3, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 3 – VIII 114 (Blondel), P 1323 puis section 9 parcelle 42 (cadastre)

Maître d’ouvrage, établissement des Diaconesses – architecte, Émile Salomon (1896)


Bâtiment central et aile est (août 2014) – Bâtiment central (mars 2024) – Aile est (mars 2023) – Jonction vers l’aile ouest, étage supérieur ajouté en 1936 (mars 2024)

La maison qui s’étend alors jusqu’à la porte Sainte-Elisabeth est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jacques Wolff dit Schœnecker. Marguerite Wolff, veuve de Georges Ringler et de Henri Obrecht, cède en 1623 à son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker la partie orientale de la propriété. Georges Frédéric Wolff reconstruit en 1626 en ligne droite le mur courbe qui longe la rue ; il cède à la Ville une bande de terrain et obtient en contrepartie l’autorisation d’établir à l’étage un oriel à quatre fenêtres. Le colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff en est propriétaire à partir de 1642 comme d’une maison de l’autre côté de la rue (voir le n° 12). Propriétaire pendant quelques mois, Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg, vend un jardin à l’arrière à François Reisseissen puis la maison à Jean Thomas Kau qui la revend peu après au voiturier Gaspard Schieler. La maison appartient ensuite aux bouchers Jean Georges Scheibel, gendre de Gaspard Schieler (1700-1709), Mathias Koch (1709-1729) puis Abraham Datt qui achète un jardin à l’arrière de sa maison en 1737. Une partie du terrain à l’ouest est détachée et bâtie (1729) par le cohéritier Jean Eichel qui jouit de l’usage commun du portail, du puits et des latrines. Les bâtiments représentés sur le plan Blondel (1765) ne sont plus les mêmes que ceux du plan-relief de 1727 : le bâtiment sur rue a été supprimé au profit d’un nouveau en équerre dont l’aile arrière reprend peut-être les anciens bâtiments. Le rapport dressé par les experts en 1740 mentionne que l’écurie des logements militaires est occupée par le lieutenant de roi Trélans (voir le n° 12). Les estimations (425 livres en 1717, 1100 livres en 1740, 1200 livres en 1751, 2500 livres en 1764) indiquent de nouvelles constructions entre 1751 et 1764, sans doute dues au marchand Georges Guillaume Kratz qui achète la propriété en 1759. La maison appartient ensuite à des marchands, dont les frères Menoth pendant la Révolution.



Maison avant, arrière et bâtiments arrière sur la gauche, moitié gauche de l’image, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Même endroit, plan Blondel (1765), maisons à gauche des bâtiment grisés (ADBR,; cote cote 1 L plan 5) – Calque du plan cadastral (1837)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour F, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue comprend deux parties, la première (s-t) qui correspond au bâtiment 113 du plan Blondel et la deuxième (t-u) au bâtiment 114 sous lequel se trouve la porte cochère (le plan Blondel représente non une vue de dessus mais l’emprise au sol comme on le voit par exemple à l’impasse des Chaudronniers). Les deux ont un rez-de-chaussée et un étage, une toiture à un ou deux niveaux de lucarnes. La cour F représente l’arrière à deux étages (1-2) du deuxième bâtiment sur rue, celui à un étage (2-3) du premier bâtiment, à l’ouest de la cour un appentis (3-4) suivi d’une remise (5-6). Une clôture ferme la cour à l’arrière. Le côté est comprend un bâtiment (69-71 ) à rez-de-chaussée et toiture à deux niveaux de lucarnes puis deux bâtiments formant équerre, le premier (71-72) prolonge le précédent, le deuxième (71-73-1) a un pignon orienté vers le nord et à l’ouest une façade à rez-de-chaussée et deux étages.
Ces bâtiments sont ceux que représente le plan de 1869, à ceci près qu’ils ont été prolongés tant à l’est qu’à l’ouest jusqu’à la limite de propriété.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 3.


Plan de la cour F (plan-relief, 1830) – Plan joint à l’acquisition par la Ville (1869, ADBR cote 7 E 57-14, 174)

Le négociant Philippe Louis César Auguste Debenesse est propriétaire de la maison de 1816 à 1843. Il la vend à l’entrepreneur de travaux publics Jean Geyelin qui fait faillite deux ans plus tard. La maison sert de placement dotal à Eugénie Albertine Dreyfuss, femme du professeur de physique Pierre Augustin Bertin Mourot. La Ville acquiert en 1869 la propriété occupée par le pensionnat Knoderer, voisine du haras qu’elle possède déjà, pour reconstituer le capital de biens aliénés. Elle achète ensuite le numéro 5 en 1870 et le numéro 7 en 1872 puis revend le tout en 1880 à l’établissement des Diaconesses qui acquiert en outre le numéro 9 en 1894.
L’établissement des Diaconesses charge en 1895 l’architecte Emile Salomon de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens n° 3, 5, 7 et 9 qui sont démolis en février 1896. L’établissement cède à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3. Le gros œuvre est terminé en novembre 1896, les deux bâtiments en aile ont deux étages, le bâtiment central trois étages, le bâtiment en aile dans la ruelle des Cornets deux. Les mêmes construisent en 1897 un bâtiment annexe à véranda derrière l’aile occidentale puis en 1898 une chapelle dans le jardin à l’est de la propriété. L’établissement des Diaconesses charge en 1936 l’architecte Jean Sorg de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central.


Plan du terrain cédé à la Ville (1895) – Plan des bâtiments lors de la construction de la chapelle (1898)

Elévation et coupe – Plan du rez-de-chaussée (Emile Salomon, 1896) – Dessin de la chapelle (Emile Salomon, 1898), AMS cote 1198 W 447)

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Wolff dit Schœnecker et Barbe Waldvogel, remariée (1597) avec Jean Avenarius puis (1605) avec Nicolas Gerbott, notaires – luthériens
1605* h Georges Ringler et (1592) Marguerite Wolff, remariée (1620) avec Henri Obrecht – luthériens
1623 v Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, marchand, et (1608) Anne von der Finck – luthériens
1642 v Elisabeth Chrétienne Kanoffsky , veuve de Sanct-Ingbrecht († 1659) au nom de
Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff, colonel, et (1633) Anne Yolande Stump puis (1639) Marie Salomé Wetzel de Marsilien – luthériens
1660 h Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf, capitaine de cavalerie, et (1663) Sabine Rœder de Diersburg – luthériens
1667 v Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg à Freudenstadt
1667 v Jean Thomas Kau, assesseur des Quinze, et (1639) Marguerite Ringler – luthériens
1668 v Gaspard Schieler, voiturier, et (1665) Catherine Heim – luthériens
1676 h Michel Kirschner, voiturier, et (1676) Catherine Heim veuve de Gaspard Schieler – luthériens
1700* h Jean Georges Scheibel, boucher, et (1685) Marie Madeleine Kamm puis (1700) Anne Ursule Schieler – luthériens
1709 v Mathias Koch, boucher, et (1682) Anne Marie Kocher puis (1710) Marie Esther Schmidt – luthériens
1729 v Abraham Datt, boucher, et (1724) Dorothée Hatt – luthériens
1759 v Georges Guillaume Kratz, marchand, et (1721) Marie Madeleine Helck – luthériens
1781 v Frédéric Seyler, marchand – réformé
1785 v Jean Thomas Louis Gebhard, marchand – réformé
Georges Jacques Gemar, apprêteur de tabac, et (1753) Anne Marie Wurm – catholiques
1792 v Charles Etienne Menoth, marchand, et (1785) Marie Madeleine Schlenacker – luthériens
François Benjamin Menoth, marchand, et (1785) Susanne Marie Schlenacker – luthériens
1798 c Charles Etienne Menoth, marchand, et (1785) Marie Madeleine Schlenacker – luthériens
1801 v Philibert Breck, commissionnaire, et (v. 1798) Pétronille Schneegans
1813 v Jérôme Levaillant (Isaac Levy), commerçant, et (1794) Guillaumette Weil (Minette Weil)
1816 v Philippe Louis César Auguste Debenesse, négociant, et (1810) Henriette Charlotte Louise Debavay
1843 v Jean Geyelin fils, entrepreneur de travaux publics à Mulhouse
1845 adj Philippe Jacques Robert, négociant, et (1801) Catherine Salomé Alberti
1851 v Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique, et (1850) Eugénie Albertine Dreyfus
1869 v Ville de Strasbourg
1880 v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1717, 1100 livres en 1740, 1200 livres en 1751, 2500 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) VIII 114, au Sr Kratz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gratz, 7 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1323, Debenes / Debenesse, Auguste , commissionnaire de roulage – maison, sol, cour, bâtiment, jardin – 20,5 ares

Locations

1706, 1708 Jacques Fischer, boucher
1720, Jean Jacques Hertenstein, boucher
1777, Jean Wieger, négociant
1843, Philippe Louis César Auguste Debenesse, ancien propriétaire
1846, Jean Louis Garait, marchand de peaux, et Jean Baptiste Victor Millot, commis négociant
1868, pensionnat Knoderer

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 344-v
Jacques Wolff dit Schœnecker doit 8 sols pour sa maison à l’angle de la porte Sainte-Elisabeth, à savoir une cheminée proéminente (6 pieds ½ de large, saillie d’un pied). Remarque, il a aussi posé douze grandes pierres non taillées sur le communal devant sa maison

Wider auß dem Allmend Gäeßlin hinauff baß Sanct Elisabethen Thor zu.
Jacob Wolff genandt Schöenecker hatt Oben ane seiner Behaußung so ein eckhauß beÿ Sanct Elisabethen Thor Ist, ein Vßgestossen Kemmatt vi+ schu breÿt, j schu herauß. Nota. Er hatt auch Zwölff grosse Ongehawene Stuckh Stein vff dem Allmendt vßwendig ane seinem Hauß ligen, Bessert für das Nießen, vij ß. d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les préposés vont voir la partie de la maison Ringler qui appartient à Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker rue Sainte-Elisabeth. Le propriétaire a l’intention de reconstruire en ligne droite un mur courbe (37 pieds de long) en cédant à la ville une portion de terrain (courbe saillant de 16 pouces, correspondant à 23 pieds carrés) et d’établir à l’étage du milieu un oriel à quatre fenêtres (deux de chaque côté, saillie de 22 pieds ¾). Les préposés autorisent l’oriel sans le soumettre à un cens communal à condition qu’il ne soit pas plus grand qu’annoncé.

(f° 218-v) Montag 20. Novembris. Augenschein Eingenommen – Georg Friderich Wolff Ercker oder Lucern vff Elßbetten gaß
Erstlich vff der Elßbetten gaß, Beÿ dem Ringlerischen hauß vnd dem theil, Welcheß Georg Friderich Wolff Genant Schönecker geg. der Statt Innhatt, der Wolf geg. der Elßbett. gaß ein Außgebogene Maur abbrech. In die geräde führen, vnd damit von seiner gerechtig keit dem Allmendt etwaß Zugeb. vnd einraumen, dargeg. An deß weg* vorhabendt gebäu vnd deßen mittler stockwerck Eine Lucern Acht schuh weit In liecht mit Vier fenstern, wovon Zweÿ vff Jeder seit. einß, jedwederß 2 ½ schuh im licht breit, vnd den gantzen Ercker 3 ½ schuh hienauß sich erstrecke vnd mach. laß. Abgemeßen vnd die länge der Maur 37 schuh lang vnd 16 Zoll herauß gebogen befunden, thut 23 1/5 gevierter schuh, dargegen wird die lucern weil sich die fenster vornen in gestalt Eineß Trapezÿ (+) zusammen trag. begriffen 22 3/4 gevierter schuh, Also daß ein geringer vnder der Abgang vnd Zugang derhalben Erkanth Wird Georg Friderich Wolffen mit dem begehren Ercker da er dem Allmendt seiner erclärung geben wird willfahrt vnd kein zinß darauff geschlagen, Soll aber den Ercker od. Lucern nicht größer mach. alß gemelt vnd angeb. vnd für disen augenschein erleg. 2 lb d.
dht. 2 lb d. 27. 9.br. vnd hatt H Wolff selbs den bescheid angehört vnd Zuegenug. acceptirt.


Dessin du trapèze dans l’acte ci-dessus

Description de la maison

  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend chambres et vestibules, une écurie, une cuisine et des pièces communes, à l’arrière deux écuries, porcheries, puits commun, cave sous solives, puits dans la cour, moitié d’un fenil, moitié de cour, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison a une entrée commune, un puits commun, dans la cour une maison qui comprend au rez-de-chaussée un vestibule, cave sous solives, poêle, alcôce et petite cuisine, à l’étage une alcôve, dépense, cuisine et vestibule, le toit est couvert de tuiles creuses, les greniers sont dallés, le comble est ancien, à l’avant vers la rue se trouve un vieux bâtiment au rez-de-chaussée duquel se trouvent une écurie et une remise, à l’étage un fenil pour les logements militaires et M. de Trélans, à l’arrière un bâtiment accessoire où se trouve une étable et à l’étage un fenil, un hangar à demi toit renfermant bûcher (en outre un petit jardin et pavillon de jardin), le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, alcôve, chambre, cuisine, vestibule, le comble est couvert de tuiles creuses, le grenier est dallé, la cave sous solives, un puits commun se trouve dans la cour, le bâtiment accessoire comprend des écuries et des fenils, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2400 florins
  • 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates,les deux caves sont solivées, un puits se trouve dans la cour, en outre une écurie comprenant des fenils à comble couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth (f° 37-v)

nouveau N° / ancien N° : 44 / 2
Debenes
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 354 case 1

Debenesse Auguste et ses enfants
Geyelin, Jean, architecte entrep. (subst. pr. 1845)
Robert, Philippe Jacques (subst. pr. 1849)
Bertin-Mourot, (par Dreyfuss sa f°) 1852, rue Ste Elisabeth 2

P 1323, sol, maison, cour et jardin, rue Ste Elisabeth 2
Contenance : 20,50
Revenu total : 370,66 (360 et 10,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 721 case 2

Bertin-Mourot, Pierre Auguste, par Dreyfuss sa femme, professeur de physique
1870, Strasbourg la Ville
1881/81, Diakonessen Anstalt

P 1323, Maison, sol, cour, rue Ste Elisabeth 3
Contenance : 20,50
Revenu total : 370,66 (360 et 10,66)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1323.p, jardin
Contenance : 20,38 (total 26,08
Folio de provenance : 721
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie :

P 1321, sol
Contenance : 1,60
Folio de provenance : 722
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

P 1322, sol
Contenance : 2,00
Folio de provenance : 722
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

P 1320, sol
Contenance : 2,10
Folio de provenance : 723
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 page 118 case 3

Parcelle, section 9, n° 42-a – autrefois
Canton : Elisabethgasse N° 3 (10/02 42, 1569)
Désignation : Hf, Whs e.n.a.T. Whs, Kapelle u. N.G.
Contenance : 26,84 – 28,94
Revenu : 16.000
Remarques : 1936, réunion

(Propriétaire), compte 61
Evangel. Diakonissenanstalt
1927 Etablissement des Diaconesses
(154) corrigé en (175)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 447

2
pr. Guimar, Georges Jacque – Moresse
loc. Riel, Adam, laitier – Manant
pr. Albrecht, veuve – Moresse
loc. Rietsch, J Frederic – Cordonnier
loc. Rietsch, Eve veuve – Moresse
loc. Daubenhauer, Dominique et sa femme Catherine – Invalide
loc. Mattis, Catherine – Drapiers
loc. Geri, Pierre Ant. valet au harras

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 3
Diakonissenhaus
Corbet, Vorsteherin
Büchsenschütz, Pension.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 447)

Sainte-Elisabeth n° 3 (1886-1996)

L’architecte E. Salomon demande en 1895 au nom de l’établissement Diaconesses l’autorisation de démolir les maisons n° 3, 5, 7 et 9 et de les remplacer par un nouveau bâtiment. L’établissement cède à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3. Les anciennes maisons sont en cours de démolition en février 1896. Le terrain cédé à titre gratuit le long de la rue Saint-Elisabeth est plus grand que celui pris dans l’impasse des Cornets. Le gros œuvre est terminé en novembre 1896, tous les travaux en mai 1898. Les deux bâtiments en aile ont deux étages, le bâtiment central trois étages, le bâtiment en aile dans la ruelle des Cornets deux.
L’établissement des Diaconesses charge en 1897 l’architecte E. Salomon de construire un bâtiment annexe à véranda derrière l’aile occidentale, terminé pendant l’été 1897. Les mêmes construisent en 1898 une chapelle dans le jardin à l’est de la propriété.
L’établissement des Diaconesses charge en 1936 l’architecte Jean Sorg de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central.
L’établissement des Diaconesses comprend en 1974 une école d’infirmières et un service de médecine. Une échelle de secours est posée en 1979 pour satisfaire aux prescriptions de sécurité. Les procès verbaux de la commission de sécurité mentionnent en outre une maison de retraite en 1980.

Sommaire
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’établissement des Diaconesses l’autorisation de faire une prise pour environ huit becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1889 – Le maire notifie l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la façade L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande de reporter les travaux à l’année suivant à cause des dépenses élevées d’aménagement intérieur. – Travaux terminés, juillet 1890.
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’établissement des Diaconesses l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1886 – Autorisation
  • 1895 – L’architecte E. Salomon demande l’autorisation de démolir les maisons n° 3, 5, 7 et 9 et de les remplacer par un nouveau bâtiment. L’architecte municipal Nebelung fait des observations, le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3 devra être cédé à la Ville – Autorisation, janvier 1896.
    Cession du terrain (12,1 mètres carrés), plan, 20 décembre 1895.
    Suivi des travaux. Les anciennes maisons sont en cours de démolition, février 1896. Elles sont démolies, l’excavation pour les fondations a commencé, mars. Les fondations des deux ailes sont terminées, le bâtiment le long de la rue en est au soubassement, avril. – Remarque du maire. Comme le terrain cédé à titre gratuit le long de la rue Saint-Elisabeth est plus grand que celui pris dans l’impasse des Cornets, l’alignement est conservé. – Le sous-sol est terminé, les murs du rez-de-chaussée sont en cours dans les ailes, mai 1896. – Les murs du premier étage sont en cours dans les deux ailes, le rez-de-chaussée terminé dans le corps central, juin 1896. Les murs extérieurs du premier étage du bâtiment central sont terminés ainsi que ceux du deuxième étage des ailes, le mur de clôture est en cours, juillet 1896. Les murs extérieur du bâtiment central sont terminés à hauteur de toiture, les combles des ailes sont en cours, août 1896. La toiture est en partie terminée en partie en cours, octobre 1896. Le gros œuvre est terminé, novembre 1896. Les plâtriers travaillent, décembre. On pose les volets aux fenêtres, février 1897. L’aménagement intérieur est en cours, avril 1897. Les menuisiers travaillent, mai 1897. Les menuisiers et les peintres travaillent, juin-octobre 1897. Les tapissiers travaillent, novembre 1897, les peintres, décembre – Travaux terminés, certaines pièces sont occupées, mai 1898
    Dessin de l’alignement réel, à l’arrière de l’alignement légal
    Droits payés (1) deux bâtiments en aile à deux étages, (2) un bâtiment central à trois étages, (3) mur de clôture, le tout rue Sainte Elisabeth, (4) bâtiment en aile à deux étages ruelle des Cornets
  • 1897 – L’architecte E. Salomon demande l’autorisation de construire un bâtiment annexe derrière la nouvelle maison des Diaconesses – Autorisation de construire un bâtiment latéral sur le terrain sis 3, 5, 7 et 9, rue Sainte-Elisabeth – Dessin (plan de situation)
    Le bâtiment est érigé jusqu’à la toiture, les plâtriers travaillent, juillet 1897 puis les menuisiers (août), les peintres (septembre-janvier). La véranda est posée, mars 1898. – Travaux terminés, le bâtiment est occupé, avril 1898.
  • 1898 – Le pasteur Hœrter demande l’autorisation de construire une chapelle dans le jardin – Autorisation – Plan de situation, dessins (vue générale, élévation, coupe) d’E. Salomon
    Suivi des travaux – Les murs extérieurs sont terminés, le comble est en cours, mai 1898. Le gros œuvre est terminé, juillet 1898. Les menuisiers et les vitriers travaillent, août, les peintres, septembre – Travaux terminés, octobre 1898.
  • 1910 – Les frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique (1) au commissaire de police qui transmet au maire, (2) au maire – Deux autorisations – Travaux terminés, juin 1910.
  • 1886 – Le maire notifie l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la maison n° 7 – Travaux terminés, octobre 1886.
  • 1936 – L’établissement des Diaconesses demande l’autorisation de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central (section 9 n° 42) – Autorisation, architecte Jean Sorg (6, rue Saltzmann), entrepreneur F. Peter (35, route de la Fédération) Plan de situation, plan, élévation – Travaux terminés, juillet 1936
  • 1974 – Procès verbal de la commission de sécurité, école d’infirmières dans l’établissement des Diaconesses (90 internes) – Le maire demande au directeur de transformer les locaux pour qu’ils soient conformes aux prescriptions de sécurité
    Le maire autorise l’ouverture de l’établissement (service de médecine, 50 lits et 50 personnes)
    1976 – Procès verbal de la commission de sécurité
    1976 – Le directeur de l’établissement des Diaconesses demande l’autorisation d’ouvrir une école d’infirmières (90 internes et 30 externes, personnel de 10 personnes) – Croquis des lieux – Autorisation
    1977 – Procès verbal de la commission de sécurité
  • 1979 – Transformations intérieures pour rendre les locaux conformes aux prescriptions de sécurité – Plan d’une salle de cours (école d’infirmières, architecte Robert Friedel) – Comme l’échelle de secours modifie l’aspect extérieur, l’établissement devra déposer une demande de permis de construire
    Demande de permis de construire – Dessin de la façade nord (architecte Robert Friedel, plan de 1967, rectifié en 1979) – Arrêté portant permis de construire, 16 novembre 1979 – Travaux terminés, janvier 1980
  • 1980 – Procès verbal de la commission de sécurité, service de médecine (50 lits et 5 personnes), école d’infirmières (120 personnes), personnes âgées et chapelle (170 lits et 140 membres du personnel)
    1981 – Procès verbal de la commission de sécurité
    1983 – Procès verbal de la commission de sécurité
  • 1983 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest à Strasbourg est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, janvier 1984.
  • 1993 – Procès verbal de la commission de sécurité (école d’infirmières, maison de retraite – centre de formation d’éducateurs pour jeunes enfants)
    1995 – L’établissement des Diaconesses transmet des plans du sous-sol et des étages suite au procès verbal de la commission de sécurité – Les aménagements ont été réalisés (janvier 1996) sauf l’emplacement de distributeurs automatiques (résolution en projet)
    1996 – Procès verbal de la commission de sécurité
    La maire accorde l’autorisation d’ouvrir une école d’infirmières et une maison de retraite

Autres dossiers
Déclaration de travaux, aménagement de la cour, 1998 (cote 1198 W 2166)
Ravalement de la façade, restauration de pierres, réfection de la toiture, 2011-2012 (cote 1688 W 122)
Installation d’un groupe électrogène, 2012 (cote 1688 W 1691)
Changement de destination (réfectoire), 2015-2018 (cote 1930 W 97)
Construction d’une structure en toile, 2013 (cote 1689 W 932)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jacques Wolff dit Schœnecker.

Barbe (Waldvogel) veuve de Jacques Wolff dit Schœnecker se remarie en 1597 avec le notaire Jean Avenarius puis en 1605 avec le notaire Nicolas Gerbott. Le nom de Waldvogel est mentionné dans les actes ultérieurs (1609)
Mariage, cathédrale (luth. p. 26) 1597. Dom 25 post Trinitatis. M Johannes Avenarius der Notarius, Barbara, Jacob Wolffen schonecker nachgelaßene witwe eingesegnet den 28 Nouembris (i 16)

Mariage, cathédrale (luth. p. 133 n° 27)
1604. Dominica Misericordias 22 Aprilis. Niclaus Gerbott der Notarius, Barbara M Johan Avenarÿ des notarÿ nach gelaßen witwe (im 70)

Jacques Wolff dit Schœnecker le jeune épouse en 1565 Catherine Ingold, fille de Philippe Ingold.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 255)
1565. Jacob Wolff schonecker der iunger Catharina Ingoltin Herr philipps Ingolts seligen tochter sie sind Zu Kirchen gangen Zinstag nach Galli (i 262)

Jacqueline Ingold meurt en laissant des héritiers collatéraux (un frère et deux sœurs). Son inventaire est dressé en 1608. L’actif de la succession s’élève à 10 485 livres, le passif à 530 livres. L’acte est en majeure partie constitué d’une liste de titres.
1608 (27.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 11) f° 268
Inventarium Vber Weÿlandt der Ehren und tugendreich. frauen Jacobeen Ingoldtin weÿland deß ehrenuesten fürsichtigen vnd weÿßenn herrn Friderich Wolffen Schöneckers beÿsitzers der herren fünffzehen deß bestendig. Regiments Zu hind.laßene wittwen verlaßenschafft vffgericht 1608.
Inventarium Aller haab & Nahrung so weÿland die Ehren v. tugendreich. frauw Jacobea Ingoldtin, Weÿland deß ehrenuesten frommen fürsichtig. weÿßen herrn Friderich Wolffen schöneckers geweßenen beÿsitzers der herren fünffzehen deß bestendig. Regiments Zu Straßburg hind.laßene wittwe, Jetzo seelige nach ihrem tödlichem hinscheÿden hind. Ihro verlaßen, So vff erfordern v. begehren deß ehrenvest. d. fürgeacht. 1. Herrn Johann Friderich Ingolt seßhafft Zu Marien Kirch, der frawen seligen bruders vnd für einnen Vierdtenn theÿl, 3. Mehr herrn Jacob Kipßenn für sich selbsten vnd weÿland der ehren v Tugendreich. frawen Marthe Ingoldin der obgedacht. verstorb. frawen seelig. schwester, mit weÿland dem ehrenvesten fürsichtig & weÿßen herrn Jacob Kipßen dem elt. Ammeister zu Straßburg seelig ehelich erzeügt. sohn, für einenn Vierdten, 4. Item herr Johann Friderich Jung, dreÿer Ane der Statt Straßburg Müntzen alß geschwornen vogt Caroli Jungfrauwen Susannæ vnd Jonæ stören aller dreÿ geschwüsterd. v. weÿland frawen Marien Ingoltin obehrgemelt p Jacoben Frawen seelig. schwester mit herren Jona stören Jetzig. Zeit Ein v. Zwantziger deß bestendig. Regiments ehelich erzeügter Kind. So dann 2. Ferner inn nahmen herrn hans Georg Kipß deß ehrenvest. hochgelehrten herrn Philippi Scheÿden bed. Recht. doctoris Von Ihme Zu diser Inventation v erbschafft beÿzuwohnen geuollmächtigt, v. der ehren und tugendreich. frauwen Fœlicitæ Wölffin, herrn Johann Caroli Fuchsen haußfrauwen Mit beÿstand erstgemeltds Ihres haußwürths beede Weÿland frauwen Susannæ Ingoltin obehrgemelter v.storb. frawen Jacoben Ingoldin selig schwester In erster ehe mit herrn hanß kipsen v. In And.er ehe mit herrn Jacob wolffen erzeugte Sohn v. Dochter, Zu übrig. vierdt. theÿl, d. Also Ihro d. fr. selig ab intestato nachgelaßene erben Alß Eberhardt Beeren den Notarium Immatriculatum Ihre d. Fr. selig. geschwornen vogtt – Actum v. angefang. Mittwochß d. 27.t Aprilis 1608.

Inn der behausung, Inn d. Statt Straßburg So einn eckhaus Ane der Lucernen gaß. v sie die fr. seelig widems wÿß bewonet hatt befund. word. wie volgtt
Erstlichen Ane haußrath. In grossen stock. vff dem dritt. casten, vf d. fünfft. cast. In d. Cammer A. In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, Vor gemelten Cammern, In d. obern grosen stuben, In d. stub Cammern, In d. obern Kuch., Im speiß Kämmerlin, vor gemelten gemach, Und. Im Saal, Inn d. vndn. Kuch neben den Saal, Vor d. Kuch vndt d. Saal
In dem lincken* Neb. stock beÿ dem thor. Vff d. oberst. Bünen, In d. Cammer E, Vor diser Cammer, In d. Cammer F, Vff dem Bünlin vber Im nebenstock, In d. Cammer G, In d. Cammer H, Im badstüblin, Im stüblin, Im hoff neb. d. bad. stub., Im Stall
Im grossen neben stock, oben auff In h clein *hkämmerlin geg. dem hof, In d. Cammer I, vff d. Bünen neben gemlt. beden Cammer, In obern clein stüblin, Im haußöhr. vor gemelt. stübllin, In d. Cammer neb. d. groß. stub., In d. Cammer L, Im vnd. haußöhren vor d. großen stuben, In d. speiß Cammer, In d. vnd.en großen stuben, In d. vnd.en kuchen, Im holtz hauß, Im hoff, Im Keller v. dem vord. stock, Im gewölb
(738) Brieff Regitratur
740 Metzgergießen
Viehegaß
741 Krautenau am visch stad
742 Inn Crauttenau Inn d Wilhelmer gaßen
geg St Wilhelm Kirch
743 Krautenau am visch stad
745 Krautenau
747 geg St Wilhelm Kirch
748 Vischmarckt
Abzug in dieses Inventarium gehörig, Sa. haußraths 579, Sa. silbergeschirrs 224, Sa. guldiner ketten 161, Sa. Baarengeld 172, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 7808, Sa. schulden 1538, Summa summarum 10.485 lb – Schulden 530., bleibt 9955 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13.342
Wÿdem so die fraw seelig genoß. Vermög vffgerichter heüraths verschreibung, testaments v. verfertigten v.trags hatt die fr. Seelige von weÿland herrn Frid.ich wolffen schönecker Ihres herren seelig Ihr leben lang wÿdemswÿs Zu nießen

Saint-Thomas, Baptême de Marguerite, fille de Jacques Wolff, 1567 n° 2137 (i 288)
Baptême de Marie Jacqueline, fille de Jacques Wolff et de Catherine, 1585 n° 44 (i 32)
Baptême de Rachel, fille de Jacques Wolff et de Barbe, 1595 n° 203 (i 44)

Georges Ringler au nom de sa femme Marguerite, fille de Jacques Wolff dit Schœnecker, son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, sa sœur Jeanne Marie Wolff dit Schœnecker, Barbe Waldvogel veuve de Jacques Wolff dit Schœnecker femme actuelle du notaire Nicolas Gerbott et ses enfants Jacqueline et Rachel passent un contrat avec Balthasar Stœsser et consorts.
1609 (vt spâ [xxvij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 253-v
Erschienen Herr Georg Ringler alls Ehevogt Frauwen Margareden wÿland Jacob Wolffen genant Schenecker seligen dochter, H. Georg Friderich Wolff Ir schwager v. bruder, h. Johann Käß alls geschworner Vogt Johanne Marie Wölffin auch vorgemelts herrn Jacob Wolffen seligen dochter, h. Niclaus Gerbott Notarius ein ehelicher hußwürth Fr. Barbare Waldtvoglin bemelts Jacob Wolffen selig. Witwe, So dann herr Johann Felß der SS Luten Ampt alls geschworner Vogt Jacobe V. Racheln geschwüsterd. bemelt. H. Jacob Wolffen seligen mit weiland Fr. Barbara Waldtveglin Inn letzt. ehe erzielt. Kinder
haben In gegenwertigkeit der Ehrenvesten Fürsichtig wÿß hochgelehrten Herrn Balthazar Stößer H Mathis Stoffelins beyder dreÿzehener Inn nammen Iren selbs Ehe v vögtlich weÿß, Frantz Rudolff Ingolts alls geschworner vogt H Sigmund Flach mit Fr Marien gebohrne hochfeldin selig, Johann Scheyden der Recht licentiat als Ehevogt Fr. Ursulen seinen Gegenchler*, herr Caspar David Stoßer, Inn nam. sein v. alls v* Fr. Barbare Stößerin h. Caspar Stossers selig. wittwe Georg Camri*tzer alls geschworner Vogt Ursulen Mügin H Niclaus Mügen slg witwe, H Johann Friderich Guldin als beuelchaber herrn hans von hohenburgs v H Johann Ringler der Medicin doctor Auch Inn nammen v von weg. anderer gemeÿner erben weÿls. herrn Gottfried von hohenburgs selig.
ane staatt v bezalung 3026 guldin (…)

La maison revient à Marguerite Wolff qui épouse en 1592 Georges Ringler

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 161 n° 498)
1592. Domin. 1. Trinit. G. Georg Ringler, vnd Margretha H. Jacob Wolffen dochter (i 173)

Veuve, Marguerite Wolff se remarie avec Henri Obrecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 429 n° 1340)
1620. Dominica 4. Epiphaniæ. Herr Heinrich Obrecht, vnser Herren der fünffzehen vnd Fraw Margarethe, Herrn Görg Ringlers S. nachgelaßene Witwe (i 447)

Marguerite Wolff veuve de Henri Obrecht, assistée de son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker et de son gendre Antoine Graseck hypothèque au profit de Laurent Werner un grand jardin et les maisons qui s’y trouvent.

1622 (2. Martÿ), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 72-v
(Inchoat. in Prot. fol. 56.) Erschienen Fr. Margredt Wölffin, wÿland h Heinrich Obrecht 15. s. witwe mit beÿstand & herrn Geörg Friderich Wolff genant Schönnecker handelßmanns burgers Zu Straßburg Ihres Bruders vnd geschwornen Vogts, Auch herrn Anthoni Graseck burgern Zu Straßburg Ihres dochtermanns
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Lorentz Werners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 100 pfund
vnderpfand den Großen Gartt. mit sein heusern geleg. Inn d. St. St. vff Sannt Elßbeth. gaß, Allernechst beÿ dem Elßbeth. thor, einseit ein Eck Ane d. Rinckmaur, And.seit n. Cunradt düring. hind. vff h. Frantz Graßeck Johann Rauch. erb. vnd vff doctor Johann Jacob Rieppen stoßend, dauon gnd xxxvij lb x ß geldts Abloßig mit vij C L lb h Frantz Rudolff Ingold, Sunst ledig vnd eÿg.

Marguerite Wolff dite Schœnecker veuve de Henri Obrecht a racheté les maisons et le jardin de son frère Georges Frédéric et de sa sœur Jeanne Marie, épouse de Jean Jacques Ruep, en leur réservant un droit de préemption. Elle se défait d’une partie de sa propriété au profit de son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker

1623 (s.d.) Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 5
Kauffverschreÿbung Georg Friderich Wolffen vber ein Hauß vnd Garten
(Decretum & confirmatum in Senatû Mercurÿ 26. Martÿ 1623)
erschienen seind vnsere Burgere Margaretha Wolffin genant Schöneckerin weÿland vnsers lieben geheymen mit Rhats freundt Heinrich Obrechten gewesenen Fünffzeheners seligen hinderlaßener wittwen, mit beÿstand vnd gehäll vnsers auch lieben geheymen mit Rhats freundts Frantz Rudolph Ingoldten Fünffzeheners Ihres nechsten verwandten vnd Zu dieser handlung Insonderheÿt erbettenen vogts, auch Anthoni Grasecken, Ires Tochtermanns vnd Georg Friderich Ringlers Ires Sohns auch des hochgelehrten Johann Jacob Rueppen der Rechten Doctoris Ihres Schwagers an einem
vnd dann Georg Friderich Wolff genant Schonecker der Handelßmann am and.en Theÿl, vnd vns Zuerkennen geben
Nachdem sie Margaretha Wolffin entschlossen Ire Behausung vnd Garten In der Elßbethen Gassen alhie gelegen sie darzu bewegenden vrsachen halben Käufflichen hinzugeben, Darbeÿ sich aber erinert das, als sie dieselbe hiebevor von Ihren Mitterben obernantem Georg Friderich Wolffen genant Schoneckern Irem Brudern vnd Johanna Maria Wolffin gedachten Herrn Johann Jacob Rüepen der Rechten Doctoris Jetzt ehelicher haußfrauwen an sich erkaufft, das dieselbige bede, auff derselben den Vorkauff Ihnen außtrucklich. vorbehalten, deßwegen sie dan solche Ihnen beden Zuvorderst freündt schwesterlichen antrag lassen wollen (…)
Also hetten sie sich auffdato nach volgender gestalt dieses Kauffs vnd verkauffs halben mit einander vnderredt vnd schließlichen verglichen, das sie Margaretha Wolffin Ihrem Brudern Georg Friderich Wolffen vnd deßelben Erben verkaufft deroselben Garten (genant der Marggrafische Garten) sampt einem Wohnhauß darinnen, gelegen In der Statt Straßburg auff sant Elisabeten Gaßen, einseÿt die gantze Lang neben Ir der Verkaufferin hauß vnd Garten, vnd vnden neben ob gemeltem Doctor Johann Jacob Rüpen, anderseyt neben Carlen Römern dem Kramern Zum theil neben dem Schawenburgischen Hoff, Conradt Hoffmans Erben Hauß vnd Scheuren, vnd Hans Bernhardt Rauch. Gartten stosst, ein end auf Frantz Grasecken Hauß vnd Garten, Heinrich Burgern gewesenen Soldnern Elisabethen Christman Hetzels seligen nachgelaßene Wittwen daselbsten am außfahrt Zu diesem erkaufften Garten gehörig Im Finckweyler Zwischen ermelter wittwen vnd Peter Klinglern von Blaßheym, für freÿ ledig vnd eÿgen, vnd were duser Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 2500 pfund pfenning

Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker épouse en 1608 Anne, fille d’Oliver von der Finck, d’Amsterdam
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 209 n° 51)
1608. Jerg Friderich Wolf H. Jacob Wolfen hinderlassener sohn, Anna von d. Finck, Oliuier von d. Finck von Amstedam dochter. Eingesegnet Zinst. d. 6. Septembris, Zu Augnen (i 109)

Le marchand Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker hypothèque la maison et le jardin au profit de Tobie Burger

1625 (2. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 212
(Inchoat. in Prot. fol. 224) Erschienen herr Geörg Friderich Wolff der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt in gegenwärtigkeit Thobiæ Burgers Auch burgers Alhie – schuldig seÿe 600 duckaten
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß Vnd hoffstatt sampt einem Gartten mit Allen Ihren gebäwen & gelegen Inn der Elßbethen gaßen gegen dem Landtspurger hoff vber, einseit neben die halbe lang nebens des Bekhenners Schwester, Margreda Wölffin, die Vberig halb leng vnd hinden vff doctor Johann Jacob Rieben & And.seit Ane Frantz Graßeck, docter Johann Rauchen Vnd Schawenburgeschen hoff stoßend

Héritiers de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker
1629 (5. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 765-v
Erschienen weÿland H Georg Wolffen genant Schöneckers handelßmanns vnd Burgers seel. Zu Straßburg, verlaßenschafft Stammens verwanthe benantlichen H. Georg Friderich Wolff genant Schönecker handelsman, vnd H Georg Friderich Ringler für sich selbsten, H Johann Jacob Ripp der Rechten Doctor Alß Ehevogt Johannæ Mariæ Wölffin, It. Barbara Waldtvögelin weÿland Niclaus Gerbots seel. Wittib mit beÿstandt H Johann Georg Kürschners Notarÿ Ihres Vogts, vnd er Notarius Kürschner Alß Beuelchhaber Jacob Wolffen genant Schönecker deß Jüngern auch Rachaël Wölffin, Item Anthoni Graseck, Alß Ehevogt Foelicitas Ringlerin, ietzernante alle alß Jacob Wolffen deß Eltern seel. Stammens, Ingleichem H Carol Rehm alß Ehevogt Elisabeth Sensenschmidin, vnd alß vogt Dorotheæ Sensenschmidin, Carle Baltz, alß vogt Foelicitas Sensenschmidin, H Johann Schüeler handelßmann, Alß vogt weÿland H Johann Georg Sensenschmidts dreÿer hinderlaßener Kind. Vnd H Georg Rehm, der Statt Straßburg Kornverwalter, Alß vogt Fr. Mariæ Jacobe Sensenschmidin, dise ietzgemelte Sensenschmidtischen Stammens

Anne von der Finck, veuve de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, meurt en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Georges Breuscher au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’actif de la succession s’élève à 108 livres, le passif à 72 livres.
1655 (23.3.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1482
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt die ehren: und tugendreiche fr. Anna von der Finckh, auch weiland Georg Friderich Wolffen geweßenen burgers alhie Zu Straßburg hinderplibene wittib, nach Ihrem todlichen Ableiben, welche den 14.ten martÿ 1655. todlichen verplichen verlaßen, so vff erfordern vndt begehren der abgeleibten fr. seeligen per Testamentum nominirten Erben durch Margarethen Rueßen der Abgeleibten seeligen geweßene werterin so viel Ihre bewust geweßen geeygt vnd gezeigt (…) Act. den 23. martÿ Anno 1655.
Die abgeleibte seelige hatt per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herren Oliuir von Hauffel handelsmann vndt burger, Inn Antorff, ihrer schwester seelig. Sohn
2. Herren Johann von der Finckh wohnhaft Zu Steinheim ane der Straßen, Inn deren beeder Nahmen der Ehrenvest fürsichtig vnd weis herr Joh: Simon Kupffernagell eines Ehresamen Kleine Raht beÿsitzer von wohlgedachtem Raht erpetten vnd deputirt, dem geschäfft beygewohnt
3. M Heinrich vnndt Johann Daniels wÿland Fr. Annæ von der Finckhh mit herrn H. Carolo Strintzen dem Specerirs eheliche ezeugte Kinder, Inn dero selben Nahmen der Ehrenvest herr Christoph Seitz Specerirer vnd burger alhier deroselben vogt beneben obgedachtem H Johann Carolo Strintzen dero vattern dem geschäfft beÿgewohnet.
Protestatio (…)
In einer inn der Statt St. Ane dem undern vischmarck gelegenen Meister Georg breüschern dem weißbeckhen eÿgenthümblich. gehörig. beh. ist befund. worden wie volgt.
Ane haußraht, In der Cammer A
Abzug in dießes Inventarium. Sa. haußraths 58, Sa. Silbers 4, Sa. Guldener ring 2, Sa. der Baarschafft 6, Sa. der Schulden 36, Summa summarum 108 lb – Schulden 72 lb, Nach deren Abzug 35 lib
Waß der abgeleibten Fr. sel. übige Nahr. so sie von Ihren Eltern v. linien hero In den Niderländen verlaßen hat betreffen thut, welches Zwar weder hind. der Fr. seel: schrifftlichen befunden, noch herrn Johann Carolo Strintzen ihrem vettern, alß der vmb der Fr. seel. Substantz wenig wißenschafft gehabt, sondern ihre der Fr. seel. in Niderlanden verlaßenen nechsten verwanthen v. instituirten Testaments Erben, alles wolbewust (…)

Les créanciers de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker vendent la maison à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky , veuve de Sanct-Ingbrecht

1642 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 539-v
(Prot. fol. 163. & seqq.) Erschienen Georg Friderich Wolffen genannt Schöneckhers Creditoren geordneter Außschuß H Johann Georg Kürschner Notarius publicus und E. E. Statt Gerichts Beÿsitzers, mit beÿstand der Ehrenvest, Weÿsen H Valentin Jägers und H M. Magni Theoderici Boschen beeder alß E. E. großen Raths Beÿsitzer, wie auch deß Edel- hochgelehrten H. Ernst Friderich Mollingers dero Recht. Doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, und dießer Statt Consiliarÿ & Advocati, aller treÿ deß von wohlgedachtem Rhat hierzu insonderheit deputirt
hatt in gegensein deß ehrenvest- Fürsichtig- und hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolffs deß geheimen Regiments der alt. Herrn Treÿ Zehn. dißer Statt, und H Henrich Thunhosen Statthalters deß Schultheiß. Ampts der statt Freÿburg im Preÿßgaw, alß der wohl Edel- und Viel Tugendsamen Frawen Elisabethæ Christinæ von St: Imprecht gebohrne Canofftzkÿ von Langendorff wittib, in crafft einer zue besagtem Freÿburg den 8 Julÿ / 28. Junÿ nechsthien datirten und mit erdelged. Frawen, Wie auch deß Wohl Edel- Gestreng. Johann Balthasar Stumpen ihres Curatoris eigener hans Vnderschrifft. und fürgetruckhter Adelich. Pittschafft becräfftigt. (…) Gewalts hierzu insonderheit Gevollmächtigter
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, Bronnen, wie auch baum und Graut Gart. sampt allen deren gebäwen, begriffen, weith. Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit. in St. Elisabeth. Gaß alhie neben weÿl. Georg Ringlers seel. Erb. ein und anderseit neben dem adel. Schawenburgisch. hauß hind. Zum theÿl vff den Rappolsteinisch. hoff, theilß etwan Dr. Sebastian Rauch ietzo aber der Roth. Kirchen Stifft Zuständig. Behaußung theilß Tobiæ Babelß Creditoren, und vffs Finckweiler alwo der Garten auch einen Außgang hatt, stoßend gelegen – um 1250. Pfund

L’immeuble comme un autre dans la même rue reviennent au colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff puis à son fils aussi nommé Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf

Le capitaine de cavalerie Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff vend la maison à Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg à Freudenstadt, moyennant 600 livres avec la permission des Conseillers et Vingt-et-Un

1667 (29. April), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 263
(Prot. fol. 16. fac. 2) Erschienen H. Johann Lefer Notarius, alß seiner Anzeig nach mündlich Befelchhaber deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ Von Langendorff Rittmaÿsters
in gegensein H. Johann Sebastian Schreibers fürstl. würtenberg. Vogts in der frewdenstatt – Zwahr uff die, den 27. hus. nechsthien Von Vnßen ged. Herrn Rhät und Ein: und Zwantzig Obrigkeitlich ertheilte bewilligung
hauß, hoff, hoffstatt, garten, Bronnen, mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehörten Rechten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller liegenden faßen:/ alhie in St. Elisabethæ gaßen, einseit neben Jfr. Anna Maria Wormbßerin, Von Schaffoltzheim, anderseit Zum theil neben einer Behaußung der Samblung Zur tritten Regul gehörig, theilß neben dem adelich Schauenburgischen hoff hinden uff H Franciscum Reißeißen großen Rhats Verwanthen, stoßend gelegen – umb 600 Pfund pfenning

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’achat à condition que lors d’une éventuelle vente l’acquéreur soit un bourgeois
1667 Conseillers et XXI (1 R 150)
(f° 67-v) Sambstags den 27. Aprilis – Joh: Sebastian Schreiber
Johann Sebastian Schreiber überr. p. Dr Bi. unterth. Supplic. vmb erlaubnuß das dem Jr. Frid. Ludwig Canofftskÿ Zustehende vnd in der Elisabethen Gaß gelegene hauß vnd gartnen eÿgenthümblich an sich Zu bringen. Erk. mit dieser condit. willfahrt, d. wann Er es verkauffen will, solches an einem Burgern geschehen solle.
Herr XV.er Amsorg, et H Hetzel

L’acquéreur revend aussitôt une partie du jardin à François Reisseissen, assesseur au Grand Sénat

1667 (29. April), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 264-v
(Prot. fol. 16. fac. 2) Erschienen H. Johann Sebastian Schreiber Vogt in der frewdenstatt
in gegensein H Francisci Reißeißen E.E. Großen Rhats Beÿsitzers
Einen Garten zusampt dem darin stehenden Trotthauß alhie in St: Elisabethæ Gaßen einseit neben Jfr. Annæ Mariæ Wormbserin von schaffoltzheim Zum theil, und theilß neben H. Georg Sigmund Fettichen and.seit neben einer der Pflegd Zur Rothen kirchen gehörigen gartens Vornen uff den H. käuffern hinden uff den H. Verkäufferen stoßend gelegen – umb 675. fl.

Jean Sébastien Schreiber vend la maison derrière laquelle se trouve le jardin ci-dessus à Jean Thomas Kau, assesseur des Quinze

1667 (21. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 293-v
(Prot. fol. 18. fac. 2) Erschienen Herr Johann Sebastian Schreiber Fürst. Würtenberg. Vogt in der Freudenstatt
in gegensein H Johann Thoman Kawen deß beständigen Regiments der herren Fünffzehen mit beÿstand H. Johann Gollen auch deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh.
hauß, hoff, hoffstatt, Stallungen, Bronnen und ein Stuckh abgesteckhten Gartens mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller ligend. Faß:/ alhie in St. Elisabethen Gaßen einseit neben Jgf. Anna Maria Wormserin von Scheffoltzheim anderseit neben einer Behaußung der Samlung Zur tritten Regul gehörig Zum theil und theilß neben dem Schawenburg. hoff, hinden uff H. Franciscum Reißeiß. großen Rhats Beÿsitzern stoßend gelegen – umb 337 Pfund 10. schilling pfenning

Fils de Jean Thomas Kau, assesseur au Grand Sénat, Jean Thomas Kau épouse en 1639 Marguerite, fille de l’ancien consul Daniel Ringler.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 240)
1639. Domin: XXIII. 17. Nov. H. Johann Thoman Kaw, handelsman H Johann Thoman Kawen E E Großen Raths Beÿsitzers Ehelicher Sohn: Jungfr. Margaretha H Daniel Ringlers Alten Ammeisters Eheliche tochter. Eingesegnet 24. St: Niclauß (i 246)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 209 n° 30)
1639. Dom. 23. Trin 17. IX.bris 1.a visen Dom. 24. Trin. 24. Eisudem 2.a vice. H. Johann Thomas Kaw der handelßman, H. Johann Thomæ Kawen des handelßmans Und Großen Raths verwandten alhie Ehelicher Sohn: Und Jfr. Margaretha des Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd Weisen H. Daniel Ringlers Alten Ammeisters alhie Eheliche Tochter. Mont. 25. Novembr. Zu S. Claus (i 223)

Jean Thomas Kau revend un an plus tard la maison au voiturier Gaspard Schieler, assisté de son beau-père Martin Heim. En marge, quittance remise en 1668 au voiturier Michel Kürschner

1668 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 604-v
(Prot. fol. 37. fac. 2.) Erschienen der Edel- from und wohlweÿß H. Johann Thomann Kaw des beständigen Regiments der Hh. fünff Zehen
in gegensein Caspar Schulers des fuhrmanns mit assistentz Martin Heÿmen deß fuhrmanns, seines Schwehers
hauß hoff, hoffstatt, Stallungen, Bronnen und ein abgesteckht Stuck Gartens, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehörten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller liegenden faßen:/ alhie in St: Elisabethæ Gaßen, einseit neben Jfr. Anna Maria wormserin von Schafftoltzheim anderseit neben einer Behaußung der Samlung Zur Tritten Regul gehörig Zum theil, und theilß neben dem Schawenburgischen hoff, hinden uff H. Franciscum Reißeißen dißer statt Ein und Zwantzigern stoßend gelegen – umb 400 Pfund pfund
[in margine :] Erschienen obg. H Pfeiffelmann im nahmen deß Herren Verkäuffers hatt, in gegensein Michael Kürschners deß Fuhrmanns alß ietzigen Possessoris hierinn besagter Behaußung (quittung) Act. den 15. Maÿ 1677.

Fils du cocher du même nom, Gaspard Schieler épouse en 1665 Catherine, fille du cocher Martin Heim
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 273 n° 16)
1665. Domin: 10 et 11 Trinit. Caspar Schieler der Land Kurscher v burger alhie weÿl. Caspar Schiehler auch Land Kurschers vnd Burg. alhie hind.lassener ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Catharina Martini Heÿmen deß Land Kurschers vnd Burg. alhie eheliche Tochter. Copulirt Zu St. Thoman d. 7. Augusti (i 291)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v n° 5) 1665. Eâdem [Dnica X Trinit. d. 30. Julii] Caspar Schüler der fuhrman, Weiland Caspar Schüler des Fuhrmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, J. Catharina, Martin Heÿmen deß furmans v. burgers allhie Eheliche Tochter Copulirt Mont. d. 1 Augusti Zu S Thomæ (i 63)

Catherine, veuve de Gaspard Schieler, se remarie en 1676 avec Michel Kirschner, fils de l’aubergiste et cocher du même nom à Niemes en Bohême (aujourd’hui Mimoň en Tchéquie)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 298 n° 40)
1676. Eodem tempore [Domin. 15 et 16. Trin:] Michael Kirschner von Niemmer der fuhrman auß Böhm: Michaelis Kirschner deß Wirts und fuhrmans Zu Nimmer ehelicher Sohn, vnd Fraun Catharina weÿl. Caspar Schiler hinderlaßene Wittib Cop. ad D. Nic.14 sep :od D. Nic. 14. sept (i 318)

Michel Kirschner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 434
Michael Kürschner der Landt Kutscher von Niemes aus Böhmeim, empfangt des burgerrecht von Catharina, weÿl. Caspar Schielers des Fuhrmans seel: wittib p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen, und wird Zu Mörin dienen. Jur. 27. 7.br. 1676

La maison revient à la fille des précédents, Anne Ursule Schieler, qui épouse en 1700 le boucher Jean Georges Scheubel.

Fils du boucher Nicolas Scheubel, Jean Georges Scheubel épouse en 1685 Marie Madeleine Kamm, fille du boucher Jean Michel Kamm : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Hanß Geörg Scheibeln dem ledigen Metzger, weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Hanß Niclaus Scheubels gewesenen Metzgers und burgers alhie seeligen nachgelaßenem Sohn alß dem bräutigam ane einem, so dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Magdalene Kammin, weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Michel Kammen auch des Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Februarii Anno 1685 (unterzeichnet) hanß gerg scheibel beken wie hobst Alß hochzeiters, Bernn hardt wagner als Vogt, (vff der hochzeiterin Seithen) Georg phüllip hüffinger, Hanß Philipp Kamm der älter alß Vockt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v n° 4)
1685. Dominica L.mæ & Invocavit. Hans Georg Scheubel der ledige Metzger Weÿland Niclaus Scheubels deß Burgers vnd Metzgers alhier hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr. Magdalena weÿland Michaelis Kammen deß Burgers vnd Metzgers alhier nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu St Niclaus 3/12. Martÿ (i 32)

Georges Scheubel se remarie en 1700 avec Anne Ursule Schieler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Georg Scheibeln, Metzgern und Burgern alhier mit beÿstand Herrn Bernhard Wagner senioris und herrn Geörg Philipp Hüffingers beder Metzger und seiner Nahen anverwanden als Brautigam ane einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Anna Ursula, weÿland des Ehrengeachten Caspar Schülers geweßenen Landgutschers und burgers alhier seligen nachgelaßener dochter mit assistentz herrn Friderich Friesen Seilers und herrn Michel Bruers, Küfers ihres respectivé Vogts und Nahen Anverwanden als hochzeiterin ane andern theil – Actum in der Königlichen Statt Straßburg den siebenden Monatsgat Martii Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 62-v n° 8)
Mittwochs den 21. Aprill 1700. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden, Hanß Georg Scheibel der Metzger und Burger alhie, und Jfr. Anna Ursula Schulerin weÿl. Caspar Schulers, geweßenen fuhrmans und landgutscherß auch burgerß alhier nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) hanß Georg scheibel hochst Zether, + Zeichen der Jfr. hochzeiterin (i 66)

Anne Ursule Schiele fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui appartient au boucher Philippe Hüttinger rue des Bœufs. L’inventaire fait état du tiers de la maison rue Sainte-Elisabeth

1701 (30. 9.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 3) n° 67
Inventarium und beschreib. aller der Jeniger Haab vnd Nahrung, so die tugendsame fr. Anna Ursula gebohrne Schillerin Zu dem Ehrenhafften hannß Geörg Scheübel Metzgern und burgern alhie als unverändert zu ihme in den Ehestand gebracht, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der frawen selbsten, in beÿsein ihres Ehemanns vorgedacht und beÿstand herrn Johann Friderich Frießen Seÿlers auch burgers alhie Zu Straßb. als ihres noch ohnentledigten Vogts Zu verhütung Künfftigen Miß Verständnuße (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in ferneren Beÿsein sein deß Manns leiblich. Mutter fr. Anna Maria Scheüblerin wittib v. fr. Annæ Margarethæ Heimin gebohren Illerin alß derselben nechsten verwanth, auf Mittwoch den 30. 9.bris Anno 1701.
In einer allhier in der Statt Straßb. im ochßengäßlein ligend. v. herrn Philipps Hüttinger dem Metzger und burgern alhier Zuständig. Behaußung hat sich befund. als Volgt
Eigenth. ane einer behauß. so die fr. in die Ehe gebracht. 1/3. theil als unvertheilt ane einer behauß. alhie in der Elsbeth. gassen gelegen, wovon die Übrig 2/3. der Fr. brüd. Zustängig.
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Februarii Anno 1685
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg den siebenden Monatstag Martii Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Inventaire dressé après que Jean Georges Scheubel a quitté la ville. L’inventaire décrit sommairement la maison dont le tiers appartient à la femme. La masse propre à la femme est de 317 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 54 livres, le passif à 559 livres.

1702 (6.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5850) n° 635
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung wie auch Passivis, so hanß Georg Scheubel metzger burger alhier Zu Straßburg, welch. vor einig. Tag von hier entwich. hind.laß., auf ansuchen erfordern undt begehren frawen Annæ Ursulæ Schülerin d. Ehefrauwen mit assistentz undt beÿstandt deß Ehrenvest. Rechts wohlgelehrt. herrn Joh: Peter Kolb Noti. Jurati, Ihres geordnet. und geschwornen Vogts (…) Beschehen Straßburg Donnerstag d. 6. Aprilis Anno 1702.

Eÿgenthumb ane einer behaußung d. frawen ohnveränd.t. Item ein dritter theil vor ohnv.theilt ane einer behaußung undt d.en recht. undt Gerechtigkeit. alhie inn der Elßbeth.gaß geleg. so die fraw von Ihren Lieb. Eltern seelig. ererbt, undt die übrige Zween dritte theil d. frawen brüd.n Zuständig, welche dißmahlen nicht æstimirt word. Warüber dißmahlen sich kein documentum befund. Vndt stehet auff dieß behaußung ein Capital Zu d. frawen gehörigen antheil welches man Hn Joh: Michael Moßeteren dem bierbrauer schuldig ist 51. lb 9ß 4 d.
Norma hujus inventarÿ – Copia Eheberedung
Der frawen ohnverändert eÿg.thümbliche Nahrung. In einer in d. Statt Straßburg in der Elßbeth. gaß geleg. nicht hieh. gehörig. behaußung d. Schawenburg. hoff genannt, befund. word. wie volgt. Sa. haußraths 92, Lehre vaß 3, Silber 1, Guldene Ring 9, baarschafft 4, Eÿg.thumb ane Ligend. guth. so nicht angeschlagen, Eyg.thumbs ane einer behaußung so auch nicht angeschlagen, Sa. 125, Ergäntzung, Summa summarum 317 lb
Ergäntzung Auß dem Concept Inventario üb. d. Ehefrawen Zu Ihren Ehemann in die Ehe Zugebrachte Nahrung, in aô 1701. d. 30. 9.bris durch H. Notm. Joh: Peter Kolb auffgerichtet 82, abzuziehen 15, annoch zu ergäntzen 81 lb
Auff Solches undt letstlich. wirdt nun auch das theilbar guth beschrieb. warund. etwas wenigs. begriff. so dem Mann Vor ohnverändert gehörig wäre, Sa. hausraths 37, Silber 4, Schuldt 12, Summa summarum 54 lb – Schulden auß des Manns ohnveränderten und theilbaren Nahrung zugeltend 559. Übertrifft demnach des Manns ohnveränd.te undt theilbahre Schuld. d. theilbahre guth umb 505 lb
Der Frawen forderung 354.
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg dn 7. Monatstag Martÿ Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. Jur. ac Cibis Argent:

Anne Ursule Schieler femme du boucher Jean Georges Scheibel hypothèque la maison au profit de Jean Eyel et Jean Michel Mosseder

1704 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 214-v
S.T. Hr. Joseph Heinrich Von der Borcht Can. Capituli Sti Petri jun: allhier beneben Hn Remigius freÿermuth Schafnern daßelbst beede Von wohlged. Cap: daßelbst hierzu deputiret einßen
u. anderen theils Joh: Eÿel der ledige metzger 22 jahr alt u. unbevögtigt wie auch Anna Urßula geb. Schülerin Joh: Georg Scheibels metzgers Haußfr: 400 pfund, daß Sie andres Eÿel metzgern wegen Hanß Georg Eÿel deßen sohns verlassenschafft verglichener maßen u. dann Joh: Michel Moßedern biersiedern Zuem weißen Schwanen 154 pfund darmit haben außweißen u. bezahlen können
unterpfand, Hauß Hoff Hoffstatt Stallungen bronnen u. ein stück Gartens cum appertinentiis allhier in St Elisabeth gaß einseit neben dem Schäffeltzheimer Hoff anderseit neben einer behaußung der sammlung zuer dritten regul gehörig, hinten auf weÿl. Joh: Hessenbuchs wittib u. EE stoßend gelegen
Item der debitorum Reeben so Sie zu Dorlißheim liegen haben

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit du rubanier Jean Conrad Rauscher

1705 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 209
Joh: Georg Scheibel metzger u. Anna Urßula geb. Schulerin mit beÿstand Joh: Farren u. Emanuel Friderich Farren beeder leinenweber
in gegensein Joh: Conrad Rauschers nestlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correorum helfte ahn einer behaußung Cum appertinentiis allhier ahn St. Elisabetha gass einseit neben dem Schäffoltzh. hoff anderseit neben einer behaußung der sammlung zuer dritten regul gehörig hinten auf dem heffenbachischen Garten stoßend gelegen

Jean Georges Scheibel et Jean Eyel louent une partie de la maison au boucher Jacques Fischer

1706 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 57
Joh. Georg Scheibel metzger für sich u. nahmens Johann Eÿels gleicher prof.
in gegensein Jacob fischers auch metzgers
entlehnt, in ihrem Hauß allhier ahn St. Elisabetha gass einseit neben dem Schäffoltzh: hoff anderseit neben Joh. Farr leinenweber gelegen d. obere thun u. d. hintere thun sambt dem Kleinen Keller u. die unschlitt Kammer beneben denen 2 vorderen schwinställen – auf 2 jahr lang anfangend auf Frauentag 1706, um einen jährlichen Zinß nemlich 37 lb

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit du pasteur Sébastien Schwartz

1706 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 156-v
Joh. Georg Scheubel metzger u. Urßula geb. Schielerin beÿständlich Joh. Varren leinenwebers (unterzeichnet) hanß Georg scheibel, Johannes Farr
in gegensein H. M. Sebastian Schwartzen Pfarrers zu Breuschwickersheim – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der Correorum helfte ahn einer behaußung cum appert: allhier ahn St. Elisabeth gass, einseit neben obigen Farren anderseit neben dem Schäffoltzheimer Hoff, hinten auf den Hefenbachischen Garten stoßend gelegen

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit de leur demi-frère et beau-frère respectif Jean Eyel

1708 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 110-v
Johann Georg Scheibel Metzger und Ursula geb. Schielerin beÿständlich Johann Farren des Leinenweber und Michel Bauren des Kieffers Ihrer Vettern
in gegensein Johann Aügels deß Metzgers Ihres respectivé halbbruder und Schwagers – schuldig seÿen 85 pfund (unterzeichnet) Johannes Eÿel
unterpfand, die helffte so abgetheilt ahne einem Hauß, Hoff, Schopff, Ställ, hoffstatt sambt übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethä gaß, einseit neben dem Elsenheimischen Hoff anderseit neben obged. Farren hinten auff den Sebitziusichen garten etwa stoßend

Anne Ursule Schieler loue sa moitié de maison au boucher Jacques Fischer

1708 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 393-v
Anna Ursula Scheibelin geb. Schülerin mit beÿstand Johann Farren Leinenwebers Ihres geschwornen Vogts
in gegensein Jacob Fischers des Metzgers
in ihrer Helffte od. theÿl so ihro ahne der in der Elisabethen gaß einseit neben dem Elsenheimischen Hoff anderseit neben obged. Farren gelegenen behaußung und zugehörden zuständig Nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemlich die Stub, Stub Kammer, Kuchen sambt zwo Cammern allen ahneinander auf dem obern stock, Mehr die helffte ane der Kasten oben darüber, Ferner d. halben Kammer oben darüber, Ferner dem halben Keller, Mehr den großen halben Stall die zweÿ hindere Ställelein, die zweÿ halbe bühnlein oben über dem Stall sambt dem bühnlein darauff Mehr der Verleiherin abgetheilten hoff die helffte an denen schweinställen das halbe hinderhäußel die helffte an d. Kammer über & herrn de la Bastie Pferdtstall und endlich die gemeinschafft des bronnens wie auch das recht ein und auß zu fahren und zu gehen durch d. große thor, alles auff 6 Jahr lang an auff Joh. Bapt: dieses lauffenden 1708 Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund
[in margine :] Jacob Fischer der Entlehner in gegensein Mathis Kochen Metzgers als ietzigen proprietatii hierin Verlehnter Helffte haußes angezeigt und bekannt demach die hierinn verschriebene lehnung mit hierin ged. Anna Ursula Scheibelin zu nichts word. (…) 50 gulden wieder bezahlt, den 24. oct. 1709

Anne Ursule Schieler vend sa moitié de maison au boucher Mathias Koch et à sa femme Anne Marie Kocher

1709 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 508
(650) Anna Ursula Scheubelin geb. Schielerin beÿständlich Joh: Farr leinenweber ihres vogts
in gegensein Mathis Koch metzgers u. Annæ Mariæ geb. Kocherin
ihre helfte vor unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeit ahn St Elisabeth gass, einseit neben dem Schäffoltzh. hoff anderseit neben einer behaußung in die Sammlung gehörig hinten auff den Hessenbacherischen Garten – um 496 capital verpfändet, geschehen um 154 pfund

Les acquéreurs hypothèquent en présence de leur gendre Jean Eyel la maison entière au profit du marchand Jean Henri Vigera
1709 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 509
immediate supra stehende kaüffere [Mathis Koch metzger u. Anna Maria geb. Kocherin] und zwar die frau beÿständlich Joh: Kuglers Statt Kupfeschmidts u. Joh: Eÿels metzgers deß Tochtermanns
in gegensein Joh: Heinrich Vigera handelsmanns alß vogts Börischer – schuldig seÿen KK. 200 pfund zu erkaufung infra versetzten helfte deß haußes
unterpfand, d. gantze behausung perge ut immediate supra ibi usq. ad 496

Mathias Koch l’aîné et Anne Marie Koch veuve Eigel hypothèquent la maison au profit du marchand Gérard Walter

1710 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 152
Mathis Koch sen: metzger und Anna Maria Eigelin wittib geb. Kochin beÿständlich Joh: Kuglers Stattkupferschmidts ihres Curatoris
in gegensein Gerhard Walters sen: handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben einer behaußung den Corporis der Pensionen gehörig anderseit neben dem Scheffeltzh. hoff hinten auf den hessenbachischen Garten

Fils du boucher Mathias Koch, Mathias Koch épouse en 1682 Anne Marie, fille du chaudronnier Sébastien Kugler
Mariage, Temple-Neuf (luth. n° 25)
1682. Dom. 4. post Trinit. Zum 2. mahl Mathiß Koch der jünger Metzger hn Mathiß Kochen des ältern auch Metzgers u. E E Kleine Raths alten Beisitzers ehel.S. Jfr. Anna Maria H Sebastian Kuglers Rottkupfferschmidts u. Burgers ehel. T. Donnerst. den 2.ten Julÿ Zu Predigern (i 104)

Mathias Koch se remarie en 1710 avec Marie Esther Schmidt, fille de l’assesseur des Quinze Jean Philippe Schmidt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 124 n° 16)
Mittwoch den 12. Novemb. 1710. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Kirch. zu S. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Matthiß Koch der Metzger vnd burger alhier vnd Jungfr. Maria Esther Schmidin weÿl. .S T. H. Johann Philipp Schmidt deß beständigen Regiments der Hh XV. geweßenen hochverdienten Assessoris, hinderlaßene Jungfer Tochter (unterzeichnet) Matheus Koch alls Hoch Zeiter, Maria Ester Schmidin als hohzeiterin (128)

Mathias Koch meurt en 1717 en délaissant quatre enfants de sa première femme Anne Marie Kugler. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 718 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 589 livres, le passif à 944 livres.

1717 (30. 7.bris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 13) n° 450*
[Inventarium] und beschreibung aller Haab [und Nahrung so weÿl.] H. Mathias Koch [der M]etzger und burger alhier nach seinem den 30.ten 8.bris dießen lauffenden 1717. [Jahres] genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen und begehren deren ane Nechst folgenden fol. benambster ab intestato Nachgelaßene Erben Inventirt undt ersucht theils durch Sie die H Erben vnd theils durch die hinderlaßene Fr. wittib Maria Ester Kochin gebohrene Schmidin mit beÿstand deß hoch Edlen vest fürsichtig und hochweißen H Philipps Caspar Leiterspergers deß beständigen Regiments der Hh. XV. hochansehnlichen beÿsitzers ihres geschwornen H. Curatoris (…) Actum in der Königl. Freÿen St[att Straßburg auff] dienstag den 30. 9.bris A° 1717.
Der Verstorbene H. [hatt ab intestato] zu Erben verlaßen w[ie volgt] 1. den Ehrenhafften Johann Koch, burger und Metzger alhier, welcher der Inventation Zugegen gewesen, 2. den auch Ehrenhafften Johann Georg Kochen Ebenmäßigen Metzgern so Zu Heÿdelberg verheurath aber der Inventation in persohn Zugegen war, beneben und mit assistentz deß wohl Ehrenvesten und Weißen H. Johann Geörg Oberdoerffer E. E. Kleinen Raths Jetzigen wohlverordneten beÿsitzers als auß gedachten Kleinen Raths Mittlen Zu dießer Inventation insonderheit deputirten Herrens, 3. die Ehren und tugendsame Fr. Annam Mariam Strohlin gebohren Kochin, welche Maria Anna H. Daniel Strohlen Metzgers und burgers alhier ihres Ehewürths, der Inventation beÿ[wohnete,] So dann [4.] Mathias Kochen, Leedigen scribenten beÿständlich H. Lorentz Weißen [-] und beÿsitzers alhier deßelben geordnet und geschworenen Vogts, der Inventation persönlich ab[wartete], Also Alle Vier deß verstorbenen herrn seel. mit auch Weÿl. Fr. Anna Maria Kochin gebohrener Kuglerin in Erster Ehe Ehelich erzeügte hinterlaßene H. Söhnen Fr. dochter auch ab intestato Erben aller Zu gleichen antheiler

Inn Einer alhier in der St. St. auff der Elbethen gaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden Wie volgt
Holtzwerck. Vff der bühn, Inn der Magd Kammer, Inn der Wohnstub, Inn der stub Cammer, Inn der Cammer A, Inn der Kuchen Cammer
Ergäntzung der Fr. Wittib ohnveränderten gutts. Vermög über der Fr. Wittib Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ de A° 1712 durch mich Eingangs gedachten Notarium gefertigt
Eigenthumb Ane Einer behaus. so der Erben ohnverändert. It: I behausung, der gantze Nittern Stockh gemeine Einfahrt, Cammer, hausöhrel bauch Küchel Zum Theil und theils eigenthümlich. Stallungen Kuchen Cammeren 2 hindere Ställ S. V. Schwein Ställ, gemeiner bronnen Eigenthümlichen gebalckten Keller hoff undt bronnen und Halbe heuw bien halbe ho*s sambt übrigen aller gerechtigkeit und Zue gehörung. gelegen alhie in der Statt Straßburg in der Elßbethen gas, 1.s einer behauß. Zu der Stifft Rother Kirch. gehörig 2.s neben dem Schäffolßh. hoff hinden auf H. Joh: Struben den gartenmann Stosend welche behausung nach Eingenommemer besichtigung Von der St: Straßb. geschwornen Hh. Werckmeister, nach besag deren Extradirt. Abschatzungs scheins Vom 1. 10.bris 1717 vor leedig Eigen angeschlag. worden umb 425 lb d. Davon gehet ab It: 10. lb s Zinns solle mans H Abraham Helcken dem handelßmann und burgers alhier Jahrs auff Johannis Baptistæ, ist in hauptgut ablösig mit 200 lb d.ist also über diese beschwerd. dem Anschlag nach noch in außwurff Zu bringen 225. lb d
Norma hujus inventarii, Copia der Heuraths Verschreib.
Der Fr. Wittib ohnverändert, Sa. haußraths 74, Sa. Kühe 6, Sa.Silbers 18, Sa. Tung. 14, Sa. baarschafft 3 ß, Sa. Gülth von liegenden güthern 24, Sa. Schulden 57, Ergäntzung 323, Summa summarum 718 lb
Hierauff wird auch der Erben ohnveränderte und die Theilbare Nahrung vnder Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. wein und leeren vaßen 14, Sa. Pferd 17, Sa. Viehs 18, Sa. Kutsch Karch 7, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthum ane einer behausung 225, Sa. Schulden 228, Summa summarum 589 lb – Schulden 944 Übertreffen also die theilbare passiva der Erben unverändert v die theilbare nahrung dem werth anschlag nach umb 355 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 718 lb
Copia der Eheberedung (…) persönlich erschienen vnser burger Johann Koch, Metzger alß Hochzeiter beÿständlich Mathis Koch auch metzgers deßen Vatters einßen vnd andern theils Anna Maria Meÿerin, beÿständlich Joh: Daniel Hahn müllers ihres vogts als hochzeiterin (…) am 21. tag Monaths Maÿ 1709 (Chambre des Contrats, sur parchemin) Copia Codicilli. 1710 (…) Auff Montag den 16.* tag Novembris (…) persönlich erschienen die Viel Ehren vnd tugendreiche Jungfr. Maria Eva gebohrene Schmidin durch die genade Gottes gesundt: gehendt undt stehenden Leibes (…) Johann Peter Kolb
Copia Codicilli. 1710 (…) Auff Montag den 13. Februarÿ (…) persönlich kommen und erschienen Herr Johannes Koch Metzger und beneben ihme die tugendsame Anna Maria gebohrene Meÿerin, beede Eheleute und burgere allhier durch die gnade Gottes gesunder gehend und stehender Leiber (…) Johann Peter Kolb
Copia Codicilli. 1717 (…) den 13. tag deß Monaths Octobris (…) Persönlich erschienen herr Matheus Koch Metzger undt burger alhier, zwar wegen zugefallener Leibes unpaßlichkeit auff einem Bette Liegend sich enthaltend (…) Johann Peter Kolb
Aus E. E. großen Rath der Statt Straßburg Memorial 1717. Donnerstag d. 2.ten December (…) J. J. Caroll Rathschreiber
Abschatzung d. 1.tenn Xbris: Anô: 1717: Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheitenen: H: Mathis Koch Metzger: Seel: hinder Laßene Fraw witwe vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Elsbeten gaßen gelegen Ein seith Neben Einer behaußung Zu der Rothen Kirch. gehörig, Ander seÿth Neben dem schäffelzenhoff, hinden auff H: strauben gartner stoßendt Welche behaußung hoffstatt, Zum theÿl gemein Kammer hauß Ehre bauchküchen, Zum theÿl Eügentümlichen Stallung vnd Kuchen, Kammeren Zweÿ hinder ställ, schweÿneställ, gemeiner brunnen, gebälckhter Keller, hoff und brunen, Vnd halb haÿbün halben hoff Sambt Aller Ihrer gerechtigkeÿth, wie solchen durch der Statt geschworne werckhleüte sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen Preÿß Nach, angeschlagen wierdt, vor und umb, Acht Hundert Fünffzüg Gulten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

Marie Esther Schmidt loue une partie de la maison au boucher Jean Jacques Hertenstein

1720 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 549
Fr. Maria Esther Kochin geb. Schmidtin wittib beÿständlich dero Hn Curatoris /:Tit:/ Hn Xaver Philipp Caspar Leitersperger
in gegensein Hanß Jacob Hertensteins Metzgers
in einem der Fr. Verlehnerin wÿdumbs: weiß zugehörigen hauß allhier ahne St Elisabetha gaß, einseit neben einem hauß dem Corpori pensionum gehörig anderseit neben dem Schäffoltzheimer hof hinten auff den al: sebitziußischen gartten stoßend gelegen den Mittlern stock und was über selbigem abgetheilter maßen darzu gehörig ist, beneben dem Stall in dem hindern hoff und dreÿen uber selbigem befindlichen bühnlein, von künfftig weÿhnachten an ihren anfang nehmen und zweÿ jahr lang währen – um einen jährlichen Zinß nemlich 18 lb

Les héritiers de Mathias Koch vendent la maison au boucher Abraham Datt et à sa femme Dorothée Hatt moyennant 1 040 livres. La maison que vient de construire le covendeur Jean Eichel sur la partie occidentale du terrain a l’usage commun du portail, du puits et des latrines.

1729 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 283-v
weÿl. Mathias Koch gewesten Metzger mit auch weÿl. Mariæ geb. Kuglerin erziehlte Kinder und des einten mandatarius nahmens Johannes Koch der Metzger, Mehr Fr. Anna Maria geb. Kochin Daniel Strohl des Forstauffsehers zu Brumath hausfrau mit beÿstand Johannes Koch ihres bruders, weither H. Mathias Koch Candidatus Notariatus, weither Lorentz Weiß allhiesiger seÿler als mandatarius Johann Georg Koch des Metzgers zu heÿdelberg, dieße vier Kochische geschwisterde als proprietarÿ der einen helffte hiernach beschriebener behausung, so dann obged. Strohlische ehefrau mit ihrem erstern ehemann weÿl. Johannes Eÿchel gewesten Metzger einigen Kindts Johannes Eÿchel des Kiefferknechts geschwornen vogts Johannes wörner der hueffschmidts
in gegensein Abraham Datt des Metzgers und Dorotheæ geb. Hattin, den 5. Februarÿ jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Behausung zween höfflein gemeinschafft des Bronnens stallungen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Elisabethä gaß einseit neben einem dem Corpori Pensionum allhier gehörigen hauß, anderseit theils neben obged. Eÿchel des curandi neuerbautes ihme allein eigenthümlich zuständigen behausung theils neben S.T. H. Christoph von Klinglin Praesidente au Conseil souverain d’Alsace hinten auff Nicolaus Struwe des Doctor: Gärttners Gartten den sogenannten Sebitziußichen Gartten, daß der jeweilige eigenthums besitzer des neuebauten auff die gaß und in den mitverkaufften vordern hoff sehenden Eÿchelischen haußes sich zu allen zeithen des vordern eingangs und großen hoffthors umb in sein hauß und aus demselben gehen zu können wie auch in dem hoff des weegs und gangs zu der nächst ahn ged. hauß im hoff befindliche und zu erwehntem hauß gehörigener cloac sich jure dominii bedienen zu können berechtiget und des bronnen szwischen selbigem und denen besitzern jetzt verkaufften haußes gemeinschaftlich sein solle – um 1040 pfund

Fils du boucher Jean Georges Datt, Abraham Datt épouse en 1724 Marie Dorothée Hatt, fille du brasseur Jérôme Hatt : contrat de mariage, célébration
1724 (8.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1122
Eheberedung Zwischen Herrn Abrahamb Datten leedigen Metzger, beÿständlich herrn Johann Geörg Datten ebenmäßigen Metzgers Seines Bruders und Herrn Johann Jacob Engel Informatoris deßen Schwagers, als hochzeitern ane einem, So dann
Jgfr. Maria Dorothea Hattin, Herrn Hyeronimi Hatten biersieder und burgers allhier mit weÿland Frauen Anna Catharina gebohrener Bochin nunmehr seel. ehelich erzeugter Tochter als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz erstgemelten herrn Hueronimi hatten Ihres vatters ferner H Johann Carl Geckler Metzgers dero geschwornen vogts und dann herrn Johann Hatten auch biersieders Ihres Vatters bruders, andern theils
Actum Straßburg Mittwochs den 8. Martÿ Anno 1724. (unterzeichnet) Abraham Datt als hochzeiter bekenne wie obstet, Maria dorothea Hattin als hochzeiterin be Ken wie obstet

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 192 n° 7)
1724. Mittwoch d. 16.sten Aprill seind nach Zweÿmahliger öffentlich. außruffung ehelich copulirt u. eingesegnet worden Abraham Datt, der ledige Metzger und Burger allhier, weil. Joh: Georg Datten geweßenen Metzgers v burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn u. Jgfr. Maria Dorothea Hieronymus Hatten, deß Versicherungs u. Burgers allhier ehl. Tochter, Abraham Datt als hochzeiter, Maria Dorothea Hattin als hochzeiterin (i 197)

L’horticulteur Nicolas Struvé (voir la notice du 12, rue Saint-Marc) vend un jardin de 180 pieds sur 41 à Abraham Datt et à sa femme Marie Dorothée Hatt

1737 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 766
Nicolaus Struve der Kunstgärttner in hiesigem Horto Medico und Maria Ursula geb. Heÿlin
Abraham Datt des Metzgers und Maria Dorothea geb. Hattin
Einen platz garttens sambt darauff stehenden Bäumen und garttenhäußlein, auch übrigen Zugehörden, welcher platz 180 werckschuh in der länge und 41 dergleichen werckschuh in der breitte hält und an sein des verlehners eigenthum allhier im Finckweiler liegende gartten, einseit neben solchem gartten anderseit neben den käuffern selbst, oben des weÿl. wohlgebornen H. von Bürckenwaldts wittib und erben, unten Mlle Margaretham Gretzingerin
anbeÿ sich miteinander dahin verglichen, daß die beede gärtten so contrahirenden Parthen zugehörigen scheidende dielenwandt gemeinschafftlich sein und in gemeinsamen cösten unterhalten, aber auch durch legung beßerung weder solcher dielenwandt noch dem Struvischen gartten kein schaden noch andere incommoditaet zugefügt werden solle – um 225 pfund

Marie Dorothée Hatt meurt en 1740 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre au veuf est de 673 livres celle propre aux héritiers de 2 434 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 824 livres, le passif à 2 428 livres. Le rapport des experts mentionne que l’écurie des logements militaires est occupée par le lieutenant de roi Trélans.

1740 (24.8.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 164
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und Tugendsamen Frauen Mariä Dorotheä Dattin gebohrener Hattin, des Ehren und vorgeachten H. Abraham Datt des Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1740. (…) nach ihrem Sonntags den 10.den Aprilis dieses laufenden 1740.ten Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Niclaus Horchheimer des Bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg als geschwornen Vogts der ane hernach folgedem folio in specie benannter Erben, inventirt (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Augusti anno 1740.
Die verstorbene Frau hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1. Abraham Datt, so ohngefehr 15 Jahr alt, 2. Mariam Dorotheam, so ohngefehr 6 Jahr alt und 3. Frantz Heinrich, so ohngefehr Sieben monath alt, der verstorbenen Frauen seel. mit Eingangs gedachtem ihrem nunmehr hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugt und nachgelaßene Kinder und Erben Zu dreÿ gleichen antheilen

In einer allhier Zu Straßb. ane St: Elisabethä gaß gelegenen, hiehero eigenthümlich gehörigen: deswegen hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, In der Cammer Litera A, Vor der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Kuchen, In der Wohnstub, In des Knechts Cammer, In des Tauschen stub, Im untern hauß Ehren, Im Keller
Eigenthum ane einer Behaußung v. Gärtlein (T.) Eine Behaußung 2. Höff, gemeinschafft des Bronnens, Stallungen v hoffstatt mit allen derselben gebäuen begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht v. gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß 1.s. neben einem dem Corpori pensionum allhier gehörigen hauß, 2.s. theils neben Mathiä Koch dem Not° u. theils neben weÿl. S.T. Herrn von Bürckenwald, geweßenen Nieder Elsaß. Ritter Rath v. außschuß seel. Erben, hinten auff H. Niclaus Struwe des Dr. Gärtners Garten oder sogenandten Sebitziusischen garten stoßend gelegen, so außer der in den Kbr. bemeldten Servitut freÿ, leedig v. eigen v. Vermög einer schrifftlichen Abschatzung d.d. 17. Junii 1740. durch H Joh: Peter Pflug den Statt Lohner (…) sampt hernach beschriebenen Gartenhäußel v garten angeschlagen worden pro 2200 fl. oder 1100. lb. Darüber bes. i. teut. perg. in allhies. C. C. Stub gefertigter Kbr. m. dero anh. Ins. verw. d.d. 10.ten Junii 1729.
(T.) It. ein Platz garten samt der innen befindlichen Garten häußel allhier an St. Elisabethä Gaß, einseit neben vorgedachtem Hn Niclaus Struve, dem Doctor Gärtner, 2.s neben dem hieher gehörigen v. nächst vorher beschriebenen Hoff, oben vff hoch adel. Bürckenwaldische Frau Wittib v. Erben unten auff Margaretham gretzingerin stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. vermög vorher angezogener Abschatzung bereits unter dem anschlag vorher beschriebener Behaußung begriffen. Darüber bes. ein teut. perg. in allhies. C. S. Stub geferthigter Kbr. mit dero anhangendem Insiegel verwahret, d.d. d. 12. 9.br. 1737
Eigenthum ane einem Metzger banck (…)
Ergäntzung des Wittibers Wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guth, Vermög Inventarii über beeder nunmehr durch den Zeitl. Tod getrennter Eheleut einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen d. 22. Maji 1724 durch weÿl. H. Daniel Rohr geweßenen Not. public. et pract: gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Wittibers Eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane einer Metzigbanck 930, Sa. Ergäntzung (796, abzuziehen 1020, übertrifft um 224), Summa summarum 972 lb – Schulden 299, compensando 673 lb
Diesemnach wird auch der Erben Eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers 118, Sa. goldenen Ring 31, Sa. baarschafft 88, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (2027, abzuziehen 4, Compensando) 2023, Summa summarum 2434 lb
Endlichen wird auch das gemein, verändert v. theilbar guth, Sa. haußraths 73, Sa. Weins und Lährer Faß 52, Sa. Viehes 85, Sa. Häu v. Strohes 8, Sa. Beßerung 15 ß, Sa. Ochßenhäuth 42, Sa. Silbers 26, Sa. Goldenen Ring 1, Sa. baarschafft 180, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1100, Sa. Schulden 254, Summa summarum 1824 lb – Schulden 2428 lb, übertreffen um 603 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2504 lb, Verstallungs Summa 2476 lb
Copia der Eheberedung (…), Mittwochs den 8. Martÿ 1724, Daniel Rohr, Not.
Abschatzung dem: 17. Junÿ: 1740. Auff begehren deß Wohll Achtbahren und bescheitenen H. Abrahamm tatten deß Metzgers ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Elßbëther gaßen gelegen einseitß Neben Pirckwëltischen hof, anderseitß Neben einem spittall hauß hinden auff H. Struben dem tocter gartner stoßent wëlche behaußung ein gemeinschaftliche Ein fahrdt gemeiner bronen und hoff in dem hoff befindet sich eine behausung darinnen unden daß haus Ehren getrembter Keller ein stuben Cammer und Küchell oben dar über befindet sich ein Stuben Cammer Nebenß Cammer Kuchen und daß haus Ehren wo auff daß Tach mit hollzieglen belegt, besetzte bienen und alter tach stull Vornen gegen der Gäßen befindet sich ein alten gebeu darinnen unden der Stall Neben dar an die römißen, oben dar über die heübienen so alleß Zu der ein Loschirung gehörich, und herren trölang Zugehörich hinden daran daß Nebenß gebeu darinnen der Viehstall, oben darüber die heubienen, ein schopff mit einen halben tach darinnen daß holtzhauß /:samtbt dem garten heußell und gartlein:/ sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetziger Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend und Zweÿ hundert Gulten
Der 2.te begriff ist auch allhie in der Statt Straßburg in der großen Metzig gelegen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 260 florins (130 livres) sur un total de 2 300 florins. Les préposés relèvent la succession de l’amende qui lui a été infligée.
1740, Livres de la Taille (VII 1179) f° 48
Blum. F: N. 8230. – Weÿl. Fr. Mariæ Dorotheæ gebohrner Hattin, Abraham Datt des Metzgers und Burgers alhier Ehel.. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Koch.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 153. – 2479. 11. 7. die machen 4900. fl. Verstallte nur 2300. fl Zu wenig 260 fl.
Nachtrag auf Acht Jahr in duplo à 7 lb 16 ß d macht 62 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 lb 18 ß d trifft 23 lb 8 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß
Abhandlung 2 lb 15 ß 6 d – Summa 88 lb 14 ß 6 d
Vermög Erkantnus Vom 9. Novembr. der Straff erlaßen und der Nachtrag moderirt ad 40 lb d
dt. 16. Novembris 1740.

Abraham Datt meurt en 1751 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 727 livres. Le défunt a nommé des héritiers si son fils venait à mourir sans laisser d’enfants.

1751 (23. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 255) n° 496
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehrenachtbare und wohlvorgeachte Herr Abraham Datt, der ältere geweßene Metzger und Burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 1.ten 8.bris dießes Zu End lauffenden 1751. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und begehren Hern Abraham Datten des Jüngern ledigen Metzgers, des Verstorbenen mit weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Dorotheæ geb. Hattin, seiner geweßenen Ehegattin längst seel. ehelich erzeugtem und nach tod verlaßenen einigen Sohns, und sowohl ab intestato als per Testamentum eingesetzten Erbens, so in die 20 Jahr alt und annoch bevögtigt mit dem wohl Ehrenachtbaren und wohl vorgeachten Herrn Johann Niclaus Horchheimer dem Biersieder und Burgern allhier, beide gegenwärtig fleißig inventirt und ersucht durch sowohl ihne den Sohn als auch Elisabetham Maurerin von Legelshurst gebürtig die dienstmagd (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 23.ten 9.bris Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Elisabethen gaß gelegenen in die verlaßenschafft zugehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung und Metzigbanck. Nemlichen eine Behaußung, Zween Höff, gemeinschafft des Bronnens, die Stallungen und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtig Keiten, ferner Ein platz Garten mit darinn befindlichen pflantzen, gelegen allhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethä Gaß einseit neben einem dem Stifft Corporis pensionum allhier gehörigen hauß, anderseit Peter Albrecht dem Kärchel Ziehern, theils und theils S.T. Junckern von Birckenwaldt des Nieder Elsäßischen Ritter Rhats und außschußes hochadel. Erben vorhin, anjetzo Löbl. Stadt Reitschulen wie auch weÿl. H. Niclaus Struven, gewes. Dr. Gärtners allh. seel: wittib und Erben, hinden auff eben dieselbe theils und theils Margarethæ Gretzingerin Erben der Schawenburger hoff genand, so außer der in hernach allegirtem haußbrieff genander Servitut in der behausung sonst ledig eigen und durch Löbl. Stadt Straßburg geschworene herrn Werckmeistere die beh. v. Garten in betrachtung Keine Saat darinnen und außer denen wenigen Bäumen Keine besondere pflantzen enthalten Zumal Zufolg deroselben mir Notario schrifftlich eingeschickten Abschatzung vom 13.ten 9.br 1751 angeschlagen pro 1200. lb. Dieße beh. v. garten hat der verstorbene sel. in währender seiner Ehe erkaufft und besagt darüber die beh. i. teut. perg. in allhies. C. C. St gef. und mit deren anh. Ins. corroborirt, datirt den 10.ten Junii A° 1729. Und über den garten i. teut. perg. Kffbr. auch allda gef. und mit deren anh. Ins. v.wahrt, datirt den 12. 9.br. A° 1737
It. j. Metzigbanck (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 182, Sa. Heus und Stroh 9, Sa. Häut 4, Sa. beßerung 2, Sa. Weins und leerer Faß 61, Sa. Viehes 135, Sa. Silbers 144, Sa. Goldenen Ring 35, Sa. baarschafft 156, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Metzigbanck 1900, Sa. Schulden 66, Summa summarum 2727 lb
Welche dann anderer gestalten eingangs genandem Sohn, als nunmehro einigem Erben Vätter und Mütterlicher Verlaßenschafft seÿn und bleiben solte. Nach deme aber der Verstorbene Vatter seel. in hievor copialiter inserirtem seinem Testamento nuncupativo §° 4° et seqq §§.is Verordnung gethan daß, wann dieser sein einiger Sohn und Erb, es seÿe Vor oder nach ihme dem disponenten und Vatters ohne Verlaßung ehelich erzeugter Kinder oder Enckeln dießes Zeitliche gesegnete, dießem seinem Sohn Mr David Datt der Seckler und b. allhier und seine leibliche eine Schwester Fr. Cleophe geb. Dattin herrn David Kuglers des Gastgebers auff der sogenanten Grünen Wart v. vb. allh. Ehefr. zu gleichen portionen und Stammtheilen erblichen substituirt (…)
Abschatzung Vom 13.ten 9.bris 1751. Auff begehren Weÿland Abraham Datten, deß geweßenen Metzgers seel. hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff der Elisabethen gaß, einseits neben der Newen Reitschuhl, anderseit neben einer behaußung dem Mehrern Hospithal gehörig und hinten auff Weÿland hern Strauben seel. Wittib stosend, gelegen. Auff dem boden ist eine Stube, Stub Kammer ein andere Kammer Kuchen und hauß öhren, darüber ist der Tachstuhl, so mit hohlziegeln belegt, Worunter eine besetzte bühne, hat auch einen geträhmten Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen, Ferner befindet sich ein nebens gebäu Worinnen Stallungen und häwbühnen, der Tachstuhl darüber ist mit breit Ziegeln doppelt belegt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeisteren nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Zweÿ Taußend und Vier Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg und bestehet in Einem Metzgerbanck (…)
(unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Héritier de la maison, le boucher Abraham Datt meurt célibataire à l’âge de 33 ans le 29 avril 1759.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 4-v n° 17)
1759. Sonntag den 29. April morgens Zwischen 7 & 8 uhr starb H. Abraham Datt der Metzger v. Burger allhier, wird begraben Dienstag den I. Maji nach mittag um 2 uhr auff St. Helena. Alt 33 jahr 9 Monat und 7 tag. Eltern, weÿl. H. Abraham Datt geweßener Metzger v Burger allhier und weÿl. Fr. Maria Dorothea gebohrne Hattin (unterzeichnet) Johann Niclaus Horchheimer Als onckel, Johann David Datt als Verwanter (i 6)

Les héritiers de substitution et Catherine Marguerite Hatt femme du brasseur Jean Nicolas Horchheimer vendent la maison au marchand Georges Guillaume Kratz moyennant 3000 livres

1759 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 181
Fr. Catharina Margaretha geb. Hattin Johann Nicolaus Horchheim des biersieders ehefrau, David Datt der säckler und Cleophe geb. Dattin weÿl. Johann David Kugler des gastgebers wittib beÿständlich H. Not. Johann Carl Ficke
in gegensein H. Georg Wilhelm Kratz des handelsmanns
eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallung, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabethä gaß, einseit neben einem dem Stifft corporis pensionum zugehörigen hauß theils Peter Albrecht dem kärchelzieher theils der Reitschul theils weÿl. Nicolaus Struve dem Doctor gartners wittib und erben, hinten theils den Schauenburger hoff theils gedachten Struvischen erben – so außer der d. 10. junÿ 1729 von weÿland Abraham Datt gewesten metzgers übernommenen servitute freÿ – als ein von gedachtem Datt ererbtes guth – um 3000 pfund

Fils du marchand du même nom, Georges Guillaume Kratz épouse en 1721 Marie Madeleine Helck, fille du marchand Abraham Helck : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Georg Wilhelm Kratzen leedigen Handelsmann Weÿland Herrn Georg Wilhelm Kratzen gewesenen Vornehmen Handelsmanns undt burgers allhier zu Straßburg seeligen mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Maria Barbara gebohrnen Sartorin erzeugten Herrn Sohn, So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Helckin, des Wohl Ehrenvest und Hochachtbahren Herrn Abraham Helcken Vornehmen handelsmann und burgers Zu ermeltem Straßburg mit der Wohl Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrene Ambergerin ehelich erziehlten Jungfrau Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Straßburg auff Freÿtag den Ersten Augusti Im Jahr als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zalte 1721

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 175-v n° 9)
Mittwoch den 27. Aug: 1721. seind nach Zweÿmahliger öffentlichen Außruffung, in der Evangelischen Pfarrkirch. Zu St. Nicol. in Straßburg, Ehelich copulirt und eingesegnet worden, H. Georg Wilhelm Kratz, der ledige Handelßmann, weÿl. H. Georg Wilhelm Kratzen, geweßenen Handelßmanns vnd burgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, vnd Jfr. Maria Magdalena Helckin, H. Abraham Helcken deß Handelßmanns vnd burgers alhier, Eheliche Tochter, welches bezeugen (unterzeichnet) Georg Wilhelm Kratz als Hochzeitter, Maria Magdalena Helckin als Hochzeitterin (i 181)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison face à la Grue. Ceux du mari s’élèvent à 1 105 livres, ceux de la femme à 2 220 livres.
1721 (4. 7.br) Not. Rohr (Daniel, 46 Not 51) n° 1668
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so der Ehrenvest undt wohlvorgeachte Herr Georg Willhelm Kratz, Vornehmen Handelsmann undt die Ehren und tugendreiche Frau Maria Magdalena gebohrene Helckin, beede Eheleuthe undt burgere allhier einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerem gegenseÿn S. T. Herrn Johann Sebastian Kratzen Vornehmen Chirurgi und burgers allhier, als deßen H. Vettern wie auch Sein des Ehel. fr. Mutter und auff Seithen der Ehefrauen dero beed. geliebten Eltern auff Donnerstag den 4.ten 7.bris 1721.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Cran gelegenen undt Von beeden Eheleuten Zum theil inhabenden behaußung sich folgender maaßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn unveränderte Nahrung betr. Sa. haußrath 102, Silber 93, Goldene Ring 82, baarschafft 81, Gülthgüthlein 12, Summa summarum 1105 lb
Der Fr: Nahrung anlangend, Sa. haußrath 447, Silbers 127, Goldener Ring 403, baarschafft 592, Pfenningzinß hauptgüter 650, Summa summarum 2220 lb

Etat de fortune dressé après que Georges Guillaume Kratz a quitté la ville pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle de la rue Mercière et de celle du Vieil-Hôpital. La masse propre à la femme est de 2 651 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 776 livres, le passif à 6 501 livres
1729 (1.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 24) n° 554
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Herr Georg Wilhelm Kratz der Handelsmann, welcher sich den 23.ten des verwichenen Monats Maÿ von hier absentirt, und Frau Maria Magdalena Kratzin gebohrene Helckinn beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg anjetzo Würcklichen tam active quam passive eigenthümlichen haben und besitzen, welche der ursachen allweilen sein herrn Georg Wilhelm Kratzen, des Mariti habende Nahrung mit Zimblichen Passic Schulden behafftetn auch Ihro Fraun Mariæ Magdalenæ Kratzin geb. Helckin der Ehefrauen mit assistentz S T. Herrn H. Ludwig Freunden J.U. Lt und E. E. großen Raths allhier Procuratoris Vicarÿ auch Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Herrn Curatoris, beschehenes freundliches ansuchen, erfordern und begehren umb Salvirung Ihres ohnverändert und eigenthümlichen guths willen ersucht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein Herrn François George Roth Jacob Practicien nomine Herrn de Gresillemont, des Creditoris, auf Mittwoch den 1.ten Junÿ & seqq. Anno 1829.

In einer allhier zu Straßburg ane der Krämergaß und Spithalgäßlein gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In des Dieners Cammer, In der Magd Cammer, Im Neben Stübel, In der wohnstub, In dero Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Schwartzen Tuch Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden ohnveränderten guths, Inhalt Inventarÿ über beeder Eheleute einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1721. durch Hn Notarium Daniel Rohren nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frauen ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 518, Sa. Schlittens 30, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 127, Sa. Goldener Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 317, Sa. Baarschafft 120, Sa. Schulden 205, Sa. Erg. (1325, Angang 2, Restiret) 1322, Summa summarum 2651 lb
Des Manns ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 245, Sa. Gewerbs Wahren 1259, Sa. Wein und Lährer Vaß 146, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 128, Sa. goldenen Rings 23, Sa. Gülth von liegenden güthern 20, Sa. Schulden 952, Summa summarum 2776 lb – Schulden 6501 lb, Übertreffen also des Manns ohnverändert und theilbare Zubezahlen habende Passiva deßelben völlige vorhandene Activ Massam, in allem dem vero pretio nach umb 3724 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2651 lb

Georges Guillaume Kratz meurt en décembre 1763 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison rue Sainte-Elisabeth à 1 125 livres. La masse propre à la veuve est de 11 510 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 6 219 livres, le passif à 9 349 livres.

1764 (17.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 404) n° 1024
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbaren herrn Georg Wilhelm Kratz, des geweßenen vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1764. (…) nachdeme derselbe Samstags den 17. Decembris des verwichenen 1763. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten frauen Mariæ Magdalenæ Kratzin gebohrener Helckin der hinterbliebenen frau Wittib (…) So Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 17. Maji anno 1764.
Der Abgelebte seelige hat zu Seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt,
1° Frau Mariam Barbaram Wiedemännin gebohrener Kratzin H. M. Johann Daniel Wiedemann, Wohlverdienten Pfarrers und treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Wittenweÿer und burgers allhier Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff wolgemelten Ihres geliebten Eheherrn in Person beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 2.do Jungfer Mariam Salome Kratzin, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn Zugegen ware, 3.tio Herrn Georg Wilhelm Kratz, Ledigen Handelsmann, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, 4.to Jungfer Mariam Elisabetham Kratzin, so gleicher Weiße Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in eigener Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 5.to Herrn Abraham Kratz J. V. Ltum. hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen hochansehnlichen Rath und Landschreibern des Amts Lichtenau, auch burgern allhier, welcher ebenermaßen in Persohn præsens ware. Alßo alle fünff des in Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs wohl Edelernannter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte Herrn Söhne und Frau und Jungfrauen töchtere und ab intestato Zu Fünff gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

Eigenthumb ane Häußern (E.) Erstl. eine Behausung, Zween Höf, Gemeinschafft des bronnens, samt Stallung, Gärtlein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß eins. neben einem dem Stifft Corporis pensionum Zugehörigen Hauß, anders. neben Peter Albrecht dem Kärchelzieher Zum theil und Zum theil neben der Reitschul, hinden theils auf den Schauenburgerhoff und theils auf weÿland Niclaus Struven des Doctorgärtners Wittib und Erben stosend, so vor freÿ ledig und eigen durch mehrernannte der Statt Straßburg Herrn Werckmeistere vermög obenallegirter Schrifftl. Abschatzung vom 20. Junÿ Anno 1764. angeschlagen vor 2250. lb. Darüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 26. Maji 1759. Dabeÿ 2. alte auch allda gefertigte Kauffbrieff de datis 12. 9.bris 1737 et 10. Junÿ 1729 aus deren letztern Zuersehen, daß der eine Nachbar Peter Albrecht sich des vordern Eingangs und grosen hofthors dieser behausung um in sein hauß und aus demselben gehen zu Können, wie auch in den hof des wegs und Gangs zu der nechst an gedachtem Hauß im hof befindlichen Cloac sich jure domini bedienen zu Können berechtiget und der bronnen zwischen beeden theilen gemeinschafft seÿn solle. Wobeÿ ein Extractus aus E.E. Kleinen Rath augenschein Memoriali contra gedachten Peter Albrecht vom 28. Julÿ 1751.
(W.) It. eine Behaußung und hoffstatt samt einer Öhlmühl und allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Baarfüßerplatz (…)
It. eine behaußung bestehend in Vorder: Mittler: und Hindergebäu, samt Hoff, Hoffstatt und der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen deren Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier unter der großen Gewerbslaub (…)
It. eine behaußung bestehend in Vorder: und hindergebäu, Hoff, Hoffstatt und bronnen mit allen übrigen dero begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem untern Fischmarckt gegen der Zunft Stub zur Möhrin hinüber (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegenenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ durch Herrn Notarium Daniel Rohr seeligen in Anno 1721 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert betreffend, Sa. hausraths 903, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 234, Sa. Goldener Ring 184, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2375, Sa. Eigenthums ane Häußern 5130, Sa. Gülthen von liegenden gütheren 222, Sa. Schuld 205, Summa summarum 11.510 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung und zwar weilen Keine Errungenschafft ausfällt unter einer Massa beschrieben, Sa. Pferd, Landkutsch und Güetherwägen 1089, Sa. Habern, heu und Strohe 152 lb, Sa. Wein und Lähre Faß 443, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 32, Sa. Goldener Ring 35, Sa. baarschafft 820, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1000, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 2250, Sa. Schulden 395, Summa summarum 6219 lb – Sa. Schulden 9349 lb, In Vergleichung, Passiv onus 3129 lb – Stall summ 7477 lb, Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 154 lb
[Joint] Préliminaire d’un contrat de société entre nous George Guillaume Kratz d’une part et Jean Georg Fay d’autre part pour l’établissement de huit voitures regulieres specialement entreprises pour les transports des maisons Mr Franck freres et Miville et Perrin Pere et fils pour francfort
– Abschatzung Vom 20.t Junÿ 1764. Auff begehren Weil. H. Georg Willhelm Gratz S. T. hiender Lasener Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg am blatz gelegen Einseits ein Eck in die Schlauch gas Machent Ander seits Neben Georg Schmidt Und hienden auff Gottlib Decker stosent gelegen, solche behausung besteht in einer Ohl Mill Ferner in Ettliche Stuben eine Kichen und Dreÿ Kammern Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt hat auch ein gewelbten Keller, Zweÿ Thausent Dreÿ hundert gulden
Der zweÿte Begriff ist Auch allhier in der Statt Strasburg Under der Grose Gewerbs Laub gelegen (…)
Der Dritte Begriff ist Auch allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmerckt gelegen )éé
Der Virte Begriff ist Auch allhier in der Statt Strasburg auff der Eltzbetter Gaß gelegen Einseits Neben der Reith Schuhl ander seits Neben dem Lobl. Stieft Von S: T: Wiellhelm Und hienden auff H. Strube Stosent gelegen, solcher begrieff besteht in einem Ferder Und hiender Gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber seindt die dach Stihl mit breidtziglein belegt hat auch Zweÿ getrembete Keller hoff und brunnen, Ferner befiendet sich eine Stallung mit häibinen war jber der dach Stull mit breidtzieglein belegt. Von uns Unterschribnen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihre Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimiert und angeschlagen worden Vor und umb Vier Thausent Finff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Eheberedung (…) Straßburg auff Freÿtag den Ersten Augusti Im Jahr als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zalte 1721

Marie Madeleine Helck meurt en 1779 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dresé dans la maison aux Grandes Arcades. L’actif de la succession s’élève à 8 801 livres, le passif à 72 livres.
1779 (24.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 423) n° 1411
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Kratzin gebohrener Helckin, auch Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Georg Wilhelm Kratz, des ältern geweßenen vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg Längst seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1779 – nachdeme Sie Mittwochs den 17. Julÿ dießes lauffenden 1779. Jahrs durch einen seeligen Tod Von dießer Welt abgefordert worden, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Montag den 24. Augusti 1779.
(f° 2) Die seelig Verstorbene hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie folgt,
1.mo Frau Mariam Barbaram Wiedemännin gebohrene Kratzin herrn Mag: Johann Daniel Wiedemann, Wohlverdienten Pfarrers und treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Wittenweÿer und burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff wolgemelten Ihres geliebten Eheherrn in Persohn dem Geschäfft abwartete, 2.do Jungfer Mariam Salome Kratzin welche Majorennis und ohnbevögtigt einfolgig mit Zuziehung Herrn Isaac Haffners hießiger Statt geschwornen Rathsbotten und burgers allhier, beÿ diesem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Georg Wilhelm Kratz, Ledigen Handelsmann und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen, 4.to Frau Mariam Elisabetham Haanin gebohrene Kratzin, Herrn Philipp Jacob Haan des bestäters in allhießigem Kauffhauß und burgers allhier Frau Eheliebste, welche vorgedachten Herrn Isaac Haffner den geschwornen Rathsbotten Zu Ihrem Assistenten erbetten und beneben demselben hiebeÿ Zugegen ware, So dann 5.to Herrn Abraham Kratz J. V. Ltum. hochfürstlich Hessen Hanau Lichtenbergischen hochansehnlichen Rath und Landschreibern des Amts Lichtenau auch burgern allhier, welcher mit und beneben Frauen Anna Maria gebohrener Spenglerin seiner vielgeliebten Frauen Eheliebstin dießem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt. Alßo alle fünff der in Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs wohl Edelernanntem Herrn Heinrich Wilhelm Kratz, dem ältern Ihrem geweßenen Vielgeliebten Eheherrn Längst seeligen erziehlte Herrn Söhne und Frauen und Jungfer töchtere

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub Liegenden, in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11-v) Eigenthumb ane einer Behaußung – Nemlichen eine Behausung bestehend in Vorder: Mittler: und Hintergebäu, samt Hoff, Hoffstatt und der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen dero Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier unter der großen Gewerbslaub (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 325, Sa. Weins und Lährer Faß 92, Sa. Silbergschirr und Geschmeids 60, Sa. Goldengeschmeids 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5525, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2560, Sa. Gülthen von Liegenden güthern 222, Summa summarum 8801 lb – Schulden 72 lb, Detrahendo verbleibt 8729 lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8728 lb
It. §° 7.mo verordnete die abgeleibte seelige und war dero außtrucklichen befehl und Verlangen, daß nach Ihrem absterben in Ihrer eigenthümlichen ane der großen Gewerbslaub allhier Liegenden behaußung diejenige Wohnung im vorderhauß, wie Sie selbige selbsten bewohnt und innen gehabt zusamt der Magd Cammer und und der Magd bett, denen Ledigen Kindern solang Sie im ledigen Stand verbleiben Werden freÿ und ohne Zinnß zu bewohnen und zu genießen zukommen und überlaßen werden solle, mit der fernern Condition und Beding aus, wann eine verheurathete Tochter in Wittwenstand versetzet würde und als dann ane dem genuß besagter Wohnung theil nehmen, mithien mit und beÿ denen Ledigen Geschwüsterden Wohnen wolte, daß Ihro solches ebenmäßig mit angedeÿen, auch wann nur noch eines derer Kinder Ledig Verbliebe, demselben dießer genuß zukommen solle. Dießer genuß nun ist dermahlen Jungfrauen Mariä Salome Kratzin und herrn Georg Wilhelm Kratz dem noch Ledigen herrn Sohn und Jungfer tochter zuzueignen und davor ohnpræjudicirlich hier außzuwerffen in haubtguth vor die wohnung den Jährlichen haußzinnß davon zu 25 lb d ohngefehr gerechnet, 500 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8728 lb – Stall summ 7297

La maison revient à Georges Guillaume Kratz qui en loue une partie au négociant Jean Wieger

1771 (5.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 142)
Bail – Sr Georges Guillaume Kratz directeur des coches de Franckfort à Lion bourgeois de Strasbourg – pour 9 années consécutives qui commenceront à courir à la St Jean prochaine
au Sr Jean Vieger négociant
1. un corps de logis séparé et qui fait fasse en entant dans la maison à luy appartenant en cette ville rue St Elisabeth à côté du harras sans en rien excepter ny réserver, 2. un autre cors [sic] de logis construit du côté de la droit en entrant dans la susdite maison égale sans rien excepter ny reserver si ce n’est la fasse de ce dernier corps de logis qui en fait l’angle et qui est présentement occupé par le cocher de M Franck, 3. et enfin l’usage comme des cours et de la buanderie pour les lescives – moyennant un loyer annuel de 424 livres tournois

Georges Guillaume Kratz vend la maison au marchand Frédéric Seyler pour 2 750 livres strasbourgeoises

1781 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 199
H. Georg Wilhelm Kratz der handelsmann
an H. Friedrich Seÿler dem handelsmann
eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallungen und hoffstatt, garten mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gaß einseit neben einem dem löbl. Stifft pensionum corporis zuständigen haus, anderseit neben Peter Albrecht theils der königl. reithschuhl zum theil H. stattrichter Seÿler et consorten, hinten zum theil den Schauenburgischen hoff zum theil vorbesagten H. Seÿler – mit der dienstbarkeit wovon ein unterm 19. junÿ 1729 in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub auffgerichteter contract gedacht beladen, des inhalts daß der jeweiliger besitzer vorbesagten Albrechtischen theils auff die gaß und theils in den mitverkaufften vorderen hoff sehende behausung sich zu allen zeiten des vorder eingangs und großen hoffthors um in sein hauß und auß demselben gehen zu können wie auch in dem hoff des weegs und gangs zu der nächst an gedachten hauß im hoff befindliche und zu erwehndem hauß gehörigen cloac sich jure dominii bedienen zu können berechtigt und der bronnen zwischen selbige und dem besitzer jetzt verkaufftes haußes gemeinschafftlich seÿn solle – um 11.000 livres

La tribu du Miroir remet en janvier 1781 une promesse d’admission à Frédéric Seyler, natif de Bâle.
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 255) Samstags, den 13. Januarii 1781 – Vertroestung
H Friderich Seÿler von Basel gebürtig, von welchem bekannt, daß er die Handlung bei denen nun weiland H. Miwill und Braun alhier ordnungsmäsig erlernet hat, ist auch den von deren Nachfolgeren HH. Miwill und Perrin Vater und Sohn d. 9. dieses Monats und Jahrs aisgestelten Lehrschein, gegen Erlag 10. lb d Straf, und der ordentlichen Gebühr vom 1. Januarii 1758. bis dahin 1762 in die Lehre eingeschrieben und Zugleich ajusgetan, sofort demselben der Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigter Vertröstung: schein Zu geben.

Le réformé Frédéric Seyler sollicite en février 1781 auprès des Conseillers et Vingt-et-Un l’admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’il remplit toutes les conditions, notamment celle de la fortune. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat.
1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Joh: Friderich Seiler p° Civilegii
(p. 46) Sambstag den 3.ten Februarii 1781. – Joh: Frid. Seiler der Handelsmann Von Basel wird p° Civil. als Ref. Rel. Zugethan ad Deputat. gewiesen
Osterrieth nê Joh: Frid. Seiler des ledigen burgers und Handelsmanns von Basel Imploranten prod. unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 pô Civilegii.
Nach angehörtem voto H. gâl advocat Mogg welcher Zu näherer untersuchung wie gewohnlich auf seine hochansehnliche Deputation angetragen, Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag H. XXI. Mogg und H. Rathh. Langhans ad causæ cognitionem abgeordnet.

(p. 77) Sambstag den 17. Februarii 1781 – Joh: Frid. Seiler der Handelsmann Von Basel Ref. Rel. wird p° Civil an E. E. großen Rath ad recipiendum gewießen.
H. XXI. Mogg auff deßen relation H. Rathherr Langhans als Codeputatus sich bezogen, meldete, Zufolg MGHh. interloct. vom 3. hujus vermög deßen sie auf übergebenes unterth. Memoriale samt beÿl. sub Nis 1 biß 5. inclusive von seithen Implorirenden Friderich Seilers des burgers und Handelsmanns von Basel puncto Civilegii ad causæ cognitionem abgeordnet worden, habe sich beÿ besessener Deputation ergeben, daß Implorant ehelich gebohren, der Reformirten Religion Zugethan, des Zunftrechts beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel verströstet, die erforderliche caution gehabt, Keine Klag während seiner hiesigen Aufenthalt wider ihn vorgekommen und das erforderliche Vermögen besitze, wie solches aus einem von H. Kratz dem hiesigen burger und Handelsmann außgestelltem Schein erhellet, als worinnen dießer bekennet sein an der Elisabeth gaß gelegenes hauß dem Imploranten Käuflich überlaßen, auch würcklich von demselben 4000 lb auf abschlag empfangen Zu haben, Implorant auch über dießes durchgegebene Handtreu ane Eÿdes statt versichert, daß bemelte Summ sein wahren eigenthum seÿe, beÿ solchen umbständen hätten sie Keinen anstandt genommen denselben MGHh. Zuempfehlen umb nach Ordnung an E. E. großen Rath gewießen zu werden.
Nach angehörtem voto H. gâl advocat Mogg, welcher da abgestetteter relation Zufolg Implorant mit erforderlichen requisitis versehen, auf deßen Weißung an E. E. großen Rath ad recipiendum in das Burgerrecht angetragen.
Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Implorant nach eingezogener causæ cognitione als habilis ad recipiendum allhiesiges burger Recht an E. E. großen Rath gewießen.

Frédéric Seyler figure sur la liste des nouveaux bourgeois. Il devient tributaire au Miroir en septembre 1781 en déclarant faire commerce de tabac.
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 268-v) Dienstags den 25. Septembris 1781 – R. Leibzünfftiger (3 lb 10 ß, 15 ß Findl.)
Hr Friderich Seÿler, eines Notarii Sohn, ist auf producirten Kanzlei und Stall-schein vom 7. Aprilis Letzthin gegen Erlag 3 lb 10 ß, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen word. prom. Führet eine Tabackhandlung.
1781 VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) Friderich seÿler

Le marchand Frédéric Seyler vend la maison au marchand célibataire Louis Gebhard d’une part, au marchand Georges Gemar et à sa femme Anne Marie Wurm d’autre part, moyennant 3 825 livres strasbourgeoises

1785 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 351-v
H. Friedrich Seiler der handelsmann
in gegensein H. Ludwig Gebhard des ledigen großjährigen handelsmanns und Georg Georg Guemar des handelsmann und Annæ Mariæ geb. Wurmin unter assistentz H. Joseph Rauch des handelsmanns und H. Johann Eckart des porcellanhändlers
jedem zur helffte vor unvertheilt, eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallung, hoffstatt, garten mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Elisabetha gaß, einseit neben einer dem löbl. Stifft Pensionum corporis zuständigen behausung, anderseit neben Peter Albrecht zum theil zum theil der königlichen Reitschuhl zum theil H. Stattrichter Seiler, hinten zum theil den Schauenburgischen hoff zum theil H. Seiler – als ein von Georg Wilhelm Kratz dem handelsmann unterm 3. maÿ 1781 erkaufftes haus – um 15.500 livres tournois

Fils de manant, Georges Jacques Gymar épouse en 1753 Anne Marie Wurm, fille du cordonnier Jean Wurm : contrat de mariage, célébration
1753 (17. 9.br), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) f° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Georg Jacob Gÿmar dem leedigen tabackbereiter und burgern allhier, weÿland Jacob Gÿmar, gewesenen tabackbereiters und Schirmers allhier mit Frauen Maria Barbara gebohrener Birlenbachin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlen Sohn als dem Hochzeiter beÿständlichen Mstr Diebold Ohl Schuhmacher und burgers allhier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Annä Mariä Wurmin weÿland Mstr Johannes Wurm geweßenen Schuhmachers und burgers allhier mit frauen Anna Maria gebohrener Stöcklerin seiner hinterbliebenen wittib dermahlen an Johann Georg Westermanns des Porcellinmachers und burgers allhier Ehefrauen ehelich erziehlter tochter alß der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz erstgedachten Johann Georg Westermanns ihres Stieffvatters und Joseph Engelmanns des Porcellinmachers und Schirmers allhier ihres vettern ane dem andern theil
Straßburg Sambstags den 17.ten Novembris Anno 1753. (unterzeichnet) Georg Jacob Gumar Alß Hochzeiter, ana maria Wurmin als hoch zeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 6.)
Hodie 19. Novembris Anni 1753. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti Honestus Adolescens Georgius Jacobus Gümar defuncti Jacobi Gimar tabaci concinnatoris hujatis et inquilini dum viveret et Mariæ Barbaræ bierlébacherin Conjugum filius solutus parochianus ad Stum Ludovicum hujatis Et pudica virgo Anna Maria Wurmin defuncti Josephi Wurm sudoris et civis hujatis dum viveret et Annæ Mariæ Stecklerin Conjugum parochianorum nostrum filia soluta parochiana nostra (signé) Georg Jacob gümar, annamaria Wurmin (i 6)

L’apprêteur de tabac Georges Jacques Gymar fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie
1753 (3.11.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 747)
Verzeichnus Desjenigen Vermögens so H. Georg Jacob Gÿmar, der leedige tabackbereiter von hier gebürtig, weÿl. H. Jacob Gÿmar geweßenen tabackbereiters und Schirmers alhier mit fr. Maria Barbara gebohrener Birlenbachin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erziehlter Sohn welcher umb das allhießige burgerrecht zu erlangen unterthänig einzukommen vorhabens, würcklich eigenthümlich besitzet (…)
Haußrath 120, Silber 43, und baarschafft 105, (Summa) 269 lb.
Sig. Straßburg den 3.ten Novembris 1753

La tribu de la Mauresse remet une promesse d’admission à Georges Jacques Gumar
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 140-v) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Accordirter Zunfft Vertröstungs Schein
Georg Jacob Gumar, der leedige tabackbereiter, weÿland Jacob Gumar, geweßenen frantzösischen Grempen und Schirmers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, bittet um einen Vertröstungs Schein Zu Erhaltung des hießigen burger und dißortigen Zunfftrechts, und declarirte, daß Er sich auf der Tabackbereiter Profession ernehren wolle, nachdeme man ihme vorhereo bedeutet, daß wann Er den Fastenspeishandel ergreiffen würde, Er die neue Gebür als ein frembder davor zahlen müßte. Erkandt willfahrt, dedit 2 ß

Anne Marie Wurm obtient en 1757 de la fondation Hell une dot pour jeunes filles pauvres
1757, Conseillers et XXI (1 R 240)
Anna Maria Georg Jacob Gymar des burgers und tabackbereiters ehefrau geb. Wurmin Cathol. relig. erhaltet das pro 1755. verfallene Hellische legat. 82.
Maria Margaretha Abraham Heller des schuhmachers ehefrau erhaltet das pro 1756. verfallene Hellische legat.82.
(p. 82) Mittwoch den 1. Juny 1757.
Christmann nôe annä Mariä weÿl. Johannes Wurmen des gewesten burgers und huthmachers hinterl. ehel. tochter catholischer reliigion verheurathet an georg Jacob Gymar den burger und tabackbereiter allhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub Nis 1 biß 6 incl. samt beÿgefügter benennung pt° Hellischen Legati dotis bitt hierauff mein des XIII. Secretarii relation eaque facta des Imploranten mit besagtem legato dotis Zu willfahren. (…)
Erkandt, wird beeden Implorantinnen mit gebettenem legato dotis willfahrt, in befolgung deßen der Ersteren catholischer religion das pro anno 1755. der anderen aber Augsp. Confession das pro 1756. auff Martini Verfallend. Hellerische Legat und zwar Jeder dererselben mit Zehen pfundt pfenning vom Pfenningthurn Zugedacht.
Depp. H. Rathh. Bauch, H. Rathh .Cappler

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Jean Thomas Louis Gebhard, fils du pasteur (réformé) de Waldorf près de Heidelberg
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
Joh: Thomas Ludwig Gebhard
(f° 4) Freitags, den 22. Aprilis 1785 – Vertroestung
Hr Joh: Thomas Ludwig Gebhard, der von Wahldorf bei Heidelberg Chur-Pfältzischer Herrschafft gebürtige Pfarrers-Sohn, steht vor, producirt glaubwürdigen Lehrbrief von H. Joh: Werner Knauff dem Hdlsm: in ffurt am Main d. 24. Maj 1780 erteilt, Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt
[in margine :] geb. 24. Junii 1757.

Le réformé Jean Thomas Gebhard sollicite en avril 1785 auprès des Conseillers et Vingt-et-Un l’admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’il remplit toutes les conditions, notamment celle de la fortune. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat.
1785, Conseillers et XXI (1 R 268)
Hr Joh: Thomas Gebhard kommt ein pt° civilegii
(p. 98) Mittwoch den 27. Aprilis 1785. – Hr Joh: Thomas Gebhard kommt ein pt° civilegii
Wilhelm nôe Hn Johann Thomas Gebhard, des ledig. Handelsmanns von Walldorf beÿ Heidelberg gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten sampt beÿlag. sub N° 1. 2. 3. 4. 5. pt° Civilegii mit conclusione gnädigst zween herrn aus E. G. mitteln ad causæ cognitionem abzuordnen & facta relatione gnädigst zu erlauben, daß er sich beÿ E. E. Großen Rath pt° civilegii geziemendst anmelde, und deßen gnädige concession gewärtige.
Nach angehörtem voto H. Generall advocat Mogg, daß solches gesuch einer näheren untersuchung bedürfe, als Mghh. nachordnung zween herren aus dero mittel abzuordnen belieben möchten.
Ist vermittelst gehaltener Umbfrag mit beistimmmung des Hn Prætoris Regii Erk. Seÿe, zween herren deputirte Zur näheren untersuchung dieses gesuchts abzuordnen Deput. Hr. XXI. Kleinmann, hr. Rath. Weinborn.

(p. 100) Sambstag den 30. Aprilis 1785. – Hr Joh: Thomas Gebhard wird pt° civilegii E. E. großen Rath ad recipiendum verwießen. 100.
Hr. XXI. Kleinmann, so samt Hr. Rath. Weinborn abgeordnet worden, das begehren hn Johann Thomas Gebhard des ledig. handelsmann zu untersuchen, vor
H Johann Thomas Gebhard, der ledige handelsmann von Walldorf Churpfältzischer herrschafft gehörig, wünschet in E. G. burgerrecht aufgenommen zu werden. Zu dem Ende hat derselbe durch vorgelegte Scheine erwiesen, daß er ehel. geboren, und der Reformirt. Religion zugethan seÿe, die Stadt Stalcaution geleistet habe und des zunftechts beÿ E. E. zunft zu Spiegel vertröstet worden. Das erforderliche Vermög. er 1000 th. hat derselbe baar vorgelegt und deßen Eÿgenthum durch gegebene handtreu ane Eides statt bekräfftiget. Es nehmen daher hr. Rther Weinborn nebst meiner wenigkeit Keinen anstand den Imploranten E. G. bestens zu empfehlen um nach ordnung an E. E. großen Rath verwießen zu werd.
Nach deme so dann H. Generaladvocat Mogg seine Meÿnung dahin geäußert, daß, da nach derer Hh. Deputirten Vortrag des Imploranten angebrachte gesuch mit denen erforderl. requisiten hinlängl. beÿleitet und belegt seÿe, Mgh. Keinen anstand nehmen mögen demselben zu willfahren.
Ist vermittelst angestelter Umbfrag mit beÿstimmung Hn Prætoris regii auf den Antrag des auf der Oberbanck borsitzend. Hn Ammeister Lemp Erkannt, daß Hr implorant mit angebrachtem gesuch in Mhh. burgerrecht aufgenommen zu werd. an E. E. Großen Rath ad recipiendmm zu verweißen seÿe.

Jean Thomas Louis Gebhard, fils du pasteur réformé Jean Frédéric Gebhard de Walldorf près de Heidelberg, devient bourgeois au nouveau tarif en mai 1785.
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 76-v
H. Johann Thomas Ludwig Gebhard der ledige Handelßman Von Wahldorff beÿ Heÿdelberg gebürtig, weÿl. H. Joh: Friederich gebhard geweßenen reformirten pfarrers daselbst hinterlaßener ehel. sohn erhaltet das burger recht vmb den Neuen burger schilling will dienen Zue E. E. Zunfft Zum spiegel. jurat d. 2.ten May 1785.

Jean Thomas Louis Gebhard devient tributaire au Miroir en octobre 1785. Il déclare faire commerce de tabac
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 7) Dienstags, den 4. Octobris 1785 – R. Leibzünfftiger
Hr Joh: Thomas Ludwig Gebhard als Hdlsm. auf vorgelegten Kanzlei- u. Stall-schein vom 2. Maj dieses Jahrs gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Hdls.-recht, Führt die Tabackhandlung, hat angelobet (dt. 115 lb, 3 Findl.)

Georges Jacques Gemar et Anne Marie Wurm vendent la maison aux frères et associés Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth pour 3 950 livres strasbourgeoises

1792 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 130 enreg. 1.3.
H. Georg Jacob Guemar der handelsmann und Anna Maria geb. Wurmin unter assistentz H. Johann Eckart des porcellanhändlers und Antoni Stoll
in gegensein H. Carl Stephan Menoth und H. Frantz Benjamin Menoth derer gebrüder handelsgemeinern
eine behausung, zween höfflein, gemeinschafft des bronnens, stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gas, einseit neben einem dem Stifft corporis pensionum zuständigen haus, anderseit neben Peter Albrecht, theils der königlichen reitschul theils H. Seÿler des commissaire pour les saisies réelles, hinten zum theil den Schauenburger hoff zum theil besagten H. Seÿler – als ein von H. Friedrich Seÿler dem handelsmann und H. Ludwig Gebhard dem handelsmann den 18. maÿ 1785 und 23. Januarÿ 1786 (…) erkaufftes guth – um 13.000 livres capitalien beladen geschehen um 2800 livres

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Charles Etienne Menoth, natif de Colmar, qui a appris le métier chez son père à Sochaux.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 3-v) Freitags den 11. Martii 1785 – Vertroestung
Hr Carl Stephan Menoth von Colmar gebürtig steht vor. Producirt gesiegelten glaubwürdigen Lehrbrief vom 5. Junii 1772. Krafft dessen er die Handlung bei seinem zu Sochaux wohnhaften H. Vater erlernte. Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt
[in margine :] geb. d. 23. Aug. 1751.

Fils du marchand Pierre Etienne Menoth de Montbéliard, Charles Etienne Menoth épouse en avril 1785 Marie Madeleine Schlenacker, fille du brasseur Jean Sigismond Schlenacker : contrat de mariage, célébration
1785 (15.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 264
Eheberedung zwischen Herrn Carl Stephan Menoth, ledigem Handelsmann, des Herrn Peter Stephan Menoth, Handelsmanns mit Fraun Margaretha Magdalena geborener Sonntagin, beeder Eheleut und burger in Mümpelgard, ältesten anjetzt mehrjährigem Sohn, als Bräutigam
und Jungfrau Maria Magdalena Schlenacker, des Herrn Johann Sigmund Schlenacker, hiesigen Burgers und Bierbrauers Zur Sonn, mit Frauen Katarina Elisabet geborener Stempel ehelich erzeugte mittlere, nach hiesigen Stadtrechten großjährige Tochter, als Braut, beiständlich dieses Herrn Vaters
in Straßburg auf Sambstag den 15. Maÿ in dm Jahr nach Christus Geburt 1784

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175-v, n° 13)
Im Jahr Christi 1785 Dienstags den 12. Aprill Abends um Fünf Uhr sind nach vorher gegangenen gewöhnlichen Proclamationen Dominica Quasimodo geniti und Misericordias Domini in öffentlicher Kirche Ehelich eingesegnet worden Herr Carl Stephan Menoth, lediger Handelsmann von Colmar gebürtig, Hern Peter Stephan Menoth Handelsmanns und burgers in Mümpelgard mit Frauen Margaretha Magdalena einer gebohrnen Sonntagin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Schlenackerin, Hern Johann Sigmund Schlenackers des ältern Bierbrauers und burgers alhie, mit Fraun Catharina Elisabetha einer gebohrnen Stempelin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Carl Stephan Menoth als brautigam, Maria Magdalena Schlenackerin als Braut (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse Grande rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 1 049 livres, ceux de la femme à 5 028 livres.
1785 (15.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 607) n° 507
Inventarium über H. Carl Stephan Menoth, des Handelsmanns, und Fraun Maria Magdalena geb. Schlenacker, beder Eheleut und bürger alhier zu Straßburg, in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet A° 1785. – (…) in ihren den 12. dieses laufenden Monats und Jahrs miteinander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritten Artickels igrer den letztverfloßenen 16. Februarii aub signatura privata errichtteten und heute bei mir Notario hinterlegten Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in der Ehefrau elterlicher an grosen Stadelgaß gelegener, zur Sonne geschildeter bierbehausung, in bederseitiger Hh. Väter beiseÿn auf Freitag den 15. Aprill in dem Jahr 1785.
des Manns in die Ehe gebraches Vermögen, Sa. Hausraths 235, Sa. Silbers 237, Sa. goldener Uhren 576, Summa summarum 1049 lb
Nach diesem wird der Ehefrau beigebrachtes guth verzeichnet, Sa. Hausraths 1407, Sa. Silbers 185, Sa. goldene Ringe u. dgl. Geschmeids 828, Sa. Baarschafft 2089, Summa summarum 4511 lb – Mit Bei rechnung des halben Teils Haussteuren zo antrift 517, der Ehefrau Gut 5028 lb

Charles Etienne Menoth devient bourgeois par sa femme le 22 août 1785.
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 85-v
Carl Stephan Menot der ledige handelßman Von Colmar gebürtig H Peter Stephan Menot des burgers vnd handelsmans daselbst ehl. sohn verheurathet mit Marja Magdalena schlenackerin, Johann sigismund schlenacker des ältern burgers und bierbrauers allhier ehl. dochter erhaltet das burgerrecht vmb d. alt. burger schilling, will dienen in der E.E. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 22.ten aug. 1785.

Charles Etienne Menoth devient tributaire au Miroir en octobre 1785. Il déclare exercer le métier de commissionnaire.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 7) Dienstags, den 4. Octobris 1785 – E. Leibzünfftiger
Carl Stephan Menoth als Hdlsm. auf vorgewiesenen Kanzlei- u. Stall-schein vom 22. Aug. jüngsthin gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Hdls.-recht. Will committiren und spediren, prom. (dt. 115. lb, 3. Findl.)

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à François Benjamin Menoth, natif de Colmar, qui a appris son métier à Mulhouse chez le fabricant d’indiennes Frédéric Lorentz
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 8-v) Dienstags, den 18. Octobris 1785 – Vertroestung
Hr Frantz Benjamin Menoth der von Colmar gebürtige Kaufmanns Sohn, stehet vor. Producirt gesiegelten glaubwürdigen Lehrbrief erlernter Handlung von H. Friderich Lorentz dem Indienne fabricant in Mülhausen, den 4. März 1777 erteilt. Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt

Fils du marchand Pierre Etienne Menoth de Montbéliard, François Benjamin Menoth devient bourgeois en décembre 1785
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 97
Frantz Benjamin Menoth der Handelßman in Colmar gebürtig, herrn Peter Stephan Menoth des handelßmans vnd Burgers Zu Mümpelgard ehl. sohn erhalt das burgerrecht vmb d. Neuen burger schilling, will dienen Zu E.E. Zunfft Zum spiegel juravit 16.ten Xbris 1785.

Il devient tributaire au Miroir quelques jours plus tard en déclarant faire commerce de marchandises de campagne.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 11-v) Mittwochs, den 21. Decembris 1785 – E. Leibzünfftiger
Hr Frantz Benjamin Menoth, auf vorgelegten Burger- u. Stall-schein vom 10. Decembris 1785. gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Handels-recht. Will mit Landwaaren handlen, hat angelobet (dt. 115. lb, 3. Findl.)

François Benjamin Menoth épouse en avril 1785 Susanne Marie Schlenacker, fille du brasseur Jean Sigismond Schlenacker : contrat de mariage, célébration
1787 (25.6.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 163
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Frantz Benjamin Menoth, leediger Handelsmann und Burger allhier, Herrn Peter Stephan Menoth, Handelsmanns Zu Mümpelgard mit Fraun Margaretha Magdalena gebohrener Sonntagin ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz erstbenahmsten seiner hiebeÿ gegenwärtig geweßenen herrn Vaters, als Bräutigam an einem
so dann die Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Susannä Mariä Schlenackerin Herrn Johann Siegmund Schlenackers, Bierbrauers Zur goldenen Sonn und burgers allhier mit Frauen Catharinä Elisabethä gebohrener Stempelin ehelich erzeugte Tochter unter assistentz erstgedachten ihres Herrn Vaters, als Braut an dem andern Theil
Geschehen allhier Zu Straßburg Montags den 25. Junÿ Anno 1787 unterzeichnet Frantz Benjamin Menoth, Susanna Maria Schlenackerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 14 n° 34)
Im Jahr Christi 178t Dienst-tags den 11. Septembris Vormittags um 10 Uhr sind nach geschehenen Zweÿùaligen proclamationen Dominica 13 et 14. post Trinitatis in der Prediger-Kirche allhier öffentlich copulirt und eingesegnet worden Herr Frantz Benjamin Menothe, der leedige Handelsmann und burger allhier von Mömpelgard gebürtig Hern Peter Stephan Menothe, Handelsmanns in Mömpelgard und Frauen Mariä Magdalenä geborener Sonntagin von Colmar gebürtig ehelicher Sohn, und Jungfrau Susanna Maria Schlenackerin, Herrn Johann Sigmund Schlenackers, Bierbrauers und burgers allhie, mit Fraun Catharinä Elisabethä gebornern Stempelin eheliche Tochter (unterzeichnet) Frantz Benjamin Menoth als hochzeiter, Susanna Maria Magdalena Schlenackerin als hochzeiterin (i 15)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari parmi lesquels un fonds de soieries s’élèvent à 1 600 livres, ceux de la femme à 1 209 livres.
1787 (13.9.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 889) n° 369
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Frantz Benjamin Menoth, Handelsmanns und der viel Ehren und Tugendgezierten Fraun Susanna Maria geborenen Schlenackerin, beider Eheleute und Burgere dahier zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, errichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 25.ten Junÿ 1787. miteinander errichteten Ehecontract §° 2.do stipuliret haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen, vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem Beiseÿn Herrn Johann Sigmund Schlenackers, des Bierbrauers und burgers dahier, der Ehefraun geliebten H. Vater und hierzu angesprochenen Beistands, den 13. Septembris Anno 1787.
Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen belangend. So declarirte derselbe daß er in baarem Geld, Seidenhandlungsfond, Mobilien, Silber, Gold und Geschmuck, nach abzug der handlungs Passiv schulden (…) zugebracht habe 1500, haussteur 100 lb, Summa 1600 lb
Diesemnach folgt auch die Beschreibung der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. Hausraths 327, Sa. Silbers 46, Sa. Golds 195, Sa. Baarschafft 843, Summa summarum 1109 lb – Haussteur 100, der Ehefraun gesammtes Vermögen dem billigen Werth nach 1209 lb

Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth exposent infructueusement la maison aux enchères

1798 (2. Ventos 5), Strasbourg 4 (14), M° Greis N° 1118, altes N° 672
Den zweÿten Ventos im Fünften Jahr der Frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick Nachmittags um Zweÿ Uhr auf Ansuchen der Bürger Carl Stephan Menoth, Frantz Benjamin Menoth, beeder brüder und hier wohnhafter Handelsleuthe, wurde in mein des unterschriebenen Notarii Schreibstube einer freÿwilligen öfentlichen Versteigerung Zum ersten mal ausgesetzt
den Requirenten eigenthümlich gehörige behausung, nebst zween höffen, Bronnen, Magasinen, hoffstatt und Garten, auch aller übiger dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Elisabethä Gaß mit N° 2 bezeichnet, einseit neben einem dem ehemaligen Stift Corpori Pensionum zuständigen Hauß, anderseit neben der Reitschuhl hinten theils auf Claude Narré theils auf Marx Beer und theils auf die ehemalige Großische Tabackfabric stoßend so der Requirenten Versicherung Zufolg gegen jeedermann freÿ ledig und eigen ist (…) unter folgenden Bedingnisen versteigert (…) Achtens solte der Käufer Lust haben das den Verkäufern gehörigen Schiff und geschirr Zur Tabackfabrication mit der Behausung Zu verkauffen so kan solches auch geschehen und hätte als dann der Käufer diesses Schiff und geschirrs halben sich mit den Verkäufern insbesondere abzufinden
Es ist aber niemand erschienen den ein Gebott hat thun wollen, dahero diese heutige Versteigerung fruchtlos abgeloffen ist

Lors du partage, la maison rue Sainte-Elisabeth est attribuée à Charles Etienne Menoth

1798 (11 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), M° Dinckel n° 1928
Cit. Charles Etienne Menoth l’ainé et François Benjamin Menoth freres tous deux Negociants
lesquels ont dit et declaré que possédant par indivis en cette commune
deux maisons l’une située quai St Nicolas d’un côté une maison appartenant a la Fondation de St Thomas d’autre la veuve Muhralt derrière la veuve Kempfer marquée N° 5
et l’autre rue Elisabeth N° 2 d’un côté une maison appartenant à la fabrique protestante du temple neuf en partie et en partie le cit. Auerbacher, d’autre le harras aboutissant parderrière au Cit. Müller
ils sont convenus de partager entre eux En conséquence le Cit. Menoth l’ainé aura la maison située rue Elisabeth
et le cit. Menoth cadet celle du quay Nicolas
sans soute d’autant plus que chacune des deux maisons sont portées dans la matrice du role de la contribution fonciere de Strasbourg à la même somme de 225 francs
Enregistrement, acp 61 F° 189 du 13 mess. 6

Charles Etienne Menoth vend la maison au commissionnaire Philibert Breck

1801 (15 fruct. 9), Strasbourg 5 (11), M° F. Grimmer n° 1050
cit. Charles Etienne Menoth negotiant
au cit. Philipert Breck commissionnaire
deux maisons situées l’une derrière l’autre et faisant aujourd’hui un seul enclos consistant en ces deux maisons cour Jardin puits écurie remise appartenances et dépendances situé en cette ville rue Elisabeth N° 2, d’un côté une maison appartenante à la fondation connue sous le nom de Corpus pensionum, de l’autre le harras et en partie le cit. Rausch et parderrière sur le même et en partie sur la maison d’Auerbach cy devant connue sous le nom d’hotel de Schauenbourg, achetés par le vendeur et son frere à la Chambre des Contrats les 22 février 1792 et 14 mars 1792 et cédés en entieres au vendeur par son frere suivant acte reçu Dinckel notaire le 11 messidor 6 – moyennant 14.000 fr
Enregistrement, acp 80 F° 65 du 18 fruct. 9

Natif de Neuf-Brisach, Philibert Breck passe un contrat de mariage avec Pétronille Schneegans, native de Kreuznach quart années après leur mariage
1800 (19 germ. 8), Strasbourg 1 (19), M° Lacombe n° 906
Contrat de mariage – Philibert Breck commissaire des guerres à l’armée du Rhin présentement à Strasbourg et
Petronille Schnéegans native de Creuznach sa femme, lesquels ont dit et déclaré qu’etant mariés depuis plusieurs années ils n’avoient pu encore faire constater les articles de leur mariage
Enregistrement, acp 73 f° 95 du 23 ger. 8

Registre de population (600 MW 77) 1808 sqq, p. 312 Rue Elisabeth n° 1 (i 69)
Breck, Phlilibert, 35, commissionnaire, Neuf-Brisack, (à Str. depuis) An II, (auparavant) Marché aux poissons 57, mort le 10. 8.bre 1814
id. née Schnéegans, Pétronelle, 25, son épouse, Creutznach
Breck, Philibert, 8, fils, Haguenau
id. Pétronelle, 6, fille, Strasbourg
id. Alphonse, 2, fils id.
Schneegans, Susanne, 17, sœur de Mad. Beck, Creutznach
id. Charles, 20, frère de la même, Creutznach

Décès, Strasbourg (n° 2284)
Déclaration de décès faite le 10 octobre 1814. Philibert Brek âgé de 46 ans, né à Neuf Brisac, Haut- Rhin, Commissionnaire de Roulage, Epoux de Petronille Schneegans, mort en cette mairie le 10 du mois Courant à huit heures du matin dans la maison située N° 2 Ruë Elisabeth, fils de feu Jean Brek, Directeur des fortifications à Neuf Brisach et de feu N. N. Premier déclarant, Charles Schneegans agé de 31 ans, Beau-frère du décédé, deuxième déclarant Louis Brek âgé de 23 ans, neveu du décédé, tous deux négociants [in margine :] Apoplexie (i 49)

Philibert Breck et Pétronille Schneegans vendent la maison au commerçant Jérôme Levaillant et à sa femme Guillaumette Weil. Les acquéreurs louent une pièce du bâtiment aux vendeurs

1813 (2.6.), Strasbourg 15 (17), M° Lacombe n° 3081
Philibert Breck commissionnaire de roulage et Petronille Schneegans
à Jérôme Levaillant commerçant et Wilhelmine Weil
la maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2 consistant en un bâtiment d’habitation sur le devant y compris deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écurie, hangards et buanderie avec fours, très fonds et superficie, aisances, droits et dépendances d’un côté le haras, de l’autre une maison appartenant à la fondation dite corpus pensionum – à l’acquéreur pour l’avoir acquise de Charles Etienne Menoth l’ainé suivant contrat reçu Grimmer notaire le 15 fructidor 9 – moyennant 50.000 francs
Plus bail de 6 années par les acquéreurs au profit des vendeurs moyennant un loyer annuel de 1200 fr, la maison s’entend le bâtiment d’habitation qu’ils occupent avec les caves et greniers qui s’y trouvent a l’exception d’une seule chambre au rez de chaussée que se réserve la bailleresse plus tous les emplacements dans les écuries, grenier, hangard et dans la cour, les aisances et le poulailler
Enregistrement, acp 122 F° 124-v du 3.6.

Philibert Breck meurt dans la maison en 1814.
1815 (30.1.), Strasbourg 15 (20), M° Lacombe n° 3895
Inventaire de la succession de Philibert Brek, commissionnaire chargeur décédé le 10 octobre 1814 – à la requête de Petronille née Schneegans, la veuve, tutrice naturelle de ses deux enfants Louise Petronille âgée de 17 ans et Jean Alphonse âgé de 12 ans – en présence de Paul Emile Lafeuille, capitaine Aide de Camp de M le Lieutenant général de Schauenbourg, subrogé tuteur
dans le logement qu’occupoit le défunt dans la maison appartenant au Sr Levaillant située en cette ville rue Elisabeth n° 2
chambre à coucher, au cabinet, chambre à coucher, au petit salon, cabinet à côté, au comptoir, buanderie, chambre à coucher au premier, cuisine 2547 fr, garde robe 489 fr, autres meubles 744 fr
enregistrement f° 86 du 24.2. (vacation du 14 février) livres 441 fr, numéraire 960 fr, créances 199 fr, déclarations actives 2766 fr, passif 3316 fr et droits de le veuve 10.000 fr, total 13.316 fr, total de l’actif 8147 fr, reste 5169 fr

Originaire de Hegenheim en Haute-Alsace, Isaac Levi épouse en 1794 à Bischheim Mindel, fille du commerçant Emmanuel Weil
Mariage, Bischheim
Heute den 13. Keim Monat im zweÿten jahr der Republick sind vor mir dem öffentlichen beamten erschienen Isaac Levi von Hegenheim Oberrheinischen Départements Altkircher Districts, Samuel Levi des burgers allda und Baÿle Jacob ehelicher Sohn alt 21 jahr, und Mindel, Emanuel Weÿl des burgers und handelsmanns allhier und Henle Glottner* eheliche Tochter alt 18 jahr [unterzeichnet] jsaac Levÿ, Münder Weil

Isaac Levy prend le nom de Jérôme Levaillant, Minette Weill celui de Wilhelmine (Guillaumette) Weill
Prise de nom, Strasbourg, n° 1179. Isaac Levy, propriétaire domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré prendre le nom de Levaillant pour nom de famille et celui de Jerome pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1180. Minette Weill Epouse de Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domiciliée en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Weill pour nom de famille et prender celui de Wilhelmine pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1181. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Flore sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 21 ventose an sept le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Flore pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1182. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Jeannette sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 26 frimaire an dix le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Jeannette pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1183. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Julie sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 15 brumaire an treize le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Julie pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1184. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Abraham son fils mineur née en cette ville le 12 Juin 1806 le nom de Levaillant pour nom de famille et celui d’Alexis pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1185. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Caroline sa fille Mineure née en cette ville le 4 Mai 1808 le nom de Levaillant pour nom de famille et celui de Caroline pour prénom, le 2 novembre 1808

Wilhelmine Weil meurt en 1826 en délaissant huit enfants.
1826 (30.8.), Strasbourg 2 (60), M° Weigel n° 4363
Inventaire de la succession de Wilhelmine Weil, femme de Jérôme Levaillant, marchand de chevaux, décédée le 30 octobre dernier – à la requête I. du veuf, père et tuteur légal de 1. Alexis né le 3 juin 1806, 2. Caroline née le 4 mai 1808, 3. Emilie née le 5 novembre 1813, 4. Emmanuel né le 20 février 1815, 5. Lehmann né le 25 février 1816, II. Julie Levaillant, célibataire majeure, III. Jeannette Levaillant, célibataire majeure, IV. 3. Flore Levaillant, célibataire majeure – en présence de Salomon Weil, négociant, tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu M° Chaveheid à Bischheim au Saum le 13 germinal 2
communauté 966 fr, garde robe 108 fr, mobilier propre 400 fr, reprises 7901 fr, total 8409 fr
Enregistrement, acp 180 F° 55 du 5.9.

Le marchand de chevaux Jérôme Levaillant et Wilhelmine Weil vendent la maison au commissionnaire de roulage Philippe Louis César Auguste Debenesse

1816 (29.6.), Strasbourg 11 (22), M° Thurmann n° 3461, vente du 1.7. n° 3462
Cahier des charges Jérôme Levaillant marchand de chevaux et Wilhelmine Weil, que pour parvenir à l’acquittement des sommes dont il se trouvent débiteurs
à Louis César Auguste Debenesse commissionnaire de roulage
Désignation de la maison dont la vente est consentie. Une maison consistant en un bâtiment d’habitation sur le devant y compris deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écurie, hangards & buanderie avec fonds très fonds et superficie aisances droits et dépendances sans aucune réserve sise en la ville de Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, d’un côté le haras, de l’autre la fondation du corps des pensions – Etablissement de la propriété, acquis de Philibert Breck et Pétronille Schneegans par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 2 juin 1813 – aux conjoints Breck, acquis de Charles Etienne Menoth l’ainé par acte reçu Grimmer notaire le 15 fructidor 9
Mise à prix 30.000 francs – adjugée à 39.800 francs

Philippe Louis César Auguste Debenesse et ses enfants vendent la maison à Jean Geyelin fils, entrepreneur de travaux publics à Mulhouse. Le vendeur prend à bail certaines localités.

1843 (18. Xbr), Strasbourg 1 (93), M° Rencker n° 17.414
Vente p. 40.000 – Sont comparus 1° M. Philippe Louis César Auguste Debenesse, propriétaire et Négociant, 2° M. Auguste Henri Debenesse, Négociant, 3° Mad° Louise Henriette Mélanie Debenesse, épouse assistée & autorisée de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg. Agissant Mr Debenesse père, Mr Auguste Henri Debenesse fils & Mad° Picquart née Debenesse, tant en leurs noms personnels qu’en celui & comme se portant solidairement fort de Mr Charles Louis Alfred Debenesse, étudiant en Droit domicilié à Strasbourg leur fils & frère respectif encore mineur mais devant atteindre sa majorité le 17 Mai prochain & qu’ils s’obligent à faire ratifier le présent contrat aussitôt qu’il sera devenu majeur. Lesquels ont déclaré vendre (…)
à M. Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics demeurant à Mülhausen, Arrondissement d’Altkirch (Haut Rhin) se trouvant présentement à Strasbourg ici présent & acceptant
Une Maison sise à Strasbourg Rue Ste Elisabeth N° 2, consistant en Batiment d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée & dallée, Cour, Ecuries, Hangards, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le Haras, de l’autre à M. Debenesse père l’un des vendeurs & le Sr Roos, par derrière des jardins.
Etablissement de propriété. L’immeuble vendu dépend de la communauté de biens qui a existé entre Mr Debenesse père & D° Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte. M. Debenesse s’en est rendu adjudicataire moyennant le Prix de 39.800 francs lors de la vente par enchère qui en a été faite à la requête de Jérôme Levaillant, alors Marchand de Chevaux & de Wilhelmine Weil sa femme de Strasbourg devant M° Thurmann & son collègue notaires en la dite ville le premier juillet 1816. Le procès verbal d’enchère & le Cahier des charges qui avait été dressé en vue de la vente par le dit M° Thurmann le 29 juin précédent a été transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 4 juillet 1816 au volume 55 N° 126. (…) Les Sr & Dame Levaillant avaient acquis l’Immeuble dont s’agit de M. Philibert Breck Commissionnaire demeurant à Strasbourg & de D° Petronille Schneegans sa femme suivant Contrat passé devant Lacombe fils lors notaire à Strasbourg & son Confrère le 2 juin 1813 et transcrit aux hypothèques à Strasbourg le 21 du même mois Volume 72 N° 41 & les Epoux Breck l’avaient eux mêmes acquis du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant à Strasbourg suivant Contrat passé devant Grimmer Notaire en ladite ville en présence de témoins le 15 fructidor de l’an neuf. – Clauses et conditions de la vente (…)
situés dans la Cour, le droit de loger un cheval à l’écurie, d’emmagasiner au grenier le foin & paille nécessaires. Enfin la libre entrée avec chevaux & voitures dans la cour, la faculté pour lui & les gens à son gage de circuler dans ladite cour & d’y faire charger le voiture de roulage. Ce bail durera jusqu’au premier avril d l »nnée 1848 & Mr Denebesse aura seul le droit d’y renoncer avant ladite époque en prévenant Mr Geyelin six mois à l’avance & par écrit (…) Le loyer annuel est fixé à la somme de 1300 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 84-v

Jean Geyelin hypothèque sous la caution de son père Jean George Heyelin, entrepreneur de bâtiments à Mulhouse, la maison au profit de Philippe Louis César Auguste Debenesse

1844 (17.4.), Strasbourg 1 (94), M° Rencker n° 17.641
17. avril 1844. Obligation de 15.000 fr. – Sont comparus Monsieur Jean Geyelin fils entrepreneur de travaux publics demeurant à Strasbourg
Et Mr Jean George Heyelin père entrepreneur de bâtiments demeurant à Mülhausen, Département du Haut Rhin, lesquels ont reconnu devoir solidairement entre eux, Mr Heyelin fils comme Débiteur principal & Mr Heyelin père en qualité de Caution
à Monsieur Philippe-Louis-César-Auguste Debenesse, propriétaire & Négociant domicilié à Strasbourg, ci présent & acceptant, La somme de 15.000 francs pour prêt de pareille somme
Mr Heyelin fils affecte, constitue et hypothèque, Une Maison sise à Strasbourg Rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en Bâtiment d’habitation, formant façade sur la dite rue, deux caves dont l’une voutée & dallée, Cour, Ecuries, Hangards, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre à M. Debenesse lui-même & le Sr Roos, par derrière sur des jardins. Cette propriétaire a été acquise par Mr Geyelin fils de M. Debenesse lui-même & de ses enfants suivant contrat passé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires & son Collègue le 18 décembre 1843, enregistré & transcrit

Les syndics de la faillite de Jean Geyelin font vendre la maison devant le tribunal. L’agent de change Edouard Heydenreich s’en porte acquéreur au nom de Philippe Jacques Robert.

1845 (28.5.), Strasbourg 10 (104), M° Zimmer n° 5661
ont comparu 1° M. Jean Georges Theis, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, 2° et M. Etienne Dietrich, négociant, demeurant tous deux en cette ville, agissant en qualité de syndics définifs de la faillite du Sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics en cette ville, nommés à ces fonctions par jugement rendu par le tribunal de commerce séant à Strasbourg le 28 mars 1841, autorisés à l’effet des présentes par M. le juge commissaire de ladite faillite ainsi que cela résulte d’une décision rendue par ce dernier audit tribunal le 4 avril courant ainsi que le tout est déclaré par les comparans. Lesquels comparans, ès qualités qu’ils agissent, exposent qu’il dépend de la masse de la faillite dudit Sr Geyelin les deux immeubles ci après désignés (…)
Désignation des immeubles à vendre et mises à prix
1° Une Maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en bâtiment d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écuries, remises, hangard, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre à M. Debenesse père et en partie à M. Roos, donnant par derrière sur des jardins. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 40.000 francs
2° Une pièce de jardin servant actuellement de chantier avec maison le tout d’une superficie d’environ 45 ares 75 centiares, située à la Robertsau dépendance de Strasbourg, connue sous le nom de Wasserzoll, tenat d’un côté à un chemin de halage, de l’autre à la propriété de Mad° Gilet, en haut un chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de la Dame veuve Merklé. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 10.000 francs
Etablissement de propriété. I. M Geyelin a acquis la maison ci dessus désignée sous l’article premier de 1° M. Philippe Louis César Auguste Debenesse, propriétaire et négociant, 2° M. Auguste Henri Débenesse, négociant, 3° Dame Louise Henriette Mélanie Débenesse, épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg ayant agi tant en leurs nom personnel qu’en celui et comme se portant solidairement fort de M. Charles Louis Alfred Debenesse, étudiant en droit demeurant à Strasbourg leur fils et frère respectif alors encore mineur (…) ainsi que le tout résulte d’un acte de vente reçu par M° Rencker notaire en cette ville le 18 décembre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois vol. 408 N° 9, inscrit d’office vol. 396 n° 43. La ratification mentionnée ci-dessus a été signée par M. Debenesse le 13 février dernier devant ledit M° Rencker. Ladite maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Monsieur Débenesse père et Dame Henriette Charlotte Louise Debavay sa défunte épouse ainsi qu’il est déclaré dans le contrat susrelaté. Il y est encore déclaré que M. Debenesse s’en est rendu adjudicataire suivant procès verbal d’enchère dressé à la requête de Jérôme Levaillant, alors marchand de chevaux et de Wilhelmine Weil, sa femme de Strasbourg, par M° Thurmann et son collègue alors notaires en la même ville le premier juillet 1816 précédé d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 29 juin précédent, le tout transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 4 juillet 1816 volume 55 N° 126. Que les conjoints Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, et de D° Petronille Schnéegans conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Lacombe fils, alors notaire en cette ville le 2 juin 1813 et transcrit le 21 du même mois Volume 72 N° 41 et que les époux Breck l’avaient eux mêmes acquis du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf.
II. L’immeuble désigné sous le Numéro 2 (…)
Charges, clauses et conditions (…) Fait et passé ) Strasbourg le 25 avril 1845. 1.
L’an 1845 le mercredi 28 mai 1845 (…) adjuge ladite maison et dépendances pour le prix de 55.000 francs à M. Edouard Heydenreich, agent de change (…)
ont comparu M.M. Edouard Heydenreich, agent de change et Mathias Moerlin négociant demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels usant de la faculté qu’ils se sont réservés dans le procès verbal d’adjudication de nommer leur command pour les immeubles enchéris ce jourd’hui ont, par les présentes, déclaré avoir fait lesdites acquisitions pour le compte de M. Philippe Jacques Robert, propriétaire demeurant à Strasbourg lequel ci présent accepte cette déclaration de command (…)
acp 335 (3 Q 30 050) f° 51-v, cahier des charges – acp 336 (3 Q 30 051) f° 46-v, adjudication

Philippe Jacques Robert expose la maison aux enchères puis l’en retire.

1847 (6.3.), Strasbourg 9 (95), M° Becker n° 3418
5 Mars 1847. Cahier des charges – Fut présent M. Philippe Jacques Robert, propriétaire ancien négociant demeurant à Strasbourg, lequel comparant étant intentionné de vendre aux enchères publiques la maison ci après désignée a requis M° Becker l’un des notaires soussignés de dresser de la manière suivant le cahier des charges, clauses et conditions de l’adjudication dont il s’agit.
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec deux caves dont l’une voutée et dallée, grande cour, écuries, hangards, buanderie et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue Sainte Elisabeth n° 2, tenant d’un côté au haras, de l’autre à M. Debenesse père et en partie à M. Roos, par devant à ladite rue et par derrière à des jardins. Ainsi au surplus que cet Immeuble se poursuit et se comporte (…).
Etablissement de propriété. M. Robert déclare Que ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Mad° Catherine Salomé Alberti son épouse défunte et qui lui a été abandonné en toute propriété suivant acte contenant liquidation et partage dressé par ledit M° Becker le 28 octobre 1846, dûment enregistré.
Que durant ladite communauté M. Robert s’était rendu adjudicataire de l’immeuble en question qui dépendait de la masse de la faillite du Sr Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un cahier des charges dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 avril 1845, d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire le 28 mai 1845 et déclaration de command reçue par le même notaire Zimmer le même jour, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant vol. 430 numéro 83, avec inscription d’office du même jour vol. 428 N° 129.
(…) Mise à prix 48.000 francs
N° 2448. 29 Mai 1847. Retrait d’enchère. (…) Il a été allumé successivement plusieurs bougies ayant la durée d’environ un minute chacune et pendant qu’elles brûlaient il n’a été fait une mise mais cette mise ayant paru insuffisante à M. Robert il a déclaré retirer l’immeuble de l’enchère et vouloir en remettre la vente à un temps plus opportun.
acp 358 (3 Q 30 073) f° 64-v – acp 359 (3 Q 30 074) f° 65-v (retrait)

Philippe Jacques Robert loue une partie de la maison au marchand de peaux Jean Louis Garait et au commis négociant Jean Baptiste Victor Millot

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 103 (3 Q 31 602) f° 95-v du 2.10.
ssp du 29 septembre 1848. Bail ainsi conçu – Entre les soussignés Philippe Jacques Robert propriétaire à Strasbourg d’une part
et Jean Louis garait march.d de peaux en détail et Jean Baptiste Victor Millot commis négociant les deux demeurant en ladite ville il a été fait et arrêté ce qui suit.
Le Sr Robert loue aux Srs garait et millot qui acceptent les parties ci après désignées d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 2, tenant d’un côté au Haras, de l’autre à la propriété du Sr Debenesse. Tout le rez de chaussée du bâtiment latéral situé à droite en entrant par la porte cochère composé de dix pièces, la cave située sous ce bâtiment et deux pièces situées au-dessus du rez-de-chaussée, l’une à côté de l’autre ayant la première deux croisées et la 2.de six qui donnent tous dans la cour et le grenier au-dessus
2° Tous les bâtiments et hangars qui se trouvent également à droite à partir du bâtiment ci-dessus désigné jusqu’au mur se trouvant au fond de la cour
3° le petit bâtiment situé à gauche au fond de la cour
4° le grand hangar situé à gauche en entrant
5° le grand magasin situé également à gauche en entrant ayant une porte qui donne vers le bâtiment de devant et qui sera supprimée aux frais du propriétaire
6° et la partie de la cour qui est située vers le jardin et qui se trouvera séparée du surplus de la cour
Sont compris dans le bail un âtre en fayence, deux pots économiques en fonte avec deux couvercles en* et deux poêles en fayence avec tuyaux et pierres. Les preneurs reconnaissent que tout est en bon état, ainsi que les parties louées se comportent actuellement sans en rien réserver si ce n’est le droit de passage au profit du Sr Robert et de sa famille à travers les parties de la cour louée. Le présent bail est fait à compter du 29 septembre courant pour la durée de trois, six ou neuf années (…)
Le bail est fait sous les charges et conditions suivantes (…) savoir ils seront tenus de construire à leurs frais une séparation en lattes qui joindra aux deuux* angles du magasin et du bâtiment susdésigné sous les n° 1 et 5, séparation dont la direction sera à peu près parallèle à la rue (…) Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 1400 francs

Philippe Jacques Robert vend la maison à Eugénie Albertine Dreyfuss, femme de Pierre Augustin Bertin Mourot, pour lui servir de remploi

1851 (20.3.), Geoffroi Becker (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 527 (2752) n° 27 du 5 avril
Fut présent Monsieur Philippe Jacques Robert, propriétaire ancien négociant demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes cédé, abandonné (…)
à Madame Eugénie Albertine Dreyfuss, fille mineure de Monsieur Albert Dreyfuss, commissionnaire de roulage, épouse de Monsieur Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique à la faculé des sciendes de Strasbourg, les trois demeurant en cette ville (…) l’immeuble ci après désigné dont l’acquisition est faite au nom de ladite Dame Bertin Mourot pour lui tenir nature de propre ainsi qu’il est stipulé ci après
Désignation de l’immeuble. Une Maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en bâtiments d’habitation, formant façade sur ladite rue deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écuries, hangards, buanderie, appartenances & dépendances, tenant d’un côté au haras, de l’autre en partie aux héritiers de Monsieur Debenesse et en partie à Monsieur Roos, par derrière sur des jardins. Sont compris dans la présente vente une chaudière à lessive se trouvant dans la buanderie, un âtre en fayence et deux poêles enn faience avec tuyaux et pierres se trouvant dans le logement occupé par Messieurs Garait et Millot ci après dénommés, un âtre en fer, cinq glaces et trois poêles en fayence avec tuyaux et pierres se trouvant dans le logement occupé par Monsieur Kampmann ci après dénommé et enfin tous les autres objets mobiliers se trouvant dans ladite maison et appartenant à Monsieur Robert (…)
Etablissement de propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre entre Monsieur Robert et Dame Catherine Salomé Alberti son épouse défunte et a été abandonné en pleine propriété au vendeur suivant acte contenant liquidation et partage dressé par ledit notaire Becker le 28 octobre 1846 et constatant que Monsieur Robert n’a été chargé d’aucune soulte ni retour.
Ladite communauté était devenue propriétaire du même Immeuble au moyen de l’acquisition que Monsieur Robert en avait faite des syndics de la faillite du sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 28 mai 1845 et déclaration de command reçue par le même notaire le même jour, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant volume 430 numéro 83 avec inscription d’office du même jour volume 428 N° 129. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 55.000 francs qui a été délégué (…). Ledit Sr Geyelin a acquis la maison ci-dessus désignée dudit Sr Debenesse père & de ses enfants ci-dessus nommés [M. Auguste Henri Débenesse, négociant, Mad° Louise Henriette Mélanie Débenesse épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim & M. Charles Louis Alfred Débenesse licencié en droit & contrôleur des contributions directes] suivant contrat passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois Volume 408 N° 9 avec inscription d’office le même jour Volume 396 n° 43, ledit contrat de vente ratifié suivant acte passé devant ledit M° Rencker le 13 février 1855, dûment enregistré. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…). L’immeuble vendu dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Débenesse père et Dame Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte, lesquels en étaient devenus propriétaires au moyen de l’acquisition que Monsieur Debenesse en avait faite de Monsieur Jérôme Levaillant marchand de chevaux et de Dame Wilhelmine Weil, sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Thurmann notaire à Strasbourg le premier juillet 1816 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 du même mois, volume 55 numéro 126 avec inscription d’office du même jour, Volume 108 N° 305. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 39.800 francs qui a été délégué (…). Lesdits époux Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, et de Dame Petronille Schnéegans, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg le 2 juin 1813 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 72 Numéro 41 avec inscription d’office le même jour volume 92 Numéro 432. Enfin les dits époux Breck avaient eux mêmes acquis la dite maison du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf enregistré.
Enonciation des baux. Le vendeur déclare qu’une partie de l’immeuble présentement vendu n’est pas louée, qu’une autre partie est louée à Monsieur Adolph Kampmann professeur au gymnase protestant demeurant à Strasbourg suivant bail verbal qui expirera le 29 septembre 1851 moyennant un loyer annuel de de 950 francs et que le surplus est également loué pour trois six ou neuf années consécutives qui ont commencé à courir le 29 septembre 1848 à Messieurs Jean Louis Garait marchand de peaux en détail et Jean Baptiste Victor Millot, commis négociant tous deux demeurant à Strasbourg suivant bail sous seing privé en date du 29 septembre 1848 moyennant un loyer annuel de 1400 francs, bail dont l’un des originaux porte la mention suivante Enregistré à Strasbourg le 2 octobre 1848 folio 95 verso. (…) – Charges, clauses et conditions. (…) – Prix, 52.400 francs (…)
Déclaration de remploi au profit de Madame Bertin. Pour préciser l’effet de la clause de dont il va être question, Monsieur Dreyfus et Monsieur Bertin-Mourot déclarent que par contrat passé devant M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 octobre 1850 dûment enregistré & contenant les clauses & conditions civiles du mariage d’entre les dits époux Bertin il est constaté que le Dame venderesse a apporté en mariage deux créances s’élevant ensemble en principal à 50.000 francs & que par ledit contrat il a été stipulé entr’autres que ce capital serait converti en totalité ou en partie en immeuble à mesure que les futurs époux trouveraient à faire des acquisitions avantageuses de l’agrément de M. Dreyfuss père (…) Le remploi qui vient d’être stipulé au profit de Madame Bertin-Mourot et qui a pour effet de rendre dotal l’immeuble acquis est expressément accepté par elle
acp 399 (3 Q 30 114) f° 95-v du 21.3.

Le professeur de physique Pierre Augustin Bertin Mourot épouse en 1850 Eugénie Albertine Dreyfus, fille du commissionnaire de roulage Albert Dreyfus
1850 (26.10.), Strasbourg 14 (133), M° Ritleng n° 2826
26. 8.br 1850. Mariage – Ont comparu Mr Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique à la faculté des sciences de Strasbourg, domicilié & demeurant en ladite ville, fils majeur du Sr Jean Baptiste Bertin Mourot, commis négociant & de Dame Jeane Anatoile Peseux son épouse, tous deux décédés & domiciliés de leur vivant à Besançon d’une part
Et Mademoisellle Eugénie Albertine Dreyfus, fille mineure de M Albert Dreyfus, Commissionnaire de Roulage demeurant tous deux à Strasbourg & de Dame Andrienne Bénigne Hélène Duim son épouse décédée, agissant sous l’assistance et l’autorisation de son père, d’autre part
acp 395 (3 Q 30 110) f° 82-v – Les apports du futur époux consistent en une valeur de 6000 francs. Ceux de la future épouse en une valeur de 50.000 francs.
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de leurs apports constatés ci-dessus, en outre la jouissance de la part du prémourant dans les biens de la communauté

Le maire propose le 25 novembre 1868 au Conseil municipal d’acheter la maison pour reconstituer le capital provenant de la vente de terres au Wacken. Le revenu, supérieur aux terres du Wacken, est équivalent à celui de rentes sur l’Etat. La maison à acquérir jouxte en outre la propriété communale du haras. Le Conseil approuve la proposition le 11 décembre suivant.

1868, Délibérations du Conseil municipal (1 MW 201)
(p. 508) Séance extraordinaire du mercredi 25 novembre 1868.
Reconstitution du capital Herrenschmidt
Mr le Maire a donné lecture du rapport ainsi conçu
Messieurs, à plusieurs reprises vos délibérations ont formulé le désir de voir opérer des reconstitutions de capitaux par des acquisitions immobilières, de préférence à des acquisitions de rentes sur l’état.
En dernier lieu notamment, la commission sur le rapport de laquelle, dans votre séance du 6 mars, vous avez voté une cession de communaux au Wacken, a réitéré ce vœu à l’unanimité, vous avez reconnu la nécessité de maintenir l’intégrité de notre patrimoine foncier, même de réparer, s’il est possible, quelque peu, les brèches qui lui ont été faites en 1792 et en 1813
Des décisions analogues sont intervenues pour quelques aliénations moins importantes et nous avons rappelé cette espèce d’engagement au projet du budget supplémentaire de 1868. L’art. 33 des dépenses émarge un crédit de 95.396,50 intitulé Reconstitution du prix de ventes et de soultes d’échanges. Ce chiffre peut se décomposer en deux éléments. Une somme de 7974 fr représente le prix de terrains détachés de la Colonie d’Ostwald pour le chemin de fer de l’usine de Graffenstaden et doit, au terme de votre délibération, servir à l’acquisition d’enclaves du même domaine, nous n’avons pas à nous en occuper en ce moment. Le surplus des fonds à reconstituer provient en majeure partie des communaux du Wacken, pour lesquels MM Herrenschmidt ont payé 85.000 fr. On y a ajouté deux indemnités versées par la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour des cessions de terrain et s’élevant à 2422 fr. il résulte de cette ventilation qu’en dehors d’Ostwald, nous devons rechercher un placement immobilier jusqu’à concurrence de 87.422 fr.
Pour une opération de ce genre, nous désirions trouver à Strasbourg même, une propriété productive de revenus, afin d’avoir un équivalent au moins approximatif des arrérages qui eussent été obtenus par un achat de rentes Nous ne devons pas payer l’immeuble au-delà de la valeur vénale, et ne pas nous exposer à une perte en cas de revente. La question de convenance n’était pas à négliger, il était convenable de prévoir l’affectation que dans un avenir plus ou moins rapproché, l’immeuble pourrait recevoir dans un intérêt d’utilité communale. Toutes ces conditions nous semblent réunies dans le traité dont nous allons avoir l’honneur de vous entretenir.
Nous vous proposons d’acheter la maison, rue St. Elisabeth 3, qui a appartenu à M. Debenesse, commisionnaire de roulage, aujourd’hui priorité de Mr Bertin-Mourot, et occupée par le pensionnat des Dames Knoderer.
L’immeuble a une surface cadastrale de 20 ares 50 centiares et est contigu à la propriétaire communale du haras sur une longueur d’environ 55 mètres. Il se compose d’un bâtiment principal à rez de chaussée et premier étage, d’un pavillon latéral d’écuries, d’un vaste magasin, d’une cour avec plantations. La propriété est louée à raison de 3500 fr. par an moyennant un bail qui expire le 29 septembre 1871. 1874, 1877 (3, 6, 9 ans). Par une promesse de vente en date du 6 de ce mois, M. Albert Dreyfuss, en qualité de mandataire de son gendre, offre de vendre l’immeuble au prix de 82.000 fr. Nous sommes d’avis d’accepter cette soumission. Une étude détaillée de l’architecte de la ville évalue les bâtiments à 44.450 fr. le terrain à raison de 50 fr par mètre carré à 41.000 fr, ensemble 85.500 fr, somme équivalente au prix avec les accessoires. Un placement en rentes 3% donnerait au cours actuel (72 f) une inscription de 3416 fr. La propriété est louée pour 3500 fr. A la vérité, les prélèvements pour les impositions et les réparations dont le propriétaire est tenu réduisent quelque peu ce produit. L’architecte admet 300 fr à déduire, restent 3200 fr. mais la différence entre le chiffre et le produit de l’achat de rente est largement compensée par l’éventualité d’une augmentation de revenus et par les avantages qui dans la gestion des patrimoines, font toujours préférer les placements immobiliers. L’opération est de nature à faire tomber toutes les objections qui ont été présentées contre la cession faite à MM Herrenschmidt. Les communaux du Wacken rapportaient 800 fr, la propriété qui va les remplacer rapportera le quadruple 3200 fr. Les deux traités pour la réunion peuvent être considérés comme un échange au plus haut point avantageux pour la ville.
Un immeuble d’une superficie de 20 ares situé dans l’intérieur de la ville peut se prêter à plus d’un service communal, c’est une question d’avenir dont il serait inutile de s’occuper en ce moment. Je vous ai déjà fait remarquer qu’il est contigu au haras, vaste enclos propriété communale et dont la ville reprendrait la jouissance si le dépôt d’étalons devait être transféré ou supprimé
Voies et moyens – La question des voies et moyens qui est fondamentale pour les acquisitions se trouve résolue à l’avance. Nous avons déjà dit, le crédit nécessaire est déja émargé au budget supplémentaire de l’exercice courant, il suffira d’une simple modification de l’intitulé du crédit.
Conclusions. Nous venons en conséquence vous proposer de voter l’acquisition de la maison rue St Elisabeth N° 3 au prix de 82.000 fr., de me donner pouvoir de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent, d’inscrire au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 85.000 francs intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue St Elisabeth 3 et de réduire de pareille somme le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.
Le Conseil a renvoyé l’examen du projet à une commission composée de MM Petiti, Flach, Momy, Kratz et R. Cailliot.

(p. 581) Séance du 11 décembre 1868.
Reconstitution du capital Herrenschmidt
Mr René Cailliot, rapporteur de la commission désignée à la dernière séance, a présenté le rapport suivant
 » Messieurs,
Conformément aux vœux que vous avez exprimés dans nos dernières séances, M. le Maire vous a soumis un projet pour la reconstitution du capital (p. 582) de 85.000 fr. payé par MM. Herrenschmidt pour cession de communaux au Wacken. Vous avez renvoyé à une commission spéciale l’examen de la proposition de M. le Maire qui consiste à acquérir la maison rue Ste Elisabeth n° 3 appartenant à M. Bertin.
M. l’architecte de la ville évalue cet immeuble à 85.000 fr. à savoir 44.000 fr. pour les bâtimens et 41.000 fr. pour le terrain à raison de 20 fr. par mètre carré. D’un autre côté, M. Dreyfus, beau-père de M. Bertin, offre de vendre ledit immeuble au prix de 82.000 fr.
Votre commission a visité l’immeuble dont on vous propose l’acquisition et qui est décrit d’une manière détaillée dans le rapport dont M. le Maire vous a donné lecture ; elle a constaté que le bâtiment principal sur rue et le pavillon latéral sont en assez bon état d’entretien ; il n’en est malheureusement pas de même des dépendances qui sont vastes, mais assez délabrées. Votre commission est néanmoins d’avis de donner suite à l’acquisition projetée. En effet cet immeuble est loué 3500 fr. suivant bail de 3, 6 ou 9 années, expirant au plus tard en 1877 et défalcation faite des impositions et des grosses réparations, les seules qui seraient à la charge de la ville, il en résulterait une augmentation de revenus de plus de 3000 fr. tandis qu’elle ne retirait que 800 fr. des biens vendus à MM. Herrenschmidt. En outre et c’est là surtout ce qui a décidé votre commission à entrer dans la vue de M. le Maire, cet immeuble est contigu sur une (p. 583) longueur de 35 mètres au haras, vaste propriété communale et il est hors de doute que cette circonstance augmente pour la ville la valeur de la propriété Bertin. C’est dans la situation respective de ces deux immeubles que votre commission a vu le principal avantage de l’acquisition que vous propose M. le Maire, bien plus que dans l’augmentation de revenus que d’autres placemens immobiliers auraient pu également réaliser.
Votre commission est donc d’avis d’autoriser M. le Maire à acquérir au prix de 82.000 fr. la maison rue Ste Elisabeth 3, quant au crédit de 85.000 francs demandé par M. le Maire, votre commission d’accord avec l’administration, vous propose de le porter à 87.422 fr. en y ajoutant une somme de 2422 fr. versée par la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour cession de terrain. Le crédit primitivement demandé par M. le Maire serait en effet insuffisant pour payer les frais d’acquisition qui se monteront à plus de 5000 fr.
En conséquence votre commission a l’honneur de vous proposer d’adopter sous la réserve qui vient d’être faite, les conclusions posées par M. le Maire dans son rapport c’est à dire de voter l’acquisition de la maison, rue Ste Elisabeth 3, au prix de 82.000 fr. de donner pouvoir à M. le Maire de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent,
d’inscrire au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 87.422 fr. intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue Ste Elisabeth n° 3,
(p. 584) et d’annuler le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.  »
Les conclusions de M. le rapporteur ont été mises aux voix et adoptées. En conséquence Le Conseil vote l’acquisition de la maison sise rue Ste Elisabeth 3, appartenant au sieur Bertin-Mourot, au prix de 82.000 fr. en principal, il donne pouvoir à M. le Maire de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent, il inscrit au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 87.422 fr. intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue Ste Elisabeth n° 3 et il annule le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.

Eugénie Albertine Dreyfuss, femme Pierre Augustin Bertin-Mourot, vend la maison à la Ville de Strasbourg

1869 (1.2.), Strasbourg 14 (174), M° Emile Ritleng jeune
A comparu Monsieur Albert Dreyfuss, propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause du consentement exprès qu’il donne à la vente qui fait l’objet des présentes, qu’en qualité de mandataire de Madame Eugénie Albertine Dreyfuss, épouse autorisée de M. Pierre Augustin Bertin-Mourot, sous directeur de l’Ecole Normale supérieure de Paris, Chevalier de la Légion d’Honneur, domiciliés & demeurant ensemble en ladite ville (…) lequel en sa dite qualité & avec son consentement exprès a déclaré vendre
à la Ville de Strasbourg, représentée par Monsieur Théodore Humann, Maire de ladite Ville, officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ordre de Zaehringen, domicilié & demeurant à Strasbourg, ci présent, lequel stipule & accepte pour la ville autorisée à l’effet de cette vente par une délibération du conseil municipal tenu sous la présidence de M. le maire le 11 décembre 1868 par un arrêté de Monsieur le Préfet du département au Bas Rhin pris en son Conseil de préfecture le 15 janvier 1869 (…)
Une Maison située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 3, consistant en bâtiments d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée & l’autre dallée, cour, remises, hangard, écuries, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre le sieur Debenesse & M. Roos, par derrière jardins.
Origine de propriété. L’immeuble vendu est dotal et appartient en propre à Madame Bertin pour avoir été acquis en son nom par Messieurs Dreyfus & Bertin de Monsieur Philippe Jacques Robert, propriétaire, ancien négociant, demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le 20 mars 1851 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 avril 1851 volume 527 N° 27 & inscrit d’office ledit jour volume 547 N° 576, ratifié par Madame Bertin suivant acte reçu par le même notaire Becker le 2 avril 1851 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 52.400 francs dont 12.400 francs ont été payés comptant (…) Le dit immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre entre M. Robert & D° Catherine Salomé Alberti son épouse & a été abandonné en pleine propriété à mon dit Sr Robert suivant acte contenant Liquidation & partage dressé par ledit notaire Becker le 28 octobre 1846, & constatant que Monsieur Robert n’a été chargé d’aucune soulte ni retour.
Ladite communauté était devenue propriétaire du même Immeuble au moyen de l’acquisition que M. Robert en avait faite des syndics de la faillite du sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, notaire à Strasbourg le 28 mai 1845 & déclaration de command reçue par le même notaire le même jour, le tout dûment enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant volume 430 N° 83. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 55.000 francs qui a été délégué (…). Ledit Sr Geyelin a acquis la maison ci-dessus désignée dudit Sr Debenesse père & de ses enfants ci-dessus nommés [M. Auguste Henri Débenesse, négociant, Mad° Louise Henriette Mélanie Débenesse épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim & M. Charles Louis Alfred Débenesse licencié en droit & contrôleur des contributions directes] suivant contrat passé devant M° Rencker alors notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois Volume 408 N° 9, avec inscription d’office le même jour Volume 396 n° 43, ledit contrat de vente ratifié suivant acte passé devant ledit M° Rencker le 13 février 1855, dûment enregistré. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…). L’immeuble vendu dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Débenesse père & D° Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte, lesquels en étaient devenus propriétaires au moyen de l’acquisition que M. Debenesse en avait faite de Monsieur Jérôme Levaillant marchand de chevaux & de Dame Wilhelmine Weil, sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Thurmann ci devant notaire à Strasbourg le premier juillet 1816 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 du même mois, Volume 55 N° 126 avec inscription d’office du même jour, Volume 108 N° 305. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 39.800 francs qui a été délégué (…). Lesdits époux Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, & de Dame Petronille Schnéegans, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire en la dite ville le 2 juin 1813 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois Volume 72 N° 41 avec inscription d’office le même jour volume 92 N° 432. Enfin les dits époux Breck avaient eux mêmes acquis la dite maison du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf dûment enregistré. – Charges, clauses et conditions. 1. L’immeuble vendu est transmis à la Ville de Strasbourg tel qu’il se poursuit & se comporte présentement, ainsi qu’il est désigné sur un plan timbré à l’extraordinaire dressé par Mr Conrath architecte à Strasbourg (…) – Prix, 82.000 francs (…)
Déclaration relative à l’emploi d’une partie du prix de la présente vente. Monsieur Dreyfus déclare pour préciser l’effet du remploi auquel il va s’engager que par contrat passé devant M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 octobre 1850 enregistré & contenant les clauses & conditions civiles du mariage d’entre les époux Bertin il est constaté que le Dame venderesse a apporté en mariage deux créances s’élevant ensemble en principal à 50.000 francs & que par ledit contrat il a été stipulé entr’autres que ce capital serait converti en totalité ou en partie en immeuble à mesure que les futurs époux trouveraient à faire des acquisitions avantageuses de l’agrément de M. Dreyfuss père (…)
acp 580 (3 Q 30 295) f° 43-v du 2.2.

La Ville de Strasbourg vend les maisons sises 3, 5 et 7 rue Sainte-Elisabeth à l’établissement des Diaconesses.

1880 (11.9.), Strasbourg 10 (192), M° Frédéric Pierron n° 3534
Ist erschienen Herr Friderich Georg Stempel, Bürgermeisterei Verwalter der Stadt Strassburg in genannte Stadt wohnhaft, handelnd in seine Eigenschaft und hierzu besonders autorisirt durch einen Beschluß des früheren Bürgermeisterei verwalters Herrn Back gefaßt in Ausübung der Rechte des Gemeindraths des dritten Aprilis 1880, bestätigt durch Beschluß des Bezirkspräsidenten des Unter Elsasses vom 22. Mai desselben Jahrs, Von welchen beiden Beschlüßen beglaubigte Abschriften hier beigebogen geblieben sind, sowie es der Notar darauf vermerkt hat Und hat erklärt Namens der Stadt zu verkaufen und zu vollem Eigenthum zu übertragen
An die dahier bestehende evangelische Diakonissenanstalt, für welche erschienen ist und annimmt Frau Henriette-Adèle Lobstein, Wittwe des Herrn Theodor Schneiter, bei Lebzeiten Doktor der Medizin zu Straßburg, wo sie wohnt, Schatzmeisterin gedachter Anstalt, Zu Gegenwärtigen speziell autorisirt durch Beschluß des Ministeriums für Elsaß Lothringen, Abtheilung des Innern vom 26. August 1880, wovon eine legalisirte Abschrift hier beigebogen bleibt, was der Notar ebenfalls darauf vermerkt hat
drei zu Straßburg in der Sankt-Elisabethengasse gelegene Häuser, nämlich
1) Ein die N° 3 tragendes Wohnhaus mit Façade nach genannter Straße, zween Kellern, von denen eine gewölbt, die andere geplattet ist, Hof, Remisen, Schopf, Stall, Waschküche, Zubehörden und Abhängigkeiten, auf der einen Seite das Landgestüt, auf der andern der folgende Artikel und Eigenthum Roos, hinten Garten
2) Ein die N° 5 tragendes Wohnhaus mit Hof, Brunnen, Rechten Zugehörden und Abhängigkeiten früher mit Nummer drei bezeichnet zwischen vorgehenden und folgenden Artikel beiderseits und hinten Eigenthum der Stadt vorn genannte Straße
3) Ein mit N° 7 tragendes Wohnhaus mit Hof, Seitens und Hintergebäuden, gemeinschafftlichen Brunnen, Rechten, Zugehörden und Abhängigkeiten, zwischen vorstehendem Hause und Eigenthum Holtzapffel, vornen genannte Straße hinten den Hof des ersten Hauses.
Eigenthumsnachweis. Hierüber erklärt der Herr Bürgermeisterei Verwalter folgendes. I. Was das Haus Nummer drei betrifft, so kaufte die Stadt dasselbe für den baarbezahlten Preis von 82.000 Franken, laut Kauffvertrag vor Notar Ritleng dem Jüngeren zu Strassburg vom ersten Februar 1869 transcribirt auf dem Hypothekenamte zu Strassburg den 20. desselben Monats Band 1194 Nummer 31, von Herrn Albert Dreyfus, Eigenthümer zu Strassburg wohnhaft, handelnd sowohl eigenen Namens als auch wegen der Einwilligung, zu welchem von Frau Eugenie Albertine Dreyfus hierzu gehörig ermächtigter Ehegattin des Herrn Peter-Augustin Bertin-Mourot, Unterdirektor des höheren Normalschule zu Paris wohnhaft daselbst, bevollmächtigt (…). Bei diesem Kaufe wurde die Stadt Strassburg vertreten durch ihren damaligen Bürgermeister Theodor Humann zu Straßburg wohnhaft, welcher zu diesem Zwecke* ausdrucklich autorisirt war durch Berathung des Gemeinderaths dieser Stadt gehalten unter dem Vorsitze des genannten Herrn Bürgermeisters am 11. Dezember 1868, genehmigt durch einen Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins, gefaßt in seinem Präfektenrath den 15. Januar 1869, der in Abschrift des erwähnten Erwerbsurkunde beigeheftet geblieben ist.
Dieses Immöbel war früher Dotalgut und gehörte gedachter Frau Bertin eigenthümlich, indem es in ihrem Namen erworben worden war durch den Herrn Dreyfus und Bertin von Herrn Philipp-Jacob Robert, Eigenthümer, früher Kaufmann zu Straßburg wohnhaft, gemäß Akt vor Notar Becker zu Straßburg den 20. März 1851, überschrieben auf dem Hypothekenamte Straßburg am 5. April darauf Band 527 Nummer 27 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 597 Nummer 276 und genehmigt durch Frau Bertin durch Akt vor genanntem Notar Becker vom 2. April desselben Jahres. Der Kaufpreis betrug 52.400 (…)
Das genannte Immöbel gehörte zu der Gütergemeinschaft, welche bestand zwischen Herrn Robert und seiner Ehefrau Catherine-Salomé Alberti und wurde Herr Robert zu vollem Eigenthum überlassen, gemäß Liquidations- und Theilungsakt des genannten Notars Becker den 28. Oktober 1846, wie constairt ist, daß Herr Robert mit keinen Herausgabe oder Rückfallsrecht belastet war.
Die besagte Gemeinschafft selbst war Eigenthümer geworden desselben Grundstück, indem sie es vom Syndic der Faillitmasse des Hern Johann Geÿelin Soh,, Unternehmer zu Straßburg wohnhaft erworben hatte, gemäß Versteigerungs Protokoll aufgenommen durch Notar Zimmer zu Straßburg den 28. Mai 1845 und Commanderklärung durch denselben Notar vom gleichen Tags transcribirt auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 18. Juni darauf, Band 430 Nummer 83 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 428 Nummer 129. Dieser Zuschlag hatte statt mittelst eines Preises von 55.000 Franken (…) Der genannte Herr Geÿelin hatte das Haus erworben von dem genannten Herrn Débenesse Vater und dessen Kindern, gemäß Akt vor Notar Rencker zu Straßburg deb 28. Dezember 1843 im Hypothekenamte zu Straßburg den 28. desselben Monats Band 408 Nummer 9 transcribirt und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 396 N° 43, sowie certifizirt durch Akt von genannten Notar Rencker den 14. Februar 1845. Der fragliche Kauf geschah um den Preis von 40.000 Franken (…) Vorher machte das Grundstück Theil von der Gütergemeinschaft, welche bestand zwischen Herrn Débenesse Vater und dessen verlebten Ehefrau Henriette-Charlotte-Louise Debavay, welche das Haus von Herrn Jérome Levaillant, Pferdhändler und Frau Wilhelmine Weil, dessen Ehegattin zusammen zu Straßburg wohnhaft erworben hatten, gemäß Versteigerung Protokoll aufgenommen durch den damaligen Notar Thurmann den 1. Juli 1816. Die Steigpreise (…). Die Eheleute Levaillant hatten das fragliche Haus erkauft von Herrn Philibert Breck, Commissionnär und dessen Ehefrau Petronille Schneegans zusammen zu Straßburg wohnhaft, durch Akt von Notar Lacombe zu Straßburg vom 2. Junÿ 1813. Und endlichen die Eheleute Breck * sie es von Herrn Carl Etienne Menott, Kaufmann zu Straßburg erkauft hatten laut Kaufakt errichten von dem damaligen Notar Grimmer su Strassburg den 15. Fructidor des Jahres neun der Republick.
II. Was das Haus Nummer 5 betrifft, so hat die Stadt dasselbe erworben durch Kaufakt von Notar Körttgé den 26. März 1870 errichtet und auf dem Hypothekenamte Straßburg den 30. März darauf Band 1259 Nummer 101 um den baar bezahlten Preis von 20.000 Franken von den Eheleuten Johann Heinrich Wendling, Handlungsangestellten und Sophie Emilie Parisot zusammen zu Straßburg wohnhaft. In diesem Kaufakte ist die Stadt vertreten durch den schon genannten Bürgermeister Humann, zu diesem Kaufe speziell autorisirt durch Berathung des Gemeinderaths der Stadt Strassburg vom 16. November 1869 sowie durch Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins vom 7. Februar 1870, von welch letztern eine Abschrift besagten Erwerbsurkunde beigelegen geblieben ist. Die Ehegatten Wendling hatten dieses Haus erkauft von Frau Louise Henriette Mélanie Debenesse Ehefrau von Herrn Marie Carl Frantz Robert Picquart damal als Steuerempfänger zu Geudertheim wohnhaft. Gemäß einem Vertrag worin der Peis quittirt ist vor Notar Momÿ (…) Frau Picquart war Eigenthümerin besagten Hauses geworden, indem es ihr zugetheilt worden war in dem Theilungsakte üder dem Nachlaß ihres Verstorbenen Vaters Ludwig César August Débenessen bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg aufgenommen durch en damaligen Notar Rencker zu Straßburg den 9. Januar 1849. Der vestorbene Debenesse war selbst Eigenthümer geworden, indem er das vorstehendes Haus erworben hatte von 1) Frau Magdalena Friederike Häberlé, Ehegattin des Herrn Johann Michael Weimar, Metzger, 2) Frau Maria Dorothea Häberlé Gatin des Hern Johann Georg Freysz, Metzger, 3) Herrn Johann Ludwig Häberlé, Metzger, 4) Frau Margaretha Salomé Häberlé, Wittwe des Herrn Johann Jacob Stiegelmann, Wurstler und 5) Georg Friderich Häberlé, damals noch minderjährig unter Vormundschaft des Herrn Johann Daniel Siegfried, Weinhändler, Alle zu Straßburg wohnhaft, gemäß einen Versteigerungsprotokoll der gerichtlich feststellten Notars Hickel zu Straßburg, aufgenommen den 15 Dezember 1831, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 29 nämlichen Monats Band 251, N° 71, von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 214 Nummer 397. (…) Vorher gehörte dieses Haus dem Pensionsfond der hiesigen protestantischen Akademie, welche es dem Herrn Georg-Friderich Häberlé, Metzger zu Straßburg, Vater der genannten Kinder Häberlé überlassen hatte gemäß Versteigerungs Protokoll, aufgenommen vor Notar Ueberfall den 21 Februar 1816.
III. Was das Haus Nummer 7 betrifft, so hat diese die Stadt erworben von 1) Herrn Nicolaus Gouthé, Schuster wohnhaft zu Finstingen, 2) Herrn Johann Peter Gouthé, Spiegelschleifer, 3) Herrn David Gouthé, desgleichen und 4) Herr Ludwig Gouthé Angeltellter, die ad 2-4 genannten zu Sirey wohnhaft, 5) Frau Caroline Schweyer Wittwe des Herrn Daniel Huck bei lebzeiten Pfarrer und 6) Frau Sophie Schweyer, Wittwe des herrn Heinrich Woringer, im Leben ebenfalls Pfarrer, diese beide zu Straßburg wohnhaft, 7) Herrn Friderich Süffert und desen Ehefrau Elisabeth Caroline Lavoyer, er Handunsangestellter, 8) Fräulein Adélaïde Lavoyer, ohne Stand und 9) Fräulein Sophia Lavoyer, ohne Gewerbe, dieser 7-9 genannten zu Markirch wohnhaft. Gemäß Versteigerungsprotokoll vom 22. November durch Notar Koerttge zu Straßburg errichtet, in welchem Herr August Nöppel, Bauunternehmer zu Straßburg wohnhaft, für die Stadt Strassburg zu einem Preise von 14.000 Franken zugeschlagen worden, dieser Protokoll ist transcribirt den 9. Dezember 1880 Band 1378 Nummer 48 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 1124 Nummer 270 (…) Drei Vierte dieses Hauses hatte Frau Klein in Eigenthum erworben als Erbin ihres Vaters Andreas Cyprian Schweyer, ehemaliger Schuhmacher zu Straßburg, den 2. September 1861 als Gatte der Frau Maria Anna Gouthé verstorben und der letzte Viertel in der Erbschaft der gedachten Frau Schweyer gebornen Gouthé, von der sie ebenfalls die einzige Erbin was. Frau Wittwe Schweyer hatte selbst das Eigenthum an ihrem Viertel erworben in Folge einer Schenkung unter Ehegatten aufgenommen durch den genannten Notar Körttge den 20. April 1861. Herr Schweyer war selbst Eigenthümer geworden als Erbe seiner Mutter Catharina Sophia Wern, Ehegattin des Herrn Jacob Schweyern Gerber, deme einziger Erbe er war vnd war ihr selbst zugefallen, als Erbin ihrer Schwester Eva Christina Wern, gestorben als Wittwe des herrn Andreas Notthafft, Metzger, deßen Univesal Legatarin sie war, gemäs seinem offentlichen Testament aufgenommen durch Notar Stöber Zu Straßburg den 19. Mai 1836 sowie daß übrige auch gestgestellt ist durch ein Inventarium aufgenommen durch den nämlichen Notar den 2. Januar 1836.
Was aber die Gemeinschaftlichkeit des Brunnens angeht, so geht diese hievoraus einem Akt aufgenommen durch Notar Grimmer zu Straßburg den 15 Januar 1833.
Nach dem Absterben der Frau Wittwe Klein geborene Schweyer fiel dieses Haus zur Hälfte an den nächsten Verwandten der mütterlicher Linie, die obengenannte Nikolaus, Johann Peter, David und Ludwig Gouthé, Oheimer der Verstorbenen, und für die andere Hälfte an die nächsten Verwandten der väterlicher Linie, die Frau Huck und Woringer, leibliche Geschisterkinder der Verstorbenen, so wie dieses bestätigt wurde in einem Inventar über die Erbschaft der genannten Frau Wittwe Klein, aufgenommen durch genannten Notar Körttgé den 18. Januar 1872. Nach Schluß dieses Inventars ergab sich die Existenz von noch weitere Erben der vätterlichen Seite, nämlich Fräulein Caroline Salomé Süffert, sowie die Fräulein Adélaide und Sophie Lavoyer und die Frau Süffert geborne Lavoyer, leibliche Geschwisterden der Erblasserin in gleichem Grad wie die Frauen Huck und Woringer. Demnach gehört nunmehr dieses Immöbel zur Hälfte den vier obgenannten Hern Gouthé und jedem einzelnen für din Viertel dieser Hälfte oder ein Achtel des Ganzen, und die andere Hälfte für ein drittel der Fräulein Süffert, für das zweite Drittel Damen Huck und Woringer und für das letzte Drittel zusammen den Fräulein Lavoyer und der Frau Süffert.
Besitz und Genußantritt. Die Käuferin ist von heute an Eigenthümer der Kaufobjekts (…) Bedingungen (…) Kaufpreis 97.335 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 74 du 17.9.



4, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 4 – IV 363 (Blondel), N 884 puis section 60 parcelle 1 (cadastre)

Maison zum Reichenwein, aussi appelée zum Rubenloch (au Trou des navets, voir le manuel de Daniel Martin) puis (1635) auberge zum Weinstock (au Cep de vigne)
Reconstruite entre 1813 et 1817, maître d’ouvrage Jacques Schlagdenhauffen, charpentier


Façade est (Grandes Arcades) , façades nord et est, façades nord et ouest (mars-avril 2014)

L’auberge zum Reichenwein, inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du fondeur Gaspard Spenner, a un encorbellement à la fois vers la place et vers les Grandes Arcades. Le tonnelier Nicolas Weldt fait remplacer en 1617 des marches en pierre devant sa porte. Le boucher Jean Hammer qui vient d’acheter l’auberge au Cep de vigne, communément dite au Trou des navets, est autorisé en 1636 à remplacer une solive pourrie qui soutient le bas de l’encorbellement pour assurer la stabilité des étages. Devenu aubergiste, il fait agrandir en 1638 le poêle du rez-de-chaussée en construisant un mur à l’aplomb de son encorbellement face aux Grandes Arcades. L’auberge est ensuite exploitée par Jean Fronhœffer puis son fils (1658-1709). Jean Jacques Stempel est autorisé en 1715 à construire à l’aplomb du balcon en bois vers la Tour aux deniers. Il supprime en 1718 l’encorbellement dans la ruelle des Incendiaires et y avance son mur à l’entrée de la ruelle pour le rendre rectiligne. La maison a un rez-de-chaussée et trois étages sur le plan-relief de 1727. L’aubergiste Jean Ehrlenholtz charge en 1763 le maître maçon Jean Frédéric Jæcklin d’aménager une cheminée à la française au deuxième étage vers les Grandes Arcades. Il est autorisé en 1782 à réparer son mur fissuré face aux Grandes Arcades bien que la façade doive reculer d’après les nouveaux alignements. Il fait réparer la corniche du rez-de-chaussée, sauf vers la façade place d’Armes où il est prévu d’avancer la façade occupée par des boutiques. Le charpentier Jacques Schlagdenhauffen achète en 1813 la maison à deux étages et un troisième à galeries. Les experts estiment dans leur rapport que le bâtiment doit être reconstruit, ce que fait l’acquéreur avant de mourir en 1817, comme le mentionne la vente de 1829.


La place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à gauche et la rue du Pilot à droite. La maison est la première à gauche (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 1610(Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment neuf à quatre étages. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (d-e) vers les Grandes Arcades comprend cinq arcades au rez-de-chaussée, cinq étages à cinq fenêtres chacun et une toiture à un niveau de lucarnes. La façade (e-f) vers la place a deux arcades au rez-de-chaussée, et deux fenêtres par étage, la façade dans la ruelle quatre fenêtres au rez-de-chaussée et à chacun des niveaux.
La maison porte d’abord le n° 24 du Vieux-Marché-aux-Grains (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Grandes-Arcades.


Parcelle 363 sur le plan Blondel (1765), en jaune les parties à démolir, en rose les parties à construire (AMS, cote 1 PL 675)
Ponts et Chaussées, 1856. La maison n° 24 de Jules Moriceau a 4 étages en pierre, solide, 4 EPS (ADBR, cote 2 SP 52)

La maison appartient au chapelier René Moriceau puis à son fils Jules (1829-1864). Le marchand de rubans Jacques Levy l’achète par adjudication judiciaire. Il fait aménager en 1884 des devantures à volets roulants. Jean Collichan ouvre en 1899 un débit de bière (Wiener Central-Café). Guillaume Stückle exploite à partir de 1903 un café au rez-de-chaussée puis au premier étage (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar, Wiener Café Impérial). Frédéric Sawatzki tient le High Life Bar en 1907. Joseph Fritsch charge en 1909 au nom de la société Kleberplatz Automat (Restaurant en libre service de la place Kleber) l’architecte Gustave Oberthur de transformer le rez-de-chaussée.


Plan du rez-de-chaussée (1902, Gustave Oberthur), arcades (AMS dossier 802 W 6)
Frise, corniche du quatrième étage (avril 2024)

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Spenner, fondeur de pichets, et (1563) Appolonie Keffer – luthériens
1607 h Georges Spener, débitant de vin, et (1604) Ursule Stich – luthériens
1612 v Raoul Schott, tonnelier, et (1613) Elisabeth Griesbach – luthériens
1614 v Nicolas Weldt, tonnelier, et (1611) Marie Silberrad – luthériens
1635 v Jean Hammerer, boucher puis aubergiste, et (1624) Marie Kress puis (1640) Barbe Kallhart, remariée (1645) avec Philippe Jacques Zittelin, sellier – luthériens
1658 v Jean Fronhœffer, aubergiste, et (1651) Ursule Wunderer – luthériens
1686 h Jean Fronhœffer, fondeur, aubergiste, et (1681) Anne Marie Rupp, remariée (1695) avec Tobie Stædel, marchand – luthériens
1709 v Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1688) Marie Susanne Kellermann – réformé et luthérienne
1733 h Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1711) Marie Barbe Fischer – luthériens
1746 h Jean Ehrlenholtz, aubergiste, et (1746) Susanne Jacqueline Stempel – luthériens
1793 h Jean Ehrlenholtz, marchand, et (1769) Anne Ursule Dietsch – luthériens
1813 v Jacques Schlagdenhauffen, charpentier architecte, et (1800) Marguerite Elisabeth Haas puis (1805) Marguerite Barbe Mühlschlegel, puis (1825) la veuve
1827 h Frédéric (Jacques) Schlagdenhauffen, charpentier architecte, et (1827) Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
1829 v René Moriceau, chapelier, et (1811) Madeleine Marie Antoinette Kleybler
1864 h (François René) Jules Moriceau, chapelier, et (1841) Marie Ursule Henriette Adèle Debray
1868 adj Jacques Levy, négociant, et (1844) Hanna (Henriette) Straus
1900 h (indivision) Ernest Paul Levy, négociant, et (1876) Ida Weil
Adolphe Rueff, docteur en médecine, et (1891) Jeanne Caroline Levy
1933* v Eugène Antoine Preiser, négociant, et copropriétaires
1937* v Brasserie du Pêcheur, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2200 livres en 1733, 2800 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) IV 363, Jean Erlenholtz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ehrlenholtz, 17 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 884, Moriceau, René, charpentier – maison, sol – 1 are

Locations

1592, Ulric Schenck, farinier
1598, 1599, Thiébaut Hirsch, mesureur de vin
1613, Abraham Hendlé, revendeur
1645, 1648, Thomas Schwebel, aubergiste
1651, Jean Fronhœffer, aubergiste
1697, 1706, Jean Jacques Stempel, aubergiste
1788, Jean Daniel Busch, aubergiste
1794, Chrétien Laemmermann, aubergiste, et Marguerite Barbe Gerold
1799, Antoine Meixel, de Bühl en Bade
1808, Jean Steinhelber, aubergiste, et Catherine Salomé Strintz
1814, 1825, René Moriceau, chapelier
1834, (magasin) Moïse Bloch et Simon Katz
1867, (magasin) frères Levy
1867, 1879 (magasin) Victor Weiser, horloger
1884, Victor Geyer et Compagnie (mercerie et jouets)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 142-v
La veuve du fondeur de pichets règle deux livres 9 sols 6 deniers pour sa maison dite zum Reichenwein sur la place près du puits, à savoir en haut du bâtiment une avance (25 pieds de long, saillie de 3 pieds ½) devant laquelle se trouve un auvent (même longueur, saillie de deux pieds),
item, de l’angle vers la maison des subhastations, en haut du bâtiment aussi une avance (39 pieds de long, saillie de 4 pieds ½) devant laquelle se trouve un auvent (même longueur, saillie de 3 pieds ½), trois gradins en pierre (39 pieds de long, saillie de 7 pieds ½) sur lesquels se trouve une porte de cave (5 pieds de large, saillie de 7 pieds ½), item un soupirail horizontal (1 pied ½ de long, 1 pied de large), un étal de revendeur (12 pieds 9 pouces de long, saillie de 7 pieds ½), un étal d’exposition (19 pieds de long en biseau, 20 pouces de large) au-dessus duquel se trouve une boutique (7 pieds ½ de long, 3 pieds 2 pouces de large)

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Caspar Spenners des Kandtengiessers Wittwe, hatt vor Irem hauß Zum Reichenwein genandt gegen dem Blatz vnd Beÿ Brunnen Oben ein vstoß 25. schu lang vnd 3 ½ schu herauß, daruor ein Wettertach auch so lang vnd 2 schu herauß, Item mehr vornen Von dem Eckh ahn gegen dem Ganthauß Zu, auch oben ein Vsstoß 39 schu lang vnd 4 ½ schu herauß, Daruor ein Wettertach 39 schu lang vnd 3 ½ schu herauß, Dreÿ besetzte Tritt 39 schu lang, vnd 7 ½ schu herauß, Darauff ein Kellerthüer 7 ½ herauß vnd 5 schu breit, Mehr ein ligendt Kellerfenster 1 ½ schu lang, vnd i schu breit, Item ein Grempen Banckh 12 schu 9 Zoll lang vnd 7 ½ schu herauß, Mehr ein Vssatz banckh 18 schu lang In die schrage, vnd 20 Zoll breÿt, Mehr darauff ein Laden 7 ½ schu lang, vndt 2 schu 2 Zoll breit, Bessert & ij lb ix ß vj d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 391
Jean Fronhœfer, auparavant Jean Régnard Gress doit au nom de ses pupilles 1 livre pour un terrain communal enclos au Cep de vigne

Johann Frönhöffer Zuuor
Herr Johann Reinhard Greß, Fünf Zehner, Soll gemeiner Statt, alß vogt, Vom eingezeünten Allmend zum Weinstock, Jahrs vf Petri et Pauli, 1 lb d
New fol. 331
(Quittungen 1658-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 331
Même loyer dans le registre suivant auquel s’ajoute à partir de 1694 un autre pour la clôture d’une venelle communale dans la ruelle du Trou aux navets (dans laquelle donne l’écurie). Le loyer est ensuite dû par Jean Jacques Stempel

Johann Frönhöffer(s W.) Soll vom eingezaünten Allmend zum Weinstockh, vff Petri Pauli, 1 lb
St. Zinßb. p. 391
Jetzt Joh: Jacob Stempel 742
(Quittungen 1676-1694)
Ferner von Verschließung eines allmendgäßleins in dem rubenloch gäßlein, jahrs auff Martini und A° 1695. i° l. Pr. 1694. fol: 89, 2 ß 6 d
(Quittungen 1695-1742)
Neuzb fol 232-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 232-b
Mêmes loyers reportés dans le registre suivant. S’y ajoutent deux nouveaux loyers pour des étaux devant la maison. Le contribuable suivant est Jean Erlenholtz, aubergiste au Trou des navets.

alzb. 231
Johann Jacob Stempel soll vom eingezogenen Allmend Zum Weinstock auf Petri et Pauli, id est 29. Junii,1 lb
Ferner von Verschließung eines Allmend Gäßleins in dem Rubenloch gäßlein, Jahres auf Martini, id est 11. Nov., 2 ß 6 d
alzb. 702
Ferner von einem platz Zu einem platz Zu einem Stand an seinem Haus Jahres auff Adolphi (id est 29. Dec:) Jahrs auf Adolphi, 1 lb 10 ß
Ferner von einem äußeren platz Zu einem standt neben obigen Jars auf ann. Mariæ 1 lb
(Quittungen 1741-an 10)
Johannes Erlenholtz Würth im Rubenloch / Johannes Erlenholtz jun.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
Le chef des travaux rapporte que son gendre Nicolas Weldt, au Trou des navets, a devant sa porte de larges marches en pierre difficiles à descendre sous lesquelles se trouve une porte de cave. Il est autorisé (à les remplacer) sans empiéter davantage sur le communal

(f° 168) Sambstag den 18.ten octob. Der Statt lohner gerechtt – Niclaus Weldt
Sagt Niclaus Weldt sein docht.man Im Ruobenloch hab braite stafflen vor seiner haußthier, so mit steinen besetzt seindt seÿen gar böß herab Zugeh, seie ein kellerlein darunder so sein Eigenthumb wolte nit weiter herauß dan albereit Ist, Ist Ime willfahrt.

1636, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Le boucher Jean Hammer qui vient d’acheter l’auberge au Cep de vigne communément dite au Trou des navets est autorisé à remplacer une solive pourrie qui soutient le bas de l’encorbellement pour assurer la stabilité des étages.

(f° 13-v) Montags den 4. Aprilis. Augenschein Ingenommen – Umb ein Newen dür Zug Zum Rubenloch Weinstock
Vff Instendig anhalt. Hanß Hammerß deß Metzigers In Seiner Erkaufften herberg Zum Weinstock an Barfüßerplatz gemeiniglich Zum Rubenloch genant, In der Undern Stuben, da der Mittler durch Zug, welcher sich hienauß vberß Allmendt vnder den Vberhang 3 ½ schuh erstreckt, theils verfault, theils gantz entzweÿ geschnitten, vnd Er auß noth, damit* daß gedritt* vnd gantze vbergebeuw desto beßere habung ein gantzen *en Balcken ein Zihen muß, Bitt vmb erlaubnuß.
Erkant, dergestalt bewilligt, daß er beÿ den 3 ½ schuh vberß Allmend bleibe vnd also den Newen durchzug weitter nicht Alß der Alt sowie auch der vberhang sich ietz befund. erstrecke, will Er thun. Fiat.

1638, Préposés au bâtiment (VII 1347)
Jean Hammer, aubergiste au Cep de vigne, est autorisé à agrandir le poêle du rez-de-chaussée en construisant un mur à l’aplomb de son encorbellement du côté qui mène au poêle des Pelletiers, à condition de régler un droit annuel d’une livre. L’empiétement a 37 pieds de long et 4 pieds ½ de large.

(f° 17-v) Freÿtag den 20. April. folgende Augenschein eingenommen word. – Hannß Hammer würth Zum weinstock wegen underfahrung seines überhangs
1. Beÿ Hannß Hammern, würth Zum Rubenloch, welcher eingebracht, were gewillt, die vndere stub in seiner behausung Zu erweitern, wolt Zu dem end vff der seiten gegen dem Kürschner Zu, vnden mit einer Mauren oder gebel, so weit alß der überhang herauß gehet, vff fahren & hatt nach des Werckmeisters, wie auch sein des würths bestellter baw leuth abgemeßen, vnd blayen* sich befunden, das in der länge 37. schuh vnd in der breite 4 vnd ½ schueh herauß gefahren wörde. Erkandt, vff dem pfenningth. nechster tag davon geredt werden.

(f° 19) Zinstag den 24. April. 5. Von denen am verschinen Freÿtag eingenommener, vnd hieob. fol. 177. befindlichen Augenscheinen geredt. – Hannß Hammer würth Zum weinstock
1. wegen Hannß Hammers würths Zum Rubenloch vnd deßen begehren Erkanndt, solle beÿm Zinnßmeister bericht eingezogen werden, ob nicht Er der würth von seinem überhang Zinß gebe, und dahero der platz, den Er vnderfahren wolte, Allmendt, alß dann ferner davon geredt werden.
[in margine :] Ist d. platz eigen, nach des Zinsmeisters bericht.

(f° 29) Freÿtag den 29. Junÿ – Hannß Hammer würth Zum weinstock wegen underfahrung seines überhangs
5. Hannß Hammers, würths Zum weinstock geschefft so hieob fol. 17 et 19. eingebracht, endtlich außgemacht, vnnd Erkandt, das Ihme gegen reichung 1 lb d Jährliches Zinnß, den überhang an seiner behausung vff maß unnd weiß wie dort fol. 17. verzeichnet, Zu vnderfahren erlaubt vnnd Zugelaßen sein solle. Ist der Augenscheins costen vff 30 ß gesetzt. dt.

1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
Jean Fronhoffer loue la maison qui avait appartenu à Philippe Flekchammer derrière le poêle des subhastations à condition de quitter les lieux en cas de vente

(f° 61-v) Dinstags den 11. Eiusdem [Julÿ] – Fronhoffer, Hauß Zinnß
Johann Fronhoffer dem Würth Zum Reebstock würd d. hauß hinder dem Ganthauß bei der Kürschner Zunfftstuben, so Zuvor hanß Phillip Fleckhammer vmb gewissen Zinnß beseßen vff 3. Jahrlang verliehen, vmb 15. lb. d. Jährlich. Zinnßes vff Joh. Bapt: 1675. 1° Zuerlegen mit condition, wann solches verkaufft werden solte, Er schuldig sein solle einer solcher Lehnungs Zeit Zuweichen.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Jean Jacques Stempel, aubergiste au Cep de vigne, est autorisé à construire à l’aplomb du balcon en bois vers la Tour aux deniers.

(f° 237) Donnerstags den 28. 9.bris 1715 – Johann Jacob Stempel pt° bawens
Johann Jacob Stempel, der Würth Zum Weinstock berichtet Mghh. daß Er gesinnet seÿe, Seine behausung auf der seithen gegen dem Pfenningthurn wo oben ein höltzerner Gang ist, untermauren Zulaßen, bittet derweg. umb einen Augenschein. Erk. mit gebettenem Aug.schein willfahrt.

1718, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Les préposés autorisent Jean Jacques Stempel à supprimer l’encorbellement (32 pieds de long, 2 pieds 9 pouces de large) dans la ruelle des Incendiaires dite Trou des navets et à avancer à l’angle son mur d’un pied 9 pouces pour le rendre rectiligne. La ruelle a 10 pieds à son entrée et treize plus loin.

(f° 54-v) Dienstags den 10. Maÿ 1718. – Herr Joh: Jacob Stempel pt° bawens
Augenschein eingenommen an Herrn Johann Jacob Stempels, des Würths Zum Weinstock in dem Fewergäßlein vulgo Rubenloch gäßlein genannt gelegenen Hinter Hauß, an welchem Er einen Überhang 32 schuhe lang und 2. schuhe 9 zoll breit hatt, welchen Er hinweg brechen und unden auff der erden die er diesem hauß stehende Maur Zehen schuhe in der länge und oben am eck 1. schuhe 9 Zoll in der breite auff das allmend herauß rucken laßen, vmb solche in ein grade lini Zu bringen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt. Erk. Gebettener maßen willfahrt, weilen das gäßlein vornen in dem eingang 10. und an diesem Hauß 13. schuhe breit ist.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés délivrent un extrait de leur décision de 1718.

(f° 133-v) 28.1. H. Johann Jacob Stempel wegen Extractus Protocolli
H. Johann Jacob Stempel der Rubenloch Würth ersucht MGHh umb einen Extractum Protocolli, wie er A° 1718. als er sein Hauß in dem feür: od. Rubenloch gäßel Bawen laßen beÿ MGHh sich angemeldet, und mit dero Erlaubnus Gebawen. Erkannt Kan jhme solcher Expediret werden. Vid. Prot: de A° 1718 fol: 54.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
L’aubergiste Jean Erlenholtz est autorisé à réparer son mur fissuré près de la boulangerie (rue des Grandes Arcades). Comme le pétitionnaire n’a pas l’intention de reconstruire sa maison, les préposés autorisent les travaux bien que la façade doive reculer d’après les nouveaux alignements.

(f° 147-v) Dienstags den 1. Octobris 1782. – Joh: Erlenholtz, Gastgeber
Idem [Hr Lingenhölin, der Maurer] nôe Johannes Erlenholtz des Gastgebers Zum Reebstöckel am Rubenloch bittet zu erlauben an der vorstehenden Maur neben dem Beckenhaus das Eck unterfangen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 149) Dienstags den 1. Octobris 1782. Hierauf haben Meine Gnädige Herren geruhet folgende Augenschein ein zu nehmen. – Joh: Erlenholtz, Gastgeber
An Johannes Erlenholtz, des Gastgebers behausung Zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, welcher die auf Seiten des Beckenhaus vorstehende schadhafte Maur möchte unterfangen laßen, wobeÿ sich befunden, daß besagte Maur von oben herab einen starcken Riß hat, und nicht nur diese vorstehende Maur, sondern die behausung selbsten auf dieser vorder Seite dem Alignement nach Zurück gesetzt werden solle, weilen aber der Implorant nicht willens Zu bauen, in Ansehung der Maur aber Unglück Zu beförchten, als wurde Erkannt, Seÿe dem Implorant Zu erlauben besagte Maur soweit dieselbe schadhaft sich befindet abzubrechen, ohne die geringste Ausbeßer: oder Verwerfung sodann bis auff weitere Ordre daran machen Zu maßen.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Lingenhœlin demande l’autorisation de réparer le mur vers la boulangerie à l’Ecrevisse. Les préposés le renvoient à leur décision prédécente.

(f° 381) Dienstags den 18. Novembris 1783. – Joh: Ehrlenholtz, Gastgeber
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Herrn Johannes Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Behausung zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, am Eck gegen dem Krebsbecken ausbeßern Zu laßen. Erkannt, Seie der Implorant mit seinem Begehren ab: und an die Erkanntnus de 1. Octobris 1782. verwiesen.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Erlenholtz à réparer et à recrépir le mur vers la boulangerie à l’Ecrevisse.

(f° 107-v) Dienstags den 25. Maji 1784. – Hr Joh. Erlenholtz, Gastgeber
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Hrn. Johann Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Behausung zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, am Eck gegen dem Krebsbecken haus, die Maur abschroten und als dann wieder ausbeßern und mit Mörtek bestechen Zu laßen. Erkannt, Unter dem Herrn Bau Inspector Boudhors Obsicht Zu machen willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Erlenholtz à réparer le crépi dans la ruelle.

(f° 132-v) Dienstags den 8. Augusti 1784. – Johann Erlenholtz, Gastgeber
Item [Herr Lingenhölin, der Maurer], nôe Johann Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Gast Behausung zum Rubenloch in dem Gäßel untenher den Bestich repariren Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Ehrlenholtz à réparer et à crépir la corniche du rez-de-chaussée, sauf vers la façade place d’Armes où la façade occupée par des boutiques devra être ravancée.

(f° 293-v) Dienstags den 23. Junii 1789. – H. Rathh. Johann Ehrlenholtz pt° Kreuzstöck
H. Lingenhölin der Maurer nahmens H. Rathh. Johann Ehrlenholtz bittet gehorsamst um erlaubnus in deßen auf dem parade platz gelegenen behaußung in der gegen dem pfalgäßlein befindlichen Façade zwei Kreuzstöck einsetzen Zu dörffen. Erkannt, willfahrt
pt° bestich am Rubenloch – Idem nomine Ejusdem bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen daselbst gelegenen Zum Rubenloch genannten gast behaußung unten an dem boden das gesims ausbeßern und mit Mörtel bestechen Zu dörffen, da nun bemerckt worden, daß das haus quæstionis von vornen gegen dem parade platz vorrücken muß, dieses theil aber größeste theils mit gädlein verdeckt. Erkannt, auf beÿden seiten gegen der gewerbslaub und Rubenlochgäßlein willfahrt, jedannoch daß das der vorter theil gegen dem place d’armes nicht berührt werde.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon (Jean Frédéric) Jæcklin expose les travaux à faire chez Jean Ehrlenholtz, aubergiste au Trou des navets : aménager une cheminée à la française au deuxième étage vers les Grandes Arcades.

(p. 12) Freÿtags den 8.ten Julii 1763. – Johannes Ehrlenholtz der burger und Gastgeber Zum Rubenloch will in seiner sogenannten Gast behaußung im Zweÿten stock gegen der Gewerbs laub über rechter hans ein frantzösisch Camin setzen, mit einem gewölb wohl versehen, das rohr am steinern Gäbel in ein altes dermalen befindliches Camin Rohr hinein führen von allem holtz entfernt. Erkandt, Willfahrt. Mstr. Jäcklin.

Protocole des Quinze

1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
Les Quinze autorisent Jean Jacques Stempel à exploiter l’auberge au Cep de vigne qu’il vient de louer, à condition de supprimer la cave accessoire.

(f° 220) Sambstags den 3. Xbris – Hannß Jacob Stempel d. Würth Zum Weinstock, per Künast, berichtet, daß er ohnlängst die Würtheÿ allda angenommen habe, bitt undth. mit aldasigem schanck gn. zu willfahren. Erk. weilen Implorant ein würth ist, Und wied. jnn ein würthshauß Ziehet, auch Versprochen den Nebens Keller abzuschaffen, als soll ihme jnn seinem begehren willfahrt seÿn.

1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Jean Jacques Stempel demande l’autorisation d’avoir une cave accessoire

(f° 379) Sambstags den 5. Novembr. 1701 – K. noîe Johann Jacob Stempffels des würths zum Weinstockh, der bittet vnderth. umb Gnädige erlaubnus einen Nebens Keller zu halten, weilen das Gasthaus eng vndt der vorige Würth allezeit auch einen Gehabt habe. Erkandt, an die Oberen Ungelts Hh. Gewießen

(f° 412) Freÿtags den 9.ten Decembris 1701 – Daniel Schweighaüßern Johann Jacob Stempel und Georg Fischer umb Ein nebens Keller

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
304 Hans Jacob Stempel pt° Nebens Keller
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
176 Joh: Jacob Stempel pt° Nebenskeller

1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 291-v) Sambstags den 13.ten Decembris 1710. – Kun. noîe Johann Jacob Stempfel, burgers vndt gastgebers zum Weinstock producirt vnderth. Supplication handelt innhalts. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewiesen

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(f° 551) Sambstag d. 20. Novembris 1717 – Goll nôe Johann Jacob Stentzels Gastgebers Zum Weinstock, Weil nun der Wein, umb einen billichen preiß einzukauffen seind, alß seÿe er Willens 100. Ohmen Underländer anzulauffen, bitt Unterthänig solche in seines Sohns hauß einzulegen gnädig zu erlauben undt setzes. Erkandt, Obere Ungelt Herren.

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
2289 Johann Jacob Stempel pt° Nebenskeller

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Jean Jacques Stempel qui tient depuis treize ans l’auberge au Saumon est autorisé à exploiter l’auberge au Cep de vigne

Johann Jacob Stempffel Würths Zum Salmen, Weinschanck Zum Weinstockh
Joh: Carl Stempffel, Weinschanck Zum Salmen
(p. 357) Sambstag d. 16. Sept. 1724. – Moss. nôe Johann Jacob Stempffel des burgers und Würths der bitt umb den Weinschanckh Zum Salmen allhier. Erk. Ober Ungelt Herren

(p. 365) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Stempffel der burger und hiesige Würth Zum Salmen umb den Weinschanckh Zum Weinstock angesuchet und beÿ gebetten und placidirter Deputation beÿgesetzt habe, daß er die Würtheÿ schon dreÿzehen Jahr in ged. Würths hauß Zum Salmen hier getrieben habe, undt daß sein Vatter der bißherige Würth Zum Weinstock gebrechlichkeit und alters halben die Würtheÿ auffheben wolle, Weilen nun dieses ein altes Würths hauß, und der Implorant ein alter würth, alß Vermeine man daß demselben in seinem begehren Zu willfahren sein werde. Erkandt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, la salle de débit, cuisines, vestibule, cave sous solives, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4400 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite au rez-de-chaussée la salle de débit et le vestibule, à gauche la cuisine et une cave sous solives, au premier étage deux poêles, un bureau à cloisons en lattes et un vestibule, au deuxième étage un poêle, quatre chambres et vestibule, sous les combles cinq vieilles pièces au-dessus desquelles se trouvent deux greniers non dallés et un pignon en bois, item une vieille écurie dans la ruelle (…) le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5600 florins
  • 1813 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 61 / 24
Moriceau
Rez de chaussée et 4 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 case 2

Moriceau, René à Strasbourg

N 884, maison, sol, vieux marché aux grains 24
Contenance : 1 ;00
Revenu total : 540,52 (540 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 31 / 25

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1020 case 1

Moriceau, René
1866 Moriceau François René Jules, chapelier à Strasbourg
1869 Levu, Jacques, marchand de rubans
1901 Levy Ernst Paul, Kaufmann und Rueff Adolph Ehefrau Jean Karoline geb. Levy in Paris
(ancien f° 868)

N 884, maison, sol, Rue des Grandes arcades 4
Contenance : 1
Revenu total : 540,52 (540 et 0,52)
Folio de provenance : (255)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 31 / 25

Cadastre allemand, registre 32 folio 383 case 1

Parcelle, section 60 n° 1 – autrefois N 884
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,09
Revenu : 8000 – 13.500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1937), compte 2799
Levy Ernst Paul u. Rueff Adolf Ehefrau
1933 Preiser Eugène Antoine négociant pour 2/18 et copropriétaires
rayé 1937

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 77
Bierbrauerei zum Fischer A. G. Schiltigheim
1927 Brasserie du Pêcheur J. Ehrhard
1931 Brasserie du Pêcheur société anonyme
(91) corrigé en (115)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 124 près le poële des Pelletiers p. 157

24
Prop. Ehrlenholtz, Jean, Place d’Armes
Loc. Busch, Jean Daniel, aubergiste – Fribourg
Loc. Roethel, Jean, ancien aubergiste – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (Seite 47)

(Haus Nr.) 4
Hirsch, Zigarrenhandlg. 0
Stücklen’s Bierquelle. 0
Stücklen’s Wiener Café. 1
Hurst. Zahntechniker. 23
Carrière. Verkäuferin. 4.

Annuaire d’adresses, 1900, p. 53.
Johann Collichan, Wirth, Kaffee- u. Stehbierhalle, Alter Fischmarkt 6 und Gewerbslauben 4, Ecke Kleberplatz

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 6)

Rue des Grandes Arcades n° 4, (volume 1, 1868-1934)

Le propriétaire Levy fait aménager en 1884 des devantures à volets roulants. Le sieur Collischan ouvre en 1899 un débit de bière (Colischan’s Wiener Central-Café) dans les locaux précédemment occupés par le débitant de tabac Henri Hirsch : il charge l’entrepreneur A. Bürkmann d’aménager des lieux d’aisance au rez-de-chaussée et d’ouvrir des fenêtres et une porte dans la ruelle des Incendiaires puis demande en 1901 l’autorisation de mettre en communication le bar et les lieux d’aisances qui dépendent du magasin de cigares Hirsch ruelle des Incendiaires.
Guillaume Stückle est autorisé en 1903 à exploiter un café au rez-de-chaussée puis au premier étage (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar im Parterre, Wiener Café Impérial im 1.ten Stock).
Le marchand de cigares Hirsch fait poser une vitrine en 1907. Frédéric Sawatzki tient le High Life Bar la même année.
Joseph Fritsch charge en 1909 au nom de la société Kleberplatz Automat (Restaurant en libre service de la place Kleber) l’architecte Gustave Oberthur de transformer le rez-de-chaussée. Les solives centrales du rez-de-chaussée ainsi que les piliers en fer et en briques sont remplacées par de nouvelles.

Sommaire
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Levy que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs dans la rue des Incendiaires
  • 1884 – Marc Sœhne demande l’autorisation de poser une enseigne au 3, place Kleber – Nouvelle demande sur papier timbré – Le maire délivre l’autorisation que le commissaire de police ratifie (la maison bordant la rue des Grandes Arcades, route nationale)
  • 1884 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Levy demande l’autorisation d’aménager des devantures à volets roulants dont les caissons dépassent de 42 centimètres sur la voie publique alors que la saillie maximale est de 30 centimètres. – Dessin de l’architecte E. Salomon
    La devanture et les volets roulants sont posés mais dépassent de 45 centimètres de la façade, mars 1885 – Décompte des droits
    NB manque l’autorisation
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Levy de faire ravaler la façade du 4, rue des Grandes-Arcades – Travaux terminés, octobre 1890.
  • 1898 – Le sieur Riedel (demeurant 5, rue de la Toussaint) demande l’autorisation de poser une vitrine pour y présenter des extraits du Journal Bürger Zeitung – Autorisation pour la vitrine déjà posée, soumise à un droit annuel de 1,20 mark.
  • 1899 – L’entrepreneur de construction A. Bürkmann (62, route du Polygone au Neudorf) demande au nom du sieur Collichan l’autorisation d’aménager des lieux d’aisance au rez-de-chaussée et d’ouvrir des fenêtres et une porte dans la ruelle des Incendiaires – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899 – Dessin – Droits réglés pour une porte, une fenêtre et un soupirail
    1899 (juin) – Dossier ouvert suite à la demande du sieur Collichan d’aménager un débit de bière – La Police du Bâtiment relate que la hauteur du local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 et que les lieux d’aisances sont en travaux
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate qu’une lampe électrique a été posée sans autorisation. Courrier au sieur Küntzler (11, place de la Cathédrale) – La lampe du débit de bière a été supprimée, novembre 1899.
  • 1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le dentiste Hurst a posé sans autorisation une vitrine – Demande – Autorisation. La vitrine est retirée chaque soir
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le Journal Bürger Zeitung a posé sans autorisation une lampe électrique – Les frères Riedel, imprimeurs, demandent l’autorisation au nom du Journal de Strasbourg (Strassburger Bürger-Zeitung) – Autorisation
  • 1899 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que le débitant de bière Collischan a posé sans autorisation un petit store – L’enquête montre que l’objet a été posé par son prédécesseur, le débitant de tabac Hirsch. Le dossier est classé.
  • 1899 (décembre) – Henri Hirsch demande l’autorisation de poser une enseigne à double face contre le mur (croquis). La Police du Bâtiment demande qu’elle soit rehaussée à la hauteur réglementaire de trois mètres – Autorisation
  • 1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que la Compagnie d’électricité (Elektricitäts Gesellschaft) a posé sans autorisation une enseigne plate. La société répond qu’elle n’est pas en cause. L’enseigne a été posée par la filiale d’Hélios, société anonyme d’électricité domiciliée à Cologne, dont le gérant est Feller – Demande – Autorisation de poser une enseigne au balcon du deuxième étage
  • 1900 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le débitant de bière Collischan a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande sur papier à lettre du Café central viennois Collischan (Colischan’s Wiener Central-Café, 6, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Autorisation
  • 1901 (novembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le débitant de bière Collischan demande l’autorisation de mettre en communication le bar et les lieux d’aisances qui dépendent du magasin de cigares Hirsch ruelle des Incendiaires pour éviter aux clients de traverser la rue. – Rapport de l’architecte municipal Nebelung
  • 1903 – L’entrepreneur E. Matter (Boulevard de Schirmeck à l’angle de la rue de La Broque) demande au nom de la société Hélios l’autorisation d’occuper la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire
  • 1903 – Eugène Braun (9, rue du Dôme) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au quatrième étage du débit de bière – Autorisation. Les droits sont à mettre au compte de la société coopérative L. Ungemach, rue Marbach (Elsässische Konsum- und Import gesellschaft L. Ungemach) – L’objet est posé, novembre 1903
  • 1903 (mars) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II-a. W. Stückle demande l’autorisation d’exploiter un café – Le local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 mais la hauteur est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres. Les lieux d’aisance devront être réaménagés et raccordés aux canalisations municipales.
    1903 (décembre) – Idem, le pétitionnaire servira du café, du thé et du chocolat. Les lieux d’aisance correspondent à la description fournie au mois d’avril précédent. – Même réponse au commissaire de police
  • 1903 (octobre) – L’entrepreneur de construction Charles Ahrendt demande l’autorisation de supprimer une cloison au premier étage du bâtiment qui appartient au sieur Levy – Autorisation – La cloison est supprimée, les plâtriers et les peintres travaillent, décembre 1903. Travaux terminés, janvier 1904. – Dessin du rez-de-chaussée et du premier étage, coupe
  • 1904 (février) – Le maître ferblantier H. Lœb (6, rue Saltzmann) demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
    1904 (avril) – Les frères Levy (peintres, 140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique le long des trois façades – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1904 (mai) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. W. Stückle demande l’autorisation d’exploiter un café au premier étage. Le commissaire de police demande si les travaux ont été faits. La porte vers la rue des Incendiaires n’est pas encore murée, les lieux d’aisance ne sont pas encore peints.
    1904 (juin) – W. C. Stücklen demande sur papier à lettres (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar im Parterre, Ausschank von 7 Sorten bier, Hamburger Büffet – Wiener Café Impérial im 1.ten Stock, Billard, Tag und Nacht geöffnet) demande l’autorisation de poser une lampe électrique et déclare que le grand store a été supprimé – La lampe à 2,80 mètres du sol doit être rehaussée à au moins trois mètres – Autorisation – L’objet est réglementaire
    1904 (décembre) – Les peintres sur verre Ott demandent au nom du Café viennois et du débit de bière l’autorisation de poser une lanterne. Croquis et dessin (la lampe se trouve à l’angle de la place et des Grandes Arcades) – Autorisation – La lampe est posée, janvier 1905.
  • 1905 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II-a. Guillaume Stückle demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au premier étage – Le local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 mais la hauteur est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres. Les lieux d’aisance se trouvent au rez-de-chaussée
  • 1905 (septembre) – Guillaume Stückle demande l’autorisation de poser une double enseigne (libellé, Aufgang zum Wiener Café – Montée du café viennois). Croquis – Autorisation
  • 1906 – Auguste Schuler (Strassburger Kunstanstalt – établissement Strasbourg d’art, peinture sur verre, enseignes sur verre, mosaïques, rue du soleil) demande au nom du marchand de cigares Hirsch l’autorisation de peindre une enseigne plate (4,20 sur 0,50 mètres) sur le volet roulant – Autorisation
  • 1906 (octobre) – Dossier ouvert suite à une plainte de J. Hurst. Les cabinets d’aisance du débit au rez-de-chaussée et ceux du premier étage servent aussi aux locataires.
  • 1907 – Le marchand de cigares Henri Hirsch demande l’autorisation de poser une vitrine (115 sur 50 centimètres, profondeur 10 centimètres) – Autorisation, ratifiée par le directeur de l’octroi.
  • 1907 (novembre) – Frédéric Sawatzki qui tient le High Life Bar au premier étage demande l’autorisation de poser deux lampes, l’une au premier étage vers la place et l’autre au-dessus de la porte d’entrée rue des Grandes Arcades. Croquis – Autorisation – Les objets sont posés, décembre
  • 1908 (juin) – Auguste Schuler (Strassburger Kunstanstalt – établissement Strasbourg d’art) et Henri Hirsch demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, juillet
  • 1908 (novembre) – La société Fabrique de conserves et d’importation (Conserven-Fabrik und Import-Gesellschaft, à Schiltigheim) demande au nom d’Eugène Braun l’autorisation de poser une enseigne lumineuse publicitaire (Biscuits Loriot, Bonbons Lakritzia) – Autorisation accordée pour les enseignes déjà posées
  • 1909 – L’architecte G. Oberthur (22, rue des Serruriers) demande l’autorisation de transformer le débit en libre-service au rez-de-chaussée. Note de la Police du Bâtiment, les locaux ont 3,55 mètres de haut, ceux de l’étage 3,15 mètres, les toilettes pour dames sont à l’étage. La stabilité du bâtiment n’est pas compromise comme le montre une visite des lieux, ce qui confirme les observations de 1906. Le pilier devra avoir un diamètre de 24 centimètres.
    La Police du Bâtiment fait ses remarques sur les travaux prévus au rez-de-chaussée de la maison qui appartient à Joseph Fritsch. L’architecte doit justifier la solidité du pilier, l’urinoir devra être séparé du vestibule par une cloison – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée, 4 mars 1909 – La mise à jour des anciens piliers et des solives montre que les plans ont été dressés d’après des hypothèses inexactes. – Calcul statique – Dessins (arcades, plan du rez-de-chaussée)
    1909 (24 mars) – Demande d’avenant. On a constaté en commençant les travaux que certaines poutres en bois de la cave doivent être remplacées et que les piliers en bois de la cave doivent être remplacés par de nouveaux en béton. Les solives centrales du rez-de-chaussée seront remplacées par de nouvelles, de même que les piliers en fer et en briques. Nouveau calcul statique – Avenant au permis de construire, 30 mars 1909 – Dessin de la cave – Les transformations sont terminées, mai – Réception finale, juin
    1909 (avril) – Joseph Fritsch demande au nom de la société Kleberplatz Automat l’autorisation de poser un revêtement en imitation de pierre à la place du soubassement qui a été reculé de 12 centimètres. – Accord, Travaux terminés, juin
  • 1909 – Dossier. Joseph Fritsch demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Le rapport sera fait quand les travaux seront terminés. Les toilettes pour hommes se trouvent au rez-de-chaussée, celles pour dames à l’étage. Il y a des toilettes à chacun des autres étages. Les locaux du restaurant en libre service satisfont aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 si les transformations correspondent aux plans approuvés. Ceux du premier étage (café et billard) ont une hauteur de 3,20 au lieu des 3,50 mètres réglementaires
  • 1909 (juin) – Courrier du commissaire de police. La société à responsabilité limitée Restaurant en libre service de la place Kleber (Kleberplatz Automat G.m.b.H.) demande à être exemptée d’aménager des toilettes pour dames en arguant que celles des locaux à l’étage font partie du même établissement – Le maire répond que l’exemption peut être accordée, les locaux du rez-de-chaussée étant exigus. Un escalier à vis reliera le restaurant en libre service et l’étage.
  • 1911 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (Bau- und Dekorationsmalerei) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, fin janvier
  • 1910 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler demande l’autorisation de repeindre la façade en gris d’argent et de poser deux enseignes sur verre – Croquis – Dessin aquarellé (Café Boulevard, Kleberplatz)

(Suite à venir)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du fondeur Gaspard Spenner. Fils du fondeur Pancrace Spenner, Gaspard Spenner épouse en 1563 Appolonie, fille du tailleur de pierres Pierre Keffer.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97v)
1563. Caspar Spenner von Straßburg, Pancratius Speners des Kantengiesers seliger Son, vnd J. Apolonia Kefferin, Peter Keffers des Steinmetzers selig. Tochter den 20. Aprilis, zum hirsch (i 110)

Gaspard Spenner est nommé secrétaire à l’Accise en 1577. Son fils Melchior est assassiné à Fribourg en 1599.
1575, Protocole des Quinze (2 R 5) Caspar Späner. Visierer, Ungelter 110.
1576, Protocole des Quinze (2 R 6) Caspar Späner Ungelter. 101. 114.
1577, Conseillers et XXI (1 R 47) Caspar Spehner Ungellter. 310. 377.
1577, Protocole des Quinze (2 R 7) Caspar Späner. (Schreyber am Ungelt angenommen) 88. 97. 128. 137.
1578, Conseillers et XXI (1 R 51) Caspar Spenner, Schmachschrift. 429.
1599, Conseillers et XXI (1 R 78) Caspar Speners wittib Apolonia vmb fürschrifft wegen Ires sohns Melchior entleibung (auf der Beckenstub zu Freyburg). 421.

Appolonie Keffer veuve de Gaspard Spener loue une partie de la maison au farinier Ulric Schenck

1592 (vts [x Januarÿ]), Chancellerie, vol. 281 (Registranda Kügler) f° 13-v
(Inchoat fo: 9) Erschienen Ulrich Schenck Melman alhie
Hatt Inn gegensein Apploniæ Käfferin wÿland Caspar Speners Hind.laß. wittib mit beÿstandt vnd bewilligung Hn Andræ Pfützers offnen Notarÿ, Ires geschwornen vogts bekant vnd offentlich verÿehen
d. er Ime vnnd seinen erben dreÿ Jar lang die nechst nach einand. volg.end vnd vff dem Heÿlig. Wÿhenacht tag verschünen angefangen, vonn bemelter Applonÿ
derselben Stub, Kammer, Kuchen, Kellerlein vnd den Halbentheil von der Kornschütten, sampt dem gad. Alles Inn einer behußung Am Barfüeßer blatz, neben der behußung Zum Krebs genant & geleg. welch. vberig. theil gedachter behußung, bemelter Applong Inhatt vnd bewont, Entlehnet für vnd vmb ein Järlich. Zinß Namblich xiiij lib d Straßburg

Appolonie Keffer constitue une rente de deux livres 10 sols sur sa maison au profit des enfants du receveur Jean Hessler et d’Agnès Hatt. La maison est hypothéquée au profit des six enfants d’Appolonie Keffer. En marge, quittance remise en 1636 à Nicolas Weldt, propriétaire de la maison.

1597 (2. Febr.), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 15-v
Zinßbrieue Herrn Johan Heßlers Kinder deren Vogt Philip Hatt vber 2 liv 10 ß d Zins
(Extendirt in Lib. Contractuum de hoc Anno fol. 132.) Erschienen Appolonia Kefferin weiland Caspar Speners selig. wittib mit beÿstandt herrn Andres Pfitzer Ihres geordnet und geschworenen Vogts vnd
Bekhant Inn gegensein Herrn Johann Heßlers deß Schaffners Im Spittal bebkahnt, das sie Apolonia sein Heßlers mit weiland Fr. Agnes Hattin s. erzielt. Kindern deren vogt Philipp Hatt Ferber Zum Roraffen, benantlich Hansen, Hans Jörg vnd Agnes freÿ verkaufft vnd zu gelt geben Jedes Jars
Zweÿ pfund Zehen schilling pfenning Zins Jars vff Liechtmeß vnd A. 98. Zum erstenmal Von vnd ab der Verkheüfferin behausung, Hoffestatt & ein Eckh an Bahrfußerplatz, neben hanns Kolben deß Schumachers s. erben hind Inn ein Almend geßlin, dauon gehend vier schilling pfenning bodenzinß vff Martini Im Bruderhoff, zuuor Sechs gulden gelts w vff Weÿhenacht. H Paul Öhlingers s: erben mit 150. fl. w. ablösig, weiter Ist diße behausung auch verhafftet Iren sechs Kindern samptlich vmb 642 fl. 9 ß St. w. hauptguts It. 10 fl. w. Euchario Herbsten Zu Bußw. vff Johannis mit 200 fl. St. w. ablösig Sonst ledig vnd eig. vnd der kauff beschehen vmb 50. lb.
[in margine :] Erschienen der Ehrenuest Hochgelehrte Herr Johann Ulrich Fridt Stattschreiber alhie alß Welchen daß hierin vermelte Capital Zustendig, hatt in gegensein Lorentz Rosers, burgers und Kieffers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Niclauß Weldten geweßenen Würths Zum Weinstockh alhie nachgelaßener Kinder alß welchen dißes hierin vermeldte vnderpfand Zustendig gewesen (…) Act. den 14. Novembris Anno & 1636.

Appolonie Keffer hypothèque la maison au profit du fondeur Jonas Isenheim

1598 (xvj Februarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 62
Erschienen Applong Kefferin wÿland Caspar Spener des kannengiesser selig wittwe hatt sich mit beÿstand Andres pfützers offnen Notarÿ Ires geschwornen Vogts auch hans Adolph Spener goldschmidt Ires Suns verschrib.
gegen h. Jonæ Ißenheymen Kannengießern Jahres 4 lb d loßig mit Lxx lb d
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit allen and. Ir gebeu & einsyt Ein eck gegen der Barfüßer blatz and. seyt neb. hanß Kollen den Schuhmacher selig erb. stoßt hind. vff ein Allmend gaß, dauon gnd iiij ß d en thumbherrn hoherstifft S. Mehr vj g. loßig mit j C L g Lorentz Schauwman Stattgerichtschreyber, It. xxv g gls loßig m. vi C gelts SW bmlt. Applong d verkäufer. v. Caspar Spener selig Kindern auch h herrn Jerg Kirchoffer deßelb vogt, Item x gld gelts loßig mit ij C SW Eüchario heussen Schaffner Zu Bußweyler, It. ij lb x ß d glts loßig m L lb d Johann heßler Schaffner Im Spittal, It. ij lb d glts mit xL lb d abzuloßen Rychert Muller Buchfürer V. sind auch noch verhafftet für ij C g SW den herrn des Clynen Raths v wegen entschlagen Erbschafft Caspar Speners Ires Suns, Sunst für ledig eÿg

Appolonie Keffer hypothèque la maison au profit du revendeur Jean Kauffmann. En marge, quittance remise en 1607 à Georges Spener, fils de la débitrice.

1598 (xxvij Februarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 72-v
(Inchoat. fo: 98.) Erschienen Appolong Käferin, Wÿland Caspar Speners des Kannengießers seligen wittwe Hatt mit beÿstandt vnd bewilligung Herrn Andrea Pfützers Notarÿ ihres geschwornen vogts
In gegensein Hannß Khoufmans Krempens vnd burgers alhie – schuldig seÿ 30 pfund pfenning
dafür Vnd.pfand sein soll huß vnd hoffestatt mit allen and. Iren gebeüwen, einseit ein eck geg. Barfüeßer blatz, and.seit neben Hanns Kalben des Schuhmachers seligen erben stoßend hinden vff ein Allmend gaß, Dauon gondt vier schilling bodenzinß dem Thumbherren hoher stifft Straßburg, Mehr vj guldin gelts, lößig mit j C L gld Lorentz Schauwman Stattgericht schreÿber, Item xxx gld gelts losig mit vj d gls St. Werung bemelter Applong d. Schuldbekennerin vnd Caspars Speners selig. Kind., Ouch h Jerg Kirchhoffern d.selben vogt, Item x gld gelds lößig mit ij C gld St. werung Euchario Herpßen Schafnern Zu Bußwÿler, Item ij x ß d gelts, lößig mit 50 pfund pfenning Johann Heßlern Schaffners Im Spittel, Item ij lb d gelts, mit xl lb d abzulößen, Gÿthard Müllers, Buchfürern, Vnd sindt auch noch v.haft für ij X fl St Werung den herren des cleÿnen raths von wey* endtschlagenen erbschaft Caspar Speners Ires Suns, sunstt ledig eÿgen Wie man sagt
[in margine :] Erschienen hannß Khouffman Hatt Inn gegensein Jörg Spenners obbenanter Apolonien Käferin Sohn (…) Quittiert, Actum den 16. April: 1607.

Appolonie Keffer loue une boutique et une cave au mesureur de vin Thiébaut Hirsch

1598 (xxviij Octobris), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 277-v
(Inchoat. fo: 352.) Erschienen Diebolt Hirsch. der Wynmesser
hatt Inn gegensein Appolonien wÿland Caspar Spenern des Kannengiessers seligen witwe Mit beÿstand Andres pfutzers offnen Notarÿ Ires geschwornen vogts frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen
das er Ime vnnd seinen erben Ein Jar lang vff Sannt Martins tag Khunfftig abstehen vonn bemelter Appolonien derselben Keller vnder Irer behußug So ein eck ane dem Barfüßer blatz neben der Behußung Zum Krebß & gelegen vnd dann dem Eck gaden oberhalben dem Keller mit nachvolgenden beding Enthlene für ein Jährlichen Zinß Namlich Zwölff pfundt pfenning Straßburger

Nouveau bail entre les mêmes : cave, deuxième boutique, un poêle et deux chambres

1599 (vts [6. tag Augusti]), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 213
(Inchoat fo: 274.) Erschienen Diebolt Hirsch Wÿnschenck burger alhie
Hat in gegensein Frawen Appolonien Käferin, Wÿland Caspar Speners seligen Wittwe mit beÿstand herrn Andreæ Pfützers offnen Notarÿ Ires geschwornen vogts, bekhant vnd offentlich verÿehen
das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander volgendt, vff Sanct Martins tag nechstkünfftig anfahen sollen, von gedachter Frauwen Appolonien derselben Keller vnder Irer Behaußung, So ein eck ane dem Barfüßer blatz neben der Behaußung Zum Krebs gelegen vnd dann die vorder Eckstuben mit sampt Zwoen Kammern Inn dem dritten Gaden endtlehnet für vnd vmb ein jährlichen Zins Namblich 12 pfund pf. Straßburger

Appolonie Keffer et ses deux fils Adolphe et Georges Spener hypothèquent la maison au profit du fils du tailleur de pierres André Volck.

1601 (xxi Maÿ), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) (scheda ad [225])
Erschienen Fr. Appolonia Wÿland Caspar Speners kannengiessers selig witwe hatt Mit beÿstand u bewilligung Andres Pfützers offenen Notarÿ Ires geschwornen Vogts, Ouch hanns Adolff vnd Georg Irer Söhn
In gegensein herrn Michel Mebharts beysitzer der hrn des groß. Rhats alls geschw. vogts hanns Jacob Wyland Andres Volck Steinmetzen selig. Zu Zinß ij lb d gelts lösig mit xl lb
dafür vnd.pfd. sein soll huß v hoffestatt mit all Iren gebeu geleg. Inn der S S vff d Barfüsser blatz Sind vff einer seyt ein eck anderseyt neben einer Behußung Zum Krebs genant stoßend hinden vff ein Almend geßlin, Welche verhafftet auch ungeworlich vff 700 guldin bemlt. Appolonien Kinder, So dann Sechs guld. ged. losung m 150 guld. H Lorentz Schouwman Statt ge.chts schreÿber So dann 10 guldin gls loßig mit ij X g SW Eucharius N Kuchin schaffner Zu Bußweÿler Item ij lb x d loßig m L lb d Johann Heßler Schaffner Im Spittel So dann vngevorlich vff 50 pfund pfenning Reychard Muller Buchhandlers sunst ledig eÿg.

Appolonie Keffer et ses deux fils Adolphe Spener, orfèvre, et Balthasar, soldat vendent à leur fils et frère respectif Georges Spener, débitant de vin, la maison dite zum Reichenwein

1607 (xiij Aprilis), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 106
Erschienen Fr. Appolonia Käferin Wÿland Caspar Speners kannengiessers selig witwe hatt für sich Mit beÿstand h. Andres Pfützers offenen Notarÿ Ires geschwornen vogts, Auch hanns Adolff Speners goldschmidts V Balthazar Speners Soldaten Irer beÿd. Sohn Verkaufft
Georg Spenern wynschenck Irem led. Sohn
huß v hoffestatt genannt Zum Rycheweÿn geleg. Inn der S S hie Innwendig dem Pfenningthurn einsyt ein eck gegen dem Barfusser blatz andersyt der Behußung zum Krebs, genant Antoni Röst pfister Zum Jung S. peter Zuständig stoßend hinden vff d. Benngaß davon ged. vnversch. der Khauff vber sich beschwerd für 67 pfund pfenning
V Ist hier. bered das die Kheüfferin neb. Iren Sohn all für sich die verf.ung In obgeschrieb. behausung sonderlich der die Kammer neben die Stuben Zugebrauchen (…)
Hiebeÿ geweß Hans Stich des Kheuffers hieher v h. Jerg Leÿmner offen Notarius
xiij Aprilis
(der khauff für ledig eÿg. vmb 777 lb 15 ß 6 d beschwerd 706. 15 ß 6d)
Scheda. Verzeichnuß der Beschwerden so auff der Spänerischen Behausung diser Zeitt stehen, vnd Georg Spänn. Wann er sie Khauffen will vber sich nehmen muß

Georges Spener épouse en 1604 Ursule, fille de l’armurier Jean Stich
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 175 n° 49)
1604. Doica 10. post Trin. 12. Aug. Jerg Spener d. weinschenck Caspar speners des Kantengiessers hind.lassener Sohn, Ursula Hans stich. des blatners Tochter. eingesegnet Mont. d. 20. Augusti Zu Eckboltzheim (i 92 – pas de reg. à Eckb.)

Georges Spener hypothèque la maison dite Zum Reichenwein au profit du tonnelier Ulric Bosch

1609 (21. Januarÿ), Chancellerie, vol. 380 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 1
Schuldbekantnus Ulrich Boschen deß Kuffers pro 200. lb
Erschienen Georg Späner der Weinschanck vnd
hatt in gegenwertigkeit Ulrich Boschen deß Khüffers – schuldig seÿe 200 Pfund pfenning
Zum vnderpfand ernänt und Ingesetzt Hauß vnd Hoffstatt mit allen andern Iren gebeuwen, begriffen, weÿth vnd Zugehördten, gelegen In der Statt Straßburg genant Zum Reichenwein, so ein Eckhauß ane dem Barenfüsser Blatz, vnd anderseit Anthoni Rösch dem Pfister Zum Jungen St. Peter, dauon gehnd 6. gulden gelts ablößig mit Lxx viij lb. x ß d herr Laurentz Schauman Stattgericht schreiber, Item 4 ß d bodenzinß In Bruderhoff alhie, Item Zehen gulden St: Wehrung ablösig mit 105 pfund Einem schaffner Zu Bußweÿler, Mehr vij fl vff Simon Judæ vnd 2 fl. vff Georgÿ Herr D Theophile Gollen, widerkheüffig mit 73 lb 10 ß d, Mehr j Lib. 5 ß mit 50 gulden abzulösen Reichardt Müllern, ferner 2 lb 10 ß dem Mehrern Spittal alhie ablösig mit 50 pfund pfenning, Item 2 lb d mit 40 lib abzulösen Hanns Flachen dem Steinmetzen vögtlich. weiß, Item so Ist auch dise Behausung noch verhafftet In Müntz vmb 25. lib. vnd den Wexel für 15 lib. d, Wie auch Letstlichen vmb 100 pfund pfenning Herr Christoph Scheurern sonst. ledig vnd eÿgen Wie man sagt

Georges Spener et Ursule Stech hypothèquent la maison dite Zum Reichenwein au profit de leur mère et belle-mère respective Appolonie Keffer pour éteindre des dettes garanties sur la maison

1611 (ut spâ [Andern tag August]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 272-v
Erschienen Georg Spener wÿnschenck vnd Fr. Ursula Stechin sein eheliche gemahell
haben in gegensein Frauwen Appolonien Käferin Irer lieb Mutter V Schwyger Auch herrn Andres pfützer Schaffners Ires geschw. vogts (…) das sie vmb des willen dann sein die Zinß V beschwerden dißer nachgeschb. behusung hafft V Vnderpfand frey quitt ledig v loß würde
huß V hoffestatt mit all Ir gebeu geleg. Inn d. SS hie Innwendig dem Pfenningthurn genannt Zum Rÿchenwÿn vff einseyt ein Eck gegen dem Barfüßer blatz and.syt einer behaußung Zum Krebß genant Anthoni Roßen pfistern Zum Jung. S Peter zustendig stosst hind. vff die Brenngaß, Davon gnd Sechs guld. glts vff d. heÿlig. wÿhenacht tag abloßig mit j C L guld. SW h. Lorentz Schawman, Item iiij ß d bodenzinß d. Thumbherrn hoher stifft S Inn haupttgutt * gerechnet für 8 pfund pfenning lösig m ij C gl verhafftet für Lxxxx lb xj ß iij d hauptgutt v versess. Zinß Johannis Baptistæ nechstuerschÿnen mit gebürend. Zinß Zubezalen Euchario herpfen Schaffnern Zu Buchßweyler Item Sieben guld glt vff Simonis V Jude v Jeorgÿ herrn Theophili Gollen der Rechten doctor selig witwe wederkheuffug mit Lcciij lb L ß d, Ittem j lb xv ß vff d heÿlig. weÿhenachten abloßig m xxxv lb d Reÿchart Müllern (…)

Appolonie Keffer et son fils Georges Spener vendent la maison au tonnelier Raoul Schott, fils du tanneur Jean Schott, assisté de son beau-père Gaspard Griesbach

1612 (xxvj Octobris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 287-v
Erschienen die Edle Fr. Appolonia Keferin wÿland Caspar Speners Kannengießer seligen witwe hatt mit beÿstand v bewilligung herrn Andres Pfützer offnen Notarÿ Ires geschwornen vogt vnd Georg Speners Ires Sohns (verkaufft)
Rudolff Schotten Khüffern wyld hans Schott weÿßgerbers seligen Sohn vnd & mit beÿstand v bewilligung herrn Jacob von Friedelßh. gartners seines geschwornen vogts auch herrn Caspar Grießbachs dißer Zÿt beÿsitzer der herren des großen Rath des Kheüffers Schweher v Vatter, Mehr M hannß Brumbart Rohtherber, So dann Philipp Engelhart harpffenschlagers
huß V hoffestatt mit all andern Iren gebeud genant Zum Rÿchenwÿn Inn d.S S. einsyt ein eck gegen dem Barfüßer blatz anderÿt einer Behausung Zue Krebs. genant Antonig Roßer pfistern Zum Jung. S Peter Zustendig stoßend hinden vff der Brenngaß, davon gnd vier schilling gelts Boden Zinß vff Martini den thumbherrn hoher stifft S Evangelischen stondt hieher für viij lb, Mehr 6 guldin glt SW vff d. heÿlig. wÿhnacht. fall. ablosig mit j C l lb bemelt. Wg. Lorentz Schawmann Stattgericht schreÿber, Dauon (…) Mehr volljährig für Lxxxx lb d hauptsumm Vff Weÿhenachten necht khunfftig Zubezalen, Euchario herpffen Schaffnern Zu Bußwyl […]
[in margine :] der Khauff für ledig eÿgen 2500. zu xv batzen – vide 611. d) 26.

Le tonnelier Raoul Schott épouse en 1613 Elisabeth, fille de Gaspard Griesbach
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132, n° 3)
1613. 9. Feb. Zu S. Thoma. Rudolph Schott der Kieffer, J. Elisabeth Caspar griesbachs gerbers Tocht. (i 134)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 246-v n° 1033)
Sonntag den 31. Januarÿ. Rudolph Schott der Kieffer vndt J. Elisabett h. Caspar Griesbachs Alt Raths v.wandten eheliche tochter, Eingesegnet Zinstag den 9. Februarÿ (i 357)

Raoul Schott loue une partie de la maison au revendeur Abraham Hendlé

1613 (ut spâ [vierd. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 4-v
(Inchoat. fol: 3.) Erschienen Abraham Händle Gremp
hatt in gegensein Rudolff Schotten bekhenn das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander volgend
vnd vff dem Ersten Januarÿ verschÿnen angefangen vonn dem selben Inn seiner Behaußung Inn der S S gegen dem Barfüßer blatz ein eck ane Brenngaß & gelegen Entlene Ein Kammer gegen Jetzbemelter Brenngaßen Mehr ein Stub vornen neben der behaußung Zum Krebs, wyter vnden Im huß ein blatz zu einem grossen Kasten Zustellen, So dann ein Blatz vor der Huß thuren ane bitz ane der Eck gegen dem Barfüßer blatz vnd darzu ein cloac, kellerlin neben dem Krebs Für in Jerlichen zinß Nemlich 55 guldin

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit du fils de Christophe Schneider, pensionnaire à l’hôpital

1613 (ut spâ [xxvj. Novembris]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 329
(Inchoat. fol: 329.) Erschienen Rudolff Schott der Wÿnschenck
hatt in gegensein Ludwig Schlehenacker alls geschwornen vogts hanßen, wÿland Stofflen Schnÿdern geweßenen Pfrüners Im Spittal seligen Sohnns – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll huß V hoffestatt mit all andern Iren gebeu genant Zum Rychewÿn geleg. Inn d. S S einseyts ein Eck gegen dem Barfüßer blatz andersyt Antoni Ruscht pfister Zum Jung. S Peter stoßend hinden Vff der Brenngaß, Dauon gendt 4 schilling Bodenzinß den Thumbherren hoher stiffts Evangelischen Standts, Mehr 6 guldin gelts Straßburger abloßig mit 150 gulden bemelter Werung Lorentz Schawman Stattgericht schreÿbern, Item 1 lb 1 ß d gds losig mit xxj lb d herrn Theophili gollen der Rechten doctor seligen Kinder, Item ij lb xi ß v d gld Widerkheuffig mit lij lb x ß d gelts vorgemelt herren doctor Gollen seligen Kinder, Wyther ij lb x ß d glds abloßig mit L lb d dem groß. Spittel, Item ij lb d gelts abloßig mit x l lb d wÿland Andres Volcken des Steinmetzen seligen Sohn
[in margine :] Erschienen Heinrich Engel der küeffer für sich selbsten, vnd Georg Dietrichs der Küeffer alß sein Engels dochter Susannæ Vogt haben in gegensein Lorentz Rosers des Küeffers Niclaus Welten hie obgedacht seel. Kindts Vogts (…) Actum d. 23. Decembris 1634

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit du tonnelier Jean Rosser.

1614 (6. August), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 190-v
(Inchoat. fo. 189.) Erschienen Rudolff Schott Wynschenck
hatt in gegensein des Ehrenhafften hannß Roßers der Stat Straßburg Kheffers – schuldig sein 550 guldin zu 15 batzen
Dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit allen andern Iren gebeüwen genannt Zum Rÿchenwyn & vide et perge 614. fol: 110 alls die beschwerden wie sie daselbst vermeldet, So dann wÿther 8 pfund Einen schilling loßig mit 151 pfund
[in margine :] Erschienen herr hannß Roser der Schuldgläubiger hatt in gegensein des Ersammen Niclaus Weldten dem Jetzmals die ver vnderpfande Behaußung zuständig (…) vff den xviij d tag Januarÿ A 615.

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit de sa sœur Catherine

1614 (xxx. Octobris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 246
(Inchoat. fo. 260.) Erschienen Rudolff Schott burger alhier
hatt in gegensein herrn Jacob von Fridolßheim beÿsitzer der herren des großen Raths alter geschworner Vogt Jungfr. Catharinen Schöttin seiner schwester – schuldig seÿe 161 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein solle huß v hoffestatt mit allen andern Ir gebeud uide supra in protho. fo: 100 dauon Meld.

Raoul Schott vend la maison dite zum Reichenwein au tonnelier Nicolas Weldt, assisté de son beau-père Melchior Silberrad, chef de travaux.

1614 (9. Novembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 250
Erschienen Rudolff Schott Khuffer hatt mit beÿstand herrn Jacob von Fridolßh. beÿsitzer der herrn des grossen Raths seines hieuor geweßenen aber Jetzmals Quittert geschwornen vogts verkaufft
dem Ehrenhafften Niclaus Welte Khuffer Mit beÿstand herrn hanns Melchior Silberradts des Eltern loners seinem liben schweher
huß v. hoffestatt mit all. Iren gebew. genant Zum Richen wÿn gelegen Inn d. S S vff einer seyt ein Eck gegen d. Barfüsser blatz, andersÿt einer Behaußung Zum Krebs genant Antheng Roßen pfister Zum Jung. S Peter zuständig stoßend hind. vff der Brenngaß, Dauon gend 4 schilling pfenning gelts bodenzinß vff Martin den thumbherren hohen stifft S Evangelischen stands hieher Zum hauptgutt für viij lb. Mehr vj guld glt vff d heÿlig. Wyhnacht tag loßig mit j C l h S W, Item j lb j ß vff St Georgen tag loßig mit xxj lb d S des hochgelert, Theophili Gollen der rcht doctor selig kinder, Item (…)
der Khauff vber diße beschwerd für iij C xvj lb xvii ß
[in margine :] ledig eÿgen für 1250. lb, Beschwerd. 933. lb, Pfundzoll 999 lb

Fils du farinier Balthasar Weldt, Nicolas Weldt épouse en 1611 Marie, fille du chef des travaux Melchior Silberrad : contrat de mariage, célébration
1611 (30.12.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 410
(Eheberedung) Zuwißen daß ein ehelich heürath sich begebenn vnd Zugetrag. Zwüschen dem Ehrenhafften Niclauß Weldtenn, weÿland herrn Balthasar Welttenn geweßenen Meelmans vnd burgers Zu Straßburg seeligem sohne ane einem
Sodann der Ehren: v tugendreich. jungfr. Marien Silberädin deß ehrenvestenn v fürnehmen hern Johann Melchior Silberad Altten grosenn Rathsbewant. vnd * d Statt Straßburg Lohners geliebtenn dochter Am Anderntheil
Montags d. 30. Decembris 1611 (unterzeichnet) Ich Nicolaus Welt als hoch Zeitter bekenne wie vor stehet. Ich Hans wachenheim des hoch Zitters vogt, Ich hans melch. Silber Radt dem ölter bekenn wie ob Stätt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 244 n° 15)
Dominica 30. 16 Febru. Niclaus Welt, Balthasari Welten des mehlmans hind.lassener sohn, Maria Hans Melchior Silberrahts des Lonherrn Tochter, Eingesegnet Zinst. d. 25. Februarÿ (i 127)

1614 Conseillers et XXI (1 R 95) Niclaus Welt vmb fürschrifft. 50.

Le tonnelier et débitant de vin Nicolas Weldt emprunte 200 livres à la tribu des Charpentiers. Son beau-père Melchior Silberrad se porte garant.

1615 (xxiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 19-v
(Inchoat. fo. 18.) Erschienen der Ersame Niclaus Weld d. Kieffer vnd wÿnschenck
hatt in gegensein des Erenuesten fürsichtig. Wÿßen Ehrenthafften herrn Friedrich Rÿhell beÿsitzer der herren Räth vnd ein vnd Zwantzig. dißer Zeit oberherr Einer Ersammen gesellschafft der Zimmerleuth Zunfft auch hanns obele der herren des grossen Raths beÿsitzer So dann Jacob Proch Zunfftmeÿster *em Ehrengemelten oberherren Scheffen vnd einer gantzen Gesellschafft bemelter Zimmerleuth Zunfftstuben vffrechten vnd redlichen schulden schuldig sein 200 pfund pfund
dessen Zu noch mehrer sicherheit ist erschynen herr hanns Melchior Silberrad der Statt loner des Schuldbekhenners dochtermann hatt sich für sich für sich und sein erben mit sampt dem hauptschuldner vnverscheidentlich dadur Zu Rechten Bürgen mit V selbst schuldner

Nicolas Weldt hypothèque la maison zum Reichenwein au profit de la tribu des Charpentiers

1615 (ut spâ [10. August.]), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 168-v
(Inchoat. fo. 195.) Erschienen M Niclaus Weldt der Wynschenck
hatt in gegensein vorgenannter herren hanns Obele beÿsitzer der herren des grossen Raths vnd Jacob Brechen Zunfftmeÿster auch Steffen Voltzen* Zimmermanns Inn nammen Einer Ersammen Gesellschafft der Zimmerleüth Zunfft – schuldig sein 25 pfund
dafür Vnderpfand sein soll die Eck behaußung mit deren hoffestatt auch allen and: Ir gebeuw genannt Zum Rÿchen wyn geleg. In der S S vff d. Barfüsser blatz einseit neben der Behußung Zum Krebs Antoni Roßen pfister Zum Jung S. Peter Zustendig andersÿt ein eck geg. d. Barfüßer blatz stosst hind. vff die Brenngaß, dauon gend iiij d bod. Zinß d. Schulherrn hoher Stifft Str, Mehr 6 gelt gl S W loßig mit 150 guld. derselb. wrg. h. Lorentz schawman Stattgericht Schreyber, It + Zwen gult g. S h. doctor Theophili gollen d. Recht doctor selig erb: loßig mit 40 guld S W. Item 5 g gls mit 100 guld. s w denselb. d*, Item v lb x ß loßig mit L lb d vf m Spittel, Item ij gl x gls m L lb d abzuloßen Ludwig Schlehenacker vogtlich wÿße, It. vj lb x ß gd Wiederkheuffig m L lb d hannß Roßern Statt Khüffer It viij lb 1 ß loßig m j C Lxj lb h Jacob von Fridelßh. vogtlich wÿß, So dann wyther verhafftet für Lxxxvij lb xv ß Rudolff Schott Sunst eyg.

L’aubergiste au Cep de vigne Jean Jost est cité devant les Quinze pour régler des taxes échues

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Johann Jost würth Zum Weinstock. (wegen verfallnen Ungelts) 137. 201. 206. 243.

Compte que rend le tonnelier Laurent Roser de la tutelle des biens qui appartiennent aux trois enfants de feu Nicolas Weldt, aubergiste au Cep de vigne, et de Marie Silberrad
1639, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 29)
Rechnung Mein Lorentz Roßers Küeffers vnndt Burgers alhie Zue Straßburg als geordneten vnndt geschwornenn Vogts, hannß Niclaußen, Hannß Balthasars vnndt hannß Melchiors, Alle dreÿen Geschwüsterden, Weÿland herrn Nicolaj Weldten geweßenen Gastgebers In der Herberg Zum Weinstockh, mit auch Weÿlandt Frauwen Mariæ Silberrädin seiner haußfrauwen ehelicher erzeugter Vbndt hinderlaßener Söhn, Innhaltendt vndt außweisendt, Alles daß Jenige, waß ich von dem 3.ten Junÿ Anno 1634., Als Ich Zue dieser Vogteÿ geschwohren, bitz den 30.ten Septembris Anno 1639. Innahmen meiner Vogts Persohnen Ingenommen, Dahingegen widerumb Außgeben vndt sonst in andere Weeg verrichtet vndt verhandelt habe

Le tuteur des enfants mineurs de Nicolas Weldt et leur frère Nicolas Weldt, aubergiste à Mulhouse, vendent l’auberge au Cep de vigne au boucher Jean Hammerer

1635 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 84
Wir ut spâ [Hanß Christoff von Traxdorff der M. &] erschienen ist vnser Burger Lorentz Roser der Küeffer, alß von vns geordneter Vogt weÿ: Niclaus Welten gewesenen Würths see: Zum Rebstock nachgelaßener Kindern und hanß Niclaus Welt Gastgeb Zum Treübel in Mühlhausen für sich selbsten und alß befehlhaber seiner geschwisterdten, haben vff vnser Zuuor den 14. diß ertheilt Decretum alienendi mit beÿstand Eberhard Zetzners und Philipps Jacob Reißeisens, beeder Alß Auß vnserem mitel hierzu insonderheit deputirt und verordnet, wie auch hanß Peter Gündels deß Notarÿ alß der Vogts Kinden nechsten v.wanthen (verkaufft)
vnserm Burger Hanß Hammerer dem Metzger
daß Würths hauß Zum Weinstock genannt, mit annen deßen gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vnderhalb der Kürschner Zunfftstuben, ist einseit ein Eck gegen dem Barfüesser blatz, anderseit neben Jacob Plapperfussen dem Weißbecken Zum Krebß, hinden vff die Renngassen, alda es auch ein außgang hat, stoßend, dauon gehen Jahrß vff Martini Vier schilling d Bodenzinß den Capitularen hoher Stifft Straßburg, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 50. Pfund d so Järlich vff Simonis et Judæ mit 2 lb 10 ß Lazaro Wohlfarten, Mehr umb 150 gld vnserer St. w. weÿ: D. Theophili Gollen see: Kindern mit 6 fl. Str. wehrung, Item vb XXI. lb erstbesagten Kindern, vff Georgÿ mit 1 lb 1 ß verzinßt und vff begeren erlegt werden müßen sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, darinnen auch zweÿ Sechzig öhmige fässer die im Keller ligen begriffen vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 25 pfund

Fils du jardinier Thierry Hammerer, Jean Hammerer épouse en 1624 Marie, fille du brasseur David Kress
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 41 n° 100)
1624. Dom: 26. Trinit. 21. Nouemb. Hans Hammerer der Metzger dietrich Hammerer des Garttners hinderlaßener Sohn, J: Maria Dauidt Kreßen des Biersieders hinderlaßene tochter. Eingesegnet Montag 29. Decemb. (i 22)

L’aubergiste Jean Hammerer se remarie en 1640 avec Barbe, fille du batteur d’or Barthelémy Kallhart : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften vnd Achtbahren Herrn Hannß Hammerern Gastgeb Zum weinstockh v. burgern alhie Zue Straßb. an Einem, vnd dann der Ehren v: tugendreichen Jungfrauwen Barbarä Kalhardin weÿlandt herrn Bartholomæi Kalhardts geweßenen goldtschlagers vnd burgers Zue Straßburg seelig. Eheligen erzeügten dochtern anderntheils (…) Donnerstags den 16. Aprilis Anno 1640. Caspar Medler Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v)
1640. Dominic. Misericordias 19. Aprilis. Hannß Hammer der Würth Zum Weinstock vnd Jungfr. Barbara Bartholomæi Kallhart deß burgers vnnd goldschlagers n. Wittib tochter. Eingesegnet d. 27. Aprilis (i 13)

L’inventaire après la mort de Jean Hammerer est dressé en janvier 1644. Il laisse deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. La succession comprend plusieurs maisons. La masse propre à la veuve est de 617 livres, celle des héritiers est deficitaire de 29 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres et le passif à 539 livres.

1644 (31.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 13) n° 3*
Inventarium vndt beschreibung Aller vndt Jeder Ligender vndt vahrender, Verändert vndt unveränderter haab nahrung vndt Güethere, so weÿl. der Ehrenhafft vndt Achtbahre herr Hannß Hammerer, geweßener würth undt Gasthaltter der Herberg Zum Weinstockh, burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießem tödtlichem Hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Erenuest Fürgeacht vndt weÿßen herrn Johann Reinhardt Kressen E. Ers. Großen Raths alhie beÿsitzers Alß Annæ Margarethæ vndt Elisabethæ des ietz abgeleibten seel. mit auch weÿl. der Ehren: vndt viel tugendtsammen fraun Mariæ Kressin seiner ersten hfren sel. ehelich erzielter hinderlaßener beede döchterlin geschwornen vogts, wie auch deß Ehrenhafften Frantz Graffen weÿßbecken burgers alhie als Johann Jacobs vndt Mariæ Dorotheæ ebenmäßig deß ietz abgeleibten seel. mit der Ehren vnd tugendreichen fraw Barbaræ Kalhardtin seiner ietz hind.laßener Wittwen vnd. erzielter Kind. geschwornen Curatoris vndt also aller 4. deß ietz abgeleibten H. seel: ab intestato hind.laßne nechster Erben, durch erstehrenermeltte sein hinderlaßene wittib mit Rath hülff vnd beÿstandt deß Edlen Ehrenvest vnd hochgelehrten herrn Johann Philipp Schranckenmüllers der Rechten Doctoris vnd Advocaten burgers alhier zu Straßburg Ihres geordneten erbietten vndt H Curatoris vnd vogts geeügt vndt gezeigt – So beschehen vndt angefangen auff Mittwoch den 31.t Januarÿ Anno 1644.

Protestatio vnd Erclärungen dießer verlaßenschafft
Publicatio vnd Resolutio auff des vorgeschriebenen Codicill
Eheberedungs Copeÿ (…) Donnerstags den 16. Aprilis Anno 1640. Caspar Medler Nots.
Copia Codicilli – 1643. (…) vff Montags den 27. Monatstag persönlich erschienen der Ehrenhafft vnd Achtbare Herr Hannß Hammerer Gastgeb Zum Weinstockh vnd burger alhie Zue Straßburg Zwahr weg. hingestandener schwerer vnd gefährlicher leibs kranckheit vff eine bett ligendt, aber von d. gnaden Gottes noch guten verstandts vnd sinnen (…) Caspar Medler Imperiali Auctoritate Nots. ac civis Argebt. mppria.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg auff dem Barfüeßer platz gelegener Eck behaußung In d. Gastherberg Zum Weinstock genandt, so hernach beschrieben vndt in dieße Erbschafft gehörig Ist befund. word. wie volgt
Auff dem obern Kasten, Auff dem Andern Kasten, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, Inn d. Cammer D, Auff dem Gang, Inn d. Cammer E, Inn d. Cammer F, Inn d. Cammer G, Inn d. Cammer H, Vor diesen Cammern, Im obern Kleinen stübl. In dieseser stubkammer, Inn d. Cammer im Obern haußören, Inn d. vnd.n Stub. so die Gaststub, Im vndern haußöhren, Im Keller, Und. Im Stall
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern. (E.) Item daß Würths Hauß Zum Weinstockh genandt, mit allen seinen gebeuwen begriffenn weithen, Zugehörden, Rechten vndt gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßburg vnd.halb d: Kürschner Zunfftstuben 1s. ein Eckh gegen dem Barfüß. platz, 2.s. neben Jacob Plappenfuß dem weÿßbecken Zum Krebs, hinden vff die Renngaß stoßend, Dauon gehen Jahrs vff Martini 4 ß d bodenzinß den H. Capitularn hoher Stifft Straßb. Mehr 2. lb 12 ß d 6 d Jährlichen vff Simonis et Judæ wid. lößig in hauptgut mit 52 lb 10 ß d H. Lazari Wohlfarths geweßenen Schaffners Zur Rothen Kirchen seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben, Weithers 5 fl Str. w. weÿl. Laurentÿ Schauwmanns deß Goldschmidts burgers alhie seel. Erben vogt Laurentio Treutheln dem Not° Jahrs vff weÿhenachten ablößig in hauptgut mit 150 fl. ermeltter wehrung, Item j lb j ß d geltts H Theophilo Gollen Jahrs auff Georgÿ seindt in hauptgut abzulößen mit 21. lb d. Undt dann ist sie noch v.hafft vmb 5540 lb d weÿl. Nicolai Waltten seel. Erben daran man alle Jahr 50. lb d sampt dem Zinß Zuerleg. schuldig, sonsten freÿ leedig vndt eÿgen vnd vber solche beschwerden angeschlagen für vndt vmb 489 lb 15 ß d. Darüber sagt j. t. P. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangendem Contract Insigel datirt den 15. 9.bris A° 1635. notirt mit N° 1.
(E.) Item j hauß vnd hoffstatt hind. d. Kürschnerstuben (…)
(W.) Item der halbe theil ane einem vordern undt hinderhauß vff dem Barfüeßerplatz (…)
Volgt nun die Beschreibung der Verlaßenschafft ane Ihro selbsten
Der Fraw Wittwen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers vnd Geschmeids 37, Sa. leerer Vaß 2, Sa. Guldener Ring 20, Sa. Baarschafft 7, Sa. Eÿgenthumbs vnd Beßerung ane einer Behaußung 125, Sa. Ergäntzung 360, Summa summarum 617 lb
Hernach würdt der Erben unverändert Gutt beschrieben, Sa. Haußraths 272, Sa. Leerer Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 87, Sa. Guldener Ring 13, Sa. heußer 416, Sa. Schulden 7, Summa summarum 809 – Schulden 839, übertreffen also 29 lb
Volgt nun auch die Beschreibung der Theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 69, Sa. Früchten auff den Casten 21, Sa. Weins 91, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Baarschafft 409, Sa. Schulden 119, Summa summarum 723 lb – Schulden 539, Nach deren Abzug 183 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1610 lb
Wÿdem So der abgeleibte seel. biß in sein absterben genossen. Item Es hatt der abgeleibte seel. weÿl. frn Mariæ Kressin v.mög auffgerechneten Testaments seiner ersten haußfrn seel. verheurathet mit (…)

Les héritiers louent l’auberge au Cep de vigne à la veuve

1644 (14.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 13) Joint du n° 3 du 31 janv. 1644
Lüfferung und Außweÿßung Frawen Barbaræ Kallhardtin weÿland herrn Hannß Hammerers geweßenen Gastgebers der Herberg Zum Rebstock – So beschehen auff Mittwoch Ipsa Valentins den 14.ten Februarÿ A° 1644
Lehnung der Gastherberg Zum Weinstockh vndt anderen Behaußung hind. der Kürschner Zunfftstuben
Ferners Zuwissen, daß auch auff eingangs gemeltes datum Zwischen Herrn Hannß Hammerers geweßenen Würths vndt Gasthaltters der Herberg Zum Weinstockh, burgers Zu Straßburg seel. in erster vndt anderer Ehe ehelich erzielter Kinder geschwohrnen herren Vögten, benantlichen herrn Johann Reinhardt Kressen, der Zeitt E. Ers. Großen Raths alhie beÿsitzern vndt Frantz Graffen weÿßbecken burgers alhie, ane einem
So dann Ehrengedachts H. Hannß Hammerers seel. hind.laßene Wittwen fraw Barbaræ Kalhardtin mit beÿstand Herrn Johann Philipp Schranckenmüllern, d. Rechten Doctoris vnd Advocaten vndt burgers alhier zu Straßburg, Ihres geschwornen herrn Tutoris vnd vogts, am andern theil ein freundliche Lehnung obangedeüter Gastherberg Zum Weinstockh wie auch der and. hind. der Kürschner Zunfftstuben gelegen vnd in mehrgedachts H hannß Hammerers seel. V.laßenschafft gehöriger Behaußung vff ein Jahr lang abgeredt, vndt Verglichen worden wie Barbarerdtlucgen hernach volgt
Nemblichen So verleÿhen ehrengedacht hern vögt Johann Reinhardt Kress vndt Frantz Graff, im namen vndt von wegen obernanndter Ihrer Vogt p.sohnen berührter frawen Barbaræ Kalhardtin
obbemelt die Gestherberg zum Weinstock allhie in d. Statt Straßburg auff dem Barfüßerplatz, wie auch die Andere hinder d. Kürschner Zunfftstuben gelegen vndt in obgedachts H. Hannß Hammerers seel. V.laßenschafft gehörige Behaußung sampt allen dero Zugehörd. rechten vndt gerechtigkeiten vff ein Jahr lang (…) welche Lehnung vff Mariæ v.kündung dießes xvj C vier vndt viertzigsten Jahrs angehen vnd vff solche Zeitt deß künftigen xvj C fünff vnd. viertzigsten Jahrs sich wid. end. solle – um 112 Gulden -Mittwochß Ipsa Valentini den 14. Febr A° 1644

Les tuteurs des enfants Hammerer louent l’auberge au Cep de vigne à Thomas Schwebel, jusqu’alors aubergiste au Lion rouge

1645 (19. febr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 117
Erschienen d. Ehrenvest- fürsichtig- vndt Weÿse H Johann Rheinhardt Kreß Ein und Zwantziger dißer statt und Frantz Graff der Weißbeckh, beede alß Vögt Weÿl. H hannß Hammerers Würthß Zum Weinstockh seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind.
haben in gegensein Thoman Schwebelß bißhero geweßenen Würthß Zum rothen Löwen, mit beÿstand H Johann Kolben E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers
verlüh. haben gemeldt. Schwebel, Erstlich die Gastherberg Zum Weinstockh, am Parfüßer Platz geleg. und dann die Behaußung hin. der Kürschner Stuben geleg. beeder in sein Hammerers Verlassenschafft gehörig, mit allen deren Gebäwen, vff treÿ Jahr lang von nechts künfftig Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß nemlich 65. lib
[in margine :] (…) diße Verschreibung Zu cassiren befahlen Verspr. Act. den 14. 8.br a° 1648

La veuve Barbe Kallhard se remarie en 1645 avec le sellier Philippe Jacques Zittelin : contrat de mariage, célébration
1645 (6.8.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 64
Eheberedung zwischen Herrn Philipp Jacob Zittelin dem Sattler vnd Fr. Barbara Kallhardin vffgericht
zwüschen dem Ehrsamen und bescheidenen Philipp Jacob Zittelin, Sattler, vnd burgern Zu Straßburg Ane Einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Frawen Barbaræ Kallhardin, weÿl. deß Ehrenhafften vnd vorgeachten herrn Hannß Hammerers geweßenen Würths Zum Weinstockg vnd burgers Zu ermeltem Straßburg seel. hinderlaßener Wittib Am Andern theÿl
Geschehen undt verhandelt In deß Heiligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 6. Augustt Inn dem Jahr deß Herrn Alß mann Zalte 1745. (unterzeichnet) Jacob Geroldt deß Hochzeiters Schwager, Johann Philippus Spach deß hochzeiters Schwager, Mathias Kalhart alß der Hochzeiterin Bruder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 26)
1645. Dominica X. Trinitatis 5. Augusti. Philippus Jacobus Zittelé der sattler Joachim Zittele des Keufflers v. burgers nachgel. Sohn vnd Barbara Johann Hammerers des Würths Zum Weinstock nachg. wittib. Copulirt zu St. Claus 11. Augusti (i 34 – pas dans les reg. de Saint-Nicolas)

Barbe Kallhard fait dresser l’inventaire de ses apports (1306 livres) dans la maison qui appartient au barbier Paul Kirchmann rue du Bouclier.
1645 (28.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 15) n° 22
Inventarium Über der Ehren : und tugendtsahmen Frawen Barbaræ Kallhardtin, weÿl. deß Erengeachten undt Achtbahren Herrn Hannß Hammerers, geweßenen würths undt Gasthaltters Zum weinstöck, burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittwen, Zue dem Ehrenhafften Philipp Jacob Zittellin, Sattlern vndt Burgern alhie ihrem Jetzigen lieben Haußwürth in die Ehe Zubringende Nahrung, auffgerichtet 1645. (…) mit beÿstand deß Ehrenhafften Frantz Grossen weißbeckh burgers alhie, Ihrer in vorig. Ehe erzielter Kind. geschwohrnen vogts (…) So beschehen auff Donnerstag den 18.ten August A° 1645.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Schiltzgaßen gelegener behaußung, so H Paul Kirchmann Barbierern burgern alhier eigenthümlich zuständig die Fraw aber bißhero Lehnungsweiße bewohnt
Auff dem obern Boden, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, vor dießen Kammern, Im Obern haußöhren, Inn der Kuchen, Inn der Stuben, Inn der Stubkammer, Unden im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Besserung ane einer Behaußung. Item der halbe theil ane einem vordern undt hinderhauß vff dem Barfüeßerplatz (…)
Sa. haußraths 675, Sa. Silbers vnd Geschmeids 54, Sa. Guldenen Ring 49, Sa. Baarschafft 234, Sa. Eÿgenthumbs vnd Beßerung ane einer Behaußung 125, Sa. Schulden 226, Summa summarum 1306 lb

Nouveau bail à Thomas Schwebel

1648 (14. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 567-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿse H Johann Rheinhart Kreß Ein und Zwantzig dißer Statt und Frantz Graff der Weißbeckh beede alß Vögte weÿl. Hannß hammerers deß würthß Zum Weinstockh nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind. haben
in gegensein Thoman Schwebelß deß Würthß
verlühen, Erstlich die Gastheberg Zum Weinstockh am Barfüßer Platz gelegen, Vnd dan die Behaußung hinder der Kürschner Stuben gelegen beede in sein hammerers Verlassenschafft gehörig, mit allen Gebäwen, vff treÿ Jahr lang von nechst verschienenen Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen iährlich Zinnß, nemblich 57. lib 10 ß
[in margine :] (…) cassirt, Act. 31. Maÿ a° 1651

Les enfants Hammerer louent l’auberge au Cep de vigne à l’aubergiste Jean Fronhœffer

1651 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 219-v
Erschienen H Johann Rheinhard Kreß Ein und Zwantziger alß Vogt weÿl. hannß Hammerers geweßenen würths zum Weinstockh nunmehr seel. hinderlaßener Kind. erster Ehe und Frantz Graff d. weißbeckh alß Vogt sein Hammerer Kind. Zweÿter Ehe
haben in gegensein Hannß Fronhöffers deß Würths mit beÿstand H Hannß Wörners deß Würthß Zum Engel
verlühen haben Erstlich die Gastherberg Zum Weinstockh am Parfüßer Platz gelegen, und dann die Behaußung hind. der kürßner stuben gelegen, und beede in gemeldts Hammerers Verlassenschafft gehörig, vff treÿ jahr lang von bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich 55. lib.
[in margine :] (…) wiederumb uff treÿ jahr lang von nechstverwichenen Mariæ Verkündigung angerechnet – Act. 10. april. a° 1654.
[in margine :] (…) ferners uff treÿ jahr lang, Von nechst künfftif Mariæ Verkündung angerechnet – Actum den 9. Martÿ A° 1657

Barbe Kallhard meurt en 1673 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Jean Hammerer et une fille du deuxième mariage. La masse propre au veuf est de 52 livres, celle propre aux héritiers de 753 livres. L’actif de la communauté s’élève à 945 livres, le passif à 878 livres
1673 (17.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 5) n° 278
Inventarium und Beschreÿbung aller d. Jenig. Haab, Nahrung v. güethere, liegender undt Vahrend. verändert v. vnverändert. keinerleÿ außgenommen, So die Ehren: undt tugentsame Fraw Barbara Kallhardin, deß Ehrenvesten v. wohl vorgeachten herrn Philipp Jacob Zittelins, deß Sattlers v. burgers alhier geweßene eheliche Haußfr. beÿ ihrem deb 17. Aprilis deß Lauffend. jahrs beschehenem seeligen Ableÿben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Dienstags den 17. Junÿ Anno 1673.
Die verstorbene Fraw sellig hat p. Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Mariam Dorotheam Hammerin, anjetzo ahne H. Hannß David Schurer dem gerb. v. Lederbereÿtern burgern alhier verheürathet, So mit v. neben Ihro dem geschäfft beÿgewohnt, 2. Mr Hannß Jacob Hammmern, Satlern, burgern alhier, mit beÿstand deß wohl edelen vesten Fromb Fürsichtig v weiß. herrn Joh: Philipp Zeÿßolff, Welchen Sohn v dochter, Sie die verstorbene Frawn seelig inn Erster Ehe mit weÿland H. Hannß Hammer gewesenen würth Zum Weinstock burgern alhier ehelich gezeügt, nach tod im Leben übrig gelasen
3. Jungfr. Elisabetha Zittelinin mit vorhergedacht hinderpliebenem H wittibern ehelich erziehlte dochter, inn deren nahmen Herr Abraham hannß metzger d. metzger burger alhier, alß geordnetervogt, beÿ dißer Inventation Sich præsentirt, Alle 3. ihr d Abgeleÿbten Frawen seel. per Testamentum hinderlaßene Erben.

So inn einer inn d. vorstatt Straßburg ahne Steinstraßen gelegenen v: inn dieße verlaßenschafft gehörig. Behaußung befund. word. wie volgt
Ane Haußrath, Vff d. obern bühnen, Vff dem and. bod. In d. Cammer A, In d. obern Stuben, Im Nebens Cämmerl., In der Undn Stuben, In der Kuchen, Im haußöhren, Im Gartten, In des Sohns hauß
Eÿgenthumb v. beßerung ane einer Behauß. Nemblich. Hauß inn d. vorstatt Straßb ane d. Steinstraß. (…)
Ergäntzung der Erben unverändert guths, Vermög Inventarÿ über der Verstorbenen fraw seel. in dieße Ehe Zugebrachte Nahrung durch herrn Notarium Ursinum den 28. Augusti Anno 1645. vffgerichtet
Vermög Inventarÿ über deß H. Wittibers in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch H. Notarium Ursinum d. 8.t Decembris 1645. vffgericht were demselb. Zuergäntz. wie volgt.
Abzug in dießes Inventarium. deß H. Wittibers unverändert guett. Sa. Haußrathß 11, Sa. Werckzeugs Zum Sattler handw. gehörig 3, Eÿgenthum einer behaußung 308, Erg. deß wittibers unverändert guett thuett (144 lb, Abgang 7, Pleibt also) 137, Summa summarum 460 lb – Schulden 408 lb, p. rest 52 lb
d. Erben guett, Sa. haußraths 67, Sa. Silb. geschirr und Geschmeids 6, Sa. guldener Ringen 12, Ergäntzung (765, Abgang 98, Pleibt übrig) 666, Summa summarum 753 lb
Theÿlbar guett, Sa. hausraths 100, Wahren 26, Früchten 25, Weinß v Lähren vaß 29, Silbergeschmeids 6, baarschafft 191, theilbare beßer. einer beh. 408, Schulden 146, Summa summarum 945 lb – Schulden 878 lb, pleÿben 66 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 871 lb
N° 279. Zuwißen seÿe hiemit Menniglichen

Les enfants Hammerer vendent l’auberge au Cep de vigne à Jean Fronhœffer

1658 (8. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 50-v
(Protocoll. fol. 7.) Erschienen der Ehrenvest fürsichtig fromm und wohlweiß H Johann Reinhard Kreß deß beständigen Regiments der Herrn fünff Zehen, alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, ferners Frantz Graff der weißbeckh alß Vogt hannß Jacobs und Dorothea weÿl. hannß hammerers geweßenen gastgebers Zum Weinstockh nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿßen H Johann Peter Sch(midt) und H Johann Michael Zeÿßolffs beeder alß auß E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Johann Frönhoffers deß Gastgebers mit beÿstand Martin Woltzen deß küeffers und weinstichers alhie
die Herberg Zum Weinstockh, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehörden, alhie am Baarfüßer Platz, einseit ist ein Eckh an einem allmend Gäßlein, anderseit neben dem Beckhenhauß zum Krebß gelegen, davon Gehnd iahrs 4 ß termino Martini den hochwürdigen Evangelischen Herrn domcapitularen hoher Stifft Straßburg vermög von H Johann Peter Camehlen, alß deroselben Schaffnern heut dato ertheilten und hiebeÿ vorgelegten Scheins, zue bodenzinß, Item 1 lb Allmend Gelts gemeiner Statt
Item hauß, hoffstatt, Stallung, Keller mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten in vorgemeltem Gäßlin, hinder der vorbeschriebenen herberg einseit neben hannß Gaßnern dem Kürschner anderseit neben Simon Mühlich dem Schuhmachern, hinden uff H Johann Conrad dannhawern S.S. Theol. D. et Professorem auch Pfarrherrn im Münster stoßend gelegen (übernohmen) – umb 1576 pfund
[in margine :] Erschienen diebolt Großheinrich der Gastgeb Zum Pflug alß Ehevogt Elisabethæ Hammererin, Ferners Frantz Graff der Weißbeckh alß vogt hannß Jacobs und Dorotheæ der Hammererische Geschwisterd, mit beÿstand Philippß Jacob Zittele deß Sattlers ihres Stieff Vatters (quittung) Actum 20. Jan. a° 1659.
[in margine, f° 51-v] Erschienen Frantz Graff alß noch ohnentledigter Vogt Mariæ Dorotheæ Hammererin, anietzo hannß diebold Rosern deß Gerbers Eheweib (…), Act. 12. Sept : a° 1664

Jean Fronhœffer et sa femme Ursule hypothèquent quelques mois plus tard l’auberge au profit du tuilier Chrétien Klipfel, de la Robertsau

1658 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 216
Erschienen Johann Frönhöffer der Würth Zum Weinstockh und Ursula sein Eheweib Und Sie Ursula insonderheit mit beÿstand Hannß Adam Allheilig. deß Pastetenbeckh. ihres Bruders, und hannß Fölckh deß Mangmaÿsters ihrer Schwestermanns alß deroselben hierzu erbettener nechser Verwanther
in gegensein Christmann Klipffels deß Zieglers in Ruprechtsaw – schuldig seÿen 100 Pfund
Unterpfand sein sollen die herberg Zum Weinstockh mit allen deren gebäwen alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh an einem Allmendgäßlin anderseit neben dem Beckhenhauß Zum Krebß geleg davon gehend iahrs 4 ß termino Martini deß hochwürdig. Evangelisch. H dom Capitularen hoher Stifft Straßburg zu bodenzinß und j. lib. Allmendgelts gemeiner Statt,
So dann hauß, hoffstatt, Stallung mit allen deren Gebäwen in vorgemeltem Gäßlin, hind. der vorbeschriebenen herberg, einseit neben hannß Gaßnern dem kürßnern, anderseit neben Simon Mülich dem Schuhmachern, hinden vff h. Johann Conrad dannhawern S.S. Thol. Doct. Profess. und Pfarrherrn im Münster stoßend geleg., welche beÿde häußer noch umb 576. lib. weÿl. hannß Hammerers deß würths seel. Kinder für kauffschillingß Rests verhafftet

Fils d’Adam Fronhœffer de Schwabach en juridiction d’Ansbach, Jean Fronhœffer épouse en 1651 Ursule, fille du boulanger Jean Wunderer à Offenbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 47)
1651. Dominica Quasimodo geniti. Johannes Fronhoffer, der Würth Zum Rebstock alhie Adam Fronhöffers geweßenen burgers vnd Baurs Mans Zu Schwabach Anspachischer Herrschafft hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr Ursula Johann Wunderers geweßenen burgers und Weißbecken Zu Offenburg hinderbliebener eheliche tochter & Tochter.Copulirt Zum JS Peter Mont. d. 14.t Aprilis (i 58)

Jean Fronhœffer et sa fiancée achètent le droit de bourgeoisie quelques jours avant leur mariage
1651, 3° Livre de bourgeoisie p. 937
Hannß Fronhoffer Von Schwabach Margräffischer Anspacher Herrschafft, Erkhaufft daß burgerrecht für sich vnd sein Vermalte Ursulam Hannß Winders von Offenburg dochter vmb 20 Goldt fl. Würdt Zu den Freÿburgern dienen. Jur. den 10. April 1651.

Jean Fronhœffer hypothèque la maison au profit des enfants en secondes noces de Jean Hammerer

1660 (6. febr.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 147
Erschienen Johann Frohnhöff Gastgeb Zum weinstockh
in gegensein H Frantz Graffen deß weißbeckh alß Vogt hannß Jacobs und Dorotheæ weÿl. hannß Hammerers gewesenen Gastgeben Zum Weinstockh nunmehr seel. in letzter Ehe erzielter Kind. – schuldig seÿe 50 Pfund
Unterpfand sein sollen die herberg Zum Weinstockh mit allen deren Gebäwen alhie am Barfüßer Platz ist einseit ein Eckh am Allmendgäßlin anderseit neben der Beckhen behaußung Zum Krebß geleg. davon gehend iahrs 4 ß in Bruderhoff, Item j lib Allmendzinnß gemeiner Statt
Item hauß, hoffstatt, Stallung, Keller mit allen deren Gebäwen & in vorgementem Gäßlin, hinder der vorbeschriebenen herberg, einseit neben hannß Gaßnern dem Kürßnern, anderseit neben Simon Mulich dem Schuhmachern, hind. vff H Johann Conrad Dannhawern SS Theol. Doct. Profess. seniorem E.E. Kirchen Convents Præsident stoßend gelegen

Ursule Wunder meurt en juillet 1679.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 255 n° 82)
1679. Julius. Fr. Ursula Wunderin, hrn Johann Fronhoffers deß gastgebers Uxor ætat. 58. iahr. Sambst. 12. ad lepr. (i 134)

Jean Fronhœffer l’aîné loue l’auberge au Cep de vigne à son fils fondeur Jean Fronhœffer

1682 (24.3), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 69
Johann Fronhöffer der Älter Würth Zum Rebstock
in gegensein Johann Fronhöffer des Jüngern Kanntengießers, seines eheleiblichen Sohns mit beÿstandt Samuel Ruopen dreÿerknechts auff dem Pfenningthurn seines Schwähervatters
entlehnt, die herberg Zum Rebstock ahne dem baarfüßerplatz und das ohnfern darbeÿ gelegene allte fronhöfferische hauß, uff 9 Jahr lang Von bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 90 fl. à 60. Xr. gerechnet, beÿ Welcher dann außtruckhlich Verglichen worden ist
Erstlichen, so solle der Sohn ihne den Vatter ahne statt des obbestimten Zinnßes dießer Jahr acht durch, Wann Er der Vatter seliige erlebet, gebührend alimentiren (…)
Hiergegen und in Consideration deßen, so will Sechstens Er der bruder seiner eheleiblichen Schwester Ursulæ Horbin gebohrner Fronhöfferin 15. Rchthr. Verehren

Jean Fronhœffer l’aîné meurt à l’âge de 66 ans en décembre 1686.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 318) n° 78)
1686. Johann Fronhöffer d. Würth Zum Weinstock alhier, ætat. 66 iahr. Sonnt. 1. 10.bris ad lepr. (i 167)

L’auberge revient à son fils Jean Fronhœffer qui épouse en 1681 Anne Marie, fille de Samuel Rupp, employé à la Tour aux deniers

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 190 n° 24)
1681. Junius 24. Johann Fronhöffer lediger Kantengießer H. Johann Fronhöffers burgers vnd gastgebers alhie ehel. Sohn, H. Anna Maria H. Samuel Ruppen dreyer Knecht deß Pfenningthurns ehel. Vogt (i 191)

Jean (ici Jean Jacques) Fronhœffer, aubergiste au Cep de vigne, meurt à l’âge de 27 ans en janvier 1682.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 279, n° 2)
1682. Hr Joh. Jacob Fronhöffer d. Würth Zum Weinßock, ætat. 27 iahr, Muttw. 4. Jan. ad lepr. (i 147)

Anne Marie Rupp se remarie en 1695 avec Tobie Stædel. La maison figure à l’inventaire de ses apports dressé en 1696.

Le curateur des enfants d’Ursule Fronhœffer et du boutonnier Jean Frédéric Dietsch vend la moitié indivise de l’auberge au tuteur du fils de Jean Fronhœffer, en présence de son beau-père Tobie Stædel

1697 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 337
H. Johann Niclaus Wittmar der Paßmentirer und Seÿdenhändler alß Curator weÿl. Ursula geb. Frönhofferin mit Johann Friderich dietschen dem außgetrettenen Knöpffmacher erzeugt und nachgelaßener dreÿ Kinder, mit beÿstand H. Johannis Marbachs E.E. Kleinen Raths Procuratoris & Advocati, ged. Ursula gewesenen und noch Zur Zeit ohnentschlagenen Vogts
Hn Friderich Raübers deß Hoßenstrickers und E. Löbl. Policeÿ gerichts alten beÿsitzers alß Vogts Johannis Fronhöffers weil. Johannis Fronhöffers gewesenen Würths Zum Rebstock sel. nachgelaßenen sohns, mit beÿstand H. Tobiæ Städelß deß handelsmanns seines Stieffvatters
die helffte für ohnvertheilt an der Gastherberg zum weinstock genandt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten, und Gerechtigkeiten gelegen allhier Underhalb dem Kornmarckt gegen dem alßo genandten Überhang über, einseit neben dem Beckenhauß zum Krebs, H. David Stieglern gehörig and. seit mit Zweÿen Ecken geg. dem Baarfüßerplatz hind. auff ein Allmend gäßlein d. Rubenloch gäßlein genand stoßend darein solches auch ein außgang hat, von welcher gantzen behaußung gehen jährlich Termino Martini 4 ß den Evangelischen herrn Capitularen hoher Stifft Straßburg, Item1 lb d Allmendgeld gemeiner Statt Pfenningthurn jährlich auff Petri & Pauli
So dann die helffte eines alten holtzhaußes mit einem Keller, zugehörd. und gerechtigkeit, so vor diesem ein wohn behaußung gewesen, in vorbemeldten Rubenlochgäßlein hind. d. gastherberg, einseit neben Johann Tscherning dem jüngern buchhändler, anderseit neben H. Johann Caspar Eisenschmidt Med. Doct. et Pract. Ehevöglich. weiß hinten auf ged. Eisenschmid stoßend gelegen

Tobie Stædel loue au nom de sa femme Anne Marie Rupp l’auberge à Jean Jacques Stempel. Le curateur du mineur Jean Fronhœffer ratifie le bail.

1697 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 375-v
H. Tobias Städel der Jüngere handelsmann alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ geb. Ruopin
in gegensein hans Jacob Stempel deß Würths
entlehnt, d. würthshauß zum weinstock mit allen dazu gehörig. holtzhauß und allen deren Gebaüen und Zugehört. allhier Und. am Kornmarckt neben dem Beckenhauß zum Krebs anderseit ist Ein eck am Barfüßer Platz, d. hind. hauß aber in dem alßo genandt. Rubenloch gäßlein geleg. auff Sechs jahr lang, von weihnacht. dießes lauffend. jahrs an Zurechnen – umb 110 pfund
[in margine :] H. Friderich Raüber der Hoßenstrickern Und E. Löbl. Policeÿ Gerichts alter Beÿsitzer, alß Curator Johann Fronhoffers hierin ged. Frauen Annæ Mariæ Ruopin in Ihrer ersten Ehe erziehlt Und nachgelaßenen Sohns, hatt in gegensein hierinn ged. Stempels des Entlehners angezeigt und bekandt, demnach hierinn beschriebenes Würths hauß zum Weinstock ged. Johann Fronhöffern nunmehro eÿgenthümlich und allein gehörig (…) die hierinn verschriebene Lehnung ratificirt, den 21. junÿ 1700

Le curateur de Jean Fronhœffer loue une nouvelle fois l’auberge à Jean Jacques Stempel

1706 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 246-v
Hr. Friedrich Reüber Exs: alß vogt Joh. Fronhöffers deß ledigen Handelsmanns
in gegensein Joh. Jacob Stempels würths zuem Weinstock
verliehen, d. Gasthauß zuem weinstock genant allhier einseit neben Joh. Münch Krebsbecker anderseit ist ein eck ahm baarfüßer platz hinten auf (-) gass stoßend gelegen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten auf ein jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1705 um 110 lb

Jean Fronhœffer vend la maison à Jean Jacques Stempel, son locataire

1709 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 190-v
(3750) hr Paul Flach oberschreiber im Spithal nahmens Joh: Fronhöffers handelsmanns
in gegensein Joh: Jacob Stempels gastgebers zuem weinstock
die gastherberg zuem weinstock genant sambt dem nebens gebau so vor dießem eine wohnung geweßen aber anjetzo ein altes holtzhauß ist mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten unterhalb dem kornmarckt einseit neben dem beckenhauß zum krebs anderseit mit zweien ecken gegen dem baarfüßer platz hinten auf ein Allmend gäßlein d. rubenloch gäßlein genant stoßend, darin solches auch einen außgang hat, warvon gehen jährlichen 4 ß denen Capiitularen hoher Stifft Straßburg, Item 1 lb allmend geld unßerm Pfthrn. – um 3750 pfund

Les experts estiment la maison à 2 200 livres lors de l’inventaire dressé en 1733 après la mort de Susanne Marie Kellermann. Lors de la liquidation, l’auberge au Cep de vigne est attribuée au fils aîné Jean Jacques Stempel.

L’aubergiste au Cep de vigne (zum Weinstock) Jean Jacques Stempel épouse en 1711 Marie Barbe Fischer, fille de Sébastien Fischer, aubergiste au Cep de vigne (zum Rebstock) : contrat de mariage, célébration
1711 (30.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 615
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Jacob Stempel leedigem gasthalter herrn Johann Jacob Stempel des ältern Würths Zum Weinstock vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem herrn Brauthigamb, beÿständlich gedachts seines H. Vatters vndt Herrn Johann Carl Kellermanns vornehmen handelßmanns vnd auch burgers allhier deßen vettern, ane Einem
So dann Jungfrawen Maria Barbara Fischerin, Herr, Sebastian Fischers gastgäbs Zum Rebstock vnd E. E. Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier ehelichen dochter als der Jgft. hochzeiterin, mit assistentz ermelten Ihres H. Vatters vndt Herrn Johann Georg Picken biersieders Zum schwartzen bären gleichfalls burgers allhier dero Schwagers andern theils
Actull Straßburg Sambstags d. 30. Maÿ A° 1711. (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel akß hochzeiter bekenne wie vorstehet, maria Barbar lischerin alß hochzeiterin bekenne wie obstehet

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 26-v)
1711. d. 17. Junÿ sind Ehelich eingesegnet Word. H. Johann Jacob Stempel der ledige Gastgeber Hn Johann Jacob Stempels des Burgers vnd Gastgebers allhier ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Maria Barbara Hn Sebastian Fischers Burgers vnd Gastgebers allhier Eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß hochzeiter, Maria Barbara Fischerin alß hochzeiterin (i 29)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge au Saumon (qui appartient aux parents du marié). Ceux du mari s’élèvent à 670 livres, ceux de la femme à 604 livres.

1711 (18. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 994
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren Wolvorgeachte H. Johann Jacob Stempel Gasthalten Zum Salmen und die Ehren und Tugendsahme fraw Maria Barbara gebohrne Fischerin beede Eheleuthe Vnd burgere allhier Zue Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder ehepersohnen selbsten fleißig inventirt untersucht (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn gedachter beeder Eheleute geliebter Eltern, Mittwochs d. 18. 9.br A° 1711.
Inn Einer Allhier Zue Straßburg ane dem Kornmarck gelegenen und Zum Salmen genannten Gastherberg sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer A, Im vndern Haußöhren, inn der hindern Obern Stub, Im Kinder Stübel, Im obern Haußöhren, Im Mittleren Stock, In der Stub N° 1, In der St. N° 4, In der St. N° 5, In der Gast St. In der Kuchen, Im Keller, Im Hindern Cämmerl. im hoff
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Nahrung betr. Sa. haußraths 282, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 281, Sa. hews 22, Sa. Silbers 14, Sa. Goldenen Rings 20, Sa. baarschafft 50, Summa summarum 670 lb
Der Ehefrauen Vermögen betr. Sa. haußraths 279, Sa. Frucht 13, Sa. Silbers 37, Sa. Goldener Ring 40, Sa. Baarschafft 234 lb, Summa summarum 604 lb

Jean Jacques Stempel et Marie Barbe Fischer font donation de leur auberge à leur fils Jean Jacques lors de son contrat de mariage avec Catherine Marguerite Magnus en 1740. La donation deviendra effective après la mort des donateurs.

1740 (23.7.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 75
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, dem leedigen Würth Zum Pflueg und burgern allhier, des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, des Würths Zum Weinstock, und burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Barbara gebohrene Fischerin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hern Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Catharinä Margarethä Magnusin des Ehren vorgeachten Herrn Johann Georg Magnusn des Metzgers und Burgers allhier mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharina gebohrenen Dietzin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Sambstags den 23. des Monaths Julii A° 1740 (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel als Hochzeitter, Catharina Margaretha Magnusin als hochzeiterin
Endlichen und zum Achten wollen des Herrn Hochzeitern vielgeliebte Eltern ihrem Sohn als dem Herrn Hochzeither, ihre an dem Baarfüßer Platz gelegene, Zum Weinstock genandte Behausung, mit allen deren rechten und Gerechtigkeiten, vornen und hinten neben dem Beckenhauß Zum Krebs so über 7 fl. 2 ß 6 d so man Jährlich der Statt Pfenningthurn Zugeben schuldig, leedig und eigen, nach ihrem beederseitigem Absterben um den Preiß, wie sie des herrn hochzeiters Herr Vatter von seinen Eltern empfangen, nemlichen vor die Summ von 1150 gulden eigenthümlich überlaßen
(unterzeichnet) Joh: Jacob Stempel als Hochzeiter, Catharina Margaretha Magnusin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 160-v, XIV)
1740. Dom. X et XI Trinitatis proclamati sunt H Johann Jacob Stempel der ledige Gastgeber u. burgers allhier ehel. Sohn u. Jgfr. Catharina Margaretha, Johann Georg Magnus Metzgers und burgers allhier ehel. tochter Copulati Mittw. d. 31. Augusti (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß hochzeiter, Catharina Margaretha Magnusin als Hochzeiterin (i 165)

1743, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Dienstags den 17.ten Dec: A° 1743.
fr. Maria Barbara weÿl. Hn Joh: Jacob Stempels Sen. geweßenen Würths Zum Weinstockh (pt° Conto, f° 190, 191-v, 193)

Jean Jacques Stempel l’aîné meurt en 1743 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 2 800 livres. La masse propre à la veuve est de 1 054 livres, celle des héritiers de 234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 305 livres et le passif à 2 137 livres.

1743 (17. Xbris), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 240
Inventarium über Weÿl. des Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, Sen.ris geweßenen Gastgebers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen Verlaßenschafft
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung, Liegend v. fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehren Vest und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Stempel, Sen.r geweßener Gastgeber Zum Weinstock v. Burger allhier zu Straßburg, nun seelig, nach seinem den 17.den Maji dieses Lauffenden 1743.sten Jahrs beschehenen tödlichen Ableiben, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der ane hernach folgendem fol° benandter Erben inventirt v. ersucht, theils durch die Viel Ehren v. Tugendbegabte Frau Mariam Barbaram gebohrener Fischerin, die hinterbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehrenvest v. wohlvorgeachten herrn Johannes Huck, des gastgebers Zum blauen Hechten v. burgers allhier, ihres ane Vogtsstatt erbettenen assistenten (geäugt und gezeigt)
Der Verstorbene H. seel. Hat ab Intestato zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Hn Johann Jacob Stempel, den Gastgeber Zum Pflug v. Burger allhier, so majorennis, welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 2. Hn Johann Carl Stempel, den Gastgeber auff dem Schießrein v. Burger allhier, so auch majorennes v. beÿ dem Geschäfft in Persohn erschienen, 3. H. Johann Christian Stempel, den leedigen bierbrauer so ohngefehr 22 Jahr alt und dermahlen sich in der Fremde auffhält, 4. Weÿl. Hn Johann Georg Stempel, gewesenen leedihen gastgeber, so nach seinem H. Vatter gestorben, v. von der hinterbliebenen Fr. Wittib geerbt Worden und 5. Jungfrau Susanna Jacobea Stempelin, so ohngefehr 16 Jahr alt, Und ist anestatt deren beeden nochlebenden jünsgten Kinder obgedachter H. Joh: Jacob Stempel, als dero Vogt erschienen, v. weilen er hiebeÿ selbst interessirt, als ist ferner zugegen gewesen H Johann Georg Pick der Bierbrauer Zum Schwartzen Bähren v. Burger allhier, als deroselben erbettener Theil Vogt, (…) Alle 5. des Verstorbenen H. seel. mit eingangs gedachter seiner nunmehr hinterlaßenen r. Wittib ehel. erzeugte Kinder v. Erben zugleichen antheilen.

In Einer allhier zu Straßburg ane dem Baarfüßer Platz gelegenen hieher gehörigen Gast behausung Zum Weinstock, ist befunden worden als volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der gaststub, Auff der obern Bühn, In der Cammer Lit. D
(f° 14) Copia der Eheberedung (…) auff Sambstag d. 30. Maji A° 1711, Daniel Rohr
Ergäntzung der Wittib Wahrender Ehe abgegangenen Unveränderten Guths. Vermög Inventarii über das jenige besagend, was beide nun getrennte Eheleute einander vor unverändert in den Ehestand zugehörd durch weÿl. Hn Daniel Rohr geweßenen Notm publ. et pract. seel. a° 1711. gefertiget
(f° 23) Eigenthum ane Behaußungen und garten (E.) Die Gastherberg Zum Weinstock oder ins gemein d. Rubenloch genandt, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg unterhalb dem Kornmarckt, 1. s. neben weÿl. Joh. München, des gewesenen Weißb. Zum Krebs seel. Erben, 2. s. mit 2. Ecken gegen dem baarfüßer Platz hinden auff ein Allmend gäßl. d. Rubenloch gäßl. genandt, stoßend, darein solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d. allmend geld Jährl. in verschiedenen Terminen, dem allhießigen Pfenningthurn. sonsten freÿ ledig v. eigen v. durch (die Werckmeistere) Vermög Zu dem Concept geliefferter schrifftlicher Abschatzung d. d. 12. Xbr: 1743. angeschlagen Worden samt obigem Stall pro 5600. fl. oder 2800. lb. davon abgezogen die darauff hafftende Allmend Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 145. lb. So verbleibt an dem anschlag annoch außzuwerffen übrig 2655 lb. Darüber meldet 1. perg. Kbr. in allhies. C.C.st. unter dero anh. Ins. gefert. datirt d. 30. Mart: A° 1709. außweißend, wie solche Behaußung von des Verstorbenenn seel. Eltern erkaufft worden mit altem Lit. C signirt. Ferner 3. dergl. Kbr. deren der eine dat: d. 8. febr: 1658. mit N° 2. Lit.B. et D. not: der andere dat: d. 10 Jul: A° 1697. mit Lit. B. et E sign: der 3.te aber dat. d. 15. 9.br A° 1635. mit alt. N° 1 Lit A. et F. bemerckt. Welche Documents aber dermahlen nicht vorgewießen worden und hat d. verstorbene seel. solche Behaußung von seinen seel. Eltern als ein Legat erhalten
(E.) It. 1. Garten beneben 2. häußern 1.r Scheur hinder dem Zollhauß am Cronenburger Thor (…)
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli, Der Wittib Eigenthümliches Vermögen Sa. haußraths 16, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Goldener Ring 16, Sa. Baarschafft 6, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (940, abgehet 1, annoch übrig) 937, Summa summarum 1054 lb
Diesemnach wird auch der Erben Eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Lähren Faß 23, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane Häußeren v: einem Garten 2746, Sa. Ergäntzung (518, abzuziehen 3027, compensando 2509, Summa summarum 2818 lb – Schulden 2584 lb, verbleibe, 234 lb
Endlich wird auch das gemein verändert v. theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Wein v. der Lähren faß 180, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. Baarschafft 263, Sa. Schulden 2526, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 95, Summa summarum 3305 lb – Schulden 2137 lb, Nach deren Abzug 1157 lb
Nota. Zufolg obig Copeÿl. eingetragenen Codicilli §° 2.do hat die hinterbliebene Wittib des Verstorbenen seel. völlige Verlaßenschafft dergesalten Lebenslang Zu genießen (…) – Beschluß: v. Verstallungs Summa 2456 lb
Abschatzung dem 12. Decem: 1743. Auf begehren Weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Johann Jackob Stempfell dem geweßenen Wirth und gastgebere ihm ruben Loch Seel. hinder Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem Barfüßer blatz gelegen einseitß anß rubenloch gäslein, anderseitß ein Eck gegen der Straß hinden auff dem Krebß becken Stoßent, welche behausung unden ein gangß rechter handt die gaststube und daß hauß Ehren, Linckerhandt die Kuchen ein getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock Zweÿ Stuben ein Contor mit diellen Zu geschlagen und haus Ehren, ihm 2.t: Stock ein stuben vier Camren und haus Ehren, under dem tach 5. alte Camren warüber ein alter tachstull mit 2. unbesetzten bienen und holtzrer gebell ferner ein alter Stall so Zum holtz gebraucht wierdt ihm ruben Loch geselin gelegen einseitß hinden auff H ritter hindergebäu, anderseitß auff Jackon raß* dem schumacher Stoßent, so unden einen alten baufelligen Stall oben ein alte bienen mit einem halben tach sambt aller gerëchtig Keit wie solches turch dero Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Peÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Tausent und sechß hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Marie Barbe Fischer meurt trois ans plus tard. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 3 661 livres, le passif à 122 livres

1746 (12.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 341
Inventarium über Weÿl. der viel Ehren v. Tugends. fr. Mariä Barbarä Stempelin geb. Fischerin, auch weÿl. des Ehren und vorgeachten H. Johann Jacob Stempels, gewes. Gastgeb. v. b. allh. Zu Straßb. seel. nachgel. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1746. – nach irem Dienst. d. 2.t des Mon. Aug. dieses lauf. 1746.ten Jahrs beschehenen tödt. Ableiben, hie Zeitl. Verlaßen, (…) So geschehen in d. Königl. St. Straßb. auff Montag d. 12.ten des Monaths Septembris anno 1746.
Die Verstorbene frau seel. Hat ab Intestato zu Erben verlaßen als folgt. 1. den Ehren v vorgeachten H Johann Jacob Stempel Würth b. gastgeb Zum Pflug, auch b. allh. welcher beÿ dem gesch. persönl. erschienen, 2. den auch Ehren v vorgeachten H Johann Carl Stempel dermahligen Würth v. Gastgeb. auff dem Schüßrein, Er auch in Pers. beÿgewohnt, 3. den Ehrengeachten H Joh: Christian Stempel, led. bierbrauer so dermahlen sich in d. fremde auffhält, 4. die Viel Ehren v. tugends. Jgfr. Susannam Jacobe Stempelin, so in Pers. Zugegen war, Welche beede letztere geschworner Vogt obged. H. Johann Jacob Stempel, weilen aber derselbige hiebeÿ selbsten interessiret, so als ist ferner hiebeÿ erschienen d. Ehren v vorgeachte H. Joh: Georg Beck, d. bierbr: v. b. allh. dero geschworner Theilvogt. Alle 4. d. Verst. fr. seel. mit auch weÿl. dem Ehren v. wohl vorgeachten Hn Joh: Jacob Stempel dem gewes0 Gastgeber v. b. allh. seel. ehel. erz. KK. v. Erben Zu gleichen Erbentheilen

In einer allhier Zu Straßb. ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, Zum Weinstock genandten behausung so in diese Verl. geh. ist befund. word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Cammer Lit. C, In der Cammer Lit. D, In der Cammer Lit. E, In der Cammer Lit. F, In der obern vordern Stub, Im obern vordern kleinen Cämmerl., In der Cammer Lit. G, In d. Wohnstub, In der Stub Cammer, In d. obern Gaststub, In der Haußehren Cammer, In der unten Gaststub, In der Kuchen, Im Keller
(f° 12) Eigenthum ane Häußern und einem Garten. Erstl die Gastherberg Zum Weinstock od. ins gemeine d. Rubenloch gen. mit allen deren Gebäuen begriffen, Weiten, Rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßb. unterh. dem alten Kornmarckt, 1.s. neben Weÿl. Joh. München, des gewes. Weißbecks Zum Krebs seel. Erben, 2.s. m. 2. Ecken gegen dem baarfüßerplatz hinden auff ein Allmend gäßlein das Rubenloch gäßlein genandt, stoßend, darin solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d. allmend geld Jähr. in verschiedenen Terminen dem allhies. Pfenningthurn. sonsten freÿ leedig v. eigen v. beÿ Weÿl. H. Joh: Jacob Stempels, der Erben Vatter seel. Verl. Inventur dh. (die Werckmeistere) vermög beÿ selbigem Conc. befindlicher schrifftlicher Abschatzung d.d. d. 12.ten Decembris 1743. s. obigem Stall angeschlagen, auch dabeÿ, weilen bißhero keine Reparationen darinnen vorgenommen worden, gelaßen um 5600 fl. od. 2800 lb. Davon abgezogen die darauff hafftende allmend Zinß so Zu dop. Cap. gerechnet antreffen 145. So verbleibt ane dem Anschlag annoch außzuwerffen übrig. 2655. lb. Darüber meldet 1. perg. Kbr. in allh. C.Cst unter dero anh. Inns. gef. dat. d. 30. Martii A° 1709. mit alt. Lit. C sign. Ferner 3. dgl. Kbr. deren d. eine datirt d. 8. Februarÿ 1658 m. N° 2 Lit. B. et D. notirt, der andere datirt d. 10. Julii A° 1697. mit Lit. B. et D signirt, der dritte aber datirt d. 15. Novembris A° 1635. m. a. N° 1 Lit A. et F. bemercket. Welche Documenta aber dermahlen ô vorgewießen worden.
It. 1. Garten beneben 2. Häußern hinter dem Zolhauß am Crohnenburger Thor (…)
(f° 15-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Dispositionis inter Liberos so die Verstorbene seel. d. 2. Augusti Anno 1746. Vor eingangs ged. Notario v. gezeugen auffgerichtet. Sa. haußraths 289, Sa. Weins und der Lähren faß 314, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 63, ß goldener Ring 23, Sa.& baarschafft 75, Sa. Eigenthums ane Häusßen und Garten 2746, Sa. Schulden 149, Summa summarum 3661 b – Schulden 122, Nach deren Abzug 2939 lb
Dazu gerechnet nachbeschribene Ehesteuren 1150, solchemnach belaufft sich die völlige Verlaßenschafft auff 3389 lb, Prælegata 183, Nach deren Abgang 3206 lb, Beschluß und Verstallungs summa 2939 lb

Comme il est propriétaire de l’auberge à la Charrue au Faubourg de Pierre, Jean Jacques Stempel, donataire de la maison, renonce à acheter la maison et cède ses droits à sa sœur Catherine Jacqueline.

1746 (22.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) Joint au n° 341 du 12 sept. 1746
(Inventarium über Weÿl. fr. Mariä Barbarä Stempelin geb. Fischerin, auch weÿl. H. Johann Jacob Stempels, gewes. Gastgeb. v. b. allh. Zu Straßb. seel. nachgel. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft)
Zuwißen seÿe hiemit, daß auff heut zu End gemeltes Datum, vor mir dem unterschriebenen Not° persönlich erschienen seÿe, der Ehren v vorgeachte Herr Johann Jacob Stempel, Würth v gastgeber zum Pflug v. burger allhier zu Straßburg, anzeigend, demnach ihme in seinem, mit Frauen Catharina Margaretha geb. Magnusin, d. 23. Jul: A° 1740. vor mir dem unterschriebenen Not° auffgerichteten Ehe Contract, von nun Weÿl. Hn Joh: Jacob Stempel, dem gewesenen Würth v. gasgteber Zum Weinstock v. burger allhier, v. Fraun Maria Barbara geb. Fischerin seinen gel. Eltern seel. die Gast behaußung zum Weinstock; gelegen allhier Zu Straßburg unterhalb dem alten Kornmarckt, eins. neben Weÿl. Joh. München, des gewes. Weiß. Zum Krebs seel. Erben, 2.s. mit zweÿ Ecken gegen dem baarfüßerplatz, hinten auff ein Allmend gäßl. das Rubenloch gäßl. genandt, stoßend, darein solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall ligt, so außer dreÿ pfund 12 schilling 6 pfenning Allmend geld, so man Jähr. in verschied. Terminen dem allhiesigen Pfenningthurn zu bezahlen schuldig, freÿ leedig v. eigen, um die Summ von 11.150 gulden, dergestalten verschrieben worden, daß er solche summ d. 11.150. fl. nach beed. Eltern Tod in gemeine Erbschafft einschießen, vnd dann wider als ein Mit Erb Theil haben, ihme jedoch freÿstehen solle, solche behaußung als dann um besagten Preiß anzunehmen ader nicht, auch nicht verbunden seÿn, etwas vor reparations Cösten, so biß dahin darinn angewendet seÿn werden, Zu bezahlen, er aber seithero die gastherberg Zum Pflug ane d. Steinstr. allhier gelegen an sich erkaufft, mithin nicht willens seÿe, solche beede häußer beÿsammen Zu behalten, vielmehr gesinnet seiner Schwester Jungfer Susannä Jacobe Stempelin damit behülfflich zu seÿn, als hat d.selbe hiemit v. in Crafft dieses wißent. v. wohlbedächtlich vor sich und seine Erben ertstegedachter seiner Jungfer Schwester Eigenthüml. cedirt v überlaßen, vorhergemelte behaußung Zum Weinstock samt allen ihren Rechten vnd gerechtigkeiten (…) So geschehen in d. König Statt Straßburg d. 22. Sept: A° 1746.

Compte rendu au garçon d’auberge Frédéric Charles Stempel
1739 (10.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 508) n° 53
Berechnung deßjenigen was Herr Johann Jacob Stempel, der Würth und Gastgeber zum Weinstock und burger allhier zu Straßburg, vom 31.sten Januarii 1738 biß d. 10. Jan. 1739 vor Friderich Carl Stempel, den leedigen Keller oder Hauß Knecht, seinem Vogts Sohn, eingenommen und außgegeben hat.

Comptes rendus au brasseur Jean Chrétien Stempel, fils de Jean Jacques et de Marie Barbe Fischer
1746, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 348
Rechnung Über diejenige Mobilien, welche Hr Johann Christian Stempel, der leedige bierbrauer Weÿl. Hn Johann Jacob Stempels geweßenen Gastgebers mit auch weÿl. Frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede seel. erzeugter sohn beÿ erstegedachter seiner Mutter seel. Verl. Abtheilung erbl. erhalten v. nachgehends verkaufft worden

1748, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 509) n° 115
Rechnung Mein Johann Jacob Stempel des Gastgebers zum Pflug v. b. allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christian Stempel des leedigen bierbrauers meines bruders weÿl. Johann Jacob Stempel des ältern geweßenen Gastgebers zum Weinstock v. b. allh. mit auch weÿl. frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede nun seel. ehel. erzeugten Sohns, Inhaltend alls dasjenige was Ich vor denselben eingenommen und außgegeben auch sonst Vögtl. weiß Verrichtet habe vom 12. sept. 1746 biß d. letzten 8.bris A° 1748 – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

1752, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 510)
Rechnung Mein Johann Jacob Stempel des Gastgebers zum Pflug v. b. allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Johann Christian Stempel des Gastgebers meines bruders Weÿland Johann Jacob Stempel des ältern geweßenen Gastgebers zum Weinstock v. b. allh. mit auch weÿl. frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede nun seel. ehel. erzeugten Sohns, Inhaltend alles dasjenige was Ich vor denselben eingenommen und außgegeben auch sonst Vögtlicher weiß Verrichtet habe vom letzten oct. 1748 biß d. letzten X.bris 1752 – Zweÿte und letzte Rechnung dieser Vogteÿ

Susanne Jacqueline Stempel épouse en 1746 l’aubergiste Jean Ehrlenholtz : contrat de mariage, célébration

1746 (22.9.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 142
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Ehrlenholtz, dem leedigen Würth und gastgeber allhier zu Straßburg, des Ehren vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Caspar Ehrlenholtz, Sattlers v. burgers allhier mit der Viel Ehren vnd Tugendbegabten Frauen Aurelia, gebohrener Saumin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigam ane Einem
So dann der Ehren: v. Tugendsahmen Jungfrauen Susannä Jacobe Stempelin, weÿl. des Ehren: v. Wohlvorgeacht, herrn Johann Jacob Stempels gewesenen Würths v. gastgebers Zum Weinstock v. burgers allhier mit auch Weÿl. der Ehren: vnd tugendsamen Frauen Maria Barbara, gebohrener Fischerin, beede nun weiland ehelich erzielter Tochter , als der Jfr. Braut am andern Theil
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag d. 22. Sept : A° 1746. (unterzeichnet) Johannes Ehrlenholtz als hochzeiter, Susanna Jacobea Stempelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v n° 331)
Anno 1745. Mitwoch den 9. Novemb. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung zu St Thomæ und zu St Nicolai Zu St Thomæ copulirt vnd eingesegnet worden, herr Johannes Ehrlenholtz Lediger Gastgeber Hrn Johann Caspar Ehrlenholtz Sattlers und burgers allhie ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Jacobea Stempelin, weÿl. Hn Johann Jacob Stempels gewesenen Gastgebers und burgers allhie hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johannes Ehrlenholtz als hochzeiter, Susanna Jacobea Stempelin als hochzeiterin (i 63)

Jean Ehrlenholtz qui a vingt-et-un ans demande le droit d’exploiter le Cep de vigne. Le conseil de tribu ajourne sa décision comme le pétitionnaire n’a pas l’âge minimal réglementaire de vingt-cinq ans.
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 309-v) Mittwoch den 28. Sept. 1746 – Johannes Ehrlenholtz der ledige Würth gebürthig von hier stehet dato vor, undt remonstriert wie daß Er in dem Würths hauß Zum Weinstock allhier würtschafft Zu treiben gesonnen, bitt dahero Ihme einen Zunfftschein Zu Ertheilen, daß E. E. Zunfft Ihme nach erhaltenem Weinschanck von Gnäd. Hh denen XV.en alß einen würth Leibzünfftig Annehmen wollen, declariret anbeneben daß Er würcklichen 21. Jahr alt, Zumahlen auch schon über 5. Jahr auß der Lehrzeit stehen undt Krafft habender Abschied ehelichen serviret habe. Hierauff ist
Erkandt worden, daß Herr Zunfftmeister allvorderisten mit Herren XV. Secretarius Stædel ob der Implorant, alß welcher noch nicht 25: sondern seiner eÿgenen geständtnus Zufolg nur 21 Jahr alt alß majorennis Zu tractiren, mithin Ihme das Zunfft: Recht conferirt werden Kann, derhalben sprechen wolle, mit dem beysatz, daß Fallß Edel ermeldter Herr XV. Secretarius der Meinung, daß solches geschehen könne, so solle alß dann dem Imploranten, mit dem begehrten Zunfftschein willfahret, wiedrigen Falls aber derselbe Zufolg der Neuen Ordnung vom 17.ten hujus Mensis et Anni §° 6.to ahne Gnäd. Herren die XV. allvorderisten Verwießen seÿn, vmb allda pro dispensat. unterthänig Einzukommen.

Les Quinze accordent dispense à Jean Ehrlenholtz, eu égard qu’il est marié et agira par conséquent en bon père de famille. Le bénéficiaire devra payer un droit revenant pour moitié à la Ville et pour moitié à la tribu. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Johannes Ehrlenholtz Ca E. E. Zunfft der Freÿburger
(p. 673, suite de la p. 672 manquante) Sambstags d. 12. Novembris – (…) wann aber der Implorant (…) (p. 374) deputirte hatten darfür gehalten, we[-] der Implorant in conformität dero producir[-] ten attestation in allen præsatnda præstirt[-] so daß Ihme nichts i, wehe stehet, als a[-] das vermög der* ordnung erforderliche[-] alter noch nicht habe, aber dießes wurck(lich)[-] verheurathet und alßo zu præsumiren [-] daß er als paterfamilias auch der würth[-] wohl vorstehe, werden daß er Implorant[-] gegen erlag 10. lb pro dispensatione hab[-] Gemeiner Statt und halb E.E. Zunfft der[-] Freÿburger [-] u dem Zunfft[-] dispensando[-] den könne. Erkannt bedacht gefolgt

(p. 686) Montags d. 14. Novembris – Bescheid
In Sachen Johannes Ehrlenholtz, des ledigen Würths und burgers allhier, imploranten, an einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterth. Memoriale mit beÿl. Sub Nis 1 biß 7 inclusive juncto petito, wir geruhen möchten, den, Imploranten wegen des in der ordnung angsetzten alters gnädig Zu dispensiren, mithin gratiosé Zu verordnen daß er Zu dem Zunfftrecht der Freÿburger gelaßen werde, des Hn Imploranten gethane déclaration, vermög welcher er des Imploranten petitum Zu Unserer Erkanntnuß gesetzet, gebettene, bewilligte und beseßene deputation, auch all übriges derer Parten angehörtes Vor: und anbringen, ist derer Hh. depp.ten abgelegten relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen erlag 10. lb d pro dispensatione halb gemeiner Statt und halb E. E. Zunfft der Freÿburger heimfällig Zu dem Zunfft, und würthß schaffts: Recht dispensando gelaßen weren solle.
Zu MGHhn stellend, ob sie erkennen wollen deß dieße bescheid in forma prælectâ denen Parten communicirt werden sollen. Erkanndt, quod Sic

(p. 689) Faust nôe Johannes Ehrlenholtz Ca E. E. Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister, bitt ut modo. Erk. ut modo [bitt communic. sententiæ. Erkannt Willfahrt]

Jean Ehrlenholtz devient tributaire chez les Fribourgeois.
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 316) Donnerstags den 1. Dec : A° 1746 – Neuz..
Johannes Ehrlenholtz der hiesige Burger, so von Gnäd. Herren denen XV.en deß Weinschanckh Zum Weinstockh allhier und Zwar wegen nicht gehabter majorennität oder 25. Jährigem Alter dispensando erhalten, citiret, Solle wegen angeregter erhaltenen Dispensation den behörigen Beweiß dociren und Statt Stall Schein produciren, vndt demnach sich dießorths Leibzünfftig machen.
Ille præsens produciret Extractus Gnäd: Herren der XV. Memoriale de dato 12. Nov. 1746. Krafft deßen er wegen nicht gehabter majorenitæt in 10 lb d pro Dispensat. halb Gemeiner Statt undt halb der Zunfft Zu Erlegen, condemniret worden, Zumahlen die der Statt herren gebührige Helffte mit 5 lb d vermög der solchem Extractus beÿgefügten Quittung den 28. Nov. 1746. allschon bezahlet undt verspricht den Stall Schein ad Protocollum fürdersambst Zu lieffern. Hierauff ist
Erkandt worden, daß dem Citato mit dem begehrten Zunfft: Recht in Conformitæt Extractus Hoch: Edel ermeldter Gnäd. Herren der XV. Memorialis gegen erlag der 6 lb 14 ß d Zu Willfahren. Dedit nebst 5 lb d pro Dispensatione so Er En Zunfft gehörig, et jur: auff d. Ordnung.

(f° 320) den 1.ten Decembris 1746. – Hierauff volgen die Copiæ der unterm heutigen dato alß den 1. Dec. 1746. hie vornen allegirter Productum so ich Zur Künftiger Nachricht hieher zu inseriren vor Nöthig erachtet habe
Als. Johannes Ehrlenholtz betr. Auß Gnädiger Herren Fünff Zehen der Statt Straßburg Memoriali de A° 1746. – Sambstags den 12. Nov. In Sachen (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge au Cep de vigne. Ceux du mari s’élèvent à 701 livres, ceux de la femme à 1 902 livres.

1746 (21. 9.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 352
Inventarium über des Ehren v. vorgeachten H. Johannes Ehrlenholtz des Würths v. Gastgebers zum Weinstock v. d. viel Ehren v. tugendbegabten fr. Susannä Jacobe Ehrlenholtzin geb. Stempelin, beed. Ehel. b. b. allh. Zu Straßb. einander vor unverändert in den Ehestand Zugebr. Nahr. auffgerichtet Anno 1746. – b. sich vermög ihrer mit einand. auffger. Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben. (…) So geschehen in d. Königl. St. Straßburg In fernerem Gegenseÿn, der Viel Ehren v. Tugendbegabten Fr. Aurelia Ehrlenholtzin geb. Saumin, des Ehren: und vorgeachten H. Johann Caspar Ehrlenholtz, des Vatters v. b. allh. Ehegattin, des Ehem: leibl. Mutter v. des Ehren v. vorgeachten H. Joh: Jacob Stempels, des Würths und Gastgebers Zum Pflug v. b. allh. d. Ehefr. noch ohnentledigten Vogts, auff Montag d. 21. 9.bris A° 1746.

In einer allhier Zu Straßburg dem alten Kornmarckt gegen dem Baarfüßerplatz gelegenen d. Ehefr. gehörig. behausung ist befund. worden als folgt
(F.) Eigenthum ane einer Behaußung. Neml die Gastherberg Zum Weinstock genannt s. einem auff der andern seith befindl. gebäu, so vor diesem eine Wohnung geweßen anjetzo aber ein holtzhauß ist, m. allen deren Gebäuen begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßb. unterhalb dem alten Kornmarckt, 1.s. neben dem beckenhauß Zum Krebs, 2.s. m. 2. Ecken gegen dem baarfüßerplatz, hinden auff 1. Allmend Gäßl. d. Rubenloch Gäßl. genandt, stoßend, darin solches auch einen Außgang hat, davon gehen Jähr. auff verschied. Termin 3. lb 12 ß 6 d. sonsten freÿ leedig v. eigen v. hiehero angeschlagen doch ohne præjudiz wie solche der Ehefr. s. (-) A° 1746 v. H. Joh: Jacob Stempel dem Gastgeb. v. b. all. ihrem bruder eigenthümlich cedirt word. so sie auch die gemeine Erbschafft einzuschießen schuldig pro 11.150 od. 5575 lb. Dar. bes. 1. perg. Kbr. in allh. C.Cst gef. m. dero anh. Insiegel verwahrt d.d.d 30. Martii A° 1709. mit alt. Lit. C notirt. Darbeÿ noch 3. a. das. gef. teut. Perg. Kfr befindl.
Eigenthum ane einem Garten hinter dem Zolhauß am Crohnenburger Thor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 79, Sa. Silbers 24, Sa. baarschafft 514, Summa summarum 618 lb – Dazu gerechnet deßen gehörigen Antheil ane denen haussteuren thut 82 lb, Solchemnach belaufft sich des Ehemanns völliges Vermögen dem billig. Werth nach auff 701. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung bschrieben, Sa. haußraths 305, Sa. Wein und lährer Faß 186, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 99, Sa. goldener Ring 81, Sa. baarschafft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 5575, Sa. Eigenthums ane einem Garten 22, Summa summarum 6277 – Schulden 4457, Compensando 1819. Darzugelegt dero gehörig Antheil ane denen hernach beschrieb. haussteuren 82, Dießemnach beträgt sich der Ehefrauen völliges in die Ehe gebrachtes Vermög. dem bill. Werth nach 1902. lb

1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 203-v) Johannes Ehrlenholtz der würth Zum Weinstockh pt° Nachtzeduls

L’ancien aubergiste Jean Ehrlenholtz cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vin
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 306) Dienstags den 7.ten Julÿ 1772 – N. Geldzünfftiger
Hr Johannes Erlenholtz der Vormahlige Würth allhier, stehet Vor und bittet ihne des Weinhandels halben als einen neuen Geldt Zünfftigen anzunehmen. Erkannt Willfahrt

Jean Ehrlenholtz l’aîné meurt le 21 frimaire II à l’âge de 68 ans.
Décès, Strasbourg (n° 1892)
Cejourdhuy 21 frimaire l’an second de la Republique française (…) Copie du procès verbal de ce jour, dressé par Philippe Jacques Dürr, Commissaire de police du second arrondissement de cette Commune, qui constate que Jean Frédéric Ehrlenholtz âgé de 64 ans, & Jean Ehrlenholtz âgé de 33 ans, les deux selliers, & domiciliés en cette Municipalité, le premier frere & le second neveu du defunt, sont comparus par devant ledit commissaire & lui ont déclaré que Jean Ehrlenholtz, Rentier agé de 68 ans est Mort ce Matin à deux heures en sa demeure rue de l‘loutre No. 10 (i 147)

L’auberge revient à son fils unique (voir les actes ultérieurs) Jean Ehrlenholtz qui épouse en 1769 Anne Ursule Dietsch, fille du drapier Jean Georges Dietsch. Les parents louent l’auberge à leur fils lors du contrat de mariage.
La maison figure à l’inventaire dressé en 1804 après la mort d’Anne Ursule Dietsch et à l’inventaire dressé en 1807 après la mort de Jean Ehrlenholtz.

Jean Ehrlenholtz le jeune devient échevin chez les Fribourgeois en 1785.
1785 Conseillers et XXI (1 R 268)
H. Johann Ehrlenholtz jun. wird Schöff auf E. E. Zunft der Freÿburger. 267.

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à l’aubergiste célibataire Jean Daniel Busch

1788 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 460-v
H. Rathh. Johann Ehrlenholtz der gastgeber zum Weinstock
in gegensein Johann Daniel Busch des ledigen eber großjährigen gastgeber
die zum Weinstock geschildet und unter dem nahmen Rubenloch bekannte gantze wirths behausung nebst dem gegen über im gäßel neben H. Kolb dem caffesieder befindlichen hinter hauß – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ 1789 anfangend
(Bedingnußen) 1. der H. verlehner sich den genuß der /: im obersten kleinen bühne nebst:/ der helfte des hinter haußes vorfindigen stalls vorbehaltet den er auff seinen kösten wird unterschlagen laßen [8 puncten] – um einen jährlichen Zinß nemlich 700 gulden

Jean Ehrlenholtz cède des effets mobiliers à Jean Daniel Busch
1789 (23.3.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 640) n° 309
Montag den 23.ten Martii 1789 sind auf Veranstalten und begehren Herrn Exsen: Johannes Ehrlenholz dermaligen Dreÿers auf löbl. Stadt Pfenningthurn bißherigen Gastgebers zum Weinstock welcher aber die Gasthaltung H. Johann Daniel Busch übergeben, hernach beschriebene haußräthliche Mobilien (…) offentlich versteigert und verkaufft

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à Chrétien Laemmermann et à Marguerite Barbe Gerold

1794 (21 vend. 3),Chambre des Contrats, vol. 672 n° 53
cit. Jean Ehrlenholtz membre du Directoire du District de Strasbourg
au cit. Chrétien Laemmermann aubergiste et Marguerite Barbe Gerold assitée de cit. Jean Michel Kammerer marchand de vin son oncle et Jean Gerold caffetier son frère
bail pour 6 années qui ont commencé au premier de ce mois, une maison ou pend l’enseigne au Sep de vigne située place d’Armes n° (-), ensemble la maison de derrière sise audit lieu rue des Incendiaires actuellement rue des Lauriers n° (-), à côté du C. Kolb brasseur, sans rien en excepter que le grenier et la moitié de l’écurie séparée dans la maison de derrière – moyennant un loyer annuel de 1866 livres

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à Antoine Meixel, de Bühl en Bade

1799 (5 vend. 9), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 109-v du 4 germ. 11
Bail de 6 ans – Jean Ehrlenholz
à Antoine Meixel de Bühl /:outre Rhin:/
une maison place d’armes n° 34 pour 1382 francs

Les héritiers Ehrlenholtz louent l’auberge à Jean Steinhelber et à Catherine Salomé Strintz

1808 (21.5.), Strasbourg 10 (49), M° Zimmer n° 2474, 3605
Bail de 6 années commençant le 24 juin 1809 – 1. Jean Daniel Stromeyer, propriétaire, tant en qualité de poursuivant les droits et légitime administrateur des biens de Susanne Catherine Ehrlenholtz son épouse que comme tuteur ordinaire de Catherine Marguerite Ehrlenholtz, Charlotte Sophie Ehrlenholtz et Frédérique Charlotte Hoeltzler, les trois filles mineures délaissées par Catherine Marguerite Ehrlenholtz leur mère, les deux premières issues de son mariage avec Jean Ehrlenholtz et la dernière de Jean Chrétien Hoeltzler sellier – 2. Jacques Martin Lutz vitrier subrogé tuteur, lesdites Ehrlenholtz seules et uniques héritières de Jean Ehrlenholtz leur père et ayeul respectif
à Jean Steinhelber aubergiste et Catherine Salomé Strintz
Une Auberge avec appartenances et dépendances ayant pour enseigne le Cep de vigne vulgairement dite Rubenloch sise à Strasbourg vieux marché aux grains N° 24, d’un côté le boulanger à l’Ecrevisse, de l’autre faisant coin de la place d’armes et de la ruelle dite Rubenlochgässel dans laquelle elle a une issue
plus une maison contenant écurie et grenier servant à ladite auberge sise derrière ladite auberge ruelle dite Brennergässel a côté du Sr Kolb brasseur – provenant de de la succession de Jean Ehrlenholtz
(charges, clauses et conditions) 8. dans le présent bail ne sont point compris les boutiques attenant a l’extérieur de l’Auberge louée – moyennant un loyer annuel de 1600 francs
Enregistrement, acp 106 f° 40 du 21.5.

Les héritiers Ehrlenholtz vendent la maison à l’architecte Jacques Schlagdenhauffen. Le rapport d’experts relève que le bâtiment en mauvais état devra être reconstruit. La deuxième adjudication expose les immeubles à un prix inférieur à celui de l’estimation.

1813 (5.4.), Strasbourg 10 (55), M° Zimmer n° 5950
Adjudication définitive – n° 3584, 5748 Cahier des charges du 19 décembre – 1. Susanne Catherine Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Stromeyer propriétaire, 2. ledit Jean Daniel Stromeyer tuteur ordinaire de Charlotte Sophie Ehrlenholtz et Frédérique Charlotte Hoeltzer, les deux filles mineures de Catherine Marguerite Ehrlenholtz issue la première de son mariage avec Jean Ehrlenholtz et l’autre du second lit avec Jean Chrétien Hoeltzer, les deux selliers, 3. Jean Nicolas Dietsch teinturier, subrogé tuteur aux mineures, 4. Catherine Marguerite Ehrlenholtz fille mineure délaissée par lesdits conjoints Ehrlenholtz et émancipée par le mariage qu’elle a contacté avec Jean Louis Steiner, négociant, assitée de Jean Georges Dietsch négociant curateur à l’émancipation, seuls et uniques héritiers Jean Ehrlenholtz propriétaire, la D° Stromeyer pour moitié, les (autres) par représentation de leur mère pour l’autre moitié, suivant inventaire dressé par ledit notaire le 24 février 1807 * jugement du Tribunal civil du 15 octobre dernier, rapport d’experts du 21 novembre (Procuration, Jean Louis Steiner négociant demeurant présentement en cette ville de Mülhausen arrondissement d’Altkirch)
à Jacques Schlagdenhauffen architecte, pour 15.000 francs
Désignation des immeubles à vendre, Premièrement une maison qui a servi jusqu’ici d’Auberge à l’enseigne du Cep de Vigne ayant rez de chaussée, cave, pompe et trois étages sise à Strasbourg au Coin de la place d’armes n° 24, d’un côté ladite place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière rue des incendiaires vulgairement appelé Rubenlochgaessel, estimée par les experts à 18.000 francs
Et un bâtiment servant d’écuries et de grénier à foin ayant rez de chaussée, cave voutée et deux étages dépendant de ladite auberge en cette ville dans le cul de sac de la rue des incendiaires vulgairement appelé Rubenlochgaessel, d’un côté la maison du Sr Kolb brasseur, de l’autre les maisons des Sr Wingert et Schultz estimée 2000 francs
Enonciation des Titres de propriété. Dans la 10° vacation de l’inventaire susdésigné dans laquelle ne sont inventoriés à l’appui de la propriété desdits immeubles que 1. contrat de vente du 15 novembre 1635 par lequel Laurent Roser tonnelier comme tuteur des enfants de Nicolas Welt aubergiste a vendu ladite auberge à Jean Hammerer brasseur, 2. contrat de vente du 8 février 1658 par lequel Jean Fronhöffer aubergiste a acquis ladite auberge des enfants dudit Jean Hammerer, 3. contrat de vente du 10 juillet 1697 par lequel Jean Nicolas Wittmar passementier curateur des enfants de Ursule Fronhöffer femme de Dietsch a vendu la moitié indivise de ladite maison à Jean Fronhöffer qui était déjà propriétaire de l’autre moitié, 4. contrat de vente du 30 mars 1709 qui justifie que Jean Jacques Stempel, aubergiste, a acquis la propriété de ladite auberge dudit Jean Fronhöffer. Nota ladite auberge doit avoir été acquise postérieurement par le père du défunt Sr Ehrlenholtz, etre échue à ce dernier comme seul enfants unique héritier dudit son père Mais il ne s’est trouvé aucun contrat ni Inventaire de la succession (Procuration, Jean Louis Steiner négociant demeurant présentement en cette ville de Mülhausen arrondissement d’Altkirch)
Adjudication préparatoire du 1 février n° 5783 exposés en bloc à 20.000 francs
Adjudication définitive du 22 février n° 5861 sans mise – deuxième adjudication définitive du 5 avril n° 5934
Rapport d’experts n° 225 – Rapport d’expertise Frédéric Arnold, Jacques Stolz et Daniel Kolb les trois architectes – la maison scise en cette ville au coin de la place d’armes marqué du n° 24 ayant façade du côté des grandes arcades et le petit sur la rue des incendiaires contient un rez de chaussée et deux étages, le troisième forme des deux côtés une galérie couverte et se termine par un comble double, au dessous du rez de chaussée se trouve une cave solivée, le rez de chaussée contient corridor, cuisine, une pompe et un sallon, Le premier étage est distribué en deux chambres une chambre de domestiques et des latrines, Le second étage contient cinq chambres pour loger des étrangers, Le troisième étage a cinq chambres pour le même usage et une chambre pour le militaire, une galérie donne des deux côtés sur ces appartements, le comble contient trois greniers. Cet immeuble a pour enseigne le cep de vigne et a jusqu’à ce moment servi d’auberge, le mauvais état dans lequel il se trouve menace sa ruine et exigera reconstruction, estimée à la somme de 18.000 francs
Un bâtiment servant d’écurie et de grenier à foin scis dans un petit cul de sac dans la ruelle des incendiaires il est construit à rez de chaussée en maçonnerie et deux étages en galendure terminé par un mi-toit, Au dessous d’une parte du rez de chaussée se trouve une petite cave voutée, le rez de chaussée forme une écurie, les deux étages supérieurs et le grenier sont destinés aux fourages, nous estimons la valeur de cet immeuble qui se trouve aussi en mauvais état à 2000 fr
Enregistrement, acp 122 f° 37-v du 8.4.

Originaire de Hœnheim, le charpentier Jacques Schlagdenhauffen épouse en 1800 Marguerite Elisabeth Haas, fille du charpentier Jean Valentin Haas
1800 (19 prairial 8), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Schlagdenhauffen
Marguerite Elisabeth Haas
Enregistrement, acp 74 F° 55 du 22 pr. 8

Mariage, Strasbourg (n° 273)
Cejourd’hui 30° Prairial l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jacques Schlagdenhauffen, âgé de 33 ans, Charpentier, domicilié en cette ville depuis huit ans, natif de Hoenheim, Département du Bas Rhin, fils de feu Jean Georges Schlagdenhauffen, Cultivateur audit lieu, et de feüe Ursule Zimmer, d’autre part Marguerite Elisabeth Haas, âgée de 27 ans, née et domiciliée en cette ville, fille de Jean Valentin Haas, charpentier, & de Marie Salomé Grimmer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 10 juillet 1766 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 23 octobre 1772 (signé) Jacob Schlachtenhauffen, Margaretha Elisabetha Haaß (i 145)

Marguerite Elisabeth Haas meurt en 1804 en délaissant trois enfants
1804 (1 nivose 13), Strasbourg 13 (20), M° Bremsinger n° 2166
Inventaire de la succession de Marguerite Elisabeth Haas épouse de Jacques Schlagdenhaufen, Maître Charpentier, décédée le 17 vendemiaire dernier – à la requête des trois enfants, Jacques Lix conducteur à l’arsenal tuteur subrogé
Dénomination des héritiers, 1. Frédéric Jacques, âge de 2 ans et demi, 2. Théodore, âge de 18 mois, 3. Louis Albert, âge de 2 mois – Contrat de mariage reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 19 prairial 8, entre Jacques Schlagdenhauffen, Garçon Charpentier en cette ville fils majeur de feu Georges Schlagdenhauffen laboureur à Bischheim et de feu Ursule née Zimmer, Marguerite Elisabeth Haas fille de Jean Valentin Haas maître charpentier et de Marie Salomé née Grimmer

dans la maison mortuaire au finckwiler n° (-)
Bien grevé d’usufruit appartenant en propre aux héritiers, Un cinquième par indivis des deux tiers de maison cour jardin appartenances aisances et dépendances situé en cette ville au finckweiler N° 42, d’un côté le Sr Loeser d’autre NN, derrière une ruelle communale. Un tiers appartient en propriété à la grand mère des héritiers Marie Salomé Grimmer veuve de Jean Valentin Haas, les deux autres tiers à ses cinq enfants. Titres de propriété de la totalité de la maison, Chambre des Contrats le 1 février 1765, il est fait mention de ladite maison dans l’inventaire de la succession de Jean Valentin Haas dressé par M° Grimmer le 12 brumaire 11
Série des rubriques, propres aux héritiers, meubles 946 fr, argenterie 16 fr, remplacement 600 fr, dettes actives 300 fr, total 1862 fr
propres au veuf, meubles 40 fr, ustensiles de métier (sans estimation), remplacement 2064 fr, total 2164 fr, passif 300 fr, propres du veuf 1804 fr
communauté, meubles 415 fr, bois de charpente 600 fr, dettes actives 5113 fr, total 6128 fr, passif 5495 fr, reste 633 fr
Enregistrement, acp 95 F° 72 du 3 nivose 13

Jacques Schlagdenhauffen se remarie avec Marguerite Barbe Mühlschlegel
1805 (24 therm. 13), Strasbourg 13 (22), M° Bremsinger n° 2693
Contrat de mariage – Jacques Schlagdenhaufen architecte veuf
Marguerite Barbe Mühlschlegel, fille de feu Sr Jean Jacques Mühlschlegel, négociant et de Marguerite Barbe née Müller assitée de Georges Henri Rüsamen négociant
Enregistrement, acp 97 F° 85 du 29 therm. 13

Inventaire des apports
1805 (10 nivôse 14), Strasbourg 13 (23), M° Bremsinger n° 2898
Inventaire des apports Jacques Schlagdenhauffen architecte et D° Marguerite Barbe Mühlschlegel, assitée du Sr Jean Frédéric Müller négociant son oncle, contrat de mariage passé devant moi le 24 thermidor dernier
en la maison sise au Finckweiller n° (-)
le mari, meubles 1292 fr, ustensiles 1800 fr, argenterie 59 fr, numéraire 400 fr, dettes actives 8562 fr, total 12 114 fr, présents de noces 183 fr, total 12.297 fr
passif ses enfants du premier lit avec Marguerite Elisabeth Haas, inventaire de la succession dressé par le soussigné notaire. clos le 1 nivôse 13, 5886 fr, reste 6410 fr, dettes actives douteuses 380 fr
la femme, meubles 584 fr, argenterie 68 fr, numéraire 1200 fr, total 1852 fr, présents de noces 183 fr, total 2035 fr
Enregistrement, acp 98 F° 82 du 9.1.

Jacques Schlagdenhauffen loue une partie de la maison au chapelier René Moriceau

1814 (22.10.), Strasbourg 2 (39), M° Knobloch n° 6769
Bail pour 9 annees à commencer à la St Jean prochaine – Jacques Schlagdenhauffen maître charpentier
à Réné Moriceau chapelier
dans la maison appartenant en propre au premier et située au bas de la place d’Armes n° 24 faisant le coin d’un côté NN boulanger d’autre la rue dite Brennegass ce qui suit savoir, la première boutique et l’arrière boutique au rez de chaussée qui fait le coin sur la place d’Armes, plus le troisième étage complet deux chambres au cinquième étage et deux caves séparées au dessous de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 1642 francs

Jacques Schlagdenhauffen meurt en 1817 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième.

1818 (24.2.), Strasbourg 8 (21), M° Roessel n° 5210
Inventaire de la succession de Jacques Schlagdenhaufen, architecte décédé le 31 octobre dernier – à la requête de 1. Marguerite Barbe Mühlschlegel la veuve, mère et tutrice légale de Sophie Elise, 2. Jean Jacques Lix tuteur de Frédéric Jacques Schlagdenhaufen, enfant mineur issu du premier mariage du défunt avec Marguerite Elisabeth Haas – en présence Jean Daniel Lichtenberger, coutelier, subrogé tuteur de l’enfant du premier lit, Jean Frédéric Boden, orfèvre subrogé tuteur de l’enfant du second lit – Contrat de mariage reçu M° Bremsinger le 24 thermidor 13

immeubles de la communauté. Suivant contrat reçu M° Zimmer le 5 avril 1813, le défunt a acquis pour 15.000 francs des héritiers Jean Ehrlenholtz propriétaire une maison avec cave, pompe; aisances, dépendances située à Strasbourg au coin de la place d’Armes n° 24, d’un côté ladite place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière la rue des Incendiaires – les héritiers Ehrlenholtz en étaient propriétaires suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 24 février 1807, ledit Ehrlenholtz avait recueilli la maison dans la succession de son père dont il était seul et unique héritier, elle appartenait antérieurement à Jean Jacques Stempel, aubergiste, qui l’avait acquis de Jean Fronhoeffer le 30 mars 1709, ledit Fronhoeffer en était propriétaire par deux actes du 8 février 1658 et 10 juillet 1697, elle avait appartenu à Jean Hammerer boucher de qui Jean Fronhoeffer en tenait une partie par contrat du 15 novembre 1635 – occupée par le Sr Moriceau chapelier par bail reçu M° Knobloch le 22 octobre 1814 pour 1642 francs, le Sr Remond marchand parfumeur 200 fr, le Sr Meyer pensionnaire 120 fr, le Sr Loyson plumassier 72 fr, ensemble 2034 fr, en capital 40.680 fr
Suivant adjudication devant M Kern juge au Tribunal de Première Instance le 22 juin 1815 et déclaration de command le 24 juin le défunt a acquis à la barre du Tribunal Civil des héritiers Michel Leininger laitier une maison située à Strasbourg rue St Jean n° 8, d’un côté la veuve Scheerer de l’autre veuve Bietrich, derrière le fossé de la ville – le Sr Leininger l’avait acquise par contrat passé devant le notaire soussigné le 14 décembre 1813, acquis par procès verbal au ci-devant district de Strasbourg le 16 ventôse 2 pour 7000 fr, louée au Sr Decker surveillant à la manufacture des tabacs pour 240 fr estimée 4800 fr
Procès verbal à la barre du Tribunal Civil d’une maison située rue de l’Eveque n° 4, d’un côté Jean Pierre Diller de l’autre Jean Frédéric Knorr par derrière la propriété du Sr Humann, saisie réellement sur Antoine Sultzer, tisserand, suivant adjudication définitive à Laemmermann le 22 mai 1817 et déclaration de command même jour pour 3500 fr – louée au nommé Scherflin pour 150 fr, en capital 3000 fr. Ledit Sultzer l’avait acquis du Sr Schlagdenhaufen même par acte reçu M° Knobloch le 25 avril 1811, ledit Schlagdenhaufen l’avait acquis de Dlle Anne Marguerite Koch par acte reçu M° Bossenius le 3 juillet 1807
Par adjudication dressée le 25 mars 1815 et déclaration de command le surlendemain, le défunt a acquis à la barre du Tribunal Civil dans l’expropriation forcée dirigée contre Jean Nicolas Gingelwein laboureur et Marie Klein au Neuhoff une maison située audit lieu d’un côté et d’autre chemins communaux derrière propriété de Cyprien Heyer – occupée par un nommé Piltz pour 40 fr, en capital 800 fr
Par procès verbal d’adjudication au Tribunal civil de première instance le 20 mai 1813 et déclaration de command le surlendemain transcrit au bureau des hypothèques vol. 72 n° 31,le défunt a acquis avec Georges Michel Gruber architecte à Strasbourg chacun pour moitié de la maison sise en cette ville grand rue n° 55, d’un côté le Sr Schoch graissier, de l’autre le Sr Filter tailleur aboutissant sur le Sr Gruber, provenant de Martin Baerdel boulanger et Marie Salomé Ackerlin suivant acte dressé par M° Stoeber le 27 octobre 1814, la majeure partie louée à Nicolas Boeckel boulanger et Marguerite Dorothée Boeschett pour 520 fr en capital 12.480 francs, faisant la moitié 6240 fr
dans une maison quartier Finckwiller n° 43 – mobilier apporté suivant inventaire des apports dressé par M° Bremsinger le 31 décembre 1805 existant 702 fr, moitié des présents de noces 88 fr, remploi de la veuve 1283, argenterie 21 fr, garde robe 165 fr, remploi 6857 fr, total 7834 fr, du au fils du premier lit 1339 fr, reste 6495 fr
communauté meubles 304 fr, outils 557 fr, créances 13.605 fr, total 14.466 fr ; ensemble 55.520 fr, actif 69.986 fr, passif 36.772 fr, balance 33.213 fr
vacation du 27.3. (acp 138 F° 84 du 28.3.)

Jacques Schladenhauffen meurt le premier novembre (et non le 31 octobre comme le mentionne l’inventaire). Le lieu d’origine est inexact comme le montre l’acte de mariage.
Décès, Strasbourg (n° 1821) Déclaration de décès faite le 2 novembre 1811. Jacques Schladenhauffen âgé de 51 ans, né à Strasbourg, époux en secondes noces de Marguerite Barbe Mühlschlegel, mort en cette mairie le premier du mois courant à huit heures du matin dans la maison N° 43 rue finckwiller, fils de feu Jean George Schladenhauffen, Cultivateur et de feu Ursule Zimmer. Premier déclarant, Jean Daniel Lichtenberger agé de 51 ans, coutelier, beau-frère du décédé [in margine :] Maladie organique (i 105)

Marguerite Mühlschlegel passe un nouveau bail avec le chapelier René Moriceau

1825 (8.2.), Strasbourg 2 (57), M° Weigel n° 3576
Bail de 9 années à commencer le 25.3. prochain – Marguerite Mühlschlegel veuve de Jacques Schlagdenhauffen, charpentier, tant en son nom et pour Frédéric Jacques Schlagdenhauffen charpentier domicilié à Strasbourg demeurant Paris seul et unique héritier
à René Moriceau, marchand chapelier
les localités qui se trouvent dans la maison située à Strasbourg place d’Armes n° 26 faisant le coin de la place d’Armes et de la rue dite Brennergasse savoir
1. le magasin au rez de chaussée éclairé sur la place d’Armes et le cabinet ou l’arrière boutique y attenant,
2. tout le troisième et le quatroime étage sans exception,
3. trois pièces au cinquième étage,
4. les caves affectées aux logements des troisième et quatrième étage,
5. tout le petit grenier formant le 7° ou le comble,
6. la jouissance concuremment avec les autres locataires du grand grenier – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement, acp 171 F° 181-v du 11.2.

Lors de la liquidation, la maison au coin de la place d’Armes revient à la veuve, héritière de sa fille.

1827 (15.6.), Strasbourg 8 (44), M° G. Grimmer n° 1695
Liquidation et partage – à la requête de Marguerite Barbe Mühlschlegel, veuve de Jacques Schlagdenhauffen, architecte décédé le 31 octobre 1817 et héritière pour un quart de Sophie Elise Schlagdenhauffen décédée le 28 janvier 1821 – Frédéric Jacques Schlagdenhauffen fils procréé avec Elisabeth Haar première femme du défunt, frère consanguin de Sophie Elise
Première observation. Succession Schlagdenhauffen, Le sieur Jacques Schlagdenhauffen est décédé en laissant deux enfants le Sr Schlagdenhauffen du premier mariage avec Marguerite Elisabeth Haus et Sophie Elise du second mariage avec la veuve, suivant inventaire dressé par M° Roessel le 27 mars 1818, et contrat de mariage reçu M° Bremsinger le 4 thermidor 13
vente de la maison grand rue n° 55 par acte reçu M° Stoeber le 26 février 1818, vente de la maison au Neuhoff M° Roessel le 15 mars 1821
7. immeubles, une maison avec dépendances située à Strasbourg au coin de la place d’Armes n° 24, d’un côté la place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière rue des Incendiaires – acquis par acte reçu M° Zimmer le 5 avril 1813, estimée à 32.000 francs
8. une maison située en cette ville rue St Jean n° 8, d’un côté la veuve Scheerer, de l’autre la veuve Dietrich, derrière le fossé de la ville – acquis par jugement d’adjudication au tribunal civil, M. Kern juge, le 22 juin 1815 et déclaration de command du 24 juin estimée 4000 francs
une maison sise à Strasbourg rue de l’Evêque n° 4, d’un côté Jean Jacques Diller, de l’autre Jean Frédéric Knoerr, derrière la propriété du Sr Humann – acquis à la barre du tribunal civil le 22 mai 1817 et déclaration de command du même jour, estimée 3000 francs
total de l’actif 51 074, total du passif 19 649 fr
à la veuve. 2. une maison place d’Armes n° 24 estimée 32.000 fr
Sr Schlagdenhauffen : 7. une maison à Strasbourg rue St Jean n° 8 estimée 4000
8. une maison rue de l’Evêque estimée 3000 fr
Enregistrement, acp 184 F° 64-v du 15.6.v

Marguerite Mühlschlegel passe un nouveau bail avec René Moriceau. Elle lui loue toute la maison

1827 (17.10.), Strasbourg 2 (63), M° Weigel n° 5009
Bail de 9 années commençant le 11 novembre dernier – Marguerite Mühlschlegel veuve de Jacques Schlagdenhauffen, charpentier
à René Moriceau, marchand chapelier
le reste de la maison qui n’a pas déjà été loué audit Sr Moriceau par acte reçu Weigel notaire en cette ville le 8 février1825 de sorte que ledit Sr Moriceau détient en ce moment à titre de bail la totalité de ladite maison, cette maison est située à Strasbourg place d’Armes n° 24 et fait un des coins de la rue dite Brennergasse – moyennant un loyer annuel de 1300 francs
Enregistrement, acp 186 F° 26-v du 19.10.

Marguerite Barbe Muhlschlegel vend la maison à son beau-fils Frédéric (Jacques) Schlagdenhauffen

1828, Enregistrement de Strasbourg, ssp 56 du 22 janvuer 1828
acte s.s.p du 22 novembre 1827 – Dame Marguerite Barbe Muhlschlegel veuve de feu le Sieur Jaques Schlagdenhaufen architecte à Strasbourg où elle demeure d’une part
et Sieur Frédéric Jaques Schlagdenhaufen architecte demeurant en ladite ville d’autre part
Il a été fait conclu et arrêté la vente conditionnelle qui suit, savoir la veuve Schlagdenhaufen née Muhlschlegel vend et transporte sous les garanties de droit au Sieur Frédéric Jaques Schlagdenhaufen ce comptant, une maison avec droit appartenances et dépendances sise à Strasbourg au coin de la place d’armes au N° 25 d’un côté ladite place de l’autre la maison du sieur Hummel boulanger demeurant par devant sur la rue des grandes arcades et par derrière sur celle des incendiaires, ainsi qu’elle se trouve et se comporte (…). La propriété de la maison a été transmise a la venderesse par l’effet de la liquidation dressée par M° Grimmer notaire en cette ville le 15 Juin 1827 de la succession de feu son dit mari et de la communauté de biens qui avait existé entre elle et ce dernier et durant laquelle communauté ladite maison a été acquise des héritiers de Jean Ehrlenholtz vivant propriétaire à Strasbourg suivant acte passé devant M° Zimmer notaire en cette ville le 5 avril 1813. Cette vente est faite pour le prix de 32.000 francs que l’acquéreur aura à verser dans la masse de la succession de la venderesse sans intérêts (…) il est de convention expresse que la présente vente ne sortira son effet et n’aura son exécution qu’au jour du décès de la venderesse et pour le cas seulement où cette dernière viendrait à décéder avant l’acquéreur
[in margine :] la venderesse est décédée au mois de janvier courant

Marguerite Barbe Mühlschlegel meurt en 1828
1828 (11.7.), Strasbourg 8 (nouv. cote 45), M° G. Grimmer n° 2301
Inventaire de la succession de Marguerite Barbe Mühlschlegel, veuve de Jacques Schlagdenhauffen en son vivant architecte à Strasbourg où elle est décédée le 2 janvier dernier – à la requête de Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte en ladite ville
Testament olographe du 16 janvier dernier enreg. le 24 janvier folio 107
acp 190 (3 Q 29 905) f° 74-v du 15.7. La masse active mobilière se monte à 32.545 francs (garde robe 110 fr, meubles de ménage 433 fr, deniers comptants rien, créance 32.000 fr) le passif à 6850 fr

Frédéric Jacques Schlagdenhauffen vend au marchand chapelier René Moriceau la maison que son père a fait reconstruire à la place de celle qu’il a achetée en 1813.

1829 (21.1.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), M° G. Grimmer n° 2575
Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, et Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
à René Moriceau, marchand chapelier
Désignation de l’immeuble vendu, une maison avec cave, pompe & tous autres droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au coin de la Place d’Armes rue des Grandes Arcades n° 24, du côté de ladite place la maison du Sr Hummel boulanger, de l’autre la rue des Incendiaires, l’acquéreur occupant à titre de locataire la maison vendue. Etablissement de la propriété, acquise de Marguerite Barbe Mühlschlegel veuve de Jean Jacques Schlagdenhauffen, architecte à Strasbourg le 22 novembre 1827 par acte sous seing privé enregistré le 22 janvier 1828 f° 105, déposé en l’étude de M° Grimmer soussigné le 25 janvier suivant. Le même immeuble appartenait à la veuve Schlagdenhauffen suivant Liquidation par le soussigné notaire Grimmer le 15 juin 1827, en partie de la communauté et de la succession de Sophie Elise Schlagdenhauffen sa fille décédée sans postérité. Ledit Schlagdenhauffen avait fait la construction de la maison présentement vendue sur le terrain où se trouvait une vieille maison par lui acquise des héritiers Jean Ehrlenholtz, propriétaires, suivant acte reçu M° Zimmer le 5 avril 1813 pour 15.000 francs, les héritiers de Jean Ehrlenholtz en étaient propriétaires suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 24 février 1807. Le sieur Ehrlenholtz avait recueilli le même immeuble dans la succession de son père dont il était seul et unique héritier. Cet immeuble avait appartenu antérieurement à Jean Jacques Stempel, aubergiste, qui l’avait acquis de Jean Fronhoeffer le 30 mars 1709, ledit Fronhoeffer en était propriétaire par deux actes des 8 février 1658 et 10 juillet 1697 – moyennant 32.000 francs
Enregistrement, acp 193 F° 28-v du 23.1.

Originaire de Coulans dans la Sarthe, René Moriceau épouse en 1811 Madeleine Marie Antoinette Kleybler, fille du tailleur militaire Joseph Kleybler : contrat de mariage, célébration
1811 (7.9.), Strasbourg 2 (34), M° Knobloch n° 5285
Contrat de mariage – René Moriceau, marchand chapelier à Strasbourg, fils de François Moriceau et d’Anne Marianneau demeurant au Mans (Sarthe)
Madeleine Marie Antoinette Kleybler, fille majeure de Joseph Kleybler, maître tailleur au 7° régiment de chasseurs à cheval, et Marie Agnese Dupont demeurant à Strasbourg
Enregistrement, acp 118 F° 2-v du 10.9.

Mariage, Strasbourg (n° 348)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à neuf heures du matin le 15 octobre 1811. René Moriceau, mineur dans, né le 8 mars 1789 à Coulans, département de la Sarthe, domicilié de droit au Mans, Département susdit, chapelier, fils de François Moriceau, limonadier au mans, et d’Anne Marionneau
Madeleine Marie Antoinette Kleybler, majeure dans, née le 6 août 1790 à Saint Lo Département de la manche, domiciliée de droit à Strasbourg, fille de Joseph Kleybler, chef tailleur du 77° régiment de chasseurs à cheval en garnison en cette ville, et d’Agnès Dupont, ci présente et consentante (i 25)

Moïse Bloch et Simon Katz exploitent un magasin dans la maison de René Moriceau

1834 (30.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 88-v, ssp du 27.5.
Traité de société – Moyse Bloch, commerçant à Strasbourg et Simon Katz aussi commerçant demeurant à Cernay (Haut Rhin) actuellement audit Strasbourg
1. les Sr Bloch et Katz s’associent pour le commerce de marchandises de confectionnage à Strasbourg
2. pour trois années consécutives à dater du 27 mai courant, la société sera gérée sous la raison Bloch et Katz
4. la mise de fonds du Sr Bloch consiste dans la moitié des marchandises existant présentement dans le magasin qu’il a occupé jusqu’ici maison Moriceau Grandes Arcades n° 24

René Moriceau renonce aux avantages assurés par son contrat de mariage
1859 (29.7.), Strasbourg 10 (139), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.176
Renonciation à usufruit et don matutinal – Mr. René Moriceau, rentier, membre du conseil municipal de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, déclare par les présentes renoncer purement et simplement au droit d’usufruit viager qui lui compète en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811 sur la succession de feue dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, son épouse défunte décédée à Strasbourg le 11 février 1859
aux présentes est intervenu Mr François Réné Jules Moriceau fils, marchand chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel, de son côté, déclare renoncer purement et simplement au don matutinal de 1000 francs constitué au profit de sa défunte mère susnommée et réversible du le tête de l’intervenant aux termes de l’article sept du contrat de mariage susallégué
acp 480 (3 Q 30 195) f° 25-v du 29.7.

René Moriceau reçoit en partage la maison lors de la liquidation de la communauté qui a existé entre lui et sa femme

1863 (7.9.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Réné Moriceau, père ancien chapelier à Strasbourg et Madeleine Marie Antoinette Kleybler sa femme et de la succession de ladite D° Moriceau décédée le 11 février 1859
dressé à la requête de 1) du père agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Knobloch le 7 septembre 1811, 2) François Réné Jules Moriceau fils, chapelier à Strasbourg
acp 524 (3 Q 30 239) f° 97-v du 8.9. (succession déclarée le 29 juillet 1589) Communauté. Masse active. Une Maison à Strasbourg place Kleber N° 4 estimée à 60.000, Rapport du fils 15.000, Maison 4000, (total) 79.000
à déduire 1) reprises du veuf 3000, 2) reprises de la défunte 6000, total 9000, reste 70.000, faisant la moitié 35.000
Succession, moitié de la communauté 35.000, Reprises 6000, (total) 41.000
Abandonnements. M. Moriceau père a droit 1) bénéfice de la communauté 35.000, 2) Reprises 3000, total 38.000
Il reçoit la maison, 60.000

René Moriceau hypothèque la maison au profit de la fabrique de l’église protestante du Temple Neuf

1863 (7.9.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.238
Obligation du 7 septembre 1863 – Monsieur René Moriceau, ancien chapelier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
1° à la Fabrique de l’Eglise protestante du Temple Neuf à Strasbourg, établie & domiciliée en cette ville, pour laquelle est ci-présent, stipule et accepte Mr Jean Charles Reichard son receveur, ancien négociant, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 20.000 francs, pour prêt de pareille somme (…)
Gage hypothécaire. Une maison avec appartenances && dépendances sise à Strasbourg au coin de la place Kleber & de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de M. Hummel & par derrière la rue des incendiaires. Cet immeuble appartient à M. Moriceau débiteur pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2° & de la succession de ladite Dame Moriceau, décédée en cette ville le 11 février 1859, laissant pour seul héritier M. François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier à Strasbourg. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par M° Flach et Zimmer, notaires soussignés & dont la minute est restée à M° Zimmer l’un d’eux, pour être enregistrée avec les présentes. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau fils sur le prix d’abandonnement de la maison affectée ci-dessus. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, & de Mad° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer, alors notaire en cette ville le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 26 du même mois volume 219 n° 58 avec inscription d’office au volume 185 n° 14. Cette inscription d’office a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant le même M° Grimmer le 27 novembre 1835. M. Moriceau père certifie que le prix de cette acquisition a été intégralement payé, ce dont il s’oblige de justifier à la créancière à leur première demande – Déclaration (…) – Réserve d’un second emprunt avec concurrence

René Moriceau hypothèque la maison au profit de l’église protestante de Saint-Guillaume et de la caisse générale des veuves de pasteurs de l’église de la Confession d’Augsbourg

1863 (13.10.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.278
Obligation du 13 octobre 1863 – Monsieur René Moriceau, ancien chapelier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
1° au Conseil presbytéral de l’Eglise protestante de Saint-Guillaume à Strasbourg, séant en cette ville, la somme principale de 10.000 francs
2° à la caisse générale des veuve de Pasteurs de l’Eglise de la Confession d’Augsbourg en France, établie à Strasbourg, aussi la somme principale de 10.000 francs, ensemble la somme principale de 20.000 francs
Garantie hypothécaire. Une maison sise à Strasbourg au coin de la place Kleber & de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel & par derrière la rue des incendiaires. Cet immeuble appartient à M. Moriceau pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2° & de la succession de ladite Dame Moriceau, décédée en cette ville le 11 février 1859, laissant pour seul héritier M. François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier à Strasbourg. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par les notaires soussignés & dont la minute est restée à M° Zimmer l’un d’eux. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau fils sur le prix d’abandonnement de la maison affectée ci-dessus. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, & de Mad° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer, notaire en cette ville le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 26 du même mois volume 219 n° 58 avec inscription d’office au volume 185 n° 14. Cette inscription d’office a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. M. Moriceau père certifie que le prix de cette acquisition a été intégralement payé, ce dont il s’oblige de justifier aux créanciers à leur première demande – Déclaration (…)

René Moriceau meurt en 1864 en délaissant pour unique héritier son fils François René Jules Moriceau

1866 (10.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1402
Notoriété du 10 février 1866 (…) avoir parfaitement connu M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg
Et savoir qu’il est décédé en cette ville ab intestat le 23 mars 1864, Qu’il n’a pas éré fait d’inventaire après son décès, Et qu’il a laissé pour son seul et unique héritier François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier demeurant à Strasbourg
acp 550 (3 Q 30 265) f° 90 du 12.2.

François René Jules Moriceau épouse en 1841 Marie Ursule Henriette Adèle Debray
1841 (31.8.), M° Noetinger
Certificat dépôt contrat de mariage reçu Heberlé notaire à Schlestadt le premier courant entre François René Jules Moriceau et Marie Ursule Henriette Adèle Debray, mineure à Strasbourg
acp 290 (3 Q 30 005) f° 56-v du 1.9.

Mariage, Sélestat (n° 42)
Mairie de Schlestadt, le deuxième jour du mois d’Août 1841 à neuf heures du matin. Acte de mariage de François Réné Jules Moriceau, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg, département du Bas-Rhin, âgé de 27 ans né à Strasbourg le 21 janvier 1814, fils légitime majeur de Réné Moriceau, né à Coulans, département de la Sarthe, le 8 mars 1789, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de Marie Madeleine Antoinette Kleybler, sans Etat, née à Saint-Lo, département de la Manche le 6 août 1790, domiciliée audit Strasbourg, consentant par acte authentique ci-joint
Et de Marie Henriette Ursule Adèle Debray, sans etat, domiciliée à Schlestadt, âgée de 20 ans, née à Delle, département du Haut-Rhin, fille légitime mineure de Jean François Debray, receveur principal des Douanes, né à Falvy, département de la Somme le 19 novembre 1779 et de Catherine Ursule Paschali, sans Etat, née à Delle, âgée de 60 ans, Conjoints domiciliés à Schlestadt ci présent, et consentants (signé) Jules Moriceau, Adèle Debraÿ (i 23)

1841 (30.7.), M° Striffler
Consentement par Marie Madeleine Antoinette Kleybler, femme de René Moriceau marchand chapelier à Strasbourg, au mariage de François René Jules Moriceau son fils avec Adèle Debray de Schlestadt
acp 289 (3 Q 30 004) f° 82 du 30.7.

Marie Ursule Henriette Adèle Debray meurt en 1866 en délaissant cinq enfants
1866 (24.1.), Strasbourg 3 (107), M° Weiss (Emile)
Inventaire de la communauté qui avait existé entre François René Jules Moriceau, chapelier, et D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray, son épouse défunte à Strasbourg et de la succession de cette der,ière décédée en cette ville le 3 juin 1863.
L’an 1865 le 24 janvier à neuf heures du matin en la Maison située à Strasbourg rue des Grandes Arcades N° 4 nouveau, N° 24 ancien. A la requête de M. François René Jules Moriceau, chapelier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes I. en qualité de père et tuteur légal de ses cinq enfants mineurs issus de son union avec D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray son épouse défunte, et nommés René Jules Edouard Moriceau, officier de marine âgé de 20 ans, Pierre Jules Léon Moriceau, voyageur âgé de 18 ans, Marie Antoinette Juliette Moriceau, âgée de 15 ans, Renée Marie Antoinette Moriceau âgée de 7 ans, Marie Antoinette Adèle Moriceau âgée de 3 ans, tous domiciliés de droit à Strasbourg, II. à cause de la communauté de biens qui avait existé entre le Sr requérant et son épouse défunte et des reprises et avantages qu’il peut avoir à exercer en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Heberlé notaire à Schlestadt le premier août 1841. Et en présence de M. Amable Joseph Victor Cassanéa de Modonville capitaine d’artillerie en retraite demeurant à Strasbourg quai des pêcheurs n° 22, agissant ès présentes en qualité de subrogé tuteur desdits cinq enfants mineurs Moriceau, lesdits cinq enfants mineurs seuls et uniques héritiers de ladite mère défunte.

Mobilier. Salle à manger, Chambre de la bonne, Chambre à coucher de M. Moriceau, Au deuxième étage Chambre de la cuisinière, Au grenier, Chambre à linge sâle, Chambre de décharge, Cuisine, Cave
Marchandises. M. Moriceau déclare que le fonds de commerce a diminué depuis le décès de son épouse mais sa réalisation a été reportée en partie au fonds de broderie ci après inventorié. Fonds de broderie d’ornements d’église
acp 550 (3 Q 30 265) f° 29 du 25.1. (succession déclarée le 27 9.bre 1863) Communauté. Mobilier estimé 8772, Fonds de commerce 6000, Fonds de broderie 10.000, Extances 6500, total 31.272
Reprises de la défunte 20.000, du trousseau 4000, total 24.000, reste 7272
Reprises du veuf 15.000, il doit récompense 6000, reste 9000 – Déficit 1728
Garde robe 1077

François Réné Jules Moriceau hypothèque la maison au profit de la banque Ed. Klose et Compagnie

1866 (12.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1405
Ouverture de crédit – Ont comparu I. M. Edmond Klose, banquier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de gérant de la maison de Banque Ed. Klose et Cie établie à Strasbourg d’une part
II. M. François Réné Jules Moriceau, chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg
Article premier. M. Klose en la qualité qu’il agit ouvre par les présentes à M. Moriceu qui l’accepte un crédit de 10.000 francs
Affectation hypothécaire. Ville de Strasbourg. Une maison sise au coin de la place Kleber et de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel et par derrière la rue des incendiaires. (…)
Origine de propriété. M. Moriceau déclare être devenu propriétaire de l’immeuble affecté pour l’avoir recueilli dans la succession de son père M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Weiss soussigné le 10 du présent mois. M. Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1. de la communauté de biens qui a existé entre lui et D° Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2. de la succession de ladite D° Moriceau décédée en cette ville le 11 février 1859 laissant pour seul héritier M. Moriceau comparant. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau comparant sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de D° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois vol. 219 n° 58 avec inscription d’office au vol. 185 n° 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Situation hypothécaire (…). Etat civil de M. Moriceau. M. Moriceau déclare qu’il est encore actuellement veuf, qu’il n’est tuteur que de ses enfants mineurs

François Réné Jules Moriceau hypothèque la maison au profit du coutelier Frédéric Eugène Lichtenberger, du capitaine Charles Armand Létang et du professeur Charles Edouard Ferdinand Monoyer

1866 (12.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1403
Obligation – A comparu M. François Réné Jules Moriceau, chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes tant en son nom personnel qu’au nom et comme père et tuteur légal de ses cinq enfants mineurs issus de son union avec D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray son épouse défunte, nommés René Jules Edouard Moriceau, officier de marine âgé de 20 ans, Pierre Jules Léon Moriceau, voyageur âgé de 18 ans, Marie Antoinette Juliette Moriceau, âgée de 15 ans, Renée Marie Antoinette Moriceau âgée de 7 ans, Marie Antoinette Adèle Moriceau âgée de 3 ans, tous domiciliés de droit à Strasbourg (…) Lequel comparant aux noms et qualités qu’il agit déclare et reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement, conjointement et solidairement entre lui et ses enfants mineurs
1) à M. Frédéric Eugène Lichtenberger, coutelier
2) à M. Charles Armand Létang, capitaine major en retraite, Chevalier de la légion d’honneur
3) et à M. Charles Edouard Ferdinand Monoyer, agrégé à la faculé de médecine de Strasbourg, tous trois présents et acceptant, demeurant et domiciliés à Strasbourg , la somme principale de 25.000 francs dont 5000 à M. Lichtenberger, 8000 à M. Létang et 12.000 à M. Monoyer. Pour prêt de pareille somme (…)
Hypothèque. Ville de Strasbourg. Une maison sise au coin de la place Kleber et de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel et par derrière la rue des incendiaires. (…)
Etablissement de propriété. M. Moriceau déclare être devenu propriétaire de l’immeuble affecté pour l’avoir recueilli dans la succession de son père M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Weiss soussigné cejourd’hui qui sera enregistré avant ou en même temps que les présentes. M. Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1. de la communauté de biens qui a existé entre lui et D° Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2. de la succession de ladite D° Moriceau décédée en cette ville le 11 février 1859 laissant pour seul héritier M. Moriceau comparant. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau comparant sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de D° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois vol. 219 n° 58 avec inscription d’office au vol. 185 n° 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Situation hypothécaire (…). Etat civil de M. Moriceau. M. Moriceau déclare qu’il est encore actuellement veuf, qu’il n’est tuteur que de ses enfants mineurs

Jules Moriceau loue un magasin aux frères Levy

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 146 (3 Q 31 645) f° 88-v du 22.5.
20 mars 1867. Bail ainsi conçu – Entre nous soussignés J. Moriceau d’une part
et Levy freres d’autre part qui acceptent comme locataires, ont été arrêtées et consenties les conventions suivantes
Mr Moriceau donne à loyer pour une durée de cinq à neuf ans le magasin du coin de la maison sise rue des grandes arcades n° 4 faisant le coin de la place Kleber et le premier étage de ladite maison pour un loyer annuel de 3000 francs dont 2000 pour le magasin et 1000 francs pour le premier étage (…) Le présent bail aura son effet et commencera à partir de Pâques 25 mars 1867. (…) Mrs Levy frères ne pourront céder leur bail ni sous louer les locaux qu’ils acceptent ni y exercer d’autre industrie que celle dont ils ont fait déclaration à M. J. Moriceau ou établir d’atelier au premier étage (…)

Jules Moriceau loue un magasin à l’horloger Weiser

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) f° 92 du 11.1.
21 décembre 1866. Bail entre les soussignés J. Moriceau, d’une part, comme propriétaire
et J. Weiser, horloger de l’autre part, ont été arrêtées et consenties les conventions suivantes
Mr J. Moriceau cède et Mr. J. Weiser, accepte un loyer pour une durée de douze ans consécutifs commençant le 25 mars 1868 pour finir à pareil jour 1880 le magasin du susdit Sr. J. Moriceau situé grandes arcades N° 4 Moyennant un loyer annuel de 1500 francs payables selon l’usage par trimestre. (…) Mr Weiser ne pourra exercer dans le local qu’il loue que son industrie d’horloger bijoutier, il ne pourra ni le louer ni céder (…)

Consentement à mariage
1868 (9.12.), M° Noetinger
Consentement par François René Jules Moriceau négociant à Strasbourg à René Jules Edouard Morieau son fils demeurant à Taiti au mariage qu’il se propose de contracter avec Melle Moetia Selmon fille d’un père anglais et d’une mère keneque remariée à Mr Bruder négociant
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 40 du 11.12.
le 9 décembre 1868. Consentement par François René Jules Moriceau, négociant à Strasbourg, au mariage de son fils René Jules Edouard Moriceau, enseigne de vaisseau à Taïti embarqué sur le Chevert avec Moesia Salmon à Taïti
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 40-v du 11.12.

François René Jules Moriceau meurt en juillet 1870
1870 (12.7.), M° Noetinger
Inventaire des biens de la succession de François René Jules Moriceau, décédé négociant à Strasbourg le 6 juillet 1870, dressé à la requête d 1. Pierre Jules Edouard Moriceau, enseigne de vaisseau, 2. Pierre Jules Léon Moriceau, employé, 3. Marie Antoinette Juliette Moriceau, majeure, 4. Renée Marie Antoinette Moriceau, mineure, 5. Marie Antoinette Adèle Moriceau, mineure, héritiers chacun pour un 5° de leur père
acp 595 (3 Q 30 310) f° 11-v du 22.7. (décès f° 110, succession déclarée, 3756) Succession, mobilier 6771
acp 600 (3 Q 30 315) f° 112-v n° 2226 du 25.10. (vacation du 14 octobre) Beschreibung des Passif Masse 64.436, Begräbnis Unkosten 281

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 71 du 26.9.
30. Juni 1872. Beneficiar Inventar des Nachlasses von René Julius Moriceau, errichtet durch Cassania von Mondoville, aus welchem hervorgehet, daß die Activmasse sich auf eine Summe von 5732 beläuft und die noch zu zahlende Passivmasse auf 59.695.

Edmond Klose fait saisir la maison de François René Jules Moriceau. L’adjudication au tribunal civil est prononcée au profit du négociant Jacques Levy

1868 (27 janvier), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1137 (3282) n° 8
La Chambre des Criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas-Rhin séant en la ville du Palais de Justice en son audience publique du 17 janvier 1868 a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête de Monsieur Edmond Klose, banquier domicilié à Strasbourg en qualité de gérant de la maison de Banque Ed. Klose & Compagnie établie à Strasbourg contre le Sieur François René Jules Moriceau, ci devant chapelier à Strasbourg, Mr Jules Doss, licencié en droit, avoué près le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas-Rhin, constitué et chargé d’occuper pour M. Edmond Klose banquier domicilié à Strasbourg (…) déclare que la maison de banque est créancière du Sieur François René Jules Moriceau ci devant chapelier, domicilié à Strasbourg, en vertu d’un acte d’ouverture de crédit passé devant M° Emile Weiss et son collègue notaires à Strasbourg le 12 février 1866, inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois volume 915 numéro 57 (…) Faute de paiement le requérant a par procès verbal de l’huissier Koerttgé en date du 6 août 1867 fait saisir sur le Sieur François René Jules Moriceau l’immeuble dont la désignation suit.

Une maison à quatre étages et mansardes, située à Strasbourg au coin de la place Kleber et de la rue des arcades où elle porte le numéro 4 autrefois 24 tenant de ce côté à la propriété de Mr Hummel et donnant par derrière sur la rue des incendiaires. Cette maison avec ses dépendances située ainsi qu’il est établi ci dessus, canton Nord de la Ville de Strasbourg, arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin est habitée partie par ledit Sieur Moriceau et les siens et en partie par des locataires, le rez-de-chaussée à droite en entrant formant le coin de la place Kleber est loué comme magasin de draperie.
Le procès verbal de saisie immobilière a été dénoncé audit Sieur Moriceau par exploit dudit huissier Koerttgé en date du 7 août 1867. Le procès verbal de saisie et l’exploitation de dénonciation susénoncés ont été transcrits au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 10 août 1869.
Origine de la propriété. Dans l’acte de l’ouverture de crédit susrelaté, le Sieur Moriceau a déclaré être devenu propriétaire de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir recueilli dans la succession de son père le Sieur René Moriceau en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Emile Weiss notaire à Strasbourg le 10 février 1866. Le Sieur Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811, 2° de la succession de la Dame Moriceau décédée à Strasbourg le 11 février 1859 laissant pour seul héritier le Sieur François René Jules Moriceau, ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau partie saisie sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage du sieur Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de Dame Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois volume 219 numéro 58 et inscription d’office au volume 185 numéro 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Pour continuer les poursuites commencées, ledit M° Doss avoué au nom de son client enchérit la propriété dudit immeuble sans en rien excepter, pour être prise par l’acquéreur dans l’état où il se trouvera au moment de l’adjudication et en outre aux charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit la maison susdécrite pour servir de première mise à la somme de 50.000 francs. Fait à Strasbourg le 24 août 1867.
(f° 24) L’an 1867 le 4 octobre (…) l’adjudication dudit immeuble a été fixée au 29 novembre prochain
(f° 24) L’an 1867 le 13 novembre (…) il lui a été donné communication de l’acte dont la teneur suit qu’il porte à la connaissance des amateurs de l’immeuble à exproprier. Pardevant M° Victor Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg soussignés a comparu M. Jules Moriceau négociant domicilié à Strasbourg lequel a cédé et déclaré avec la garantie tant de la légitimité de la créance que de la solvabilité actuelle et future des débiteurs sans discussion préalable à M. Raphael Lippmann, propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg ci présent les sommes suivantes à prendre par préférence au cédant par les personnes ci après nommées dans la maison que M. Moriceau possède à Strasbourg rue des grandes arcades numéro 4 savoir (…)
(f° 25 v°) Remise de l’adjudication. L’an 1867 le 29 novembre (…)
Adjudication. L’an 1868 le 17 janvier (…) M° Doss (…) poursuivant l’expropriation forcée de l’immeuble saisi à sa requête sur le Sieur François René Jules Moriceau ci devant chapelier aujourd’hui fabricant d’ornemens d’Eglise, domicilié à Strasbourg, a conclu qu’il plût au tribunal procéder à l’adjudication dudit immeuble (…) enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par u M° Lepescheur avoué pour 106.200 francs
(f° 26 v°) Déclaration d’adjudication. L’an 1868 le 17 janvier est comparu M° Lepescheur avoué et a déclaré qu’à l’audience des criées d’aujourd’hui il s’est, pour en au nom de M. Jacques Levy, négociant domicilié à Strasbourg, rendu adjudicataire de la maison sise à Strasbourg au coin de la Place Kleber et de la rue des arcades où elle porte le numéro 4 autrefois numéro 24 et ce pour un principal de 106.200 francs

Fils du colporteut Baruch Levy, Jacques Levy épouse en 1844 Hanna Straus, native de Gundershoffen
Mariage, Strasbourg (n° 125)
Du 21° jour du mois de Mars 1844 à dix heures du matin. . Acte de mariage de Jacob Levy, majeur dans, né en légitime mariage le 31 décembre1816 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Commis négociant, fils de Baruch Levy, Colporteur domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feue Gertrude Aron, décédée en cette ville le 18 février 1840, et de Hanna Straus, mineure d’ans, née en légitime mariage le 19 juin 1824 à Gundershoffen (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Jacques Straus, commerçant, domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feue Reine Klotz, décédée à Gundershoffen le 3 février 1831 (i 16)

Jacques Levy loue un magasin à l’horloger Victor Weiser

1879, Enregistrement de Strasbourg, ssp 180 (3 Q 31 679) f° 52 n° 6056 du 15.7.
15. April 1879. Miethvertrag wie folgt, zwischen H. Jacob Levy, jetziger Eigenthümer des früher H Moriceau gehörigen bei der Gewerbslauben zu Straßburg gelegenen Hauses und
H Victor Weiser, Uhrenmacher, jetzigem Mieter des der Gewerbslauben gegenüber gelegenen Ladens in gedachtem Hause, folgende Übereinkunft getroffen worden
H. Levy erklärt hiermit H. Weiser, welcher dies annimmt den Laden Zur Miethe übergeben, welchen er jetzt schon in dem der Gewerbslauben gegenüber gelegenen Hause N° 4 inne hat, sowie derselbe sich gegenwärtig befindet und sowie der Miether denselben zur Zeit genießt, laut einer Privaturkunde d.d. 21. Dezember 1866. registrirt zu Straßburg den 11. Januar 1867. folio 92 (…) eine Miethe welche am 25. März 1880 abläuft
Gedachte Vermiethung geschiht auff einer Dauer von 6 ganzen auf einander folgenden Jahren welche am 25. März 1886 beginnet und am gleichem Tage des Jahres 1886 zu Ende zu gehen. (…) um einen jährlichen Mietzins von 2500 Franken (…)
Wolte H Levy für gut finden den zur Zeiten den H. Gebrüdern Marx angenommenen Laden an seine Kinder abzutreten, so werd. er befugt des an H Weiser vernmietheten Local zu nehmen (…)

Testament de Jacques Levy par lequel il fait divers legs à son frère, ses neveux et ses enfants
1882 (6.11.), M° Pierron
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments des zu Straßburg am 29. October 1882 verlebten ehemaligen Kaufmanns Jacob Levy Ehemann von Hanna genannt Henriette Strauss, wonach derselbe vermacht 1. seinem Bruder Alexis Levy in Nantes das Portrait seines Vaters auf M. 190., 2. seiner Nichte Caroline Heymann Ehefrau von Meyer zu Paris M. 400, 3. Caroline Levy zu New York M. 800, 4. seiner Nichte, Schwester der Vorigen, in New York M. 800, 5. seiner Nichte Julie Weill Ehefrau Heinrich Nerson in Paris M. 950, 6. seiner Schwester Babette Wittwe von Jonas Bollack in Weissenburg eine jährliche lebenslängliche Rente von M 200. und M. 80 (…), 7. der Marie Carrière M. 480, 8. der ecole de travail israélite zu Straßburg M. 120, 9. dem Wohlthätigkeit Bureau M. 120, 10 seinem Sohn Leo (…) 11. seiner Tochter Caroline, 12. seinem Neffe Leo Heymann
acp 729 (3 Q 30 444) f° 84-v n° 2802 du 8.11. (Tab Bd 68 Bl. 108 Nr 140, Sterbefall erklärung vom 18.4.83 Bd. 141 Nr 31)

Henriette Straus, veuve de Jacques Levy, et ses enfants louent une partie de la maison à la société Victor Geyer et Compagnie (mercerie et jouets)

1884 (31.3.), Strasbourg 4 (162), M° Charles Lauterbach n° 8880
Vermiethung – Erschienen 1. Frau Henriette Strauss ohne Gewerbe in Straßburg wohnhaft Wittwe des Herrn Jacob Levy, 2. Herr Paul Ernst Levy, Kaufmann in Straßburg wohnhaft und 3) Fräulein Caroline Jeanne Levy volljährig ohne Gewerbe auch in Straßburg wohnhaft, diese Comparenten handelnd sowohl eigenen Namens wie auch Namens und als sich stark tragend für Herrn Leo Bernhard Levy, Rentner in Straßburg wohnhaft, sich momentan in Algier aufhaltet, dieselben vermiethen hierdurch auf die Dauer von drei sechs oder neun Jahren welche mit dem 24. Juni 1884 beginnen und mit demselben Tage des Jahre 1887, 1890 oder 1893 endigen
an die Firma Victor Geyer & Cie Galanterie und Spielwaarengeschäft zu Straßburg, für welche deren Inhaber Herr Moritz Geiger, Kaufmann in Straßburg wohnhaft hier zugegen stipulirt & annimmt
die folgende Räumlichkeiten eines Wohnhaus zu Straßburg an der Gewerbslauben N° 4, welche bisher an die Herrn Marx Taback und Cigarrenfabtikanten gemiethet gewesen, und welchen Herr Geiger sich abgehandet* hat nemlich denn Theil rechts des Erdgeschoßes enthaltend Kaufladen und Ladenstube, ferner den darüber befindlichen Theil des ersten Stockes begreifend Wohnung von zwei Zimmern, Kuche & kleinen Keller, So wie sich alles vorfindet und von Herrn Geiger besichtiget worden ist. Bedingungen (…) 4. Die miethende Firma hat alle größere Reparaturen und Veränderungen namentlich diejenige an der Devanture des Kaufladens zu dulden, ohne hierwegen eine Entschädigung oder Zinsminderung beansprüchen zu können, welches auch die Dauer dieser Arbeiten sein mag. 5. Ausdrucklich vereinbart wurde jedoch zwischen den Parteien, daß die miethende Firma den Vermiethern während der Dauer der Miethe diejenige Summe welche zur Instandstellung des Kaufladens erforderlich sein wird mit fünf Prozent * bei Fälligkeit der Miethziehen zu verzinsen haben wird. Der Registrirung wegen werden die Kosten dieser Arbeiten zur Kapitalsumme von tausend Mark geschätzt, (…) 9. Die Räumlichkeiten im ersten Stock dürfen nicht als Ateliers verwendet und nur als Wohnung benuntzt werden. Miethzins, 4360 Mark wovon 4000 Mark für den Kaufladen und 360 Mark für die Wohnräume
Bürgschaft. Soeben erschien Herr Ephraim Guthmann Kaufmann zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte sich als dem Solidarbürge, solidarischerweise mit der Firma Viktor Geiger & Cie zur Bezahlung der Miethzinsen
acp 748 (3 Q 30 463) f° 44-v du 5.4.

Henriette Straus meurt en 1890 en délaissant trois enfants
1890 (29.7.), M° Loew
Offenkunde betreffend das Ableben der Henriette Straus, Wittwe des Kaufmanns Jacques Levy, erfolgt dahier am 21. Januar d. Jahrs. Erben sind ihre beiden Söhne & Tochter 1. Ernst Paul Levy, Kaufmann hier, 2. Leon Bernhard Ley, daselbst, 3. Frl. Johanna Caroline Levy, großjährig, daselbst wohnend
acp 829 (3 Q 30 544) f° 77-v n° 1512 du 30.7.

Lors de la liquidation, la maison reste indivise. L’acte mentionne le contrat de mariage d’Ernest Paul Levy, passé le 30 mai 1876 à Deuil devant le notaire Dollé.

1890 (30.9.), M° Loew
Theilung des Nachlass des dahier am 29. Dezember 1882 verlebten ehemaligen Kaufmanns Jacques Levy & desjenigen an seiner dahier am 31. Jan. 1890 verlebten Ehefrau Henriette Strauss
Erben sind die 3 Kinder, Ernst Paul Levy, Kaufmann, Leo Bernhard Levy, ohne Stand, Johanna Caroline Levy, alle drei großjährig hier. Inventar nicht errichtet. Testament des Ehemanns hinterlegt bey Notar Pierron den 6. Nov. 1882.
Es wird eine einzige Theilungsmasse gebildet. Bis 1. Juli 1890 führte Ernst Paul Levy die Verwaltung beider Nachlässen, er hat noch in Händen 2518, auch haben die 3 Miterben nachbezeichnete Beiträge in die Masse einzuwerfen, welche hier vn den Einnahmen entnommen
acp 834 (3 Q 30 549) f° 9 du 8.10. (St. Erkl. 18. Aprilis 1883 Band 141 N& 31 v. 29. Juli 1890 Bd 172 N° 227) Theilungsmasse 1) Rechnungsrest des Ernst Paul Levy 2518
2) Einwurf der Erben a) Ernst Paul Levy 200, b) Leo Bernard 2177, c) Johanna Karoline 1841
3) Rückbringen ane des Ernst Paul Levy laut Ehevertrag Dollé in Deuil vom 30. V. 1876, 16.000
4) Chirographarforderungen a) Ernst Paul Levy 14.000, b) Leo Bernard Levy 21.205, c) Gustav David in Paris 16.000
5) Hypothekforderungen (a-f), 12.000, 8079, 12.067, 4000, 11.777, 2660
6) Deutsche Inhabertitel (a-r)
7) Ausländische Inhabertitel (a-z) – Summa 370.513, jedem Erben 1/3 123.504
Zutheilungen (…)
Ungetheilt bleibt I) Haus dahier mit Erdgeschoss und 4 Etagen, Ecke Kleberplatz und Gewerbslauben N° 4, erworben laut Versteigerungsurtheil des hiesigen Civiltribunals vom 17.I.1868
II) Synagogenplätze hier Mannsplatz N° 54 und Frauenplatz N° 57

Jeanne Caroline Levy épouse en 1891 le docteur en médecine Adolphe Rueff, originaire de la Chaux-de-Fonds
1891 (6.11.), M° Loew
Ehevertrag zwischen Adolph Rueff, Doktor der Medizin in Paris
und Johanna Karoline Levy, Rentnerin hier, großjährige Tochter des verlebten hiesigen Ehegatten Jakob Levy und Henriette Strauss
acp 849 (3 Q 30 564) f° 82-v n° 3324 du 9.11. Annahme der Errungenschaft Gütergemeinschaft mit Außschluß der Kleider
Einbringen des Bräutigamn. Werthpapieren Forderungen, Liegenschaften u&é Mobilien in Frankreuch 128.428
Einbringen der Braut. 1. Mobilien 16.000
2. Ein Drittel eines Anwesens dahier Ecke des Kleberplatzes mit der Gewerbslauven wo es den N° 4 trägt, geschätzt zu 36.254
3. Ein Drittel von 2. Synagogenplätzen hier
4. Forderungen a) 8000, b) 11.520, c) 888, diese 3 Forderungen wurden der Braut zugeheilt laut Theilung vor dem amt. Notar vom 30. September 1890, d) 2666
5. Inhabertitel 956
Gegenseitge Schenkung zu Gunsten des Üeberlebenden der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses der Zuerststerbenden, herabzusetzen auf die Hälfte bei Vorhandesein von Kindern

Mariage, Strasbourg (n° 828)
Strassburg am 10. November 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der praktische Arzt Doctor medicinae Adolph Rueff, israelitischer Religion, geboren den 11. Mai des Jahres 1854 zu Chaux de fonds (Schweiz) wohnhaft zu Paris (Frankreich) ehelicher Sohn des verstorbenen Kaufmanns Jacob Rueff wohnhaft zuletzt zu Chaux-de-fonds und der Judith Wolff, Rentnerin wohnhaft zu Paris
2. die Rentnerin Caroline Johanna Levy, israelitischer Religion, geboren den 24. Februarÿ des Jahres 1861 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Jacob Levy, Rentner und Hanna Straus, zuletzt wohnhaft zu Strassburg (i 20)

1896 (22.7.), M° Lauterbach
n° 19.322. Offenkunde enthaltend Bestätigung, daß vollkommene Personeneinheit bestehet zwischen Caroline Johanna Levy Ehefrau von Dr Adolph Rueff praktischer Arzt, beisammen in Paris wohnend und der in verschiedenen Urkunden und A* als Caroline Reine Levy aufgeführten Persönlichkeit
acp 914 (3 Q 30 629, II) f° 52 n° 1433 du 23.7.

Le rentier célibataire Léon Bernard Levy, demeurant à Nice, cède le tiers de la maison à son frère Ernest Paul Levy

1900 (13.9.), M° Hammann
N° 4272. Licitation – Leo Bernhard Levy, Rentner, ledig, früher dahier nun in Nizza
an Ernst Paul Levy, Kaufmann dahier, Gatte von Ida Weill
das ungeteilte Drittel an nachbeschriebenem Anwesen, wovon dem Käufer ihm ein Drittel gehört und das letzte Drittel er noch zu erwerben gedenkt
Stadt Straßburg. Wohnhaus mit Erdgeschoß, 4 Stockwerken & Mansarden, Ecke Kleberplatz und Gewerbslaubenstraße mit N° 4, katastrirt Flur N n° 884, 1 Ar Nutzungswert M. 1400.
gehörte zue Gütergemeinschaft, welche bestanden hat zwischen den hiesigen Eheleuten Jakob Levy gewesenen Kaufmann gestorben am 29. Oktober 1882 und Henriette Strauss, getorben am 31. Januar 1890. In der Theilung des Nachlasses vor Notar Loew vom 30. September 1890 blieb das Anwesen unter den Kindern und Erben 1) Leo Bernhard Levy, 2) Ernst Paul Levy, 3) Johanna Karoline Levy je zu ? ungeteilt. Genuß und Steuren von Todestag des Verkäufers an, um 60.00 Mark zahlbar am Todestage, keinenfalls aber vor 1. Oktober 1923. Bei Genußantritt vor 1. Oktober 1923 ist Kaufpreis verzinslich zu 4 ½ %
acp 972 (3 Q 30 687. III) f° 92-v n° 1003 du 22.9.

Ernest Paul Lévy épouse en 1876 Ida Weil, demeurant avec son père à Montmorency
Mariage, Montmorency, Seine-et-Oise (n° 16)
L’an 1876 le 31 mai à onze heures du matin (…) ont comparu 1° Le Sieur Ernest Paul Lévy, négociant âgé de 31 ans, né le 29 janvier 1845 à Strasbourg, y demeurant rue des Arcades numéro 4 avec ses père et mère, majeur, fils légitime de Lévy, Jacob et de Straus Hanna, son épouse, rentiers, présents & consentant, 2° et la demoiselle Ida Weil, sans profession âgée de 20 ans née le 22 avril 1856 à Laval (Mayenne), demeurant avec son père à Montmorency, mineure, fille légitime de Weil, Salomon, propriétaire présent et consentant, et de Rottembourg, Adèle, son épouse décédée à Rennes (Ille & Vilaine) le 8 février 1832 (…) nous ont à l’instant représente le certificat délivré à la date du 30 mai courant par M° Dollé, notaire à Deuil (Seine et Oise) constatant que le contrat de mariage des futurs époux a été passé devant lui ledit jour (i 174)



Antoine Joly, cartier, et (1674) Claudine Tournier – catholiques


Fils du tonnelier Nicolas Joly de Lyon, le cartier Antoine Joly épouse en secondes noces à Grandfontaine (principauté de Porrentruy en Suisse) en 1674 Claudine Tournier, fille du marchand Jacques Tournier, après avoir eu cinq enfants d’un premier mariage. Antoine Joly habite à Montbéliard où il fait baptiser deux enfants (1685, 1686) avant de s’établir à Strasbourg où prend un apprenti en 1687.
Antoine Joly et Louis la Boisse portent plainte devant les Quinze en 1708 que François Richard, ancien apprenti d’Antoine Joly, s’est établi cartier à Strasbourg sans observer le règlement des cartiers français. L’affaire se retourne contre eux, les Quinze exigent qu’ils deviennent bourgeois pour pouvoir continuer à exercer leur métier. Antoine Joly et sa femme achètent le droit de bourgeoisie le 16 avril 1708.
Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benois qui sont tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent en 1714 aux Quinze après que la tribu de l’Echasse les a notifiés de devenir tributaires chez elle. Les cartiers feront désormais partie de la tribu de l’Echasse.
Antoine Joly meurt le 24 mai 1721, son corps est inhumé le lendemain dans l’église paroissiale. Les Quinze réduisent en 1724 le droit de détraction au quart du montant réglementaire. La veuve meurt à l’hôpital le 16 novembre 1738.

Apprentis par contrat devant notaire : Jean Bouillon (1687), Hilaire du Bois (1693), Pierre Durant (1697), Michel Jolly (1698), François Richard (1700), Léonard Brunet dit Piare 1713), David Dulié (1716)

Maison en propriété
1695, rue Saint-Louis (VIII 134, ensuite n° 14)

Enfants


Signature au contrat d’apprentissage de Michel Jolly, 1698 (ADBR, cote 6 E 41, 11)


Le maître cartier Antoine Joly, autrefois à Montbéliard et à présent à Strasbourg, donne quittance au nom de sa femme Claudine Tournier à ses beau-père et belle-mère Nicolas Jubin et Claudine Connert, demeurant à Grandfontaine près de Porrentruy (Jura suisse)

1688 (7.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 4)
Quittance, 2° Jan.er 1688 – fut present Anthoine Jolly, M° Cartier a Mombelliard a present estably en cette ville de Strasbourg, Lequel Confesse auoit receu
de Nicolas Jubin Maistre bonnetier au village de grande fontaine proche de porrentru et de Claudine Connert sa femme ses beau père et belle mère La somme de 400 Liures sur et a bon compte des droits de Claudine Tournier sa femme, Scauoir 200 Liures Le Lendemain de la cellebration de Leurs espouzailles auec un coffre plain de hardes (…) et 200 Liures que le Sr Jubin et sa femme Leurs ont enuoyé au moins de Juin dernier (…) signé anthoune Joly

Mariage de Nicolas Jubin et Claude, le 20 mai 1681 à Grandfontaine (Jura suisse). On y troube aussi le nom de Tournier mais pas le mariage d’’Antoine Joly (Relevés)

Antoine Joly, demeurant quai Saint-Nicolas, prend en apprentissage Jean Bouillon, natif de Fontaine « sur la Valle » en Bourgogne

1687 (8.12.), Not. Contz (6 E 41, 25)
Contrat d’apprentissage – Cejourdhuÿ Le 8° Xbr. 1687 est Comparu en personne Mre Anthoine Jolÿ faiseurs des Chartes demeurant ici à Strasbourg sur Le Quaÿ de St Nicolas, Lequel a Reconnu Et Confessé auoir Receu de son pour mouvement Et pour faire du Bien
En apprentissage Et son service Cejourdhuÿ jusquéz à Cinq ans prochain Venans et Ensuiuans Consecutifs Et accomplis Jean Boullion fils de Pierre Boullion Laboureur au Village de fontaine sur La Valle du Conté de Bourgoigne Et de feüe Jacquote Bercante Sa Mere à Ce present acceptant et se tenant Contant (…)
En presence de Mre Jean Picquet Compagnon Cartier Et de Mre Corneil Eueruin Praticien (signé) anthoine Joly, Jean Boillon, Jean piques

Antoine Joly prend en apprentissage Hilaire du Bois, natif de Salins

1693 (6.8.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Apprentissage – Cejourhuy six° Aoust 1693 auant Midy fut present En Personne Hilaire du Bois natif de Salins fils de M° Jacques du Bois Bourgeois et habitant aud. Salins et de Damle Guiennete Cornier sa Mere, Lequel pour son avancement et son profit a reconnu et Confessé s’auoir mis en service et apprentissage pour Cinq années prochainement Venans finies et accomplies a Commencer du premier jour du Mois de Maÿ dernier de l’année Courante
auec le Sr Antoine Jolÿ Marchand et M° Cartier icy à Strasbourg a Ce present et acceptant (signé) A Joly,+ marque de du Bois

Antoine Joly prend en apprentissage Pierre Durant, natif de Lyon

1697 (8.9.), Not. Contz (6 E 41, 30)
Apprentissage – Cejourdhuÿ huict° septembre 1697 fut present Le Sr Anthoine Joly M° Cartier à Strasbourg le quel a Reconnu et declaré auoir pris Et accepté Chéz Luÿ En apprentisage dud. art de faction des Cartes
Pierre Durant natif de Lÿon à Ce present et acceptant pour Cinq années Consécutifes, finies et accomplies à Commencer Le 27° Juillet dernier de la présente année (…)
+ Marque de L’apprentif, A. Joly
[in fine :] Cejourdhuÿ Six° aoust 1701 fut present Antoine Joly M° Cartier à Strasbourg Le quel a Reconnu et declaré que comme Pierre Durant natif de Lÿon jusquéz icy son apprentif auroit echue son Tems d’apprentissage, Et auroiy au reste satisfait au Breuet d’apprentissage Cÿ dessus En sorte que Luÿ M° JoLy En auroit eu Toutte satisfaction (…)

Antoine Joly prend en apprentissage Michel Jolly, natif de Doudeauville dans le diocèse de Caen

1698 (16.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Apprentissage 16° mars 1698 – fut pnt. Michel Jolly Jeune garçon Natif du village dodeuille dioceze de Caen en Normandie, Lequel pour faire son proffit a recognu et confessé sestre dejourdhuy Mis en apprentissage en la Maison du Sr Jolly M° cartier en cette ville de Strasbourg pour apprendre led Mestier et ce pendant le temps et espace de cinq ans et demy a commancer du premier Jan.er dernier, et a finir au bout desd. cinq ans et demy (…)
fait et passé aud. Strasbourg Le 16° mars 1698 en pnc. de Louis Morin deuc et Jacq. Morin tous deux compagnons cartiers et david benoist aussy compagnon cartier
led. apprentif ayt. fait sa marq. et dit Ne savoir signer
A JoLy, Jacques morin, Jean Louis duc, +, dauid benay

Antoine Joly et sa femme Claudine Tournier, mariés par contrat passé à Grandfontaine en principauté de Porrentruy le 4 septembre 1674, passent une convention relative aux 400 livres que l’épouse a apportés en mariage. Nicolas Romain Joly, seul enfant survivant des cinq que le mari a eu de son premier mariage, aura droit à la même part que les enfants du deuxième mariage dans la succession de son père. L’acte mentionne la quittance donnée en 1688 (voir plus haut)

1700 (2.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
conventions 2 Juin 1700 – furent presens Sieur anthoine Joly Marchand Cartier en cette ville de Strasbourg et Claudine Tornier son espouze quil authorise à leffet des presentes, Lesquels ont declarés que le peu de bien quil a plust a dieu leur donner Ils l’ont gagnés mutuellement par leur trauail leurs Soins et peines excepté seulement que lad° Tornier a apporté dans leur communauté la somme de 400 livres baloises qui luy sont escheus et auenus depuis leur mariage ainsy que ledit Sieur Jolly recognoist + Et Comme par le contract de leur mariage passé le 4° 7.bre 1674 deuant Jean Nappé prestre et curé de la paroisse de grandfontaine dans la principauté de Polantru. Il n’est fait aucune mention des enfants du premier lit dud. Sr Joly quoique pour lors Il y en eust cinq dont Il en reste seulement un viuant nommé Nicolas Romain Joly les quatre autres estants decedés pendant le present mariage. Il a eté conuenu entre lesd. parties quil appartiendra aux enfants du présent mariage La somme de 400 Liures baloises ou valeur d Icelle que Leur Mere a apporté en lad° Comm.té et le surplus estant partagé en deux parts esgales. Ledit Nicolas Romain partagera dedant la part de la succession future de son pere comme un des autres enfans du présent Mariage (…)
+ et quil est porté en la quitt.ce qu’il a donner devant Moy Not° a Nicolas Jubin Le 7. Jan.er 1688 laq.lle auec Le present pour ce regard Ne seruira que d’une mesme chose
(signé) A Joly, +

Baptêmes à Montbéliard : Jacques en 1685 puis Louise, fille d’Antoine Joly de Lyon et de Claude Tournier, en 1686

Baptême, Saint-Maimboeuf de Montbéliard (cath. CG 33)
Jacobus, filius Antonÿ Jolis et claudia Tounies conjugum Baptizatus fuit die sexta Augusti anni 1685 susceptores fuerunt Jacobus auouyer et claudia Tounies (i 17)

Baptême, Saint-Maimbœuf de Montbéliard (cath. CG 33)
Ludouica Joli Lugdunensis filia Antonÿ Joli et Claudiae Tournie Quatie* Conjugum Baptisata die secunda decembris anni 1686, susceptores fuerunt Claudius Franciscus Napey Notarÿ et Ludovica Stourde genouensis illiterata (signé) fr. Nappel (i 41)

Premier baptême à Strasbourg, Jeanne Françoise en 1689

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 17)
1689. Johanna Francisca filia Anthoni Joly et Claudia Tournier Conjugum nata 3. Aprilis et 4 eiudem mensis anni 1689 a me baptisata (i 10)

Antoine Joly prend en apprentissage François Richard, fils de feu le receveur Antoine Richard et d’Edme Perrin

1700 (6.9.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Apprentissage 6° 7.bre 1700 – fut presente damoiselle Edme Perrin veuue de feu le Sr Anthoine Richard en son viuant receueur pour le Roi a Blamont demeurant Lad° veuue a Phalsebourg, laquelle a recognu et confessé auoir des le premier Juillet dernier mis son fils nommé François Richard en apprentissage
chez le Sr anthoine Jolly marchand cartier en cette ville de Strasbourg present et acceptant pour le tems et espace de quatre ans et demy a commencer dud. jour premier juillet dernier et finir au bout desd. quatre années et demy

Les cartiers Antoine Joly et Louis la Boisse déclarent en février 1708 que François Richard est entré en apprentissage pour quatre ans chez Antoine Joly mais qu’il n’est pas resté plus de treize ou quatorze mois ; il a ensuite épousé une veuve de cartier de Metz et s’est établi à Strasbourg, ce qui est contraire au règlement usuel des cartiers de France. Les requérants demandent aux Quinze d’interdire au contrevenant d’exercer son métier.
François Richard répond qu’il n’existe pas de maîtrise de cartiers à Strasbourg, qu’il a acheté le droit de bourgeoisie l’année précédente. Comme les plaignants sont de simples manants, il demande que leur boutique soit fermée à moins qu’ils ne deviennent bourgeois.
La commission relève que les plaignants sont des manants qui se sont établis sans permission du Magistrat et que les cartiers n’ont pas de règlement. Ils son d’avis de rejeter la demande des plaignants qui pourront demander un règlement une fois qu’ils seront devenus bourgeois. Les arguments du préteur royal vont dans le même sens, il est d’avis d’exiger que les plaignants se fassent bourgeois dans les quatre ou six semaines sans quoi leurs boutiques seront interdites. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal.
François Richard demande fin mars d’ordonner la fermeture des boutiques d’Antoine Joly, Louis la Boisse et Pierre Damien qui ne sont pas devenus bourgeois. Les contrevenants demandent un délai supplémentaire. Les Quinze limitent le délai des deux premiers à un mois et donnent trois mois à Pierre Damier qui ne séjourne à Strasbourg que depuis six mois.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
(f° 330-v) Sambstags den 5.ten Novembris 1707. – Anthoine Joly Ca. François Richard, Jean Louis le Noble et Cons.
H. nôe Anthoine Joly et Cons. der Kartenmacher gtra François Richard, Jean Louis Noble et Cons. die Kartenmacher gesellen, vom 1. Octobris will Erklärung vernehmen. Kun. weilen Kläger principalen noch keine copeÿ Zugestellt, alß bittet gn. Zuerkennen, daß dieselbe nicht ehender mit wort Zugeben schuldig sein sollen alß Sie schrifftliche communication von der Klag werden erhalten haben. H. ad ref. T. O. obt.

(f° 347) Sambstags den 19. Novembr. 1707. – H. nôe Anthoine Joly et Cons. der Kartenmacher, Sodan Jean Louis Noble et Cons. die Kartenmachers gesellen Cit. per Sched. Frantz Richard vom 1. octobr. und 5.ten Hujus will man Erklärung vernehmen. K. Citatus præs. deme erst gestern contenta producti Zugestellt worden, bittet Zu seiner verantwortung deputaônem. G. s Erk. wie vor [Ob. handw Hh]

(f° 366) Sambstags den 10.ten Decembr. – K. nôie François Richart Burgers undt Kartenmachers Cit. per sched. Anthony Joly auch Kartenmacher und Schirmer prod. Schrifft. Verantwortung, undt bittet wie inhalts. G. pro Citato, bitt cop. prod. vndt Term. Ord. K. last cop. zu vndt bittet deputaônem. G. consentirt in die gebettene deputation.
Erk. Gebettene Copia und Deputâo willfahrt. Ob. Handwerckshh.

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 27) Freÿtags den 3.ten Februarÿ 1708. – Anthoine Joly et Cons. Ca. François Richart
Obere Handwerck Herren laßen durch herrn Friden referiren, daß Anthoine Joly vnd Louis la Boisse die Kartenmacher wie auch Kartenmacher gesellen Zweÿ Memorialien wider François Richard übergeben, darinnen dieselbe exponiren, daß die sambtliche Kartenmacher in franckreich bereits vor 200 jahren verschiedene articul ihr handwerck betr. vnder sich auffgerichtet, vnd ahne behörigen orth confirmiren laßen vnd vnder solchen articulen, vnd Zwar in dem articulo 2.do expressé enthalten, daß keiner in der Meisterschafft recipirt werden solle, Er seÿe dann Zuvor wenigstens vier jahr beÿ Einem meister in der lehr gewesen, vnd nach verfließung solcher Zeit 3 jahr beÿ ged. Meistern alß Ein gesell gedient habe, weilen nun François Richard, welcher auff 4 ½ jahr sich beÿ gemeltem Anthoine Joly in die lehr gethan, länger aber nicht alß 13 biß 14 Monath beÿ ihme verblieben, vnd nachgehends ahne Eine Kartenmachers Wittib von Metz verheurathet, vnd anjetzo ohngeachtet solcher ordnung und articul sich allhier Zu establiren vnd solches handwerck Zu treiben prætendirt, alß wolten Sie Mghh vnderth. ersucht haben, Sie beÿ solchen articuln Zu mainteniren, vnd ged. Richard das handwerck Zu inhibiren ehe er solchen articuln sich conformiren werde bezeügt haben,
Warauff ged. Richard eine so genandte schrifftliche Verantwortung vberreicht, dahingehend, daß weilen ged. Meisterschafft deß Kartenmacher handwercks noch nicht allhier Zu Straßburg establirt seÿe, auf dieselbe keine articul und ordnung. wie es dabey gehalten werden solle, von Mghh. jemahlen gesucht hetten [f° 28] Sie sich auch darauff nicht beruffen könten, Er aber Implorant ahne eines Cartenmachers von Metz hinterlaßene Wittib sich verheürathet, auch bereits den 8. Octobris vorig. jahrs Zum burger angenohmen worden, die Klägere nur im schirm sein, vnd solche articul allhier niemahlen eingeführt und von Mghh. confirmirt worden, Er von der gegnern gesuch absoluirt, ihme das handwerck Zu continuiren erlaubt vndt den kägern wofern Sie sich nicht in Kurtzer Zeit burgerlich einlaßen würden, ihre boutiques Zugeschlossen werden möchten.
Warauff die Klägere eine so genandte replic producirt. Auff seith. der herrn deputirten habe man darvorgehalten, daß weilen die Klägere nicht burger, sondern allein im schirm sein, 2. Sie sich allhier ohne Mhh. vorwißen establirt, vnd konten Zumachen vnd Zuverkauffen sich vnderstehen, auch 3. niemahlen keine ordnung Zuhaben verlangt, noch haben dieselbe mit ihrem begehren abzuweisen, hingegen dem Richard alß burgern das Kartenmachen zu continuiren vergönnet werden könte wann aber die Klägere Künfftighin eine ordnung und articul haben wolten, Sie deßweg. Ein project übergeben, Zuvor aber burger werden sollen.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, es werde beÿ dieser sach fürnemlich die übergebene Klag vnd gegenklag zu consideriren sein, was die Klag betrifft, so fundiren sich die Klägere auff die ordnungen und articul, welche die Kartenmacher in Franckreich haben sollen, weilen aber dieselbe allhier nicht eingeführt sein, noch observirt werden, auch niemahlen von derselben vmb regulirung solcher ordnungen [-v] und articul angesucht worden, alß könne derselben petitum nicht anders als für impertinent angesehen werden, was aber hingegen die gegenklag betrifft, so seÿe dieselbe wohl fundirt, maßen die jenige, so nicht allhier burger sein nicht allein keinen andern, welche würcklich im burgerrecht stehen, einige ordnung die Sie nicht einmahl haben, verschreiben können, sondern auch selbsten keine arbeit verfertigen sollen, ehe vnd bevor Sie sich burgerlich eingelaßen haben, deßweg. Er dann darvor gehalten, daß billich auff die gegenklag reflexion Zu machen sein werde, einfolgig die Klägere nicht allein mit ihrem begehren abzuweißen, sondern auch denselben Zu injungiren sein werde inner 4 oder 6 wochen sich in allhiesiges burgerrecht Zu begeben, in entstehung deßen denselben ihre boutiquen geschloßen vndt dem beklagten d. Cartenmacher handwerck Zu continuiren erkandt werden solte, wolten aber die Klägere nach erhaltenem Burgerrecht einige articul vnd ordnung haben, könten Sie deßwegen eine requeste übergeben vnd& derselben einen beglaubte copeÿ von denen articulen so die Kartenmacher in Franckreich haben beÿlegen. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 88) Sambstags den 24. Martÿ 1708. – François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
Kun. noîe François Richard des burgers und Kartenmacher gtra Anthoine Joly, Louis la Boisse und Pierre Damien auch Kartenmacher, weilen ihnen jüngsthien 6 wochen Zeit vmb burger Zu werden beÿ schließung ihrer boutiquen angesetzt worden, Sie aber solches nicht gethan, alß bittet nunmehro die würckliche schließung derselben Zuerkennen, vnd ihnen Zugebiethen, daß Sie ihme die gesellen Zu kommen laßen sollen. H Citati præsentes vmb ihr Erklärung Zuthun bitten Deputation. Kun. s. Erk. ahne die Obere Handwercks herren.

(f° 98) Sambstags den 31.ten Martÿ 1708. – François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen durch herrn Friden referiren, daß François Richard burgers und Kartenmacher wider Anthoine Joly, Louis la Boisse und Pierre Damien geklagt, daß Sie Mhh. bescheid nicht parirten, mithien sie nicht in das burgerrecht begebeten, anbeÿ gebetten, derselben läden schließen Zu laß. vnd dabeÿ Zuerkennen, daß Sie ihme einige gesellen Zu kommen Zulaß. schuldig sein sollten.
Auff Erkandte Deputation habe man die parten angehört vnd die beklagte gefragt, warumb Sie seithero nicht burger worden weren, von dem Geoly gedacht, daß Er 6 wochen lang kranck geweß. were, vnd den ergangen bescheid nicht angehört hette, viel weniger ihne etwas davon gesagt worden were, vnd weilen Mghh. verlangten, daß Er solte burger werde, Er solchem nach Zu kommen erbiethig seÿe, la Boisse hat noch vmb 6 Monath Zeit gebetten, Damien habe vermeldet daß Er ererst 6 Monath hier were, vnd vmb die Zu bestreitung deß burgerrechten erforderte vnkosten Zu erhalten auch vmb 6 monath Zeit vnd darüber gebetten haben wolte, allein man halte auff seithen der herren Deputirten nichts davor, daß ihnen noch so lange Zeit gegeben werden solte, sondern man vermeine, daß beÿ den beÿden ersten die Zeit auf Einen Monath vnd beÿ dießem auff 3 Monath gesetzt, vnd wann in dießer Zeit Sie nicht burger würden ihnen alß dann nicht allein den laden geschloßen sondern auch das arbeiten gäntzlich verbotten werden könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellen Erk. beliebt.

Fils du tonnelier Nicolas Joly de Lyon, le cartier Antoine Joly et sa femme Claudine Tournier, fille du marchand Jacques Tournier de Grandfontaine, achètent le droit de bourgeoisie le 16 avril 1708 en apportant deux enfants.

1708, 3° Livre de bourgeoisie f° 1269
Antoine Joly marchand cartier V. Lyon, Weÿl. Nicolas Joly gew. Kieffers daselbst hint. sohn, V. sein Fr. Claudine Tournier weÿl. Jacques Tournier gew. Kauffmanns zu grandfontaine hint. tochter, erkauffen das burgerrecht p. 2. gold fl. 16. ß mit Ihren 2. kindern bleibt es beÿ ordnung, w. Zum spiegel dienen d. 16. Dito [Aprilis 1708.]

Antoine Joly prend en apprentissage Léonard Brunet dit Piare, natif de « Clerfaye » dans le diocèse de Limoges

1713 (17.9.), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Apprentissage – Aujourdhuy 17° de Septembre 1713 (…) furent presents Le Sieur Antoine Joly Maître Cartier, Bourgeois de cette ville d’une part
et Léonard Brunet dit piare, fils de Leonard Brunet Marchand d’œufs a Claerfaye Evêche de Limoges, aagé d’environ dix huit ans, d’autre part
Lesquels ont respectivement reconnu et Confessé auoir fait entr’eux Le traité et accord qui ensuit. C’est à Sçauoir Que Ledit Sieur Joly a receu, pris et gardé ledit Brunet dit piare pour son apprentif a Ladite profession de Cartier pendant Le terme de six années consecutives Commancées el 25° de Mars dernier (…) sans rien pretendre de Luy que les services qu’un garçon de metier et Domestique doit rendre a son maître
Fait et passé à Strasbourg Les an et jour que dessus en presence des Sr Jean Louis Noblet, Pierre Durand et Cesard Georges tous trois Cartiers trauaillant en cette ville
+ marque d’antoile Joly, + marque de Leonard Brinet dir piare, + marque de Pierre Durant temoin, Jean Louis noblet, Cezar george

Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benois qui sont tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent aux Quinze après que la tribu de l’Echasse les a notifié de devenir tributaire chez elle sous peine de vingt livres d’amende. Les représentants de l’Echasse arguent que les imprimeurs, les graveurs, les relieurs et les peintres de cartes doivent faire partie de la tribu. Les plaignants déclarent qu’il leur est indifférent de faire partie de l’une ou de l’autre tribu mais qu’ils ont déjà payé les droits à celle du Miroir. Ils déclarent vendre non seulement du papier mais aussi du carton, des portefeuilles et des boîtes à chapeaux. Les représentants du Miroir répondent que les libraires et les relieurs sont autorisés à faire du commerce en cotisant à leur tribu ; le règlement que cite l’Echasse s’appliquait aux cartiers allemands qui étaient autrefois des compagnons imprimeurs et non aux cartiers français.
La commission estime que le règlement de l’Echasse stipule clairement que les cartiers doivent faire partie de la tribu. Ils proposent que les les requérants qui ont déjà payé leur droit au Miroir sont reçus gratuitement à l’Echasse et que le droit de vendre du papier et d’autres marchandises soit laissé en suspens jusqu’à ce que le Miroir ait statué à ce sujet.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Antoine Joly, Louis la Boisse und David Benois pt° beÿ den Spieglern Zünfftig Zu bleiben Ca. E. E. Zunfft Zuer Steltz
(f° 46-v) Sambstags den 3. Martÿ 1714.
G. noîe Anthoni Jeoly, Louis la Boisse et Cons.) Cartiers et marchands de papiers gtra E E. Zunfft Zur Steltzen H. Zunfftmeister prod. vnderth. gehorsames ansuchen vnd bitten. Saltzm. Citatus pæsens, bittet dießer einlah copeÿ vnd T.O. obt.

(f° 74-v) Sambstags den 17. Martÿ 1714.
G. noîe Anthoni Jol et Consorten gtra E E. Zunfft Zur Steltzen Herrn Zunfftmeister vom 2.ten huius will man Erklärung vernehmen. Saltzm. pro Citato bittet Zu mehrerm bericht Deputation. G. s. Erk. ahne die Obere Handwercksherren gewiesen.

(f° 341) Sambstag den 17.ten Novembris 1714. – Antoine Joly, Louis la Boisse und David Benois pt° beÿ den Spieglern Zünfftig Zu bleiben Ca. E. E. Zunfft Zuer Steltz
Ober Handwercks Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Antoine Joly, Louis de la Boisse, und David Benois die Burger und Cartenmacher allhier Ca. E. E. Zunfft Zur Steltz gegenwärtiges Memorial übergeben, inhaltend, daß sie sich schon vor 6 à 7. jahren alß Marchands de papier beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Zünfftig gemacht hetten, und biß dato alda ruhig geblieben, ohnlängst aber were auf seithen E. E. Zunfft Zur Steltz ihnen beÿ 20 Livres auferlegt worden, sich beÿ deroselben alß Zünfftige einschreiben Zu laßen, ab welchem bescheidt sie sich Zu beschwehren hetten, mit unterth. bidt, gn. Zu erkennen, daß sie alß marchands de papier beÿ ged. Zunfft Zum Spiegel bleiben dörffen, hingegen E. E. Zunfft Zur Steltz in alle mal à propos causirte unkösten Zu condemniren seÿe.
Alß man die partes ferner gehört, haben sich die Klägere auf die contenta memorialis bezogen, worauf Herr Spielmann alß Zunfftmeister gegenwärtigen Extract vorgelegt, dahin gehend, daß die gemeine trucker, formen schneider, buchbindter und Kartenmahler, die biecher, muren und heÿlgendrucken uß strichen und Verkauffen, und damit auch der mahhler handtierung bruchen, und daß genießen die sollen alle Zur Steltz dienen, und deß jahr nicht mehr verbunden sie, dann 6 ß d Stuben Zinnß Zu geben &
Auf welches die Klägere replicirt, daß endtlichen ihnen indifferent Were, wo sie Zünfftig sein solten, allein sie verhoffen, daß Weilen sie beÿ der Spiegel Zunfft die gebühr schon erlegt, sie deßen beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz befreÿet sein werden, 2° besorgten sie, daß wann sie Zur Steltz giengen, die Spiegler sie anzäpffen, und ihnen den papür handtel niderlegen werden. auf befragen worinn Ihr handtel bestündte, haben sie vermeltet, daß sie bißhero nicht nur papür, sondern auch Carton, portefeüilles, Etuis de Chapeaux verkaufft hetten, welches sie unmöglich quittiren Könten, Zu mahlen es eine große Zubuß ihrer nahrung were.
darauf H. Spielmann duplicirt, daß dießes ein sach were, die den buchführern und buchbindtern Zu verkauffen vergönnet werde, die deßwegen Zum Spiegel mit gelt dienneten, gedachte Spiegel Zunfft alß sie Von dißer sach nachricht bekommen, hetten gegenwärtiges Memoriale Ca. die Zunfft Zur Steltz producirt, als eine Interventions: schrifft welche lautet, daß der Von ged: Zunfft Zur Steltz allegirte nicht auf die jetzige frantzös. sondern auff die damahlige Teutsche Cartenmacher gezogen werden müße, alß Welche nur Buchtrucker gesellen waren, welche aus unvermögen solches unterfangen müßen, welches auch auß der Von d. Zunfft Zur Steltz eingeführten Klag erhellet, daß nemmlich ihnen Von truckern und andern persohnen in ihr handwerck gegriffen, und darauf ged. articul ertheilt worden seÿe. Weilen aber die, der Zeit beÿ E. E. Zum Spiegel leib Zünfftige frantzös. Cartenmacher ihre handtlung mehr mit papür en gros wie auch verkauffung ihrer [342-v] frantzös. Carthen mit gantzen Küsten, Ballen, groß und wenigst tutzend Weiß bestehet, so seÿen sie vermög Mghherrn ertheilten articuls de aô 1409 und dißer beschehener conformirung de aô 1633 beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel zu dienen und leibzünfftig zu verharren schuldig, und sollen von der Zahl der Kauffleuth und Krämer nicht außzuschließen sein, maßen unter den frantzos. und den damahligen teutschen Cartenmahlern ein großer unterscheid seÿn, sintemalen diße die ihrige nur Spielsweiß verkaufften auch von solchen persohnen welche von keiner handwerks profession und Buchtruckereÿ gemacht word. sondern auß allerhandt bestanden, wie der gleichen viel in Reichsstätten, Nürenberg, Augspurg, Regenspurg und dergleichen Zu finden seindt, welche nicht der Mahlerkunst noch profession treiben, auch weder gesellen fürdern noch jungen lehren, sondern ihr brodt damit zu verdienen suchen, auch weilen die Cartenmahler nur 6 ß Stuben Zinnß zur Steltz geben sollen, so ist zu muthmaßen, daß solche nur Zudiener sein müßen, Welches E. E. [f° 343] Zunfft zum Spiegel keineswegs hindtern will, mit unterth. Bidt, sie die Zunfft zum Spiegel beÿ angezogenem articul Zu manuteniren, mithin die papür und cartenhändler ruhig darbeÿ laßen, und dieselbe vor fernerer ansprach von E. E. Zunfft zur Steltz beschützen und befreÿen und selbige mit ihrem unbillichen begehren abweißen refusis expensis.
Damit man sich nicht contentirt, sondern den alten und neuen Zunfftmeister Zum Spiegel, alß H. Sederer und H. Chalon darüber angehört, die bedüten, daß der articul haben wolte, daß die handelsleuth zum Spiegel dienen sollen, und wann die Cartenmacher mit papür handleten, es es ihnen verwehrt und nidergelegt werden wurde, worauf H. Spielmann geantwortet, daß der producirte articul clar were, mit unterth. Bidt, ged. Zunfft gn. dabeÿ zu manuteniren, auch nicht vermeinte, daß die Spiegel Zunfft wegen deß papür handtels waß in weg legen könte, weilen die Buchhändtler und Buchtrucker, so [f° 343-v] beÿ der Steltz Zünfftig, auch damit handelten.
auf seithen der herrn Deputirten fünde man, daß diße frag zu erörtern were, ob nicht die Cartenmacher krafft abgeleßenen alten articuls beÿ der Zunfft zur Steltz sich leibzünfftig zu machen schuldig weren, und ob solchen falls die Zunfft Zur Steltz sie gratis recipiren solte, Ihres orths vermeinen sie, daß weilen der articul gantz clar dahin gehe, daß die Cartenmacher zur Steltz dienen sollen, sich allda leibzünfftig zumachen, angehalten werden sollen idque gratis, angesehen sie es beÿ der Spiegel Zunfft ein ansehnliches gekostet, jedoch die gebühr deß Zunfftschreibers und Büttels außgenommen, so ein geringes außtrage betreffend den handel mit papür und anderen oberzehlten sachen, so könte man es anstehen laßen, biß die Zunfft Zum Spiegel deßwegen etwaß vornemme, da alßdann ferner davon geredt werden könte, die genehmhaltung zu Mghherrn stellend, Erkh. beliebt.

Antoine Joly prend en apprentissage David Dulié, parent du jardinier Julien Lenoir

1716 (19.4.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Apprentissage 19 avril 1716 – sont comparus (…) Jullien Le Noir Jardinier de Mr de Bourbon commandant du fort de la porte blanche faisant pour David du liés Jeune garçon son parant cy present et de son consentemt., Lequel a declaré que pour faire le proffit dud. duliés, Il la mis en apprentissage
dans La Maison du sieur Antoine Jolly Maistre cartier en cette ville de Strasbourg cy present et acceptant pour Le temps de espace de six annéés finies et accomplies a commancer de ce jour et a finir enfin desd. six annéés (…) lequel apprentissage se faire gratis

Antoine Joly meurt en 1721 en délaissant un fils et un petit-fils issu de sa fille Jeanne Françoise. La veuve déclare qu’il lui a été impossible d’obtenir copie de son contrat de mariage malgré ses démarches. Les experts estiment la maison à 575 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 062 livres, le passif à 649 livres.

1722 (3.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 15) n° 494
Inventarium über Weÿlandt Hn. Antoine Joli gewesten Kartenmachers u. burgers allhier nunmehr seel. Verl. auffgerichtet 1722
Inventarium und beschreibung aller der jenigen haan u. nahrung liegender u. fahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. Hn Antoine Joli gewester Kartenmacher u. burger allhier nunmehro seel. nach seinem 24. Maÿ des vohrig abgelegten 1721.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren deßelben am nechst folgenden blatt benamster Kinder und Erben (…) inventirt u. ersucht durch fr. Claudinam gebohren Tourniers die hinderbliebene wittib mit hülff u. beÿstand H, François vignant des peruquenmachers ihres geschwornen Curatoris (…) so beschehen Straßb. deb 8. Julÿ Anno 1722.
Der verstorbene seelig Hat ab intestato Zu Kindern u. Erben velaßen wie folgt. 1. weÿl. Johannä Franciscä gebohren Joly mit H. Claude gasbar loyer des lestourmiers ihrem Eheherrn erzieltes Söhnlen als diß orts Enckelin nahmens Claude anthoine loyer deßelb geschwohrnen vogt ist H Heinrich Verbal des peuquenmachers u. E.E. Kl. R.alten beÿsitzers præsens, 2. Claude Anthoine Joly beÿ dem hohen Königl. rath Zu Colmar wohlmeritirten advocatum und weilen diße beede frembdt u. ohnverburgert als ist in deren Nahmen beÿ E.E. Kleinen Rath unterthenig erbetten und gnädig deputirt worden S.T. G. Peter Herrmann Klein wohlged. E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer, welcher dem Geschäfft in Persohn abgewarttet, beede Zugleichen portionen u. antheÿlern hinderlaßene Kinder und Erben
Bericht In gegenwärttig Inventarium gehörig. Es hatt die wittib gleich anfangs der Inventation glaubwürdig berichtet daß alß Sie sich mit ihrem Verstorbenen Mann seel. Verheürathet, Zwischen ihnen eine Eheberedung in ihrem Vatterland zwar auffgerichtet worden, welche aber vor außfertigung gegenwärtigen Inventarÿ auff vielfältiges Schreiben nicht Zur hand hat Können gebracht werden, weillen dem Vornehmen nach der Notarius in Zwischen Verstorben und die Matrix verlohren gegangen (…)

In einer allhier Zu Straßburg gegen der St. Louis Kirch hinüber gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. beschriebenen behaußung folgender maßen befund. als
Schreinerwerckh, In der officiers Cam:, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der wohnstub, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane einer behaußung so Theÿlbahr. Ein behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeit alhier, ienseit St: Thomas brücken, gegen der Kirch St Louis über, 1.s. neben S.T. H. Daniel Kornman XXI.ger, 2.s. neben H Samuel Koppel dem Schloßer hinten auff Philipp Stoltzen dem Krempen stoßend, gelegen welche behaußung dennoch verhafftet, Zu vorhien der Pflegd Zur Rothen Kirchen modo dem Mehrern Hospithal umb 52 lb 10 ß d. So dan dem Corpori Pensionum umb 100 lb. fd. Summa vorstehender onerum 152. lb 10. ß d, sonsten, so fern freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung von der Statt Straßburg geschwohrne Hh Werckmeistern Krafft dero Abschatzung vom 27. 9.bris Anno 1722. æstimirt worden für undt umb 575 lb d. abgezogen obig beschwerden restirt daran außzuwerffen 422. 10. Darüber besagen Zweÿ Pergamentene teutsche Kauffbr. mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt den 22. Februarÿ et 18. 9.bris Anno 1694. beede mit Lit. A. bezeichnet
Sa. haußraths 91, Sa. Vaß und Wein 20, Sa. Eÿgenthum ane eine Behaußung 422, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Kartenmacher Handwerck gehörig 284, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 84, Sa. baarschafft 35, Sa. Schulden 123, Summa summarum 1062 lb – Schulden 649, Nach deren Abzug 412 lb, Sa. Zweiffelhaffter Activ Schulden 359
Abschatzung d.. 27.t 9.bris anô. 1722. weÿ Landt, des Ehren hafften, vnd bescheÿdtenen H: Andonÿ Scholÿ: Carten Macher: Seel: hind. Laßnenen, Frau witib vnd Erben, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg beÿ der: St: Luÿs Kürch: über gelegen, Ein seith Neben: H Daniel Korman, Einen Zwantziger, Ander seÿth Neben Ehe Manuell Kappel schlosser, hinden auff Philippus stoltz: Krempp, stossendt, welche behaußung hoff statt: Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Gebälckhder Keller, Ein geschalterder Brunnen, Einen Ladtenn hauß Ehren, Vnd bauch Offen, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg, geschwohren, werckhleüthen in der besichtigung befundten, vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlagen wirt vor, unndt umb Einn tausendt Einn Hundert Vnd Fünffzüg Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckhl. [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Antoine Joly meurt le 24 mai 1721. Son corps est inhumé le lendemain dans l’église paroissiale dans laquelle il a fondé un service pour le repos de son âme. Une assemblée nombreuse prend part aux obsèques, notamment le fils du défunt, avocat au Conseil souverain d’Alsace, et le cartier Jean Baptiste Macé.

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 283)
Anno Domini 1721. Die 24 Maÿ mortuus est Sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus Antonius jolly civis argentinensis, in vivis Maritus Dominæ Claudiæ Tournié et Die sequenti Sepultus est in Ecclesiâ nostra in quâ pro anima ejus salus solemne Missæ sacrificium oblatum est Coram multis Testibus præsertim Coram Dominis Claudio Antonio jolly Advocato in supremo Colmariensi Consilio et Defuncti filio et joanne Baptista Macez Lusiororum Cartharum opifice (signé) C. A. Joly, J B macés (i 148)

Les Quinze réduisent le droit de détraction au quart du montant réglementaire. Le fils fait observer qu’il est devenu bourgeois depuis la mort de son père et le tuteur du petit-fils que la veuve jouit du peu de biens dont il a la propriété.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 117) Sambstag d. 18. Martÿ 1724
Moss. nôe Weÿl. Antoine Joly gewesenen Burgers hinderlaßenen Sohns und Enckels Vogten in mitkommendem Memoriale benambst prod. vndth. Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Lit. A. B. C. D. und E pt° Abzugs. Erkandt, Ober Stallherren
(p. 171) Sambstag d. 15. Aprilis 1724. – weÿl. Antoine Joly pt° Abzugs
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Antoine Joly der Kartenmacher schon vor einiger Zeit dießes Zeitliche gesegnet undt Zu Erben hinterlaßen 1° Einen Sohn geichen nahmens, so ein Licentiatus Juris und 2.do einen Enckel von seiner vor Ihme Verstorbenen tochter nahmens Claude Antoine Loyer H. Claude Caspar Loyer de Lestrourmieres, Capitaine au Regiment d’Angoumois Sohn, Weilen nun dieße beede Erben Zu Zeit des todtfalls nicht in allhießigem burgerrecht gestanden, maßen ged. H. Antoine Joly erst hernach burger worden, so hätten die Hh. dreÿ des Stalls Ihnen von denen ererbten 274. lb 13 ß 4 d, 27 lb 9 ß 4 s Abzug gesetzt und abgefordert. Es hätten aber ged. H Antoine Joly und genanten Claude Antoine Loyer Vogt Hn Rathh. Ferual d. 8. Martÿ jüngst beÿ Mgh. ein Memoriale eingelegt und wo nicht die gäntzliche befreÿung, jedoch nur ein Leidentliches davor Zu bezahlen angehalten.
Auff geschehene Remission habe H. Lt Joly berichtet daß er nicht anderst gemeint alß er wäre burger biß daß er gesehen, daß man Ihme den Abzug fordere, da er dann ohnverweilt sich bestrebet burger allhier Zu werden, seÿe auch wie der burgerschein weise bereits in das hießige burgerrecht auffgenommen werden sein petitum widerhohlend, welches auch H Ferual nahmens seines pupillen gethan, mit dem beisatz daß er nichts in handen, sondern die großmutter des wenige so noch da zu genießen habe.
Auff seithen der H. Depp. finde man daß die Umbständ sehr favorabel für die beede Supplicanten undt daß wie in anderen dergleichen fällen es auch schon geschehen die dreÿ quart ane denen angesetzten 27 lb 9 ß 4 d nachzulaßen, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend.
Erkandt, wird deßer abzug auf bewegend. ursachen auff die quart moderirt.

Compagnon originaire de Saint-Claude, François Dallon est le dernier cartier qu’emploie la veuve Joly. Il jure d’observer le règlement en décembre 1731

1731, Echasse (XI 103)
(p 574) Donnerstag den 13. Decembris Anno 1731.
François Dallon Kartenmacher Von St. Claude beÿ Mad. Jolÿ stehet vor vnd hat über die articul geschwohren

La veuve Claudine meurt à l’hôpital le 16 novembre 1738. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain.

Sépulture, Hôpital (cath. p. 364)
Anno Dni 1738, die 16.ta Mensis 9.bris mortua est Claudina Jolÿ ex Grandfontaine uxor Antonÿ Jolÿ civis argentinensis sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munita sepulta fuit in cæmeterio ad stum Urbanum (i 185)


Claude Gaspard Loyer de Letourmier, capitaine, et (1714) Jeanne Françoise Joly

Jeanne Françoise Joly épouse en 1714 le capitaine Claude Gaspard Loyer de Letourmier, originaire d’Avranches en Normandie : contrat de mariage, célébration

1714 (16.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Mariage 16 januier 1714. – furent presens Sr Claude Gaspard Loyer de Letourmier Cap.ne au Regiment d’angousmois infanterie fils de deffunt Guillaume Loyer en son vivant marchand Bourgeois D’auranches En Normandie, et dam.le magdeleine Noël sa femme ses pere et mere majeur d’aage porteur du consentement de ladite dam.le sa mere (…) d’une part
Et dam.le Jeanne Françoise Jolly fille du Sr anthoine Jolly marchand Cartier bourgeois de cette ville de Strasbourg et damle Claudine Tourniés sa femme ses pere et mere pour elle et en son nom d’autre part
Promettent et sobligent Lesdits Srs et damle jolly pere et mere deladite dam.le future Epouze de payer et delivrer audit futur Epoux pour la dot de ladite damle leur fille en avancement douarie et sur leur succession future La valleur de 6000 livres tournois (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 16° janvier 1714 en presence de Claude anthoine Jolly estudiant en droit frère de la future Epouze (signé) Loyer Letourmier, jeanne Françoise Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 239)
Die 6. Februarÿ anni 1714 (…) mutuo consensu per verba de præsenti in veros ac legitimos conjuges in facie Stæ matris Ecclesiæ Desponsati sunt Ingenuus adolescens Dnus Claudius Gaspard Loyer De L’Estourmiere Dux in Legione Dangoumois et Domicella Joanna Francisca Joly filia dni Antonii Joly Mercatoris et Claudinæ Tournier conjugum a me infra scripto coram dnis Antonio Joly Patre Neosponsæ, Claudio Joly fratre (signé) Loyer Letourmiere, jeanne joly (im 124)



14, rue Saint-Louis


Rue Saint-Louis n° 14 – VIII 134 (Blondel), P 1297 puis section 9 parcelle 23 (cadastre)

Façade reconstruite en 1771, maître d’ouvrage Philippe Gall, serrurier
Démolie en 1968


Le 12, rue Saint-Louis (maison d’angle) et le n° 14 à gauche, à trois fenêtres à chaque étage (1968, AMS cote 1 Fi 152, 277)
La maison dont le sol a en grande partie été réuni à la voie publique lors de la construction du nouveau bâtiment en 1969 se trouvait dans l’alignement du mur au premier plan (n° 16) jusqu’aux arcades (vue vers le nord) – Vue vers le sud

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy ; seule une marche en pierre empiète sur le communal devant sa porte. La maison appartient ensuite au tonnelier Jean Jorim pendant vingt-cinq ans (1595-1620) avant de revenir à son créancier, puis au tonnelier Sébastien Rinck et à ses ayants droit (1626-1676). Jean Conrad Wittich a déjà aménagé une boutique quand il acquiert en 1686 la maison de ses parents. Le cartier Antoine Joly, manant, est autorisé à acheter en 1695 la maison dont la façade sur rue est en pierre et celle sur cour en bois. Il passe en 1716 un accord avec son voisin Emmanuel Cappler (maison d’angle) pour régler un litige relatif à des fenêtres, une cheminée et l’écoulement des eaux. Le voisin suivant, Jean Christophe Rœmer, achète en 1745 la maison. Ses héritiers la revendent en 1770 au serrurier Philippe Gall qui la fait reconstruire en partie l’année suivante selon le nouvel alignement en acquérant cinq pieds carrés de terrain communal. La maison est estimée en 1774 à 1350 livres, soit le prix d’achat de 1000 livres et les améliorations de 350 livres, ce qui doit correspondre à une nouvelle façade puisque les registres des préposés aux feux ne mentionnent pas de travaux. Le tailleur Jean Jacques Schmidt en devient propriétaire en 1781 par adjudication judiciaire.


Plan-relief de 1727. La maison se trouve juste devant l’église (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (b-c) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres régulièrement réparties, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 14.


Porte rétrécie (1870, dossier de la Police du Bâtiment 233 MW 2030)

Les propriétaires suivants (Charles Martin Scheer, François Xavier Exel) en font une maison de rapport (voir les registres de population, 600 MW 170 et 171). Le boucher Daniel Grœtzinger déjà propriétaire du 10, place Saint-Louis attenant, l’acquiert en 1864. Il fait rétrécir la porte d’entrée en 1870. Ses héritiers la vendent en 1899 à leur voisin Frédéric Rauscher qui devient ainsi propriétaire de trois maisons contiguës. Voir ensuite le 10, place Saint-Louis.

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

François Mouy, tonnelier, et (v. 1545) Agathe Schœnenburger – luthériens
1594 h Martin Spitz, charpentier, et (1579) Anne Mouy, remariée (1593) avec Jean Jacques Hetzel, charpentier – luthériens
1595 h Jean Jorim, tonnelier, et (1585) Marguerite Held – luthériens
1620* adj Jean Baur, aubergiste à Lahr, et Barbe Theodor
1621 v Wolfgang Botzheim, marchand, et (1605) Agnès Müller puis (1624) Susanne Baumgarter, d’abord (1614) femme de Guillaume Sigbert puis (1619) de Jean Heller, bailli – luthériens
1626 v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1618) Ursule Notter, d’abord (1607) femme du tonnelier Gui Hoch, puis (1632) Marie Salomé Egenbach – luthériens
1650* v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1650) Anne Marie Kessler – luthériens
1676 v Jean Philippe Greiner, cordonnier, et (1667) Catherine Arbogast
1678 v Jean Philippe Wittich, marchand, et (1656) Valérie Hemmerlin (Malleolus) – luthériens
1686 h Jean Conrad Wittich, marchand épicier, et (1687) Marie Elisabeth Deibel – luthériens
1693 v Michel Fanck, passementier, et (1690) Salomé Groh – luthériens
1694 v Jean Jacques Bitsch, marchand épicier, et (1687) Marie Cléophée Wilvesheim – luthériens
1694 v Jean Philippe Fleischmann, boucher, et (1651) Marie Catherine Bœhler – luthériens
1695 v Antoine Joly, cartier, et (1674) Claudine Tournier – catholiques
1730* h Claude Antoine Joly, avocat, et (1722) Madeleine Leclerc – catholiques
1745 v Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et (1725) Anne Marie Grauer – luthériens
1770 v Philippe Gall, serrurier, et (1768) Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg) – catholiques
1781 adj Jean Jacques Schmidt, tailleur, et (1774) Marie Salomé Blinder – luthériens
1801 h Henri Rissler, perruquier, et (1801) Marie Madeleine Schmidt
1819 h Thiébaut Litt, cordonnier, et (1799) Marguerite Barbe Andregg, (1814) Marguerite Annecker, d’abord (1803) femme de l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist, (1819) Marie Madeleine Schmitt, veuve d’Henri Rissler
1846 v Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et (1848) Wilhelmine Mühleisen
1852 v François Xavier Exel, marchand de soieries, et (1835) Julie Virginie Lerch
1864 v Daniel Grœtzinger, boucher, et (1857) Sophie Henriette Müller
1899 v Frédéric Rauscher, boucher, et (1886) Marie Louise Wolff
1921* h Albert Frédéric Rauscher, boucher

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 575 livres en 1721, 650 livres en 1744, 475 livres en 1761, 600 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) VIII 134, à la Ville [mention inexacte]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gall, 3 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1297, Litt, Thiébaut, porteur de bierre rue des Serruriers 17 – maison, sol – 0,85 are

Locations

1590, Jean Roser, charpentier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 342-v
Le tonnelier François Moy doit 1 sol pour sa maison, à savoir une marche en pierre devant sa porte (5 pieds de long, saillie d’un pied)

Die Gaß beÿ vnser Frawen Brüdern hindern
Frantz Moÿ Deß Küffers selligen Erben haben Vor Ihren thüeren Ihrer Behausung ein steinen Tritt v schu lang, j schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le serrurier Philippe Gall est autorisé à modifier la porte et les fenêtres de sa maison

(f° 48-v) Dienstags den 16. 8.bris 1770 – Philipp Gall
Philipp Gall dem schloßer wird erlaubt thür und fenster in seinem hauß beÿ St. Louis Zu verändern

Les préposés répondent en juillet 1771 à Philippe Gall qui veut reconstruire sa maison sur les anciennes fondations qu’il doit suivre les nouveaux alignements. Il achète le mois suivant 5 pieds carrés qu’il a surbâtis.

(f° 99) Sambstags den 27. Julii 1771, folgende Augenschein eingenommen, als – Philipp Gall
In der St Louis Gaß, beÿ Philipp Gall, der Schloßers behausung, welcher bittet ihme zu erlauben auf das alte fundament eine neue façade zu setzen. Erkannt, Solle nach dem neuen Allignement bauen, wie der Plan weiset.

(f° 100-v) Dienstags den 6. Augusti 1771 – Philipp Gall
Hr. Bau Inspector Werner übergibt den Plan über Philipp Gall des Schloßer Mr. in der St Louis Gaß aufbauenden Hauses, woraus ersichtlich, daß derselbe das Allmend um 5 Quadrat Schuh überbauet, wofür er als in dem 8. Canton liegend à 15. fl. das Quadrat Klafter gerechnet, zu bezalen 12 fl. 5 ß.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave sous solives, puits, boutique, chaudron de buanderie, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 150 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison, très vieille et délabrée, comprend au rez-de-chaussée le vestibule, un puits, un creuset de serrurier, un bûcher, une cave sous solives, au premier étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au deuxième étage une chambre à cheminée, dépense, cuisine, vestibule, à l’étage supérieur une chambre pour officier, dépense et vestibule, le comble renferme un grenier non dallé, un pignon en bois et à l’avant un pignon en pierre, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave sous solives, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Louis

nouveau N° / ancien N° : 4 / 12
Roessler
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 p. 364 case 3

Litt, Thiébaut, porteur de bierre
Exel, François Xavier, subst. 1854

P 1297, Maison, sol, rue St Louis 12
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 741 case 2

Exel François Xavier rue de l’Outre 1, 1865
1865 Gretzinger Daniel boucher
1900 Rauscher Friedrich, Metzger

P 1297, Maison, sol, Rue St Louis 14
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Folio de provenance : (364)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 2

Parcelle, section 9, n° 23 – autrefois P 1297.p
Canton : St. Ludwigsgasse N° 14
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 650 – 900
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 962
Rauscher Friedrich (u. Ehefr.)
1921 Rauscher Albert Frédéric maître boucher
(3276)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6216
Rauscher Frédéric Albert, boucher
(3278)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 286 De Saint Louis (p. 439)

12
pr. Schmidt J. Jacques Mr Tailleur – Tailleurs
loc. Lutz, Philippe fileur de laine – Manant
loc. Cleveneau, veuve d’un employé au Mag. à sel

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 14
Frey, Schuhmacher. 0
Stieber, Gestütwärter. 1
Diener, Gestütwärter. 3
Dannese, Blechner. 3
Rausehr [sic, Rauscher] Metzgerm. EH 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 mw 2030)

Rue Saint-Louis 14 (1870-1932)

Le propriétaire Grœtzinger charge en 1870 l’entrepreneur Arnold de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre). Le reste du dossier a trait aux affaires courantes (ravalement, réglementation).

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Arnold demande au nom du propriétaire Groetzinger l’autorisation de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre) d’après le dessin en marge. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1885 (septembre) – Le commissaire de police transmet au maire un rapport selon lequel il manque le tuyau d’aération réglementaire à la fosse d’aisances dont l’ouverture est recouverte d’un tas de bois.
    Le maire notifie la veuve Groetzinger née Müller de mettre un tuyau d’aération – Travaux terminés, octobre 1885.
  • 1895 – Le maire notifie le comptable Groetzinger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899
  • 1903 – Le maire notifie Frédéric Rauscher (demeurant 10, rue Saint-Louis) de faire ravaler la façade du n° 14. – Le propriétaire qui vient de rénover le n° 10 déclare qu’il a prévu de faire les travaux l’année suivante. – Travaux terminés, juin 1904.
    1907 – Nouvelle notification de ravalement. Le propriétaire déclare qu’il a fait faire les travaux en mai 1904 par le peintre Rohfritsch. – La Police du Bâtiment note en marge que la façade n’est pas très sale et surseoit à sa demande
  • 1932 – Rapport sur un feu de cheminée qui s’est déclaré au n° 14 appartenant au sieur Rauscher – Les lieux sont remis en état.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy qui fait baptiser un enfant en 1558.

Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 116 n° 1088)
1558. Dnica 18. Frantz Moÿ pater das Kind (-) die geuatter n paulus schotten fraw Peter weschen fraw (i 121)

Mentions de François Mouy dans les registres du Magistrat
1573, Protocole des Quinze (2 R 3) Sinner Seyger, Michael Feigenlawell, Frantz Mouy, Kueffer Stendlin. 32.
1574, Protocole des Quinze (2 R 4) idem. 42.

Les trois enfants et héritiers de François Mouy figurent à la vente d’une distillerie en 1589 : Dominique Mouy, bourgeois de Metz, les trois enfants du charpentier Martin Spitz et d’Anne Mouy, les deux enfants du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy
1589 (vts [Erst. Mart.]), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 114-v
Erschienen Dannecus* Moyhi burger Zu Metz für sich, So dann herr Ambrosius Schmid guttleuth schaffner alls geschworner vogt Michells Ursulen v. Niclausen geschwüsterden Martin Spitzen des Zimmermans Kinder mit Anna Moÿhin seiner Ehegemahlen bemelts Danneci Meyhi schwester ehelichen erzielet Mit beÿstand deßelb Mart. Spitzen Jetzgemelte deren geschwisterden Zum drittentheyl Testaments Erben Wÿland Frantz Mohÿ des Khüffers Ires großvatters selig, V. dan herr Simon Scheÿd alls geschworner theyluogt hanns Jacobs wÿlandt hanns Kegels des Schreÿners selig Sun, mit Petronell seiner hußfr. selig auch bemelt Danneci vnd Annen schwester selig Kinder, haben vnver. verkhaufft
herrn Daniel Schuhen
Ein Brennhutt sampt Zweÿen Keßlin begriffen Zugehörd. v gerechtigkeÿt geleg. vsserhalb der SS vor dem Juden thurn Zwüschen d. byd. wasssern einsyt hans krantz and. syt Peter Ihrantz* d Khüffer von der hoffstatt od. blatz gnd. 12 schilling Alemnd Zinß d. S S. sonst eyg. der Khauff vber solche beschwerd. v 100 guld. Sw

Le charpentier Martin Spitz et Anne Mouy hypothèquent au profit de leurs enfants le tiers de la maison au-delà du pont Saint-Thomas face à l’entrepôt à charbon

1589 (3. Martÿ), Chancellerie, vol. 263-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 48-v
Confessat vber xx lb d. Martin Spitz.
Erschienen Martin Spitz der Zimmerman vnd Anna Mouÿen Weÿland Frantz Mouÿen des Kueffers dahier sein eheliche haußfrauw burgere Zu Straßburg vnd
haben in gegenwertigkeyt Herrn Ambrosÿ Schmid. Schaffners der Gutt. leütt als vogt obbemelter beeder eheleüth Jetzo habend. oder In Künfftigem bekommender Kind. freÿwillig bekand vnd verjehen – schuldig seÿen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ihr Annen Mouÿin gepüren. dritten theil für vngetheilt gepürende von vnd ane einer behausung vnd hoffstatt mit allen derselben begriffen Recht. vnd gerechtigkeit. davon die vberig. Zwen drittheil Frantz Mouÿen Testaments Erb. gebürend vnd Zustendig seindt geleg. alhie In der Statt Straßburg Jenseit Sant Thomans Bruck. gegen der Kolscheüren vber neben Hans Körman dem Schlosser ein vnd anderseit neben Ulrich Spach. wittib hinden vff Michel Schwartz. den kupfferschmidt stoßend, vnd gohn von der gantzen behaußung fünffthalb. guld. gelts mitt 100 guld. wehrung ablösig vf Johannis Baptiste dem Schaffner Zum Jungen Sanct Peter, Mehr dritthalb. guld. gelts widerlosig mit 5 guld. wehrung vff Creütz erfindung herrn Ambrosio Jörgern oberschreibern vf dem Pfenningthurn, sonst d. drittheil eigen

Martin Spitz loue la maison au charpentier Jean Roser

1590 (vts [27. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 268 (Registranda Kügler) f° 26-v
(Inchoat fo: 41) Erschienen Hanns Roser der Küeffer
hatt bekand Inn gegensein Martin Spitzen Zimmermans das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lanng die nechstenn nach einander volgend vnd vff vnnser Fr. v.kündung tag nechstkünfftig annfahenn Sollenn
bemelts Martin Spitzenn Huß, hoffstatt vnnd hefleinn mit allenn Andern gelegenn Jeseit S Tomans brucken einseit neben Hanns Kerman dem Schloßer Annder seit Ulrich Spachenn seligenn witwe, hinden vf ein behußung Zum Vogell genandt enntlenet habe vmb ein Jerlichen Zinnß 20 gld. SW

Anne Mouy, veuve de Martin Spitz, hypothèque le tiers de la maison au profit d’Ambroise Schmidt, receveur de la Léproserie. Les deux autres tiers appartiennent à Dominique Mouy de Metz et à Jean Kegel

1591 (xix Augusti), Chancellerie, vol. 276-I (Registranda Kügler) f° 277-v
(Inchoat. fo. 375.) Erschienen Anna Möÿhin Wÿland Martin Spitz Zimmermans selig Wittwe Mit beÿstand v bewilligung hans Metziger Spittalmüllers Ires geschwornen vogts So dann Jacob Kößler alls geschwornen Vogts bemelter Ehegemechdt Kinder frey guttwillig
Inn gegensein herrn Ambrosÿ Schmiden Schaffners der Armen Sunder siechen bekhant, Nach dem sie Anen Moyhin vonn herrn Reymbolt Meygern 25 pfund pfenning enthlenen vnd vff Zunemmen (…)
Zum vnderpfand ernant v yngesetzt Ein drittheyl an huß v hoffestatt m. all. Iren gebeüwen gelegen Inn bemelt. Statt Straßburg bey Sanct thommans bruck gegen der Koolscheuren hinüber einseyt neben h Ulrich Spachen selig. erben, andersyt neben hanns Kerman den schlosser stossen hind. vff Michell Schwartzen Kupfferschmid, davon gnd sammenthafft fünffthalb guld glt losig mit 100 guldin Straßburger den Stifftherren Zum Jung. S peter, So dann dritthalb guld. glt losig m. 50 guld. h Ambrosio Jörgern Sunst eÿg. Dauon ein drittehyl am Zweÿtheil Iren der Bekheneren Kind Ein dritheyl am Zweÿtheil Domnici Mehy des Khuffers In Metz erben vnd der drey drittheyl am Zweÿtheil hans Kegels des schreyners selig. S Zustendig

Anne Mouy, fille du tonnelier Dominique Mouy de Metz, et Jean Jacques Kegel, fils du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy vendent à Anne Mouy veuve de Martin Spitz leur part de maison sise au-delà du pont Saint-Thomas rue Sainte-Elisabeth. L’acquéreuse est propriétaire du restant pour l’avoir hérité partie de sa mère Agathe Schœnenburger et partie d’un de ses enfants

1593 (6. Julÿ), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 162-v
Kauffbrieff Annen Moÿn vber Zwen antheil an einer behausung vf St. Elßbeth gaß
Erschienen Dauid König d. Rothgerber vnd burg. Zu Metz als eheuogt Annen Möÿn w. Dominici Moe des Küeffers vnd gewesenen burg. Zu Metz selig. hinderlaßene tochter mit beÿstandt hans Niclauß. des schneid. vnd burg. alhie, So dann Christman Grüner d. schreiner als geschworner vogt hans Jacob Kegels w. hans Kegels deß schreiners vnd Petrernella Möÿn beed. selig. hinderlaßenen sohns, vnd
haben In gegenwertigkeit Annen Moÿ w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig hinderlaßener Wittwe vnd hans Metzg. des Spithal Müllers Ires geordneten vogts offentlkich vnd freÿwillig bekandt
Nach den Ihnen ehe: v. vogtlich weiß ahn einer behausung Jhenseit St Thomas vf St Elßbeth. gaßen geleg. einseith neb. h Niclaus Reich. and.seith hans Kerman dem schloss. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, dauon gehnd fünff gld. gelts St. w. Jhärlich vf Jois Baptistæ lößig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creutz erfindung lösig mit 25. lb d h Ambrosio Jergen dem Oberschrbr. vfm Pfenningthurn, So dann dridthalb gld. ablösig mit 25. lb d vf Bartholomei fallend den Gutenleüth od. Sondersiech. alhie sonst Zinßfreÿ ledig vnd eig. & Zwen dridtheil von Irem großvatter Frantz Moe dem Küeffer selig erblich Zugefallen vnd gepürten thette, daran gedachter Anne Moÿ Irer baaßen Zuuor von Agatha Schönenburgerin sein Frantz Moe gewesenen haußfrauwen Irer Mutter ein dridter theil vnd Irem Kind. d. vberige dridte theil ahn Ir d. verkheüffer Zweÿte theil eigenthümlich zugehörig (…) Zukauffen geb. obgenannter Annen Moÿn w. Martin Spitz des Zimmermanns s. wittwe die Ihre vnd Ihren erben Kauffte Zween dridttheil für vnd vmb 80 pfund pfenning

Originaire de Pforzheim, Martin Spitz achète le droit de bourgeoisie le 28 mai 1577
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 278
Martin spitz von pfortzheim der Zÿmerman hatt das burgkecht kaufft und dient Zu den Zymmerleütt. den 28.t Maÿ A° & 77

Originaire de Pforzheim, le charpentier Martin Spitz épouse en 1579 Anne, fille du tonnelier François Mouy.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 225 n° 502)
1579. D. Quasimodi geniti. Martin Spitz von pffortzheim der Zimmerman Anna Frantz Moein des kueffers dochter 19. Maÿ (i 230)

Mentions de Martin Spitz dans les registres du Magistrat
1583, Protocole des Quinze (2 R 13) Martin Spitz Zimmerman. 21. (um Fechen blett)
1588, Protocole des Quinze (2 R 18) Martin Spitz. 131. (um Arbeit)

Martin Spitz est mort après avoir été chassé de Brisach en délaissant quatre enfants qui ont chacun une fortune de 25 florins. Jean Metzger, tuteur de la mère, se propose de prendre l’aîné à son service pour l’aider dans son métier de meunier. D’autre se proposent de recueillir les trois autres enfants mais la commission craint que les candidats soient seulement intéressés par l’argent qui leur reviendra. Ils concluent que les trois plus jeunes enfants seront placés à l’orphelinat.
1591, Conseillers et XXI (1 R 68)
Martin Spitzen Kinder. 534. 560.
(f° 534-v) den VIII Novembris – Martin Spitzen Kinder
Jacob Kubler, Martin Spitz. s. hinder Lassener Kinder vogt, vnd hanns Mezig als vogt der wittib, Laß. p. Bittelb. fürbring. wie gemeltter Spitz naher* Preysach ver Jagen wordt vor verscheunung des Jars drab.* thodts verfahren 4. Kinder hinderlaß. die wittib hie vff dem Stall vnd vff der zunfft wider angenommen worden, weil aber sye sunst Kein gutt dan hie vff ein haus Jedes 25. fl. besserung vngevorlich, vnd hans Metzger erbuottig den Eltist. Knab. sampt dem gutt Zu sich Zu nehmen vnd Zum muhl werck Zugebrauch. Sunst auch Zween burger so die Zweÿ mittleren Kinder sampt dem gutt Zu sich nehmen wöllen, Also bitt seÿe d. Jungst sampt seinem armut Lein Jacob weiß. hauß Zu nehmen vnd stellens Ins vbrigen Zu Mh. ob sye gestatten wöllen die dreÿ Eltisten gehartter maß. hien zugeb.
Erkandt hans Metzigern wie begert d. Eltist volgen Laß. das Jüngst Ins weiß. haus nehmen, der Zweÿ mittelst halber Ist solches für Rhatt gewieß. H. Mossing. H. Ulrich.

(f° 560-v) XXII. Novembris. – Martin Spitzen Kinder
H Ulrich H Gestner vnd der H Rhatschr. Referiren u Martin Spitzen des Zimmermans Vier Kinder halb deren halben Jüngst fürgebracht, das sie nach vff ein hundert gulden besserung vff dem hauß alßo d. Jedem vff 25 fl. gebüren mag, Nun begert d. Spittalmüller den ein Knaben sampt seim antheil Zu sich Zunehmen demselb. Zu und.halten deßgleich. seÿen auch andere burg. die die vbrigen dreÿ Kind. gleicher gestalt sampt dem güttlin begeren, da Ihren beuohlen word. erkundigung Zu haben ob die kind. denselb. burgern Zuvertrauwen. Also seÿen sie denselben nach kohmen befinden sie souil, das gliechwol dem Spittalmüller der ein Knab acht Zulassen, die and. burger aber seÿen also geschaff. d. sie d. gelt möchten v.thun, vnd nachgehends die Kinder mangel leid. Demwegen haben sie dahin geschloß. das die dreÿ Kind. sollten Ins Weÿsenhauß genohmen vnd auß dem güttlin daran so die Kind. bishero erhalt. ein willen gemacht werden.
Erkandt der herren bedencken geuolgt, H. Theurer, H Ulrich.

Anne, veuve de Martin Spitz, se remarie avec le charpentier Jean Jacques Hetzel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1-v n° 10)
1593. Dominica 23. Trinitatis – Hans Jacob Hetzel d. Zimmermann vndt Anna, Martin Spitzen deß Zimmermanns hind.lassene Wittib. Eingesegnet 3. Decembris (i 2)

Jean Jacques Hetzel, sa femme Anne Mouy et Michel Spitz, fils de Michel Spitz, vendent la maison, sise au-delà du pont Saint-Thomas près des Carmélites face à l’entrepôt à charbon, au tonnelier Georges Spæth, en service chez le tonnelier Jean Mar

1594 (16. Septembris), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 129
Kauffbrieff Geörg Spätten des Küeffers vber Ein Behausung beÿ der Kolscheuren geleg.
Erschienen Hanns Jacob Hetzel der Zimmerman burger alhie, vnnd Anna Maÿn sein ehelich haußfraw, So dann Jacob Keßler der Zimmermann Als geschworner Vogt Michels wÿland Martin Spitzen des Zimmermanns seligen mitt obgemelter Anna Maÿn Ehelichen erzielten Sons (verkaufft)
Geörg Spätten dem Küeffer Jetz beÿ Hanns Maren dem Küeffer burg. alhie sich dießes weÿß halltendt, der Zugegen Ime vnd Als seine erben mit beÿstandt Meist. Mathis Kößlers vnd Jacob Schnurren beder Zimmermänner burg. alhie vestiglichen kauffe,
Ein Behaußung hoffstatt vnd höfflin, mit allen Iren gebeuwen Zugehörden rechten vnd gerechtigkeitten geleg. allhier zu Straßburg Jenseit S. Thoman Bruch beÿ den frauen Bruedern, gegen der Kulscheüren hienüber, ein seith neben Hanns Kerman dem schloßer anderseit neben dem Schutterhoff, so etwa Claus Reich. Jetzo aber h. Georgio Kolb. Schaffnern Zu S. Thoman gehörig, hinden vff Michel Schwartzen dem Keßler stoßend Dauor gehn Järlich fünff guld. gelts zu 15 batz. gerechnet vff Joh. Bapt: dem Stifft Zum Jung. S Peter mit 100 fl à 15 batz. lösig Mehr dritthalben gld. gelts mit 25 pfund lösig H Ambrosio Geörgern oberschreib. vff den Pfenningthurn, Mehr j lb 5 ß d gelts vff Bartholomei mit 25. lb d Losig den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch. beÿ Straßburg, An welcher behaußung obgemelter Anna Meÿin von wÿland Agathen Schönenburgerin Irer Mutter selig der dritte theil, vnnd Ane Ihres vatters selig. Zweÿtentheil zwen dritte theil so sie von Ihren geschwisterd. v.mög der v.schreibung auch alhie In der Cantzleÿ den 6. Julÿ 93. vffgericht ane sich erkaufft gehabt vnnd dann obgemeltem Irem Son Michel Spitz der vberig dritte theil am zweÿtheil so Ime von obgemelten Iren vat. selig Legiret vnd v.macht word. eigenthümlich zuständig vnd sie zu nüssen hat. (…) der Kauff vber obgemelte beschwerden zugang. vnd bescheh. seÿe für vnd vmb 100 pfund

Les mêmes revendent la maison au tonnelier Jean Jorim (la vente précédente ayant été manifestement résolue)

1595 (1. Martÿ), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 22
Kauff Hans Jhorim des Kueffers vber ein behausung Jenseit St Thomans bruck.
Erschienen hans Metzg. d. Spithal Müller als noch vnentledigter vogt Annæ Moÿn vnd beneben vnd mit Ihme Jetzernante sein vogtfraw vnd hans Jacob Hetzel deßelb. ehevogt So dann Jacob Kößler d. Zimmerman als verordnet. vnd geschworner vogt Michel w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig. hinderlaßenen Kinds so er mit ermelter Anna Moÿn ehelich. erziehlt haben (verkaufft)
hans Jhorim dem Küeffer d. Zugeg. mit beÿstand h hans Mathis Rhot. eltern Rhatsbewandten für sich vestiglich Kauffte
ein behausung geleg. Jenseit St. Thomans bruck. geg. d. Kolscheuren hinüber neben Gregorio Kolb. schaffner Zu St Thoman ein, vnd anderseit hans Korman dem schloß. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, Davon gehnd 5 gld. gelts Str w Jharlich vf Jois Baptistæ losig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. S. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creütz erfindung mit 25. lb. d widerkheuffig h. Ambrosio Jergen dem Oberschbr. vfm Pfenning. Mehr dridt halb. gulden ablosig mit 25. lb. d vf Bartholomei der Gutenleüth. od. Sondersiech. alhie, Sonst ist diße behausung auch noch verhafft. Annen Moÿ d. David Königs deß Rothgerbers vnd burg. Zu Metz haußfrawen für 20 pfund pfenning, Mehr hans Jacob Kegeln, w. hans Kegels deß schreiners vnd Peternella Moyn beed. selig hinderlaßenen sohn deßen vogt Christmann Geüner d. schreiner auch vmb 40 pfund, So dann Michel Spitz, w. Martin Spitz deß Zimmermanns seelig. hinderlaßenen sohn, so er mit Anna Moÿn d. verkheüfferin ehelich erziehlt deßen vogt Jacob Kößler alle vorgenant auch vmb 40 pfund das Alles vf Zeit vnd Ziehl wie d. Confeßat Im Contractbuch de Anno 93. fol: 165. darüber vßweißt sollen erlegt werden, vßgenommen Michel Spitz. 40 pfund pfenning die sollen vf dißer behausung steh. bleib. biß er Zu seinen* tag kompt vnd solche bedürff würd, (…) sonst ledig vnd eig. Vnd darauf alles recht & Vnd bekhandt d. d. Kauff mit obgesagten beschwerd. zugang. vnd beschehen vmb 312. Pfund vnd 10. schilling

Originaire de Calw, Jean Jorim achète le droit de bourgeoisie le 29 janvier 1582
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 379
Hans Jorummen von Kalb der Kieffer Hatt das burgrechtt Kaufft vnd wil Zuo denn Kieffer dienen Acttum denn 29.t Januarÿ 1582.

Originaire de Hengstett (près de Calw) en Wurtemberg, le tonnelier Jean Jorim épouse en 1585 Marguerite, fille du tanneur Jean Held.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 265)
1585. Quasimodo. Hans Jorriem Küfer von Heigstet* aus dem württberger land, J. Margreta Hans Helden Rotgerbers selig. Tochter. Eingesegnet 3. Maÿ (i 142)

Jean Jorim hypothèque au profit du jardinier Adam Herwagen la maison sise rue Sainte-Elisabeth près de l’entrepôt à charbon

1603 (28 Julÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 262
(Inchoat. fo: 322.) Erschienen Hannß Johrwin d. Khüffer burg. alhie
Hatt in gegensein Adam Herrenwagers Gartenmans, bekhant Als sie vff heüt dato von den verordneten Hn des Wechßels 50 pfund Pfenning vffgenommen vnd sich bemelter Adam Herrenwager Zum Bürgen Obligirt vnd verbunden
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß hoffstatt vnd höfflin mit Iren gebeuwen gelegen In d. St. St. Inn Sanct Elßbethen gaß beÿ d. Kholscheüren einseit neben Hans Kerman d. Schloßer, and.seit Gregorio Kolben geweßenen Schaffners Zu S Thoma stoßend hinden vff Thobias Schwartzen Kupfferschmid, dauon gendt fünffhalben gld. gelts St. W. den stifft Hn Zum Jung. S Peter ablößig mit j C gld Zu xv batz. Item iij gld. gelts ablößig mit 50 fl. Zu xv batzen Anthoni Rothen, Mehr iiij fl zu xb batz ablößig m Lxxx gld abzulößen Michel Arnoldt Werckmeÿstern vögtlicher weÿß, Mehr xv ß b ablösig mit 15 pfund Pfenning Michel Greÿner auch vögtlicher weÿß

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison rue Sainte-Elisabeth au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (13. feb.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 83
(Inchoat. fo: 74.) Erschienen M. Hans Johrüm Küffer burger alhie, vnd Margred Heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein H Jacob Sübenhorns Müllers alhie – schuldig sein xxv lb St. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll, Hauß vnd hoffstatt In d. St. St. In der Elßbethen gassen, einseit neben hans Kerman dem Schloßer, Andersit neben Gregorio Kolben stoßend hinden vf Michel Schwartzen den Kupfferschmidt, daion gendt x fl gelts ablößig mit 100 gld. St. wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Item 10. gld. gelts abloßig mit ij C gld. St. werung den Armen sondersichen Zur Rothen Kirchen, Item iij fl. gellts widergiebig mit 50 gld. St. wehr. d. Antonio Rothen

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison face à l’entrepôt à charbon au profit des enfants de feu Jean Baur, aubergiste à Lahr, et de Barbe Theodor

1613 (xij Martÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 110-v
(Inchoat. fol: 110.) Erschienen M hannß Jarÿemme der Khüffer vnd Magred heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein herrn Urban Roßenbergers offenen Notarÿ alls geschwornen vogts hannß Daniels, Annen Marien v Barblen geschwüsterden wÿland hannß Buren geweßenen wurts Zu lahr burger dahie seligen Kinder mit Frauwen Barbaren Theodorin seiner ehegemahlin selige ehelichen erzielet – schuldig seÿen 50 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand yngesetzt huß vnd hoffestatt mit all Iren gebewen & geleg. Inn der S S gegen der Koolscheüren hinüber einseÿt neben Gregorio Kolben, andersÿt hanns Kermann selig. erben stoßend hind. vff Michel Schwartzen Kupferschmid dauon gend Fünffhalb guld glt S abloßig mit 100 guld derselb. werung den Stifft herren Zum Jungen S Peter, Mehr 10 gulden glds S mit ij C guld derselb werung abzuloßen den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Item dritthalb gld.gls abloßig mit 50 guld S Anthoni Rothen selig erben Sunst ledig eÿgen

Jean Baur de Lahr devient bourgeois le 20 juin 1605 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1605, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 697
Johann Baur vonn Lohr Kaufft d. B: mit beÿstand Hanns Debsen Will Zun freÿburgern dienen hat sein Nahrung für 200 fl. angeb. Actum 20. Junÿ 1605.

Le curateur de Barbe Bauer, fille de l’aubergiste Jean Bauer de Lahr et bourgeois de Strasbourg vend la maison au marchand Wolfgang Botzheim (la maison a été attribuée à la venderesse en vertu de l’obligation de 1613)

1621 (ut spâ [xvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 338-v
(P. fol. 229.) Erschienen der Fürsichtig vnd Weiß herr Vrban Rosenberger Notarius vnd Jetziger beÿsitzer Eines Ersamen grosen Raths Alhie Als ein geschworner Curator vnd Vogt Barbaræ Bauerin weÿland hanß Bauern gewesenen würths Zu Lahr vnd burgers Zu Straßburg seligen nachgelaßener dochter vögtlicher weiß Inn nammen seiner pfleg dochter für dieselbige vnd Ihre erben (verkaufft)
herrn Wolffgang Botzheim dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwenn & gelegen Inn der Statt Straßburg gegen der Kolscheüren hinüber, einseit neben herrn Dauid Helden dem eltern, Anderseit neben hannß Kermans des schlossers erben, hinden vff Michels Schwartzen den Kupfferschmid stoßend, dauon gend fünffhalben gulden gelts Ablößig mit 100 gulten Straßburger werung vff Johannis Bptæ den herrn Zum Jungen Sanct Peter, Mehr v lb d gelts widerlößig mit j C lb vff Martini den sondersiechen Zur Rothen Kirchen, So dann dritthalben gulden gelts lößig mit 50 guldten vorgerüertter werung vff Creütz erhöhung wÿland Anthoni Rothen seligen Kinder, deren vogt herr hannß Geörg Marbach pfund Zoller sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerd. so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 170 pfund

Fils d’Isaac Botzheim, Wolfgang Botzheim épouse en 1605 Agnès, fille de Joachim Müller, triumvir de la Monnaie
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 217 n° 585)
1605. Dominica I p. Trinitat.. 2. Junÿ. Wolfgang Botzheim Vndt Agnes Joachim Müller geweßenen dreÿers ahn d. Müntz Nachgelaß. tocht Eingeseg. Zum Jung. S. Peter (i 221)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 181 n° 24) 1605. Do. I post Trin. 2. Junÿ. H. Wolf Botzheim H. Isaac Botzheims sohn, J Agnes H. Jochum Müllers selig. hind.laßene Tochter. Eingesegnet Mont. den 17. Junÿ (i 95)

Wolfgang Botzheim et Agnès Müller font un codicille en 1606 dans la maison qu’ils louent des héritiers de Balthasar Müeg rue du Dragon.
1606 (14.9.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I)
Codicill Herrn Wolffgang Botzheims vnd frauwen Agneß Müllerin beed. Ehegemächt, fol. 126
1606 vff Sonntag den 14. Septembris Zwüschen Zwölff und Ein Uhren nachmittag (…) Persönlich erschÿnen herr Wolffgang Botzheim vnd die ehren: vnnd tugendreiche frauw Agneß Müllerin beede Eheleute vnd burgere Zu Straßburg Vonn denn gnaden Gottes gutter verstendiger sinnen vernunfft gesprächß vnnd wissens, gendes vnnd stendeß leibß
(f° 130-v) beschehen In deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg Inn einer behausung weÿland herrn Balthasar Mügen seeligen erben Zustendig so sie beede codicillierende ehegemächten Allein lÿhenungs weÿß bewohnen, oben auff gegen dem Trachengäßlein neben gregorÿ Kolben Alten schaffner Zu Sanct Thoman vff einer seÿtten gelegen obenauff In einer Stuben vff die gassen sehendt
Minute signée, Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)

Wolfgang Botzheim se remarie en 1624 avec Susanne, veuve de Jean Heller, bailli et conseiller du margrave de Bade
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 5)
1624. Dominica 2. p. Trinit: den 6. Junÿ. H. wolffgang von Botzheim, vnd fraw Susanna weÿland Herrn Johann Hellers gewesenen fürstlichen Margräffischen Badenischen Cammerraths vnd Ampt verweser Zu algraben* hind.laßene wittib, jm Münster (i 5)

Mariage, cathédrale (luth. p. 177)
1624. Dominica 2. Trin: 6. Junÿ. H. wolff von Botzheim vnd fr. Susanna fr. Marggräffischen Kammerraths vnd Ampt v.weser Zu Baden witwe, eingesegnet Zinstag 15. Junÿ (i 93)

Jean Heller, conseiller du margrave de Bade, épouse en 1619 Susanne Baumgarter, veuve de Guillaume Sigbert au service du margrave à Worms
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1317)
1619. Dominica 10. Trinitatis. Herr Johannes Hellern fürstlicher Margrevischer Cammer Rath zu Carlesburg, Vndt fraw Susanna Baumgartterin, Weÿland Herrn Wilhelm Sigberti, gewesenen Fürstlichen Margrefflsch Kellers Zu Wurmbs nachgelaßene Witwen (i 435)

Guillaume Sigbert de Schleiden épouse en 1614 Susanne, fille de l’ancien consul Henri Baumgarter. Le contrat de mariage est passé à Strasbourg mais le mariage n’y est pas célébré.
1614 (28.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) N. 535
(Eheberedung) zwüschen Hrn Wilhelm Sigberten von d. Schleÿden an einem
So dan der Ehren, Züchtig. vnd tugendsamen Jungfrawen Susanna, deß Ehrenuesten, fürsichtigen vnd Weißen herrn Heinrich Baumgartners Alten Ammeisters der Statt Straßburg Ehelichen dochter am adern theil (…)
Beschehen vnd verhandelt In des heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg & Donnerstags den 28. Aprilis Inn dem Jahr des hern als man Zahlte 1614.

Mentions de Wolffgang Botzheim dans les registres du Magistrat.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50) Wolffgang von Botzheim. (Wein, Eßig, Senffsahmen) 47. (Beschikung, Wein, Eßig) 48. (Eßig) 114. (et G.sorten, Eßighändler, Wein, Brandwein) 130. (Eßig) 185.

Wolffgang Botzheim vend la maison face à l’entrepôt à charbon au tonnelier Sébastien Rinck moyennant 900 florins

1626 (ut supra [31. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 394
Erschienen H. Wolffgang von Botzheim burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Sebastian Rincken des Küeffers auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstatt mit allen Ihren gebäwen gelegen in d. Statt Straßburg gegen der Kohlscheüren hinüber einseit neben herrn dauid helden dem Eltern, anderseit neben hannß Kerman des Schloßers Erben hinden vff Michel Schwartzen dem Kupfferschmid stoßend – Vnd Ist diser Kauff Zugangen vnd beschehen Vmb 900. fl. Zu 15. patz.

Sébastien Rinck hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit du tailleur Jean Müller

1626 (12. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 554
Erschienen Sebastian Rinck d. Küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Müller schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe L lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. geg. d. Kohlscheuren einseit n. h. dauid held anderseit hanß Körman dem schloßer, hind. vff Michael Schwartz. den Kupfferschmidt. stoßend, So Zuuor noch verhafftet Ist vmb 1. C xiij vmb x ß wolffgang Botzh.
[in margine :] Erschienen deß creditoris s. witib ietziger Ehevogt Andreß Sommer der Schneider vnd Lienhard Braun auch schneid. alß vogt deß creditoris (…) q.tirt Act. 16. Janu. 1640

Originaire de Folgensbourg près de Bâle (en Sundgau), Sébastien Rinck épouse en 1618 Ursule, veuve du tonnelier Gui Hoch
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1270)
1618. Dominica 9. Trinitatis. Sebastian Rinck von Volckelsburg der Kieffer: vndt Ursula Vit Hochen, d. Küffers nachgelaßene witwe (i 422)

Sébastien Rinck devient bourgeois par sa femme le 20 août 1618.
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 2
Sebastian Rinck d. Küeffer Von Volgenspurg beÿ Baßel Empfangt d. Burg.recht Von Ursula Notterin Weil: Veith hohen deß Küeffers sellig. wittib vnd Wull Zu den Küeffern dienen. Actum den 20. August. Aô 1618.

Le tonnelier Gui Hoch épouse en 1607 Ursule, fille de Jean Notter sans doute de Hugelshofen en Thurgovie (proche de Constance, ci-dessous Cotznotz)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 248 n° 692)
1607. Sonntag. 18. Octobris. Vit hoch d. küeff. alhie vndt Ursula, hanß Notters Zu hugelshoff. beÿ Cotznotz tocht. Eingesegnet zu Eckboltzheim (i 254. reg. d’Eckbolsheim manquent)

Sébastien Rinck se remarie en 1632 avec Marie Salomé, fille du commissaire priseur Jean Egenbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 123-v)
1632. Dominica 22. Trinit. d. 28. Octob. Sebastian Rinck der Küeffer vnd Burger alhie, Jgfr. Maria Salome, Hans Egenbachs, deß Gant Keüfflers alhie nachgelaßene dochter. Zu S. Thoman (i 130)

Sébastien Rinck et Marie Salomé Egenbach passent un accord avec le commissaire priseur Christophe Goldbach
1639 (ut supra [3. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 692-v
Erschienen Sebastian Rinck der Küeffer burger Zu Straßburg undt Maria Salome Eigenbächin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand H Johann Sebastian Lewbranden Substituten am Erß. Statt gericht alhie ihres Vettern
haben in gegenwärtigkeit Christoff Goldtbachen der Statt Str. geschwornen, Käufflers
daß die von demselben die 100. lb so derselben ihro Maria Salomeen, beÿ Weÿ: Martin Reppeln geweßenen Statt Käufflers see: ihr beed. Ehegemechden Schwagers Verlassenschafft abtheilung Anheischig und schuldig worden (…)

La maison revient à son fils Sébastien Rinck qui épouse en 1650 Anne Marie Kessler. Le mariage est célébré dans la prison sur ordre du Magistrat, les jeunes gens ayant eu des relations illicites.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6)
1650. Donnerst. den 21. Martii, sind auß Erkandnuß E.E. grossen Raths, in dem thurn, als huren und buben eingesegnet worden Sebastian Rinck, der Jünger Kieffer, Sebastian Rincken deß Kieffers vnd Burgers allhie Ehelicher Sohn, vnd Anna Maria Keßlerin, N. Keßlers deß Burgers allhie nachgelaßene tochter (i 7)

Sébastien Rinck rembourse au chapitre Saint-Pierre-le-Vieux un capital assis sur la maison d’après un titre de 1557. En marge, quittance remise en 1694 à Jean Jacques Bitsch

1670 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 127-v
Erschienen Sebastian Rinckh der Küeffer
in gegensein deß Ehrwürdig, wohlgelehrten Hn Henrich von der Borcht Canonici und Scholastici deß Stiffts Zum Jung. St. Peter
bekannt, demnach Er Rinckh, die Jenige 100. fl. straßb. wehr. welche derselbe aus dem am 25.ten 8.br. A° 1557. vor dem Bischoff. hoff vffgrichtete und in deß Stiffts in weiß pergamentinen eingebundenen Documentenbuch fol. 174. fac. 2.d fol. seqq. inserirten Zinnßbrieffs, wie auch denen beÿgefügten resp. Kauff: und Vbergabs Brieffen, von vff und abe seiner alhie Jenseit der St. Thomans bruckh beÿ der Kohl Scheuren, einseit neben etwann der Abbteÿ Zu Schuttern ietzo der Edlen von Bergheim hoff, anderseit neben Hannß Philipß Berus dem Schloßer, hind. vff H Johann Sebastian Gambß der statt Müntzverwalter stoßend geleg. iährlichen term° Joh. Bapt: mit 4. ½ fl. straßb. Wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Jacob Bitsch deß Specereÿ händlers alß ietzmahlligen Possessoris deß hierinn gemelst. Unterpfands (quittung) Act. d. 9.ten Aug. 1694.

Jean Nicolas Rinck et Jean Frédéric Rinck vendent la maison face à l’entrepôt à charbon au cordonnier Jean Philippe Greiner. En marge, quittance remise en 1685 à Jean Philippe Wittich

1676 (21. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 235
Hannß Niclaus Rinckh, und Hannß Friderich Rinckh beÿde Küeffer, mit beÿstand herrn Joachim Von Botzheim E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers
in gegensein Hannß Philipps Greiners deß Schuhmachers mit assistentz hannß Jacob Stößers deß Schneiders
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben Jr Frantz Rudolph Von Bergheim anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andreß Krähmer den Kupfferschmidt stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Zum Jungen St: Peter, widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb haubtgut H. Isaac Bitto dem handelßmann, Item umb 52. lb 10. ß der Pfleg Zur Rothen Kirch Verhafftet – umb 250. fl.
[in margine :] (…) in gegensein hannß Philipp wittichß alß ietzig. innhalbers dießer behaußung (quittung) Actum den 27. 9.br. 1685.

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison quelques jours avant sa vente au profit des enfants de Hermann Daler

1676 (7. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 153-v
Hannß Philipps Greiner der Schuemacher und Catharina sein Eheweib und Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Jonæ Andreßen Von Veßenheim und herrn Paul Reichardts beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein Hannß Samuel Flechners deß Leinenwebers alß Vogts Hermann Dalers deß Leinenwebers Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier beÿ der Kohlscheur einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipps Berus dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen

Fils du cordonnier du même nom, Jean Philippe Greiner épouse en 1667 Catherine, fille du cultivateur Jean Arbogast de Vendenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 139-v)
1667. 18. Eadem [Auff den H Ostertag den 7. Apr:] Domin: Hannß Philips Greiner der ledige Schumacher, Hans Philips Greiner des burgers v. Schumachers allhier ehel: Sohn vnndt J Catharina Johann Arbogasts des Bauren von Fendenheim hinterl. tocht. (i 141)

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison au profit de la veuve du diacre Abraham Fischer

1676 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 702
hannß Philipp Greiner der Schuhmacher undt Catharina sein eheweib, undt Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstandt H Isaac Habrechts undt H Jacob Dielen beÿder alß auß E.E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein H Johann Peter Storckhen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers alß Vogts Annæ Weÿl. H M. Abraham Fischers Diaconi Zum Alten St: Peter nunmehr seel. hinderlaßenen Wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß hoffstatt, mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier beÿ der Kohlschewr, einseit neben dem bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Berius dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Jungen St: Peter, So seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb herren Isaac Bitto, Item umb 52. lb 10 ß der Pflegdt zur Rothen Kirch, Item umb 25. lb d Kauffschillingßrest, Hannß Niclaus und Hannß Friderich den Rinckhen beÿden Küffern Verhafftet, sonsten aber gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen

Jean Philippe Greiner vend la maison au fourrier municipal Jean Philippe Wittich

1678 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 483-v
Hannß Philipp Greiner der Schuhmacher
in gegensein Herrn Johann Philipp Wittichs des Statt fouriers
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeitn alhier gegen der Kohlschewr hienüber, einseit neben Jckh. Frantz Rudolph Von Bergheim, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andres Krämer den Kupferschmidt stoßend gelegen davon gehendt Jährlichen 1. lb. 2. ß 6. d. Zinnß dem Stifft jungen St Peter, Widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behausung auch noch umb 75. lb Hauptguth H Isaac Bitto E.E. Großen Rhats beÿsitzern, Item umb 52 lb (So dann umb 25 lb Verhafftet) – umb 495. fl.

Fils de Conrad Wittich de Lissberg en Wetterau (Hesse), Jean Philippe Wittich épouse en 1656 Valérie, fille du docteur en médecine Benoît Malleolus (Hemmerlin), au poêle des Gourmets
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29)
1656. Dn. XIX d. 12. Octobris. H. Johann Philipp Wüttich der Handelsmann, H. Conrad Wüttich Amptschultheißen Zu Lißberg in der Wetterau Ehelicher Sohn, vnd J. Valeria, Weiland H. Benedicti Malleoli, Med. Doctoris allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. Octobris auff der Weinsticher Stub Ex p.mission H. Rhat v. XXI. (i 32)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent de célébrer le mariage dans un poêle de tribu à cause des infirmités de la mariée
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 190) Sambstags den 4. Octobris – Hanß Philipp Wittich prod. per Egen supplicat. vmb erlaubnus, d. Er sich mit Jungfrau Valeria, D. Benedict Hämmerlins Tochter alldieweilen Sie leibsblödigkeit halber nicht Zu Kirchen gehen könne, auff einer Zunfftstuben möge copulirn laßen. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Dietrich, Herr Hünerer

Jean Philippe Wittich devient bourgeois par sa femme Valérie Hæmmerlin en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1656, 4° Livre de bourgeoisie p. 308
Hanß Philipß Wittig d. Handelsmann v. Lißberg auß d. Wetteraw, empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr. Valeria weÿl. Benedicti Hämmerlins Medicinæ Doctoris burgers alhie dochter vmb 8. Golt fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen stands gewesen, würd Zum Spiegel dienen, Signatum j.n 9.bris. 1656.

Jean Philippe Wittich dans les registres du Magistrat
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Joh: Philipp Wittich. 32. 43. Burger so mit Pferden handeln Ca. die Juden

Jean Philippe Wittich hypothèque la maison au profit du receveur du béguinage Zum Offenburg. En marge, quittance remise en 1745 au tuteur des enfants d’Antoine Joly

1682 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 143-v
Herr Johann Philipp Wittich
in gegensein herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen im nahmen Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zum Offenburg – schuldig seÿe 100. lb
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem schloßer, hinden uff H. Johann Pforten E.E. großen Rhats alten beÿsitzern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Denys Travaux des Cartenmachers als Vogts weÿl. H. Antoine Joly gew. Proprietarÿ hiervor verpfändeter behausung Kinder (quittung), Act. d. 9. 9.bri 1745

Jean Philippe Wittich, percepteur au service des princes de Hesse, et Valérie Hæmmerlin vendent la maison à leur fils Jean Conrad Wittich avec le consentement de leur fille Anne Marguerite. L’acquéreur a aménagé une boutique dans la maison.

1686 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 419-v
Johann Johann Philipp Henrici der handelßmann alß vermög eines von hiernach bemeldten seinen ppalen. eigenhändig underschrieben auch von vnden bemelt. H. Wittichs Siegel bekräfftigt am 1/11.ten huj. In darmbstatt datirt (…) Gewalds constituirter Mandatarius H. Johann Phil. Wittichs, Fürstl. Hessen darmbstatt. Collectoris und Fr. Valeriæ gebohrner Hämmerlerin
in gegensein H. Johann Conrad Wittichs, deß Specirierers deren leiblich. Sohns
hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Zugehördten und gerechtigkeit, allhier jenseit d. Thomans bruck geg. d. Kohlhscheur über einseit neben Philipp Jacob Böris den Schloßer anderseit H. Johann Philipp Heußen hinden auff weÿl. H. Joh: Pforth sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum jung. St Peter, widerlösig mit 25. lb Nachtrags Capital, So seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb (Item umb 20 lb, So dann umb 100 lb verhafftet) – dahingeg. hat Er Wittich d. Sohn nicht allein obegm. auff solchem hauß stehende Capital und widerzinß über sich genommen, sondern auch versprochen auff künfftig begebend. ersten tod fall eines seiner Geliebten Eltern d.selbe durch ehrliche unparthÿische leuthe so d. sach verständig seind, abschätzen und d. alß dann erfolgt. preiß sich an seinen Vätter: oder Mütterlich erbtheil abrechnen und decourtiren zu laß. welchen falls dann auch Ihme was Er seithero biß heut dato gerechnet in bauung eines gadens und sonsten daran meliorirt hat wiederguth gethan, weg. in Zwischen genießend. bewohnung aber nichts gefordert werd. solle
Darbeÿ ist auch gewesen Jfr Anna Margaretha Wittichin, sein Johann Conrads leibl. Schwester, anzeigend d. ihrt wol bewußt d.solches ihrer lieb. eltern will, auch sie für Ihre person damit zu frieden seÿe.

Le marchand épicier Jean Conrad Wittich épouse en 1687 Marie Elisabeth, fille du diacre Albert Deibel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 208-v n° 40)
1687. d. 7. Septembris Herr Joh: Conrad Wittich led. specereÿ händler v. burger H Joh: Philipps Wittich anjetzo hochfürst. Heßen darmstetischen Collectoris in darmstat ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Elisabeth H. M. Alberti Deibels gewesenen diaconi zu St Aurelien hinterl. ehel. tochter (i 210, proclamation Saint-Thomas p. 128 i. 66)

Jean Conrad Wittich et Marie Elisabeth Deibel hypothèquent au profit du docteur en théologie Jean Faust et de l’imprimeur Jean Pastorius la maison sise au-delà du pont Saint-Thomas face à l’église Saint-Louis

1690 (12.8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 547
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿ händler, und Fr. Maria Elisabeth gebohrne daübelin deßen Eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand H. M. Johannis Felßen pfarrherrs zu St. Aureliä und Hn Johann Philipp Böcklers rentmeisters, Ihrer H. Vettern
in gegensein Hn Johannis Fausten SS. Theol. Doctoris & Professoris und H. Johannis Pastorÿ deß buchdruckers – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, rechten und zugehördt allhier jenseit der thomans Brucken, geg. der Kirch zu St. Louys einseit neben Philipps Jacob Böris, dem Schloßer end. seit Hn. Johann Philipps Heußen, hind. auff Lorentz Vogt* dem Kupfferschmid stoßend geleg. darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zu Jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb. Nachtrags Capital
Ferner Ein hundt. achzig Siebven pfund (…) Capital So die Statt Straßburg (…) schuldig

Jean Conrad Wittich vend la maison au passementier Michel Fanck et à sa femme Salomé Groh

1693 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 20-v
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿhändler
hans Michael Fancken deß Paßmentmachers und Salome gebohrner Grauin mit beÿstand Johannis Graun auch Paßmentmachers, deren respect leiblich. Vatters Und Schwehers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen Zugehördt, Recht und Gerechtigkeit, allhier jenseit St. Thomans brucken, geg. der Kirch. zu S. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, and. seit neb. H. Johann Philipp Heußen sen: hind. auff Lorentz Vogten den Kupfferschmid stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß Zinß dem Stifft Zum jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb 10 ß der Pflegd Zur Rothen Kirch. Item umb 100 lb Capital d. Samlung Zum Offenburg verhafftet – umb 312 pfund

Fils du passementier Paul Fanck, Jean Michel Fanck épouse en 1690 Salomé, fille du passementier Jean Groh
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1690 – Domin. XXIV et XXV. Post Trinit: proclamati sunt Johann Michael Fanck der Paßmentmacher alhier, Weyl: Paulus fancken geweßenen Paßment Machers undt burgers allhier, Nachgel. ehl Sohn Undt Jfr. Salome Johann Grohen deß Paßmentmachers v. burgers alhier ehl. Tochter, copulati sunt Mittwoch d. 15. 9.bris [unterzeichnet] Johan Michael fanck alß hochzeider, Salome Grawin alß hochzeitein, hanß Paullus fanck als der bruter, Johanes grauw der hochzeiteren vatter

Michel Fanck et Salomé Groh vendent la maison au marchand épicier Jean Jacques Bitsch

1694 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 147
Johann Michael Fanck, der Paßmentirer und Salome geb. Grauin, deßen haußfrau
in gegensein H. Johann Jacob Bitschen, deß Specereÿ händlers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Zugehördt, recht, und gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas brucken, geg. der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenat. hinten auf Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich Ein pfund 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum Jung. St. Peter, wid. lösig mit 25 lb Nachtrag Capital, so seÿe solche behaußung nun auch noch umb 52 lb (item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 200 lb verhafftet) – umb 100 pfund

Fils de l’avocat Jean Melchior Bitsch, Jean Jacques Bitsch épouse en 1687 Marie Cléophée, fille du docteur en médecine Jean Daniel Wilvesheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 129-v n° 7)
1687. Dom: 6 post Epiphanias. Zum 2. mahl hr Johann Jacob Bitsch der handelßmann Weiland hr Johann Melchior Bitschen U. J. D auch gewesenen Advocati & Procuratoris bei EE großen Rath nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Maria Cleophe Weiland hr Joh: Daniel Wilveßheim gewesenen Med: D. u Practici alhier nachgelaß: ehel. t. Sonnt. den 19.t Febr: Zun Predigern (i 131 – Proclamation, Saint-Thomas p. 115 n° 684, i 59 Wülffisheim)

Jean Jacques Bitsch hypothèque la maison au profit d’Anne Félicité Gambs, veuve de Léon Varnbühler. En marge, quittance remise en 1700 à Antoine Joly.

1694 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 504-v
H. Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein H. Johann Schmidt Schaffners zu St Marx, alß von E. E. Großen Rath am 4.t. huj. an Vogts statt hierzu geordnet, Fraun Annæ Felicitas gebohrner Gambßin, weÿl. Hn Leo Varnbühlers sel. hinterlaßenen Wittib, deren Vogt Er Bitsch selber ist, schuldig seÿe 275 pfund
unterpfand, Hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebauen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeit allhier jenseit St. Thomas brucken, gegen der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenator, hinten auff hans Schwartzawer den Sandführer stoßend gelegen
[in margine :] (…), in gegensein Johann Philipps Fleischmanns des Unter Kaüffers beÿ E. E. Zunfft d. blumen und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, als jetzmahligen besitzer hierinn zum unterpfand versetzten behaußung (quittung) den 18. nov. 1694
[in margine :] (…), in gegensein hievor in margine gemeldten Anthoine Joly als ietzig. possessoris des hierinn beschriebenen Haußes (Quittung), den 30. mart. 1700

Vente d’effets mobiliers par les deux plus jeunes enfants de feu Jean Jacques Bitsch
1707 (25.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 18)
Verkauff Register über Weÿland Herrn Johann Jacob Bitschen geweßenen Specierers vnd Burgers alhier seel. hinderlaßener 3. Jüngster Kinder Zugehöriger, von fr. Felicitas Vahrenbüllerin seel. ererbten (…) hausraths, dabeÿ auch einige Posten, so fraun Mariæ Cleophe Bitschin dero Mutter gehörig, mitbegriffen, den 14.t vnd 25.t Februarÿ

Jean Jacques Bitsch vend la maison à Jean Philippe Fleischmann, préposé aux ventes de la tribu à la Fleur, et à sa femme Marie Catherine Bœhler

1694 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 660
Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein Johann Philips Fleischmanns des Under Kaüffers beÿ E.E. Zunfft zur Blum, und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, deßen Haußfrawen
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseit St. Thomas brucken gegen der Kirch Zu St Louis über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heißen E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hinden auff Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung Zuvorhien umb 52. lb 10 ß der Pflegd zur Rothen Kirchen allhier, Mehr umb 100 lb Capital (so dann umb 250 lb Capital verhafftet), umb100 pfund

Fils du boucher Philippe Fleischmann à Wimpfen (près de Heilbronn) Jean Philippe Fleischmann épouse en 1651 Catherine, fille du jardinier Jean Bœhler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v)
1651. Dn XX. Trinitatis d. 12. 8.bris) Johann Philipp Fleischmann der Metzger, Philip Fleischman Metzgers und Burgers zu Wimpffen nachgelaßener Sohn vnd Maria Catharina Hanß Böhlers des Gartenmanns vnd burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. 8.bris in der Ruprechtsaw (im 13 – pas dans le registre de la Robertsau)

Le boucher Jean Philippe Fleischmann devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1653, 4° Livre de bourgeoisie p. 291
Johann Philipp Fleischmann Von Wimpffen, der Metzger, empfangt daß burgerrecht Von seiner haußfr. Maria Catharinan Johann Bölers deß Gartenmanns alhie dochter vmb 4 gold fl. ist ledigen standts geweßen will zu der Blumen dienen. Jur. den 22.ten 9.bris 1653.

Jean Philippe Fleischmann et Marie Catherine Bœhler vendent la maison au cartier Antoine Joly et à sa femme Claudine Tournier

1695 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 232
Johann Philipß Fleischmann E.E. Zunfft der Metzger Under Käuffer, und Maria Catharina geb. Böhlerin
in gegensein Anthoine Joly, deß Cartenmachers, und Claudine Tournie – auff Erlaubnus d. H. Räth und XXI. nach inhalt des underm heutig. dato ertheilt. Extractus protocolli gescheh. (signé) A JOLY
Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas Brucken, gegen der Kirch Zu St Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen, E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hind. auff hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung zuvorhin umb 52 lb (mehr umb 100 lb, So dann umb 250 lb Capitalien verhafftet) – umb 100 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Antoine Joly. La visite des lieux établit que la façade avant est en pierre et la façade arrière en bois.
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 66) Mittwochs den 6. April – Johann Philipp Fleischmann pct° Hauß Verkauffs.
S. er, H. Johann Philipp Fleischmann, burger und Unter büttel beÿ der blumen, dißer ist willens seine beÿ St Louis gelegene behaußung an Anthoni Joli faiseur de cartes umb 1000 fl. Zu verkauffen, b. Unterth. umb deßen gd.ge erlaubnuß
Erk. ein Deputation umb einem augenschein einzunehmen auff Herrn XV. Kellerman und herrn Städel beliebt.

(p. 68) Montags den 11. April. – Relation weg. deß haußes, so Johann Philipp Fleischmann verkauff. will.
H. XV. Kellermann, und H. Rathh. Städel berichten den Zustand deß haußes welches Johann Philipp Fleischmann an Anthoni Joli verkauffen will, mit bedeuten, daß daßelbe ein seith neben Isaac Beres, and. seithes neben dem Bergheimischen hoff geleg. seÿe, und daß es fornen von steinen und hinten von holtz seÿe, die willfahr stünde beÿ Mghh.
Erk. willfahrt, und solten die herren Deputirten Zu dem end der Verschreibung bey wohnen, Darmit sie cum clausulis Consuetis geschehen möge.

Accord passé entre le serrurier Emanuel Cappler et Salomé Bœris d’une part et le cartier Antoine Joly et Claudine Tournier pour terminer le procès porté devant le Conseil souverain à Colmar suite à la décision du Petit Sénat en date du 5 décembre 1715. Les époux Joly s’engagent à faire grillager les fenêtres qui s’ouvent dans la cour de leur voisin, les époux Cappler à ne pas intercepter le jour de ces fenêtres qui sont une simple tolérance. Les parties s’accordent en outre au sujet de la cheminée des époux Cappler qui s’appuie sur le mur pignon Joly. Les époux Joly s’engagent à réparer les poutres de leur voisin qui ont pourri à cause de leur chenal et à supprimer l’écoulement de leur évier vers la propriété de leur voisin.

1716 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 45-v
Emanuel Cappler Schloßer und Salome geb. Börisin einsen Und andern theils Anthoine Joly Cartenmacher und fr. Claudine Tournier seine Haußfr. beÿständlich Claude Anthoine Joly advocat au Conseil souverain d’Alsace anderen theils
die haben sich auffrichtig und redlich folgend. Weise miteinander Verglichen Und Vergleichen sich nochmahlen hiermit, Nemlichen es sollen Sie Jolysche Eheleuthe die in besagter Capplerischer Eheleuthe Höfflein gehendte fenster Vergrembßen und behörig vergittern, 2. sollen Sie Caplerische Eheleüthe vor die in Ihr Höfflein gehendte und von Jolyschen Eheleüthen dahinein gerichtete fenster nichts bauen dadurch denenselben der tag benommen werd. Könnte, 3. Soll ersterwehntes oblatum Von Ihnen Jolyschen Eheleüthen Und deroselben anderst nicht as eine bloße Vergönstigung anzusehen, einfolglich es nur per modum precarÿ Und zwar so lang Ihnen zu genüßen vergönnet seÿn, als mehrberührte Jolysche Eheleüthe Und deroselben Erben od. diejenige welche das quæstionirte hauß vor Ihnen käuflich annehmen wid. sothane transaction Und vergleich nicht handlen zu den Capplerischen Eheleüthen und ihrer gerechtigkeit nachtheil nicht bauen od. sonst in ihrer behaußung chagriniren würd. falls aber sothaner Vergleich dadurch auff gehoben zernichtet, mithin mehrbenannten Capplerischen Eheleuthen freÿ stehen, solle geg. denen fenstern welche Jolysche Eheleuthe in d. Capplerischen Eheleüthe höfflein gerichtet zu bauen und sich ihres sonst erlaubten rechtens zu bedienen wie der den 5. Decembris 1715 beÿ E.E. Kleinen Rath ergangenen bescheid es Ihnen vergönnet, 4. Sollen Jolysche Eheleüthe das ahn ihrer riegelwand stehende Und ihnen Capplerischen Eheleüthen gehörige bauch Camin auff ihren Costen nur vor dieses Mahl allein Und Völlig und auffzuführen schuldig seÿn daß es berührte Capplerische Eheleüth ohne zue geringsten feürs gefahr in d. Künfftig behörig brauchen können /:wozu doch die Caplerische Eheleüthe den gehörigen sand und eisen zu fourniren sich obligiren:/ hingegen obligiren sich 5. sie Caplerische Eheleüthe die in ihrem Höfflein abgebrochene und ihnen Caplerischen Eheleüthen gehörige Maur auch wird. auff ihren Costen zu repariren Wie nicht weniger 6. die durch den Jolyschen Nach ihnen Caplerischen Eheleüthen verfaulte balcken ohne beÿtrag Costens repariren zu lassen und auff den darüber erlittenen schad. verzug zu thun, 7. Sollen Jolysche Eheleüthe obigem bescheid d. gemäß ihren mit Caplerischen Eheleüthen gerichteten wasserstein Nach weg zu thun obligirt Und Verbund. seÿn, 8. sollen Jolysche Eheleüthe ihr zu Collmar weg. obigen bescheids anhängisch gemachte appellation wiederumb schwind. zu laßen Und gäntzlich davon zu desistiren hiemit Eheleüthen dißfalls causirte appellations gerichts Und anderer Costen, sie mögen haben namen wie sie immer wollen, Völlig refundiren ahn denen in ersterer und hiesiger Instantz aber erlittenen expensis denen Caplerische Eheleüthen 7 pfund od. 30 livres tournois beÿtragen

Claude Antoine Joly hypothèque un tiers de la maison au profit du tuteur de Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere (son neveu mineur)

1723 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 417-v
H. Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace
in gegensein H. Henry Fervat EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und Peruquenmachers als vogts Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere H. Gaspard Claude Loyer de l’Etourmiere Capitaine au régiment d’Angoumois und weÿl. Fr. Johannæ Franciscæ geb. Joly erzeugten einigen söhnleins wegen von ihr beschehener käufflichen übernahm des Curandi mobilien – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für unvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomans: bruck gegen St Louis Kirch über einseit neben Emanuel Cappler dem Schloßer anderseit neben H. gebrüdern Kornmann et Compagnie Banquiers hinten auff Philipp Stoltz den grempen

Claudine Tournier hypothèque son tiers indivis de la maison au profit de son petit-fils Claude Antoine Loyer auquel elle appartient pour un tiers.

1728 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 34-v
Fr. Claudine geb. Tourniers weÿl. Antoine Joly Karttenmachers wittib mit beÿstand ihres Curatoris François L’anglais Sattlers
in gegensein H. Henry Fervat Peruquenmachers und Exsenatoris als vogts weÿl. Johannæ franciscæ geb. Joly mit H. Claude Gaspar Loyer de L’Estournier Capitaine au régiment Angoulmois einigen Kindts ihr Jolÿischer Wittib Enckels Claude Antoine Loyer
demnach sie die Wittib ihres verstorbenen ehemanns seel. völligen verlaßenschafft mithin auch ihres enckels daran participirenden dritten theil in Verwahrung und biß zu deßen majorennitæt zu genißen hat, und aber deßelben vogt deßwegen von ihro hinlängliche Versicherung biß zur concurrentz seines curandi großvätterlichen guths begehret
unterpfand, Ihren dritten theil für ohnvertheilt ane einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten jenseith St Thomans bruck gegen der Kirch zu St Louis über, einseit neben Kornmännischen Erben anderseit neben Samuel Kappler dem Schloßer hinten auff Stolz den gremp – ihro zu einem, ihrem Sohn Sr Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace und dem curandi zum dritten theil

Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Claude Antoine Joly épouse Madeleine Leclerc, fille de Jean Leclerc, entrepreneur à Nancy : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1722, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Sr Claude Anthoine Joly et Damlle Magdeleine le Clerc (Exped. fol. 271 unter den Frantzösischen eingetragen)
Contrat de mariage français, p. 268 – 1722 du Sr Claude Anthoine Joly et damlle Madeleine le Clerc (Exped. du 10. Xbre 1743)
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 62-v)
Hodie 7° mensis Aprilis anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt in facie Ecclesiæ D. Claudius Antonius Joly aduocatus in supremo alsatiä concilio ex parochia ad S. Ludovium et D. Magdalena le Clerc Nancejana Et pro tempore parochiana (signé) C.A. Joly, magdelene Leclere (i 62)

Claude Antoine Joly et Madeleine Leclerc achètent le droit de bourgeoisie le 4 mars 1724.
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1343
H. Claude Antoine Joly J. ut. Lt. Von hier geb. undt seine ehefr. Magdalena leclerc von Nancy erhalten das burgerrecht, der ehemann gratis, undt die ehefr. umb die tertz d. alt. b. wollen beÿ E: E: Zunfft d: Steltz dienen, Jur. et prom. d: 4.t Martÿ 1724.

Claude Antoine Joly meurt en 1744 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans sa maison près de l’église Saint-Louis. La masse propre à la veuve est de 1 822 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 835 livres, le passif à 2 146 livres.
1744 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 475) n° 258
Inventarium über Weÿl. Hn Claude Antoine Joly, gewesenen J.U. Lti und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1744. (…) nach seinem d. 25. Januarii des Zurückgelegten 1743.ten Jahrs Zu Prag beschehenen töd. Ableiben hie Zeitl. verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff freundl. Ansuchen v. Begehren der am hernach folgenem folio benandter Kinder v. Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch Frau Magdalenam Le Clerc, die hinderlaßene Wittib mit beÿstand Hn Dominique Gripport des handels M. v. b. allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in der königl. Statt Straßburg auff Sambstag d. 9.ten deß Monatgs Maji A° 1744.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Dlle Claudine Françoise Madeleine Joly so ohngefehr 15. Jahr alt und 2. Agnès Pascale Joly, so ohngefeht 6. Jahr alt, Beede des verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbl. Wittib Ehel. erzeugt v. hinterlaßene Kinder v. Erben Zu gleichen antheilen Weilen aber dieselben annoch minorennes, so ist in dero Nahmen beÿ dem geschäfft erschienen H. Deny Travaux d. Cartenmacher v burger allhier, welcher aber in Nahmen seiner pupillen die Erbschafft anderst nicht als cum Beneficio Legis et Inventarii angetretten

(f° 4) Eigenthum ane Einer Behaußung (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß gegen d. Kirch St Ludwig, 1.s. neben S.T. H. XV. Joh: Friderich Kornman, 2.s. neben Christoph Remus dem feÿelhauer, vornen auff gedachte gaß v. hinden auff H. Jacques Isai Bourgeois den Tapezierer allhier stoßend, so außer denen hernach unter denen passivis befindl. darauff hafftenden Capitalien, ledig v eigen v durch (die Werckmeistere) zufolg dero zum Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung d. d. 15. Apr. 1744. hieher angeschlagen worden pro 1300 fl. oder 650 lb. Darüber ist dermahlen nichts schrifftliches vorgewießen worden, es berichtet aber die Wittib daß ihr verstorbener Eheh. seel. solches von seinem vatter seel. ererbt.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten guths. Die selbige hat ihr Zugebrachtes Vermögen nicht inventiren laßen hat aber beÿ gegebener handtreu ane Eÿdes Statt declarirt, daß sie folgende Posten wahrhafftig in die Ehe gebacht habe
(f° 8) Eigenthum ane Einer Behaußung. Zufolg einer d. 23. Mart:Jüngst von H. Janneney dem Weinhändler Zu Neu Breisach vnd Jean Mercatier dem Chartenmacher gesell beÿ dem Concept getganer Declaration (…) von ihrer Zu Nancy verkaufften ihro eigenthümlich gehörig geweßenen Behaußung, so ihre Vatter Crafft Eheberedung Zu geben Versprochen, empfangen zuhaben
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, vor Weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion Not. pubm. et pract. sel auffgerichtet
De Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. 250, Ergäntzung 1572, Summa summarum 1822 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert v. d. theilbare gut unter einer massa beschrieben, weilen die Wittib auff die theilbare Nahrung sonder Zweiffel verzug thun v. sich hingegen ihr unverändert guth vorbehalten wird. In Einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St Louis gelegen v. hiehero gehörigen behaußung befunden worden als folgt. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 87, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 650, Summa summarum 835 – Schulden 2981 lb, Conferendo 2146 lb – Sa. der Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 1355 lb
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722
Abschatzung dem: 15. Aprill: 1744. auff Begehren weillandt deß achtbahren undbescheitenen Meister glott Anton Jollÿ deß geweßenen Carten Machers seel: hinder Laßenen Frau wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg gegen der st. Luis Kirch über gelegen ein seitß eine behausung so herrn XV. Kormann gehörich, anderseitß Neben Christoff römer dem feillenhauer hinden auff Hn burschwar dem tapecirer Stoßent welche behausung sehr alt und baufellig so unden ein gangß daß hauß Ehren bronen ein schloßer Eß einen under schlag Zum holtz getrembter Keller, oben ihm Ersten Stock eine Stuben Cammer Kuchen haus Ehrenn ihm 2.ten Stock ein Camin Camer Nebenß Camer Kuchen hauß Ehren oben dar über ein Camer Vor dem officier Nebenß Camer und daß hauß Ehren worüber ein alter tach stull mit einer un besetzten bienen und holtzren auch vornen einen steinern gëbell sampt aller gerëchtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen würdt Vor und umb Ein Tausent und treÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à la femme Joly pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme.
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 203-v) Dienstags den 9. Junji A° 1744 – Mme Joly, beÿ St. Louis wohnhaft citiret wegen eines: Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeisters überschickten sehr straffbahren Nacht Zeduls, Massen sie darinnen nicht nur alleine datum und Jahrzahl außgelaßen, sondern auch nicht gemeldet wer: vnd woher die Persohnen, so selbe logiret.
Illa præsens recognosciert den Nachtzedul Sagt, es wären Ihre befreündte geweßen, so sie logiret.
Erkant Citata wirdt in 15 ß Str. condemniret.

Madeleine Le Clerc passe un contrat de mariage avec le teinturier Jean Goyer. Le mariage n’est cependant pas célébré, Jean Goyer épouse quelques mois plus tard Jeanne Claudine Savary, veuve d’Antoine La Bruyère
1745 (1.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 747
Eheberedung Zwischen H. Jean Goyer Seidenfärber vndt burgern alhier ane einem
andern theilß aber Magdalena Clere, weÿl. Anthoni Joly gewesenen advocat au Conseil souverain Zu Colmar hinderbliebenen wb. auffgerichtet
Actum in fernern beÿseÿn auf seith des H. hochzeiters H. Melchior depord Schuhmachers vnd burg. alhie, auf d. fr. hochzeith: seithen aber Denis traveau Cardenmachers vndt burg. alhie ihre KK vogts, straßb. d. 1. Augusti 1745. (unterzeichnet) Jean goyer, magdelene Leclere Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 280)
Hodie 4 mensis octobris Anni 1745. (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes goÿer civis insector viduus claudine prouien in parochia ad stum petrum seniorem commorans et joanna claudia savarré etiam vidua Antonii La Bruiere in hac parochina commorans, adfuerunt testes (…) et joannes goyer sponsi filius (signé) jean goyer jeane Claude goyer (i 144)

Madeleine Leclerc meurt en 1748 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. L’actif s’élève à 68 livres, le passif à 435 livres
1748 (5.11.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 481) n° 403
Inventaire des Biens delaissés par feuë Dam.le Magdelaine Joly, née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, en son vivant Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, dressé L’An 1748.
Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens que feu Dam.le Magdelaine Joly née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, viv. Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, a delaissé après sa Mort arrivée Jeudy le 5° du Mois de septembre de la pres.te Année 1748. Lesquels Biens à la Réquisition du Sieur Deny Travaux Maître Cartier et Bourgeois de cette ville en Qualité de curateur des Enfants et Heritieres de la Deffunte cy après nommés (…) Fait et passé audit Strasbourg Mardy le 5° du Mois de novembre l’An 1748.
La Deffunte a delaissé pour héritières ab intestat, sçavoir 1° Damle Claudine Françoise Magdeleine Joly, agée environ de 20 ans, 2° Damlle Agnès Pascale Joly agée environ de 10 ans, Lesdits Enfants procréés avec led. feu Sr Claude Antoine Joly, pour lesquelles a été present led. Sr Deny Travaux leur Curateur
Meubles Trouvés dans une Maison size Rue grande Stadelgass où la Deffunte est décédée
Etat du Present Inventaire, Total des Meubles, 68, Total des Dettes passives 435, Partant les Dettes passives excedent la masse active de 357 livres

Le tuteur des deux filles Joly vend la maison à son voisin Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et à sa femme Anne Marie Grauer

1745 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 794-v
Denys Travaux der Cartenmacher als vogt weÿl. H. Antoine Joly gewesten J.U.Lti mit deßen hinterbliebenen wittib Fr. Magdalena geb. Le Clerc erzeugte zweÿ kinder Claudine Françoise und Agnès Pascale der Joly
in gegensein Johann Christoph Römer des feÿlhauers und Annæ Mariæ geb. Grauerin, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten gegen der Kirch zu St Louis über einseit neben denen käuffern selbst, anderseit neben S.T. H. XV Kornmann, hinten auff Isaïe Bourgeois den tapezirer – als ein vätterliches erbguth – um 760 pfund

Le greffier du Grand Sénat atteste que la maison a été vendue par enchères publiques à Jean Christophe et Marie Rœmer et que l’acte de vente doit être passé à la Chambre des Contrats
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Vom 30. Octobris 1745. Ist die weÿl. Hn H. Claude Claude François joly hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St. Louis gelegene behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Fr: Mariæ Römerin mit assistentz ihres ehemanns Johann Christoph Römers des Burgers und Feyelhauers allhier, alß plus offerente umb 1520. fl. mit übernahmb aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht tagen in der Contract Stub solle Verschrieben werden. Kien, Rathschrrb. – Decretum alienandi ertheilt d. 7. Augusti 1745.

Fils du cloutier Jean Rœmer, le tailleur de limes Jean Christophe Rœmer épouse en 1725 Anne Marie, fille du chapelier Daniel Grauer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (la minute n’étant pas conservée), célébration
1725, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Christoph Römers feÿelhawers vndt Jgfr. Annæ Mariæ Grawerin (Exp.)
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Johann Christoph Römers dem ledigen Feÿelhauer, des Ehren geachten Johann Römers Nagelschmids und burgers allhier ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeiter ane einem, so dann Jungfrau Annä Mariæ Grauerin, weÿland Daniel Grauers geweßenen hutmachers und Burgers allhier ehelich erzeugten hinterlaßenen tochter, alß hochzeiterin andern Theilß (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1725, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 201-v n° 18)
1725. Mittwoch den 5. Decembris seind nach Zweÿmaliger offentl. proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus ehel. copuliret u eingesegnet word. Johann Christoph Römer der ledige Feigelhauer u. burg. allhier Joh: Römers deß Nagelschmidts u. Burgs. allhier ehl. Sohn u. Jgfr. Anna Maria Weil. Daniel Grauers geweßten Hutmach.s u. Burg. allhier hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Christoph Römmer als hochzeider, Anna Maria graunin alß hochziterin (i 207)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz). Les apports du mari s’élèvent à 202 livres, ceux de la femme à 106 livres.
1726 (6.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53) n° 106
Inventarium über Johann Christoph Römers, Feÿelhauers und Frawen Annæ Mariæ gebohrene Grawerin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Annp 1726. – vnd vemög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung alß ein ohnverändert Guth sich reserviret vndt vorbehalten haben (…) Actum in fernerer gegenw. H. M. Joh: Georg Grawers der Heÿlig. Schrifft befließenen der Ehefr: leiblichen bruders Straßburg d 6. Junÿ Anno 1726.
In einer allhie Zu Straßburg In der Viehegaßen gelegenen vnd Zum theil dem Ehemann Zuständigen behaußung ist befunden word. wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebr. guth, Sa. hausraths 48, Sa. Werckzeugs 48, Sa. Silbers 9, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 202 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefr. in die Ehe gebr. vermögen beschrieben, Sa. haußraths 59, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 34, Summa summarum 106 lb

Jean Christophe Rœmer meurt en 1761 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 475 livres. La masse propre à la veuve est de 107 livres, celle propre aux héritiers est de 158 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 429 livres, le passif à 892 livres

1761 (25.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 798) n° 240
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1761.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Christoph Römer, der geweßene Feÿelhauer und burger dahier Zu Straßburg nun seeliger, nach seinem Dienstags den 24.ten Martÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Römerin gebohrener Grauerin, der hinterbliebenen wittib, beiständlich S.T. H. Joh: Jacob Grießbach Notarÿ jurati und publici allhier wie auch des abgeleibten seel. mit vorgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter und nach tod verlaßener 6. KK und ab intestato Erben (…) Actum allhier zu Straßburg auf Dienstag den 25.ten Maÿ Anno 1761.
Benennung des Verstorbenen seeligen ab intestato Verlaßener Erben, solche seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dieses Ihres Ehevogt dem Geschäfft abwartete, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin gebohrene Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Mariti dieser Verlaßenschafft Inventur beiwohnete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so gleichfalls in selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschafft Geschäfft erschienen, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin gebohrene Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehegattin, so mit Zuziehung dießes Ihres Ehemanns bei dießer Verlaßenschafft Inventation Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin gebohrene Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche unter Assistentz dießes Ihres Ehemann bei dießem Geschäfft sich einfande, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
6.to Jungfer Maria Magdalena Römerin so 12 Jahr Zurückgelegt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Herr Johann Michael Wittmann, der Schneider und b. dahier der einen Erbin Ehemannn, da aber derselbe selbsten uxorio nomine bei dießem Geschäfft interessirt ist, als wurde ane deßen Stelle bei dießem Geschäfft erbetten hr. Abraham Heller der Schuemacher und burger dahier welcher als theilvogt bei E. E. Großen Rath des gewohnliche juramentum angelegt hat, In den sechsten und letzten Stammtheil. Alßo alle sechß des Verstorbenen seligen mit Frauen Anna Maria Römerin gebohrener Grauerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte KK. und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft wegen vorgenommen (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 9) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehend in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, 2.s neben S.T. H. Joh: Philipp Kornmann, vornehmen Banquier, in Paris, hinten auf Isaac Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passivis gegen männigl. freÿ leedig, eigen und durch vorgedachter der Statt Straßburg geschwornen Werckleuten vermög schon allegirten Abschatzung Zeduls angeschlagen pro 475 lb. Außweiß eines in allhies. C. C. Stub ausgefertigten pergamenten Kauffbrieffs vom 9.t Nouembris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und Jetzigem Nr 2. signirt
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Außweißlich des über beeder nun ertrennter Ehepersohnen vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch längst weil. Herr Notarium Jacob Christoph Pantrion seel. in Anno 1726. errichteten (…) Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heurats verschreibung
Copia der Verstorbenen vor mir Not. den 13. 7.bris anno 1752. errichteten Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 3, Sa. Schulden 30, Sa. Ergäntzungs Rests 71, Summa summarum 107 lb
Dießemnach kommet nun auch die Beschreibung der Erben gesamten ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzungs Rests 176, Summa summarum 188 lb – Schulden 30, Detrahendo verbleibt 158 lb
Endlichen Kommet nun auch die Descriptio des gemein veränderten und theilbaren guths, Sa. haußraths 39, Sa. Wein und lährer Faß 33, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Sa. Schulden 10, Summa summarum 1429 lb – Schulden 892 lb, Nach solchem abzug 536 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1729, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Anne Marie Grauer meurt en 1767. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 396 livres, le passif à 567 livres.

1767 (15.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 466
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsahmen Frn Annä Mariä Römerin geb. Grauerin, auch weil. Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßenen Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1767.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Römerin geb. Grauerin, auch weiland Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßene Wittib nun auch seelige, nach ihrem Sonntags den 30.ten letztverwichenen Monats Augusti aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen dahier zu Straßburg auf dienstag den 15.ten Septembris Anno 1767.
Die Verstorbene Fr. seeligen ab intestato Verlaßene Erben seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers, des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit beÿhülff ihres Mariti beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin, geb. Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Ehemanns diesem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so ebenmäßig in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur Zugegen war, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin geb. Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehefrau, welche zufolg einer Von ihrem Ehemann unter dem gestrigen dato ausgestellter Vollmacht, beneben S.T. H. Johann Philipp Graffenauer J.V. Lt° deßen constituirten Hn Mandatario bei dießer Verlaßenschafft Inventatur Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin geb. Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche beiständ. dießes Ihres Ehemann bei gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventur erschienen, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
Und dann 6.to Jgf. Maria Magdalena Römerin so bei 19 Jahr alt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Hr Johann Michael Wittmann, der Schneider und burger dahier, deren Schwager, weilen aber derselbe selbsten bei dießem Geschäfft Ehevögt. weise interessirt ist, als wie schon bei vätterl. Verlaßenschafft an deßen Stelle zu einem Theilvogt erbetten hr. Abraham Heller, der Schuemacher und b. dahier (…), In den sechsten und letzten Stammtheil. Alle sechß der Verstorbenen Fr. seel. mit auch weil. H : Johann Christoph Römer, dem geweßenen Feÿelhauers und b. alhier ihem Ehemann seel. ehelich erziehlte Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft concernierend (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 8-v) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehnd in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, anders. neben H. Joh: Phil. Kornmann, dem Banquier in Paris, hinten auf vorgedachten H. Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv Capitalien gegen männigl. freÿ leedig, eigen wie gedachtem väterl. Verlaßenschafft Inventario folio 79 fac: 2.da ausgeworfen pro 475 lb. Innhalt eines in allhies. C. C. Stub gefertigten pergament. Kauffbriefs v. 9.t 9.bris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und altem N° 2. signirt, auch wieder dabeÿ gelaßen
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
(f° 17-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 37, Sa. lährer Faß 2, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Summa summarum 1396 lb – Schulden 567 lb, Nach solchem abzug 829 lb
Beschluß summa , Stall Summ 829 lb

Les héritiers vendent la maison au serrurier Philippe Gall et à sa femme Anne Elisabeth Gilg moyennant 1 000 livres : vente provisoire devant notaire, acte définif à la Chambre des Contrats

1770 (22. 7.br), Not. Herrenberger (16 Not 1) n° 53
Interim Kauff – persönlich kommen vnd erschienen seÿnd die achtbahre herr Johann Veit Kärcher, schreiner vnd burger allhie vxorio nôe frauen annæ mariæ gebohrener Römerin, H. Johann Michael Wittmann burger vnd Schneidermeister daselbst in nahmen frauen Catharinæ Elisabethæ gebohrener Römerin, H. Georg Friderich Hitter burger vnd Peruckenmacher nôe frauen Margarethe Salome gebohrener Römerin, H. Johann Albrecht Ungerer burger vnd metzger hieselbsten, nahmens fraun Susannæ Barbaræ gebohrener Römerin, v. H. Joseph schumm burger vnd schneidermeister hieselbsten in nahmen fraun Mariæ Magdalenæ Römerin deßen Ehefrau, samentliche schwäger, alß welche, vnd Zwar Jeder vor seine Ehefrau Zu vesthaltung dießes Interim Kauffs proprio noê Cavirt vnd gutspricht, auch alle fünff ins gemein Erschein thun für vnd in nahmen H Johann Georg Römer Feÿelhauers vnd burgers dahier ihres schwagers (…) als Erben weÿl. H Johann Christoph Römers gewesenen burgers v feÿelhauers seel. allhie Erben (verkauffen)
H. Philipp Gall burgern vnd schloßern allhier, præsenti et acceptanti
benantlichen Eine behaußung vnd hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten, recht vnd gerechtigkeiten allhier gegen der Kirch Zu St Louis über, so das feurrecht hat vnd würcklich von seinem schloßermeister bewohnet ist, Einseit neben vorgemeltem H. Johann Georg Römer dem sohn, anderseit neben H.. Rathh. Wilhelm Kornmann, vornen auff der statt Allmend, hinden auf Isaie Bourgeois des Tapezierers wittib stoßend, so freÿ bodenzinßen vnd sonsten ledig vnd eigen – und Ist der Kauff vnd verkauff Zugangen vnd beschehen vor umb 1000 Pfund d. straßburger (…) Straßburg en 22.ten Septembris 1770.

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 559-v
Fr. Anna Maria geb. Römerin H. Johann Veit Kärcher des schneiders ehefrau, Fr. Catharina Elisabetha geb. Römerin H. Johann Michel Wittmann des schneiders ehefrau, Fr. Margaretha Salome geb. Römerin H. Georg Friedrich Hütter des perruckenmachers ehefrau, Susanna Barbara geb. Römerin Johann Albrecht Ungerer des metzgers ehefrau, Maria Magdalena geb. Römerin Joseph Schumm des schneiders ehegattin, Johann Georg Römer der feÿelhauer
in gegensein Philipp Gall des schloßers und Annæ Elisabethæ geb. Gilgin
eine behausung und hoffstatt welche das feurrecht hat samt derselben übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der St. Louis kirch, einseit neben vorgenanntem Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe – als ein elterliches erbguth – um 1000 pfund

Philippe Gall hypothèque le même jour la maison au profit du cocher Christophe Marchal

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 562
Philipp Gall der schloßer
in gegensein Christoph Marchal des lehnkutschers – schuldig 150 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis gegen der St. Louis kirch einseit neben Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe

Fils du manant Laurent Gall, employé à la Grue, Philippe Gall demande en 1757 son inscription aux années d’épreuve. Le conseil de la tribu refuse, sa demande contrevenant au règlement approuvé par les Quinze en 1755.
1757, Protocole de la tribu des Serruriers (XI 149) 1757-1791
(f° 38-v) Mittwochs den 1. Decembris 1762. – Philipp Gall, der ledige Schloßergesell von hier gebürtig, weiland Lorentz Gall des gewesenen Kranknechts und Schirmers dahier seel. nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt man wolle Ihne in die Muthjahr einschreiben.
Erkandt, ist derselben in seinem Begehren ab: und an den von Gnädigen herren denen Herren Fünffzehnern den 19.ten Aprilis 1755 ertheilten ersten Articul verwiesen worden (Aufflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall s’inscrit aux années d’épreuve en 1764 après avoir obtenu dispense des Quinze.
(f° 43-v) Freÿtag den 30.t Martÿ 1764 – Einschreibung in die Muthjahr
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, producirt Bescheid von gnädigen herren denen Herren XV. sub dato 18.t Februarÿ 1764 crafft deßen Er ex speciali gratia und gegen Ersetzung der Unkosten dispensando in die Muthjahr einzuschreiben seÿe, bitt solches Bescheid Zu vollziehen und will die Muthjahr beÿ Hn Joseph Kreutzer verarbeiten (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

La période probatoire se termine en février 1768. Philippe Gall demande aussitôt à faire son chef d’œuvre.
(f° 62-v) Montags den 22.ten Februarii Anno 1768 – Ausgethaner aus denen Muthjahren
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, stehet vor und bittet, man wolle Ihn aus denen Muthjahren austhun, selbige haben sich geendigt d. 18.ten Februarii Hujus anni. Vide die Einschreibung vpù 30.ten Martÿ 1764.
Erkanndt, Willfahrt (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

Eodem die stehet derselbe ferner Vor und bittet, man wolle Ihm den Riß des Meisterstücks aufgeben, will selbiges beÿ Hn Joseph Kreutzer verfertigen (Auflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall est nommé caissier adjoint en 1770, caissier en chef en 1771.
(f° 77) Donnerstags den 13.ten Decembris 1770. (Mr Philipp Gall wird Unterladenmeister)
(f° 78-v) Mittwochs den 11.t Decembris 1771. (Mr Philipp Gall wird Oberladenmeister)
(f° 82) Dienstags den 1. Junii 1772 – Weilen Mr Gall, als beÿsitz Meister beÿ dießem Handwerck nicht erschienen, auch den Laden Schlüssel nicht geliefert, als soll er beÿ ersterm Handwerck deßfallß vorgestellt werden.

Le serrurier Jean Georges Bauer estime que Philippe Gall l’a injurié devant un de ses compagnons. Philippe Gall répond qu’il n’a fait que des déclarations générales. La tribu inflige une amende à Philippe Gall qui devra en outre présenter ses excuses.
(f° 90-v) Montags den 22.ten Augusti 1774 – Meister Johann Georg Baur, der Schloßer und burger allhier, stehet vor und Klagt wider Mr Philipp Gall seinen Mitmeister, daß dießer Zu sein Klägers Lehrjungen gesagt habe, er Kläger wäre ein broddieb, indem er ihme Gall einen bau in der Kalbsgaß abgespannen, bittet um réparation d’honneur, Abstraff und refundirung der Unkosten.
Ille zugegen sagt, er hätte zu Klagenden Meister Bauren Lehrjungen nur gesagt, er solle seinen Meister fragen, was er von einem solchen Mitmeister halten würde, der ihm einen Kunden abspannen thäte, er hätte Klägern nicht particulariter geschimpft, bittet dahero um absolutionem.
Erkandt, weilen beklagter sich gröblich verfehlt, als solle er das Auflaggeld mit 7 ß d liegen laßen, 5 ß Straff zahlen und Klägern um Verzeihung bitten

Philippe Gall est nommé contrôleur
(f° 93) Montags den 5.ten Decembris 1774 (als Rügeren gewählt Mr Johann Georg Michael, Mr Philipp Gall, Mr Joseph Transperger)

Procédure devant les Quinze pour obtenir son inscription aux années d’épreuve. Philippe Gall introduit une première demande sans suite en décembre 1762 puis une nouvelle en janvier 1764. Les Quinze accordent la dispense eu égard à la mort misérable de son père et à l’état de sa mère le 18 février 1764. Ils délivrent une expédition de leur décision.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174) et 1764 (2 R 176)
(p. 622) Sambstags d. 11.ten Decembris 1762. – Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall, des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßenen schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. eheligen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Hn Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1 puncto der Muthjahr, Frœreisen noe. citati bitt Cop. et T. O., obt.

Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 26) Sambstag d. 28. Januarii 1764. – Gall Ca. Schloßer Mschfft
Claus nôe Philipp Gall des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßten Schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelichen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten puncto der Muthjahr, Frœreisen bitt Copiam et T. O., obt.

(p. 63) Sambstags d. 11.ten Februarii 1764.- Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermr. auch in aîs erhalt prod. vom 28.t Jan ; jüngst und bitt Deput : Frœreisen prod. unterth. Exceptiones bitt similiter Deputationem. Erkandt Deputatio.

(p. 94) Sambstags d. 18. Februarii 1764. Gall Ca. Schloßer
Iidem [Ober Handwercks herren] laßen per Eundem [Secetarium] referiren, es habe Philipp Gall, der ledige Schloßers gesell, weÿl. Lorentz Gall, geweßten schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelicher sohn Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister d. 28.t Januarii jüngst Mghh ein unterth Memoriale und bitten übergeben, dahin gehend, hochdieselbe gnädig geruhen wolten Zu erkennen, daß er nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Von seiten Imploratischen Obermeisters sind d. 11. hujus schrifftliche Exceptiones prod. worden, juncto petito Mgn gnädig geruhen möchten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß gegnerischer Implorant mit seinem wieder dißortigen articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Auf geschehener Weisung habe der Implorant præsens sein in Memorialei enthaltenes petitum wiederholt, Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden François Lenfant, als obermeister, H Antoine Courtenaire, Johann Niclaus Schmidt und Johann Gottfried Liechtenfeder, welche sich auf ihre Exceptiones bezogen.
Die Hhn Deputirten hätten sowohl in ansehung des erbärmlichen todts des Imploranten Vaters, als auch aus besonders der mitleidens würdigen umbstände seiner Mutter, deren Sie vorgewißert worden, den imploranten Mghh: commiseration würdig erachtet, und deßwegen dafür gehalten, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Die Confirmation stehe Zu Mghh. Erkandt, Confirmirt.

(p. 109) Sambstags d. 18.ten Februarii 1764.
Bescheid. – In Sachen Philipp Gall, des ledigen schloßers gesellen Imploranten ane eine, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der schloßer Obermeister, Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterthäniges Memoriale juncto petito, Wir geruhen wollen Zu erkennen, daß der Implorant nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß der Implorant mit seinem wieder den articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig der Parthen angehörtes vor und anbgringen, ist der Hhn Depp: Relation nach Erkandt, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe.
VIII 134 Gall

Philippe Gall est admis le 23 février 1768 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 13 juillet. Les examinateurs relèvent huit défauts dont un fondamental pour lequel il doit régler une amende. Il est reçu maître.
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux, XI 145 (Serruriers, Protocole des chefs d’œuvre, 1755-1790)
(f° 36-v) Dienstags den 23.ten Februarii Anno 1768 erscheint in præsentia der vier geschwohrnen Meisterstück schauere Philipp Gall, der leedige Schloßers gesell von hier gehörig, welcher gebetten, man wolle Ihne das Meisterstück aufgeben.
Und ist Ihm hierauff aufgegeben worden Ein Kastenschloß mit dreÿen Rieglen, davon der mittlere Hauptriegel mit dreÿen Köpfen und mit Zween fliegenden angriffen, Zwen Zuckriegel mit ihren verzierten umschweiffen, welche unten und oben einschließen, ein Happriegel, welcher auf dem mittlern hauptriegel mit einnem Rohr und Schraub fest gemacht ist und in dem dritten mal Zum Schluß kommet, und das Zuckstängel, welches die beede Zuckriegel in bewegung bringt, aufhebt und aufschließt, einer schließende Fall, samt ihrem Winckelhacken, welche in dem vierten mal aufgeschloßen wird, einer auf: und Zuhaltung, und muß das Schloß in vier unter einem verzierten und Schnirckelweiß gebogenen Umschweiff, aus einem Stück, das hintere blech und Decken muß aufgeschraubt werden, daran geschmidet, die Zweÿ andere Füßlen an der Seiten samt dem Kleinen Gesimß, der umschweiff gantz samt den Füßlen und zween Fisch jeeder 5 Schuh lang und von sieben Theilen halb theils durchgebohrt und soll ein Zapffenloch in das andere gehen, das Eingericht soll bestehen aus einem auf der bruch vierfachen Kruckenreiff, unten daran ein doppelt Creutz mit einem dreÿecketen Kolben, auf der düllen sollen seÿn zween reiff, der eine mit einer Zweÿfachen Kruck, der andere mit dem Creutz auch fünf Vorstrichen, der Schlüssel soll seÿn mit einem runden Rohr, worinnen noch ein Dorn bevestigt ist, die Reithe von Schlüßel sauber durchgebrochen und verschnitten, die decke und den Umschweiff Kan der Stuck Meister mit Eißen oder Mößing Stückweiß verziehren, wie er es am besten befinden wird, das Schloß aber samt den Fischen soll sauber und gantz, alles aufgeschraubt, in Vier Monathen grad auf die Schau gelüffert werden. Derselbe fangt sein Meisterstück an d. 7.ten Martÿ 1768.

(f° 40-v) Eodem die [Mittwochs den 13. Julÿ1768] ist auch erschienen Philipp Gall von hier gebürtig, welcher gleichfalß gebetten man möge das ihme den 23.ten Februarii jüngsthien aufgegebene Meisterstück behörig besichtigen
Wobeÿ derselbe handtreu ane Eÿdestatt abgelegt daß Er dießes sein Meisterstück mit eigener Hand Verfertigt, da sich dann folgende fehler hervorgethan.
1.mo der obere Riegels Kopff ist etwas Kürtzer im ersten Außschluß.
2.do der Schaff am fliegenden angriff ist entzweÿ.
3.tio beÿde fliegende angriff seing Zu schmahl gefeÿelt.
4.to das Zugstängel für die Riegel ist krumm und ungleich.
5.to das Schloßblech ist schifferigt und unrein.
6.to das gantze Eingericht ist sehr unfleißig gearbeitet.
7.mo die Riegel an beeden Zuckschloßen seind eingefeÿlet, es hätte aber ein ansatz daran sollen geschmiedet sein.
8.vo beede Fischbände seind krumm und nicht gleich dick an denen Zapffen löcheren auch der Knopff an einem Fischband völlig schadhafft und ungleich.
Dießemnach seind dem Stuck Meister solche fehler Vorgehalten worden und weilen die Achte fehler ein haubtfehler, dahero soll Er 3 lb d Straff Zahlen, einen anderen Knopff an dem einen Fischband innerhalb 14. tagen Verfertigen und denen geschwohrenen widervorweißen, als dann aber für einen ehrlichen Meister auf: und angenommen und das stuck gezeichnet werden.
Bath umb Gnad, ist die Straff ad 1. lb 10 ß d moderirt worden.

Originaire de Barr, Philippe Gall épouse en juillet 1768 Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg), fille de Jean Jüllig
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 372)
Hodie 26 Julii Anno 1768 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Philippus Gall ex Barr hujus Diœcesis oriundus defuncti Laurentii Gall et Ludovicæ Metzgerin superstitis filius legitimus Et Anna Elisabetha Jülligin Argentinensis filia Legitima defuncti Joannis Jüllig Civis olim et lapatarum* opifici et Catharinæ Friderichin superstitis ambo Parochiani nostri (signé) Gall, Anna Elisabetha Jülligin (i 192)

Originaire de Barr, Philippe Gall devient bourgeois par sa femme Elisabeth Ilg le 10 septembre 1768. Le contrat de mariage mentionné plus loin n’est pas conservé
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 149-v
Philipp Gall, schloßer von Barr gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. anna Elisab. weÿl. Joh: Ilg gewesenen tapez. und burgers alh. ehel. tochter umb den alten burgerschil. will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt. Jur. eod. [10. 7.bris 1768]

Il devient tributaire chez les Maréchaux trois mois plus tard
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 204) Mittwochs den 14.ten Decembris Anno 1768 – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Philipp Gall, der Schloßer von Barr gebürtig, stehet vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein vom 10.ten Septembris 1768. bittend Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkandt, willfahrt. d. 3. lb 16 ß d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 96 livres, ceux de la femme à 537 livres.
1769 (15.4.), Not. Herrenberger (16 Not 2) n° 149
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Philipp Gall des Schloßermeisters und der Ehr. u. tugendsamen Fraun Annä Elisabethä Gall gebohrener Jullig beeder verburgerter Eheleuthen dahier Zu Straßburg einander Zu: und in den Ehestand gebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1769. (…) v. sich Vermög ihrer mit einander errichteten Eheberedung sub dato 17.ten Septembris 1767 vor unverändert vorbehalten (…) So geschehen v. vorgenommen in d. königlichen Statt Straßburg unter beÿständiger Gegenwarth und beÿseÿn oberwehnter Gallischer Eheleuten und des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Adolph Dannegger Eines Löblichen Schöffen Collegiium auff allhiesiger Ehrasmen Zunfft d. becker Wohlzugezogenen Mitglieds, angesehenen Burgers und Lebküchlers dahier, d. Ehefraun Stieff Vatters und derselben hierzu erbettenen beÿstandts auf Sambstag den 15. Monatstag Aprilis im Jahr 1769.

In einer allhier Zu Straßburg oberhalb ane d. Schloßer Gaß gegen dem St. Thomas Plan herüber gelegener und von dißorths Eheleuten Lehnungs Weiß inhabenden behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 2, Sa. Waaren und Werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 83, Sa. Silberposten 4, Summa summarum 90 lb – Dazu gelegt die heffte der haussteuren 6, Des Ehemanns Vermögen 96 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring v geschmeids 7, Sa. baarschafft 382, Sa. Schulden 106, Summa summarum (-), In Hierzu rechnung der Helffte ane denen haussteuren 6 lb, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth 537 lb
Im Jahr 1771 den 6. Novembris, erschienen H Philipp Gall, bekannd wie daß Er diejenige 106 pfund pfenning welche hiebevor unter seiner Ehefrauen Nahrung als ein activ Schuld eingetragen, von H. Philipp Jüllig dem Müller Zu Oberfladt beÿ Seckingen im Schwabenland (…) empfangen habe

Philippe Antoine Gall et Anne Elisabeth Jüllig font dresser un inventaire de leurs biens pour demander le bénéfice de cession. La maison est estimée à 1 350 livres, correspondant au prix d’achat de 1 000 livres et aux améliorations de 350 livres. La masse propre à la femme est de 647 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 543 livres, le passif à 2 274 livres

1774 (8.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 560
Inventarium über Meister Philipp Antonj Gall, des Schloßers und Fraun Annæ Elisabethæ gebohrener Jülligin, beeder Eheleuthe und Burger dahier Zu Straßburg dermalen habend und besitzende Vermögenschaft auch dargegen zu bezalen stehende Passiv: Schulden, aufgerichtet im Jahr 1774. – (…) und Zwar weil die vorhandene Mass in tiefe Verschuldung gerathen, die Ehefrau unter Verbeÿständung Herrn Johann Friderich Hitschler des Handelsmanns und burgers alhier, ihres ane Vogt statt erbettenen asistenten, zu beschütz: und möglicher Überkommung ihres unveränderten Einbringens das Beneficium Cessionis et Jus prælationis der Maritus und mit Requirent aber das Beneficium Cessionis flebile gerichtlich Zu erlangen gemüßiget nach Ordnung ersucht und inventirt worden (…) So beschehen Straßburg den 8.ten Aprilis 1774.

In einer alhier Zu Straßburg hinter St Louis gelegener hieher eigenthümlich gehöriger Behausung sich befunden hat als
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine behaußung und hoffstatt, welche das Feur Recht hat, samt derselben begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg, gegen der St Louis Kirch Zu hienüber 1. seith neben Meister Johann Georg Römer dem Feilenhauer, 2. seith neben S. T. Herrn Wilhelm Kornmann, dem vornehmen Banquier und Exsenatori alhier, hinten auf herrn Lefebure den Tapezierer uxorio nôe stosend, gelegen, so mit keinem real onere verhaft, sondern außer und über die darauf versichert stehende und hienach passive inventirte Capital Posten, gegen männiglichen freÿ leedig, eigen. Und ist solche behausung dieser Art als freÿ leedig, eigen hier ohnpræjudicirlich anzusetzen um den Preiß und Werth wie solche erkauft, und nachgehends durch das damit angestellte baukosten meliorirt worden, das ist Ankauf 1000. lb und Meliorations Baukösten 350 lb, Mithin zusammen pro 1350. lb. Darüber besagend ist vorhanden eine deutsche pergamentene Expedition der darüber in allhiesiger C. C. Stuben vorgenangene Kauf und Verkaufs Verschreibung datirt den 7. Decembris 1770. mit löblicher Stadt Cantzleÿ Insiegel verwahret.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ee abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung de über beeder Eheleute einander vor unverändert in die Ehe zu und eingebrachte Vermögenschaft durch herrn Notarium Herrenberger sub Dato 15.ten Aprilis 1769. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau unveränderten Guths, Sa. Haußraths 37, Sa. der Schuld 100, Sa. der Ergäntzung nach Abzug 514, Summa summarum 647 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unveränderte und die theilbare Haabschaft unter einer Mass als dem Ehemann gehörig beschrieben, Sa. Haußraths 102, Sa. Waren und des Werckzeugs Zur Schloßer Profession und dem Ehemann gehörig, ist des wahren Werths Abschatzung 87, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1350, Sa. Schulden 7, Summa summarum 1543 lb – Schulden 2274 lb, In Vergleichung 730 lb
Zweiffelhaffte Schuld in des Ehemanns unveränderte und die theilbare Vermögenschaft Zugeltend 2 lb

Marie Elisabeth Gilg demande à être exemptée d’une partie de la taille qu’elle doit régler. Les Quinze accèdent à sa demande en considérant qu’elle a perdu une partie de ses biens propres en acceptant de se charger des biens de son mari.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188) et 1779 (2 R 189)
(Table) Stallgeld Maria Elisabetha Gilgin, Joh: Philipp Gall des b. und schloßers ehefrau pt° Nachlaß im Stallgeld. 434.
Protocole des Quinze (2 R 188)
(p. 434) [26.ten 7.bris 1778] Claus nomine Mariä Elisabethä gebohrener Gilgin, Johann Philipp Gall des burgers und schloßers allhier Ehefrau producirt unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub litt. A. B. C.& D puncto gnädigen Nachlass im stallged. Erkand, Obere Stallherren.

Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 44) Sambstags den 30.ten Januarii 1779 – Obere Stallh. laßen per me referiren es habe Anna Elisabetha gebohrene Jüligin, Johann Philipp Gall des Schloßers Ehefrau unterm 26.ten 7.bris Jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub litt. A. B. C. & D übergeben und darinn gebetten MGHh geruheten Zu erkennen, daß sie, unter dem Oblato ane denen rückständigen 14. lb 14 ß Stallgelds 6 lb d Zu bezalen von dem überrest Zu erlaßen seÿe.
Beÿ besessener Deputation hat Implorantin sich auf den innhalt Ihres memorialis bezogen und nochmalig wie darinn gebetten.
die hh. Deputirte haben in erwegung derer von Implorantin angeführter motiven solche also beschaffen gefunden, daß sie dieselbe würcklich einer begünstigung umb so würdiger erachtet, als dieselbe durch verlust eines theils ihres unveränderten Vermögens und Langes Rechtigen an ihre nahrung nachstand leidet und da dieselbe durch Ihr anerbieten Zu erkennen gibt, daß sich nach Vermögen, die Ihro beÿ übernahm dero Ehemanns nahrung vorgeschribene bedingungen Zu erfüllen bereit seÿe, als haben sie die H Deputirte der meinung seÿn wollen, daß Implorantin unter Ihrem anerbieten ane denen Rückständigen 14. lb 14 ß d Stallged 6 lb d Zu bezahlender überrest Zu erlaßen seÿe. Erkandt bedacht Confirmirt.

La maison de Philippe Antoine Gall et d’Anne Elisabeth Gillich est vendue par enchère judiciaire au tailleur Jean Jacques Schmidt moyennant 1 005 livres

1788 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 365-v
Ganthkauff, den 3. Decembris 1781 ist die Philipp Antoni Gall dem schloßer und Anna Elisabetha geb. Gillichin zustädig in der St Louis gaß einseit neben Mr Römer dem feilenhauer, anderseit neben Mr Huber dem kutscher, hinten auff H. Lefebvre den tapezirer gelegene behausung cum appertinentis
Johann Jacob Schmidt des schneiders um 2010 gulden entschlagen worden als meistbietenden

Fils du tailleur Georges Henri Schmidt, Jean Jacques Schmidt épouse en 1774 Marie Salomé Blinder, fille du farinier André Blinder : contrat de mariage, célébration
1774 (16.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1321) n° 398
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Schmid, der leedige schneider und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane Einem
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Salome Blinderin, Weÿl. H. Andres Blinder des gewesenen Meelmanns und burgers allhier mit Fr. Margaretha Bilgerin seiner gew. Ehefraun ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin andern theils
So beschehen (…) auf Mittwoch den 16. Februarÿ Anno 1774 (unterzeichnet) Johann Jacob Schmidt als Hochzeiter, maria Salomea blinder als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 254-v n° 1008)
Im Jahr 1774 den 20. Aprilis sind nach Zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung in der Prediger Kirche und Zu St. Thomæ, in der Stifts Kirche Zu St Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Jacob Schmidt der ledige Schneider meister und burger allhier weiland Georg Heinrich Schmidt gewesenen Schneiders und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Salome Blinderin, weiland Andreæ Blinder, gewesenen Melhändlers und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob schmidt als Hochzeiter, Maria Salome blindein (i 259, proclamation Temple-Neuf f° 59 i 111

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Saint-Louis. Les apports du mari s’élèvent à 63 livres, ceux de la femme à 234 livres.
1774 (26.4.), Not. Griesbach (6 E 41, 1319) n° 277
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Schmidt des Schneiders und der tugendsamen frauen Mariæ Salome Blinderin beeder Eheleuthen und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – der Ursachen wegen alldieweilen in derer vor Mir Notario den 16. Februarÿ Jüngst auffgerichteten Eheberedung ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeden theil und seinen Erben das in den Ehestand bringende Nahrung ein freÿ, eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben soll – Geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg (…) den 26. Aprilis Anno 1774

In einer allhier Zu Straßburg beÿ St Louis gelegenen behaußung folgender masen befunden als
Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 40 lb – und wann hierzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren 22 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Vermögen 63 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, In einer allhier In Straßburg ane dem fischmarck gelegenen behaußung folgender masen befunden als, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids, 22, Sa. Goldenen Ring, Sa. baarschafft 87, Summa summarum 211 ln – und wann hierzu gelegen wird die helffte ane den haussteuren 22 lb, So wird der Ehefrauen völlig in die Ehe gebrachte Nahrung beschehen in 234 lb

Marie Salomé Blinder meurt fin décembre 1788 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre au veuf est de 57 livres, celle propre à l’héritière de 174 livres. L’actif de la communauté s’élève à 659 livres, le passif à 744 livres

1789 (25.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 611) n° 622
Inventarium über Weiland Fraun Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des J. Jb. Schmidt, Schneidermeisters u. b. alh. zu Straßburg gew. Ehegattin, Vermögens Nachl., aufgerichtet den (-) a° 1789
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen fahrend. und liegend. Vermögens, wei auch Schuld. so Weiland die Tugendsame Frau Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des Ehrengeachten Meisters Joh: Jacob Schmidt, hies. b. u. Schneiders gew. Ehegattin, nach ihrem den 31. Chistmonat des letztverfloßenen 88. Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen hat. Welches auff ansuchen sowol des hinterbliebenen Wittwers, als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzielten Mägdleins u. hinterlaßener einziger Intestat Erbin Maria Magdalena geordneten u. verpflichteten Vogts Johann Andreas Westphal, des hies. b. u. Misikanten freisig inventirt
in Straßburg in hienach inventirter an Sanct Ludwiggaße geleg. Sterbbeh. Mittwochs den 25. Hornungs nachmittag in dem Jahr 1789.
Abschrift der zwischen beder durch den Tod nunmehr getrennten Eheleuten den 16. Februarii 1774 vor weil. H. Not. Grießbach alh. errichteten Eheberedung

Ergäntzung des hinterbliebenen Wittwers manglenden unveränderten Vermögens, Nach Maasgab des dh. vorgem. H. Not. Grießbach d. 26. Aprill 1774 errichteten Inventariums
(f° 5) Eigenthum an einer Behausung. (T.) 8 C. N° 90. Näml. 1. beh: Hofstatt u. Gumpbronn m. all: der: begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt gegen Sanct Ludwigs Kirch üb: 1. S. neb. Joh. Georg Römer d. hies. b. u. Feilehauer, 2. S. neb. Hieber dem lehnkutscher, hinten auf H. Stephan Lorenz Lefebure, den Tapezierer, stosend, so, auser hiernach inv. darf. haftend. Passiv Kap. frei u. eig. sofort dh. (die Werckmeistere) in dem Zu dies. Conc. gelief. Abschatzung Zedel d. 21. Horn. 1799. der Stallordnung gemäs angeschlagen word. um 600., Wie dies. Hs. aus Phil. Antoni Gall, des Schlossers u. seiner Ehefr. Anna Elis. geb. Gilgin Fallt. ersteigert word. solches belehrt der unter H. Beguin Actuarii EE kl. Rahts Untersch. u. dem Kantzleiins. ausgef. perg. teutsch. Gantkbr. v. 3. Xbr 1781 so in hies. C.C. St. registr. v. J. 1788 fol. 365.b eingetr. Dabei i. perg. m. erwähnt C St. Kbr. v. 9. 9.br. 1745.
Patengeld des d. 13. junÿ 1776 getauften Mägdleins Maria Magdalena
Des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 7, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzung 47, Summa summarum 57 lb
Nach diesem wird der Tochter und einzigen Erbin unverändert mütterliches Gut verzeichnet. Sa. haußraths 55, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schuld o, Sa. Ergäntzung 112, Summa summarum 174 lb
Zuletzt wird die Errungenschaft beschrieben, Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums an 1. beh. 600, Sa. Schulden 25, Summa summarum 659 lb – Schulden 744 lb, teilbarer Nachstand 84 lb – Stallsumm 146 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 21.t. Hornung 1789. Auf begehren Herr johann jacob schmitt dem schneuder Meister, ist Eine behausung alher in der statt strasburg beÿ St. Louÿ gelegen Ein seÿts neben Meister Hieber dem Kutscher anderer seÿts neben Meister Römer dem feÿlhauer, und Hienten auf Herr Lefebre dem Tapezirer stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben, Vier Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und brunen, Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwohrnen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmstr – Obige behausung ist in denen auf Löbl. Stadt Pfeningthurn befindlichen Zinßbüchern nicht eingetagen, bescheint, Pfenningthurn

La maison revient à leur fille unique Marie Madeleine Schmidt qui épouse en 1801 le perruquier Henri Rissler, fils du tisserand Jérémie Rissler de Mulhouse

1801 (13 germinal 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 219
Eheberedung – persönlich Erschienen der Bürger Heinrich Rißler, lediger Peruckenmacher alhier Zu Straßburg, weiland Bürgers Jeremias Rießler geweßten Wollenwebers Zu Mühlhausen, mit fraun Anna Maria gebohrener Zürcher ehelich erzeugt hinterlaßener Großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schmidt, weiland bürgers Johann Jacob Schmidt, gewesten Schneiders dahier mit auch weiland Fraun Maria Salome gebohrener Blinder ehelich erzeugt hinterlaßene großjährige Tochter unter assistentz des burgers Emanuel Gerhard, Mahlers hieselbst, als Hochzeiterin andern theils
Zu Straßburg den 13.ten Germinal im Neunten Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Heinrich Rißler, Maria Magdalena Schmidt
Enregistrement, acp 77 F° 168 du 17 ger. 9

Henri Rissler meurt en 1818 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve.
1818 (27.8.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5754
Inventaire de la succession de Henri Riszler, perruquier, décédé le 16 juillet dernier – dressé à la requête de Marie Madeleine Schmidt, la veuve, légataire universelle de son mari par Testament olographe du 12 avril courant enregistré le 21 août déposé au rang des minutes du soussigné notaire – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 13 germinal 9
dans une maison rue du Vent n° 12
mobilier 45 fr
Enregistrement. acp 140 F° 31-v du 28.8.

Marie Madeleine Schmidt se remarie avec le cordonnier Thiébaut Litt ; originaire d’Ittenheim, il épouse en 1799 Marguerite Barbe Andregg, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration

1799 (25 mess. 7), Strasbourg 10 (31), M° Zimmer n° 171
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Diebold Litt, Schumacher zu Straßburg wohnhaft, des burgers Johannes Litt Schuhmachers zu Ittenheim wohnhaft mit Frauen Anna geb. Hügel seiner Ehefrau ehelich erzeugten volljähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
Sodann Jungfrau Margaretha Barbara Andregg, alhier Zu Straßburg wohnhaft, volljährigen Alters und ihrer Rechten genießend, weiland des burgers Jacob Andregg im Leben gewesenen Steinhauers Zu Buchsweiler mit auch seil. Fraun Dorothea Braunen ehelich erzeugter Tochter, beiständlich des bürgers Ludwig Schäffen Paßmentirers alhier, als Braun ane dem andern theil
den 25. Messidor im Siebenten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick (unterzeichnet) Theobald Litt als hochzeiter, margretha Barbara Andreggin als braut
Enregistrement, acp 69 F° 30 du 27 mess. 7

Mariage, Strasbourg (n° 5)
Cejourd’hui 10° Vendemiaire l’an huit de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Thiébaud Litt, âgé de 31 ans, cordonnier domicilié en cette commune depuis cinq ans, natif d’Ittenheim, canton d’Oberhausbergen, Département du Bas-Rhin, fils de Jean Litt, cordonnier audit lieu, et d’Anne Hügel,
d’autre part Marguerite Barbe Andereg, âgée de 30 ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Bouxwiller, Département du Bas-Rhin, fille de feu Jean Jacques Andereg, maçon audit lieu, et de feuë Dorothée Brumm (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 décembre 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 4 mars 1769 (signé) Theobalt Litt, barbara Andereggin (i 5)

Thiébaut Litt se remarie en 1814 avec Marguerite Annecker, originaire de Wasselonne, qui a épousé en premières noces l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist en 1803.
Mariage, Strasbourg (n° 34) Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 13 avril 1814. Thiébaud Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marguerite Barbe Andereg, décédée en cette ville le 3 juillet dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marguerite Annecker, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 juillet 1778 à Wasselonne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Michel Emmanuel Siegrist, cocher décédé en cette ville le 16 novembre 1810, fille de Jean Jacques Annecker, boucher à Wasselonne, et de feu Anne Marguerite Blessig (signé) Theobald Litt, Margaretha Annecker (i 8)

1803 (7 prair. 11), Strasbourg 13 (16), M° Bremsinger n° 1067
Eheberedung – bürger Michael Emanuel Sigrist lediger Wirth dahier des Emanuel Sigrist, Kutschers und fr. Magdalena geb. Wildt Mehrjähriger Sohn
Margaretha Annecker des Johann Jacob Annecker, Metzgers zu Waßlenheim in erster Ehe mit weÿl. Margaretha geb. bleßig großjährige Tochter
Enregistrement, acp 88 F° 3-v du 7 pr. 11

Marguerite Annecker meurt en 1818
1818 (17.11.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5949
Inventaire de la succession de Marguerite Annecker femme de Tibaud Litt, cordonnier, décédée le 31 octobre dernier – dressé à la requête 1. du veuf, 2. de Charles Gottlob Kretschmann, facteur d’instrumens, tuteur de Madeleine Louise Siegrist âgée de 13 ans, procréée de la défunte en son premier lit avec Michel Emanuel Siegrist cocher en cette ville, 2. de Jean Jacques Jean Baptiste Meson mineur, la première fille unique, le second légataire par testament reçu par le notaire soussigné le 12 décembre 1817 – en présence de Jean Frédéric Mangold, cabaretier, subrogé tuteur des deux mineurs (Procuration, Messon lancier au régiment de la garde royale en garnison à Compiègne) – en présence de Charles Godlob Kretschmann tuteur
dans une maison rue des serruriers n° 17
meubles 841 fr, garde robe 221 fr
Titres et papiers, inventaire de Marguerite Barbe Andregg première femme du Sr Litt, dressé par M° Wengler le 11 septembre 1813 délaissant Marguerite Louise Litt, Testament reçu M° Lex par la défunte 4 juillet 1814 et Roessel soussigné le. 12 décembre 1817
total de l’actif 1706 fr, déduire 1247 fr
mobilier 850 fr, garde robe 464 fr, créances 392 fr, ensemble 1706 fr, passif 1247 fr, reste 459 fr
Enregistrement, acp 142 F° 101-v du 24.3. – vacation du 23 mars 1819, acp 142 F° 101-v du 24.3.

Thiébaut Litt se remarie avec Marie Madeleine Schmitt, héritière de la maison : contrat de mariage, célébration. Marie Madeleine Schmitt lègue tous ses biens à son mari en cas de survie (voir les actes suivants)

1819 (27.3.), Strasbourg 8 (26), M° Roessel n° 6326
Contrat de mariage – Tibaud Litt, cordonnier, veuf de Marguerite Annecker
Marie Madeleine Schmidt, veuve de Henri Rissler perruquier
art. 5, le futur époux à la future épouse d’usufruit viager du premier étage de sa maison rue des Serruriers n° 17
Enregistrement, acp 142 F° 115 du 30.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 151)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 19 mai 1819. Thiébaut Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf en secondes noces de Marguerite Annecker, décédée en cette ville le 31 octobre dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marie Madeleine Schmidt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 juin 1776 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Henri Rissler, perruquier décédé en cette ville le 16 juillet dernier, fille de feu Jean Jacques Schmidt, tailleur en cette ville et de feu Marie Salomé Blinder (signé) Theobald Litt, Maria Magdalena Schmidt (i 9)

Thiébaut Litt vend la maison au clerc de notaire Charles Martin Scheer

1846 (21.3.), Strasbourg 2 (92), M° Roessel n° 924
du 21 Marx 1846. Vente – A comparu Mr Thiebaut Litt, ancien cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg, Lequel par ces présentes déclare avoir vendu (…)
à Mr Charles Martin Scheer, clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre Mr Lutz, par derrière le St Gretzinger, boucher par devant la rue. Tel que cet immeuble se poursuit & se comporte (…)
Etablissement de propriété. Mr Litt est propriétaire de cet Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de dame Marie Madeleine Schmidt, son épouse en secondes noces, décédée sans enfant à Strasbourg, en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière suivant donation qu’elle lui en a faite pour le cas où elle décéderait avant lui, de la propriété de tous les biens meubles & immeubles qu’elle délaisserait sans aucune exception, aux termes de l’article six de leur Contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819 enregistré. Mad° Litt est elle même devenue propriétaire dudit Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de Jean Jacques Schmidt & Salomé Blinder, vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère desquels elle était seule et unique héritière ainsi que le comparant le déclare & en justifiera au besoin. Le sieur Schmidt susdit a acquis le même immeuble de Philippe Antoine Gall, serrurier & Anne Elisabeth Gillich conjoints, demeurant alors à Strasbourg, suivant contrat passé à la cidevant chambre des subhastations de cette ville de Strasbourg le 3 décembre 1781. Son prix était de 4020 francs, payé postérieurelent à la vente. – Entrée en jouissance (à compter de ce jour) – Prix, 7400 francs
Remise des titres, 1) L’expédition sur parchemin du contrat de vente du 3 décembre 1781, susrelaté, 2) l’expédition d’un contrat de vente du 7 décembre 1770, 3) l’expédition sur parchemin d’un contrat de vente du 9 novembre 1745 se rapportant à la même propriété.
acp 346 (3 Q 30 061) f° 50-v

Charles Martin Scheer épouse en 1848 Wilhelmine Mühleisen
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Du premier jour du mois de juillet l’an 1848 à dix heures du matin, Acte de mariage de Martin Charles Scheer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 septembre 1818 à Strasbourg, Clerc de notaire, fils de Jean Martin Scheer, afficheur, et de Marie Sophie Beck, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants,
et de Wilhelmine Mühleisen, mineure dans, née en légitime mariage le 3 janvier 1828 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Joseph Mühleisen, Charpentier, décédé en cette ville le 30 juillet 1832 et de Marie Salomé Waner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 1)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Stotz

1849 (2.7.), Strasbourg 2 (95), M° Roessel n° 2728
Obligation – Furent présens 1° M. Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire, et Dame Marie Sophie Beck sa femme, 2° M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire et propriétaire et Dame Wilhelmine Mühleisen sa femme, 3° M. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins, & Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir à M. Jean Jacques Stoltz ancien architecte, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 3000 francs (…)
hypothèquent les immeubles ci après désignés, savoir
M. Charles Martin Scheer et sa femme 1) Une maison à rez de chaussée et trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue Saint Louis N° 12 (douze), d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue et par derrière à Monsieur M. Groetzinger boucher.
M. Jean Martin Scheer et sa femme
2) une Maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, puits, droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besser autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant la rue et par derrière une ruelle communale, avec tous les objets mobiliers qui s’y trouvent & qui ont nature immobilière, notamment tous ustensiles servant à la fabrication de la bière, ladite maison servant en ce moment à l’exploitation d’une brasserie.
3) une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant vers le nord en partie à la maison de M Birckicht, débitant de tabac, et en partie à celle de la Dame Bürckel, vers l’Est donnant sur la rue, vers le sud en partie M Fischbach boulanger et en partie M Pougnier.
Et les époux Bader 4) une maison à rez de chaussée et trois étages, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, quai Saint Nicolas N° 68, entre les propriétés des Dlles Storck et de M. Schaller, par devant le quai St. Nicolas & par les Dlles Storck.
Etablissement de la propriété. (…) La maison susdésignée sous le N° deux a été acquise par M. Jean Martin Scheer de M François Xavier Wagner, directeur d’hôpitaux militaires, André Wagner propriétaire et François Joseph Wagner, menuisier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Weigel notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet suivant vol. 295 n° 41

Autre hypothèque au profit du marchand de soieries François Xavier Exel

1850 (28.5.), Strasbourg 2 (96), M° Roessel n° 3606
des 28 Mai et 5 Juin 1850. Obligation – Ont comparu 1. M Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire et Anne Marie Sophie Beck sa femme, 2. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins et Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, 3. Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Dame Wilhelmine Mühleissen sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les femmes dûment autorisées chacune de son mari à l’effet de tout ce qui suit, Lequels ont, par les par présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M. François Xavier Exel, marchand de soieries et de nouveautés, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 8000 francs pour prêt de pareille somme
les débiteurs affectent solidairement entre eux les immeubles ci après désignés savoir
1° Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre M. Ley par devant la dite rue et par derrière M. Graetzinger boucher
2° une maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée et deux étages rue Ste Hélène N° 8 (…)
3° Une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages rue du Savon N° 6 (…)
4° une maison sise à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 68 (…)
Etablissement de propriété. Déclarent les débiteurs 1) que la première maison a été acquise par M. Charles Martin Scheer, de Thiébaut Litt, propriétaire à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente reçu par ledit M° Roessel le 21 mars 1846 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 et que sur le prix de vente de cet immeuble il n’est plus dû que la somme de 2700 francs
2) que la seconde maison a été acquise par M. Jean Martin Scheer (…)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen exposent la maison aux enchères pour se libérer de leurs créanciers. Les immeubles ne sont pas adjugés.

1852 (20.7.), Strasbourg 10 (122), M° Zimmer n° 9604
Ont comparu Monsieur Jean Martin Scheer, propriétaire, & Dame Marie Sophie Beck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, Mr Scheer agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire & Dame Wilhelmine Mühleisen son épouse (…) lesquels pour se libérer envers leurs créanciers sont intentionnés de vendre aux enchères publiques les maisons qu’eux et leurs mandants possèdent à Strasbourg rue Ste Hélène N° 8, rue du Savon N° 6 et rue St Louis n° 12 plus amplement désignées ci après
Désignation des immeubles à vendre et mise à prix
Maisons appartenant aux conjoints Jean Martin Scheer
1° Une maison brasserie consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, puits, droits, appartenances & dépendances, le tout situé rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besson autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant à la rue et par derrière à une ruelle communale. Font partie de cette brasserie & sont compris dans la vente un chaudron, un réservoir, une cuve à fermentation, un rafraichissoir avec tuyaux, le tout servant à la fabrication de bière. Cet immeuble avec tout ce qui en dépend sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 25 000 francs.
2° Une maison d’habitation consistant en un principal corps de logis à rez-de-chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant d’un côté à M Birckicht de l’autre à M Fischbach boulanger par devant à la rue & par derrière à M Pougnier. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 15 000 francs.
Maison appartenant aux époux Charles Martin Scheer
Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12 tenant d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue & par derrière à Monsieur Groetzinger boucher. Cette maison sera exposée aux enchères sur la mise à prix de 8000 francs.
Etablissement de la propriété. I. Maison rue Sainte-Hélène N° 8. Cette maison appartenait autrefois à M. Ignace Wagner, vivant propriétaire à Strasbourg pour en avoir fait l’acquisition à la barre du tribunal civil de Strasbourg où elle fut vendue par expropriation forcée sur Marie Anne Kientzler femme Jean Mathias Frédéric Deybler suivant jugement d’adjudication définitive en date du 30 janvier 1817 & déclaration de command faite le même jour au greffe du même tribunal, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 1 mars suivant. (…) M. Wagner est décédé ab intestat à Strasbourg le 21 janvier 1831 en laissant pour seuls héritiers auxquels ladite maison est avenue 1° M. François Xavier Wagner, ancien directeur de l’hopital militaire, 2. M. André Wagner, célibataire majeur, 3. M. François Joseph Wagner, menuisier tous à Strasbourg, 4° Jacques Wagner, boucher à Champlitte (Haute Saône) ces quatre frères du défunt, 5° & Dame Catherine Kirchmann nièce du défunt veuve de M. Jean Daniel Zimber vivant tailleur à Strasbourg, ainsi que ladite qualité d’héritiers résulte de l’inventaire de la succession de Mr Wagner dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 19 janvier 1831.
Suivant acte passé devant le même notaire le 4 octobre 1831 les héritiers de M. Wagner ont procédé entre aux à une première licitation de ladite maison & elle fut adjugée à M. M. François Xavier, André, François Joseph & Jacques Wagner. Les quatre premiers se sont ensuite rendus adjudicataires de la part de ce dernier suivant jugement d’adjudication sur licitation rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 6 février 1835. Cette licitation fut poursuivie par M. Jean Frédéric Zeyssolff marchand de vins à Strasbourg, cessionnaire dudit M. Jacques Wagner aux termes d’un contrat de vente reçu pat ledit Me Noetinger le 10 septembre 1834. M. M. François Xavier Wagner, André Wagner et François Joseph Wagner ont ensuite vendu ledit immeuble aux conjoints Jean Martin Scheer qui en sont actuellement propriétaires en vertu d’un contrat passé devant Me Jean Jacques Weigel alors notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet subséquent vol. 295 N° 41. Cette vente a été faite moyennant le prix de 10 000 francs (…)
II. Maison rue du Savon N° 6 (…)
III. Maison rue St Louis N° 12 (…)
Etat hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions de la vente (…) ; le 20 juillet 1852
L’an 1852 le mardi 3 août (…) après avoir attendu jusqu’à vers midi sans qu’aucun amateur ne se soit présenté, les comparans ont remis l’enchère à un autre jour.
acp 411 (3 Q 30 126) f° 99 du 27.7. – (Retrait) acp 412 (3 Q 30 127) f° 23 du 5.8.

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen vendent la maison à François Xavier Exel

1852 (28.12.), M° Zimmer
Vente – Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Wilhelmine Mühleissen son épouse à Strasbourg
à François Xavier Exel, propriétaire à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg ue du Vent ou rue Saint Louis N° 12, moyennant 8000 francs dont 5300 francs payés et 2700 francs payables entre les mains de Thiébaut Litt, maître cordonnier à Strasbourg auquel les vendeurs doivent pareille somme, suivant acte reçu Roessel, notaire le 21 mars 1843, titre originaire
acp 416 (3 Q 30 131) f° 21-v du 29 Xbr Zimmer 28 Xbr

François Xavier Exel et Julie Virginie Lerch exposent la maison aux enchères. Le boucher Daniel Grœtzinger, propriétaire de la maison à l’arrière, s’en porte acquéreur pour 12 100 francs.

1864 (22.2.), Strasbourg 6 (93), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4489
Cahier des charges du 20 février 1864 – ont comparu M. François Xavier Exel fils, propriétaire & Madame Julie Virginie Lerch son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont déclaré qu’ils sont intentionnés de vendre aux enchères publiques une maison ci après désignée qu’ils posèdent à Strasbourg & que dans ce but ils requièrent M° Roessel (…)
Désignation. Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Louis ou rue du vent N° 14, ancien N° 12 d’un côté M. Mattern, ancien Confiseur, de l’autre M Schott, employé à la mairie,, par derrière à M Daniel Groetzinger. Tel que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) Sont en outre Compris dans la vente tous les poêles appartenant aux vendeurs, avec leurs tuyaux & pierres, se trouvant dans ladite maison.
Etablissement de la propriété. Déclarent les vendeurs que la maison ci dessus désignée est devenue leur propriété par suite de l’acquisition que M. Exel en a faite du Sr Charles Martin Scheer, alors clerc de notaire, & de D° Wilhelmine Mühleisen son épouse les deux demeurant à Strasbourg, suivant Contrat de vente contenant obligation passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 28 décembre 1852, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 janvier suivant vol. 556 N° 63 & inscrit d’office le même jour vol. 576 N° 265. Sur le prix de cette vente l’acquéreur M. Exel a été délégué de payer (…). Le Sr Scheer avait acquis le même immeuble dudit Sr Litt [Thiébaut Litt cordonnier] suivant contrat passé devant M° Roessel ainé alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1842, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 & inscrit d’office le même jour vol. 445 N° 150, ce dernier contrat portant quittance de partie du prix de vente (…). Le Sr Litt était propriétaire de cet immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de D° Marie Madeleine Schmidt, son épouse en troisièmes noces, demeurant en son vivant à Strasbourg, décédée sans enfants & en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. Mad° Litt avait elle même recueilli ladite maison dans la succession de ses père et mère, M. Jean Jacques Schmitt & dame Salomé Blinder, conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière. Le sieur Schmitt avait acquis la même maison du Sr Philippe Antoine Gall, serrurier & d’Anne Elisabeth Gillich conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, suivant acte passé à la cidevant Chambre des subhastations de Strasbourg le 3 décembre 1781. – Charges, clauses et conditions (…) article vingt. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 9000 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.
N° 4490. Adjudication – Et l’an 1864 lundi le 22 février (…) il a été fait diverses mises dont la dernière faite par M. Daniel Groetzinger, boucher demeurant à Strasbourg, a porté le prix d’adjudication de la maison à vendre à la somme de 12.100 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.

Daniel Grœtzinger meurt en 1881 en délaissant cinq enfants. L’inventaire relate les titres relatifs aux différentes maisons.
Les enfants Grœtzinger vendent la maison au boucher Frédéric Rauscher et à sa femme Marie Louise Wolff

1899 (5 &10.4.), M° Mossler
Verkauf – 1) Maria Friederike Henriette Groetzinger, Ehefrau des Prokuristen Emil Christian Lemme, 2) Dorothea Maria Groetzinger, Ehefrau des Kaufmanns Jakob Welsch, beisammen hier, 3) Johann Daniel Groetzinger, Handlungsangstellter hier, 4) Margaretha Johanna Groetzinger, Rentnerin hier
an Friderich Rauscher, Metzgermeister, und Maria Luise Wolff Eheleute in Straßburg
Stadt Strassburg. 1) ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Keller, Brunnen, Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 14 früher N° 12, P 1297, 1297 mit 0 Ar 85
2) Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Vorder und Hintergebäuden Hof, Brunnen Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 10 früher N° 2, P 1295, 1295 mit 1 Ar 15
durch Verkäufer ererbt aus den Verlaßenschaften ihrer Eltern Daniel Groetzinger gestorben hier an 12. November 1882 und Sophie Henriette Müller gestorben am 16. Novembris 1889.
Besitz sofort, Genuß & Steuerzahlung vom 25. März 1899 ab. Preis 35.000 Mark, worauf 3000 Mark baar bezahlt
acp 953 (3 Q 30 668) f° 47 n° 346 du 18.4.

Fils du boucher Jean Rauscher d’Auenheim en Bade, le boucher Frédéric Rauscher épouse en 1886 Marie Louise Wolff, fille du coiffeur Théodore Wolff de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 796)
Straßburg am 23. December 1886. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Friedrich Rauscher, evangelischer Religion, geboren den 17. Februar des Jahres 1865 zu Auenheim (Baden) wohnhaft zu Auenheim, Sohn des Metzgers Johann Rauscher und dessen Ehefrau Barbara Vogt, beide wohnhaft zu Auenheim
2. die Marie Luise Wolff, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 26. Maertz des Jahres 1865 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des Friseurs Theodor Wolff, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Julie Gsell, zuletzt wohnhaft zu Ballbronn (Unter-Elsaß) – (i 122)



10, place Kleber


Place Kleber n° 10 – IV 373 (Blondel), N 718 puis section 60 parcelle 14 (cadastre)

Auberge au Grand Monarque (1692) puis au Grand Turc (1714) – Fabrique de cartes Laborie, Jeantet puis Carey (1746-1808)


La maison (à l’enseigne Nuss) vers 1912 avant démolition (AMS cote 1 Fi 21 n° 21
Cour (AMS cote 118 MW 59)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du marchand orfèvre Jean Gerber ; elle a alors un encorbellement de 24 pieds de long qui doit représenter sa longueur. Elle revient à son gendre orfèvre Paul Zwirler puis à son petit-fils armurier Antoine Stich qui cède à son voisin Lambert Pfau (futur n° 9) une petite maison derrière la sienne. Le receveur de l’Université Martin Treutel cède en 1635 la maison en compensation de ses comptes inexacts à l’Université qui la conserve pendant cinquante-sept ans. Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe, y établit en 1692 l’auberge au Grand Monarque qui a mauvaise réputation d’après l’enquête de 1696 sur les auberges. Le traiteur Hyacinthe Lavalette acquiert la maison et ouvre deux communications avec la voisine (futur n° 11) qu’il loue de l’Eglise Rouge. Il est autorisé en 1714 à y tenir auberge à l’enseigne au grand Turc. Les ouvertures de communication sont à nouveau murées en 1724. Le perruquier Pierre Deneux déclare en 1744 avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Le cartier Pierre Jean Laborie achète la maison en 1746 ; à sa mort en 1758, l’inventaire stipule qu’elle comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres. Sa veuve Elisabeth Odile Pescaire se remarie avec Jean Claude Jeantet puis Louis Carey qui est autorisé en 1783 à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée. En 1787, la maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages neufs en bois. Il est probable que les étages neufs ont remplacé l’encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (a) : trois arcades au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois lucarnes en forme de mansarde. La cour B montre la façade arrière (1-2), le bâtiment (2-3) en partie en forme de galerie à l’est de la cour, le mur aveugle du bâtiment dépendant du futur n° 9 et les galeries (4-1) du voisin à l’ouest.
La maison porte le n° 10, tant selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.


Cour B – Le sud de la place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à droite et la ruelle du Pilot à gauche (Archives départementales (cote 1 L plan 5)

La maison appartient pendant vingt ans (1853-1874) au baquetier Jacques Taubert. L’employé Louis Œrtel loue en 1878 le rez-de-chaussée pour servir d’auberge. Les propriétaires suivants sont les marchands Joseph Schott qui fait faillite en 1884 puis Joseph Nuss qui y établit son commerce (voir l’enseigne J. Nuss, Colonialwaren, Spezialitäten in rohen und gebrannten Kaffee – J. Nuss, articles des colonies, spécialiste du café vert et torréfié). La Ville de Strasbourg achète la maison (exercice 1908) qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Le deuxième bâtiment à partir de la droite correspond aux anciens n° 8, 9 et 10

avril 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1912 (date de démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj), cession en paiement (ces). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Gerber, marchand orfèvre
1590* h Paul Zwirler, orfèvre, et (1569) Elisabeth Gerber, – luthériens
1604 h Antoine Stich, armurier puis brasseur, et (1601) Marie Zwirler, remariée (1626) avec Martin Ultzheimer, sellier – luthériens
1627 v Martin Treutelius (Treutel), receveur de l’Université, et (1607) Catherine Schaumann
1635 ces Université (Haute Ecole)
1692 v Etienne Decombe, commis des vivres, aubergiste, et (v. 1680) Marthe Didier – catholiques
1711 v Hyacinthe Lavalette, pâtissier, traiteur, et (1698) Chrétienne Rose Brion – catholiques
1727 adj Jean Christophe Goldbach, épicier, et (1687) Eve Bruder – luthériens
1744 v Pierre Deneux, perruquier, et (1713) Anne Marie Lizan – catholiques
1746 v Pierre Jean Laborie, marchand cartier, et (1738) Elisabeth Odile Pescaire – catholiques
1758 h David Laborie, marchand cartier, et (1759) Marie Madeleine Carée, remariée (1773) avec Jean François Thurman, employé aux affaires du Roi – catholiques
Jean Claude Jeantet, marchand cartier, et (1759) Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie, marchand cartier – catholiques
1789 v Louis Carey, marchand cartier, et (1777), Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie et de Jean Claude Jeantet, marchands cartiers – catholiques
1809 v Jean Baptiste Bonne, graveur, et (1805) Marguerite Madeleine Vest
1832 v Jean Michel Rogissé, arquebusier, et (1813) Sara Griesbach
1841 h Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier, et (1841) Marie Elisabeth Sigwalt (contrat résolu)
1853 v Jean Jacques Taubert, baquetier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1874 v Louis Œrtel, employé, et (1852) Marie Stehlé
1879 v Joseph Schott, marchand, et (1869) Marie Théodore Rey
1884 adj Jacques Nuss, marchand épicier, et (1872) Sophie Madeleine Caroline Rhein puis (1885) Henriette Eugénie Billo
1909* v Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1736, 1250 livres en 1758, 1500 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 373, Jean Claude Gentet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Carré, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 718, Rogissé, Sara, veuve – maison, sol – 0,62 are / Rogissé Frédéric Théodore

Locations

1621, Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze
1621, Tobie Karchmeyer, docteur en droit
1698, Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels le fermier Mallard
1726, Gaspard Sautier, sellier
1814, Georges Werner, tailleur d’habits, et Frédérique Elisabeth Roth
1820, Joseph François Louis Tisserant, praticien, et (1816) Josephine Elisabeth Wurm
1878, Moch, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 162-v
Le marchand orfèvre Jean Gerber règle 7 sols 4 deniers pour sa maison place des Cordeliers, à savoir un encorbellement (24 pieds de long, saillie de 3 pieds à une extrémité et 4 pieds 3 pouces à l’autre) et une porte de cave inclinée (6 pieds de large, saillie de 3 pieds ½).

(Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen)
Hanß Gerber der Sÿlber Krämer hatt oben ein Vsstoß xxiiij schu lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu, vnd ane dem Andern Ende iiij schu iij Zoll herauß, Ein Ligend Kellerthüer vj schu breÿt vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß iiij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 678
Loyer dû par Hyacinthe La Valette d’après l’autorisation ci-dessous. Les portes ouvertes en 1711 sont murées en 1724

Hiacynthe La Vallette der frantzösische Traitteur, Soll von Zwoen thüren, welche Er in einer auf dem barfüßerplatz gelegen und dem Stifft zur Rothen Kirchen gehörigen behaußung dadurch Er in das von Mad. de Combe erkaufft nebens hauß kommen Könte, durchbrechen laßen, nemlichen die eine auß der Küchen in die Stub und die andere in das höfflein, jede 6 ½ schuh hoch und 3. schuh. 3 Zoll breit, l. Prot: de 1711. fol: 152. und der Herrn XV. Erkt. auf Urbani A° 1712. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1712-1724)
seind zugemaurt

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Hyacinthe La Valette demande l’autorisation d’ouvrir deux portes entre la maison qu’il prend à bail de la fondation de l’Eglise Rouge et celle qu’il a achetée de la dame Decombe. Les préposés renvoient l’affaire aux Quinze.

(f° 151-v) Sambstags den 16. Maÿ 1711. – Hiacynthe La Valette pt° eines durchbruchs.
Eod. Die hora 10.ma matut: in præsentia der Oberern Bawherren der herrn dreÿ und Herrn Secret: Friden, augenschein eingenommen in Hiacynthe La Valette, des frantzösischen Traitteurs auff dem Barfüeßer platz am Pfahlgäßlein gelegen, dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörigen Eck behausung, darinnen Er in das nebens Hauß Welches Er von Madame de Combe erkaufft Zween durchbrüch, den einen auß der Küchen in die Stub und den andern in das höfflein, und Zwar jeden 6 ½ schuhe hoch und 3. schuhe und 3. Zoll breit mahen zu laßen gesinnet ist, und umb deren erlaubnus angesucht hat. Erk. Soll den Herren XV.en referirt werden.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Même demande soumise aux Quinze. Les portes (6 pieds ½ de haut, 3 pieds 3 pouces de large) se trouvent dans le bâtiment accessoire, l’une au rez-de-chaussée dans la cuisine à gauche de l’entrée, l’autre dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant paiement d’une livre par an, à condition de produire le consentement de l’Eglise Rouge et de remettre les lieux en état lors de son départ.

(f° 134) Freÿtags den 22.ten May – Hiacinthe Lavalette pt° Durchbruchs
Obere Bawheren Laßen per Hn Friden proponiren es habe Hiacinthe Lavalette der Würth beÿ Ihnen umb einen augenschein in seiner Wohnbehausung auff dem Baarfüßerplatz einzunehmen, ansuchung gethan, vndt alß man sich dahin verfügt, habe man Vernommen, daß Er Zweÿ thüren, in das Nebenshauß Zu machen willens seÿe, als eines unten in der Küche auff der Lincken seithen des eingangs, das andere aber hinden in dem Höffel auch Lincker seiths, umb mehrere bequemlichkeit Zu haben, undt umb desto beßer Zu dem bronnen Zu kommen, vndt auf eingenommenen Augenschein gefunden, daß es wohl thunlich seÿe, vndt die thüren in der Höhe 6 ½ schuh, in der breite aber 3 schuh 3 Zoll außtragen werden, da man dan davon gehalten, daß wann es Mghherren beliebig, Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch mit dem anhang daß Er Zuvorderist von den Herren Pflegeren des Stiffts Zur Rothen Kirchen, deme jene Wohnbehausung Zugehörig, einen schein, daß Sie mit solchem durchbruch Zu friden, einliefferen vndt dann dem Pfthurn jährl. vor ieden durchbruch 1 lb d bezahlen, auch diße Vergönstigung nur so lang, als Er in bemeltem, der Rothenkirch od. ietzo dem Spitthal Zugehörigem hauß verbleiben wird wehren, wann Er aber künfftig daraus Ziehen werde, Er sothane durchbrüch auff seinen cösten wid. Zumachen Zulaßen schuldig vndt verbunden seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.
NB Vid. die expredition dißer Erkantnuß im protocoll de aô 1729.

Hyacinthe La Valette s’engage à refermer les ouvertures

1711 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Declaration 19 juillet 1711 – Est Comparu (…) Hyacinte La valette traiteur en lad° ville demeurant sur la place d’arme de lad° ville, dans une maison dependante de la Rothe Kirch, Lequel a Declaré que par une grace specialle Messieurs du Magistrat auroient bien voulu luy permettre de faire faire deux ouvertures dans le Mur qui Separe lad° maison dependante de la Rothe Kirch où demeure led. Comparant de celle d’attenant qu’il a acquise depuis environ Deux mois Madame de Decombes pour faire et mettre deux portes auxd° ouvertures pour Communiquer d’une desd. deux maisons à l’autre, et Comme cette permission ne luy est donnée que par une grace Specialle comme jl vient d’estre dit Il promet et s’oblige de faire boucher lesd. deux ouvertures et remettre les choses au mesme Estat qu’elles estoient auparavant Toutesfois et quantes qu’il plaira à messieurs dud. magistrat pour raison dequoy il est obligé ainsi qu’il s’oblige de payer par chacun an quatre livres pour chaque ouverture qui est huit livres pour les deux tant qu’elles subsisteront

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le perruquier Pierre Deneux déclare avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Il demande de conserver le droit de rouvrir la porte de cave en façade. Les préposés le lui accordent à condition que la porte ne s’ouvre plus à l’horizontale mais à la verticale et à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 63) Eodem die 26. Januarÿ 1745. – Pierre Deneux
Augenschein eingenommen an H. Pierre Deneux des Perruckenmachers Hauß auf dem Baarfüßer Platz neben dem am Pfahlgäßel gelegenen Würths Haus Zum Tiger, welcher Mghh. angezeigt, daß er fornen gegen dem Platz, unten auf dem Boden, dreÿ Bögen Zu Läden zumachen, und die auf das allmendt gehende Liegende Kellerthür hinwegzuthun, und Hingegen eine Andere in sein Höffel Zumachen willens, bittet derowegen solches Zu Vorbehaltung seines Rechtens, die thür allenfalls wieder in den Vorigen Platz Zuverlegen. Erkant, wird jhme Anderst nicht Willfahrt, als daß die thür wann er selbige mit der Zeit wieder in den Vorigen Platz machen wolte, nicht mehr Liegend sondern aufrecht in die Maur gemacht, und an dem Überhang nichts touchirt werde.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le cartier Louis Carré est autorisé à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée

(f° 301) Dienstags den 17. Junii 1783. – Louis Carré Kartenmacher
Mr Müller, der Maurer, nôe Louis Carré des Kartenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung auf dem Place d’Armes gelegen au Rez de chaussée eine thür in den Laden machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1692, rapport de visite
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, plus haut trois chambres et vestibule, sous les combles quatre chambres séparées par des cloisons en lattes, au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine, petite cour et cave voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 19 / 20
Bonn
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 204 case 2

Taubert Jacques

N 718, maison, sol, place d’armes 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1051 case 2

Taubert Jacques
1867 Knoerr Louis à Benfeld et Beringer Charles à Strasbourg
1876 Oertel Ludwig, Beamter
1881 Schott Joseph, Kaufmann
1885 Nuss Jakob, Spezereihändler
1908 (12) Straßburg die Gemeinde

N 718, maison, sol, Place Kleber 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 folio 385 case 4
Case rayée, report à la case 3 (9, place Kleber)

Parcelle, section 60 n° 14 (265/18) – autrefois N 718
Canton : Kleberplatz Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs e. T.
Contenance : 1,06
Revenu : 5,20 – Valeur : 2600 – 3000
Remarques : 1913 ab F 3 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes, p. 158

10
Prop. – Carey, Louis, Cartier – Echasses
Loc. – Klopffer, Laurent, horloger – Marechaux
Loc. – Labori, Frere & Sœur, sans fortune

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 10
Bureau Nies, Kohlenhdlg. Fuhrunternehmer. 0
Offner, Bürgerm. Beamt. 1
Theis, Kaufmann. 2
Kulpe, Mitglied des städt. Orchesters. 3
Schwartz, Schriftsetzer. 4


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du marchand orfèvre Jean Gerber dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1569 l’orfèvre Paul Zwirlé (Zwirler)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 56)
1569. II Dominica Epiphanie. Paulus Zwirle Goltschmidt vnd Elisabeth Hans Gerbers des Silberkremers dochter. Eingesegnet am Montag 24. Januarÿ hora 9. Außgang vff dem Barfüsserplatz (i 60)

L’orfèvre Paul Zwirler et sa femme Elisabeth fille du marchand orfèvre Jean Gerber hypothèquent la maison au profit de Samson Kieffer, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune

1598 (xxviij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 206-v
(P. fol: 169.) Erschienen H Paulus Zwirrler Goldtschmÿtt burger Zu St. vnd Elizabeth Gerberin, Wÿland Hannß Gerbers des Silberkremers selig. dochter Mit beÿstand, gutten Wüßen, Willen vnd gehell Jacob Frieß des Kremers Jr Elizabethen Vetters, Haben sich unuer. für sich & verschrib.
Gegen Herrn Samson Küffer Canonico d. Stifft Zum Jung. S Peter Zu St. So zugeg., demselbig. vnd seinen Erben, Zuzinsen ij lb x ß d gelts ablosig mit 50 Pfund Pfenning St.
Von, vff vnd abe, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeuwen & gemeg. Inn er St. St. Am Barfüsser Platz Nidwendig Am Pfal gäßlin, Einsit nebent Mathys Hollweck dem Kirschner, Vnd andersit nebent dem Bierhauß, Zum Falcken genant, Lamprecht Pfauwen Zuständig, hinden vff ein hauß, vnser Lieben fr. werck alhie Zustendig, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. & zubezalen vnuer: für sich & Alle Jahr vff Jacobi Apli. vnd Anno 99. dem Ersten Zinß

Paul Zwirler et Elisabeth Gerber hypothèquent la maison au profit de Barbe, veuve du tailleur Pierre Brenner et mère du commissaire priseur Michel Brenner

1600 (18. Augusti), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 240
(Inchoat. fo: 271.) Erschienen Paulus Zwürler, Goldschmidt vnnd Elisabeth Gerberin sein eheliche haußfraw
Haben Inn gegensein Michel Brenners Khoufflers Inn nammen Barbaren Wÿland Peter Brenners deß Schnÿdt. burgers Zu Haydenen Im Württenberger landt seligen Wittwe seiner lieben Muter – schuldig sigen 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß Hoffstatt Hoff vnd hinderhuß, mit allen and. Iren gebeüwen & gelegen Inn d. St. Straßburg vff dem Barfüeßer blatz einseit neben Lamprecht Pfohen Biersiedern, andersit Matthÿß Böhmen Kürßnern, stoßend hinden vff (-) Daruon gondt 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablößig mit 50 pfund pfenning herrn Sambson Khüeffern Stifftherrn Zum Jungen Sanct Peter, sunst ledig eÿgen

Elisabeth Gerber veuve de Paul Zwirler, assistée de ses fils orfèvres Jean Zwirler et David Zwirler et de son gendre pelletier Conrad Mentzer vend la maison à son gendre armurier Antoine Stich. La venderesse se réserve un poêle et une chambre ou à défaut une rente de trois livres par an.

1604 (xxj tag Martÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 128
(P. fol. 125.) Erschienen Elizabeth Gerberin, weÿland Paulus Zwirlers des Goldtschmÿdts s. witwe mit beÿstand & Hans Franckenberg.s des goldtschmÿdts burg. Zu Straßburg, Ires geschwornenn Curatoris vnd vogts, wie auch hannß Zwirler, David Zwirler, bede goldtschmÿdt, Irer Söhne, vnd Cunradt Mentzer Kürßners des dochtermans (zu khauffen geben)
Anthonig Stich dem Blatner, burg. Zu Straßburg Irem dochterman
Hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, vnd Stall mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, am Baarfüßer Platz einseit nebent Lambrecht Pfawen dem biersied. Andersit nebent Mathÿß Helbeck dem Kirschner, stoßend hind. vff vorgemelten Lamprecht Pfowen, Dauon gondt ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb d Michell Brenner dem Khöüffler burg. Zu Straßburg vff Bartholomei, Item H Sambson Küeffer dem Canonico der Stifft Zum Jung. S Peter ij lb x ß gelts vff Jacobi Ablösig mit L lb d, Item Zweÿ pfund 10 schilling pfenning gelts, Ablösig mit L lb vff Johannis Bapte. fallend, hanß Stich dem plattners bemelts Khöuffers vatter, Vnd seindt noch hafft vnd vnd.pfandt für ein schuld j C lb d obgedachtem Köuffer Zuvor Vnd alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff mit nachuolgend. Conditionen Zugang. vber hieuor gemelter beschwerd. so d. Kheüffer vber sich nimpt. vnd bescheh. für vnd vmb 450 pfund pfenning Straßburg.
Dabeÿ Insonderheit Abgeredt, Und hatt Ihro die Verkhöufferin Inn disser Jetzuerkhaufften Behausung vorbehalt. Ein Stub vnd khammer, dieselbig nach Ihrer gelegenheit zu bewohnen, doch mit der fernerer Bescheÿdenheit wofer d[ie] verkhöufferin beÿ Ime dem Kheüffer nit wolte pleiben, oder er der khoüffer dieselbig nit lenger wolte beÿ sich behaltten, das ernanter Khoüffer Ihro der verkhoüfferin für ein* Andern hauß zinß 3 pfund Jährlich. Zubessern schuldig sein solle
Hiebeÿ vnd mit seind auch gewesen H Johann Carolus Pfarrer Zu sanct Wilhelm, Vnd hanß Stich d. Elter Plattner

Antoine Stich cède à son voisin Lambert Pfau une petite maison derrière la sienne dans laquelle se trouvent des latrines dont les vendeurs se réservent la jouissance. L’acquéreur a l’intention de remplacer cette petite maison et son bâtiment arrière par un nouveau bâtiment qui ne devra pas obscurcir la propriété des vendeurs et dont les fenêtres de six pieds de haut seront vitrées et grillagées

1605 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 304
(P. fol. 96.) Erschienen Anthonig Stich der plattner burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw Mit beÿstand vnd bewilligung Irer Schweÿg. vnd Mutter vnd deren vogt, haben (verkaufft)
Lamprecht Pfauwen dem Biersieder burgern Zu Straßburg, vnd Susanna Nÿsin seiner ehelich. haußwürthin, So bede Zugeg.
Ein Heüsslin sampt der hoffestatt Auch Allen begriffen Zugehörd. geleg. hinder Ihr der Verkäuffern Behausung Inn d. St. Straßburg Am Barfüsser platz vornen her vff Ihr d. verkäuffer höfflin vnd vord. behausung, hind. vff die Kheüffer selbst, einseit neben Mathÿß Helbeck dem Kirschner, Andersit Auch neben den Khoüffern, Für freÿ ledig vnd eÿg. Vnder welchem Jetz uerkhaufften heüßlin ein profeÿ, so sie die verkheüffere Inn Vorbehalttenn thun, Vnd Alles & Also d & und Ist disser Khauff Zugang. vnd Bescheh. für vnd vmb 162 pfund vnd 10 schilling Straßburger, So bar bezahlt,
Vnd Ist Aber Inn dissem Verkhauff sond.lich Abgeredt, Nach sie die khöuffere Vorhabens disses Jetz erkhaufft heüßlin Zu gleich seiner hind. behausung von neüwen vffzuführen vnd Zubawen, das ernante khoüffere nit höher vff fahren sollen, Als Ihre hind. behausung Am bierhauß Jetzundt Ist, Vnd Alsso Zu ewig. Zeiten dasselbig. Jetzerkhaufft heüßlin Also lassen, damit Inen den Verkhöuffern Khein mehrer tag od. liecht dar durch entzogen und genommen werde, ferner die fenster so die Kheüffere Inn gebell, geg. Ihr d. verkhaüfferen höfflin, machen werden sollen stech fenster sein Sechs schuo Hoch Vonn dem gebälck, welche stech fenster verglaßt vnd vergettern Jeder Zeit erhaltt. werd. müß. deßgleich. so sollen Auch ermelte verköuffere hin widerumb obgehörte stechfenster Inn einen od. den Andern weg Zu verbauwen nit fug und macht haben, verzigt
Hiebeÿ seint gewesen H Jacob Kreÿß Nots. hannß Stich platner, h. hannß Franckenbg. alß vogt Elizabeth Gerberin, hannß Zwirler, Ouch Elizabeth Gerberin selbß, Martin Voltz d. Zimmermann burger Zu Straßburg

Antoine Stich le jeune hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Birtsch

1616 (viij. februarÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 67
(Inchoat. in Prot. fol. 65.) Erschienen Anthonius Stich d. Jüng burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Barthell Birtsch. des goltschmÿdts burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund pfenning
Zum vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St: St: vff dem parfüsserplatz einseit n. Matheuss Böhem dem Kürschner, and.seit und Lamprecht Pfawen erb. hind. vff bemelts Pfauwen erb. stoßend, welche behausung zuuor noch verhafftet Ist vmn L lb d
(vide in Reg. 1612. fol: 183)
[in margine :] Erschienen H. hanß Wilhelm Bürtsch für sich selbsten h Israel Rüel d. goldtarbeiter vnd herr Abraham Hammel d. handelßmann, beede ale Eheuögt Mariæ vnd Catharinæ der Bürtschen haben in gegensein Stephan Stichen deß Notÿ alß vogts Anthoni Stichen seel. 4. Kindern (…) Act. den 24. Januarÿ Anno 1631.

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Jean Kelterer

1618 (ut spâ [xxx. Aprilis]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 204
(Inchoat. in Prot. fol. 144.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Kelterers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 25 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. vff dem parfüsserplatz einseit neben Mathÿß Böm dem Kirschner, And. seit Lamprecht Pfauwen seligen erben hinden vffs Pfalgässell

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Daniel Dürninger, pasteur à Sand près de Willstätt

1619 (ut spâ [xiiij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 280
(Inchoat. in Prot. fol. 176.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrwürdigen vnd Wolgelehrten herrn M. Daniel Dürninger pfarrers Zu Sandt beÿ Wildstett – schuldig sige 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pfauwen, anderseit neben Mathÿß Hellbeck, hinden vff gemelt Bierhauß stoßend

Antoine Stich loue la maison à Salomé, veuve de Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze. Le bail est résilié quelques mois plus tard au profit du docteur en droit Tobie Karchmeyer

1621 (15. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69
Lÿhenung Frawen Salome Balthasar Bischoff sel: wittwen vber ein Behausung alhie
Erschienen Anthonius Stich der Plattner burg. alhie
vnd hatt in gegenwertigkeyt Hn Balthasar Bischoffs handelßmanns vnd burg. alhie In Namen frawen Salomeæ weÿland H. Balthasar Bischoffs des alten Fünff Zehners selig. hind.lassener wittwen seiner muter
bekant das er d.selben ein Behausung alhie auff dem Bahrfusser Platz einseyt neben dem Bierhaus Zum Falcken and.seyt neben Mathys Behm selig. Erben, derselben zweÿ Jar von weÿhenachten nechst kunfftig nach einander volgend Zubewohnen vnd Zugeprauch. nach Ort gewonheit vnd notdurft für vnd vmb einen Jehrlichen Zinß nemlich 45 guld.
[In margine :] Erschienen seind Jetzgemelte Parteyen vnd haben bekandt das sie auß gewißen ursach diser Contract vnd lehenung cassirt vnd ernanter Anthonius Stich der verleyher hingegen gedachte sein behausung ausserhalb des Gadenbod. werckstatt den hochgelehrten H Tobiæ Karchmeyern der Rechten doctor ein viertheyl Jar das ist von dato biß auff Mariæ Verkundung für vnd vmb 5. lb 17 ß 6 d welcher (…) den 26.sten Xbis Ao 1621.

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit du notaire Georges Schwartz.

1621 (xxiiij Xbris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 667-v
(Inchoat. in Prot. fol. 489.) Erschienen herr Anthoni Stich biersieder burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Geörg Schwartzen Notarÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz einseit neben Ihro der Bekhnenner bierhauß, anderseit neben Mathÿß Böhm dem Kirschner hinden vff gemelt bierhauß stoßend

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius

1622 (v. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 4
(Inchoat. in Prot. fol. 7.) Erschienen Antoni Stich d. plattner burg. Zu Straßburg vnd Maria Zwierlerin sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 100 pfundt
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffstatt, höfflin mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St: St: vff dem parfuser platz einseit neb. der Bekhenner selbst. And.seit neb. Mathÿß Behren hind. vff die Bekhenner selbsten, Welche behausung Zuuor verhafftet Ist vmb j. C. lb Elisabeth Gerberin d. Bekhennerin schwÿg. Weÿth sind sie verhafftet vmb j C L lb H Georg Schwartz d. Notario
[in margine :] Erschienen herr M. Johannes Georgius Schüring Diaconus zu S. Wilhelm alß vogt weÿl. H Heinrich Vagÿ s. instituirter Erbin Anna Botzin, hatt in gegensein H Steffan Stichen Notÿ alß Vogts des Debitoris s: Kindern (…) Act. den 29. Aug. 1629.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de l’armurier Laurent Fœrtner qui remet en 1627 une quittance à Martin Treutel

1625 (24. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 498
(Inchoat. in Prot. fol. 412) Erschienen Maria Zwÿrlerin weÿ: Anthoni Stichen deß platners vnd biersieders s. wittib, mit beÿstand hanß Waltz. deß Weißbecken ihres Vogts vnd H. Steffan Stich Nots. Alß Vogt sein Anthoni Stichen see: nachgelaßener Vier Kindern, Namens Maria, Anthoni, Elisabetha vnd hannß Jacob
bekannte in gegensein Lorentz Förtners deß Platners vnd Burgers alhie – schuldig seÿen 200 Pfund
[in margine :] Erschienen obgent. (Lorentz) Förster hatt in gegensein H Martin Treütels deß schulschaffners alhie, bekandt, d. er von demselben, alß ietzigem eÿgenthumbs herren der behausung vfm Parfüeßer blatz neben dem Pergfalcken Inmaßen er H Treütel beÿ solchem in A° 627. den 11. diß v.schrieben Kauff An ihne Förster v.wisen word. empfangen habe (…) den 31. Decembris 1627.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de Marguerite Barthus, veuve de Frédéric Blanckenburger

1626 (ut spâ. [11. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 355-v
Erschienen Maria Zwirrlerin, wÿland Anthoni Stich. selig. Witwe, mit beÿstand hannß Waltzen des Weÿßbeck. vnd h Steffan Stich. Notarÿ Ihrer vnd Ihrer Khind. geschwornen vögt.
hatt in gegensein Margreten Barthußin weÿ h. M. Friderich Blanckenburgers selig. witwen, mit beÿstand d h. Wilhelm härle goldtschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vogts – schuldig seÿen 100 pfundt
deßen zu mehr & vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit All. Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Am parfusserplatz einseit n. Mathÿß helbeck kirschner, And.seit n. d. Bierhauß Zum Bergkfalck. hind. Auch vff daselbig. Bierhauß stoßend, Welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb j C lb hn Heinrich Vagio
(vide Cessionem de 12. Junÿ a° 1642.)

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, remariée avec Martin Ultzheimer, et ses enfants vendent la maison à Martin Treutelius, receveur de l’Université, et à sa femme Catherine Schaumann

1627 (xj. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 586-v
(P. fol. 174) Erschienen weÿland Anthoni Stichen gewesenen Platners auch Biersieders see. Zum Falcken alhie nachgelaßene wittib Maria Zwÿrlerin mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Martin Oltzheimers, wie auch hanß Zwÿrlens deß goldtschmidts Ihres Bruders vnd Conrad Mentzers deß Kürschners ihres schwagers, Alß nechster v.wanthen hierzu insonderheit erbeten, So dann sein Stichen see. Kinder, deren Ehe: vnd vögt mit namen herr Steffan Stich der Nots. Alß vogt Anthoni, Elisabethen vnd hannß Jacoben aller dreÿen geschwisterd Wie auch Maria Stichin ihr der Vogts Kindern schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Damian Jungen, vnd dann hannß Stichen deß blatners burgers alhie, vorgemelter vier geschwisterd. Großvaters (verkaufft)
herren Martin Treütelio ietzig. Schulschaffner Auch Burgern Zu St. und Catharina Schawmännin seiner Ehelich. haußfr.
hauß hoffstat, vnd höfflin mit allen andern & gelegen in der St. St. vffm Parfüeßer blatz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pergfalcken, so den Verkeüffern nicht ins gemein Zustendig, anderseit neben Mathiß hellbecken gnt. Böhem dem Kürschner, hinden auch vf die Verkäuffere selbsten, stoßend sonst gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen für und umb 925 Pfund

Martin Treuttel hypothèque quelques jours plua tard la maison au profit de la fille du prédicateur Nicolas Lusenius

1627 (31. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 607
Erschienen h. Martin Dreüttell schulschaffner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Wilhelm Pauli hertmann schreÿbers h. Joh: Valentin Storck. Als vogt Mariæ weÿlandt h. M. Nicolai Lüsenÿ freÿ p.digers Im Münster selig döchterins – schuldig seÿe ij C lb
Vnderpfand (…) Mehr hauß, hoffstatt, höfflin geleg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einseit n. dem Bierhauß Zum Falck. anderseit Mathÿß Helbeck d. kürschner hinden vff Anthoni Stich selig. erb. Welche behaußung Zuuor noch Verhafftet vmb 1 C. lb Henrich Vagio, Mehr vmb j. C. lb d weiland Basilÿ Petrj selig. Witwe, Vnd dann vmb j. C. lb d Lorentz Füeßer

Originaire d’Ebersmünster, le receveur Martin Treutelius épouse en 1607 Catherine, fille du secrétaire Laurent Schaumann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 242 n° 678)
1607. Martin Tritelius von Eberßheimmünster, d. Schaffner vndt Catharina Laurentii Schauwmann des schrÿbers am Stattgericht tocht. Eingesegn. 4. Augusti (i 253)

Martin Treutelius devient bourgeois par sa femme deux ans après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 899
Martinus Dreütelius der Schaffner von Ebersheim Münster Empfahet d. Burgrecht Von Catharina Herrn Lorentz Schaumans deß Stattgerichts schreibers tochter, will Zum Spÿgel Zünfftig sein Actum den 30 Junÿ Aô 1609.

Mentions de Martin Treutelius dans les registres du Magistrat
1619 XV (2 R 47) Martin Treütel. 37. alß Schaffner vnd Vogt Jr. Wolff Bernhard von Botzheims (…)
1628 XV (2 R 56) Martin Treütel. 62. (Schulschaffner)
1631 XV (2 R 57) Martin Treütel Schulschaffner. 216.
1632 XV (2 R 58) Martin Treütell. 41. 144. 199. 210. 224. 242. 248. (Schulschaffner)

Martin Treutelius vend des capitaux à Georges Boch en 1618. Il hypothèque sa maison en garantie en 1629

1618 (2. Januarÿ), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 2-v
(Inchoat. in Prot. fol. 6.) Erschienen h. Martin Treüttelius burger Zu Straßburg
hatt für sich & mit nachuolgend. Widerlosung Verkaufft
herrn Geörg Bochenn burgern Zu Straßburg
Als 100 pfund pfenning hauptgutt, so herrn Meÿster Vnd Rath der Statt Straßburg Jahrs vff 3.ten Novembris mit 1 lb 10 ß Zugeben pflichtig nach Inhalt Vrkund mit Pfenning thurn Insigell de dato 3. Novembris Anno 1613.
Mehr 124 pfundt so Alle Jahr vff Michaelis mit vij lb iiij ß d gelts Zuuerzinsen Von d. Statt pfenning thurn pflichtig, vermög Vrkundt mit der Statt Pfenningthurn Pitschäfft Verwahrt de dato 1. Septembris 1608. – um 240 pfund
[in margine :] Erschienen obgenante bede parten (…) darfür und. pfandt sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen & alhie vffm Parfüßer platz neben dem Bierhauß Zum Bergfalcken ein vnd 2. seit neben Mathiß helbecken, hind. vff besagt. Bierhauß stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 100. lb s Heinrich Vagÿ s. Erben, So dann vmb 100. lb d H. Friderich Planckenburgers professoris hebraicæ linguæ s: wittib – den 8. 9.bris 1629.

Le receveur Martin Treutel est emprisonné pour n’avoir pas rendu les comptes de l’Université malgré plusieurs injonctions. Le docteur Leitersperger le 16 février 1633 estime qu’il faut fournir à l’inculpé les documents nécessaires pour établir les comptes. Le docteur Schmidt est du même avis et ajoute que les geôliers doivent seulement permettre aux députés de voir le prévenu. Le docteur Becht déclare qu’il faut prendre des dispositions pour faire rentrer les revenus. Knafelius, l’avocat du prévenu, demande le 18 février que Martin Treutel soit libéré pour pouvoir dresser les comptes. Le secrétaire rapporte le 20 février que les Quinze ont assigné Martin Treutel à résidence dans la recette de l’Univeristé sous la surveillance de deux gardes.
Les administrateurs de l’université rapportent le 20 janvier 1634 que le receveur a dressé les comptes qui ont été examinés. Ils ont demandé en vain plusieurs documents justificatifs. L’assemblée enjoint Martin Treutel de fournir les documents dans les trois jours sous peine d’emprisonnement. Le docteur Knafelius présente le 2 janvier 1636 la cession de biens en paiement de 1720 livres, présentée le 24 décembre précédent au Sénat, pour que les Conseillers et les Vingt-et-Un la ratifient.

1633, Conseillers et XXI (1 R 113)
Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung. 34. 35. 37.
(f° 34) Sambstag d. 16.ten Februarÿ – Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung
H. Ju* referirt, d. bedacht, d. Hn XV. weg: Martin Treüttels, deß Schulschaffners, d. Sie nemblich davor gehalten, es were gemeldter Treüttel Vierjährig. Rechnung., weder durch gütlich Zusprechen, noch durch ernstliche warnungen, decreta vnd betrohung. d. thurnstraff vnd verlust seines diensts in so vielen angesetzten terminen Zu bring. gewesen, sondn. bißdah. ungehorsamb erschienen, Zur hafft Zu Ziehen vnd in seinem stüblein so lang Zu enthalt. sein, biß er seine rechnung. werde gefertigt hab. Stellens jedoch Zu Mgh. gutachten vnd belieb.
H Dr Leÿtersperger, Wie übel dießer schaffner bißher haußgehalten, hab. Mhn auch gar Von d. Cantzel hören müßen, vnd rede d. Werck an sich selbsten, in dem sich ein so große außstand beÿ d. Schul p.sonen v. so viel extantzen beim Corpore befind. Weil dan dießer Schaffner alle güthe errinnerung warnung., comminationes vnd decreta in wind geschlag. vnd sich dageg. dem wein ergeben, So halte er darfür, d. modus, Welch. die Hn XV. an hand gegeben, seÿe nit allein reifflich vnd wohl bedacht, sond.n auch auß angehört. ursach. mehr als wohl Verantwortlich, damit er Von Keller vnd vaß gebracht, Vnd ihme übers ordinari in d. hafft, biß er die schuldigkeit Zu Mh genüeg. geleist, weiter nichts gevolgt were Seÿe gleichförmig. modo hiebevor, auch geg. andern gebraucht word. doch müße man dem schreiber einen freÿen zugang in die custodi gunnen: dem schaffner, Was er Zu fertigung d. Rechnung Von nöth. hab. werden Zukommen laßen, alles vorraths sich bemächtig. die brieff: [f° 34-v] liche documenta Versecretiren, die fraw mit ihrem haußgesind in ihr aigene wohnung, d.en eine ohne d. ledig stehet, weisen vnd also die schaffneÿ raumen.
H Dr. Schmidt, es seÿe an dem Schaffner nit allein ein contumacia, sondn auch ein malitia, die nit nur privatos, sondn. auch d. publicum betreffe vnd billig nit solle ungestrafft verbleib. wiewohl er besorgen es werde dem Schaffnern die rechnung Zufertig. unmöglich sein. Weilen nun die ord.liche mittel beÿ ihme nichts v.fang. wollen, villeicht taedium carceris ihn Zur beicht treiben, damit man erfahren woran es hebe. halt derwegen dafür, 1. d. er in hafft zu nemen, 2. alles, so Zur Schaffneÿ gehörig, durchzugehen, d. übrige Zu Versecretiren, 3. ein gewise person zu bestellen, die interim in d. schaffneÿ red vnd antwort gebe, 4. die Schaffneÿ Von fremden Vnd gesind Zu lären, 5. ihme d. Wein im thurn nach belieben nit Zu reich. sondn. 6. d. thurnhütern ernstlich Zu injungiren seÿen d. sie ihme über d. deputirte nichts Zu kommen laß.
H. Dr Becht, es hab sich d. schaffner hiebevor mit deß Mortelÿ* vnrichtig. wesen entschuldigt. wollen, aber ohne grund, weilen er ein gewiß corpus habe, darüber er rechnung Zu halt. schuldig. die auffgeschwollene extantzien Werd. schwärlich einzubring. sein, Weilen man jetzo an selb. Sorth. Von gelt entblöß # Er hette Zwar Verdient, d. man ihn mit Waßer vnd brott abspeisen solte, weilen er die schulp.sonen durch darb. vnd hunger leid. laß. jedoch könne ihme d. ordinari gegünt, extraordinarié aber nichts Zugelaß. werd. Man werde nochmahlen auff anderwertliche bestellung d. Schaffneÿ müßen bedacht sein, damit die güther Vnd gefäll empfang. werd. die frücht
# Weilen er auff alles Zusprech. nichts geb. wollen, sondn. Vorsätzlich vngehorsamb gewesen, so müße man auch d. compelle jetzund mit ihm spielen
[f° 35] sollen noch heütt Zutag auffgefast und abgeführt Zinß: vnd gültbrieff ins gewölb getragen Und alles übrige fleißig inventirt werd. Erk. ist der hr. XV. bedenck. mit d. Hn Advocaten erinnerung gevolgt, vnd sollen die H. XV. dieße erkandtnuß, mit Zuziehung eines auß d. h. Scholarchis effectuiren.
In d. umbfrag hatt H. Johann Theürer erinnert, man soll d. schreiber ein extract d. colligend. mach. laß. damit die extantz in d. Zeitt, die d. Schaffner im thurn setzt. mög. eingetrieb. werd.

(f° 35-v) Montags d. 18. Februarÿ – Martin Treüttel
Martin Treüttels Anwald, Dr. Knaffelius, p.ducirt underthge. bitt, umb Vergebung begangenen saumsaals, vnd erlaßung d. hafft, damit er die Schulrechnung, so ihme obligt, Verfertig. möge. Erk. ist die supplication für die H. XV. Zu bedancken gewiesen.

(f° 37) Mittwochs den 20. Februarÿ – Martin Treüttel
H Joachim Frantz, XV. schreiber, Verlist der hn XV. erkandtnuß, auff Martin Treüttels deß Schulschaffners jüngst einkommene supplication, das er nemblich d. hafft auff heutt nächst geschworner urphed, soll erlaß., in der schullschaffneÿ in einem gemach mit 2. wächtern auff seinen costen biß die rechnung v.fertiget, Verwahrt, außer dem Humprecht vnd schreiber Zu ihme niemand eingelaß. all andere Rechnung. so lang eingestelt, ihme über ein imbiß mehr nit dan ein schoppen wein gevolgt, Vnd der schreiber interim in leiblichen aid genommen vnd ihme d. Schulschaffneÿ intraden Zuempfahen, auch wochentlich Zu Verrechnen, anbefohlen werden.

1634 Conseillers et XXI (1 R 116)
Martin Treüttel. 8.
(f° 8-v) Montags den 20.ten Januarÿ – Martin Treüttel Schulschaffner
Die H. Scholarchen Zeig. an, demnach d. Schulschaffner, Martin Treüttel, seine 8. jährige Rechnung. d.en mahl eines Zum stand gebracht, So hab. sie dieselbe an gewise orth ad revidendum gegeb. weilen man aber, Zu justificirung d.selb., etlich document. vnd berichts benöthigt, darzu er, über alles Zusprech. v. gegebene frist, nit zu v.mög., als stellen sie Zu Mh., ob sie ihme dieße beharrliche contumaciam Zu guth halt. vnd nachseh. wollen.
Erk. soll dem Schulschaffner p. H. Wenck. v. Stören, in namen Mh. anbefohlen werd. d. ermanglend. bericht vnd documenten innerhalb 3. tag, beÿ straff deß Thurns d. Hn. Scholarchis einzuliefferen.

1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
Martin Treüttel. 203.
(f° 203) Montags den 2. Januarÿ 1636. – Martin Treüttel, H. Scholarchæ
Dr. Knaffel noîe Martin Treüttels, deßelb. haußfr. v. Kind. p.ducirt die beÿ E: E: Rhat d. 24. dec. jüngsthin einkommene cession in solutum seines abgerechnet. Schulrecess, d. sich biß in 1720. lib. 12 ß 6 d belaufft, bitt. sich, in mangel. ander. Zahlungsmittel, beÿ solcher übergab gn. v.bleiben Zulaß. Mr Hn noîe d. Hn Scholarchen, weilen ihnen dieß. vorschlag allein anzunemmen bedenckhlich gefallen, so sollen sie die confirmation Zu MHn. Erk. ist confirmirt.

La veuve de Martin Treutel conserve la garde de la fille de Jean Herbst
1637 Conseillers et XXI (1 R 120)
Martin Treüttels wittib. 6.
(f° 6-v) Martin Treüttels w.
Martin Treüttels w. erhohlt p. B. ihren bericht weg. Hanß Herbst. töchterlins, bitt wie daselbst. Erk. sie soll d. Kind noch länger beÿ sich behalt. v vom St Marx v. d. Carthaus 10 lib.d. für ein Jahr Zur Zubuß

Catherine Schaumann, veuve du receveur Martin Treutel, le notaire Laurent Treutel, l’orfèvre Paul Lausch et Ursule Lausch, veuve du pasteur Jean Sommerecker, cèdent un capital
1646 (5. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 577
Erschienen Catharina Schawmännin, Weÿl. H Martin Treutelß deß Schulschaffners seel. Wittib mit beÿstand H Johann Heinrich Bertsch Statt Gerichts Procuratoris ihres Vogts, Ferners H Laurentius Treutel der Notarius, weiters H Hannß Paul Lausch der Goltschmid, Vnd dann Fr. Ursula Lauschin Weÿl. H M: Johannis Sommereckhers geweßenen Pfarrers Zu Lauffen seel. Wittib, mit beÿstand erstgemelts H Lausch. alß ihres Vogts
haben in gegensein H Johann Jacob Redwitz. deß Notarÿ
6 fl. Straßb. Wehr. iährlich. vff Weÿhenacht. fallend. und mit 150. fl. ermeldter Wehr. Widerlößig. Zinnßes, von und ahne 12 fl. daran die übrige 6 fl. albereit vor längst abgelößt word. seind, so vermög eines lateinisch. pergamentinen Idus Aprilis a° 1537. mit deß Bischoffs hoffs anhangendem Insigel vßgefertigt., und sampt noch siben pergamentinen darzu gehörig Documenten, dem Käuffern, hiebeÿ originaliter eingelüfferten Zinnßbrieffs, anietzo Weÿl. hannß Hammerers deß geweßenen Würthß Zum Rebstockh seel. Erben von, vff, und abe ihrem Würthßhauß Zum Rebstockh genannt und am Parfüßer Platz gelegen Zu raich. schuldig seind – umb 50. lib.

Le receveur de l’Université vend la maison à Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe. En marge, quittance remise en 1739 au marchand de soieries Jean Christophe Goldbach

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 673
H. Johann David Erhard Lt. und Schaffner der Hohen Schul alhier
Fr. Marc Didier, H. Estienne de combe commis de vivres, so abweßend, ehel. haußfrau mit beÿstand Francois Ducasse sergent Royal a la suitte du conseil souverain d’Alsace, daß Er H. Schaffner Erhard im Nahmen der hohen Schuel und mit consens deroselben wohlverordneten HHn Pfleger und Scholarchen
Eine behaußung hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithe, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßerplatz einseit neben dem bierhauß zum Fälckel anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig, hinten auch auff ged. bierhauß stoßend gelegen – umb 1000 pfund
Darbeÿ zu wißen daß dieße Verkauff und Kauff geschehen auff Erlaubnus Hn Räth und XXI. am 29. Sept. verwichenen Monats ertheilt
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Christoph Goldbach, des seidenhändlers allhier die obverpfändter behaußung am 29. Januarÿ 1727. ahne hiesiger ganth erkaufft und sich mit ged. 750. lb beladen hat (quittung), den 27. Juny 1739

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Etienne Decombe (Estienne de Gompe). La visite des lieux établit que la maison à vendre comprend un poêle au rez-de-chaussée, un vestibule qui donne dans la cour, plusieurs poêles, pièces, cuisines, salle à manger, passages aux étages, bûcher et resserre à grains, un puits dans la cour, une cave pour dix foudres de vin
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 258) Sambstagß den 27.ten Sept. 1692. – Etienne de Gompe vmb p.mission ein hauß von der hohen Schuhl Zu kauffen
Kun. nôe Estienne de Gompe commis des vivres haußfrauwen, ist willens Eine der hohen Schuhl Zugehörige und auf dem barfüßer platz neben dem Fälckel gelegene behaußung umb 2 m. fl. ane sich erkaufen, bittet umb obrigl. consens und permission. die herren Scholarch. bitten Zugleich wann der verkauff verwilligt werd. solte umb decret. uti *and.
Erkant, werden vorderist deputirte abgeordnet den augenschein einzunehmen die conditiones vor Zuhalten und darüber Zu referiren.
H. xv. Goll, Rath. Hauw.

(p. 258) Montagß den 29.ten Sept. 1692. – Relation dieser behaußung, und überlaßung an de gompe.
H. xv. Goll und Rath. Hauw referiren deren Eingenommenen augenschein des hauses, so die hohe Schuhl an Etienne de gompe verkaufen Wollen, liege neben dem bierhauß Zum Fälckel genannt, habe unten Ein stub, Eingang in das höfflein oben unterschiedene Stuben und Cammern Küchen, speißcammer, vnd gänglein, holtzbühn, und fruchtschütten, im höfflein ein bronnen, und Keller vor 10. fuderwein, der kauf solle geschehen umb 2. m. fl. 500 fl. ang*, 250 fl. auf nechstkünfftig ostern und der Rest a 4 p. Ct° Zuver Zinßen, wolte der instruction sich submittiren
Erkant, der verkauff Zugelaßen, und pt° des decreti auf vorhin geschehenes ansuchen der hrn Scholarch. willfahrt solle in der Contractstub in p.senz der herren deputirt. mit gewonlichen clausulen verschriben werden.

Native de Metz, Marthe (Marc) Didier femme du cabaretier Etienne Decombe, achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Elle n’apporte pas d’enfant
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Marc Didier Von Metz, Estienne Decombe des Cabaretiers allhier Ehl. haußfr: erkaufft das burgerrecht vor sich p. 6 Gold fl. 16 ß. so sie bereits auf dem Pfenningth: erlegt, bringt Keine Kinder mit und Wird Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Prom: d 11. Ejusd. 1692.

Marthe (Marc) Didier, femme de l’aubergiste Etienne Decombe, met sa sœur Marie Didier en apprentissage chez la couturière Marie Calipe.
1692 (8.7.), Not. Contz (6 E 41, 27)
Cejourdhuÿ Le 8 Juillet 1692 fut presente Dam.le Marc Didier femme du Sr Etienne de Combe aubergiste icÿ à Strasbourg qui a pour enseigne le grand monarque, La quelle a Reconnu et declaré auoit mis
Chéz Dam.le Marie Calipe à Ce presente Et acceptante
Dam.le Marie Didier sa soeure pour L’apprendre La Cousture Pour femme Et des Enfans en habit pour un an à Commencer d’aujourd’hui (…) pour Le prix Et La somme de six Louis d’or

Marie Didier de Metz épouse en 1693 Vincent de Rougeon, originaire de Paris
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 79)
1693. Eodem die [2. Februarÿ] honestus Iuuenis Dominus Vincentius de Rougeon prænobilis parisiensis et pudica puella Maria Didier Metensis, præhabitâ unica proclamatione rité ac decenter Matrimonio Juncti sunt coram me et testibus Dominis Francisco du Casse Regio apparitore in Supremi Brisacensi consilio et Antonio Didier Metensis (signé) De Rougeon ; marie Didier (i 43)

Vincent de Rougeon fait donation de ses biens à sa femme Marie Didier avant de partir à l’armée
1693 (7.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Donation mutuelle du Sr Rougeon à Damle Marie Didier sa femme sans Expression de la valeur
Est Comparu En Personne Le Sr Vincent de Rougeon Comm.re d’Artillerie dés à present à Strasbourg, Lequel a reconnus et declaré, qu’Estant prest daller à l’armée et par ainsi les occasions et Rencontres Estoient incertains, Pour ces raisons et autres il Vouloit disposer En Cas de mort de ses Biens et affaires il a par Ces presentes, donné, Cedé et delaissé à Cause de mort seulement à Damle Marie Didier Epouse du Sr Disposant tous ses Biens et effet généralement et spécialement quelconques (…)

Marthe Didier hypothèque la maison au profit du sieur de Sombreuil, fermier des domaines du roy en Lorraine, en Franche-Comté et en Alsace

1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556
Fr. Marc Didier, H. Estienne de Combe Commis des Vivres Eheliche haußfrau in abwesenheit ihres Ehemanns mit beÿstand H. François ducass Sergeant Royal à la suite du Conseil souverain de Brisac (signé) Maarc didier femme destienne de Combe
in gegensein Hn Johann Michael Domlinger, commis de Mons. de Sombreuil, im nahmen und von weg. ged. Hn de Sombreuil, Fermier des domaines du roy en Lorraine Franche Comté et Alsace – schuldig seÿe 69 Louys d’or à 14 livres, Zu erkauffung hernach beschriebener hypotecirter behaußung
unterpfand, Eine behaußung, hoffstatt, höfflein, Bronnen mit allen deren Gebäuen, rechten, und Zugehördt, allhier am baarfüßerplatz einseit neben dem Bierhauß Zum Fälckel, and. seit neb. einer behaußung der roth. Kirch gehörig, hinten auff ged. bierhauß stoßend geleg.

Marthe Didier, femme d’Etienne des Combes, aubergiste à l’enseigne du grand Monarque, cède au commissaire d’artillerie Vincent du Bois de Rougeon et aux enfants de sa sœur Marie Didier les sommes qu’elle pourrait encore leur devoir à sa mort
1694 (19.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
fut presente En Personne Damle Marc Didiere, femme du Sr Estienne des Combes Aubergiste qui a pour Enseigne le grand Monarque sur la grande place d’Armes icy aud. Strasbourg
Laquelle a Reconnu et declaré auoit Entre ses Mains un acte de reconnaissance passé pardeuant Moy susd. et soussigné Notaire portant que Le Sr Vincent du Bois de Rougeon Comm.re d’Artillerie Luy Restoit La somme de 5000 livres de France tant pour argent presté que pour frais de Nourriture, Par ainsi après auoir meurement delibéré et communiqué à son Conseil, Elle vouloit ordonner et disposer par Maniere de Donation à cause de Mort dud. acte et de la somme y portée en cas qu’Elle vint à mourir auant que cette somme fut acquittée En forme et Maniere Comme il suit
Scauoir qu’en cas de son decedz Elle donne, Cede, transporte et delaisse La susd. Somme de 5000 Liures portée dans led. Acte aux Enfans issus dud. Sr Rougeon et de Damle Marie Didiere sa soeur (…)
Fait et passé à Strasbourg le 19 juillet 1694 (signé) Marc didier femme destienne de Combe

Procès verbal de visite des auberges et des cabarets en 1696. L’auberge au Grand Monarque que tient la demoiselle Decombe a mauvaise réputation. Elle a acquis la maison de l’Université avec laquelle elle est en procès pour sommes dues. Les préposés envisagent de fermer l’auberge.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
La Valette 1. der à l’Espée Royal gegen der Kürschner Stub under der Erbslaub – Aubergistes sollen Niemand als officiers soldaten und den jnn Königl. diensten stehen wein außschencken
9. au grand Monarque, Mdelle de Combe, die Von schlechter renommée ist, d. hauß gehörd der hohen Schuhl, dero sie es Zwar abgekaufft, allein habe sie noch ein groß Capital darauff deßwegen es beÿ E. Kl. Rath anhängig seÿe. Erk. Soll mann Zu sehen, wie d. process beÿ E. E. Kl. Rath gehet Und wann er traisnirt wird, dieße auberge abgeschafft werd.

Marc Didier des Combes loue la maison à l’enseigne du grand Monarque aux Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels agit le fermier Mallard

1698 (28.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Bail 29° febvrier 1698 – fut present Marc Didier des Combes demeurante en lad. ville de Strasbourg laquelle a confessé avoir donné a loger (signé) de Combes
a Mrs Les Interessés aux Domaines D’alsace acceptant le Sieur Girardin procureur general de M. Mallard fermier desd. Domaines Presens et acceptant Sous le bon plaisir de Mrs les Interressés
C’est a Sçauoir une maison appartenante a lad° Damoiselle Des Combes scize sur la grande place de Cette ville de Strasbourg a laquelle pend pour enseigne a present le grand Monarque lad° Maison ainsi quelle se Contient sans en rien retenir ny Reserver par lad. Damlle Descombes, Le present baille fait pour le temps et Espace de tous le remps du bail dud. mallard pour lad. ferme des Domaines qui est de six années moins trois mois a commencer au premier auril prochain (…) moyennant le prix et somme de 300 liures par chacune annéé

Marthe Didier, veuve d’Etienne Decombe, vend la maison à Hyacinthe Lavallette et à sa femme Chrétienne Brion

1711 (ut supra [20. avr.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 219-v
(1500) Dlle Marc Didier veuue d’Estienne de Combe commis des vivres assistée du Sr Nicolas Didier son frere
à Hyacinthe La Vallette traitteur et Christine Brion (Jacinthe lavalett, christien brion)
une maison auec sa place cour puits tous ses droits appartenances et dépendances sçitiuée icy sur La place d’armes d’un côté à La brasserie ou pend pour enseigne le faucon d’autre à une maison appartenante der rothen Kirchen parderrière a Ladte brasserie – chargée de 3000 livres de capital, pour 3000 livres tournois

Le pâtissier Hyacinthe Lavalette prend en apprentissage Jean Claude Nicart
1707 (22.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
apprentissage 22 juin 1707. est comparu Sr Jean Jacob Pfiffer Con.er de la ville de Strasbourg au nom et comme tuteur des enfans mineurs de feu le Sr Nicart, Lequel en la dite qualité a recognu et confessé auoir cejourd’huy datte des presentes mis en apprentissage en la maison et boutique du Sr Jacynthe de la Valette m° patissier en cette ville de Strasbourg et Cuisinier
Jean Claude Nicart enfant mineur dudit defunt Sr Nicart du consentement dudit Jean claude nicart present de Catherine Bluche veuue en dernieres nopces dudit deffunt Sr Nicart. Le présent apprentissage fait pour et moyennant la somme de 370 liures argent courant de cette province d’alsace

Les Quinze autorisent Hyacinthe Lavalette à tenir une auberge à l’enseigne au grand Turc dans la maison qu’il vient d’acquérir place des Cordeliers pour pouvoir vendre du vin à ses clients sans devoir se le procurer ailleurs.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks aufm Baarfüßerplatz
(f° 305) Sambstag den 6.ten Octobris. – G. nôe Hyacinthe La Valette deß Burgers allhier, der hat eine behaußung aufm Baarfüßerplatz gekaufft, allwo Er Würtheÿ treiben will bidtet unterthänig Ihme den schildt und schanck alda gn. Zu willfahren. Erkant, ahn obige Herren [ober Ungelts Herren]

(f° 317-v) Montag den 8.ten Octobris – Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks
Idem [Herr XV. Lemp alß ober Ungelts herr] per Eundem [H. Secret. Friden] laßt referiren, daß Hyacinthe La Valette der Burger allhier, so auf dem Baarfüßerplatz wohnet, und bißhero einen traiteur abgegeben, jüngst umb permission weinschanck Zu treiben in seinem hauß, unterth. angesucht habe. Alß man Ihn gehört habe Er bedütten daß Er bereitts Zünfftig beÿ den Freÿburgern were, und sein hauß so beschaffen, daß Er nicht logiren könte, wohl aber gesindt, neben dem eßen auch jedermännig Zu trincken Zu geben, auch wein auß dem hauß wie andere Cabaretiers, Zu verkauffen, angesehen es Ihm beschwehrlich, daß wann gäste wein verlangten, er selbigen anderstwo abhohlen laßen müßte. Auf befragen Waß vor ein schildt er erwöhlt, habe er sich anfangs besonnen mit Vermelten daß der schild so viel hier weren, daß er nicht Zu wöhlen wußte, endtlich sagten daß Er ihr au grand Turque heißen Wolte. Weilen nun dißer Implorant alle requisite habe, so halte man darvor, daß Ihme gegen einem schein auß der Einquartierung willfahrt Werden könte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

Hyacinte La Valette et Chrétienne Brion hypothèquent la maison au profit de Charles Gayer, aide-major et capitaine des postes

1718 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 509
Hyacinte de La Valette taitteur et Christienne Brian assistée du Sr Jacques Vanheim commissaire d’artillerie et Sr Antoine Brion (devoir)
au Mr Charles Gayer ayde major et Capitaine des postes d’icy 1200 livres
hypothèque leur maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté à La brasserie de l’autre côté a une maison appartenante à La rothen kirch

La maîtrise des pâtissiers fait grief à Jean Damiel et à la veuve d’Hyacinthe Lavalette de confectionner des pâtés.
1724, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 419) Dienstags den 16. Maÿ 1724
H Joh: Balthasar Hummell undt Johann Georg Kirschläger der Jünger bede Pastetenbecken undt burgere allhier klagen Nahmens gesambter Meisterschafft der Pastetenbecken wieder Jean dhamiel den Koch undt Schirmern undt weÿl. Hyacinth la Valette deß geweßenen Traitteurs wittib allhier, daß Sie wider das den 13.ten 7.br 1720 von Unseren gn. herren den XV. erngangene decret Pasteten undt anders dergleich gebach. denen Pastetenbecken zue Kombt auff den Kauff machen undt auff ihre Läden stellen, mit Bitt Sie beÿ obangezogenem decret Zu manuteniren, Erkandt solle beklagten Pasteten undt anders dergleich. gebäch auff den Kauff zu machen gäntzlich inhibirt undt nidergelegt undt Sich deßen enthalten, widrigenfalls Sie offt Sie darwieder thun undt betretten werdten in 3. lb d Straff verfallen seÿn

Le tuteur des enfants d’Hyacinthe Lavalette loue la maison au sellier Gaspard Sautier

1726 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 352-v
François Latty handelsmann als vogt weÿl. hyacinthe La valette gewesten pastettenbeckers Traitteur 6 Kinder geschworner Vogt
in gegensein Gaspard Sautier des Sattlers
In der in die La Valetische Verlassenschafft gehörigen ahm Baarfüßer Platz einseit neben einem dem Mehrern hospitahl zugehörigen hauß anderseit neben dem Bierhauß zum Falcken gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen laden so eine Stuebe ist sambt einer Kuchen den gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs, ferner eine Stiege hoch eine in den hof sehende Camin Kammer wie auch eine Kleine über erst bemeldter Kuchen befindliche Kammer, weither den zweÿten Fruchtkasten und endtlich einen unterschlagenen platz im Keller – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Le marchand de soieries Jean Christophe Goldbach acquiert la maison par adjudication judiciaire le 29 juin 1727 (référence ci-dessous). Les experts estiment la maison à 1 100 livres lors de l’inventaire dressé en 1736 après la mort de sa femme Eve Bruder.
Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard sous la condition qu’il soit autorisé à y exploiter sa boulangerie. L’acte passé devant notaire devra être confirmé par un autre à la Chambre des Contrats

1744 (20.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) f° 222
Kauff zwischen H. Joh: Christoph Goldbach den Seidenhändler seinem Sohn und 3.en Töchteren, als Verkäufferen, und H. Joh: Georg Schweickard dem Weißbecken, Käufferen de 20.ten Junÿ 1744 – It. j. Angehangter tausch Zwischen Ihme Schweickard et uxori und Pierre Deneux et uxori de eod. die et anno
Erschienen vor mir Notario Hr. Johann Christoph Goldbach der Seidenhändler und burger allhier nebst seinem Sohn und dreÿen Frau Töchtere auch drern beÿständeren
in gegenwart herren Johann Georg Schweickard, Weißbecken und burgers allhier anzeigend und freÿ öffentlich bekennen, daß Er (verkaufft)
eine behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen und allen darzu gehörigen Gebäuen in allhiesiger statt ane dem baarfüser Platz, ein Seith neben dem bierhauß Zum Fälckel, ander Seith neben dem wirthshauß Zum Tiger, dem allhiesigen teutschen hospithal gehörig gelegen, hinden auf gedachter bierhauß stoßend, alß freÿ ledig und eigen vor und umb 5500 Gulden mit übernahm aller unkosten, weßwegen bedungen worden, daß darüber Zwischen heut und nechstkünfftig Michaelis die verschreibung in der Contract Stub passirt (…) welcher contract mit dieser fernerer condition geschehen worden, daß wann er H Schweickart nicht die Erlaubnus bekommen würde, diejenige behaußung so er gegen vorstehender behaußung von Herrn Pierre Deneux, Perruquier und burger allhier einzutauschen willens, zum Beckenhauß Zu machen, dieser Contract ihne Käuffer nicht binden, hingegen wann er das Recht erhalten wird, ein Beckenhauß deselbst auffzurichten, er Käuffer schuldig seÿn solle, diesen contract in Erfüllung Kommen Zulaßen (…) Actum Straßburg den 20. Junÿ Anno 1749 (unterzeichnet) Maria salom Marbächin gebohrene Goldbachin, Johann Daniel Marbach, Maria Magdalena Greühmin, Johann Philipp Gold bach als beÿstand

Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard qui l’échange le même jour avec celle du perruquier Pierre Deneux et de sa femme Anne Marie Lizan, donnant sur la même place.

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 540-v
Johann Christoph Goldbach der seidenhändler und deßen mit weÿl. Eva geb. Bruderin seel. erzielte 4 kinder, Fr. Eva geb. Goldbachin Johann Michael Eberwein des metzgers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres vogts Johann Peter Bleßig des knopffmachers, Fr. Maria Salome geb. Goldbachin Johann Daniel Marbach auch knopffmachers Ehefrau, Fr. Maria Magdalena geb. Goldbachin weÿl. H. Andreas Greuhm des apotheckers unbevögtigte wittib mit beÿstand vorgedachten Marbach ihres schwagers so dann Johann Philipp Goldbach ebenmäßigen knopffmacher
in gegensein Johann Georg Schweickard des weißbecken und Annæ Mariæ geb. Mügin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – ihme Goldbach dem vatter als ein am 29. Januarÿ 1727 ane der ganth erkaufftes guth zu zwo tertzen, seinen kindern aber zur übrigen tertz als ein mütterliches erbguth – 2750 pfund

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 542-v
H. Pierre Desneux der perruckenmacher und EE. kleinen Raths beÿsitzer und Anna Maria geb. Lizan ane einem
und Johann Georg Schweickard des weißbecken und Anna Maria geb. Mügin am andrern theil
überlassen sie Deneuxische Eheleuthe eine Vordere und hindere behausung, höffllein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem baarfüßer platz, einseit neben weÿl. (-) Rüger des kupfferschmidts wittib und erben, einseit neben weÿl. H. Abraham Helck des huthstraffierers wittib, hinten auff Wilhelm Heinrich Decker den buchbinder – davon gibt man der Rothen kirch modo dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines überhangs auf dem allmend liegender kellerthür 1 lb 8 ß ane allmend zinß – als ein am 14. Augusti 1730 erkaufftes guth
hingegen so cediren und überlassen die Schweickardische eheleuthe eine anheute erkauffte behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcke, hinten auff daßelbe – weiter nichts heraus zu geben

Originaire de Versigny et fils du notaire Daniel Deneux de La Fère en Picardie, le perruquier Pierre Deneux épouse en 1713 Anne Marie Lizan, fille du menuisier Pierre Lizan : contrat de mariage, célébration
1713 (26.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Mariage 26 fevrier 1713. Pardevant moy Notaire royal à Strasbourg soussignés furent presens Pierre desneux Perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt Sr Daniel deneux en son viuant notaire Royal à Lafferre en Picardie et de deffunte Barbe deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part
et sieur Pierre Lizan M° menuisier en cette ville de Strasbourg et catherine jean sa femme stipullant pour damoiselle anne marie Lizan leurs fille si presente et de son consentement d’autre part (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 26 feurier 1713. (signé) P. Deneux, anne marie Lisant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 111)
Die 27 februarii Anni 1713 honestus Juvenis petris Deneux oriundus ex Versigny diœcesis Laudunensis, in parochia Sti Ludovici intra Argentinam existans et pudica pualla Anna Maria Lisan Argentinensis, in parochia Sti Petri Iunioris degens (…) rite Matrimoni Iuncti sunt (signé) P. Deneux, anne marie Lisant (i 61)

Anne Marie Lizan naît à Strasbourg, fille de Pierre Lizan, originaire de la paroisse de Saint-Godard de Rouen
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 143)
Anni 1691. 29. Julÿ baptizaui Annam Mariam natam 24. huius horâ secundâ cum dimidiâ matutinâ filiam Petri Lisan Maistre Menusier au marché aux Cheuaux, natif de Rouen paroisse Saint Gotard et Catharinæ Jens natifue d’auxulé en Normandie, patrini fuerunt Jean Barraduc Entrepreneur du Roy aux fortification de Strasbourg, natif de la Tour d’Auuergne, et Anna Maria Wetzlerin coniux Jacobi Vicard Maistre Tailleur bourgeois de Strasbourg (i 74)

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1715 (29.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66), Designation
Pierre Deneux der frantzösische Peruquenmacher und frau Anna Maria gebohrne Lizant, beede Eheleute und Schirmer alhier haben würcklich eigenthümlich in Vermögen, wie Sie die gemelte Eheleuthe selbst nach abgelegter handtrew heut dato fleißig geeigt und gezeigt (…) So beschehen Straßburg den 29.ten Januarÿ Anno 1715.
Hausrath 108, Gemachte Peruquen und ohnvearbeit neü haar 228, Sa. 336. lb

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan achètent le droit de bourgeoisie en 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Deneux der Peruckenmacher Von Versigny en Picardie, weÿl. Daniel Deneux gew. Notarÿ daselbst hint. sohn v. sein Fr. Marie Lysan schreiners alhier tochter empfangen d. Burgerrecht gratis vnd beÿ EE Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 18. dito [Februarÿ] 1715

Pierre Deneux meurt en 1755 en délaissant quatre enfants dont trois fils établis à Paris. L’inventaire est dressé dans une maison près de la Haute-Montée (vis à vis les Petites Boucheries)
1755 (10.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 492) n° 558
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Pierre Deneux vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg dressé l’An 1755. Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens generalemt. quelconques que feu le sieur Pierre Deneux, vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg, a delaissé après sa Mort arrivée le 28° Juillet de l’année courrante 1755. lesquels Biens à la Requisition de Dlle Anne Marie Lizan, la veuve delaissée, assistée du Sieur Jacques Cousin, Marchand Perruquier et Bourgeois de cette ville, et des héritiers cy après nommés (…) Fait et passé aud. Strasbourg et Presence du sieur Jean frederic Nagel, Assesseur au petit Senat, à ce spécialement Deputé, Mardy le 10° du Mois de septembre de l’année 1755.
Le Deffunt a delaissé pour héritiers ab intestat sauoir 1° Les trois Enfants de feu le Sieur Claude Deneux vivt. Perruquier et Bourgeois à Paris, dont la veuve n’a pu declarer leurs noms, ni celui de leur Mere, 2.do Le Sieur Christophe Deneux, Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, absent, 3.tio Delle Anne Claudine Binet, née Deneux, Epouse du Sr François Binet, Perruquier et Bourgeois en cette ville, absens, aussi Majeure d’Ans, 4.to Le sieur Jean Antoine Deneux, aussy Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, aussy absent, Pour lesquels a été present le sieur Jean Dorival Marchand Doreur, et Bourgeois en cette ville, comme fondé de Procuration des Deux fils (…) Tous Héritiers du Deffunt Sieur &pé Deneux, procréées uac sad° veuve,pour quatre portions egales.

Meubles trouvés dans la Ville de Strasbourg dans une Maison size vis à vis la pet° Boucherie où le Deffunt a demeuré
Dans le vestibule, Dans la chambre, Dans la cuisine, Dans le Poile
Copie du Contrat de mariage. Pardevant moi Notaire royal à Strasbourg soussigné furent presens Pierre Deneux, perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt sieur Daniel Deneux en son vivant Notaire royal à Lafferre en picardie et de deffunte Barbe Deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part et sieur Pierre Lizan maître menuisier en cette ville de Strasbourg et Catherine Jean sa femme stipulant pour Demoiselle Anne Marie Lizan, leur fille cy présente et de son consentement d’autre part (…) Fait et passé audit Strasbourg le 26 février 1713. Bidier Dutil, Notaire. Collationné, le 20° septembre 1755, Humbourg avec paraphe
Copie du Codicille – fut present le sieur Pierre Deneux marchand perruquier ancien assesseur au petit senat et bourgeois de ladite ville, sain de Corps, d’esprit memoire et entendement (…) ledit sieur Deneux donne et legue a Demoiselle Anne Marie Lizan, son epouse, l’usufruit et jouissance sa vie durante de tous les biens qu’il aura et délaissera au jour de son Decès – Vendredy le 18° Juillet 1746. Mathias Koch Notaire
Etat sommaire du present Inventaire
Premierement Remplacement du bien de la veuve apporté en mariage 347.
Sensuit la description du bien des héritiers consistant en habits et linge 105
Sensuit enfin la description du bien de la communauté. Total des meubles 203, Total des vins et tonneaux 38 Total des outils et cheveux pour faire les peruques 511, Total de l’argenterie 8, Total general 822 livres – Total des dettes passives 428 livres, Deduction faite 396 livres
Dots que feu le sieur Claude Deneux et Damlle Anne Claudine Binet ont reçus lors de leurs Mariages et Etablissement 333 et 333, Total du bien des héritiers 1037 livres
Somme finale et taillable 538 livres – Total des Dettes actives douteuses 4331

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan vendent la maison au cartier Pierre Jean Laborie et à sa femme Elisabeth Odile Pescaire

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 825-v
H. Pierre Deneux des Perruckenmachers EE. kleinen Raths alter beÿsitzer /und seine ehefrau Anne Marie geb. Lizan
in gegensein H. Pierre Jean Laborie des Cartenmachers und Elisabeth Odile geb. Pescaire
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – als ein am 5. Novembris 1744 eingetauschtes guth

Pierre Jean Laborie et sa femme Elisabeth Odile Pescaire hypothèquent le même jour la maison au profit de la paroisse réformée de Wolfisheim

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 827
H. Pierre Jean Laborie der Cartenmacher und Elisabeth Odile geb. Pescaire mit beÿstand Johann Jacob Gnahm des wirths und becken zu Kehl und François Déchelette employé pour le Roy in hiesiger Citadelle beede ihrer schwäger
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als eltisten der reformirten gemeinde zu Wolffißheim – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 10.000 livres oder 2500 lb.
unterpfand, eine anheute erkaufft: und aus obigem vorschuß grösten theils bezahlte behausung, hoff und hoffstatt ane dem Baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe

La maison est estimée à 1 250 livres par les experts lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Pierre Jean Laborie. Elle est portée en 1759 à l’inventaire des apports d’Elisabeth Odile Pescaire lors de son remariage avec Jean Claude Jeantet, en 1761 à l’inventaire des apports en mariage de son fils David Laborie et en 1767 à l’inventaire dressé après la mort de David Laborie.

Le cartier Jean Claude Jantet et Elisabeth Odile Pescaire (Fischer) passent en 1771 avec leur voisine Marie Anne Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel un accord sur les latrines (vidange et entretien)

A la mort de Jean Claude Jeantet, l’inventaire établit que la maison appartient pour deux tiers à la veuve, un tiers provenant de la communauté avec son premier mari et un autre tiers de son fils Pierre François Xavier Laborie, et pour un tiers aux enfants de son autre fils David Laborie. La maison est portée en 1782 à l’inventaire des apports de la veuve lors de son troisième mariage avec Louis Carey. Elle est estimée à 1 500 livres dans l’inventaire dressé en 1787 après la mort d’Elisabeth Odile Pescaire.

Pierre Sébastien Laborie cède la moitié de la maison à sa sœur Françoise Henriette Laborie. Le tiers provient de leur père David Laborie et les deux autres tiers de leur grand-mère Elisabeth Odile Pescaire.

1788 (11.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) Joint du n° 186 du 31 juillet 1787
persönlich erschienen Her Peter Sebastian Laborie, der ledige Kartenmacher, so majorennis, weiland Herrn David Laborie, des gewesenen ebenmäßigen Kartenmachers und Burgers dahier hinterlassener ehelicher Sohn, welcher freiwillig angezeigt und bekannt, daß er vor sich und seine Erben in ohnvertheiltem Väter und respectivé großmütterlichem Erbe eigenthümlich cedirt, abgetreten und überlassen
seiner leiblichen Schwester Jungfraun Franciscæ Henricæ Laborie, welche seit dem 24. Octobris jüngst ihr großjähriges Alter erreichet hat und daher ihre Rechte genieset, unter verbeÿstandung Herrn Lt. Johann Niklaus Wilhelm, Advocati et Procuratoris ordinarii bei einem Ehrsamen Grosen Raths alhier (…)
die dem Herrn Laborie gehörig geweßte Hälfte vor unvertheilt von und ane einer Behausung, Hoffstatt und einem höflein, samt allen übrigen Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Baarfüser Platz, einseit neben dem Gasthaus zum Tiger, so Herrn Johann Jacob Reubel dem Wirth gehörig, anderseit neben dem Bierhaus zum goldenen Falck, so Herrn Philipp Jacob Nagels wittib Zuständig, hinten auff erst gemeltes Bierhaus stosent, Auf der ganzen Behaußung haftet ein Capital von 5000 gulden, so man der reformirten Gemeine Zu Wolfisheim jährlich à vier pro Cento Zu verzinsen schuldig ist und woran der Cedent die helfte mit 2500 gulden Zu entrichten verbunden war (…) zugangen und geschehen vor und umb 1250 Gulden hiesigen currenten Geldes (…) An der völligen Behausung haben die beede Comparenten eine Tertz von ihrem Vater die übrige Zwo Tertzen aber von ihrer Großmutter weiland Frau Elisabetha Odilia Carey geborener Pescaire Herrn Ludwig Carey des Kartenmachers und Burgers alhier gewesener und den 29.ten Julii 1787. verstorbener Ehegattin zu gleichen Theilen ererbt, daher jedem derselben die Hälfte vor unvertheilt eigenthümlich zuständig war – So geschehen alhier zu Straßburg (…) auf Donnerstag den eilften Decembris 1788. (signé) P. S. Laborie, françoise Labori
(autre exemplaire, AMS cote 94 Z 55)

Françoise Henriette Laborie vend la maison au cartier Louis Carey (son grand-père par alliance)

1789 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 91
Dlle Françoise Henriette Laborie fille majeure assistée du Sr Jean Daniel Grimmeisen, caffetier
Sr Louis Carey, marchand cartier de cette ville
la moitié de la maison à elle appartenante scize en cette ville sur la place d’armes, d’un côté Jean Jacques Reibel cabaretier, de l’autre la veuve Nagel, derrière la veuve Nagel, avec toutes ses appartenances droits et dépendances, laquelle moitié est affectée envers la commune réformée de Wolvisheim de 5000 livresi ; moitié de la maison par indivis – moyennant 7500 livres tournois
[in margine :] le 12 aout 1790, Françoise Henriette Laborie assitée du Sr Laurent Klopffer horloger, au Sr Louis Carey marchand cartier, la moitié de la maison qu’elle a possédé par indivis avec l’acquéreur scize en cette ville place d’armes d’un côté la veuve Nagel d’autre S Reibel cabartier derrière la veuve Nagel, moyennant 7500 livres tournois

Jean Baptiste Bonne et sa femme Marguerite Madeleine Vest acquièrent la maison provenant de Louis Carey dont l’acquéreur est héritier partiaire à la barre du Tribunal civil le 21 juillet 1809 (référence à la vente de 1832)
Graveur à la manufacture d’armes de Mutzig, Jean Baptiste Bonne épouse en 1805 Marguerite Madeleine Vest

1805 (21 mess. 13), Strasbourg 12 (7), M° Wengler n° 1301
Contrat de mariage – Jean Baptiste Bonne natif de Saullieu département de la Cotte d’Or, Graveur de la Manufacture d’armes a Mutzig fils majeur de feu Joseph Bonne, capitaine retiré a Strasbourg, et de défunte Anne Carrey
Marguerite Madeleine Vest fille de Jean Georges Vest, cordonnier et de de Marguerite Madeleine Letz (signé) Bosne, Fest
Enregistrement, acp 97 f° 22-v du 21 mess. 13

Marguerite Madeleine Vest meurt en 1837 en délaissant six enfants
Mutzig 2 (17), Auguste Wohlfart n° 2199 – Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Fest épouse de Jean Bonne, graveur sur métaux, décédée à Hermoslehim el 21 février 1837, à la requête de Jean Bonne le veuf, père et tuteur légal de Sophie, âgée de 20 ans, et de Jean Charles, âgé de 18 ans, 2. Marguerite Madeleine Pauline Bonne, célibataire, 3. Françoise Wilhelmine Bonne, épouse d’Auguste Chassepot, réviseur d’armes, 4. Auguste Bonne, garde forestier aux Plombs, commune de Haegen, 5. Jean Pierre Adolphe Bonne, professeur à l’école primaire supérieure de Schlestatt, 6. Joseph Michel Koetschet, clerc de notaire subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage le 19 messidor 13 reçu Wengler notaire à Strasbourg

Jean Bonne meurt en 1852 en délaissant cinq enfants
1852 (8.7.) acp. Molsheim, M Koetschet n° 6113 du 28 juin – Notoriété, Jean Bonne, graveur sur métaux décédé à Hermolsheim le 3 mai 1852, laisse pour héritiers ses enfants 1. Auguste Bonne, brigadier forestier à Lichtenberg, 2. Pauline Bonne, majeure, 3. Wilhelmine Bonne femme d’Auguste Chassepot, contrôleur d’arrmes à Châtellerault, 4. Sophie Bonne, femme de Louis Brehmer, épicier à Schweighaussen, 5. Charles Bonne, graveur sur métaux
1836 (18.11.) acp Molsheim 80 f° 134, M° Wohlfart n° 1926 du 14 novembre – Consentement par Jean Bonne, graveur à Hermolsheim et Madeleine Vest, au mariage de Charles Auguste Bonne, garde forestier à Lichtenberg, leur fils avec Madeleine Staller audit lieu
1838 (19.1.) acp Molsheim 82 f° 104-v, M° Wohlfart n° 2403 du 18 janvier – Consentement par Jean Bonne, graveur sur métaux à Hermolsheim au mariage de son fils Pierre Adolphe Bonne, professeur à Schlestadt

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Georges Werner

1814 (17.8.), Strasbourg 7 (51), M° Stoeber jeune n° 601
Inventaire de la succession de Georges Werner tailleur d’habits décédé le 26 avril dernier – dressé à la requête de Frédérique Elisabeth Roth la veuve, mariée sous le régime du Code Civil sans contrat de mariage, mère et tutrice légale de 1. Caroline, 2. Françoise Amélie et 3. Elisabeth – en présence de Blaise Cron marchand de parapluies, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans les lieux faisant partie d’une maison place d’armes n° 10
garde robe 54 fr, meubles 449 fr, dettes actives 506 fr, dettes douteuses 621 fr, ensemble 1576 fr, passif 685 fr
Enregistrement, acp 125 F° 54 du 19.8.

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Joseph François Louis Tisserant

1820 (25.11.), Strasbourg 7 (63), Me Stoeber jeune n° 5624
Inventaire de la succession de Joseph François Louis Tisserant, praticien décédé le 7 courant, dressé à la requête de Josephine Elisabeth Wurm la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 1 avril 1816, et comme mère et tutrice légale de 1. Joseph Charles âgé de 4 ans 11 mois, 2. Emilie Victorine âgée de 3 ans 6 mois, 3. Barbe Françoise âgé de 11 mois – en présence de Charles Georges Müller gardué en droit par représentation de Félix Joseph Lex notaire subrogé tuteur
en la demeure du défunt place d’Armes n° 10
propres, garde robe 56 fr, dettes actives 900 fr, communauté meubles 200 fr, ensemble 1156 fr – passif 50 fr
Enregistrement, acp 150 F° 56-v du 5.12.

Jean Baptiste Bonne et Madeleine Vest vendent la maison à Sara Griesbach, veuve de l’arquebusier Jean Michel Rogissé

1832 (12.8.), Strasbourg 15 (52), Me Lacombe n° 9705
Jean Baptiste Bonne, graveur à la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig, et Madeleine Vest
à Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé, arquebusier
une maison consitsant en rez de chaussée, boutiques, quatre étages, cour, buanderie & cave avec appartenances & et dépendances située à Strasbourg place d’armes n° 10, d’un côté l’auberge des Deux Ecureuils, de l’autre la brasserie au Faucon, devant la place d’Armes, derrière le batiment de ladite brasserie – acquis à la barre du Tribunal civil suivant jugement du 21 juillet 1809 à la requête de Louis Carce, fabricant de cartes – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 211 F° 193 du 18.8.

Originaire de Wissembourg, Jean Michel Rogissé épouse en 1813 Sara Griesbach
1813 (4.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8135
Contrat de mariage – Jean Michel Rogissé, arquebusier, fils majeur de feu François Rogissé et Catherine Dorothée Holländer de Wissembourg
Saara Griesbach fille majeure feu Georges Frédéric Griesbach, épinglier et de Marie Salomé née Kessler
Enregistrement, acp 121 F° 180 du 10.3.

Jean Michel Rogissé meurt en 1831 en délaissant trois enfants
1831 (23.11.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Michel Rogissé, arquebusier à Strasbourg décédé le 6 juillet 1831, dressé à la requête de Sara Griesbach la veuve tant pour elle que comme et tutrice de ses enfants mineurs qui sont Théodore Rogissé, Gustave Rogissé, Caroline Rogissé ayant pour subrogé tuteur ici présent Frédéric Hollaender, peignier à Strasbourg
Communauté, meubles meublants et effets estimés 998 fr, l’argent comptant s’élevait à 100, les créances actives à 628 fr, total 1726 fr
habits et linges du défunt à lui propres évalués 98 fr – dettes passives 1645 fr
Parmi les titres inventoriés se trouve le contrat de mariage des époux passé devant Grimmer père notaire à Strasbourg le 4 mars 1813
L’argent comptant a été employé à l’acquit des frais d’enterrement et de deuil, il s’ensuit que l’actif se réduit à 1626 francs tandis que la passif est de 1645 francs
il est dit que l’intérêt de la veuve est de renoncer à la communauté mais cette renonciation n’est pas faite, seulement on établit que les 1626 f. joints à la garde robe de 98 f. font un actif total de 1724 f, dettes 1645, reste 336 et que dans cette hypothèse le don matutinal de la veuve qui ne peut excéder le quart au lieu de s’élever selon le contrat de mariage à 400 francs sera réduit à 19 francs
acp 206 (3 Q 29 921) f° 190 du 1.12.

1841 (13.12.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de son fils Théophile Gustave Rogissé commis négociant à Paris avec Marguerite Surain* de Paris
acp 293 (3 Q 30 008) f° 45-v du 14.12.

Sara Griesbach fait donation de la maison à ses enfants qui cèdent la totalité en 1841 à leur frère Frédéric Théodore Rogissé lors de son contrat de mariage avec Marie Elisabeth Sigwalt. Les actes ultérieurs mentionnent que la donation n’a pas pris effet parce que ses conditions n’ont pas été remplies.

1853 (3.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 25, Muttersholtz (Jean Henri Kastler)
Contrat de mariage – Pardevant M° Jean Henri Kastler, notaire à Müttersholtz canton de Marckolsheim arrondissement de Schlestadt département du Bas Rhin sont comparus Monsieur Frédéric Théodore Rogissé, majeur, arquebusier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Monsieur Jean Michel Rogissé décédé arquebusier et Sara Griesbach sa veuve sans profession demeurant et domiciliée aussi à Strasbourg, futur époux, agissant en son nom et du consentement de madame sa mère ci présente d’une part
Et Demoiselle Marie Elisabeth Sigwalt, majeure sans état,demeurant et domiciliée à Müttersholtz, fille légitime de Jean Sigwalt teinturier et de Marie Ursule Sigwalt, conjoints tous deux décédés à Müttersholtz, future épouse agissant en son nom, d’autre part

Article premier, Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens réduite aux acquêts (réserve d’apports et d’héritages)
Article six. Madame veuve veuve Rogisse née Griesbach a fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code civil, d’une maison consistant en rez-de-chaussée, boutique, quatre étages, cour, buanderie, cave et dépendances située à Strasbourg place d’armes numéro 10, tirant devant sur la place, tenant d’un côté et par derrière à la brasserie au Faucon et de l’autre à Monsieur (-) confiseur ci devant à l’auberge des deux écureuils, à ses trois enfants 1° M. Frédéric Théodore Rogissé le futur époux, 2) Mademoiselle Wilhelmine Caroline Rogissé, majeure sans état demeurant à Strasbourg, tous deux à ce présent et acceptant, 3) Et Monsieur Théophile Gustave Rogissé, commis négociant demeurant à Parisn rue de Chabrol numéro 33 pour lequel accepte Madame sa mère et vertu d’une procuration (…). Cette donation est faite sous les réserves & aux conditions suivantes. Réserves. Madame Rogissé se réserve l’usufruit gratuit et viager 1) au premier étage de la chambre à droite en montant l’escalier et ayant la première porte, 2) à la cave de la partie close à droite en descendant, 3) et au grenier de la moitié de la chambre au linge sale qui sera séparée en deux par une cloison en planches aux frais des donataires. Conditions. 1. La maison et dépendances sont abandonnées en l’état qu’elles se poursuivent avec les fourneaux et tout ce qui est réputé immeuble par la loi sans en rien réserver si ce n’est le fourneau se trouvant dans la chambre dont l’usufruit est réservé ci-dessus mais aussi sans garantie à raison de réparations qui seraient à faire aux bâtiments (…) 3) Les donataires pourront disposer de la maison et dépendances comme bon leur semblera à compter de ce jour mais ne pourront en jouir ni en prendre possession qu’à compter du 24 juin prochain. 4) La donation est faite moyennant une somme de 23.000 francs (…) 5) Les donataires sont tenus de partager entre eux la maison et dépendances ou en cas d’impartageabilité de les liciter au profit de l’un d’eux (…)
Madame veuve Rogissé a déclaré être propriétaire de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Jean Baptiste Bonne, graveur de la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig et de Dame Madeleine Vest conjoints demeurant à Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 avec inscription d’office au volume 219 numéro 651. La maison et dépendances sont estimées à cause de l’enregistrement à un revenu annuel et sans distraction des charge de 1150 francs.
Partage, Conformément à la cinquième condition de cette donation le sieur et demoiselle Rogissé et Madame veuve Rogissé, cette derniète au nom et comme mandataire de son fils de Paris, ont procédé au partage voulu ainsi qu’il suit. Après avoir reconnu l’impartageabilité de la maison et dépendances faisant l’objet de cette donation, les donataires ont abandonné en pleine propriété cet immeuble à titre de licitation à Monsieur Frédéric Théodore Rogissé le futur époux qui a accepté aux conditions et sous les réserves ci-dessus stipulées. En conséquence le futur époux est plein propriétaire de ladire maison (…)
Dont acte fait et passé à Müttersholtz en la demeure de M. Charles Sigwalt l’an 1841 le 29 avril – Enregistré à Marckolsheim le 3 mai 1841 folio 10

Marie Elisabeth Siegwald meurt en 1843 en délaissant un fils
1843 (25.1.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Elisabeth Siegwald épouse de Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier à Strasbourg y décédée le 30 octobre 1842, à la requête 10 du veuf à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et sa défunte épouse et 2° comme tuteur de Napoléon Théodore Rogissé son enfant mineur issu du mariage avec ladite son épouse défunte
acp 306 (3 Q 30 021) f° 55 du 1.2. Il dépend de la dite succession un mobilier et marchandises évalués à 5749
La garde robe de la défunte évaluée à 227 francs – Argent comptant 400
Description des titres et papiers et du contrat de mariage

1850 (11.9.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de sa fille Caroline Wilhelmine Rogissé éclairage audit lieu avec Guillaume Schmidt
acp 394 (3 Q 30 109) f° 43 du 11.9.

Frédéric Théodore Rogissé et sa mère Sara Griesbach vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Taubert pour 20 000 francs

1853 (8.1.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 108 du 31.1.1853
ont comparu Monsieur Frédéric Théodore Rogissé arquebusier demeurant à Strasbourg et Dame Sara Griesbach veuve de Monsieur Jean Michel Rogissé demeurant en ladite ville, lesquels ont par les présentes vendu et abandonné (…)
à Monsieur Jacques Taubert, baquetier demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant
une maison d’habitation consistant en rez-de-chaussée & quatre étages avec petite cour et bâtiment latéral, appartenances et dépendances, puits, le tout sis à Strasbourg place Kleber n° 10 entre M Hatt et Monsieur Klausing par devant ladite place par derrière Monsieur Hatt. Telle que ladite maison vendue se trouve, poursuit et comporte présentement (…) plus les volets et jalousies, la devanture et la cloison séparative au rez de chaussée, une chaudière à lessive, les séparations et chantiers dans lacour et les armoires emmurées.
Madame Rogissé avait fait l’acquisition dudit immeuble de Jean Baptiste Bonne graveur de la manufacture d’armes de Mutzig et de Madeleine Vest conjoints de Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 et inscrit d’office au volume 219 numéro 651. Ladite vente a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…) Les époux Bonne étaient devenus propriétaires de la même maison en vertu d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de Strasbourg le 21 juillet 1809. La présente vente est faite moyennant le prix de 20.000 francs (…) ) à charge 1°) de souffrir les servitudes passives apparentes et occultes continues ou discontinues et notamment celle de faire passer les matières des latrines et fumiers provenant de la maison vendue dans la fosse appartenant à M. Hatt qui est obligé d’en opérer la vidange par sa propriété
acp 416 (3 Q 30 131) f° 80 du 17.1. Noetinger

Lors de la liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann, la maison place Kleber revient à ses deux filles. Amélie Taubert femme de l’employé des tabacs Louis Knœrr er Julie Taubert, femme du mécanicien Charles Beringer la vendent en 1874 à Louis Œrtel, employé des tabacs à Mulhouse, moyennant 45 000 francs

1874 (24.12.), Strasbourg 24 (10), M° Joseph Allonas n° 1495
24. December 1874. Kauf – sind erschienen Herr Ludwig Knoerr, Tabaks Magazin Verwalter und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Amalie Taubert und Herr Karl Beringer, Mekaniker, und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, dieselbe verkaufen andurch (…)
an Herrn Ludwig Oertel Tabak Fabrik Beamten früher zu Mülhausen wirklich zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und dies annehmend
Beschreibung. Eines zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus bestehend aus Parterre, vier Etage, kleiner Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechte und Zugehörungen, einer Seit Herr Hatt, anderer Seit Erben Holzapffel, vornen der Platz, hinten gedachter Hr Hatt, im Cataster eingetragen unter Nr 718. 718. der Section N für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, Sowie das ganze daliegt (…)
Eigenthumsnachweise. Es erklären die Verkäufer daß eben beschriebenes Haus sonder Gut ist der Frauen Knoerr und Beringer, welche Frauen es zum Eigenthum abgetreten wurde zufolge einer Urkunde vor H. Viktor Noetinger damals Notar hier vom 30. August 1856, welche enthält Liquidation und Theilung der Errungenschaft welche statt hatte zwischen ihren Eltern H Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann, des Nachlasses dieser letzteren gestorben den 19. Juli 1860, und Schenkung Uebergabs Weise durch gedachten H Johann Jacob Taubert Vater. Durch diese Urkunde wurde keine Rückzahlung zur Last diesen Theil und Schenknehmerinnen bestellt, hingegen aber eine Nutznießung dem Schenkgeber vorbehalten, welche mit dessen Tod den 13. November dieses Jahres verlöschte.
Genante Eheleute Taubert erkauften solche Liegenschaft von H Friedrich Theodor Rogisse, buchsenschifter aus Straßburg, und von seiner Mutter, Frau Sara Griesbach, Wittwe des verlebten Johann Michael Rogisse, laut Vertrag von H Karl Noetinger damals Notar hier vom 8. Januar 1853, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 transcribirt. Diese Erwerbung geschah mittelst den Preis von 20.000 Franken welche Eheleute Taubert sich verpflichtet haben zu entrichten, nämlich (…). Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb das selbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag vor H Lacombe damals Notar hier vom 12. April 1832, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt, den 25. desselben Monats Band 219 N° 651 transcribirt. Dieser Verkauf geschah mittelst den Preis von 18.000 Franken wovon 10.000 bezahlt wurden (…). Herr Friderich Theodor Rogisse (schon genannt) wirkte den erwähnten Verkauf vom 8. Januar 1853 mit, weil seine Mutter Wittwe Rogisse gebornen Griesbach, laut Ehe Vertrag ihres Sohnes vor H. Kastler, damals Notar zu Müttersholtz vom 29. April 1851, ihm Schenkung machten unter verschiedenen Bedingungen und Vorbehaltungen von dem obenbeschriebenen Haus, aber durch die Nichterfüllung gewisser und nöthiger Bedingungen und Förmichkeiten wurde diese Schenkung niemals vollzogen. (…) Kaufpreis 45.000 Franken (…) Bürgerliche Standes Verhältnisse der Verkäufer. Eheleute Knoerr erklären daß sie beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags. Eheleute Beringer das sie auch beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 76 n° 4822 du 29.12.

Le menuisier Hubert Œrtel et Agathe Fichter consentent au mariage de leur fils Louis, employé d’assurances à Toulouse, avec la repasseuse Marie Stehlé
1852 (12.8.), M° Noetinger
Consentement par Hubert Oertel Menuisier et Agathe Fichter sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Louis Oertel employé d’assurances à Toulouse avec Marie Stehlé repasseuse à Strasbourg
acp 412 (3 Q 30 127) f° 42 du 12.8.

Mariage de Louis Œrtel avec Marie Anne Stehlé, native du Wurtemberg
Mariage, Toulouse (n° 564) Du 7° jour du mois de septembre L’an 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Louis Oertel, âgé de 29 ans, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 18 février 1823, Employé d’assurance, domicilié à Toulouse, fils majeur de Hubert Oertel, menuisier et de Agathe Fichter, Ménagère, Mariés, domiciliés audit Strasbourg, procédant du consentement de ses père et mère aux termes d’un acte en brevet enregistré passé le 12 janvier pardevant M° Noetinger, notaire dans la susdite ville
et de Dlle Marie Anne Stehlé, âgée de 26 ans, née à Rottenbourg Elingen Royaume de Wurtemberg le 11 avril 1826, Lingère domiciliée à Strasbourg, fille majeure de feu Antoine Stehlé, mesureur de grains, et de Marguerite Staiger, Ménagère domiciliée à Rottenbourg, procédant du consentement de sadite mère à elle donné sous seing privé le 4 juillet dernier, lesdits époux nous ont déclaré ne pas avoir passé de contrat de mariage (signé) Oertel, Marie Stehlé (i 191)

Louis Œrtel loue une partie de la maison au sieur Moch pour servir d’auberge et de logement au bailleur (rez-de-chaussée, premier et quatrième étages)

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 31 du 5.2.
805. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 2000 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen im Erdgeschoß des hauses Kleberplatz N° 10 ein Laden, welchen Herr Moch zur Speise Wirtschaft einrichtet, sammt Gas Einrichtung mit einem Licht und Gas, Wasser, Küche, Keller & holzhäuschen
2. Alle Räumlichkeiten im ersten Stock, diese nicht für Wirtschaft, sondern für Privat wohnung von herrn Moch und Familien nebst einer Kammer im 5.ten Stock welche nicht bewohnt und zu Nacht nur mit einer Laterne ohne Petroleum besucht werden darf.
Herr Moch verplichtet sich hinten im hon einen pissoir einrichten zu laßen + und solches wie auch hof und hausgang immer rein zu halten und die haus thür in Winterszeit um sieben Uhr und Sommerzeit spätestens neun Uhr zu schliessen

804. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und L. Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 240 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen alle Räumlichkeiten im vierten Stock ausgenommen diese wo sich das Rauch Kammer darinnen befindlich

Louis Œrtel fait donation de ses biens à sa femme Marie Stehlé
1888, M° Lauterbach
2. Juni 1883 – Schenkung wonach der dahier den 19. Juli 1888 verstorbene Ludwig Oertel, Angstellter an der Tabakmanufaktur Gatte von Maria Stehle seiner Ehefrau
1) die Hälfte des Schenkgebers an den zur Gütergemeinschaft gehörigen Hausmobilien in Volleigenthum 2) die lebenslängliche Nutznießung der Hälfte seines Nachlasses vermacht
acp 810 (3 Q 30 525) f° 78-v du 2.1.1888

Marie Stehlé meurt en1891 en délaissant sa fille Sophie Œrtel femme d’Albert Kley, employé du Crédit foncier et communal
1892 (17.10.), M° Lauterbach
Offenkunde bestätigend daß Ludwig Oertel, Rentner, dessen Ehefrau Marie Stehle hier wohnhaft gewesen sind, daß dieselben daselbst gestorben sind, der Ehemann am 19. Juli 1888 und die Ehefrau am 21. Januarÿ 1890, beerbt durch ihre Tochter Sofie Oertel, Ehegattin von Albert Kley, Angestellter bei der Aktiengesellschaft für Boden & Communalkredit hier
acp 862 (3 Q 30 577, II) f° 76-v n° 8485 du 17.10.

Louis Œrtel et Marie Stehlé vendent la maison au marchand Joseph Schott et à sa femme Marie Théodore Rey pour 41 600 marks

1879 (29.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5948
Erschienen Herr Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau Marie geborene Stehlé beide zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen hiermit (…)
an die hier anwesenden und unter Solidaritet annehmenden Herrn Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend,
Ein zu Straßburg, Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster unter Section N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren.
Nachweis des Eigenthums. Das vorbezeichntete Anwesen haben die Verkäufer erworben von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, sowie von Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, laut Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich ausbezahlt. Die besagten Ehefrauen Knoerr und Beringer erhielten dieselbe Liegenschaft gemäs einer durch den früheren Notar Noetinger dahier am 30. August 1856 errichteten Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft, welche statt hatte zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses der Letzteren und 2) Schenkung von Seiten des Erstern. Die in diesem Akte von Seiten des Schenkgebers vorbehaltene Nutznießung ist durch den Tod desselben, welcher am 13 November 1874 erfolgte, erloschen.
Eheleute Taubert erkauften dieselbe Liegenschaft von 1. Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher und 2. dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, zufolge Vertrag durch den früheren Notar Carl Noetinger dahier am 8. Januar 1853, transcribirt im Hypothekenamte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108. Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb dasselbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag des Notars Lacombe in Straßburg vom 12. August 1842, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 25. desselben Monats Band 219 N° 651. Es wird bemerkt, daß nach dem relatirten Kauffvertrag vom 8. Januar 1853 die Purationsförmlichkeiten erfüllt wurden, wie es erhellet (…) – Bedingungen (…) Kaufpreis, 41.600 Mark
acp 696 (3 Q 30 411) f° 61 du 6.11.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Madeleine Bletscher, veuve de Daniel Tugemann, et du comte Paul de Leusse

1879 (29 & 31.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5949
29. & 31. Oktober 1879. Obligation – Erschienen Herr Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend, dieselbe erklärten hiemit aufrichtig und rechtlicher Weise schuldig geworden zu sein
1) an die hier anwesende und annehmende Frau Maria Magdalena Bletscher, Wittwe von Herrn Daniel Tugemann in Straßburg wohnende, 4800 Mark
2) an Herrn Paul Graf von Leusse, Gutsbesitzer auf seinem Schloss in Reichshofen wohnend, für welchen Johann Weber, Notariat clerc dafür Zugegen ist, acceptirt 4000 Mark
Verpfändung. Ein zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus mit Bodengeschoß, vier Etagen, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, Section N N° 718. 718. von einer Flächeninhalt von 62 Centiaren, begrenzt einerseits von Herrn Hatt, anderseits Erben Holzapffel, vor der Platz, hinten Hatt
Nachweis des Eigenthums. Eheleute Schott haben dieses Immöbel gekauft von Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie geborner Stehlé beide zu Straßburg wohnend, zufolge Akt des unterzeichneten Notars vom heutigen tags, welcher vor oder mit gegenwärtigem registrirt wird, mittelst eines Preises vom 41.000 Mark, worauf 12.800 Mark bar bezahlt und der Rest nachgeschuldet wird. Eheleute Oertel haben diselbe Liegenschaft erworben von 1. Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, 2. Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle in Straßburg, vermög Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich bezahlt. Subrogation (…) Erklärung. Eheleute Schott erklären 1) daß die in erster Ehe verheurathet sind unter der Rechtsverhältnisse der gesetzlichen Gütergemeinschaft, ohne Ehevertrag

Originaire de Dingsheim, Joseph Schott épouse en 1869 Marie Théodore Rey, native de Reichshoffen
Mariage, Strasbourg (n° 639)
Du 19° jour du mois d’octobre l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Schott, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 mars 1836 à Dingsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, épicier, fils de feu Gaspard Schott, cultivateur, décédé à Dingsheim le 4 mars 1868 et de feu Hélène Griess, décédée à Dingsheim le premier juin 1852
et de Marie Théodore Rey, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 novembre 1848 à Reichshoffen (Bas Rhin) domiciliée à Reichshoffen, fille d’André Reyn valet de chambre et de Marie Elbert, conjoints domiciliés à Reichshoffen, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 60)

Marie Théodore Rey meurt en 1884 en délaissant trois enfants

1884 (10.5.), Strasbourg 10 (206), M° Frédéric Pierron n° 6372
Inventar 1) Ueber die Legalgütergemeinschaft, welche zwischen Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Theodora Rey bestanden hat, 2) und über die Hinterlassenschaft dieser Letzteren
Im Jahre 1884, Sambstag den 10. Mai um neun Uhr Morgens, im Sterbehause, Kleberplatz N° 10 dahier, Auf Ansuchen I. des Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd a) in seinem eigenen Namen, wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen ihm und seiner verstorbenen Ehegattin Frau Maria Theodora Rey bestanden hat, b) und als gesetzlicher Vormund seiner drei mit seiner verstorbenen Ehefrau erzeugten minderjährigen Kinder, nämlich 1. Georg-Theodor Schott, geboren zu Strassburg den 20. Juli 1870, 2. Andreas-Ferdinand Schott, geboren daselbst den 1. Januar 1872, 3. Joseph-Heinrich-Leon, geboren ebendaselbst den 18. Juli 1874, genannte minderjährige Schott erbfähig je zu einem Drittel am Nachlaß der oberwähnten verlebten Maria-Theodora Rey ihrer Mutter, II. in der Gegenwart des Herrn Georg Rey, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der obenerwähnten drei minderjährigen Schott (…)

in einem zu Strassburg Kleberplatz N° 10 gelegenen Hause, in welchem die Ehefrau Schott den 22. Dezember vorigen Jahres gestorben ist
Ehe zur Fortsetzung gegenwärtiger Operationen geschritten wird, hat der Wittwer Herr Schott dem unterzeichneten Notar erklärt, Er habe sich mit seiner verstorbenen Ehegattin Maria-Theodora Rey in Strassburg den 19. Oktober 1869 ohne Ehevertrag verheirathet (…)
Mobilien. In ersten Stock im Saale (…)
Cote I. Erklärung über ein zur Gemeinschaft gehörendes Haus. Der Wittwer erklärt. Es hänge von der Gütergemeinschaft ab nachgeschriebene Liegenschaft. Ein zu Straßburg Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einerseits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster sub Sektion N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren. Dies Anwesen wurde während der Gütergemeinschaft der Eheleute Schott-Rey erkauft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und Frau Maria Stehlé, dessen Ehegattin, zusammen zu Straßburg wohnhaft, laut Kaufakt aufgenommen durch Notar Carl Lauterbach zu Straßburg den 29. & 31. Oktober 1879, überschrieben auf dem Hypothekenamte dahier den 17. November darauf Band 1846 N° 49 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1400 n° 161, an demselben Tage. Der Kaufpreis betrug 41.600 Mark, davon wurden baar bezahlt 12.800 Mark (…)
acp 749 (3 Q 30 464) f° 30-v n° 661du 12.5. (Tafel 70 Bl. 196 Barbar 179, (Sterbefall erklärung) Gemeinschafsmasse, Mobilien geschätzt 653, Antheil von dem Geschäftshause Schott & Cie 1279
Ein hier Kleberplatz 10 gelegenes Anwesen N 718
Die Passiva betragen M. 46.400
Geschäfftshaus Antheil 3990. Wegen einer anderen Schuld bestehen Meinungsverschiedenheiten
Nachlass, Kleider 232

Le créancier Auguste Urbain Metzger fait vendre la maison qui appartient à Joseph Schott et à ses enfants. L’acquéreur est le notaire Charles Lauterbach qui déclare pour command le marchand épicier Jacques Nuss, pour un prix de 33 800 marks

1884 (6.6.), Strasbourg 24 (46), M° Joseph Allonas
29. april 1884. Verhandlung Gemäß § 7 des Gesetzes über die Zwangsvollstreckung in das unbewegliche Vermögen
2. Mai 1884. Bedingnisheft in Zwangsvollstreckungssachen des August Urban zu Straßburg gegen Joseph Schott Spezereihändler zu Straßburg und Consorten
Zwangsvollstreckungsbeschluß. Auf Betreiben des August Urban Metzger zu Straßburg, sich vorübergehend in Wörth an der Sauer aufhaltend, Hypothekargläubiger, welcher den zu Strassburg wohnenden Kassierer Ludwig Arbogast als seinen Zustellungs bevollmächtigter benannt hat, ist gegen Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg sowohl eigenen Namens als Schuldner wie auch als Vater und gesetzlichen Vormund seiner drei noch minderjährigen Kinder Namens a) Georg Theodor, b) Andreas Ferdinand, c) Joseph Heinrich Leo, gezeugt in der Ehe mit seiner verlebten Ehefrau Maria Theoore Rey, deren einzige Erben sie sind, Eheleute Schott Solidarischuldner durch Beschluß des Kaiserlichen Amtsgericht zu Straßburg vom 13. März 1884 die Versteigerung folgenden Immöbels als
Ein zu Straßburg, Kleberplatz belegenes, mit N° 10 bezeichnetes Besitzthum, bestehend aus einem Wohnhause mit vier Stockwerken, Seitengebäude, Hof, Brunnen, Rechte und Zubehörungen, eingetragen im Kataster Section N n° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Eigenthum Hatt
mit einem Angebote von 25.000 Mark verordnet (…)
Titel des Zwangsvollstreckung. Das Zwangsvollstreckungsverfahren erfolgt auf Grund des vollstreckbaren Ausfertigung eines von Notar Allonas zu Strassburg den 5. April 1881 beurkundten Schuldbekenntnisses (…) die Hauptsumm von 4000 Mark schuldig sind die Zinsen hiervon zu Fünf von Hundert das Jahr sind geschuldet vom 5. October 1883 ab (…). In Folge des Ablebens der Solidarmitschuldnerin Ehefrau Schott geborene Rey sind an deren Stelle getreten ihe Kinder und einzige Erben (…)
Eigenthumsnachweis. Eheleute Schott haben das obenbeszeichnete Besitzthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie Stehlé beisammen zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch Notar Lauterbach zu Strassburg den 29. und 31. October 1879 aufgenommenen Actes gekauft, von welchem Acte eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 17. November nachher in Band 1846 N° 49 überschrieben und von Amtswegen in Band 1400 n° 161 eingeschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des Preises von 41.600 Mark worauf Eheleute Schott aus ihren eignen Geldern 12.800 bezahlt haben, welche im Vertrage selbst quittirt sind. Der Saldo mit 28.800 wurde gegen Subrogation im Vertrage selbst zur Entlastung der Ankäufer bezahlt. Dieses Restkaufpreis ist fällig und zahlbar auf die Art und Weise wie im Vertrage selbst vereinbart worden und ist noch gäntzlich geschuldet.
Herr Oertel hat das nämliche Immöbel von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert und Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch den unterzeichneten Notars den 24. Dezember 1874 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des seither bezahlten Preis von 36.000 Mark, wovon sich im Vertrage selbst 14.600 Mark quittirt befinden. Dasselbe Beritzthum gehörte den Frauen Knoerr und Beringer als Sondergut und wurde ihnen als volles Eigenthum abgetreten und zugetheilt gemäss einer durch Notar Victor Noetinger zu Strassburg den 30. August 1856 aufgenommenen Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Errungenschafts gütergemeinschaft, welche zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses dieser Letzteren, gestorben dahier den 19. Juli 1860 und Schenkung unter dem Titel einer anticipirten Theilung durch Johann Jacob Taubert, gestorben seither den 13. November 1874.
Genante Eheleute Taubert haben die nämliche Liegenschaft von Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher aus Straßburg, und dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, beide dahier wohnhaft, laut eines durch Notar Karl Noetinger zu Strassburg den 11. Januar 1853 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst eines seither bezahlten Preises von 20.000 Franken, wovon (…). Genannte Wittwe Rogisse hat dasselbe Immöbel von Johann Baptist Bonn und Magdalena West, beisammen zu Mutzig wohnhaft auf Grund eines durch des früheren Notar Lacombe den 12. August 1832 aufgenommenen Vertrags erworben, von welchem eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg am 25. desselben Monats Band 219 N° 651 überschrieben worden ist. Der Erwerbspreis von 18.000 Franken wurde wie folgt bezahlt (…). Herr Friderich Theodor Rogisse hat bei dem erwähnten Kaufakte vom 8. Januar 1853 mit desshalb mitgewirkt, weil ihm seine genannte Mutter laut seiner vor dem früheren Notar Kastler zu Müttersholtz den 29. April 1851 abgeschlossenen Erbverzeichnis unter verschiedenen Bedingungen das fragliche Haus mittelst einer Schenkung, die aber nicht vollzogen wurden, abgetreten hatte. – Angebot (…) Bedingungen (…)
6. Mai 1884. Bescheinigung
6. Juni 1884. Versteigerung. (…) Herrn Karl Lauterbach um den Preis von 33.800 Mark
7. Juni 1884. Auftragserklärung – Herr Karl Lauterbach, Notar zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte dass er das ihme zugeschlagene Besitzthum für Rechnung des dahier wohnenden Spezereihändler Jacob Nuss gesteigert habe
acp 749 (3 Q 30 464) f° 91 du 9.6.

Originaire de Blæsheim, le négociant Jacques Nuss épouse en 1872 Sophie Madeleine Caroline Rhein
1872 (27.1.) Strasbourg 8 (83), M° Gustave Edouard Loew n° 4110
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jacques Nuss, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, fils du sieur Thiébaut Nuss, cultivateur & de D° Sophie Julie Aurore Kraus, époux demeurant et domiciliés à Blaesheim, Procédant comme futur époux d’une part
Et Delle Sophie Madeleine Caroline Rhein, majeure, fille de feus M. André Auguste Rhein, ferblantier & de D° Madeleine Staiger, décédés époux à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, stipulant comme future épouse, d’autre part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 95-v n° 403 du 5.2. – Annehmend der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) Mobilien 343, 2) 76 a 87 c Feld im Ban von Blaesheim
Die Braut bringt in die Ehe 1) Mobilien 2601, 2) Geld 3400, 3) Schuldschein 10.000
Gegenseitige Schenkung von der Nutznießung des gantzen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wann Kinder vorhanden sind

Sophie Madeleine Caroline Rhein meurt en 1883 en délaissant six enfants.
1883 (20.9.), Strasbourg 8 (120), M° Gustave Edouard Loew n° 15.340
Inventar auf Ableben von Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein, Gatte des Kaufmanns Herrn Jakob Nuss, gestorben zu Straßburg den 5. Juli 1883.
Heute den 20. September 1883 Vormittags acht Uhr, im Sterbhause zu Straßburg Gerbergraben N° 3, aut Ersuchen des p. Jakob Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, handeln a) in eigenen Namen wegen der auf das Errungene beschränke Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrag vor Notar Loew vom 27. Januar 1872 zwischen ihme und seiner verlebten Gattin Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein bestand, sowie wegen des lebenslänglich unentgeltlichen Nutzgenusses an die Hälfte ihrer verlaßenschafft, welche sie ihm in dem Ehevertrage frei von Bürgschafts und Anlegungspflicht geschenkt hat, b) als gesetzlicher Vormund über seine sechs minderjährigen Kinder aus der Ehe mit derselben, Namen 1. Lina Berthe Nuss, geboren den 20. December 1872, 2. Jakob Karl Nuss, geboren den 9. März 1875, 3. Eduard Alfred Nuss, geboren den 29. Oktober 1876, 4. Ernst August Nuss, geboren den 17. Julÿ 1878, 2. Sophie Johannette Nuss, geboren den 7. Mai 1880 und 6. Lina Luise Nuss, geboren den 17. Februar 1882, welche Kinder in dem Nachlasse ihrer genannten Mutter, gestorben zu Straßburg den 5. Julÿ 1883, einzig mit gleichem Sechstel erbberechtigt sind, ferner im Beisein des Herrn Philipp Burger, Bäcker, wohnend zu Ruprechtsau, Bann Straßburg, Hauptstraße Nr 52, handelnd als (…) Nebenvormund der Kinder Nuss
Ehevertrag (…)

acp 742 (3 Q 30 457) f° 21-v n° 1206 du 27.9. Sterbfallerklg. vom 3.12.83 Bd. 143 N° 415, Tafel 69 Bl. 142 N° 93) Gemeinschaft, Mobilien 1236 – Nachlass, Kleider 165
acp 743 (3 Q 30 458) f° 51-v du 3.12. (vacation du 26 novembre) Gemeinschafft, Waarenvorräthe 20.823,Geschäfftsausstände 5023, Baarbestand 840
Bankguthaben u. Ausstände bei Stähling, Valentin & Cie 9600, Schott in Paris 3200, Jung Maler in Oberhausbergen 160, Bauer* August in Bläsheim 3120, Roos Lorentz in Altdorf 100, Gross Georg un Schwindratzheim 560, Müller Gottfried in Bläsheim 320, Brumpter Jakob Sohn in Fürdenheim 300, Summa 14.552.
Die Passiva betragen 3424
Ersatzforderungen 1) des Wittwers für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 343 und veräußerte Sondergüter zufolge Titel 2420, (Summa) fr. 2763, M. 2210, nach Abzug der Ersatzleistungen mit 1079, verbleiben 931
2) des Nachlasses für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 12.800

Joseph Nuss se remarie avec Henriette Eugénie Billo, fille du fabricant de casquettes Charles Guillaume Billo de Wasselonne
1885 (4.6.), Strasbourg 8 (128). M° Gustave Edouard Loew n° 16.991
4 Juni 1885. Ehevertrag – sind erschienen 1. Herrr Jacques Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, Wittwer mit sechs noch minderjährigen Kindern von Frau Sophie Magdalena Caroline Rhein, großjähriger Sohn der verstorbenen Ehegattin H Thiébaut Nuss, Ackersmann, und Frau Sophie Julie Aurore Kranz von Bläsheim, handelnd als künftiger Ehegatte, einerseitts
2. Fräulein Henriette Eugenie Billo, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Mützenmachers H. Charles Guillaume Billo zu Wasselnheim und dessen noch lebenden Wittwe Frau Elise Boch, daselbst, handelnd als künftige Ehegattin, anderseits

acp 763 (3 Q 30 478) f° 85-v n° 1011 du 19.6. Annahm der Errungenschafts Gemeinschafft
Der Bräutigam bringt ein 1. das ersteheliche Vermögen lt. Inventars Loew vom 20. September 1885, nämlich Mobilien 1235, 2. andere Mobilien 130, 3. die Spezereihandlung 40.000, 4. Forderung an Wittwe Krauss in Barr 40 (Summa) 41.406
5. Immobilien Bann Bläsheim a) ein Wohnhaus an der Mckengasse, b) F 2672/5 2,30 Reben Sauerkäs, c) F 2466 2,50 Reben Sauerkes, d) F 4570 1,27 Reben, e) C 3090 3,50 Wiese, f) C 3439/36 5,80 Gebusch, g) F 2800 0,80 Reben, h) F 31897 1,60 Reben, 6. Haus Kleberplatz 10 hier – Passiva 544
Die Braut bringt ein, Mobilien 860, Baar 4480 (zusammen) 5340
Gegenwärtige Schenkung der Nutznießung am Nachlasse

Partage de la succession de Sophie Madeleine Caroline Rhein
1900 (8.5.), M° Loew
N° 32.857 – Theilung 1) der Gütergemeinschaft welche bestanden hat zwischen der Eheleute Jakob Nuss, Kaufmann dahier und Sophie Magdalena Karoline Rhein, gest. dahier am 5. VII 1883, 2) des Nachlasses der letzteren
auf Betreiben 1) des Wittwers Jakob Nuss dahier, 2) Lina Bertha Nuss, großjährig o. G. dahier, 3) Ernst August Nuss, Kaufmann allda handelnd a) eigenen Namens, b) als Bevollmächtigter seiner Brüder 1. Jakob Karl Nuss, Spezereikremer in Lyon, 2. Eduard Alfred Nuss, dahier 3. namens seiner 2 minderjährigen Schwestern 1. Sophie Johanna Nuss geb. 7. V 1880, 2. Lina Sophie geb. 17. II. 1882 deren Pfleger er werden will
die sub 2 & 3 genannten 6 Genossen Nuss sind einzige Erben ihrer Mutter je zu 1/6. Inventar vor Notar Loew, 20 X 1883, Ehevertrag vor Notar Loew v. 27. I 1872. der Wittwer Jakob Nuss ist Nutznießer des halben Nachlasses
acp 969 (3 Q 30 684. I) f° 92 du 16.5. Massenaufstellung nach den heutigen Stande. I. Gemeinschaftsaktiva. Es sind dieselbe wie im Inventar mit der Maßgabe daß der Wittwer einen Teil der Hauseinrichtung für sich verbraucht den Warenbestand abgesetzt, den Erlös, sowie die Geschäftsaustände, Bankguthaben & Kapitalien eingezogen hat, nämlich 1) Hauseinrichtung M 1236, 2) Warenbestand 20.823, 3) Geschäftsaustände 5029, 4) Bankguthaben 14.552, 5) Kassenbestand 840, (zusammen) M 42.474
Passiva 1) Laut Inventar a) Geschäfftsschulden bezahlt 3424, b) Ersatzforderung des Wittwers nach Abzug seiner Ersatzleistungen 931, c) Ersatzforderung des Nachlasses 12.800, 2) hierzu kommen nich a) Inventarkosten bezahl 159, b) Theilungskosten 280, (zusammen) 17.595 – Aktivüberschuß M 24.879, jedem Gatten ½, 12.439
Nachlass &) Gemeinschaftshälfte 12.439, 2) Garde robe 165, 3) Ersatzforderung 12.800, (zusammen) 25.485
dem Wittwer in Nutznießung 12.703, jedem Kind in Nakteigenthum 1/6 2116
An der andern Hälfte, Volleigentum 12.702
Bespricht der Wittwer für 1) bezahle Erbschaftssteuren 279, 2) Nebenvormundswahl 13 (zusammen) 292 – ins Gesamt 12.410, den Erben in Volleigentum 1/6, 2068
Zuteilungen



24, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 24 – X 339 (Blondel), O 572 puis section 23 parcelle 75 (cadastre)


Le n° 24 est le maison de droite (avril 2015) – Même endroit vers 1930 (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2308) – Vue en mars 2024

Le vitrier Jean Wissinger acquiert en 1594 trois maisons contiguës et conserve celle du milieu. Le batelier Urbain Krieg lègue la maison en 1631 à son beau-frère Jean Bœss contre son entretien. Les propriétaires sont ensuite les cordonniers Jean Conrad Krieger (1691), André Frantz (1698) puis (1733) son fils Adam Frantz qui charge en 1767 le maître maçon Jean Michel Meyer d’aménager le deuxième étage. Le revendeur Jean Martin Gerbersdorff en devient propriétaire en 1769. Les experts estiment en 1798 que le solivage est en mauvais état, notamment celui de la cave.


Plan-relief de 1727 (Musée historique). La maison se trouve dans le prolongement de la passerelle dite Pont-aux-Chats

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 221 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre les repères (d-e) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux lucarnes. La cour B montre l’arrière (3-4) de la façade sur rue et la façade ouest (1-4). Les trois étages sont mentionnés à l’acte de vente de 1825 par les héritiers du cordonnier Gall Haldenwang.
La maison porte d’abord le n° 26 (1784-1857) puis le n° 24.


Plan, cour B

La maison appartient de 1825 à 1872 au maître de dessin François Léonard Ræis. Elle change à plusieurs reprises de propriétaire jusqu’à ce que le cordonnier Jean Schæfer l’achète en 1900.
L’Association Foncière Urbaine Libre du Grand Chat fait réhabiliter en 1995 et 1996 le bâtiment sous la direction de l’architecte Pierre Moreau de Schiltigheim. L’architecte des Bâtiments de France demande de conserver la porte d’entrée, la porte XVIII° siècle et le lambris au premier étage ainsi que la fenêtre XVIII° siècle dans l’escalier au troisième étage.


Dessins (1994, architecte Pierre Moreau, dossier de la Police du Bâtiment)
Façade sur rue avant et après travaux – Façade sur cour et coupe avant travaux

mars 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Wissinger, vitrier, et (1583) Marguerite Hurlé puis (1598) Sabine Messerschmidt – luthériens
1614 h Laurent Schaffner, vitrier, et (1614) Sabine Messerschmidt, veuve de Jean Wissinger
1618 v Urbain Krieg, batelier, et (1612) Anne Fürstel – luthériens
1631* don Jean Bœss, batelier, et (1612) Madeleine Krieg, auparavant (1608) femme du tailleur de pierres Louis Baur – luthériens
1650* h Jean Bœss, batelier, et (1638) Marguerite Roth – luthériens
1691 v Jean Conrad Krieger, cordonnier, et (1687) Anne Marie Nieffert – luthériens
1698 v André Frantz, cordonnier, et (1692) Barbe Gerber – catholiques
1733 h Jean Adam Frantz, cordonnier, et (1733) Marie Susanne Michot puis (1766) Marie Salomé Riebel, d’abord (v. 1720) femme de Thomas Frédéric Rudolff puis (v. 1725) Thomas Frantz – catholiques
1759 v Jean Martin Gerbersdorff (Germersdorff), revendeur, et (1748) Régule Greiff puis (1764) Catherine Hausmaurer – catholiques
1798 v Gall Haldenwang, cordonnier, et (1783) Anne Marie Gautsch puis (1799) Marie Salomé Hügel – luthériens
1825 v Frédéric Léonard Ræis, maître de dessin, et (1825) Madeleine Mathysz
1872 v Louis Burckhardt, propriétaire, et (1870) Césarine Jacquin auparavant (1858) femme de David End
1880 v Elie May, marchand de meubles, et (1859) Rebecca dite Rosalie Gerschel
1884 v Thérèse Hubrecht († 1892)
1894 v Jean Feser, cordonnier, et (1882) Marie Salomé Huser
1895 v Jacques Dambach, cordonnier, et (1866) Emilie Caroline Gross, (1886) Eugénie Scheute puis (1892) Marie Catherine Litt, originaire de Romanswiller, veuve de Jacques Klein
1900 v Jacques Schæfer, cordonnier, et (1892) Catherine Schrotz
1948* h Henri Schæfer, électricien

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1733, 400 livres en 1761, 200 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) X 339, Jean Adam Frantz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Germersdorffer, 2 toises, 0 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 572, Raeiss, Frédéric Léonard, Krutenau 26 et Mathis Madeleine Krutenau 26 – maison, sol – 0,35 are

Locations

1895, Jean Feser, cordonnier, et Marie Salomé Huser, anciens propriétaires

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon (Jean Michel) Meyer expose les travaux qu’il va faire dans la maison d’Adam Frantz, garde auprès du consul régent, sise sur la placette près du Pont-aux-Chats, à savoir au deuxième étage un poêle sur la rue et à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte, le tuyau s’appuyant sur le pignon en pierre à distance des pièces en bois.

(p. 116) Montags den 23.t Februarii 1767.
Adam Frantz, der Wächter beÿ dem regierenden H. Ammeister, Will in seinem am plätzel beÿm Katzensteeg gelegenen Hauß im zweÿten stock eine stub gegen der gaß und hinten daran eine Kuch mit herd und Caminschoß machen laßen das rohr am steineren gebel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Meÿer

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, petite cuisine, petit vestibule, petite cour et petits cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de cordonnier, un poêle, une cuisine et trois chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1798 rapport d’expertise

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau (p. 46)

nouveau N° / ancien N° : 26 / 26
Reiss
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre registre 25 f° 288 case 4

Mathis Magdeleine, Krutenau N° 26

O 572 ½, maison, sol, Krutenau 26
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)
Folio de provenance :
Folio de destination : 289
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre registre 25 f° 289 case 1

Raeis Frédéric Léonard, Krutenau N° 26

, maison, sol,
Contenance : 0,17
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09) total 34,18
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½ puis 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 puis 4 / 4

O 572 ½, maison, sol, Krutenau 26
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)
Folio de provenance : 188
Folio de destination :
Année d’entrée :1845
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1065 case 1

Raeis Frédéric Léonard
1860 Raeis Frédéric Léonard, Veuve et son fils
(1873) Burckhard Ludwig
1882/83 May Elias, Möbelhändler
1886/87 Hubrecht Theresia, Fräulein
95/96 Feser Johann, Schuhmacher
97/98 Dambach Jakob
1901 Schaefer Jakob, Schuhmacher und Ehefrau Katharina geb. Schrotz in Gütergemeinschaft

O 572.p, Maison, sol, Rue de la Krutenau 24
Contenance : 0,17
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09), total 34,18
Folio de provenance : (289)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 4

O 572.p, Maison, sol, Rue de la Krutenau 24
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)

Cadastre allemand, registre 30 folio 300 case 5

Parcelle, section 23, n° 75 – autrefois O 572
Canton : Krutenaustraße N° 24
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,43
Revenu : 500 – 700
Remarques

(Propriétaire), compte 1040
Schaefer Jakob und Ehefrau
1948 Schaefer Henri électricien
(3532)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue Crutenau

26
Pr. Kermerstorfer Katrina, Veuve frutier – Moress
Loc. Koch Jacop bouche – Bouche
Loc. Marselofe Sairgent P*uateleur Marie Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 540

26
pr. Kermersdorf Catherine, Veuve fruitière – Moresse
loc. Koch Jacques boucher – Bouchers
loc. Marzloff, Jean – Manant
(ajout) loc. Wirkenheim Anne M
(ajout) loc. Choanesse* Marie

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenaustrasse (Seite 90)

(Haus Nr.) 24
Schäfer, Schuhmm. E 01
Baumann, Rentner. 2
Pfab, Schlosser. 2
Schilling, Bierbrauer. 2
Wendling, Zimmermann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 937 W 216)

24, rue de la Krutenau (1886-1996)

Le maire notifie en 1895 le propriétaire Feser de se conformer au règlement de 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Jean Feser qui a l’intention de remplacer les fenêtres par une devanture demande un délai.
L’Association Foncière Urbaine Libre du Grand Chat fait réhabiliter en 1995 et 1996 le bâtiment sous la direction de l’architecte Pierre Moreau de Schiltigheim. L’architecte des Bâtiments de France demande de conserver la porte d’entrée, la porte XVIII° siècle et le lambris au premier étage et la fenêtre XVIII° siècle dans l’escalier au troisième étage.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie Thérèse Hubrecht de faire ravaler la façade
    1890 – Idem – Thérèse Hubrecht demande un délai pour ravaler ses deux maisons (24, rue de la Krutenau et 5, rue de la Caserne Saint-Nicolas (aujourd’hui rue de la Tour-des-Pêcheurs). Le maire n’accorde le délai que pour la première, la façade de la deuxième étant trop sale. – La façade a été lavée, octobre 1891.
  • 1890 – Le locataire des mansardes au quatrième étage se plaint de son logement en mentionnant le propriétaire, la dame Burckhardt – Les services municipaux constatent que les pièces en bois sont trop proches de la cheminée – La cheminée a été chemisée, août 1890.
  • 1893 – J. Feser demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Feser de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Jean Feser qui a l’intention de remplacer les fenêtres par une devanture demande un délai d’un an et demi – Les volets ont été modifiés, mai 1897.
  • 1907 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande au nom du propriétaire Schæfer l’autorisation de ravaler la façade (une demande est adressée au maire, une autre au commissaire de police) – Autorisations de ravaler la façade, d’occuper la voie publique – Travaux terminés, juin
  • Commission contre les logements insalubres – 1906. Les latrines seront raccordées aux canalisations l’année suivante. Seule une personne est autorisée à dormir dans la chambre du troisième étage. La pièce arrière ne doit plus servir de chambre à coucher
    1908, 1910, rien à signaler
    1916, Travaux à faire, en trois points (propriétaire, Schæfer, habitant sur place) – Travaux terminés, juillet 1916
    1917. Le locataire Schæfer tient au sous-sol un clapier qui n’a pas d’écoulement réglementaire
  • 1953 – L’entrepreneur de construction Fernand Motz (11, rue de Lucerne) est autorisé à poser un échafaudage devant le 24, rue de la Krutenau
  • 1956 – La Compagnie Industrielle des Piles Electriques (CIPEL, à Levallois-Perret) demande l’autorisation de poser deux plaques publicitaires (Mazda) chez son client Schweitzer au 24, rue de la Krutenau – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1962 – La propriétaire Elise Baltzer est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1995 – L’entreprise Fattori (27, rue du Quatorze-Juillet à Hangenbieten) est autorisée à poser une benne devant la maison qui appartient à l’A.F.U.L. du Grand Chat
  • 1994 (décembre) – Claude Bauer dépose au nom de l’A.F.U.L. du Grand Chat une déclaration de travaux exempts du permis de construire (tuiles, pans de bois, crépi). La société civile immobilière Dofra, représentée par son gérant Yves Bourdin (21, avenue de la Paix à Strasbourg), a adhéré à l’association foncière urbaine libre du Grand Chat par acte reçu par les notaires Rieg à Saverne et Bauer à Mulhouse
    1994 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable à la réhabilitation intérieure et extérieure
    Dossier de l’architecte Pierre Moreau (18, avenue Mendès-France à Schiltigheim) Plan de situation, plan de chaque niveau (existant, projet), élévations, coupe (existant, projet) – Statuts de l’A.F.U.L. du Grand Chat reçus par les notaires Willy Nonnenmacher et Philippe Rieg à Saverne ainsi que le notaire Bauer à Mulhouse les 9 et 15 juin 1994 – Plan de financement – Le bâtiment sis 24, rue de la Krutenau dans le secteur sauvegardé comprend un logement à chaque niveau (rez-de-chaussée, premier, deuxième et troisième étages, combles) – Prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France (conserver la porte d’entrée, supprimer le volet roulant au rez-de-chaussée, conserver la porte XVIII° siècle et le lambris devant la fenêtre au premier étage, conserver la fenêtre XVIII° siècle de l’escalier au troisième étage, conserver la charpente et les volets)
    1994 (décembre) – Autorisation
    1994 (septembre) – Autre déclaration de travaux, élévations et coupes comme ci-dessus, photocopies de photographies
    1995 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1995 (février) – Le maire autorise les travaux – Rapport du service des incendies
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé à la toiture, décembre 1995. Les fenêtres sont remplacées, mars 1996. Les travaux sont terminés conformément aux plans, novembre 1996.

Autre dossier, 24, rue de la Krutenau – déclaration de travaux (refus, 1994) cote 937 W 217


Relevé d’actes

Le vitrier Jean Wissinger qui a acquis trois maisons contiguës (voir au n° 22) en vend deux en 1600 et en 1601 et conserve celle du milieu qu’il hypothèque au profit de Pierre Camehl, receveur au Bruderhof

1608 (vt spâ [21. tag Octobris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 455-v
(Inchoat. in Proth. fol: 357.) Erschienen Hannß Wüßinger der Glaßer burger Zu Straßburg vnd Sabina Meßerschmidtin sein Eheliche Haußfrau, Haben (verkaufft)
Herrn Peter Kamehlen Schaffnern Im Bruderhoff burg. Zu Straßburg
Ein Schuld 50 pfundt pfenning Straßburger so Hannß Stehl den Khüeffer burg. Zu St: vnd Christin Vögelin sein haußfrauw Vonn Ihrer erkhaufften Behaußung, Inn der Statt Straßburg Inn Cruthenouw beÿ dem Katzensteeg geleg. Zu Zweÿen Zÿelen Zuentrichen schuldig (…) Vermög der Verschreibung pro vt Reg: fol: 397.

Jean Wissinger hypothèque la maison au profit du charpentier Jean Seiler

1608 (xxiiij tag 9.bris), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 503-v
(Inchoat. in Proth. fol: 387.) Erschienen Hannß Wüßinger der Glaßer burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Hannß Seÿlers des Zimmermanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 47 Pfund pfenning Straßburg
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß, Hoffestatt vnd höfflin mit Aller & geleg. Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg geg. dem Engell Vber, einsit nebent Lorentz heintzen dem Plattermacher, Andersit nebent hannß Strehler dem Küeffer hinden vff Samuel steg. Witwe vnd Erben, Dauon gend 2 pfund 10 ß widerkheüffig mit L lb d Ambrosio Schmidt inn Vogts wÿß

Jean Wissinger et Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du fils en premières noces du mari

1611 (ut spâ [16. Martÿ]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 98-v
(Inchoat. fo: 81.) Erschienen Hans Wÿßinger der Glaßer alhie und Sabina Meßerschmidin sein eheliche Haußfraw
Haben in gegensein H. Urban Steinmetzen Büttels Zum Encker als geschwornen Vogts Hans Adolffs ebemelts Hans Wÿßingers mit wÿland Fr. Margaretha Hürrlerin seiner erstern haußfr. s. ehelichen erzielten Sohns – schuldig sein 20 guldin zu xv batzen Ime den 15. 8.bris 605. gelühen word.
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt höfflin & In s. St : St. In Crutenauw beÿ dem Katzensteg, einseit neben Lorentz Heintzen Plattermach. 2.seit Hans Strehlen dem Küffer stoßend hinden vff Carle Weckerlin den Jüng. Dauon gend 2 lb 10 ß d gelts H Frantz Grasecken vögtlichen weis lösig mit L lb d St. Sunst ledig eÿgen

Jean Wissinger et sa femme Sabine hypothèquent la maison au profit de la fille de Jacques Erhard

1611 (23.tag Julÿ), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 324
(Inchoat. in Proth. fol: 264.) Erschienen Hannß Wÿßinger der glaßer burger Zu Straßburg vnd Sabina sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Peter Kamehl burgers Zu Straßburg Als geschwornen Vogt Jungfrauwen Ursulæ Erhardtin wÿland Jacob Erhardt Alhie seligen dochter In Vergleichung – schuldig sigent 25 pfund pfund Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnnd höfflin mit allen Ihren gebeüwen gelegen Alhie Inn der Crautenauw vber dem Katzensteg einsit neben hannß Strehlen dem Küeffer Anderseit neben Lorentz Heÿtzen stost hinden vf Carle Weckerlin den Jüngern mehlmann, dauon gend ij lb x ß d Ablösig mit L lb vff Johannis Baptæ fallend herrn Frantz Graseck Inn Vogts weÿß

Sabine veuve de Jean Wissinger se remarie en 1614 avec le compagnon vitrier Laurent Schaffner, originaire d’Obernai : contrat de mariage, célébration
1614 (ut spâ [xvij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 316
(Inchoat. in Proth: fol. 276. [Eheberedung]) Erschienen Lorentz Schaffner der glaßer gesell vonn Oberneheim mit beÿstandt Paulus Schaffner seines bruders vnd Niclaus Peters seines schwagers, bede Zu Oberneheim Ane eim
So dann Sabina Meßerschmidtin wÿland Hannß Wüßingers des glasers burgers Zue Straßburg seelig. witwe mit beÿstandt vnd verwilligung herrn hannß Geörg Gastelÿ glaßmahlers burg. Zue Straßburg Ihres geschwornenn vogts vnd Peter Reimboldt Clein Uhrenmachers Alhie Ihres schwagers Am Andern theil
(…) dagegen vnd hienwiederumb hatt vorgenante Sabina Meßerschmidtin die hochzeiterin Ihme Lorentz Schaffner dem hochzeiter Zue einem freÿen eÿgenthumb verschrieben vnd Zugesagt, Erstlichen den drittentheil ihro für vngetheilt gebürende, vonn vnd Ane hauß, hoffestatt vnd höflin mit Alle Ihren gebeüwen & gelegen In der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg einsit nebent Lorentz heitzen, Andersit hannß Strähel dem küeffer hinden vf Samuel Stehs seelig. witwen vnd Erben stoßend, darann der vberige Zweÿthetheil Ihr Sabinæ Khindern so sie mit Ihrem vorigen haußwürt hannß wüßing. ehelich erziehlt für ungetheilt Zuestendig

Mariage, cathédrale (luth. p. 22)
1614. Dominica XV. den 2. Octobris. Lorentz Schaffner von Ober Ehenheim, vnd Sabina Hans wissinger des glasers nachgelaßene witwe, eingesegnet den 10. 8.bris (i 16)

Laurent Schaffner devient bourgeois par sa femme « Sara » veuve de Jean Wissinger trois jours après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 981
Lorentz Schaffner d. Glaßer von oberehenheim Empfahet d. Burg.recht von Sara weÿlandt hanß wißingers deß Glaßers seellig wittib, will Zu d. Steltz dienen, Actum den 13. 8.bris Aô 1614

Laurent Schaffner et sa fiancée Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du commissaire priseur Martin Replé. En marge, quittance remise en 1630 au batelier Jean Böss

1614 (xviijj. Junÿ), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 318
(Inchoat. in Proth. fol. 276.) Erschienen Lorentz Schaffner der glaßergesell vonn Oberneheim vnd Sabina Meßerschmidtin sein vermehlte eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit M. Martin Reple der statt Straßburg geschwornen Kheüfflers offentlich verÿehen – schuldig sigen 25 pfund
Zum vnderpfand verlegt, hauß, hoffestatt vnd höflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Inn d St. St. Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg, einsit neben Lorentz Heitzen, vnd Andersit hannß Sträl stost hinden vf Samuel Stegenn s. witwen, Dauon gend ij lb s ß d gelt Abloßig mit L lb Frantz Graseck vögtlicher weiß Sunst freÿ ledig vnd eÿgen
[in margine :] Erschienen Christoff Goldtbach alß Erb Martin Replins seel. an I. So dann hanß Böß der Schiffmann alß ietziger besitzer der hierinn Zu Unterpfandt verlegten Behaußung ane 2. theil Zeigte an, daß sie sich weg. der wie vorzusehen in leichtem geld beschehenen bezahlung mit einander verglichen (…) Actum den 25. Januarÿ 1630.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Natif d’Obernai, le compagnon vitrier Laurent Schaffner qui est fiancé à la veuve du vitrier Jean Wisinger produit le 23 juillet un extrait de naissance et un certificat d’apprentissage. Il n’a pas terminé son tour de compagnon mais a fait ses trois années d’apprentissage à Strasbourg avant de voyager pendant un an puis de revenir à Strasbourg où il travaille depuis un an. Comme il faut avoir exercé son métier six ans avant de devenir maître, il demande l’autorisation de travailler chez la veuve sans prendre ni compagnon ni apprenti.
Les Quinze estiment le 10 septembre qu’il faut en référer au Sénat puisque le pétitionnaire ne terminera pas son compagnonnage en état de célibat. Il est en outre de religion catholique et la veuve attendrait en outre un enfant de ses œuvres.
Laurent Schaffner déclare le 22 octobre que la maîtrise des vitriers veut fermer son atelier bien que le Sénat l’ait admis à la bourgeoisie. Les Quinze demandent aux vitriers d’autoriser l’atelier pendant quinze jours jusqu’à ce que le Magistrat ait réglé l’affaire. Laurent Schaffner fait une nouvelle demande le 5 novembre, les vitriers déclarant que l’atelier ne pourrait être toléré même s’il était tenu par un fils de bourgeois puisqu’il faut être tributaire. Les Quinze demandent à nouveau de laisser l’atelier ouvert jusqu’à la fin de la procédure, décision qu’ils confirment le 12 novembre et le 11 mars de l’année suivante.

(f° 110-v) Sambstag den 23. Julÿ – Lorentz Schaffner. Glaßer
Lorentz Schaffner Glaßergesell von Oberehenh. bürtig gepieten laßen Paulo Bertram Zunfftmeister Zur Steltz übergibt ein Splô, p. Rosam sambt Zwoen beÿlagen, bitt g. Willfahrung Ist die splôn verlesen die beÿlag seindt ein urkundt ehelicher geburtt und ein Lehrbrieff, Inn der splôn bringt er für, daß er sich mitt Hannß Wisingers deß Glaßers Wittwen ehelich verlobt vnd versprochen, Weÿl Ime dann an einem einigen Wander Jahr ermanglet, seÿ er Vor Meine herrn remittirt vnd gewißen. nuhn hab er allhie seine dreÿ Lehr Jahr Inhalt seines Lehrbrieffs außgestanden, hab daruff ein Jahr außerhalb In der Wanderschafft vnd seither Wider ein Jahr alhie vff dem handtwerck gearbeitet, erpeütt sich daß sechste vnd letste Jahr. (.Wie einer sechß Jahr vff dem handwerck arbeitten müße, ehe Er allhie Meister werden möge.) dergestalt Zu compliren und Zu erfüllen daß er inn solchem weder gesellen noch Jungen halten, sonder für sich allein, gesellen Weiß beÿ obermelter Hannß Wißingers Wittwen seiner Verlobten arbeuten Wölle, Bitt Ime solche Zu Willfahrten Zubedencken, geordnet H Bischoff vnd H Hugwart.

(f° 113) Mittwoch den 3. Augusti – Laurentz Schaffner. Glaßer
Lorentz Schaffner des Glaßers bedacht Zubefürdern ist angemahnt.

(f° 141) Sambstag den 10. Septembris – Laurentz Schaffner Ca. Steltzer Zunfft od. Glaßer
H. Engler referirt, waß h Bischoff vnd H Hugwarth, wegen Laurentz Schaffners des Glaßersgesellen newlich fürgprachten begehrens, heütigen morgens bedacht vnnd. lißt Zuvorderst den Recesss hieoben fol. 110. ab. da er denn begert, weÿl Ime an einem einigen Wander Jar manglet, mein Hrn wollen mit Ime deßhalben despensiren, vnnd sich erbeüt, solch ermangeltes Jar dergestalt Zuerfüllen, das er inn solchem weder gesellen noch Jung. halten, sonderen für sich allein, gesellen Weiß beÿ Hannß Wißingers Wittib seiner Verlobten arbeitten wolle. Vff solches hette mann sowohl Leonhardt Bauren den Rhattherren Zur Stelzten, waß der Zunfft meinung, alß auch den rhatschreiber, waß Ime Schaffneren beÿ einem Ers. rhat für bescheÿd worden, gehört. der rhatherr berichte, die Zunfft stelle es mein Herren durchaus heim, der rhatschreiber Zeigt an, weÿl es Ordnungen berüere, vnd mein Herren xv darinnen Zu dispensiren, seÿ er für dieselben gewissen worden. Were allso der herren meinung, Mann solt Ihn widerumb für ein Ersamen Rhat weißenn, dann er d. Jar nicht mehr in ledigem stand, sintemahl er sich mit der Wittib verlobt, vnnd dieselb wie die sag gehet, geschwangert, köndte Zupringen, Zu dem er der Bäpstlichen Religion Zugethan vnd dahero ohngewiß, ob er einem Ers: rhat zu einem burger annemblich od. nicht. Nehm Ihn nuhn ein Rhat an, So köndt mitt Ime auch dispensirt werden, damit die Wittib sampt Iren Kinderen erhalten würde, doch daß es der Zunfft sonst an Iren Articulen ohnabrüchig seÿ & Geschieht anregung eines falls, so sich allererst inn newlichkeit Zugeträg. da die vonn Oberehenheim, dannenhero er der Supplicant bürtig, ein burger von Heilgenstein, welcher sich beÿ Inen verheÿrathet, mitt sampt seiner Vertraueten abgeschafft vnnd auß der Statt gewissen, d. köndt mann Jetz mitt dißem wohl wettmachen, Item seÿe Catholisch seÿ Zubefahren, waß er allhier vernimpt, möcht er hienauß berichten, wie solcher gesell noch mehr allhie, darzu er auch den excess begäng. das er sein vertrauwte albereit geschwängert haben soll. Erkant. Inn der andern vmbfrag Mann soll ein Ersamen Rhat Jetz angezogener Puncten erinneren vnnd berichten, darneben Zuverstehen geben, wann mein Hrn berüerter Ursachen halben kein bedenckens Ine Zum burger anzunehmen. So würden mein Herren der Articull halben wohl auch mitt Imm dispensiren Können.

(f° 148-v) Sambstag den 17. Septembris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Innahmen einer löblicher Meisterschafft des Glaser handwercks erschienen Adrian Hack vnnd Michael Scherbaum, Zeigen p. Lt. Bittlingeren ahn, das sie gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser gesellen, restituiren Zuvorderist desselben beÿ meinen Herren den 23. Julÿ Jungst, hinderrucks Ihren vbergenene Supplication so Inen allererst vor acht tagen communicirt worden, vnnd produciren darwider ein wahrhafften gegenbericht mit angehencktem begehren mitt bitt denselbenab, vnd anzuhören. Schaffner p. lt. Hüenerer begert Copeÿ darvonn vnnd Zeÿt Vierzehen tag. Lt. Bittlinger urgirt das ableßen, werd sich darauß so vil befinden, das Supplicant Zue seinem begehren gar nicht befugt.
Erkant, Mann soll dem Supplicanten begerte communication vnd Zeÿt Zulassen dieweÿl aber ettliche herren den Inhalt einkommenen Gegenberichts Zuvernehmen begert, Ist derselb nochmahlen abgeleßenn wie auch der Recess hieroben fol. 141. vnnd es doch inn der anderen Vmbfrag, beÿ voriger erkandtnus verpliben. H. Kopp.

(f° 165-v ) Sambstag den 22. Octobris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Der H. Fünffzehenmeister Zeigt ahn, Laurentz Schaffner der glaser gesell begehre auch für mein Herren Zukommen, den wolt er gern herein lassen, wann er es an der Zeÿt der berichte aber, Ob er schon vonn einem Ers. Rhat Zu einem burger angenohmen, woll Ime doch der Zunfft sein werckstatt Zuthun, darumb periculum in mora, vnnd bitt allso vnderthänig, Ime gnedig darvor Zusein.
Erkant Mann soll dem Zunfftmeister anzeigen, das sie Ime die Werckstatt 14. tag offen lassen, Inmittelst aber mag er Schaffner, beÿ meinen Herren sein sach richtig machen. B. Mr.

(f° 172) Sambstag den 5. Novembris – Laurentz Schaffner Ca. Glaßer
Laurentz Schaffner der glaser gesell erscheint, hatt gebieten lassen von wegen eines Ers. handwercks der glaser Adrian Hacken vnnd Niclaus Scherbaum vnd vbergibt &. Tromeren ein vnnderthänigen wahrhafften Nachbericht, sampt angehencktem bitten vnnd begehren Citirte p. Lt. Bittlingeren pitten communication vnd Zeÿt 14. tag. Tromer, Es seÿ Imploranten ahn befürderung dißer sachen Vil gelegen, dann der Meisterschafft vnterstehet Ime den Laden Zusperren, Wann Inen aber Ir begerte Zeÿtt solte gegönt werden. So were sein vnnderthänige bitt, Inen Zugleich vffzulegen, das sie Ihn Inmittelst ohnturbiert lassen, biß mein Herren ein bescheÿdt ertheilen. Lt. Bittlinger, der Implorant hat durch Intercession Zweÿer Kürchendiener, ohngeacht Ires beÿ mein Herren einkommenen Gegenberichts, beÿ einem Ers: rhat erlangt, das man Ihn zu einem burger angenohmen, welches Zwahr ein Ersamer Rhat wohl macht gehapt, Wann er aber auch schon eines Meisters sohn were Köndt Ime doch vermög Irer Articull kein offen Gaden gestattet werden, weÿl er noch nicht Zünfftig, derenwegen der Antwortere bitt, Ime sein begehren des offenen ladens halben abzuschlagen, vnd vffzulegen, der Meisterschafft handlung Zuerwarten. Tromer, der implorant hab Inhalt meiner herren gegebenen bescheÿdts, beÿ einem Ers. rhat das burgerrecht gesucht vnd erhalten, Innmassen dem Zunfftmeister albereit ein Zettul Zukommen, darbeÿ bitt er Ihn verpleiben Zulassen, due Meisterschafft begehr Ine vorsetzlich vffzuhalten vnd Zu verhinteren. Lt. Bittlinger, das burgerrecht seÿ beÿ einem Ers: Rhat, mit hülff vnd beÿstand vorgedachter beeder Kürchendienern erlangt worden so Ime den beÿstand gewiss nicht geleistet, wann sie des handwercks Gegenbericht gesehen, den man Inen aber verhalten. Tromern die gegentheil Köndten das nicht disputiren, waß ein Ersamer rhat dem Imploranten bewilligt vnd Zugelassen. Daruff seind 3. Recess hieoben fol. 141. 148. vnnd 165. abgeleßen, vnd Erkant Mann soll der Meisterschafft communication Zulassen, vnnd vfflegen in acht tagen vff vbergenene schrifft Zuhandlen, Inmittelst auch Imploranten den laden nicht Zusperren. Jr Wormser vnd Mr.

(f° 177-v) Sambstag den 12. Novembris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Vonn wegen eines Ersamen glaser handwercks erschienen Niclaus Mager vnd Daniel Schweinfurter beede Obermeister alß Antworttere, haben gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser gesellen, vnd vbergeben wider denselben p. Lt. Bittling. ein beschluss schrifft sampt Zwohen beÿlagen mit literis A. vnnd B. vnnd die weÿl diß die vierde schrifft, derenwegen keinen theil fernere handlung gebüert, Wollen sie damit beschlossen, vnnd die Sach Zu meinen Herren erkandtnus gestelt haben. Schaffner p. J Rosern, Wahfern inn dißer Schrift ettwaß nottwendiges Zuveranworten, bitt er vmb communication derselben, Im fall aber nichts erhebliches darinnen, will er gleicher gestalt submittirt sein einkommene handlungen widerholt, vnd es Zu meiner Herren erkandtnus gesetzt haben. Erkandt Ist die communication abgeschlagen vnnd die sach für beschlossen angenohmen. Solles bedencken. H. Bischoff vnd H. Voltz Mr.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 39) Sambstag den 11. Martÿ. – Glaser od. Steltzer Zunfft Ca. Laurentz Schaffner.
Vonn wegen einer Ersamen Zunfft Zur Steltz erschienen Philipp Reübell, Paul Grimm vnd Leonhard Dinckell, die haben gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser, vnd vbergeben wider denselben ein Schrifft, anstatt mündlichen Recess, bitten vmb abhörung deselben, vnnd solches p. Lt. Bittlingeren. Daruff erscheint auch Laurentz Schaffner, vnd laßt p. Tromern berichten, das inn dißer sachenn albereit beschlossen, dahero den gegentheilen nicht gebüere ettwaß weitters ein Zugeben, bitt derenwegen disse schriff ab actis Zuverwerffen, oder communication Zu Zulassen vnnd sein Verantwortung auch darüber Zuvernehmen. Lt. Bittlingern Es seÿ darumb Zuthun, das Schaffner in wehrender litis pendentz, vnnd vor ergangenem bescheÿdt ein offenen gaden halt. Tromer bitt wie vor. Ist nach beschehenem abtretten, die Schrifft abgeleßen. Erkant, Mann solls dem gegentheil communiciren. Mr.

Laurent Schaffner et Sabine, assistée de son frère Jean Messerschmidt hypothèquent la maison au profit de Pierre Camehl. En marge, quittance remise en 1622 à Urbain Krieg et à Jean Bœss en 1631

1615 (iiij. Martÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 112
(Inchoat. in Proth. fol. 93.) Erschienen Lorentz Schaffner der glaser burg. Zu Straßburg vnd Sabina sein eheliche haußfr. mit beÿstandt & H. Johann Messerschmÿdt burgers Zu Straßburg, ermelte Sabinæ Bruders vnd Lorentz Boumwoll des huffschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vettern
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Peter Kamehls burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 100 guldin Straßburger werung
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, den drittentheil Ime dem Bekhenner für Vngetheilt gebürend von vnd Ahne hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. In d. St. St. beÿ dem Katzensteg, einseit Lorentz Heitz dem plattermach. And. sit hanß Strehell dem küeffer hind. vff Samuel Stegs witwe stoßend, daon gend Zuuor ij lb x ß d glts Abloß. mit L lb wÿland Ambrosÿ Schmidts sel, erb. sunst ledig eÿg. davon der Zweithetheil obgenant Sabinæ Khinder In erster ehe erzielet
[in margine :] Erschienen Peter Kamehl hatt in gegensein Urban Kriecken Als Jetzigen besitzer des vnd.pfandts (…) Actum den 6. Novembris A° 1622.
[in margine :] Erschienen Hanß Böß. der Schiffmann Alß Jetzmahlig. Inhaber hierin geschriebenen Underpfandts an j. So dann gemeiner Kamelischen Erben Wegen Frantz Camel am 2. theill (…) Actum 20. Aug. aô 631.

Laurent Schaffner et Sabine Messerschmidt vendent la maison au batelier Urbain Krieg

1618 (x. Decembris), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 480
(Inchoat. in Prot. fol. 343. – Postea pth. fol : 376) Erschienen Lorentz Schaffner d. glaser burger Zu Straßburg vnd Sabina Messerschmÿdin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Vrban Krieck dem schiffmann burger Zu Straßburg
hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. statt Straßburg beÿ dem Katzensteeg einseit neben hanß Strehlen den Kieffer And. seit neb. Lorentz Heitz platt. mach. hind. vff Jacob Reinhardt den Wachtmeÿster stoßend, dauon gnd ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb Frantz Graseck vff Johannis Baptistæ, Sunst eigen, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd besch. für vnd vmb 200 pfund pfenning Straßburger

Fils du garçon batelier Simon Krieg, Urbain Krieg épouse en 1612 Anne, fille de Georges Fürstel revendeur à Ernolsheim près de Saverne
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 151 n° 24)
1612. Dominica V. Trinitatis 12. Julÿ. Vrban Krieg der Schif Knecht, Simon Kriegen des Schif Knechts Sohn, J Anna, Georg Fürstel des Krempen Zue Erlesheim bei Zabern hinderlaßen tochter. Eingesegnet (i 155)

Simon Krieg et Jean Bœss, frère et beau-frère d’Urbain Krieg qui n’a plus toute sa raison, demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de l’admettre à l’hôpital. Ils sont éconduits. Simon Krieg renonce à la succession. Jean Bœss s’engage à entretenir Urbain Krieg dont il sera héritier universel si son fils unique Adam Krieg venait à mourir sans descendance et sans héritier testamentaire. La maison est hypothéquée en garantie.

1631 (22. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 434
Erschienen hanß Boeß der Schiffmann burger Zu St. an einem
So dann Simon Krieg auch Schiffmann vnd burger alhie am andern theil, Zeigten An,
demnach vor zweÿen Jahren ihr respectivé Bruder vnd Schwager Vrban Krieg mehr alß bresthafft, vnd darzu blödhäuptig worden, vnd sie beede Zwar beÿ vnsern gnedigen heren vnd Obern ihne Vrban in den Mehrern Spital Zukommen angehalten, solches aber nicht verwilliget, Sondern ihnen an hand gegeben worden, sich besagten ihres bruders vnd Schwagers vnderhaltung halben so gut sie können und mögen, zuuergleichen, Als heten sie sich darauff mit einander dahin vereinbahret, daß Er Böeß mehrgenten Vrban Kriegen zu sich in seine behausung, denselben die zeit seines lebens (…) zuerhalten genommen
dargegen alle sein Vrbans alßbalden ordentlich inuentirte Nahrung, so sie vff ein geringes erstreckht, ihme Bößen actiue et passiue eigenthümlichen Zustehen vnd verbleiben, Auch da vilgedachten Vrban Kriegen eintzig söhnlein Adam Krieg ohntestiert, vnd ohne hinderlaßung ehelicher Kinder, mit todt abgehen wurde, solches von ihme Bößen vnd seiner ietzigen Ehefrawen od. ihr beed. Kindern allein geerbt werden solle, Inmaßen dann Er Simon Krieg für sich vnd alle seine Erben hiemit vff solche Erbschafft freÿ willig verzug und handabgethan haben will. Versprach Vber daß begannte dickgemelter hanß Böeß, daß Er ihme Simon Kriegen, ihres offbesagtem Brud.s und Schwagers halten, vffrecht schuldig word. auch gelten solle und wolle xxv. lv d gelühenen gelts (…) zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstat alhie in Crautenaw beim Katzensteeg neben N. N. Pfarer zu Altenheim & N.N. dem Blettermacher, hind. auf Veltin Jäger stoßend gelegen, so Zuuor noch verhafftet vmb 50 lb H Johann Kohlleffel Kauffhauß Verwanten, Im. vmb 75. lb hieobbesagtem Adam Kriegen für sein mütterlich guth, vnd dann vmb 20. lb Peter Camelen s: wittib und Erben
[in margine :] Erschienen H hanß Jacob Fabers deß handelßmanns alß hierinn gemeldts Simon Kriegen dochtermanns hieher beschinnener maß gevollmächtigter Gewerbsdiener Johann Philipp Henrici (…) Act. 28. Aug. a° 1654.

La maison revient à Jean Bœss comme l’attestent les quittances ci-dessus

Fils du scieur Jean Bœss, le batelier Jean Bœss épouse en 1612 Madeleine, veuve du tailleur de pierres Louis Baur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 151 n° 25)
1612. Dominica V. Trinitatis 12. Julÿ. Hanß Böß der Schifknecht, Hans Bößen des dielen Schneiders seligen sohn, Magdalena, Ludwig Bawren des Steinmetzen hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet (i 155)

Louis Baur épouse en 1608 Madeleine, fille du batelier Simon Krieg
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 70 n° 14)
1608. Dominica Quasimodo. 3. Aprilis. Ludwig Bawer der Steinmetz, Niclaus Bawer des becken seliger Sohn J Magdalena, Simon Kriegen des Schifmans alhie tochter. Eingesegnet 12. Aprilis Im Münster (i 72, pas de mariage à la Cathédrale)

L’acte de mariage d’André Bœss relate que son père Jean Bœss fondeur de pichets n’exerce plus ce métier mais qu’il est devenu scieur de planches.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 114 n° 25)
1624. Dca j. & 2 p. Trinitatis 30. Maÿ & 6 Junÿ. Andres Böß, ein Schiffknecht, Hans Bösen des Kanten giesser p. m. Sohn (NB. Es hatt gleichwol dieser Cantengiesser d. handwerck nicht getrieben, sondern ist ein Dühlen Schneider worden.) J Magdalena, Martin Anschelman des Holtztragers vndt Burgers alhie Tochter. Dises par g.firmati 21. Junÿ (i 328)

Le garçon batelier Jean Bœss hypothèque la maison au profit du messager Jean Gerth

1637 (11. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 906-v
Erschienen hanß Böß d. Schiff Knecht alhie
hatt in gegensein hanß Gerthen der St. St. Einspenningers – schuldig seÿ XXV. lb St.
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat Alhie in Crautenaw beÿm Katzensteeg neben Thoman Fincken den Gremppen & Joachim Köllen gewesenen Pfarrer see: Zu Altenheim, hind. vff N. Meÿer dem Schiff Zimmermann, so zuuor verhafftet vmb 75. lb d Adam Kriegen, Mehr vmb 75. lb d hanß Müller dem Saltzmesser

La maison revient à son fils Jean Bœss qui épouse en 1638 Marguerite, fille du ceinturier Jacques Roth

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 123)
1638. Dominica XXVI Trinitatis. Hanns Böß der Schiff Knecht vndt burger Alhie, weÿland Hanns Bößen des Schiffmanns vnd burgers Alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfraw Margareth, weÿland Jacob Rothen deß Gürtlers vnd handelsmanns Alhie nachgelaßene Eheliche Tochter (i 306)

Jean Bœss et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Kast, greffier et rapporteur au Petit Sénat

1664 (1. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 427-v
Erschienen hannß Bööß der Schiffmann Und Margaretha sein Eheweib, Vndt Zwar Sie Margaretha insonderheit mit assistentz H Emanuel Waldeckhß Goltarbeiters und hannß Fabians deß Schneiders need. alß deroselben hierzu erbettene nechster Verwanthen
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philippß Kasten V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Actuarÿ und Referentis – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten beÿm Katzensteeg einseit neben hannß Bernhard helder dem waÿsenvatter anderseit neben H Jacob Baldnern großen Rhats Verwanth. hind. vff hannß Jacob Brand. Glasers Erben, stoßend gelegen

Jean Bœss, fils du précédent, épouse en 1669 Anne Marie, fille du batelier Philippe Senger, qui se remarie en 1684 avec le marchand de bois André von Zabern
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 81)
1669. Dncis IV et V Trinitatis 4 / 11 Julÿ. Hans Böß der Jünger Schiff Knecht, Hanß Bösen des ältern Schiffmans vnd B. alhie Ehelich. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria vorenanth Hans Philipps Sengers, Schiffmanns v. B. alhie Tochter. Cop. Mont. d. 12. (i 59, im 60)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 168 n° 25)
1684. Dom. X et XI d. 6. et 13. Aug. Andreas von Zabern der Holzhändler vnd B. alhie vndt Fr. Anna Maria Wld. Johannis Bösen, gewesenen Schiffmanns v. Burgers alhier hinterlaßene Wittib – W. Mont. d. 14. Aug. (i 104)

Marie Dorothée Kollœffel, veuve du marchand Laurent Ahlenschlager, donne quittance à Jean Bœss de capitaux d’après un titre de 1598 (voir la notice du n° 22)

1691 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 637
Fr. Maria Dorothe gebohrne Kohllöffelin, Weÿl. H. Lorentz Allenschlagers deß Handelßmanns und E.E. Großen Rhats Alten beÿsitzers Seel. Hinderlaßen wittib, so dißmals ohnbevögtigt, So dann Jgfr. Elisabetha Kohllöffelin, mit beÿstand H. Johann Christoph Artopæi Prof. Eloquentiæ beÿ hießiger Universitæt Ihres Curatoris (unterzeichnet) Elisabetta Kollefflen, Maria Dorothea Ahlenschlagerin
in gegensein Hannß Böoß deß Schiffmanns
bekant, daß Er Booß Ihren beeden Schwestern diejenige 100 fl. Str. Wehr. Er deren selben vermög eines perg. Weÿl. H. Johann Henrich Meÿern Not. verfertigten brieff mit der statt anhangend. Contract Insiegel verwahret, den 17. Jun: 1598. datirt und deme durchzogenen transfixes de dato 20. julÿ 1601. Jährlich ab seiner in der Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegenen behaußung Jährlich auff Joh. Bapt: zu verzinßen schuldig geweßen heut dato abgelöst und bezahlt

Jean Bœss meurt octogénaire en 1694 en délaissant pour héritières les deux filles de son fils Jean Jacques, bourgeois de Mannheim. Sa bru Anne Marie Senger, femme d’André Von Zabern, a la jouissance viagère des biens de son fils Jean Bœss mort sans héritier.
1694 (10. Xbr), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 23) n° 44
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Hannß Böß, Schiffmann und burger allhier, nach seinem den 23. Aprilis dieses 1694. Jahrs beschehenen tödlichem ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen deß Ehrenvesten und weißen Herrn Johann Helcken, Schiffmanns allhier E. E. Kl. Raths alhier beÿsitzer auß Mittel wohlermelten Raths Mittel hierzu deputirten herrens, im Nahmen Annæ Mariæ Bößin, hanß Georg Sigels deß Becken Zu Newstatt an der hart Ehefrauwen, weÿl. hanß Jacob Bößen deß Schiffmanns und burgers Zu Mannheim sel. Ehelicher ältern Tochter, deß Verstorbenen Enckel, ferner deß Ehrenvesten und Vorgeachten H. David Stallen Vornehmen Schiffmanns und burgers allhier alß geschwornen Vogts Margarethæ Bößin, Vorgedachten Hanß Jacob Bößen hinderlaßener Jüngern Tochter, auch deß Verstorbenen Enckel, die ältere von dem Groß Vatter in Legitimam eingesetzte Erbin, und die Jüngere Von dem Großvatter per Testamentum in das übrige eingesetzte Erbin, Inventirt und ersucht durch die Ehren: v tugendsame Fraw Annam Mariam Bößin gebohrene Jungin, obgemelten hanß Jacob Bößen hinderlaßener Wittib, unten dero hand und gewahrsame sich deß vestorbenen wenige Nahrung befund. (…) Actum und angefang. in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 10. Decembris Anno 1694.

In Einer in der Statt Straßburg Neben der bierherberg Zum Rießen in der Crautenau in dieße Verlaßenschafft nicht gehörige Behaußung
Copia Testamenti nuncupativi. 1694. (…) auf dienstag den 23. Monatstag Februarÿ Newen Calenders, Vormitthag zwischen Neün undt Zehen Uhren in dießer Königlich Statt Straßburg vnd einen in der Crautenau beÿm Engel gegen dem bronnen über gelegenen, nunmahl Mr Hannß Conrad Kriegern dem Schuhmacher eigenthümlich zuständigen behaußung, deroselben undern Vordern Wohnstuben, gegen gemelten bronnen außsehend, der Ehrenhaffte Hanß Böß, Schiffmann burger allhier Zu allhie Straßburg hohen alters, dabeÿ nunmahls Kranck und Schwachen leibs dannenhero in einem bett sich enthalten (…) Johann Kitsch, Notarius
Wÿdemb, So die Ehren und Tugendsame fraw Anna Maria von Zabern gebohrene Sängerin deß Ehrenvesten und vorgeachten H. Andreä von Zabern holtzhändlers und burgers allhier haußfrau, von Weÿl. deß Ehrengeachteen herrn Hanß Bößen, deß Jüngern Schiffmanns v burgers allhier ihres ersten haußwürths seel. V.laßenschafft ad dies vitæ Zugenießen hat, das Eigenth. aber dem Verstorbenen seel. nunmehr deßen Erben Verfangen ist, Vermög Inventarÿ Concept in Anno 1682. durch Vor: und Nachgen. Notm: gefertiget in fine Zu ersehen, daß der verstorbene H Hanß Böß der altere als Erb vorgem. seines Sohns
Sa. Haußraths 9, Sa. d. Zinß hauptgut 50, Summa summarum 59 lb – Passiva 32. lb, verbleibt 27 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 24 lb

Le batelier Jean Bœss meurt à l’âge de 80 ans et six semaines.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1687-1707 f° 66-v)
1694. Dom. Misericord. d. 25. Aprilis ist Johannes Böß d. Schiffmann vnd B. alhier, Seines Alters 80 Jahr v 6 Wochen auff St Urbans Aw begraben worden (i 67)

Testament de Jean Bœss dans la maison qui appartient à Jean Conrad Krieger
1694 (23.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296) et Protholollum secundum, 1 AH 6295
Herr hannß Böß, Schiffmann (…) in Meister hannß Conrad Kriegers des Schuhmachers wohn behaußung inn Krautenaw beim engel gegen dem bronnen gelegen

Jean Bœss vend la maison au cordonnier Jean Conrad Krieger, à l’aide de son beau-frère Jean Philippe Weyland. En marge, quittance remise à Anne Marie Jung, veuve de Jean Jacques Bœss, bru du vendeur.

1691 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 636
Hannß Böoß der Schiffmann
in gegensein Hannß Conrad Kriegers deß Schuhmachers mit beÿstand H. Johann Philipp Weÿland deß Cran Meÿsters seines Schwagers
Eine behaußung, Höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, zugehördt. und Gerechtigkeiten, allhier in der Crautenaw ohnfern dem Katzen steeg einseit neben weÿl. H. M. Johann Henrich Christen gewesenen diaconi Zu St. Wilhelm seel. wittib und Erben anderseit neben Hannß Georg Burghard d. Schneider Hinden auff Hannß Bernhard brand. d. weißgerber – geschehen umb 250 pfund
Darbeÿ ist expresse Verglich. daß dem Verkäuffer in dem Verkaufften Hauß eine besondere Cammer zu bewohnen auch sich in der Stub deß winters uff zuhalten ohne zinnß die übrige Zeit leben gelaßen werden solle
[in margine :] Erschienen Anna Maria gebohrne Jungin, weÿl. Hans Jacob Bößen gewesenen Schiffmanns seel. hinderlaßene wittib, und sohnsfrau hierinn ged. Hans Bößen des Verkäuffers, alß welche obged. Hans Jacob Bößen hinterlaßen Vermögen ihr lebtag zu genüßen d. eÿgenthumb aber ihren Kinder, so nicht verburgert auch ohnbevögtigt sein, gehörig, mit beÿstand Hans Martin Büttners des Riemenschneiders ihres vettern ahne statt vogts, hat in gegensein des hierinn gemeldten Kaüffers (quittung) den 1. Julÿ A° 1694

Jean Conrad Krieger et sa femme Anne Marie Nieffer hypothèquent le même jour la maison au profit de la femme du pasteur Samuel Silberrad

1691 (26.7), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 639-v
Hannß Conrad Krieger der Schuhmacher und Anna Maria gebohrne Niefferin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Philipp Weÿland deß Kornmeÿsters und Hannß Peter Nieffers deß Schneiders Ihrer beeden Vettern
in gegensein fr: Susannæ Mariæ H. Samuel Silberrads Pfarrers zum alten St. Peter haußfrawen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen in der Crautenaw ohnfern dem Katzensteeg einseit neben weÿl. H. M. Johann Henrich Christen Diaconi zu St. Wilhelm Seel. wittib und Erben anderseit neben Hannß Georg Burghard dem Schneider, hind. auff Hannß Bernhard Branden dem Grempen stoßend gelegen

Fils du tuilier Jean Thomas Krieger à Neuenstadt am Kocher, le cordonnier Jean Conrad Krieger épouse en 1687 Anne Marie Nieffert, fille du maréchal ferrant Jean Jacques Nieffert à Ingwiller en juridiction de Hanau : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vndt bescheidenen Johann Conrad Kriegern dem ledigen Schuhmacher, weÿland Hannß Thoman Kriegers Zieglers und burgers in der Neüstatt Zu der großen Linden fürstl. Würtenbergischer herrschafft seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn ane Einem, Und der Ehren undt tugendbegabten Jungfrawen Anna Maria Nieffertin, weÿland hannß Jacob Niefferts geweßenen burgers undt Huffschmidts Zu Ingweiler gräfflich Westenburgischer herrschafft seel. hinderlaßenen Ehelichen tochter am andern theil, sich begeben, auch dabeÿ in beÿsein undt auf underhaldlung der Ehren Vorgeachten undt wohlahtbahren herrn Lucas Schaffen deß Schneiders aug sein deß hochzeitern, So dann auf Ihr der Jungfrauw hochzeiterin seiten herr Johann Philipp Weÿlandts Granmeisters Ihres Schwagers in auch beÿsein mein Johann Caspar Francken Zu solcher heuraths tractation requirirten Notarÿ (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Sontag den 8. des Monats Junÿ im Jahr als mann Zalte 1687 – Johann Jacob Baldner, Nots. pub. burger zu Straßburg hievorgeschribene heüraths abred auß weÿl. herrn Johann Caspar Francken gewesenen Not. publ. auch burgers alhier (…) auffgerichtetem concepto

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 207-v n° 26.)
1687. Junius. d. 10. Hans Conrad Krieger led. Schumacher auß der newstatt am Kocher Hans Thomas Kriegers burgers und Zieglers daselbsten hinterl. ehel. sohn, Jgfr. Anna Maria, hans Jacob Nieffers burgers und huffschmits Zu Ingweiler Kräfflicher Hanawischer Herrschafft hinterl. el. tochter (i 209)

Anne Marie Niffer d’Ingwiller devient bourgeoise à titre gratuit en mai 1687 en s’inscrivant à la tribu des cordonniers
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 528
Jfr. Anna Maria Niverin von Ingweiler in d. graffschafft hanaw gelegen, empfangt burgerrecht gratis, Schuhmacher Zünfftig promis. 7. dito [maÿ 1687]

Jean Conrad Krieger devient bourgeois par sa femme Anne Marie Niffer en juillet
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 529
Hans Conrad Krieger d. Schuhmacher aus d. Newstatt am Kocher, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Niferin p. 2. golt fl. vnd 16 ß so beÿ d. Cancelleÿ erlegt ist ledig. standts gewesen, Schuhmacher Jur. 12.t. dito [Julÿ]

Jean Conrad Krieger meurt en 1722 dans sa maison place Saint-Etienne en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 478 livres, le passif à 78 livres.
1722 (19.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 215 (198)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehren vnd vorgeachte Herr Johann Conrad Krieger, Schumacher vndt burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem d. 4.ten Maÿ dieses fortlaufenden 1722.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ersuchen erfordern vnd begehren des Ehrenachtbahren H Johann Jacob Krieger, schuhmachers, der Ehren vnd tugendsahmen fr. Annæ Mariæ Rödererin gebohrnen Kriegerin, H Hs Jacob Röderer schuhmachers vndt Burgers allhier Ehefrau, ferner fr. Annæ Salomeæ Göbelin geb. Kriegerin H Friderich Göbel deß Schloßers vnd burgers allda Ehefrau, So dann Jgfrau Mariæ Elisabetæ Kriegerin, beÿständlich vorermalten H Joh: Jacob Kriegers, Ihres bruders vnd geschwornen vogts, alle vier des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzeugt vnd hinterlassener Kinder vnd ab intestato rechtmässiger Erben, fleißig inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme frau Anna Maria gebohrene Nieffertin mit assistentz H Friderich Gloren auch Schuhmachers und burgers allhier Ihres geordnet vnd geschwornen vogts wie auch die Kinder und Erb. selbst (…) Actum Straßburg Freÿtags d. 19.ten Junÿ 1722.
Copia der Eheberedung
Kurtzer bericht. Obwohlen inn Eheberedung wie vor Zusehen Zwischen beeden geweßenen Eheleut auffgerichtet, und darinnen beederseits Nahrung vor unverändert reservirt word. so hat mann demnach kein Inventarium Zugebrachter Nahrung verfertigt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stephans plahn gelegenen, vnd eÿgenthümblich hieher gehörigen behaußung sich folgendermaßen befund.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item ein Hauß, höfflein vnd hoffstatt auf dem Stephansplahn (…)
Sa. haußraths 39, Sa. Wein v Leerer vaß 81, Sa. Silbers 1, Sa. goldener ring 5, Sa. Eigm. ane einer behaußung 350, Summa summarum 478 lb – Schulden 78, Nach deren Abzug 400 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Conrad Krieger vend la maison au cordonnier André Frantz et à sa femme Barbe Gerber

1698 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 358
Hans Conrad Krieger, der Schuhmacher Und burger allhier
Andres Frantzen, des Schuhmachers Und burgers allhier, Und Barbaræ geb. Gerberin
Eine behaußung, höfflein, Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, zugehördten Und Gerechtigkeiten, allhier in der Crautenau ohnfern dem Katzensteeg, anderseit neben Daniel Becker, dem Krempen, anderseit neben hans Georg Burckard dem Schneider hinten auf Hans Georg Stadler, den Schuhmacher stoßend gelegen – geschehen umn 300 pfund

Fils de Gabriel Frantz, André Frantz épouse en 1692 à Andlau Barbe, fille de Quirin Gerber
Mariage, Andlau, SS. Fabien et Sébastien (cath.)
Hodie 25. Novembris anni 1692. sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt Honestus Adolescens Andreas Frantz, filius legitimus defuncti civis Gabrielis Frantz p. m. olim in Andlaw commorantis et Pudica Virgo Barbara Gerberin filis legitima Quirini Gerber civis Antlavy commorantis (i 8)

André Frantz et Barbe Gerber d’Andlau achètent le droit de bourgeoisie en avril 1698 en apportant deux enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1204
Andreas Frantz der schumacher Von Andlau, weÿl. Gabriel Frantzen gew: Rebmanns daselbst hint. Ehl. sohn und desen haußfraw Barbara quirin gerbers daselbst Eh : tochter, erkauffen das Burgerrecht p. 2. gold. fl 16. ß so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, bring. 2 Kinder mit nahmens Andreas vnd Joseph, mit welchen es beÿ ordnung gelaßen Worden, V& Werden beÿ E.E. Zunfft der schumacher dienen Jur: d. 30. Aprilis 1698.

1712, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Montag den 12. Decembris Anno 1712
Andreas Frantz der Schuemacher beclagt

1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Andreas Frantz den Schuhmacher wurde vorgestellt

1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Andreas Frantz

André Frantz hypothèque la maison au profit de Marie Charlotte Hamburg

1717 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 468
Andreas Frantz schuemamacher
in gegensein H Frantz Joseph Kratzmeÿer haffners alß vogt Maria Charlotta Hamburgin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: in der Krautenau ahm Katzensteeg, einseit neben Joh: Jacob Bender d. schneider anderseit neben Jean Decret hinten auff Stadler

Litige relatif au compte d’entretien de la fontaine 108 par André Frantz
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
Bronnen n° 108 Rechnung Andreas Frantz Schuhmacher. 9. 33.

André Frantz et Barbe Gerber meurent tous deux en janvier 1733 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 363 livres, le passif à 152 livres.

1733 (26.1.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 696) n° 48
Inventarium u. Beschreibung aller haab u. Nahrung, nichts außgenommen, so Weÿl. der Ehrengeachte Mr Andreas Frantz, geweßener Schuemacher und die tugendsahme Fraw Barbara geb. Gerberin, beede Eheleuthe alh. Zu Straßb. nun seel. nach ihrem u. Zwar nachdeme der Mann d. 2.t Jan. die Fraw aber d. 1. ejusdem hujus anni dießes irdischen gesegnet, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen in Straßb. d. 26. Jan. A° 1733.
Die verstorbenen beede Eheleuth haben ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1° den Ehrengeachten Andreas Frantzen, Gartner Underw. u. b. alh. so in person Zugegen. 2.do Joseph Frantzen, Weißgerber b. Zu Collmar, welcher in person da, u. weilen alh. nicht verburgert, sonst deßwegen ferner Zugeg. der Ehren veste u. weiße H. Peter Herrmann Klein E. E. Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer, wie auch verschiedener hoch Adel. familien wohlverordneter Schaffnern als aus wohlged. Raths mittel hierzu in Spec: depp: herr, 3.tio die tugendsahme Fraw Annam Mariam geb. Frantzin des Ehrsahmen Zachariæ Langolffs, Schneiders u. b. alhie Ehefrauw, welche mit hülff desselben Zugegen, 4.to Und dann der Ehrengeachte Mr Joh: Adam Frantzen, ledigen Schuemacher u. alh. burgern so für sich selbsten da, Alle 4. leibl. Geschwisterd.

In hernach beschriebener Behaußung sich befunden wie volgt
Eÿgenth.b An einer behauß. – Hauß höfflein u. hoffstatt m. all deßen gebäuen, begr. weith. rechten, Zugehörd. u. gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Straßb. inn der Krautenaw, ohnfern dem Katzensteeg, 1.s. neben N. Decret, 2.s. neben Johann Herrmann dem Kutschern hinden auff N. Woniglichs W. Ziehend, davon gehen jahrs auff d. 24. 8.bris 4. lb 10. ß d Zinß Hn Joh: Ludwig Stuber dem Paßmentirer u. b. alh. in Cap: abz. mit 100. lb, sonst ist dieße behauß. freÿ ledig u. eigen und vermög i: ad Conc: gel. von alhie. Werckmeistern eig. subscrib: schrifft. absch: vom 24.t Jan: jüngst æstim. p. 350. Nach abz. obig. oneris aber Kombt disorts noch in außwurff 250. hieüber sag. 2. undsch. perg. Kbr. in alh. C. Stb gef. und dero anh. Ins. verw. deren i. datirt d. 13.t Januarÿ A° 1698, der andere aber d. 26.t Julÿ A° 1691. der erte Sub N° 1 der andere Sub N° 2.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 74, Sa. Werckzeug und gemachte Arbeith 25, Sa. Silbergeschmeid 1, Sa. activ Schulden 11, Sa. Eigenthb. ane j. behausung 250, Summa summarum 363 lb – Passivorum 152, Nach deren Abzug 211.
Summa finalis oder Stall Summ 177 lb
Copia Codicilli – 1720. (…) auff Mittwoch den 21. Tag des Monaths Aprilis nachmittag Zwischen Vier und fünff uhren der Ehrengeachte Meister Andreas Frantz, Schuemacher und die Tugendsahme frau Barbara gebohrene Gerberin, Beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg, mich unterschriebenen offenbahren geschwornen Notarium und Zeugen Zu endgemeldt, Zu sich in eine alhie an der langen straß, in der so genannten Schiltzgaß Liegende, Hn Niclaus Lamprecht, Schuhmachern Weinhändlern und allhiesigem Burger gehörige Behaußung erfordern und Kommen laßen (…) gesund gehend: und stehender Leiber auch guter richtiger Sinnen und vernunfft – Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 24. Januarÿ 1733. Auff begebren Weÿl. des Ehrenhafften und bscheodenen Mstr. Andreas Frantz, gewesenen Schumachers seel. hinter laßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau beÿ dem Engel gelegen, einseits Neben Mr Degry Krempen, anserseits Neben Johann Hermann Kutscher, hinten auf des Wohnlichs hinterlaßene wittib stosend Welche behausung, Stuben Cammren, Soldaten Kammer, Küchel Zweÿ hauß Ehrlein, Klein höffel und gebälcktes Kellerlein sampt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Weckleuthe durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen würdt Vor und Um Sieben Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que Joseph Frantz, établi à Colmar, doit régler le droit de détraction.
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 234
Schuhmacher F. N. 5944. – Weÿl. Andreas Frantzen sen. gewesenen Schuhmachers und Fr. Barbaræ gebohrener Gerberin beeder Eheleute und Burgere alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schmidt.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 39, 177. 4. 4, die machen 300. fl. verstallte 500. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1733. mit 2 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Anhandlung 7 ß 6 d, Summa 2 lb 11 ß 6 d.
Abzug. Joseph Frantz der Weißgerber Zu Collmar hat von angefallenem Vätter und Mütterl. Erb. der 50. lb 18 ß 7 d den Erb Gulden zu erlegen mit 10 ß
dt. 27.° Maÿ 1733.

La maison revient à leur fils Jean Adam Frantz par cession le 30 janvier 1733 (voir plus loin la vente de 1769). Les experts l’estiment à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1761 après la mort de sa femme Susanne Michot. La même somme est reprise à l’inventaire dressé en 1768 après la mort de sa deuxième femme Marie Salomé Riebel.

Jean Adam Frantz hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Aufeld née Loos

1766 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 220
Johann Adam Frantz der schumacher
in gegensein Fr. Mariæ Salome Aufeldin geb. Looßin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Krautenau, einseit neben Samuel Kempffer dem schneider, anderseit neben Hans Georg Obermeyer dem tapezierer, hinten auff Friderich Bronner

Adam Frantz vend la maison au revendeur Martin Gerbersdorff (ici Germersdorff). L’extrait délivré en 1749 de la cession de la maison au vendeur se trouve dans le fonds des annexes aux actes de la Chambre des Contrats (seul l’inventaire relaté ci-dessus existe encore, les annexes ont disparu depuis)

1769 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 610
Johann Adam Frantz der schuhmacher
in gegensein Martin Germersdorf des krempen
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern der Katzensteeg, einseit neben Georg Obermeyer dem Tapißirer, anderseit neben Samuel Kempfer dem schneider, hinten auff Friedrich Brunner dem Paßmentirer – als ein d. 30. Januarÿ 1733 von seinen geschwistern in ohnvertheiltem erb angenommenes guth – um 568 pfund
(cote 94 Z 4) Die in weiland Meister Andreä Frantz des geweßenen Schumachers und auch weiland Fraun Barbarä geborner Geberin beeder geweßter Eheleuthen und Burgern alhier Zu Straßburg selig Verlaßenschafft gehörig geweste behaußung Höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebeüden begriffen, weiten Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Krautenau ohnfern dem em Katzensteeg, einseit neben N. Degré, anderseit neben Johannes Herrmann, beeden Kutscheren, hinten auf N. Woniglichs Wittib stosend gelegen, ist dem jüngsten Sohn Meister Johann Adam Frantz damals ledigen Schumacher und Burgern alhier, von deßen Geschwisterden und Mit Erben in ohnvertheiltem Erb kauflich cedirt und überlaßen worden, wie des über die elterliche Verlaßenschafft, durch Herrn Notarium Andream Schmidt Anno 1733. vergriffene Verkauf und Erlös Register, wie auch Vergleich und abtheilung Concept, so sich anietzo in mein notarÿ Verwahrung befindet zu vernehmen gibt, welches hiermit bona fide attestirt Straßburg den 26.ten Augst Anno 1769 – Johann Daniel Stöber Notarius

Fils du vigneron du même nom, Martin Germersdorff (qui signe Gerbersdorff) passe en janvier 1748 un contrat de mariage avec Marie Madeleine Groner, fille du tonnelier Zacharie Groner, tous de Ribeauvillé
1748 (17.1), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 213
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Martin Germersdorff dem Ledigen von rappolswÿher gebürtig, Martins Germersdorff des reebmanns und frauen Christinæ gebohrner roßin, beeder Eheleuthe und burgere zu gedachtem rappolsweÿher ehelich erzeugtem Sohn
So dann der tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Gronerin, Herrn Zachariæ Groners des Kieffers und burgers zu mehrgemeltem rappolsweÿher, mit weÿl. frauen Anna Maria gebohrner Schmidin, seines geweßenen Ehefrauen seel. ehelich erzeugter tochter
[unterzeichnet] hanß mardin gerbers dorff als hochzeiter, Maria magtalehna granerin als hochzeiterin

Martin Gerbersdorff épouse quelques mois plus tard Régule Greiff, fille du cultivateur Jean Greiff de Schwarzenbach près de Neuravensburg : contrat de mariage, célébration. La mariée est assistée de son oncle maternel Sébastien Mægerlin, emballeur à la douane de Strasbourg
1748 (2.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Heuraths Abrede Zwischen dem Ehrs. Johann Martin Gerberdorff, geb. von Rappolsweÿer, des Ehrs. Martin Germerdorff burgers allda mit Fr. Christin geb. Rooßin ehel. erzeugtem Sohn beÿst. S. T. Herrn Frantz Joseph Kruch Exsenatoris vnd gewesenen alten dreÿers deß Pfenningthurn und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, alß Hochzeitter ahne Einem
Und dann Jgfr. Regulæ Greiffin, weÿl. Joh: Greÿffen gewes. Ackersm. Zu Schwartzenbach beÿ Neu Ravenspurg mit auch weÿl. Anna geb. Mägerlinin ehel. erz. Tochter beÿst. H Sebastian Mägerlin des Spanners im Kauffhauß Ihres Mutter bruders wie auch H Joh: Michel Hugers des Caffetier beed. burgere allhier Zu Straßburg alß der hochz. am Andern theil
Actum Straßb. dienst. d. 2. Apr. A° Dni 1748. (unterzeichnet) hanß Mardin gerbersdorff als hochzeiter, regula greiffin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 154)
Hodie 6. Maÿ Anni 1748 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Joannes Martinis Germersdorff, Rappolswiranus, filius legitimus Martini Germersdorff Civis ac vinitoris Rappolswirani et Christinæ Rosin, actu in Parochia nostra commorans, et Regula Greiffin, filia legitima defunctorum Josephi Greiff civis dum viveret ac agricola in Schwartzbach Jurisdictionis Neuen-Rafenspurgensis in Suevia et Annæ Megerlin, oriunda ex dicto Schwartzbach sed ab octo annis in hac civitate ac Parochia commorans. Testes aderant Sebastianus Mægelé civis ac mercium in Portorio hujus civitatis compactor sponsæ avunculus Matrinus (…) (Signé) Johann Mardin gerbers dorff, regula greiffin (i 79, im 80)

Jean Martin Germersdorff (ici sous le seul prénom de Jean) et Régule Greiff acquièrent le 11 mai 1748 le droit de bourgeoisie, la femme à titre gratuit, le mari au nouveau tarif.
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 343
Johann Germersdorff der kremp Von Rappolsweÿler und deßen Ehefrau Regula Greiffin Von Schwartzbach St. Gallen gebieth gebürtig Erhalten das burgerrecht und Zwar die Ehefrau wegen wohlverhaltens gratis, der Ehemann aber umb den neuen burgerschilling und wollen beÿ E.E. Zunfft zur Mörin dienen, Jur. et prom. d. 11. Maÿ 1748

Jean Martin Germersdorff devient tributaire à la Mauresse le 18 juin suivant
1748, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 315) Dienstags den 18.ten Junÿ Anno 1748 – Neuer Leibzünfftiger Gremp R. – Johann Martin Germersdorff, von Rappoltzweiler gebürtig producirt durch seine Ehefrau Schein von allhiesiger Cantzleÿ Pfenningthurn und Stall, deren die Zwen erstere den 11.ten Maji 1748. der letztere aber den 18.ten ejusdem datirt bittet um Ertheilung des Zunfft und Grempen Rechts.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr, jedoch mit dem Anhang willfahrt, daß, sobald der Implorant von seiner Reiß wieder Zurück kommen wird, er dem Herrn Zunfftmeister angeloben solle.
Zahlte vor den Pfenningthurn1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Grempenrecht 1 lb 10 ß, vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Gebühr 2 ß, (zusammen) 3 lb 4 d. Promisit

Jean Martin Germersdorff sollicite en décembre 1754 auprès de la tribu des Fribourgeois l’autorisation de confectionner et de vendre de la charcuterie et d’autres mets comme les autres revendeurs. La tribu objecte que les revendeurs n’ont pas le droit de pratiquer ce commerce. Il modifie sa demande en juin 1755 et obtient l’autorisation à l’exclusion de tout autre mets.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 220) Donnertags den 15.ten deß Monaths Decembris in Anno 1754
Johann Martin Germersdorff der Grempp vnd burger stehet vor und bittet Ihme Zu Erlauben, daß Er dörffe wie anderen Grempen vndt diesorthigen Geldt Zünfftigen Ceruelats, Langues fourrées, Ballerons, Suppen, gekochten fleischen vndt Gemüeß appretiren undt verkauffen, offeriret derhalben beÿ dießer Ers. Zunfft sich ebenmäßig geldtzünfftig zu machen undt derselben Jährlich 6 ß d ahne Stubengeldt Zu entrichten.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus, weilen er ein Gremp Mithin Handtierungen Zu treiben willen ist so wieder ordnung mit seinem begehren Abgewießen.

(f° 232-v) Donnertags den 5.ten Junii in Anno 1755
Johann Martin Gerbersdorff, der Grempp vndt burger allhier stehet vor undt bittet dermahlen nur allein vmb Erlaubnus würst, alß Nemblichen Ceruelats, Langues fourrées, Ballerons vndt Andouilles vndt dergleichen gleich wie andere gremppen allhier dießorths auch Erhalten haben, verfertigen vndt auß dem hauß verkauffen Zu dörffen Zu dem Endte Ihne gegen Erlag der gebühr dießotts alß Zudiener geldtzüfftig Zu recipiren.
Hierauff Erkandt worden, daß dem Imploranten in seinem Gesuch dermahlen zu willfahren mithin derselbe gegen Erlag der 2 lb 4 ß d vndt 6 ß d Stubengeldt pro hoc A° alß Zuduener geldtzünfftig zu recipiren, Ihme aber anbeÿ auch keine andere Speißen ,weder gekocht noch ohngekocht, weniger wein, wieder Ordnung Zu verkauffen beÿ Straff der Ordnung Zu verbiethen seÿe. ded. et pro. eodem.

Jean Martin Gerbersdorff se remarie en 1764 avec Catherine Hausmaurer, fille du porcelainier Mathias Husmaurer (Hausmaurer) de Haguenau : contrat de mariage, célébration
1764 (28.4.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 879
Eheberedung – zwischen dem Ersamen und bescheidenen Martin Gerberßdorff dem wittiber Krempen u. burgern allhier als Hochzeiter ane Einem
So dann der Eren und tugendsamen jgfr. Catharina Hußmaurerin Matthis Hußmaurers des Porteliners u. b. Zu Hagenau mit Elisabethe Bernhardin Ehelich erzeugter Großjähriger tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen zu Straßburg d. 28.ten Aprilis 1764. (unterzeichnet) Mardin Gerber dorff als hoch Zeider, x Catharinæ Hußmaurerin handt Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 121)
Hodie 7. maii anni 1764 in Ecclesia nostra tribus proclamationibus ac totidem in Ecclesia S. Ludovisi hujus urbis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt martinus germersdorff civis viduus defunctæ reginæ Greiff Et Catharina housemaurer hagenoensis filia Legitima mathei houssemauer et Elisabethæ Bernard conjugum (signé) Mardin germersdorff, + Sponsæ Signum

Catherine Husmaurer devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 40-v
Catharina Husmeÿerin von Hagenau geb. verheur. Joh: Martin Germersdorff den Kremp. u. b. allhier erhalt das Burgerrecht wohlverhaltens weg. gratis, will dienen bey E E Zunfft Zur Mörin. prom. eod. [26. Maÿ 1764]

Martin Gerbersdorff meurt en 1786 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison à 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 305 livres, le passif à 99 livres.

1786 (19.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 325
Inventarium über Weiland Martin Gerbersdorff, des geweßenen Fastenspeishändlers und Burgers dahier in Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1786. – nach seinem den 14. Aprilis dieses gegenwärtigen 1786.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) ersucht durch die hinderbliebene Wittib Frau Catharina geb. Hußmauerin, beÿständlichen H. Michael Schmidt, des Nagelschmidts und burgers dahier – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 19.ten Aprilis 1786.
Bennennung der Erben. Des verstorbenen seeligen ab intestato nach todt verlaßenen Erben sind folgende Persohnen, 1° Johann Georg Gerbersdorff, der Reebmann und burger Zu Rappoltsweÿher und von hier abweßend, 2. Fr. Catharina gebohrene Gerbersdorffin, Herrn Johann Peter Clavelle des Wurstmachers und burgers dahier Ehegattin in deren Namen gedachter ihr Ehemann dießer Inventur abgewartet hat, 3. Fr. Christina gebohrene Gerbersdorffin, Joseph Buch des Burgers und Reebmanns zu Hunnenweÿhr Ehefrau, abweßend, In welcher und vorgedachten Johann Georg Gerbersdoff ihres Bruders Namen beÿ gegenwärtiger Inventation erschienen ist Herr Michael Andreas Stierling E. E Großen Raths und Anderer Hoher Gerichts stellen dießer Stadt Advocatus und Procurator Vicarius auch burger dahier, als Zufolg Sis Tis Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammreisters Erkandnus vom 15.ten Aprilis jüngsthin geordnet und geschworenen Curator, welcher auch deroselben Interesse beÿ dießer Inventarur besorget hat, 4.t° Fr. Anna Maria gebohrene Gerbersdorffin, H. Réné Lanier, des Körbmachers und burgers alhier Ehegattin, so beiständlichen ihres Ehemanns dießer Inventur angewartet hat, So dann, 5.t° Johannes Gerbersdorff, der Trompeter unter dem Königlich. frantzösischen hier in Garnison liegenden Reuter Regiment Perey*, hiebeÿ præsens. Samtliche des Defuncti voll- und halbbändigen Geschwüsterde und ab intestato in gleichlingen Antheilen hinderlaßene Erben. Wobeÿ die Vier erstere Erben als des Defuncti vollbändige Geschwüsterde declariren, daß Sie insofern vorgedachten Johann Gerbersdorff desabgeleibten Habbrudern mit Zu Erben gehen laßen wollen als er durch gültige Certificats Ihnen erweißlich machen wird (…)

in einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenau gelegenen hiehero gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Crautenau beÿ dem Katzensteeg, einseit neben H. Obermeÿer, dem Tapezierer anderseit neben Weiland H. Exsenatoris Kämpffers gewesten Schneiders hinterlaßenen Erben und hinden auf H. Bronner den Tapecirer allhier stoßend, so der Wittib hiebeÿ gethanen Bericht nach freÿ, leedig und eigen, und wird dieße Behaußung, wie solche durch die geschworene Herren Werckleuthe dießer Stadt vermög ihres mir Noratio Zum Concept eingesandten schriftlichen Abschatzungs Zedul de dato 24.ten Aprilis Anno 1786. æstimirt und angeschlagen worden ist hier in Auswurf gebracht pro 200 lb. Hierüber hat sich nichts schriftliches vorgefunden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Hausraths 66, Sa. baarschafft 6, Sa. behausung 200, Sa. Schulden 32, Summa summarum 305 lb – Schulden 99 lb, nach abgang deren verbleibt 205 lb – Stall summa 149 lb
Copia der Eheberedung (…) den 28. Aprilis 1764, Adam Claus, Notarius, Collationnirt, Johannes Lederlin

Les héritiers de Jean Martin Gerbersdorff vendent la maison devant le juge de paix du quatrième canton le 15 pluviôse an VI à Gall Haldenwang auquel ils délivrent une quittance le 29 germinal suivant (les actes de la justice de paix ne sont pas conservés). En annexe, procès verbal d’expertise d’après lequel le solivage est en mauvais état, notamment celui de la cave.

1798 (29 Germinal 6), Strasbourg 7 (41), Jean Daniel Stoeber n° 363
Erschienen (…) weil. bs. Martin Gerbersdorff gewes. Fastenspeishändlers u. auch wei. Catharina geb. hußmaurer Verlaßene Erben benand. 1° br. Georg Martin wohnhaft in Hagenau, als Zufolg der Vor Not. Lambert in Hagenau den 9. Pluvios im sechsten Jahr passirter u. enregistrirter Vollmacht enannter Mandatarius seiner Ehefraun Catharina geb. Hußmaurer, 2° b. Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler nahmens seiner Ehefrau Annä Mariä geb. Gerbersdorff, u. Zugleich Bevollmächtigter Johann Georg Gerbersdorff Reebmanns Zu Rappoltsweiler u. b. Augustin Gerbersdorff Steinhauers zu Gebweiler krafft des bey diesem Concept befind. Vollmacht von gestrigen tag, 3° weil. Catharinä geb. Gerbersdorff, mit auch weil. Joh. Peter Clavelle gew. Wurstmachers allhier erzeugte sechs Kinder a) Peter Claude Clavelle Chaircuitier, b) Catherine Clavelle b. Michael Schäffer Vergulders Ehefrau, c) Magdalena geb. Clavelle, brs. Johannes Grimm Becks Ehefrau von ihme authorisirt, d) Annä Mariä geb. Clavelle, b. Frantz Guth, Fastenspeishändlers Ehefrau unter deßen authorisation, e) Theresia geb. Clavelle b. Frantz Anton Koller Concierge au tribunal civil Ehefrau von ihme authorisirt, f) Peter Joseph Clavelle, p*ompetier, 4° Christina geb. Gerbersdorff weil. brs. Joseph Busch gew. Reebmanns zu Bennenweÿher Wittib (…), 5° Joseph Lanier Korbmacher allhier, 6° Theresia geb. Lanier b. Frantz Camerzell handelsmanns alhier Ehefrau So unter deßen authorisation, 7° vorgesagter b. Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler nahmens Eberhard Bürgenhäuser Einwohmer in Rappoltsweiler Curator Johannes Gerbersdorff des abwesenden Von ihme krafft vorallegirter Vollmacht (…) authorisirt,
haben in Gegensein brs. Gallus Haldenwang Schumacher allhier, freÿwillig angezeigt und bekannt
das sie von demselben den Steigschilling der in vorbesagter Gerbersdorffischen Verlaßenschafft gehörigen behausung alhier zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau am Katzensteg gelegen, so den 1.ten, 8.ten und 15. Pluviose lezthin vor den Friedensrichter des Vierten Gerichtsbezirks versteigert worden mit 2125 livres erhalten und dato unter sich gehörig Vertheilt hätten (…) Straßburg d. 29. Germinal im sechsten Jahre der Republick.

N° 363. Erschienen b. Michael Schäffler Vergulder nahmens seiner Ehefraun Catharinä geb. Clavelle, b. François Guth Chaircuitier nahmens seiner Ehefraun Mariä Annä geb. Clavelle und b. Joseph Lanier Korbmacher alhier freÿwillig anzeigend, daß Sie die in weiland Martin Gerbersdorff gewesenen Fastenspeishändlers allhier Verlaßenschafft gehörig gewesene behausung Vor dem Friedensrichter des Vierten Geichtsbezirks den ersten Pluviose achten Pluviose u. 15. Pluviose letzthin offentlich hätten Versteigern laßen und seÿe solche dem br. Gallus Haldenwang Schumacher alhier als als letzt und meistbietendem entschlagen worden, da nun die Erben noch nicht ihre Vollmachten Völlig eingesandt so hat Käufer dato in ihr der Gerbersdorffer Erbinteressenten Gegenwarth solcher Steigschilling der 2125 livres baar richtig gemacht und bezahlt (…) Straßburg den 26. Ventose im sechsten Jahre der Republick.

1° Mithin participiren Johann Georg Germersdorff gew. Reebmanns Zu Rappoltsweiler hinterlaßene dreÿ Kinder (…) demnach gebührte Annä Mariä Gerbersdorff, Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler Ehefrau, Johann Georg Gerbersdorff Reebmann Zu Rappoltsweiler und Augustin Gerbersdorff Steinhauer zu Gebweiler
2° Weil. Catharinä geb. Germersdorff, auch weil. Joh. Peter Clavelle gewesenen Wurstmachers allhier sechs Kinder 1) Peter Claude Clavelle Chaircuitier, 2) Catherine Clavelle br. Michael Schäffer Vergulders Ehefrau, 3) Magdalena geb. Clavelle, b. Johann Grimm Becks Ehefrau, 4) Annä Mariä geborener Clavelle, b. Frantz Guth, Fastenspeishändlers Ehefrau, 5) Theresia geb. Clavelle b. Frantz Anton Koller Concierge au Tribunal civil Ehefrau, 6) Peter Joseph Clavelle, p*ompetier
3° Christina geb. Gerbersdorff mit brs. Joseph Busch Reebmanns zu Bennenweÿher Wittib (…)
4° weil. Fr. Anna Maria geb. Gerbersdorffin, mit auch weil Réné Lanier gew. Körbmachers allhier erzeugt Zweÿ Kinder (…) b. Joseph Lanier Korbmacher So dann b. Theresia geb. Lanier b. Frantz Camerzell handelsmanns Ehefrau (…)
So dann 5° hätte Johannes Gerbersdorff des abwesenden in fränckischen Diensten stehend Trompeter unter dem 17.ten Cavalerie Regiment so mit brn Eberhard Bürgenhäuser Einwohmer in Rappoltsweiler bevögtigt gewesen (…) Straßburg den 29. Germinal im sechsten Jahre der Republick.

Cejourd’hui 17 ventose l’an Six de la République française une et indivisible, Nous Jacques Frederic Arnold architecte et Georges Meyer maçon tous deux experts nommés par les citoyens Pierre Elisabeth Clavel, Joseph Laniel, Schœfflé, Clavel, Jean Grimm et Koller, heritiers des biens appartenans à la succession de feu la veuve Catherine Germersdorf, nous sommes transportés en la maison site rue Krautenau à Strasbourg marquée du n° 26 faisant partie de ladite succession aux fins de reconnaître Si la maison étoit partageable, ou non, et d’en estimer la valeur intrinseque, vu la decadence totale du bâtiment ou etant et après avoir préalablement prêté serment entre les mains du juge de paix du 4° arrondissement de cette commune, nous avons trouvé et estimé ce qui suit, savoir 1° Que la susdite maison étoit insuscesptible d’aucun partage, 2° Que vu le delabrement des murs, du solivage, dont particulièrement celui de la cave, se trouve le plus affecté, ce bâtiment n’auroit pas pu être mis en état d’être logé sans des frais beaucoup au-dessus de la valeur générale du terrin, qu’en conséquence 3° Il a été estimé par nous à la somme de 1500 livres valeur métallique (…) Collationné Jacquet juge de paix
– Verzeichnuß derer Zinssen, so ich eingenommen seit dem Zweiten Germinal im 30.ten Jahr der Republick wie folget (…) Straßburg dem 29.ten Germinal im 6.ten Jahr der fränckischen Republick
– Vor mir dem offentlichem mit Patent versehenem Notario des Niederrheinischen Departement zu Hagenau wonhafft (…) erschien persönlich Elisabetha Hußmännin Ehefrau des Burgers Georg Martin, Burgers von Hagenau unter authorisation gedacht ihres Ehemanns und ferner Verbeÿstandet durch Burger Dominique Ferdinand Mougead burger von erst ewähnten Hagenau, Declarirend und anzeigend, daß sie vorhabe und Willens seÿe den halben antheil der ihr von ihrer verstorbenen Schwester Katharinä Hußmännin gewesenen Ehefrau des weil. Martin Germersdorf gewesenen Bürgers und Krämers zu Straßburg L: Verlaßenschaffts Inventur de dato (-) zugetheilten behausung /:zue hälfte:/ öffentlich durch einen Notaire versteigern zu laßen, In dieser Hinsicht bevollmächtigte sie hiemit durch gegenwärtigen acte gedacht ihren Ehemann (…) Actum Hagenau den 9. Pluviose sechsten Jahre der Rep. – Lambert No.us
Auszug Aus dem Friedensgerichts schreibern Protokoll der Gemeiner Rappoltsweiler (…)

Originaire d’Offterdingen près de Tubingue en Wurtemberg, le cordonnier Gall Haldenwang épouse en 1783 Anne Marie Gautsch, fille du cordonnier Jacques Gautsch : contrat de mariage, célébration
1783 (24.9.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 74
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Gallus Haldenwang, lediger Schuhmacher, Meister Martin Haldenwangs des Webers und Burgers Zu Offterdingen, fürstlich: Würtembergischer Herrschaft, mit weiland Frauen Ursula, geborner Meÿerin ehelich erzeugter Sohn, so großjährig zu seÿn und seiner Rechten Zu genießen declarirt, anbeÿ sich anheischig gemacht, seines Vaters Einwilligung zu gegenwärtigem mit ehensten in beglaubter Form beÿzubringen, mit beÿstand Meister Johannes Burgers, des dahiesigen Schuhmachers, beÿ welchem derselbe dermahlen in Arbeit stehet, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Anna Maria Gautschin, weiland Meister H. Jacob Gautsch, im Leben geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier nach tod gelassene mit Frauen Anna Maria, geborner Neukammin ehelich erzeugte Tochter, so auch großjährig, mit beÿstand Meister Michael Letz des Schuhmachers dahier ihres noch ohnentledigten Vogts, als Hochzeiterin am andern Theil
So geschehen und Abgelesen allhier Zu Straßburg (…) auf Donnerstag den 25. Tag des Monats Septembris Im Jahr der Gnaden 1783 (unterzeichnet) Gallus Haldenwang als Hochzeiter, Anna Maria Gautschin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 166-v)
Im Jahr 1785. (…) und Montag den 28. ejusdem [Februarÿ] ehelich eingesegnet worden Gallus Haldenwang, der ledige Schuhmacher, Martin Haldenwang, des Webers Zu Ofterdingen, Würtembergischer Herrschafft mit weÿl. Ursula Meÿern ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Anna Maria Gautschin, weÿl. Johann Jacob Gautsch, geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier mit Anna Maria Neidhammin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Gallus Haldenwang als Hochzeiter, Maria Gautschin als Hochzeiterin (i 170)

Gall Haldenwang devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 70-v
gallus Haldenwang der schuhmacher Von Offterding in dem Württenbergisch. gebürtig, Martin haldenwang des burgers vnd Leinenwebers daselbst erzeugter sohn, verheurathet mit anna Marja gautschin, weÿl. Joh: Jacob gautsch geweßen Burgers vnd schuhmachers allhier hinterlaßener tochter, erhalt das burgerrecht ab uxor vmb den alt. burger schilling will dienen Zue E.E. Zunfft der schuhmacher, juravit d. 7.ten Marty 1785.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison du boulanger Michel Murr près du pont Saint-Guillaume. Les apports du mari s’élèvent à 150 livres, ceux de la femme à 128 livres.
1785 (20.7.) Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) n° 134
Inventarium über des ehrsamen Meister Gallus Haldenwang, des Schuhmachers, und Frauen Annä Mariä geborner Gautschin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachtes eigenthümliches Vermögen, auffgerichtet den 20.ten Julii 1785. – einander in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich durch die Vor mir dem Notario am 25.ten Septembris des Jahres 1783. mit einander auffgerichtete Eheberedung als ohnverändert und eigenthümlich Vorbehalten haben
So geschehen Allhier Zu Straßburg in einer ane der Krautenau, nächst der Wilhelmer brück gelegenen, Herrn Michael Murr, dem Becken Zuständigen und Von denen beeden Eheleuthen Zum theil Lehnungs: weiß bewohnenden Behaußung, in Fernerer gegenwart Frauen Annä Mariä Siefertin geborner Neukammin, weiland meister Johann Georg Sieferts, gewesenen Schuhmachers und Burgers dahier in Zweÿt: und lezter Ehe nachgelaßener Wittib, ams der Ehefrauen leiblicher Mutter, beiständlich vorgedachten Hn Murrs, des becken, auf Mittwochs Vormittags den 20. Tag des Monats Julii, Im Jahr 1785.
(f° 7-v) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 17, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher Handwerck gehörig 7, Sa. der Baarschafft 86, Summa summarum 120 b – Dazu gelegt die ane denen Haussteuren Ihme zukommende Hälfte beträgt 30 lb – Des Ehemanns Vermögen 150 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen eingebrachtes eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 16, Sa. Goldenen Rings 12, Sa. der Baarschafft 5, Summa summarum 97 lb – Wann nun darzugerechnet wird, die deroselben ane denen Haussteuren gebührende Helfe mit 30 lb, So bestehet der Ehefrauen Vermögen sammethafft in 128 lb

Anne Marie Gautsch meurt en 1798 en délaissant un fils. La maison est estimée à l’équivalent de 531 livres strasbourgeoises. La masse propre au veuf est de 233 livres celle propre à l’héritier de 188 livres. L’actif de la communauté s’élève à 601 livres, le passif à 693 livres strasbourgeoises.

1798 (1 fructidor 6), Strasbourg 10 (5), Not. Heus n° 303
Inventarium über Weiland Fraun Anna Maria geb. Gautsch des bürgers Gallus Haldenrwang Schuhmachers geweßter Ehefraun Verlassenschafft, nach ihrem den 11. Messidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wittibers, Johann Gottfried Haldenwang so 12 Jahr alt als der defunctæ einigen Kinds
des hinterbliebenenen Wittibers ohnveränderten Vermögensn hausrath 54, Ergäntzung Not. Albert den 20. julÿ 1785 aufgerichteten Inventarii 1046 davon abzuziehen 20, Deducendo verbleibt 1026, Summa summarum 1081 – Schulden 150, Nach deren Abzug 931 Livres
des Kinds und Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 219, silber 37, Ergäntzung 357, abzuziehen 10, Deducendo 347, schulden 150, Summa summarum 754 Livres
Beschreibung des Gemein und theilbaren Guts, hausrath 253, Gold und silber 24
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar. Nemlichen Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegen mit N° 26 bezeichnet einseit neben Georg Obermeÿer dem tapezirer anderseit neben Samuel Kempfer dem Schneider und hinten auf Friedrich Brunner den Paßm., ohnpræjudicirlich gewürdiget 2125 L. Daruber besagt einen vor Not. Stöber gefertigten Kaufbrieff sub dato 29 germinal 6, dabeÿ befindet sich einen Kaufbrieff in der C. C. Stuben datirt den 28. Augusti 1769
Summa summarum 2403 – Schulden 2774, Compensado 370
Copia der Eheberedung vor Not. Albert den 25. sept. 1783 Errichteten Ehe Contracts (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 f° 149 du 2 fruct. 6

Gall Haldenwang se remarie en 1799 avec Marie Salomé Hügel, fille du sellier Jean Michel Hügel de Barr
1799 (8 prairial 7), Strasbourg 10 (6), Not. Heus N° 154, N° 49
Eheberedung – Erschienen der Bürger Gallus Haldenwang Schuhmacher und Wittiber alhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Salome Hügel, des Bürgers Johann Michael Hügel Säcklers zu Barr mit weiland Fraun Catharina gebohrener Hügel ehelich erzeugt hinterlaßene Großjährige Tochter, unter assistentz des Bürgers Johann Michael Murr, Becken dahier, als Hochzeiterin andern theils
Zu Straßburg den 8.ten Praireal im 7. Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Gallus Haldenwang, Maria Salome Hügel
Enregistrement, acp 68 F° 107 du 9 prai. 7

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari dont les apports s’élèvent à 487 livres, ceux de la femme à 382 livres tournois.

1799 (27 brumaire 8), Strasbourg 10 (5), Not. Heus n° 342
Inventarium über bürgers Gallus Haldenwang und Fraun Maria Salome geb. Hügel für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, vermög ihrer vor mir Notario unterm 8. Prairial 7 errichteten Eheberedung
in einer ane der Krautenau gelegenen mit N° 26 bezeichneten behausung
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 603 fr, silbers 83 fr
Eigenthum ane einer behaußung so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die hälfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegen mit N° 26 bezeichnet, woran die übrige hälfte seinem Kind erster Ehe gehörig, einseit neben Georg Obermeÿer dem tapezirer, anderseit neben Samuel Kempfer dem Schneider und hinten auf Friedrich Brunner den Paßmentirer, ohnpræjudicirlich hiehero gewürdiget 1200 L. Über die gantze behaußung besagt eine vor Not. Stöber Kaufbrieff sub dato 29. germinal 6 errichtete Kauffverschreibung, wobeÿ befindet sich einen Kaufbrieff in der C.C. Stuben datirt den 28. August 1769
Summa summarum 1887 L – Schulden 1400 L, Nach deren Abzug 487 L
der Ehefraun in die ehe gebrachte Guth, hausrath 182 L, baarschafft 200 L, summa summarum 382 L
Enregistrement, acp 70 f° 100 du 29 brum. 8

Gall Haldenwang et Marie Salomé Hügel ainsi que leur fils Jean Geoffroi Haldenwang et leur bru Catherine Dorothée Reich vendent la maison au maître de dessin Frédéric Léonard Ræis et à sa fiancée Madeleine Mathysz

1825 (17.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 488
Galle Haldenwang, cordonnier, et Marie Salomé Hügel, Jean Geoffroi Haldenwang, cordonnier, et Catherine Dorothée Reich
à Frédéric Léonard Raeis, garçon majeur maître de dessein, et Madeleine Mathysz majeure sans état
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages avec cour, aisances, appartenances, circonstances, droits et dépendances sise en cette ville au quartier de la Krautenau près de la montée des Chats n° 26, d’un côté la propriété de Samuel Kempfer, de l’autre celle des frères Christophe cordonniers, derrière le Sr Schnéegans passementier – Galle Hardenwang a acquis ledit immeuble acquis conjointement avec Anne Marie Gautschi son épouse en premières noces, mère de Jean Geoffroi Hardenwang, de Martin Germersdorff, graissier, par procès verbal d’enchère devant le juge de paix au quatrième arrondissement le 22 pluviose 6 pour 2105 francs. Martin Germersdorff l’avait acquis de Jean Adam Frantz, cordonnier, par acte pasé devant Dinckel notaire le 28 août 1769 – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 172 F° 102-v du 23.3.

Frédéric Léonard Ræis épouse peu après Marie Madeleine Mathisz
1825 (17.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 487
Contrat de mariage – Frédéric Léonard Raeis, maître de dessein, fils majeur de feu Frédéric Léonard Raeis, tailleur d’habits, et de Marie Lintzer
Marie Madeleine Mathisz, fille majeure de Jean Mathisz, menuisier, et de Marie Madeleine Krausz
Enregistrement, acp 172 F° 102 du 22.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Frédéric Léonard Ræis meurt en 1858 en délaissant un fils

1858 (28. 7.br) M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Léonard Raeis, Maître de dessin à Strasbourg et Marie Madeleine Mattisz, sa femme et de la succession du Sr Raeis décédé le 14 juillet 1858, dressé à la requête de la veuve, agissant 1) comme commune en biens en vertu de son Contrat de mariage reçu Grimmer, Nre le 17 mars 1825, 2) comme mère et tutrice de Frédéric Emile Raeis, Etudiant en médecine à Strasbourg
acp 472 (3 Q 30 187) f° 74-v du 2.8.br (succession déclarée le le 7. 8*.bre 1858
Communauté. Un mobilier estimé à 856
Une maison sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 24
Passif 4806

Madeleine Mathisz meurt en 1876 à Phalsbourg où exerce son fils médecin
1876 (11.7.), Strasbourg 8 (97), M° Gustave Edouard Loew
Notoriété. 11 Juli 1876. – (…) daß sie Frau Magdalena Mathis, wohnhaft zu Phalsburg, Wittwe des Kunstmalers Herrn Friedrich Leonhard Raeis zu Straßburg genau gekannt haben, daß dieselbe den 17. März dieses Jahres in Phalsburg verstorben ist und als einzigen Erben ihren Sohn Herrn Emil Friderich Raeis, Doctor der Medizin zu Phalsburg wohnhaft, hintelassen hat.
acp 651 (3 Q 30 366) f° 80 du 17.7.

Marie Madeleine Mathisz, veuve de Frédéric Léonard Ræis, et son fils vendent la maison à Louis Burckhardt et à sa femme Césarine Jacquin

1872 (18.4.), Strasbourg 8 (84), M° Gustave Edouard Loew n° 4234
Du 18 avril 1872. Vente pour 9000 f. – A comparu D° Marie Madeleine Mathisz, veuve de M. Frédéric Léonard Raeis, vivant maître de dessin à Strasbourg, elle demeurant aujourd’hui à Phalsbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Mr Frédéric Emile Raeis, son fils, docteur en médecine demeurant et domicilié audit Phalsbourg, Mr Raeis célibataire (…) Laquelle a vendu
à Mr Louis Burckhardt, propriétaire & D° Césarine Jacquin, son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, présents & acceptant
Désignation. Une maison à rez de chaussée & trois étages avec cour, droits & dépendances, sise à Strasbourg, rue de la Krautenau N° 24 anciennement N° 26, d’un côté M Auer, de l’autre M Huth, par devant la rue & par derrière M. Hampé. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve (…) ensemble cinq fourneaux & accessoires dont quatre en fayence & un en fonte qui s’y trouvent
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépend de la communauté de biens qui a existé entre entre Mde veuve Raeis covenderesse & feu son mari, lequel a délaissé pour seul et unique héritier Mr Raeis covendeur son fils, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de la succession du défunt qui fut dressé pat M° Loew soussigné & un collègue le 28 septembre 1858 enregistré. M. & Mme Raeis en avaient fait l’acquisition du sieur Galle Haldenwang, cordonnier & D° Marie Salomé Hügel, son épouse & du Sr Jean Geoffroi Haldenwang, cordonnier & D° Catherine Dorothée Reich, époux, tous à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Guillaume Grimmer, lors notaire en ladite ville & un collègie le 17 mars 1825 enregistré. Le sieur Galle Haldenwang, conjointement avec feu Anne Marie Gautschi, son épouse en premières noces & mère du sieur Jean Geoffroi Haldenwang, son unique héritier, ont fait l’acquisition de cet immeuble des héritiers du sieur Martin Germersdorff, vivant graissier à Strasbourg, suivant procès verbal d’enchère dressé par Mr Jacquet, juge de paiw du quatrième arrondissement de la dite ville le 22 pluviose an six, le prix d’adjudication a été quittancé par actes reçus par M° Stoeber vivant notaire à Strasbourg les 26 ventôse & 29 germinal an VI. Et le sieur Germersdorff s’en était rendu acquéreur sur le sieur Jean Adam Frantz, cordonnier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Dinckel vivant notaire en ladite ville le 28 août 1779.
Situation hypothécaire (…) Prix & délégation. 9000 francs
acp 604 (3 Q 30 319) f° 68 du 23.4.

1869 (11.2.), M° Flach
Consentement par Jean Michel Burckhart fabricant de bas à Strasbourg au mariage de son fils Louis Burckhart bonnetier à Strasbourg avec Césarine Jacquin veuve de David End au dit lieu
acp 580 (3 Q 30 295) f° 73-v du 12.2.

Louis Burckhardt épouse en 1870 Césarine Jacquin, veuve du journalier David End
Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du 28° jour du mois de Mai 1870 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Louis Burckhardt majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 novembre 1838 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de bas, fils de Jean Michel Burckhardt, fabricant de bas domicilié à Strasbourg ci présent et consentant, et de feu Marie Anne Ginss, décédée à Strasbourg le 23 janvier 1848 et
de Césarine Jacquin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 novembre 1835 à Dingsheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, propriétaire, veuve de David End, journalier décédé à Strasbourg le 21 mai 1867, fille de feu Dominique Jacquin, ancien aubergiste décédé à Saverne (Bas-Rhin) le 18 décembre 1854 et de feu Anne Bastien, décédée à Strasbourg, le 12 juillet 1869 (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 34)

David End épouse en 1858 Césarine Jacquin
Mariage, Strasbourg (n° 629)
Du 18° jour du mois de décembre l’an 1858 à dix heures du matin. Acte de mariage de David End, majeur né hors le mariage le 4 novembre 1824 à Walscheid (Meurthe), domicilié à Strasbourg, Journalier veuf de Louise Marguerite Beck décédée à Strasbourg le 26 janvier 1858, fils de feu Marguerite End décédée à Wlscheid le 9 janvier 1842
et de Césarine Jacquin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 novembre 1835 à Dingsheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, journalière, fille de feu Dominique Jacquin ancien aubergiste décédé à Saverne (Bas-Rhin) le 18 décembre 1854 et d’Anne Bastien, sans état, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (i 46)

Décès, Strasbourg (n° 1101)
Acte de décès. Le 21 mai 1867 (…) nous ont déclaré que David End âgé de 42 ans né à Valscheid (Meurthe), journalier, veuf en 1° noces de Louise Marguerite Beck, époux de 2° noces de Césarine Jacquin, domicilié à Strasbourg rue du quartier St Nicolas 7, fils de feu Marguerite End est décédé le 21 mai 1867 à une heure du matin en la maison place de l’hôpital Civil [in margine :] Phtysie (i 86)

David End institue sa femme légataire universelle de ses biens
1867, M° Flach
22 mars 1867 – Donation entre vifs par David End, logeur* à Strasbourg
à Césarine Jacquin son épouse
de la généralité de tous les biens meubles et immeubles qu’il délaissera à son décès – Décès du 21 mai 1867
acp 563 (3 Q 30 278) f° 29-v du 24.5.

Louis Burckhardt vend en son nom et en celui de sa femme Césarine Jacquin émigrée en Amérique la maison au marchand de meubles Elie May

1880 (22.12.), Strasbourg 24 (32), M° Joseph Allonas n° 5867
22. Dezember 1880. Kauf – Ist erschienen Herr Ludwig Burckhardt, Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, Ehemann der bei ihm domizilirten und nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, derselbe verkauft (…)
dem hier gegenwärtigen und es annehmenden Herrn Elias May, Möbelhändler zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg Krutenaustrasse gelegenen mit N° 24 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken Hof, Rechten und Zugehörungen einerseits Herr Auer, anderseits H. Hirth, vorn die gedachte Straße, hinten H. Hampe. Sowie sich die obenbezeichnete Liegenschaft wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Herr Burckhardt erklärt, er habe die obenbezeichnete Liegenschaft zur Rechnung der zwischen ihme und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft von 1. Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Straßburg wohnhaft, Wittwe des hierselbst verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie nun zu Phalsburg wohnhaft und 2° dem H. Friedrich Emil Raeis Doktor medicinae auch zu Phalsburg wohnhaft, erworben auf Grund eines durch Notar Loew dahier den 19. April 1872 aufgenommenen Aktes von welchem eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 22. Mai folgend Band 1344 N° 78 & von Amtswegen Band 1103 N° 7 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Früherer Eigenthumsnachweis. Dasselbige obenbezeichnete Immöbel gehörte zu der zur Hälfte theilbar gewesenen zwischen obengenannten Eheleuten Raeis-Mathis bestandenen Gütergemeinschaft und wurde durch diese Eheleute von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen für Magdalena Hügel, 2° H. Johann Gottfried Holdenwang, Schuster & dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnhaft auf grund eines durch H Wilhelm Grimmer, Notar in hiesiger Stadt den 17. März 1825 aufgenommenen Akt erkauft. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben & hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn den allenfalls genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen sowie dies erhellet aus dem Eingang des nach Ableben desselben durch Notar Zeyssolff dahier den 28. September 1858 errichteten Inventars
Genannter Gallus Holdenwang und seine erste Frau Anna Maria Gretschi haben das nämliche Immöbel von den Erben von Martin Germersdorf erkauft auf Grund eines von Friedensgericht des vierten Bezirks der Stadt Strassburg den 21. Pluviose Jahr VI der ersten frantzösischen Republick aufgenommenen respektiv abgehaltenen Versteigerung. Dieser Erwerbspreis wurde zugleich außbezahlt sowie dies in einem durch den hiesigen Notar Stoeber den 26. Ventose & 29. Germinal Jahr sechs der ersten frantzösischen Republick aufgnommenen Akte bestätigt worden ist.
Lasten, Clauseln und Bedingungen (…) Kaufpreis 6800 Mark
acp 709 (3 Q 30 424) f° 15-v du 23.12.

Originaire de Muttersholtz, Elie May épouse en 1859 Rebecca Gerschel
1859 (2. 9.bre), Strasbourg 14 (153), M° Ritleng père n° 11.055
Mariage, 2. 9.bre 1859 – ont comparu le Sieur Elie Mey, commerçant demeurant autrefois à St Dizier demeurant et domicilié aujourd’hui à Muttersholtz, fila majeur du Sieur Isaac Mey, commerçant & de Sara Gross sa femme demeurant à Muttersholtz, stipulant sous l’assistance & du consentement de sesdits père et mère, d’une part
& Dlle Rebecca Gerschel, fille majeure de feu le Sieur Abraham Gerschel en son vivant huilier & de D° Caroline Goudcahau sa veuve demeurant à Strasbourg agissant sous l’assistance & du consentement de sa mère & encore sous l’assistance du sieur Aron Gerschel artiste photographe & Samuel Gerschel commerçant demeurant et domiciliés à Strasbourg, ses frères
acp 482 (3 Q 30 197) f° 65 du 3.11. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) en une maison sise à Muttersholtz rue dite Obergasse 2) une place d’homme à la synagogue de Muttersholtz
Donation par la veuve Gerschel à la future épouse sa fille, ce acceptant en avancement d’hoirie 1) d’une somme de 4000 francs, 2) d’un mobilier estimé 380 francs, ensemble 4380 francs
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 1500 francs

Rebecca Gerschel meurt en 1894 en délaissant trois enfants
1895 (25.1.), M° Allonas
Inventar über den Nachlass der am 26. Mai 1894 dahier verlebten Rebekka Gerschel, Ehefrau von Elias May, Kaufmann hier. Erben sind die Kinder 1. Fernand May, Kaufmann hier, 2. Valentine May, Ehefrau von Armand Bernheim, Kaufmann in Mülhausen, 3. Johanna May, Ehefrau von Julius Bernheim, Kaufmann allda. Laur Ehevertrag Ritleng vom 2. November 1859 bestand Errungenschaft gemeinschaft. Laut Schenkung Allonas vom 20. September 1892 schenkte die Verlebte ihrem Ehemann die lebenslängliche Nutznießung an ihrem gantzen Nachlassvermögen. Diese Schenkung soll mit Einwilligung der Kinder ganz vollzogen werden.
acp 895 (3 Q 30 610) f° 77 n° 4775 du 29.1. (Erbschaft Erkl. vom 28.1.1895 Bd. 218, 552) Gemeinschaft. 1. Baares Geld M. 500, 2. Mobilien 2822, 3. Forderung an Eheleute Georg Diebold, Gasthausbesitzer & Maria Gross hier laut Cession Mossler vom 18. Oktober 1895 M. 2622, Zinsen 47, 4. Geschäfftsausstände 1500
Häuser in Straßburg, Karpfengasse N° 6, geschätzt zu 10.000, Kageneckerstraße N° 20 zu 12.400, Alter Weinmarktplatz N° 5 zu 17.600, Thiergartenstraße N° 3 zu 52.000, Große Renngasse N° 6 zu 52.000, Nikolauskasernengasse N° 5 zu 4000
Rückbringen der Ehefrau Julius Bernheim geborene Johanna May (siehe Bd. 817 n° 1298) 56.000, Ersatzforderung des Wittwers 1720, des Nachlasses 3504
Hypothekarschulden 40.128, Chirographarschulden 520
Kleider des Nachlasses 270

Elie May qui demeure à Mulhouse fait un legs à ses deux filles
1898, M° Allonas
20. Mai 1897. Testament – Elias May, früher Kaufmann zu Straßburg, jetzt Rentner und Eigenthümer un Mülhausen † 6. Juni 1898
derselbe vermacht zum Voraus und außer Teil seinen beiden Töchtern Frauen Armand Bernheim geb. Valentine May und Julius Bernheim geb. Johanna May je zur Hälfte (od)er deren Nachkommen den verfügbaren Teil seines Nachlasses. Frühere Testamenten widerrufen
acp 940 (3 Q 30 655, II) f° 43-v du 7.6.

Elie May meurt à Mulhouse en 1898 délaissant trois enfants dont un fils dont le domicile est inconnu. La succession comprend notamment trois maisons à Strasbourg
1898 (21.6.), M° Allonas
Inventar über den Nachlass des Elias May, früher Kaufmann jetzt Rentner gestorben zu Mülhausen am 6. Junÿ 1898. Auf Anstehen von 1. Valentine May, Ehefrau von Armand Bernheim, Kaufmann, 2. Jeanne May, Ehefrau von Julius Bernheim, Kaufmann, alle in Mülhausen, 3. dem Bevollmächtigten von Fernand May, Kaufmann früher in Straßburg, jetzt ohne bekannten Wohn & Aufenthaltsort, die vorgenannten einzige Erben je zu ? am Nachlasse ihres verstorbenen Vaters.
Testament vor dem amt. Notar vom 20. Mai 1897.

acp 940 (3 Q 30 655, II) f° 65-v du 24.6. Nachlass. Aktiv.
I. Immobilien Straßburg 1) P 285 1,25 a. Wohnhaus mit Erdgeschoß Rechten & Zubehör in der Kageneckerstraße N° 20, Werth M 12.400, jährlicher Rohertrag 680.
2) P 186 und 186 0,69 a. Anwesen mit Erdgeschoß drei Stockwerken, Rechten und Zubehör in der großen Renngasse N° 6, Werth M. 22.400, jährlicher Rohertrag 1120
3) O 1089, 1089, 1090 2,25 a. Besitzthum bestehend aus Vorderhaus, Hinterhaus, Rechten und Zubehör in der Nikolauskasernengasse Nr 5, Werh M 4000, jährlicher Rohertrag 480.
II. Miethzinsen. Die vom 25.3.98 bis zu Todestage des May erlaufenen Miethzinsen der drei Wohnhäuser betragen pro Quartal M. 453. Da der Miether des Hauses in der Kageneckerstraße Sattler seinen vierteljährlichen Miethzins mit 170 M. zum Voraus bezahlt hat so ist der entsprechende Betrag mit 136 M. in Abzug zu bringen mit M 135. so daß verbeliben M 329.
III. Forderungen an 1. Joseph Huber, Kohlenhändler und Elisabeth Luise Herrmann, Eheleute in Straßburg M. 13.000 als Restkaufpris laut Urkunde Ritleng dem ältern vom 15. u. 16. April 1896. – Zinsen (2-12), zusammen 61.333 M.
IV. Baares Geld 150 – V. Mobilien geschätzt zu M 400 – VI. Forderung. Fernand Maÿ schuldet an den Nachlass seines Vaters als unverzinßliches Darlehen 6400, 800 und 1600 Summa 8800.
Der Notar hat angenommen M 30.086 und hat ausgegeben 30.318, bleibt Passiv 232.
Passiva. Beerdigungs Kosten 1169, Silbergeschirr geschätzt zu 134, goldene Taschenuhr mit Kette gesch. zu 209

Elie May et Rebecca dite Rosalie Gerschel vendent la maison à Thérèse Hubrecht

1884 (18.11.) Strasbourg 24 (48), M° Joseph Allonas n° 8256
Sind erschienen Herr Elias May, Möbelhändler und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Rebeca genannt Rosalia Gerschel, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen andurch (…)
der hier gegenwärtigen und es annehmenden Fräulein Theresia Hubrecht, großjährig, ohne Gewerbe zu Straßburg Krutenaustrasse N° 24 wohnhaft
Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg Krutenaustrasse gelegenen mit N° 24 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Hof, Rechten und Zubehörungen einerseits Herr Auer, anderseits Herr Hirth, vorn die gedachte Straße, hinten Herr Hampe. Sowie sich die obenbezeichnete Liegenschaft wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Verkäufer erklären, Herr May habe die obenbezeichnete Liegenschaft für Rechnung der zwischen ihnen bestehenden Errungenschafts gütergemeinschaft erkauft von H. Ludwig Burckhardt Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft Ehemann der bei ihm domizilirten & nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, laut Urkunde vor unterzeichnetem Notar vom 23. Dezember 1880, von welcher eine Ausfertigung beim hiesigen Hypothekenamte am 13. Januar 1881 Band 1907 N° 72 überschrieben und von Amtswegen Band 1430 N° 224 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 6800 Mark (…)
Früherer Eigenthumsnachweis. Bezüglich des früheren Eigenthumsnachweises wird dem oben erwähnten Kauffvertrage vom 22. Dezember 1880 folgendes wörtlich entnommen. Herr Burckhardt erklärt, er habe die obenbezeichnete Liegenschaft für Rechnung der zwischen ihm und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft von 1. Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Strassburg wohnhaft, Wittwe des hierselbst verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie nun zu Phalsburg wohnhaft und 2° dem Herrn Friedrich Emil Raeis Doktor medicinae auch zu Phalsburg wohnhaft, erworben auf Grund eines durch Notar Loew dahier den 19. April 1872 aufgenommenen Aktes von welchem eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 22. Mai folgend Band 1344 N° 78 überschrieben und von Amtswegen Band 1103 N° 7 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Dasselbe obenbezeichnete Immöbel gehörte zu der zur Hälfte theilbar gewesenen zwischen obengenannten Eheleuten Raeis-Mathis bestandenen Gütergemeinschaft und wurde durch diese Eheleute von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Magdalena Hügel, 2° H. Johann Gottfried Holdenwang, Schuster & dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnhaft erworben auf grund eines durch H Wilhelm Grimmer, Notar in hiesiger Stadt den 17. März 1825 aufgenommenen Aktes. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben und hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn, den allenfalls genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen sowie dies erhellet aus dem Eingang des nach Ableben desselben durch Notar Zeyssolff dahier den 28. September 1858 errichteten Inventars
Genannter Gallus Holdenwang und seine erste Frau Anna Maria Gretschi haben das nämliche Immöbel von den Erben von Martin Germersdorf erkauft auf Grund eines von Friedensgericht des vierten Bezirks der Stadt Strassburg den 21. Pluviose Jahr VI der ersten frantzösischen Republick abgehaltenen Versteigerung. Dieser Erwerbspreis wurde zugleich ausbezahlt, sowie dies in einem durch den hiesigen Notar Stoeber den 26. Ventose & 29. Germinal Jahr sechs der ersten frantzösischen Republick aufgnommenen Akte bestätigt worden ist.
Lasten, Clauseln und Bedingungen (…) Kaufpreis 7200 Mark (…) Standesverhaeltnisse. Die Verkäufer erklären,, daß sie beide in erster Ehe unter der Herrschafft der Errungenschaft gemeinschaft laut ihrem vor Notar Ritleng zu Strassburg am 2. November 1859 abgeschlossenen Ehevertrage verheurathet sind.
acp 756 (3 Q 30 471) f° 22-v du 25.11.

Naissance des trois enfants naturels de Thérèse Hubrecht, native de Diebolsheim, dite couturière en 1879 et sans profession en 1887 et 1890.
Naissance, Strasbourg (n° 2874)
Strassburg am 30. September 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Bartholomeus Zorn, Hausverwalter der geburtshülflichen Klinik und von der Verwaltung derselben zur Anmeldung der Geburten ermächtiget, wohnhaft zu Strassburg Blauwolkengasse 21, und zeigte an, daß von der ledigen Therese Hubrecht, Näherin zu Diebolsheim (Unter Elsaß) geboren, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in der geburtshülflichen Klinik am 24. September des Jahres 1879 Mittags um zwölf Uhr ein Klind männlichen Geschlechts geboren sei, welches die Vornamen Paul Alfred erhalten habe (i 164)

Naissance, Strasbourg (n° 2930)
Strassburg am 20. Oktober 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die Hebamme Caroline Diebold, wohnhaft zu Strassburg Magdalenengasse 3, und zeigte an, daß von der ledigen Eigenthümerin Theresia Hubrecht geboren zu Diebolsheim (Unter Elsaß), katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in deren Wohnung am 14. Oktober des Jahres 1887 vormittags um sechs Uhr ein Klind weiblichen Geschlechts geboren sei, welches die Vornamen, Luise Emilie Theresia erhalten habe
[in margine :] décédée à Saarbrücken (All.) le premier juin 1959. (i 249)

Naissance, Strasbourg (n° 3342)
Strassburg am 7. Dezember 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die Hebamme Caroline Diebold, wohnhaft zu Strassburg Magdalenengasse 3, und zeigte an, daß von der ledigen gewerblosen Theresia Hubrecht geboren zu Diebolsheim (Unter Elsaß), katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in deren Wohnung am 8. Dezember des Jahres 1890 vormittags um sieben Uhr ein Klind weiblichen Geschlechts geboren sei, welches den Vornamen Martha erhalten habe
[in margine :] Mariée à Paris (18° arrond.) le 15 juillet 1922 avec Jacquemart Jean François
Décédée à la Tour (Hte Savoie) le 3 septembre 1985.

Thérèse Hubrecht s’engage à régler les capitaux garantis sur la maison à la veuve du médecin Emile Frédéric Ræis et à ses enfants

1891 (6.6.), M° Loew
Verpflichtung durch Therese Hubrecht, großjährig und gewerblos zu Straßburg zur Bezahlung der nachbezeichneten Beträge
1. Zufolg Kauffvertrags vor Notar Allonas vom 18. November 1884 kaufte Frl. Hubrecht von den Eheleuten Elias May, Möbelhändler & Rebekka Gerschel ein Wohnhaus Krautenaustrasse n° 24 und wurde angewiesen zur Entlastung des Verkäufers an Maria Magdalena Mathis Wittwe des verlebten Zeichners Friderich Leonhard Raeis zu Pfalzburg, früher zu Straßburg, und an Emil Friderich Raeis Dr. med. zu Pfalzburg zu bezahlen 3600. M (…)
2. Zufolge Privatakts vom 17. November 1884, registrirt deb 17. Februar 1885 Bd. 193 Bl. 51 F. 16 erkaufte Frl. Hubrecht von der vorgenannten Ehefrau Burckhard ein Wohnhaus Fischergasse N° 5 und wurde angewiesen zur Entlastung der Letzteren an vorgemelten Dr. Raeis, 800 M zu bezalen
Obegenannte Wittwe Raeis ist in zwischen gestorben und wird laut Offenkundigkeigsakt des amtierenden Notars vom 11. Juli 1876 von ihrem einzigen Sohn dem obgenannten Dr Raeis beerbt. Letzterer ist ebenfalls zu Pfalzburg am 23. April 1888 gestorben und wird zufolg Erbverzeichnis vor Notar Beck zu Pfalzburg vom 22. Mai 1888 von seinen 6 minderjährigen Kindern beerbt. Seiner Wittwe Emma Schwerdt hat derselbe in seinem Ehevertrag vor Notar Wantz in Niederrödern vom 9. Juni 1873 die lebenslänglich Nutznießung seines halben Nachlasss geschenckt. Frl. Hubrecht verpflichtet sich an Frau Wittwe Raeis und deren 6 Kinder die vorerwähnten Summen von 440 M (…)
acp 841 (3 Q 30 556) f° 94 n°1038 du 9.6.

Thérèse Hubrecht lègue ses biens à Paul Alfred, Lucie Thérèse Amélie et Marthe Hubrecht (ses enfants)
1892 (17.8.), M° Allonas
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments der am 13. August 1892 dahier verstorbenen ledigen Therese Hubrecht, lautend
Ich vermache mein gantzes Vermögen dem Baul Alfred Hubrecht, der Lucie Therese Amélie Hubrecht und der Martha Hubrecht & und setze dieselben p für ein drittel als meine Universallegataren ein. Strassburg den 11. Juni 1892. gez. Therese Hubrecht
sollte je ein Kind sterben so soll es in zwei theile getheilt werden
acp 861 (3 Q 30 576) f° 67-v n° 2493 du 25.8. (Tab. Bd. 77 Bl. 37 N° 93 – E.E. wurde dies jetzt nicht angegeben 27/6. 94)

Thérèse Hubrecht meurt dans sa maison à l’âge de 35 ans
Décès, Strasbourg (n° 1948)
Strassburg am 13. August 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Oktroieinnehmer Jakob Gramlich wohnhaft zu Straßburg Kuppelhof 17, und zeigte an, daß seine Schwägerin, die ledige gewerblose Theresia Hubrecht 35 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Diebolsheim, Unter Elsaß, Tochter der zu Diebolsheom verstorbenen Eheleute Hÿpolit Hubecht Tagner und Theresia Knobloch, zu Straßburg Krutenau 24 am 13. August des Jahres 1892 vormittags um drei Uhr verstorben sei (i 161)

Le directeur de l’Orphelinat vend au nom des enfants Hubrecht la maison au cordonnier Jean Feser et à sa femme Salomé Huser

1894 (7.4.), Strasbourg 9 (199). M° Jean Mossler n° 13.579
Verkauf – erschien Herr Eugen Kohler, Bureauvorsteher am Secretariate der Civilhospizien der Straßburg daselbst wohnend, handelnd in seiner Eigenschaft als bevollmächtigter von Herrn Dr Wilhelm Gunzert, Staatsrath in Straßburg wohnend in Gemäßheit einer Vollmacht (…) in dieser Vollmacht handelte Herr Gunzert als Vollmachtinhaber des Verwaltungsrathes des Strassburger Civil Hospizien und als solcher Vormund der in die Bezirks Findel und Waisenanstalt aufgenommenen Kinder und speziell von 1) Paul Alfred Hubrecht, geboren den 24. September 1879, 2) Lucia Hubrecht, geboren den 14. Oktober 1887, 3) und Martha Hubrecht geboren den 8. Dezember 1890, alle drei noch minderjährig zu Straßburg domizilirt (verkaufft)
dem hier anweseden dies annehmenden Herrn Johann Feser, Schuhmacher und dessen von ihme hierzu ermächtigten, verbeistandigten Ehefrau Salomea Huser, zusammen in Straßburg wohnende, solidarisch Erwerber
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, mit Hof, Rechten und Zubehörungen gelegenen in der Stadt Strassburg in der Krutenau Strasse und daselbst mit N° 24 einerseits Schwartz andererseits Lucht hinten Wittwe Hampé, catastriert Section O N° 572.p, 572.p, 572.p, 572.p für eine Fläche von 35 Quadratmeter. (…)
Eigenthumsnachweis. Das soebenverkaufte Anwesen gehört der Kindern Hubrecht Gemeinschafft zu je einem drittel in der Eigenschaft als Universallegataren am Nachlasse der Frl. Theresia Hubrecht, Rentnerin in Straßburg wohnhaft gewesen und verstorben am 13. August 1892 in Gemäßheit eines eigenhändigen Testaments derselben datirt Straßburg vom 11. Juni 1890 hinterlegt nach Erfüllung der gesetzlichen Formalitäten in das * des Notars Allonas dahier vom 17. August 1892 und registrirt zu Straßburg, Band 861 Blatt 67 N° 2493 den 25. August 1891.
Genannte Kinder Hubrecht sind zwar nach den Erklärungen des herrn Kohler nachricht indem Besitz des Nachlasses der Frl. Hubrecht eingewiesen, es soll aber das Erforderliche veranlaßt werden um die Besitzanweisung zu erwirken. Soebengenannte Fr. Theresia Hubrecht erwarb dasselbe Anwesen selbst von Elias May Möbelhändler und dessen Ehefrau Rebeca genannt Rosalie Gerschel zusammen in Straßburg wohnend in Gemäßheit eines Kaufcontractes errichtet vor dem benannten Notar Allonas am 18. November 1884 überschrieben in hiesigen Hypothekenamte den 8. Dezember nachher Band 2192 N° 8 und amtlich eingeschrieben Band 1549 N° 316. Der Kaufpreis betrug 7200 Mark (…)
Herr May hat dasselbe Hausanwesen für Rechnung der Errungenschafts gütergemeinschaft welche zwischen ihm und seiner Ehefrau bestanden hatte, erworben von Ludwig Burckhardt Eigenthümer zu Straßburg Ehemann der bei ihm domizilirten und nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, laut Urkunde errichtet durch den mehrmals benannten Notar Allonas am 23. Dezember 1880, überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 13. Januar 1881 Band 1907 N° 72 und amtlich eingeschrieben Band 1430 N° 224. In dem soeben relatirten Kauffakte vom 22. Dezember 1880 wurden folgende Erklärungen bezüglich der früheren Eigenthumsherkunft des in Frage stehenden Anwesens gemacht. Herr Burckhardt erklärt, er habe dasselbe für Rechnung der zwischen ihm und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft erworben von 1) Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Strassburg wohnend, Wittwe des dahier verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie zu Phalsburg wohnend und 2) den Herrn Friedrich Emil Raeis Doktor der Medicin allda wohnend, auf Grund eines durch Notar Loew in Straßburg am 19. April 1872 aufgenommenen Aktes überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 22. Mai darauf Band 1344 N° 78 und amtlich eingeschrieben Band 1103 N° 7. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Dasselbe Immöbel gehörte zur Gütergemeinschaft der Eheleute Raeis-Mathis und wurde durch denselben erworben von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Magdalena Hügel und 2° Herrn Johann Gottfried Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnend auf grund eines Aktes aufgenommenen von dem damaligen Notar Grimmer in Straßburg am 17. März 1825. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben und hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn, den oben genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen und seine ebenfalls benannten Wittwe als mit ihme in Güther gemein gewesen hinterlaßen bestätigt im Inventar errichtet durch Notar Zeyssolff damals in hiesiger Stadt am 28. September 1858. (…) Kaufpreis 7200 Mark (unterzeichnet) Jean Feser, Salomé Feser
acp 885 (3 Q 30 600) f° 91-v n° 325 du 17.4. Besitz, Genuß und Lasten am 250 vor. Mts ab.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Laure Altherr

1894 (7.4.), M° Mossler
Obligation – Eheleute Johann Feser, Schuhmacher & Salome Huser hier
zu Gunsten von Maria Laura Altherr, Retnerin alhier über ein baares Darlehen von 4200 Mark
Es wird das laut nachegistrirter Urkunde erworbene Haus verpfändet, Krutenaustrasse n° 24
acp 885 (3 Q 30 600) f° 91-v n° 318 du 17.4.

Originaire de Falkau près de Fribourg-en-Brigsau, le cordonnier catholique Jean Feser épouse en 1882 Marie Salomé Huser, luthérienne originaire de Pfaffenhoffen
Mariage, Strasbourg (n° 607)
Strassburg am 24. October 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schuhmacher Johann Evangelist Feser, katholischer Religion, geboren den 16. December des Jahres 1855 zu Falkau (Baden) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Uhrenmachers Joseph Feser, zur Zeit ohne bekannten Wohn und Aufenthaltsort und der Maria Morath wohnhaft zu Falkau
2. die Näherin Maria Salome Huser, evangelischer Religion, geboren den 28. October des Jahres 1858 zu Pfaffenhofen (Unter Elsass) wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Schmiedes Jacob Huser zuletzt wohnhaft zu Pfaffenhofen und der Maria Lickel, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg (i 137

Jean Feser et Salomé Huser vendent la maison à Jacques Dambach et à Marie Catherine Litt

1895 (23.11.), M° Mossler
Verkauf – Johann Feser, Schuhmacher und dessen Ehefrau Salome Huser, hier
an Jakob Dambach, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Catharina Litt hier
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, Krutenaustrasse N° 24, section O n° 572.p, 572.p, 572.p mit 35 a. Fläche. Besitz, Genuß und Steuren sofort. Preis 14.000 M. hievon sind bar bezahlt 6100 M.
acp 905 (3 Q 30 620) f° 54 n° 3616 du 2.12

Les acquéreurs louent le même jour la maison aux vendeurs

1895 (23.11.), M° Mossler
Verpachtung – Jakob Dambach, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Catharina Litt hier
an Eheleute Johann Feser, Schuhmacher und dessen Ehefrau Salome Huser, hier
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, in der Krutenau N° 24 – jährlicher Miethzins 700 Mark
acp 905 (3 Q 30 620) f° 54-v n° 3619 du 2.12.

Originaire de Lingolsheim, Jacques Dambach épouse en 1866 la couturière Emilie Caroline Gross
Mariage, Strasbourg (n° 457)
Du 7° jour du mois d’avril l’an 1866 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Jacques Dambach majeur d’ans né en légitime mariage le 2 décembre 1835 à Lingolsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, menuisier fils de feu Michel Dambach aubergiste décédé à Lingolsheim le 2 août 1841 et de Caroline Heitz sans profession domiciliée à Lingolsheim ci présente et consentante
et d’Emilie Caroline Gross, mineure d’ans, née en légitime mariage le 22 juin 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de Jean Georges Gross, serrurier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de Marguerite Louise Federhenn décédée à Strasbourg le 28 mai 1848 (…) il a pas été fait de contrat de mariage (i 63)

Caroline Gross institue son mari légataire universel de ses biens
1879, M° Koerttge
24. Mai 1872 – Schenkung durch Caroline Grosz, Ehefrau von Jacob Dambach, Schreiner in Straßburg wohnhaft, ihrem genannten Ehegatten ihrer ganzen Nachlass geschenkt hat. Sind Kinder vorhanden so wird die Schenkung auf den verfügbaren Theil in Genuß reduzirt. † 22 April 1879
acp 690 (3 Q 30 405) f° 4-v n° 328 du 24.4. (Sterb. Bd. 65 Bl. 52 N° 33, Stf. K. 129 n° 91)

Jacques Dambach se remarie en 1886 avec Eugénie Scheuter, fille de l’imprimeur Frédéric Scheuter
1886 (17.3.), Strasbourg 10 (214), M° Frédéric Pierron n° 7624
Ehevertrag 17. März 1886 – Sind erschienen Herr Jacob Dambach, Eigenthümer gebürtig aus Lingolsheim, Wittwer erster Ehe ohne Kinder von Frau Emilie Caroline Gross, handelnd als Bräutigam einerseits
Und Fräulein Eugenie Scheuter, ohne Gewerbe, volljährige Tochter der zu Strassburg verstorbenen Eheleute Herrn Friderich Scheuter, bei Lebzeiten Buchdrucker und Frau Christina Wolff, handelnd als Braut anderseits, beide in Strassburg wohnhaft
acp 775 (3 Q 30 490) f° 32 n° 4594 du 22.3. Annahme des allgemeinen Gütergemeinschaft. Die Gemeinschaft soll dem Ueberlebenden zu vollem Eigenthum zufallen

Jacques Dambach est légataire universel d’Eugénie Scheuter d’après leur contrat de mariage
1887 (11.5.), M° Pierron
Offenkunde über das Ableben der zu Straßburg wohnhaft gewesenen & daselbst am 18. April 1887 gestorbenen Eugenie Scheuter, Ehefrau von Jacob Dambach, Eigenthümer hier, welchem letztern deren ganzen Nachlass zufällt, gemäß Art. 2. ihres Ehevertrages vor dem handelnden Notar vom 17. März 1886.
acp 788 (3 Q 30 503) f° 48 n° 574 du 12.5.

Jacques Dambach épouse en troisièmes noces Marie Catherine Litt, originaire de Romanswiller, veuve de Jacques Klein
1892 (5.7.), M° Lauterbach
Ehevertrag – Jakob Dambach, Rentner hier, Wittwer ohne Kinder von Eugenie Scheiter und Karoline Gross
und Maria Katharina Litt, gewerblos zu Romanweiler, Wittwe ohne Kinder von Jakob Klein
acp 860 (3 Q 30 575) f° 63 n° 1880 du 13.7. Errungenschaft gemeinschaft, welche bei Nichtvorhandensein von Kindern dem Ueberlebenden zu vollem Eigenthum ganz zufallen soll, andernfalls jedoch nur zu ¾ in Volleigenthum und ¼ in Nutznießung
Kleider bleiben persönlich
Gegenwärtige Schenkung auf Todesfall zu Gunsten des Ueberlebenden (:der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses:) des vollen Eigenthums des Nachlasses des Zuerststerbenden event. herabzusetzten auf ¼ in Eigenthum & ¼ in Nutznießung

Marie Catherine Litt est originaire de Gimbrett
Mariage, Strasbourg (n° 545) Strassburg am 28. Juni 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Jacob Dambach, Wittwer in 2.ter Ehe von Eugenie Schleuter gestorben den 18.ten April 1887. evangelischer Religion, geboren den 2. December des Jahres 1835 zu Lingolsheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleuge Michael Dambach, Wirth, und Caroline Heitz, zuletzt wohnhaft zu Lingolsheim,
2. die Rentnerin Marie Catharina Litt, Wittwe des Tagners Jacob Klein, gestorben zu Romansweiler den 16.ten Juni 1891, evangelischer Religion, geboren den 14. August des Jahres 1859 zu Gimbrett (Unter-Elsass) wohnhaft zu Romansweiler (Unter-Elsass), eheliche Tochter des verstorbenen Schreiners Andreas Litt, wohnhaft zuletzt zu Gimbrett und der Margaretha Hilbold, ohne Beruf wohnhaft zu Gimbrett (i 86)

Jacques Dambach et Catherine Litt vendent la maison au cordonnier Jacques Schæfer et à sa femme Catherine Schrotz moyennant 14 000 marks

1900 (5.1.), M° Mossler
N° 19.407. Verkauf – Jakob Dambach, Rentner und Maria Catharina Litt, Eheleuthe hier
Jakob Schaefer, Schuhmacher und Catharina Schrotz Eheleuthe allda
Stadt Strassburg. Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, Krutenaustraße N° 24, O 572.p, 572.p, 574, O a 35 – Kauf, Mossler vom 23. Novembris 1895. Genuß und Steuer von 1. April 1900 ab. Preis 14.000 Mark, Zahlbar in gleichen Terminen um jährlich 500 Mark. Die Auflassung wird bewilligt und beantragt
acp 965 (3 Q 30 680. I) f° 55-v n° 3659 du 15.1.

Originaire d’Unterreichenbach en Wurtemberg (près de Calw), le cordonnier Jean Jacques Schæfer épouse en 1892 Reine Catherine Schrotz, native de Schönau près de Heidelberg
Mariage, Strasbourg (n° 854)
Strassburg am 8. November 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schuhmacher Johann Jacob Schäfer, evangelischer Religion, geboren den 15. November des Jahres 1864 zu Unter-Reichenbach (Württemberg), wohnhaft zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Michael Schäfer, Flößer, und Regina Katharina Stahl, zuletzt wohnhaft zu Unter-Reichenbach
2. due gewerblose Katharina Schrotz, katholischer Religion geboren den 19. December des Jahres 1868 zu Schönau bei Heidelberg (Baden), wohnhaft zu Schönau, Tochter der verstorbenen Eheleute Michael Schrotz, Schmied, und Regina Weber, zuletzt wohnhaft zu Schönau (i 20)



27, place Klehttps://maisons-de-strasbourg.fr.nf/wp-admin/post-new.php?post_type=pageber


Place Kleber n° 27 – IV 450 (Blondel), N 739 puis section 61 parcelle 11 (cadastre)

Maison dite zum Danneck (au coin du sapin)
Maître d’ouvrage, Jean Philippe Fibich, orfèvre – maître maçon Jean Lingenhœlin, 1779
Maison rue du Coin Brûlé démolie en 1942 pour éviter l’écoulement – Maison avant démolie en 1957, sol réuni à la voie publique


Façade du n° 27 à corbeaux sous les fenêtres des deux étages supérieurs, alors que les nouveaux bâtiments sont en construction (AMS cote 1 Fi 16, légende : « démolie en octobre 1957 ») – Face aveugle vers l’est vers 1953 (ADBR, fonds Stoskopf cote 60 J 57, Archi-wiki)
Façade nord (inscription Change, vers 1911, AMS cote 1 Fi 21, 30)
Façades rue du Coin Brûlé vers place Kleber (vers 1911, AMS cote 1 Fi 24 n° 39)
La partie centrale du bâtiment arrondi est construite sur l’arrière de la parcelle de l’ancien n° 27, voir plus loin le plan (mars 2024)

Le vitrier Jacques Hemmerlin achète en 1594 la maison dite zum Danneck (au coin du sapin), à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé. Il est autorisé la même année à y placer un auvent pour lequel il paie un loyer communal. La maison appartient ensuite au marchand Samuel Ferber (1623-1646) puis à l’organiste Henri Wid et (1671) au facteur d’instruments Georges Vetter. Dorothée Welper, veuve du juriste Jean Chrétien Geilfuss, l’achète en 1685 après son remariage avec le traiteur catholique Ignace Barbier. Ses héritiers la vendent en 1689 au fabricant de pâtés catholique Jean Streit qui sert du vin à des Français et à des bourgeois sans régler les taxes habituelles d’après la visite générale des auberges en 1696. Jean Streit fait établir en 1715 une porte de cave sur le communal. Le maçon Samuel Zanger est autorisé en 1721 à étayer pendant les travaux le mur de la maison qui appartient alors au marchand Louis Beguin. Le tailleur Pierre Pugein supprime l’auvent en 1757, la porte de cave en 1764, passe en 1769 avec son voisin Michael Gœrgen un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes puis vend la maison à l’orfèvre Jean Philippe Fibich après avoir demandé les alignements à suivre d’après les plans de l’urbaniste Blondel. Comme à l’autre extrémité de la place (voir le 29, rue des Grandes Arcades), le futur bâtiment en saillie créera un étranglement par lequel le voyageur découvrira subitement la place. Jean Philippe Fibich acquiert en novembre 1778 un terrain communal sur lequel il est autorisé à construire un bâtiment suivant les dessins de l’inspecteur du bâtiment Boudhors. Il essaie en vain d’obtenir un subside de la Ville pour construire une façade entièrement en pierre en arguant qu’elle embellira la Ville ; les préposés lui laissent le choix d’édifier les étages en pierre ou en bois. Le maître maçon Jean Lingenhœlin construit le nouveau bâtiment en 1779. Il s’ensuit qu’une partie de l’ancienne maison est démolie, en conservant une partie qui donne dans la rue du Coin Brûlé. Les éléments caractéristiques de l’époque se limitent aux arcades du rez-de-chaussée remaniées par la suite, aux chaînages qui atteignent le deuxième étage, au bandeau qui surmonte le premier étage et aux lucarnes du dernier niveau. Ancien peintre en miniature, le cafetier Jean Jacques Büchel déclare en 1802 que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sont une pure tolérance depuis que la maison a été reconstruite ; le facteur d’instruments Joseph Dobner fait en 1822 la même déclaration. Adolphe Seyboth (édition en allemand) mentionne le café Büchel en 1795, Lévêque en 1812, Klein en 1814, Hauswald (à la Réunion) en 1819 et Moiret en 1821.


La maison se trouve à l’angle droit de l’alignement, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 139 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et premier étage en pierre de taille et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (h-i) vers la place a deux portes centrales flanquées chacune d’une fenêtre en arcade, trois étages à quatre fenêtres chacun, trois fenêtres aux mansardes. La façade (g-h) vers l’est est en grande partie aveugle. La façade (i-j) à trois fenêtres à chacun des niveaux dépasse sur la place vers l’ouest. Le mur après (j) donne dans la cour, la façade en grande partie aveugle forme la partie ouest du bâtiment arrière à droite de (K) qui s’ouvre dans la rue du Coin Brûlé : petite fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, troisième étage à trois fenêtres et toiture à un niveau de lucarnes. La cour I montre l’arrière (2-3) de la façade vers la place, celle (3-4) au fond de la cour et la façade arrière (4-1) rue du Coin Brûlé.
La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 27.


Cour I – Plan

Plan Blondel (1765). En rose les aménagements proposés (AMS cote 1 PL 675)
Alignements de 1856 sur un plan de 1838 (dossier de la Police du Bâtiment)
Elévations en 1920 (dessins de l’architecte Emile Wolf, dosser de la Police du Bâtiment)

La plus grande partie du bâtiment dépasse des alignements arrêtés le 6 mai 1856, ce qui interdit les travaux qui auraient pour effet de le consolider. L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Fernand Schwartz charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures. La porte en façade est déplacée sur la droite. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler et demande sa démolition immédiate à l’administration du séquestre qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. La démolition a lieu en avril 1942, les étages du bâtiment avant ne sont plus accessibles puisque la cage d’escalier se trouvait dans le bâtiment démoli.
Comme l’immeuble se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile, la Ville convient en 1948 avec le propriétaire de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. Le bâtiment construit en 1779 est démoli à l’automne 1957.


Plan des bâtiments dus à l’architecte Charles-Gustave Stoskopf, les bâtiments à démolir sont hachurés
Les actuels numéros 22, 26 et 28 (mars 2024)

mars 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup de Bubenhoffen
1594 v Jacques Hemmerlin, vitrier, et (1592) Marguerite Keller – luthériens
1622 v Georges Ziegler, marchand de chevaux, et (1609) Susanne Gutbub – luthériens
1622 v Jean Jacques Scheer, charretier, et (1610) Anne Redler – luthériens
1623* v Samuel Ferber, marchand, et (1616) Esther Schmidt – luthériens
1646* adj Henri Wid, organiste, et (1629) Marthe Ulner puis (1634) Marthe Hemmerlin, d’abord (1630) femme de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz – luthériens
1667 v Michel Kæs, cordonnier, et (1648) Salomé Seidel – luthériens
1671 v Georges Vetter, facteur d’instruments, et (1670) Susanne Marie Lombart, d’abord (1666) femme du pasteur Balthasar Wintergerst, puis (1687) Susanne Kolb – luthériens
1683 v Dorothée Welper et (1660) Jean Chrétien Geilfuss, juriste, puis (1682) Ignace Barbier, traiteur – luthérienne convertie
1689 v Jean Streit, pâtissier, et (v. 1684) Ursule Scheibel – catholiques
1720 v Louis Beguin, marchand, et (1706) Catherine Beurez – catholiques
1722 v Jean Philippe Tag, pâtissier, et (1722) Susanne Madeleine Roser – luthériens
1736 v Georges Frédéric Tag, pâtissier, et (1736) Anne Marie Müller – luthériens
1738 v Jean Daniel Mannberger, fourbisseur, et (1734) Marie Barbe List – luthériens
1746 v Jean Régnard Theurer, orfèvre, et (1743) Marie Madeleine Stœsser – luthériens
1753 v Pierre Pugens, tailleur, et (1745) Marie Marguerite Bidot – catholiques
1778 v Jean Philippe Fibich, orfèvre, et (1749) Catherine Sebisch – luthériens
1793 adj Jean Jacques Büchel, peintre en miniature puis cafetier, et (1780) Marie Madeleine Pfæhler puis (1797) Dorothée Freydel – luthériens
1811 v Joseph Dobner, marchand, et (1776) Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier, puis (1809) Marie Thérèse Müller
1823 v Salomon Schwartz, marchand quincaillier, et (1794) Reiss Levy ensuite Claire Levy (copropriétaire avec le suivant)
1855 h Jacques Schwartz, raffineur d’or, et (1818) Jeanne Offenbach
1863 h Léon Schwartz, joaillier, et (1848) Jeannette Altschul
1886 h Oscar Fernand Schwartz, banquier, et (1886) Berthe Weill
1937* h Léon Schwartz, F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947* h Banque Léon Schwartz société anonyme
1949* h Banque Schwartz et Cie société en commandite simple

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1350 livres en 1750 (ancienne maison), 4000 livres en 1780 (nouvelle construction)

(1765, Liste Blondel) IV 450, Etienne Pugein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouchon, 11 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 738, Schwartz Salomon et Schwartz Jacques – maison, sol – 1,2 are

Locations

1688, Etienne de Combe, vivandier, et Marthe Didier
1743, Jean Michel Ohlmann, cordonnier
1755, Frédéric Huder, perruquier
1801, Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller
1822, Léon Rehns, bijoutier
1859, Léon Schwartz, bijoutier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 145) f° 171-v
La maison à l’angle du Coin Brûlé appartient au fondeur de pichets Jacques Eisenheim qui règle 11 sols, à savoir pour une avance (28 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 9 pouces), une plate-forme dallée (9 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave (8 pieds de large, saillie de 4 pieds), une tablette d’exposition (9 pieds de long, saillie de 3 pieds), une marche en pierre (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large)

Barfüesser Platz
Jacob Eisenheim der Kandtengiesser beÿ dem gebrandten Ende Vff dem Blatz Am Eckh der Brandten Ende gassen hatt oben ein Vsstoß xxix= schu lang, Vnd ii schu ix Zoll herauß, Ein besetzter Tritt x= schu lang, vnd iiij schu herauß, Item ein offene Kellerthüer viij schu breit vnd iiij schu herauß, Ein Vssatz Laden ix schu lang, vnd iij schu herauß, Mehr ein steinen staffel iii+ schu lang, vnd xv Zoll breÿt, Bessert &, xj ß x d

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 169-v
Le vitrier Jacques Hemmerlin doit 2 sols 6 deniers pour être autorisé à mettre un auvent (22 pieds de long, saillie de 4 pieds) à sa maison à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé, le premier loyer écherra à la Saint-Michel 1595. Fait le jeudi 15 août 1594. Le loyer porté à 6 sols est dû par Samuel Ferber en 1627.

Item ij ß vj d gibt Jacob Hemerlin der glaser Ist Ihme bewilligt an seinem eckhauß am Barfüsserplatz beim gebrandten Ende, ein Wetterdächlin Zumachen 22 schuh lang, vnd vier schuh breit herauß, vnd da er oder sein nachkhomen solches wider hinweeg thun, soll er diß Zinß ledig sein, Actum donstag 15.ten Augusti Ao. 94. gefallt der erste Zinß vff Michaelis 1595.
(rub.) Jetz Samuel Ferber 6 ß. 2. Martÿ 1627
Neü 249.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 249
Même loyer reporté au Livre des loyers communaux. Les contribuables sont successivement Henri Wid, Michel Kæs et Georges Vetter

jetzt Michael Käeß
Jetzt Geörg Vetter
Heinrich Widt, Soll gemeiner Statt, Vom wetterdach des Eckhaußes ahn dem Brennten endt, Jahrs vf Michaelis 6 ß d
Alt. d. f. 169
New fol. 216
(Quittungen 1653-1664)
1667 von hanß Beüchels alß vogten empf.
1671 Zalt Vetter

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 216
Même loyer reporté au registre suivant. Les contribuables sont ensuite la veuve de Jean Chrétien Geilfuss, Jean Streit, Louis Beguin, Jean Philippe Tag et Daniel Mamberger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1716 pour une porte de cave, voir plus loin les Préposés au bâtiment

Michael Käeß und Georg Vetter, sollen vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End, vff Michaelis, 6 ß
St. Zinnßb. p. 249
ietz Georg Vetter allein
jetzt Johann Christian Geilfußen W.
jetzt Johann Streit Pastetenbeck
Jetzt Louis Beguin A. 1721. i.mo
Jetzt Joh: Philipp Tag
jetzt Daniel Mamberger
(Quittungen 1673-1715)
Er soll ferner von einer vor dieser behaußung, 7 schuh. 10. Zoll breit und Vier schuh Vom hauß herauß liegenden Kellerthür l. Protocolli de 1716. folio 5. p. Mich: 1716. allein 7 ß 6 d. im übrig. aber Jährlichen 10 ß
(Quittungen 1716-1741)
Neuzb fol 247-b

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) f° 247-b
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Régnard Teurer et Pierre Buchin (Pugein). Le loyer pour l’auvent devient caduc en 1757 par la suppression de l’objet, celui pour la porte de cave en 1764.

alzb. 216
Daniel Mamberger soll vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End auf Michaelis, 6 ß – ist hinweg
Ferner von einer vor dießer behaußung, 7 schuh 10. Zoll breit und 4 schuh vom hauß herauß liegenden Kellerthür auf Michaelis 10 ß
(quittungen 1740-1756, 16 ß – 1757-1764 10 ß)
Joh: Reinhard Teürer
Peter Buchin

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Jacques Hemmerlin demande le 26 avril 1598 l’autorisation de faire une porte de cave sur le communal. Il est autorisé le 20 mai suivant à monter la charpente de ses combles sur la place des Cordeliers

(f° 103-v) Mittwoch den 26.ten Aprilis 98. – Jacob Hemmerlin wolt gern vffm barfüßerplatz ein Kellerthür vff d. Almend mach. bitt vmb erlaub. Ist vff ein Augenschein

(f° 121) Sambstags 20. Maÿ 98. – Jacob Hemmerlin wegen bittet sein Zimmerman platz vffm Barfüßerplatz Zu eim dachstul vff ij C sl* holtz, Ist Ihm bewilligt solls geschmeidig* zusammen leg.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Les préposés autorisent le pâtissier Jean Georges Streit à faire une porte de cave de 7 pieds 10 pouces qui empiète sur le communal de 4 pieds. Le cens sera déterminé une fois les travaux terminés.

(f° 210) Dienstags den 1. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° einer Kellerthür
Haben die Obere Bawherren und die Herren dreÿ einen augenschein vor Herrn Johann Georg Streiten des Pastetenbecks auff dem Baarfüßer: platz gegen dem Brendten Endt gelegenen Eckbehausung eingenommen, Vor deren Er eine lehnende Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und 4 schuhe lang auff das allmend bawen Zulaßen gesinnet ist undt umb deßen permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 215-v) Dienstags den 22. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° Kellerthür
Wegen des am 1. hujus an Herrn Johann Georg Streiten, des Pastetenbeckers, auff dem Baarfüßerplatz am Brendten endt gelegenen Eckbehausung eingenommenen augenschein ist Erk. Würdt demselben erlaubt eine Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und Vier schuhe Vom Haus heraus machen Zulaßen und soll der Zinß wann selbige fertig sein würdt regulirt werden.

1721, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Le maçon Samuel Zanger est autorisé à étayer le mur de la maison de Louis Beguin pdt& qu’il la répare à condition de remettre le terrain en état.

(f° 190) Dienstags den 15.t Ejusd. [Julÿ] 1721. – An Louis Beguins hauß soll gesprießt werden
Meister Samuel Zanger, der Maurer, sucht beÿ Mghhn umb erlaubnus an, daß Er an Louis Beguins hauß beÿ dem brendenend gelegen umb eine reparation vorzunehmen, sprießen dörffe, welches Ihm mit der Condition erlaubt worden, daß Er die löcher im gepflästerten wieder außbeßern laße.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
L’orfèvre Jean Philippe Fibich acquiert un terrain communal (18 toises, 5 pieds et 8 pouces carrés) d’après le nouvel alignement

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als :
Hr. Rathh. Johann Philipp Fibich (V. Prot. de 1784, f. 141 b) – Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter ist mit seiner an dem Place d’Armes gelegenen behausung dem Alignement nach heraus gefahren, und hat das Allmend um 18 Klafter 5 Schuh 8 Zoll Quadrat Maß überbauen, ligt im IV. Canton, davor hat derselbe à 40. livres das Quadrat Klafter zu bezalen 757 lb 15 ß 4 d

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le tailleur Pierre Pugens demande le 7 avril l’alignement à suivre pour savoir si la maison pourra être reconstruite une fois vendue. L’ancien sénateur Fibich demande le 14 juillet l’alignement à suivre pour la maison qu’il a acquise de Pierre Pugens.
Jean Philippe Fibich demande à la Ville de contribuer aux frais du mur coupe-feu avec son voisin Sellier François Ried. Les préposés éconduisent le pétitionnaire et renvoient le voisin le cas échéant au Petit Sénat.
Jean Philippe Fibich qui a reçu de l’inspecteur du bâtiment Boudhors le dessin qu’il devra suivre strictement en construisant la façade fait observer le 17 novembre 1778 que la pierre massive est prévue jusqu’au deuxième étage ainsi que pour la corniche des mansardes et de nombreux ornements. Il a demandé à son maître maçon un devis d’après lequel seules les arcades sont en pierre massive, le reste hormis les croisées étant en maçonnerie, les mansardes et la corniche en bois. Comme les frais outrepassent de beaucoup la somme qu’il prévoyait y mettre et que le bâtiment est destiné à embellir la ville, il demande un subside pour le chenal, les ornements et la corniche en pierre. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors de chiffrer les frais.

(f° 57) Dienstags den 7. Aprilis 1778. – Mr Pugens Schneider
Idem [Mr Georg Friedrich Walter der Maurer] nôe. Mr Pugens, des Schneiders, bittet um ertheilung des Plans, wie sich deßen an dem barfüßer Platz gelegene Behausung dem Alignement nach befinde, damit solcher vorgewiesen werden könte, wann diese behausung verkauft und gebauen werden solte. Erkannt, Bedacht.

(f° 112-v) Dienstags den 14. Julii 1778 – Hr. Rathh. Fiebig Gold: Arbeiter
Herr Exsenator Fiebig, der Goldarbeiter bittet um Anzeig des Alignements seiner von Mr Pugens dem Schneider erkauffen ane dem Place d’armes gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe dem Herrn Imploranten von Herrn Bau Inspector dem anheute approbirten Plan nach anzuzeigen.

(f° 140-v) Donnerstags den 15. Septembris 1778 – Hr Rathh. Joh. Philipp Fibich
Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten, Weilen Er genöthiget mit seiner an dem Place d’armes gelegenen Behausung dem Alignement nach vorzurucken, sein Nachbar François Ried, der Sattler aber sich weigert die nöthige Feurmaur Zugleich mit aufzuführen dahero Er eine Maur von einem ganzen Stein aufführen muß, welches Ihn in grösere Kösten setzet, Meine Gnädige Herren geruhen möchten die Helfte der Unkösten seiner aufzurichtenden Feuermaur zu übernehmen, und den Betrag deßen an dem von Ihme zu zalen schuldigen Terrain zu verguthen, so als dann François Ried, wann er bauen wird gemeiner Stadt vor die Helfte solcher Feuer Maur wieder zu restituiren haben solle. Erkannt, Seÿe der Herr Implorant ln seinem Begehren an Gemeine Stadt ab: in Ansehung seines Nachbars François Ried aber allenfalls an Einem Ehrsamen Kleinen Rath zu verweisen.

(f° 175-v) Dienstags den 17. Novembris 1778. – Hr Exsenat. Joh. Philipp Fibich
Hr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale, vorstellend, wie daß Ihme von Herrn Bau Inspector Boudhors die Zeichnung der façade, wornach Er in Bauung seiner ane dem Place d’armes neu erbauenden Behausung stricté zu richten haben solle, welchen Er auch in allen Stücken nach Geschmack findet vorgeleget und behändiget worden, Weilen aber in diesem Plan die façade bis in den Zweiten stock, ja sogar annoch das Gesimbs der mançard nebst vielen Zieraden massiv von Stein angemerckt, da hingegen des unterthänigen Supplicanten mit seinem Maur Meister accordite Riß nur bis über die Bögen von massiv: Stein, der Rest aber vollends hinauf von Maur Stein bis auf die Kreutzstöck, so dann eine Mançard warunter das Gesimbs von Holtz ist. Da nun diese Zweÿ Articul die destinirt gehabte Kösten weit übertreffen würden solches Gebäu auch mehrentheils ein Zierat der Stadt seÿn und mit dem langen Gebäu eine Ähnlichkeit haben solle, als gehet seine bitt dahin, die Kösten, welche in Bauung des Nachs, der Zieraten und des Gesimbs von Stein müßen verwendet werden, an dem zu bezalenden Allmend Platz abgehen zu laßen. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Bau Inspector zu examiniren, wie hoch diese Kösten zu stehen kommen können.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Philippe Fibich présente deux devis pour la corniche, l’un du charpentier Léonard Haas qui demande 19 florins pour la faire en bois, l’autre du maçon Jean Lingenhœl qui demande 466 livres pour la faire en pierre. L’inspecteur du bâtiment estime que ce dernier devis est trop élevé, les frais ne devraient pas dépasser 350 livres. Les préposés décident de laisser au pétitionnaire le choix de faire faire la corniche en pierre comme le prévoit le plan ou en bois mais que la Ville ne contribuera pas aux frais.

(f° 242) Dienstags den 16. Martii 1779. – Hr Rathh. Johann Philipp Fibich
Herrr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter producirt in gefolg Erkanntnus vom 17. Novembris 1778. wegen dem, an seiner ane dem Place d’armes aufbauenden Behausung zu machenden Haupt Gesimbs Zween Überschäg, den Einen von Mr Leonhard Haas, den Zimmermann, welcher vor daselbe von Holtz Zu verfertigen 19. fl 2 ß fordert, den andern von Hrn. Johannes Lingenhölin, den Maurer, so vor daselbe dem vorgewiesenen Plan nach von Stein Zu verfertigen 466 lb 4 s fordert, Mit bitt, Meine Gnädige Herren geruhen möchten Zu erkennen, daß, wann Er gehalten seÿn solle, das Hauptgesimbs dem Ihme gegebenen Plan nach von Stein Zu verfertigen, das jenige so es höher, als von Holtz verfertiget, Zu stehen komme, von seiten Gemeiner Stadt bonificirt werden solle. Herr Bau Inspector trägt vor daß Hrn Lingenhölin Forderung Zu hoch seÿe, indeme das Haupt Gesimbs gar füglich vor 350. livres Von Stein gemacht werden könne. Nach der Sachen reifer Überlegung wurde Erkannt, Seÿe Hrn Rathh. Fibich in seine freÿe Willkuhr Zu stellen das Haupt Gesimbs an besagter seiner neu aufbauenden Behausung von Holtz oder dem Plan nach von Stein verfertigen Zu laßen, ohne einige Vergüthung an Löbl. Stadt fordern Zu Können.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1779. Le maître maçon Jean Lingenhœl expose les travaux à faire dans la maison Fibich place d’Armes : un creuset dans l’atelier au rez-de-chaussée, un chaudron dans la buanderie, un âtre dans la boutique du bâtiment avant, au premier étage du bâtiment avant une cuisine sur la droite et un poêle à l’avant, le deuxième et le troisième étage étant pareils au premier, le tout présentant toutes les granties contre les risques d’incendie.

(p. 510) Dienstags den 23.sten Novembris 1779
H. Fibich will in seiner ane der Place d’armes gelegenen Behaußung Rechter Hand des hoffs auf dem rez de chaussée eine schmeltz Eß und bauch kuchen machen den bauchofen mit Caminschoß wohl versehen gleich der Eß auf den gewölbten Keller setzen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, vornen daran gegen der gass im vordergebäud ein vor Camin aus dem in den Laden eingefeurt wird, das Rohr an steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im ersten stock im vordergebäud an der steeg lincker hand des eingangs eine Kuche mit Heerd und Camischoß wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen daran eine stube in die aus der Kuch eingefeurt wird, der 2.te und 3.te stock so dem ersten gleich. Erkannt Willfahrt – Mstr Linckenhölin

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 59 / 31
Dobner
Rez de chaussée et 1° étage en pierre de taille et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 3

Schwartz Jacques à Strasbourg

N 738 ⅓, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,40
Revenu total : 114,20 (114 et 0,20)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 ⅓
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓

N 738, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,40 (228 et 0,42) , total 342,62
Folio de provenance : 209
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 4

Schwartz, Salomon, ordinaire à Strasbourg
(1855) Schwartz Salomon et Consorts place Kleber N° 31

N 738 2/3, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,42 (228 et 0,42)
Folio de destination : 209
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 2/3 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 2/3 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1060 case 2

Schwartz Jacques
1865 Schwartz Léon, bijoutier, changeur, banquier
1887/88 Schwartz Oscar Ferdinand, Banquier
(ancien folio 808)

N 738.p, maison, sol et N 738.p, maison, sol, Place Kleber 27
Contenance : 0,40 et 0,80 total 1,20
Revenu total : 114 et 228 (maisons), 0,20 et 0,42 (sol), total 342,62
Folio de provenance : (209)
Folio de destination : 808, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 ⅓, 26 2/3 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓, 6 2/3 / 8

N 738, maison
Revenu total : 417,62 (417 et 0,62)
Folio de provenance : 808, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
1867, Augmentations – Schwartz Léon f° 808, N 738, maison, revenu 417, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Schwartz Léon f° 808, N 738.p, maison, revenu 114, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations
id., N 738.p, maison, revenu 228, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 417 case 1

Parcelle, section 61, n° 11 – autrefois N 768, 2418
Canton : Kleberplatz Hs. N° 27 / Place Kléber / Karl-Roos-Platz / Place Kléber
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf Whs
Contenance : 1,29
Revenu : 4000 / 6000
Remarques

(Propriétaire), compte 3438
Schwartz Oskar Ferdinand
1937 Schwartz Léon propr. F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947 Banque Léon Schwartz société anonyme
1949 Banque Schwartz et Cie société en commandite simple
(99)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton IV, Rue 98 Place d’Armes

31
Prop. Fibich, Jouaillier, au bas de la place d’armes
Loc. Revilliod, Catherine veuve – Miroir
Loc. Ott, Joseph, Jouaillier – Echasses
Loc. Pichler, Philippe Jacques – Echasses
Loc. Wittersheim, Seligmann – Juif

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 80)

(Haus Nr.) 27
Schwartz, Bankier, E 0
Schwartz, L. Bankier, E 1
Moschenrosch, Wwe. Musiklehrerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 56)

Place Kléber n° 27 (volume 1, 1865-1947)

L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Léon Schwartz n’est pas autorisé en 1885 à crépir le rez-de-chaussée du pignon pour remédier aux infiltrations puisque les travaux seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Léon Schwartz déclare en 1901 que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison arrière. Les fissures sont surveillées pendant cinq ans. Le propriétaire charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades à l’arrière de l’alignement légal. Paul Schwartz charge en 1938 au nom de la banque Léon Schwartz l’architecte Emile Wolf d’aménager une chambre ignifuge servant de dépôt d’archives au sous-sol du bâtiment avant après s’être engagé à déduire le montant des travaux du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville.
La Société Immobilière de la Place Kleber demande en 1940 de vérifier l’état des étais posés sur le sol des anciens bâtiments n° 23 et 27. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler, les étais étant pourris. Elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire -General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. L’architecte municipal Beblo conclut que le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant mais que l’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve dans le bâtiment à démolir. La démolition a lieu en avril 1942. Revenu à Strasbourg la guerre terminée, Paul Schwartz demande en 1945 à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz, la Police du Bâtiment fait remarquer que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. Les travaux n’ont pas lieu.

Salon de coiffure Seiler au premier étage (1911)
Tailleurs Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) au deuxième étage (1919)
Guichet de la Loterie nationale (1938)

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Schwartz l’autorisation de faire des travaux au 27, place Kléber, bâtiment sans numéro rue du Coin Brûlé (1) agrandir la porte d’entrée, (2) percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment arrière, (3) surélever d’un étage le mur de clôture entre les deux bâtiments suivant la coupe en marge – L’agent voyer note que la façade sans avance suit l’alignement, la clôture à simple rez-de-chaussée est en maçonnerie
  • 1885 – Les entrepreneurs J. & E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom de Léon Schwartz l’autorisation d’étayer et de crépir le rez-de-chaussée du pignon (7,50 mètres de long, 2 mètres de haut) pour remédier aux infiltrations – L’architecte municipal Nebelung répond que les travaux ne peuvent être autorisés puisqu’ils seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Réponse correspondante du maire aux entrepreneurs – Nebelung suggère au propriétaire de poser une légère plaque en zinc pour remédier à l’humidité.
  • 1886 – Le maire notifie le banquier Léon Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Léon Schwartz (papier à lettres Léon Schwartz banquier changeur) demande de reporter les travaux à l’année suivante parce que le voisin démolit sa maison et que lui-même a l’intention de faire des changements dans la maison arrière – Travaux terminés, juin 1887.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1902 – Une visite des lieux à la demande de l’architecte des Postes Bœttcker établit que la voûte qui donnait sur un escalier de cave à l’angle du Coin Brûlé n’est séparée de la voie publique que par des pierres de taille. Le maire demande au propriétaire de faire des travaux pour éviter tout accident. – Travaux terminés, août 1902.
  • 1903 – Le maître ramoneur Anselme Geiser (16, rue des Charpentiers) rapporte au commissaire de police qu’une cheminée se détache du mur pignon – Croquis – Le propriétaire a remédié à la situation avant la visite de vérification.
  • 1905 – L’entrepreneur E. Klein (5, rue des Bestiaux) demande l’autorisation de poser un échafaudage contre le pignon. – Autorisation – L’entrepreneur ne pose pas d’échafaudage – Dissensions à propos des droits à régler
  • 1901 – Léon Schwartz rappelle au maire qu’il a envoyé quelques jours auparavant au maire une lettre par laquelle il l’informait que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison. – Une visite des lieux constate que la maison arrière, plus ancienne que celle de devant, s’affaisse légèrement suite aux travaux à cause de fondations défectueuses. On pose des témoins sur les fissures. Il n’y a pas risque d’écroulement. – L’affaissement ne continue pas
    Dossier à l’intention du maire – Suivi de la situation, croquis – Les fissures ne s’aggravent pas, 1905. L’architecte municipal Nebelung dresse un état des frais – Certains témoins posés quatre mois plus tôt se sont détachés, mars 1906.
    1906 – Dossiers sur les dommages de la maison Schwartz – Dossier classé, février 1908.
  • 1907 – Le maire notifie L. Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Fernand Schwartz demande de reporter les travaux interdits par sa religion pendant l’année de deuil. – Le maire réitère sa demande en arguant que la maison a mauvais aspect. – Travaux terminés, mai 1909.
    1909 (avril) – Le peintre A. Bœgelmann (29, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prorogation – Dossier classé, septembre 1909
  • 1911 – La coiffeuse Seiler demande l’autorisation de poser des enseignes (façade latérale entre les n° 27 et 29) – Plan de situation – Inscription Mme A. Seiler I. Etage. Spezial Damen Frisier & Haarpflege Salon. Institut für Moderne Schoenheitspflege, dessin des inscriptions en façade (un mot à chaque fenêtre du premier étage, Ondulation, Manicuren Postiche, Massage) et dans la ruelle – Autorisation
  • 1913 – A. Wittersheim demande l’autorisation de refaire les inscriptions sur cinq enseignes – Autorisation
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1916 – A. Meyer (deuxième étage) transmet à la Police du Bâtiment l’autorisation accordée par le commissaire de police de poser deux enseignes plates. La Police du Bâtiment note qu’il s’agit de quatre petites inscriptions non saillantes posées dans l’embrasure des fenêtres au deuxième étage.
  • 1919 – Le vice-président de l’administration municipale demande à Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) de faire une demande à la Police du Bâtiment pour poser une enseigne plate.
    Demande de poser une enseigne plate et quatre autres sur les fenêtres du deuxième étage – Autorisation
  • 1919 – Note. Le pignon porte une publicité que la maison Lévy Frères (140, Grand rue) vient de peindre en noir sur fond blanc. Le fond blanc devrait être remplacé par une teinte plus adaptée au mur. – Le maire écrit au peintre en fondant sa demande sur le règlement du 23 novembre 1910 relatif à la préservation de l’aspect local. – Remarque, février 1920. Les intempéries ont beaucoup atténué le contraste. L’affaire ne sera pas poursuivie.
  • 1921 – L. Schieb (ravalement, travaux en ciment, 11, route d’Altenheim au Neuhof) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour ravaler le bâtiment – Le commissaire de police donne son accord – Dessin – Décompte des droits
    1920 – L’architecte Emile Wolf transmet le dessin de la façade latérale pour compléter sa demande pour ravaler les façades (parement en plâtre sur le pignon gauche, inscription Banque Léon Schwartz). La porte d’entrée est nouvelle, la fenêtre centrale servait jusqu’à présent d’entrée. – Travaux terminés, juin 1921.
  • 1920 – L’architecte Emile Wolf demande l’autorisation de faire des travaux intérieurs (déplacer l’escalier de la cave et des cloisons), de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades. Les travaux sont prévus à l’arrière de l’alignement légal. – Autorisation (avec interdiction de percer la fenêtre de gauche vers la place, en conformité avec l’article 17 du règlement)
  • 1922 (mars) – L’entrepreneur L. Schieb demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour ravaler la façade – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Décompte des droits
    1921 (mai) – Les entrepreneurs de peinture Lévy Frères (1140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour repeindre les volets et la façade – Décompte des droits – Travaux terminés, juin
    1923 – La Police du Bâtiment ne poursuit pas sa demande de ravalement rue du Coin Brûlé
  • 1923 – La maison Meyer et Fichter (3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de poser une forge sur la voie publique pour modifier le chauffage central. – Le commissaire de police transmet la demande au maire avec avis favorable – Décompte des droits
  • 1938 – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessins sur calque (Change – Loterie nationale)
    1938 – La banque Schwartz est autorisée à poser du matériel sur la voie publique pour réaliser des travaux intérieurs
    1938 – La Police du Bâtiment constate que la banque Schwartz fait des travaux intérieurs sans autorisation dans la partie du bâtiment devant l’alignement légal – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation d’aménager une chambre ignifuge (dépôt d’archives) au sous-sol en ajoutant un deuxième plafond.
    Rapport de la Police du Bâtiment, illustré d’un croquis. Paul Schwartz s’engage au nom de la banque Schwartz à déduire le montant des travaux (7300 francs d’après le devis de l’architecte Emile Wolf) du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville. – Autorisation d’aménager une chambre ignifuge, 6 août 1938. – Plan de situation portant les alignements légaux – Dessin – Travaux terminés, août 1938
    1938 (avril) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser un guichet de vente muni d’un store en saillie – Autorisation
  • 1940 – La Société Immobilière de la Place Kleber demande de vérifier que les étais posés sur le sol du 23, place Kleber sont solides. – Constat. Les étais aux n° 23 et 27 sont en partie pourris. La clôture vers la rue du Coin Brûlé est endommagée. – La Police du Bâtiment demande à la société de faire faire les travaux nécessaires. – La société immobilière déclare que les travaux sont exécutés, janvier 1941.
  • 1941 (février) – Le directeur de la Maison Rouge écrit à la Police du Bâtiment (M. Nester) que les étais posés aux numéros 22 et 27 sont en mauvais état. Les occupants du n° 27 ont entendu la nuit précédente des craquements qui font craindre un écroulement – La Police du Bâtiment se rend sur place et conclut à un risque d’écroulement
    La Police du Bâtiment fait un courrier à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire – General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) dans lequel elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière
    1941 (avril) – Les habitants ont quitté leur logement – L’administration du séquestre renvoie à la Ville de Strasbourg pour ce qui est de la démolition
    1941 (août) – Courrier de la Police du Bâtiment au Service d’arpentage – Courrier de l’adjoint au maire à la Police du Bâtiment, demandant une enquête. – Le Service d’arpentage écrit à la Division I que la Police du Bâtiment a demandé d’évacuer les logements.
    1941 (octobre) – Le commissaire faisant fonction de maire écrit à l’administration du séquestre que les frais de démolition seront portés au budget de la Ville dès que l’administration aura arrêté le prix d’achat de l’immeuble.
    L’architecte municipal Beblo fait un rapport sur l’immeuble. Le bâtiment avant a été construit au XVIII° siècle suivant les alignements de Blondel. Le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant. L’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve cependant dans le bâtiment à démolir.
    1941 (novembre) – Lors d’une descente sur les lieux, il a été convenu 1) de conserver le bâtiment avant qui ne sera pas habité tant qu’il n’y aura pas de nouvel escalier, 2) de conserver le bâtiment intermédiaire en terrasse et d’aménager une terrasse provisoire à la place du bâtiment arrière, 3) de démolir le bâtiment arrière jusqu’à la hauteur de la terrasse, 4) d’éliminer les gravats et de remplacer la clôture en lattes par une nouvelle.
    1942 – La Police du Bâtiment déclare ne pas avoir d’objection contre la démolition du bâtiment arrière sis 27, place Kleber
    1942 (mars et avril) – La démolition est en cours
    1942 (juin) – Le bâtiment est démoli. Des enfants pourraient tomber dans une ouverture qui donne dans la cave.
    1942 (juillet) – L’administration du séquestre demande une attestation écrite que le bâtiment démoli ne présente pas de danger et si la Ville a l’intention d’en faire un garage à vélos.
  • 1941 (août) – Le peintre en bâtiment Georges Hambach (19, quai des Pêcheurs) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1942 (novembre) – Henri Greiner (22, rue du Fossé des Tanneurs) demande que le peintre Jean Barthelmé (28, rue du Barrage à Schiltigheim) soit autorisé à faire des inscriptions – Travaux terminés, décembre. – Dessin sur calque
  • 1945 (avril) – L’avocat L. Baumann (30, place Kléber) demande au nom de son client Paul Schwartz à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages et de lui restituer l’immeuble que la Ville aurait acheté le 12 octobre 1943 sans que la mutation ait été portée au livre foncier.
    1945 (mai) – Le maire déclare qu’il n’y a pas eu de vente à la Ville qui a administré l’immeuble en lieu du propriétaire (in eigentumsweise Verwaltung) comme 177 autres rendus en février 1945 à l’administration du séquestre (Office des Biens et Intérêts privés), chargée de les restituer au propriétaire spolié.
    1945 (juin) – Compte rendu de l’entrevue avec l’avocat Weiller.
    1945 (juillet) – La Police du Bâtiment constitue un dossier sur la démolition du bâtiment arrière par l’entreprise E. Moritz.
  • 1946 (décembre) – L’entrepreneur Santesso (430, route de Strasbourg à Illkirch- Graffenstaden) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le crépi – Prorogation, janvier 1947
  • 1946 (avril) – L’architecte Edmond Picard transmet les plans pour construire une cage d’escalier
  • 1946 (octobre) – Le délégué départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme demande à la Police du Bâtiment une pièce nécessaire au dossier de sinistré
    (sans date) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz (dossier NV 4351 DS) sinistré en août et septembre 1944, boucher les brèches et les fissures, refaire la toiture et l’escalier. – La Police du Bâtiment note (juillet 1946) que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. – Pas de travaux. Le dossier est classé, octobre 1947.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 57)

Place Kléber n° 27 (volume 2, 1948-1963)

Le délégué du M.R.U. demande en 1948 s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. Le maire émet un avis défavorable comme le bâtiment se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile. La Ville convient avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. L’architecte Edmond Picard fait les dessins. Les travaux sont interrompus en 1949 par le service d’urbanisme de Paris. L’entreprise Ernest Jockers est autorisée en août 1957 à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment.

Sommaire
  • 1948 (janvier) – Compte rendu de l’entrevue entre l’avocat Weiller et le Service du contentieux. L’architecte Wolf a vérifié pendant la guerre la solidité du bâtiment démoli, auparavant étayé par les soins du gestionnaire des terrains voisins. L’avocat déclare que la banque Schwartz renoncerait à poursuivre la Ville si elle obtient satisfaction auprès du M.R.U. – La Division VI-E fait remarquer que le bâtiment qui subsiste se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile
    1948 (février) – Le délégué du M.R.U. demande s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. – Le maire émet un avis défavorable (mars)
    1948 (juillet) – La Division V déclare qu’il a été convenu avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire (rendre les locaux habitables).
    1948 (novembre) – Paul Schwartz accepte les conditions et renonce à toute indemnité pour plus-value résultant des travaux
    1948 (décembre) – L’architecte Edmond Picard transmet les dessins – Plan de situation où figure l’alignement légal – Devis estimatif (terrassement, maçonnerie, charpente, menuiserie, couverture, plâtrerie, installations sanitaires, peinture, vitrerie, serrurerie, installation électrique)
    1949 (janvier) – La Police du Bâtiment émet un avis favorable à la reconstruction prévue par le M.R.U.
    1949 (juin) – Les travaux interrompus en avril continuent
    1949 (juillet) – Le délégué du M.R.U. déclare que les travaux de réfection ne nécessitent pas de permis de construire – Les travaux sont interrompus par le service d’urbanisme de Paris. Le dossier est classé.
  • 1948 (décembre) – La banque Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre (or sur fond noir, Banque Schwartz & Cie) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
  • 1953 (juin) – Un bloc de pierre détaché de la corniche tombe sur la voie publique. – La Police du Bâtiment demande à Paul Schwartz de faire vérifier l’état de tout le pignon sud. – Paul Schwartz répond que les travaux sont terminés mais que la chute n’est pas due à la vétusté mais à des faits de guerre.
  • 1957 (juin) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur le balcon du premier étage. – Dessin sur calque -L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1957 (août) – L’entreprise Ernest Jockers (3, rue des Capucins à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment
    1957 (novembre) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur la façade vers l’Homme de Fer – Dessin sur calque – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1958 (janvier) – L’association syndicale de Reconstruction, propriétaire, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour poser des seuils de fenêtre.
    1963 – La Société d’Achat et de Vente d’Appareils Ménagers (S.A.V.A.M., à Lipsheim) retourne un avis de paiement pour une publicité dénoncée en cours d’année

Relevé d’actes

La veuve et les héritiers de Loup de Bubenhoffen vendent la maison dite zum Danneck au vitrier Jacques Hemmerlin, assisté de son frère docteur en médecine et en chirurgie Abraham Hemmerlin

1594 (30. Martÿ), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44-v
Kauff Meyster Jacob Hemmerlin des Glasers vber sein behausung auff dem Barfuesser Platz
Erschienen Michael Bering. d. Notarius als befelchhaber weÿland des Edlen & Hanß Wolffen von Bubenhofen selig. hind.laßner wittib vnd Erben Fraw Wandelbar Lemlerin d. wittib vnd N. deßelben Schwag. N desselben Brud. seligen Kind. vnd hat (verkaufft)
Meyster Jacob Hemmerlin dem Glaser vnd burg. alhie d. Ime vnd seinen erben mit beÿstand des hochgelehrten H Abrahami Hammerlins d. Artzeneÿ vnd Chyrurgy doctoris seines fr. lieben Brud., kauffen
hauß hoffstatt mit aller d.selben Zugehördt begriffen recht vnd gerechtigkeit alhie ane dem Baarfüeßer Platz einseÿt neben Peter Ermelhauß dem Kueffer and.seyts ein Eck hauß hinden auf das geprendts end stoßend geleg. vnd Zum Denneck genant, davon gehnd Jarlichs ein pfund vier schilling Zehn Pfenning ewigs erschetzigs gelts auf Johannis vnd weÿhenachten Jedes mal der halbe theyl gefallend dem Edlen vhesten Hanß Christoph von Hagenbach deßen Schaffner Balthasar Junius dem Zinß Jarlichs empfahet, Item 10 guldin Straßb. wehrung auf Mariæ Verkhüdung dem Closter S Margarethen vnd Agnetis gefallend In hauptgut mit 200 g. Wehrung lösig, Item achthalben gld. Jährlichs gelts auf Mariæ Liechtmeß Kreßen von *h. In hauptgut mit 150 g. wehr. wid.kheuffig, It. Siebenthalb guld. gelts auf Adolphi Sÿmon Kellern In hauptgut mit 130. g wehr. loßig, Item fünff guld. glts vff den erst Januarÿ Fr. Abbtissin Zu S Steffan alhie In hauptgut mit 100 g. wid.losig vnd dan ein Pfund d. gelts auff Medardy des Edlen vhest. Adamen von Berstet selig Erben In hauptgut abzulosen mit 20 lib sonst eÿg. Vnd were d. khauff für ledig eig. beschehen für vnd vmb 9 guld. straßb. wher.

Jacques Hemmerlé épouse en 1592 Marguerite, fille du charron municipal Simon Keller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 21 n° 3)
1592. Jacob hemmerle der glaser, vnd Margaretha Simon Kellers des alten Stattwagners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 25. Januarÿ Ausgangen in der Mang (i 13)

Jacques Hemmerlin est nommé vitrier municipal en 1610. Il est remplacé dans ses fonctions en 1621 après sa mort.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
[Jacob Hemmerlin contra Kappen Lorentz, Gutt Jacob und Georg Lorentz wegen Hauptgutt. 375. Landvogt zu Hagenau schreiben]
1610 VII 1325 Bauherren – Jacob Hemmerlin zum Stattglaser ernannt. 50. (Donnerstag 22.t Martÿ)
1619 VII 1333 Bauherren – Jacob Hemmmerlin Stattglasers rechnung. 120.
1621 VII 1336 Bauherren – Stattglasers Wittib Jacob Hemmerlein (194-v), angenommen Hanß Gastelius

Jacques Hemmerlin hypothèque la maison zum Danneck au profit des créanciers Braun

1599 (ij.t Augusti), Chancellerie, vol. 321 (Registranda Meyger) f° 220
(Inchoat. In Proth. fol. 247.) Erschienen Jacob Hemmerling d. Glasser burger Zu St.
Hatt bekhandt, vnndt Inn gegenwertigkheit herrn Gergen Knörers, Als Schaffner der Braunischen Creditoren – schuldig sige 50 pfund Straßburger
Zum vnderpfand inngesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt, mit Iren gebeu. begriffen, Weithen, Rechten vnnd Zugehörden geleg. alhie Inn der Statt St. vff dem barrfüsser blatz, Zum dann eck genant, Einsit ein Eckhauß, vnnd Andersit nebent Peter Ermellhauß den Küffer, hinden vffs Brendt endt stoßend, dauor ght xxiiij fl.* boden Zinß Balthazar Junio In Schaffners weiß, Item x guldin gets St. w. ablösig mit ij C guldin Straßburg werung sant Margred Closter Alhie, Item v guld. gelts widerkhöuffig mit j C guld. gemelter wehrung dem Closter Zu Sant Stephan, Item Achthalben guldin gelts widerlößig mit Anderthalb hundert guldin St. werung hanns von Auwenheim seligen Erben, It. j lb d gelts Ablößig mit 20 pfund pfenning der Edlen von Bersteth seligen Erbenn, So dann Sübenthalben guldin gelt lösig mit 130 guldin Straßburg. wherung dieboldt Lingolßheim dem Passamentmacher, Sonst eÿg.

Jacques Hemmerlin et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Daniel Jobin et de Marie Brat et de ceux d’Absalon Simon et de Marguerite Brat

1604 (vt spâ [xxviij Julÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 239.) Erschienen Jacob Hemmerlin der glaser vnd Margred sein eheliche haußfr.
haben in gegensein herrn Laurentzen Schauwmans als geschwornen vogts hannß Daniels Jobin und Fr. Marien Bratin seiner ehegamehlen ehelichen erziehlter Kinder V Melchior Engelhart alls Vogt herrn Absalon Simeons des Notarÿ mit Fr. Margreden Bratin seiner hußfrauwen ehelich erzielter Kinder denselben Kindern schuldig 200 pfund pfenning S. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt mit all Ir gebeu geleg. Inn der SS vff dem Barfüßer blatz einseyt ein eck am Branten end and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Khuffer, stosst hinden Inns allmend gaß, davon gnd Zuuor Zehen gold glt losig m ij C guld SW der Closter Fr. Zu S Margred, Mehr fünff guld gelts losig mit i C S Steffans Closter, Item j lb iiij ß ehrschetzigks Zinß Inn S Anthonien hoff, Mehr j lb d bod. Zinß dem Junckherr von Berstett So dann Achthab guld gelts widerkheuffig mit 150 guld. SW H Diebold Lingolßheim dem Jungen
Mehr soll vff sein (…)

Jacques Hemmerlé et sa femme Marguerite Keller hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Marbach, receveur des lods et ventes

1607 (xx tag octobris), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 425-v
(Inchoat. in Proth. fol: 330.) Erschienen Jacob Hämmerle der glaser burger Zu Straßburg vnnd Margred Kellerin sein eheliche haußfraw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Geörg Marbach Pfund Zollers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sigen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg, vff dem Barfüsser platz einsit Ist ein eckhauß Am Brendten end vnd And.sit neben Peter Ermellhauß dem Küeffer, hind. Ins Brandendt stoßend, dauon gond j lb iiij ß s d Boden Zinß empfahen h Balthasar Junius Inn schaffners wÿß, Item Zehen guldin gelts Ablösig mit ij C guldin Sant Margred. Closter, Item viij gl gelts Lösig mit j C L gl Geörg Obrecht, Item vj gl v ß gelts wid.khoüffig mit ij C xxx guldin Dieboldt Lingolßh. Item Ein Pfund pfenning gelts stond Inn hauptgutt xx lb d Johann Budler Inn schaffners wÿß, So dann ij lb x ß gelts stond Inn hauptgutt L lb d Geörg Knören Alhie

Jacques Hemmerlein hypothèque la maison au profit des enfants du vitrier Samuel Steg

1612 (xvj Maÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 143
(Inchoat. fo: 158.) Erschienen Jacob Hemerlein der Statt glaßer
hatt in gegensein Michel Scherbaums auch glaßers Allß geschwornen Vogts frÿderich vnd Regÿnen geschwüsterd. wÿland Samuel Stegs des glaßer seeligen kind. – schuldig zusein 50 guldin Zu xv batzen gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffestatt & geleg. In der St. Straß. vfm Barfüßer blatz einseÿt neben Peter Ermel dem Khüffer anderseit ein eckhauß stost hinden vffs brenden end geßlin, Dauon gonth j lb 4 ß 10 s Bodenzinß Junckher hanß Christoph von hagenbach, Mehr Zehen gld. gelts Straßburg werung Vff Marien verkhündung ablesig mit j C v lb d dem Closter zu Sant Margred. Item viij gld H Georg Obrecht Ablesig mit j C L guld. Straßburg. werung Item vij gls gelts Ablesig mit 130 fl werung diebold Lingelßheims wittwe, Item 5 fl gelts St werung ablesig mit 100 fl bemelter werung der Frauw Aptisin zu Sanct Steffan, Vnd dan j lb gelts Junckher Adam von Berstett seligen erben, widerkheuffig mit xx lb So dan 5 guld. gelts H Georg Knorren Ablesig mit L m Straßburg.

Jacques Hemmerlen hypothèque la maison au profit du vitrier Michel Scherbaum. En marge, quittance remise en 1630 à Samuel Ferber puis en 1641 à l’organiste Henri Wid.

1613 (xxv Octobris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 294-v
(Inchoat. fol: 301.) Erschienen der Ersam Jacob Hemmerlen der Statt glaßer
hatt In gegensein M Michael Scherbaumen auch glaßers – schuldig sein 50 guldin Zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein sollen huß V hoffestatt mit all anderen Iren gebeu gelegen In der S.S. vff dem Barfüsser blatz einseÿt neben Peter Ermelhuß dem Khüffer, anderseÿt ein eck stoßend hinden vff den Brand end gaßlin, Dauon gnd j lb iiij ß x d Bodenzinß Junckher hannß Christophel von Hagenbach, Mehr 10 guldin gelts SW abloßig mit 200 guldin derselben werung S Margred Closer, Item Achthalben guld gelt Straßburger widerkheüffig mit 170 guld derselb werung hn Georg Obrechten, wyther Siebendhalben guldin loßig mit 130 guldin Straßburger h. Diebold lingolßheÿmer selig witwe, Item 5 guldin gelts abloßig mit 100 guldin Straßburger S Steffans Closter, Item j lb d gelt loßig mit xx lb d Junckher Adam Von Berstett seligen erben vnd dann 5 gulden gelts widerkheüffig mit 100 guld SW Georg Küner*
[in margine :] Erschienen Samuel Ferb. alß Inhaber der hierinn specificirten behausung an eim, So dann deß creditoris nunzumahl see: Nachgelaßener Kinder vogt Lorentzen Linck Glaßmaler am 2. theil (nachtrag) Act. den 22. Julÿ 1630.
[in margine :] Erschienen David Scherbaum deß Creditoris Sohn, alß welche seiner Anzeig nach der halbe theil ahne dißem Nachtrag gehörig in gegensein H Heinrich Widen deß Organisten im Münster als ehevögtlich weise Innhalbers deß Vnderpfands (…) act. d. 17. April. a° 1641.

Jacques Hemmerlé hypothèque la maison au profit de Georges Jean Altgeyer, pasteur à Sulz dans le bailliage de Lahr

1616 (ut spâ. [xxix. Junÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 309-v
(Inchoat. in Prot. fol. 339.) Erschienen herr Jacob Hemmerle der Statt glaser burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn M. Geörg Johannis Altgeÿern Pfarrers Zu Sultz Lohrischen hannß – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebewen & gelegen, Inn der St. St. vff dem Parfüßer platz, einseit neben Peter Ermelhauß dem Küffer anderseit neben einer Eck behausung hinden vff das brand end genant das taneck, dauon gend j lb 4 ß 10 s bodenzinß Jr. hannß Christoff vonn hagenbach, Mehr x guldin gelts Ablößig mit ij lb guldin wehrung dem Closter Zu Sanct Margreden, Weÿther viij guldin gelts widerkheüffig mit j C L guldin berürter wehrung herrn hansen von Auwenheim, Item vij guldin gelts widerlößig mit j C 30 guldin Sebastian Koler dem Mangmeister, Item v guldin gelts stend Inn hauptgutt j C guldin dem Closter Zu Sanct Steffan Vnd dann j lb gelts Ablößig mit xx lb d Juncker Adam von Bersteths seligen erben
Vnd Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen hannß haaß der Küffer burger Alhie hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahlern vnver: gesetzt vndt gemacht

Le tonnelier Jean Haas, tuteur de Marguerite Keller veuve de Jacques Hemmerlin place un capital à la Tour aux deniers
1623, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623 – Hanß Haaß der Küeffer, als vogt Margret Kellerin weÿland Jacob Hemmerlins des Stattglasers seel: Wittib hat ins vogteÿgelt angelegt 150 h
Haben Ihro darumb Zukauffen geben 7 h 10 ß vff Conversion Puli fallens

La veuve et les enfants de Jacques Hemmerlin vendent la maison zum Danneck au marchand de chevaux Georges Ziegler et à sa femme Susanne Gutbub

1622 (14. Septembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 105-v
Kauffverschreybung Georg Zieglers Ross thauschers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 176.) NB dises hauß ist anderwehrts verkaufft word.
Erschienen weÿland Jacob Hammerlin gewesenen d. Statt Glasers selig. wittwen vnd Erben vogt h. hanß Haaß d. Kieffer vnd h. Israel Hammerlin der Goldarbeytter vnd
haben in gegensein Georg Ziegler Burg. vnd Roßthausch. vnd Susanna Gutbubin bed. ehegemecht (verkaufft)
Ein Behausung d.selben hoffstatt mit allen Zugehörd. geleg. alhie ane dem Barfüß. Platz, einseyt ein eck ane dem gebranden end, and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Kieffer hinden auff ein gaßlin das gebrandte end genant stoßend geleg. vnd Zum Danneck genant, davon gend ein pfund vier schilling zehn pfenning ewigs erschetzig vnd fürbiettig Zinß auff Johannis Baptistæ Jungker Hanß Christoff von Hagenbach deßen Schaffner Peter Knorren, Item 10 g losig auf Mariæ Verkundung dem Closter S Margareth alhie in hauptgut mit 200 gl. Item achthalb. gl wehrung auff Liechtmeß Georg Obrecht. In Hauptgutt mit 150. gl. w. Item Sibenhalben gl. wehr. auff Adolphi H Friderich Rieheln xv. Hn In hauptgut mit 130. gl w. Item 5 gl w. auff den ersten Januarÿ dem Almoß. Zu S Steffan In Hauptgut mit 200 gl. Item 1 lb auff Medardi Junckh. Joachim von Berstett In hauptgut mit 20. lb. It 2 lb 10 ß d auff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den auffart tag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. vnd 2 ß 6 d d. Statt Zinßmeister von dem wetter tächlin sonst eÿg. vnd were dißer Kauff geschehen für vnd vmb 2800 gl. Str.
[in margine :] Erschienen Herr Hans Haaß vnd Israel Hammerlin innamen weÿland Jacob Hammerlin selig witwe vnd kinder haben in gegensein ([biffé] Georg Zieglers des Kieffers) bekant das sie ane dem Kauffschilling von Samuel Ferbern dem Inhaber des hauses empfangen 100 lb sampt deb Zinß 1623 (…) quitirt den 14. 8.br 1624.
[in margine, quittung Berstett, 27. Maÿ 1623]

Originaire de « Schonberg », le marchand de chevaux Georges Ziegler épouse en 1609 Susanne, fille de l’horloger Charles Guttbub.
Mariage, cathédrale (luth. p. 231)
1609. Dominica 11 Trinitatis den 27 Aprilis. Mehr Jorg Ziegler von schonberg der Roß kam, Susanna Caroli Gutbub des vhrmachers dochter (i 119)

Le marchand de chevaux Georges Ziegler achète le 16 septembre 1613 le droit de bourgeoisie, assisté de de son beau-père Charles Guttbub
1613, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 772
Georg Züegler, der Roßtauscher khaufft daß Burgerrecht mit beÿstandt seines Schwehers Carlen Guttbuben wüll Zu den Schmidt. dienen Actum den 16. 7.bris Aô 1613.

Georges Ziegler et Susanne Gutbub revendent deux mois plus tard la maison à Jean Jacques Scheer et à sa femme Anne

1622 (13. Novembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 138
Kauffverschreybung Hans Jacob Scherern vber sein Behausung
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 236.) Erschienen Georg Ziegler vnd Susanna Guthbuben beede Ehegemechdt
bekannte in gegensein Hannß Jacob Scherer vnd Annæ seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
Ein behausung sampt deren hofstat vnd Allen Zugehörd. & alhie am Parfüeß. blatz einseit ein Eckh am gebranden End, 2.seyt neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vf ein gaßlin, das gebrandte Endt gnt. stoßend, vnd Zum Danneck genant, welche behaußung Er Ziegler vnd sein haußfr. erst newlich von weÿl. Jacob Hämmerlings deß Stattglaßers see: witin vnd erben erkaufft hat, wie solcher kauff hievornen fol. 105. fac. 2. Zubefind. Von der ietzberkaufften behaußung Jahrß gehen j lb 4 ß 10 d ewigs, erschätzigs vnd fürbiettigs Zinß auff Joh. Bapt: Jrn. Hannß Christoff von Hagenbach, deß. Schaffner Peter Knörer, Item 10 gld. wehrung vff Mariæ Verkundung dem Closter S Margrethen alhie in hauptgut mit 200 fl. Item achthalben gulden vff Liechtmeß Georg Obrechten, in Hauptg. mit 150. gl. wehrung, Item Sÿbenhalben gld. wer. vff Adolphi H Friderich Rüehlen xv. In hauptg. mit 130. fl wehr. Item 5 gld wehr.vff den ersten Jan. dem Closter Zu S Steffan In hauptg. mit 100 fl. wehr. Item 1 lb vff Medardi Jr. Joachim von Berstet In hauptg. mit 20. lb. Item 2 lb 10 ß d vff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den Auffahrtstag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. So dann 2 ß 6 d. der Statt Zinßmeister vom wetterdächlin, sonst ledig vnd eÿgen, vnd were dißer Kauff für freÿ,ledig vnd eÿgen Zugangen per 1670 pfund

Jean Jacques Scheer et sa femme Anne Redler hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du constructeur de bateaux Gabriel Meyer

1622 (ut spâ. [xv. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 491
(Inchoat. in Prot. fol. 355.) Erschienen Hannß Jacob Scheer burger Zu Straßburg vnd Anna Redlerin sein haußfr. Vndt
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Gabriel Meÿer Schiff Zimmermann burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 300 pfund pfenning
Zu vnderpfand verlegt Hauß Vndt hoffstatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelehen Inn d. St: St: Vff dem parfüesser platz, einseit ein Eck Am brendtenendt ands: Peter Ermelhauß, hinden Vff ein geßlin, Welche Zuuor noch Verhafftet ist vmb j M. lb Weÿland hannß Jacob Hemmerlin stattglaßers s. Erben

Le charretier Jean Jacques Scheer épouse en 1610 Anne, fille de l’arbalétrier Gaspard Redler d’Augsbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 228, n° 90)
1610. Hans Jacob scher der Karcher, Anna, Caspar Redlers des Armbrusters Zu Augspurg tochter, Eingesegnet Zinst. d. 4. Decemb (i 119, im 118)

Samuel Ferber est propriétaire de la maison un an plus tard. Il l’hypothèque en novembre 1623 au profit de Daniel Ringler, assesseur des Quinze

1623 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 816
(Inchoat. in Prot. fol. 407.) Erschienen H. Samuel Ferber burger Zue Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehr. fr. Vndt W. Herrn Daniel Ringlers fünff Zeheners deß bestendigen Regiments der Statt Straßburg – schuldig seÿn 500 pfund
zu vnderpfand verlegt, Hauß Vnd Hoffstatt mit Alen Ihren gebeuwen gelegen Inn d. St: St. Vff dem Parfüsser platz, eins. ein eckh Ane dem Brandtenendt, Ands. Peter Emmelheuß dem Küeffern Hinden vff das Brendten endt stoßend, dauon gnd 4 ß 6 d Allmendt gelt d. St. St. So dann Ist sie noch verhafftet vmb iij. C. lb. Weÿlandt Jacob hemmerlin Stattglaßers s: Wittwen, Sonst eÿgen
Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen h. Bernhard Schmid burger Zue Straßburg sein des Bekenners Schwehr hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner seinem dochtermann & Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahler vnverscheidentlich gesagt vndt gemacht

Fils de Samuel Ferber de Kaysersberg, le marchand Samuel Ferber épouse en 1616 Esther, fille de Bernard Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. p. 46)
1616. Dominica 20. Trin: d. 13. 8.bris. Samuel Färber der Handelsmann von Keÿsersburgk, H. Samuel Färbers n. sohn, vnd J. Esther H. Bernhard Schmiden Alten grosen raths verwandten tochter. Eingesegnet montag d. 28. 8.bris. (i 28)

Samuel Ferber devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1007
Samuel Ferber, d. handelßman Von Keÿßersburg Empfahet d. Burgrecht von Eten* Bernhardt Schmiden Großen Rhatts beysitzers dochter vnd wüll Zum Spüegel Zünfftig sein den 10. 10.bris Aô 616

1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Magnus Rolandi contra Samuel Ferber. 225. (pt° schuld)

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit du marchand Daniel Weitz

1626 (ut spâ. [8. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 530-v
Erschienen h Samuel Ferber burg. alhie
hatt in gegensein H Daniel Weitzen deß handelßmanns auch burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 312. Reichßthaler in spê für aberkaufft Zinn (…) und in franckhforth 112. Reichßthaler, vnd dann die vberigen 200 Reichßthaler vff Straßburger Weÿhenachten Meß
vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen Zugehörd. alhie vffm Parfüeßer platz, einseit ein Eck, 2. seit neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vffs Brandtenend gäßlin stoßend, vnd ist solch hauß zuuor hafft vmb 700. fl. Jacob Hämmerlins deß geweßenen Statglasers s: wittib, Mehr vmb 100. fl. H Daniel Ringlern Jetz regirendem H Ammeister vnd dann vmb 300. fl. Gabriel Meÿer dem schiff zimmermann, Item vmb 65. lb d H Friderich Rüehlen, xv.ers see: vogtlich weiß sonst eÿgen

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit de Jacques Kircher. Sa femme Esther Schmidt se porte garante

1626 (xvj. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 702-v
Erschienen h. Samuel Ferber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Jacob Kürcher burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 250 Reichs daler
vnderpfand hauß, hoffstatt, mit Allen Ihren geb. geleg. Ann d. St. St. vff den parfüsser platz einseit ein Eck Ane Brandt end gäßlin and.seit n. Peter Ermellhauß dem kieffer hind. vffs gäßlin stoßend, welche behaußung Zuuor noch verhafftet Ist vmb 250. lb gl Jacob Hämmerle des glasers witwe, Mehr vmb 500. lb h Daniel Ringler Jetzo Regrd Ammeister, It. vmb 150. lb Gabriel Meÿer schiff zimmermann
[in margine :] (…) ferner erscheint auch sein Debitoris eheliche haußfr. Ester Schmidin mit beÿstand herrn D. Johann Friderich Schmid., comitis palatini vnd der St. St. Raths vnd Aduocaten, wie auch Johann Rincken deß organisten ihrer beed. nechster verwanthen, die hat in dise nebens stehende obligation dergestalt v.willigt (…) act. 24. Maÿ 1627.

Les administrateurs de l’Orphelinat rapportent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que le fils de Samuel Ferber a été admis trois ans plus tôt à l’Orphelinat par recommandation du docteur en droit (Jean Frédéric) Schmidt qui vient de mourir.
1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
(f° 69) Montag den 6. Maÿ – Pfleger des Weisenhaus wegen Samuel Ferbers Söhnlein
die herren Pfleger des Weisenhaus bringen an, daß vor dreÿen Jahren Samuel Ferbers Söhnlein auf ansuchen H Dr Schmiden JL seelig. in d. weisenhaus were aufgenommen worden, vndt habe herr Dr. seel so schrifftl. so mündlich gedachtes Almusen dergestalt in seinem letsten willen Zubedenck. versproch. daß es seiner Kein schaden haben soll, wie solches durch herren Stattschr. herren Frantzen vndt andere auf allen fall genugsam erweisen werden kann. Nur seÿe wie bekant H. Dr Schmidt ohne Testament verstorben, der leib blöd vndt Zu keinem handtwerck tauglich vndt hette mann Ihn nimmermehr in daß weisenhauß genommen, wann nit d. versprech. von herren Dr Schmiden bescheh. were, weilen er damahls seine Eltern noch gehabt, Seÿe deroweg. von den Erben ein Freÿwilliges Zu beßerer unerhalt dises Knabens, Angemuthet worden, welche aber nichts geben wollen, Dannenhero sie veranlaßen worden die sach beÿ Mghh. den XIII. anzubring. und in betrachtung derselben sonderbahren bewandnus Zu bitten, daß sie authorität dem Almusen Zum besten interponiren wolten, darauf wohl ermelte MGh. die XIII herren auß Ihrem mittel deputirt welche den Erben Zegesproch. vnd von denselben 50. frt. früchten begehrt, weilen aber keine frücht. vorhanden gewesen, habe der wittibin vogt 500 fl. darvor angeboten, der Organist Johann Rinck aber sich darwid. gesezt, vndt dem Schaffner vor den Kleinen Rhat Ex lege diffamari gebieten laßen. Welches alles Sie die herrn Pfleger wohlermelten Mghh. den XIII geclagt, vnndt beÿ Ihnen gestrig. tages vmb raht vndt assitentz angesucht, de hetten sich aber vor Mgh. alls die Oberpflegere gewiesen & (…)

La maison revient par vente judiciaire à Henri Wid, gendre de Jacques Hemmerlé. Fils d’Henri Wid, il épouse en 1629 Marthe, fille du maître des rentes Jean Georges Ulner

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 91)
1629. Dom Invocavit 22. Febr. Heinrich Widt Hern Heinrich Widten seelig nachgelaßener Sohn, vnndt Marthan herrn Georg Ulners der Statt Straßburg Rentmeisters eheliche Tochter. Cop. 20. Feb. Zu Illkirch (i 49)
Mariage, Illkirch (luth.) Montag den 2. martÿ 1629. Sind alhie Zu Illkirch eingesegnet worden Herr Heinrich Widt, H. Heinrich Widten seligen nachgelaßener Sohn vnd Martha Herr Georg Ulners des Rentmeisters auff den Pfennig thurn tochter. Als sie Zuuor à R. D. M. Samueli Schallesio pastor ad Juniorem Petrum einen Schein gebracht das sie zum andern mal daselbsten ausgeruffen vnd ohne hindernuß befunden worden (i 14)

Il se remarie en 1634 avec Marthe, veuve de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 168)
1634. Eadem [Dom. Pentecost. 25. Maÿ] H. Heinrich Wid burger alhie und F. Marthan, Erici Buntzen des hutstaffierers vnnd burgers alhie nachgelaßene Wittwe. Cop. 3. Junÿ Zu J. S. Peter (i 86)

Eric Buntz épouse en 1630 Marthe, fille du vitrier municipal Jacques Hemmerlé
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 104)
1630. Dom. Sexages. 31. Jan. Ericus Buntz j. Huttstaffirer vnd burger alhie vnd J. Marthan, Jacob Hemmerlin gewesnen Stattglasers vnd burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 8. Feb. Zu St. Clauß (i 54)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 158 n° 3) 1630. Domin: Sexagesimæ. Ericus Buntz, der Huttstaffirer, vnd Jungfrau Marthan, Weiland Jacob Hemmerlein, des Stattglasers f. hinderl. ehel. tochter (i 171)

Originaire d’Oppenheim, Eric Buntz épouse en 1625 Marthe, fille du marchand Georges Hammerer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 25)
1625. Dominica Vocem jucunditatis i. Vice. Erich Buntz der Huttstaffirer, Peter Buntzen deß würdts Zu Oppenheim hinderlaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Marian Herrn Görg Hammerers deß handelßmanns vnd Burgers alhie hind.lasene eheliche tochter. Zinst. post Exaudi zu S. Claus (i 155)

Mention d’Henri Wid dans les registres du Magistrat
1648 XV (2 R 67) Heinrich Widt. 30. 136. 250. (frücht, wein)
1649 XV (2 R 68) Heinrich Widt. (umb frucht) 35. (umb frucht) 91.
1650 XV (2 R 69) Heinrich Widten 2 Kinder vogt (umb Zinß). 161. Heinrich Widt (frücht, wein). 182.
1652 XV (2 R 70) Heinrich Widt. (umb frucht) 67.
1653 XV (2 R 71) Heinrich Wid. (umb Zinß) 96. der Jung (Pfenningthurn Capital). 148.
1654 XV (2 R 72) Heinrich Widt. 39. (um wein)
1655 XV (2 R 73) Heinrich Widt. 49. (um wein)
etc
1671 Conseillers et XXI (1 R 154)
Heinrich Widen des geweßenen Organisten Zum Jungen St Peter Kinder. 171. 197.

Le musicien Henri Wid et Marthe Hemmerlé hypothèquent la maison zum Danneck au profit de Daniel Wencker. L’acte justifie l’absence de titre parce qu’elle a été vendue par adjudication judiciaire pour défaut de paiement contre Samuel Ferber

1646 (Michaelis), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 470-v
Erschienen Henrich Wid der Instrumentist und Burger Zu Straßburg und Martha Hämmerlerin sein eheliche haußfrau und Sie Fraw Martha insonderheit mit beÿstand Anthoni Walthers deß Glasers und hannß Bräuchelß deß Schneiders beed. alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
haben in gegensein H Daniel Wenckhers Burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 350. Pfund pfenning vff den fuß des Reichßthalers Zue 15. ß
dafür in specie Vnderpfand sein soll (…) Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie am Parfüßer Platz neben H Johann Kelterern Kleinen Rhats Verwanth. ein: und anderseit ist ein Eckh, hind. vffs brendte End stoßend gelegen, und Zum dann Eckh genannt, davon gehnd iahrs vff Margarethæ 5 fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr dem Stifft St. Margarethæ, 2. fl. 5 ß wehr. vff Michaelis wid.käuffig mit 50. fl. Wehr. dem Stifft St. Stephan, It 6. fl. 8 ß 6 d à 15 batz. vff Adolphi lößig mit 136. fl. 5 ß Jungfrawen Christinæ Lingolßheimin, It. 3. fl. 9. ß 4 d. vff Michaelis lößig mit 78 fl. 7 ß 6 d H. Nicolao Philippo Scheid. Med. Doct., So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 100. lib. Frawen Mariæ Hämmerlerin obgemeldts Anthoni Walthers ehelich haußfrauwen, und gibt mann iahrs vff ostern von dem dächlin über der thüren alß über daß Allmend gebawen 6 ß gemeiner Statt Allmend Zinnß sonst. ledig eig., Über Welche Behaußung Kein Brieff vorhanden, weilen solche Behaußung hiebevor ahne Samuel Ferbern verkaufft geweßenen, und weg. ermangelter Zahlung wid. erganthet word. ist

Henri Wid, organiste à Saint-Pierre-le-Jeune, fait vendre des effets mobiliers qui appartenaient à feue sa femme Marthe Hemmerlé. L’acte énumère plusieurs actes parmi lesquels la vente par adjudication judiciaire de la maison Place des Cordeliers, l’inventaire dressé en 1632 après la mort d’Eric Buntz, celui de 1622 après la mort de Jacques Hemmerlé et celui de 1634 après la mort de Marguerite Keller.
1666 (15.11.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 2) f° 78
Verkauff: vndt Lohß Register, Innhaltendt alles d. Jenige, waß abe die Jenigen Haußrath, Silber und guldinen Ringen, so herrn Henrich Widten, Organisten Zum Jungen St. Peter alhie vndt seiner verstorbenen ehelichen haußfrauwen Fr. Marthæ Hemmerlerin eÿgenthümblich Zuständig war, erlöst worden
das darauß erlößte gelt Herrn Niclaus Hemmerlin, Procuratorem beÿ Einem Ehrsammen Sübner Gericht alhie, alß der beeden Kinder vndt Erben geschwornen vogt, Zuhanden empfangen
Actum (…) den 15. 16. 22. et 23.ten 9.bris Anno & 1666.
An briefflichen documentis (…) 1. Pergamenten Ganth Kauffbrieff über die behaußung uffm Paarfueßer Platz (…)
Frawen Marthä hemmerlin, H. Heinrich Widden haußfr. seel. Inventarium vnd lohßregister & de A° 1666.
Inventarium über H. Erich Buntzen deß huottaffierers alhie seel. verlaßenschafft in A° 1632. auffgerichtet
Inventarium über Jacob Hemmerlins v.lschafftt de Anno & 1622
Inventarium über Fr. Margaretha Kellerin v.lschafft de A° 1634.
Special Theilregister Fr. Barbaræ Leübrandtin seel. Erbschafftt betr. de A° & 1636.
Inventariumüber Fr Marthæ Hemmerlin Zugebrachten Nahrung in Anno & 1634. et 1653. auffgerichtet

Marie femme du vitrier Antoine Walter et Marthe femme de l’organiste de Sainte-Aurélie Henri Wid se partagent les maisons qu’elles ont hérité de leur père le vitrier municipal Jacques Hemmerlé. Celle au jardin aux Roses revient à la première, celle place des Cordeliers à la deuxième

1666 (10. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 649-v
Erschienen H. Emanuel Waldeckh der Goltarbeiter alß Vogt Fr. Mariä Hämerlein weÿl. H. Antoni Walters gewesenen Glasers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin unter assistentz Hannß Jacob Stammen deß Schiffmanns und Johann Heilÿ deß Sigristen zu St Thoman ihrer anweßend dochtermänner an einem,
So dann H. Nicolaus hämmerlin Sibner Gerichts Procurator alß Vogt Henrich wid. deß organisten mit weÿl. Martha Hämmerlerin eingangß genannter Mariæ eheleiblich. Schwester nunmehr seel. ehelich erzeugter Kind. am andern, Und beÿde theil mit beÿstand H. Johann Peter Schmid und H Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. Groß. Rhats mittel Zu beed. Parten gütlich Verheißung insonderheit Deputirter, haben Zuvorderist eunen sub dato Straßburg Mont. den 25. Juni a° 1658. Zwischen obgemelten beed. Schwestern vffgerichteten und von dero Ehevögten eigenhändig unterschriebenenen Abtheilungs, und Vergleichs: schein welch. de verbo ad verbum also lautet.
Zuwißen daß Vff heüt Zu und bemeltem dato, Vor mir unterschriebenen Notario persönlich erschienen seind, fraw Maria Hämmerlin, herrn Anthoni Walters deß Glasers, so dann fraw Martha Hämmerlin herrn Heinrich Weidten deß Organisten Zu St: Aureliæ eheliche haußfrau, beede leibliche Schwesteren, und iede mit beÿstand Ihres Ehevogts bekannten freÿ offentlich, Demnach Sie eine Zeitlang, wegen Zweÿer, Von ihren geliebten Eltern weÿl. H. Jacob Hämmerlin geweßenen Statt glaser alhier und fraw Margaretha Kellerin beeden Eheleüthen seeligen ererbten Behaußungen, deren eine alhie un d. Statt Straßburg Vff dem Barfüßer platz, und ein Eckh hauß Zum danneneckh genannt, die andere aber in dem Rosengarten geleg. und Zur Rosen genannt, wie solche in dem über gedachtem H Jacob Hämmerlins seel. Verlassenschafft in Anno 1622. den 23. Januarÿ vffgerichteten Inventario fol. 54. & seqq. beschrieben, in unvertheilter Gemeinschafft gestanden, daß Sie sich bereits vor etlichen Jahren einer freündschwesterlichen separation und abtheilung, dahien wohlbedächtlich mit einander Vereinbahret und Verglichen hetten, daß nemblichen fr. Mariæ Hämmerlin der Eltern Schwester die im Rosengarten gelegene und Zur Rosen genannte, der Jüngern Schwester fr. Marthæ aber die Zum dann Eckh genannte Vff dem Barfüßer platz gelegene Behaußung mit aller deren gebäwen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten eigenthümlich verbleiben, ein iede die darauff hafftende und hernach specificirte beschwärten (…), und weilen die uff dem Barfüßer platz gelegenen tempore separationis umb 400. fl. beßer und höher, alß die im Rosengarten æstimirt, und geschatzt worden, fr. Margaretha ihrer Schwester fr. Mariæ deßwegen 200. fl. für ihre helffte hienauß Zugeben (…)
seind diß die beschwärten, so uff der Behaußung im Rosengarten stehen und Fr. Martha übernohmen Erstlichen 2. lib 10. ß d Jahres vff Joh. Baptä ablößig mit 50. lib weÿl. H Lorentz Weÿer deß weinhändlers seel. Erben allhier, Item 3. lib. Jährliches Vff weÿhenachten Gottfried Hütwohl dem Barbierer ablösig mit 50. lib. (…), Item j. lib 6 ß 3 d Jahrs Vff Mich: der Zunfft Zur Steltzen alhier mit 26. lib. 5. ß d Nachtrags Capital abzulößen, Item j. lib. 13 ß d bodenzinß und Allmend gelt d. Statt Straßburg Jährlich Vff den 24. Aug: fällig
Vff der Behaußung Vff dem Barfüßer Platz aber stehen außerhalb hievorstehender treÿ Posten, so beede Schwesteren Vff den unverhofften fall ins gesampt Zuvertretten nachfolgende beschwärdten so Fr. Martha übernohmen, Erstlichen 5. ß Straßburg. wehrung dem Stifft Margrethen alhier in Straßburg Vff Annunciationis Mariæ mit 100. fl. Straßb. whehr. ablößig,
Item j. lb 19 ß d Vff Mariæ Liechtmeß, weÿl. H Dr. Niclaus Philipß Schedienn wittib und Erben so mit 39. lib. Capital abzulößen
Item 3. lib. 8 ß 3 d. Vff Adolphi Christinæ Lingelsheimerin alhier ablößig mit 68. lib. 5 ß,
Item j: lib 6 ß 3 s Jahrs Vff Mich: dem Closter St. Stephan alhier, mit 26. lib. 5 ß widerkäuffig
Item 12 ß 6 d Jahrs Vff Mich: weÿl. Michael Scherbaums deß Glasers Erben so mit 12. lib 10. ß d abzulösen geweßen (…)
So beschehen in des heÿl. Reichß freÿen Statt Straßburg Montags den 25.ten Jan: Anno 1658., Johann Jacob Redwitz Notarius Cæs. Juratus Civis Argent:
(f° 653 – quittungen) Angefang. den 10. und absolvirt d. 11. Xbr. A° 1666
[in margine, f° 650 :] Erschienen Hannß Jacob Stamm der Schiffmann alß Ehevogt Margarethæ Hockkin und im Nahmen und alß hierzu constituirter Mandatarius Adrian Hockhen deß Trähers zu Heÿdeßheim Würtenb. Herrschafft seines Schwagers, Ferners Johann Knilius der Sigrist zu St. Thoman alß Ehevogt Barbarä Hockhin, So dann Michael Ammel der Wagner alß Vogt Catharinæ, Anthoni, Mariæ Elisabethæ und Emanuels Wolffgang Röslers deß Zimmermanns mit Weÿl. Maria Magdalena Hockhin ehelich erziehlter Kinder und Er der Vogt mit beÿstand sein Röslers ihres Vatters aller hierinn benambster Mariæ Hämmerlerin nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben, haben in gegensein Georg Vettern deß Lautenmachers alß ietzigen Possessoris hierinn bedeüteter Behaußung mit assistentz hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Curatoris, bekannt, daß Sie Von demselben die in gegenwärtiger Verschreibung benambster und vff der Behausung Zum dann Eckh gestandene 100. lb (quittung) Actum d. 13. Julÿ A° 1671.

Vente de meubles qui appartenaient aux deux enfants de feu Henri Wid qui en avait la jouissance viagère
1669 (14.5.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) f° 153
Verkauff vndt Looß Register, Inhaltendt, waß abe dem Jenigen mobilien, welche weÿlandt herrn Heinrich Widten, hiebeuor geweßenem Organisten Zum Jungen St. Peter alhie, von seinen beÿden Kindern, hernach benannt, in A° 1666. Zue seinem gebrauch überlaßen, daran aber das eÿgenthumb Ihnen selbsten verfangen war, ist erlößt worden (…) das darauß erhbene gelt meister hanß Brüechel Schneidern deroselben vogt, Zu handen empfangen (…)
Actum I fernerem beÿsein Jungfr. Susannæ Ester vndt hanß Philippßen beeder geschwüsterdt, oberwehnts H Heinrich Widten seel. mit auch weÿland Fr. Martha Hemmerlerin Ehelich erzeügter Kinder, deßgleichen frawen Mariæ Hemmerlerin, weÿland herrn Anthoni Walthers, deß glaßers seel. Wittiben vndt Frauwen Barbaræ Ihrer dochter, Johann Knilÿ, burg. vnd glaßers alhie ehelicher haußfrauwen beeder Ihrer der Vogts Persohnen baaßen, Donnerstags vndt Freÿtags d. 13. et 14. Maÿ Anno & 1669.

Le tuteur des deux enfants d’Henri Wid vend la maison zum Danneck au cordonnier Michel Kæs le jeune, assisté de son père Michel Kæs le vieux

1667 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 636
(Prot. fol. 44 – 430 lb) Erschienen hannß Brüchel der Schneider alß Vogt Henrich Wÿden deß Organisten Kind. mit assistentz H. Johann Philipß Zeißolffs und H Francisci Reißeißens, beed. alß aus EE groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Michael Käsen deß Jüngern schuhmachers, mit assistentz H Michael Käsen deß ältern wohlgedachten Rhats Beÿsitzern seines eheleiblich. Vatters
Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben der horbisch. Behaußung, hind. vff ein Gäßlin d. Brand End genannt stoßend geleg. und Zum dann Eckh genannt, davon geht iährlich termino Annunciationis Mariæ 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Closter St. Margareth. und Agneß. alhier, Item j lib 19. ß 6 d termino Mich: wid.käuffig mit 39. lib. Nachtragß Capital Fr. Susannæ Mariæ Aggerin wittibin, Item 3 lib. 8 ß 3 d termino Adolphi lößig mit 68. lib. 5 ß H Abraham Daulphin dem Golt arbeitern, Item 1 lib 6 ß 3 d termino Mich. wid.käuffig mit 26. lib. 5 ß dem Closter St. Stephan, Item 4 lib. termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lib. Mariæ Walterin, wittibin, Item 6 ß termino Mich. Allmend gelts vom wetterdächlin gemeiner Statt (übernohmen) – umb 137. lib.

Michel Kæs épouse en 1648 Salomé, fille du garde-bois Georges Seidel
Mariage, cathédrale (luth. p. 517)
1648. domin: 12. Trinitatis. Michael Käß der Jünger vnd Schuhmacher, Herrn Michael Käßen, deß Schuhmachers vndt Burgers allhie Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Salome, Georg Seidels, deß Hagmeistes vndt Burgers alhier eheliche tochter. Im Münster, Zinst. (i 265)

1668, Protocole des Quinze (2 R 85) Michel Käß. 215. [der Jünger Schuemacher, abloßung]

Michel Kæs le jeune hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Stock, assesseur au Grand Sénat

1670 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 524-v
Erschienen Michael Käß der Jung. Schuhmach.
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig, weise H Johann Peter Storckh E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 12. lib.
Unterpfand sein soll, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben hannß Georg Berneggern dem Schuhmachern hind. vff ein Gäßlin, d brannt End genannt, stoßend gelegen, darvon geh. iährlichen. Term° Annunc. Mariæ 5 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. R (…), item 6 ß term° Mich. Allmendgeltd vom wetterdächlin

Michel Kæs vend la maison zum Danneck au facteur d’instruments Georges Vetter

1671 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 439
(Prot. fol. 22.) Erschienen Michael Käß der Schuehmacher
in gegensein Georg Vetters deß Lautenmachers mit beÿstand herrn Mathis Seupels des Kieffers und sÿbener Gerichts beÿsitzers und hannß Caspar Wolffen deß Lautenmachers seines geweßenen vogts
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben der Horbischen behaußung, hinden uff ein Gäßlin daß Brand end genannt, stoßend gelegen und Zum Danneckh genannt, davon gehen iährlichen term. Annunciationis Mariæ 5. fl. Straßburger wehrung lößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Closter St. Margarethæ und Agneßen alhie, Item 1. lb. 19. ß, 6. d term. Michael. widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital frawen Susannæ Mariæ Aggerin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3. d termino Adolphi lößig mit 68. lb 5 ß Abraham Daulphin dem Goldarbeiter, Item 1. lb. 6. ß 3 d. termino Michael. widerkäuffig mit 26. lb 5. ß dem Closter St. Stephan, Item 4. lb termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lb Mariæ Walterin wittibin, Item 6. ß termino Michael. Allmendt Gelts Vom Wetter dächlin gemeiner statt, so seÿe soclhe behaußung auch noch umb 50. lb Herren Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats altem beÿsitzern Verhafftet (übernohmen) – umb 376. fl.

Georges Vetter hypothèque un mois plus tard des parts de maisons qui lui appartiennent au profit des enfants de Paul Wolff. Un avenant de 1678 hypothèque la maison place des Cordeliers. Une quittance est remise en 1699 à Jean Streit.

1671 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 500-v
Erschienen Georg Vetter der Lautenmacher mit beÿstand hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Vogts
in gegensein Johann Funckhen deß Schneiders alß Vogts Mariæ Elisabethæ, weÿl. Paul Wolffen deß Schneiders nunmehr seel: nachgelaßener ehelicher dochter mit assistentz Johann Herren schneiders des Schuhmachers ihres Stieff Vatters – schuldig seÿe 100. lb
Unterpfand sein solle, der Vierte theil, Ihme dem Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen Häußern einem Vordern und hindern mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie beÿ dem Prediger Closter, neben weÿl. herrn Theophili Gollen Saltzverwalters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben gelegen
[in margine :] Erschienen Herr Johann Funckh der Schneider hierinngemelt, alß Vogt hierinn gedachter Mariæ Elisabethæ wolffin der Creditricis, in gegensein deß Edel- fürsichtig und hochweÿsen herrn Johann Philipps Zeißolffs deß geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehn alß Curatoris frawen Cleophe, weÿl. herren Johann Christmann Mercklings E.E. großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin (…) Zu Unterpfand exprimirt sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Barfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am branden End, anderseit neben Hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher hinden uff ein Gäßlein stoßend gelegen – Actum 15. Jan: a° 1678
[in margine :] Erschienen H Abraham Büchel der Handelßmann alß Ehevogt Fr. Catharinæ gebohrener Mercklinin, So dann H Johann Carl Kellermann, auch Handelßmann, alß Ehevogt Fr. Barbaræ auch gebohrene Mercklinin, Haben in gegensein hrn Johann Streits, Exsenat. alhie, Besitzer des hievor beschriebenen am Barfüßerplatz gelegenen Haußes (…) Act. d. 28.t Aprilis 1699.

Fils du tailleur Georges Vetter, Georges Vetter épouse en 1670 Susanne, veuve de Balthasar Wintergerst, pasteur à Ingenheim.
Mariage, cathédrale (luth. f° 133-v n° 50)
1670. Dom. XXXI post T. Zul 2. mahl Georg Vetter, der ledige Lautenmacher Weiland Georg Vetters, geweßenen Schneiders v. Burgers alhie nachgelaß: ehel. Sohn, Fr. Susanna Weiland hn. M. Balthasar Wintergersts geweßenen Pfarrers Zu Ingenheim, hoch Gräffl. Hanaw. Herrschafft nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 3. 9.br. Münster (i 136)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 212 n° 50) 1670. Eâdem Dominica [xix Trinitatis 23. Octob.]. Georg Vetter der Lautenmacher Weÿl. Geörg Vetter deß Schneÿders Vndt Burgers allhie nachgelas. ehelicher Sohn, Vnd Fr. Susanna Maria, Weÿl. hn. Balthasari Wintergerst, gew. Pfarrer Zu Ingenheim, Hochgräfflich Hanawischer Herrschafft nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Eod. Die im Summo Templo (i 225)

Alors diacre à Brumath, Balthasar Wintergerst épouse en 1666 Susanne Marie, fille du marchand Jacques Lombart
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165 n° 46)
1666. Eâdem Dominica [xxiv Trinitatis 25. Novemb.] H. M. Balthasar Wintergerst, Helffer Zu Brumath, Hn M. Balthasari Wintergerst wol Verdienten Helffers beÿ diser Kirchen ehl. Sohn, Vnd Jfr. Susanna Maria Weÿl. Hn Jacob Lombart, deß Handelßmanns Vndt Burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 6. 10.br. (i 180)

Le facteur d’instruments Georges Vetter est par ailleurs peseur de farine à la Porte des Juifs
1686 Conseillers et XXI (1 R 171) Georg Vetter der Lautenmacher wird Mehlwäger. 104. 106.
1687 XV (2 R 91) Georg Vetter der Meelwäger pt° Holtz Besoldung, 264, 270
1694 XV (2 R 98) Georg Vetter der Meelwäger pt° addition seiner Besoldung, 47, 49
1698 XV (2 R 102) Georg Vetter der Meelwäg. 274. 287. (pt° Pfenningthurns Capital)
1703 XV (2 R 107) Georg Vetter Meelwägers am Judenthor pt° additionis. 164. 214.

Marie, femme de l’orfèvre Abraham Dauphin qui habite maintenant à Weingarten cède à Elie Brackhenhoffer un capital garanti sur la maison. En marge, quittance remise en 1695 à Jean Streit.

1672 (25. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 45
ut supra [fraw Maria, Herrn Abraham Daulphins deß Golt Arbeiters burgers Zu Straßburg anietzo in der Chur Pfaltz Zue Wingarten wohnhaft Eheweib, mit beÿstand erstermelt ihres Ehevogts]
in gegensein deß Edel- from und Wohlweÿsen Herren Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen
cedirt und übergeben habe 130. fl. Capital straßburger wehrung, so uff Georg Vetters deß Lautenmachers alhier am Barfüßerpklatz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben (-) Horben gelegenen und Zum Danneckh genannten behaußung nach besag einer deutschen pergamentinen Sub dato 27. Aug. 1578. und 27. Febr: Anno 1579. durch weÿl. herrn Adam Mechlern alß deß bischofflichen Hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteten Zinnß Verschreibung hafften
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Streits ged. E.E. großen Raths beÿsitzers als jetzmahligen eÿgenthumbs herren hierinn allegirten am Baarfüßerplatz gelegenen behaußung (quittung) Act. den 14. Februarÿ A° 1695.

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit de la veuve Catherine Meyer

1681 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 89-v
Georg Vetter der Lautenmacher undt Susanna Maria, beÿde Eheleuthe, undt zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats alten beÿsitzers, undt Jetzigen Rhein Zollers, undt hannß Jacob Sippels des Goltarbeiters, Ihrer Mutter brüder
in gegensein Herren Abraham kochen deß Specerirers alß Curatoris Frawen Catharinæ Meÿerin, wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen und zugehördten alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandten Endt, anderseit neben Johann Georg Berneggern dem Schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen, undt zum Dann Eckh genannt, Davon gehen Jährlichen 6 ß Allmendgeldt Von seinem Wetterdächlein gemeiner statt, Item term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100. fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen alhier

Georges Vetter se remarie avec Susanne, fille du passementier Lazare Kolb : contrat de mariage, célébration
1687 (30.8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 605
(Eheberedung) H. Georg Vetter, der Lautenmacher alß hochzeiter, mit beÿstand H. Johann Caspar Wolffen deß Lautenmachers und E.E. Kl. Raths alten Beÿsitzers an einem,
So dann Jfr. Susanna weÿl. Lazari Kolben gewesenen Paßmentirers sel. hind.laßene eheliche tochter mit beÿstand H. Abraham Kolben deß Seÿdnhändlers Ihres Vettern und vogts am andern theÿl

Mariage, cathédrale (luth. f° 4)
1687. Eod. die [Dom: 22 post Trinit.] sind Zum ersten mahl ausgeruffen worden herr Georg Vetter Burger und Lautenmacher, Jfr. Susanna Weiland Lazari Kolben gewesenen Burgers u. Paßmentmachers nachgelß. ehel. T. Sollen Copulirt Werden Mittw. den 5.t 9.br. N Kirch. Ist auf fürhergangenen Zweÿmahl. proclamation geschehen (unterzeichnet) Georg Vetter Alß hochzeiter Lautenmacher, + Ist das Zeichen Susanna Koerin Alß Hochzeitterin (i 4 – autre non signé p 154)

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit du receveur de l’orphelinat Jean Hartmann Wœrtz. En marge, quittance remise en 1690 à Jean Streit.

1683 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 162
Georg Vetter der Lautenmacher und Susanna Maria sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Mathiæ Seupels und herren Mathæi Schmidts E.E. großen Raths resp. alten und ietzigen Beÿsitzers
in gegensein herren Johann Friderich Sachßen im nahmen herrn Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß waisen hauß
unterpfand, hauß, hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Barfüßer platz, einseit neben hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher, andeseit ist ein eckh, hinden uff deß branden End stoßend gelegen und zum dannen Eckh genannt
[in margine :] (…) Johann Streiten deß Pastetenbecks alß ietzig possessoris d. zu und.pfand verlegt. beh. (quittung) den 7. 8.br. 1690

Georges Vetter et sa femme Susanne échangent leur maison avec Dorothée, femme d’Ignace Barbier

1683 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 443-v
Dorothea, Ignatÿ Barbieres Eheweib mit beÿstandt erstged. Ihres Ehevogts, mit beÿstandt Herrn Caroli de Longjean Procureur du Roÿ, Herrn Johann Welpers des buchhändlers, Ihrer Kinder Vogts undt Herren Johann Koppen des barbieres Ihres Vetters an einem,
so dann Georg Vetter der Lautenmacher undt Susannæ beÿdte Eheleuthe, mit beÿstand Herrn Johann Caspar Wolffen auch Lautenmachers, undt Herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats beÿsitzers beÿder Ihrer Vettern am andern theÿl,
Nemblichen es habe Sie Dorothea mit consens dero Ehevogts, Ihme Vettern undt deßen Ehweib tauschweiß eÿgenthümblich überlaßen, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auf dem Roßmarckh, einseit ist ein Eckh an der Schiltsgaßen, anderseit neben Albrecht Gÿßen dem Leinenweber, hinden uff (-) stoßend gelegen, welche ietz beschriebene behausung umb 450 fl. dem großen gemeinen allmosen Zu St Marx verhafftet
hiengegen so haben Sie beÿdte Eheleuth obbemelt Ihro Dorotheæ Barbieres tauschweiß eigenthümlich cedirt undt übergeben, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, rechten undt gerechtigkeiten, alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandenendt, anderseit neben Johann Jacob Bernegger dem schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen dar von gehendt Jährlichen term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100 fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen, item 1 lb. 10 ß 6. d term° Michael: widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital Susannæ Mariæ Ackherin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3 d term° Adolphi lößig mit 68. lb d. 5. ß d Abraham Daulphin dem Goltarbeÿtern, Item 1. lb 6 ß 3 d term° Michael: Widerkäuffig mit 26. lb 5 ß dem Closter St: Stephan, Item 4 lb. d term° Annunctiat: Mar: lößig mit 100 lb frawen Cleophe Merckhlin, Item 1 lb 5 ß lößig mit 25. lb dem Weißenhauß allhier, Item 6. ß term° Michael: Allmendtgeldts von einem Wetterdächlein gemeiner Statt, so seÿe solche behaußung auch umb 50 lb herrn H. Peter Storckhen XV. verhafftet – Sie Barbierin (…) auch annoch 60 Rchtlr. in bahrem gelt nachgeben solle

Fille du professeur de mathématiques Evrard Welper, Dorothée Welper épouse en 1660 le juriste Jean Chrétien Geilfuss, fils de Jean Geilfuss, professeur de philosophie à l’université de Tubingue.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41)
1660. Dncâ XX. Trinit.d. 4. Novembris. H Johann Christian Geilfuß J U Candidatus, Weiland H Johann Geilfußen Professoris Philosophiæ in d. Vniversität Tübing. hinterlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Dorothea H. M. Eberhardi Welperi Mathematic. v. burger alhie Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 13. Zu den Freÿ Predigern (i 44)

La Strasbourgeoise Dorothée, veuve et fille d’Evrard « Wildbrett », épouse en 1682 Ignace Barbier, originaire de La Flèche en Anjou
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 72)
d. 24. 7.bris 1682. Ignatius Barbier de La paroisse de S. Thome (Patria) De La flesche en Enjous, Dorothea Wildbrettin uidua et filia Ebehardi Wildbrett ciuis (Patria) Argentinensis (i 43)

Le préteur royal Güntzer rapporte aux Treize que la veuve de Jean Chrétien Geilfuss qui a épousé le traiteur catholique au Lys d’or est en infraction avec l’arrêt royal qui interdit aux catholiques de se marier avec des réformés.
1682, Protocole des XIII (3 R 39) f° 327
Montags den 7. Septembris 1682. – Johann Christian Geilfußen wittib soll weilen Sie Zur un Ehe sitzet, abgestrafft werden
Herr Syndicus Güntzer sagt, es seÿe jüngsthien ein Arrest vom Königl. Parlament Zu Paris publicirt worden, krafft deßen allen Catholischen verbotten wird, sich an reformirte Zu verheürathen, weilen nun Johann Christian Geilfußen, des verstorbenen Pedellen Wittib sich an einem Cathol. Traitteur Zur Guldenen Gilgen allhier verlobt und sich beÿ Ihme mit großen ärgernuß auffhalte, solches aber wider hiesiger Statt Ordnung, daß mann nicht Zue unnehe sitzen solle, alß stellt Er Zu Mghh., weilen dieser Verlobnuß null und nicht gültig ob Sie diese Wittib deßwegen beÿ E. E. Raht abstraffen und damit mann von des Parlaments je Zu Zeiten publicirenden ordonnances wißenschafft haben möge, herrn Agent Becken die überschickung derselben comittiren laßen wollen. Erk. Fiat.

Dorothée Welper se convertit le 29 septembre 1686.
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 360) Dame Dorothée Welper 1686 Septem 29

Les enfants Geilfuss louent la maison au vivandier Etienne de Combe et à sa femme Marthe Didier

1688 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 656-v
Erschienen H. Johann Drillinger, E:E: Kleinen Raths beÿsitzer und auß deßen Mittel an statt Mariæ Salome Geilfußin, Frantz Hochsteins Cammerdieners am Stuttgardisch. hoff haußfrau, Ferner H. Johannes Welper, der Buchtrucker, alß Vogt Justi Christiani Geilfußen, So dann H. Johann Philipp Kugler, Ober Pedell beÿ hiesig löbl. Universitæt, alß Ehevogt Johannæ Christianæ Geilfußin
haben in gegensein Estienne de Combe, deß Marketenders, und Marc Didier deßen Ehelicher haußfrau
entlehnt; Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt, allhier am Baarfüßer platz, einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher geleg., auff ein Viertel jahr lang von heut dato anzurechnen, umb 20 guld. Zinß
und ist darbeÿ insond.heit verglich. daß under solcher lehnung auch zweÿ biliard sambt Vier helffenbeinen Kugeln und soviel Stocken, mit begriff. sein soll.

Requête de l’aubergiste manant Ignace Barbier
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 15-v) Sambstags den 24. Januarÿ 1699. – Ignatius Barbier pt° Ungeltd
Ignatius Barbier der Schirms Verwanthe und Aubergiste p. G. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. an die Ober Ungelts herren gewießen

Marie Salomé Geilfuss, femme de François Hochstein, vend un tiers de la maison à l’imprimeur Jean Welper (tuteur de Juste Chrétien Geilfuss d’après l’acte précédent)

1689 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 220-v
Maria Salome, gebohrne Geÿlfußin, Frantz Hochstein beÿ Hn General de Montclar in diensten eheliche haußfrau (unterzeichnet) +, Frantz Hochstein
in gegensein H. Johann Welper deß Buchtruckers
Einen dritten theÿl am Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriff. Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz, einseit ist ein Eck am Branden end, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher, hind. auff ein Gäßel d. Brenten end genandt, stoßend geleg., welche gantz behaußung 6 ß d Allmend geld weg. eines wetterdächleins gemeiner statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 100 gul. Straßb. wehr. in Capital und 18 fl. 7 ß 6 s Zinß und Marzal dem Closer St. Margarethen und Agneßen allhier, Ferner umb 39 pfund Nachtrags Capital und 4 pfund 18 ß 9 d Zinß und Marzal (Item umb 68 pfund 5 ß Capital, Mehr umb 26 pfund 5 ß Capital, Item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 25 pfund Capital, Mehr 25 Pfund Capital) verhafftet, und ist dießer Verkauff und Kauff /:darund. auch die darinn befindliche zweÿ biliard pro rato mit begriff. sein sollen:/ über die angegebene beschwerde welche d. Kaüffer pro rato vbernomm., umb 12 pfund

Jean Welper, Jeanne Chrétienne Geilfuss femme de Philippe Kugler et Juste Chrétien Geilfuss, étudiant à Paris, vendent la maison au fabricant de patés (pâtissier) Jean Streit et à sa femme Ursule Scheibler

1689 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 353-v
H. Johannes Welper, der Buchtruckern für sich selbsten, Mehr Johanna Christiana gebohrne Geÿlfußin, H. Philipp Kuglers, Ministri Academici beÿ hiesig. Universitæt eheliche haußfrau, auch für sich selbsten, und Sie beede Welper und Kuglerische haußfrau auch im nahmen Justi Christiani Geÿlfußen Studiosi Zu Paris anietzo sich auffhaltend, Ihres respect. Schwagers und leiblich bruders
in gegensein Johannis Streiten deß pastetenbecks, und Ursulæ Scheublerin, deßen eheliche haußfrauen, mit beÿstand H. Caspar Saxen, deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher hind. auff ein Gäßel d. brenten End genandt, stoßend gelegen Von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 6 schilling Allmend geld weg. eines wetterdächleins, Gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 39 Pfund Nachtrags Capital (Item umb 68 pfund Capital, Mehr umb 26 pfund Capital, Item umb 100 pfund Capital, Item um 25 Pfund, So dann umb 50 Pfund Capital verhafftet), geschehen, alßo und dergestalt daß die im hauß befindliche Zweÿ bilard under dem Kauff mit begriffen sein sollen, umb 166 Pfund

Jean Streit et Ursule Scheibler contractent une dette la veille de l’achat ci-dessus. Un avenant ajoute la maison à l’hypothèque quelques jours plus tard

1689 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 348-v
Erschienen Johannes Streit, der Pastetenbeck, und Ursula Scheiblerin, deßen eheliche Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Gilgen und H. Johann David Traners, beed. E.E. Großen Raths beÿsitzer vnd hierzu insonderheit deputierter
haben in gegensein Hn Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿen 150 pfund Ihnen Zu erkauffung einer am baarfüßerplatz gelegenen behaußung, so morgen tags, geliebts Gott ! verschrieben werd. solle
unterpfand, Neun viertel 3 Sester halb Korn und Gersten jährlicher Gült so hans Lerbß Zu Uttenheim Von Eÿgenthümblich. Gütherns alle jahr Zu lüffern schuldig (…) der correæ von weÿl. Frantz Scheübel gewesen. burger zu andlau Ihrem Vatter sel. Vermög deß ao. 1680. beÿ d Stattschreibereÿ daelbst auffgerichte. theil Regiters zugetheilt word. (…)
[in margine :] (…) zu einem fernern special unterpfand verloost haben wolle, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen allhier am baarfüeßer Platz einseit ist ein Eck am brenden End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmach. hind. auff ein Gäßel stoßend gelegen (den) 7. Julÿ 1689

Jean Streit et Ursule Scheibler font baptiser leur premier enfant à Strasbourg en juin 1686. Le baptême de 1690 mentionne que le mari est originaire de Bergheim (Oberbergheim) et la femme d’Andlau.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 32)
23.a Junÿ 1686. Baptizatus fuit Johannes Wolfgangus Cuius pater Est Joannes Streit et Ursula scheblerin Coponarÿs, patrini fuerunt Joannes wolfgangus Contz syndicus S. Petri Junioris et Anna Catharina Beckein in palatio neovillaria (i 20)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 116)
1690. 20. Januarii Baptizata est Catharina Ursula Joannis Streit ex Oberberken in Superiori Alsatiâ et Ursulæ Scheplerin ex Andlau conjugum hic commorantium filia quam susceperiunt Dominus Wolffgangus Contz Notarius Apostolicus et Regius et Domina Catharina Beckerin (i 66)

Natif de Bergheim et fils du prévôt de Rorschwihr Jacques Streit, Jean Streit et sa femme Ursule Scheibel, fille de François Scheibel d’Andlau, achètent le droit de bourgeoisie en apportant deux enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois).
1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1044
Johannes Streit der Pastetenbeck Von Oberbergheim gebürtig weÿl. Jacob Streiten geweßenen Schultheisen Zu Rohrsweÿer hinterlaß. sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich und Vrsulam Scheibelin Von Andtlaw gebürtig weÿl. Frantz Scheibell geweßenen Bawmeisters daselbsten Ehel. tochter deßen Haußfraw pro 6. gold fl. und 16 ß so sie bereits uff allhiesigen Pfenningthurn erlegt haben, wegen der beeden Kinder bleibt es beÿ der Ordnung seind Zuuor ledig standes geweßenn vnd werden beÿ E E Zunfft der Becken diennen. Jur. den 9. Julÿ 1689.

Mentions de Jean Streit dans les registres des Quinze
1691 Conseillers et XXI (1 R 174) Hr. Johann Streith wird Schöff. 213.
1693 XV (2 R 97) Johann Streit d. Pastetenbeck pt° Leÿr Verungeltung (Wein von Andlau herein geführt), 32, 35
1697 Conseillers et XXI (1 R 180) H. Johann Streith vmb Recommendation ahne hern Prætorem. 168. (als hoch Meritirten Subdelegué von dem Herrn Intendanten, wegen Befreÿung Von der Impositionen, so die Gemeind Roschweÿer auff sein Reben Zu Legen prætendirt)

Visite des auberges. Le pâtissier Jean Streit sert du vin à des Français et à des bourgeois en ne réglant que 9 sols de taxe. Il devra se conformer à l’avenir aux règles qui s’appliquent aux débitants de vin.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
41. Herr Rathh. Johann Streit
der Wohne auff dem Baar Füßerplatz, ist Nicht geld Zünfftig, seiner Profession ein pastetenbeck, setzt burger Und Frantzosen und gibt Nur 9 ß. Umbgeld, allein, weilen es ohnlängsten die meinung gehabt, daß die pastetenbeck, so warein* speißen geben, Und wein außschencken, d. große Umbgeld geben sollen, so stündte Zu Mghhn Ob er nicht dero Erkandtnuß gemäß sich verhalten sollte. Erk. Quod Sic.

Le prévôt de la tribu des Boulangers rapporte aux Quinze que Jean Streit ne participe pas aux réunions ou qu’il contrevient au règlement, notamment en divulguant les décisions.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
H. Rath. Streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes
(f° 13) Freÿtags den 23. Januarÿ 1699. – Herren Ober: vndt Rathh. E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
Herr Secretarius Frid Proponirt, es habe Herr Ammeister Johann Reinbold Friderici Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Becken, so wohl vor sich als nahmen der Hh. Rhatherrn vnd übrigen Schöffen ged. Zunfft, ein unterthäniges Memoriale, so derselbe abgelesen, wider H. Johann Streiten E. E. Großen Rhats alten beÿsitzer übergeben, darinnen dießelbe sich höchstens beklagen, welcher gestalten derselbe nicht allein beÿ allen gerichtlichen Zusammenkunfften allerhand Confusiones vnd Zerrüttungen anzuspannen vndt Ihnen Chagrin Zu erwecken gesucht, sondern auch seinen obliegenden Pflichten Zuwider gehandlet habe, allermaßen derselbe (1) dem in Ihrem alten articulbuch fol. 23. der Churen und Wahlen halben, befindlichen articul, welcher vor denen Contravenienten ohnnachläßig 10. lb d str. fordert, sich mit sonderbahrer Gefehrde vmb ein vnd anderen dadurch in Fallstrick Zu bringen, entzogen, alßo daß man in nechst verwichener Churnacht seiner, ohngeachtet Er auff der Stub war, mit der wahl eines Zumans bis gegen 6. uhr wartten müssen (2.) den darauff folgenden Schwörtag als den 13. hujus, ohngeachtet Ihme beÿm Eÿdt vnd 5 ß gebotten war, der, in obangezognem articulbuch fol. 39. enthaltenem §° zuwider gar nicht erschienen, noch sich entschuldihen laßen (3.) des andern tags, alß nach der gewohnlichen Rhats Predigt, beÿ der Zunfft nachmitags das geding gehalten wurde, dem Zunfftschreiber, beÿ ablesung des Schöffen vndt Gerichts büchleins vor der gantzen Gemeind Zu Confundiren gesucht, und prætendirt, daß derselbe die nahmen, nach seiner opiniastren meinung anderst ablesen solte, vmb dadurch Sie in höchste Verachtung zu setzen. Wie Er dann (4.) beÿ der meister bißhero vorgegangenen Churen undt wahlen, die doch /.wann Sie König. Ordonnance Conform.) freÿ seÿn sollen, sich so Meisterloß erwießen, daß Sie sambtlichen schon längstens vnd öffters an Ihme sich Zu ärgern ursach gehabt hetten. (5.) der verschwiegenheit in denen abgehandelten Gerechtlichen Sachen, sich gantz nicht befließen, sondern gleich nach abgefaßten Concluse solches anderwertlichen eröffnet, und Endlichen (6.) im letst verwichenem 1698.sten Jahr, Zu denen meistern Gerichtlichen versamblungen seinem schworen* Eÿd entgegen, nicht gekommen, sondern muthwilliger weiß außgeblieben seÿe, welches deßen tragenden Ambt gäntzlichen Zuwid. lauffe & mit angehengter bitt, daß weilen mehrged. H. Rathh. Streit auff vorerzählte weiß denen ordnungen sich widersetzet, vndt dergestaten unfreudlich mit Ihnen umbgegangen, Mghherren Sie in gnädige Prosection auffnehmen, Ihro Ehre conserviren, undt berührten H. Streit als einen übetretter vnd verächter so vieler heilsamnen Ordnungen andrem Zum Exempel, Züchtigen vnd weilen Sie imploranten alle vor der gantzen Zunfft beschimpfft word; Ihnen billicher Satisfaction gedeÿen laßen Wolten. Erkandt, Soll durch die Herren XV. Meister der beklagte beschickt, vnd Ihme die Klag communcinirt werden.

(f° 24) Freÿtag den 6. Februarÿ 1699. Hh. Ober und Rathh. und Schöffen E E Zunfft der Becken Ca. Herrn Johann Streiten alten Rathh.
Beede Herren Fünff Zehenmeister Laßen p. Herrn Friden das Jenige reassumiren was herrn Ober vnd Rathherren auch Schöffen E E Zunfft der Becken wider H. Johann Streiten E. E. Gr. Raths Alten beÿsitzern den 23. Januarÿ jüngsthin klagendt anbring. laßen, und weilen es damahlen die meinung gehabt daß ermelte Klag demeselben Communicirt vndt Er darüber Klag demselben Communicirt, undt Er darüber gehört werden solten so seÿe es auch gebührendtt geschehen, damit aber deßen verantwortung desto beßer vernommen werden möge, alß werde nöthig seÿn die wider Ihn eingeführte Sechs Puncten Zuvorderist nochmalen Abzulesen (…)

(f° 35-v) Freÿtags den 13. Februarÿ 1699 – H. Rath. streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes

Jean Streit ne règle pas les taxes comme il le devrait à la tribu des Fribourgeois depuis six ou sept ans qu’il sert du vin. Les Quinze lui donnent le choix entre cesser de débiter le vin ou régler son dû à la tribu. Ils n’exigent pas qu’il paie les arriérés en estimant que la tribu aurait dû se manifester plus tôt.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112), 1709 (2 R 113)
E.E. Zunfft der Freÿburger contra Johann Streit
(f° 263-v) Sambstags den 24. Novemb. 1708) – G. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Hn Joh: Friderich Bahlen Gastgebers Zum Thiergartten Cit. per sched. H. Joh. Streiten Exsenatorem prod. unterth. memoriale und bitten wie inhalts. S. Citatus præs. bittet dießer einlag cop. vndt Term. Ord. G. bittet deputationem. Erk. gebettene copia vnd Zeit zugelaßen

(f° 298-v) Sambstags den 22. Decembris 1708) – H. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Herrn Zunfftmeister Johann Friderich Bahlen gtra. Herrn Rhatherrn Johann Streit vom 24.t 9.bris will Erklärung vernehmen. Saltzm. Citatus ist bettlägerig bittet Zu seiner Verantwortung Deputation. Saltzm. mags leiden. Erk. ahne die Ober Ungeltsherren gewießen.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 35) Sambstags den 23. Febr. 1709 – E.E. Zunfft der Freÿburger C. H. Joh. Streit
Obere Ungelts Herren Laßen per H. Friden proponiren es habe E.E. Zunfft der Freÿburger Ca. H. Rathh. Streiten geklagt daß Er sich der Ordnung wie andere Pastetenbeck nicht Submittiren, vndt wann andere beschickt werd. nicht erscheinen wolle, anbeÿ gebetten, Ihne dazu Obrigkeitl. anzuhalten. Auff beschehene Remission habe man die Parthen angehört, da dann im nahmen der Zunfft erschienen H. Rathh. Vix, Claude Capitaine vndt Joh: Friderich Bahl, welche beditten daß der articul dahin gehe, daß alle Jahr die Pastetenbeckh beschickt vndt gefragt werden sollen, Ob Sie angeloben können, daß Sie keinen wein auff die gaß verkaufft haben, es seÿe auch die meiste erschienen. H. Streit aber nicht vndt wie es verlautet wegen seiner unpäßlichkeit. Bey der 2.ten Conferenz, were H. Bahl allein erschienen vndt habe berichtet das H Streit den Weinschanck schon 6. bis 7. jahr genoßen vndt doch beÿ der Zunfft sich nicht habe Submittiren noch die gebühr davon erlegen wollen, anbeÿ gebetten denselben Zum nachtrag anzuhalten. Worauff H. Streiten hausfr. beditten, daß ihr Mann nicht gewußt warumb er Zu thun geweßen, vndt weilen man nur vom Weinschanck gesagt, so habe Er darvor gehalten, daß es nicht nöthig were, weilen er solche schon lang erhalten anbeÿ gebetten wegen der gebühr solang nach Zu wartten, biß ihr Man wieder gesundt seÿn werde.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß dem hern Streiten die Alternativ gegeben werden könte, entweder den weinschanck Zu quittiren oder sich mit der Zunfft der Freÿburger Zu vergleich. vnd jährlichen die gebühr Zu entrichten, was aber das præteritum belange, halte man darvor daß Er davon Zu absoluiren were, weilen die Zunfft es nicht mit ernst getrieben habe. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de Pierre Albert, employé au Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1717 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 281
hr Johann Streith Exs: und Ursula geb. Scheibelin beÿständlich Jacob Quelet zollers und François Maisseult marchand de vin
in gegensein Pierre Albert bedienten beÿm Stift jungen St Peter – schuldig seÿen 50 pfund
ihr hauß c. appert: ahm baarfüeser platz, einseit ist ein eck ahm brendten endt anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿsolff hinten aufs gäsel

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de leur gendre François Moissemet, marchand de vin

1718 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 407
H. Johann Streitt exsenator und Ursula geb. Scheübelen mit beÿstand H. Johann Georg Daniel Dürrn weinstichers und Jacob Quellet zollers
in gegensein François Moissemet weinhändlers ihres Tochtermanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und zugehörden ahm baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿßolff kupfferschmidt hinten auff das brend. End

Jean Streit demande un subside annuel. La commission rapporte qu’il est pauvre, que la goutte dont il souffre depuis plus de vingt ans lui a fait perdre des clients ; sa femme et ses cinq enfants ne sont pas en mesure de pourvoir à son entretien. Les Conseillers et les Vingt-et-Un estiment que lui attribuer une pension consitituerait un précédent fâcheux et le renvoient à l’aumône Saint-Marc.
1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür. 89. Relation der Hh. Deputirten. 108. Wird an die Hh. Pflegere Zu St. Marx Verwiesen. 112.
(p. 89) Sambstag d. 30. Julÿ – H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür
Lt. Mosseder, Nomine H Johannes Streiten Exsenatoris, producirt unterthänig und flehentliches Memoriale und Bitten umb eine gnädige iährliche Beÿsteür handelt innhalts. ist Erkandt, Werden H. xv. Elwert und H Rathherr Bruder umb die contenta Producti und darinnen allgirte umbständ grundlichen Zu untersuchen, Wie auch den Bescheid anzuzeigen abgeordnet.

(p. 108) Sambstag d. 3.ten Septembris 1718. Relation wegen H. Johann Streiten Exsenatoris – H. Johann Streit Wird an die Herren Pflegere Zu St. Marx Verwiesen, umb in beÿsteur Zu erhalten
H. xv. Elwert und H Rhh. Bruder referiren, daß Sie, zu folg der ihnen d. 30.ten Julÿ iüngst auffgetragene Commission, Wegen H. Johann Streiten Exsenatoris und burgers allhier unpäßlichkeit und Armuth Von unterschiedlichen deßen Mitzünfftigen einen sattsamen bericht eingezogen, und befunden, daß gedachter H. Streit durch unglück und Kranckheiten absonderlich aber das Podagram, damit er schon beÿ Zwantzig iahren behafftet, und aus Welcher ursach er als Pastetenbeck seine meiste Kundten, so ein abscheuen daran gehabt, Verlohren, in einen elenden und sehr dürfftigen Zustand gerathen, auch Keines Von seinen Kindern obschon er deren fünff beneben seiner haußfrauen annoch im leben hat, mit mittlen also Versehen daß Es ihme mit kräfftiger hülff unter die Ärm greifen könte.
Herr Aduocat Scheffmacher opinirte, daß der Implorant abzuweißen seÿe.
Herr Prætor Regius votirte, Es wäre bekandt, daß der Jetzmahlige Implorant durch seine d. 30.ten Julÿ iüngst übergebene Bittschrifft ein iährliches gnadengeld begehrt, Nun könte, seiner meinung nach, derselbe aus Zweÿen ursachen gleich anfangs Simpliciter abgewießen Werden, Erstlichen Wegen der aus der Willfahrt entspringenden bösen Consequentien, Wohl erwogen andere Verbürgerte arme handweercksleüth ein gleiches begehren Würden, so mann ihnen nachgehends abzuschlagen nicht fug hätte, Weilen in pari Causa par Jus Statuendum, dieses aber denen Stifftern, und dem Allmoßen in unerträgliches onus wären und Zweitens des Imploranten merita und Persönliche Qualitäten nicht also beschaffen, daß sie eine sonderbahre Consideration meritirten, Zu geschwigen, daß, Wann Meine Herren auch schon dispensando dem Imploranten iährlichen etwas als eine Pension Wolten Zukommen lassen, die Sambtliche Stiffter und Fundationes sich in einem solches schlechten stand befänden, Wie ratione des Corporis Pensionum aus dem im nahmen der Lutherischen Hh Geistlichen in der Neuen Kirche und Zum Alten St. Peter d. 27.ten Augusti iüngst übergebenen Memoriali mit mehrerem erhellet, nicht Zu sehen, Wo solches könte hergenommen Werden, Jedannoch aber, in ansehung das Stifft Zu St. Marx denen armen burgern mit hülfflicher hand beÿzuspringen gewidmet, und der Implorant sich unter deren Zahl befindet, Wolte Er sein votum dahin gegeben haben, daß er mit seinem gesuch an die wohl verordnete Herren Pflegere erstged. Stiffts Verwießen werden solte ist Erkandt, Wird Herrn Prætoris Regÿ voto gefolgt, mithin d. Implorant mit seinem petito an die Wohlverordnete Herren Pflegere des Stiffts Zu St Marx gewießen.

Les Tonneliers n’accordent pas à Jean Streit la permission de servir de l’eau-de-vie, la requête contrevenant au règlement
1718, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 394) Montags den 7. 9.bris A° 1718
H. Johannes Streitt Pastetenbeck und E. E. großen Raths alten beÿsitzer stehet vor, bittet Wan Er Könnt umb Ein weniges die Erlaubnuß erhalten brandenwein auß Zuschencken in deme Er arm und sonsten nichts Zu verdienen weiß so wolte er es für eine sonderbahren guthat auffnehmen.
Erkandt weilen sein petitum Wieder ordnung und Articul, daß ob man schon gern wolte Ihme nicht favorisiren Könnte.

Jean Streit et Ursule Scheibel vendent la maison au marchand Louis Beguin et à sa femme Catherine Beurez moyennant 1 650 livres

1720 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 269-v
(1650) Sr Jean Streit Ancien Senateur d’icy et Delle Ursule Scheibel
à Sr Louis Beguin marchand et Delle Catherine Burez
une maison et place avec tous ses droits appartenances et dépendances scituée icy sur La Grande place faisant d’un côté un coin d’autre Jean frederic Zeilsolph aboutissant derrière à une ruelle – doit 3 livres 4 sols à cause d’un toit qui avance sur le public et de la porte de la cave a notre Pfenningthurn – grevée de 400, 600, 400, 600, 200, 200, 200 et 700 livres de capital, pour 3300 livres

Originaire de la paroisse Sainte Marie Madeleine de Paris, le boutonnier Louis Beguin épouse à Metz en 1706 Catherine Beurré, fille du boutonnier Pierre Beuré : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire à l’inventaire dressé le 15 juillet 1744 (Jean Euth, 6 E 41, 514 n° 29), célébration
Contrat de mariage – Par devant Les notaires Royaux Etablis à Metz Et y Resident soussignez furent presens Louis Beguin garçon Boutonnier resident en Cette ville, natif de Paris fils de deffunt Le sieur Louis Beguin, Bourgeois de Paris et de Louise Pezé (…) assisté des Sieurs Pierre La Barthe Et Etienne Marfal M.es boutonnier Et Tailleur Bourgeois dudit Metz ses amis d’une part Et dem.lle Catherine Burré fille du sieur Pierre Beuré Marchand Boutonnier Bourgeois dudit Metz et de dlle Catherine Robert annibal, procedante de leur agreement et Consentement et assistée des Sieurs Edme Et François Robert annibal Ses oncles et des Sieurs Claude Boulanger et didier Pochon aussi ses oncles d’alliance d’autre part – Fait et passé audit Metz En la Maison dud. Sieur Beuré L’an 1706 Le 1. Janvier – d’Ancerville, Notaire

Mariage, Metz Saint-Gorgon (cath. p. 5)
Ce Jourd’huy 15° feburier de la présente année 1706 (…) a esté Celebré a l’Eglise de St Gorgon de laditte ville (…) Le Mariage Entre Le Sr Louys Beguin fils de feu Louys Beguin viuant Mre Boutonnier et de Louyse pezet sa femme ses pere et mere de La paroisse de Ste Marie Magdeleine de paris d’vne Et Catherine Buret fille du St pierre Buret mre Boutonnier et de Catherine Robert anibal sa femme ses pere et mere d’autre part (signé) Louis Beguin, Catrine beurez (i 265)

Leurs enfants naissent à Strasbourg à partir de 1707
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 5)
1707. Hodie 6.a Martÿ natus die vero 7.a ejusdem a me infra scripto sacro baptismalis fonte ablutus est Ludovicus filius legitimus Ludovici Beguint et Catharinæ Burée uxoris ejus legitimæ (signé) Louis Begaint (i 5)

Louis Beguin de Paris et sa femme Catherine Beuré de Metz deviennent bourgeois le 19 juillet 1715 en apportant six enfants (N.B. les actes relatifs à Louis Beguin seront présentés à la notice d’une autre maison)
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1299
Louis Beguin Knöpffmacher V. Paris weÿl. Louis Beguin auch gew. Knöpffmachers daselbst hint. sohn Und sein Fr, Catharina Beures Von Metz erkauffen das burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. bringen 6. Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden. Wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, J. d. 19. Julÿ

Le marchand Louis Beguin et Catherine Beurez hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Bœhler

1722 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 41
H. Loüis Beguin handelsmann und Catharina geb. Beurez beÿständlich H. höllbeck und H. Klein beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Daniel Böhlers handelsmanns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeißolff hinten auf das Brenden End einen außgang habend, so über 16 ß jährlich allmend zinß geldts freÿ ledig und eigen seÿe

Louis Beguin et Catherine Beurez vendent la maison au pâtissier célibataire Jean Philippe Tag moyennant 1 600 livres

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 280-v
(1600) H. Ludwig Beguin der handelsmann und Catherine geb. Burez
in gegensein Johann Philipp Tagen ledigen Pastetenbecks beÿständlich seines vaters Georg Friedrich Tagen auch Pastetenbecks und in gegenwart Jfr. Susannæ Magdalenæ Roßerin sein Tagen verlobter mit beÿstand ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿßolff gewesenen kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff gedachtes gebrannte end stoßend und einen außgang in deßelben habend gelegen, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächeleins und einer kellerthür 16 schilling allmendgeld – um 750 pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Jean Philippe Tag et sa fiancée Susanne Madeleine Roser, assistée de son père brasseur Henri Roser, hypothèquent le même jour la maison au profit d’Anne Marie Kamm,veuve du maréchal ferrant David Klein

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 282
vorbemeldte käuffere Johann Philipp Tag der ledige Pastetenbeck und deßen verlobte Jfr. Susanna Magdalena Roßerin beÿständlich ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers und Johann Reinhard Roßer des Scribenten ihres bruders
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Kammin weÿl. David Kleinen gewesenen huffschmidts und E.E. kleinen Raths beÿsitzers wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Frantz Wolffgang Eberhard E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 500 pfund zu erkauff und bezalung hieunten beschriebener behausung
unterpfand, die aus dießen Vorschuß zum theil bezahlteBehausung und hoffstatt allhier ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿsolff gewesten kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff das gebrannte end stoßend – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 schilling ane allmend zinß

Jean Philippe Tag épouse Susanne Madeleine Roser en juin 1722
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 1024)
Anno 1722 den 10. Junÿ seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Tag der ledige Pasteten beck Georg Friderich Tag deß burgers und Pasteten becks alhie ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Magdalena Heinrich Roser deß burgers und biersieders alhie ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Philipp Tag Alß hochzeiter, susanna magdalena Roserin als hochzeiterin (i 182)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en partie dans une maison qui appartient au père du marié près des Petites Boucheries en partie dans celle qu’ils viennent d’acheter. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 485 livres.
1722 (7.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 805
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, so der Ehrenhaffte und achtbare Johann Philipp Tag der Pastetenbecker und die Ehren und tugendhaffte Fraw Susanna Magdalena gebohrene Roßerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand zugebracht, und sich deren jeedes nach Innhalts Ihrer mit einander auffgerichteten Heuraths abrede für eigenthümlich unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem gegen seÿn herrn Geörg Friderich Tagen des Pastetenbecks seines leibl. vatters und Fr. Annæ Salomeæ gebohrener Oberlein seiner Stieffmutter auff sein deß Ehemanns, Sodann auff der Ehefr. seithen Fr. Susannä Magdalenä Roßein gebohrener Beinen Ihrer leibl. Mutter, Mittwochß den 7. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen deß dißorths Ehemanns Vattern eigenthümlich zuständigen vnd bewohnenden Behaußung theils aber in einer ane dem Barfüser Platz gelegenen von beeden Jungen Eheleuthen eigenthümlich bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Es haben die beede Jung Eheleuth nach Inhalt Kauffbrieffs in allh. C: C: Stub gefert. sub dato den 2.ten Maÿ Anno 1722. eine behaußung allh. In Straßb. ane dem Barfüßer Platz, so 1. s. ein Eck an dem gebrannden Endt, 2. s. neben Weÿl. Johann Friderich Zeÿßolffs deß gewesenen Kupferschmids hinterlaßene Wittib vnd Erben gelegen, Von Ludwig Becking dem handelßmann v. Fr: Catharina gebohrener Beirez noch Vor der Verehelichung alß beede Ehe Verlobte mit einander auff solche Condition erkaufft, daß dem jetzmahligen Marito darahn zween dritte Theil die übrige tertz der uxori eigenthümlich Zustehen sollen, drauff aber ist nich Zur Zeith anderst nicht auß eigenen mittelen bezahlt worden alß die jenige 200 fl. welche die Ehefr. von Ihren geliebten Eltern, Zur Ehesteur baar erhalten hat, so hiehero Zum bericht dienet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 259, Sa. Weins 58, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Goldenen ring 22, Sa. baarschafft 47, Summa summarum des Ehemanns Vermögen 443 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 302, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa. Goldenen Ring 19, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 485 lb

Jean Philippe Tag devient tributaire chez les Boulangers en septembre 1722 en obtenant le droit que détenait son père
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 383) Dinstags den 15.ten Septembris 1722
Neu Zünfftiger – Johann Philipp Tag der Pastetenbeck undt Burger allhier prod. Stallschein Vom 4.ten Julÿ 1722. bittet Ihne alß Einen Leibzünfftigen anzunehmen undt seines vatters Recht vergönnen, ist Erk. seÿe ihme in seinem petito gegen der gebühr Zuwillfahren (1 lb 5 ß)

Jean Philippe Tag et Susanne Madeleine Roser vendent la maison à leur frère et beau-frère respectif Georges Frédéric Tag moyennant 1 650 livres

1736 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 633
Johann Philipp Tag der Pastetenbeck und Susanna Magdalena geb. Roßerin
in gegensein ihres respective bruders und schwagers Georg Friedrich Tag Pastetenbecks
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brandt ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers Erben hinten auff den Brandt ein End gelegen – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß allmendgeldt – als ein am 2. Maÿ 1722 erkaufftes guth – um 800 Pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Fils du pâtissier du même nom, Georges Frédéric Tag épouse en 1736 Anne Marie Müller, fille du tonnelier Emmanuel Müller : contrat de mariage, célébration
1736 (6.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 866
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren H. Georg Friderich Tag, dem ledigen Pastetenbeck weÿl. H. Georg Friderich Tags des gewesenen Pastetenbecks und burgers allhier Zu Straßburg verlaßenem ehel. Sohn alß Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrau Anna Maria Müllerin H. Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier mit Fr. Anna Maria Müllerin gebohrene Eiggnoßin ehelich erziehlter dochter alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Actum Straßb. Mittwochß den 6.t Junÿ A° 1736. (unterzeichnet) Georg Friderich tag als Hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138, XXII)
1736. Dominica IX et W Trinitat. proclamati sunt Georg Friederich Taag der ledige Pasteten Beck v. burger alhier, Weÿl. H. Georg Friederich Taag, geweßenen Pasteten Beckers v. burgers alhie hinterlassener ehel. Sohn v. Jungfr. Anna Maria Johann Daniel Müller, des Küeffers v. burgers allhier ehe. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8. August (unterzeichnet) Georg Friederich Tag als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 142)

Georges Frédéric Tag hypothèque la maison au profit de Marie Dorothée Strohl, veuve du marchand Jean Georges Gimmich

1736 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 713
Georg Friedrich Tag der ledige mehrjährig und ohnbevögtigter Pastetenbeck
in gegensein Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Strohlin weÿl. H. M. Johann Georg Gimmich des handelsmanns ohnbevögtigten wittib mit beÿstand Christoph Christianus des kupfferschmidts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brand ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers erben hinten auff besagten Brand ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – seith den 30. junÿ jüngst da er selbige käufflich an sich gebracht

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font un testament réciproque
1736 (7.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 59) n° 305
Testamentum nuncupativum reciprocum H. Georg Friderich Tagen ledigen Pastetenbecks und Jgfr Annæ Mariæ Müllerin beeder hochzeitelichen Persohnen und burgeren alhier
1736. (…) auff Dienstag den 7. Augusti Nachmittag zwischen fünff und Sechs Uhr in einer alhier Zu Straßburg ane dem altenweinmarckt gegen dem Speÿer über gelegenen von mir dem Notario lehnungsweis bewohnenden behausung meiner ordinarj schreib stuben (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Georg Friderich Tag, lediger Pastetenbeck und burger alhier Zu Straßburg und beneben ihme die Ehren und tugendsahme Jungfer Annæ Mariæ Müllerin H Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier eheliche dochter seine geliebte Jungfer brauth (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison zum Tannenbaum. Les apports du mari s’élèvent à 712 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1736 (21. 7.bris), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 570
Inventarium über diejenige Nahrung so H: Johann Friderich Tag, der Pastetenbeckh undt Fr. Anna Maria gebohrne Millerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zue Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1736. (…) So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 21.ten 7.bris anno: 1736.
Inn Einer allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer Platz geg. den bierhauß Zum weißen bären gelegenen Zum dannen baum genannten Pasteten Behaußung hat sich befund. alß volgt
Eigenthumb ane Einer behausung so des Ehemanns unverändert. (M.) Eine behaußung undt hoffstatt mit aller Zugehört, Rechten undt gerechtig Keit gelegen allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer platz 1.s. ein Eckh ane dem sogenantten Bränden Endt, 2. s. neben weÿl. Simon Rollé geweßenen altgewendters Erben, hinden auffs Brendten Endt stoßend, davon gibt mann Jahrs dem allhießig. pfenning von Einem wetter Tächlen undt der Kellerthür ane allmendt Zinß 16. ß. undt hat Er der Ehemann sothane behaußung Käufflich übernommen umb 3300 fl.. Davon gehen ane Capital absowie noch auff berührter Behaußung stehen Erstl. der Schenckbecherischen Stifftung 1600 fl. It. Fr. pfarrer Gimmichin 300 fl. vndt NN 200 fl. abgang ist 2100 fl. Nach abzug deren verbleibt ane dem Kauffschilling annoch übrig und im Vorstand 1200 fl. machen 600 lb. Über sothane Behaußung Meldet i teutsch. perg. Kbr. auß allhies. Cancelleÿ Contractstub vom 30. Junÿ 1736. mit dero anhagendem Innsigell.
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 73 Sa. Schiff und geschirrs Zum Pastet. 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿg. ane Einer behaußung 600, Summa summarum 712. lb
der Fr. Nahr. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 15, Sa. gl. ring 17, Summa summarum 114 lb
Sa. haussteuren 14 – Conclusio finalis Inventarÿ 841 lb

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Georges Frédéric Tag de tenir des pensionnaires. Il répond qu’il s’agit d’étudiants immatriculés à l’université
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 134-v) Dienstags den 16.ten Sept: 1732
Joh: Philipp Tag, der Pastetenbeck, hatt dato die Ordnung angehöret und Herrn Zunfftmeister angelobet.
Idem wurde vorgestellet, daß er Kostgänger halte. Ille ist die Anklage geständig sagt wären dere 4. so aber Studiosi so immatriculiret, handelt derwegen nicht wieder Ordnung. Warauffhin derselbe gewarnet worden hierinnen Kein Gefährden Zu gebrauchen, wiedrigenfalls und in Entstehung deßen nach der Schärffe deß Articuls wieder ihne verfahret werden solle.

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit de François Joseph Nicard, greffier de la maréchaussée d’Alsace et adjoint à la chambre des affaires criminelles.

1737 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 124-v
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres curatoris ad hunc actum H. Adam Friedrich Oesinger des geschwornen courtier mit fernerer assistentz ihres vatters Daniel Müller und ihres bruders Emanuel Müller beeder kieffer als iher nächsten
in gegensein H. Lt. Frantz Joseph Nicard Greffier de la Maréchaussée d’Alsace und vicarÿ beÿ dem vergicht protocollo – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem Baarfüplatz, einseit ist ein eck ahne dem so genannten Brandt ein endt, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes Branndt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetter dächleins und einer kellerthür 16 ß ahne ane allmend geldt – als ein am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit du perruquier Jacques Cousin

1737 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 650
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres vatters Daniel Müller des Kieffers und H. Rick E.E. kleinen Raths beÿsitzers und fernerer assistentz ihres ad hunc actum geordneten Curatoris H. Adam Friedrich Oesinger geschwornen Courtier
in gegensein Jacques Cousin des Peruquenmachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ahne dem Brandt ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes brandt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und Keller thür 16 ß ahne Allmend geldt – als ein ledigen standts am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Mauresse où il obtient le droit de revente
1738, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 376-v) Donnerstags den 24.t Julÿ Anno 1738
Neuer Leibzünfftiger Gremp ER. – Georg Friderich Tag der Pastetenbeck und burger allhier, welcher E. E. Zunfft der Becker quittiret producirt Stallschein, Vom 19. Junÿ 1738. bittet um das Zunfft und Grempenrecht, Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt
Erlegte Vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Gempen recht 1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 s, Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 2 lb 13 ß 8 d

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font dresser l’inventaire de leur fortune dans une maison rue du Pilot derrière le poêle des Pelletiers. L’actif du mari s’élève à 129 livres, le passif à 283 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 395 livres.
1739 (24.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 571
Inventarium über die Jenige Nahrung so Geörg Friderich Tag dem Ehemaligen Pastetenbeckhen undt Fr. Annæ Mariæ Tagin gebohrner Millerin beeden Eheleuthen undt burgere allhier am active quam passive Zuständig, auffgerichtet anno 1739. (…) welche auf ansuchen und begehren Hn Joh: Paull Funckhen deß Paßmentirers auch burgers dahier, der Ehefr Curatoris ad lites inventirt (…) Actum Straßburg auff Donnerstag den 24.ten Septembris Anno 1739.
Inn Einer allhier Zue Straßburg hinder der Kürßer Zunfft Stub ane der Pfahlgaßen gelehenen Weißbecken behaußung hat sich befundten alß volgt
Des Ehemanns haußrath 129 – Schulden 283 übertreffen also die Schulden aiß deß Ehemanns unveränderte undt der Theilbahren Nahrung zu bezahlent desselben unveränderten undt Theilbahrer Nahrung so unter Einer Massa beschrieben umb 153 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 82, Silber 12, Goldene Ring 17, Schulden 175, Ergäntzung der Ehefrauen Ermanglenden ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ illatorum durch mich Notarium in aô 1736 auffgerichtet 108, Summa summarum 395 lb

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller vendent la maison au fourbisseur Jean Daniel Mannberger et à sa femme Marie Barbe List

1738 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 285
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin
in gegensein Johann Daniel Mamberger des schwerdtfegers und Maria Barbara geb. Listin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am sogenannten Brand ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle des altgewänders erben, hinten auff den Brand ein end – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 sch. ane allmend zinß – den 30. Junÿ 1736 währendes ledigen standt erkaufft hat – um 800, 150 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Jean Daniel Mannberger devient tributaire chez les Maréchaux le 26 juin 1733
1733, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 92-v) Freÿtags den 26. Junÿ Anno 1733 – Meisterrecht
Johann Daniel Mannberger der Ledige Lang Meßerschmids gesell, weÿland herrn Johann Nicolai Mannbergers, des ältern E: E: Großen Raths alten beÿsitzers und Lang Meßerschmidts, auch Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt, mann wolle Ihne Zum Meister Recht admittiren, legte auff handwercks gebühr 16 ß (Auflaggeld dt. 16 ß d)
Erkand, gegen erlegung der Gebühr Willfahrt dt. 7. lb 10 ß d

Fils du coutelier Jean Nicolas Mannberger, Jean Daniel Mannberger épouse en 1734 Marie Barbe List, fille du marchand Nicolas List : contrat de mariage, célébration
1734 (1.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 317
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Mannberger dem Ledigen Lang Meßerschmidt, weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr Und Wohlweißen herrn Johann Nicolai Mannbergers des ältern Lang Meßerschmidts auch E: E: Großen Eaths alten wohlverdienten beÿsitzers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren Vnd hoch tugendgezierten Jungfrauwen Maria Barbara Listin, weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Nicolai Listen, geweßenen handelßmanns und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Königlicher Statt Straßburg auf Freÿtag den Ersten tag des Monats Octobris im Jahr des herren, als man Zahlte 1734.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17-v n° 18)
1734. Mittwoch den 13. Octobr: seind nach Zweÿmähl. geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirchen zu St. Niclaus durch priesterliche Copulation in den Ehestand eingesegnet word. Johann Daniel Mannberger der ledige Lang Meßerschmidt und burger allhier weil. herrn Niclaus Mannbergers geweßen. Lang: Meßerschmidts u. E. E. Groß. Raths alt. Beÿsitzers hinterl. ehel. Sohn u. Jgfr Maria Barbara weil. Hn Nicolai Listen geweßten Handelsmanns u. burg. allhier hinterl. ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel Manberger als hochzeiter, Maria Barbara Listin als hochzeiterin (i 19)

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Jean Silberrad, receveur de la fondation Schenckbecher et triumvir de la Tour aux deniers.

1740 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 88
Johann Daniel Mamberger der Langmeßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand ihres schwagers Johann Theobald Meÿer des gastgebers zum Thiergartten und ihres geschwistrig kinds Johann Daniel Würtz des Unter Cranmeisters
in gegensein H. Johannes Silberrad des Schaffners der Schenckbecherischen stifftung und dreÿers hiesigen Pfenning Thurns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand,eine behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten an dem Baarfüßer: platz – ist einseit ein eck an dem so genannten Brandt: ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögltlichen weiß, hinten auff den Brand ein end- davon gibt man wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Daniel Mannberger loue une partie de sa maison au cordonnier Jean Michel Ohlmann

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 32
Daniel Mamberger der schwerdfeger
in gegensein Johann Michael Ohlmann des schuhmachers
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig auff dem barfüßerplatz einseit ist ein eck anderseit neben Vincent Gayneau dem sattler ux. noe. gelegenen behausung unten auff dem boden einen laden, kammer, kuchen und ein kämmerlein unter der stieg, ferner auff dem dritten stock eine kammer aus welcher dem entlehner auf seinen costen eine stub zu machen erlaubt ist auff dem vierten stock eine Gesind: Kammer samt einem unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
[in margine :] gebrochen 8. Aprilis 1746

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Sachs, femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Sébastien Gambs

1745 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 329
Johann Daniel Mamberger und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand H. Johann Philipp Richßhoffer und H. Joseph Büchel beede handelsleuth ihrer vettern
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Sachs Cancellariae Contactuum Substituti als gewalthaber seiner schwester Fr. Mariæ Salome geb. Sachs H. Lt Johann Sebastian Gambs E.E. großen Raths alten beÿsitzers Eheliebstin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ane dem sogenannten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau des sattlers Ehefrau, hinten auff besagtes brennt ein end – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List vendent la maison à l’orfèvre Jean Régnard Theurer moyennant 1 700 livres

1746 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 142
Johann Daniel Mannberger der Lang Meßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin
in gegensein H. Johann Reinhard Theurer des goldarbeiters
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck ane dem so genanten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtl. weiß, hinten auff den brennt ein end – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth – um 800 pfund verhafftet, geschehen um 1700 pfund

Jean Régnard Theurer est admis le 21 mai 1743 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 5 septembre. Les examinateurs le reçoivent maître
1742, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1066) Montag den 21. Maÿ Anno 1742
Johann Reinhard Theurer de ledige Goldarbeiter erscheint und berichtet daß man Ihme erlauben möchte das Meisterstück auffzunehmen und Zu verfertigen. Erkandt, Wird dem Imploranten gegen Erlag der Gebühr Willfahrt und solle es beÿ H. Bernhard als einem der dreÿen Herren Schauern behaußung so der Goldarbeiter Profession Zugethan solches verfertigen.

(p. 1072) Mittwoch den 5.ten Septembris Anno 1742
Johann Reinhard Theurer der Leedige Goldarbeiter von hier erscheint und præsentirt sein verfertigtes Meisterstück in Vier Stücken bestegend, bittet solches Zu besichtigen und darüber Zu erkennen.
Die dreÿ geschwohrene Herren Gold und Silberschauer referiren nach genugsammer besichtigung, daß solche Stuck sehr Wohl und gut gemacht mithin vor ein Meisterstück passable seÿe, wann er Kan Handtreu geben ane Äydes statt daß er solche mit eigener Hand gemacht hat so wolten Sie ihn vor einen Mitmeister erkennen.
E.E. Gericht Erkannt similiter de super dedit fidem et pro Discretione 3. lb d.

Fils de l’orfèvre du même nom, Jean Régnard Theurer épouse en 1743 Marie Madeleine Stœsser, fille du secrétaire de la Taille Jean Raoul Stœsser : contrat de mariage, célébration
1743 (24.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenn Herrn Johann Reinhard Theurer, ledigem Gold Arbeitern, weÿland des Wihl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhard Theurers, geweßenen Silber Arbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Ursula Elisabetha gebohrner Faustin, beeder seel: ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Stößerin, des Wohl Edel Vest, Rechtsgelehten und hochachtbaren Herrn Johann Rudolph Stößers, löblichter Statt Straßburg Stalls bestmeritirten Actuarÿ und Vornehmen burgers allhier mit der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Susanna Catharina gebohrner Ditoin ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Geschehen und verhandelt seind dieße ding in der königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24. Julÿ im Jahr als man nach unser Heÿland Jesu Christi Gnadenreichen Geburth Zahlte 1743. (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin alls hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 220 n° 839)
1743. Mittw. d. 7. Aug. seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Reinhardt Theurer der led. goldarbeiter u. b. allhier weÿl. H Johann Reinhardt Theurers geweß. silberarbeiters u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Sohn u. J. Maria Magdalena H Johann Rudolph Stößers wohlverordneten Actuarii auff dem Herrn Stall u. Vornehmen b. allhier Ehl. erzeugte tochter (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin als hochzeitrin (i 225)

Jean Régnard Theurer et Marie Madeleine Stœsser hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine François Balthasar von Lindern

1749 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 187-v
H. Johann Reinhard Theurer der goldarbeiter und Maria Magdalena geb. Stößerin mit beÿstand ihres schwagers H. Gottlieb Benjamin Löchner goldschlagers und ihres vetters H. Johann Philipp Kolb des handelsmanns
in gegensein H. Frantz Balthasar von Lindern Med. D. und Practici und Jacobe geb. Herrmännin – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem stadt sattler ehevögtl. weiß, hinten auff gedachten brent ein end – als ein am 25. Februarÿ 1746 erkaufftes guth

Marie Madeleine Stœsser meurt en 1749 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 350 livres. La masse propre au veuf est de 30 livres, celle propre aux héritiers de 723 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 777 livres, le passif à 3 848 livres

1750 (20.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 325) f° 575
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Mariæ Magdalenæ Theurerin gebohrener Stößerin des wohl Ehrenvest Großachtbahr: und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhardt Theurers, Goldarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebste nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750 – nach ihrem den 17.den octobr: des nächst abgewichenen 1749.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Gottlieb Benjamin Lechner, Goldschlagers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, so 6 Jahr würcklichen passirt, Dorotheä Elisabethä, so beÿ nahe 2 Jahr alt und Johann Reichards, so beÿnahe 2 Jahr alt, alle sambt der Theurer, der Abgelebten seeligen mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzeugt und hinterlaßener Kinder und Erben inventirt (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag d. 20. Augusti A° 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Nemlichen eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baafüßer platz, einseit ist ein Eck ane dem so genannten brenden End, 2. seit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtlicher Weiß, hinten auff besagtes Branden end stoßend, gelegen, davon gibt man jährlichen hießigem Pfenning Thurn wegen eines Wetterdächleins und einer Kellerthür 26 ß d ane Allmend Zinnß, sonsten ist dieselbe über hernach eingetragene darauff Hafftende psssiv. Capitalia freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 17.ten Augusti 1750. angeschlagen pro 1350. lb. Davon ist Abzuziehen obige beschwerde des Allmend Zinnßes der 16 ß d so Zu doppeltem Capital gerechnet anlangt 32 lb. Nach solchem Abgang Verbleibt ane dem Anschlag der behaußung auß Zuwerffen 1318. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stb. gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahret de dato 25. Februarii Anno 1746.
Ergäntzung des Herrn Wittibers wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Solche bestehet einig und allein wie die den 8.ten Aug. 1743 über ihr beeder geweßter Ehepersohnen erhaltene haußsteuren
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Obwohlen Zwar beede nun Zertrennte Ehepesohnen in ihrer vorher Copialiter einverleibten Eheberedung §° 4.to sich ein unverändert guth reservirt und solches beederseits in die Ehe inventiren Zulaßen Stipulirt, so haben Sie dennoch solche Inventur wie der Hr Wittiber hiebeÿ versicherte unterlaßen (…)
Des Herrn Wittibers ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug Zur Goldarbeiter Profession gehörig 13, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 164, Summa summarum 119 lb – Schulden 150 lb, des H Wittibers ohnverändert Passiv onus 30 lb
Solchemnach Wird auch derer Kinder und Erben anerstorbenen Mütterlich ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 8, Sa. goldene Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 88, Sa. Schuld 150,, Sa. der Ergäntzung 414, Summa summarum 723 lb
Endlichen wid auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 15 ß, Werckzeugs Zur goldarbeiter profession gehörig 15 ß, Sa. Silbers 100, Sa. goldener Ring, Jubelen und dergleichen Geschmeids 342, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1318, Summa summarum 1777 lb – Schulden 3848 lb – Passiv onus 2070 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 723 lb, Endlicher passiv Schulden rest 1377 lb
Copia der Eheberedung (…)

Le syndic des créanciers de Jean Régnard Theurer qui a quitté la Ville vend la maison au tailleur Pierre Pugens

1753 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 299
H. Gottlieb Benjamin Lochner des goldschlagers innahmen Johann Reinhard Theurer des von hier absentirten goldarbeiters creditorum
in gegensein Pierre Pugens des schneiders
eine in Theurerischer credit: mass gehörigen behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Baarfüßer: Platz, einseit ist ein Eck gegen dem bierhauß zum weißen bären, anderseit neben H. Vincent Gayneau dem stadt Sattler und E.E. Großen Raths alte, beÿsitzers, hinten auff den Brenntein end und einen ausgang dahin habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem wetterdächlein 16 ß ane allmend zinß – um 800 und 500 lb verhafftet, geschehen um 712 pfund

Pierre Pugens termine en 1732 son apprentissage chez son père Jean Pugens (ici Buchain)
1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 376) Dienstags den 22.ten Apr. 1732 – Jean Buchain der schneider spricht seinen sohn Pierre Buchain der lehr Zeit freÿ (dt. 5 ß)

Pierre Pugens s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en 1742. Il y est admis en janvier 1745. Les examinateurs le reçoivent maître.
1742, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 280) Dienstags den 21. Augusti 1742
Pierre Buchain, weÿl. Jean Buchain des Schneiders und burgers allhier ehel. Sohn, laßet sich Zum Meisterstück einschreiben (dt. 2 lb)

(p. 354) Montags den 18.t Januarÿ 1745 – Zum Meisterstück wurden admittirt, Pierre Pugens

(p. 355) Montags den 18.t Januarÿ 1745
Erscheint unter H. Rathh. Andreas Schaaffen seinem Informatore Pierre Pugens der leedige Schneider weÿl. Andres Pugens des gewesenen Schneiders und burgers alhier ehel. Sohn, bittet Ihme Zu einem completen Manns Kleÿd so er Von droquet Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auffzugeben. Ist Imploranten mit 10 ½ Ehl droquet nebst folgenden Rißen willfahrt worden. N° 5 ein Romerisch Kleÿd, N° 12 ein Sudan. Facta relatione et examinatione der geschworne herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach ordnung wie recht verfertiget, als ist derßelbe Zu einem mitmeister auff: und angenommen worden.

Pierre Pugens épouse en 1745 Marie Marguerite Bidot, fille du traiteur Jacques Bidot : contrat de mariage, célébration
1745 (1.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 167
Eheberedung – persönlich erschienen, H Pierre Pugens, der ledige Schneider, weÿl. Hn Jean Pugens, gewesenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, mit Frauen Barbara gebohrener Voltzin, ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Hn Francisci Grillot, wohlbestellten Procuratoris fisci und Vornehmen burgers allhier, seines hierzu in specie erbettenem Hn assistenten, als hochzeither ene einem,
So dann Jungfrau Maria Margaretha Bidot, Hn Jacques Bidot, des Traitteur und burgers allhier, mit Frauen Anna Maria Francisca, gebohrener Vogelin, ehelich erzeugte Tochter, mit assistentz erstgedachten Ihres Hn Vatters und Hn Johann Daniel Otten, Silberarbeiters und geschwornen Stattgewichtfächer, So dann Hn Joseph Bronsal, Perruquier, beeder burgere allhier, als hochzeitherin ane dem andern theil
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Montag den 1.ten Februarÿ Anno 1745. (signé) pierre pugens fiance, + der hochzeitherin handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 264)
Hodie primâ mensis martii anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes petrus pugens argentinensis, sartor, filius defuncti joannes pugens et barbaræ Wolzin Conjugum Commorans in Dictâ parochia Sti petri junioris, et maria margarita Bidot, quoque argentinensis, filia Jacobi Bidot, dicti vulgo La Liberté, civis obsenatoris, et annæ mariæ Fauglerin Conjugum ex hac parochia (signé) pierre pugens, + nota sponsæ (i 136)

Pierre Pugens devient bourgeois à titre gratuit le 13 mars 1745.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 203
Joh: Peter Bugens Von hier gebürtig erhaltet das burgerrecht gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der schneidter Jurav. Eodem [13. Martii 1745]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 383 livres, ceux de la femme à 458 livres.
1745 (26.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 316) n° 368
Inventarium über Herrn Pierre Pugens, des Schneiders und Frauen Maria Margaretha gebohrener Bidot, beeder Eheleuthe und Burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1745. (…) und sich deren Jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth der Ehefrauen eheleiblicher Eltern, auf Freÿtag den 26. Martÿ Anno 1745.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schlossergaß gelegenen der dißortigen Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 167, Sa. Silbers 29, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 346 lb – deme beÿzurechnen die Helffte ane denen hernach beschriebenen Haussteuren 36 lb, Soforth wird des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Völliges Vermögen außmachen 383 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 136, Sa. Silbers 15, Sa. Goldenen Rings 9, Sa. baarschafft 260, Summa summarum 421 lb – Wann aber hierzu gelegt und gerechnet wird der halbe theil vo hernach beschriebenen Haussteuren (…) außmachend 36 lb, So ist und thut der Ehefrauen gesambte in den Ehestand gebrachte Nahrung benantlichen 458 lb

Pierre Pugens loue une partie de la maison au perruquier Frédéric Huder

1755 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 243-v
H. Pierre Pugens der schneider
in gegensein Friedrich Hüder des perruckenmachers
entlehnt, in des verlehners eigenthümlich gehöriger auf dem Baarfüßerplatz am eck des brandeinends gelegener behausung, unten einen laden auf dem dritten stock eine cammer eine kuche und dann einen keller samt einem beschlüßigen platz zu dem holtz – auff 5 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff nächst künfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 56 gulden

Pierre Pugens et son voisin sellier Michael Gœrgen passent un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes

1769 (18.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 588) n° 154
erschienen heut dap persönlich Sieur Pierre Pugens der Schneider,
und Hr Michael Görgen der Sattler, beede burgere alhier
declarirende, was massen in ihren ane den Baarfusserplatz neben einander gelegenen eigenthümlichen Häussern, wovon sein H Pugens die Eck behausung am Eingang in das sogenante brand ein End ist, ein unter ihnen beÿderseitigen Parthen gemeinschaftliches s.v. Privet befindlich seÿe, deßen gemäur sie bis daher dergestalten gemeinschaftlich unterhalten, daß jeeder Von ihnen, was auf der Seite seines Hausses zu repariren gewesen, vor sich und auf seine eigene Unkosten ohne des andern Zuthun, machen und arbeiten lassen, auf welche Art und weiß sie auch deßfalls fernerhin Zu continuiren gedencken, damit aber dieser ihr Vorsatz Stable seÿn, der Friede und Einigkeit unter ihnen beeden Nachbaren unterhalten, und Künftighin alle etwa sich eräugnen Könnende verdrießliche Zwistigkeiten ein für alle mal gäntzlch aufgehaben seÿn und bleiben mögen, so wollen Sie Comparenten sich hiemit freÿwillig auch wissend: und wohlbedächtlich für sich, ihre Erben und Nachkommen dahin gegen einander reversiren und verbindlich machen, daß hinfüro wie vorhin jeeder Von ihnen was auf der Seite seines Hausses ane der Gemäur ihres gedachten gemeinschaftlichen s.v. Privats zu repariren und zu bauen nöthig seÿn werde, für sich und auf seine eigene Unkosten allein, ohne des andern Zuthun oder beÿtrag durch jeeden theil anständige Arbeitsleuthe, verfertigen und repariren Zu laßen schuldig und gehalten seÿn solle und wolle. Welche Convention beÿderseitige Parthen vorstehender massen für sich ihre Erben und nachkommen zu allen künfftigen Zeiten wahr, steil und vest zu halten einander mit Mund und gegebener Hand Zugesagt und versprochen (…) So geschehen alhier Zu Straßburg im jahr 1769 auff Dienstag den 18. Aprill

Pierre Pugens et Marie Marguerite Bidot hypothèquent la maison au profit de Philippe Jacques Greiss, notaire et secrétaire à l’audience du consul en exercice

1772 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 154
H. Pierre Pugens des schneidermeister und Anna Maria geb. Bido unter assistentz H. Nicolas Leclerc des pasteten becks und Nicolas Gabory des frantzösischen becken
in gegensein H. Not. Philipp Jacob Greis secretarii beÿ des regierenden H. Ammeisters hans audientz – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden ane dem Baarfußer platz einseit ist ein eck gegen dem Bierhaus zum weißen Bähren, anderseit neben weÿl. Michel Görger des sattlers wittib, hinten auff das brennt ein end – als eine von Reinhard Theurer dem entflohenen goldarbeiters creditorum den 26. junÿ 1763 vermög kauff brieff erkauffte behausung

Déclaration tenant lieu d’inventaire en 1787 après la mort de Pierre Pugens qui délaisse sept enfants mais aucune fortune
1788 (17.4), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 141
Declaratio loco Inventarii über Weiland Hrn. Peter Pugens, gewesenen Schneidermeisters und Burgers alhier seeligen Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit demnach Herr Peter Pugens, der gewesene Schneidermeister und Burger allhier, den 11. May des verfloßenen 1787. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, daß ane Zu End stehendem dato vor mir (Notario) persönlich erschienen deßen hinterbliebenen wittib Frau Margaretha Pugens gebohrene Bito, beiständlich H. Andreas Pugens auch Schneiders und Burgers alhie, ane einem,
und des verstorbenen seeligen alhier anwesende töchter, benandlichen Jgfr Magdalena Pugens, ferner Fr. Theresia Courdot gebohrene Pugens, H. Frantz Xaveri Courdot des Buchhalters u. burgers zu Belfort Ehegattin, so dann Jgfr. Johannna Francisca Pugens, alle dreÿ majorennes und von obgedachten H. Andreas Pugens, ihrem oncle hierzu ebenfalls verbeÿstandet, an dem anderen theil,
anzeigend daß der Verstorbene seel. noch ferner folgende Kinder mit erstgemelter Wittib erzeugt habe, als Fr. Margaretha gebohrene Pugens, H. Philipp Jacob Broma, des Peruckenmachers und Burgers zu Colmar Ehefrau, weiter Ludwig Pugens, den abwesenden Schneidergesellen, ferner Jgfr. Catharina Pugens, Cammerjungfer beÿ einer auswärtigen Dame und dann H. Georg Pugens den ledigen handlungs bedienten, dermalen zu Paris in Condition stehend, welche samtliche sieben Kinder Erben ab intestato wären, aber Sie die Comparentinen auf die väterliche Erbschafft hiemit freÿwillig renunciren, angesehen Er der Vatter kein Vermögen hinterlassen habe, sondern vielmehr die hiesigen töchter ihre Eltern schon seit vielen Jahren her erhalten und verköstiget haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Aprilis Anno 1788

Pierre Pugens et Marguerite Bidot vendent la maison au joailler Jean Philippe Fibich

1778 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 316-v
Sr Pierre Pugens der schneider meister und Margaretha geb. Bido
in gegensein H. Exsenatoris Johann Philipp Fibich des juvelirers
eine behausung bestehend in vorder und hinter gebäud, hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfußerplatz einseit ist ein eck gegen dem bierhaus zum weißen bären, anderseit neben H. Rieth dem sattler, hinten auf den Brand ein end dahin auch einen außgang dahin habend – als ein unterm 26. Junÿ 1753 von Theuerischen creditores erkaufftes haus

Jean Philippe Fibich hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de l’orfèvre Jean Philippe Braun pour en régler les frais de construction

1778 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 333-v
H. exsenator Johann Philipp Fibich der juvelirer
in gegensein H. Johann Philipp Braun des goldarbeiters, zu bau hienach beschriebener behausung – schuldig seÿe 2500 gulden
unterpfand, vorgedachte behausung ane dem Baarfußerplatz, einseit ist ein eck gegen dem Weißen bären über, anderseit neben H. Reith dem sattler, hinten auff den Brand ein end

Jean Philippe Fibich hypothèque au profit de l’orfèvre Joseph Ott la maison qu’il vient de reconstruire place des Cordeliers ainsi qu’une autre au quartier des Ponts-Couverts.

1780 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 169-v
H. exsenator Johann Philipp Fiebich der juwelirer
in gegensein H. Joseph Ott des ledigen goldarbeiters – schuldig seÿe 500 gulden
unterpfand, die ihme zuständig neu erbaute ane dem Baarfüßerplatz am Brand ein end gelegene behausung ratione der 700 gulden
eine andere ihme gehörig au quartier du Pont Couvert gegen dem zu Dauphin geschildete gast behausung über gelegene behausung

Les experts estiment la maison à 4000 livres lors de l’inventaire dressé en mai 1780 après la mort de Susanne Catherine Sebisch
La maison de Philippe Fibich est vendue par adjudication judiciaire à l’artiste peintre Jean Jacques Büchel

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 130
Declaration – bu. Johann Jacob Bückel der kunstmaler, daß er die dem bu. Philipp Fibich dem jubelirer gehörig geweste behausung ane dem Waffenplatz alhier am eck des Brandeinends gelegen mit N° 31 bezeichnete behausung mit allen rechten und gerechtigkeiten beÿ der laut des hiesigen districtgerichts erkantnus vom 5. Decembris jüngsthin coram comissario den 29. vorigen monats vorgenommenen 4 versteigerung definitive zuerkannt um 30.250 livres
[joint] Pro extractus, Johann Philipp Fibich mass betreffend, den 16. Februar. eine ane der Paradenplatz gelegene behausung

Jean Jacques Büchel hypothèque le même jour la maison au profit du marchand Nicolas Henri Schreider

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 129
bu. Johann Jacob Bückel der maler
in gegensein bu. Nicolaus Heinrich Schreider des handelsmanns – schuldig seÿen 18.000 livres zu zalung eines theils des steigschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, obgemelte behausung ane dem Baarfüserplatz, mit n° 31 bezeichnet, einseit ist ein eck ane dem Brandenend, anderseit neben Frantz Antoni Riett dem sattler

Le peintre en miniature Jean Jacques Büchel devient tributaire à l’Echasse le premier octobre 1785.
1785, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 600) Sambstags d. 1.ten Octobris 1785. – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Johann Jacob Büchel, der Mignature: Mahler Von hier gebürtig stehet Vor und bittet ihn disorts als einen Leibzünftigen auf: und anzunehmen, producirt Stallschein vom 15.ten Octobris 1785.
Erkanndt, Willahrt, dt. 6 fl. für das Zunfftrecht, 2 fl. Zu Unterhaltung der Feurspritz, 1 fl 3 ß 4 d für den Pfenningthurn und 4. ß für das Findling hauß. Jur. eod.

Fils du perruquier Frédéric Balthasar Büchel, Jean Jacques Büchel épouse en 1780 Marie Madeleine Pfæhler, fille du marchand de fruits et légumes Jean Frédéric Pfæhler : contrat de mariage, célébration
1780 (15.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 26
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Johann Jacob Büchel, der Kunstmahler, Weiland H. Friderich Balthasar Büchel, geweßenen Perruquenmachers und Burgers dahier mit Frau Maria Magdalena gebohrener Eißeenmännin seiner hinderlaßenen Wittib ehelich erzeugter, wie er declarirt großjähriger und seiner Rechten genißender nach tod verlaßener Sohn, als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Pfehlerin, Herrn Johann Friderich Pfehlers, des Fastenspeishändlers und Fraun Annä Judithä gebohrene Ruffin, beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzeugte Tochter beÿständlichen Herrn Pfehlers ihres Vatters vorgedacht und Herrn Johann Bernhard Pfehlers des Goldarbeiters und Burgers dahier ihres Bruders als Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 15 Novembris Anno 1780 (unterzeichnet) Joh: Jacob Büchel, Maria Magdalena Pfählerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116 n° 18)
In dießem 1780. Jahr sind nach zweÿmal nach einander geschehener proclamation Montag den 26. Novembris morgens um eÿlff uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Büchel lediger burger und mahler alhier weÿl. Balthasar Büchel geweß. burgers und peruckenmachers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit Jgfr. Maria Magdalena Pfelerin Johann Friderich Pfelers burgers und fastenspeishändlers alhier eheliche dochter (unterzeichnet) Johann Jacob büchel als Hochzeiter, Maria Magdalehna Pfahlerin als Hochzeitern (i 119)

Inventaire des biens que Jean Frédéric Pfæhler et Anne Judith Ruff donnent à leur fille Marie Madeleine lors de son mariage
1780 (25.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 902) n° 93
Designatio über Alles dasjenige was Herr Johann Friedrich Pfehler, der Fastenspeißhändlers und Frau Anna Juditha gebohrene Ruffin, beede Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg ihrer Tochter Jungfer Mariæ Magdalenæ Pfehlerin, welche sich nächster tagen mit Herrn Johann Jacob Büchel dem Mahlern Burgern allhier verehelichen werde, ane Ehesteur mit in die Ehe gegeben (…) So geschehen Straßburg d. 25. 9.bris A° 1780
hausrath 94, 27 lb, silber 13 lb, gold 9 lb, eissern geschirr 2 lb

Marie Madeleine Pfæhler meurt en 1794 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place d’Armes. La masse propre au veuf est de 107 livres tournois, celle propre aux héritiers de 1 902 livres. L’actif de la communauté s’élève à 28 680 livres, le passif à 17 633 livres

1797 (12 prairial 5), Strasbourg 4 (8), Not. Greis n° 1185, altes 655
Inventarium über und Erörterung Weiland der bürgerin Maria Magdalena geb. Pfähler burgers Johann Jacob Büchel dermaligen Caffesieders und Inwoners zu Straßburg am 18. November 1794 alt. Stil, das ist den 28. brumaire 3, verstorbenen Ehefraun hinterlassenen Vermögens, auf Ansuchen des Wittibers wie auch burgers Johann Leonhard Pfähler, Goldarbeiters, als beeidigten Vogts der mit dem Wittiber erzeugten zweÿen Kinder und ab intestato zu zween gleichen theilen hinterlassenen Erben benandlich 1. Maria Magdalena büchel so 15 Jahr alt und 2. Johann Jacob so 12 Jahr auf sich haben mag am 7. Messidor 4 zu inventiren angefangen worden
in hernach beschriebenen Sterbbehausung

des hinterbliebenen Wittibers auser seiner Kleidung und weisen Gezeugs ihme zugehörig unveränderten Guts, Ergäntzung 192 lb, schulden aus der Nahrung zu bezalend so des Wittibers unverändert 300 lb, Nach deren abzug 107 lb
der Kinder und erben unverändert Vermögen, Kleidung 252 lb, Schulden in die nahrung zu geltend 300 lb, Ergäntzung 1350 lb, Summa summarum 1902 lb
das gemein verändert und theibare Gut, hausrath 2514 lb, silbers 80 lb, Gold 304 lb, Wein Faß brandenwein 253 lb, Billiards wie auch Waar zum Caffewesen 2438 lb, baarschafft 3600 lb
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlich Eine behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Waffenplatz mit N° 31 bezeichnet 1.s ist ein Eck gegen dem brand ein End 2.s neben b. Frantz Anton Rieth dem Sattler und hinten auf das brand ein End, 20 jährlich am 20. julÿ alt. stils das ist den 2. Ther. davon alhiesigen Gemeinde zu geben habenden und mit 757 lb 15 s 4 ablösigen bodenzinß, in Gefolg der Gesetze vom 9 pluviose & 14 thermidor 4 nach Masgab der in 1791 davon laut Extractus der Grundsteuer Mutterroll davon mit 128 livres 18 s 9 d abgerichteten Grundsteur (…) in Anschlag gebracht wird mit 19.490 livres., Diese behaußung hat der Wittiber wärend dieser Ehe von weiland br Joh: Philipp Fibich dem Juwelierer Steigerunng weiß an sich gebracht laut abzugs aus den registersn des Straßburgischen ehemaligen district Gerichts vom 6. hornung 1793 gerichtlich zuerkannt auch darüber am 30. ged. Jahrs und Monats die Verschreibung in der Cantzley Contract Stub passirt, und wurde gemelte behaußung durch br Fibich von auch weÿl. b. Peter Pugens dem Schneider in vorged. Contractstub am 8. October 1778 erkaufft. Der Platz aber worauf das Vorder hauß erbaut und welcher 18 Klaffter 5 schuh und 8 Zoll Quadrat Mess alment gros ist wurde vorgesagtem b. Fibich vermög Protocoll der ehemaligen Ober bau herren und drei des Pfenningthurns de dato 20. Julÿ 1784 fol° 141-b käuflich übergeben unter der bedingung dafür die summ von 757 lb zu bezalen
behausung 19.490 lb, Summa summarum 28.680 lb – Schulden aus der Nahrung 17.633 lb, Nach deren Abzug 11.047 lb
Abschrift der Eheberedung de dato 15. Novembris 1780 (…) Joh: Lederlin Notarius
Abschrift der entseelen Codicilli de dato 15. August 1785 so den 6. Messidor 4 enregistrirt worden, Joh. Lederlin – Bericht
Enregistrement, acp 51 F° 36-v du 13 pr 5

Jean Jacques Büchel se remarie en 1797 avec sa servante Dorothée Freydel, fille du tisserand Jean Daniel Freydel
Mariage, Strasbourg (n° 357) Cejourd’hui 20° Germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Büchel, agé de 46 ans, caffetier, né et domicilié en cette commune, fils de feû Balthasar Büchel, perruquier, et de Marie Madeleine Eisenmann, veuf de Madeleine Pfaehler, de l’autre part Dorothée Freydel, agée de 23 ans, fille de charge chez le futur, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Daniel Freydel, tisserand, et de Catherine Elisabeth Herter. Lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de George Hübner, agé de 30 ans, boucher, demi-frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 25 mars 1750 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 17 décembre 1772 (…) 3° de l’acte de décès de Madeleine Pfaehler, épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 28 brumaire troisième année républicaine (signé) Jacob Büchel, Dorothée Freudel (i 186)

Jean Jacques Büchel loue une partie de la maison à Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller

1801 (23 fructidor 9), Strasbourg 13 (13), M° Bremsinger n° 359
Lehnung – bürger Jacob Büchel der Caffesieder
bürger Nicolaus Rosenstiehl zu Buchsweiller wohnhaft für 3 nacheinander folgenden jahren welche den 5. Nivose 10. Jahrs ihren anfang nehmen,
nemlichen den Rez de chaussée und den ersten Stock sowohl im fordern as im hintern hauß seines ane dem Paraden Platz gelegenen hauss so mit N° 31 bezeichnet, nebst denen dreÿ fordern Kellern einem Zimmer im zweÿten Stock im hintern hauß, einer mansarde im vorderhauß, einer getüch Kammer im 5.t Stock, das in dem untersten Saal befindliche Comptoir, eine Kaffee mühl, ein Kaffee Rost und des in der Küchen zum Kaffeesieden nötige und sich alda befindliche Kupfer und mösingen geschirr – um einen jährlichen Zinß nemlich 1659 francken
Enregistrement, acp 81 F° 5 du 2 compl. 9

Le cafetier Jean Jacques Büchel déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sellier François Antoine Frédéric Rieth sont une pure tolérance depuis que la maison a été construite.

1802 (19 ventose 10), Strasbourg 11 (4), M° Anrich n° 458
zu weÿl. der bürgerin Marthä geb. Holdermann des bürgers Frantz Antoni Friedrich Rieth Sattlers abgelebter Ehefrau Verlaßenschafft Erörterung, erschienen der bürger Jacob Büchel Caffée sieder als Eigenthümer des neben der besagten Rieth’scher Ehefraun Verlaßenschafft gehörigen behausung gelegenen Caffée haußes, dießer zeigte an und bekannte freÿ offentlich, daß beÿ Erbauung seines Caffée haußes ihme durch die Eigenthümer berührter in gedachte Verlaßenschafft gehörige behausung vergönstiget worden 4 fenster zu errichten welche in besagter Verlaßenschafft gerechtigkeit das liecht nehmen, derowegen wolte Er der comparirende bürger büchel hiemit freÿwillig declariret habe, daß solche nur eine Vergönstigung seÿe und zu keiner zeit als eine gerechtigkeit angesehen und gehalten werden konne, sondern daß denen jeweiligen Eigenthümern Rieth’scher behausung alle ihre Vor Erbauung gemeltdeten Caffée haußes gehabte Eigenthüms rechten und gerechtigkeit hiemit außdrucklich vorbehalten seÿn und bleiben solle, wobeÿ auch noch ferner ermeldeter bürger Büchel bekannt daß er an der Maur welche deßen von Rieth’scher behausung scheidet ihme bürger Büchel zu einer helffte und Rieth’scher Verlaßenschafft zur andern helffte eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Büchel et ses enfants en premières noces vendent la maison au négociant Joseph Dobner

1811 (14.1.), Strasbourg 12 (35), M° Wengler n° 5445
Jean Jacques Büchel père peintre et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel majeure, héritiers chacun pour une moitié de Marie Madeleine Pfaehler leur mère épouse en premières noces du Sr Büchel père
à Joseph Dobner négociant domicilié en cette ville sous les grandes arcades n° 34
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, fontaine avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg place d’armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du coin brulé, de l’autre en partie une avance sur ladite place et attenant en partie au Sr Georger sellier carossier, devant à la place d’armes, derrière rue du coin brulé où il y a porte d’issue, trois fourneaux avec tuyaux et pierre l’un dans la salle du devant au premier étage un autre dans la chambre de derrière au même étage et un troisième dans une chambre au troisième étage, grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr – vendue judiciairement à Jean Philippe Fibich jouailler et acquis par ledit Sr Büchel père au ci devant tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 enregistré à la Chambre des Contrats le 20 du même mois – que les vendeurs se réservent la jouissance jusqu’à la St Jean prochaine du logement qu’ils occupent présentement et qui consiste dans le rez de chaussée dans une chambre sur le derrière au troisième étage et dans la partie sur le derrière de la cave – moyennant 30.000 francs
Enregistrement, acp 116 f° 71-v du 15.1.

Fils de Jean Matthieu Dobner, meunier à Münichsfeld en Bohême en jurisdiction de Mayerhœfen, Joseph Dobner épouse en 1776 Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier : contrat de mariage, célébration
1776 (14.8.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 138
Contrat de mariage – le Sieur Joseph Dobner, Negociant demeurant en cette dite ville, fils majeur d’ans de defunt le Sieur Jean Matthieu Dobner Marchand de Bleds à Münichsfeld en Bohême, jurisdiction de Mayerhoeffen et de feue D° Marie née Steltznerine ses pere et mere, agissant et stipulant pour luy et en son nom d’une part
Et Damoiselle Marie Anne Dimier née Desfontaines veuve de feu le Sieur Jean Michel Dimier vivant bourgeois de Marchand de cette même ville, agissante pour elle et en son nom sous l’assistance du Sieur Jean François Guilbaux Maître de musique des Dragons à ce present d’autre
Le 14° Août 1776 (signé) Joseph D’obner, Marianne dimieu veuve

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 223)
Hodie 20. augusti anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt josephus Dobner, ante hac musicus Legionis Equestris vulgo Dragons Collonel general dictæ, filius majorennis defuncti Joannis Mathæi Dobner, molitoris in Munichfeld Diœcesis Pragensis, ratione domicilii Parochianus noster Et Maria Anna Fontaine vidua Superstis Joannis Michaelis Dimier Civis mercatoris dum viveret hujatis Parochiana nostra, testes aderant Ludovicus Dimier sponsæ filius solutus hujas, Dominicus Barbier, Civis et Mercator Sponsæ Gener (signé) Josephus Dobner, marianne des fontaines (im 117)

La tribu du Miroir remet à Joseph Dobner une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois : il devient tributaire le 10 juin 1777.
1776, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 159-v) Dienstags, den 17. Decembris 1776 – Vertröstung
der von Münchfeld in Böhmen Kollowratischer Herrschafft gebürtige Hr Joseph Dobner stehet vor, producirt Schein erlernter Handlung von H. Caspar Forscheim in Eisendorf d. 1. Nov. jüngsthin gesiegelt ausgefertiget, bittet um den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein. Erkannt, Willfahrt.

(f° 171-v) Dienstags, den 10. Junii 1777 – C. Leibzünfftiger
Hr. Joseph Dobner ist nunmehr auf vorgewiesenen Kanzlei- und Stall- schein vom 21. Maji jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10 ß vor das Zunfftrecht und 20. lb d wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung diesorts leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, promisit. Will mit quincaillerie Waaren handlen.

Joseph Dobner devient bourgeois par sa femme en mai 1777 : inscription et traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 171-v
Joseph Dobner der handelsmann von Münchsfelden in Böhmen, erhalt das Burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Anna geb. fontaine, weÿl. Johann Michael Dimier gewesenen handelßmanns und burgers hinterl. wittib umb den alten burger schilling, mit dem anhang daß er von Zeit seiner Copulation das stallgeld nachtrage, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. eod. [21. May 1777]

(VI 286 bis) p. 488. Spiegel No 26, 21. May 1777
Joseph Dobner der handelsmann Von Münchsfeld in Böhmen gebürtig, weÿl. Joh: Matheus Dobner Gewesenen Müllers daselbst, mit fr. Maria Elisabetha gebohr. Feltnerin Ehelich erzeugter Sohn Verheurathet, nach Vorherig erhaltener erlaubnus Von S. T. dem Regierenden H Ammeister unterm 12. augusti 1776. mit fr. marian gebohr. fontaine weÿl. h Jean Michel Dimier gewesenen b. u. handelsmanns alhier hinterlassener Wittib
Erweiset durch Vorgelegte scheine Seine Ehrliche geburth der Cath. Relig. Zugethan, Seiner Sponsæ Stallgebüht in richtigkeit, Er die erforderliche Statt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft Zum Spiegel Vertröstet Worden
daß erforderliche Vermögen hatt derselbe baar Vorgewiesen und als sein Wahren Eigenthum handtreu bekräfftiget, auch 100 fl 5 ß beim B. Pro. deponirt. Implorant Bittet E. G. unterthänig, Ihme daß B.recht à Sponsa um den A. B. schilling Zuvertrösten
Receptus a Sponsa um den A. B. schilling jedoch seit eeiner Verheurathung daß Stallgelt nach zu tragen

Joseph Dobner se remarie en 1809 avec Marie Thérèse Müller, originaire de Kehl
Mariage, Strasbourg (n° 294)
L’an 1809, le 26° jour du mois d’août (…) sont comparus Joseph Dobner, âgé de 65 ans, facteur d’instruments, domicilié en cette ville depuis 40 ans, né à Münchsfeld en Bohême le 10 février 1744, fils de feu Jean Mathieu Dobner, meunier, et de feu Marie Steltzner, veuf de Marie Anne Desfontaines, décédée en cette ville le 30 mai 1793, et Marie Thérèse Müller, âgée de 40 ans, domiciliée en cette ville depuis 15 ans, née à Kehl, mairie de Strasbourg le 16 octobre 1768, fille de feu Jean Müller, tonnelier audit lieu, et de feu Marie Anne Higler, y décédés le premier le 9 avril 1786 et le seconde le 27 mars 1770 (signé) Joseph Dobner, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 33)

Registre de population 600 MW 48 (1808 sqq) Place d’Armes n° 31 p. 566 (i 179)
Dobner Joseph, 67, luthier, Frauenberg, (à Str. depuis) 1768, (auparavant) Grandes Arcades 34, E. le 3 mars 1812
id. née Müller, Thérèse, 43, Epouse, Kehl, (à Str. depuis) 1786
Müller, Marie Anne, 50, sœur, Kehl, (à Str. depuis) 1786

Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Grandes Arcades n° 34 p. 403 (i 96)
Dobner Joseph, 61, luthier, Pfrauenberg, (à Str. depuis) 1768, dél le 3. Mars 1812 Place d’Armes N° 31
Müller, Thérèse, 26 [sic], servante, Kehl, (à Str. depuis) 1787, idem

Le facteur d’instruments Joseph Dobner déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin Michel Gœrgen sont une pure tolérance (même teneur que la déclaration de 1802)

1822 (15.4.), Strasbourg 8 (34), M° Roessel n° 8417
Déclaration – Joseph Dobner, facteur d’instruments en qualité de propriétaire de la maison place d’Armes n° 31 qui lui a été vendue par Jacques Büchel cafetier, a déclaré que lors de la construction de ladite maison il avait été accordé au Sr Büchel la faculté de pratiquer quatre fenetres prenant jour sur la propriété des héritiers Rieth mais seulement par pure complaisance de ces derniers et sous la condition expresse que jamais cette faculté ne puisse être envisagée comme un droit, suivant acte reçu M° Anrich le 19 ventôse 10. Qu’en conséquence pour répondre à la demande qui lui en a été faite part Michel Goergen propriétaire actuel de la maison Rieth (…) M Goergen et ses successeurs doivent conserver tous les droits attachés à la maison n° 30 et qui existaient antérieurement à la construction de la maison Büchel et que ce dernier les a reconnus par l’acte du 19 ventose que le comparant entend non seulement confirmer en tout son contenu quant aux fenetres mais encore reconnaitre la mitoyenneté du mur
Enregistrement, acp 157 F° 51 du 16.4.

Joseph Dobner et Thérèse Müller louent une partie de la maison au bijoutier Léon Rehns

1822 (17.5.), Strasbourg 1 (40), M° Rencker n° 2043
Bail de 3 années à commencer le 25 mars dernier – Joseph Dobner, facteur d’instruments, et Thérèse Müller
à Léon Rehns, bijoutier
le rez de chaussée & le premier étage en entier de la maison appartenant aux conjoints Dobner sise à Strasbourg place d’Armes n° 31
plus le troisième étage une chambre aux mansardes donnant sur la Place d’Armes, la jouissance commune des greniers, de la cave, à l’exception de la partie séparée en lattes qui demeure réservée aux bailleurs – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement, acp 157 f° 148-v du 21.5.

Joseph Dobner meurt en 1822 après avoir institué sa veuve légataire universelle.

1823 (14.6.), Strasbourg 12 (91), M° Wengler n° 13.161
Inventaire de la succession de Joseph Dobner, facteur d’instruments décédé le 25 décembre dernier – à la requête de Marie Thérèse Mülller, la veuve légataire universelle suivant testament public reçu par le soussigné notaire le 30 juin 1820 enregistré le 30 décembre 1822 – dans la maison mortuaire place d’armes n° 31
immeubles, 1. la moitié par indivis dont l’autre moitié appartient à la veuve d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 d’un côté la rue du Coin brûlé, de l’autre en partie une avance sur ladite place à côté du communal en partie le Sr Jeorger sellier, devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où il y a une porte d’issue – la totalité de la maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr. Le rez de chaussée et premier étage avec le troisième louées au Sr Léon Rehm, bijoutier par bail reçu M° Rencker le 17 mai 1822, Et le second étage occupé par la succession, 200 fr, estimée 10.000 francs – acquise de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Feydel suivant acte reçu par le soussigné notaire le 14 janvier 1811 transcrit
meubles 496 fr, créances 778 fr – vignes à Ergersheim 200 fr, ensemble de l’actif 11 474 fr, passif 14.888 fr
Enregistrement, acp 163 F° 96 du 16.6.

Marie Thérèse Müller vend la maison à Salomon Schwartz pour deux tiers et à son fils Jacques Schwartz pour un tiers

1826 (21.12.), Strasbourg, M° L’Ange, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 197, n° 57 du 8.1.
Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dobner, facteur d’instruments
à Salomon Schwartz père acquéreur, pour 2/3 et Jacques Schwartz fils pour le 1/3 restant, marchands jouillers
une maison sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe et toutes ses autres appartenances & dépendances. Cette maison forme d’un côté le coin de la rue du Coin brulé de l’autre elle avance sur la place d’Armes, attenante en partie au Sr Joerger sellier devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où elle a une issue – sont compris trois poeles de fonte avec leurs cors et pierres – recueilli dans la succession de Joseph Dobner son mari dont elle est légataire universelle suivant testament reçu M° Wengler le 30 juin 1820 enregistré le 31 décembre 1822. Le Sr Dobler a acquis ledit immeuble de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel héritiers pour moitié de Madeleine Pfaehler leur mère femme en premières noces du Sr Büchel père apr acte reçu Wengler notaire à Strasbourg le 14 janvier 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 58 n° 86 – vendue judiciairement sur Jean Philippe Fibich, joailler, acquis par le Sr Büchel père covendeur au Tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 et contrat de vente à la Chambre des Contrats le 20 du même mois
(les acquéreurs s’egnagent envers la venderesse à) laisser à la disposition jusqu’à la St Jean 24.6 prochain le logement qu’elle occupe dans ce moment avec le Sr Reinhard – chargé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 20 fr – moyennant 24.000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 187-v du 28.12.

Fils d’Abraham Schwartz de Westhoffen, Salomon Schwartz épouse en 1794 à Bischheim Reiss, fille d’Abraham Levi.
Mariage, Bischheim – Heute den 22. Wind Monat im Zweÿten jahr der Republick sind vor mir der öffentlichen Beamter erschienen Seligmann Schwartz, Abraham Schwartz des burgers in Westhoffen Straßburger Districts und Judith Isaac ehelicher Sohn alt 26 Jahr und Reiß Abraham Levi des burgers allhier und Caja Alexander eheliche Tochter alt 17 jahr, besagte erschienene waren begleitet Von Abraham Levi der Hochzeiterin Vater, Leim* Israel, Jacob Levi und Israel Raphael (signé) Seligman schwartz, Abraham Levi, Haim Isroll, Jacob Levi, Israel Raphael (i 22)

Lors de la déclaration des noms par les Juifs, Salomon Schwartz conserve son nom, Reiss Levy adopte le prénom de Claire. Leurs six enfants conservent leur prénom.
1808. Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 41-v) n° 240 Schwartz Salomon – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. lequel nous a déclaré conserver le nom de Schwartz pour nom de famille et prendre celui de Salomon pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Seligman Schwartz Jehd Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42) n° 241. Levy Clara Schwartz – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Gress Levy, Epouse de Seligman Schwartz, marchand quincaillier, domiciliée en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Clara pour prénom, et a délaré ne savoir signer le 27 septembre 1808 (i 42)

(f° 42) n° 242. Schwartz Jacob – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Jacob son fils mineur, né à Bischheim au Saum en Floréal an quatre le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Jacob pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

n° 243. Schwartz Esther – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 26 Messidor an neuf le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Esther pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42-v) n° 244. Schwartz Isaye – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 3 ventôse an onze le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Isaye pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 245. Schwartz Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Joseph son fils mineur, né en cette ville le 9 ventôse an treize le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 246. Schwartz Rosette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 5 octobre 1806 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Rosette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

(f° 43) n° 247. Schwartz Alexandre – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 27 novembre 1807 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Alexandre pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

Jacques Schwartz épouse en 1818 Jeanne Offenbach, fille du négociant Lœb Offenbach de Mannheim
1818 (3.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), M° Hickel n° 76
Contrat de mariage – Jacques Schwartz, raffineur d’or fils majeur de Salomon Schwartz, quincailler, et de Claire Levy
Jeanne Offenbach fille majeure de Löb Offenbach, négociant à Manheim (Grand Duché de Baden) et de feu Jeanne Nass
Enregistrement, acp 139 F° 189 du 7.8. – régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jeanne Offenbach meurt en 1838 en délaissant cinq enfants

1839 (25.4.), Strasbourg 7 (94), M° Boersch n° 1039
Inventaire de la succession de Jeanne Offenbach, épouse de Jacques Schwartz, décédée le 2 novembre 1838 – à la requête de Jean Jacques Schwartz, raffineur d’or commun en biens avec la défunte, père et tuteur de Rosine âgée de 17 ans, Léon âgé de 16 ans, Justine âgée de 15 ans, Eve Clotilde âgée de 12 ans et Hortense née le 11 mars 1832 les cinq enfants de la défunte – en présence de Moïse Weill, négociant, subrogé tuteur desdits mineurs – dans la maison mortuaire Place d’Armes n° 31
immeuble acquis durant le mariage avec M Salomon Schwartz son père, une une maison sise à Strasbourg Place d’Armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du Coin Brûlé, de l’autre en partie Place d’Armes en partie Sr Jerger, derrière la rue du Coin Brûlé où elle a une issue – acquise sur Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner, facteur d’insruments, par acte reçu M° L’Ange le 21 décembre 1826, deux tiers appartiennent actuellement à M. Salomon Schwartz père, un tiers à Jacques Schwartz – uniquement occupé par Salomon Schwartz et Jacques Schwartz, revenu de 1200 fr
Enregistrement, acp 268 F° 13-v du 29.4.

Rosine Schwartz et Justine Schwartz vendent leur part de maison à leur père Jacques Schwartz

1844 (7.11.), Strasbourg 7 (101), M° Boersch n° 5076
Vente, 7 novembre 1844. – A comparu Demoiselle Rosine Schwartz, majeure d’ans sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son propre nom que comme mandataire de Dame Justine Schwartz, sa sœur épouse de Monsieur Nathan Schwartz, bijoutier avec lequel elle demeure et est domiciliée à Mulhouse (haut Rhin) (…) Laquelle ès qualité qu’elle agit a par les présentes vendu (…)
à Monsieur Jacques Schwartz négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, père de la Demoiselle comparante et de sa mandant, acquéreur ci présent et et acceptant
deux 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg sue place d’armes N° 31, faisant d’un côté le coin de la rue du coin brulé, de l’autre côté avançant en partie sur la place d’Armes et attenant en partie au sieur Joerger, donnant par derrière sur la rue du coin brûlé où elle a une issue. Ainsi que cet immeuble s’étend, se poursuit et se comporte actuellement (…). Les venderesses étaient propriétaires chacune d’un 30° du dit immeuble pour l’avoir hérité dans la succession de Dame Jeanne Offenbach, épouse du dit Sieur Jacques Schwartz leur mère dont elles sont héritières chacune pour un cinquième ainsi qu’il rédulte de l’inventaire de ladite succession dressé par ledit Boersch et son collègue notaires à Strasbourg le 25 avril 1839 enregistré. Ledit immeuble a été acquis en entier par ledit sieur Jacques Schwartz pour un tiers et par le sieur Salomon Schwartz père de ce dernier & propriétaire, demeurant à Strasbourg pour les deux autres tiers durant la communauté qui a existé entre ledit Sieur Jacques Schwartz et son épouse susnommée de Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner facteur d’instruments demeurant à Strasbourg le 21 décembre 1826 enregistré.
Par suite du décès de ladite Dame Schwartz née Offenbach et de la dissolution de la communauté qui a existé entre entre elle et son dit Mari, le tiers dudit Immeuble dépendant de ladite communauté a été partagé entre ledit sieur Jacques Schwartz & ses enfants. Ledit sieur Jacques Schwartz est ainsi devenu propriétaire de la moitié du tiers de la maison, soit d’un 6° indivis et les cinq enfants seuls héritiers de la Dame Schwartz se sont troubés propriétaires de l’autre moitié dudit tiers de maison soit aussi ensemble d’un 6° ou chacun d’eux d’un 30° indivis dudit immeuble.
Ledit Sieur Jacques Schwartz déjà propriétaire d’un 6° ou 5/30 acquérant par ce contrat deux autres 30° se trouve donc actuellement propriétaire de 7/30 dudit immeuble – moyennant 1600 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 84-v du 15.11.

Trois autres de ses enfants lui vendent leur part de maison

1853, (14.6.), M° Noetinger
Vente – 1. Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2. Eve Clotilde Schwartz épouse de Marc Elie Lantz, Négociant à Mulhouse, 3. Hortense Schwartz, majeure à Strasbourg
à Jacques Schwartz leur père négociant à Strasbourg
des trois huitièmes d’une Maison place Kléber n° 31 moyennant 2400 francs – Origine, héritage de Jeanne Offenbach leur mère épouse de Jacques Schwartz propriétaire à Strasbourg au moyen de laquelle acquisition l’acquéreur est propriétaire actuellement d’un tiers de ladite maison
acp 420 (3 Q 30 135) f° 36-v du 17.6.

Jacques Schwartz acquiert de ses cohéritiers les parts des deux maisons contiguës n° 30 et 31

1855 (15.10.) M° Noetinger
Vente par licitation – 1° Isaïe Schwartz, joailler, 2° Joseph Schwartz, propriétaire, 3° Rosette Schwartz épouse de Léopold Weill, négociant, 4° Fanny Schwartz veuve de Joseph Baumann, propriétaire à Strasbourg, 5° Esther Schwartz épouse d’Aron Blum fabricant de drap à Bischwiller, 6° Nathan Schwartz bijoutier et Justine Schwartz sa femme à Mulhouse, 7) du mandataire de Marx Schwartz bijoutier à Mulhouse,
à Jacques Schwartz, propriétaire à Strasbourg
des 14/24 dans deux maisons contiguës situées à Strasbourg place Kleber N° 30 & 31 moyennant 46.666 francs
Le Sr Jacques Schwartz est propriétaire de la maison pour 10/24 savoir 1/6 de son chef, 1/6 comme étant aux droits de ses enfants du chef de leur mère et de 2/24 du chef de son père
acp 444 (3 Q 30 159) f° 22-v du 22.10.

Jacques Schwartz loue les deux maisons à son fils bijoutier Léon Schwartz

1859 (30.8.), M° Noetinger
Bail – Jacques Schwartz père, propriétaire à Strasbourg, pour neuf ans du 25 mars 1860
à Léon Schwartz fils, bijoutier à Strasbourg
deux maisons contiguës place Kleber N° 26 et 27 moyennant un loyer annuel de 3800 francs
Promesse par le Sr Schwartz père à son fils de lui vendre ladite maison au prix de 70.000 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 12 du 5. 7.br

Jacques Schwartz meurt en 1863 chez son gendre à Remiremont en délaissant cinq enfants

1863 (24.10.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Schwartz, ancien négociant à Remiremont où il est décédé le 31 juillet dernier, dressé à la requête de 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
acp 526 (3 Q 30 241) f° 40-v du 27.10. (succession déclarée le 9 novembre 1863) Succession, une rente de 100 francs 3% N° 105, Une rente de 94 francs N° 13.133, Une rente de 1100 francs N° 13.132
Mobilier et garde robe 3000, Créances et intérêts 10.027, Argent 50444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 26 et 27
Passif 4000

La maison revient à Léon Schwartz lors du partage

1863 (23.11.), M° Noetinger
Partage de la succession de Jacques Schwartz négociant
entre 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
de la succession délaissée par Jacques Schwartz leur père, ancien négociant à Strasbourg décédé à Remiremont le 31 juillet 1863
Masse active, Mobilier estimé 3000, rente de 1300 francs 3% transféré depuis 29.466, créances 10.000, argent 50.444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 27 estimée 70.000
Masse passive 4398, reste 158.512. le 5° 31.702
Attributions. I Léon Schwartz a droit à 31.702. Il reçoit la maison estimée 70.000, en trop 38.297 (…)
acp 527 (3 Q 30 242) f° 60-v du 27.11.

Léon Schwartz épouse en 1848 Jeannette Altschul, originaire d’Ingenheim en Palatinat
1848 (29.4.), Strasbourg 2 (94), M° Roessel n° 1963
Contrat de mariage du 29 avril 1848. – Sont comparus Mr Léon Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jacques ou Jacob Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant en la même ville, et de Mad° Hanche Jeannette née Offenbach, son épouse défunte, M. Schwartz fils stipulant en son propre nom à cause du mariage dont il va être question, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Jeannette Altschul majeure demeurante à Ingenheim, Palatinat du Rhin, Royaume de Bavière, fille de Mr Gabriel Altschul en son vivant Négociant à Ingenheim et de Mad° Sizila ou Sicilia Wolf ou Wolff son épouse défunte, Mlle Altschul stipulant en son propre nom à cause dudit mariage, comme future épouse d’autre part
Enfin Mond. Sr Jacques Schwartz bijoutier demeurant à Strasbourg, intervenant aux présentes à cause de la dot
Et dans le 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg place d’armes n° 31 faisant d’un côté le coin de la rue du Coin brûlé, de l’autre côté attenant en partie au communal en partie au Sr Jaeger, donnant par derrière sur la rue du Coin brûlé où elle a une issue, cette portion indivise d’immeuble provenant également de la succession de la mère du fiancé, ci pour mémoire

Sociétés dont fait partie Léon Schwartz
1866 (4.5.), M° Noetinger
Dissolution de la société en nom collectif qui a existé entre Isaïe Schwartz et Léon Schwartz, bijoutiers à Strasbourg sous la raison J. et L. Schwartz de Strasbourg par acte reçu Noetinger le 10 janvier 1855 et actes subséquents. Le Sr Léon Schwartz reste seul chargé de la liquidation
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

1866 (4.5.), M° Noetinger
Acte de société entre Léon Schwartz et Nathan Schwartz les deux bijoutiers à Strasbourg. La société sera en nom collectif sous la raison sociale Léon Schwartz et Cie et durera trois ans, à partir du premier mai courant avec faculté de la prolonger encore pour une période triennale à l’expiration de la première période.
Le siège de la société est établi à Strasbourg. M. Léon Schwartz apporte une somme de 140.000 francs, M. Nathan Schwartz celle de 110.000 francs. Les autres dispositions sont purement règlementaires.
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

Léon Schwartz et Jeannette Altschul font donation de la maison à leur fils banquier Oscar Fernand Schwartz lors de son mariage avec Berthe Weill, fille du négociant Henri Weill de Haguenau. Ils se réservent le droit d’habitation dans différentes localités.

1886 (18.5.), Haguenau 7 E 20-2 (213) Joseph Kleinclaus
Ehevertrag – Sind erschienen Herr Oscar Fernand Schwartz, Bankier wohnhaft zu Strassburg großjähriger Sohn des Herrn Leon Schwartz, Bankier und der Frau Jeannette Altschul, Eheleute in derselben Stadt wohnhaft, handelnd eigenen Namens wegen der Heirath wovon hernach die Rede sein wird, mit beistand seiner hier anwesenden Eltern, als Bräutigam Einerseits
Und Fräulein Bertha Weill, ohne besonderes Gewerb, wohnhaft zu Hagenau, zwanzigjähtrige Tochter des Herrn Heinrich Weill, Kaufmann und der Frau Julie Kahn dessen Ehefrau zusammen in letztern Stadt wohnhaft, handelnd mit beistand und der Ermächtigung ihrer hier anwesenden Eltern, wegen der fraglichen Heirath, als Braut, Andererseits

Erster Artikel (unter Herrschafft der Gütergemeinschaft)
Zweiter Artickel (auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft)
Dritter Artickel (Kleidungsstücken bei Auflösung der Gütergemeinschaft)
Vierter Artikel. (Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Weill ihrer Tochter der Braut 1° eine Summe von 60.000 Mark, 2° eine Aussteur bestehend in Hausgetüch, Bettwerk und Hausmöbel 4000 Mark, zusammen 64.000 Mark)
Fünffter Artikel. Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Schwartz, die Ehefrau mit der Ermächtigung ihres Ehemanns, zu vollem Eigenthum zum voraus und außer Theil, ihrem dieses annehmenden Sohn, dem Bräutigam
Ein Wohnhaus bestehend in einem Vorder- und Hinterhaus, gelegen in Straßburg, Kleberplatz N° 27, eingetragen im Kadaster unter section N N° 738.p mit einem Flächeninhalt von ein Ar zwanzig Quadratmeter, begrenzt eineseits und hinten durch das sogenannten Verbrannte End, andererseits durch H. Baum und vornen durch den Kleberplatz. Behufs Registrirung zu einem jährlichen Bruttoertrag von 3200 Mark geschätzt.
Eigenthumsnachweis. Das fragliche Haus ist Sondergut des Vaters des Bräutigams, da es ihm in dem Nachlaß seines zu Remiremont am 31. Juli 1862 verstorbenen Vaters Jacob Schwartz, zugefallen ist, laut einer vom dem damaligen Notar Noetinger zu Straßburg am 23. November 1863 aufgenommenen Theilung. In dieser Theilung wurde das fragliche Wohnhaus zu 70.000 Franken geschätzt worden. Erbrechte des Hn Schwartz abgingen mit 31.702 Franken, der Ueberrest (…). Aus obiger Theilung geht hervor, daß Herr Jacob Schwartz das fragliche Wohnhaus gemeinschaftlich mit seinem Vater Salomon Schwartz, Kaufmann in Straßburg erkauft hatte, laut einem von dem damaligen Notar L’Ange in Strassburg am 21. Dezember 1826 aufgenommenem Kaufvertrag und laut einem vor Notar Noetinger Vater in Straßburg am 15. Oktober 1855 aufgenommenem Lizitationskauf, sowie auch laut einem Privatakt de dato Strassburg den 24. Februar 1840 welcher urschriftlich am 20.darauf folgenden April hinterlegt wurde.
Lasten und Bedingungen. Gegenwärtige Schenkung geschah unterfolgenden Lasten und Bedingungen. 1° Das fragliche Wohnhaus wird dem Bräutigam überlassen so und in dem Zustand in sich dasselbe auf Ort und Stelle vorfindet (…) 2° Die Schenkgeber behalten für sich und das Uebelebende von ihnen die lebenslängliche und unentgeltliche Nutznießung vor des ersten Stockwerks (bel Etage) der beiden Wohngebäude, des hintern Zimmers im zeiten Stock des Hinterhauses, der Küche im Erdgeschoß, eines Diesntbotenzimmers und einer Wäschekammer auf den Speicher, des Weinkellers unter dem Hinterhause und des Holzkellers unter dem Vorderhause. 3° Die Steuern und öffentlichen Auflagen jeder Art zur Last des Schenknehmers (…). Schenkungsperis 60.000 Mark, wovon der Bräutigam 40.000 Mark in die künftigen Nachlässe seiner Eltern zurücktragen wird (…)
Sechstes Artikel. Der Bräutigam erklärt in die Ehe einzutragen (1° sein Guthaben 15.400 2° verschiedene Mobiliareffekten 3200, zusammen 18.600 Mark)
Siebenter Artikel. Der überlebende Ehetheil soll Nutznießen das dem verlebten Ehetheil vorkommenden Hälfte der Gütergemeinschaft (…)
Achter Artikel. Für den Fall eines Vorabsterbens ohne Kinder zu hinterlassen schenckt der Bräutigam zu vollem Eigenthum als Morgengabe seiner Braut eine Summ won 3200 Mark (…)
Neunter Artikel. Hatte keine Kinder aus der künftigen Ehe bei ihrer Auflösung vorhanden sein solten soll der Überlebende Ehetheil (alle Summen) – Im Jahr 1886 den 18. Mai
Registrirt zu Hagenau den 21. Mai 1886 N 255 Bd. 199 Bl. 79
Transcrit aux hypothèques de Strasbourg vol. 2281 n° 44 (4 Q 4426)

Naissance, Haguenau (n° 379)
Le 9 décembre 1865 à onze heures du matin. Acte de naissance de Weill Berthe née à Haguenau le 7 décembre 1865 fille légitime de Weill Henri âgé de 35 ans, négociant né à Haguenau, domicilié à Haguenau, et de Kahn, Julie son épouse légitime âgée de 20 ans, sans état, domiciliée à Haguenau
[in margine :] Décédée le 21 novembre 1950 à Paris 12° arrondissement (Seine) i 203

Décès, Strasbourg (n° 1042)
Le 20 avril 1936 à deux heures est décédé en son domicile, 14-b Quai Koch, Fernand Oscar Schwartz, né à Strasbourg le 5 mai 1856, banquier, fils de Léon Schwartz et de Jeanne Altschul, époux décédés, époux de Berthe Weill, sans profession (im 178)



Denis Traveaux, cartier, et (1738) Odile Dauphiné, (1743) Barbe Meyer puis (1747) Marie Catherine Audran – catholiques


Denis Traveaux naît en 1717 à Nuits-Saint-Georges en Bourgogne, fils du cocher Etienne Traveaux et de Reine Moreau. Il fait son apprentissage à Strasbourg de 1731 à 1736 chez le cartier Guillaume Affigne. Il épouse en 1738 Odile Dauphiné, de Molsheim.
Les Quinze lui accordent en 1738 le droit de vendre au détail. Denis Traveaux se remarie en 1743 avec Barbe Meyer de Molsheim. Il achète le droit de bourgeoisie le 20 juillet 1743 et devient tributaire à l’Echasse le 19 septembre suivant. Il se remarie en 1747 avec Marie Catherine Audran, fille de l’ancien préteur de Molsheim.
Denis Traveaux fait faillite en 1751 et quitte la Ville. Son fils François Antoine, baptisé à Strasbourg en 1753 en l’absence de son père, est admis à l’orphelinat en 1757.

Maison en propriété
1746-1748, rue du Faisan (VI 52, aujourd’hui partie du 28, rue des Juifs)

Enfants d’Odile Dauphiné

  • Anne Marie (née en 1739, Saint-Laurent, p. 91), divorce en 1793 de Jacques Doublet
  • Marguerite (née en 1740, Saint-Pierre-le-Jeune, p 109), citée en 1743

Enfant de Barbe Meyer

  • Marie Agathe, citée en 1763

Enfant de Marie Catherine Audran

  • François Antoine, épouse (1784) Catherine Schreyer

N.B. Seuls figurent ici les héritiers, à l’exclusion des enfants morts en bas-âge


Signature au contrat d’apprentissage (1731, ADBR cote 6 E 41, 49) au contrat de mariage (1747, ADBR cote 6 E 41, 739)


Denis Traveau naît le 14 octobre 1717 à Nuits-Saint-Georges en Bouegogne, fils du cocher Etienne Traveau et de Reine Moreau

Baptême, Nuits-Saint-Georges (Côte d’Or) – Ce vendredy quinsieme Octobre 1717 je soussigné Gaspard Carnot pretre chanoine de saint Denis ay Batisé Dinis Traueau qui vint au monde hier sur les quatre heures du soir, fils du legitime Mariage d’etienne Traueau chocher dans les déligence et dordinaire a Nuit et de Reyne Moreau
(Mes remerciements à Thierry Depaulis de m’avoir communiqué cet acte)

Fils d’Etienne Traveaux, cocher du carrosse de Paris à Meaux, Denis Traveaux entre à l’âge de douze ans et demie en apprentissage pour quatre ans chez le cartier strasbourgeois Guillaume Affigne. L’acte est suivi d’une quittance et d’un certificat de bonne conduite.

1731 (21.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 49)
Apprentissage – fut present Le Sr Jean Baptiste Didier Cocher du Carosse de Paris en cette ville y etant de present pour et au nom du Sr Etienne Travot, Cocher du Carosse de Paris à meaux duquel il a dit auoit charge et pouvoir a l’effet de ce qui suiura (…) d’une part
Et Le sieur Guillaume Affigne m° Cartier Bourgeois de cette ville de Strasbourg d’autre part
Lequelles parties ont convenu et arreté entre elles ce qui s’ensuit. C’est à savoir que ledit sieur Didier au nom dud. Sr Travot pour le profit et avancement de Denis Travot son fils agé de douze ans et demy ou environ a reconnu et confessé l’auoir mis en apprentissage dès le premier Mars dernier pour l’Espace et jusqu’à quatre Ans après ensuivans finis et accomplis avec ledit sieur Guillaume Affigne m° Cartier Bourgeois de cette ville (…) pour et moyennant La somme de 120 livres tournois (…)
Fait lû et passé audit Strasbourg le 21° Auril 1731

Cejourd’huy Quinz° octobre 1736 (…) fut présent le Sr Guillaume Affigne m° Cartier Bourgeois de cette ville denommé en l’acte cidessus laquel a declaré reconnu et confessé auoir touché et reçu de Denis Travot ci devant son apprentif aussy y denommé par les mains d’Etienne Travot son pere la somme de 120 livres (…) Declarant en outre que led° Denis Travot ci devant son apprentif Cartier a fait et accompli et parfait ses quatre années d’apprentissage auec toute L’Exactitude et toute la diligence qu’on auroit pû en desirer et qu’jl s’est comporté durant led. tems en garçon de bien et d’honneur et sans aucun reproche (…)

Fils d’Etienne Traveaux de Nuits en Bourgogne et de Reine Mauraux, Denis Traveaux épouse en 1738 Odile Dauphiné, fille de Jean Jacques Dauphiné de Molsheim et d’Anne Marie Adam

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 125)
Hodie 28 die Aprilis anni 1738. (…) in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honesti adolescentes dionisius traveaux Cartarum lusoriarum opifex oriundus Ex loco nuit in Burgundia filus legitimus Stephani travaux et Reginæ Mauraux conjugum et odilia dauphiné filia joannis jacobi dauphine et annæ Mariæ adam oriunda ex molzheim (signé) denis trauau, odilia doffinne (i 131)

Les Quinze accordent au cartier manant Denis Traveaux le droit de vendre au détail

1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(f° 491) Sambstag d. 20. Sept. 1738 – [Römer] nôe Denys Travaux des Schirmers undt Cartenmachers C. E. E. Zunfft Zur Mörin H. Zunfft Mr pt° Frantz. Grempen recht, prod. Unterth. Memoriale, Fuchß bitt Deput. Römer bitt auch Deput. Erk. Dep. Willfahrt.

Odile Dauphiné meurt le 8 janvier 1743

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 339)
Anno Domini 1743 die 8. mensis januarii mortua est otilia Dauphiné uxor Dyonisii Travaut incolæ huius civitatis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ & extremæ unctionis rité munita, & die sequenti à me infra scripto vicario ad Stum Ludovicum sepulta est in coemeterio Eiusem Ecclesiæ, præsentibus testibus Dyonisio Traveau marito defunctæ et antonio Doullard (i 173)

Paroissien à Saint-Louis, Denis Traveaux se remarie en avril 1743 avec Barbe Meyer de Molsheim, fille de Nicolas Meyer, autrefois bourgeois à Kehl, et de Barbe Ehrhard : contrat de mariage passé à Mutzig tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – Pardevant Le Soussigné notaire et greffier du Bailliage de Schirmeck residant a moutzig Sont comparus en personne Denis Traveau habitant demeurant en la Ville de Strasbourg assistée d’Adolph Koumpf bourgeois tonnelier demeurant à molsheim d’une part, et Barbe Meyer fille delaissée par feus Nicolas Meyer et Barbe Erhardin vivans Conjoints demeurans à Kehl assistée du Sr François Antoine Bauvard bourgeois et procureur à Molsheim d’autre part (…) A Moutzig le 30 jours du mois de Mars 1743 à 11 heures du matin

Mariage, Molsheim (cath. f° 83-v n° 25)
Hodie 25. mensis aprilis anno 1743 (…) matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt Dionysius Travaux viduus defunctæ Odilia dauphiné argentinæ in parochia ad S. Ludovicum commorans et Barbara Meÿerin filia soluta defuncti Nicolai meyer olim ciuis in Kail et defunctæ Barbaræ Ehrhardin legitimorum olim coniugum, ab infantia Molshemÿ commorans (signé) denis traueau, barbara Meÿerin (i 86)

Le cartier Denis Traveaux et Barbe Meyer font dresser un état de leur fortune (pour accéder à la bourgeoisie)

1743 (18.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designatio des Jenigen Vermögens so Denis Travaux Kartenmacher und Frau Barbara, gebohrne Meÿerin beede Eheleuthe und Schirmerer alhier Zu Straßburg, würcklich eÿgenthümblich in Vermögen besitzen (…) auffgerichtet und Verfertiget worden so beschehen Straßburg den 18. Junÿ Anno 1743.
Sa. haußraths 205, Sa. Werckzeugs Zur Kartenmacher Profession gehörig 26, Sa. Silbers 26, Sa. baarschafft 19, Sa. Eÿgenthümblich liegender Gütter Krafft Eines von H. Schultheißen und Gericht Zu Molßheim Sub datoi 27.ten Maÿ Anno 1743, 225, Summa summarum 520 lb

Originaire de Nuits de Bourgogne, Denis Traveaux et sa femme Barbe Meyer native de Strasbourg deviennent bourgeois le 20 juillet 1743 en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse, en apportant deux enfants, Anne et Marguerite, qui suivent la coutume (ils ne deviennent pas bourgeois).

1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 133
Denÿs Travaux der Cartenmacher Von Nouy auß burgund und deßen Ehefrau Barbara gebohrne Meÿerin Von hier gebürtig erhalten das burgerrecht jedes um den Neuen burger schilling ihre Zweÿ Kinder aber Nanette und Marguerithe werden beÿ Ordnung gelaßen und wollen dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz, jur. et promis. d. 20.t Julÿ 1743.

La tribu de l’Echasse remet une promesse d’admission à Denis Traveaux qui devient tributaire le 19 septembre 1743.

1743, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1105) Donnerstag den 20. Junÿ Anno 1743 – Denis Traveaux der Cartenmacher von Paris gebürtig und Schirmer allhier erscheint und bittet zu Erlangung des alhiesigen Burgerrechts umb einen Zunfftschein. Erkant, Wird demselben mit Ertheilung eines Zunfftscheins Willfahrt.

(p. 1118) 1743. Donnerstag den 19. Septembris – Neuzünfftiger
Denis Traveaux der Cartenmacher von Noug aus Burgund erscheint und producirt Cantzleÿ, Stall: und Pfenningthurnschein de 20 Julÿ et 31.ten dito Krafft deßen Er umb das Zunfft und Stubenrcht bittet. Erkand Wird gegen erlag der Gebühr Willfahrt.. Juravit.

Marie Barbe Meyer meurt en 1747 en délaissant une fille, Marie Agathe. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Frères. La masse propre à l’héritière est de 132 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 226 livres, le passif à 263 livres

1747 (10.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 15
Inventarium über Weÿl: der Ehren und Tugendsahmen frauen Mariä Barbarä Traveaux gebohrener Meÿerin des Ehren und Vorgeachten Hn. Denis Traveaux Cartenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehel. haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1747. – nach Ihrem Sontags d. 27.t Augustj dießes lauffenden 1747.ten Jahrs geschehenen tödtlichen Ableiben hie Zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und wohl vorgeachten Hn Joh: Friderich Belling, buchbind.s und burger allhier als Vogt Mariä Agathä Traveaux der verstorbenen sel. Verlaßenen eintzig. Töchterleins und ab intestato hinterbliebener Erbin (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 10.den 8.bris A° 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Bruderhoffs gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörig. Behaußung befuden Word. wie folgt
In d. obern Cammer, In d. Nebens Cammer, In d. Magd Cammer, In d. Kuchen, In der Wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Heuraths Verschreibung
Bericht gegenwärtiger Verlaßenschafft. Zu Wißen seÿe hiemit demnach gegenwärtig Verlaßenschafft Völlig inventirt war und man daraufhin Zu untersuchung bederseits in die Ehe gebrachtes Nahrungen schreiten wollt, so hat d. H. Wittiber den bericht ertheilt daß Sie ihre Zugebrachte Nahrung nicht inventiren laßen weilen die verstorbene selig nichts als dero Kleidung und Weißen gezeug beneben denen eigenthümb. in Moltzheimer bann gelegenen Güthern in die Ehe gebracht (…)
Der Erbin ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 10, ligenden Güther 122, Summa summarum 132. lb
Dießemnach wird nun auch das theilbar Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 61, Sa. Werckzeugs &c 126, Sa. silbers 18 ß, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. Activ Schulden 37, Summa summarum 226 lb – Schulden 263 lb, Compensando 36 lb
Stall Summ 95 lb
Copia der Eheberedung (…) A Moutzig le 30 jours du mois de Mars 1743 à 11 heures du matin

Denis Traveaux se remarie en 1747 avec Marie Catherine Audran, fille de l’ancien préteur de Mohlseim François Audran : contrat de mariage, célébration

1747 (4.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 14
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehren und Vorachtbare Herr Denis Draveau, Cartenmacher und Burger alhie mit beÿstand Herrn Johann Friderich Belling, Buchbinders und Burgers alhier, alß hochzeitern ane einem,
sodann die Viel Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Catharina Audran Weÿl. des Wohl Edlen und großachtbaren herrn H. Frantz Audran, gewesenen Stättmeisters zu Moltzheim ehelich erzeugte und nach todt verlaßene Tochter, unter beÿständung H Jacque Dubois Krempen und burgers alhier alß Hochzeitherin ane andern theil
Actum Straßburg d. 4. Novembris 1747. (unterzeichnet) Denus traueau comme sepoux, Marie Catherine audran Comme Epoue

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 147)
Hodie 14 Novembris Anni 1747 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Dyonisius Traveau, Civis et chartaruml lusoriarum opifex hujas viduus defunctæ Mariæ Barbaræ Meÿerin, Parochianus noster, et Maria Catharina Audran, filia legitima defunctorum Domini Joannis Francisci Audran Consulis Molhemiensis dum viveret, et Mariæ Gabrielis Bossartin, oriunda ex Molsheim hujus Diœcesis, sed à sex jam annis in supra dicti Wolwen Commorans. Testes aderant (…) dominus Vincentius Audran, solutus sponsæ Frater hic commorans et Ludovicus Traveau, solutus sponsi Frater, Coquus professione suâ (signé) denis traueau, Marie Catherine audran (2 RP 30 im 76)

Inventaire de faillite dont la minute n’est pas conservée

1751, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 664-4, répert.) n° 82
Inventarium fallim., Denis Traveau, Cartenmachers und Maria Catharina geb. Audran samt dem Verkauff register

La tribu de l’Echasse propose de nouveaux tuteurs aux enfants d’Antoine Joly pour remplacer Denis Traveaux qui a quitté la Ville

1752, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 113-v) Montags den 29.ten Maÿ 1752
Weilen Denis Traveau der Cartenmacher und burger allhier außgetretten mithin Weÿland Anthoine Joly des gewesenen Cartenmachers seeligen nachgelaßene Kinder ihres Vogt beraubet Wurden als Wurde von Seithen Es Löbl. Vogteÿ Gerichts dreÿ tüchtige subjecta Von catholischer Religion in auß schuß zu bringen begehret damit einer davon zu obiger vogteÿ ernannt werden Könnte und ist per vota eunmüthiglich dazu gekommen
Johann Diethrich Hermann Glaßer
H Charles Horcez Porcellanhändler
Hr Martin Bayeul Mahler

Denis Traveau de Strasbourg figure dans le catalogue des marchands de la foire de printemps (Lætare). Il vend de l’huile de Provence, du vin, des cartes, des mets pour desserts, des chandelles et du tabac

Nachrichtliche Verzeichnuß Aller der Chur-Mayntzisch Lätare Meß 1750. In dem Churfürstl. Kauffhaus, Gewölbern und Meß: Buden auf dem Haupt-Marck, Höffgen und Leichthoff befindlichen Großirer, Kauffleuten und derenselben Waaren.
Gewölbe
26. In des Jacob Mittenmayers Behausung neben der Hauptwacht, Hr Denis Traveau von Strassburg, mit seinem Provantzer Baumöhl, Champagner, Muscaden- und Burgunder Wein, Liqueur, 36. Faß Flintenstein, rothen Applicinen von Proventze, allerhand Carten, Desair oder Victualien auf dem Nach-Tisch und aller Proventzer Waaren, wie auch Nantziger Lichter und Tabac, Braunellen, Trifflen &.
(Communication de Thierry Depaulis)

Les registres de la Taille portent dans le registre de 1751 que Denis Traveaux a quitté la Ville. Sa femme cotise en 1751 et en 1752. Il n’y a plus d’article à son nom par la suite.

1750, Registres annuels de la Taille (VII 1243) f° 163
Steltz. Denis Travaux ins. 24. July 1743. 1 lb 16 ß
1 ß hat 4 ½ d guht – dt 26. 7.br

1751, Registres annuels de la Taille (VII 1244) f° 159
Steltz. Denis Travaux ins. 24. July 1743. 1 lb 16 ß
Er außgetretten, Maria Cath. die Verl. Fr. Jul. 52 3 ß

1752, Registres annuels de la Taille (VII 1245) f° 279-v
Steltz. Denis Travaux ins. 24. July 1743. 1 lb 16 ß
Er außgetretten, Maria Cath. Jul. 52 3 ß – dt 19. Dec.

Baptême de François Antoine, fils de Denis Traveaux, absent, et de Catherine Audran.

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 6)
Hodie 20 decembris anni 1753 (…) baptizatus est franciscus Antonius filius dÿonisi Traveau civis hujatis et catharinæ audran conjugum, natus eodem die ejusdem mensis et anni (…) patre absente (i 6)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à l’orphelinat François Antoine, âgé de trois ans et demi, fils du cartier Denis Traveaux qui a quitté la Ville

1757 Conseillers et XXI (1 R 240)
(p. 125) Montag den 11. Julÿ 1757. – Dionysii Travaux des außgetrettenen burgers und Kartenmachers hinterl. söhnlein nahmens Frantz Antoni wird usque ad reditum patris in das weÿßenhauß recipirt.
Christmann nôe Dionysii Travaux des von hier außgetrettenen burgers und Kartenmachers Verlaßenen söhnleins, nahmens Frantz Antoni so dreÿ und Ein Halb Jahr alt beÿst. sein H. Lt Christmann producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿ.en Sub Nr 1 biß 4 incl. puncto receptionis in das waÿßenhauß. Erkandt, wird Implorirendes Kind ane die Hochansehnliche Hhn pflegere des Waÿßenhhaußes, umb allda auffgenommen und biß Zur Verhoffenden wiederkunfft seines ausgetrettenen Vatters verpflegt Zu werden, verwießen.
Dpp. H. Rathh. Kamm, H Rathh. Blanck.

Le relieur Jean Frédéric Belling rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à Marie Agathe Traveaux, fille de Denis Traveaux qui a quitté la Ville et de Barbe Meyer

1763 (31.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 721) n° 483
Rechnung Mein Joh. Friedrich Belling, buchbinders und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet: und Geschwohrenen Vogts Mariæ Agathæ Traveau, Denis Traveau des außgetrettenen Cartenmachers und Burgers allhier in Zweÿter Ehe mit Weÿl. fr. Maria Barbara, geb. Meÿerin ehelich erzeugten tochter, Inhaltend alles das jenige was ich Von A° 1747 als da ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 31. Aug. 1763. eingenommen und hingegen wieder außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dieße Vogteÿ.


Enfants

Anne Marie Traveau divorce le 11 avril 1793 à Paris de Jacques Doublet

Table des mariages (1793-1802), Paris (cote V 10 E 12)
Traveau Anne M.ie, Doublet J.ques, 11 avril 93, D [divorce], [fille de] Denis, Dauphine Adelie (image)

François Antoine Traveaux épouse en 1784 Catherine Schreyer, originaire d’Ulm en Bade dans le diocèse de Strasbourg (à noter les erreurs, fils de Diocèse Traveau et de Catherine Andran)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 18)
Hodie 20 Decembris anni 1784 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Franciscus Antonius traveau Defunctorum Diœcesis traveau civis hujatis et Catharinæ andran, Conjugum filius parochianus ad S: petrum seniorem hujatis, et Catharina Schreÿer ex ulm trans Rhenim oriunda hujus Diœcesis, Philippi Schreÿer et Mariæ Salomeæ Deberin filia, antea in parochia ad S: petrum seniorem hujatis modo in Nostra Commorans (signé) Frantz Travo, schreÿin (i 11)



Rue du Faisan, partie du 28, rue des Juifs


Rue du Faisan, partie du 28, rue des Juifs – VI 52 (Blondel)

Rattachée en 1748 à la maison voisine, actuel 12, rue du Faisan, puis au 28, rue des Juifs


Angle de la rue des Juifs et de la rue du Faisan. La maison se trouvait à l(emplacement de la quatrième fenêtre et de la porte (juillet 2015) – Porte et fenêtres à crossettes

Le tisserand Jacques Rummensperger cède en 1595 la moitié de sa maison au maçon Jean Basler en restant propriétaire de l’autre moitié (actuel 12, rue du Faisan). Le bâtiment reste propriété des descendants de l’acquéreur, le tonnelier Jean Georges Windisch puis le sellier Abraham Kübler dont le petit-fils aussi nommé Abraham Kübler, docteur en médecine, se défait en 1717 au profit du perruquier catholique Jean Georges Kuntz. La maison appartient quelques années au cartier Denis Travaux qui la vend en 1748 à la veuve de l’avocat Jean Romain Willmann, déjà propriétaire de l’actuel 12, rue du Faisan. Elle est ensuite rattachée à la maison à l’angle de la rue des Juifs (actuel n° 28)


Rue du Faisan et rue des Juifs. Les maisons partagées portent les numéros 52 et 53 du canton VI (exemplaire des Archives départementales, cote 1 L plan 5, 6)

mars 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1748. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Rummensperger, tisserand, et (1584) Barbe Flick – luthériens
1595 v Jean Basler, maçon, et (1582) Madeleine Gruber – luthériens
1620* h Jean Georges Windisch, tonnelier, et (1608) Sara Vasur puis (1619) Lucrèce Basler – luthériens
1662* h Abraham Kübler, sellier, et (1659) Anne Marie Windisch – luthériens
au suivant par Abraham Kübler, relieur, et (1687) Anne Dorothée Güntzer – luthériens
1695 h Abraham Kübler, docteur en médecine, et (1714) Dorothée Françoise Faber – luthériens
1717 v Jean Georges Kuntz, perruquier, et (1711) Marie Catherine Kratz, remariée (1743) avec Michel Provin – catholique et luthérienne convertie
1745 v Claude Antoine Joly, avocat, et (1722) Madeleine Leclerc – catholiques
1746 v Denis Traveaux, cartier, et (1738) Odile Dauphiné, (1743) Barbe Meyer puis (1747) Marie Catherine Audran – catholiques
1748 v Jean Romain Willmann, avocat, et (1717) Marie Françoise Breuer – catholiques

Valeur vénale de la maison : 300 livres en 1717, 500 livres en 1745, 550 livres en 1748

(1765, Liste Blondel) VI 52, Mde Willemann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), VI 51, 52 et 53 – 23 toises, 1 pied et 2 pouces

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 99
Charles Held règle 1 sol 8 deniers pour sa maison, à savoir une porte de cave (6 pieds de long, saillie de 9 pouces) et un chenal ouvert (le bâtiment correspond aux parcelles notées 52 et 53 au plan Blondel)

Anderseitt Phasangaß
Carl Heldt hatt vor seinem hauß ein Kellerthühr 6 schu lang vnd 9 Zoll herausser, sampt einem offenen Nach, Soll & Bessert für das Niessen j ß viii d


Relevé d’actes

La maison et sa voisine (actuel 12, rue du Faisan) appartiennent en 1590 au tisserand Jacques Rummensperger.
Originaire de Schwarzenbach dans la canton de Saint-Gall, Jacques Rummensperger épouse en 1584 Barbe, fille de l’encaveur Gaspard Flick

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 92)
1584. Am Sontag Trinitatis den 14. Junÿ. Jacob Reymensperger von Schwartzenbach Bey S Gallen im Schweitzerlandt ein weber So diser Zeit wercket bey den guttleutten, bey des ru*dten gerbers wittwenn, der ein weber gewesen, Barbara, Caspar Flicken eines Faßziehers tochter, welche dienet beim Hohenburger beim fünff Zehener, der vatter wonet im kleinen gesslin beim wolff [in margine :] werden im münster Zu Kirchen gehen (i 210)

Jacques Rummensperger est candidat au poste de messager
1588 Conseillers et XXI (1 R 65) Läuffersbotten dienst. Jacob Rümersperg ein leinenweber. 356.

Jacques Rummensperger et Barbe Flick vendent la moitié de leur maison sise à côté de celle de Martin Georg (à l’angle de la rue des Juifs) au maçon Jean Basler et à sa femme Madeleine Gruber. Le mur qui sépare les deux maisons sera entretenu à frais communs. Le vendeur se charge de toutes les hypothèques garanties sur la maison entière.

1595 (8. Augusti), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 99-v
Kauff hans Baßlers deß Maurers über ½ theil an einem hauß In Fasantgaß
Erschienen Jacob Rummensperg. d. barchetweber vnd Barbara Flickin sein haußfr. hab. (…) v.kaufft
hans Baßlern dem Maurer vnd Magdalenen gruberin bed. Eheleüth die Zugeg. Ihnen und Ihren Erb. kaufft hab.
Ane hauß vnd hoffstatt gelegen alhie In Fasantgassen geleg. Einseit neb. Martin Geörg. dem schlossern Andersit neb. w. Johnas hammerers s. witt: vnd Erben hinden vff ein behausung dem hohen Thumb stifft alhie Zugehörig stoßend den halben theil nemlich von Martin Geörg. hauß an biß an die scheidmaur damit solche behausung Inwendig durchuff abgetheilt vnd vnderschied. Also d. d. Ander theil von derselb. scheidmaur biß an die hammerisch. Erben dem v.kheüffer pleiben vnd alle die thüren vnd fenster so In d.selb. scheidmaur Jetzo sind. In beder der v.keuffere vnd Keuffer gemeinen Costen Zugemacht vnd nachgehendts mit bed. theilen ein gemeine Maur sein, pleib. vnd In gemeine Cost. hinführe erhalt. werd. soll. Von welch. gantz. behausung gohnd sammenthafft fünff gld. Straßburg. wehrung Jerlich vff Marie verkündung Martin leüprand. dem Notario In hauptgut mit 100 gld. Straßb. wehrung lösig, So ist auch gemelte gantze behausung ermelten Leuprand. noch hafft vnd vnderpfand vmb 260 gulden Straßburg. wehrung (…) sonst ledig eig. vnd Ist hiebeÿ beeredt, d. die verkeüffere für sich vnd Ihre Erben solche beschwerd. allein abricht. vnd bezahlen sollen, damit den Keüfferen solch. halb. theil für ledig vnd eig. Kauff vnd Zukauff. geb. für vnd vmb 185 gld. Straßburg. wehrung
[in margine :] Erschienen Hanns Geörg Raff alß ehevogt Catharine Breünerin, vnd hatt Inn gegenwertigkheit hanns Baßlers deß Murers bekhant vnd vermeldt, Obwol sein halb mit dem andern theil d. behausung In Fasant gaß. vmb beide diße Leüprandische *chten, die Ihme Raffen von der Breunisch. Creditoren noch andern mebd* gelang vbergeb. word. bißh. verhafft gewesen, So woltt er doch sein Baßlers theil von der Behausung gantz frey ledig vnd looßgeschlag. hab. vnd mit dem andern theil sich benüg. laß, Inmaß. wden* ehevögtlich. weiß * Actum donerst. d. 5. Martÿ A° 1607 in p.sentia Georg Knörers der Breunisch. Creditor. Curatoris

Originaire d’Augsbourg, Jean Basler épouse en 1582 Madeleine Gruber, fille du maître monnayeur Martin Gruber
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 318 n° 641)
1582. Eodem die [Dominica sexagesima] Hans Basler von Augspurck der maurer Magdalena Grueberin Martin Gruebers des Muntzmeisters nachgelasne dochter 4 Martÿ (i 323)

Jean Basler (ici Bosseler) achète le droit de bourgeoisie dix jouts après son mariage.
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 381
Hans Bosseler vonn augspurg der maurer Hatt das burgerrecht Kaufftt vnnd will mitt denn Maurern dienen Acttum denn 15. Martÿ 82.

Jean Basler et Madeleine Gruber hypothèquent la maison au profit du chirurgien Balthasar Heilig. Le tisserand Georges Müller et le faiseur de treuils Jean Isenmantel se portent garants.

1595 (xj August), Chancellerie, vol. 298 (Registranda Kügler) f° 316
(Inchoat. fo: 392.) Erschÿnnen Hannß Baßler Murer burger Allhier und Magdalen Gruberin sein eheliche Haußfrauw
Hab. Inn gegensein Herrn Balthazar Heÿlig Schneÿstartzett – schuldig sein 50 guldin Straßburger Werung
dafür Vnderpfand sein soll Huß Hoffestatt mit Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Fasantgass einseÿt neben Martin Jörg Schloßer And.seÿt neben Jacob Rummellsperger dem Weber stost hinden vff ein Behaußung den Herren Vicarien Hoh. stifft Straßburg Zustendig welhe behaußung auch hafft vnd vnd.pfandt für 135 guldin Straßburger werung Jacob Rumelsperg. den weber, doran Alle Jar vff Michaelis 1 halben guldin erlegt werden sollen, Sunst eÿg.
Vnd Zu noch mehrer sicherheit sond erschÿenen Jörg Müller Leinenweber v Hannß Isin mantel Winden macher beÿde burger Allhie Hab. ich für sich und für Ihre Erb. vnverscheÿdenlich dafür Mit: sampt dem haupt schuldner vnverscheÿdenlich Zu Rechten bürgen mit ernant und eingesetzt
[in margine :] Cassirt von wegen Einer Andern verschreibung den 6. tag Aprilis Anno 1619 vffgericht

Jean Basler hypothèque la maison au profit de Christophe Betza

1612 (xxvij Aprilis), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 123
(Inchoat. fo: 136.) Erschienen Hannß Baßler der Maurer
hatt bekhant, hatt in gegensein Herrn Christophel Betza – schuldig seÿen 50 guldin
dafür Vnderpfand sein soll, hauß vnd hoffestatt mit allen deren gebeüwen & gelegen Inn der Fassanengassen einseÿt Martin Georgen Schloßer, andersÿt N. N. stost hinden vff ein behausung dem Brued. hoff Zuständig, dauon genth iij gld gelts St. werung obgenantem Christophel Betza Stand Im hauptgutth mit 50 guldin bemelter werung abzulößen, Sunst ledig eÿgen
(Cassirt von wegen einer andern Verschreibung vf den 6. Aprilis Anno 619. Vffgericht)

Jean Basler retire un capital à la Tour aux deniers
1615, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1330)
(f° 86-v) Mittwochs 3. Maÿ – Hans Baßler hat vffkhündet Jetzo entpfangen Capital 50 h von Mathistag biß dato martzal 7 ß 9 d. Hat vrkundt geluffert
Idem hat hieuor vffkhündet vnd Jetzo entpfangen capital 110 h, marzal von Paul Beck. biß dato 1 h 4 ß 9 d. Hat vrkundt geluffert damit erlößt

Nouvelle hypothèque entre Jean Basler et (le chirurgien) Christophe Betza. En marge, quittances remise en 1686 à Marie Windisch et en 1730 à Jean Georges Kuntz, valet de chambre chez le sieur de Kirchheim

1619 (6. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 285-v
(Inchoat. fo. 40.) Erschÿnen der Ersam hanns Baßler Murer burger alhie
Hat In gegensein herrn Christoph Betza – schuldig sige 64 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein sollen hauß vnd hoffestatt mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen Inn bemelter vnserer Statt Inn Fasantgaß Einseit neben hannß Kerman Schloßern Anderseit Caspar Wolffgrubern Murern stist hinden vf ein behausung dem Bruderhoff zuständig
[in margine :] Erschienen der Edel Vest Fürs. vnd hochweiße H. Johann Joachim Frantz deß beständigen Regiiments der H. XIII.s als Curator Fr. Catharinæ gebohrner Frantzin, weÿl. H. Samuel Schallesÿ gewes. Profess. Eloquent. beÿ allhiesiger Universität nachgelaßener wittib, seiner leiblich. Schwester, deren d. hierinn verschriebene Capital von ihrem H. Vatter weÿl. H. XV. Joh: Joachim Frantzen seel. erblich zugefallen, welcher derselbe vermög darüber besagend. inhanden habenden transports in d. Cancelleÿ Contractstuben von dem 30. Jan. 1626. verschrieben erhalten, hatt in gegensein Annæ Mariæ gebohrner Windischin wittib, mit beÿstand Johann Stöfflers deß Schuhmachers ihres Vogts angezeicht, daß Sie Windischin, alß besitzerin deß hierin verschriebenen Vnderpfands (…) Act.d. 4.ten 8.br. 1686
[in margine :] Erschienen obged. Schalleßiußischer Wittib, der creditricis obverschriebener 75. lb hinterl. Bruders Enckelin S. T. Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Artopoeußin oder von Beck, weÿl. Hn N. N. Von Heem wittib (…) in gegensein Joh: Georg Kuntz Kammerdieners beÿ Hn: von Kirchheim als proprietarÿ obbeschriebener in der Faßanen gaß liegender vnd Verpfändeter behaußung (…), Actum den 28. Novembris 1730

La maison revient à Lucrèce Basler, fille unique de Jean Basler, femme de Jean Georges Windisch

Le tonnelier Jean Georges Windisch épouse en 1608 Sara, fille du fabricant d’agrafes Jean Fasur (Vasur)
Mariage, cathédrale (luth. p. 204)
608. den 31. Jenner. Hans Jörg Windisch der Kübler, Sara Johann Fasur des guffenmachers n. g. dochter (i 106)

Jean Georges Windisch retire au nom de sa femme Sara Wasur un capital à la Tour aux deniers
1610, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1325)
(f° 3) Mittwoch 17. Jenner 1610. – Vogteÿ geldt abgelöst
Hans Georg Windisch der Kübler als ehevogt Sare Wasurin hatt vffkhundet vnd Jetzo bar empfangen vol 533 h 6 ß 8 d hauptgut so vff Jacobi mit 24 h 6 d verzinßt word. hat bar empfang. 150. h d
Mehr für 5 Monat marzal 6 ß dato Zalt 2 h 15 ß
hat die vrkhund geluffert soll zuruck darauff geschrib. werd. vnd sollen wie hinfüro mehr nit Zinß dan 17 h 5 ß 9 d lösig mit 383 h 6 ß d capital

Jean Georges Windisch épouse en 1619 Lucrèce Basler ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Meister Hanß Georg Windischen kübler vnd burger allhie Zue Straßburg an Einem, So dan der Ehren vndt Tugentsamen Jungfrawen Lucretia Baaßlerin des Ehrsamen Meister Hanß Baaßlers Maurers auch Burgers allhie Eheliche Vnndt einigen tochter, Andern theilß (…) Beschehen vnd verhandelt in des Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg vff der Küfferzunfft stuben Zinßtags den 9. des Monats Martÿ im Jahr vnsers lieben Herren vnd Heilands Jesu Christi nach dessen geburth gezalt 1619. Johann Ulrich Heisch, sacra imperiali Authoritate Notarius pub. civis Argent.

Mariage, cathédrale (luth. p. 84)
1619. Dominica vocem Iucunditat.d. 2. Maÿ. Hans Jörg Windisch der kübler vnd J. Lucretia, Hans basler des maurers tochter, eingesegnet Zinstag d. 11. Maÿ (i 47)

Jean Georges Windisch est nommé étalonneur
1633, Protocole des Quinze (2 R 59) Hannß Georg Windisch wird Fecher oder sinner. 146. (Mittwoch den 2. Octobris)

Jean Georges Windisch meurt en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Sara Vasur et cinq de son deuxième mariage avec Lucrèce Basler. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Tonneliers. L’actif de la succession s’élève à 493 livres

1636 (10. 8.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 5) n° 31
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿlandt Herr Hannß Georg Windisch, geweßener Kübler burger alhie Zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden Hinder Ihme verlaßen, welche durch fraw Lucretiam Baßlerin, sein hinderlaßene Wittib, mit beÿstandt M. Samuel Deüblers, deß Küblers, burgers Zue Straßburg, Ihres geschwornen Vogts, vff ansuchen erfordern vndt begehren Jacob Bruckners, auch Küblers, burgers alhie, als geschwohrnen Vogts Hannß Georgen vnd Salomeen, beeder deß abgestorbenen seel. mit auch weÿl. Sara Vaßurin, seiner vorigen Haußfrau seel. in erster ehe, ehelich erziehlten Sohns vndt dochter, Mehr Mr Balthaßar Beickers, auch Küblers, als geschwornen Vogts Magdalenæ Ursulæ, Annæ Mariæ, Elisabethæ, Johannißen vndt Margarethæ, aller 5 auch sein deß abgestorbenen seel. mit obernandter seiner ietz hinderlaßenen wittwen ehelich erzielter, vndt also aller 7. des abgestorbenen seel. hinderlaßener Kinder vndt ab intestato nechster Erben geäugt vndt gezeigt (…) So beschehen vff Montag den 10.ten Octobris Anno & 1636.

In Hernach geschriebener in dieße Erbschafft gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volgt. Auff deren Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer Lit. D, Inn der Cammer Lit. E, Inn der Cammer F, vor dieße Cammer, Inn d. Wohnstuben, Inn d. Stub Cammer, Inn d. Kuchen, Im haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ane Heüßern. Item hauß vndt hoffstatt sampt allen and.n ihren begriffen, weithe, rechten Zugehörd. vndt gerechtigkeitten gelegen alhie in d. Statt Straßburg oben in d. Küefergassen (…)
Item hauß vndt hoffstatt, sampt annen and.n ihren gebeüwen, begriffenn weithen, rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten gelegen in d. St Straßb. in Faßandtgaßen, j.s. neben Caspar Wolff Grubers deß Maurers alhie seel. wittib v. erben, 2. neben hanß Kehrmann dem Schloßer, stoßt hind. vff eine behaußung dem Bruderhoff gehörig, dauon gohn Jahrs 3. lib. 15 ß d Zinnß ablößig mit 75. lib. d hiebeuor H Christophori Betze deß Schneÿdtartzes erben, Jetzt H Johann Joachim Frantzen, s. H. Fünff Zehn Secretario alhie, vber solche beschwert für freÿ ledig vndt eig. angeschlagen für vndt vmb 113. lib. 10 ß d, der Kauffbrieff Ist noch in d. Contractstuben auß Zufertigen.
Sa. haußraths 70, Sa. Werckzeugs, gemachter vnd ohnaußgemachter Arbeith, Holtz, reÿff vnd bandt Zum Kübler Handwerckh gehörig 15, Sa. Silbers vndt guldenen Rings 1, Sa. Anschlags der Heüßer 262, Sa. Schulden 36, Summa summarum 493 lib – Conclusio finalis Inventarÿ 20 lib.
Eheberedung (…) Zinßtags den 9. des Monats Martÿ im Jahr 1619. Johann Ulrich Heisch, sacra imperiali Authoritate Notarius pub. civis Argent.

Vente de mobilier
1643 (10.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 12) n° 8
Verkauff undt Erlöß Register Inhaltendt Waß ab weÿlandt Hanß Georg Windischen, geweßenen Küblers, burgers alhie Zue Straßburg seel. Verlaßenen hausraths erlößt worden
(…) in beÿsein Mr Samuel Deüblers, Küblers alhie als frn Lucretiæ Baßlerin, der Wittwen geschwornen Vogts, mehr Jacob Bruckners, auch Küblers, burgers alhie, als auch geschwohrnen Curatoris Hannß Georgen vndt Salomeen, beeder obermelts v.storbenen Hanß Georg Windischen seel. mit auch weÿl. Sara Vaßurin, seiner vorigen Haußfrau seel. in erster ehe, ehelich erziehlten Sohns vndt dochter, So dann Mr Balthaßar Beÿckers, gleicher gestalt Küblers vndt burgers alhie, als Magdalenæ Ursulæ, Annæ Mariæ, Elisabethæ, Johannißen vndt Margarethæ, aller fünff auch obbenants Hanß Georg Windischen seel. mit obberührter seiner hinderlaßenen wittwen in anderer ehe ehelich erzielter Kind. geschwornen Vogts (…) So beschehen vff Dienstags, Mittwoch vnd Donnerstags den 30. vndt 31. Maÿ vndt 1. Junÿ A° 1637.

Lucrèce, veuve de Jean Georges Windisch, passe un contrat d’entretien avec son gendre Abraham Kübler

1662 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 356
(Leibgeding) Erschienen Lucretia, weÿl. hannß Georg Windisch deß Küblers seel. wittib, mit assistentz Samuel Deüblers deß Küblers ihres Vogts, an einem
So dann Abraham Kübler der Sattler ihr dochtermannn, am andern,
Vnd beede theil mit beÿstand H Johann Peter Schmidts und H Andres Fischers alß aus E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
Zeigten an, daß Sie ein leibgeding vff dieße weiß mit einand. getroffen, Nemblich es wolle und solle der dochtermann seine betagte Schwiger Zu sich nehmen und die übrige Zeit ihres lebend vollendts underhalten, hiengegen soll Ihme wochentlich. auß ihr der Schwiger Nahrung Ein halber Reichßthaler gebühren (…)

La veuve de Jean Georges Windisch sollicite un subside de la fondation steinbock pour couvrir les frais d’apprentissage de son fils qui veut devenir sellier. Les Conseillers et les Vingt-et-Un répodnent que les caisses de la fraction sont vides mais que l’apprentissage est gratuit sous certaines conditions.
1663 Conseillers et XXI (1 R 146)
(f° 20-v) Sambstags den 14. Febr. – Hanß Georg Windischs wittib vmb d. Steinbockischen legat.
Weÿland Hanß Georg Windischs wittib hinterlassene wittib supplicirt p. Wild vnd berichtet, daß ihr sohn das Sattler handwerck lernen wolle, weil sie nuhn die mittel dazu nicht habe, bittet sie umb d. Steinbockische legat. wird nochmahlen erwehnet, daß jetzt nichts vorhanden seÿe, Könn abe der wittib an die hand gegeben werden, daß sie ihren sohn ein jahr länger beÿ einem Meyster verspreche, damit er, wie offt geschieht, ohn lehrgeld angenommen werde, deßwegen Erk. an die Obere handwercks Hhn gewiesen. H. Kau, H. Zeissolff

La maison revient à Anne Marie Windisch qui épouse en 1659 le sellier Abraham Kübler, fils de Philippe Kübler, sergent à la Tour aux deniers

Mariage, cathédrale (luth. f° 99, n° 5)
1659. [den 6. Februarÿ] Mehr Zum 2. mahl Abraham Kübler der Sattler Philipp Küblers gewesenen dreier Knechts auff dem Pfenningthurn ehel. Sohn undt Jfr. Anna Maria Johann Georg Windisch gewesenen Küblers undt Burgers alhie ehel. Tochter. Dienstag den 15.t Febr: *ell Münster Ochßen (i 100)

Baptême, cathédrale (luth. f° 260-v)
1623. Eodem [Zinstag den 17. Junÿ] Paren: Hans Jörg Windisch der Kübler, vnd Lucretia. Inf. Anna Maria. Comp. Jörg Ripffel der Küefer, Barbara H. Hans Jacob Meyers fr., vnd J Dorothea Johannis Rapposty n tochter (i 264)

Anne Marie Windisch veuve d’Abraham Kübler institue pour héritier son petit-fils Abraham âgé d’environ sept ou huit ans, fils d’Abraham Kübler. Elle fait un legs à Dorothée Güntzer, veuve de son fils Abraham.
1695 (21.6.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 4) n° (142)
Testamentum nuncupativum Fr. Anna Maria Windischin, weÿl. Mstr Abraham Küblers hinterlassenen wittiben de dato den 21. junÿ 1695.
1695 (…) persönlich kommen und erschienen fraw Anna Maria geborne Windischin, weÿl. Mstr Abraham Küblers geweßenen Burgers und Sattlers allhier Zu Straßburg hinderlaßene wittib, gesunden und Stehend. leibs auch betiers guter vernunfft richtigen Sinnen vnd verstandts (…)
Zweÿtens so legirt Sie Dorothea Gebohrener Güntzerin, Abraham Küblers Ihres Verstorbenen Sohns hinderlaßenen Wittiben, Ein Probändisch gantz vnderbett (…)
Nachß diesem Vnd Vor daß dritten Weÿlen die Erbeinsatzung eines jeden Testaments fundament Vnd hauptstück ist, So ernennet sie Zu ihren einig. Vnd wahren Erben Abraham Küblers Ihres Verstorbenen Sohns hinderlaßenes Söhnlein auch Abraham Kübler genandt, so jetzt ohngefehr Sieben oder acht Jar alt, Und will auf den fall das selbe ohne Eheliche leibs Erben über Kurtz oder lang nach Ihrem todt, versterben solte, dem selben alß Viel Ihre Verlaßenschafft betrifft, Ihro nächste Blutsfreunde, benantlich Johann Scheüring dem Schloßer, vnd Anna Ursula, hanß Daniel gießbecht deß Schreiners haußfrau Ihrer beede Verstorbenen [-]
mit dießem außtrucklich anhang (…) ferner Johann Scheüring dem nagelschmid vnd Johann Georg Scheüring, so jetziger Zeitt in frantzös. diensten, Ihrer ältist. Schwester Söhnen, fals Sie nich im leben, jedem Zeh. guld.

(139) Nach Dispositio. Zu wiß. daß auff heutt dato, den 3.t Novembris 1695. aber mahl vor mir unterschriebenen Notario v Zeug Persönlich erschienen Fr. Anna Maria Küblerin wittib, hievornen gemeltt
Estlich hanß Daniel gießbrecht dem Schreiner Ihrem Vogt legirte 10 gulden Vnd ferne § 3.io Abraham Kübler ihrem Enckelin gemachte substitutio in Casum dasselbe über Kurtz oder lang ohne Eheliche Erben Versterben solle hiemit aller dings Cassirt vnd widerruffen

Abraham Kübler épouse en 1687 Anne Dorothée, fille du rlieu David Güntzer.
Mariage, cathédrale (luth. f° 140-v n° 14)
1687. Quasimodo gen. Zum 2. mahl Abraham Kübler, Buchbinder Weÿland Abraham Küblers gewesenen Sattlers u. Burgers allhier nachgelaß. ehel. S. Jfr. Anna Dorothea David Güntzers, Buchbinders v. Burgers alhie ehel. T. Mittw. den 16.t Aprilis, N. Kirch (i 150)

Héritier de la maison, le docteur en médecine Abraham Kübler épouse en 1714 Dorothée Françoise, fille du greffier Gustave Philippe Faber

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 259-v, n° 1120)
1714. Mittwoch den 5. Junÿ sind nach 2. mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, Herr Abraham Kübler, Med. D. und Practicus, weÿl. H. Abraham Kübler, gew. b. und buchbinders nachgel. ehl. Sohn, vnd J. Dorothea Francisca H Gustav Philipp Faber, U. J. Ddi und E. Löbl. Policeÿ Gerichts actuarÿ ehl. Tochter (unterzeichnet) Abraham Kübler Med. Dr. al&ß Hochzeiter, dorothea Francisca Faberin alß hochzeiterin (i 259)

Inventaire des apports dont la minute est perdue
1714, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 149
Inventarium illatorum über H. Abraham Küblers Med. Doct. v. Fr. Dorothea Francisca Faberin beeder ehel.

Le docteur en médecine Abraham Kübler qui a épousé la fille de l’ancien secrétaire à la Chambre de police Faber s’est établi douze ansauparavant à Oberbronn sans renoncer à son droit de bourgeoisie. Il est redevable de 180 livres pour douze ans de cotisation. Sa femme obtient que les cotisations passées et à venir soient calculées sur une base de 3id= »mariage-1711″ 000 florins.
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(p. 147) Sambstag d. 26. Aprilis 1727 – Abraham Kübler pt° Stallgelts
Obere Stallherren laßen per me proponieren, Es habe H. Abraham Kübler Med. Doctor schon vor vielen Jahren weÿl. H. Fabers des gewesenen Policey Schreibers Tochter geheurathet, seÿe aber mit seiner gantzen haußhaltung vot ohngefehr 12. Jahren von hier weg, undt nacher Oberbronn gezogen, habe aber das burger recht nicht auffgekündt deßwegen das Stallgelt à 15. lb des Jahrs fort geloffen, so daß nun an Ihne pro 1715 biß dato von seithen der herrn dreÿ des Stalls 180. lb. Stallgelt gefordert würde. Vor einigen tagen seÿe deßen Ehefrau die Faberische tochter auff dem Stall erschienen, umb wegen dieser anforderung richtihkeit Zu machen, supplicirte aber umb einen erglöcklichen nachlaß in ansehung deren Vermögen vast völlig Zerronnen, undt nebst deme dero Maritus (.wie sie wolches durch einen vorgelegten Schein vom 14. Sept. 1718. dargethan.) deren vatter seelig 191 fl 5 ß in handen gelaßen, umb ein undt andere assignationen, in specie sein schuldiges Stallgelt für Ihne zu bezahlen, anbeÿ habe sie sich endlichen dahien erklähret daß sie pro Futuro deren Mariti Stallgelt auff 3000 fl. stehen solle.
Auff seithen der Hh. Depp. vermeine man daß dieser Implorantin umb so damehr favorabel zu tractieren, alß deren Maritus auff diese weis nur ein civis honorarius welchze das geringste nicht hier besitze, stehe also Zu Mgh. ob sie dieser H. Küblers Stallgeltt auch per præterito vor die außstehende 12. Jahr auff den Fuß der 3000 fl. setzen wollen. Erkandt, Soll das Küblerische Stallgelt für die außstehende 12 Jahr auff dem Fueß der 3000 fl. angerechnet das außfallende aber durch den Supplicanten ohnverweilt richtig gemacht werd.

Philippe Gustave Faber vend au nom de son gendre Abraham Kübler, médecin à Oberbronn, la maison au perruquier Jean Georges Kuntz

1717 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 287
(300) hr. Philipp Gustavus Faber U.J.Ltis und Actuarius beÿ löbl. Policeÿ gericht nahmens Abraham Küblers Med. Dris wie auch landphysici der Grafschaft Oberbrun und herrschafft niederbrun seines herren Tochtermanns
in gegensein Joh: Georg Kuntz peruquenmachers
ein hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Faßanengaß einseit neben Lung der schlosser anderseit neben der Arnoldischen wittib und EE. hinten auff ged. Raspen haußes hoff – um 75 pfund verhafftet, beschehen um 225 pfund

Fille du passementier luthérien Conrad Kratz, Marie Catherine Kratz qui vient d’accoucher d’un enfant dont le père catholique Jean Georges Kuntz est natif de Saverne déclare devant notaire qu’elle n’a pas l’intention d’abjurer la foi luthérienne après que le pasteur a refusé de lui donner la Sainte-Cène
1709 (27. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 262
Declaration Mariæ Catharinæ gebohrere Kratzerin ratione religionis suæ
Zuwißen seÿe hiemit was maßen Maria Catharina gebohrne Kratzerin, Weÿl. Mstr Conrad Kratzen geweßenen Paßmentirers und burgers alhier seeligen nachgelaßene tochter Ledig. standts aber Wegen eines mit Johann Georg Cuntzen dem Ledig. Peruquenmachen Von Zabern gebürthig außer der Ehe erzeugten Söhnleins beÿ 12. tag in der Kindtbett Liegend und guthen Verstandts, Wie solches Ihr geführten gespräch, thun und Laßen genugsam Zuerkennen war, die Zeigte selbst mündlichen ahn, waß maßen Sie in betrachtung Ihrer ohnpäßlichkeit und Zugestoßenen Kranckheit in dem Sie nicht Wißen Konnte Wie es der Liebe gott mit Ihro fügen möchte, Ihr gröstes Verlang. wäre sich mit Ihrem Lieben Gott Zu Veröhnen Zu dem Ende Sie S: T: Herrn M. Johann Friderich Ölingern treweifferigen Pfarrherrn Zu sich beruffen und erbitten Laßen, derselbe Zwar auch erschienen aber bedenckens getrag Ihro Verlangtermaßen daß Heÿl. abendmahl Zureichen auß sorg, Sie möchte sich etwa Zur Römisch Catholischen Religion bereits begeben oder doch wenigstens sich darzu zu gebegen Versprochen hätte oder aber daß Sie etwa bereits durch Römisch Catholische oder Reformirte Geistliche sich mit obigem Johann Georg Cuntzen welcher der Römisch Catholischen Religion zugethan ist hätte da od. dort Copuliren Laßen, alß habe Sie umb Vor hochgedachten H. Pfarrer Ölingern auß aller gefahr und etwann darauß entstehenden Verantworthung Zusetzen mich Notarium benebst beeden Hernach Volgend. Gezeügen zu sich beruffen wollen und Ihre wahrhaffte declaraion offentlich und selbst mündlichen Zuthun, Welchem nach Sie alsobalden declarirt und selbst mündlichen bekandt hatt wie volgt,
Nemblichen sagte Sie ob sie Zwar Wohlen sich mit vorerwehntem Johann Georg Cuntzen übersehen und Von demselben geschwängert Worden auch solch erzeügtes Kind nach Ihre Königl. Maÿesteth hohem befehl in der Römisch Catholischen Kirchen getaufft Word. so habe Ihro doch bemeld. Cuntz niemahlen die geringste Zu muthung gethan, daß Sie sich solte Zu der Römischen Catholischen Religion begeben noch Viel weniger seÿe Ihro solches von jemand anders weder Gesitlichen noch Weltlichen Zuthun angemuthet worden, ferner Seÿe sie auch nicht copulirt, habe auch niemahlen die gedancken gehabt Ihre Religion der Evangelischen Lutherischen glauben warauff sie von Eltern gebohren getaufft und erzog. auch sich jederweilen Zu derselben bekennet Zu andern oder abzuspringen, sondern vielmehr dabeÿ biß ahne Ihr Lebens end durch Göttlichen beÿstand Vest zu verharren, bathe mich mithien daß ich der Notarius von amptswegen Ihre sothane deposition Zukünfftigen wißen ad notam nehmen möchte (…)
Geschehen in der Königl. Statt Straßb. dienstags den 27. 9.bris abendts Zwischen 7. Und 8 Uhren in einer ohnfern deù Roßen Crantz gelegen behaußung (…) Anno 1709 [unterzeichnet] maria catharia kratzrin

Marie Catherine Kratz épouse Jean Georges Kuntz après s’être convertie
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 122-v)
Hodie die nona Septembris Anno 1711 (…) sacro matrimonii vinculo copulati Joannes Georgius Cuntz Tabernensis et Maria Catharina Kratzern Argentinensis neoconversa (signé) Johann Görg Kuntz, Maria Cathrina kratzrin (i 125)

Georges Kuntz et Marie Catherine Kratz font un testament réciproque.
1728 (5.10.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60) n° 546
Codicillus reciprocus H. Georg Cuntzen des Peruquenmachers et uxoris. 1728
Zu Wißen daß auff Dienstag den 5.ten 8.bris Anno 1728. Vormittags Zwischen 9. und 10. Uhren in einer allhier Zue Straßburg abe der Fasahnen Gaß gelegenen beeden Disponirenden Eheleüthen eigenthümlich zuständigen behaußung dero obern mit den Fenstern auff gedachte Gaß außsehenden ordinari Schlaffkammer, H. Johann Geörg Kuntz Peruquenmacher und Fraw Maria Catharina Kuntzin, gebohrne Gratzin beede Eheleüthe und burgere alhie Zu Straßburg, Sie die Fraw gesund: gehend und stehenden Leibes, Er de Mann aber Kranckh und unpäßlichen leibs, dannenhero auff einem bett liegend, beÿde durch Gottes Gnad richtiger Sinnen, guter Venunfft und Verstandts (…)
(unterzeichnet) Georg Cuntz, Maria Cathrina Kuntzin

L’inventaire dressé en 1742 après la mort de Georges Kuntz n’est pas conservé. Sa veuve se remarie en 1743 avec l’aubergiste Michel Provin

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1769
Inventarium über Weÿl. Hn Georg Cuntzen gewesenen Peruquenmachers und burgers alhier zu Straßburg seel. Verlassenschafft

Notice sur leur fils prêtre Philippe Ferdinand Kuntz
(Kammerer) 2867. Philippe Ferdinand Kuntz
étud. log. 12. nov. 1731, de Strasbourg (UES 31)
vic. Wingersheim 1.2.1740 B
c. Niedermorschwihr, adm. 22.5.1742, du dioc. de Strasbourg (A 62/3) – 2.8.1749 D
c. Mussig 23.8.49 B – 31.7.1768 B
† 22 septembre 1768 Mussig
Titre sacerdotal, Humbourg, notaire royal, le 20 avril 1736

Philippe Ferdinand Kuntz, prêtre à Niedermorschwihr, en son nom et en celui de sa mère Marie Catherine Gratzer, et son frère cordonnier Philippe Chrétien Kuntz vendent la maison à Madeleine Le Clerc, veuve du licencié en droit Antoine Joly

1745 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 819-v
H. Philipp Ferdinand Kuntz Priester und Pfarrer zu Nieder Morßweir im Obern Elsaß vor sich und innamen seiner mutter Fr. Maria Catharina geb. Gratzerin weÿl. H. Michel Provin des gastgebers u EE. kleinen Raths alten beÿsitzers wittib und deßen bruder Philipp Christian Kuntz wie er versicherte mehrjährig schuhmacher und burger alhier
in gegensein Fr. Magdalena geb. Le Clerc weÿl. H. Antoine Joly weÿl. J.U.L. wittib mit beÿstand Samuel Fingado des geschwornen courtier
eine behausung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Fasanengaß, einseit neben Johann Friedrich Lung dem schloßer, anderseit neben der Willmännischen wittib und erben, hinten auf wieder dieselbe – den verkäuffern Kuntzischen brüdern jedem zu ein dritten theil als ein vätterliches erb, ihrer mutter aber zum übrigen dritten theil – um 500 pfund

Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Claude Antoine Joly épouse Madeleine Leclerc, fille de Jean Leclerc, entrepreneur à Nancy : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1722, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Sr Claude Anthoine Joly et Damlle Magdeleine le Clerc (Exped. fol. 271 unter den Frantzösischen eingetragen)
Contrat de mariage français, p. 268 – 1722 du Sr Claude Anthoine Joly et damlle Madeleine le Clerc (Exped. du 10. Xbre 1743)
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 62-v)
Hodie 7° mensis Aprilis anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt in facie Ecclesiæ D. Claudius Antonius Joly aduocatus in supremo alsatiä concilio ex parochia ad S. Ludovium et D. Magdalena le Clerc Nancejana Et pro tempore parochiana (signé) C.A. Joly, magdelene Leclere (i 62)

Claude Antoine Joly et Madeleine Leclerc achètent le droit de bourgeoisie le 4 mars 1724.
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1343
H. Claude Antoine Joly J. ut. Lt. Von hier geb. undt seine ehefr. Magdalena leclerc von Nancy erhalten das burgerrecht, der ehemann gratis, undt die ehefr. umb die tertz d. alt. b. wollen beÿ E: E: Zunfft d: Steltz dienen, Jur. et prom. d: 4.t Martÿ 1724.

Claude Antoine Joly meurt en 1744 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans sa maison près de l’église Saint-Louis. La masse propre à la veuve est de 1 822 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 835 livres, le passif à 2 146 livres.
1744 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 475) n° 258
Inventarium über Weÿl. Hn Claude Antoine Joly, gewesenen J.U. Lti und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1744. (…) nach seinem d. 25. Januarii des Zuückgelegten 1743.ten Jahrs Zu Prag beschehenen töd. Ableiben hie Zeitl. verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff freundl. Ansuchen v. Begehren der am hernach folgenem folio benandter Kinder v. Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch Frau Magdalenam Le Clerc, die hinderlaßene Wittib mit beÿstand Hn Dominique Gripport des handels M. v. b. allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in der königl. Statt Straßburg auff Sambstag d. 9.ten deß Monatgs Maji A° 1744.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Dlle Claudine Françoise Madeleine Joly so ohngefehr 15. Jahr alt und 2. Agnès Pascale Joly, so ohngefeht 6. Jahr alt, Beede des verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbl. Wittib Ehel. erzeugt v. hinterlaßene Kinder v. Erben Zu gleichen antheilen Weilen aber dieselben annoch minorennes, so ist in dero Nahmen beÿ dem geschäfft erschienen H. Deny Travaux d. Cartenmacher v burger allhier, welcher aber in Nahmen seiner pupillen die Erbschafft anderst nicht als cum Beneficio Legis et Inventarii angetretten

(f° 4) Eigenthum ane Einer Behaußung (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß gegen d. Kirch St Ludwig (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten guths. Die selbige hat ihr Zugebrachtes Vermögen nicht inventiren laßen hat aber beÿ gegebener handtreu ane Eÿdes Statt declarirt, daß sie folgende Posten wahrhafftig in die Ehe gebacht habe
(f° 8) Eigenthum ane Einer Behaußung. Zufolg einer d. 23. Mart :Jüngst von H. Janneney dem Weinhändler Zu Neu Breisach vnd Jean Mercatier dem Chartenmacher gesell beÿ dem Concept getganer Declaration (…) von ihrer Zu Nancy verkaufften ihro eigenthümlich gehörig geweßenen Behaußung, so ihre Vatter Crafft Eheberedung Zu geben Versprochen, empfangen zuhaben
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, vor Weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion Not. pubm. et pract. sel auffgerichtet
De Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. 250, Ergäntzung 1572, Summa summarum 1822 lb
Dießemnach wid auch der Erben unverändert v. d. theilbare gut unter einer massa beschrieben, weilen die Wittib auff die theilbare Nahrung sonder Zweiffel verzug thun v. sich hingegen ihr unverändert guth vorbehalten wird. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 87, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 650, Summa summarum 835 – Schulden 2981 lb, Conferendo 2146 lb – Sa. der Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 1355 lb
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722

Madeleine Le Clerc passe un contrat de mariage avec le teinturier Jean Goyer. Le mariage n’est cependant pas célébré, Jean Goyer épouse quelques mois plus tard Jeanne Claudine Savary, veuve d’Antoine La Bruyère
1745 (1.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 747
Eheberedung Zwischen H. Jean Goyer Seidenfärber vndt burgern alhier ane einem
andern theilß aber Magdalena Clere, weÿl. Anthoni Joly gewesenen advocat au Conseil souverain Zu Colmar hinderbliebenen wb. auffgerichtet
Actum in fernern beÿseÿn auf seith des H. hochzeiters H. Melchior depord Schuhmachers vnd burg. alhie, auf d. fr. hochzeith: seithen aber Denis traveau Cardenmachers vndt burg. alhie ihre KK vogts, straßb. d. 1. Augusti 1745. (unterzeichnet) Jean goyer, magdelene Leclere Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 280)
Hodie 4 mensis octobris Anni 1745. (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes goÿer civis insector viduus claudine prouien in parochia ad stum petrum seniorem commorans et joanna claudia savarré etiam vidua Antonii La Bruiere in hac parochina commorans, adfuerunt testes (…) et joannes goyer sponsi filius (signé) jean goyer jeane Claude goyer (i 144)

Madeleine Le Clerc, veuve d’Antoine Joly hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du tailleur Jean Georges Ganser

1745 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 821
Fr. Magdalena geb. Le Clerc weÿl. H. Antoine Joly weÿl. J.U.L. wittib mit beÿstand Samuel Fingado des geschwornen courtier
in gegensein H. Friedrich Bußmann des schneiders als vogts weÿl. Johann Georg Ganßer des schneiders dreÿ kinder – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 250 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Fasanengaß, einseit neben Johann Friedrich Lung dem schloßer, anderseit neben der Willmännischen wittib und erben, hinten auf wieder dieselbe

Madeleine Le Clerc, veuve du licencié en droit Antoine Joly, hypothèque la maison au profit du cartier Denis Travaux, tuteur de sa fille Agnès

1745 (21.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 913-v
Fr. Magdalena geb. Lelerc weÿl. H. Antoine Joly J.U.L. wittib mit beÿstand François Dubois des fripier
in gegensein ihrer zweÿer kinder vogts Denys Travaux des Kartenmachers, 106 livres ihres einen kinds Agnès vätterlichen guths
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Fasanengaß, einseit neben Johann Friedrich Lung dem schloßer, anderseit neben der Willmännischen wittib und erben, hinten auf wieder dieselbe

Madeleine Le Clerc vend la maison au cartier Denis Traveaux

1746 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 607-v
Fr. Magdalena geb. Le Clerc weÿl. H. Antoine Joly J.U.L. wittib mit beÿstand François Dubois des fripier
in gegensein Denys Travaux des Cartenmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Faßanengaß einseit neben Johann Friedrich Lung dem schloßer anderseit neben der Willemännischen wittib hinten auf dieselbe – (der verkäuferin einem kind Agnes Pascale Joly 26 pfund) als ein am 15. Novembris 1745 erkaufftes guth, um 250 und 26 pfund verhafftet, beschehen um 223 pfund

Denis Travaux vend la maison à sa voisine Anne Marie Françoise Breuer, veuve de Jean Romain Willmann, avocat au Conseil souverain d’Alsace

1748 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 89
Denÿ Travaux der cartenmacher
in gegensein Fr. Annæ Mariæ Franciscæ geb. Breuerin weÿl. H. Johann Romanus Willmann gewesten avocat secrétaire au Conseil souverain d’Alsace und ritterschafflichen secretarÿ wittib mit beÿstand H. XV Johann Georg Langhanß /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Fasanengaß, einseit neben Johann Frantz Lung dem schloßer, anderseit neben der käufferin selbst hinten auff dieslebe – als ein am 9. Augusti 1746 erkaufftes guth – um 550 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à la manante Françoisee Breuer moyennant 550 livres

1747 Conseillers et XXI (1 R 230)
Denys Dravaux pt° erlaubnus sein häußlein an fr. Willemännin Verkauffen Zu dörffen, 222. erhalt solche. 222.
(p. 222) Sambstags d. 16.ten Decembris 1747. – Denys Dravaux erhalt erlaubnuß sein häußlein an fr. Willemännin Verkauffen Zu dörffen und Dispensation vom Augenschein
Fuchs n. Deny Dravaux deß Burgers und Cartenmachers bitt unterthänig um gnädige erlaubnuß ein häußlein in der faßanen Gaß an Weÿl. Hn Thoman Willemanns des Secretaire Interprete hinterlassene frau Wittib Franciscam gebohrner Breuern um 1100 Gulden sambt übernahm aller Unkösten Verkauffen Zu dörffen und Ihn ex speciali gratia deßfals Von dem gewöhnlichen Augenschein Zu befreÿen. Christmann n. Fr. Willemännin bitt unterthänig um gnädige erlaubnuß also Kauffen Zu dörffen und ebenfals um Dispensation vom dem Augenschein.
Erkanndt wird denen Imploranten mit gebettener Erlaubnuß also verkauffen und respective Kauffen zu dörffen wie nicht weniger mit der dispensation von dem gewöhnlichen Augenschein willfahrt, jedoch mit dem anhang daß der Kauff in allhiesiger contract: Stuben in beÿsein H. XXI. Geiger und H. Rathh: Strehlin soll verschriben vnd von denenselben gemeiner Statt versirendes Interesse nach Innhalt der gedruckten Instruction bestens beobachtet werden. Depp. Iidem Zu anzeigung des bescheidts.

Originaire de Turckheim, Jean Romain Willmann épouse en 1717 Marie Françoise Breuer, fille du bailli de Barr Jean Léonard Breuer
Mariage, Barr (cath. p. 15-v)

Anno 1717. 27.t Septembris Matrimonÿ vinculum Conctracti in facie Ecclesiæ tribus rité factis proclamationibus Ornatus et doctissimus Joannes Romanus Willemann Advocatus Er Secretarius Interpres in Consilio Regio Colmariensis Et Secretarius et pecuniarum regiarum Receptor in Ordine Equestri Alsatiæ inferioris, domini Joannis Georgÿ Willeman Regÿ Prætoris in Türckheim, et Mariæ Lucretiæ Minckin filius legitimus, Et Virtuosa Virgo Maria Francisca Breuerin Clarissimi Domini Joannis Leonhardi Breuer pro tempore Satrapiæ Barrensis Administratoris et Mariæ Richardis Haanin filia legitima, intronizavi Parochus (signé) Willemann, maria anna Francisca Breuerin (i 16)



7, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 7 – VIII 116 (Blondel), P 1321 (cadastre)


Vue de l’actuel n° 3. L’ancien n° 7 se trouvait à l’emplacement de l’arbre devant l’aile droite (août 2014)
Façade (v-x) iv en 1830 (élévations préparatoires au plan-relief de 1830)

La maison appartient de 1579 à 1607 au charpentier puis chef du chantier des Charpentiers Michel Arnold qui la vend pour rembourser la Ville de dépenses faites dans l’exercice de ses fonctions. Elle appartient à partir des années 1620 au cordonnier Jacques Schreiber qui habite rue des Serruriers puis à ses ayants droit. L’un d’eux, Ursule Güntzer et son mari Ulric Rotter, rachètent la maison et l’habitent. Leur petite-fille Marie Salomé Rotter, veuve du boucher Philippe Jacques Kamm, la vend en 1794. Le boucher André Nothhafft l’achète en 1797. Ses ayants droit la vendent en 1872 à la Ville de Strasbourg qui la réunit aux maisons voisines puis cède le tout en 1880 à l’Etablissement des Diaconesses. La propriété comprend en 1872 neuf logements dans une maison de devant et une maison de derrière avec aile en retour, à rez-de-chaussée et un étage.


La maison, à peu près au milieu de l’image, est à gauche de celle à pignon sur rue, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois, ce qu’on retrouve dans le description de 1873. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (v-x) : porte d’entrée, porte de cave et petite fenêtre au rez-de-chaussée, étage à trois fenêtres et toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K’ représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral ouest (2-3), le bâtiment arrière (3-4) et l’édicule (4-6) à l’est. La maison arrière à aile en retour doit avoir été transformée puisqu’elle a en 1873 un rez-de-chaussée et un étage en galandure.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 7.


Cour K’ et plan, plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

mars 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1579 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Stephan et Anne Erhard – luthériens
1579 v Michel Arnold, charpentier, et (v. 1675) Reine Huldereich – luthériens
1607 v Adam Fechter, jardinier, et 1591 Marthe Bitz, d’abord (1570) femme du jardinier Frédéric Seiffert puis (1583) du jardinier Martin Reinbold, puis (1608) Marie Meyer, (1610) Marguerite Pfenger – luthériens
1612 v Adam Herwag, jardinier, et (v. 1595) Chrétienne Ehrmann puis (1604) Marthe Wang – luthériens
v. 1620 Jacques Schreiber, cordonnier, et (1599) Marie Weller puis (1610) Marie Frœreisen, d’abord (1604) femme du fourbisseur April Brosier – luthériens
1641 h Charles Baldner, pêcheur, et (v. 1604) Ursule Mock puis (1641) Marie Frœreisen veuve d’April Brosier et de Jacques Schreiber – luthériens
1655 h enfants de Marie Notter femme (1627) du tonnelier Adam Güntzer, remarié (1644) avec Marguerite Jæger – luthériens
1657* h Marie Güntzer et (1657) Conrad Fuchs, notaire et greffier de Barr, puis (1665) Jean Georges Holtzschuh, tonnelier – luthériens
1677 v Ulric Rotter, tonnelier, et (v. 1671) Ursule Güntzer – luthériens
1715 h Jean Jacques Rotter, tonnelier, et (1705) Susanne Marguerite Lobstein – luthériens
1726 h Jean Conrad Kieffer, tonnelier, et (1726) Susanne Marguerite Lobstein veuve de Jean Jacques Rotter – luthériens
1769 h (indivision) Susanne Marguerite Rotter femme (1736) du tonnelier Jean Jacques Kuhn puis son légataire Jean Jacques Rother – luthériens
Marie Salomé Rotter femme (1738) de Philippe Jacques Kamm, boucher puis aubergiste – luthériens
1794 v Balthasar Knoll, perruquier, et (1761) Susanne Elisabeth Büchel – luthériens
1797 v André Nothhafft, boucher, et (1796) Eve Christine Wœrn
1836 h Catherine Sophie Wern, femme (1805) du tanneur Jacques Schweyer
1848 h André Cyprien Schweyer, journalier, et (1839) Marie Anne Gouthe
1869 h Marie Sophie Schweyer et (1863) Jacques Emile Klein, typographe
1872 v Ville de Strasbourg
1880 v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1716, 750 livres en 1725, 600 livres en 1770, 500 livres en 1795

(1765, Liste Blondel) VIII 116, Jean Conrad Küffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kamm Wittib, 4 toises, 2 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1321, Schweyer, Jacques, journalier – maison, sol, cour, bâtiment – 1,6

Locations

1873, Michel Kientzler

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 344
Michel Arnold, chef du chantier municipal des Charpentiers doit 1 sol 8 deniers pour sa maison, à savoir une saillie (30 pieds de long, saillie d’un pied), à côté de la porte une petite caisse en bois (3 pieds de long, saillie de 1 pied ½), en outre un chenal en bois à l’extérieur de la maison

Wider auß dem Allmend Gäeßlin hinauff baß Sanct Elisabethen Thor zu.
Michael Arnold Der Werckmeister vff Vnserer Herren Zimmerhoff hatt ein Hauß, In Sanct Elisabethen Gassen, daran ein Staucher xxx schu lang, j schu herauß, Neben der Thür desselben Hauses ein hültzenes Kästlin iij schu lang, i+ schu herauß, Hatt auch am Hauß außwendig ein hültzenen Naach, Bessert für das Nießen, j ß. viij d.

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) 1725 La maison comprend un bâtiment accessoire, un poêle, plusieurs chambres dont une séparée par des cloisons, vestibule dans lequel se trouve l’atelier de tonnelier, petite cave sous solives, petite cour, puits, abreuvoir, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1873 rapport au Conseil municipal

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 40 / 4
Nothhafft
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 354 case 3

Schweyer Jacques Journalier

P 1321, sol, maison, bat. et cour, Rue Ste Elisabeth 4
Contenance : 1,60
Revenu total : 61,83 (61 et 0,83)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 722 case 2
Le sol P 1321 est ensuite reporté (exercice 1899) à la case 2 du folio 721, Etablissement des Diaconesses

Schweyer Jacques journalier
1871 Schweyer Andreas Cyprian Wittwe und Tochter
1882/83 Diakonissen Anstalt

P 1321, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 7
Contenance : 1,60
Revenu total : 61,83 (61 et 0,83)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb – (sol) Gb 721
Année d’entrée :
Année de sortie : 1899
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 447

4
loc. Zillioks, J. George – Drapiers
loc. Kamm, Marie Salomé veuve – Bouchers
loc. Glaser, Barbe – Manante
[ajout] loc. Maucks, Sébastien, passementier

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 5, 7, 9 fehlen

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Voir le n° 3


Relevé d’actes

Le titre d’acquisition suivant figure aux inventaires dressés en 1655 et en 1665.
Georges Stephan et sa femme Anne, fille de Michel Erhard d’Ingwiller, vendent la maison au menuisier Michel Arnold et à sa femme Reine

1579 (xxx Julÿ), Chancellerie, vol. 200 f° 192-v
Erschienen Jerg Steffan burger Zu St. vnd Anna sein eheliche haußfraw Wÿland Erharts Michell Zu Ingweiler seligen dochter haben vnuer. für sich & Mitt vffgabe & verkaufft
dem Erbaren Michel Arnolten dem Zimmerman Zu St. Vnd Reginen seiner ehelichen haußfr. so beÿde gegenwärtig Inen Vestiglichen Kauffen
hauß hoffstatt vnd garttlin mit allen Iren gebeuwen, gelegen In der St: St: In S Elßbethen gaß einseit neben hanß Wagell dem Secklern andersit Florian granwen* seligen Wittwe, stost hinden vff hrn Friderich Wolffen gartten, dauon godt vij fl gelts vff Wÿhenachten mit j C L fl St: W: alblosig Caspar Kalman den glaser, Mehr ein gulden mit xx guldin bemelter W: ablosig vff Urbani dem großen Spittal, Item ii+ guldin auch vff S Urbans tag den Closter Fr. Zun den Rewerein Zu St: mit Lx guldin In glt abzulösen, Vnd dann dreÿ guldin gelts vff Martini widerkeuffig mit Lxxv guldin bemelter Werung Johann Volmar von Bernßhoffen Alle Jar Vnd alles echt & der Kauff beschehen vmb 200 guldin St: w:
Hie beÿ vnd mit sindt gegenwärtig gewesen die fürnemmen w erenthhafften herrn Carle Spielman, Sebastian Olff, Jost Seÿler vnd Conradt Spielman alle burgere Zu St. hantzu Insonderheit erfordert
[in margine:] Vide Ao & 72 fol. 207. In prolm

Michel Arnold achète le droit de bourgeoisie le 13 août 1576.
1576, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 264
Michel Arnoldt von Straßburg der Zÿmmerman hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Zÿmerleütt. Eod. die [13.t Augusti a° & 76]

Michel Arnold et sa femme Reine font baptiser leur fille Anne Marguerite en octobre 1586. Aucun autre enfant n’est baptisé à Strasbourg.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 372-v n° 1769)
1583. 17. octob. Michel Arnolt der Zimmerman, Regina – Anna Margret. – Ulrich Morseln Anna Jacob hecht* des soldners f Margret Georg Meisners dochter (i 378)

Sa fille Anne Marie épouse en 1602 le notaire Jean Martin Reuber
Mariage, cathédrale (luth. p. 100)
1602. Dominica Misericordiæ die 18. Aprilis. Hans Martin Reuber der Notarius, Anna Maria Michael Arnoldt des Werckmeisters auf dem Zimmerhoff dochter (i 53)

Différentes mentions de Michel Arnold dans les registres du Magistrat
1585, Protocole des Quinze (2 R 15) – Michael Arnoldt. 120. [mit dem trucker am Kornmarkt einen baw verdingt]
1588 VII 1304 Bauherren – Zÿmerhof. 92. 111. Michel Arnold præsentation. 120.
1589 VII 1305 Bauherren – Zimmerhoff Werckmeister Michel Arnold. 17.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) – Michel Arnold vmb verbesserung seiner besoldung. 581.
1591 VII 1307 Bauherren – Zimmerhoff Werckmeister (Michel Arnoldt pt° belohnung). 81.
1596 VII 1311 Bauherren – Werckmeister Michael Arnold der Zimmermann. 209. Hans Weÿß der Zimmermann. 209.
1597 VII 1312 Bauherren – Michel Arnold Werckmeister vmb erlaubnus. 151.
1605 VII 1320 Bauherren – Michel Arnold begert Hagendornen holtz. 146.
1606 VII 1321 Bauherren – M Michel Arnold Werckmeister clagt contra Hans Elchinger den Koch vffm Zimmerhoff. 11. 13.

Michel Arnold est nommé chef du chantier des Charpentiers le 20 juillet 1588 en remplacement de Jacques Kessler
1588, Conseillers et XXI (1 R 65)
Werckmeister vffm Zimmerhoff und Maurhoff Ambtsbüchlein. 240.
Werckmeister dienst vffm Zimmerhoff anstatt Jacob Keßlers. 265. Michel Arnold angenommen. 343 (XX Julÿ). schwert. 345 (XX Julÿ). 416 (XXIIII Augusti.

Le chef de chantier Michel Arnold demande l’intercession du Magistrat pour recueillir la succession de son beau-frère Jacques Beffey à Heilbronn
(f° 648-v) XXIII Decembris – Michel Arnold, Jacob Boffoÿs Erbschafft
Burgermr. vnd Rhat Zue Heilpronn schreÿben, vnd beantworten m. hn vff ein fürschrifft für Michel Arnold dem Werckmr. an sie außgang. wegen Jacob Boffoÿs seines schwagers erbschafft, v.meld. das dieselb sich vff 63 gld. anlauff. vff Zinß angelegt vnd ein viertel Jar Zuuor abgekündt werden müß Zu dem ein schreiner Zu Lauping. dieser erbschafft sich auch anmaß. Wo fern aber er einen mit genugsamen gewalt vnd caution abfertig. werde, seÿ sie verkütt* den erbfall Zuentschlagen, bericht H Amr. das er Ihme d. schreÿb. albereit fürhab. laßen, bleibt dabeÿ

Suite de la même affaire. Michel Arnold hypothèque en garantie sa maison rue Sainte-Elisabeth pour une valeur de 300 florins.
1589 Conseillers et XXI (1 R 66)
Michel Arnold der Zimmermann und Werckmeister vmb Jacob Beffeÿs erbschafft zu Heilpronn. 79.
(f° 79) XIX. Februarÿ – Michel Arnold
Michel Arnold d. Zimmermann meiner Hn Werckmeister vbergibt vff der Statt Heilpron schreib. darin sein Jacob Beffeÿs erbschafft halb Caution begeren, sein gegenbericht vnd erclerung, erbautt sich sein behausung vff S. Elßbeth. gassen vnd die besserung vff derselben, so sich vff 300 fl. erstreckt, darfür Zuverlegen, Im fall auch die Statt Hailpron mit dieser verlag nicht Zufriden, so bitt er mein h. wöllen die Caution für Ihne v.sprechen, vnd diese sicherheit annehmen, In ansehung die erbschafft sich nicht vber 63. fl. anlaufft. Erkandt, Man soll Ihme willfaren, die sicherheit für Ine versprechen, vnd Ihne m. H sein hab vnd güter darfür verschrÿb. laß.

Michel Arnold et sa femme Reine hypothèquent la maison au profit de Samuel Hupertus. En marge, quittance remise en 1623 à Nicolas Schreiber

1594 (xxviij Novemb), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 350-v
(Inchoat. fo: 470.) Erschienen Meister Michell Arnoldt der Statt Werckmeÿster vff dem Zimmerhoff vnd Regina sein eheliche hußfr.
haben Inn gegensein des Frommen Wolgelerten herrn Samuelis huperti – schuldig seÿen 200 guldin SW
Zum vnderpfand ÿngesetzt Huß hoffestatt vnd garttlin m all and. Iren gebeu gelegen Inn der SS Inn Sanct Elßbethen gaß. einsÿt neben Conrad Düringer dem Schaffner die andersyt neben Hanns Vogells geweßenen würths Zum dieffenkeller selig erben stoßend hind. vff H Jacob Wolffen gartten, dauon gnd Suben guldin gelts m. 120 guld SW abzuloßen wÿland Caspar Rulmans des glasers seligen erben seligen erben, Item Ein guldin gelt mit 20 guldin SW abzulösen d. groß. Spittal, Mehr dritthalben guldin gelts dem Closter Frauwen Zu den Ruwerin m. 60 gulden Inn gold abzulösen vnd dann 3 guldin gelts widerkhouffig mit 75 guld. SW Johann Volmar von Bernßhoffen sunst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen Samuel Hubertus ietzig. Kornverwalter bekante in gegensein Jacob Schreibers alß Jetzigen Inhabers des und.pfandts (…) den 17. Maÿ 623.
(Nachtrag, 25 August 635.)

Michel Arnold et Reine hypothèquent la maison au profit du charpentier Jean Schott

1600 (xxij Novembris), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 307-v
Erschienen der Erbar Michael Arnold Werckmeister der S S vff dem Zimmerhoff v. Fr. Regina sein eheliche hußfr. haben sich unverscheidenlich v.schrib.
gegen Meyster Hans Schotten Zimmermann, ij lb d glts loßig mit L lb d
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v höfflin m Iren gebeud geleg. Inn der SS vff S Elßbethen gaß, einseyt neben Conrad Duringer Schaffner andersÿt hanns Sturmen gartenman stoßt hind. vff Jacob Wolff. selig. erb.garten, Davon gond dritthalben guld. gelt SW losig m Lx g. Inn geld dem Closter Fr. Zu der Ruwerin, Mehr dreÿ guldin gelts SW losig mit Lx g. dem Junckher Voltzen von Altenauw, So dann Zehen guld gls losig m ij L g SW herrn Samuel hupertho Præceptor sunst ledig eÿg

Michel Arnold hypothèque la maison au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1606 (xv Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 101
(Inchoat. fo: 154.) Erschienen der Erbar Michael Arnolt der Statt Straßburg Werckmeister vff den Zimmerhoff
hatt in gegensein Jacob Sübenhorn Müllers – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühen gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt höfflin v gertlin mit all Iren gebeud gelegen Inn der SS vff Sanct Elßbethen gaß, einsyt neben Conrad Duringer andersyt neben (-) dem gartner stoßend hinden vff Georg Anglers gartten, Davon gondt dritthalb guldin gelts Zu xv batzen lößig mit 60 goldgulden den Closter Zu den Rewerin Mehr dreÿ guldin gelts SW ablößig mit 60 guldin bemelter werung Johann Teürern in schaffners wÿß, wÿther 10 gulden glt widerlheüffig mit 200 guldin SW Magister Samueli Huperti Sunst ledig eÿg.

Michel Arnold hypothèque ses deux maisons, rue Saint-Elisabeth et rue Thomann, au profit de la Ville en garantie des 263 livres de bois qu’il a prélevé pour son usage personnel sans les porter dans les registres du Chantier

1607 (24. octobris), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 150
Schuldbekantnus Versicherung und Bürgschafft versprechung für Gemeine Statt von Mr Michel Arnolden
Erschienen M. Michael Arnold dißer Stat geweßener Werckmeister vffm Zimmerhoff vnnd
hatt in gegenwertigkeit Herrn Heinrich Lipß. vnd Herrn Gall Lucken, beider eines Erbarn Rhatt Insonderheit abgeordneter, freÿ offentlich bekhant
demnach in wehrender sein Arnoldts verstrickung in ersuchung seiner schuldbücher vnd Registern befunden, daß er gemeiner Statt ane selbß gebrauchtem, verkhaufftem, vom hoff hinauß gegebnen aber niemals verrechnetem holtz In Summa 263. lb 11 ß 1 g schuldig verplieben das er vff sein vnderthenig anerbieten, vnnd erlangte gnedige bewilligung, zu erledigung seiner hafftung, mit vnd beneben Regina Huldrichin sein gegenwärtig geweßener haußfr. ohnverscheidenlich vnd guttwillig (solche schuld zu bezalen)
Zum vnderpfand ernänt vnd verlegt, Ihre Behausung vff St. Elßbeth gaß einseit neben Conrad Diringern, anderseit neben N. Sturmen des Gartenmanns s. Erben stoßt hinden vff Georg Ringlers garten, davon ghonts Jars vff Weÿhenachten v lb v ß Herrn Samuel Huberto p.ceptori 6.tæ Classis lößig mit 100* lb, j lb 5 ß dem Closter Rawern In hauptgut wie man sagt mit 60 goldgld. ob. nicht ablösig, Johann Cuntzman In Schaffners weiß 3 fl. St. ablösig mit 60 fl. gter St. w. sonst freÿ ledig vnnd eigen,
So dann Ihre andere behaußung In dem Thomanloch einseit neben weiland herrn Caspar Kniebßen geweßenen xv.ners s. Erben ghet Jars 4 lb 4 ß vff Michaelis gemeiner Statt alhie ablösig mit 34 lb, mehr 2 lb 110 ß Jonæ lintz dem fenckmeister Vff Joîs lösig mit 50 lib, It. 2 lb 10 ß vff Michaelis Hannß Jacob Freÿen dem Maurer, In Hauptgutt 50 lb d vnd dann 2 lb 10 ß vff Joîs Hannß Batte Cancellei botten, sonst allerdings auch freÿ vnd ledig.
Uber d. haben sie neb. obspecificirte burgere Hannß Martin Reubern Notarium Ihr bekhenner tochterman, Michael Schuman den Wurtzhendlern, Paul Noßen Hauptkandten vff d. becken Zunfftstub. vnd Hannß Hummerding den Zimmermann Ihre bekhante

Le chef de chantier Michel Arnold a été mis en prison ainsi que le contremaître Léonard Unfried. Il en résulte que les ouvriers du chantier n’ont plus de direction.
1607, Préposés au bâtiment (VII 1322)
Michel Arnold der Werckmeister in hafft geführet. 116. 137. 150. 181.
(f° 116) Sambstag 15 Augusti – Haben die B. nach mir vff die Pfaltz geschickt Angezeigt Nach dem M Michael Arnold d. werckmr. dißen morgen In hafft geführt word. vnd Lienhard Unfridt der Ballier Zuuor darin ligt Alß der hoff gantz ledig steht, Aber vil Arbeiter vffm hoff, vnd doch schier Keiner dem Zuuertrawen, Wie man den hoff versehen vnd versorgen möchte, Schlecht h grienwaldt Johann wercklin für Zu einem vffseher ohn deßen willen nichts weg gegeben oder verschnitten werden solte (…)

Le chef des travaux demande s’il faut verser la rémunération de Michel Arnold. Les préposés répondent que la rémunération doit être versée jusqu’à ce que l’affaire soit démêlée.
(f° 137-v) Sambstag den 12. Septembris – Michel Arnoldt Werckm.
Stattlonh. fragt, Weil Michel Arnoldt ob man M micheln od. seiner frawen den wochenlohn geben soll oder nit, weil er nun 4 woch. In hafft geleg. Ist Ihm beuohlen den lohn volgen laß. biß wie erkhundig. was es für ein vßgang gewinen werde.

Nouvelle demande du chef des travaux
(f° 150-v) Sambstags den 10. Octobris – M Michel Arnold
Stattlonherr begert bescheid wie er sich v.halten soll, weil man sagt, das M. Michel Arnold von hoff hinweg komme, ob er Ihme Arnold sein wochenlohn noch geben soll, weil er dann sein Antzeig von hör sag. hat, Vnd wie auch noch kein beuelch von vnsern h. haben, soll er Ihm disen sambstag noch den lohn werd. laß.

Le greffier des affaires criminelles Jean Conrad Ziegler est chargé de recouvrer les dettes du Chantier dans l’affaire de Michel Arnold.
(f° 181) Sambstags 12. Xbr. – M Michel Arnolds wegen hat hanns Conrad Ziegel der Vergichtschreiber dem des Zimmerhoffs vßstohnde schulden In Zusamblen beuohlen worden, vff verh*ung deßelben geliffert thut, 400. h d Vnd will Künfftig auch ein Rechnung oder specification dessen vbergeben.

Les préposés ordonnent à Michel Arnold de quitter son logement de fonction
1608, Préposés au bâtiment (VII 1323)
(f° 2) Sambstag 16 Jenner 608. – M Michel Arnold
Ihm [Statt lonh.] Ist auch beuohlen worden, M Michel Arnold. Antzuzeig. den hoff Zu raumen dan man fürderlich ein werckmr. ordnen werde.

Michel Arnold demande à être réintégré dans ses fonctions ou au moins de pouvoir occuper son logement de fonction au moins jusqu’à l’Annonciation
(f° 19-v) Freÿtag 5.ten Februarÿ
(…) Ist auch M Michel Arnoldts Sup.tion abgelesen darin er bittet Ihnen wid. Zum dienst Khomen Zulaß. oder da dasselb Je nit sein Kan Ihnen biß vnser frawen tag Im hauß Zulaß. dan er hiezwisch. nirgend hin weiß, vff solches Ist lang daruon geredt worden wer In vssschutz Zubringen (…) Vnd soll M Michel biß vnser frawen tag Im hauß sitzen bleiben, doch d. holtz p. lonh. Ihm abgestrick werd. soll sein eig. holtz brennen.

Les héritiers de Michel Arnold devront verser les sommes qui restent dues à la Ville. L’affaire est pendante devant le tribunal.
1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
Michel Arnold gewesenen Werckmeisters schuld. 77.
(f° 77) Ist dauon geredt daß von Michel Arnolt gewesenen Werckmeisters seligen, vsstand hero vß der Cantzl. vns hieuor etwas vff rechnung geliffert, aber seithero nichts mehr auch kein bericht od. rechnung Eruolgt, und das man wiss. das mehr vsstand vnd theils Zubracht, Ist als bald hans Conrad Ziegel beschickt gehört, sagt habe hieuor das empfangene gelt gelieffert, seine noch mehr hin und wid. vsstendig das hange vorm Statt gericht, sein Michel Arnolds erben, die treiben vorm Stattgericht selbst darauff, dan was sie nit Zubring. müss. sie selbst Zalen, darumb haben mein h. 3. bürg vnd heb er nach sein Michel Arnoldts todt, als die erben den haußrhat verkauffen wollen, solches versperrt vnd noch daruff Ihm bevohlen beim Stattghtschr. Zu treiben das das geschefft befürdert werde vnd soll er Ziegel biß Johannis ein Rechnung mach. Wills thun. der erbeüt sich auch als den seines vatters rest richtig Zumach.

Autres mentions des dettes de Michel Arnold. Son gendre Jean Martin Reuber est mentionné notamment en 1613
1612 VII 1327 Bauherren
Michel Arnold des Werckmeisters schulden. 74.
1613 VII 1328 Bauherren
Michel Arnolds erben. 80.
(f° 80) Sambstag 22. Maÿ – Hanns Martin Reuber Michel Arnolts dochterman Mang buechle als vogt d. wittwen vnd Johann Jung Nots ca. Ludwig Isenheim, legen ein Zedul für von hans Conrad Ziegeln (…)
Michel Arnold creditores. 143. 164.
1614 VII 1329 Bauherren
Michel Arnolds Erben pt° schuld. 22. Michel Arnold creditoren. 143. 161. 168.

Michel Arnold et sa femme Reine Holdereich vendent la maison au jardinier Adam Fechter et à sa femme Marthe Bitz. La vente est passée en présence du notaire Jean Martin Reubel, gendre du vendeur

1607 (xiiij Novembris), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 319-v
Erschienen M Michel Arnoldt Zimmermann und Regÿna holdereÿchin sein eheliche gemahell hab. unver: verkaufft
Adam Fechter Gartenmann v. Martha Bitzin sein eheliche gemahlin
Zweÿ heüsser ein Vorders v ein hinders mit Iren hoffstatt v. hefflin auch all and. Iren gebeu geleg. Inn d. S S vff S Elßbethen gaß einseÿt neb. h. Conrad Duringer Schaffner anderseÿt hanns hoffel gartner stosst hinden vff h. Jacob Wolffen seligen erben garten, dauon gend 10 guldin gelts S vff den heÿligen weÿhenacht tag losig mit 200 guld bemelter werung herrn Samueli huperto Preceptor der Schulen alhie, doch wann man diße hauptgutt begeren weren (…) Mehr dritthalb guld. gelts S losig mit 60 guldin Inn gelt vff (-) falend Inn diß. verkauff für Straßburger werung gerechnet den Closter Fr. Zu d. Reuern (…) Item 3 guld. glt S w. vff () losig mit 60 gulden bemelter werung (-) 3 schilling Johann Theüerer Sunst für ledig eÿg der Khauff vber solche beschwerd für 302 pfund pfenning S W
hiebey geweßen vff d. verkhüffer seÿt h Martin Röüber Notarius Ir dochtermann So dann vff d. Kheuffer seÿt h Johann Joachim Frantz Schaffner d. grossen Almosen, hans Blessi vischer, Georg Frölich dreyer knecht, hans Welff gartner

Adam Fechter hypothèque un mois plus tard la maison ainsi qu’un jardin hors la porte Sainte-Elisabeth

1607 (vt spâ [28 Decembris]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 359-v
(Inchoat. fo: 382.) Erschienen Adam Fechter Gartenmann
Inn gegensein h Johann Joachim Frentzen Schaffners des grossen gemeynen Almusens Zu Sanct Marx – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand Zweÿ heüßer ein Vorders v. ein hinders mit Iren hofestätten perm. in pro: 607. fo. 341 Davon vt obgdt Mehr verhafftet für j X xliij lb x Michael Arnolden Zimmermann zu bezalen
Item Ein Gartten mit Zweÿen heüßern deren auch andern begriffen vnd Zugehörd gelegen vor dem Elßbethen vnd Spittalthor einseyt ein eck ane einer Almend gaßen So hannß Frieß Statt Seyler Inn lehen, anderseyt auch ein Eck gegen der allmend stossen hind. vff J. Bernhard v. Kageneck selig erben, Davon gnd xx guldin glts loßig mit iiij C gulden Zu xv batzen Mathys Eck vogtlicher weys, Mehr vonn eim Blatz darin v ß viij d der SS So dann wyther verhafftet für 100 pfund pfenning hanns Friesen Statt Seÿlern
[in margine :] Johann Joachim Frantz obernanten Creditoris hinderlaßener Sohn vnd Erb hat in gegensein Maria Crantzerin mit beÿstand Rudolff Schotten des weißgerbers geordneten vogts (…) q.tirt den 2. Octobris Aug. 1624.

Le jardinier Adam Fechter épouse en 1591 Marthe, veuve du jardinier Martin Reinbold
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 4-v, n° 11)
1591. Sexagesima. Adam fechter ein gartner vnd Martha, Martin Reinwoltts gartenmans hinterlassene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 16. Februarÿ, Ausgangen in des graben ulens geßlin (i 5)

Le jardinier Martin Reinbold (Reinwolt) épouse en 1583 Marthe, veuve du jardinier Frédéric Seiffert
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 317 n° 62)
1583. Dominica X Post Trinitatis. Martin Reinwoltt ein gartenman vnd Martha, Friderich Seifferts des gartners nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 13. Augusti (i 166)

Fils de Thomas Seiffert (Seifried), Frédéric Seiffert épouse en 1570 Marthe, fille de Georges Bitz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135)
1570. Dominica Quasimodo. Friderich Seüffrid Thoman Seüffrids v.lassen Son vnd Martha Jörg Bützen dochter (i 72)

Adam Fechter et Marthe Bitz doivent 15 livres à leur beau-frère et frère Jean Bitz, charron à la Wantzenau
1592 (xx.t Februarÿ), Chancellerie, vol. 280-II (Registranda Meyger) f° 48
(Inchoat in proth. fol. 71.) Erschienen Adam Fechter gartner Ane Steinstraß alhie vnnd Marthan Bützin sein Eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Hanns Bÿtzen Wagners Burgers Zu Straßburg wonhafft Inn der Wantznouw der Bekhenneren Schwagers vnd Bruders offentlich verÿehen – schuldig seÿen 15 Pfund Pfenning

Adam Fechter, demeurant à la Wantzenau, loue un jardin hors la porte de Pierre à Georges Ulner
1597 (vts. [xxvi. Novemb.]), Chancellerie, vol. 308 (Registranda Kügler) f° 310-v
(Inchoat. fo: 348.) Erschienen h Jerg Ulner
Hatt Inn gegensein Adam Fechters seßhaft In der Wantzenauw
bekant das er Ime vnd seinen erben Sechs Jar lang die nechste nach ei volgendt vnd vff der heÿligen wÿhnacht tag nechstkünfftig anfahen sollen, von bemeltem Adam Fechter deßelben eÿgenthümblichen gartten gelegen vor dem Steinstraßer Thor beÿ dem Guttleütthauß stost oben her Carle Helden fünffzehner vnd vnd. vff die Straß, einseit neben Martin Rinck die and.seit gegen dem Steinstraßer thor Zu endtlehnet für vnd vmb ein Jarlich Zinns Nemlich Neün pfund pfenning Straßburger

Le jardinier Adam Fechter achète le droit de bourgeoisie en juillet 1603 (il faut en conclure qu’il a perdu le droit de bourgeoisie lors de son séjour à la Wantzenau).
1603, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 669
Adam Fechter der Gartenmann Vonn Straßburg, Kaufft mit beÿst: Hanns Wolffen auch Gartenmanns das B: Will Zun Gartnern vnder wagneren dienen, vnnd 300 fl. Nahrung angeben, Actum vt supra [19 Julÿ 1603]

Adam Fechter, veuf de Marthe Bitz, se remarie en 1608 avec Marie Meyer, fille de l’employé municipal Michel Meyer : contrat de mariage, célébration
1608 (9.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53 Prothocollum, 1597-1605 ) f° 408
Eheberedung Zwüschen Adam Fechter dem gartenmann vnnd Jungfrawen Marien Meÿerin beeden versprochene ehe Personen vffgericht
Zwüschen dem Ersam Adam Fechter dem gartenmann vnd burger Zu Straßburg, Ane einem
So dann der Erbaren vnd Züchtigen Jungfrawen Marien Meÿerin, weÿland Michell Meÿers geweßenen Meÿsterknechts Ane dem wasserwerckh Alhie seeligenn dochter Am Andern theÿl
Inn beÿseinn (…) der Ehrwürdigen, wolgelerten Ehrenhafften vnd Ersamen Georg Frölichß dreÿerknechts vff dem Pfenningthurn deß hochzeiters verwanten vnd vff seiner, So dan vff der Jungfrauwen hochzeiterin seiten herrn Leonhardt Wanners deß handelßmann Ihreß geschwornen Vogts, herrn Johann schillingß vnd Magistri Ambrosÿ Speccerj beder helffer In bed. Pfarrkürchen Zum Alt. vnd Jungen sanct Peter Alhie Zu Straßburg, Alle burger daselbsten
Zum Andern Ist angezeigt, daß sein deß hochzeitters Zubringende nahrung, über 200 guldin so er seiner verstorbenen frawen Marthæ Bitzin seeligen erben Zugeben schuldig aber doch dieselbigen ad dies vitæ Zunießen habe (…)
Beschehen vnd verhandelt In deß heiligen reichß freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 9. Julÿ In dem Jar deß herrn Alß man Zaltte 1608.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) minute signée

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111-v n° 40)
1608. Adam Fechter Garttman, J. Maria Michael Meiren Meisterkenchts verlasne tochter, 25. Julÿ (i 114)

Marie Meyer meurt en délaissant son mari pour héritier d’après les stipulations du contrat de mariage. La maison est estimée à 182 livres auxquelles s’ajoutent les capitaux dont elle est grevée. L’actif de la succession s’élève à 477 livres, le passif à 178 livres.

1610 (6.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) f° 182
Inventarium Aller Haab v. Nahrung So weÿlandt die Erbar frauw Maria Meÿerin, Adam Fechters deß gartenmanns haußfr. seelig. nach Irem tödtlichen hinscheÿd hind. Ihro Verlassen, Inn beÿsein der Ehrenvesten fürnehmen herrn Bernhard schmiden vnd Michaelis Beringers deß Notarÿ, bed. beÿsitzer der herren deß cleinen raths, d.weÿl die fraw selig Ihme dem wittwer Inn der eheberedung, wofern sie vor Ihme ohne leibßerben todes verfahren würde, Ihre nahrung Ihme Zu einem eÿgenthumb vermacht, vnd der fall sich Jetzund dergestalt begeben, von wolermelt. rathn vff sein deß witttwers Ansuch.deputirt v verordnete herren (…) Actum Freÿtags d. 6.t Julÿ Anno 1610.

Inn einer hernach specificirt. behausung befund. word: wie volget.
In der Cammer A, Vnd. In d. Stub Cammern, In der Stuben
It: j garten Zwischen S. Elisabeth v. Spithal thor geleg. (…)
It: 2. heußer ein vord.s v j hind.s mit Ihren hoff stett. v. hofflin auch allen and. Ihren gebeüwen begriffen Weithen rechten Zugehörd. gerechtigkeit. geleg. In d. Statt Straßb : vff S. Elisabeth gaß einseit neben Hn hans Conradt Dürings. dem schaffner and. seit hanß höffel dem garten man hind. vff Weiland h. Wolffen seelig. erben garten stoßent daruon gondt j lb 5 ß d gelts vff S. Urbans tag dem Closter Zu d. Ruhren alhie In hauptgut loßig mit 60. goldt guld. Item j lb 11 ß. 6 d gelts Jarlich vff Martini dem edeln v vesten Junckher Adam Volmar von Bernßhoff. In hauptgut loßig mit 31. lb 10 ß d gelts Mehr 3 lb 15 ß d gelts Jarlich vff d heilig weihenacht tag Michell Arnold dem Zimmerman In hauptgutt lößig mit 75. lb.d. So dann 5 lb 5 ß d gelts herrn M. Samuel Huberto p.ceptori Classico Jars vff d 14.ten Aprilis loßig In hauptgut m 105. lb d sonst allerding ledig v eig. v Ist die besserung Angeregt behaußung vber hieuor specificirte beschwerden Angeschlag. word. für 182. lb. V. soll die v.schreibung vber Angeregte behaußung h Samuel Hubertus vnd.pfandts weiß beÿ hand. haben.
Abzug Inn dieses Inventarium. Sa. haußraths 70, Schiff und geschirr Zum garttenwerck 6 ß, Silber geschmeids 4, guldine ring 3, baarschafft 72, Blumen Im gartten 3, Eÿgenth: Ane häuser v ligend. guth. 282, Schulden 40, Summa summarum 477 lb – Schulden 178 lb, Nach deren Abzug 299 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 384 lb

Adam Fechter se remarie avec Marguerite Pfenger, fille du tanneur Jean Pfrenger d’Eger : contrat de mariage, célébration (le diacre de Saint-Pierre-le-Jeune Jean Pfrenger est témoin au contrat).
1610 (10.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 25
Eheberedung Zwüschen Adam Fechter dem gartenman vnd Jungfr. Margred Pfrengerin beeden Versprochenen Ehepersonen
(…) Zwüschen dem Ersamen Adam Fechter dem gartenman burgern Zu Straßburg Ane einem
So dan der Züchtigenn vnd tugendsamen Jungfrawen Margred Pfrengerin, weÿlandt deß Ehrenhafften hanß Pfrengers burgers vnd Rothgerbers Zu Eger seeligenn dochter Am Anderntheil
Inn beÿsein wissen willen Consens vnd vnd.handlung der Ehrwürdigen, ehenuesten fürnehmen, wolgelerten Ehrenhafften vnnd Ersamen Georg Frölich dreÿer knechts vff der Statt Straßburg Pfenningthurn vnd Reinhardt scheidenn sein deß hochzeitern Vettern vnd schwagers vnd vff seiner So dann vff der Jungfr. hochzeiterin seitten herrn Johannis Pfrengers Diacony des stiffts Zum Jungen sant Peter, herrn Michaelis Beringers cleinen raths Verwanten vnnd Absolon Simon beed. Notarien Ihres bruders vnd günstiger herren burger Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heiligen Reichß freÿen statt Straßburg Zinstags den 10. Julÿ Inn dem Jar deß herren Alß man Zaltte 1610
Minute Daniel Strintz (58 Not 54)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 225 n° 58)
1610. Dom. 6. post Trin. 15. Julÿ. Adam Fechter ein gartenmann, Margretta, Johann pfengers des rotgerbers Zu Egen hind.lassene Tochter. Eingesegnet Mont. d. 23. Julÿ (i 117)

Philippe Reinbold, fils de Martin Reinbold, agissant par son tuteur, vend avec le consentement de son beau-père Adam Fechter la maison au jardinier Adam Herwag

1612 (xvij Marty), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 86
Erschienen hannß Bitz Wonhafft Inn Ruprechtsauw Alls geschworner vogt Philips so vff xxvi Jar vngevorlich v seinem erlernt schneÿder handtwerck nachzeuch. Wÿland Martin Reymbolts des gartenmanns burg. alhie selig. Sohn hatt Vogtlich. wÿß Mit beÿstand v bewilligung Adam Fechters gartenmanns seines Stieffuatters verkaufft
Adam herrenwagen gartenmann Ime
Zweÿ heüsser ein Vorders v ein hinders mit Jr hoffestatten V hefflin auch all andern Ir gebeu gelegen Inn der S S vff S Elßbethen gaß einsyt Conrad Dürinngern schaffnern andersyt hanns höffel gartenmann stoßent hinden vff Jacob Wolffen selig. Erben gartten, Dauon gend 10 guldin gelts Straßburger vff d. 14. tag Aprilis abloßig m 200 guld Straßburger herrn Samueli huperto Præceptor der Schulen (…) Mehr xviij ß vff S Urbans tag loßig mit 60 guldin Inn geld Jeder hieher für xxv batz ger, It. L lb 2* d Closter Fr. Zu d. Reuern, Wÿther 3 guld glt SW vff S Martins tag Widerkheüffig mit 60 guldin bemelten werung Michel Enckel* alls Schaffner Junckherr hanns Volmarn von Bernshoffen, Wyther verhafftet für 50 pfund vff den heyligen weÿhenachten tag A° 609. v 610. Jedes Jars xxv lb s Zubezalen w. sollen, Mehr für Lxv lb xv ß Fr. Susanna Georg Gefrör Ißenn selig. Witwe derselben xxvij lb d vff d heÿlig wyhnacht tag A. 611 ver* v All Jar vff dem heÿlig. Weÿhenachten tag xxvj lb v ß d sampt gebürend Zinß erleg Werden sollen, Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber solche beschwerden für 165 pfund

D’après les tenants et aboutissant de la maison voisine, les propriétaires sont ensuite Susanne, pensionnaire à l’hôpital (1619), Jacques Schreiber (1625, 1633), Charles Baldner (1641) puis Georges Holtzschuh (1670). La propriété de Jacques Schreiber et des suivants est corroborée par les actes ci-dessous.
Originaire d’Überlingen, le cordonnier Jacques Schreiber épouse en 1599 Marie, fille du pasteur Georges Weller de Deux-Ponts en Westrich

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114 n° 311)
1599. Jacob Schreÿber von Übeling. d. schuhmach. vndt Maria Geörg Wellers pfarrers Zu Zweÿbruck. Im Westrich Nachgelaß. tochter. Eingeseg. 24. Julÿ (i 116)

Originaire d’« Eberlingen », Jacques Schreiber devient bourgeois une semaine plus tard par sa femme Marie, fille du pasteur Georges Weller de « Walffenstein » en Westrich
1599, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 772
Jacob Schreiber v. Eberling. d. Schumacher, empfangt d. Burg. von Maria Weÿlandt Jörg Wellers, geweßenen Pfarherrs Zu Walffenstein In westerich selig. dochter, gibt sein nahrung vff 5. f. ahn, vnd will Zun Schumacher diehnen, Act. vts [31. Julÿ Anno & 99]

Marie Weller meurt en délaissant pour unique héritière sa mère Marie Müsser, remariée avec le cordonnier Georges Lemmer. L’inventaire est dressé dans une maison proche du poêle des Cordonniers. L’actif de la succession s’élève à 1117 livres, le passif à 56 livres.
1609 (8.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 44) n° 785
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿland die Erbar v. tugendsame fraw Maria Wellerin deß ehrsamen Meister Jacob schreibers schuhmachers v burgers Zu Straßburg ehelichenn haußfr. seellige nach jhem todlich. hinscheÿd. hinf. Ihro Verlassenn, So vff erfordern v begehren, der Erbar, v tugendsamen frawen [Mariæ] Müeserin Ihro der Verstorbenen frawen seeligen mutter v einzigen ab intestato nachgelaßene Erbin, mit beÿstand deß ehrsamen Meister Georg Lemmers schuhmachers burgers Zu Straßburg Ihreß ehevogts geäugt (…) Actum v angefangen Montags den 8.ten Maÿ 1609.
NB die eheberedung vnd Codicill soll einverleinbt werd.
Inn einer behausung In d. St. St. Inn einer gaß beÿ Nahe beÿ schuhmach. Zunfftstub geleg. so H Peter Werner* eigenthümlich zuständig befund. word. wie volget
Ane haußrath, vff d. Bünen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor d. Camern A v. B, In d. obern stuben, Vor d. Stuben, In d. Stuben, In d. vnd.n Kuch., Inn dem Keller
V.gleichung Zwüschen dem Wittwer v der erbin (…) Meister Jacob schreiber der wittwer Ane einem, So dann der Ehrenhaffte Meister Georg Lemmer d schumach v burger Zu Straßburg alß eheuogt Marien müesserin seiner lieben haußfrauwen vorgemelt Marien wellerin seligen mutter (…)
Sa. hausraths 139 daruff besserung 139, Sa. leders werckzeug gemachte vnd ungmachter Arbeit 43 daruff besserung 36, Silber 36 daruff besserung 12, guldiner ring 12 daruff besserung 4, baargelt 402, Pfenningzinß hauptgutt 100, Schulden 384, Summa summarum 1289 lb – Schulden 56, Nach deren Abzug 1232 lb
Abzug In dieses gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 139, Sa. werckzeug leder gemachte vnd ungmachter Arbeit 43, Silber geschirr und Geschmeid 36, guldiner ring 12, baarschafft 402, Pfenningzinß hauptgutt 100, Schulden 384, Summa summarum 1117 lb – Schulden 56, Beschluß summa 1061 lb

Jacques Schreiber se remarie avec Marie Frœreisen, veuve du fourbisseur April Brosier : contrat de mariage, célébration
1610 (21.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 321
Eheberedung Zwüschen dem ehrsamen Jacob schreiber dem schuemacher burger Zu Straßburg Ane einem
So dan der Züchtigen vnd tugendsamen Frauwen Marien frör Isin weÿlandt des Ehrenhafften Aprilis Brosiers schwertfegers burgers Zu Straßburg selige Wittwen Andern theil wittwen
Actum sontags d. 21.ten Februarÿ 1610 (unterzeichnet) Jacob schreiber bekenn wie ob stett Simon Rudolff der hochzeiter[in] muotter vogt, Ich vllrich nott der hochzeiterin schwager
Daniel Strintz, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 6

Mariage, cathédrale (luth. p. 241)
1610. Dominica Invocavit. H. Jacob schreiber der schumacher
Maria Anna Aprilis Brosÿ des schumachers n.g. witwe (i 124)

Veuve, Marie (Frœreisen) se remarie en 1641 avec Charles Baldner, assesseur des Quinze

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 164)
1641. Dominica Quasimodo geniti. Herr Carol Baldner, deß bestendigen Regiments der Herren XV. Alhie beÿsitzer, vnd Fraw Maria, weÿland Herrn Jacob Schreibers deß Schuemachers vndt burgers Alhie auch alter großen Raths verwanthen, nachgelaßene eheliche wittib (i 327)

Fils de Jacques Baldner et de Catherine Hausser, le pêcheur Charles Baldner épouse Ursule Mock dont il a un premier enfant nommé Jacques en 1605.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 57-v n° 90)
1605. V. Eodem die [Dominica VII Trinit. 14. Julÿ] P. Carle Baldner der fischer, M. Ursula, I. Jacob. Comp. H Michel Lamp fischer Rather, Dauidt Greß d. biersieder, Chunegundt H Thomas Obrecht des Rendtmeisters fraw (i 60)

1607 (30. Martÿ), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 98
Kauffverschreibung Carol Baldners des Vischers vber ein behaußung am vndern vischer Staden alhie
Erschienen Catharina Haußerin weÿland H Jacob Baldners des Rhatsbewandten seelig wittib, mit beÿstand Laurentz Zirnen des schneids. Ires Jetzig. ehevogts vnd Hannß Baldners Ires sohns des instrumentisten (verkaufft)
Irem Jüngern sohn Carol Baldner dem vischer vnnd Ursulæ Mochin seiner ehelich haußfr. welche beede Zugegen (…) mit beÿstand Ruprecht Stollenmeÿers vnd leonhardt Dümlers beeder weißbecken Irer nechst verwanthen kaufft

Marie Frœreisen meurt le premier novembre 1654 après avoir institué pour héritières les filles de Marie Notter et du tonnelier Adam Güntzer. Son deuxième mari Jacques Schreiber a remboursé un capital assis sur la maison rue Sainte-Elisabeth. L’inventaire est sans doute dressé dans la maison dite au Parcheminier, rue des Serruriers. L’actif de la succession s’élève à 4 904 livres, le passif à 22 livres.

1655 (29.1.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1476
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güettere, so weÿl. die viel Ehren: und Tugendreiche fr. Maria Fröreÿßin weÿl. des Ehrenvesten, Fromm, fürsichtig vnd Weißen H. Caroli Baldners geweßenen XV. des geheimen Regiments und burgers Zu Straßb. hinderlaßene fr. Wittib, welche den 1.ten 9.bris 1654. Zeitlichen todts verfahren, Verlaßen, so auff Erfordern vnd begehren Jungfr. Susannæ, Marthæ, Mariæ, vnd Appoloniæ Güntzerin, weÿl. Mariæ Notterin mit dem Ehrenthafften H Adam Güntzern, Kieffern v. burgern alhien ehelich erzeugten döchter, der abgeleibten frauwen seel. in deroselben auffgerichteten Testamento instituirter Erben, mit beÿstandt des Ehrenhafften H. Andres Gebhardt Rheinthalers, Schuhmachers vnd burg. alhie Zu Straßb. ihres geschwornen Vogts, durch den Ehrenvesten vnd vorgeachten Hn Hanß Dieboldt Härlen, handelßmann vnd burgern alhie Zu Straßburg, der verstorbenen Frawen seel. geweßenen Vogt, vnd Sie die Erben selbsten (…) Actum und angefangen in fernerer gegenwertigkeit, obehrengedachts H Adami Güntzers, d. Erben Vatters, so dann des Ehrenvesten Fürsichtig und Weÿßen, H Ulrich Notters, E E Großen Raths alten Beÿsitzers, der Erben Großvatters, Montags den 29.t Januarÿ Anno 1655.

Auff d. obersten Bühnen, Auff dem Kasten, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der Cammer D, In der Cammer E, In der obern Stuben, In d. Kuch. Im hind. hauß auff d. truckeneÿ, In dem Keller
Eÿgenthumb ane häußern. It. 2. häußer ein Vorders vnd j hinders, sampt einem höfflin darzwischen in der Schloßergaßen, Zum Pergamenter genannt (…)
It. j hauß, hoffstatt vnd höfflin mit allen ihren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg in S. Elisabethæ gaßen, einseith neben Caspar Schielern dem Fuhrmann, anderseith neben Elisabethen der Bendelfrawen, hinden auff Hn Obristen Kanofsky hind.laßene Fr. Wittib v. Erben stoßend, für ledig vnd eÿgen, vnd hiehero angeschlag. Per 200. lb. Darüber sagt j. perg. Kauffbrieff mit deß Bischofflichen hoffs Zu Straßb. Insigel, datirt den 30.ten Julÿ Anno 1579. Dabeÿ ferner ein abgelöste Zinß Verschreibung, de dato den 19. Junÿ 1531. beedes mit alten lit. S und N° 5 signirt, auch. dabeÿ gelaßen.
NB Obwohlen vff solcher behaußung den Closterfrawen zu d. Reuwern 60 fl. in goldt alß ein Capital Zu bezahlen gestand., so hatt sich doch beÿ dießer Inventation auß weÿl. Hn Jacobi Schreibers des abgeleibten frawen seel. ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft auffgerichten Inventario fol. 145. ad marginem befund. daß in der Frawen seel. erstern Wittibstandt solches Capital abgelöst word.
Abzug dießes Inventarÿ, Sa. haußraths 424, Sa. Weins vnd lehren Vaß 22, Sa. Früchten vnd Saltzes 7, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 183, Sa. guldener Ring 54, Sa. d. Baarschafft 187, Sa. d. Pfenningzinß hauptgütter 3257, Sa. Eigenthums ane häußern 621, Sa. Schulden 155, Summa summarum 4904 lb – Schulden 22
Conclusio finalis Inventarÿ 4882 lb

Fils du vice-prévôt de Blienschwiller Thiébaut Güntzer, le tonnelier Adam Güntzer épouse en 1627 Marie Notter, fille du cordonnier Ulric Notter : contrat de mariage, célébration
1627 (5.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 31
Eheberedung Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheÿdenen Adam Güntzer dem Küeffer vnd Jungfrawen Marien Notterin beeden Versprochenen Ehepersonen
Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheÿdenen Adam Güntzern dem Küeffern, weÿland Herrn Theobaldi Güntzers geweßenen Vnderschultheÿßen Zu Blienschweÿler seeligem Sohn, Ane einem
So dann der Ehrenn: vnd tugendsamen Jungfrauwen Marien Notterin deß Ehrengeachten vnd fürnemen Ulrich Notters schuhmachers vnnd burgers Zu Straßburg eheliche dochter Am Andern theÿl
Auch darbeÿ Inn Persönlicher gegenwerttigkeÿtt der Ehrenvestenn fürnehmenn weißen, wolachtbaren vnd Ehrenhafften herrn Hanß Güntzer handelßmanns, Jacob Kipßen Großen Raths bewandten vnnd hanß Müllers Gastgebers In der Herberg Zum Rappen sein deß Hochzeitern bruder, günstigen Herrn vnd schwagers vnd vff seiner deß Breütigambß, So dann vff der Jungfrauwen Hochzeiterin seiten Ulrich Notters vnd Jacob Schreiners Alt groß. Rathsbewandten Ihro der Jungfrauwen Hochzeiterin vatters vnd vettern Aller burger Zu Straßburg
Beschehen vnd verhandelt In deß heÿlig Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstagß den 5. Aprilis In dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1627.
(Idem minute signée) Ich Adam güntzer hoch Zeitter beken wie ob stett, Hanß Güntzer des hochzeiters Bruder, hanß Müller des hochzeiters schwager

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 43-v)
1627. Adam Güntzer von Blienßweÿler ein Küffer Vnd J. Maria Ulrich Notters des Schumachers und burgers alhie tochter. Eingesegnet den 22. Maÿ (i 50)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 236) 1627. Pfingstag 13. Maÿ. Adam güntzer der Küefer, H. Thiebold güntzer Schultheissen Zu Bliensweyler n. sohn, v. J. Maria Ulrich Noder des schuhmachers tochter. Eingesegnet Zu s. Thoman Zinstag 22 Maÿ (i 123)

Adam Güntzer devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 95
Adam Güntzer Von Bleißweÿller d. Küeffer Empfangt d. Burgerrecht Von Maria Ulrich Notter deß Schuhmachers vnd Burg. Alhier dochter wüll beÿ den Küffern Zünfftig sein den 29. Maÿ 1627.

Adam Güntzer se remarie en 1644 avec Marguerite Jæger, fille de l’emballeur à la Halle Michel Jæger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 228-v n° 12)
1644. Am 9. Sontag Trin. Adam Güntzer der Kuffer und Jungfraw Margareth Jägerin Michel Jager des Spanners vor dem Kauffhauß vnd burger allhie hinderlaßene tochter. Copulatio in der Ruprechtsau Mont. post X (i 247)

L’inventaire des apports est dressé dans la maison rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz)
1645 (8.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 8) n° 3
Inventarium undt Beschreibung Aller vndt Jeder Ligender vndt Vahrender Haab nahrung und güettere, auch Schulden und Gegen schulden, welche dem Ehrengeachten H Adam Güntzern, burgern, und Küeffern eÿgenthümlichen zuständig, und er Zu seiner Jetzig. Haußfrauen Margarethæ Jägerin In die Ehe gebracht, wie auch deßen was unverändert ist, und Sie ehegemelten Ihren Ehemann Zubracht (…) Inn beÿsein der auch Ehrenachtbarn und bescheidenen H Andres Rheinthalers des Schuhmachers vnd burgers alhie als geschwornen Vogts obgemelten H Adam Güntzers mit weÿland Fr. Maria Notterin seiner ersten Haußfr: selig. ehelich erzielter vier Töchterlin, So dann Hanß Melchior Lentz. auch burgers und Schuhmachers alhie oberwehnter Margarethæ Jägerin Schwagers, erbettener beÿständer – Bescheh. Sambstags den 8. Martÿ A° 1645.
In Einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Viehe gaß geleg. So in diße nahrung gehörig vnd hernach beschrieben wördt, Ist befund. word. wie volgt
Auff der Obern Büenen, Auff dem Andern Boden In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff d. Gang, In der Stub Cammer, In der Wohn Stub, Im Haußehren, In d. Kinder Kasten, Unden Im haußehren
Werckzeug Zum Küeffer Handwerck gehörig
Eÿgenthumb ahn Einer Behaußung In der Viehgaß (…)

Adam Güntzer meurt en novembre 1661 dans la maison rue Sainte-Elisabeth qui appartient à son gendre Jean Charles Fuchs. Il délaisse quatre filles de son mariage avec Marie Notter et neuf enfants (dont deux morts avant la fin de l’inventaire) de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 14 livres, celle des héritiers de 53 livres. L’actif de la communauté s’élève à 23 livres et le passif à 5 livres.
1662 (22.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 17) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeeder Haab Nahrung vndt Güthere, So Weÿland der Ehrengeacht Adam Güntzer geweßener burger und Kieffer alhie Zu Straßburg seel. Nach dem derselbige den 20.t Novemb: Jüngst hien Gottes Gn. willen nach die Schuld d. Natur bezahlt, hinder ihme verlaßen, Welche vff beschehenes fleiß. v. freundtliches erfordern, bitten vnd begehren deß abgeleibten seel. hinderbliebener töchter v. Söhnlin alß deßenben Rechtmeßig. Er ab intestato Erben,wie auch dero Respective H Ehe v Vögten hernach benant fleißig ersucht Inventirt durch die Tugendsame Margaretham Jägerin die hinderlaßene wittwe mit beÿstand auch Ehrengeachten H. hanß Georg Hanen auch burgers v. obern Cran Meisters alhie ihres geordneten Vogts (…) So beschehen Mittwoch den 22.t Januarÿ Anno 1662.
Der Verstorbene Seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen benantlichen 1. Fraw Susannam, H. Johann Jacob Schatz. Not. Cæs. Publ. eheliche haußfr. 2. Fraw Martham H Johann Enoch Braunen deß Silberarbeiters eheliche haußfr. 3. Fraw Mariam H Johann Conrad Fuchß. Not. Cæs. Publ. v. wohlbestellt. Amptschreib. der H.schafft Barr eheliche haußfr. 4. Fraw Apoloniam H. Daniel Hammerers auch Silber Arbeiters Eheliche haußfr, Alle Vier Burgere alhie Zu Straßburg v. eingangs gemelt. verstorbenen Seel. in erster ehe mit Weÿl. d. Ehren v. Tugendreich. Fr. Maria Notterin Seel. erzeigter 4 töchter,
So dann Margreth. Johannem, Ursulam, Annam, Magdalenam, David, Catharinam, Michaelem v. Salome, deßelb. in Letster ehe mit eingangs benanter Wittib erzielter 9 Kinder von welch. aber nach seinem absterben Anna v. Salome Seel. gestorben, deren geschwornee Vogt Hanß Conrad Knör burger v. Kieffer alhie
NB. Es ist Zwar r. Marthæ v ihr Ehevogt nicht alhie v. Zugeg. geweßt, Er hat aber an Daniel Diettrich den silberarbeiter geschriben d. er mit d. Jenig. waß ihre übrige H Schwägere beÿ dießer Inventation handlen thun v laß. werd. ihme auch belieblich gefällig sein soll
In einer Inn der Statt Straßburg in der Elßbethen gaß gelegenen v. hievor gedachtem H Johann Conrad Fuchß Not. Publ. eigenthümlich Zuständigen behaußung Ist befund. word. wie volget
Inn der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Im obern haußöhren, In der Kammer C, In der Kammer D, In der Wohn stuben, In der Kuchen, Im Keller
Abzug In dißes Inventarium, Sa. der Wittiben Haußraths 13, Sa. Gudenen Rings 18 ß, Summa summarum 14 lb
Sa. der Erben unveränderten Haußraths 52, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 53 lb
Sa. Theilbaren haußrhats 22, Guldenen Ring 1, Summa summarum 23 lb – Schulden 5 lb Restirt 18 lb
Summa finalis 86 lb

La maison revient à Marie Güntzer qui épouse en 1657 Conrad Fuchs, notaire et greffier de Barr

Mariage, cathédrale (luth. f° 75-v, XXXVI)
1657. Mehr Zum 2. mal. H. Cunrad Fuchs Notarius publicus und Amptschreiber Zu Barr weÿland H. Hans Cunradi fuchsen des burgers und Vogdtheÿ schreibers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfraw Maria, Adami Güntzers des Kieffers und burgers allhier eheliche tochter – Zinst. d. 28. Julÿ Maurerst. Münster Weinsticher (i 77)

Veuve, Marie Güntzer se remarie en 1665 avec le tonnelier Jean Georges Holtzschuh

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 273 n° 14)
1665. Domin 6. et 7.tima, Hanß Görg Holtzschuh der Kieffer v. Burger alhie, Fraw Maria, weÿl. Herrn Johannis Conradi Fuchsen gewesenen Notarÿ und Amptschreiber in d herrschafft Barr, hinderlaßene wittib. Copulirt zu S Niclaus 13. Julÿ post preces publ. (i 291, proclamation cathédrale f° 64, X)

Marie Güntzer fait dresser l’inventaire des apports (1441 livres) dans lequel figure la maison rue Sainte-Elisabeth

1665 (11.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 14
Inventarium vndt Beschreibung aller und Jeder Haab und Nahrung so die Ehren v. Tugendtsame Fr. Maria Güntzerin Zu dem Ehrengeachten H. Hanß Georg Holtzschuh burger und Küeffern alhier Zu Straßburg Ihrem Jetzigen Hauß Würth in den Ehestand gebracht, Welche vff beschehenes fleißiges vnd freundliches ansuchen erfordern und begehren Erstgedachten beeden Eheleuth. vnd persönlicher gegen Warth Wie auch des Ehrenvest vnd Rechtsgelehrtn Herrn Johann Jacob Schatzen geschwornen offenbahrem Kaÿßerlichen Notarÿ vndt burger alhie der Frawen Schwagers vndt annoch unentledigten vogts (…) So beschehen vndt angefangen Montag d. 11. Julÿ Aô 1662.
In Einer in der St St. In der Zimmerleüth. gaßen Gelegenen Behaußung Ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne Einer Behausung. Item eine Behaußung sampt j. Höfflin vndt brunnen gelegen In d. St. Straßb. ane der Elßbetter gaßen, j.s. neben Weilandt Caspar Schielers deß Fuhrmanns seel. Wittib vndt Erben anderseit neb. N.N. Hinden auch vf N.N. stoß. Davon gonth Jahres vff Urbani denen Closter frauwen Zu den Rewern 2. lb. 2. ß d Zinß sonst Eigen vndt vber dieße beschwerdt hiehero æstimirt per 200. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff m. deß Bischofflich. hoffs Zu Straßburg Insigel dessen datum den 30. Julÿ Aô 1579. Darbeÿ noch andere mehr schrifftliche Documenta gebunden Zu befinden, alles mit Lit. S signirt v. dabeÿ gelaßen.
Abzug In dießes Inventarium. Sa. Haußraths 276, Sa. Silber Geschmeids 34, Sa. Guldenen ringen 31, Sa. der Baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 746, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 200, Sa. Schulden, Summa summarum 1441 lb

1676, Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9)
Testament Cassatio, Hannß Georg Holtzschuhs des Kieffers

Le boucher Jean Henri Hansmetzger épouse en 1676 Anne Marie Salomé, fille du greffier de Barr Jean Conrad Fuchs
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 298 n° 36) 1676. Domin: 11 et 12 Tr: Hanß Heinrich Hanß Metzger der ledige Metzger herr Abrahami Hanß Metzgers, deß Metzgers v. E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzer ehelicher Sohn, Vnd Jfr Anna Maria Salomen weÿl. Hr Johannis Conrathi fuchsen, deß gewesenen Amptt schreibers Zu Barr hinderlaßene eheliche Tochter Cop: Zu S Nic. 17. Aug. (i 318)

La maison reste indivise entre les deux héritiers (Marie Salomé Fuchs femme de Jean Henri Hansmetzger et Jean Conrad Fuchs) lors du partage de la succession délaissée par Marie Güntzer, femme de Jean Georges Holtzschuh

1676 (18. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 10) n° 331 (334)
Theilregister Was Johann Conrad Fuchßen, Weÿl. H. Joh. Conrad Fuchßen gewes. Not. publ. V. Amptschreibers Zu Barr hinderlaßenen Ehelich. Sohn beÿ Abtheÿllung Weÿl. Fr. Mariæ Holtzschuhin gebohrnen Güntzerin seiner geliebt. Mutter seel. V.lassenschafft zum halb. theil Erblich. zugefallen, begriffen, so auffgerichtet Anno 1676.
Zuwißen demnach auff seel. ableiben weÿl. d. Viel Ehren: vndt Tugendtsamen frawen Mariæ Güntzerin des Ehren Vnd Vorgeachten herrn Hanß Georg Holtzschuhs, Kieffers Vndt burgers alhier gewesenen Ehelich. haußr. Alle deroselben hinderlaßene haab, Nahrung v. güetter durch Not. H. Johann Jacob Schatzen in beÿsein übriger darzue gehöriger p.sonen den 22. febr. dießes Zu Endgemeltt. Jahrs ordentlich Zue inventiren, zugeschrieben angefangen, Vndt d. 22. Maÿ vollendet worden, daß auff hieunden gesetztes datum ob Ehrgemeltter H Holtzschuh d. hinderbliebene Wittiber, mit beÿstand H Joh: Friderich Redtwitzen, Not. publ. v. burgers alhie an Einem, So dann die Ehren: und Tugendsame fraw Maria Salome Fuchßin, mit beÿstandt deß Ehrsamen Mstr Heinrich Hanß Metzgers, Metzgers Vndt burgers alhier, Wie auch der Ehrenvest v wohlvorgeachte H Joh: Friderich Kipßen Wullen Weber Und Tuchhändler, auch E. E. Kleinen Rhats alhier altter beÿsitzer, alß geschworner Vogt Johann Conrad Fuchßen, Ihr der abgeleibtten fr: seel. mit ihrem vorigen Ehelichen hauß Würth sel. Ehelich erzieltne dochter v. Söhnlein v p. Testamentum hinderlaßene beede Erben, Andern theils (…) angefang. d. 24. Augusti (…) vollendet den 18. Xbris anno 1676.

Eigenthumb an einer Behaußung. Die d. Erben unverändert gehörige behaußung ane d. Elßbeth. gaß geleg. hatt d. H. Wittiber d. Erb. eingeraumbt v. die darüber besagende brieff v documenta d. Erb. H. Vogtt behändiget, v. haben sich die partten Wegen deß stehender Ehe darinn gebawenen stalls dahien mitt einander v.einigt daß solcher wider hienweg gethan durch vnpartheÿische leütt abgeschätzt v. der Abschatzung nach d. Erben daran die tertz guth gethan werden solle.
(…) Waß die im Inventario fol: 57. et 58 beschriebene d. Erben vnverändert gehörige ane d. Elßbeth gaß gelegene Behaußung so über die darauf stehende beschwerden pro 200. lb d æstimirt Word. betrifft bleibt siche vnd. beed. Erben Unv.theilt stehen, v hatt die darüber besagende Documenta H Kipß d. vogt beÿ seinen hand.
N° 334 Verkauff Register

Marie Salomé, femme de Jean Henri Hansmetzger, assistée de son beau-père Jean Georges Holtzschuh, vend la moitié de la maison au tonnelier Ulric Rother

1677 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 52-v
Maria Salome, Henrich Hanß Metzgers des Metzgers Eheweib mit beÿstand ihres Ehevogts und H Johann Georg Holtzschuhs Weinhändlers Ihres Stieffvatters
in gegensein Ulrich Rothers des Kieffers, mit beÿstand Jacob Gollen des Würths
die helffte Ihro der Verkäufferin für ohnvertheÿlt gebührend ahne einer vordern undt hindern hauß, hoffstatt, höfflin auch allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der St. Elisabethen gaßen, einseit neben einer behausung dem Stifft Zur Rothen Kirch gehörig, anderseit neben hannß Schwartzawer, hinden uff Michael Kürschner den fuhrmann stoßend gelegen, gehend jährlichen von der gantzen behaußung 5 ß lößig mit 100 fl. dem Closter Zu der Rewerin – umb 235. fl.

Le tuteur de Jean Conrad Fuchs vend l’autre moitié de la maison au même Ulric Rother.

1677 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 n° 252-v
H. Johann Friderich Kips Tuch händler, alß Vogt Weÿl. H Johann Conrad Fuchßen geweßenen Amptschreibers Zu Barr nunmehr seel. hinderlaßenen Sohns Johann Conrads
in gegensein Ulrich Rothers des Kieffers
die helffte ahn einem vordern undt hindern hauß, hoffstatt, höfflein und allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der St. Elisabethen gaß, einseit neben einer behaußung dem Stifft zur Rothen Kirch gehörig, anderseit neben Hannß Schwartzawer, hinden uff Michael Kürschner beÿdte Fuhrleuth stoßend gelegen, undt gehend Jährlichen Von der gantzen behaußung 5. fl. lößig mit 100. fl. dem Closter Zu der Rewerin – umb 240. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Rothers des Kieffers des hierinn bem. Ulrich Rothers, des Kaüffers leiblichen sohns, deme d. hierin bemeldte Völlige Hauß nunmehro eigenthümlich und allein zuständig (quittung) Act. d. 4.ten Junÿ 1714.

Originaire de Saint-Gall (en Suisse), Ulric Rotter devient bourgeois par sa femme Ursule Güntzer en apportant un enfant prénommé Jean
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 398
Ulrich Roter der Küeffer Von St. Gallen, empfangt d. Burgerrecht Von seiner Haußfrawen Ursula Güntzerin umb 8. Gold fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuuor ledigen standts geweßen, und will beÿ denen Küeffern Zünfftig werden. Jurav. den 28. 7.bris 1672.

Premier baptême en juillet 1672. L’enfant est prénommé Jean.
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 269-v n° 30)
1672. den 12. Jul. hab. tauffen laßen Johann Ulrich Rohtern der Kieffer, vnd seine Fraw Ursula Güntzerin, ein Jungen Sohn, welcher Johann ist genannt worden (…) [in margine :] † 11 sept. (i 277)

D’après l’inventaire dressé en 1716 (voir plus loin), Ursule Güntzer est la sœur de Madeleine Güntzer, femme d’André Allmenslechner
Originaire de Basse-Autriche, André Allmenslechner épouse en 1680 Madeleine Güntzer, fille d’Adam Güntzer (mentionné plus haut)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 94 n° 553) 1680. Dom. 15. et 16. Trin. d. 19 et 16. Sept. Andreas Allmans lechner der ledige leinen Weber auß und. österich, weÿl. Wolffgang Allmans lechners gewesenen landmanns daselbst hind.lassener ehelicher Sohn, Jfr. Magdalena weÿl. Adam Güntzers burgers vndt Kieffers allhier hind.lassne eheliche tochter. Cop. St. thomæ d. 30. sept. (i 49)

La tribu des Tonneliers rappelle en 1699 à Ulric Rother qu’il n’a pas versé son écot pour 1696, à quoi il déclare avoir remis la somme au receveur Jean Georges Nagel qui s’est depuis lors établi à Worms.
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 135) Mittwoch den 13. Maÿ A° 1699 – Hannß Ulrich Rother, dem Küeffer wurde auff erscheinen beditten, daß Er sein Stuben Gelt de A° 1696. noch abzurichten habe. Ille bedeüttet, daß Er hannß Georg Nagel, alß damahligen Neü Schaffnern in der Großen Stub auff dem Stock am Schwörtag bezahlet habe.
Erkandt, wann Er daß sein Vorgeben der Warheit gemäß, handtreu an Eÿdes Statt geben Könnte, daß Er dardurch von solcher Ansprach absolvirt werden solle, und weilen Er sich, es Zuthun offeriret, als solle H. Nagel, der Zwar anjetzo Zue Wormbs wohnhafft, es nach Zutragen schuldig seÿn.

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Daniel Hammerer

1701 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 260
Ulrich Rother der Küffer und Ursula geb. Güntzerin (unterzeichnet) Ulrich rother, Ursula roidern
in gegensein H. Daniel Hammerers des ältern Silberarbeiters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Ein Vorder Und Hinderhauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen gebäuen, begriffen, Rechten Und zugehördten allhier in St. Elisabethæ gaßen einseit neben einer behausung der Rothen Kirchen allhier gehörig anderseit neben H. Peter Lascha Metzger et Exsenat. hind. auff Michel Kürschners des fuhrmanns seel. Erben stoßend gelegen

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jacques Braun

1708 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 532
Ulrich Rother Kiefer und Urßula geb. Güntzerin beÿständlich Joh: Daniel Hammerers silberarbeiters u. Joh: Wilhelm Schatz zinngießers
in gegensein Joh: Jacob Braun goldarbeiters alß vogts Heinrich Hanß Metzgers metzgers sohns Joh: – schuldig seÿen 80 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auf St Elisabethä gass einseit neben einer behaußung der Rothen Kirchen gehörig anderseit neben H. Latscha Exs: hinten auf hanß Scheubel stoßend

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit d’Anne Dorothée Zentgraff née Sebitzius

1709 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 133-v
Ulrich Rother Kiefer und Urs geb. Güntzerin beÿständlich Joh: Jacob u. Daniel gebrüder d. braunen gold: u. Silberarb:
in gegensein H. Andres Kauffmanns Exs: alß vogts frn: Anna Dorothea Zentgräffin geb. Sebitziusin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. ahn S. Elisabeth gass, einseit neben einer behaußung zur rothen Kirchen gehörig anderseit neben H. Latschau Exs: hinten auf andres Eÿgel stoßend

Ulric Rother et Ursule Güntzer font donation de tous leurs biens à leur fils Jean Jacques Rother et leur bru Susanne Marguerite Lobstein contre leur entretien. Le contrat est annulé le 11 avril 1715 par décision du Grand Sénat (voir l’inventaire ci-dessous)

1710 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 565-v
Joh: Urich Rother kiefer und Ursula geb. Güntzerin einßen
und andern theils Joh: Jacob Rother auch Kiefer und Susanna Marg: geb. Lobsteinin
Nemlich er verspricht obiger rother der sohn und seine hausfrau obgedacht ihren vatter und mutter resp: Schweher und Schwiegermutter ahn jedes seinen seel: todt beÿ sich zu behalten sie auch mit essen, trincken, losament, kleÿder, weißen gezeug, holtz, lichter und medicamenten und allen übrigen so gesundt und kranck so guth als sie selbst haben zu erhalten
daß ihrer beeder gesambter haab und nahrung sie bestehe worinnen sie wolle nichts außgenommen in specie auch ihre behaußung c. appert: allhier auf St Elisabetha gass, einseit neben Latscha anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig hinten auff mathis Koch stoßend gelegen ihm dem sohn und ihre dero sohnsfrauen von dato ahn eÿgen pleno jure gehören und zustehen

Ulric Rotter meurt en 1716 en délaissant trois enfants. Il a réduit son fils Jean Jacques à la légitime par testament. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. La masse propre à la veuve est 8 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 48 livres, le passif à 47 livres.
1716 (10.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 1) n° 34
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehren und Vorgeachte Meister Ulrich Rother, geweßener Kieffer und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 26.ten Junÿ dieses Lauffenden 1716.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödtlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach benahnter seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erziehlten Söhn und Tochter (…) inventirt, durch die Ehren und tugendsahme frau Ursulam Rotherin gebohrene Güntzerin die hind.bliebene Wittib, mit beÿstand des Edel, Wohl Ehren Vest und hochgelehrten herrn Johann Marx Moßeders J.U. Ddi auch E. E. Großen Raths Advocati et Procuratrois Vicarÿ, Ihres geschwornen herrn Vogts (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlich freÿen Sttt Straßburg auff Montag den 10.ten Augustu Anno 1716.
Der abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben per Testamentum verlaßen wie volgt. 1. Meister Hannß Jacob Rottern der Kieffer und burger allhier, welcher mit beÿstand Herrn Johann Adam Ösingers, Notarÿ jurati und berühmt. Practici auch burgers allhier, dem geschäfft abwarteten wiewohl allein in Legitimam, 2. Ulrich Rother, den ledigen Kieffer, so auf d. Wanderschafft begriffen, deßen geschworner Vogt H Johann Jacob Braun, d. Goldarbeiter und burger allhier, so beÿ dießem geschäfft sich eingefunden Und dann 3. Frau Mariam Salome Benderin gebohrene Rotherin, Martin Johann Jacob Benders, des Leinwand truckers Burgers allhier haußfraw, welche mit und beneben Ihrem Ehemann beÿ d. Inventation erschienen. Allßo alle dreÿ des abgeleibten seel. mit eingangs gedachter frauwen Ursula Rotherin gebohrener Güntzerin ehelich erziehlte Söhn und Tochter und per Testamentum doch Zu ungleich. portionen und antheilern verlaßene Erben.
Copia Testamenti nuncupativi

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Es ist zuwißen als mann zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation geschritten undt ich d.Notarius gleichbald gefragt, ob Zur Zeit beed. Eheleuthe mit einand. getroffenen heuraths eine Eheberedung auffgerichtet word. daß darauff eingangs ermelte frau Ursula Rotherin gebohrne Güntzerin, die hind.bliebene Wittib, den bericht gethan, daß Keine Eheberedung Von Ihnen auffgerichtet word., deßhalb. dann allein dasjenige so die Wittib von Frauen Maria Magdalena geb. Güntzerin, Weÿland Meister Andreas Allmannslechners, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier seel. hind.laßene Wittib Ihrer Schwester in Anno 1705. erb: und eigenthümlich Zugekommen (…)
In einer in der Statt Straßburg ane d. Langen straßen liegenden und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Wohnstub, In d. Kuch, Im Keller, Auff dem obern bühnlein Im hind.nstock
Schulden. It. Hanß Theobald Graffen dem fastenspeishändler solle man vor ein halb jahr haußzinnß biß Michaelis 1716 verfallen
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverände. Vermög. Sa. haußraths 8 lb
Dießemnach wird nun auch das Gemein verändt. und theilbar guth weilen die Erb. nichts ohnveränds hab. Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 18 ß, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 48 lb – Schulden 47, Nach deren Abzug 16 ß
Conclusio finalis Inventarÿ (Stall anschlag) 9 ß
Pro nota: Es ist hiebeÿ aber auch anzumercken, daß nach dem das Leibgeding, so beede ehegemächd d. 10. Septembris 1710. mit Ihrem Sohn hannß Jacob Rother, dem Kieffer und burger allhier auffgerichtet, worinnen Sie demselb. Ihr völlige Nahrung gegen d. alimentation überlaßen, den 11. Aprilis 1715. Crafft Extractus aus E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Memoriali wid. cassirt und auffgehebt word. haben die beede Ehegemächden Ihre eigenthümlich Zuständige Behaußung in der Elisabeth gaß, an vorgedachten Mr hanß Jacob Rothern Ihrem Sohn, verkaufft von welchem Kauffschilling, nach abzug d. darauff gestandenen Von Ihme übernommenen Capitalien annoch beÿ die 250 lb. d übrig verblieb. welche beede Eheleuthe an Vorgemeldt Ihrem Sohn Zuerfordern, allweilen aber dieße sach noch Zur Zeit beÿ E. E. hochweiß: großen Rath anhängig ist, gestalten Er dießer Sohn eine gegen prætension ane seine Eltern formiret, so Sie Ihn allerdings nicht geständig, als hat man dißorts noch Zur Zeit nichts gewißes außwerffen, od. erwas davon (…)
Copia Testamenti nuncupativi – 1717 (…) Mittwoch sen 29. tag des Monats Septembris abends Zwischen Sechs und Sieben Uhren in einer in der statt Straßburg ane der Schloßer und Kettengaß Liegenber herrn Johann Jacob Braunen, Vornehmen Goldarbeiter und beÿsitzern allhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Obern Hindern Cammer, mit den fenstern in die Kettengaß außsehend (…) persönlich erschienen die Ehren und tugendreiche Frau Ursula Rotterin gebohrene Güntzerin, Weÿland des Ehren: und vorgeachten Meister Ulrich Rotters, gewesenen Kieffers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßene Wittib, Zwar krancken und schwachen leibs, auff einem bette liegend (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Compte que rend Jean Jacques Braun de la gestion des biens qui appartiennent au tonnelier Ulric Rother
1720, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 5) n° 122
Rechnung Mein Johann Jacob Braunen, Goldarbeithers und burgers allhier Zu str&, inhaltend alles dasjenige was ich wegen Ulrich Rother, dem ledigen Kieffer weÿl. Mr Ulrich Rotter des gewesenen Kieffers und burgers allhier mit auch weÿl. frn. Ursula Rotterin geb. Güntzerin seiner haußfrau seel. ehelich erzeugten Sohn, Vom 3. Augusti Anno 1716. als da ich dieße vogteÿ angentretten biß d. 3. 8.bris 1720. eingenommen undt außgegeb. auch sonsten verrichtet habe. Erste Rechnung dießer vogteÿ

Ulric Rother et Ursule Güntzer vendent la maison à Jean Jacques Rother et à Marguerite Lobstein moyennant 1 050 livres

1715 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 248-v
(1050) Joh: Ulrich Rother Kiefer und Ursula geb. Güntzerin
in gegensein Joh: Jacob Rother kiefers und Marg: geb. Lobsteinin
ihr Vorder und hinterhauß hoff höfflein sambt allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier in St Elisabethæ gass, einseit neben einer behausung dem Stifft zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben H. Joh: Peter Latscha Exs: hinten auff Mathis Koch metzger – davon gibt mann 2 lb 2 ß ablößig mit 60 Rheinischen gold fl. dem Stifft zuer Reuerin – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Jean Jacques Rother et Marguerite Lobstein hypothèquent la maison quelques jours plus tard au profit de Jean Georges Goll, receveur à Saint-Thomas

1715 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 369
Joh: Jacob Rother kiefer und Susanna Marg: geb. Lobsteinn beÿständlich Heinrich Lobstein metzgers deß Vatters und Joh: Christoph Lobstein auch metzgers deß bruders
in gegensein H Joh: Georg Goll schaffners beÿ St Thomæ – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier in St Elisabethæ gass, einseit neben einer behausung dem Stift zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben H. Joh: Peter Latscha exs: hinten auf Mathis Koch und gibt mann darvon jährlichen 2 lb ß alblößig mit 60 lb

La tribu inflige une amende à Jean Jacques Rother qui a emporté chez lui des pièces du chef d’œuvre qu’il est en train de faire
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 194) Dienstags den 17. Augusti Anno 1700 – Hannß Jacob Rother, welcher in dem Meisterstück begriffen, wardt Von den Herren Meisterst. macheren angeklagt, daß Er die daugen Zu hauß schon gestreifft, und auf solche weiße mit den platz geführet habe, reus sagte hierüber habe dardurch Keinen Vortheil gesucht, sondern es nuhr Zu dem Endte gethan, daß Er umb so viel ehender gefördert werden Könte, Worauff in umbfrag Erkandt, weilen Er hierinnen wieder ordnung gethan, alß solle Er 1 lb d Straff erlegen, auff gebettene Zweÿmahlige moderation Verbleibt es beÿ 10 ß d.

Les examinateurs relèvent quelques défauts mineurs au travail de Jean Jacques Rother et le reçoivent maître le 4 septembre 1700.
(f° 197-v) Sambstags den 4. Septembris Anno 1700 ließ Hannß Jacob Rother der ledige Kieffer, Meister Ulrich Rothers, auch Kieffers und Burgers alhier Ehelicher Sohn, sein verfertigtes Meisterstück Schauen, und referirten die dreÿ Herren Schauere, daß Sie es in der ersten Schau, an dem Vordern End ein wenig ohnfleißig außgerichtet, Item Ein daug und Zweÿ gehren stücken durch ohnglücklich außgefallenen Splitter, und striemen ohn tauglich befunden hetten, welches es abar auff untersagen Verbeßert, und an der ohntauglichen stücker statt andere hien ein gemacht hatte, die Zweÿte Schau hetten Sie durchaus guth undt wohl befunden, In der dritten Schau fanden Sie das faß Sauber abgebunden, glatt abgesaubert und in arthiger Spitzung, allein an dem hindern boden, wäre ein Kleiner Buckel, welchen Er hette beßer abhoblen Können, Weilen aber ohngeachtet deßen daß Faß für Ein guth Meisterstück passabel, alß haben Sie es auch darvor Erkandt und daßelbe auch auf solche weiße Von dem Herrn XV. alß Obmann Confirmirt, mithien Ihme in seinem Meisterstandt allerseits Gratuliret worden.

Jean Jacques Rother devient tributaire le 26 mai 1705
(f° 364) Dienstags den 26. Maÿ Anno 1705 – Johann Jacob Rother Kieffer prod: burger Schein Von der Statt Stall Sub dato 4. Maÿ 1705 bathe Ihme alß eines Zünfftigen Sohns das Zunfftrecht alß Leibzünfftigem gedeÿen Zulaßen. Erkandt Willfahrt, Zahlt Zunfftgebühr 10 ß 6 d vnd für Zunfftschrbr. und Bittel 2 ß 6 d.

Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 347) Dienstags den 28. 7.bris A° 1717 – Johann Philipp Brösamble der Sattler klagt wieder Joh: Jacob Rotter den Kiefer (…)

Jean Jacques Rother épouse en 1705 Susanne Marguerite Lobstein, fille du boucher Henri Lobstein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Hannß Jacob Rother dem ledigen Kieffer und burger allhier deß Ehren: und Vorgeachten Meister Ulrich Rothers auch Kueffers und Burgers allhier ehelichem Sohn, als hochzeiter ahne Einem, So dann der Viel Ehren: undt Tugendsahmen Jungfrauen Susannä Margarethä Lobsteinin, herrn Heinrich Lonstein des Metzgers und burgers alhier ehelichen Tochtern alß hochzeiterin am and. theil (…) den 6. Monaths Tag Aprilis Im Jahr als mann nach unßers einigen Erlößers, heÿlands und Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zahlte 1705. Dieweilen nun beÿ auffrichtung dießer Heüraths abrede Weÿland Herr Johann Friderich Schatz geweßener Notarius publicus und burger allhier su Straßburg seelig persönlich zugegen gewesen und solche eingenhändig inschrifft verfaßet aber annoch Vor dero außfertigung dieses Zeitliche gesegnet, alß habe ich unterschriebener Notarius auff Vorher gegangene requisition mich in gedachten Herrn Notarÿ Schatzen seel. darüber hindelaßener Minute genugsam ersehen, darauß gegenwärtige Eheberedung (…) hiehero ingrosiren laßen (…) Straßburg den 10. Julÿ Anno 1716. Johann Adam Ösinger, Notarius juratus publicus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 93-v n° 13)
Mittwoch den 13. May 1705. seind nach zweymahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S Niclaus in Straß. copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Rother der ledige Kieffer und burger alhier, Joh: Ulrich Rothers deß Kieffers vnd burgers alhier ehel. Sohn, und Jfr Susanna Margaretha Lobsteinin H Heinrich Lobsteinß deß Metzgerß vnd burgerß alhie ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Rodter Kieffer als hochzeiter, Susanna Margreda lonsteinin alß hoch zeid (i 97)

Pressés par des créanciers, Jean Jacques Rother et Susanne Marguerite Lobstein font dresser un état de leur fortune. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la femme est de 609 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 209 livres, le passif à 849 livres.

1716 (10. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 23) n° 580-b
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab Nahrung und Güther, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenomen, so Mstr. Johann Jacob Rotter der Kieff. und Fr. Susanna Margaretha gebohrne Lobsteinin bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg bißanhero beseßen und umb deren Ursachen Willen weilen einige Ihrer Creditoren Sie Zur Zahlung getrieben und aber beÿ Jetzigem gelt klemmen Zeithen vnmöglich ein sol* Zu præstiren, dannenhero sich die dißorths Ehefr. gemüßiget befund. umb der Zubeförchten habenden execution damit Sie alsdann nicht zugleich umb das Ihrige käme, sondern selbiges salviren möchte zu bevögtigen auff gedachter Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Christoph Lobsteins Metzgers v. b. allhier ihres geschwornen Curatoris ad lites erfordern und begehren (…) Actum in d. Königl. St. Straßb. Donnerstag den 10. 7.br Anno 1716.
Bericht wegen nicht Inventirten In den Ehestand gebrachten Nahrung

In einer in der Königlichen Statt Straßb. ahne der Elisabethæ gaßen gelegenen Ihnen beeden Eheleuthen Eigenthümlich Zuständigen und bewohnenden behaußung befunden worden wie Volgt
In der Soldaten Cammer, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d. Camr. An In d. Küchen
Ergäntzung der Ehefrawen abgegangenen unveränderten Guths. Nach außweiß einer Specification welche Herr Heinrich Lobstein der ältere Metzger und burger allhier eigenhändig geschriben und underschriben (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Hauß, hoffstatt, höfflein und brunnen mit allen übrigen deßen begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßb. ahne der Elisabethen gaßen, 1.s. neben einer Behaußung dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörig, 2.s. neben H. Joh: Peter Latscha dem Metzger und E. E. großen Raths allh. alten beÿsitzern, hind. auf Matthiam Kochen den Metzger stoßend, davon gibt mann Jährlichen 2. lb 2. ß d Zinnß Jährl. auff Urbani dem Stifft Zu denen Rewern allhierso in hauptgut ablößig mit 60. Rheinische Goldguld. à 1 lb 7 ß, It. 19. lb 5 ß d Zinß à 4 ½ p. C. Jahrs auff Joh. Baptistæ dem Stifft S Thoman allhier ablößig in hauptgut mit 650, So dann 10. lb 2 ß 4 4/5 d a 4. p. Ct° Jahrs auff d. 2.t Maÿ weÿl. Joh: Ulrich Rotters deß Kieffers burgers allhier hinderlaßene Wittib und Erben ablößig in Capital mit 253, Summa der Vorher beschriebenen beschwerdten thut 984. Sonsten freÿ Ledig und eigen über solche beschwerde, annoch hiehero ohnvergreiffich æstimirt umb 16. Darüber meldet ein teutsch. pergam. Kauffbrieff in allhies. C Contr. stub gefertiget mit dero anhangend. Kleinen Cantzleÿ Secret Insieg. Verwahrt sub dato d. 2.ten Maÿ A° 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrawen Unverändert Guth, Sa. Haußraths 73, Sa. Silbergeschirrs v geschmeids 11, Sa. Guldener Ringen 11, Sa. Schuld 37, Sa. der Ergäntzung 475, Summa summarum 609 lb
Des Ehemanns und das Theilbare Guth in einer Massa, Sa. Haußraths 107, Sa. Werckzeugs Reiff und Band auch gemachter arbeith 33, Sa. Lährer faß 2, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 16, Sa. Schulden 40, Summa summarum 209 lb
Hiebeÿ ist auch Zuberichten, daß des Ehemanns Vatter seel. Vor ohngefähr einem Vierteljahr gestorben ist, von welchem aber derselbe nur in Legitimam Zum Erben Instituirt word. (…) – Schulden 849, die Theilbahre (Passiva) übertreffen des Ehemanns und die Theilbare Activ Nahrung 639 lb

Jean Jacques Rother et Susanne Marguerite Lobstein hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Flach, veuve de Frédéric Casimir Leitersperger

1724 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 152
Johann Jacob Rodter der Kueffer und Susanna Margaretha geb. Lobsteinin beÿständlich ihres vatters Heinrich Lobstein des Metzgers und ihres bruders Johann Heinrich Lobstein auch Metzgers
in gegensein Fr: Margarethæ Salome geb. Flachin weÿl. H. Friedrich Caßimir Leitersperger wittib, beÿständlich ihres Sohns Friedrich Adam Leitersperger als mandararÿ dero geschwornen Vogts H. Not. Christoph Michael Hoffmann – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff: und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabetha gaß, einseit neben H. Rathh. Dieboldt von Friedolßheim, anderseit neben einer der hohen Schuel gehörigen behausung hinten auff weÿl. Mathiß Koch gewesten Metzgers wittib und Erben – umb 60 goldgulden ahne capitalien dem Closter zu denen Reuerinnen

Jean Jacques Rother meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 578 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 511 livres, le passif à 1 271 livres.

1725 (23.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 304
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Jacob Rotter, der geweßene Kieffer und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Montag den 12. Martÿ dießen Lauffenden 1725.sten Jahrs dießes Zeitliche gesegnet, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæn Johann Jacob und Maria Salomeæ der Rottern, des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) inventirt durch die Ehren; und tugendsahme Frau Susannam Margaretham Rotterin gebohrene Lobsteinin, die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Ehren wohlvorgeachten Herrn Johann Lobstein, des Küffers und Weinhändlers, auch burgers allhier Zu Straßburg, Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt), So Geschehen in Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Maÿ Anno 1725.

In einer allhier zu Straßburg ane der St. Elisabethengaß gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Im Obern haußöhren, In der Kuchen, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Untern Stub, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (E. et T.) Ein Vorder und hinderhauß, hoffstatt, höfflein, sambt allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen Allhier Zu Straßburg in St. Elisabethen gaßen einseit neben einer Behaußung dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörig, anderseit neben Hn Daniel Von Fridolßheim Garthner unterwagnern und E. E. Kleinen Raths altem Beÿsitzern, hinden auf Matthis Kochen, des Metzgers seel. Erben stoßend, davon gibt mann Jähr. auff Urbani 2. lb 2. ß d Zinnß dem Stifft Zur Reuerinnen ablößig in Capital mit 60. Rheinischen Goldgulden, th. hiehero den Goldgulden ohnpræjudicirlich à 1 lb 12 ß d gerechnet 96. lb, Weiter 2. lb 7 ß 4 d à 4 pro Cento gerechneten gelds Jährl. auf den 2.ten 8.bris Ulrich Rotter dem Ledigen Kieffer des verstorbenen seel. eheleiblich. Brudern ablößigen haubtguth mit 59 lb 2 ß 7 d, Mehr 6. lb d à 3 pro Cento gerechneten Zinnßes, Jährl. auf den 3. Juny H Johann Daniel Hammerer dem Silberarbeiter, als Vogten Jfr Annä Barbaræ Rödererin, widerlößig in Capital mit 200. lb. So dann 70 lb 10. ß d à 5 pro Cento gerechneten geldes, Jährl. auf den 2.ten Martÿ Fr. Margarethæ Salomeæ Leiterspergerin wittib redimibel in haubtgut mit 150. lb, Sonsten freÿ ledig eigen und über dieße beschwerde, durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 14.ten Septembris 1725. angeschlagen pro 244. lb 17 ß. Darüber Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C Contract stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 2.ten Maÿ Anno 1715 Mit N° 1 notirt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Weÿl. Her Heinrich Lobstein der ältere geweßener Metzger und Burger allhier Zu Straßburg der Wittib eheleib. Vatter nunmehr seel. wegen dießer seiner Tochter ad dies vitæ Zugenißen gehabt, Nach besag eines durch mich unterschriebenen Notarium über der Wittib theils von weÿl. Fr. Dorothea Lobsteinin geb. Möllingin Ihrer geliebten Mutter seel. und theils von weÿl. H. Christian Mölling dem geweßenen weinhändlers und burgern alhier Ihrem vettern auch seel. ererbtes Vermögen (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög einer durch weÿl. Herrn Heinrich Lobstein en äntern geweßenen Metzger und Burgern allhier zu Straßburg de Wittib aheleib. Vattern nunmehr seel. selbsthändig geschriebenen und unterschriebenen Verzeichnus (…)
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Schulden 61, Sa. Guths Ergäntzung 199, Summa summarum 578 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahr Vermögen, Sa. haußraths 73, Sa. Werckzeug auch holtz Reiffen und band Zum Kieffer handwerck gehörig 18, Sa. Wein, brandenwein und Lehrer Faß 8, Sa. Silbergeschmeids 112, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 244, Sa. Schulden 153, Summa summarum 511 lb – Schulden 1271, Übertreffen die passiva der Activ Massam in allem dem Stalltax nach umb 760 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 594 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 165 lb
Copia der Eheberedung (…) den 6. Monaths Tag Aprilis 1705
Abschatzung d. 14.ten 7.bris 1725. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Jacob Rother gewesenen Küffers seel. hinterlaßene Fraw Wittib und Ereben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf der Elisabether gaß gelegen, einseits Neben herrn Thiebold Von Friedelßheim, E. E. grosen raths alten beÿsitzers, anderseits Neben einem Stifft hauß Zur Roden Kirchen gehörig, hinden auf Matheas Koch Metzger sein hinder hauß stosend, welche behaußung Nebens gebeu, Stube, Cammern worunter eine Mit thielen Zugeschlagen, hauß Ehren worin eine Küfer Werckstatt, gebälcktes Kellerlein, höffel, brunnen vnd tränckstein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Fünff Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Susanne Marguerite Lobstein se remarie en 1726 avec le tonnelier Jean Conrad Kieffer, originaire de Neckartenzlingen (près d’Esslingen) : contrat de mariage, célébration
1726 (14.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 141
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: vnd vorgeachten H Johann Conrad Kieffer, dem ledigen Kieffer von Neckardinslingen Nördinger Ambts in dem hertzogthumb Würtenberg gebürtig, des Ehren: vnd Vorgeachten H Johann Conrad Kieffers, des Sattlers vnd burgers daselbsten ehelichem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem,
so dann der Ehren vnd tugendsamen frauen Susannæ Margarethæ Rotterin gebohrner Lobsteinin, weÿl. des Ehr en vnd vorgeachten Hn Johann Jacob Rotters des gewesenen Kieffers und Weinhändlers auch burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. hinderlaßener Wittib als der frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auff Montag den 14.ten Januarÿ Anno 1726. (unterzeichnet) Johann Conradt Küeffer alls hochzeiter, Susanna Margreda rotterin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 203 n° 6)
1726. Mittwoch den 11. Junÿ sind nach Zweÿmaliger offentlicher proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclaus el. copuliert u. eingesegnet word. Johann Conrad Kieffer der ledige Kieffer burg. allhier Joh: Conrad Kieffers deß Sattlers v burg. Zu Niede-Dentzlingen Hertzog. Wurtemberg. Herrschafft ehl. Sohn, u. Fr. Rosina Margaretha, Weil. Jacob Rottmanns geweßenen Kieffers burg. alhier hinterlaßene Wittib& (unterzeichnet) Johann Conradt Küeffer aks hochzeitern Susanna Margrede roth (i 208)

Jean Conrad Kieffer demande l’inscription au chef d’œuvre. Le conseil de la tribu qui constate qu’il n’a pas fait ses années d’épreuve le renvoie aux Quinze.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 99-v) Montags den 12. Novembris Anno 1725 – Johann Conrad Kieffer der Leedige Kieffer Von Neckardientzlingen stehet vor, meldet Wie das Er Willens sich mit Johann Ulrich Rotters Wittib, Welche dreÿ Kleine Kinder hatt, Zu verehelichen, deßwegen bittet Er damit die Kundschafft, so Sie Hatt, nicht in abgang Kähme, Ihme Zu erlauben das Meisterstück Zu machen, daß Er als dann Zu seinem Zweck gelangen möge.
Erkannd Weilen seine dreÿ Jährige Zu verarbeithen gehabte Zeit nicht gar Vorbeÿ so Könne mann Von seithen der Zunfft sein gesuchen nicht erlauben, Wann Er aber beÿ Genädigen Herren den XV.en Wird erlangen können, so wird mann in erwegung daß Er eine Kieffers Wittib heurathet nichtt dawieder seÿn.

Les Quinze accordent la dispense eu égard qu’il épouse une veuve et qu’il n’ouvre donc pas de nouvel atelier
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 341) Sambstag d. 1. Xbris 1725. Moss. nôe Johann Conrad Kieffers des ledigen Kieffers Von Neckar Dietzlingen gebürtig Cit. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmeister, Weilen der Implorant puncto admissionis Zum Meisterstück durch mit Kommenden Zunfftbescheid an Mghh. Verwießen worden, alß bitt umb Deput. et Facta relatione mit gnädiger Dispensation Zu willfahren. Gug Cit. præsens bitt Deputatio et Facta relatione setzt er des Gegners petitum Zu Mghh Erkantnuß. Erkandt, Ober Handwerck herren

(p. 366) Montag d. 17. Xbris 1725. – Iidem [Obere Handwerck herren] lassen ferner per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Conrad Kieffer der ledige Kieffer Von Neckardietzlingen gebürtig einen Zunfft Gerichts bescheid von E. E. Zunfft der Kieffer de dato 27. 9.bris jüngst producirt, und berichtet das er besag deßen pt° admissionis Zum Meisterstück an Mg. Verwießen worden, anbeÿ umb Deputation gebetten, et Facta relatione mit gnädiger Dispensation Zu willfahren. Auff welches der Zunfftmeister auch umb Deputation gebetten, und facta relatione es Zu Mghh Erkantnuß gesetzet. Beÿ willfahrt undt beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlt, ged. Zunfft H. Zunfftmeister H Blasius Erhard aber habe geantwortet, daß Zwahr der Implorant annoch Zweÿ Jahr alhier Zu Verarbeiten hätte, allein weilen er Keine Newe Werckstatt auffrichten und eines Meisters wittib heurathen wolle, so mache es E. E. Zunfft Gericht nicht schwehr. Beÿ welcher beschaffenheit die Hh. Depp. dafür gehalten, daß der Implorant Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando Zu admittiren, jedoch daß er pro dispensatione 2. lb d halb der Statt, und halb der Zunfft Zu erleben schuldig sein solle, die genehmhaltung Zu Mgh fallend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Les examinateurs reçoivent Jean Conrad Kieffer maître, les défauts qu’ils ont relevés étant tous mineurs.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 112) Mittwoch den 13. Martÿ Anno 1726. alß Conrad Kieffer der Leedige Kieffer so sich ahne Martin Johann Jacob Rotters deß Kieffers Wittib Verheürathen Wird, sein verfertigtes Meisterstück Vaß Hatt Schauen Laßen, War die relation der Herren Schaumeisteren von der ersten Schau daß das Faß Zu flach gestreifft geweßen und deß Wegen seine rechte spitzung nicht habe, ferner befanden sich unterschiedliche taschen und bückel auch Zu bauch und über die Kopff etliche außfügen unten außwendig über Eck ein schleiffer so aber mit außdäxlen Wieder Herauß gefallen, In der Zweÿten Schau fande sich daß thürlein ohnfleißig eingebeßert, in dem hindern boden oben befinden sich Zweÿ Örtlein, in einer daug auff der seith auch ein Ästlein, und unten ahne einer daug ein ströhmlein, so aber nicht gar in die gargel gehet, In der dritten Schau finden sich im hindern end Zween Wölff, oben neben der Spontdaug ein schliffer, so aber nicht biß ahne die gargel gehet, am vordern end hatt es unterschiedliche außfugen am gehren stück auff der fug ein buckel, Zu bauch Hatt es unterschiedliche außfugen und bückel auch ist es ohnfleißig abgesäubert, das gebäud aber guth, Weilen nun die fehler nicht Hauptsächlich und Er solche Zum theil verbeßert, alß haben sie es für ein passierliches Meisterstück Erkanndt, auff Welche Weiß es dann auch durch den Herren XV.er alß Obmann confirmirt worden.

Jean Conrad Kieffer règle les frais de dispense
(f° 117-v) Mittwoch den 15. Maÿ Anno 1726 – Johann Conrad Kieffer der Leedige Kieffer Zahlte umb gleicher Ursachen Willen und auff ebenmäßige Condition 2. lb d. [erlagte nach Er Kanndtnuß Gnädiger Herren der XV. Wegen erhaltener Dispensation das Meisterstück machen zu dörffen beÿtrag halb der Statt und halb der Zunfft]

Jean Conrad Kieffer devient bourgeois par sa femme le 18 décembre 1726
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 932
Joh: Conradt Kiefer d. Kiefer Von Truttlingen geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Sus: Marg: Lobsteinin umb die tertz d. alt b. will beÿ E E Zunfft d. Kiefer dienen. Jurav. 18.ten Xb. 1728.

Jean Conrad Kieffer devient tributaire le 28 janvier 1727
1727, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 139-v) Dienstag den 28.ten Januarÿ Anno 1727 – Johann Conrad Kieffer, der Kieffer producirt Schein Von hießiger Cantzleÿ Sub dato den 28.t Decembris 1726. bittet Ihne alß einen Neuen Leibzünfftigen Zu recipiren. Erkannt Willfahrt, Zahlt alß ein frembder so sich ahne eines Zünftigen Wittib verheurathet gebühr 1 lb 1 ß 8 d. für die Zu den Feüer Eÿmern geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1731, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Joh: Conrad Kieffers und Susannæ Magdal: geb. Lobsteinin beed: ehel: einand: zugebr: Nahr:

Jean Conrad Kieffer meurt en 1755 en délaissant pour héritier un frère à Neckartenzlingen. L’estimation de la maison (750 livres) est reprise de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 442 livres, celle des héritiers de 140 livres. L’actif de la communauté s’élève à 709 livres et le passif à 792 livres.

1755 (4.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 330) n° 683
Inventarium über Weiland Hn. Johann Conrad Kiefer geweßenen Kiefermeisters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab und Nahrung, so weiland Johann Conrad Kiefer, der geweßene Kiefer meister und burger allhier zu Straßburg, nach seinem Donnerstags den Januarÿ dieses lauffenden 1755.sten Jahr aus dießer Welt genommenem tödlichen Hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jacob Kiefers des Becken und burgers Zu Neckar Tentzlingen Nürttinger Amts, in dem Hertzogthum Württenberg, des defuncti leiblichen Bruders und ab intestato verlaßenen Universal Erben mit beÿstand Hn Johann Martin Lauxmann, des Cran Kiefers und burgers allhier inventirt durch die hinterbliebene Wittib Frau Susannam Margaretham Kieferin geborne Lobsteinin, mit assistentz Hn Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch Burgers allhier, ingleichem der Wittib Sohn und Zwo töchtere erster Ehe, wie nicht weniger die im Haus befindliche Domestiquen (geäugt und gezeigt) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwärtigkeit Herrn Johann Friderich Keck, des Biersieders und Es En grosen Raths alten und E E Kleinen Raths dermalig wohlverdienten beÿsitzers (…) wegen des ohnverburgerten Erben inspecie abgeordneten H Deputati, auf dienstag den 4. Februarÿ et seqq. A° 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethen Gaß gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehöriger und hernach einhetragener behausung befunden worden wie folgt
Ane Schrein: und Höltzen werck, In des Knechts Cammer, Im Hauß Ehren davor, I, der Hauß Cammer, In der Cammer darneben, In der obern Stuben, Im mittlern Haußöhren, In der untern Stuben, Im Gartten, In der Scheur
(f° 13) Eigenthum ane einer Behaußung (W.) Nämlichen ein Vorder: und hinter Hauß, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deßen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der St. Elisabethen Gaß, einseith neben dem Stifft Zur rothen Kirch, anderseith neben Johann Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf Abraham Datt den Metzger stoßend, so über hernach eingetragene Passiv Capitalia gegen männiglich freÿ leedig und eigen und in dem über weiland Meister Johann Jacob Rotter, des gewesenen Kiefers und burgers allhier, der Wittib erstern Ehemanns sel. Verlaßenschafft durch Hn Notarium Johann Lobstein in A° 1725. auffgerichteten Inventario durch der Stadt geschworne Hh Lohner und Werckmeistere æstimirt und angeschlagen worden, wobeÿ man es auch dißmalen, nach eingeholter großgünstiger Bewilligung der wohlverordneten Herren dreÿ löbl Stadt Stalls bewendet läßet pro 750. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel versehen, de dato 2.t Maÿ 1715 Ferner Zweÿ andere dergleichen Kauffbrieff vom 19. Martÿ 1677. und 20. Januarÿ solchen Jahrs
(f° 15) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts, Nach besag Inventarÿ über beeder geww&er Ehe Persohnen Europe für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht Nahrungen durch weiland Hn Notarium Jacob Christoph Pantrion A° 1731. auffgerichteten und durch nun auch Weiland Hn Notarium Johann Brackenhoffer A° 1746. expedirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, vor Not. Lobstein d. 14. Januarÿ 1726.
Der Wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. haußraths 128, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer Handwerck gehörig 12, Sa. Faß 4, Sa. Silbers 33, Sa. Goldener Ring 15, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 750, Sa. Schulden 25, Summa summarum 1499 lb – Schulden 1057, Nach deren Abzug 442 lb
Dießemnach wid auch des Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 3, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer Handwerck gehörig 2, Sa. Silbers 6, Ergäntzungs Rest 153, Summa summarum 166 lb – Schulden 25, Detrahendo restirt 140 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemeinen verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 97, Sa. Holtzes, Reiff und Band auch Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 45, Sa. Wein und Faß 96, Sa. Silbers 27, Sa. beßerung ane einem bandplarz 40, Sa. Activ Schulden 402, Summa summarum 709 lb – Schulden 792 lb, In Vergleichung 83 lb
Stall summ 308 lb

Susanne Marguerite Lobstein meurt en 1769 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de son premier mariage. Les experts estiment à la somme de 700 livres la maison que la défunte a léguée à ses deux filles. L’actif de la succession s’élève à 839 livres, le passif à 760 livres.

1769 (2.12.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 340) n° 995
Inventarium über Weiland Susannæ Margarethæ Kieferin geborner Lobsteinin, Weil. Hn. Joh. Conrad Kiefers, des gewesenen Kiefers und Wein: Händlers auch burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1769
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Weiland Frau Susanna Margaretha Kieferin geborne Lobsteinin, Weil. Hn. Joh. Conrad Kiefers, des gewesenen Kiefers und Wein: Händlers auch burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbl. Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem Sonntags den 26. Novembr. jüngst aus dießem Welt: Leben genommenem tödl. Hintritt, hie Zeitl. verlaßen, (…) So beschehen alhier zu Straßburg auf Sambstag den 2. Decembris Anno 1769.
Die Verstorbene seel. hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Susannam Margaretham Kuhnin geb. Rotterin, H. Joh: Jacob Kuhn, des Pfisters zu St. Marx und burg. alh. Ehefrau der Verstorbenen seel. hinterlassene Tochter, welche unter Assistenz diees ihres Mariti diesem Geschäfft persönlich beÿgewohnet, inn den ersten dritten Stamm Theil, 2.do Frau Mariam Salome Kammin geb. Rotterin, Weÿl. H Philipp Jacob Kamm des gewes. Vormaligen Metzgers und nachmaligen Gastgebers Zu Plobsheim, auch burgers alh. sel. hinterl. Wb. auch der Verstorbenen seel. leibl. tochter, welche mit beÿstand H. Caspar Schweigheimer, des Strumpff: Webers u. burgers alh. diesem Invantations: Geschäfft persönlich Zugegen ware, in dem zweiten ditten Stamm: Theil, 3.tio Weil. H. Joh: Rotter, des gewes. Kiefer: Meisters u. B. alhier der Defunctæ verstorbenen, Sohns, mit Fr. Maria Margaretha geb. Schmidin, deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter u. nach Tod verlaßene noch lebende 2. Kinder, mit Namen Johann Jacob Rotter, lediger Kiefer, so 21 Jahr alt, Jgfr. Maria Dorothea Rotterin, so 19 Jahr alt, diese beede der Verstorbenen seel. Enckel in den letzten dritten Stamm Theil, deren geordnet u. geschworner Vogt ist vorgedachter H Joh: Jacob Kuhn, der Pfister Zu St. Marx u. burger alhier, Weilen aber derselbe Ehevögt. weise hiebeÿ selbsten interessiret,, als ist Zum Theil Vogt ernennet (…) H. Joh: Jacob Braun, der Gold Arbeiter u. burg, alh. welcher auch beÿ diesem Geschäfft in Person Zugegen ware u. seiner Curanden Interesse bestmöglicht observirte. Also alle dreÿ der Verstorbenen, sel. mit längst Weil. H. Joh: Jacob Rotter, dem gewes. Kiefer und Wein; Händl. auch burger alh. deroselben gewesener erstern Ehemann ehelich erzeugt und hinterlaßene Kinder u. Enckel.

In einer alhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethæ-Gaß gelegener, in diese Verlaßenschaft gehöriger u. hernach einhetragener Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen ein Vorder: und Hinter: Hauß, Hofstatt u. Höflein, mit allen deßen Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethen: Gaß, einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben Johann Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf N. Kratz den Handelsmann stosend, so über hernach eingetragene Passiv Capitalia gegen männiglich freÿ ledig u. eigen, u. durch (die Werckmeistere) vemög deroselben ad Conceptum hujus Inventraÿ d. d. 5.to Januarÿ 1770 æstimirt u. angeschlagen worden pro 600 lb. Darüber Vorhanden 1. teutscher pergamentener Kauf: Brief in alhiesiger Cantzleÿ: Contract: Stuben gefertiget, u. mit dero anhangendem Insiegel versehen, de dato 2.ten Maji 1715, Ferner Zween andere dergleichen Kauf: Brief vom 19. Martÿ 1677. u. 20. Januarÿ solchen Jahrs.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des von der Verstorbenen seel. d. 14. Aug. A° 1760. verschloßen auffgerichteten Testaments. Copia Actus Subscriptionis über vorherige letzten Willens Verordnung (den 14. Augusty 1760, Johann Friderich Lichtenberger)
Sa. haußraths 128, Sa. leere Faß 13, Sa. Silbers 9, Sa. gold. Ring 2, Sa. Baarschafft 20, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 600, Sa. Beßerung ane einem band Platzes auch Garten Haus u. Hütt 56, Sa. Schuld 8, Summa summarum 839 lb – Schulden 760, Nach deren Abzug 78 lb – Stall Summa 78 lb
Copia Testamenti (…) Siebendens prælegire ich mehr besagten meinen beeden Töchtern erster Ehe meine eigenthümliche Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, Hoffstatt und höflein, mit allen deren begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten benebst aller dem, was darinn Erd, Mauer, Nied, Wand, Band und Nagelfest ist, gelegen alhier Zu Straßburg in der St. Elisabethä Gaß einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben Johannes Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf Abraham Datt den Metzger, stoßend gelegen, für freÿ, ledig vnd eigen, also daß sie meine beede Töchter ins Prælegatariæ schuldig seÿn sollen für sothane ihnen für freÿ ledig und eigen prælegirte behaußung 800 Pfund Pfenning in meine künftige Verlaßenschafft einzuschiesen (…) So beschehen Straßburg Donnerstag den 14. Augusti Anno 1760

Fils du boulanger Jean Georges Kuhn, le boulanger Jean Jacques Kuhn épouse en 1724 Marie Salomé Günther, fille du vitrier Frédéric Günther : contrat de mariage, célébration
1724 (2.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 145
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kuhn, ledigem weißbeckhen, weÿl. hern Joh: Georg Kuhnen deß ältern auch geweßenen weißbeckhens undt burgers allhier hindterlassem Ehelichem Sohn, hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr undt Tugendbegabten Maria Salome Güntherin weÿl. Hn Joh: Friderich Günthers deß gewesten glaser undt auch burgers allhier nachgelaßener dochter d. Jfr. hochzeiterin am andern Theil
Actum Straßburg auff Mittwoch den 2. Monatstag Februarÿ anno 1724. (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeutter, Maria Salome Güntherin alls hoch Zeütterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 18-v n° 73)
1724. Eod. [Mittwoch d. 8. Martÿ] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. J. Jacob Kuhn, der ledige weißbeck v. b. alhier, weÿl. Georg Kuhn gewesenen b. v. weißbecken nachgel. ehl. Sohn, v. Jfr. Maria Salome, weÿl. Joh: Friderich Günthers gewesenen B. v. Glaßers Nach Gel. ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeuter, Maria Salome Güntherin als hoch Zeiterin (i 22)

Jean Jacques Kuhn se remarie en 1736 avec Susanne Marguerite Rotter : contrat de mariage, célébration
1736 (13.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 38
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Khun, dem Weißbeckhen und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Susannä Margarethä Rottererin Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Rotters geweßenen Kiefers und Burgers allhier, mit der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter und nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am Andern Theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth der Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hitschlers, Meister becken, des Hochzeiters Stieffvatters und herrn Wendling Schneiders, Glaßers, deßelben Kinds erster Ehe geschwornen Vogts auff sein des Bräutigambs, So dann auff ihr der Jungfrau Hochzeiterin seithen der Großachtbahr und Kunstreichen auch Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers, deroselben Stieff Vatters, Herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und Seidenhändlers, dero geschwornen Vogts, Herrn Johann Jacob Braunen des jüngern, Gold Arbeiters und Herrn Johann Heinrich Lobsteins Metzgers dießer beeder nahern Anverwanthen aller Burgere allhier Zu Straßburg als hierzu insonderheit erbettener herren beÿständere auff Sambstag den 13. Octobris anno 1736. unterzeichnet Johann Jacob Kuhn als hochzeiter, Susanna Margaretha Rodterin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v n° 22)
1736. Mittwoch den 14. Novembris sind nach zweÿmahl. geschehene proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nic. in den Ehestand eingesegnet worden Johann Jacob Kuhn, de weißbecker und Burger allhier, wittwer und Jungfr. Susanna Margaretha, weil. Johann Jacob Rotters, gewesten Kiefers und Burgers allhier, hinderlaßene ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeitter, Susanna Margaretha Rodterin als braut (i 33)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 197 livres, ceux de la femme à 574 livres.
1736 (19.12.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 300)
N° 78. Inventarium über des Ehren: und Vorgeachten H. Johann Jacob Kuhn, Weißbecken und Burgers alhier, der Ehren und Tugendsamen Frauen Susannæ Margarethæ Kuhnin, geborner Rotterin, seiner Frauen Eheliebstin in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1736 et 1762. (…) vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So beschehen und angefangen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 19. Decembris Anno 1736. und geendiget auf Mittwoch den 3. Novembris Anno 1762.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig (…) den 3.ten Novembris Anno 1762.
In einer alhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegener u. dißorts Zum theil Lehnungsweiß bewohndnen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 84, Sa. Silbers 20, Summa summarum 104 lb, Und wann darzu gerechnet wird die helffte an denjenigen haussteuren (…) 92 lb, So belaufft sich des disortigen Ehemanns (…) Vermögen dem billigen Anschlag nach auf 197 lb

N° 74. Inventarium über der Ehren: und Tugendsamen Frauen Susannæ Margarethæ Kuhnin, geborner Rotterin, dem Ehren und Vorgeachten H. Johann Jacob Kuhn, Weißbecken u. B. alhier, ihrem Eheliebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, aufgerichtet in Annis 1736 et 1762. (…) vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So beschehen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 19. Decembris Anno 1736. und geendiget auf Mittwoch den 3. Novembris Anno 1762.
In einer alhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegener u. dem dißortihen Ehemann Eingangs gedacht Zum theil eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 291, Sa. Silbers 42, Sa. goldenen Ring 24, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 421 lb, darzu gelegt die helffte von denen haussteuren (…) 92 lb, So kommet der disortigen Ehefrauen gesamte in den Ehestand gebrachte Nahrung dem billigen Werth nach, zu sehen auf 574 lb

Le fournier de Saint-Marc Jean Jacques Kuhn fait vendre des effets mobiliers dans la maison qui appartient à sa femme et à sa belle-sœur rue Sainte-Elisabeth.
1771 (28.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1021
Verkauf und Erlös Register über diejenige Effecten, welche Herrn Johann Jacob Kuhn, dem Pfister zu St Marx und Burger alhier eigenthümlich zuständig seind, und auf deßen ansuchen in der ane der St. Elisabethæ Gaß gelegenen: Frauen Kuhnin vorgedachten H. Kuhnen Ehefraun und Frauen Kammin Wittib, beeden Geschwisteren gemeinschafftlich zugehörigen behausung

Jean Jacques Kuhn meurt en 1774 en délaissant pour héritiers testamentaires sa fille et ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans la boulangerie de Saint-Marc. L’inventaire décrit la maison qui appartient à sa femme rue Sainte-Elisabeth, estimée à sa valeur établie lors de l’inventaire de Susanne Marguerite Lobstein puisqu’il n’y a pas été fait de travaux ni d’amélioration. La masse propre à la veuve est de 519 livres, celle des héritiers présente un déficit de 51 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres et le passif à 257 livres.

1774 (3.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1073
Inventarium über Weiland des Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Jacob Kuhn, des geweßenen Pfisters bei löbl. Stift St Marx und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seligen Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1774. (…) nach seinem d. 10.ten Januarÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen. Welche Nachlaßenschaft auf Ansuchen disortiger Wittib Fr. Susannæ Margarethæ geborener Rotterin wie auch der dissortigen Fr. Tochter und deroselben Kinder Vogts (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in der ermelten löbl. Stift St Marx Zuständigen Pfisterey behausung, in fernerer gegenwarth Tit. herrn Joh: Georg Himmler des ober schreibers gedachter Stiftung auch burgers hieselbst als der Fr. Wb. hierzu erbettenen H. assistenten auf Donnerstag den 3. Februarÿ 1774.
Der Verstorbene Herr Kuhn hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1°) Seine in erster Ehe mit Fr. Maria Salome geborner Günterin seel. erzeugte und hinterlassene einzige Tochter Namens Fr. Maria Salome geborne Kuhnin mit H Joh: Daniel Keck des Weisbecken und Burgers alhier Ehegattin, jedoch diese nur in einem dritten theil, das ist in die Ihro von Rechtswegen gebührige Legitimam, 2°) In den überrest oder die übrige Zwo tertzen aber 2°) ihr Keckischer Eheleuthe ehelich erziehte Kinder Zu gleichen antheilen, mit Namen a) Joh: Jacob Keck, lediger Beck, georen den 19. Julÿ 1752, b) Jgfr Maria Salome geboren d. 25. Mart. 1754, c) Joh: Georg geboren d. 22. 8.br. 1755, d) Joh: Daniel geboren d. 19. 7.bris 1761. e) Maria Magdalena geboren d. 21. Mart. 1765, f) Margaretha Barbara geboren d. 29. Julii 1767. und g) Maria Margaretha geboren den 9. Jan. 1772. dieser Keckischen Kinder geordnet und geschworner Vogt ist Joh: Caspar Schweigheimer der Strumpfweber und burger alhier

Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Nemlichen die hälfte von unvertheilt von und an einer behausung, höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, geleg. alh. Zu Strasb. ane der St. Elisab. gaß, einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben weil. Joh: Frei des gewesten Fuhrmanns Erben, hinten auf H. Kratz den handelsmann stosend, so über gernach eingetragenes passiv Capital frei ledig, eigen und durch die Hh. Werckmeistere Zufolg dero Abschatzung d d. 5. Jan. 1770. Zu der d. 2. Dec. 1769 vorgewesten Inventation weil. Fr. Susannæ Margarethæ Kieferin, weil: H. Joh: Conrad Kiefer, des gewesten Kiefers u. b. alh: hinterbl. Wb. seel Verl. æstimirt u angeschlagen worden die gantze behausung zu 600. lb. d. bei welchem Anschl. man es auch dermahlen angesehen in sothane bhßg. seithero nicht im geringsten verbeßert, ja vielmehr baufälliger word., auf verhoffende approbation der wohlverordneten Hh. drei Löbl. Stadt Stalls gelaßen Und kommt also von sothanem Anschlag die Hälfte in auswurf mit 300 lb. Diese Behßg. hat obgedachte Fr. Kieferin ihren beeden töchteren als der disseitig Wb. Fr. Kuhnin u. Fr. Maria Salome Kammin geb. Rotterin Wb. per Testamentum prælegirt, so sie auch noch gemeinschaftl. Zu hälfte besitzen. Übrigens ist aber sothane bhßg. vorhanden ein teutsch. pergamentener Kfbr. in alh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangend. Insiegel verseh. d. d. 2. May 1715. ferner 2. dergleichen dgl. Kfbr. vom 19. Märtz 1677. u. 20. Jan: solch. Jahrs.
Besserung an einem Band Platz und garten auch garten haus und hütt. (W.) Neml. die ½. von und ane einem vor d. alhieisg. hospital thor glegenen Band Platz und garten []
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths zufolg Inventarii (…) durch mich unterschriebenen Notm. A° 1736. errichtet v a° 1762. zu End gebracht
Series rubricarum hujus Inventarii. – Copia Testamenti Solennis inscriptis clausi so der Verst.seel. unterm 115. May 1772 errichtet
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 22, Sa. goldener ring 13, Sa. baarschafft 11, Sa. Anschlags vorged. eigenthuml. Helffte ane einer behaußung 300, Sa. beßerung ane lehengüthern 28, Sa. Schulden 62, Sa. abgegangenen unveränderten Guths (576, abzuzuehen 519, annoch übrig) 56, Summa summarum 545 lb – Schulden 26, Deductione facta 519 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 2, Sa. Erg. (96, abgehet 13 verbleibt) 83, Summa summarum 114 lb – Schulden 62 lb, In Compensatione 51 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert b theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 83, Sa. Weins v. leerer faß 68, Sa. Saubohnen 4, Sa. Schwein 6, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 51, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 200, Summa summarum 522. lb – Schulden 257 lb, Nach deren Abzug 264 lb
Beschluß und Verstallungs summa 836 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptguths theilbar 100, Zweiffelhaffte Schulden, theilbar 94
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Khun, dem Weißbeckhen und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Susannä Margarethä Rottererin Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Rotters geweßenen Kiefers und Burgers allhier, mit der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter und nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am Andern Theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth der Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hitschlers, Meister becken, des Hochzeiters Stieffvatters und herrn Wendling Schneiders, Glaßers, deßelben Kinds erster Ehe geschwornen Vogts auff sein des Bräutigambs, So dann auff ihr der Jungfrau Hochzeiterin seithen der Großachtbahr und Kunstreichen auch Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers, deroselben Stieff Vatters, Herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und Seidenhändlers, dero geschwornen Vogts, Herrn Johann Jacob Braunen des jüngern, Gold Arbeiters und Herrn Johann Heinrich Lobsteins Metzgers dießer beeder nahern Anverwanthen aller Burgere allhier Zu Straßburg als hierzu insonderheit erbettener herren beÿständere auff Sambstag den 13. Octobris anno 1736. – Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus
Copia Testamenti

Susanne Marguerite Rotter meurt en 1780 en délaissant pour héritier testamentaire son neveu Jean Jacques Rotter, maître tonnelier et mari de Catherine Salomé Rinck. La valeur de la maison est reprise des inventaires précédents. L’actif de la succession s’élève à 1369 livres, le passif à 584 livres.

1780 (31.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 345) n° 1180
Inventarium über Weiland Fraun Susannä Margarethä Kuhnin geb. Rotterin, auch weil. H. Joh: Jakob Kuhn, des gewesenen Pfisters bei Löbl. Stift St. Marx und bgrs. alh. zu Strasburg sel. hinterl. Wittwe, nun auch sel. Verlt. aufgerichtet Anno 1780. (…) nach ihren den 5.ten gegenwärtigen Weinmonats und 1780.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Ableiben, sowol eigenthums als Wittums weise hie zeitlich zurück gelaßen hat. Solche Nachlaßenschafft wurde auf gebürendes Ansuchen H. Johann Jakob Rottern des Kiefermeisters und hiesigen burgers, der Verstorbenen sel. Bruders Sohns als Zufolg des 19.den Paragraphs hernach Abschrifts weise einverleibten den 24. Augstmonat 1779. verschlossen auffgerichteten, am nemlichen tag bei hieunten gemeltem Hn Not° Phil. Jakob Heus hinterlegten und am 11.ten Weinmonat 1780. eröfneten und publicirten Testaments, diesortigen alleinigen Erbens an hernach gesetztem tag inventirt und ersucht. Gleich Anfangs dieser Inventur ist sowol gemeltem Erben, als auch Frn Katharinä Salome, geb. Rinckin, desselben Ehegattin und Jgfr. Mariä Dorothe Rotterin, deßen Schwester (…) So geschehen alhier zu Strasburg, in fernerem beÿseÿn S..T. H. Phil. Jakob Greis, Not. publ. et practici und Secret. bei Ihro Gnaden des regirend. H. Ammeisters Haus Audienz als Kraft des 23.ten Artickels vorherberührten Testamenti Clausi von der Defuncta ernannten Executoris solch ihrer Letzten willens-Verordnung in einer an dem Goldgiesen gelegenen weil. Mr Rösch, des gewesenen Kiefers hinterlassener Wittwe eigenthümlich zuständigen und diesorts lehnungsweise inhabenden behausung, auf Dienstag den 31.sten des Weinmonats, im Jahr 1780.

(f° 9-v) Eigenthümlicher Anteil an einer Behaußung. Näml. die Hälfte von unvertheilt von und an einer Behausung, Höflein, mit allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Strasb. an der St. Elisabethä Gaß, eins. neben dem sogenannten Stift Zur rothen Kirch, 2.s. neben Herrn Weber, dem Knopffmacher alhier gelegen, und hinten auf H. Kratz den Handelsmann stosend, welche Völlige Behausung ausser hieunten angezeigtem Passiv: Kapital frei ledig und eigen, und bei der in Anno 1774. vor geweßter Verl. Inventur Weil. H. Joh: Jb. Kuhn der diesortigen Defunctæ Ehemanns sel. in Calculum gebracht worden überhaupt vor und um 600 lb. Da nun solche behausung seithero im geringsten nicht verbeßert, auch daran in zwischen kein haupt reparation vorgenommen, sondern vielmehr baufälliger geworden, als hat man auf verhoffende Genehmigung wolverordneter herrn dreier Löbl. Stadt Stalls, es bei solchem Anschlag gelaßen daher die hieher gehörige hälfte in Auswurf gebacht vor 300. Die übrige hälfte ist Fraun Mariä Salome Kammin geb. Rotterin, weil. H. Phil. Jb. Kammn des gewesenen Gastgebers Zu Plobsheim und bgr. alhier hinterl. Wittwen der Verstorbenen sel. Schwester eigenthümlich Zuständig. Über sothane Behausung meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhies. K. K. Stub gefertiget u. mit dero anhangendem Insiegel versehen d. d. 2. Maji 1715. Ferner Zwei dergleichen Kaufbriefe respê vom 19. Märtz 1677. u. 20. Jan: solchen Jahrs.
(f° 10) Wittum So die Verstorbene Fr: Kuhnin von Eingangs gedachtem ihrem Vorher Verstorbenen Ehemanns sel. bis an ihr Lebensende geniesen hat, der anjetzt auf Fr. Maria Salome Keckin geb. Kuhnin, mit H. Joh: Dan. Keck, dem Weisbecken u. bgr. alhier, ehl. erzeuigte und etwa noch erzeugende Kinder, gedachten H. Kuhn sel. Enckel, Zu gleichen Theilen erb: und eigenthuml. anheim fällig ist
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia des von der Verstorbenen sel. unterm 24.ten Aug. 1779. verschlosen auffgerichteten Testaments
Sa. hausraths 145, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmucks 13, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Schulden 455, Sa. eigenthümlichen Anteils an vorher beschriebener behausung 300, Summa summarum 1369. lb – Schulden 854 lb, Nach deren Abzug 514 lb
Sa. Legaten 433 – Conclusio finalis Inventarÿ 1159 lb
Copia Testamenti Clausi

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 1 900 florins
1780, Livres de la Taille (VII 1180) f° 282-v
Becker N° 4994. Weÿl. Fr. Susannæ Margarethæ geb. Rotterin auch weÿl. Joh: Jacob Kuhn gew. Pfisters beÿ dem Stifft St. Marx und burger allhier hinderl. wittib, verlaßenschafft, inv. Not. Lichtenberger.
Concl. fil. jnvent. Ist fol. 103.b 1159 lb 12 ß 9 d verstallte 1900 fl. Zu wenig 400 fl.
Wovon Nachtrag vor 6 Jahr in simplo als lang dießelb in Wittwenstandt geweßen thut 3 lb 12 ß
Ext. Stallgeldt 1780 – 2 lb 17 ß
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandling 1 lb 19 ß (zusammen) 8 lb 11 ß
dt. 13. Xbr. 1780.

Marie Salomé Rotter (et non Marie Madeleine Kamm) veuve de Philippe Jacques Kamm, en dernier lieu aubergiste à Plobsheim, hypothèque la maison au profit du tailleur Jean Pierre Schneiter

1780 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 22
Fr. Maria Magdalena geb. Kammin weÿl. Philipp Jacob Kamm des letztmahls gewesten wirths zu Plobßheim wittib beÿständlich H. Johann Friedrich Hitschler des handelsmanns
in gegensein H. Johann Peter Schneiter des schneider meisters – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Stt Elisabetha gaß, einseit neben Johann Daniel Weber des knopffmachers Erben, anderseit einer löbl. Stifft hoher Schuhl zuständige behausung, hinten auff Carliische erben

Le tonnelier Jean Jacques Rother vend la moitié de la maison (héritée de sa tante Susanne Marguerite) à Marie Salomé Rother, veuve de Philippe Jacques Kamm qui en devient ainsi seule propriétaire.

1789 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 313-v
Johann Jacob Rother der kieffermeister (unterzeichnet) Rotter
in gegensein Fr. Mariæ Salome Kammin weÿ. Philipp Jacob Kamm gewesten würths zu Plobsheim wittib beÿständlich H. Johann Georg Armbruster des gastgebers alhier ihres tochtermanns
die hälffte vor unvertheilt von und ane einer behausung bestehend aus vorder und hintergebäude, höfflein, hoffstatt, brunnen mit allen deßelben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten mit Nr 4 bezeichnet ane der St. Elisabetha gaß, einseit neben einer zur rothen kirch dem mehren hospital zuständigen Behausung, anderseit neben H. Weber dem knopffmacher, hinten auff (-) – von dieser gantzen behausung gibt man jährlich dem Closter zu denen Reuerinnen oder St. Magdalenä 2 pf 2 s oder 4 fl. 2 ablößig mit 6 rheinischen goldgulden – um 950 gulden

Fils du boucher Jean Philippe Kamm, le boucher Philipp Jacques Kamm épouse Marie Salomé Rotter, fille de Jean Jacques Rotter : contrat de mariage, célébration
1738 (26.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 55
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Kamm, dem ledigen Metzger, Weÿland H. Johann Philipp Kammen gewesenen Metzgers und burgers allh. und auch weÿl. Frauen Maria Catharina gebohrener Bameÿerin ehel. erzeugtem und nachgelaßenem Sohn, als dem Bräutigams ane einem,
so dann der Ehren und Tugendbegabten Jungfraun Maria Salome Rotterin, weÿl. H Johann Jacob Rotters, geweßenen Kieffers und burgers allhier mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfr. hochzeiterin, am andern Theil
den 26. Junÿ 1738 (unterzeichnet) Phillipp Jacob Kamm als Hochzeiter, Mariæ maria Salome rottrin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 43 n° 2)
1739. Mittwoch den 18. Febr: seind nach Zweÿmahl geschehener proclamation in der Evangel. Pfarr Kirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet word. Philipp Jacob Kamm, der ledige Metzger und Burg. allhier, Weil. Johann Philipp Kammen, geweßenen Metzgers und Burgers allhier, hinterlassener ehl. Sohn und Jgfr. Maria Salome weÿl. Johann Jacob Rotters geweß. Kiefers und Burgers alhier hinterlaßene ehl. Tochter (unterzeichnet) pillipp Jacob Kamm als hochzeiter, maria Salome rodtrin als hochzeitrin (i 45)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Bouc qui appartient en partie au mari. L’actif du mari s’élève à 514 livres, le passif à 650 livres. Les apports de la femme s’élèvent à 561 livres.
1739 (18.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 304) n° 142
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Kammen, Metzgers und der Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome Kammin gebohrener Rotterin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1739. (…) Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung
So beschehen in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth Herrn Johann Daniel Bameÿers, Gastgebers Zum Falcken Keller und Burgers alhier, des Ehemanns Vettern und hierzu erbettenen Assistenten, wie auch Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers und Frauen Susannä Margarethä Kiefferin gebohrener Lonsteinin, beeder Ehegatten und burgere allhier, der Ehefrauen respê. Stieff Vatters und leiblicher Mutter, Mittwochs den 18. Martÿ Anno 1739.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Box Gäßlein gelegenen und dem Ehemann Zur helffte eigenthümlich zuständiger Behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. (M.) Erstl. die helffte vor unvertheilt von und ane einer behaußung
allhier Zu Straßburg, in dem so genandten Box Gäßlein (…)
(M.) Item die helffte Vor unvertheilt von und ane einem Metzgerbanck unter der großen Metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand Zugebrachte unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 288, Sa. Rind Vieh 50, Sa. Stroh und Ohmet 4, Sa. Silbers 41, Sa. baarschafft 101, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Metzgerbanck o, Sa. Schulden, Summa summarum 514 lb – Schulden 650 lb, Übertreffen also hievorgemelte Passiv Schulden des Ehemanns Activ Nahrung umb 135 lb, Hingegen thut die Haussteuren ihme dem Ehemann gebührige helffte 81, Conferendo (…) 53 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 288, Sa. Silbers 31, Sa. goldener Ring 36, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 479 lb – Deme beÿzufügen die an den haussteuren Ihro gebührige helffte macht 81, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth dem billigen Werth nach 561 lb

Le boucher Philippe Jacques Kamm quitte la ville le 9 novembre 1749, sa femme fait dresser un inventaire pour préserver ses biens propres. L’inventaire est dressé dans la maison ruelle du Bouc. La masse propre à la femme est de 570 livres. L’actif du mari s’élève à 1 074 livres, le passif à 1 342 livres.
1749 (18.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 324) n° 549
Inventarium über Philipp Jacob Kamm, des von hier sich absentirten Metzgers und Frauen Mariæ Salome Kammin gebohrener Rotterin, beeder Ehe Persohnen und Burgere allhier Zu Straßburg dermahlen habende Activ Nahrung und Passiv: Schulden, auffgerichtet Anno 1749.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, auch Passiv Schulden, so Philipp Jacob Kamm, der Sonntags den 9.ten Novembris dieses Zu end eilenden 1749.sten Jahrs von hier sich absentirten Metzger und Frau Maria Salome Kammin gebohrene Rotterin, beede Ehe Persohnen und Burgere allhier Zu Straßburg, dermahlen haben und besitzen, Welche der Ursachen, alldieweilen due Ehefrau ihr ohnverändert Guth, Zusamt deme was Ihro Krafft der Eheberedung gebührig Zu salviren trachtet, auf ihr der Ehefrauen freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren, inventirt, durch sie selbsten, mit beÿstand Hn Johann Conrad Kieffer, des Kieffers Weinhändlers und Burgers allhie ihres Stieffvatters und geschwornen Vogts (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 18. Novembris Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Box Gäßlein gelegenen Zur helffte in des Ehemanns Nahrung gehörigen und hernach eingetragenen Behaußung, befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung allhier Zu Straßburg, in dem so genandten Boxgäßlein (…)
Ergäntzung der Ehefrauen seithero abgegangenen ohnveränderten Guths. Zufolg der über beeder eingangs ermelter Eheleuthe einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch mich Notarium unterm 18. Martÿ 1739. auffgerichteten Inventarii Concepti
Norma hujus inventarii – Copia der Eheberedung, p. Lichtenberger d. 26. Junÿ 1738.
Der Ehefrauen ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 102, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 7, Sa. Ergäntzung per rest 383, Sa. Schuld 75, Summa summarum 570 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns ohnverändert und zugleich die theilbare Nahrung, weilen die Ehefrau beÿständlich ihres Stieffvatters und geschwornen Vogts auf die letztere tam active quam passive renunciret, sub una eodemque Titulo beschrieben, Sa. haußraths 143, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 900, Sa. Schulden 27, Summa summarum 1074 lb – Schulden 1342 lb, Compensando 268 lb

Les cinq enfants et héritiers de Marie Salomé Rotter, veuve de Philippe Jacques Kamm, se partagent ses biens. La maison a été vendue par enchère judiciaire le 18 vendémiaire III à Jean Balthasar Knoll

1793 (24.9.), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 386
Abtheilung und Erörterung über Weiland der Bürgerin Maria Salome Kamm gebohrner Rotter, längst weiland Philipp Jacob Kamm gewesenen hiesigen Metzgers hinterbliebener Wittib Vermögens Nachlassenschaft, auf Ihr den 13.ten gegenwärtigen Herbstmonats erfolgtes Absterben, in beÿseÿn und auf begehren Ihrer ehelich erziehlter Kinder und ab intestato hinterlaßener Erben 1° Maria Salome gebohrner Kamm Johannes Brennapffel Hufschmids zu Plobsheim Ehefrau, 2.do Maria Catharina gebohrner Kamm bürgers Philipp Jacob Jung Fischkäufers und Einwohner zu Straßburg Ehefrau, unter deßen Assistentz anwesend, 3.tio Weiland Johann Philipp Kamm gewesenen hiesigen Metzgers mit der Bürgerin Catharina Barbara gebohrner Knoderer dermalen an bürger Gerhard den hiesigen Metzger wieder verheurathet ehelich erzeugter hinterlaßener tochter Catharina Barbara Kamm, in das 20.te Jahr ihres Alters gehend unter berathung erstgedachten Philipp Jacob Jung ihres Vogts wie auch dero Stiefvaters agirend, 4.to Maria Magdalena gebohrene Kamm Weiland Johann Jacob Schwing gewesenen Metzgers zu Straßburg hinterbliebener Wittib, persönlich anwesend und 5.to Weiland der bürgerin Susanna Margaretha gebohrner Kamm mit dem bürger Johann Georg Armbruster hiesigem Gastgeber ehelich erzeugtes Kind Namens Johann Georg, vor deßen Interesse schon bemelter burger Jung sein Vogt und sein erstbesagter Vater als Natürlicher Vormund und vor sein Kind selbster machen bestens besorgt waren, mit Zuziehung des Bürgers Johann Georg Stoltz einen der hiesigen geschwornen Inventierschätzern (…) Geschehen und angefangen Straßburg den 24. Septembris 1793

Eigenthum ane einer behaußung. Nemlich eine behausung bestehend aus Vorder und Hinter Gebäu, Höfflein, Hoffstatt und brunnen mit allen derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 4 bezeichnet alhier zu Straßburg ane der St. Elisabethä Gaß, einseith neben einer Zur rothen Kirch dem mehrern Hospital Zuständigen Behausung anderseith neben Bürger Weber dem Knopffmacher hinten auf N. N. Stoßend gelegen, davon Zahlt man jährlich dem ehemaligen Kloster zu denen Reuerin oder St Magdalenä dermalen der Nation 8 li. 8 s. ablösig mit 60 Rheinischen Goldgulden, Ohnnachtheilig angeschlagen vor 1800 fl. oder 3600 livres. Über die Hälfte solchen Haußes besagt ein in hiesiger Contract stub den 28. Sept. 1789 vorgegangener Kauf Contract, Solche behausung solle bis Zu anderwärtiger Verfügung gemeinschaftlich ausgesetzt bleiben und genoßen werden.
Berechnung über den Steigschilling der in diese Verlaßenschafft gehörig gewesener behausung. Die an der Elisabetha Gaß gelegene mit N° 4 bezeichnete behausung ist nach vorher gegangenen fünff Versteigerungen dem bürger Johann Baltasar Knoll hiesigen Peruckenmacher den 18. vendemiaire jüngst endscheidlich zuerkannt und überlaßen worden vor 6800 livres. In Zahlung deren sind dem Käufer besagter vor mir Notario verfertigten Steigerung Procès verbal vom 29. fructidor und demselben angehängter Entschlagung von gedacht 18. Vendemiaire angewiesen worden
acp 19 f° 136 du 3. 8.br
Copia letzten Willens vom 3. Junÿ 1783 welcher den 23. Sept. 1793 enregistrirt worden – Vergleich, 24. sept. 1793

Fils du marchand Jean Balthasar Knoll de Karsruhe, le perruquier Jean Balthasar Knoll épouse en 1761 Susanne Elisabeth Büchel, fille du perruquier Balthasar Friedrich Büchel : contrat de mariage, célébration
1761 (23.6), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 355
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Balthsar Knoll, dem Ledigen Peruquenmacher von Carsruhe gebürtig, weÿland des Ehrenvest und wohlvorachtbahren herrn Johann Balthasar Knoll, handelsmanns und burgers allda mit auch weÿland der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Margaretha gebohrener Neumännin, beeder seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam, ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Susanna Elisabetha Büchelin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Balthasar Friderich Büchels, geweßenen Peruquenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen mit auch Weÿland der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Susanna Elisabeth gebohrener Schwartzenboltzin seiner Erstern Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 23. Junÿ 1761. (unterzeichnet) Johann Balthasar Knoll als hoch Zeiter, Susanna Elisabetta büchelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107-v n° 687)
Anno 1761 mitwoch den 15 Julii seind nach zweÿmalige ordentlichen proclamationn Zu St Thomas in diese Kirch copulirt und eingesegnet woden H. Johann Balthasar Knoll Lediger Peruckenmacher, weil. Johann Balthasar Knoll gewesenen weißgerbers und burgers Zu Carls Ruh hinterlassener ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Elisabetha Büchelin, Weil. H. Balthasar Büchel gewesenen Peruckenmachers undt burgers alhier hinterlassene ehel. tochter (unterzeichnet) H. Balthasar Knoll als Hochzeiter, susanna Eliabetta buchlerin ams hochzeiterin (i 110)

Susanne Elisabeth Büchel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 256 livres dans la maison à la Mésange au Marché aux chevaux.
1762 (29.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 401) n° 961
Inventarium über der Viel Ehren: und Tugendgezierten Frauen Susannä Elisabethä Knollin gebohrener Büchelin, des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Balthasar Knoll, des Peruquenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin zu gedachtem Ihrem Ehe Mann für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1762. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem Beÿsein vorgedachten herrn Johann Balthasar Knoll des Ehe Manns Wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahren herrn Johann Christoph Braun des Seidenhändlers und Burgers allhier, der Ehefrauen erbettenen beÿstandts, auf Mittwoch den 29. Septembris Anno 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegen Zur Meÿß genander und in dieß Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 85, Sa. Silbers 12, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 19, Sa. baarschafft 112, Summa summarum 229 lb – Dazu ist zuerechnen, der Ihro Zuständigen halbe theil ane denen Verehrten Haussteuren, 27 lb, Belaufft sich also Ihro Frauen Susannä Elisabethä Knollin gebohrener Büchelin völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen in allem in vero pretio auf 256 lb

Jean Balthasar Knoll meurt en germinal IV et sa veuve Susanne Elisabeth Büchel en nivôse V en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison estimée à 2 000 livres tournois. L’actif de la succession s’élève à 2 572 livres, le passif à 2 634 livres.

1797 (29 floreal 5), Strasbourg 10 (4), Not. Heus n° 286
Inventarium über Weÿl. bürgers Johann Balthasar Knoll Peruckenmachers wie auch weÿl. Susanna Elisabetha geb. Büchelin, beeder Eheleuthe Verlassenschafft, zwar der Ehemann den 8. germinal 4. Jahrs die Ehefrau aber den 7. nivos jüngst beschehenen absterben – auf Ansuchen burgers Jacob Büchel, des Caffésieders allhier, als geordnet und geschworenen Curatoris Georg Friedrich Knoll, Perruckenmachers dermalen beÿ der armée sich befindend, wie auch Johannes Knoll des ledigen großjährigen Perruckenmachers hieselbst, ferner Dorothea Elisabetha und Margaretha Friderica Knoll beeder leedigen großjährigen, alle vier besagten Eheleuten miteiander erzeugter Kinder und erben
in einer ane der Elisabetha Gaß gelegenen mit N° 4 bezeichneten behaußung
Eigenthum ane iner behaußung, Nemlichen Eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Elisabetha Gaß mit N° 4 bezeichnet einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal gehörigen behaußung und hinten auf burger Naré stoßend, ohnpræjudicirlich æstimirt für die summ von 2000 livres. Darüber besagt ein vor Joh. Daniel Ensfelder Not. Kauf und respe. Steigerungs brieff dedato 18. vendemiaire 3
hausrath 572 li, behausung 2000 li, summa summarum 2572 livres – Schulden 2634 li, Compensando 61 livres
Enregistrement, acp 51 F° 3 du 5 prair. 5

Les héritiers Knoll vendent aux ecnhères la maison au boucher André Nothhafft pour 4 000 livres tournois

1797 (19 messidor 5), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 145
der bürger Georg Friedrich Knoll Perruckenmacher dermalen zu Fröschweiler wohnhaft, ferner Johannes Knoll der ledige großjährige Perruckenmacher alhier, weiter Dorothea Elisabetha Knoll und Margaretha Friderica Knoll beede ledige Großjährige dahier, unter assistentz erstgedacht ihres Bruders, alle vier in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Balthasar Knoll Perruckenmachers wie auch weiland Fraun Susannä Elisabethä geb. Büchelin ihrer Eltern
bürgers Andreas Nothhafft Metzgers, in offentlichen und freiwilligen Versteigerung zufolg des Von mir Notario unterm 12. Messidor jüngst darüber dressirten Steigerungs procès verbal als letzt und meistbietenden abgetretten und überlaßen hätten
Eine in vorbesagter Knoll’scher Eheleute Verlassenschafft gehörige und unter ihnen Verkäufern ohnvertheilt gebliebene behaußung und Hoffstatt samt allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Elisabethægaß mit N° 4 bezeichnet, einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal allhier gehörigen behaußung hinten auf bürger Naré stosend, davon habe mann vorhier dem Magdalenæ Closter hieselbst modo der francken Nation alljährlich 8 Livres 8 sols ane bodenzinß
Enregistrement, acp 53 F° 54 du 22 mess. 5
N° 142, In dem 5. Jahr, den 14. Prairial, auf Ansuchen Georg Friedrich Knoll Perruckenmachers dermalen zu Fröschweiler wohnhaft, ferner Johannes Knoll des ledigen großjährigen Perruckenmachers alhier, wie auch Dorotheæ Elisabethæ und Margarethæ Fridericæ Knoll beeder ledigen großjährigen hieselbst, unter assistentz erstgedachten Johannes Knoll ihres bruders, alle vier in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Balthasar Knoll Perruckenmachers wie auch weiland Fraun Susannæ Elisabethæ geb. Büchelin ihrer Eltern, und zwar der Ehemann den 8. Germinal 4. Jahrs, die Ehefrau aber den 7. Nivos Jüngst verstorben, die Erste freiwillige Versteigerung der in gedachter Knoll’scher Verlassenschafft gehörigen behausung mit N° 4 bezeichnet samt allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Elisabethægaß einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal allhier gehörigen behaußung hinten auf bürger Naré stosend, davon gibt mann Jährlich der francken Nation 8 Livres 8 sols ane zinß von dem vormaligen Magdalena Closter alhier herrührig, ausgerufen worden pro 2600 Livres, keine Mise
den 21. prairial, keine Mise – den 28. prairial, Joseph Gottdanck, Zimmermann 2750 Livres – den 5. Messidor, bürgerin Friderica Knoll 3600 Livres – den 12. Messidor, Andreas Nothhaft der Mezger, 4000 Livres

Originaire de Dœrflas (ici Doerflos, près de Marktredwitz en Franconie) en pays de Bayreuth, André Nothhafft épouse en 1796 Eve Christine Wœrn, native de Louisbourg (Ludwigsburg)
Mariage, Strasbourg (n° 287)
Cejourd’hui 17° Ventôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part André Nothaft, âgé de 36 ans, boucher domicilié en cette commune depuis 15 ans, natif de Doerfloss, pays de Bareuth, fils de feu Jean Nothaft, boucher audit lieu, et de feu Sabine Hag, de l’autre part Eve Christine Woern, âgée de 30 ans, servante domiciliée en cette commune depuis huit ans, nativve de Louisbourg dans le duché de Wurtemberg, fille de feû Valentin Woern, sellier audit lieu, et de feu Walpurge Mauch (signé) Andreas Nothhafft, Eva Christina Wöhrnin (i 151)

André Nothhafft meurt en 1817 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve Eve Christine Wern. La maison est estimée à 5 000 francs.

1818 (25.2.), Strasbourg 7 (59), M° Stoeber jeune n° 3588
Déclaration d’hérédité, inventaire de la succession d’André Nothafft, boucher décédé le 20 décembre dernier – à la requête de la veuve Eve Christine Wern, seule et unique héritière suivant testament reçu M° Bossenius le 26 septembre 1810, mariés le 7 mars 1796 sans contrat de mariage
immeubles, une maison, petite cour, maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4 d’un côté la veuve Eberlin, de l’autre Michel Meyer cordier, derrière la propriété du Sr Debenes – acquis de Georges Frédéric Knoll perruquier à Froeschweiler et consorts en qualité d’héritiers de leurs père et mère Jean Balthasar Knoll, perruquier, et Susanne Elisabeth Bichel par acte reçu M° Heus le 19 messisor 5, Fait encore mention de cette maison un acte passé à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1789 – occupée, savoir le rez de chaussée par la veuve pour 72 fr, le premier par Jean Stoehr pour 120 fr, et la maison de derrière par Susanne et Dorothée les Stempfler filles majeures pour 58 fr, total 250 fr faisant en capital 5000 fr
un étal de boucher dans les grandes boucheries n° 52 à droite de l’entrée vis à vis la douane le 13° et à droite de l’entrée de la cour de la tuerie le 5°, d’un côté Henri Eichborn, de l’autre les héritiers Metzger – chargé d’une rente foncière envers la ville de 2 frabcs, acquis des héritiers Philippe Adolphe Mühlberger tanneur, par acte reçu M° Stoeber aîné le 6 juillet 1812, estimée à un revenu de 30 francs par an, faisant 600 francs en capital, originairement acquis du Sr Mühlberger de de Marie Dorothée Juncker épouse de Gustave Adolphe Hohlenfeld, adjoint de M le maire, des créanciers de Jean Daniel Winter boucher et de feu Marie Salomé Lobstein, par acte reçu M° Übersaal le 5 ventôse 11
garde robe 114 fr, mobilier 218 fr, dettes actives 4600 fr ; total des immeubles 5600 fr
Enregistrement, acp 138 F° 33 du 6.3.

Eve Christine Wern institue pour légataire sa sœur Catherine Sophie Wern, femme de Jacques Schweyer

1836 (19.5.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.826
Testament – Eve Christine Wern veuve d’André Nothhafft, boucher décédée le 9 juin dernier
légataire Catherine Sophie Wern, femme de Jacques Schweyer
au neveu de mon mari Christophe Nothhaff, boucher né à Doerflas (Bavière)
un étal de boucher sis en cette ville aux Grandes Boucheries n° 52
de même lui et ses enfants de rester pendant 15 ans à partir d’aujourd’hui dans ma maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4 moyennant un loyer trimestriel de 24 francs
Enregistrement, acp 241 F° 54-v du 11.6.

Eve Christine Wern meurt en juin 1836.

1836 (22.6.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.888
Inventaire de la succession d’Eve Christine Woehrn veuve d’André Nothhafft, boucher, décédée le 9 courant – à la requête de Catherine Sophie Woehn (ou Wern) épouse de Jacques Schweyer, tanneur, légataire universelle de feu sa sœur, suivant testament reçu M° Stoeber le 19 mai courant enregistré le 11 juin, « je lègue à mon neveu (…) »
en la demeure de la défunte rue Ste Elisabeth n° 4
Immeubles, 1. une maison, petite cour, maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4, d’un côté la veuve Eberlin, de l’autre Michel Meyer cordier, derrière la propriété du Sr Debenès – acquise par le Sr Nothhafft de Georges Frédéric Knoll, perruquier à Froeschweiler et consorts, héritiers de leurs père et mère Jean Bathasar Knoll, perruquier, et Susanne Louise Büchel, devant M° Heus le 19 messisor 5, mention de la maison vendue à, la Chambre des Contrats le 28 septembre 1789 – occupée par la veuve Nothhafft défunte, en capital 3000 francs
2. un étal de boucher sis à Strasbourg à la Grande Boucheries n° 52 à droite de l’entrée vis à vis la douane le 13° et à droite de l’entrée dans la cour le n° 5, d’un côté le Sr Eichborn, de l’autre les héritiers du Sr Metzger cafetier – dont on doit annuellement une rente foncière de 2 francs – occupé par personne attendu les changements projetés par la ville de Strasbourg quant à tous les étaux composant la Grande boucherie, évalué à 300 fr – acquis de Frédérique Salomé Mühlberger épouse de Jean Philippe Müller, de Jean Frédéric Hartschmidt, marchand de vins, de Georges Philippe Mühlberger, tanneur, et Frédéric Auguste Mühlberger, ancien sous officier au régiment de la Tour d’Auvergne, tous quatre seuls et uniques héritiers de Philippe Adolphe Mühlberger, tanneur, leur père, Nicolas Marie Tirant Burÿ, fermier de la saline demeurant à Soultz sous Forêts fondé de procuration de Marie Dorothée Juncker veuve de Georges Adolphe Holenfeld, négociant à Strasbourg, plus mandataire de Jean Henri Resch, propriétaire à Soultz sous Forêts, enfin Sophie Dorothée Resch adoptée Holenfeld épouse de Nicolas Marie Tirant Burÿ, par acte reçu M° Stoeber l’aîné le 6 juillet 1812. Philippe Adolphe Mühlberger et Dorothée Juncker épouse de Georges Adolphe Holenfeld adjoint au maire de Strasbourg l’ont acquis d’Abraham Winter, aubergiste au Cheval d’Or, du mandataire de Jean Daniel Winter, boucher, et des créanciers de ce dernier par acte reçu M° Ubersaal le 5 ventôse 11, Mde Nothhafft légataire universelle de son mari
Enregistrement, acp 241 F° 86 du 24.6.

Fils du tanneur Jean Jacques Schweyer, le tanneur Jacques Schweyer épouse en 1805 Catherine Sophie Wœrn, native de Louisbourg.
Mariage, Strasbourg (n° 175)
L’an XIII de la République, le 16° jour du mois de Germinal (…) sont comparus Jean Jacques Schweyer, âgé de 26 ans, tanneur né en cette ville le 27 mai 1778, y domicilié, majeur, fils de Jean Jacques Schweyer, tanneur et de Marie Salomé Wurth, ci présent et consentant, et Catherine Sophie Wöhrn âgée de 35 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Louisbourg, électorat de Wurtemberg le 26 novembre 1769, majeure, fille de feu Valentin Wöhren, sellier audit lieu et de feue Walpurge Mauch, décédés à Louisbourg le premier le 28 février 1789 et la seconde le 21 juin1770 (signé) Jacob Schweÿer, Catharina Sophia Wörnin (i 92)

Le boucher Jean Christophe Nothhafft, neveu d’André ci-dessus, meurt dans la maison en 1838.

1838 (5.6.), Strasbourg 7 (92), M° Boersch n° 392
Inventaire de la succession de Jean Christophe Nothhafft, boucher à Strasbourg décédé le 3 janvier 1838 – à la requête de Marguerite Sophie Stoehr la veuve, mère et tutrice légale de Sophie âgée de 9 ans et Julie âgée de 6 ans – en présence de Jean Michel Meyer, cordier, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Stoeber jeune le 21 mai 1828
en maison mortuaire rue Ste Elisabeth n° 4
immeuble, l’étal n° 52 aux Grandes Boucheries évalué à 15 fr de revenu, faisant un capital de 300 fr, légué au défunt par Eve Christine Wern veuve d’André Nothafft, boucher, suivant Testament reçu M° Stoeber jeune le 19 mai 1836
Enregistrement, acp 260 F° 26 du 12.6.

Catherine Sophie Wœrn meurt à l’âge de 79 ans le 14 octobre 1848
Décès, Strasbourg (n° 2112)
Acte de décès. Le 15 octobre 1848 (…) ont comparu Jean Jacques Schweyer, âgé de 71 ans, tanneur, époux de la défunte, domicilié à Strasbourg et Pierre Schneider, sellier, voisin de la défunte domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré de Catherine Sophie Wöhrn, âgée de 79 ans, née à Louisbourg, Würtemberg, Epouse de Jean Jacques Schweyer, tanneur, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Valentin Wöhrn, sellier et de feu Walpurge Mauch est décédée le 14 octobre 1848 à huit heures du soir en la maison rue Ste Elisabeth N° 4 [in margine :] Marasme (i 84)

La maison revient à André Cyprien Schweyer, fils unique de Jacques Schweyer (voir les inventaires ultérieurs), qui épouse en 1839 Marie Anne Gouthe, native de Lixheim près de Phalsbourg

Mariage, Strasbourg (n° 317)
Du 8° jour du mois d’août l’an 1839 à dix heures du matin. Acte de mariage d’André Cyprien Schweyer, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 octobre 1807 domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de Jean Jacques Schweyer, tourneur, et de Catherine Sophie Wöhrn, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Marie Anne Gouthe, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 janvier 1814 à Lixheim (Meurthe), domiciliée à Strasbourg, fille de Samuel Gouthe, journalier, et de Sophie Ischen conjoints domiciliés à Cirey (Meurthe) (signé) schveyer, Goutt (i 39)

Registre de population, 600 MW 169 (1835 sqq) Rue Ste Elisabeth N° 4 (p. 228)
Schweyer, André-Cyprien, 1807 Strasbourg, journalier, marié, (auparavant) Krutenau 168, (entré) 2 Xbre 39
id. née Guthe Marie Anne, Lixheim 1814, Epouse, (auparavant) rue des orfèvres 9

Registre de population, 600 MW 318 (1850 sqq)
Schweyer, André, Strasbourg 09, h.m., cordonnier, luth., (à Str) d.s.n.
id. née Guth, Anne Marie,14, f. m., sa femme, luth., (à Str. depuis) 1835
id. Marie Sophie, Strasbourg 13. 7° 40, f., sa fille, luth., (à Str) d.s.n.
rue Ste Elisabeth 4 / 7

André Cyprien Schweyer meurt en septembre 1869 après avoir fait donation à sa femme du quart de ses biens en propriété.
1869, M° Koerttgé
20 avril 1869 – Donation entre vifs par André Cyprien Schweyer, ancien cordonnier à Strasbourg au profit de Marie Anne Gouthé sa femme, du quart en pleine propriété et du quart en usufruit de toute sa succession
acp 586 (3 Q 30 301) f° 34 du 3.9. (succession déclarée le 17 janvier 1870 N° 133, décès du 2. 7.bre 1869)

La maison revient à leur fille unique (voir l’inventaire ci-dessous) Marie Sophie Schweyer qui épouse en 1863 le typographe Jacques Emile Klein

Mariage, Strasbourg (n° 540)
Du 7° jour du mois de novembre 1863. Acte de mariage, de Jacques Emile Klein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 juillet 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, typographe, fils de François Klein, tourneur domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant et de feu Dorothée Julie Schatz décédée à Strasbourg le 30 juillet 1846
et Marie Sophie Schweyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 septembre 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’André Cyprien Schweyer, cordonnier, et de Marie Anne Gouthe, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (témoins) Jules Klein, âgé de 34 ans, tourneur, frère de l’époux, Auguste Klein, âgé de 33 ans, conducteur des ponts et chaussées, frère de l’époux, Théodore Klein, âgé de 32 ans, tourneur, frère de l’époux, Frédéric Klein, âgé de 26 ans, soldat au 98° de ligne, frère de l’époux (i 7)

Marie Sophie Schweyer meurt en décembre 1871 veuve de Jacques Emile Klein en délaissant des héritiers collatéraux.

1872 (18.1.), Strasbourg 10 (167), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2393
Inventaire de la succession de dame Marie Sophie Schweyer décédée à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve de Mr Jacques Emile Klein typographe
L’an 1872, le Jeudi 18 janvier à deux heures de relevée, à la requête de I) a) Mr Jean Pierre Gouthé, polisseur de glaces, b) Mr David Gouthé, polisseur de glaces, c) Mr Louis Gouthé, employé, les trois demeurant et domiciliés à Sirey, d) Mr Nicolas Gouthé, cordonnier demeurant et domicilié à Fénétrange, agissant en qualité d’héritiers pour moitié de dame Marie Sophie Schweyer leur nièce du côté maternel, décédée en son domicile à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve sans enfant de Mr Jacques Emile Klein typographe
II) a) dame Caroline Schweyer veuve de Mr Jean Daniel Huck pasteur, b) dame Sophie Schweyer, veuve de Mr Charles Henri Woringer, pasteur, les deux demeurant et domiciliées à Strasbourg agissant en qualité d’héritières pour l’autre moitié de ladite dame veuve Klein leur cousine germaine du côté paternel, au cinquième degré et de tous autres qu’il appartiendra
en présence de Mr François Klein et de Théodore Klein, tous deux tourneurs demeurant à Strasbourg, le premier père et de second frère du défunt Jacques Emile Klein, susnommé, habiles à se dire seuls héritiers de ce dernier et comme tels se présentant pour faire valoir leurs droit s’il y a lieu, aux objets et valeurs dépendant de la communauté de biens qui a existé entre entre les époux Klein Schweyer
en la maison mortuaire rue Ste Elisabeth n° 7

Immeuble. une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue St Elisabeth N° 7, entre propriété de la Ville et le Sr Holtzapffel, cet immeuble appartient à la défuntz pour l’avoir recuielli dans les succession de ses père et mère André Cyprien Schweyer, ancien cordonnier et Marie Anne Gouthé vivants conjoints à Strasbourg dont elle est la seule héritière.
Avant de clore les parties déclarent que feu le Sr Schweyer susnommé avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère Catherine Sophie Wern épouse du Sr Jacques Schweyer, tourneur, et que cette dernière l’a elle même recueilli dans la succession de sa sœur Eve Christine Wern veuve du Sr André Nothhafft, boucher, dont elle a été instituée légataire universelle aux termes d’un testament public reçu par M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1836
acp 602 (3 Q 30 317) f° 72-v n° 264 du 22.1. Stebefall erklärt 25. Mai 1872 – Mobilien 1996, Ein Haus

Partage de la succession
1873 (22.7.), M° Koerttgé
Theilung zwischen den nehmlichen von dem Nachlas von Maria Sophie Schweyer Wittwe von Jakob Emil Klein, lebend Buchdrucker zu Straßburg den 5. December 1871 gestorben
acp 619 (3 Q 30 334) f° 13 n° 3247 du 23.7. Nachlass. Activ Massa 17.492, Passiv Masse 161 (verbleibt) 17.331
n° 3246, Quittung an die Stadt Strassburg, Koerttgé 22. Juli

Les héritiers dont certains se sont déclarés depuis la clôture de l’inventaire vendent la maison à l’entrepreneur charpentier Auguste Nœppel qui agit au nom de la Ville de Strasbourg. L’origine de la propriété donne en détail la transmission de la propriété.

1872 (1.10.), Strasbourg 10 (169), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2946
21 octobre 1872. Cahier des charges. ont comparu I) Mr Nicolas Gouthé, cordonnier demeurant et domicilié à Fénétrange, agissant tant en son nom personnel qu’aux noms et comme mandataire de a) Mr Jean Pierre Gouthé, b) Mr David Gouthé, les trois polisseurs de glaces, demeurant et domiciliés à Sirey (…), II) Mr Charles Edouard Sommerau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire substitué dans les pouvoirs que Mr Louis Gouthé employé demeurant à Sirey a donné à Mr Frédéric Storck, rentier demeurant à Strasbourg (…), III) dame Caroline Schweyer veuve de Mr Jean Daniel Huck vivant pasteur, IV) dame Sophie Schweyer, veuve de Mr Charles Henri Woringer, vivant pasteur, V) Mlle Caroline Salomé Süffert, fille majeure sans état, les trois demeurant et domiciliées à Strasbourg, VI) Mr Frédéric Süffert, employé de commerce demeurant à Sainte-Marie-aux-mines, agissant aux nom et comme mandataire de 1) Mlle Adélaïde Lavoyer, sans état, 2) Mlle Sophie Lavoyer, sans profession, 3) Mme Elisabeth Caroline Lavoyer sans état épouse de M. Frédéric Süffert, employé dans le commerce, déjà susnommé, ces deux demeurant et domiciliés à Sainte-Marie-aux-mines (…) Lesquels comparans ès noms et qualités qu’ils agissent, exposent qu’ils sont propriétaires par indivis de la maison ci après déasgnée, qu’ils sont intentionnés de vendre aux enchères publiques
Désignation de limmeuble à vendre. une maison avec cour, bâtiment latéral et de derrière, puits commun, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue St Elisabeth N° 7, entre une propriété appartenant à la Ville de Strasbourg et le Sr Holtzapffel. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 10.000 francs.
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépend de la succession de dame Marie Sophie Schweyer décédée sans postérité à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve de M. Jacques Emile Klein typographe. Mme Klein avait elle-même recueilli les trois quarts de cette maison dans la succession de son père André Cyprien Schweyer, décédé ancien cordonnier à Strasbourg le 2 septembre 1869, époux de dame Marie Anne Gouthé, dont elle est la seule et unique héritière et le dernier quart dans la succession de ladite dame Schweyer née Gouthé, sa mère, dont elle est également sa seule héritière. Mme veuve Schweyer a elle-même recueilli ce quart dans la succession de sondit mari en vertu d’un acte de donation entre époux dressé par ledit M° Koerttgé le 20 avril 1869, enregistré à Strasbourg le 3 septembre 1869 folio 36 (…). Feu Mr Schweyer avait recueilli le même immeuble dans la succession de sa mère Catherine Sophie Wern épouse de M Jacques Schweyer, tourneur, dont il était le seul héritier et cette dernière l’avait elle même recueilli dans la succession de sa sœur Eve Christine Wern décédée veuve du Sr André Nothhafft, boucher, dont elle était la légataire universelle instituée par un testament public reçu par M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1836 et qu’il résulte encore d’un inventaire dressé par le même notaire le 22 juin 1836.
Quant à la communauté du puits elle résulte d’un acte dressé par M° Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1833.
Après le décès de la dame veuve Klein née Schweyer cet immeuble échut pour moitié aux héritiers les plus proches dans la ligne matenelle, MM Nicolas, Jean Pierre, David et Louis Gouthé susnommés, oncles de la défunte, et pour l’autre moitié aux héritiers les plus proches alors connus dans la ligne paternelle, les dames Woringer et Huck comparantes, cousines germaines de la défunte ainsi qu’il est établi dans l’inventaire de la succession de la dame veuve Klein dressé par M° Koerttgé notaire soussigné le 18 janvier 1872. Depuis la clôture de cet inventaire, l’existence de quatre autres héritières du côté paternel s’est révélée, savoir la dame Süffert née Lavoyer cousine germaine de la défunte dame Klein, au même degré que ls dames Huck et Woringer. En sorte que l’immeuble présentement vendu appartient pour moitié à M.M. Gouthé sus nommés, soit à chacun pour un quart de cette moitié ou un huitième de la totalité, Et pour l’autre moitié, pour un tiers à la Dlle Süffert, pour l’autre tiers ensemble aux dames Woringer et Huck et pour le dernier tiers ensemble aux Dlles Lavoyer et à la dame Süffert. A l’appui de leurs déclarations les héritières de la branche paternelle ont produit un arbre généalogique qui est demeuré ci annexé (…). Etat hypothécaire (…) franc et libre de toutes dettes, rentes, privilèges et hypothèques. Charges, clauses et conditions (…)
Etat cvil des vendeurs. Les comparants déclarent 1) que M. Nicolas Gouthé est marié en premières noces sous le régime de la communauté sans contrat avec dame Marie Elise Müller, 2) que Mr Jean Pierre Gouthé est également marié en premières noces sous le régime de la communauté sans contrat avec dame Dorothée Schlosser, 3) que par deux actes reçus par M° Koerttgé notaire soussigné les 19 et 30 janvier 1872, lesdites dames Nicolas Gouthé et Jean Pierre Gouthé ont renoncé purement et simplement à leur hypothèque légale en tant qu’elle frappe la maison sus désignée, 4) que MM David Gouthé et Louis Gouthé sont mariés en premières noces, le premier avec dame Catherine Martzloff et le second avec Sophie Jung, 5) que les dames Woringer et Huck sont encore veuves en premières noces de leurs maris respectifs avec des enfants tous majeurs, 6) que les époux Süffert-Lavoye dont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Poncin alors notaire à Sainte-Marie-aux-mines le premier juin 1841, 7) et qu’aucun des vendeurs n’est ni n’a jamais été tuteur de mineurs ou d’interdits ni chargé d’aucune fonction emportant hypothèque légale
acp 607 (3 Q 30 324) f° 88-v du 23.10.
Et l’an 1872 le 22 novembre à dix heures du matin (…) Plusieurs bougies ayant été allumés, diverses mises furent faites, dont la dernière par M. Auguste Noeppel, entrepreneur charpentier demeurant à Strasbourg qui en a porté le prix à 14.000 francs et déclare à l’instant avoir enchéri au nom et pour le compte de la Ville de Strasbourg
acp 610 (3 Q 30 325) f° 32-v du 23.11.


Arbre généalogique joint à l’acte

Le conseil municipal ratifie le 17 janvier 1873 l’achat de la maison contiguë à une plus grande propriété de la ville. Le rapport en donne une description précise.

1873, Délibérations du Conseil municipal (1 MW 208) p. 43.
17 janvier – III Acquisition de la maison rue St. Elisabeth 7.
M. le Président a donné lecture du rapport suivant
Messieurs, Des annonces publiées dans les journaux et feuilles d’annonces prévoient à la date du 22 novembre 1872 la mise en adjudication de la maison sise rue St Elisabeth N° 7. Cette maison se trouve enclavée dans la propriété sise même rue N° 3 et que la ville a acquise dans le temps de la famille Dreyfus.
La ville avait donc tout intérêt à se rendre acquéreur de cette petite propriété qui augmente le développement de la façade de l’immeuble principal.
En vertu d’une autorisation de M le Maire, nous nous sommes fait représenter à l’adjudication qui a eu lieu en l’étude de M° Koertthé, et nous nous sommes rendu acquéreur de cette propriété au prix de 14.000.
Ainsi que le constate le plan que nous avons fait relever, cette propriété a une surface de 170 m carrés. Elle se compose 1°) d’une maison de devant à rez-de-chaussée, en partie sur cave, d’un 1° étage et d’une mansarde, avec murs de face vers la rue, à rez de chaussée en maçonnerie et au 1° étage en pans de bois, le mur de façade vers la cour entièrement en maçonnerie
2°) d’une maison de derrière avec aile en retour, composée d’un rez de chaussée, surmonté d’un premier étage, le tout en galandure. Elle renferme 4 logements au rez-de-chaussée, 3 au 1° étage et 2 aux mansardes en tout 9 logements.
La construction est loin d’être neuve mais tant que la ville voudra la conserver dans son état actuel elle en retirera un loyer très rémunérateur suivant état détaillé fourni par M° Koerttgé, cette maison rapporte en effet un loyer annuel 1100 fr. dont à déduire pour contribution et entretien 15 %, 165 reste 935 qui au taux de 5 % représenterait un capital de 18.700 fr. La surface de la propriété est comme nous venons de le dire de 170 mètres carrés qui au prix de 60 f le mètre quarré, représentait pour le sol seul une valeur de10.200 fr. Les constructions peuvent être évaluées à un revenu de 600 fr, or le prix payé pour l’immeuble n’étant que de 14.000 plus les frais qui peuvent se monter à 1500 (total) 15.500, il en résulte que ces constructions ne représentent plus qu’une valeur de 5300.
La ville, en devenant acquéreur de cet immeuble, supprime non seulement une enclave existant dans la propriété principale mais encore elle fait une opération financière assez avantageuse. Nous proposons en conséquence de soumetttre l’affaire au Conseil municipal et de lui demander la ratification de cette acquisition.
L’architecte d la ville, signé Conrath. Vu, L’adjoint délégué A. Weyer.
Mr Flach, tout en ne s’opposant pas à l’acquisition dont s’agit, ajoute qu’il ne faut pas se faire illusion sur les avantages financiers de l’opération, l « avenir seul montrera si les prévisions de réaliseront sous ce rapport. Il rappelle qu’on avait fait valoir un argument semblable en faveur de l’acquisition de la maison Wendling qui aujourd’hui rapporte un loyer moindre que celui qui avait été prévu.
M. le Président et Mr Petiti fait observer que de même que pour la maison Wendling, le principal motif qui doit engager la ville à acquérir la propriété sise dans la même rue 7, c’est que cette propriété forme une enclave dans la grande propriété que la ville possède déjà dans ce quartier.
Les conclusions du rapport lu par le président ayant été mises aux voix sont adoptées. En conséquence Le Conseil ratifie l’acquisition que l’administration a faite au compte de la ville de la maison sise rue Ste Elisabeth 7, aux charges, clauses et conditions du cahier des charges pour l’adjudication de cette propriété par M° Koerttgé, notaire en cette ville. Les crédits nécessaires au paiement du prix d’acquisition et des frais y relatifs sont incrits au budget de la ville.

La Ville loue la maison à Michel Kientzler

1873 (1.3.), Maire
Pacht durch die Stadt Straßburg für 3, 6 oder 9 Jahre vom ersten April 1873
von einem Hause in Straßburg Elisabethengasse N° 7
zu gunsten von Michael Kientzler in Straßburg, Bürg Christian Foerster für 850 Franken
acp 613 (3 Q 30 328) f° 73 n° 1174 du 11.3.

La Ville de Strasbourg vend les maisons sises 3, 5 et 7 rue Sainte-Elisabeth à l’établissement des Diaconesses.

1880 (11.9.), Strasbourg 10 (192), M° Frédéric Pierron n° 3534
Ist erschienen Herr Friderich Georg Stempel, Bürgermeisterei Verwalter der Stadt Strassburg in genannte Stadt wohnhaft, handelnd in seine Eigenschaft und hierzu besonders autorisirt durch einen Beschluß des früheren Bürgermeisterei verwalters Herrn Back gefaßt in Ausübung der Rechte des Gemeindraths des dritten Aprilis 1880, bestätigt durch Beschluß des Bezirkspräsidenten des Unter Elsasses vom 22. Mai desselben Jahrs, Von welchen beiden Beschlüßen beglaubigte Abschriften hier beigebogen geblieben sind, sowie es der Notar darauf vermerkt hat Und hat erklärt Namens der Stadt zu verkaufen und zu vollem Eigenthum zu übertragen
An die dahier bestehende evangelische Diakonissenanstalt, für welche erschienen ist und annimmt Frau Henriette-Adèle Lobstein, Wittwe des Herrn Theodor Schneiter, bei Lebzeiten Doktor der Medizin zu Straßburg, wo sie wohnt, Schatzmeisterin gedachter Anstalt, Zu Gegenwärtigen speziell autorisirt durch Beschluß des Ministeriums für Elsaß Lothringen, Abtheilung des Innern vom 26. August 1880, wovon eine legalisirte Abschrift hier beigebogen bleibt, was der Notar ebenfalls darauf vermerkt hat
drei zu Straßburgin der Sankt-Elisabethengasse gelegenen Häuser, nämlich
1) Ein die N° 3 tragendes Wohnhaus mit Façade nauch genennter Straßen, zween Kellern, von denen eine gewölbt, die andere geplattet ist, Hof, Remisen, Schopf, Stall, Waschküche, Zubehörden und Abhängigkeiten, auf der einen Seite das Landgestüt, auf der andern der folgende Artikel und Eigenthum Roos, hinten Garten
2) Ein die N° 5 tragendes Wohnhaus mit Hof, Brunnen, Rechten Zugehörden und Abhängigkeiten früher mit Nummer drei bezeichnet zwischen vorgehenden und folgenden Artikel beiderseits und hinten Eigenthum der Stadt vorn genannte Straße
3) Ein mit N° 7 tragendes Wohnhaus mit Hof, Seitens und Hintergebäuden, gemeinschafftlichen Brunnen, Rechten, Zugehörden und Abhängigkeiten, zwischen vorstehendem Hause und Eigenthum Holtzapffel, vornen genannte Straße hinten den Hof des ersten Hauses.
Eigenthumsnachweis. Hierüber erklärt der Herr Bürgermeisterei Verwalter folgende I. Was das Haus Nummer drei betrifft (…)
II. Was das Haus Nummer 5 betrifft, so hat die Stadt dasselbe erworben durch Kaufakt von Notar Körttgé den 26. März 1870 errichtet und auf dem Hypothekenamte Straßburg den 30. März darauf Band 1259 Nummer 101 um den baar bezahlten Preis von 20.000 Franken von den Eheleuten Johann Heinrich Wendling, Handlungsangestellten und Sophie Emilie Parisot zusammen zu Straßburg wohnhaft. In diesem Kaufakte ist die Stadt vertreten durch den schon genannten Bürgermeister Humann, zu diesem Kaufe speziell autorisirt durch Berathung des Gemeinderaths der Stadt Strassburg vom 16. November 1869 sowie durch Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins vom 7. Februar 1870, von welch letztern eine Abschrift besagten Erwerbsurkunde beigelegen geblieben ist. Die Ehegatten Wendling hatten dieses Haus erkauft von Frau Louise Henriette Mélanie Debenesse Ehefrau von Herrn Marie Carl Frantz Robert Picquart damal als Steuerempfänger zu Geudertheim wohnhaft. Gemäß einem Vertrag worin der Peis quittirt ist vor Notar Momÿ (…) Frau Picquart war Eigenthümerin besagten Hauses geworden, indem es ihr zugetheilt worden war in dem Theilungsakte üder dem Nachlaß ihres Verstorbenen Vaters Ludwig César August Débenessen bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg aufgenommen durch en damaligen Notar Rencker zu Straßburg den 9. Januar 1849. Der vestorbene Debenesse war selbst Eigenthümer geworden, indem er das vorstehendes Haus erworben hatte von 1) Frau Magdalena Friederike Häberlé, Ehegattin des Hern Johann Michael Weimar, Metzger, 2) Frau Maria Dorothea Häberlé Gatin des Hern Johann Georg Freysz, Metzger, 3) Herrn Johann Ludwig Häberlé, Metzger, 4) Frau Margaretha Salomé Häberlé, Wittwe des Herrn Johann Jacob Stiegelmann, Wurstler und 5) Georg Friderich Häberlé, damals noch minderjährig unter Vormundschaft des Herrn Johann Daniel Siegfried, Weinhändler, Alle zu Straßburg wohnhaft, gemäß einen Versteigerungsprotokoll der gerichtlich feststellten Notars Hickel zu Straßburg, aufgenommen den 15 Dezember 1831, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 29 nämlichen Monats Band 251, N° 71, von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 214 Nummer 397. (…) Vorher gehörte dieses Haus dem Pensionsfond der hiesigen protestantischen Akademie, welche es dem Herrn Georg-Friderich Häberlé, Metzger zu Straßburg, Vater der genannten Kinder Häberlé überlassen hatte gemäß Versteigerungs Protokoll, aufgenommen vor Notar Ueberfall den 21 Februar 1816.
III. Was das Haus Nummer 7 betrifft, so hat diese die Stadt erworben von 1) Herrn Nicolaus Gouthé, Schuster wohnhaft zu Finstingen, 2) Herrn Johann Peter Gouthé, Spiegelschleifer, 3) Herrn David Gouthé, desgleichen und 4) Herr Ludwig Gouthé Angeltellter, die ad 2-4 genannten zu Sirey wohnhaft, 5) Frau Caroline Schweyer Wittwe des Herrn Daniel Huck bei lebzeiten Pfarrer und 6) Frau Sophie Schweyer, Wittwe des herrn Heinrich Woringer, im Leben ebenfalls Pfarrer, diese beide zu Straßburg wohnhaft, 7) Herrn Friderich Süffert und desen Ehefrau Elisabeth Caroline Lavoyer, er Handunsangestellter, 8) Fräulein Adélaïde Lavoyer, ohne Stand und 9) Fräulein Sophia Lavoyer, ohne Gewerbe, dieser 7-9 genannten zu Markirch wohnhaft. Gemäß Versteigerungsprotokoll vom 22. November durch Notar Koerttge zu Straßburg errichtet, in welchem Herr August Nöppel, Bauunternehmer zu Straßburg wohnhaft, für die Stadt Strassburg zu einem Preise von 14.000 Franken zugeschlagen worden, dieser Protokoll ist transcribirt den 9. Dezember 1880 Band 1378 Nummer 48 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 1124 Nummer 270 (…) Drei Vierte dieses Hauses hatte Frau Klein in Eigenthum erworben als Erbin ihres Vaters Andreas Cyprian Schweyer, ehemaliger Schuhmacher zu Straßburg, den 2. September 1861 als Gatte der Frau Maria Anna Gouthé verstorben und der letzte Viertel in der Erbschaft der gedachten Frau Schweyer gebornen Gouthé, von der sie ebenfalls die einzige Erbin was. Frau Wittwe Schweyer hatte selbst das Eigenthum an ihrem Viertel erworben in Folge einer Schenkung unter Ehegatten aufgenommen durch den genannten Notar Körttge den 20. April 1861. Herr Schweyer war selbst Eigenthümer geworden als Erbe seiner Mutter Catharina Sophia Wern, Ehegattin des Herrn Jacob Schweyern Gerber, deme einziger Erbe er war vnd war ihr selbst zugefallen, als Erbin ihrer Schwester Eva Christina Wern, gestorben als Wittwe des herrn Andreas Notthafft, Metzger, deßen Univesal Legatarin sie war, gemäs seinem offentlichen Testament aufgenommen durch Notar Stöber Zu Straßburg den 19. Mai 1836 sowie daß übrige auch gestgestellt ist durch ein Inventarium aufgenommen durch den nämlichen Notar den 2. Januar 1836.
Was aber die Gemeinschaftlichkeit des Brunnens angeht, so geht diese hievoraus einem Akt aufgenommen durch Notar Grimmer zu Straßburg den 15 Januar 1833.
Nach dem Absterben der Frau Wittwe Klein geborene Schweyer fiel dieses Haus zur Hälfte an den nächsten Verwandten der mütterlicher Linie, die obengenannte Nikolaus, Johann Peter, David und Ludwig Gouthé, Oheimer der Verstorbenen, und für die andere Hälfte an die nächsten Verwandten der väterlicher Linie, die Frau Huck und Woringer, leibliche Geschisterkinder der Verstorbenen, so wie dieses bestätigt wurde in einem Inventar über die Erbschaft der genannten Frau Wittwe Klein, aufgenommen durch genannten Notar Körttgé den 18. Januar 1872. Nach Schluß dieses Inventars ergab sich die Existenz von noch weitere Erben der vätterlichen Seite, nämlich Fräulein Caroline Salomé Süffert, sowie die Fräulein Adélaide und Sophie Lavoyer und die Frau Süffert geborne Lavoyer, leibliche Geschwisterden der Erblasserin in gleichem Grad wie die Frauen Huck und Woringer. Demnach gehört nunmehr dieses Immöbel zur Hälfte den vier obgenannten Hern Gouthé und jedem einzelnen für din Viertel dieser Hälfte oder ein Achtel des Ganzen, und die andere Hälfte für ein drittel der Fräulein Süffert, für das zweite Drittel Damen Huck und Woringer und für das letzte Drittel zusammen den Fräulein Lavoyer und der Frau Süffert.
Besitz und Genußantritt. Die Käuferin ist von heute an Eigenthümer der Kaufobjekts (…) Bedingungen (…) Kaufpreis 97.335 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 74 du 17.9.

« Page précédentePage suivante »

Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.