Fosse-des-Treize (rue du) : Wassersuppgasse


La rue de la Soupe à l’Eau (Wassersuppgasse) ou près le Fossé des Treize (beÿm Treÿ Zehengraben) longe le rempart à l’est du Faubourg de Pierre après le troisième agrandissement (1374-1390). Le fossé intérieur est construit puis agrandi au XVI° siècle. Le fossé extérieur (äussere Dreizehengraben) date de 1508 (Adolphe Seyboth). La rue de la Soupe-à-l’Eau occupe l’espace entre les deux fossés. La partie nord porte le nom de rue des Roses (Rosengasse) au Roseneck.
On construit peu à peu des maisons à l’arrière des jardins du Faubourg de Pierre. La caserne de la Finckmatt est édifiée au milieu du XVIII° siècle sur le rempart. Une rangée de maisons la longe. Le siège de 1870 ruine les maisons. L’aspect actuel des lieux date des reconstructions de la fin du XIX° siècle.
La rue de la Soupe-à-l’eau devient rue Finkmatt à partir de 1872. Les maisons y sont numérotées d’un seul côté comme sur les quais. On reprend les numéros mis en usage en 1858 quand la rue Finkmatt (Finkmattstrasse) devient le Fossé des Treize (Dreizehnergraben, 1892).

Canton II (Fg. de Pierres)
La caserne de la Finckmatt est représentée en lavis saumon à droite du plan Blondel (1765,
exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)
Le pont du Faubourg de Pierre et la caserne en arrière-plan après le siège de 1870
(photographie de Charles Winter, fonds Schimpf, AMS cote 112 Z 18)


Actes généraux

1640, Préposés aux affaires foncières (VII 1348)
Léonard Metzger et d’autres propriétaires de maisons adossées au rempart du Fossé des Treize se plaignent que par grandes pluies l’eau qui provient du rempart endommage leurs maisons. Ils demandent l’autorisation de construire un toit jusqu’aux créneaux. Les préposés ordonnent une inspection des lieux.

(f° 30) Montag en 19. Octobr. – H. Lienhart Metzger et Consorten, Häuser am alten XIII. graben
2. H. Lienhart Metzger vnd ettliche benachbarte welche an der Mauren beÿm alten XIII graben, heüser haben, clagen das beÿ großem Regenwetter das wasser von der maurhin in ihre heüser st*re und schaden Zufüge, bitte, Ihnen Zu vergönnen, das sie mit eim dach biß an die Zinnen den mauren vff führen mög. alß wodurch alleinig besorgender fernere schaden, Könne abgewendt werd. Erk. Ist nach eingenommenen Augenschein.



1, rue du Marais Kageneck (ancien)


Rue du Marais Kageneck n° 1 (ancien) – I 45 (Blondel), P 72 (cadastre)


Au premier plan, emplacement de la maison dont le terrain est réuni à la voie publique en 1872
Plan joint à l’accord de servitude passé en 1844 (M° Zimmer, ADBR cote 7 E 57-10, 102)

La maison qui forme l’angle de la rue de la Course et du Marais Kageneck appartient comme ses voisines pendant presque tout le XVII° siècle au marchand de bois Louis Metzger puis à son fils Jean Georges Metzger. Ses héritiers vendent en 1684 la maison d’angle au cordonnier Georges Mœtschel ; les clauses permettent à l’acquéreur de se servir des latrines et du puits restés aux vendeurs. L’acquéreur revend l’année suivante la partie occidentale rue de la Course en se réservant la maison d’angle qu’il cède en 1687 à l’employé de chantier puis éclusier Pierre Le Morme. Comme les experts estiment la maison 200 livres en 1716 puis 375 livres en 1723, il est probable que le tanneur Jean Mænnel qui l’a acquise entre temps y a fait des améliorations. Le propriétaire de la maison, celui de celle détachée en 1685 et celui de la voisine vers le Marais Kageneck passent en 1727 un accord de servitude qui met les latrines en commun. La maison comprend en 1754 trois petits poêles, six petites chambres, une cuisine et un vestibule pour une valeur de 225 livres. On ne cite plus que deux poêles en 1784. Elle revient par héritage au marchand de fruits et légumes Jean Gérard Wagner qui est à plusieurs reprises autorisé à y faire des réparations (1774, 1778 et 1781).



Plan-relief de 1725 (© Musée historique) – La maison forme angle dans la partie droite de l’image
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 8 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (i’’) , à gauche le pignon à demi-toit qui donne dans la rue de la Course, à droite (i’’-j’’) la façade sur le Marais Kageneck dont la toiture comprend des ouvertures sur deux niveaux. La porte cochère du voisin à droite de (j’’) donne accès à la cour (O’) qui représente le pignon (4-5) opposé à celui la rue de la Course et la façade arrière (5-6) à porte donnant sur la cour.
La maison porte d’abord le n° 32 de la rue de la Course (1784-1857) puis le n° 1 du Marais Kageneck.


Cour (O’)

Les propriétaires des trois maisons contiguës passent en 1844 un accord qui modifie celui de 1727 ; celui de la maison à porte cochère sur le Marais Kageneck cède à ses voisins un terrain pour se libérer de toute servitude, hormis celle de l’écoulement des eaux. Le tonnelier Daniel Voltz établit une auberge brasserie dans la maison qu’il acquiert en 1855. Le bâtiment est détruit lors du siège de 1870. La Ville acquiert en 1872 le terrain qu’elle réunit à la voie publique.

avril 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1872. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Louis Metzger, marchand de bois, et (1610) Susanne Scheid – luthériens
1650* h Jean Georges Metzger, marchand de bois, et (1658) Marie Ursule Theurer, veuve du marchand Jean Stædel – luthériens
1684 v Georges Mœtschel, cordonnier, et (1683) Susanne Moscherosch, (1705) Agnès Schripff, veuve du cordonnier Jérémie Schmidt puis (1708) Sophie Véronique Moscherosch, veuve du fabricant de tabac Jean Michel Ewinger – luthériens
1687 v Pierre Le Mourme, manœuvre au chantier des Charpentiers puis éclusier, et (v. 1683) Anne Marie Schrœder puis (1717) Anne Catherine Hausser veuve du tonnelier Jean Henri Kieffer – catholique, luthérienne
1717 v Jean Mænnel, tanneur, et (1677) Anne Catherine Griesbach veuve du tanneur Jean Joachim Rauch – luthériens
1723 v Jean Scheur, employé au chantier des Charpentiers puis revendeur et Anne Elisabeth Færber puis (1728) Marie Salomé Füssinger – luthériens
1754 h Catherine Dorothée Füssinger et (1756) l’apprêteur de tabac Jean Ferdinand Kottler, (1765) le sergent Jean Georges Nachtrüb puis (1766) le marchand de fruits et légumes Jean Gérard Wagner – luthériens
1784 h Jean Gérard Wagner, marchand de fruits et légumes, (1766) Catherine Dorothée Füssinger ci-dessus, puis (1784) Catherine Marguerite Schœllhammer – luthériens
1815 v Georges Louis Lang, brasseur, et (1809) Sara Motzig remariée (1827) à Jean Geoffroi Emmeluth
1838 h Anne Marie Bammès et (1843) le maître maçon Jean Frédéric Klenck
1855 v Daniel Voltz, tonnelier, et (1851) Héloïse Victoire Bajant remariée (1866) au brasseur Louis Liebrich
1872 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1716, 375 livres en 1723 et en 1728, 225 livres en 1754, en 1760 et en 1784

(1765, Liste Blondel) I 45, Jacques Baur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Wagner, 9 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Lang, Louis, veuve – maison, sol – 0,75 are

Locations

1694, Elie Nitschel, cordonnier
1854, Jean Bambis, garçon brasseur, et Dorothée Kolb

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1774, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Le marchand de fruits et légumes Jean Gérard Wagner est autorisé à faire réparer sa maison

(f° 40) Dienstags den 19. Martii 1774. – Joh: Gerhard Wagner
Johann Gerhard Wagner, dem Fastenspeishändler wird erlaubt seine Behausung an der Renngaß reparien Zu laßen.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Jean Gérard Wagner est autorisé à ravaler la façade

(f° 93) Dienstags den 2. Junii 1778. – Joh. Gerhard Wagner, Fastenspeishändler
Johann Gerhard Wagner, Fastenspeishändler, durch deßen Ehefrau erscheinend, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Renngaß den bestich zu repariren. Erkannt, Augenschein

1781, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Jean Gérard Wagner est autorisé à faire réparer la façade et à la peindre en gris perle

(f° 244-v) Dienstags den 12. Junii – Joh. Gerhard Wagner Fastenspeishändler
Idem [Mr Hüttner, der Maurer] nôe. Johann Gerhard Wagner, des Fastenspeishändlers, bittet zu erlauben an deßen behausung ane der Renn Gaß gelegen die façade außbeßern und Perlfarb anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral, une cave solivée et un puits commun, le tout estimé avec la cour, aisances, appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, un vestibule à cloisons en lattes, chambre à soldats, une cour commune et un puits commun, le tout estimé avec la cour, aisances, appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit poêle, petite cuisine, chambre à soldats, petite boutique, vestibule, le tout estimé avec les aisances, appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois petits poêles et six petites chambres, une cuisine et un vestibule, le comble ancien a une couverture simple en tuiles plates, la cave est solivée, le puits commun, le tout estimé avec les aisances, appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits commun, le tout estimé avec les aisances, appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Grande rue de la Course

nouveau N° / ancien N° : 2 / 32
Lang
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 65 case 4

Lang, Pierre la veuve

P 72, maison, sol, Marais Kageneck 32
Contenance : 0,75
Revenu total : 63,39 (63 et 0,39)
Folio de provenance :
Folio de destination : 89 1° case
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 89 case 1

Voltz Daniel, tonnelier

P 72, maison, sol, Grande rue de la course et marais Kageneck 72
Contenance : 0,75
Revenu total : 63,39 (63 et 0,39)
Folio de provenance : 65
Folio de destination :
Année d’entrée : 1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 141 case 1

Voltz Daniel, débitant

P 72, maison, sol, Marais Kageneck N° 1
Contenance : 0,75
Revenu total : 63,39 (63 et 0,39)
Folio de provenance : (89)
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus :
Maisons détruites pendant le blocus, Voltz Daniel f° 141, P 72, revenu 63

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 10 Grande Rue de la Course (p. 26)

32
Pr. Wagner, Gerhard, Graissier – Moresse
lo: Fischer, André – Manant
lo: Müller, Dorothée, Veuve – Manante


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au marchand de bois Jean Louis Metzger qui épouse en 1610 Susanne Scheid, fille de menuisier

Mariage, cathédrale (luth. p. 242)
1610. Dominica Misericordiæ hans Ludwig Metziger der holtzhendler und Susanna Matthes Scheiden n: g: tochter (i 125) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 119-v) 1610. 30. April. 38. Im Münster. Hans Ludwig Metzger d. Holtzhändler, J. Susanna, Matthes Scheid. Schreiners alhie (i 122)

Devenue veuve, Susanne Scheid se remarie avec Charles Eggen qui deviendre consul en 1662, 1668 et 1674.
Mariage, cathédrale (luth. f° 371) 1636. doînica 4. post Epiphan. 31. Jenner. H. Carolus Eggen, H Bläs Eggen alten grosen Raths verwandten e. sohn vnd Susanna H. Ludwig Metzigers e. Witwe, eingesegnet Montag 8. febr. (i 190)

Convention concernant les biens que Jean Georges Metzger, âgé de 23 ans, de retour d’un voyage en France a recueillis comme unique héritier dans la succession de son père le marchand de bois Jean Louis Metzger

1651 (22.7.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 22) n° 22 (1097)
Verkauff und Loos Register Innhaltend undt Außweißent alles d. ienige so Abe herren Johann Georg Metzgers, weÿlandt herrn Ludwig Metzgers geweßenen holtzhendlers vnndt burgers alhie hinderlaßen einigen Sohns undt Erben, ererbten Vätter vndt Mütterlichem hausraht (.vßerhalb deßen so Ihme Zu seinem gebrauch vorbehalten.) erlöst (…) Actum vndt angefangen Dienstags den 22.ten Julÿ Anno 1651.
Kundt vnd Zuwißen seÿe hiemit, demnach weÿl. H. Ludwig Metzgers gewesenen burgers vnd holtzhändler allhie hinterbliebener einiger Erb vnd Sohn, hannß Jeörg, seines Alters auff 23. Jahr von seiner reiß auß Franckreich widerumb allhero kommen vnd die gantze freündschafft verhoffet, derselbe sich ehelich verheürathen vnd ein häußlichen weßen anfangen werde, Er sich demnach hierzu nicht, auch vff vierlfältiges Zusprech. vnd vmbständlichen remonstriren eines vndt anders verstehen vnd bequemen, sondern viel lieber werdt endlich dahin resoluiren wollen, man solle Ihm seinen haußrath etliche wenig stück, so man etwan Zum anfang einer geringen haußhaltung hochbenötigt außgenommen, verkaufen vnd d. erlößten gelt entweder Zu Zinßen belegen oder damit d. Jenige p.sonen Zufortsetzung verrichteter seiner weiß aufgenommen, wider abstoßen, oder aber sich deßen Zu einer anderwertlichen weiß haben Zubedienen, baar vnd in parato behalten
Daß solchem nach sein geordneter vnd geschwornener vogt Joh: Bernhard Widt der Rechten Doctorandus (…)

Le tuteur de Jean Georges Metzger hypothèque la maison à l’angle de la rue de la Course au profit de Blaise Eggen, procureur au Grand Sénat

1652 (21. April.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 252
Erschienen H Johann Bernhard Wild V.I. Ddus & Advocatus alß Vogt hannß Georgs weÿl. H Ludwig Metzgers deß Holtzhädlers seel: nachgelaßenen ehelichen Sohns
hatt in gegensein H M. Blasÿ Eggen E.E. groß. Rhats Procuratoris – schuldig seÿen 250. lib.
Underpfand sein solle hauß hoff, hoffstatt Stallung, mit allen deren Gebäwen alhie vor dem Zollthor ist einseit ein Eckh ahne der Renngaßen, anderseit neben einer Behaußung auch dem Vogtssohn gehörig geleg. und Zum Stauff genannt, davon gehnd iahrs 13 ß 4 d der Samlung Zur tritten Regul

Jean Georges Metzger épouse en 1658 Marie Ursule Theurer, veuve du marchand Jean Stædel avec lequel elle s’est mariée en 1652

Jean Georges Metzger meurt en 1683 en délaissant quatre enfants. La succession comprend plusieurs maisons au quartier des Charrons. Lors du partage, la maison à l’angle de la rue de la Course revient à Susanne Metzger

1683 (23. 9.br), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 3) f° 90
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten fürsichtig und wohlweißen Herrn Johann Georg Metzgern, geweßenen Holtzhändlern, burgern und E.E. Großen Raths Ahnsehnlichen beÿsitzers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1683. – nach deme der Grund güthiger Gott denselben ipsa Michaelis nechsthien auß dießem Jammer Vollen (…) [manque le quart inférieur droit] durch die Viel Ehren und tugend] reiche Fraw Mari[a Ursula Metz]gerin gebohrner [-] verlaßener hochbe[-] wittib (…) herr Daniel Ösinger [-] E. E. Siebnergerichts [(…) or]dinarÿ [-] allhier beliebten Schaffners als geschwornen Tutoris und Vogts Jungfrauen Susannæ, Jungfrawen Margarethæ, Jungfrauen Ursulæ und Johannißen, Aller Vier deß Jetzt abgeleibten herrn seel. mit Ehren Ermelter seiner hinderbliebenen Fraw Wittib ehelich erzeugter Jgfr. döchter und Sohns auch ab intestato nechstmäßigen nechster Erben
[Straß]burg den 23.ten Novembris [-]

Inn einer alhier Inn der statt Straßburg vorstatt Vor dem Zollthor, Ahn der Renngaß gelegenen Inn dieße Verlaßenschafft gehörig Zum Stauff genannten und hernach fol: (-) inventirten behaußung, befunden wie Volgt
Schrein und hültzenwerckh. Vff der obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer F, Inn der obern Stuben, Inn d. Obern Stub Cammer, Inn d. Untern Nebens stub, Inn deß officiers Stuben, Im bad stübel, Inn der Wohnstub, Inn d. Stub Cammer, Inn d. Kuchen, Im Saal, Im Speiß Cammerl., Inn H Städels Knecht Cammer
Bücher
(f° 13) Wÿdemb, der fraw geweßenen Erstern haußwürths, die fraw Wittib ad dies vitæ Zu genießen. Was ausweiß Inventarÿ über Weÿland herrn Johann Städels geweßenen Kauffhaußbeambten vnd burgers allhir Verlaßenschafft nunmehr längst seel. Verlaßenschafft in A° 1657. auffgerichtet vnd derenselben einverleibter Eheberedung wie auch fol. 153. hatt die fraw Wittib ad dies vitæ wÿdumbsweiß Zugenießen, so Ihro H Johann Christoph Städel der holtzhändler, dero leiblicher Sohn nunmehro crafft new auffgerichteten Vergleichs vom 22. 9.br. nechsthin, Jährlich vff den 24. 9.br mit 7 lb 10 ß Verzinßen soll vnd will 150. lb
Haußrath, W. 149, E. 107, Frucht T. 5, Wein und Faß W 6, T. 17, Silber geschirr und Geschmeid W 112, T. 116. G. ring W 112, T 15,
(f° 27) Eigenthumb Ahne Häußern, so den Erben für Unverändert gehörig.
Erstlich der halbe theil ahne einer unvertheilten behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ahne Steinstraßen in der Rooßen Gaßen, hinder der Mauren am XIII. Graben Gelegen, eins. neben Michel Josten burgern von dorlißh. anderseit neben Georg Graßmann dem Pflästerer, hinden vff die Altte Statt Mauwer stoßend, so über j lb jährlichen Allmend Geltts solches mann der Statt Straßburg jahrs vff Bartholomæi Zu reichen hatt, sonsten freÿ ledig vnd eigen, vnd hiehero angeschlagen pro 12. lb 10 ß. Die übrige helffte Ist frawen Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin Wittib zugehörig. Darüber sagt Ein Extract aus allhießiger Cancelleÿ Contract Stub d. 13. Julÿ A° 1630. mit N° 47. notirt
Item Eine behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ahne Steinstraßen in der Rooßen Gaßen, hinder der Mauren am XIII. Graben (…)
Eine behaußung in der Statt Straßburg hinder der Mauren am XIII. Graben nahe dem Roßeneck (…)
Eine behaußung in der Statt Straßburg vorstatt Hinder dem Bollwerck Zwischen dem Cronenburger thor vnd Weißenthurn beÿ dem linden bäumlein
Eine behaußung Gantz freÿ allenthalben Vff die Allmend stoßend, Gelegen in der Statt Straßburg vorstatt dem Wüsten bruch gegen deß Stiffts St. Marx Garthen oder Mawr hienüber (…)
Eine behaußung sambt j. Kleinen höfflein in der Statt Straßburg vorstatt dem Kagenecker bruch nahe dem Stifft St. Marx gelegen (…)
Item hauß der Schlemmers hoff genannt, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt genannt das Kagenecker bruch (…)
Item hauß vnd hoffstatt, sambt allen desselben gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhie in der Stattt Straßburg vorstatt, dem Kagenecker bruch, ist Einseit ein Eckhauß an der Renngaß, Sonsten überall neben vnd vff häußern, so selbst in diese Verlaßenschafft gehörig, für freÿ ledig vnd eigen, hiehero gewürdigt pro 160. lb. Darüber besagt ein Pergament. brieff mit der Statt Straßburg anhangendem Kleinern Secrett Insigell verwahrt deßen datum d. 19. Aug. Anno 1608. sambt noch verschiedenen schrifftlichen sachen vnd Documenten alle mit N° 57. signirt.
in der Statt Straßburg vorstatt dem Kagenecker bruch
(f° 29) Eine behaußung mit allen Ihren gebeuwen, begriffen, weit. Rechten, Zugehördten vnd Gerechtig Keiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt Vnderwagnern Ahne der Renngaßen, einseit neben Martin Schröter des Schneiders seel. wittib, anderseit vnd hinden neben dießer Erb: oder Verlaßenschafft selber, vnd gibt mann von einem Steinern tritt Jahrs vff Simonis et Judæ gemeiner Statt Allmend Zinß 7 ß sonsten freÿ ledig vnd eigen, hiehero angeschlagen vmb 168. lb. Weÿlen dieße behaußung gleichförmig, New auffgebawen worden, alß hatt sich darüber anjetzo nicht briefflichen befunden.
in der Statt Straßburg vorstatt vnderwagnern Ahne der Renngaßen (…)
Item i. behaußung in der Statt Straßburg vorstatt vor dem Zollthor am Zollgraben (…)
(f° 29-v) Item hauß in der Statt Straßburg vorstatt vor dem Zollthor gegen dem Zollgraben
Item 4. vnderschiedliche holtzflächen sambt einer holtz hütten vor der behausung Zum Stauff
in der Statt Straßburg vorstatt vor dem Zollthor vor dem Zollgraben (…) (f° 55-v), Sa. Eÿgenthumb ahne häußern 2398 lb
(f° 31) Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangen Unverändertes Gutts, Inhaltt Inventarÿ So Weÿland H Jeremias Ursinus gewesener Not. Publ. vnderm 7. Julÿ A° 1658. – (f° 46) Eÿgenthumb ahne häußern. fol. 78. hatte die fraw wittib den halben theil ahne hauß vnd hoffstatt alb. in der Statt Straßburg im Steltzengäßlein (…)
Ibid. et fol. 79 Ist inventirt ein achter theil vor ungetheilt ahne hauß, hoffstatt sambt einem baum und reegbartten Zu Northeim (…)
Aus demJenigen Theÿl Register, darinnen begriffen was die fraw wittib, in Weÿland frawen Kunigunda Theurerin gebohrner Reichshofferin, Ihre liegen Mutter seel. Verlaßenschaffts Abtheilung erblichen Zugefallen von H Jeremia Ursino Notario vnderm 9. Julÿ Anno 1666. vffgerichtet
Summa der Ergäntzung 1415 lb, Abzug 132 lb, So verbleibt 1282 lb, Summa summarum der Fraw Wittib (guth) 2405 lb – Schuld 150 lb, Nach deren Abzug 2255 lb
Pfenningzinß hauptgüter der Erben unverändert, G. 665, Zw. 68
Schulden aus der Erben Nahrung 1413 lb, annoch übrig 2457 lb
Abschatzung, Müttwochs d. 21. 9.br. / 1. Xbr. 1683. Weillandt deß Ehrenhafften Herrn Johann Georg Metziger EE. Großen Raths alter beÿ Sitzers Seel. hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben behaußungen in der Statt Straßburg alhier so auff begehren durch Vnß Zu Endes Vnderschribene der Statt geordnete Werckhleit besichtiget Vnd in acht genommen
Erstlich eine behaußung hinder der Mauren am xiii graben in der Roßengaßen, Ein seitzes Michael Jost burger Von Tortlitzheim ander Seitzes Neben Georg Graßman dem pflesterer hinden auff die alte Statt Maur stoßend Welche behaußung Zimlich schlecht gehört Zum halben theill in diße Nahrung ist dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Viertzig Vÿnff Gulden daß halb theill (22 lb 10 ß d)
die achte behaußung sampt hefflein Vnd brunen in dem Kageneckher bruch ein eck behaußung ane der Rengaßen auf beden seithen Neben denn Erben selber ist in allem Woll besichtiget vnd in acht genommen dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Zwantzig Gulden
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Montag d. 3. Tag des Monaths Maÿ Im Jahr des herren als mann Zalte 1658.
Jungfrawen Susannæ Mitt den Buchstaben F. Hauß vnd hoffstatt, sambt allen desselben gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Stattt Straßburg vorstatt, dem Kagenecker bruch, ist einseit ein Eckhauß an der Renngaß, Sonsten überall neben vnd vff häußern, so auch in diese Metzgerische Verlaßenschafft gehörig, für freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen vmb 160. lb. Darüber sagen die Documenta mit N° 57. signirt vnd in dem Inventario fol: registrirt

Le tuteur de Susanne Metzger vend 225 livres au cordonnier Georges Mœtschel la maison d’angle, entourée d’autres qui appartiennent à la succession Metzger. Les clauses permettent à l’acquéreur de se servir des latrines établies sur la propriété Metzger, le puits sera commun entre les héritiers et l’acquéreur en partageant par moitié les frais d’entretien

1684 (14. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 499
Herr Daniel Ösinger Schaffner deß Closters St. Margarethæ und Agneßen alß Curator Jugfr. Susannæ Metzgerin, weÿl. herrn Hannß Georg Metzgers E.E. großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher dochter
in gegensein Georg Mötschels deß Schuhmachers mit beÿstand hannß Jacob Kappels deß Schuhmachers
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäuden begriffen weithen zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt in dem Kagenecker bruch ist einseit ein Eckhhauß ahn der Renngaß, sonsten überall neben und uff häußer so in die Metzgerische Verlassenschafft gehörig stoßend gelegen – Darbeÿ insonderheit bedingt worden, Erstlichen weilen in der derneben gelegenen und in die Metzgerische Verlassenschafft gehörige behaußung eine Cloac sich befindet, darzu der Käuffer und die seinige, auß ihrem hauß durch der Metzgerischen Hoff kömme, so sollen dieselbe darzu den freÿen ungehinderten freÿen Zutritt für und für hiemit und in Krafft dießes haben und behalten, Was für daß andere den Bronnen betrifft so bleibt derselbe we bißhero also auch ins für künfftig Zwischen der Metzgerischen und nunmehr Mötscherischen behaußung Gemein, und leÿdet iede behaußung die helffe der darzu benöthigten Uncosten – umb 225 lb

Fils de jardinier, Georges Mœtschel épouse en 1683 Susanne Moscherosch, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1683 (1. 7.br), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen vndt bescheidenen Meister Georg Mötscheln dem ledigen Schuemacher, als dem hochzeiter an einem,
So dann der tugendsamen Jungfr. Susanna, weÿland deß Ehrengeachteen undt bescheidenen Meister Matern Moscherosch auch Schuemachern undt burgers alhier seeligen nachgelaßener ehelicher Tochter als der Jfr. hochzeiterin andern Theils
Verhandelt in Straßb. Mitwochs den 1. Septembris St. N. Anno Christi 1683. [unterzeichnet] georg Mötschel hochzeiter, Martin Mahrler Gartner Unterwagner deß Hochzeiters Vogt, Johann Christoff Moscherosch Der Hochzeiterin Vogt, Johann Preÿel der hochzeiterin Mutter bruder

Mariage, cathédrale (luth. f° 116)
1677. Zum 2. mahl Georg Mötschel der Schumacher Weiland Andreß Mötschel Geweßenen Gartners vnd Burgers alhier nachgelaß. ehel: S. Jfr. Susanna Weiland Matern Moscherosch geweßenen Schuemachers v. Burgers alhier nachgel. ehel. T. Mont. den 14.t 7.bris Zun Predigern (i 117)

Georges Mœtschel hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Jean Trens

1685 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 18
Georg Mötschel der Schuhmacher
in gegensein Andres Huckhen Gartners ahne Steinstraß alß Vogts weÿl. hannß Trennßen daselbst nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 75 lb, daß derselbe nachgemelte erkauffte und am 14. 10.br nechst abgelegten iahrs verschriebene behaußung Vollendts bezahlen könne
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt in dem Kagenecker Bruch, ist einseit ein Eckhauß ahn der Renngaß, sonsten überall neben und uff häußer so in die Metzgerische Verlassenschafft gehörig stoßend gelegen

Georges Mœtschel vend au journalier Jean Bronner une partie de sa maison qui longe la rue de la Course

1685 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 350-v
Hannß Georg Mötschel der Schuemacher
in gegensein Hannß bronner deß taglöhners Schirmbs Verwanthens und Annæ Margarethæ beeder Eheleuthe
eine behaußung ohnfern dem so genandt armensünd.hauß allhier in der Vorstatt in dem Kagenecker bruch, einseit neben dem Kaüffer anderseit neben weÿl. H. Hannß Georg Metzger E.E. Großen Raths nunmehr Seelig nachgelaßenen Erben hinden auff besagter Metzgerische stoßend gelegen – dann obzwar wohlen dieße und die darneben gelehene und dem Verkäufer annoch zuständige behaußung umb 100. lb andreß Hucken Gartnern ahne Steinstraß verhafftet, so verspricht doch der Verkäufer dem Kaüffern dießenfalls gäntzlich schadloß Zuhalten, darbeÿ ist ferner expresse abgeredt worden, daß der Verkäuffer in der Verkaufften behaußung die ienige Cammer in welche Er auß seinem hauß gehen und kommen kan, auf 10. Jahr lang deß Kaüffers und sonst männiglichen ohngehindert nutzen und brauchen auch seine darneben gelegene behaußung biß an das ietz Verkauffte hauß oberhalb deß gangs ankencken und also erweitern möge Vor eines Zum Zweÿten, so sollen die kaüffende Eheleuth sambt den Ihrigen den freÿen ohngehinderten Zutritt Zu dem bronnen und S.V. Cloac haben und ahne den Uncösten mit dem Verkäuffer zu gleichen theilen leiden – umb 190. fl.

Georges Mœtschel se remarie en 1705 avec Agnès Schrimpff, veuve du cordonnier Jérémie Schmidt : contrat de mariage, célébration
1705, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Mstr: Georg Mötschels Schumach: vnd Fr. Agnetæ Schrimpfin, Jeremiæ Schmidts jun. Wb.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 153, n° 9)
1705. Mittw den 11. Mertz Wurden nach ordentl. proclam. copulirt Johann Georg Metschel der Schuhm. u. burger alhier u. Fr. Agnes weÿl. Jeremiæ Schmidten des jüngern gewesenen schuhm. und burgers alhie hinterl. Witwe [unterzeichnet] georg Metschel als hoch Zeiter, Agnes schmidtin als hochzeiterin (i 152)

Georges Mœtschel épouse en troisièmes noces en 1708 Sophie Véronique Moscherosch, veuve du fabricant de tabac Jean Michel Ewinger : contrat de mariage, célébration
1708, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – Persönlich erschienen der Ehrsame vnd bescheidene M. Georg Mötschel Schuemacher Barbar burger alhie, alß Hochzeiter, mit beÿstand H Georg Jacob Tillich, Satlers vndt burgers alhier, seines Anverwandten, ane einem
So dann die Ehren vnd Tugendsame Fraw Sophia Veronica gebohrne Moscheroschin, weÿl. H Hannß Michael Ewingers geweßenen Taback Fabricanten vnd burgers alhier hinderlaßene Fraw Wittib mit beÿstand H. Joh: Martin Wedels Taback händlers ihres geschwornenn Vogts vnd Johann Scheeren ihres dochtermanns alß hochzeiterein Andern theils
Vierdens die wÿdems betreffend, so hat der Hochzeiter seiner Geliebten Hochzeiterin Zu einem gemeinen rückfälligen wÿdembs 200 guden à 15 bz. gerechnet, ferners ein Stub in Seiner ane der Curbengaßen gelegenen behaußung benebens einer Cammer im vordern stock 3. Stieg. hoch, vnd dann einen besondern platz im Keller, alles die Zeit ihres lebens habens Zu genießen in rechter wÿdembs weiße
So beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 4. 8.bris 1708. [unterzeichnet] georg Metschel Als hochzeit, Sophia Veronica Ebingerin alß hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 197, n° 878)
1708. Eod. [Mittwoch den 6.ten 9.bris] Seind nach 2.mähl: Proclamation ehelich copulirt worden, Georg Mötschell der Wittber b. und Schuhmacher allhier Und Fr. Sophia Veronica, weÿl. Johann Michael Ebingers gew. b. und Tubackmachers allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Georg Metschel hochzeiter, Sophia veronica Ebingerin hoch zeiterin (i 196)

Georges Mœtschel meurt en 1721 dans sa maison rue du Maroquin en délaissant deux fils de son premier mariage. La masse propre à la veuve s’élève à 448 livres, celle des héritiers à 872 livres. L’actif de la communauté est de 379 livres, le passif de 1 000 livres.
1721 (13.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 44)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland der Ehrenhafft: vnd vorachtbare Herr Georg Mötschel, geweßener Schumacher vnd burger allhie zu Straßburg nunmehr seel. nach Seinem dienstags den 31. Decembris des ohnlängst abgelegten 1720.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Johann Georg Mötschels Literarum Cultoris, so noch ledigen standes, mit beÿstand herrn Georg Jacob Tillichs, Sattlers und burgers alhier seines noch ohnentledigten Vogts, vnd meister Johann Jacob Mötschel, Schumachers vnd burgers alhier für sich selbsten, beeder des abgeleibten seel. mit auch weÿland Frawen Susanna Mötschelin gebohrner Moscheroschin in erster Ehe ehelich erzeugter Söhn, vnd ab intestato verlaßener Erben, inventirt – So beschehen vnd verhandelt in Straßburg, Dienstags den 13.ten Januarÿ 1721.
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg in der Curbengaßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt.
Hültzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, Vor dießem gemach, In der Cammer B ; Vor der Cammer B, In der Cammer C, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, im Haußöhren, Im untern Stübl. Im Untern Haußöhren
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. Hauß, Hoffestatt in d. Kurbengaß (…)
(E.) Item Ein Vierdter theil vor vngetheilt von u. ane Hauß u. Hoffestatt in d. Kurbengaß (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Laut Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch Jacob Christoph Pantrion den Notarium in Anno 1709. auffgerichtet
Wÿdemb, So der abgeleibte seel: von weÿland Frawen Susanne Mötschelin Gebohrner Moscheroschin seiner ersten haußfrauen seel. ad dies vitæ Zugenießen gehabt. Laut eines über deroselben Verlaßenschafft den 8. Maÿ 1705. auffgerichteten Summarischen Calculi befindet sich, wie auch in des verstorbenen seel. Zugebrachten Nahrungs Inventario fol. 55. eingetragen, daß derselbe wegen eingangs gemelter seiner beeden Söhnen vnd erben H. Johann Georg vnd Joh: Jacob Mötschels allein /:über abzug deßen so er seiner ältisten dochter Frawen Annæ Margarethæ Barbeauldin seel. theils beÿ ihrer Verheürathung theils nach ihrem tod dero Erben verglichener maßen außgelieffert (…)
Wÿdemb, So der Verstorbene seelige von weÿland frawen Agneta Mötschelin gebohrner Schrimpffin seiner Zweiten haußfr. seel. Zeit lebens genoßen
Wÿdemb So die Wittib eingangs gemelt von weÿl. H Johann Michael Ewingern ihrem Ersten Ehemann seel. ad dies vitæ Zu genießen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 12, Sa. Silbers 16 ß, Sa. guldnen Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptguths 750, Sa. der Schuld 25, Sa. Ergäntzung 245, Summa summarum 1039 lb – Schuld 590, Nach solchem abzug 448 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 102, Sa.leeren Vaß 12, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 15, Sa. guldenen Ring 4, Sa. Schulden 444, Sa. Erg. 546, Summa summarum 1638 lb – Schulden 765 lb, der Erben restirende unveränderte Nahrung 872 lb
Die Theilbahe Verlaßenschafft, Sa. haußraths 31, Sa. Wein 72, Sa. leders und Schue zum Schuhmacher handwerck gehörig 12, Sa. baarschafft 13, Sa. Schulden 250, Summa summarum 379 lb – Schulden 1000 lb, Übertreffen also die theilbare Passiva die theilbare Activ Massam umb 620. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1897 lb
Zu wißen demnach beÿ Abtheil und Vergleichung Weÿland Frauen Margarethæ Moscheroschin gebohrner Preÿelin, auch Weÿland Herrn Matern Moscheroschen geweßenen Schuhmachers Vndt burgers allhier hinterlaßener Wittiben – 1706

Georges Mœtschel vend la maison 175 livres à Pierre Le Mourme, manœuvre au chantier des Charpentiers

1687 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 128
Georg Mötschel der Schuhmacher
in gegensein Peter la Mourme Rawknechts am Zimmer Hoff und Schirms Verwanthen mit beÿstand H. Georg Christoph Newmanns deß Paßmentirers – Zwar auf die heüt dato Von Hh. Räth und XXI. Obrigkeitlich ertheilte permission [unterzeichnet] +
hauß und hoffstatt, mit allen deßen Gebäwen, begriffenn weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten, wie Er solche vermög Contract Verschreibung de dato 14. 10.br 1684. von Susanna Metzgerin erkaufft, allhier in der Vorstatt in dem Kageneckerbruch einseit ist ein eck ahne der Renngaß, anderseit neben Johann Brenner dem taglöhner, hind. auff die Metzgeriche Erben stoßend gelegen – umb 350 Gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Georges Mœtschel (Georges Metzel) à vendre la maison au manant Pierre Le Mourme (ici successivement Pierre Wurm et Pierre Milurm). Ils estiment que le principal avantage de la maison est de se trouver près de l’hospice des Pauvres passants, elle n’est pas en très bon état et comprend plusieurs poêles, antichambres et chambres. Originaire du Poitou, l’acquéreur a épousé une fille de Strasbourg et a l’intention de devenir bourgeois

1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
Georg Metzel wegen verkaufung eines häußleins ahne Wurm. 74. 75.
(p. 74) Sambstags den 1. Martÿ 1687. – Saltzm. nôe Georg Metzels des schumachers und burgers alhier, der ist willens seine behaußung ahn der Renngaßen alhier gelegen ahn Peter Wurm den Schirms Verwanthen und Zimmerhoffs taglöhnern alhier Zu verkauffen, bitt umb obrigkeit. consens. Erkant, weren Zu Einnehmung des augenscheins abgeordnet
H. XXI Mockel, Rath. Herrenschneider

(p. 75) Montags de, 3.ten martÿ 1687. – Augenschein des Metzerischen hauß referirt.
H. XXI Mockel und Rath. Herrenschneider referire, daß Sie bede der verwichenen Sambstags von E. Gn. erkandten augenschein des haüßlein, so von Georg Metzel ahn Peter Milurm will verkaufft werden eingenommen, und befunden haben, daß die gelegenheit in dem es gegen dem armen Sünder hauß über stehet, das beste daran seÿe, im übrigen habe es ein paar kleine stübl. vorgemachlein und Cammerlein, und seÿe sonst Zimblich ruinirt, der Verkauff aber umb 350 fl. bahr geschehen, und wolle der Käuffer der seithero ein Schirms Verwanther geweßen, vnd auß dem Poitou bürdig, ein hiesiege burgers dochter geheürathet auch ehistens burger werd.
Erkandt, solle derselbe ein p.sent Dbb. Deputt mit gewohnlich. Clausulen verschrieben werd.
nominati, ijdem Jun: deputati.

Pierre Le Mourme hypothèque le même jour la maison au profit de Barbe Brackenhoffer

1687 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 129
Peter la Mourme der Rawknecht
in gegensein H. Michael Kecken Alten dreÿers deß Pfenningthurns alß Vogts fr. Barbara Brackenhofferin wittibin – schuldig seÿe 100 pfund Ihme Zu erkauffung nach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß und hoffstatt, samt allen deren Gebawen, begriffen, Rechten und Zugehördten allhier in der Vorstatt im Kageneckerbruch wie solche in vorstehend. verschreibung begriffen

Pierre Le Mourme hypothèque la maison au profit de Marie Trens pour laquelle accepte son fils jardinier Michel Voltz

1691 (10. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 910-v
Pierre la Mourme der Rawknecht [unterzeichnet] o
in gegensein Michael Voltzen deß Garttners Underwagner alß Vogts Mariæ gebohrner Trenßin seiner leiblichen mutter – schuldig seÿe 50 pfund [unterzeichnet] Michaeluoltz
unterpfand, Hauß, hoffstatt sambt allen deren gebaüen, recht. und zugehördt. allhier in d. Vorstatt im Kagenecker bruch, einseit ist ein Eck an d. Renngaß, and.seit neben. Joh: Brunner den taglöhner, hind. auff die Metzgerische Erb. stoßend gelegen

Pierre Le Mourme et Anne Marie Schrœder louent une partie de leur maison au cordonnier Elie Nitschel

1694 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 184-v
Peter le Mourme der geschwornen auff dem Zimmerhoff allhier, und Anna Maria geb. Schröderin
in gegensein Elias Nitschel, deß Schuhmachers
verlühen, In Ihrer an d. Renngaß. in d. Vorstatt Und.wagnern gelegenen behaußung und. auff d. bod. Stub, hauß ehren, Küchen, Ferner Eine Cammer, auff den Erst. und eine Cammer auff dem Zweÿt. Stockwerck, sambt einen bühnlein darüber, alles auff Neün jahr lang, von weihnachten 1693. anzurechen umb einen jährlichen Zinß nemblich Acht pfund

L’éclusier Pierre Le Mourme vend la maison 325 livres au tanneur Jean Mænnel

1717 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 540-v
(325) Peter Le Morm Statt schließenmeister
in gegensein Johann Männel gerbers
hauß und hoffstatt mit allen deßen Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten in der Vorstatt in dem Kageneckerbruch einseit ist ein Eck ahn der Rengass anderseit neben Claus Lixen wittib hinten auf die Metzgerische erben, doch auf art und weiß wie die C. C. St. verschreibung vom 14. Xbr 1684 außweißet – umb 325 pfund

Fils de tanneur, Jean Mænnel épouse en 1677 Anne Catherine Griesbach qui s’était mariée en 1674 avec Jean Joachim Rauch, tanneur originaire d’Ichenheim en Bade : contrat de mariage, célébration
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 158-v, n° 19)
1674 Johann Joachim Rauch der ledige Gerber und Läderbereiter von Ichenheim, weÿland Hrn Johann Rauchen des Schultzens Zu Ichenheim hint. Ehel. Sohn, undt J. Anna Catharina Hn Caspar Grießbachs des Gerbers undt Läderbereiters Ehel. tochter. Donnerst. 19. Martÿ (i 160)

1677 (29.1.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 68
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Johann Männeln dem ledigen Gerber v. Lederbereÿter, daß Ehren v wohlvorgeachten H. Jacob Mennels auch gerbers v. Lederbereithers burgers alhier Zue Straßburg ehelich gezeügtem Sohn, alß em Hochzeiter, ane Einem,
So dann d. viem ehren v. tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ Grießbachin, weÿland deß Ehrengeachten hanß Joachim Rawen ebenfalls geweßenen Gerbers v. Lederbereiters auch burgers alhier seel. hinderlaßener Wittibin alß hochzeiterin, andern theils
Welches dann beschehen V. Zugang. (…) vff Montagden 29. Januarÿ A° 1677 [unterzeichnet] Johannes Mennel Als hocht Zeiter, Caspar grießbach Als vatter, daniell grießbach Alß groß vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 173-v, n° 14)
1677. 8. Martÿ Joh: Männel ledig. gerber Jacob Männels gerbers seel. S. v. Fr. Anna Catharina weil. Joachim Rawen geweßenen gerbers hinterl. W. (i 175)

Jean Mænnel hypothèque la maison au profit du notaire Jean Lobstein

1720 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 78-v
Joh. Männel rothgerber
in gegensein H. Joh. Lobstein Not: publ: – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert. im Kageneckerbruch, einseit ist ein Eck an der Renngaß anderseit neben Claus Lixen wittib hinten auff die Metzgerische E.E.

Jean Mænnel hypothèque la maison au profit de François Œsinger, doctorant en droit et greffier à la Chambre des Contrats

1721 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 178
Johann Männel rothgerber mit beÿstand Johann Ulrich Bach Eberlen des gerbers
in gegensein H. Francisci Ößingers U.J. Doctorandi et C. Contractuum actuarÿ – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein hauß cum appertinentÿs im Kagenecker bruch, einseit ist ein Eck ahn der Renngaß anderseit neben Claus Lixen wittib hinten auff ged. Wittib

Jean Mænnel hypothèque la maison au profit de Susanne Kast veuve de Jean Louis Kob

1722 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 307
Johann Männel Rothgerber und Lederbereither
in gegensein Fr. Susannæ geb. Kastin weÿl. H. Johann Ludwig Koben beÿständlich ihres Curatoris H. Rath. Elias Brackenhoffers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt ahm Kagenecker Bruch oben ahn der Renngaß, einseit neben der Apffelischer wittib anderseit ist ein eck ahne ged. Renngaß hinten auff die Metzgerische Erben

Jean Mænnel meurt en 1723 en délaissant pour unique héritier son fils Jean Jacques dont on n’a plus de nouvelles depuis vingt-cinq ans. Les héritiers sont donc sa sœur et les enfants de son frère. Les experts estiment la maison 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 236 livres, le passif à 116 livres

1723 (24.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 55) n° 1769
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, so weÿland der Ehrengeachte Meister Johannes Männel geweßenen Rothgerber, Lederbereiter und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 19.ten Febr: instehenden 1723. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. hinterlaßener Schwester und respectivé bruders Kinder – So beschehen allhier Zu Straßburg, Mittwoch den 24.ten Febr: 1723.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Erstlich zwahr Seinen Sohn Johann Jacob Männel, welcher aber schon bereits 25. Jahr in der frembde und weilen man den geringsten Bericht seithero von demselben nicht erhalten Können, als haben nachfolgende als dißmahls nächste Anverwandte dieße Erbschafft cum beneficio Legis et Inventarÿ ohnpræjudicirlich antretten wollen als 1. Frau Susanna Kürßnerin gebohrne Männelin weÿland Meister hanß Michel Kürschner gewesenen Rothgerber und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib deßen vollbändige Schwester mit assistentz H. Christoph Röderer Rothgerber und burgers allhier Ihres geschw. vogts und burgers allhier an einem, 2. So dann in den 2. Stammtheil, Weÿland Mstr Geörg Männel geweßenen Rothgerber und burgers allhier nah todt verlaßene 3. Kinder nahmentlich Anna Maria und Elisabetha, so sich dermahlen in allhießigem weÿßenhauß befinden, in dero Nahmen S. T. H. Johann Heupel des Stiffts weÿßenhaußen Wohlverordneter Schaffner und Vornehmer burger allhier beÿ dem Geschäfft erschienen und dann Johann Georg Leedigen Secklers Jünge, so bevögtiget mit H. Samuel Hetzel Rothgerber und burgers allhier, welcher ebenfalls selbsten in person der Inventation abgewarth.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Meÿ Münster hof gelegen: und in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung Volgendermaßen befunden.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Nemlichen ein Hauß und hoffestatt mit allen deßen Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt in dem Kageneker bruch 1. seit ist ein Eck ane der Renngaßen neben Paulus Apffels wittib, a. seit neben Johannes Kauffer, davon gehen Jahrs 2. lb 10. ß d auff den 1.ten Apr: S. T. H. Francisco Ößingern J. U. Ddo und Allhießig Wohlverordnetem Contractuum Actuario auch vornehmen burgern Allhier lößig in Capital à 5. p. Ct° gerechnet mit 50. lb. It. 2. lb 10. ß d gelts auch à 5 pro Ct° gerechnetn ob Edelerwehntem H. Dd Ösingern Jährl. auch auff den 1.ten Aprilis ablößig in haubtguth mit 50. lb, It. 2. lb 10. ß d à 5. p. Ct° Jahrs auff den 16. Maÿ weÿland H. Johann Ludwig Kooben geweßenen Handelßmanns seel. Wittib stehet in Capital abzuführen mit 50. lb. Summa ist 150. lb. Dahingegen ist solche behaußung Vermög deren beÿm Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 26.ten Febr: 1723. von den allhießig. geschwornen Werckmeistern angeschlagen word. pro 375. lb. nach abzug vorstehender beschwehrden restirt annoch außzuwerffen 225. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergament. Kauffbrieff, mit allh. C. C. Stub anhangendem Inns. verwahrt datirt d. 3. Oct: 1717 mit N° 1 bemerckt.
die gantze Verlaßenschafft batreffend, haußrath 11, Eigenthumb ane einer behaußung 225, Summa summarum 236. lb – Schulden 116, Nach deren Abzug 118 lb
Darzu gelegt der Jenige wÿdumb so der verstorbene selig von seiner lieben haußfrauwen seeligen ad dies vitæ genoßen (…) 92 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 210 lb
Abschatzung d. 26. Feberius: anô 1723: Weÿland deß Ehren hafften vnd bescheÿten Johannes Menlin Roth Gerber seel. hinder Laßenen Erben ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg Ein Eckh hauß ane der Renth gaßen Gegen dem Moß Münsterischen hoff, Vber geegen, Ein seith in der Renth gaßen Neben Paullus Affeles Witib Ander seith: Neben Johannes Kauffer, welche behaußung hoffestatt Stuben, Kammern, Kuchen, Ein hauß Ehren Mit tühllen Zugeschlagen, Soldatten Kammer, Ein Gemeiner hoff Vnd gemeiner brunnen, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornenn Werck Leüthen in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen, wirt, Vor, undt umb: Süben Hundert vnd Fünffzüg Gulten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckh Leüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Susanne Mænnel veuve du tanneur Jean Michel Kürsner vend la maison 425 livres à l’employé au chantier des Charpentiers Jean Scheur et à sa femme Anne Elisabeth Færber

1723 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 138
Fr. Susanna geb. Männelin weÿl. hannß Michael Kürßner gewesten Rothgerbers wittib beÿständlich ihres geschwornen Vogts Christoph Röderer des Rothgerbers
in gegensein Johannes Scheuer des herrenwerckers auff allhiesigem Zimmerhoff und Annæ Elisabethæ geb. Färberin, daß sie Kürßnerische wittib mit genehmhaltung ihres Vogts und unterschriebener weÿl. Johann Männel gewesten Rothgerbers seel. ab intestato hæredum præsumptorum ihnen beeden Scheuerischen eheleuthen
eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt in dem Kageneckerbruch, einseit ist ein eck ahn der Renngaß anderseit neben Clauß Lixen wittib hinten auff due Metzgerische erben und Consorten, außerhalb denen jenigen bedingnußen und respective dienstbarkeiten so in der ahm 14. Decembris 1695 in allh. C. C. Stub auffgerichteten Verschreibung specificé enthalten – ihro zufolg der vor H. Not. Rohren als Männelischem Inventierschreibern ahm 1. hujus auffgerichtetem Kauffverschreibung eigenthümlich zuständig – um 150 pfund (verhafftet, geschehen um) 275 pfund

Jean Scheur et Anne Elisabeth Færber d’une part et leur voisin le tailleur Jean Heinrich et Marie Dorothée Apffel d’autre part, propriétaires de la maison que Georges Mœtschel a vendue en 1685 à Jean Bronner, passent un accord de servitude. Les conjoints Heinrich avaient le droit de se servir du puits et des latrines de la propriété Scheur en empruntant un passage le long du pignon. Comme les conjoints Scheur ont déplacé le puits et modifié la porte qui permettait au voisin d’y parvenir, les conjoints Heinrich ont porté l’affaire devant le Petit Sénat où elle est toujours pendante. Les parties passent un accord à ce sujet. La porte dans le pignon commun sera murée aux frais des conjoints Heinrich qui n’auront plus aucun droit de passage pour parvenir au puits ou aux latrines de la propriété Scheur. Il n’y aura d’autre servitude que la mitoyenneté du pignon.
Les héritiers Lix, propriétaires de la maison voisine vers le Marais Kageneck, déclarent commun aux trois parties (Scheur, Heinrich et Lix) le puits adossé contre le mur de la maison Heinrich. L’usage et l’entretien du puits sera commun, un quart revenant à Scheur, un quart à Heinrich et la moitié à Lix. Les voisins sont autorisés à ouvrir une porte pour parvenir au puits et aux latrines sis sur la propriété Lix et à s’en servir le jour. Les parties devront fermer la porte à clé. Les ayants droit Heinrich et Scheur n’auront d’autres droits sur la propriété Lix que ceux énoncés, ils n’auront pas le droit d’y déposer quelque objet que ce soit mais l’eau du puits s’écoulera par la propriété Lix. Les ayants droit Heinrich auront le droit de faire s’écouler l’eau de leur évier par la propriété Lix au même titre que les eaux de pluie.

1727 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 192-v
Johann Heinrich der Schneider und Maria Dorothea geb. Apffelin ahn einem und Johannes Scheuer der allhiesiger gremp und Anna Elisabetha geb. Färberin ahm andern theil
demnach die jeweilige eigenthumbs besitzer ihr Heinrichischer Eheleuth allhier im Kagenecker Bruch ohnfern des Armen Sünderhaußes ged. Scheürischen Ehegatten anderseit neben Johann Michael Jost dem Schloßer hinten auff die Metzgerische Erben ahn der Renngaß gelegen ehedeßen hannß Bronner dem taglöhner darauff Jacob Müller dem leinenweber nachgehends hannß Paul Apffel dem Schneider zuständig gewesenen haußes durch Scheurische olim Männel: und le Mormische ebendaselbst einseit ist ein eck ahn ged. Renngaß und dem Kagenecker bruch anderseit neben Clauß Lixen wittib anjetzo hannß Kauffer Ehefrauen vormahls neben denen Metzgerischen Erben hinden auff benannte Heinrichische Eheleuth stoßend gelegenen behausung, den freÿen ohngehinderten zutritt zu dem in dem Scheurischen hauß gestandenen modo in der Kaufferischen ehefrauen und Lixischen Erben hauß stehenden bronnen, und zu der in erstgedachtem letztern hauß befindlichen cloac gehabt, und den durchgang durch ein im Scheurischen hauß längst dem zwischen dem Heinrichischen hauß stehenden beeden haüßern gemeinschafftlich zugehörigen steinern gäbel vorhandenes gäßlein, und darin leitendes von d. gaß aus sowohl tags als nachts zu haben prætendirt, auch eine durch besagten gemeinschafftlichen gäbel in das gäßel des Scheurischen haußes gebrochene thür an solchem end gehabt, Scheur aber seithero sowohl den bronnen von dem orth wo er vorhin gestanden weggebrochen, und anderst wohin transportiert, die thür seines haußes, durch welche mann zu erwehntem bronnen kommen und in das gäßel von der gaß aus gehen konnte, verändert, und ihme Heinrich die nächtliche eröffnung der haußthür erschwährt, wodurch dießer letstere bewogen worden seine Klage gerichtlich beÿ E. E. Kleinen Rath ein zu fügen, allwo dieselbe bißanhero ohnerörtert anhängig gewest, Sie aber beederseits für rathsamer erachtet umb fernere Kösten zu verhüten und die zerfallene nachbarliche freundschafft wieder herzustellen, obschwebende streittigkeiten auffzuheben, auff ihre rechts hängige Klag und gegenklag verzug zu thun (…) vereinbahret,
Erstlich, daß die aus dem Heinrichischen hauß in das gäßel des Scheurischen haußes durch den gemeinen gäbel gebrochene thür auff Heinrichischer Eheleuth costen zugemaurt werden, und immerhin vermaurt verbleiben, 2. die eigenthumbs besitzere der Heinrichischen behausung zu keiner zeith mehr den durchgang durch sein Scheuren haußthür und gäßlein umb zu dem bronnen und cloac zu kommen, oder umb eines andern gebrauchs willen wie der immer erdacht und nahmen haben mächte prætendirten haben, so dann drittens keines sothaner beeden häußer außer der gemeinschaft des gäbels einige andere gemeinschafft mit dem andern noch ein auff das andere einige servitutem weder dominantem noch seruientem haben und vermittelst solcher transaction bißher geführte Rechts: streitt gänzlich auffgehoben sein,
wobeÿ ferner erschienen obged. Lixische wittib Aurelia geb. Drennßin, hannß Kauffer g.u.w. Ehefrau, Ferner derselben mit weÿl. Clauß Lix gew. g.u.w. ehelich erzeugt noch lebenden zweÿ Kinder Johann und Maria der Lixen geschworner Vogt Andreas Lix Andreßen sohn g.u.w., So dann Johannes Lix der älteste curandus für sich selbsten in gegensein obbemeldter Heinrichischer und Scheurischer eheleuth angezeigt und bekannt, daß sie wegen des in dem Lixischen hauß: hoff befindlichen secrets oder profeÿ wie auch des auff Lixischem grund und boden in ged. hoff stehenden von ihnen dreÿen ohnlängst in gemeinschaftlichen cösten neu erbauten bronnens, folgender maßen für sich, ihre Erben und künfftige proprietarios ihrer häußer verglichen haben, Erstlich das dernächst ahm Scheurisch: und Lixischen hauß ahn der Maur gegen dem Eck der Heinrichischen haußes stehenden bronnen, der gepfästerte zugang zu demselben so bedeckt und mit einer Riegel wandt umbgeben ist, zu allen zeithen zwischen denen jeweiligen innwohnern und proprietarÿs bedütteter dreÿ Lixisch: heinrich: und scheurischen häußer gemeinschafftlich zu eines jeden gebrauch sein und bleiben, auch in gemeinsamen Unkösten geschöpfft und sambt dem unterschlag in bau und guthen stand erhalten werden solle alßo daß die proprietarÿ des Lixischen haußes die eine helffte, die eigenthumbs herren der Heinrichischen behausung die quart und die proprietarÿ des Scheurischen haußes ebenfalls die quart daran leÿden, zweÿtens ist jeder proprietarius der Scheurisch: und Heinrichischen häußer befuegt, eine thür umb aus seinem hauß zu erwehntem bronnen cloac kommen zu können in den geflästerten zugang oder höfflein auff seine cösten zu machen und zu erhalten, drittens sind eben derselbe wie vorhin berechtigt aus sothanem höfflein durch die in den Lixischen hoff gerichtete thür zu der gleichfalls in dem hoff gerichtete thür, zu der gleichfalls in den Lixischen hoff vorhandenen cloac zu gehen und sich derselben jure seruitutis dominantis den gantzen tag über nachts aber zu Sommerzeith biß zehen Uhr und winther: zeith biß neun Uhr zu bedienen, laßen nach verfließung solcher zeith die innwohner des Lixischen haußes fueg und macht haben bedüttene aus dem höfflein beÿ dem bronnen in ihrem hoff gerichtet thür ihrer seiths mit einem Riegel zu verschließen, dahingegen dieselbe auch verbunden sind ged. thür beÿ anbrechendem tag jederweilen wieder zu eröffnen: Viertens verpflichten sich Heinrich und Scheur so offt sie sich ged. thür bedient haben werden, selbige wieder mit dem schlüßel ihrer seits zu zuschließen indeme jeder theil unter ihnen einen besonderen schlüßel bedüttener thür haben solle Sonsten aber Fünfftens ist weder Heinrich noch Scheur berechtiget sich des Lixischen hoffs zu einigen andern gebrauch als dem zugang zur profeÿ zu bedienen, viel weniger etwas darin zu stellen, zu legen oder zu schütten doch solle das von dem bronnen ausschüttende waßer seinen durchlauff in und durch den Lixischen hoff haben, 6. ist denen proprietarÿs des Heinrichischen haußes erlaubt einen zugemaurten waßerstein nach längst ihres haußes herab in den Lixischen hoff zu haben und auff ihre cösten zu halten alßo daß das herabfließend: und lauffende waßer gleich wie das Regenwaßer vom dach in den Lixischen hoff lauffen, fallen und seinen ablauff durch selbigen haben solle

Anne Elisabeth Færber meurt en 1728 après avoir institué son mari, alors revendeur, légataire universel. Il n’y a pas eu de contrat de mariage. Les experts estiment la maison 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 332 livres, le passif à 193 livres

1728 (25.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 880
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Elisabethæ Scheurin, gebohrner Färberin Hn Johannes Scheüren des Krempen und burgers allhier geweßenen Ehel. Haußfraw nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1728. – nach ihrem am 8.ten Maÿ dießes 1728.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren vorhervermelten Hn Johannes Scheüren des Wittibers im Nahmen seiner Künfftiger Kinder und Erben als welcher die Verstorbene Fraw seelig ermög hernach inserirten Testamentlicher Verordnung Zu Erben instituirt – So beschehen Straßburg den 25.ten Maÿ Anno 1728.

Bericht Ane Statt der Eheberedung in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der hinterbliebene wittiber hatt gleich anfangs der Inventation glaubwürdig berichtet, daß alß Er sich mit seiner Verstorbenen Frawen seel. Verheurathen Sie dazumahlen keine Eheberedung mit einander auffgerichtet weniger etwas anders um der Zeitlichen Nahrung halber wäre zu papÿr gebracht worden, wohlerwogen Sie beÿde geweßene Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheurathung gar wenig Zusammengebracht, alßo daß beÿ so gestalt der Sachen die inventation gegenwärtiger Verlaßenschafft anderst nicht als Simpliciter hatt können inventirt und veschrieben werden.
Copia Testamenti nuncupativi
In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt ane dem Kagenecker Bruch gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und deßwegen hernacher beschribenen behaußung folgender maßen befunden
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung und Hoffstatt, mit allen derßelben Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeiten allhie in d. Vorstatt in dem Kagenecker Bruch, 1. s ist ein Eck an d. Renngaß, 2. s neben weÿl. Clauß Lixen wittib, hinten auff die Metzgerische Erben und consorten stoßend gelegen welche behaußung H. Actuario Doctor. Francisco Ößingern annoch verhafftet umb 100. lb, sonsten freÿ leedig und eigen. Und ist dieße behaußung durch d. Statt Straßburg Geschwohrne Hn Werckmeister Krafft dero überreichten schrifftlichen Abschatzung de dato 24.ten Maÿ Anno 1728. æstimirt worden für und umb 700 gulden oder 3500. lb. Abgezogen obiges onus der 100. lb d, so verbleibt noch übrig hiehero anzuwerffen, 350. lb. Darüber besagt eu teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhang. Cantzleÿ contract Stuben größern Insigel verwahrt und datirt den 2.te Martÿ Anno 1723. mit lit. A. Signirt
Sa. haußraths 19, Sa. Wahren zum krempen weßen gehörig 4, Sa. Vaß und Wein 12, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Goldene Ring 1, Sa. Pfenningzinß haupt Guth 45, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Summa summarum 332 lb – Schulden 193 lb, Nach deren Abzug 139 lb
Seind Vermög obinserirten Testamenti nucupativi folgende von der verstorbenen Frawen Seeligen Verordnete legata theÿls gleich theÿls ad certum tempus außzulüffern und abzuziehen
Erstlichen Frawen Annæ Mariæ Wittmännin gebohrner Fäberin der Verstorbenen seel leiblichen Schwester, 25 lb
Item weÿl. Frawen Annæ Catharinæ Schultzin gebohrner Färberin auch ihrer Schwester seel. hinterlaßenen dreÿen Kindern ehender nicht alß zu Ihrer verheurathung jeedem 20 gulden macht 30 lb. Summa legaten 55, Nach deren Abzug 84 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 139 lb
Abschatzung den 24. Meÿ 1728. Auff begehren deßen Ehrenhafften und bescheitenen Johannes scheÿer Krëmpen ist Ein behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem grünen bruch Ein Eckhauß beÿ dem armen sunders hauß gelegen, Ein Seits neben Johann Heinrich schneiter ander Seits Neben Klauß Lüxen Erben welche behaußung stübell, Kammer, Küchell, soltaten Kammer, Lätlein, hauß Ehren sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß Nach angeschlagen wierdt Vor und umn Siben Hundert und Fünffzich Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Scheur se remarie en 1728 avec Marie Salomé Füssinger, fille de revendeur, après que les Conseillers et les Vingt-et-Un lui ont accordé une dispense pour se marier avant la fin de son deuil : contrat de mariage, célébration
1728, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 594
Eheberedung – Johann Scheur, Krempen
und Jungfrauen Mariä Salome Füßingerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125)
1728. Domin: XIV. et XV. Trinit: seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 8. Septembr: Ehelich eingesegnet worden Johannes Scheurer der Alter, Witwer Burger vnd gremp alhier vndt Jungfr. Maria Salome Füßingerin Johann H. Füßingers geweßenen Burgers vnd grempen alhie Nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] + dieß ist das Zeÿchen des Zweÿen Maria Salome Fußingerin als hochzeiterin (i 127)

1728, Conseillers et XXI (1 R 211)
Johann Scheuer erhalt Dispensation in der Trauer: Zeit. 303.
(p. 303) Sambstag d. 28. augusti – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Johann Scheuers burgers und Krempen allhier, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag Sub Lit. A. pro Dispensatione in tempore luctus handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird dem Imploranten in ansehung 1. die Männer nach dem gemeinen Rechten ihrer Weiber zu betrauen nicht schuldig, 2. keine Confusio sanguinis zu beförchten, 3. derselbe seine haußhaltung dem gesind nicht Wohl Vertrauen kann, und 4.to auff dem achten nächst künfftigen monaths Septembris alß den tag seiner Vorhabenden Verheürathung ihme nur Zweÿ monath an der durch die ordnung bestimbten Trauer: Zeit fehlen Werden, sich erstgedachten tag mit Jungfrau Maria Salome Füßingerin Ehelich Copuliren Zu laßen Obrigkeitlichen Erlaubt, und ihme die, Wegen noch nicht Vollendeter Trauer: Zeit, dazu nöthige Dispensation, gegen erlag dreÿ pfund pfenning in das gemeine Allmoßen ertheilt.
Deputati H. Rth. Falck und H. Rth. Braun.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 332 livres, ceux de la femme à 302 livres.

1728 (1.12.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 30) n° 935
Inventarium über des Ehrengeachten Johannes Scheuren krempen und der Ehren und tugendsahmen frawen Mariæ Salomeæ gebohrner Füßingerin beeder Eheleuthe und bürgere allhier einander für ohnverändert in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1728. – und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihnen und Ihren Erben alß ein ohnverändert und vorbehalten Gueth, mithien der Ergäntzung derselben expresse reservirt conditionirt und bedungen – So beschehen on fernerem beÿseÿn auff seithen der Ehefrauen Mstr Johann Jacob Füßingers des schuhmachers und burgers allhier deroselben leiblichen bruders Straßburg den 1. Decembris Anno 1728.

In einer alhier zu Straßburg in der Vorstatt ane dem Kagenecker bruch gelegener dem Ehemann gehörigen und deßwegen hernacher folio (-) beschriebener behaußung folgender maßen befunden
Sa. haußraths 229 (M. 118, F 111), Sa. Wahren zum Krempenweßen gehörig (M 55), Sa. Vaß, Wein und Brandwein 64 lb, Sa. Silbers 13 (M 4, F 9), Sa. Goldener Ring (F 7), Sa. baarschafft 350 (M 175, F 175)
Summa summarum der Ehefrauen eingebrachter Nahrung 302 lb
Eigenthumb an Einer Behaußung des Manns ohnverändert. Eine Behausung und Hoffstatt mit allen dero selben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugörten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Vorstatt in dem Kageneckerbruch, 1. s. ist ein Eck, ane der Renngaß, 2. s. neben weÿl. Clauß Lix Wittib, hinten auff die Metzgerische Erben et Consorten stosend gelegen so über hernach beschriebenes Capital beÿ leedig undt eigen, bleibt in Natura reservirt, deßwegen hiehero auß Zuwerffen o. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg anhangenden Größern Cantzleÿ Contract Insigel verwahret und datirt den 2.ten Martii Anno 1723. mit altem Lit. A. signirt und dabeÿ gelaßen.
Pfenningzinß hauptgueth (M 45) Summa summarum des Ehemanns Vermögens 462 lb – Schulden aus des Ehemanns Nahrung Zu bezahlen, der Ehemann soll weÿland Annæ Catharinæ Schultzin gebohrner Ferberin seiner verstorbenen Ersten haußfrauen schwester seel. hinterlaßenen 3. Kinder, (…) 130 lb – Nach deren Abzug 332 lb

Jean Scheur meurt en 1754 en délaissant pour unique héritière testamentaire Dorothée Füssinger, fille de Samuel Füssinger. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 363 livres, celle de l’héritière à 351 livres. L’actif de la communauté s’élève à 30 livres et le passif à 436 livres

1754 (26.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 329) n° 670
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Scheur, des geweßenen Fastenspeiß: und gesaltzen Waar Händlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1754. – nach seinem Donnerstags den 30. Maji dieses lauffenden 1754.ten Jahrs aus dießer welt beschehenen Ableiben hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Jungfrauen Dorotheæ Füßingerin, weÿland Samuel Füßingern geweßenen Schneiders und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Tochter, als des Verstorbenen seeligen Krafft hermach inserirten Testamenti nuncupativi instituirt und nach todt verlaßener einiger Erbin, so über 25. Jahr alt, mithin majorennis und ohnbevögtigt ist, beÿständlich Herrn Adal Hüntschel des weißbecken und burgers allhier, inventirt durch die hinterbliebene Wittib Frau Mariam Salome Scheurin gebohrne Füßingerin, beÿständlichen Herrn Christoph Saum des ältern Seÿlers und burgers allhier wie auch erstgedacht Erbin selbsten – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 26. Junii 1754.

In einer alhier zu Straßburg ane dem Kagenecker bruch gelegener in dieße verlaßenschafft gehöriger v. hernacher eingetragener behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behaußung. (E.) Eine Behausung und Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg, ane dem Kageneckerbruch, ein seith ist ein Eck, ane der Renngaß, anderseit neben Georg Börsch dem Schneider und burger allhier, hinten auf Johann Lix den Gartner stosend, so freÿ ledig und eigen und durch die geschwornen herren Lohner und Herren Werckmeister Zufolg ihres sub dato 20. Junii 1754. überschickten und beÿ dem Concept dieses Inventarii befindlichen schrifftl. Abschatzungs Zeduls æstimirt und angeschlagen worden vor 450 Gulden oder 225. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contract: Stub gefertiget und mit dero anhangendem größern Insigel verwahret de dato 2.ten Martii Anno 1723. mit altem Lit. A. notirt. Ferner ein teutscher papierener in gedachter Cantzleÿ Contract Stuben passirter Vergleich wegen der Gerechtigkeit des bronnens und Cloacs, mit dero aufgedrucktem kleinern Innsiegel versehen de dato 8.ten Martÿ A° 1727. So dann dreÿ verschiedene alte teutsche pergamentener in mehr erwehnter Cantzleÿ Contract Stuben passirte Kauffbrieff mit dero anhangenden größern Insigeln verwahret de datis 3.ten 8.bris 1717. mit altem N° 1 notirt, 3. Martii 1687 mit altem Lit. A. bezeichnet und 14. Decembris A° 1684.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Guths. Zufolg Inventarii (…) durch nun weÿl. H. Christoph Michael Hoffmann geweßenen Notarium publ. et Pract. den 1. Decembris A° 1728. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der (…) vor nun weÿland Herrn Notario Christoph Michael Hoffmann auffgerichteten Eheberedung d. 9. Augusti 1728
Copia (…) des den 5. Septembris A° 1750. auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Der Wittib vor ohnverändert zuständiges Vermögen, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Schuld 150, Ergäntzungs Rest 195, Summa summarum 363 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 14 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 46, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 225, Ergäntzungs Rest 203, Summa summarum 501 lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug 351 lb
Endichen folgt auch die beschehen der gemein, verändert und theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 17, Sa. Waar zum Fastenspeiß und Gesaltzen Waar Handel gehörig 10,Sa. Silbers 3, Summa summarum 30 – Schulden 436, theilbar Passiv Rest 406 lb
Stall summa 309 lb
Abschatzung Vom 20. Junÿ 1754. Auff begehren Weÿland Johann Scheuren deß geweßenen Fastenspeishändlers hinterlaßene Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg ein Eck beÿ dem Armen Sünder hauß gegen der Renngaß, einseit neben Johannes Lixen dem Gartner, anderseit neben Georg Börsch dem Schneider, In solcher behaußung sich dreÿ Kleine Stüblein undt sechs Kämmerlein ein Küchel und Haußöhren, darüber ist ein alter tachstuhl so mit breit Ziegeln einfach gedeckt, hat auch einen geträhmten Keller und gemeinschafftlichen Bronnen, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Vier Hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Vor mir dem unterschriebenen geschwornen Notario ist dato erschienen Frau Maria Salome Scheurin gebohrne Füßingerin, weiland Johann Scheur gewesenen Fastenspeishändlers und burgers alhier zu Straßburg seel. hinterlaßene Wittib beÿständlichen Herrn Notarÿ Johann Carl Fické dieselbe hat mit Verwilligung Hn Johann Adam Allheilig, des Säcklers und ebenmäßigen Burgers dahier dem sie bereits ihr Vermögen, vermittelst eines Leibgedings verschrieben,
in gegenwart Frauen Catharinæ Dorotheæ Kottlerin gebohrner Füßingerin, Johann Ferdinand Kottler des Tabackbereiters und burgers allhier Ehefrauen, ihr der Frau Comparentin Ehemanns seel. verlaßener Testaments Erbin, freÿmüthig angezeigt, daß sie Frau Scheurin ihro Frauen Kottlerin der Erbin in rechter aufrichtiger Übertragung: und Abstandts weiße käuflich überlaßen und abgetretten habe, den, ihro von ermeltem ihrem Ehemann seel. in dem Ehe Contract paragrapho septimo verordnet und anverschaften universel Genuß seiner samtlichen Verlaßenschaft (…) in gefolg deßen hat sie Frau Scheurin ihro Frauen Kottlerin der Erbin das Eigenthum einer alhier zu Straßburg ohnfern des Armen Sünder hauses gelegener und in Verlaßenschaffts Inventario mit mehrerem beschriebener behaußung samt dem von Löbl. Stadt Pfenningthurn einen gewißen bodenzinß besitzenden an der Weißenhurn straß gelegenen Lädlein, nunmehro vor ohnverfangen (…)
So beschehen Straßburg den 27. Februarÿ Anno 1759.

La veuve de Jean Scheur hypothèque la maison au profit de Marie Catherine Wanner née Eckert

1758 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 120-v
Maria Salome geb. Füßingerin weÿl. Johann Scheuer des krempen wittib beÿständlich Johann Friedrich Kuttler ohlmanns
in gegensein Mariæ Catharinæ Wannerin geb. Eckertin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten ane der Renngaß, einseit ist ein Eck, anderseit neben Johann Lix dem g.u.w.

Catherine Dorothée Füssinger épouse en 1756 l’apprêteur de tabac Jean Ferdinand Kottler : contrat de mariage, célébration
1756 (26.11), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 362
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Ferdinand Kottler, lediger Tabackbereiter Johann Ferdinand Kottler des ebenmäßigen Tabackbereiters und burgers allhier Zu Straßburg mit Fraun Maria Magdalena gebohrner Börschin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand erst gedachten seines Vaters, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Catharina Dorothea Füsingerin, weiland Johann Samuel Füsinger, geweßenen Schneiders und burgers allhier mit auch weiland Frauen Susannæ Margaretha gebohrner Walterin ehel. erzeugte Tochter mit assistentz Hn Johann Adam Hünstel des Weißbecken und H. Georg Friderich Bruder des pergmenters beeder burgere allhier, als hochzeiterin ane dem anern Theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 26. Novembris Anno 1756 [unterzeichnet] Johann Ferdinand Kuttler als hochzeiter, Catharina Dorothea füßingerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150)
Mitwoch d. 8. Dec. 1756. sind nach vorher geschehene Zweÿmahlige Außrufung Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Ferdinand Kottler lediger Tabackbereiter und burger alhier, Joh: Ferdinand Kottler Tabackbereiters und burgers allhier ehel. Sohn, und Jgfr. Catharina Dorothea weÿl. Samuel Fiesinger gewes. Schneiders und burgers alhier nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann ferdinant Kötler als hochzeiter, Catharina Dorothea Füßingerin als hochzeiterin (i 80)

L’apprêteur de tabac Jean Ferdinand Kottler commence son apprentissage de marchand de fruits et légumes chez Jean Daniel Reith le 20 octobre 1755
1755, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 283) Mittwochs den 17.ten Decembris Anno 1755 – eingeschriebener Fastenspeishändlers Lehrjung
Johann Daniel Reith, der Fastenspeishändler und burger alhier bittet Johann Ferdinand Kottler, den leedigen tabackbereiter, Johann Ferdinand Kottler des ebenmäßigen Tabackbereiters und dißorts Leibzünfftigen burgers ehelichen Sohn, persönlich so zugegen zu sich auf ein Jahr auf den 20.ten Octobris 1755. anfangend und auf die nemliche zeit Anno 1756. sich wieder endigend, in die Lehr zuschreiben, wehrend welchem Lehrjahr Er Lehrmeister ihne Lehrjungen in dem Fastenspeishandel getreulich zu unterrichten und dargegen der Lehrjung dem Lehrmeister ane Lehrgeld 20 Gulden Zu Zalen versprochen, warvon die helffte gleich anfangs und die andere Helffte nach verfloßener Lehr Zeit richtig zu machen, alles vermög Oberhandwercks herren Scheins de dato 14.ten Novembris 1755. Zu welcher Einschreibung E. E. Handwerck derer Fastenspeishändler deßen Protocolli de dato 20. Octobris 1755. auch seinen Consens bereits ertheilet.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr Willhartt. dedit 10 ß, Und vor das Findling hauß 9 d

Jean Ferdinand Kottler termine son apprentissage un an plus tard
1756, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 368-b) Mittwochs den 17.ten Novembris Anno 1756 – Eingeschriebener Fastenspeishändler Lehrjung
Johann Daniel Reith der Fastenspeishändler und burger alhier bittet in gegenwärtigen seinen Lehrjungen Johann Ferdinand Kottler den ledigen tabackbereiter, desen verglichenes Lehr Jahr ausweislich diesortigen Gerichts Memorialis vo 17. Decembris Anno 1755 bereits den 20. Octobris jüngst Zu end gegangen, geichtlich loszusprechen.
Erkandtn gegen erlag der Gebühr willfahrt, dt. vor die Zunft 5 ß, Vor das handwerck, so der Zunfftschreiber zu beziehen hat 3 ß, Ane Protocollgeld 2 ß (zusammen) 10 ß.

Jean Ferdinand Kottler devient tributaire le 16 décembre 1759 pour exercer le métier de revendeur
(f° 374-v) Donnerstags den 16.ten Decembris Anno 1756 – Neuer Leibzünfftiger Fastenspeishändler E.R.
Johann Ferdinand Kottler junior Johann Ferdinand Kottler des ältern dißorts leibzünfftigen tabackbereiters ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 18.ten Decembris 1758. bittet um Ertheilung des Zunfts und fastenspeishandel Rechts.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt, so anbetrift 26. lb 15 ß 4 d der Implorant declarirte, daß er jetzo nicht so viel Geld beÿ sich habe dahero ihme anbefohlen worden, die Gebühr dem herrn Zunfft Meister nacher hauß Zubringen und demselben aznuloben.
Dedit den 23.sten Januarÿ 1757 dem H. Rathherrn Meinecken als Zunft Meister et promisit eodem die, laut überschickten Scheins Nemlichen die alte grempen gebühr 1 lb 10 ß, für die Feur Eÿmer 3 ß 4 d, und Einschreib geld 2 ß, So dann die Völlige neu Gebühr 25 lb, Zusammen 26 lb 15 ß 4 d

Jean Ferdinand Kottler meurt en octobre 1760 en délaissant pour héritiers ses parents. L’inventaire est dressé dans la maison propre à la veuve que les experts estiment 225 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 133 livres, celle des héritiers à 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 197 livres et le passif à 222 livres

1760 (29.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 334) n° 805
Inventarium über Weiland Johann Ferdinand Kottler, geweßenen Fastenspeishändlers u. b. alh. zu Straßburg nunmehr seel. verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach seinem den 15. Octobris dieses zu End lauffenden 1760.sten Jahrs erfolgten tödl. hinscheiden hie Zeitl. verlaßen. Welche Verl. auf freundliches Ansuchen und Begehren des seel. verstorbenenn ab intestato Verlaßener Erben (…) inventirt durch Fr. Catharinam Dorotheam Kottlerin geb. Füßingerin die diesortige hinterlaßene Wittib – So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Samstag den 29. Novembris anno 1760.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Mstr Johann Ferdinand Kottler der ältere Tabackbereiter u. b. alh. des verst. leibl. Vatter und 2. Frau Mariam Magdalenam Kottlerin geb. Börschin erstged. Kottlers des ältern Ehefrau u. des verst. leibl. Mutter, diese beede unter assistentz S. T. H. Johann Friderich Nenter Not. publ. und breühmten Practici alhier diesem Geschäfft in Person abgewart Also beede des verstorbenen seel. leibl. Eltern u. ab intestato Zu gleichen portionen u. antheilern verlaßene Erben

In einer alhier zu Straßburg ane der Renngaß gelegenen hiernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behausung. (W.) Neml. Eine Behausung u. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Recht u. Gerechtigkeiten alh. in der Vorstadt in dem Kageneckerbruch, ein seit ein Eck, ane der Renngaß, anderseit neben Jacob von Börsch dem Schneid. u. b. alh. hinten auf hannß Lix den Gartner unter Wagnern u. b. alh. stosend gelegen, so außer dem darauf hafftenden hernach passivé eingetragenen Capital freÿ ledig u. eigen u. von Löbl. Stadt geschwornen H. Bau Inspectorem und Werckmeister vermög derselben Zum Concept geliefertes Abschatzung d. d. 30. Xbr. 1760. angeschlagen worden für und umb 450 fl. oder 225. Über diese behausung ist vorhanden ein teutsch. perg. Kaufbrieff in alh. C. C. Stub gefertiget, mit dero anhangendem Insigel verwahret d. d. 2. Martÿ 1723. ausweisl. deßelben weil. Johannes Scheur der gewesene fastenspeishändler u. b. alh. u. Anna Elisabetha geb. Färberin deßelben gewesene erste Ehefrau sothane behausung von Susanna geb. Männelin, weil. hanns Michael Kürßner gewesenen Rothgerbers u. b. alh. nachgelaßener Wb. käufl. an sich gebracht. Gedachter Johannes Scheur hat nachhero diese behausung per Testamentum der diesortig. Wb. Vermacht. Ferner besagt über sothane behausung 2. dergl. teutsch. perg. Kaufbrieff in alh. C. C. Stub gefertiget, u. mit dero anhangenden Insigel verwahret de datis 14. Xbris A° 1684, 3. Martÿ 1687. und 3. 8.bris 1717.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der vor mir Not° in a° 1756. mit einander auffgerichteten Eheberedung
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Rinng 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 225, Sa. Schuld 25, Ergäntzung (36, Abzug 151, Wird übertroffen 115), Summa summarum 279 lb – Schulden 145, Nach deren Abzug 133 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 10, Sa. Silbers 4, Sa. Ergäntzung 20, Summa summarum 34 lb – Schulden 25, In Compensatione 9 lb
Endlichen wird auch die gemein verändert u. theilbare Verl. beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Waaren Zum Fastenspeishandel gehörig 22, Sa. Schulden 145, Summa summarum 197 lb – Schulden 222, In Vergleichung 25 lb
Beschluß und Verstallung summa 118 lb

Catherine Dorothée Füssinger se remarie en 1765 avec le sergent Jean Georges Nachtrüb : contrat de mariage, célébration
1765 (11.11), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 463
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Georg Nachtrub, der Einspenniger Wittiber und burger alhier Zu Straßburg beÿständl. Joh: Jacob Kroll des Einspennigers und burgers hieselbst als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Catharina Dorothea Kottlerin, geborne Füßingerin weiland Ferdinand Kottler des geweßenen fastenspeishändlers und hiesigen burgers hinterlaßene Wittib mit assistentz Meister Friderich Ludwig Füsinger des Schneiders und burgers hieselbst ihres brud. als hochzeiterin ane dem anden theil
Actum Straßburg auf Montag den 11. Novembris anno 1765 [unterzeichnet] Johann georg Nachttraub als hochzeiter, Catharina Dorothea Kuttlerin als hochziterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 376, n° 50)
Im Jahr 1765.seind am 24. Sontag nach Trinitatis proclamirt und folgenden 27. Novembris copulirt worden Johann Georg Nachttrieb der Wittwer Einspänniger und burger dahier und Fr. Catharina Dorothea gebohrne Viesingerin weiland Johann Ferdinand Cottlers geweßenen Krempen und burgers dahier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] j georg nahtrieb als hochzeiter, Catharina Dorothea Kuttlerin als hochzeitterin (i 195)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse, estimée d’un commun accord 250 livres

1766 (20.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 338) n° 910
Inventarium über Johann Georg Nachtrub, des Einspennigers bei Ihro gnaden dem dermalen regirenden H. Ammeister Faust und Frauen Catharinæ Dorotheæ geborener Füssingerin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1766 – in ihren d. 27. Novembris jüngst 1765. angefangenen Ehestand Zugebracht. – So beschehen alhier zu Straßburg in fernerer gegenwarth Mr Mathis Meÿer des Schuemachers und burgers alhier, als des Ehemanns hierzu insonderheit erbettenen beistandts, so dann Mr Friderich Ludwig Füßinger des Schneiders u. burgers hieselbsten der Ehefr. leibl. bruders und beistandts, auf Montag d. 20. Januarÿ A° 1766.

In einer alhier zu Straßburg ane der Renngaß gelegenen der Ehefrauen Zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behausung. (F.) Neml. Eine Behausung u. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehördten, Recht u. Gerechtigkeiten alh. Zu Straßburg in der Vorstadt in dem Kageneckerbruch, 1.s. ein Eck, ane der Renngaß, 2.s. neben Jacob von Börsch dem Schneider u. burg. alh. hinten auf hannß Lix, den Gartner Unterwagnern u. b. alh. stosend gelegen, so außer dem darauf haftenden hernach passivé eingetragenen Capital freÿ, ledig u. eigen. Und wird diese behaußung hier ohnpræjudicirl. ausgeworfen und angeschlag. pro 500 fl. od. 250 lb. Über diese behausung ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in alh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anh. Insigel verwahret d. d. 2. Martÿ 1723. ausweisl. deßelben weil. Joh. Scheur, der geweßene fastenspeishd. u. burg. alh. u. Anna Elisabetha geb. Färberin deßelben gewesene erstere Ehefr. sothane behß. von Susanna geb. Männelin, weil. Joh: Michael Kürßner gewesenen Rothgerbers und burgers alh. nachgel. Wb. käufl. an sich gebracht. Gedachter Joh: Scheur hat nachhero diese behßung per testamentum der dißortigen Ehefrauen vermacht. Ferner besagt über sothane bhsung 3. dergleichen teutsche pergamentene Kfbrief in alhiesiger. C. C. Stub gefertiget, und mit dero anhangenden Insigel verwahret de datis 14. Dec: 1684, 3. Martÿ 1687. u. 3. 8.bris 1717.

Jean Georges Nachtrub meurt quelques mois plus tard en délaissant une fille de son premier mariage et un enfant posthume de la veuve. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé après la mort de Jean Ferdinand Kottler. La masse propre à la veuve est de 255 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 56 livres, le passif à 170 livres.

1766 (8.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 338) n° 911
Inventarium über Weiland Johann Georg Nachtrub, des Einspennigers und burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1766. – nach seinem den 26. Januarÿ a. c. aus dießer welt genommenen tödl. hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verl. auf freundliches Ansuchen hernach fol. benamster beeder Vögte inventirt und ersucht durch Frau Catharinam Dorotheam Nachtrubin geb. Füßingerin, die diesorts hinterbliebene Wittib beÿständl. Meister Friderich Ludwig Füsinger des Schneiders u. burgers alhier, ihres bruders – So beschehen alhier zu Straßburg auf Samstag den 8. Februarÿ 1766.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Maria Barbara Nachtrubin, diese Tochter hat der Defunctus in erster Ehe mit weil. Frauen Maria Barbara gebohrne Kuofin erzeugt, deren geordnet u. geschworner Vogt ist Joh: Christian Bruder der Pergamenter u. burger alhier, welcher auch persönl. diesem Verl. Geschäfft abwartete. Aldieweilen nur diese tochter erster ehe elh. ohnverburgert, so ist ferner hiebeÿ erschienen Lit. H. Joh: Paul Busch, E. E. Kl. Raths dermalig. wohlverdienter beisitzer, als vermög Extractus Ehrengedachten Kleinen Raths Memorialis d. d. 3. Februarÿ 1766. hierzu inspecie abgeordneter Deputatus
2. der verhoffende mit Eingangs gedachter seiner hinterbliebene, Wb. in beseßener zweiter und letzter Ehe erzeugten Posthumum deßen geordnet und geschworner Vogt ist Joh: Jacob Jund der Meelman u. burger alhier, welcher in Person gegenwärtiger Inventir beiwohnete.

In einer alhier zu Straßburg ane der Renngaß gelegenen der dißortigen Wb zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behausung. (W.) Neml. Eine Behausung u. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehördten, Recht u. Gerechtigkeiten alh. Zu Straßburg in der Vorstadt in dem Kageneckerbruch, 1.s. ein Eck, ane der Renngaß, 2.s. neben Jacob von Börsch dem Schneider u. burger alhier, hinten auf hannß Lix den Gartner Unterwagnern und burger alh. stosend gelegen, so außer dem darauf hafftenden hernach passivé eingetragenen Capital frei, ledig u. eigen. Sothane behausung ist den 30. Decembris 1760. bei weil. Joh: Ferdinand Kottler, des gewesenen fastenspeishändlers und burgers alh. der diß. Wb. erstern Ehemanns sel. Verl. durch den H. Bau Inspectorem und Werckmeister hiesiger Löbl. Stadt ordnungs mäßig æstimirt und angeschl. worden pro 450. fl. Angesehen nun solche behßg. seithero mit keinem Bau meliorirt sondern vielmehr baufälliger worden, und damit wegen dißortiger passive ausfallenden verlaßenschaft, Unkosten verhütet werden möchten, so hat man es auf verhoffende Ratification der wohlverordneten Hh. Drei löbl. Stadt Stalls bei gedachtem abschlag dermalen gelaßen und hier auswerfen wollen 225. lb. Über diese behausung ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in alhießiger Cantzl. Contract Stb gefertiget und mit dero anhangendem Insigel verwahret d. d. 2. Martÿ 1723. ausweisl. deßelben weil. Joh. Scheur der geweßene fastenspeishd. u. burg. alh. u. Anna Elisabetha geb. Färberin deßelben gewesene erstere Ehefrau sothane bhß. von Susanna geb. Männelin, weil. Joh: Michael Kürßner gewesenen Rothgerbers u. burgers alhier nachgelaßener Wb. käufl. an sich gebracht. Diese bhßung hat nachhero die diß. Frau ged. Joh: Scheur ererbet. Ferner besagt über sothane behausung dreÿ dergleichen teutsche pergamentene Kaufbrief in alhiesiger. C. C. Stub gefertiget, u. mit dero anhangenden Insigel verwahret d. d. 14. Dec: 1684, 3. Martÿ 1687. u. 3. 8.bris 1717.
Ergäntzung der Beneficial Erben wärender Ehe abgegangen ohnverändert Guths, Nach besag Inventarium illatorum, durch mich Not. d. 20. Januarÿ 1766 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inv: Copia der vor mir Not° auffgerichteten Eheberedung 11. 9.br 1765
Der Wb. eigenthüml. unveränderten Vermögens, Sa. Ehesteur 4, haußraths 75, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Rg. 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 225, Sa. Ergäntzung 100, Summa summarum 417 lb – Schulden 162, Deducendo 255 lb
Diesemnach wird auch der Beneficial Erben ohnveränd. und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. Haussteuren 4, Sa. Kleidung u. weisen Gezeugs 42, Sa. Silbers 14, Sa. Ergäntzung o, Summa summarum 56 lb – Schulden 170, In Compensatione 114 lb
(…) So verbleibt ane sothanem activ Vermögen mehr nicht übrig als 24. lb. Beÿ diesem so geringen Activ Rest hat man dißorts für ohnnöthig erachten vorher befindl. 3 massen von dem billig. werth auf den Stalltax Zu reduciren.

Catherine Dorothée Füssinger épouse en troisièmes noces en 1766 le marchand de fruits et légumes Jean Gérard Wagner : contrat de mariage, célébration
1766 (18.11), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 485
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Gerhard Wagner, Verwittibter Fastenspeishändler und burger alhier Zu Straßburg beÿständlich S. T. Herrn Johann Samuel Faust, J. U. Lt und E. E. Kleinen Raths alhie wohlverordneten Procuratoris et Advocati ordinarÿ als bräutigam ane einem
So dann Frau Catharina Dorothea Nachtrübin gebohrene Füßingerin, Weÿl. Johann Georg Nachtrüb, geweßenen Einspännigers und burgers Zu besagten Straßburg hinterlaßene Wittib unter assistentz Hn Friderich Ludwig Füßingers Schneiders meisters und burgers daselbsten, ihres leiblichen bruders, als hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Strassburg auf Dienstag den 18. Novembris Anno 1766 [unterzeichnet] Johann Gerhard Wagner als hochzeiter, Catharina Dorothea Nachtrübin gebornin füßingerin Alß hochzieterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f°161 n° 821)
Im Jahr 1766, Montag den 8. Decembris sind auf obrigkeitliche Erlaubnus nach vorhergegangener Zweÿmaliger Proclamation und Ausrufung Zu St. Thomæ copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Gerhard Wagner der Wittiber, Fastenspeishändler und burger allhier, und Frau Catharina Dorothea gebohrne Füßingerin weiland Johann Georg Nachrieb des gewesenen Einspännigers und burgers alhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Gerhard Wagner alß hochzeiter, Catharina Dorothea Nachtrübin geborne füßingerin als hochzierin (i 163) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 18)

Fils d’un charron de Friedberg en Wetterau (Hesse) Jean Gérard Wagner épouse en 1760 Marguerite Salomé Geyer, fille de tripier : contrat de mariage, célébration

1760 (10.3), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 395
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Gerhard Wagner, der ledige Fastenspeishändler weil. Joh: Caspar Wagner, gewes. burgers und Wagners Zu Friburg in der Wetteraue und Ursula Maria gebohrner Schneiderin, hinterlassener ehelich erzeugter Sohn, beiständlich H. Joh: Gerhard Wagner, des Schreiner Mstr. und Br. alhie in Straßburg als Hochzeiter ane einem
So dann Jgfr. Margaretha Salome Geÿerin, Weil. Christoff Geÿer gewes: Kuttlers und bs. allh. mit Martha geb. Illingerin hinterlas. Ehelich erzeugte tochter mit assistentz Christian Weÿlehnert, des Kornwerffers und b. dahier ihres geschwornen und noch ohnentledigtenen Vogts als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Strasburg auf Montag den 10. Martÿ Anno 1760. [unterzeichnet] Johann Gerhard Wagner als hochzeiter, Margaretha Salome Geigerin Alß hochzeitterin.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 216, n° 17)
1761. Eodem den 22.ten Julÿ seind nach Zweÿmahliger außruffung in den H. Ehestand eingesegnet worden Johann Gerhardt Wagner Fastenspeishändler vnd burger alhier, Weÿl. Johann Caspar Wagners vndt burgers Zu Friedberg in der Wetterau hinterlaßener ehel. Sohn, Vndt Jfr. Margaretha Salome weÿl. Johann Christoph Geÿers gewesenen burgers vndt Metzgers alhier hinterlassene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Gerhardt Wagner Testantur alß Hochzeiter, Margaretha Salome Geigerin als hochzeiterin (i 114)

Jean Gérard Wagner entre en apprentissage chez Ferdinand Kottler en 1759
1759, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
Johann Gerhard Wagner, Von Friedburg aus der Wetterau gebürtig
(f° 511-v) Donnerstags den 8.ten Februarÿ A° 1759 – Eingeschriebener Fastenspeishändlers Lehr Jung
Ferdinand Kottler, der Fastenspeishändler und burger allhier stellet Zum Lehrjungen dar Johann Gerhard Wagner, weiland Caspar Wagner, gewesenen burgers Zu Freÿburg in der Wetterau hinterlaßenen ehelichen Sohn, um denselben auf Ein Jahr lang Zu sich in die Lehr aufzunehmen, gegen 20 fl. Lehrgeld und 50 fl. Costgeld, woran der Lehrjung so seiner Außag nach 25 Jahr alt, und ohne beÿstand die eine helfte gleich nach der heutigen Einschreibung die andere helfte aber Zu End des Lehrjahrs, ihme dem Lehr Meister zubezahlen ingleichem auch alle Uncosten des Ein: und Ausschreibens Zu leiden versprochen und hat diese Lehr Zeit angefangen den 1. Januarÿ 1759. und solle sich selbige auf gemeldten tag 1760. endigen, wie solches alles der Oberhandtwercks herren Schein de dato 1. Februarÿ 1759. ausweißet, bitten denselben in die Lehr gerechtlich einzuschreiben.
Erkandt gegen Erlag der gebühr willfahrt, dedit Vor die Zunft 5 ß, Vor das handwerck welche der Zunftschreiber zu beziehen 3 ß, und Protocoll Geld 2 ß, zusammen 10 ß, dem Findling hauß 1 ß

Il termine son apprentissage d’un an à la fin de la même année
(f° 589-v) Donnerstags den 20.ten Decembris A° 1759 – Außgeschriebener Fastenspeishändlers Lehrjung
Ferdinand Kottler, der Fastenspeishändler erscheint mit Johann Gerhard Wagner, seinen Lehrjungen, deßen Lehr zeit Vermög Gerichts Protocollj dedato 8.ten Februarÿ hujus Anni den 1. Januarÿ 1760. mithin nächster tagen Zu Ende gehet, bittet denselben aus der Lehr zuschreiben.
Erkandt weilen beede theile mit einander vollkommen Zufrieden gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dt. vor die Zunft 5 ß, Vor das handwerck so der Zunftschreiber zu beziehen 3 ß, Protocoll Geld 2 ß

Jean Gérard Wagner devient tributaire à la Mauresse en août 1761 (le registre de bourgeoisie de l’année manque)
1761, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 116) Samstags den 8.ten Augusti Anno 1761 – Neuer Leibzünfftiger Fastenspeishändler E. R.
Johann Gerhard Wagner, Von Friedburg aus der Wetterau gebürtig, producirt Schein von alhiesiger Cantzleÿ und Stall, beede dedato 27. Junii 1761. bittet um ertheilung des Zunft: und Fastenspeishandel Rechts.
Erkandt gegen erlag der Gebühr willfahrt, promisit et dedit vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfft recht 5 ß, vor die Feür Eÿmerer 3 ß 4 d, Einschreib Geld 2 ß, die Fastenspeishändler Neue Gebühr, miy 25. lb die Alte Gebügr mit 1 lb 10 ß, Zusammen 25 lb 41 – Findling hauß, Nihil

Jean Gérard Wagner sollicite auprès des Quinze l’autorisation d’exercer le métier de cordonnier. La commission se rend aux arguments de la tribu et refuse de donner la permission de changer de métier.
1766, Protocole des Quinze (2 R 178)
Johann Gerhard Wagner Ca. Schuhmacher (Table) 349, 383, 462, 503, 565
(p. 462) Sambstags d. 23. Augusti 1766. Idem [Froereisen] nôe E. E. Zunfft der Schuemacher H. Zfftmr. in aîs C. Joh: Georg Wagner auch in aîs prod. unterth.. Exceptiones juncto petito und bitt Deput. Claus bitt similiter. Deput. Erkanndt, Deputatio.

(p. 503) Sambstags d. 6. Septembris 1766. Iidem [Obere Handwercks Hh.] laßen per Eundem [Secretarium Stædel] referiren, es habe Johann Gerhard Wagner de burger und bißherige Fastenspeishändler Ca. E. E. Zunfft der schuhmacher H. Zunfftmr. d. 14. Junii j. ein untherth. Memoriale übergeben, mit bitten Zu erkennen und aus zusprechen, daß ihme nicht nur der ohne beÿsein Mghh. botten abgenommene Werckzeug wieder Zu restituiren, sondern auch ihme erlaubt seÿe, vor E. E. Meisterschafft auf eingener hand zu arbeiten
Hiewieder habe Imploratischer H. Zunfftmr unterm 23. Aug. j. schrifftlicher excipirt und gebetten, dem Imploranten als einem fastenspeishändler beÿ straf zu untersagen, weder für Kundschafft noch für dießeitige Meisterschafft schuhmacher arbeit in das Zunkünftige zu fördern, idq. ref. exp.
Auf geschehen Weißung habe der Implorant sich auf den inhalt seines Memorialis bezogen, mit nochmaliger Versicherung daß er Vor niemand als die Meister, welche ihme arbeit gegeben, arbeiten wolle.
Die in Voriger sache behahmste Hh. Depp. hätten hierauf ihren Exceptionibus beÿgesetzt, daß es eine unerhörte sache seÿe, daß ein Mann, welcher das handwerck verlaßen und eine andere profession getrieben, auch auf dieße letztere burger und Zünfftig worden, nunmehro so zusagen, wieder umkeren Wolle, Sie könnten Mghh. versichern, daß viele arme Meister unter ihnen seÿen, Welche gar gern vor andere arbeiten und ihr brod verdienen möchte, die armuth seÿe so groß unter den Zünfttigen, daß bereits beÿ 40. fl. extantzen ane Stuben und Huthen geld vorhanden, des Kopfgelds und industrie nicht Zu gedencken, über das würde das begehren des Imploranten, dergleichen noch keines Vorgekommen, die gröste confusion und aufstand unter den schuhknechten verursachen, Worzu annoch komme, daß allen meistern durch einen artickel beÿ straf verbotten, beÿ einem pfuscher dergleichen Implorant einer wäre, arbeiten Zu laßen.
Nachdeme die Hh. Depp: die von Imploratischer seit vorgebrachte motiven triffig und überzeugend angesehen, als hätten sie dafür gehalten, daß der Implorant mit seinem begehren ref: exp: abzuweißen seÿe. Erkandt, bedacht gefolgt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 193 livres.

1768 (14.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 340) n° 957
Inventarium über des Ehrengeachten Joh: Gerhard Wagner, des fastenspeißhdl. u. der tugendbegabten fraun Catharina Dorothea geb. Füßingerin, beeder Eheleuthe und burgern alh. Zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1768. – in ihren den 8. dec. 1766. angetrettenen Ehestand zugebracht, Welche Nahrung der ursachen halben, aldieweilen sie beede Eheleuthe in ihrer d. 18. Nov. 1766 vor mir unterschriebenenen Not° auffgerichteten Ehebered. ein ohnverändert Guth und Ergäntzung stipulirt haben, inventirt – So geweste allhier Zu Straßburg in fernerem beisein Mr Frid. Ludwig Füßinger des Schneiders und burgers alhier der Ehefr. Brud. u. beistands auf Montag d. 14. Martÿ 1768.

In einer alhier zu Straßburg ane der Renngaß gelegenen, der diß. Ehefr. zuständigen behaußung ist befunden word. wie folgt.
Eigenthum an einer Behaußung. (F.) Naml. I. Behausung u. hofstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht u. Gerechtigkeiten, gelegen alh. zu Straßburg in der Vorstadt ane dem Kageneckerbruch, 1. s. ist ein Eck ane der Renngaß, 2.s. neben weil. Mr Jacob von Börsch des Schneiders Wb. und Erben, u. hinten auf hans Lix den G. V. W. u. b. alh. stosend, so außer dem drauf haftenden hernach passive eingetragenen Capital, freÿ ledig u. eigen. Welche behßg. hier ohnpræjud. ausgeworffen wird pro 225. lb. Über diese behßg. ist vorhanden i. teutsch. perg. Kfbr. in alh. C. C. stb. gefertiget u. mit dero anhang. Ins. verw. d.d. 2. Martÿ 1723., ausweisl. deßelben weil. Joh: Scheur, der gewesene fastenspeishdl. u. b. alh. u. Anna Elisab. geb. Färberin desselben gewesene erstere Ehefr. sothane bhßg. von Susannæ geb. Mannelin weil. Joh: Michael Kürbner gewes. Rothgerbers u. burg. alh. nachgel. Wb. Käufl. an sich geracht. Diese bhßg. hat nachgehends die dißeitige Wb. von gedachtem Joh: Scheuer ererbet. Ferner besagen über sothane bhßg. 3. dgl. teutsche perg. Kfbr. in alh. C. C. Stb. Verfertiget und mit dero anhang. Insieg. verwahrt de datis 14. dec. 1684. 3. Martÿ 1687. u. 3. 8.bri 1717.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. haußraths 79, Sa. Silbers 16, Sa. baarschafft 88, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 435 lb – Dazugelegt die helfte ane denen haussteuren 8 lb. Des Ehemanns samtl. in die Ehe gebrachten Vermögen 443 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 41, Sa. Eigenthums ane einer behausung 225, Summa summarum 384 lb – Hierzu gerechnet die deroselben ane denen gleich hernach beschriebenen haussteuren gebürige übrige Helfte thut 8. lb, des Ehefrauen gesamt Vermögen 393 lb – Schulden 200 lb, Nach deren Abzug 193

Catherine Dorothée Füssinger meurt en 1784 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre au veuf s’élève à 398 livres, celle des héritiers à 139 livres. L’actif de la communauté s’élève à 186 livres, le passif à 552 livres

1784 (3.5.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 346) n° 1222
Inventarium über Weiland Fraun Katarinä Dorotheä Wagnerin, gebohrner Fußingerin, H. Joh: Gerhard Wagner, des Fastenspeishändlers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehefraun nunmehr sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1784. – nach ihrem am 22.sten Hornung gegenwärtigen 1784.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, hie zeitlichen verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Ansuchen genannten des diesorts hinterbliebenen Wittibers sowol, als auch H. Joh: Georg Siefermann des hiesigen Verburgerten Schneidermeisters als geordnet und geschworenen Vogts Georg Samuel der verstorbenen sel. mit ihm dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten Söhnleins und ohntestirt zurückgelaßenen eingen Erbens, so den 8. Februarii 1771. Zur Welt geboren – So geschehen alhie Zu Straßburg an einer an dem Kagenecker bruck am Eck der Renngaß gelegenen hiehero gehörigen und hieunten beschriebenern behaußung, auf Montag den 3. des Maimonats im Jahr 1784.

Eigenthum ane einer Behaußung. (E.) Nämlich eine Behausung und Hoffestatt samt allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg in der Vorstatt ane dem Kagenecker bruch, einseit ist ein Eck ane der Renngaß, anderseit neben Joh: Friderich Aufschlag dem G. U. W. und hinten auf Mr Gebhard den Schneider stoßend, so gegen männiglich frei ledig eigen und durch Löbl. Stadt geschwornen Herrn Werckheute Vermög ihres Zu dem Concept dieses Inventarii gelieferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 3. Mai 1784. abgewürdiget worden vor und um 450. fl. oder 225. lb. Diese Behaußung hat die sel. Verstorbenen annoch vor dem Antritt dieser nun Zertrennten Ehe Von weiland Johann Scheur dem geweßenen Fastenspeishändler und hießigen burger ererbt, es besagen darüber aber mehrere in alhies. K. K. passirte Kauffbriefe Er mit derselben anhangenden Insigel Versehen sind, resp. d datis 2. Märtz 1723., 3. 8.bris 1717. 3. Mart. 1687. u. 14. Xbre. 1684.
Ergäntzung des Beneficial-Erbens daurender Ehe abgangenen unveränderten Guts. Wie es dasjenige Inventarium ergiebet, so über der diesortigen (…) Ehepersonen einander als unverändert in die Ehe gebracht Mittel durch mich den Vor und nach gemelten Inventir-Notarium am 14. März 1768. errichtet worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Abschrift der Eheberedung, vor mir dem gedachten Inventir: Notario unterm 18. Novembris 1766 mit einander auffgerichtetet haben
Des Beneficial Erben unveränderte Mittel, Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 1, Sa. Eigenthums an vorhergemelter behausung 225, Ergäntzung, Summa summarum 269 lb – Schulden 129 lb, Restirt 139 lb
Diesemnach wird auch des Wittwers unverändert Vermögen verzeichnet, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 4, Sa. Activ Schulden 50,,Sa. der Ergäntzung (324, Abzug 2, Rest) 321 – Schulden 398 lb
Endlich folget auch die Anzeige des teilbaren Activ Vermögens, Sa. haußraths 12, Sa. Waar zum Fastenspeishandel gehörig 45 Sa. Schuld 129, Summa summarum 186 lb – Schulden 552 lb, Theilbarer passiv Schulden rest 365 lb
Beschluß und Stallsumme 172 lb
Abschatzung Vom 3.ten Maÿ 1784. Auf begehren Herr Johann Gerhard Wagner dem fasten speißhändler ist Eine behausung alhier in der statt strasburg im kackeneger bruch gelegen Ein seÿts Ein Eck auf die Renngaß, anderer seÿts neben friderich aufschlag und hinten auf Meister gebhard dem schneider stoßend gelegen solche behaußung bestehet im Zweÿ stuben, Zweÿ Küchen und Etliche Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzegel belegt hat auch Ein getremter Keller und gemeinschaftlichen bronnen. Von uns unterschriebenene der statt Straßburg geschwohrene Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden vor und um Vier Hundert Fünffzig gulden [unterzeichnet] Boudhors, architecte, Kaltner, Wmstr.

Jean Gérard Wagner se remarie en 1784 avec Catherine Marguerite Schœllhammer, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1784 (11.10), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 685
Eheberedung – persönlich erschienen Hr. Johann Gerhard Wagner, der Wittwer, burger und Fastenspeishändler alhier, als hochzeiter ane einem Teil,
Und Jungfrau Katarina Margaretha Schöllhammerin, weiland Mr Heinrich Schöllhammer, des gewesenen Seilers und burgers hieselbst und Fraun Margarethæ Salome geb. Bruderin eheliche tochter, als hochzeiterin am andern Teil
Actum Straßburg auf Montag den 11. Octobris Nachmittag im Jahr Christi 1784 [unterzeichnet] Johann Gerhard Wagner alß hochzeiter, Catharina Margaretha Schöllhammer

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 131 n° 261)
Im Jahr 1784. sind am 29. Sonntag nach Triitatis in unserer Kirche ausgerufen und am 21. Sonntag nach Triitatis dem 31. Octobris vor Mittag um 11 uhr von mir unterschriebenen Diacono in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Gerhard Wagner der Fastenspeishändler, Wittwer und burgers alhier und Jungfrau Catharina Margaretha Schöllhammerin des weiland Johann Heinrich Schöllhammer des gewesenen Seilers und burgers allhier mit seiner Ehefrauen weiland Margaretha Salome gebohrner Bruderin hinterlaßene ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Gerhard Wagner als breidigam, Catharina Margarest Schöllhamero, als hochzeiterin (i 134) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 48)

La maison revient au fils de Jean Gérard Wagner et de Catherine Marguerite Schœllhammer qui meurt sans postérité après avoir institué sa mère légataire universelle. Les héritiers Schœllhammer vendent la maison au tonnelier Louis Lang

1815 (14.6.), Strasbourg 5 (42), Not. F. Grimmer n° 9223
1. Jean Daniel Schöllhammer tisserand, 2. Dorothée Schöllhammer épouse de Frédéric Werner taillandier, 3. Salomé Schöllhammer majeure, en qualité d’héritiers collatéraux de leur sœur Catherine Marguerite Schöllhammer veuve de Jean Gérard Wagner, cette dernière comme héritière testamentaire de Georges Wagner son fils par testament olographe du 5 janvier 1814 déposé au rang des minutes de Me Zimmer
à Louis Lang tonnelier
une maison et le droit commun avec deux autres voisins du passage de la cour et du puits /:ensemble les doubles volets qui se trouvent aux croisées, le lit militaire complet et une centaine de tuiles qui se trouvent sur le grenier:/ avec appartenances et dépendances, situé dans le Marais Kageneck n° 32 et faisant le coin de la grand rue de la Course ou elle fait aussi le n° 32, d’un côté la veuve Aufschlager jardinier, d’autre le coin, derrière la veuve Vogel – échu de la succession de la veuve Wagner – moyennant 4000 francs
enreg. manquant F° 75 du 19.6.

Originaire de Weissenburg am Sand en Bavière, le garçon brasseur Georges Louis Lang épouse en 1809 Sara Motzig, native de Ballbronn
Mariage, Strasbourg (n° 111) L’an 1809, le 4° jour du mois d’avril – Georges Louis Lang âgé de 32 ans, garçon brasseur domicilié en cette ville depuis 3 ans, né à Weissenbourg au Sand près Nüremberg le 14 mai 1776 (…) fils de feu Georges Lang, tonnelier audit lieu et de feu Elisabeth Catherine Gambsbronn y décédés le premier le 10 décembre 1789 et la seconde le 16 mai précédent (…) et Sara Motzig, agée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis 14 ans, née à Ballbronn département du Bas Rhin le 22 septembre 1778 majeure fille de feu Jean Motzig vigneron audit lieu et de feu Elisabeth Beutelstaetter y décédés le premier le 28 septembre 1788 et la seconde le 28 floréal an II (signé) Georg ludwig lang, Sara Mötzig (i 25)

Georges Louis Lang meurt en 1822 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve

1823 (28.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Georges Louis Lang, tonnelier décédé le 27 novembre dernier – à la requête de Sara Moetzig la veuve
garde robe 147 fr
communauté, créances 1200 fr
une maison au Marais Kageneck n° 32 estimée 2000 fr
ensemble 3347 fr, passif 1626 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 65 du 30.1.

Sara Motzig se remarie en 1827 avec Jean Geoffroi Emmeluth
1827 (11.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Geoffroi Emmeluth, officier retraité, veuf sans enfant
Sara Moetzig veuve sans enfant de Georges Louis Lang, tonnelier
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 69-v du 16.6.

Sara Mutzig meurt en 1838 en délaissant pour héritière testamentaire Anne Marie Bammès

1838 (21.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Sara Mutzig veuve de Geoffroi Emmelut, officier en retraite – à la requête de Jean Jacques Bammers, entrepreneur de bâtiment père et tuteur légal d’Anne Marie Bammes sa fille mineure
une maison à Strasbourg rue Kageneck n° 3 non estimée
Enregistrement de Strasbourg, acp 261 F° 38 du 24.7.

Compte de gestion des biens appartenant à l’héritière
1843 (3.5.), Me Grimmer
Dépôt par Jacques Bammès aubergiste Marie Marguerite Bammès épouse Jean Frédéric Klenck maître maçon tous à Strasbourg
1° du compte d’administration que ledit Sr Bammès a rendu à la De Klenck sa fille des biens qu’elle a hérité de sa tante maternelle veuve Emmeluth née Mutzig, duquel compte il résulte que le Sr Bammès est redevable envers sa fille d’une somme de 2217 francs, ledit compte en date du 30 mars dernier
2° du récépissé du dit compte sous la date du 30 mars 1843.
Décharge par les conjoints Klenck au profit du Sr Bammès du solde du compte de 2217 francs ainsi que de tous les objets mobiliers spécifiés en l’inventaire de la succession de la De. Emmeluth
acp 309 (3 Q 30 024) f° 71 du 5.5.

Anne Marie Bammès épouse en 1843 le maître maçon Jean Frédéric Klenck, fils de marbrier

1843 (2.3.), Me Grimmer
Contrat de mariage avec communauté d’acquets – Jean Frédéric Klenck, maître maçon à Strasbourg
et Anne Marie Bammes fille mineure de Jean Jacques Bammes aubergiste et de Anne Marie Mutzig, conjoints avec lesquels elle demeure audit lieu

Les apports du futur consistent en outils, matériaux, argent comptant et créances d’une valeur de 4300 francs
Donation entre vifs par le père de la future épouse à cette dernière acceptant de divers meubles et objets mobiliers d’une valeur de 884 francs
La future épouse apporte en outre en mariage 14 hectolitres de vin d’une valeur de 504 francs et en outre ce qu’elle a recueilli dans la succession de sa tante Sara Mutzig veuve Emmeluth et constaté par inventaire dressé par Me Grimmer le 20 juillet 1838.
Donation réciproque par le prémourant des futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute sa succession réductible de moitié en cas d’existence d’enfant
acp 307 (3 Q 30 022) f° 55 du 3.3.
(même folio) Consentement par Anne Marie Mutzig femme de Jean Jacques Bammes aubergiste à Strasbourg au mariage de sa fille Anne Marie Bammes avec Jean Frédéric Klenck du dit lieu

Mariage, Strasbourg (n° 113)
Du 16° jour du mois de mars 1843. Acte de mariage, Jean Frédéric Klenck, majeur d’ans né en légitime mariage le 5 octobre 1820 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, maître maçon fils de Jean Frédéric Klenck marbrier et Marguerite Feldmann conjoints domiciliés en cette ville ci présent et consentants et Marie Marguerite Bammès, mineure d’ans née en légitime mariage le 2 juin 1823 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Jacques Bammès, calfat, ci présent et consentant, et d’Anne Marie Motzig conjoints domiciliés en cette ville (signé) Klenck, Marie Marguerite Bammes (i 12)

Les propriétaires des trois maisons contiguës passent un accord qui modifie celui de 1727. Celui de la maison sise au Marais Kageneck céde à ses voisins un terrain pour se libérer de toute servitude, hormis celle de l’écoulement des eaux.

1844 (1.6.), Strasbourg 10 (102), Me Zimmer n° 5224
Cession de servitude – Ont comparu 1) Le Sr Jean Jacques Bammes, propriétaire & De Anne Marie Mutzig, a femme qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, 2) De Marie Marguerite (ci devant Anne Marie) Bammes épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Jean Frédéric Klenck, maître maçon ci présent, 3) M. Jean Frédéric Vogt, marchand de bois de construction assisté du Sr Jean Jacques Philippe Vogt, fabricant d’huile, ci présent, son oncle qu’il en a requis, tous demeurant à Strasbourg

Lesquels ont fait entre’eux les conventions ci après pour l’intelligence dequelles ils ont préalablement exposé e qui suit. Les comparans sont propriétaires de trois maisons contiguës situées en cette ville grande rue de la course N° 31 & 32 & rue dite marais Kageneck N° 1 savoir
les époux Bammes de la maison grande rue de la course N° 31 en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Hatt alors notaire à Strasbourg le 28 janvier 1830 & d’autres titres allégués dans ce contrat.
La De Klenck de la maison même rue N° 32 en qualité de légataire universellle de sa tante Sarra Mutzig Veuve de Geoffroi Emmelut, officier retraité à Strasbourg, suivant testament public reçu par Me Frédéric Grimmer, Notaire en cette ville en présence de quatre témoins le 13 décembre 1837, enregistré le 11 mars 1838, laquelle l’avait elle-même recueillie dans la succession du Sr Georges Louis Lang, tonnelier à Strasbourg, son mari en premières noces dont elle a été instituée légataire universelle suivant le testament public du défunt reçu par ledit Notaire Grimmer en présence de quatre témoins le 29 août 1822 enregistré le 21 septembre suivant, après que le Sr Lang s’était rendu propriétaire du dit immeuble suivant contrat de vente reçu par Mr Grimmer père le 14 juin 1815.
Enfin le Sr Vogt de la maison rue dite marais Kageneck N° 1 actuellement démolie suivant contrat de vente passé devant Me Lauth notaire à Strasbourg le 2 novembre 1843 & des autres titres allégués dans ce contrat.
Aux termes d’une transaction passée à la ci devant Chambre des Contrats de Strasbourg le 8 mars 1727, la pompe qui existe actuellement derrière la maison Klenck qui a été établie à frais communs par les lors propriétaires desdites trois maisons est commune à ces trois immeubles.
De plus il a été accordé par le même acte aux propriétaires & habitants des deux maisons grande rue de la course N° 31 & 32 le droit de se servir, mais pendant le jour seulement, des latrines se trouvant dans la cour de M Vogt au moyen d’une porte pratiquée près de ladite pompe.
Enfin les propriétaires de la maison Vogt ont été obligés de recevoir dans leur immeuble les eaux de la pompe commune, celles provenant d’un évier de la maison Bammes, alors Heinrich & les eaux pluviales du même immeuble.
Actuellement le Sr Vogt est convenu avec les Srs Bammes & Klenck de racheter la servitude à l’égard des latrines au moyen de l’abandonnement en faveur de ces derniers d’un terrain faisant partie de la cour de M. Vogt, à cet effet il a été dressé par M Klenck susnommé un plan des trois propriétés pour l’intelligence des conventions des parties. Lequel plan timbé à l’extrordinaire & enregistré à Strasbourg (…).
Cet exposé terminé, les conjoints Bammes & Klenck ont par ces présentes renoncé purement et simplement, chacun pour ce qui le concerne, pour eux & leurs successeurs dans la propriété de leurs maisons aux droits qui leur competent en vertu de la transaction sus alléguée de 1727 de se servir des latrines de M. Vogt.
En raison ce cette renonciation M Vogt cède & abandonne en toute propriété aux conjoints Bammes & Kleck, ce acceptant, chacun pour une moitié indivise & à l’effet de pouvoir y établir des latrines & une buanderie à leur usage exclusif, un terrain d’une superficie de 30 mètres 53 centimètres carrés lavé sur le plan annexé d’une teinte rose, marqué par les lignes a-b, b-c, c-d, d-e, & e-f. Ce terrain sera clos sur les lignes a-b & b-c d’un mur qui sera mitoyen entre M Vogt d’une part & les époux Bammes & Klenck de l’autre & dont les frais de construction seront supportés pour moitié par M Vogt pour l’autre moitié par lesd. époux Bammes & Klenck.
Ledit mur aura 45 centimètres d’épaisseur & trois mètres 30 centimètres de hauteur à partir du sol, sans que cependant cette hauteur soit limitative pour aucune des parties qui conserveront le droit de faire des constructions plus élevées contre ledit mur conformément à la loi.
Il est bien entendu que par suite de cette concession de terrain M Vogt renonce à la communauté de la pompe sus mentionnée, laquelle se trouve entièrement enclavée dans le terrain cédé et sera la propriété exclusive des époux Bammès et Klenck. En conséquence aussi M Vogt n’aura plus à contribuer à l’entretien de cette pompe. La maison de M Vogt continuera à être assujettie à la servitude de recevoir les eaux de ladite pompe, celles d’un évier & les eaux pluviales provenant de la maison Bammés tel qu’il a été stipulé par la transaction de 1727, elle recevra en outre les eaux d’un second évier de la maison Bammes établi postéreurement à ladite concession & celles de la buanderie qui sera construite sur le terrain cédé aux époux Klenck & Bammés. Ces eaux seront dirigées aux frais des époux Bammes & Klenck par un conduit en pierre de taille à travers le mur à élever au point C dans la rigole pavée de M. Vogt.
Le présent acte devant à l’avenir servir de base au règlement des droits des parties à l’égard de leurs propriétés respectives, les dispositions de la transaction de 1727 deviennent caduques
acp 324 (3 Q 30 039) f° 13-v

Jean Frédéric Klenck et Marie Marguerite Bammès hypothèquent deux maisons au profit de Julie Fanny Mathilde Alpy femme d’Isaac Adolphe Paul Emile Sol

1844 (10.6.), Strasbourg 12 (163), Me Noetinger n° 16.887
Obligation – Ont comparu M. Jean Frédéric Klenck, maître maçon et Dme Marie Marguerite Bammes sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mad. Julie Fanny Mathilde Alpy épouse de M. Isaac Adolphe Paul Emile Sol, secrétaire général du gouvernement à Alger où ils demeurent ensemble Et pour laquelle ci présent stipule et accepte le Sr Jules Ostermeyer clerc de notaire à Strasbourg y demeurant, la somme principale de 5000 francs
hypothèque 1° Une maison avec droits, aisances et dépendances sise à Strasbourg au marais Kageneck N° 32 faisant le coin de la grand’rue de la Course et de la rue du marais de Kageneck, d’un côté la veuve Auffschlager et donnant par derrière sur la propriété de cete dernière
2° Et une autre maison y compris une maison de derrière qui en fait partie, consistant en une salle de débit de cabaret, écurie, jardin, cour, puits, trois caves, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de Kageneck N° 37, tenant d’un côté à la propriété du Sr Waiwatha, de l’autre à celle des héritiers Voltz, pardevant la rue et par derrière la propriété de la veuve Klein et celle du Sr Strohl
Etablissement de la propriété. Les conjoints débiteurs déclarent que les deux maisons ci dessus désignées leur appartienent en droit et incommutable propriété de la manière ci après établie savoir
La première, soit cette portant N° 32, est avenue à la Dame Klenck codébitrice dans la succession de sa tante Dme Sara Mutzig vivante veuve du Sr Geoffroi Emmelut en son vivant officier retraité à Strasbourg dont la De Klenck était unique héritiere testamentaire ainsi que le tout résulte et se trouve constaté en un Inventaire dressé par Me Grimmer notaire en cette ville en date du 20 juillet 1838, enregistré
Quant à l’autre maison elle a été acquise par les époux Klenck ensemble des conjoints Louis Petri aubergiste de cette ville aux termes d’un contrat d’acquisition passé devant M Zeysolff notaire à Strasbourg le 7 mars dernier, enregistré et transcrit le 21 dudit miois. cette acquisition a eu lieu pour le prix de 9500 francs
Cession éventuelle, Indemnité – Jean Frédéric Klenck Marie Marguerite Bammes, marais Kageneck N° 32, 1846 (27. 9.br), Strasbourg 12 (170), Not. Noetinger n° 18 895 (ex 57-10-11-095)

Jean Frédéric Klenck cède des meubles en remploi à sa femme

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 102 (3 Q 31 601) f° 33 du 18.3.
du 24 février 1848. Cession en remploi – Je soussigné Jean Frédéric Klenck architecte maçon à Strasbourg voulant user du paragraphe 2 de l’article 1595 du code civil qui m’accorde la faculté de céder à ma femme des meubles et effets mobiliers en remploi de ses apports et de deniers a elle appartenants et dont j’ai disposé, cédé et abandonné par les présentes en propriété et avec la garantie de droit
à ma femme Marie Marguerite née Bammès
les meubles et objets mobiliers dont la désignation suit et qui composent en partie notre ménage (…) total 1184 francs
Mr Klenck fait encore remarquer que leur mariage se compose en outre de différents autres meubles et objets mobiliers mais qui appartiennent en propre à Mde Klenck pour lui être avenus de l’héritage qu’elle a fait de sa tante la Ve Emmeloth née Mutzig ainsi qu’il résute de la déclaration renfermée dans l’article 4 de leur contrat de mariage reçu par ledit Notaire Grimmer le 2 mai 1843, lesquels meubles sont décrits dans l’inventaire qui a été dressé après le décès de la Ve Emmeluth par ledit notaire Grimmer le 4 juillet 1838

Jean Frédéric Klenck et Marie Marguerite Bammès hypothèquent leurs deux maisons au profit de trois créanciers

1849 (18. Xbr), Strasbourg 11 (45), Not. Keller n° 4522
Obligation – Ont comparu Mr. Jean Frédéric Klenck, architecte maçon & Dame Marie Marguerite Bammes son épouse de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg rue Kageneck n° 32 (devoir)
1° à M. Adolphe Adrien Kastner, rentier domicilié à Paris, demeurant présentement à Turin, une somme principale de 7000
2° à M. Joseph Victor Descolins juge près le tribunal civil de Strasbourg demeurant en cette ville une somme de 4000
3° & à M. François Xavier Descolins contrôleur de magasin des Tabacs à Benfeld où il demeure un capital de 2000, ensemble la somme de 13.000 francs
hypothèque 1° Une maison leur servant de demeure, sise à Strasbourg rue Kageneck N° 32 faisant le coin de la grande rue de la Course & face au quai St Jean, d’un côté la veuve Aufschlager par devant la rue & par derrière la propriété de la veuve Aufschlager
2° Une autre maison ayant cour, bâtiments de derrière avec puits, écurie, jardins & dépendances le tout situé à Strasbourg rue Kageneck N° 37 en face de la caserne, d’un côté le Sr Waywatha, de l’autre les héritiers Voltz, pardevant la rue et par derrière la propriété de la veuve Klein et celle du Sr Strohl
Etablissement de la propriété. M & Mme Klenck déclarent que les immeubles susdésignés leur appartienent en pleine & incommutable propriété de la manière ci après établie savoir
La maison portant le N° 32, est avenue à Mme Klenck, codébitrice dans la succession de sa tante Dame Sara Mutzig vivante veuve du Sr Geoffroi Emmelut, décédé officier en retraite, dont Mme Klenck et unique héritiere testamentaire, ainsi que le tout résulte et se trouve constaté en l’inventaire dressé par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 20 juillet 1838, enregistré
Quant à l’autre maison, elle a été acquise par les époux Klenck de M. Louis Petri aubergiste & de dame Christine Diemer sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M Zeysolff notaire en ladite ville le 7 mars 1844, enregistré et transcrit le 21 même mois

Jean Frédéric Klenck et Marie Marguerite Bammès hypothèquent leurs deux maisons au profit de Salomé Hoh veuve du jardinier Frédéric Aufschlag

1849 (13. Dec.), Strasbourg 4 (104), Not. Lauth n° 3789
Obligation – Fuent présens Le Sr. Jean Frédéric Klenck, maître maçon & Dame Marie Marguerite Bammès son épouse de lui autorisée, demeurant & domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Dame Salomé Hoh veuve du Sr Frédéric Aufschlag en son vivant jardinier cultivateur à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, à ce présente & acceptant; le somme principale de 2200 francs
hypothèque 1° Une maison avec autres batimens, cour, écuries, jardin, droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Kageneck N° 37 tenant d’un côté à la propriété du Sr Waywatha, de l’autre à celle des héritiers Voltz, pardevant la rue & par derrière tirant sur la propriété de la veuve Klein et celle du Sr Strohl, acquise par les époux Klenck du S. Louis Petri, aubergiste et de dame Christine Diemert sa femme demeurant et domiciliés à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M Zeysolff et son collègue notaires à Strasbourg le 7 mars 1844, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 21 du même mois de mars volume 408 n° 133
2. Et une autre maison avec cour, droits, aisances, appartenances et dépendances située en la même ville portant le n° 32 et formant le coin de la grande rue de la Course du marais Kageneck tenant d’un côté à la propriété du Sr Jean Jacques Bammès, de l’autre à celle du Sr Jean Frédéric Vogt, Léguée à la dame débitrice par sa tante Dame Sara Mutzig veuve du Sr Geoffroi Emmelut officier retraité à Strasbourg suivant testament public reçu par Me Frédéric Grimmer, Notaire à Strasbourg le 13 décembre 1837, enregistré le 12 mars 1838

Jean Frédéric Klenck et Marie Marguerite Bammès louent la maison au garçon brasseur Jean Bambis et à Dorothée Kolb

1854 (20.2.), Me Keller
Bail – Jean Frédéric Klenck, architecte maçon et Marguerite Marie Bammes son épouse à Strasbourg, pour trois ans du 25 mars prochain
à Jean Bambis, garçon brasseur, et Dorothée Kolb son épouse à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg Grande rue de la Course N° 32 et divers objets mobiliers – moyennant un fermage annuel de 600 francs
acp 427 (3 Q 30 142) f° 63-v du 23.2.

Jean Frédéric Klenck meurt en 1855 en délaissant deux enfants

1855 (21.4.), Me Keller
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Frédéric Klenck, vivant architecte, et Marguerite Marie Bammes sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Klenck décédé le 14 avril courant, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer le 2 mars 1843 et comme mère et tutrice de Jean Frédéric et d’Amélie Wilhelmine Klenck ses enfants issus du dit mariage
Communautén mobilier estimé 182
Une maison rue Kageneck N° 37 à Strasbourg, loyers 52, Passif 18.000.
Succession garde robe 38
acp 439 (3 Q 30 154) f° 36-v du 24.4. (succession non déclarée, consigne N° 527 s.c.)

Les immeubles qui appartiennent à Jean Frédéric Klenck et à Marie Marguerite Bammès sont vendus aux enchères. La maison d’angle revient au tonnelier Daniel Voltz et à sa femme Héloïse Victoire Bajant

1855 (28.6.), Me Keller
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 609 (2269) n° 52, le 31 juillet
Cahier des charges dressé en exécution du jugement ci après énoncé par Me Charles Keller notaire à la résidence de Strasbourg commis à cet effet pour l’adjudication sur conversion en vente volontaire des deux maisons dont la désignation suit
Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. Une maison avec dépendances sise à Strasbourg grand rue de la course n° 32 formant le coin de cette rie et de celle de Kageneck tenant dans la grande rue de la Course à la propriété du sieur Jean Jacques Bammes et dans la rue de Kageneck à cette du sieur Vogt section P n° 270. Mise à prix 5000 francs
Deuxième lot (…)
Enonciation du jugement ordonnant la vente. Les deux maisons ci-dessus désignées avaient été saisies par procès verbal du sieur Porst aîné huissier à Strasbourg en date du 17 octobre 1854 à la requête de Dame Sophie née Gimpel veuve de feu Monsieur Henri Louis Fischer vivant cafetier à Strasbourg où elle est domiciliée sur le sieur Jean Frédéric Klenck maître maçon et Dame Marie Marguerite Bammes sa femme domiciliés à Strasbourg, et à la suite du décès dusit Sieur Klenck arrivé le 14 mars dernier, les poursuites ont été reprises à l’encontre de la veuve susdite, demeurant présentement à Wolfisheim tant comme débitrice solidaire que comme commune en biens avec son défunt mari et comme mère et tutrice légale de de Jean Frédéric Emile Klenck et Marie Amélie Guillemette Klenck ses deux enfants mineurs procréés avec lui. L’adjudication desdits immeubles avait été fixée au premier juin courant mais sur la requête présentée tant par le partie saisissante que par tous les créanciers hypothécaires inscrits sur les conjoints Klenck et auxquels la veuve Klenck à ce autorisée par les membres du conseil de famille de ses enfants mineurs, s’est jointe, le tribunal civil séant à Strasbourg a par son jugement rendu le 25 mai 1855 holomogué la délibération du conseil de famille susénoncé prise à la justice de paix du canton ouest de la Ville de Strasbourg en date du 25 avril dernier, ordonné que l’adjudication sur conversion en vente volontaire aurait lieu devant Me Keller notaire soussigné à ce commis le 28 juin présent mois sur la mise à prix ci devant indiquée (…)
Origine de la propriété. I. Maison grande rue de la course n° 32. Cette maison est un bien propre de la Dame Klenck née Bammes pour lui être avenue dans la succession de Dame Sara Mutzig sa tante décédée veuve en secondes noces de Monsieur Geoffroi Emmeluth en son vivant officier en retraite à Strasbourg de laquelle défunte elle est légataire universelle aux termes d’un testament reçu Me Grimmer notaire en cette ville en présence de témoins le 13 décembre 1837 enregistré le 11 mai suivant. Ledit immeuble dépendait de la communauté qui a subsisté entre ladite Dame Emmeluth et son premier mari le sieur Louis Lang décédé tonnelier à Strasbourg au moyen d e l’acquisition qui celui ci en a faite de 1° Jean Daniel Schöllhammer tisserand, 2) Dorothée Schöllhammer épouse du sieur Frédéric Werner taillandier, 3. Et Demoiselle Salomé Schöllhammer majeure jouissnt de ses droits, tous domiciliés à Strasbourg et ayant agi en qualité d’héritiers de feu Catherine Marguerite Schöllhammer veuve Wagner leur sœur aux termes d’un contrat passé devant Me Grimmer et son collègue notaire en ladite ville le 14 juin 1815. Enfin la totalité dudit immeuble est dévolue à la même Dame Emmeluth par suite du décès du sieur Lang son premier mari qui l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament public reçu par ledit Me Grilmmer notaire le 29 août 1822 enregistré le 21 septembre suivant.
2) Maison sise rue Kageneck n° 37 (…)
Strasbourg le 12 juin 1855, enregistré le 19 juin – acp 440 (3 Q 30 155) f° 95 du 19.6.
Adjudication. L’an 1855 le 28 juin. (…) Premier lot (…) seront compris dans cette vente le comptoir, les bancs, tables, tonneaux placés dans la susdite maison et compris dans le bail consenti par les époux Klenck en faveur du sieur Bambis devant Me Keller et son collègue notaires à Strasbourg le 20 février 1854
8200 francs par Joseph Victor Descolins juge au tribunal civil séant à Strasbourg demeurant en cette ville l’un des créanciers inscrits qui se réserve de nommer command.
Deuxième lot (…)
Déclaration de command. Et le lendemain 29 juin 1855. A comparu Monsieur Joseph Victor Descolins (…) acquis par lui pour le sieur Daniel Voltz tonnelier et Dame Héloïse Victoire Bajant son épouse
2) rue de Kageneck N° 37
2 Joseph Balla
acp 441 (3 Q 30 156) f° 45-v du 7.7. Me Keller 28.6.

Fils de jardinier, Daniel Voltz épouse en 1851 Héloïse Victoire Bajant, fille de peintre : contrat de mariage, célébration
1851 (22.9.), Me Grimmer
Contrat de mariage – Daniel Voltz, brasseur à Strasbourg
Héloïse Victoire Bajant, fille majeure en ladite ville
stipulation d’une communauté d’acquets avec réserve des pour par nature, d’apports et d’héritages
Le futur apporte en meubles, effets et marchandises une somme de 5969 francs et des immeubles désignés dans le partage reçu le notaire rédacteur le 23 juillet 1849
La future épouse déclare apporter ses droits à la succession future de ses père et mère
acp 403 (3 Q 30 118) f° 63 du 27.9.
Me Grimmer, 25 août. Consentement – Marie Madeleine Voltz veuve de Daniel Voltz, Jardinier à Strasbourg, au mariage de son fils Daniel Voltz, brasseur à Strasbourg, avec Hélène Victoire Bajant majeure à Strasbourg
acp 403 (3 Q 30 118) f° 4 du 1.9.

Mariage, Strasbourg (n° 404)
Du 8° jour du mois d’octobre 1851. Acte de mariage, Daniel Voltz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 mai 1817 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, tonnelier, fils de feu Daniel Voltz, jardinier cultivateur décédé en cette ville le 6 mars 1831 et de Marie Madeleine née Voltz domiciliée en cette ville, Héloïse Victoire Bajant, majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 octobre 1825 à Colmar (haut Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Pierre Bajant, peintre et d’Hortense Crétin conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants – il a été passe un contrat de mariage devant Me Grimmer notaire en cette ville le 25 août dernier (signé) D oltz, H.V. Bajant (i 31)

Donation entre époux
1862, Me Lauth
Donation, 6 juillet 1861 – Daniel Voltz, aubergiste et tonnelier à Strasbourg
à Victoire Héloïse Bajant son épouse à Strasbourg ce acceptant
de tous les biens immeubles qui comprennent sa succession
acp 512 (3 Q 30 227) f° 79 du 22.7.

L’aubergiste Daniel Voltz meurt en 1862 en délaissant une fille

1862 (27.8.), Strasbourg 4 (120), Not. Lauth n° 10.337
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Daniel Voltz, aubergiste et Victoire Héloîse Bajant son épouse et de la succession du Sr Voltz décédé le 19 juillet dernier
A la requête de Dame Victoire Héloîse Bajant, sans état, demeurant et domicilié à Strasbourg, veuve de M. Daniel Voltz vivant aubergiste et tonnelier en ladite ville la veuve agissant dans les qualités suivantes 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de son contrat de mariage passé devant Grimmer notaire à Strasbourg le 22 septembre 1852, 2) à cause des reprises et créances qu’elle peut avoir à exercer contre ladite communauté ou la succession de son mari, 3) comme donataire en usufruit avec dispense de fournir caution et de faire remploi du mobilier de la moitié des biens composant la succession de son mari aux termes d’un acte dressé par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 6 juillet 1759 enregistré le 22 juillet (…) 4. comme tutrice légale de Hortense Victoire Héloïse Voltz âgée de 8 ans son enfant mineure issu de son mariage avec son dit défunt mari, 5) et comme ayant la jouissance légale des biens de son enfant mineur jusqu’à ce qu’elle soit émancipée ou qu’elle ait atteint sa 18° année aux termes de la loi, la mineure Voltz habile à se dire et porter seule et unique héritière de feu M Voltz son père
Et en présende de M. Daniel Riehl jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur de la mineure Voltz
Le tout trouvé dans une maison sise à Strasbourg rue du Marais Kageneck N° 1 où M. Voltz et décédé le 19 juillet dernier

Acquet de la communauté. Titre d’acquisition de la maison, rue du marais Kageneck N° 1.. 1. La première l’extrait d’un cahier des charges dressé par Me Keller notaire à Strasbourg le 12 juin 1855 (…) procès verbal d’adjudication dressé par ledit notaire le 28 dudit mois de juin et d’une déclaration de command dressée par le même notaire le 29 du même mois (…) par lesquels il a été adjugé au défunt Une maison avec dépendances sise à Strasbourg grand rue de la Course N° 32 formant le coin de cette rue et de celle du marais Kageneck tenant dans la rue de la course à la propriété du Sr Jean Jacques Bammès et dans la rue du marais Kageneck à celle de M. Vogt et inscrite au cadastre section P N° 270
Aujourd’hui par suite du nouveau classement des rues, cette maison ne porte plus de numéro dans la rue de la course mais dans celle du marais Kageneck où elle porte le N° 1. Une grosse de ces actes et procès verbaux a été transcrite aux hypothèques de Strasbourg le 31 juillet 1855 volume 609 n° 52 (…)
2. les deuxième troisième et quatrième pièces sont deux grosses d’un contrat de vente dressé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 14 juin 1815 et une grosse d’un contrat de mariage drssé par ledit notaire Grimmer le 11 juin 1827 et établissant la propriété antérieure de la susdite maison
Propres du défunt M. Voltz. Un extrait d’un acte dressé par Me Grimmer le 23 juillet 1849 contenant partage des immeubles dépendant de la communauté de biens qui avait existé entre M. Daniel Voltz jardinier cultivateur et De Marie Madeleine Voltz conjoints à Strasbourg père et mère du défunt (…)
(Enregistrement) Il dépend de la communauté un mobilier estilmé 675, argent comptant 500
succession, mobilier 454, garde robe 93
acp 513 (3 Q 30 228) f° 71-v du 28.8. (succession déclarée le 18 7.br 1862)
vacation du 16. 7.bre – Il dépend de la communauté une maison sise à Strasbourg grande rue de la course N° 32
et de la succession 1 ha 61 ares 85 terre ban de Strasbourg
84 ares 81 terre ban de Schiltigheim au canton Streng
remploi du par la communauté à la succession 1282 deu livrets de la caise ‘épargne dont l’un de 30 et l’autre de 425 francs
Passif 8743
acp 514 (3 Q 30 229) f° 31 du 18. 7.bre

Victoire Héloïse Bajant se remarie en 1866 avec le brasseur Louis Liebrich originaire d’Osthoffen

1866 (1.9.), Strasbourg 4 (124), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 11.896
Contrat de mariage – Ont comparu M. Louis Liebrich, brasseur de son état demeurant et domicilié à Osthoffen, fils majeur de M. François Joseph Leibrich cultivateur et de Dame Anne Marie Kaestel décédés conjoints audit Osthoffen
Et Dame Victoire Héloïse Bajant, débitante de vins, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve avec un enfant de M. Daniel Voltz en son vivant aubergiste et tonnelier en la même ville, fille majeure de M. Pierre Ignace Bajant en son vivant peintre à Strasbourg et de Dame Marie Angélique Hortense Cretin se veuve demeurant et domiciliée en la même ville
acp 556 (3 Q 30 271) f° 52 du 4.9.
stipulation de communauté de biens réduite aux acquets, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Ls apports du futur consistent 1) argent 2000 francs 2) 77 ares 50 terres et vignes ban d’Osthoffen.
Les apports de la future sont constatés par inventaire reçu Lauth le 27 juillet et 16 7.br 1862.
Donation réciproque de l’usufruit de la succession du prémourant réductible en cas d’enfants
1 septembre 1866 – Consentement par Marie Angélique Hortense Crétin veuve de Pierre Ignace Bajant peintre à Strasbourg au mariage de sa fille Victoire Hénoïse Bajant veuve de Daniel Voltz à Strasbourg avec Louis Liebrich brasseur à Osthoffen
acp 551 (3 Q 30 266) f° 148-v du 4.9.

Hortense Victorine Héloïse Voltz meurt en minorité

1871 (29.5.), Me Auguste Weiss
Inventar des Nachlaßes von Hortensia Victorine Heloïse Voltz, minderjährig in Barr den 7. Märtz 1871 gestorben, errichtet 1) von Victoria Heloise Bajant Wittwe von Daniel Voltz in Straßburg ihrer Mutter, 2) Barbara Voltz Wittwe von Friderich Wagner in Straßburg
Es hängt vom Nachlaß ab das Vermögen Ihres Vaters nach Inventar von Notar Lauth den 27. August 1862.
acp 598 (3 Q 30 313) f° 47 du 9.5. (Sterbefall erklärt den 6. 7.br 1871)

Liquidation des successions Voltz
1872, Me Auguste Weiss
Liquidation und Theilung Gütergemeinschaft die zwischen Daniel Voltz, Wirth und Kieffer und Victoria Heloise Bajant seiner Ehefrau existirt hat
und vom Nachlaß 1) des Hn Voltz den 19. Juli 1861 gestorben, 2) vom Nachlas von Hortensia Victoria Heloise Voltz dem 7. März 1871. gestorben
zwischen der Witwe als Theilnehmerin des halben Gemeinschafft nach Ehevertrag vor Notar Grimmer den 22. September 1852. und als Nutznieserin von der Hälfte des Nachlaßes ihres Ehegatten und als Erbin von der Hälfte des Nachlasses ihrer tochter als Eigentümerin und as Nutzieserin der Hälfte des Drittles
2) Barbara Voltz Wittwe von Friedrich Wagner ehemals Kaffesieders in Straßburg als Erbin von 2/3 der Hälfte als Eigenthümerin und 1/3 als nacktes Eigenthumb
Gemeinschafft, Activ Masse 20.217, Passiv Masse 15.533 (rest) 4681, Hälfre 2342
Nachlas des Vaters und der tochter, Activ Masse 25.889, Passiv Masse 2601 (rest) 23.287
Die Wittwe hat davon zu bekommen (…)
acp 604 (3 Q 30 319) f° 78-v du 29.4. (Nachlaß erklärt den 6. September 1871)

La Ville acquiert le sol de la maison détruite lors du siège pour le réunir à la voie publique

1872, Maire, acp 607 (3 Q 30 324) f° 11 du 18.7.
Mairie 25. Juni 1872
Grundabtretung der nachgenanten Personen an die Stadt Straßburg zur Anlage von Ortsstrassen. Der Kaufpreis ist sofort aus der Stadt-Kasse zahlbar. Besitzantritt sogleich. Stadt Straßburg
2151. Victoria Helloyss Bayant Wittwe von Daniel Voltz, II. Barbara Voltz Wittwe von Johann Friedrich Wagner, 763,00, P 72 Kageneckerbruch und 2995,00 Q Meter, P 220 Thiergarten, 4860 frcs



14, rue des Orfèvres


Rue des Orfèvres n° 14 – V 217 (Blondel), N 1150 puis section 63 parcelle 57 (cadastre)

Maison à la Cigogne (zum Storcken) – Porte et fronton XVIII° siècle


Le n° 14 au crépi blanc (avril 2019)
Porte à pilastre et fronton curviligne, frise rocaille, XVIII° siècle (juillet 2016)

La maison à la Cigogne (zum Storcken) entre la rue des Orfèvres et la cour prévôtale (ensuite Marché neuf) appartient presque toujours à des orfèvres du début du XVII° siècle jusqu’au milieu du XIX° siècle. A Elie von Hausen puis Israël Rühl succède l’assesseur des Treize Jean Michel Heuss. La maison revient ensuite aux orfèvres Frédéric Œhlinger et Jacques Oberlin. Elle appartient de 1695 à 1784 à trois générations de Jean Louis Imlin. Une cave située sous une maison rue du Chaudron (V 119 au plan Blondel, partie de l’actuel n° 2) fait partie de la maison de 1701 à 1866. Quand Jean Louis Imlin le fils fait son chef d’œuvre en 1719, les examinateurs notent qu’on ne leur a jamais encore présenté de travail aussi soigné. Le billet d’estimation rédigé en 1721 décrit trois bâtiments, l’un donnant sur la rue des Orfèvres, l’autre sur la cour prévôtale, le troisième reliant sans doute les deux premiers. Jean Louis Imlin fait déplacer la porte qui donne sur le Marché-Neuf en 1740 pour pouvoir aménager une pièce pour les logements militaires. La valeur minimale qui passe de 2150 livres en 1721 à 3300 livres en 1764 laisse supposer que des transformations assez importantes ont eu lieu. Le fronton qui surmonte la porte d’entrée à pilastres date de cette époque ; les échassiers qui y sont sculptés dans un paysage de marais où nichent des grenouilles reprennent l’ancien nom de la maison, à la Cigogne. L’orfèvre Jacques Henri Alberti est propriétaire des lieux de 1784 à sa mort.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief) 1
Elévations rue des Orfèvres et place du Marché-Neuf

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (p’). Au rez-de-chaussée une arcade incomplète, une porte et deux ouvertures en arcade. Chacun des trois étages comprend cinq fenêtres, la toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade sur le Marché-Neuf est la deuxième maison à droite du repère (r) : rez-de-chaussée et trois étages à quatre ouvertures chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (V’) représente l’arrière (4-1) du bâtiment vers la rue, l’arrière (2-3) du bâtiment vers la place, le bâtiment latéral (3-4) au nord de la cour surmonté d’une terrasse et le mur (1-2) qui sépare la cour de celle du voisin au sud.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 14.


Cour V’

Le boucher Emile Lix charge en 1886 l’entrepreneur Klein d’aménager un fumoir dans le bâtiment arrière et de transformer la façade du bâtiment sur la rue des Orfèvres en déplaçant la porte d’entrée vers la droite : comme le bâtiment empiète de 50 centimètres sur l’alignement légal, les nouveaux piliers devront être en bois de sapin. Le même fait construire un nouveau fumoir en 1896 et remplace le toit en zinc par un toit en verre. L’entrepreneur Greiner pose une nouvelle devanture vers le Marché Neuf en 1896. Emile Lix fait creuser en 1905 une cave sous la cour pour y poser un réfrigérateur. Le boucher Emile Lix fait convertir en 1941 en garages deux locaux commerciaux non utilisés vers le Marché-Neuf. La toiture sur la cour est remplacée par une nouvelle en béton armé à briques en verre translucide en 1953.


Devanture en bois, 1886 – Plan du sous-sol et du rez-de-chaussée, 1905
Garages aménagés en 1941 (dossier de la Police du Bâtiment)


Bâtiment arrière (4, place du Marché Neuf) crépi en saumon sur la droite
Détail de la porte (avril 2019)

avril 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Elie von Hausen, orfèvre, et (1623) Ursule Gloner, veuve de Jean Conrad Fischer, receveur – luthériens
1628 v Israël Rühl, orfèvre, et (1618) Marie Bürtsch – luthériens
1640* adj Régnard Passavant de Bâle
1640 v Jean Michel Heuss, assesseur des Treize, et (1588) Cunégonde Diefenbecher – luthériens
1658 v Frédéric Œhlinger, orfèvre, et (1645) Marguerite Bullian puis (1652) Catherine Hæmmerlin (Malleolus) – luthériens
1672 v Jacques Oberlin, orfèvre, et (1665) Anne Ursule Waldeck, épouse en premières noces (1663) de l’orfèvre Samuel Œhlinger – luthériens
1695 v Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1690) Marie Salomé Harnister – luthériens
1728 h Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1721) Anne Salomé Boch – luthériens
1746 h Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1746) Marie Salomé Ehrmann – luthériens
1784 v Jacques Henri Alberti, orfèvre, et (1765) Catherine Salomé Emmerich – luthériens
1802 v Jean Louis Büttner, orfèvre, et (1799) Susanne Frédérique Busch
1840 h Charles Auguste Büttner, orfèvre, et (1842) Sophie Frédérique Steinbach puis (1850) Henriette Salomé Ungerer
1886* Emile Lix
1948* Emile Jacques Lix, maître boucher
1951* Frédéric Knecht, maître boucher au Neudorf

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2150 livres en 1721, 3300 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) V 217, Jean Louis Immeling
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Emmerich, 10 toises, 0 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1150, Büttner, Jean Louis – maison, sol – 2,45 ares

Locations

1695 (maison arrière), Jacques Oberlin, précédent propriétaire
1724 (maison arrière), Jean Voltz, marchand
1769, Marie Salomé Imlin

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et protocole des Quinze

1740, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
L’orfèvre Jean Louis Imlin demande l’autorisation de déplacer la porte qui donne sur le Marché neuf d’un côté à l’autre pour pouvoir aménager une pièce pour les logements militaires. L’autorisation lui est accordée moyennant un cens annuel de 5 sols qu’il rachète 10 livres d’après la décision des Quinze.

(f° 21) Dienstags den 26. Aprilis 1740. H. Joh: Ludwig Imlin – Herr Johann Ludwig Imlin der Silberarbeiter bittet umb erlaubnus, die von einem Hauß an der goldschmidgaß hinden in den domb Probsthoff gehende thür Von einer seithen des Haußes auf die Andere Zu versetzen, weilen er auf die seith wo die Thür anietzo stehet, ein Zimmer Zu Logirung des Officierers machen Zu laßen willens. Erkannt gegen 5. ß jährlichen Zinß Willft
Nota. Laut Erkantnus gnädiger Herren der XV. ist H. Imlin erlaubt worden, diese angesetzte 5 ß Zinß mit 10 lb abzukauffen, welcher den Herren (…) bezahlt hat

1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
Décision correspondante des Quinze. Jean Louis Imlin déclare qu’il n’a jamais rien payé pour la porte vers la cour prévotale réaménagée en place de marché. Il rachète le loyer au double du capital, soit 20 florins (10 livres strasbourgeoises)

Joh: Ludwig Imelin pt° ablößung eines bodenzinßes
(p. 266) Sambstag d. 30. Aprilis 1740. Christ. nôe H Joh: Ludwig Imelin b. und Silberarbeiters pros. Underth. Memorial pt° boden Zinßes. Erk. Ober baw herren.

(p. 284) Sambstag d. 7. Maÿ 1740. – Joh: Ludwig Imelin pt° ablößung eines bodenzinßes
Iidem [Obere Baw Herren] laßen weithers per Eundem [Hrn Secret. Kleinclaus] referiren daß H Johann Ludwig Imelin der burger und silberarbeiter allhier in einem den 30. Aprilis jüngst produciren Memoriam gehorsambst Vorgetragen, was maßen seine in der Goldschmid Gaß allhier gelegener Behaußung einen Außgang auff dem alten dombprobst Hoff habe, Von welchem Außgang niemahlen etwas bezahlet worden, dieweilen aber sothaner hoff dermahlen Zu einem offentlichen Markt platz gemacht werde, alß hetten die hochverordnete Ober bawherren Ihne Imploranten wegen solchen Ausgangs einen jährlichen Bodenzinß von 5 schilling angesetzt, Weilen aber deßen hauß sonsten freÿ und ledig, alß wolle Er Mgh. gehorsambst gebetten haben Sie geruhen, gegen erlag eines leidentlich. J* von ermeltem bodenzinß g. zu befreÿen. Auff geschehene weißung habe der Implorant petitum wiederhohlet. Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß weilen der Implorant wegen der thür quæstionis schon lange Zeit in possession und er selbige Zu erbawung eines Logement für seinen officier Von einem end an des anderen rucken laßen wolle, demselben gegen erlag des doppeltem Capitals mit 20 guld. Zu wilfahren. Die genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
L’orfèvre Geoffroi [sic] Alberti est autorisé à ouvrir un chenal et à le refermer vers le Marché neuf

(f° 96) Dienstags den 11. Maji 1784. Hr Gottfried Alberti Silber Arbeiter – Idem [Mr Walther, der Maurer] nôe. Hrn Gottfried Alberti, des Silber Arbeiters, bittet zu erlauben an deßen behausung gegen dem neuen Marckt einen Naach einbrechen und wieder zumauren zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, fumoirs, boutique et bureau voûtés, un atelier à deux forges, cave voûtée, le bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, buanderie, vestibule, cave voûtée, bâtiment latéral où se trouvent de petits poêles, petites chambres, atelier, cave voûtée, passage latéral, le tout avec le puits commun, appartenances, aisances et dépendances estimé à la somme de 4300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

nouveau N° / ancien N° : 19 / 10
Büthner
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 340 case 1

Büttner, Jean Louis à Strasbourg
Büttner, Charles Auguste orfèvre à Strasbourg (1846)

N 1150, maison, sol, R. des orfèvres 10
Contenance : 2,45
Revenu total : 451,27 (450 et 1,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1177 case

Buttner, Charles Auguste
1868, Buttner, Charles Auguste, héritiers
1887/88 Lix Emil, Metzgermeister
(ancien f° 915)

N 1150, maison, sol, rue des orfèvres 14
Contenance : 2,45
Revenu total : 451,27 (450 et 1,27)
Folio de provenance : (340)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17

Cadastre allemand, registre 32 p. 465 case 4

Parcelle, section 63, n° 56 – autrefois N 1150
Canton : Goldschmiedgasse N° 14 u. Neuer Markt N° 4 – Rue des Orfèvres 14, Place du Marché Neuf N° 4
Désignation : Hf, Whs u. NG – sol, maison
Contenance : 2,36
Revenu : 5500 – 6500
Remarques : B.U. 1907, 165

(Propriétaire), compte 2830
Lix Emil u. Ehefr. d. Erben
1848, Lix Emile Jacques maître boucher pour 2/6 et cohéritiers
1951, Knecht Frédéric, maître boucher à Neudorf et son épouse
(2401)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 553-554

(…) De cet édifice subsiste extérieurement le portail d’entrée latéral, flanqué de deux pilastres implantés de biais. Le fronton curviligne s’interrompt abruptement pour loger un relief sculpté déployé en hauteur. Abrité sous la puissante moulure en chapeau de gendarme du fronton, il est délimité par une frise rocaille dans sa partie inférieure. Deux échassiers (des grues ?) sont saisis sur le vif en quête de leur nourriture préférée, ces petits reptiles et batraciens qui grouillent dans un paysage de marais suggéré par des roseaux mouvementés. On retrouve ce même goût du naturalisme dans les productions conservées de l’orfèvre strasbourgeois, au Musée des Arts décoratifs.

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 135 des Orfèvres

10
Pro. Alberti Henri, orfèvre – Echasse
Loc. Ehremann Jean Henri orfèvre – Echasse
Loc. Zeiss N. cydevant cabaretier – frambourgeois
Loc. Siffert N. veuve Couduriere – Pecheur

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres (p. 248)

10
Pro. Alberti, Henri, Orfèvre – Echasses
Loc. Ehrmann, Jean Henri orfèvre – Echasses
Loc. Zeiss, cabaretier – Fribourgeois
Loc. Siffert , veuve – Pecheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgasse (Seite 50)

(Haus Nr.) 14
Lix, E. Hof-Metzgerm. E 012
Lix, K. Metzgerm. 1
Hoffet, Glasermstr. H 3

Annuaire de 1905

Neuer Markt (Seite 122)

(Haus Nr.) 4
Steiner, Samenhandlung

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 154)

14, rue des Orfèvres (voir aussi 4, place du Marché Neuf, 1885-1968)

Le boucher Emile Lix charge en 1886 l’entrepreneur Klein d’aménager un fumoir dans le bâtiment arrière et de transformer la façade du bâtiment sur la rue des Orfèvres en déplaçant la porte d’entrée vers la droite : comme le bâtiment empiète de 50 centimètres sur l’alignement légal, les nouveaux piliers devront être en bois de sapin. Le même fait construire un nouveau fumoir en 1896 et remplace le toit en zinc par un toit en verrre. L’entrepreneur Greiner pose une nouvelle devanture vers le Marché Neuf en 1896. Le voisin se plaint en 1897 qu’Emile Lix a ravancé le socle devant sa porte vers le Marché-Neuf. Emile Lix fait creuser en 1905 une cave sous la cour pour y poser un réfrigérateur. Le boucher Emile Lix fait convertir en 1941 en garages deux locaux commerciaux non utilisés vers le Marché-Neuf. La toiture sur la cour est remplacée par une nouvelle en béton armé à briques en verre translucide en 1953. René Cremmel exploite une installation de torréfaction (1954-1965).

Sommaire
  • 1885 – Blaise Weltje demande l’autorisation de suspendre des marchandises sur la façade au commissaire de police qui transmet au maire. Le maire cite le règlement, les objets doivent se trouver à au moins 2,10 mètres de hauteur et avoir une saillie maximale de 16 centimètres.
  • 1886 (août) – L’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz) demande au nom du propriétaire E. Lix l’autorisation de transformer le mur du rez-de-chaussée vers la rue, de faire reposer les étages sur deux piliers et de déplacer la porte d’entrée vers la droite. Le maire répond que les nouveaux piliers devront être en bois de sapin pusique le bâtiment empiète de 50 centimètres sur l’alignement légal.
    Le maire constate que l’entrepreneur fait faire des travaux dans la maison arrière.
    1886 (septembre) – L’entrepreneur demande l’autorisation d’aménager un fumoir dans le bâtiment arrière. – Autorisation d’aménager un fumoir et une cheminée – Dessin sur calque
    1886 (octobre) – L’entrepreneur demande au nom du propriétaire Lix l’autorisation de transformer le mur du rez-de-chaussée vers la rue, de faire reposer les étages sur des piliers en bois et de poser une fermeture en grillage. – Autorisation – Dessin – Calculs statiques, poutres et piliers
    Suivi des travaux. Les charpentiers ont terminé les travaux à l’étage, novembre 1886. La porte d’entrée est en cours de transformation, décembre. Les ouvriers retirent les arcs en pierre du rez-de-chaussée et posent des étais provisoires, janvier 1887. Les étais sont supprimés, 24 janvier 1887. Les plâtres intérieurs sont terminés. mars. L’aménagement intérieur est presque terminé, la devanture est posée, avril. Le magasin est en cours d’aménagement, avril. Travaux terminés, pas d’objection, mai 1887.
    1887 (février) – L’entrepreneur demande l’autorisation de faire un embranchement à l’égout vers le Marché Neuf – Autorisation – Dessin sur calque
  • 1887 (mars) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Lix l’autorisation de faire une prise pour environ 8 becs – Autorisation
  • 1887 (mai) – Emile Lix, fournisseur du prince de Hohenlohe-Schillingsfürst, demande l’autorisation de poser une enseigne au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation de poser deux enseignes – Les enseignes sont posées
  • 1888 – L’agent d’assurances Jules Dürr (27 place Kleber) reçoit un avis de paiement pour son enseigne 14, rue des Orfèvres alors qu’il a quitté les lieux en juin 1887.
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le boucher Lix construit sans autorisation un fumoir – Demande de transformer l’escalier de la cave et le fumoir, de remplacer le toit en zinc par un toit en verre – Autorisation – Travaux terminés, juin – Dessin de l’entrepreneur Peter
  • 1897 – L’entrepreneur de construction Matter se plaint au nom d’Auguste Schwartz, demeurant 16, rue des Orfèvres, des transformations que son voisin a apportées à sa maison. Les ouvriers Lix ont avancé le socle à la porte qui donne sur le Marché neuf de telle manière que le voisin n’a presque plus la place de sortir par sa propre porte. Le fumoir en tôle galvanisée contrevient au règlement – Croquis joint – Le boucher Lix promet de modifier le socle.
  • 1896 – L’entrepreneur L. Greiner (8, boulevard de la Tour Blanche) est autorisé à poser une nouvelle devanture à la maison Lix vers le Marché Neuf – Dessin – Travaux en cours, décembre
  • 1897 – La Police du Bâtiment rappelle à Emile Lix qu’il doit faire réparer la cheminée. Emile Lix promet de faire les travaux dans les trois semaines – Le dossier est classé après que le fumoir et la cheminée ont été supprimés
    1902 – Le peintre décorateur Griesbach et Grossmann demande l’autorisation au commissaire de police de poser un échafaudage sur la voie publique – Le dossier est transmis à la Police du Bâtiment – Autorisation
  • 1905 – L’entrepreneur Greiner et Peter (17, rue de Molsheim) demande l’autorisation de creuser une cave sous la cour pour y poser un réfrigérateur qui est ensuite déplacé au rez-de-chaussée – Autorisation de creuser une cave – Travaux terminés, mai 1905 – Dessin
  • 1922 – Les entrepreneurs Sigel Frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage pour repeindre la façade, à la fois au commissaire de police et à la Police du Bâtiment – Accord
  • 1925 – Le professeur de coupe Gaston Gros déclare avoir posé une enseigne au premier étage – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1903. Treize domestiques sont logés dans quatre pièces aux combles et au troisième étage
    Rien à signaler, 1904, 1905
    1906. Les locaux sont en bon état (local de vente, ateliers)
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en huit points. Travaux terminés, janvier 1916
  • 1936 – Le bijoutier Alphonse Issenhart demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire lumineuse – Autorisation
  • 1941 – Le boucher Emile Lix demande l’autorisation de convertir deux locaux commerciaux non utilisés en garages (section 63 parcelle 57) sous la direction de l’architecte Adolphe Kientz (24, place de la Bourse) – Autorisation (entrepreneur, Urban, rue Schertz au Neudorf). Aucun matériau n’est nécessaire, les travaux sont exécutés par l’entrepreneur en bâtiment F. Peter. Le commissaire général accorde l’autorisation – Plan de situation, dessin (les garages donnent sur le Marché Neuf) – Le Bureau du travail refuse de donner son accord, octobre 1941 – Les transformations sont terminées.
  • 1947 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée a été réparée
    1951 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée a été réparée
  • 1953 – M. Lutz, demeurant 16, rue des Orfèvres, demande l’autorisation de démolir la toiture sur cour au 14, rue des Orfèvres sous la direction d’Albert Kirsch – Devis – Dessin – Arrêté portant permis de construire
    Suivi des travaux – La toiture en béton armé à briques en verre translucide est terminée. Une porte provisoire donne dans la propriété voisine qui appartient au même propriétaire, le mur coupe-feu restera ouvert tant que le magasin au n° 16 sera en transformation. Liste des entreprises (juillet 1953). La porte dans le mur coupe-feu est fermée, les travaux sont terminés, décembre 1953
  • 1954 (février) – Le préfet autorise René Cremmel à exploiter une installation de torréfaction (établissement de 3° classe).
    1954 (février) – La Police du Bâtiment constate que les Cafés Cremmel ont installé sans autorisation deux inscriptions sur devanture – Demande – Autorisation
  • 1959 – Charles Lutz est autorisé à poser des échafaudages sur la voie publique devant les 14-16 rue des Orfèvres et 4, place du Marché-Neuf
  • 1961 – Le Syndicat des locataires déclare au nom de Raymond Kirchdorffer que du gaz carbonique se répand dans sa cuisine – La cheminée a été chemisée.
  • 1965 – René Cremmel transfère son atelier de torréfaction route du Rhin à Illkirch
  • 1963 – Le locataire René Cremmel déclare que les tuyaux de son poêle ont explosé. La Police du Bâtiment constate que la cheminée présente des fissures. Le propriétaire Charles Lutz ne fait pas faire de travaux. Le maître ramoneur Allmendinger produit un certificat de conformité, sauf pour le conduit incriminé.
    1965 – L’avocat du propriétaire déclare que le locataire Gremmel a refusé aux ouvriers de la maison Hollender l’accès à son logement. L’avocat du locataire déclare que personne ne l’a averti de l’intervention et que le but serait d’empêcher l’accès au conduit de cheminée. La Police du Bâtiment estime que l’affaire est purement locative. Elle essaie cependant de régler le différend à l’amiable en convoquant M. Gremmel. Le départ des époux Gremmel met fin au litige, ils quittent les locaux commerciaux fin 1965 et le logement au printemps suivant.
  • 1968 – Charles Lutz est autorisé à occuper la voie publique de même que l’entreprise de construction Weiss au Neudorf (84, avenue Jean-Jaurès)
    1967 – Extrait d’un arrêté portant permis de construire du 17 septembre 1967 accordé à Charles Lutz (14-16 rue des Orfèvres)

Relevé d’actes

L’orfèvre Elie von Hausen hypothèque la maison au profit du bâlois Nicolas Passavant et de son fils Claude Passavant

1622 (ut spâ. [xxiij. octobris]), Chancellerie, vol. 446 f° 423-v
(Inchoat. in Prot. fol. 310.) Erschienen h. Elias von Hausen d. goldarbeith Alhie
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Vts. [h. Reinhardt Passauant von Basell so Zugeg. Inn nammen vnd von Weg. herrn Niclauß Passauant seines vatters vnd Clade Passauant desselben Sohns Hn Niclauß passauant vnd Zweÿ Söhnen] – schuldig seÿen 4000 guldin
vnderpfand, ein vord. vnd hind. hauß sampt dem Höfflin geleg. Inn d. St. St. Inn d. goldtschmÿd gaß. einseit Barthell Birtsch, And. seit des Thum probsts hoff hind. vff Deßelb. hoff stoßend, dauon gnd. vj gld. gds. loß mit 150. gl. dem Stifft Zu Sant Thoman

L’orfèvre Elie von Hausen épouse en 1623 Ursule Gloner, veuve de Jean Conrad Fischer, receveur du marggrave de Bade et de l’abbaye de Schwarzach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 6, n° 38)
1623. Dom: Jubilate. 4. Maÿ Herr Elias Von Haußen d. Goldtarbeiter, Fraw Vrsula Glonerin, Herrn Johann Conradt Fischers, Fürstlich: Marggraf: Badisch. Vndt Schwartzachischen geweßenen Schaffners selig. hinderlaßene Wittib. Eingesegne Montag 12. Maÿ (i 6)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 33) 1623. Eadem [Dominica Jubilate] I. vice. H. Elias von Haußen der Goldtarbeiter, Vndt fraw Ursula Glonerin, Herrn Hanß Conrad Fischers fürstlichen Marggräffischen Badenischen vnd Schwartzachischen gewesenen schaffners seelig hinderlaßene Wittwe. Kirchgang Zum Jungen S Peter (i 147)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de réduire le montant de la Taille que doit régler Elie von Hausen
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
Elias von Haußen. 149.
(f° 149) Montags d. 17. Junÿ) Dr. Knaff. pd. noîe Eliæ von Hauß. vnd.thge suppl. umb ringerung seines stallgelts.
Erk. soll beÿ d. Stallordnung durchuaß v.bleiben. H. Schach vnd Ermelhauß

Elie von Hausen hypothèque la maison au profit du secrétaire de la Monnaie Jean Paul Reichard pour argent prêté dix-sept ans auparavant par sa mère. En marge, quittance délivrée à Israël Rühl en 1630

1626 (ut spâ. [15. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 210
(Inchoat. in Prot. fol. 113) Erschienen herr Elias von hausen der goldtarbeiter burger Zu Straßb.
hatt in gegensein herrn Johann Paul Reichardten deß Müntzschreibers alhie, bekannt, daß sein H Reichardts liebe Muter seelig ihme Von haußen vor vngefahr 17 Jahren 300 Pfund vorgesetzt (…)
Vnderpfand Ein behausung, sampt deren hoffstat, höflin vnd hinderhauß, auch allen andern Zugehörd. Zum Storcken gnt. alhie im Goldtschmidtgaß neben Wilhelm Burtschen dem goldt Arbeiter, j. v. and. seit der Thumb Probsteÿ stoßend gelegen, davon gehen Jarß 6 gld. gelts w. albösig mit j. C L. gld besagter wer. dem Stift S Thoman alhier, Item 40. gld. werung Järlichs Zinß weÿ: H Georg Stillkrauts Notÿ wittiben Susanna Mattenmeÿerin mit 800. fl. Capital mehrgerüerter werung abzulösen, So ist daß hauß zwar auch noch dem Passauant von Basel verhafftet vmb 1000 Reichßthaler daran aber er Debitor wider 692. fl guten gelts erlegt und mit ihnen dem Passauantischen dieser schuld halben noch in vorhabender v.gleichung oder da solche kein verfang haben solte in rechtlichen außtrag stehe
[in margine :] (…) H Israel Rüele dem ietzigen innhaber deß vnderpfandts – den 15.. Januarÿ 1630.

Elie von Hausen vend la maison 4 750 livres à l’orfèvre Israël Rühl

1626 (4. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 626-v
(P. fol. 211) Erschienen h. Elias Von hausen d. goldt Arbeit. burger Zu Straßburg (verkaufft)
herrn Israël Ruhell den goldt Arbeit. burger Zu Straßburg So auch Zugeg.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Inn d. goldtschmidtgaß, einseit neben hanß Wilhelm Birtsch goldtarbeit. And seit vnd hind. vff des Thumprobsthoff stoßend, Dauon gnd. vi gl gelts loß. mit j C. L gl werung vff Urbani dem Stifft Zum Sant Thoman, Mehr xxxx gl gelds abloß. mit viij C gl. werung vff Michaelis weÿland h. Georg Stillkrauts witwen, Mehr seind sie verhafftet vmb 300. lb H. hanß Paulo Reinhard Müntzschteÿber vff Mariæ Verkhung. Zuuerzinsen, So dann seind noch hafft vmb v. C. Liij lb Niclauß Passauant Zu Basell, Sunst ledig eÿg, disser beschwerd zusammen sich belauffend 1348. lb, Und Ist disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so d. Kheuffer vff sich genommen, Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 3402 pfund
Nota es soll Inn dissem Khauff begriff sein d. Bauwcosten Am hauß Inn dem Thumprobsthoff geleg.

Fils de secrétaire au service des comtes de Nassau-Wurtemberg, Israël Rühl épouse en 1618 Marie Bürtsch, fille de l’orfèvre Barthelémy Bürtsch : contrat de mariage, célébration
1618 (29.9.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 247 et Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56)
Eheberedung Zwüschen Herrn Israel Riehlenn dem goldt Arbeiter vnd Jungfrauw Maria Bürttschinn beeden versprochenen Ehepersonen vffgericht
(…) Zwüschen dem Ehrenhafften vnd bescheÿdenen Herrn Israel Riehlenn dem goldt Arbeiter, herrn Josiæ Riehlenn gräfflichenn Naßauw Würthenbergischenn Secretarÿ ehelichen sohn ane einem
So dann der Ehrenn vnd tugendreichen Jungfrauw Marie, Bürttschinn deßwol achtbaren vnd fürnehmen herrn Bartholomej Bürtschenn goldtschmidts Vnnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern theÿl
Beschehen vnd Verhandelt Inn deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Zinstags den 29. Septembris Inn dem Jhar deß herrn Alß man Zaltte 1618.
[unterzeichnet] Ich Israel Rihel der Hochzeiter bekenne wie obsteth

Mariage, cathédrale (luth. p. 81)
1619. Israel Rihel der goltarbeiter, H. Josias Rihel sohn, und J. Maria H. Bartholome Bürtzen des goldschmidts tochter, eingesegnet Zinstag de 9.febr. (i 45)

Israël Rühl hypothèque la maison au profit du farinier Michel Klein

1627 (xxi. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 279-v
Erschienen h Israël Rühell der goldtarbeit. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h Michael Cleinen mehlmans burgers zu Straßburg – schuldig seÿen 500 pfundt pfenning
verhafftet, hauß hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihr. & glg. Inn d. St: St: Inn d. goldschmÿd. gass neben hanß Wilhelm Birtsch einseit, And seit vnd hind. vff die Thumprosthoff stoßend, dauon gnd vj. gd. glt Abls. mit j. C L gl. d. Stifft Zu Sant Thoman, Mehr 40. gld. loß. mit 800 gld. weÿland Geörg Stillkrauts W. It. vmb 300. lb hanß Paulo Reichard, It. vmb 553. lb Niclauß Passauant von Basell, So dann vmb 58.2 lb ß Eliä von haußen
[in margine :] Erschienen H. Israël Rühel hierinn gedacht vnd beneben ihme sin eheliche haußfraw Maria Bürtschin mit beÿstand hanß Wilhelm Bürtschen auch goldarbeiters ihres bruders vnd Abraham Hamele deß handelsmanns alß ihr beeder hierzu insonderheit erpetener nechsten verwanthen, haben in gegensein Michael Kleinen obgedacht (…) Act. den 30. octob. Anno 1636.

Accord que passe Israël Rühl avec l’un de ses créanciers Michel Spener

1633 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 158
Erschienen H. Michel Spener burger Zu Str. An einem,
H. Israel Rühl der goldarbeiter vnd beneben ihme Maria Bürtschin sein eheliche haußfr: mit beÿstands hanß Jacob Seüpels auch goldarbeiters ihres geschwornenn vogts Am andern
So dann sein Rüehlen hernachbe.nte Creditores hanß Wolff Heßler alß Eheuogt Felicitas Fettichin vnd hermann deffer von Vtrecht, An ietzo Schirms Verwanther alhie, Alß Eheuogt Ottiliæ Rühlin am driten theil Zeigten an,
demnach Er Rüehl ihme Spener 726. fl. an Zinß vnd haubtgut schuldig, deßwegen Er guldin vnd Sÿlberin vnd.pfandt in handen dahero jus retentionis bißhero rechtmesiger weÿß gehabt (…)

Marie Bürtsch veuve d’Israël Rühl meurt en 1664 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison du taillandier Clément Feigler quai des Bateliers. L’actif de la succession s’élève à 2 166 livres, le passif à 3 620 livres.
1664 (14. 9.br), Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 18
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd Jeder Haab Nahrung vnd Güettere, Liegender vnd Vahrender auch Schulden vndt Gegen Schulden, So weÿl. die Ehren vndt tugendsahme Fr. Maria Bürtschin weÿl. Herrn Ißrael Riehlen geweßenen Goldt Arbeiters vnd burgers allh. Zue Straßb. seel. hinterbliebene Wittwe, nunmehr auch seelig, nach ihrem den 31. verwich. Monaths Julÿ aus dießer welt genommenen Abschiedt hind. Ihro v.laß. welche vff beschenes freundtlich vnd Fleißiges Ansuchen v. Begehren deroselben nachgelaßenen beeder Fr. töchter alß rechtsmäßigener ab intestato Erben – So bescheh. Montags den 14. Novembr. A° 1664.
Die abgeleibte Fr. seelige Hat Zu Erben ab intestato Verlaßen Ihro Zwo döchter Namentlich Fr. Mariam Rüehlin deß Ehrenvest wohlvorgeachten H. Friderich Harnuspergers wohlbestellten Ehegerichts v. Allmendschreibers alhie Eheliche haußfr. vndt Fr. Catharinam Rüehlin deß auch Ehrenvest v. Hochachtbaren H. Georg Philipps Eckhsteins deß handelßmanns vnd wohlbestellten Postmeisters Zu Haÿlbronn Eheliche haußfr.
Protestatio Resolutio & Reservatio
In einer In der St. St. ane dem Staden beÿ dem Seÿden fad. gelegenen Vnd weÿl. Clemens Feiglers geweßenen Waffenschmidts allh. seel. Erben Eig.thümbl. Zuständig. behaußung befunden worden wie volgt
Vff der Obern Bien, In der Cammer A, Im Obern Stübel
Liegendt Guth. It. i. Meÿerhoff (…) gelegen zu reuch. loch
Abzug In dießes Inventarum, Sa. haußraths 65, Sa. Silbergeschmeids 16 ß, Sa. Guldenen Ring 16 ß, Sa. lieg. Guths 2100, Summa summarum 2166 lb – Passiv Schulden 3620. Passiv Schulden übertreffen d. gantze Guth 1453 lb

Le créancier Régnard Passavant de Bâle, manant de Strasbourg, vend la maison à l’assesseur des Treize Jean Michel Heuss, assisté de son gendre Jean Sébastien Zeissolff

1640 (14. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 213-v
Erschienen H Reinhard Passauant handelßmann von Basel und Schirms Verwanther alhie
hatt in gegensein herrn hannß Michel Heuß XIII.ers alhie (verkaufft)
Ein Vord: und hinderhauß, hoffstat und höfflin, mit Allen and.en ihren gebäwen, & Zum Storcken gent. alhie in der großen Prediger gaß. neben der Thumb propsteÿ hoh. Stifft St. pp. Joseph Gelingers deß Gürtlers see. Erben: hind. vf gedachte Thumb probsteÿ stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vff Urbani 6. gld. gelts St. w. dem Stifft St. Thoman alhie in hauptgut mit 150. fl. weh. abzulösen
So dann Einen garten sampt dem gartenhäußlein, vf ein Acker grundts groß vorm Elisabether thor neben H Daniel Ringler Alt. Ammeister & der Illen, oben vffs Allmend, vnd. vff Michel Buißon, so ledig eigen – per 1250. lb
dabeÿ gewesen H Johann Sebastian Zeißolff und hannß Thoman Kaw, deß herrn Käuffern dochtermann und Enckel

Fils de Philippe Heuss, Jean Michel Heuss épouse en 1588 Cunégonde Diefenbecher, fille de receveur. Il aura deux filles (voir les actes ultérieurs), Marguerite qui épouse en 1611 Jean Sébastien Zeyssolff et Ursule en 1616 Jean Ulric Frid.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 300 n° 80)
1588. Hans Michel Hieß, Philips Hießen sohn vnd Jungfraw Kunigund, Andres Tieffenbecher des schulschaffners tochter. Eingesegnet am Bettag, Zinstag den 12 tag Novembris (i 207)

Affaires concernant Jean Michel Heuss portées devant les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
Kauffhaus Straff Hanß Michel Heus XIII, H. XV. Dieffenbecher
1639 Conseillers et XXI (1 R 122)
H. Hanß Michel Heis XIII. Ca. Dr. Melchior Erhard (injurien)

Les représentants des deux filles de Jean Michel Heuss, Ursule Frid et Marguerite Zeyssolff, remboursent le capital de 150 florins assis sur la maison rue des Orfèvres d’après un titre du 23 mai 1558.
1658 (27. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 78
Erschienen der Ehrenvest und hochgelehrt H Robertus Königßmann universitatis patriæ Eloquentiæ Professor und E. E. Collegiat Stiffts Z St Thoman Canonicus alß von Herrn Probst dechan und Capitul selbigen Stiffts hierzu insonderheit Deputirt, mit beÿstand H. Johann Jacob Mosetters alß Stiffts Schaffners
in gegensein des Edel hochgelehrten H. Johann Jacob Friden Jcti. et Reipubl. patriæ Syndici im Nahmen fr. Ursula Friedin seiner eheleiblichen fr. Mutter und fr. Margaretha Zeÿßolffin seiner Fr. Baaßen, geschwestern, und weÿl. H. Johann Michael Heußen dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. eheleiblicher döchter
bekannt, daß ehrengedachter H Syndicus Frid im Nahmen gemelt, die Jenige 6 fl. straßburger währung iährlichen Zinnßes, So Sie beede frawen Schwestern vermög eines pergamentinen den 23. Maÿ A° 1558. mit des bischofflichen hoffs anhangenden Contract Insigel, durch weÿl. H Hÿlarium Meÿers alß deßelben hoffs Geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs, von uff und abe Zweÿen Ihnen beeden fr. Schwester, Zue Gleichen theilen Zueständigen häußern einen Vordern und einen hindern, auch deren hoffstätten und höfflin dar zwischen und allen danden ihren Gebäwen & alhie in der Großen prediger Gaßen einseit neben H Daniel Harnischtern den Sÿlberarbeitern et Consorten anderseit neben hoher Stifft Straßburg domprobsteÿ hoff hinden uff erstgedachten hoff stoßend gelegen, iährlichen termino Urbani besagtem Stifft St Thoman Zu Zinnß Zu raichen verpflichtet Geweßenen seind, mit 150. fl. gemelter währung widergekaufft abgelößt

Les sœurs Heuss vendent la maison à l’orfèvre Frédéric Œhlinger et à sa femme Catherine

1658 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 609-v
(Protocoll. fol. 87.) Erschienen die Edel- Hochgelehrte H Johann Jacob Frid J. Ctus und Reipublicæ Patriæ syndicus und H Johann Jacob Zeißolff Treÿzehen secretarius im Nahmen der wohl Ehren und Viel Tugendsamen Fr Ursulæ Fridin und Fr. Margarethæ Zeißolffin der Heußisch. Frawen Schwestern, ihrer geehrten Frawen Müter
in gegensein H Friderich Öhlingers deß Silberarbeiters und Fr. Catharinæ seiner ehelich. haußfrawen, beede mit beÿstand H Gabriel Waldeckhs alten Kleinen Raths Verwanthens, H Johann Jacob Schatzen Notarÿ
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten und höfflin, und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der groß. Prediger Gaßen einseit neben H Daniel Harnischtern dem Silberarbeiter, & Cons. anderseit neben hoher Stifft Straßburg dom Probsteÿ hoff, hind. vff erstgedachten hoff stoßend gelegen, und Zum Storckh genannt, welche häußer Sie die heußische Frawen Schwestern, in Vertheilung der vätterlich. heußischen bißhero noch in gemeinschafft gehabten erbmittel erst ferndig. Jahrs umb 1000 Pfund angenohmen haben, wie obehrengedachte ihre annstende* beede herrn Söhne hiebeÿ und Zwar Zu dißem Ende anzeigt. damit mann vff gemeiner Statt Pfenningthurn abnehmen möge, daß der annuhn dafür bestimpte und Zum theil mit Pfenningthurns Capitalien und zinnß. bezahlte Kauffschilling, dem ietzmahlig. pretio correspondire, Und werde solcher Verkauff und Kauff geschehen umb 1050 pfund
(f° 612-v) Inmaß. weÿl. H hannß Michael Heuß dißer Statt geweßener Treÿzehener ihr H Großvatter und längst seelig. nach seinem Ableiben deßelben gesampte Kinder und Erben in Gemeinschafft, solche häußer (…) ohnansprüchig freÿ eigen seit a° 1640. ruhig beseßen haben, so cedirten dieselbe all ihrer Fraw Muter, aus der Vätterlich. am 14. martÿ a° 1640. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und hiebeÿ offentlich verlesener Kauffverschreibung acq.rirte Jura & actiones, den Kauffend. Eheleuth

Fils de l’orfèvre Samuel Œhlinger, Frédéric Œhlinger épouse en 1645 Marguerite Bullian, fille de marchand, puis en 1652 Catherine Hæmmerlin (Malleolus), fille de docteur en médecine
Mariage, cathédrale (luth. (f° 489)
1645. domin. 15. Trinitatis. Friderich Öhlinger der goldschmid, Samuel Öhlinger deß geweßenen goldschmids vnd burgers allhie ehelicher Sohn, Jungfr. Margaretha, H. Michel Bulianer deß geweßenen Handelßmanns vnd burgers allhie eheliche tochter. Im Münster Dienst. 23. Sept. (i 249)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 14)
1652. Db. 1. Adventus d. 28. 9.bris. H. Friderich Olinger der Silberarbeitter v. burger allhie Vnd J. Catharina, weiland H. Benedicti Malleoli Medic. Doctoris alhier nachgelaßene Eheliche Tochter, Copul.Dienst. d. 7. Xbris Zu St. Thoman (i 16)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 549-v, n° 26) 1652. Sonnt. 1. Adv. 28. 9.br. H. Friderich Öhlinger der Silberarbeiter Vnd J. Catharina weiland H. Benedicti Malleoli Medicinæ Doctoris vnndt burgers alhier hinderlaßene Eheliche dochter, Dienst. 7. 10.br St. Thoman, freÿburgerst Imb: (i 298)

Frédéric Œhlinger et sa femme Catherine hypothèquent la maison au profit de la tribu de la Mauresse

1663 (20. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 469-v
Erschienen H. Friderich Öhlinger der Silberarbeiter und Fr. Catharina sein eheweib und Sie Catharina insonderheit mit assistentz H Hannß Philipß Wittichß deß handelßmanns und H. Niclaus Hämmerlin beeder alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein H Johann Philipß Zeißolffs E.E. Großen Rhats beÿsitzers im Nahmen E.E. Zunfft Zur Mörin – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein solle, Hauß, hoffstatt, hoff, hinder hauß mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Großen Prediger: oder Goltschmidt: Gaß, einseit neben Daniel Harnischtern dem Silberarbeitern anderseit neben deß Thumb Probst hoff, hinden uff gedachten hoff stoßend gelegen

Requête de Frédéric Œhlinger à propos d’un bien rentier que sa femme a hérité d’Abraham Hæmmerlin
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 234) Montags d. 4. Januarÿ 1669. Friderich Öhlinger burger alhier überricht per Reüßner unterthänige supplication, hetten Weÿl. D. Abraham Hemmerlins Erben sein, von deßen haußfrawen Ursula Mügin ererbtes in dem Benfelder Bann gelegenes gült guth deren Seiner frawen ein dritter theil gebühret in aô 1644. ahn Hanß Georgen den Ochsenwürth daselbsten verkaufft (…)
[suite] 1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Friderich Öhlinger. 92. 101.

Les héritiers de Jean Bernard Leydecker rendent compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux cinq enfants de l’orfèvre Frédéric Œhlinger
1679 (3.8.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8)
Vögtliche Lüfferung Welche geschehen durch weÿland H Johann Bernhardt Leÿdeckhers handelßmanns seel. Fraw Wittib und Erben alß beÿ deßelben lebzeiten geweßenen Vogts auch weÿland herrn Friderich Ölingers Silberarbeiters seel. hinderlaßener fünff Kinder, dem Jetzigen Curatori herrn Johann Jacob Schawmann, wohlverordneten Schaffners Collegÿ Wilhelmitani vndt Stadt Richters beÿ Em. Löbl. Stadt gerichts alhier, den 3. Aug. A° 1680.

Frédéric Œhlinger et sa femme Catherine vendent la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’orfèvre Jacques Oberlin et à sa femme Anne Ursule

1672 (29. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 621
(Prot. fol. 50. – 1000 lb) herr Friderich Öhlinger der Silberarbeiter und fraw Catharina beÿde Eheleuth
in gegensein herrn Jacob Oberle auch Silberarbeiters und Fr. Annæ Ursulæ beÿder Eheleuth mit beÿstand Herrn Christoph Schüblers Notarÿ und alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres resp. Stieff: Schwähers und Stieff Vatters
Zweÿ häußer, ein Vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten, höfflin und allen übrigen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Großen Prediger: oder Goltschmidts: Gaßen, einseit neben herrn Daniel Harnistern dreÿern der Statt stalls, anderseit neben Hoher stifft Straßburg dom Probsteÿ hoff, hinden uff erstgedachten hoff stoßend gelegen, und Zum Storckhen genannt – umb 1000 Pfund pfenning

Jacques Oberlin et Anne Ursule Waldeck vendent 2 000 livres la maison appelée à la Cigogne (zum Storcken) à l’orfèvre Jean Louis Imlin. Font partie de la vente les placards et les pierres nécessaires pour réparer la fosse d’aisances

1695 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 359-v
H. Jacob Oberlin, der Silberarbeiter und Fr. Anna Ursula geb. Waldeckin
in gegensein H. Johann Ludwig Imlins, des Silberarbeiters
Zweÿ Häußern, ein vorder: und ein hinderes, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeit, allhier in der Großen Predigern oder Goldschmids gaßen, einseit neben weÿl. H. Johann Georg Burgers, gewesenen Silberarbeiters seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Hoher Stifts Straßburg dem Probesteÿ Hoff, hinten auf erstged. Hoff stoßend gelegen, und Zum Storcken genand – umb 2000 pfund
darbeÿ verglichen, daß unter dem Kauff auch begriffen sein solle, Zweÿ unten in dem gewölb neben dem laden sich befindliche und eingemaurte Wandkasten, das Werck: und Rippen: brett, So dann erbieten sich die Verkäuffere daß wann der s.v. cloac, welcher etwas baufällig ist solte müßen reparirt werd. Sie die benöthigtte Maurstein, doch keine neue sondern wie sie würcklich haben darzugeben wollen, das übrige aber soll der Käuffer zu leiden haben

Jean Louis Imlin loue le même jour la maison arrière au vendeur Jacques Oberlin

1695 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 360-v
H. Johann Ludwig Immlin, der Silberarbeiter
in gegensein H. Jacob Oberlins, auch Silberarbeiters
entlehnt, in der Von Ihme Hn. Oberlin und seiner Haußfrauen heut dato aberkaufften in der Prediger: oder Goldschmids gaßen gelegenen behaußung, Nachfolgende Gemach und bequemlichkeiten, Nemblich das gantze Hinderhauß, /:außgenommen die zween darunder sich befindliche vorder und nebens Keller:/ so dann den Vordern Keller im vorderhauß, auff so lang alß der jetzmahlige Krieg mit dem reich währen und der liebe Gott den frieden wieder wird beschert haben, umb einen jährlichen Zinns Nemblich 25 pfund von künfftig Martini dießes lauffend. 1695.sten Jahrs anzurechnen
darbeÿ verglichen, daß Ein theil dem andern eine halbjährige auff kündigung vor dem Außzug zu thun schuldig sein solle fürs eine, fürs Andere, Soll H. Immlin die Gemach hingegen H. Oberlin die bett und zugehördten für die einlogierende soldaten hergeben, drittens ist dem H. verleiher das seithen kämmerlein zweÿ stieg hoch an d. vordern stock angebauen expresse vorbehalten, vierdtens vergönnt der H. verleiher dem Entlehner Platz in dem hindern Keller zu Bütten und Spänen, Fünfftens soll der Entlehner die Caletsch, wann der verleiher wird eingezogen sein, auß dem hauß zu thun, auch sonsten den Eingang ins hauß wie auch d. hoff gantz freÿ zu laßen schuldig sein

Les Quinze accordent à Jean Louis Imlin une dispense pour pouvoir faire son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve et commencer son chef d’œuvre avant que le précédent candidat ait terminé le sien. Il est en outre dipsensé quelques jours plus tard de verser les deux livres pour la dispense
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
Johann Ludwig Imlin Ca E. E. Zunfft zur Steltzen
(f° 44) Donnerst. den 26. Febr. – Johann Ludwig Imlin Ca E. E. Zunfft zur Steltzen
Johann Ludwig Imlin, der Silberarbeiter, per Saltzmann, cit: per schedam E. E. Zunfft Zur Steltzen Zunfftmeister, berichtet, daß Herrn citirte ihme das meisterstück Zu machen Nicht vergönnen wollen, weilen er die darzu erforderte Zeit alhie nicht Verarbeithet, Wann aber ane 6. jahren allein etlich Monath übrig seind, als bitt er Und.th. ihre dispensando ohne entgeld solches gn. zu erlauben, und seines Herren Vattern seel. Welcher pro bono publico Viel gearbeihet, ihn hierinnen genießen Zulaßen. Goll, weilen dießes petitum bloß beÿ Mghh. stehet so setzt mann es.
Ego berichtete, daß gedachter Zunfft articul auch dahin gehe, daß ihre Zweÿ Zugleich das Meisterstück nicht machen dörffen, dahero Implorant weilen der junge Barbet bereits jnn Verfertigung eines Meisterstücks begriffen, Und darzu ein Viertzel jahr Zeit hatt, gar lang auffgehalten würde, Wo nicht Mghh. ihme auch hierinnen gn. dispensation, darumb deßen Vogt, Herr Ddus Saltzmann gebetten, gedeÿen laßten. Erk. Imploranten jnn beeden petitis gegen erlag 2. lb. d Willfahrt.

(f° 44-v) Sambstags den 5. Martÿ – Johann Ludwig Imlin pt° 2. lb so ihme pt° dispensaôe Zum Meisterstück angesetzt worden.
Johann Ludwig Imlin, der Silberarbeiter, per Saltzmann, bedanckt sich zu Forderist Wegen d. am 26. Febr. jüngst gn. gegönnter dispensaôn, erlegt auch an den angesetzten 2. lb ein pfund, Und bitt Und.th den überrest in gnaden Nachzulaßen, jedeme allein etlich Monath rückständig seind. Erk. Willfahrt.

Fils du secrétaire Jean Louis Imlin , Jean Louis Imlin épouse en 1690 Marie Salomé Harnister, fille d’orfèvre, après avoir passé un contrat de mariage (voir l’acte suivant)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168-v)
1690. Dom. 2. post Epiphaniam Zum 2. mahl Hr Joh: Ludwig Imlin Silberarbeiter Weiland Hr Joh: Ludwig Imlins gewesenen XIII. Secretarii sel. ehel. S. Jfr. Maria Salome Weiland Hr Daniel Harnisters alten dreier (auf) ges. Statt Stalls ehel. T. Mittw. den 15. Jan. N. Kirch (i 170)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’orfèvre Jean Joachim Sartor rue des Orfèvres. Ceux du mari s’élèvent à 806 livres, ceux de la femme à 3 184 livres.
1690 (21.8.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 15) n° 18
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Undt Güetter, so der Wohl Ehren Veste Kunstreiche und Vorachtbahre Herr Johann Ludwig Immelin Silberarbeither und die Viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Salome gebohrne Harnisterin, beede Ehegemächt v. burgere in Str. einander in den Ehestand Zugebracht, und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich für unverändert vorbehalten haben – Act. in d. Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Wohl Ehrenvesten hochgelehrten Und Hochachtbahren herrn M: Johann Philipp Barthensteins beÿ allhießiger löbl. obern Gÿmnasio Wohlbestellten Præceptoris Classici, obgemelter Fr. geliebt H: Schwagers und deroselben Zu dießen Geschäfft erbetten H: Beÿstandts, Montags den 21. Aug. Anno 1690.

In Einer In der Statt Straßburg In der Goldschmidgaß gelegenen, weÿl. H. Johann Joachim Sartors vnd Goldarbeiters und E. E. Groß. Raths alhie seel. hinderlaßener Fr. Wittib und Erben gehörig. behaußung befunden word.
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung so der Herr in die Ehe gebracht. It. die helffte ane Einer behaußung in dem Thomanloch, in dem Jung bronnen Gäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in den Ehestand gebrachte Vermögen, Sa. Haußraths 7, Sa. Werckzeugs Schiff und geschirr Zur Silberarbeiter Kunst gehörig 30, Sa. Silbergeschmeids 247, Sa. Goldener Ring. 52, Sa. der baarschafft 112, Sa. der Pfenningzinß hauptgütter 339, Sa. Gülth von liegenden güthern 116, Summa summarum 806 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 109, Sa. der Früchten auf dem Kasten 142, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 60, Sa. Goldener Ring, Ketten Perl. 152, Sa. der baarschafft 558, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1444, Sa. der Gülth von liegenden güthern 471, Sa. Schulden 246, Summa summarum 3184 lb

Jean Louis Imlin devient échevin à l’Echasse
1705 Conseillers et XXI (1 R 188)
Johann Ludwig Imlin würdt Schöff Zur Steltz. 285.

Jean Louis Imlin obtient des Quinze une dispense moyennant quatre livres pour pouvoir former un nouvel apprenti bien qu’il reste plus d’un an à son apprenti en titre avant de terminer son apprentissage. Il argue que Nicolas Titot, le nouvel apprenti de Montbéliard, retournera dans son pays et qu’il a déjà un certain âge.
Jean Louis Imlin 1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
H Joh: Ludwig Imlin Ca. E. E. Zunfft zur Steltzen pt° Lehrjungen Nicolas Titot von Mümpelgardt
(f° 234-v) Sambstags den 22.ten Julÿ – H Joh: Ludwig Imlin Ca. E. E. Zunfft zur Steltzen
S. noîe H. Joh: Ludwig Imlins burgers und Silberarbeiters alhier Cit. per Sched. E. E. Zunfft zur Steltzen Zunfft Meisters, Es vermag Zwar der articul deß man keinen Lehrjungen annehmen solle, wan der erste Lehrjung annoch mehr als ein Jahr Zu lernen habe, Weilen aber Nicolas Titot von Mümpelgardt, welcher beÿ herrn Principalen als tausch, auch Zugleich die Kunst lernen solle, und solches Niemandt præjudicire in dem Er nach der lehr alsobald wider nach hauß gehen wird, alß bittet derselben einschreiben Zu laßendispensando gn. Zu erlauben.
G. Citatus præs. berichtet daß E. E. Zunfft gericht hierin nichts thun könne, s. deßwegen die dispensaôn Zu Mghherren, bittet aber dafern man gegnern willfahren wolle, E. E. Zunfft eingedenck Zu seÿn.
Erk. an die Obern Handwercks Hh. gewießen.

(f° 247) Freÿtags den 18. Aug. 1702. – H Joh: Ludwig Imlin Ca. E. E. Zunfft zur Steltzen
Obere Handwercks Herren laßen per H. Friden Proponiren, daß Johann Ludwig Imlin burger und Silberarbeiter alhier umb dispensation angehalten, daß Er neben seinem Jungen, noch einen Anderen in die Lehr annehmen möchten vnd alß man derselbe ferners angehört habe, derselbe berichtet, daß Er einen Jungen nahmen Johann Daniel Otten habe der 5 Jahr lernen sollen vndt noch 2 Jahr Zu bleiben haben, und er fordere, Zwar der articul, daß keiner einen andern Junge annehmen solle, es seÿe dan der Lernende in dem letzten Jahr seiner Lehr begriffen, woran seinen Jung. noch ein Jahr mangle, allein weilen anderen in dergleichen fällen dispensirt worden, so verhoffe Er, man werde es ihme nicht erschwehren wollen, da ietzige Jung der Er annehmen solle, heiße Nicolas Titot, seÿe von Mümpelgard gebürtig und als ein Tausch beÿ ihm, daßen Vatter es gern sehe, vnd verlange daß die Lehrzeit von Annunciationis Mariæ jüngsthin angehen möchte, weilen der Jung schon groß seÿe und Er beförchte, daß derselbe nicht Lang mehr guth thun dörfe.
Noîe E. E. Zunfft zur Steltz, seÿe erschienen Friderich Günther der glaßer als Zunfft meister welcher berichtet, daß man auff seithen der Zunfft gern gesehen hette, daß es beÿ dem articul geblieben were, weilen aber beÿ andern alß H. Dieffenbecher, H. Older, H. Altenburger und H. Grünwaldt dispensirt worden, so wolle man es Mghherren überlaßen, und nur gebetten haben, der Zunfft eingedencks Zu seÿn.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man gesehen, daß man beÿ der Zunfft das begehren nicht schwehr mache, vnd obwohlen der articul vom 30. Januarÿ 1657. dahin gehe, daß Keiner einen Jungen annehmen solle, es seÿe dann der vorige in dem Letzten Jahr der Lehr begriffen, so ermangle doch dem obbemelten Otten nur ein Jahr (2) seÿe der newe Jung Nicolas Titot schon groß, (3) als ein tausch beÿ dem Imploranten und (4) beÿ andern mehr schon dispensirt worden, deßwegen Zu MGHherren stünde, ob Sie den Imploranten, gegen erlag 4. oder 5. lb dispensandio gn. willfahren wollen.
Erk. Würdt demeselben, Gegen erlag Vier Pfund d in seinem begehren dispensando willfahrt.

Jean Louis Imlin meurt en 1720 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment 2 150 livres la maison dont fait partie une cave au-dessous d’une maison rue du Chaudron. La masse propre à la veuve s’élève à 3 888 livres, celle des héritiers à 2 709 livres. L’actif de la communauté est de 9 397 livres, le passif de 6 534 livres.

1721 (2. 8.br), Not. Mader (6 E 41, 677) n° 374
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Ehren Vesten, Weiß Kunstreich v. Großachtbahren Herrn Johann Ludwig Immlins gewesenen berühmten Silber: Arbeiters v. E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers v. dreÿers der Statt Stalls auch burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721. – nach seinem Sambstags den 14.ten 7.bris daß mit Gott Zurückgelegten 1720.t Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft dann, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio in specie benahmßter Erben, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehr: und Tugendreiche Frau Mariam Salome Immlinin gebohrne Harnisterin die hinterbliebene betrübte Frau Wittib, mit beÿstand deß Edel, Wohl Ehrenvesten, Wolgelehrt und Großachtbahren Herren Eliæ Brackenhoffers, E. E. Großen Raths allhier jetzmahlig. wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier, deroselben geschwornen herrn Curatoris – So Geschehen der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 2. 8.bris 1721.
Der in Gott ruhende Herr, hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie volgt 1. den Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Ludwig Immlin, berühmten Silberarbeitern und burgern allhier, welcher in Persohn zugegen geweßen, 2. 3. 4. und 5. Herrn Gottfriedt Immlin, leedigen Goldtarbeitern, in der frembde sich auffhaltend, Jungfrauen Mariam Magdalenam, Johann Friderich und Johann Gerhard Immlin, in dero Nahmen persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Daniel Walther, Handelßmann und burger alhier, dero geordnet: und geschwohrne Vogt, Alle fünff deß Verstorbenen Herrn seel: mit eingangs ged. seiner hinterlaßenen Frau Wittib Ehel. erzeugt und nachgelaßenen Kinder und Erben zu gleichen portionen und antheilen.

In einer in der Statt Straßburg ane der Goldtschmidt gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Im vordern Stockh In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießem Gemach, vor der Cammer C Im hauß Ehren, In der Obersten wohnstub, vor dießem Gemach, Im Ersten Stübel im nebens hauß, In der Cammer darneben, In der Jgfr. Tochter Cammer, In deß Herrn Sohns Wohnstub, In der Stub Cammer darneben, In deß H. Sohns Kuchen, In der Magd Cammer, Im Laden
Im Hindern Stockh, Auff der obern bühn, In der Cammer A, In deß Officiers Stub, In der Cammer B, In deß Officiers Knecht Cammer, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, Vor der Wohnstub, In der Untern Stub, In der untern Kuchen (…)
Eigenthum ane Häußern (T.) Erstl. eine behaußung, Hofflein v. Hoffstatt ane dem Prediger Kirchhoff, so ein Eck ane der Kleinen Prediger Gaß (…)
(T.) It. Zweÿ Haüßern neml. ein Vorder und ein Hinderes mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten allhier in ged. St. Str. in der Großen Prediger oder Goldschmid Gaß 1.s. neben H: Joh: Heinrich Schaumann dem Goldarbeiter, 2.s neben Hoher Stifft Straßburg Thum probsteÿ hoff, hinten auff erstged. hoff stoßend, geleg. v. ist Zum Storcken genandt, so gegen männigl. freÿ, ledig v. eigen und vermög vor allegirter Abschatzung æstimirt word. um. 2150. Darüber weiset ein teut. perg. Kbr. in allh. C. C. Stub gef. v. mit dero anh. Ins. verw. dat. d. 7. Jun: 1695.
(½ .W, ½. T) It: ein gewölbt Kellerlein in dem Kößel Gäßel alh. 1. s. neben Weÿl. Hn. Joh: Jacob Grünwaldts hinterl. Erben, 2. .s. neben Joh: Georg Bocken dem Kübler, hinten auf N. N. stoßend gelegen, so freÿ, leedig v. eigen v. hiehero wie solches erkaufft word. angeschlagen vor 25. lb. Über die helffte solchen Kellers Weiset eine von H. Joh: Christoph Graben dem Handelßmann in Ffurt gefertigte Quittung de dato 12. 9.br 1701. Crafft deren solcher halbe theil um 25. fl. erkaufft word.
Ergäntzung der Frau Wittib ohnveränderten Guths. Vermög deß über beeder nun zertrennter Eheleuth in den Ehestand gebrachte Nahrungen auffgerichteten Inventarÿ von Weÿl. H. Stephan Cornelio Saltzmann geweßenen Not° publ. et Academ. A° 1690. gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli Reciproci.
Der Fr: Wittib Vermögen, Sa. Silber geschirr und Geschm. 12, Sa. Goldenen Ring 16, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 182, Sa. Eigenthums ane einem Kellerlein 12, Sa. der Schuld 100, Sa. der Ergäntzung 3565, Summa summarum 3888 lb
Der Erben Nahrung, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 13, Sa. Goldenen Kett 53, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 273, Sa. Ergäntzung (3064, Abzug 585, Detrahendo) 2469 lb, Summa summarum 2809 – Schuld 100, Nach deren Abzug 2709 lb
Das Theilbare Guth, Sa. haußraths 421, Sa. Früchten auf dem Kasten 9, Sa. Weins v. der Lähren Faß 316, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Kunst gehörig 144, Sa. Wahren zur Silberarbeiter Kunst gehörig 511, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. Goldenen Kettern Ring, Perlen v. dergleichen Geschmeids 312, Sa. baarschafft 1096, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2534, Sa. Eigenthums ane Häußern 3082, Sa. Schulden 894, Summa summarum 9397 lb – Schulden 6534 lb, Wann nun solche beneben 10 lb 5 ß so der Fr. Wittib Zum voraus v. Liebthat gehörig, hievon abgezogen werden, so verbleibt unter die Frau Wittib und Erbe annoch Zu vertheilen übrig Nemlichen 2822 lb
Endl. Beschluß vnd Verstallungs Summa 9010 lb
Abschatzung d. 29. t 8.bris ano: 1721. Weÿland deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen H: Joh: Ludtwig Immelin, Golt Arbeÿder, E: E: Kleinen Raths beÿsitzer: Seel hinder Laßenen Frau: witin vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Golt schmid gassen gelegen Ein seÿth Neben H: Heinrich Schaumann Sülberarbeÿder, Ander seÿth Neben dem thum propischen hoff, hinden Auff vor gedachten thumpropischen hoff stoßend, welche behaußung, hoff, hoffestatt, Stuben, Kammern, Küchen, hauß Ehren, Rauch Kammer, Einen Ladten Vnd Condor, welches gewölbdt Ein Werckstatt Mit Zweÿ Eßen, Gewölbter Keller, hinder gebeÿ, Mit Stuben, Kammeren Küchen, bauchküchen, hauß Ehren, gewölbter Keller, Neben gebeÿ, Mit Stüblen, Kemmerlein, Werckstatt, Gewölbder Keller, Nebens Gang, hoff und Gemeiner brunnen, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeÿten wie solches, durch der Statt Straßburg Geschwohrenen Weckhleüthen, In de besichtigung befunden und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb Vier Tausend dreÿ Hundert Gulten
Der Andere begriff ist auch Allhier in der Statt Straßburg auff dem predtiger Kirchhoff (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Salomé Harnister loue la maison arrière au marchand Jean Voltz

1723 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 145
Fr. Maria Salome geb. Harinsterin weÿl. H. Johann Ludwig Immelin gewesten Silberarbeiters seel. Wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johann Daniel Waltzer weißleinwandhändler
in gegensein Johannes Voltz des ledigen handelsmanns
In ihrer in der goldschmidts gaßen einseit neben H. Schaumann dem goldarbeiter anderseit neben dem dumb probsteÿ hoff gelegenen behausung im hindern stock unten auff dem boden eine Kammer und platz zum holtz, Ferner eine Stiege hoch eine stub und Kuchen, So dann zwo stiegen hoch zwo Kammern, einen kleinen Keller und endlich zwo bühnen, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

L’inventaire dressé en 1728 après la mort de Marie Salomé Harnister n’est pas conservé. La maison revient au fils aîné Jean Louis Imlin

1728, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 640
Inventarium über Fr. Maria Salome Immelinin geb. Harnisterin weÿl. H. Joh: Ludwig Immlins gewes. Silberarb. Ehefr. seel. Verlassenschafft

Jean Louis Imlin s’inscrit le 4 avril 1719 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en août. Les examinateurs notent qu’on ne leur a jamais encore présenté de travail aussi soigné. Il est reçu tributaire le 23 avril 1720.
1719, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
H Johann Ludwig Imlin
(p. 124) Dienstag den 4. Aprilis Anno 1719 – H Johann Ludwig Imlin der ledige Silberarbeiter, Herrn H Johann Ludwig Imlin des Silberarbeiters allhier ehel. Sohn, erscheint und bittet Ihme Zu erlauben das Meisterstück aufzunehmen undt zu Verfertigen, in deme Er seine Zeit passirt. Erkant, wird demselben in seinem petito willfahrt, gegen erlag der gebühr.

(p. 137) Mittwoch den 16. Augusti Anno 1719 – H Johann Ludwig Imlin der ledige Silberarbeiter erscheint und præsentirt sein am 4.ten Aprilis jüngsthien auffgenommenes Meisterstück, bittet darüber Zuerkennen.
Die dreÿ Geschworene Hh. Silberschawer referiren nach eingenommener genugsahmen Inspection daß das Vorgelegte Stück sehr Kunstreich und als einem stück doppelt geschlagen, verfertiget, daß also noch Keines in Statt Straßburg so Zierlich gemacht worden seÿe, alßeber dießes, alß wann der Meisterstücker mit handtrew behaupten kan, daß Er solches mit eigener Hand gemacht, soll Er vor einen Meister receptirt und auffgenommen werden.
E. E. Gericht Erkannt similiter dem per dedit fidem et pro discretione (-)

(p. 161) Dienstag den 23. Aprilis Anno 1720 – H Johann Ludwig Imlin,Jun: Silberarbeiter von hier, erscheint undt prod: Stallschein vom 15. Aprilis 1720. krafft deßen Er umb das Zunfft undt Stubenrecht bittet, Erkannt gratis willfahrt.

Jean Louis Imlin épouse en 1721 Anne Salomé Boch, fille de marchand. L’inventaire de leurs apports n’est pas conservé
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 340, n° 1411)
1721. Eod. [1. 8.bris] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, H. Joh: Ludwig Imlin, lediger Silberarbeiter weÿl. H. Joh: Ludwig Imlins, gewes. b. v. Silberarbeiters ahel. Sohn, v. Jgfr. Annæ Salome, H. Joh: Daniel Boch b. v. handels. M. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Imlin als hochzeiter, Maria Salome bochin als hochzeiterin (i 340)

1722, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 448
Inventarium illatorum über H. Johann Ludwig Immelins des Silberarbeiters v. fr. Maria Salome geb. Bochin beeder Ehel.

La tribu de l’Echasse inflige une amende à Jean Louis Imlin qui emploie des ouvriers en surnombre
1730, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 507) Mittwoch den 18. Octobris Anno 1730
Herr Johann Ludwig Imlin der silberarbeiter ward Von gerichts wegen vorgestellt, warumb Er wieder ordnung Jungen lehret und gesellen haltet.
Herr Imlin Antwortet daß Er Keines wegs wieder ordnung gehandelt, in deme Er Krafft der ordnung selbs arbeite, Er hat Zwar neben seinem eingeschriebenen Jungen der Frau Haffnern Söhnlein nur daß Er ihro von brod Kombt, hat auch einen bauren welcher seine haußarbeit Verricht und dann und wann schleiffen hilfft umb die Jungen Zu Soulagiren.
Erkannt, so viel die 2 Jungen und den Boßler betrifft, so Er wieder ordnung haltet, so solle Er den einen Jungen und dero Boßler abschaffen.

La tribu de l’Echasse inflige une amende à Jean Louis Imlin qui a fait faire une douzaine de cuillers à café au compagnon Daniel Berger sans qu’il soit employé chez un maître. Jean Louis Imlin proteste que selon la tradition ce genre d’affaire est d’abord inscrit au registre des mises en garde.
(p. 1247) Freÿtag den 26. Novembris Anno 1745 wurde ein Kauffgericht gehalten
Herr Johann Daniel Ott Silberarbeiter H. Johann Caspar Hohleÿßen Goldarbeiter und Herr Houcque la Tour Silberarbeiter alle dreÿ geschworene Gold: und Silberschauere Klagen Wieder Hn Johann Ludwig Imlin den Silberarbeiter, daß derselbe Daniel Berger dem Silberarbeiter Gesellen von hier gehörig Zweÿ dutzend Caffée Löffelein Zumachen gegeben, ohnerachtet Er Berger weder selbsten Meister noch beÿ einem Meister in Condition stehet, so Wieder Articul bitten abstraffung, ref. exp.
Beklagter Herr Imlin zugegen begehret daß mann Ihme den Articul ableßen möge, nach deme nun der Articul abgeleßen geweßen, hat Er Declarirt daß 1. dem Hn Zunfftmeister und einigen des Gericht und nicht denen Herren Schaueren zugestanden Ihne zu Verklagen darwieder Er hiemit protestire, 2. habe seine Ehefrau ohne sein Wißen Ihme Berger die Arbeit zu machen gegeben, 3. Ware es beÿ Löbl. Schau jeedezeit üblich, daß man den jenigen der Wieder Articul gesündiget Zuerst in das sogenanndte Warnbüchel geschrieben und nicht gleich Zur Großen Glock geloffen, So dann 4. seÿ Ihme offt ernannter Berger Schuldig, hat alßo solche Schuld vermittelst Verfertigung der Arbeit abverdienen Wollen, bittet absolutionem.
Erkand, seÿe Beklagter in die heutige Gerichts Costen und 1 lb 10 ß Straaff Zu Condemniren, anbeÿ Ihme zu untersagen sich ins künfftige in dergleichen Fällen nicht mehr betretten zu laßen beÿ poen 5. lb d.

Jean Louis Imlin fait son apprentissage de quatre ans chez Jean Daniel Ott de mai 1736 à mai 1740.
1736, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
Johann Ludwig Imlin der Silberarbeiter
(p. 779) Donnerstag den 24. Maÿ 1736 – H. Johann Daniel Ott der Silberarbeiter und burger alhier stehet vor, producirt Oberhandwerks Herren schein vom heutigen tag, Krafft deßen Er præsentirenden Johann Ludwig Imlin des Silberarbeiters alhier Zu einem Lehrjungen auff vier Jahr die Profession Zu Lehren annimbt und solle die Lehrzeith den 24.ten Maÿ 1736. ihren anfang nehmen und sich eodem Termino wieder endigen.
Erkand, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

(p. 990) Dienstag den 24. Maÿ Anno 1740 – Außgethaner Lehrjung
Herr Johann Daniel Ott der Silberarbeiter erscheint und stellt Vor seinen außgelernten Lehrknaben Johann Ludwig Imlin, H. Johann Ludwig Imlin des Silberarbeiters und burgers alhier eheleiblicher Sohn, mit beÿstand deßelben, und berichtet, daß gedachten Lehr Knaben vierjährige Lehrzeit sich heut dato endigten, bittet gerichtliche lossprechung in dem solch der Jung Wehrender Lehrzeit Wohl verhalten.
Erkand, seÿe denen Parten auff Declarirte Zufriedenheit gegen Erlag der gebühr Zu Willfahren.

Jean Louis Imlin s’inscrit le 15 juillet 1746 au chef d’œuvre qu’il présente le 23 novembre suivant à la satisfaction des examinateurs. Il devient tributaire le même jour
1746, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 9) Donnerstag den 15.ten 7.bris Anno 1746 – Joh: Ludwig Imlin, der Leedige Silberarbeiter H, Joh: Ludwig Imlins Vornehmen Silberarbeiters und burgers allhier ehelicher Sohn, stehet Vor und bittet Ihme das Meisterstück aufzugeben, auch Zuerlauben daß Er solches in seines H. Vatters hauß Verfertiget.
Erkandt, ist Ihme sowohl von E. E. Gericht als auch Von denen geschwornen Hh. Gold; und Silber: schaueren in seinem begehren Willfahrt worden, dt. vor das Kauff Gericht 1. lb 5 ß d vnd Vor die Aufnahm des Meisterstücks 2. lb d
Weilen aber unter denen beeden geschwornen so der Silberarbeiter profession Zugethan die freÿ entstanden, Welchem unter Ihnen beeden herr Hitschler als der erstere H. Imlin aber als der andere Meisterstück Zukommen solte und aber solches Von E. E. Gericht nicht eigentlich Konte außfündig gemacht werden, dahero Wurde Erkant, daß die beede Hh. Schauer das Loos darum Ziehen solten, woreinn Sie sich auch Verwilligt da dann H. Schwahnfelder Hr Hitscher der erstere Hr Latour aber Sr Immin als der andere durch das ohnpartheÿische Loos zugefallen.

(f° 11-v) Mittwochs den 23.ten Novembris 1746
Johann Ludwig Imlin der jüngere Silberarbeiter H, Joh: Ludwig Imlins Silberarbeiters und burgers allhier ehelicher Sohn, stehet Vor und præsentirt sein den 15.ten 7.bris 1746 aufgenommemes Meisterstück, bittet solches Zu Examiniren und zu besichtigen und Ihne Nachgehends Vor einen Meister auf und anzunehmen.
Die dreÿ Geschwornen Herren Gold: und silberschauern referiren, daß das Vorgewießene Stuck sehr wohl und künstlich Verfertiget seÿe auch daß solches alle diejenige so sie jemahlen Zu Gesucht bekommen übertreffe, welchen deßwegen gebetten haben daß solches expresse allhier eingezeichnet würde indeme Sie Ihn wann Er handtreu Ane Eÿdesstatt abgelegt haben Wird daß Er solches mit eigener Hand Verfertiget, Vor einen Vortrefflichen Meister aufgenommen haben wolten Und Weilen E: E: Gericht mit solcher relation überinstimmte, der Meisterstücker auch handtreulich abgelegt hatte, so wurde Er Vor i. meister auf und angenommen, dt. Vor das Kaufffgericht 1. lb 5 ß d und pro discretione 4. lb

(f° 12) Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Erstgedachter Joh: Ludwig Imlin prod. auch Stallschein vom heutigen tag, bittet Ihne Vor einem Leibzünfftig auf und anzunehmen. Erk. willfahret gratis, dt. Vor den Gold und Silberhandel 8. lb d.

Son fils Jean Louis Imlin épouse en décembre 1746 Marie Salomé Ehrmann, fille de courtier. Lors du contrat de mariage, son père lui fait donation de sa maison rue des Orfèvres, à prendre effet après sa mort.

1746 (16.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 3
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest: Wohlvorgeacht und Kunsterfahren Herrn Johann Ludwig Imlin dem leedigen Silberarbeiter, des Wohl Ehren Vest Großachtbahren und Kunsterfahrenen Herrn Joh: Ludwig Imlins, vornehmen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg ehel. erziehltem Hn Sohn als dem Hn Bräutigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Maria Salome Ehrmännin des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren H. Joh: Daniel Ehrmanns der Statt Straßburg geschwornen Wechsel Courtiers und vornehmen burgers allhier ehel. erzeugten Jgfr. tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil

Achtens erbiethet sich eingangs gedachter Hr Joh: Ludwig Imlin der ältere des Hn Hochzeiters hertzgeliebter H. Vatter Ihme seinem Vielgeliebten Sohn seine eigenthümliche allhier Zu Straßburg ane der Goldschmid Gaß einseit neben Hn Joh: Heinrich Schaumann Goldarbeitern und burgern allhier auch E: E: Kleinen Raths jetzigen beÿsitzern anderseit neben Herrn Joh: Heinrich Cladi dem Zuckerbecken hinten auff den Neuen Marck stoßend vorder und Hinder behaußung cum appertinentiis wie auch den in dem Kößelgäßell unter Mr Frantz Anthoni Ingweiler des Leisten schneiders und burgers allhier Haus befindlichen einseit neben H. Joh: Jacob Ehrlen, Silberarbeiter, Anderseit neben H. Joh: Ludwig Schropp dan Caffetier hinten auff das Kornmännische Hauß stoßend gelegenen gewölbten Keller sammenthafft um 10.000 Gulden eigenthümlichen Zu Kommen und gelangen Zu laßen, also und dergestalten, daß Er Herr Hochzeiter nach seines Hn Vatters tödlichen Ableiben Vor solche behaußung und Keller obberührte 10.000 Gulden in gemeine Vätterlich Verlaßenschafft einzuschießen schuldig seÿn aber auch seinen Antheil daran Wieder Zuempfangen haben solle.
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 16. Novembris Anno 1746.
Daß gegenwärtige Eheberedung (…) wird Von mir unterschriebenen hierzu in specie requirirtem Notario Crafft meiner eigenhändigen underschrifft und beÿgetrucktem gewohnlichem Notariat Insigel hiemit beschienen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 83-v n° 35)
1746. Mittw. den 7. Dec. wurden nach Zweÿmahl Vorherbeschehener Proclamation in den Stand der H. Ehe eingesegnet, Herr Johann Ludwig Immlin, der Jünger Lediger Silberarbeiter u. burger allhier, Herrn Joh: Ludwig Immlin, des Aeltern auch Silberarbeitern und burgers allhier ehgel. Sohn, Jgfr. Maria Salome Ehrmännin Herrn Johann Daniel Ehrmann des geschwornen Wechsel Courtier beÿ allhiesigem Löbl. Corps de Marchands u. burgers allhier ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Imlin als Hochzeÿder, Maria Salome Ehrmänin als Hochzeiterin (i 86)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports place au Sable dans la maison des parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 1 953 livres, ceux de la femme à 3 413 livres.
1746 (28.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 8
Inventarium über des Ehrnvest wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Johann Ludwig Imlins Junioris Vornehmen Silberarbeiters und der Viel Ehren und tugend reichen und der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariä Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. – und sich vermög der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen Vor mir unterschriebenenen Notario auffgerichteten Heuraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben
So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth der Wohl Ehrenvest und Großachtbahr auch Kunsterfahrenen Hn Joh: Ludwig Imlins Senioris, Vornehmen Silberarbeiters und Frauen Mariæ Salome Imlinin geb. Boehm beeder Eheleuth des Eheherrn geliebter Eltern wie auch H. Joh: Daniel Ehrmanns d. Statt Straßburg geschwornen Wechsel Courtier und frauen Mariæ Magdalenæ Ehrmännin geb. Fritschmänin beeder Eheleuth d. Ehefraun Vielgeliebter Eltern aller burgere allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 28.te, Decembris Anno 1746.

In einer allhier ane dem Sandplatz gelegener der Ehefrauen H: Vatter eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 131, Sa. Silbers 20, Sa. Goldener Ring v. dgl. Geschmeids 279, Sa. der Baarschafft 1035, Summa summarum 1466 lb – Hierzu ist ferner Zurechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 487 lb – Des Hn Völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1953 lb
Dießemnach wird nun auch der fraun in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers 81, Sa. Goldener Ring, Ketten Perlein v. dergl. geschmeids 566, Sa. der baarschafft 1065, Summa summarum 1926 lb – Darzu kombt ferner die Ihro gebührende helfft ane denen haussteuren 487 lb. D. Frau völlig in die Ehe gebracht Guth dem bilichen werth nach 3413 lb

Jean Louis Imlin contracte un abonnement à la Taille en proposant de régler ses impôts sur l’assiette de 30 000 florins au lieu des 24 000 actuels. La commission se rend à ses arguments et prend en compte qu’il est chargé d’une nombreuse famille
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 328) Sambstags d. 17. Junÿ. Joh: Ludwig Imlin pt° Abonnement
Obere Stall Herren laßen ferner per me referiren, es habe H. Joh: Ludwig Imlin der Silberarbeiter und E. E. Großen Raths assessor d. 20. Maÿ jüngst beÿ Mghh. ein unterthäniges Memoriale mit beÿl. Lit. A. übergeben und darinnen vorgetragen, daß er sein Stallgeld bißhero Zu 24.000 fl. mit 37. lb 7 ß abgerichtet habe, er seÿe aber dermahlen mit MGhh einwilligung gesinnet sich zu abonniren und ane statt der bißherigen 24.000 fl. die Summ von 30.000 fl. Zu verstallen, die ursachen seines abonnements seÿen, daß er 1° ein starcker Credit geben müße und öffters den fond risquire, 2° seÿe seine profession so beschaffen, daß waaren er heuth dem Stall Tax nach vor 10.000 livres Silber im hauß habe, und morgen verkauffe, so habe er 30.000 livres in geld Gesetzt nun, es trüge sich ein fall Zu der Zeith, alß er sein Silber Verkauff und das gelt im hauß habe, so würde die Stall Summ Viel größer seÿn, als wann das vorhandene Silber inventirt würde, mithin Könnte er angesehen werden, als einer der das seinige nicht auffrichtig verstallet hatte, ergehe demnach an Mghh das Hn Imploranten gehorsambstes bitten, sie gnädig geruhen wollten, dieße seine motiven als gültig anzunehmen, mithin das gebettene abonnement Ihme gratiosé angedeÿen Zu laßen. Auff geschehene remission habe der H. Implorant sich nochmahlen auf seine in Memorialj enthaltenes petitum beruffen, beÿsetztend er habe große und erwachßene Kinder, welche theils schon in der Ehe theils nächstens sich Zu verheürathen im stand seÿen, welchen er das heüraths guth mitgeben und dannoch das Stallgeldt nach dem abonnement fort Zahlen müßte. Nach deme hierauff demselben remonstrirt worden, daß sein mehreres anerbieten nur ein quart der haubt Summ antreffe, und Ihme Zugesprochen worden, ob was mehreres Zuthun, habe derselbe sich vernehmen laßen, daß es Ihme ohnmöglich etwas mehrers zu geben,
auff seithen derer H; Deputirten habe man darfür gehalten, weilen der H. Implorant vermög der Von H. Actuario Stößer ad protocollum geliefferten specification seines nach und nach zugeschriebenen Stall gelts sich jederzeith rühmlich und als ein ehrlicher mann erwießen, über das große Kinder habe, Welcher etablissement Vieles Koste, und endlich 600. fl. mehr offerire daß demselben mit begehrtem abonnement auff den Fuß der 30.000 fl. Zu willfahren seÿn. die genehmhaltung dießes bedachts Mghh. überlaßen.
H. Prætor Regius ließe sich vernehmen, alle die von denen Hh. deppt. allegirte umbstände seÿen sehr favorabel der Implorant offerire eine erckleckliche Summ mehr zu geben, er habe Viele und große Kinder, welcher etablissement vieles Koste, und endlich wären die tägliche præjudicia auch vor Ihn, weßwegen er auff die confirmation des abgeleßenen Bedachts wolle angesprochen haben. Erk. Hn. Prætoris Regÿ voto gefolgt.

Inventaire de marchandises dressé entre Jean Louis Imlin père et son fils Jean Louis.
1750 (28.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 68
Inventarium über dasjenige zwischen S.T. Hn Rathh. Joh: Ludwig Imlin dem Vatter und S.T. Hn Joh: Ludwig Imlin dem Sohn beeden Silber Arbeitere von Weÿhenachten 1746. biß gemelte zeit 1750 gemeinschafftlich geführtes Silber Arbeiter Gewerb.
Ane Gemachter Arbeit.
Erstl. 134. Marck 1. Loth 1 ½ G. feiner fertige Arbeit à 58 ln der Marck, 7374 Liv. (…)

Jean Louis Imlin le jeune devient échevin à la tribu de l’Echasse
1763 Conseillers et XXI (1 R 246)
Zünfften – Schöffen, Steltz, H. Johann Ludwig Immlin junior, H. Lt. Joh: Richard Schäffer

Jean Louis Imlin l’aîné et sa femme Marie Salomé Boch meurent successivement début 1764 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment 3 300 livres la maison rue des Orfèvres et 3 000 celle place d’Armes. L’actif de la succession s’élève à 25 095 livres

1764 (13.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 519
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen Großachtbahr und Kunsterfahrnen Herrn Johann Ludwig Imlins, geweßenen Vornehmen Silberarbeiters und Es En Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und der Wohl Edlen Viel Ehr und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Imlinin gebohrner Bochin, beeder geweßener Eheleuthe und Vornehmer Burgere allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafften auffgerichtet Anno 1764. – als dieselbe und Zwar Sie Frau Rathherrin Montags den 19. Martÿ Er der Herr Rathh. aber Montags den 20.ten Julÿ dieses lauffenden 1764.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihren aus dieser Zeitlichkeit in die seelige Ewigkeiten genommenen Abschieden hie Zeitlichen Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Montag den 13.ten Augusti et seqq. Anno 1764.
Beede Eingangs Wohl Ehrengeachte seelig verstorbenene Eheleuthe haben ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herrn Joh: Ludwig Imlin Vornehmen Silber Arbeiter und burgern allhier so sich in Persohn beÿ der Inventur eingefunden, in den Ersten fünfften Stamtheil. 2.do Weÿland Hn Joh: Daniel Imlins des auch gewesenen Silberarbeiters und burgers allhier seel. mit auch Weÿland frauen Maria Magdalena geb. Demuthin auch seel. ehelich erzeugte nachgelaßene noch lebende 3. Kinder nahmentlichen Joh: Daniel, Maria Magdalena und Friedrich Carl, die Imlin, welche mit dem Verstorbenen Hn Rathh. als Ihrem Hn Großvatter seel. bevögtigt Waren, nunmehro aber ist Ihnen Zu einem geschwornen Herrn Vogt constitiurt und geordnet Worden Herr Georg Friderich Keller Vornehmer handelsmann und burger allhier allweilen aber derselbe selbsten uxorio nomine interessirt, als ist Ihnen Zu einem geschwornen Hn Theilvogt erbetten worden, Herr Philipp Jacob Hummel auch Vornehmer Handelsmann und burger allhier, so auch nôe seiner Curanden dem Geschäfft persönlich abgewartehet, in dem Zweÿten fünfften Stammtheil, 3.tio Herrn Georg Friderich Imlin auch Vornehmen Silber Arbeiter und burgern allhier so cih in Persohn beÿ der Inventation eingestellt, in dem dritten fünfften Stammtheil, 4.to Herrn Philipp Jacob Imlin, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem und Practicum, so Majorennis und in eigener Persohn Zugegen Wahren in dem Vierten fünfften Stammtheil, So dann 5.to Frau Mariam Salome Kellerin geb. Imlinin obgedachten herrn Georg Friedrich Kellers vornehmen handelsmanns und burgers allhier, Frau Eheliebstin, so unter assistentz deßelben der Inventur beÿgewohnt, in den fünfften und Letzten Stammtheil, Alßo alle 5. beeder seel. verstorbenen Eheleuth ehelich mit einander erzeugte Herren Söhne, Frau Tochter und Enckel, als zu 5. gleichlingen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung befunden Worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Hoff, hoffstatt und allen deren Gebeüen, begriffen, Weithen, rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Großen Prediger oder Goldschmidts Gaß einseith neben Hn Joh: Ludwig Imlin dem ältern Hn Sohn und weÿl. Hn Joh: Daniel Imlins seel. Kindern 2. s. neben Hn N. Cladi dem Zuckerbeck, hinten theils auf dem Neuen Marck und Zum theil auf das Würths hauß Zum Neuen Salmen stoßend, so gegen Männig. freÿ leedig eigen, Zusamt der helffte eines unter einer behaußung im Kößelgäßel gelegenen gewölbten Kellers woran die übrige helffte samt der behausung darüber Meister Dürlung dem Schuhmacher Zuständig und ist solche behausung samt der helffte Kellers durch Hn Samuel Wörner Bau Inspectorem und H. Sebastian Huber Werckmeister des Zimmer hoffs laut Abschatzungs Zeduls Vom 18. Aug. 1764. angeschlagen pro 6600 fl. oder 3300 lb. Über die behausung sagt i. teutsch. pergam. Kffbr. in allh. C. C. Stub gefert. u. modo anh. Ins. Verw. dat. d. 7. Junÿ A° 1695. Über die helffte des Kellers aber sagt eine von H. Joh: Christoph Graben dem hdlm. in franckfurth gefert. Quittung Crafft deren solcher halbe Keller um 25. fl. erkaufft worden d.d. 12. 9.bris A° 1701.
It. eine behaußung bestehend in Vorder: V. hinterhauß hoff hoffstatt bronnen und holtzhauß, welche beede Stück auf der hohen Schuhl allhier grund und boden stehen, dahero man auch Jährl. dahin 1. lb. d. Zinnß Zureichen pflichtig und ist die behaußung gelegen allh. Zu Straßburg auf dem baarfüßerplatz 1.s. neben H. M. Fautel dem Sattler 2.s. neben der haubtwacht und hohen Schuhl Schaffneÿ hinten wieder auf deßelbe stoßend, so gegen Mänigl. freÿ leedig eigen und durch Vorgedachten Hn bau inspectorem und Ward Meister laut oballegirten Abschatzungs Zeduls vom 18. augusti æstimirt Vor 6000. fl. oder 3000. lb Abgezogen obgemelten darauf hafftenden Zinnß so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 40. lb, restirt alßo ane dem Anschlag solcher behaußung dißorths außzuwerffen 2960. Hierüber meldet j. teutsch. pergam. in allh. C.C. Stub errichteter v. m. dero anh. Ins. Verw. Kauffbr. d. d. 23. 9.bris 1747. weißend wie Hn Joh: Ludw. Imlin der ältere Hr Sohn solche behaußung Von Reißeißischem Curandi Vogt in beschehener Versteigerung erkaufft, dabeÿ i. papÿr. Déclaration Crafft deren der Hr. Sohn declarirte solche behausung nôe seines Hn Vatters seel. ersteigert zu haben dat. d. 23. 7.br. 1755. Dabeÿ ferner 2. perg. Kffbr. in gem. C.C. Stub gef. deen anhang. Ins. Verw. dat. d. 22. Maÿ 1730. et 16. febr. 1636. samt anderem schrifftlichen bericht.
It. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck, 1.s. ein Eck ane der Bischoffs gaß 2. s. neben dem sogenanten würths hauß Zum Schnabel, hinten auf Johannes Sontag den Schneider stoßend, davon gibt man Jährl. Löbl. Stifft Jung. St. Peter allh. ane Erblehen Zinnß 8. ß d in Gelt und 2. Kappen in feder, sonsten freÿ leedig eigen und durch vorgemelte H. Bau: inspectorem und Werckmeistern laut gedachter Abschatzung angeschlagen Vor 900 lb. Hievon ist abzuziehen obgemelter darauf hafftend. Erblehen Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 18. Nach solchem Abzug verbleibt annoch ane dießer behaußungs anschlag per rest außzuwerff übrig 882 lb. Hierüber ist vorhanden i. teutsch perg: Ganth Kauffbtief mit der Statt Straßb. an. Insigel Verwahrt und Von H Beguin Es Er Kleinen Raths actuario unterschrieben d. d. 10. Martÿ A° 1750.
Eigenthums ane einer Behaußung Ziegelscheur und Liegenden Güthern. Erstlichen eine behaußung, hoff, hoffstatt samt einem Kleinen Reeb: und Kuchen gärtlein auch einer Ziegelschuer und Brennoffen (…) in dem flecken Dorlißheim ane der Ziegelgaß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 267, Sa. Wein und lehrer faß 184, Sa. Silbers 226, Sa. goldnen Geschmeids 53, Sa. baarschafft 94, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 13.239, Sa. Eigenthumbs ane Haüßern 7142, Eigenthums ane Einer behaußung 1173, Sa. Schulden 2716, Summa summarum 25.095 lb
Verstallungs Summ 24.528 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schuld

Les héritiers Imlin cèdent la maison rue des Orfèvres à leur frère Jean Louis Imlin conformément au contrat de mariage

1764 (13.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) Joint au n° 519 du 13 août 1764
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Ludwig Imlins, geweßenen Vornehmen Silberarbeiters und Es En Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und Frauen Mariæ Salome Imlinin gebohrner Bochin, beeder geweßener Eheleuthe und Vornehmer Burgere allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafften auffgerichtet Anno 1764
Vergleich und Überlaßung der beeden in dieße Succession gehöriger ane der Goldschmidgaß und auf dem Baarfüßerplatz gelegener Häußer.
Belangend erstlichen die ane der Goldschmid gaß neben Hn Cladi dem Zuckerbeck, anderseit neben Hn Joh: Ludwig Imlin dem ältern H. Sohn und Weÿl. H. Joh: Daniel Imlin seel. Kindern gelegene hinten Zum theil auf dem Neuen Marck und Zum theil auf das Gast behaußung Zum Neuen Salmen stoßende behaußung, so gegen Männiglichen. freÿ leedig eigen, so ist solche Zusamt der unter Mr Dürlung des Schuhmachers in dem Kößelgäßel gelegenen hauß befindlichem hiehero gehörigen Kellers obgedachtem Herrn Joh: Ludwig Imlin dem Silberarbeiter und burgern allhier dem ältern Hn Sohn in der Vor mir Nots. den 16.ten 9.bris 1746. zwischen ihme und seiner gel. Ehegattin errichteten heuraths verschreibung paragrapho octavo per 10.000 Guldin eigenthümlichen Verschrieben worden, dergestalten daß derselbe auf seines gel. H, Vatters seel. Hintritt berührte 10.000 fl. in seine Verlaßenschafft einzuschießen aber auch seinem Antheil daran wieder Zu empfangen haben solle. Dahero dann auch solche behaußung und Keller cum appertinentiis ihme Hn Joh: Ludwig Imlin dem H. Sohn Von seinen Überigen Mit Erben um obgedachten Anschlag eigenthümlich überlaßen und entschlagen
Betreffend aber die ane dem Barfüßerplatz neben er haubt Wacht gelegene in Vorder und hinterhauß einseith neben N. Fautel dem Sattler anderseith und hinden auf der Speicher der hohen Schuhl stoßende behaußung (…)
Straßburg den 28. Augusti 1764.

Jean Louis Imlin et Marie Salomé Ehrmann meurent à quelques mois d’intervalle fin 1768 en délaissant quatre enfants, un cinquième étant mort entre temps. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 18 369 livres, le passif à 1 062 livres.

1769 (1.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) n° 713
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen Herrn Joh: Ludwig Imlins geweßenen Vornehmen Silber arbeiters und alten wohl Verdienten dreÿers Löbl. Stadt Stalls wie auch der Viel Ehr und hoch tugendgezierten fraun Mariä Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder geweßener Eheleuthe und vornehmer burgers nunmehr seel. Verlaßenschafften, auffgerichtet Anno 1769. – als dieselbe und Zwar Er Hr Imlin Donnerstags den 8.ten Decembris Sie Fr. Imlinin aber Mittwochs den 12. 8.bris des Zu end gelegten 1768.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen seel. Absterben hie zeitllichen Verlaßen (…) inventirt durch Sie die ältere Jgfr. Tochter wie auch herrn Jacob Heinrich Alberti dem Silber Arb. v. burgers allhier – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 1.ten Martÿ et seqq. A° 1769.
Die seelige Verstorbene beede Imlinische Eheleuth haben ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1.mo Jgf. Mariam Salome Imlinin so majorennis und ohnbevögtigt dahero unter assistentz herrn Joh: Gottfried Emmerichs leedigen handelsmanns beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur erschienen. 2.do Frantz Heinrich, so beÿ Nahe 13. Jahr alt. 3.tio Louisam Kunigundam so über 8 jahr alt und 4.to Sophiam Dorotheam so bald 7 Jahr alt, Dießen 3. Letztere ust Zu einem geschwornen H. Vogt constituirt worden S: T: Herr Philipp Jacob Imlin Medicinæ hocherfahrener Doctor und Practicus auch Vornehmer burger allher, welcher auch nomine seiner Curanden beÿ gegen Wärtiger Inventur erschienen und deroselben Interesse bestmöglichst besorget. Also alle 4. der seel. verstorbenenen beeder Eheleuthe ehelich erzeugte noch lebendt Kinder und ab intestato zu 4. gleichlingen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.
Wobeÿ Zu berichten daß auf Ihr der Frau Imlinin seel. Absterben 6. Kinder Vorhanden Waren indeme aber Jungfr. Maria Magdalena Imlinin Nach Ihrer gel. frau Mutter seel. noch im leben geweßenen Hn Vatter geerbet worden folglich befanden sich auf sein H. Imlins seel. Absterben, Von welchen aber auch seithero Jungfer Maria Margaretha Imlinin seel. Verstorben und sowohl Von obgedachten Ihren 4. noch lebenden Geschwüsterden, als auch Von fraun Maria Magdalena Ehrmännin geb. Fritschmännin, weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns geweßenen geschwornen Wechßel Courtier und burgers allhier seel. nachgelaßener Frau Wittib als Ihrer gel. Fr. Großmutter Mütterlicher seithen geerbet werden solte es declarirte dieselbe aber hiebeÿ daß Sie dermahlen noch nicht entschloßen sothane Erbschafft anzunehmen, sondern solches alles denen 4. och lebenden Kindern und Erben allein Zu überlaßen und sich nur einige Posten Geschmeid statt solcher Erbschafft Vorbehalten haben wolle.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidt gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Hoff, Hoffstatt und allen deren Gebeüen, begriffen, Weithen, rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Großen Prediger oder Goldschmidts Gaß einseith neben hernach beschriebener behaußung, 2. s. neben Hn N. Cladi dem Zuckerbeck, hinten theils auf dem Neuen Marck und Zum theil auf das Würths hauß Zum Neuen Salmen stoßend, so gegen Männiglichen freÿ leedig eigen, Zusamt der helffte eines unter einer behaußung im Kößelgäßel gelegenen gewölbten Kellers, woran die übrige helffte samt der behausung darüber Meister Dürlung dem Schuhmacher Zuständig und ist solche behausung samt der helffte Kellers beÿ weÿl. Herrn Joh: Ludwig Imlins sen. geweßenen Silberarbeiters und Es En Großen Raths alten wohlverdienteen beÿsitzers et uxoris des Verstorbenen seel: geliebter Eltern seel. Verlaßenschafft laut des darüber durch mich unterschriebenen Notarium den 13. aug: 1764. errichteten Inventarÿ Wie fol: 94.a Zusehen, angeschlagen worden, dabeÿ man es auch auf approbation derer Hh. Dreÿer Löblicher Statt Stalls gelaßen Vor 6600 fl. oder 3300 lb. Über dieße behausung sagt ein teutsch. perg. Kffbr. in allh. C. C. Stub gef. v. mit dero anhang. In. Verwahret, dat. d. 7. Junÿ A° 1695. Über die helffte des Kellers aber sagt eine von H. Joh: Christoph Graben dem hdlm. in franckfurth gefertigte Quittung Crafft deren solcher halbe Keller um 25. fl. erkaufft worden d.d. 12. 9.bris A° 1701.
It. der halbe theil Vor Unvertheilt von und ane einer behaußung, bestehend in vorder, Nebens und hintergebäud, ane der Großen Prediger oder Goldschmidts Gaß (…)
Eigenthums ane einer Behaußung Ziegelscheur und Liegenden Güthern. Erstlichen eine behaußung, hoff, hoffstatt samt einem Kleinen Reeb: und Kuchen gärtlein auch einer Ziegelschuer und Brennoffen (…) in dem flecken Dorlißheim ane der Ziegelgaß
Abschatzung Vom 6.ten Mertz 1769. Auff begehren H Notarius Langheinrich Namens den Imlingischen Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Goldschmidt gaß gelegen, Einseits Neben den Erben selbsten, anderseits Neben H. Wurtt dem goldarbeiter und hienden auff H. Faudel Stoßend gelegen solche behausung besteht in Forder, Nebens und hiender Gebeÿ warinnen Ettliche Läden Stuben, Küchen und Kamern Dar jber seindt die dach Stühl mit breidziglein belegt hat auch ein Gewölbten Käller hoff und brunnen Von uns Unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen werckmeister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor Und Umb Virr Thausent gulden. Werner, Huber
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 1313, Sa. Werckzeugs zur Silber Arbeiter profession gehörig 100, Sa. Wein und lehrer faß 233, Sa. Silbers 2708, Sa. goldenen Ring 316, Sa. baarschafft 670, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1560, Sa. Eigenthumbs ane Haüßern 4300, Eigenthums ane Einer behaußung Ziegelscheur 1215, Sa. Schulden 3952, Summa summarum 18.369 lb – Schulden 1062, Nach solchem abzug 17.307 lb – Stall Summ 10.141 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft Welche Fr. Maria Magdalen Ehrmännin geb. Fritschmännin won weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmann dem geweßenen geschwornen Wechßel Courtier und burgers allhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Eheherrn seel. lebtägig Zugenießen hat

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 100 florins (1 050 livres) sur un total de 20 100 florins
1769, Livres de la Taille (VII 1180) f° 85
Steltz N° 2332 – Weÿl. H. Joh. Ludwig Imlin geweßenen Silberarbeiters und auch weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Ehrmännin beeder gew. Eheleuthe und burgere allhier Verlaßenschafften jnvent. H. Not. Langhinrich.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 184. 17.307. lb 4 ß 4 ¾ d davon gehet aber wieder ab wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht unterworffen 7266. lb. 1 ß 6 ¼ d. Verbleibt 10.041 lb 2 ß 10 ½ d die machen 20.100. fl. Verstallte 18.000 fl. Zu wenig 2100 fl.
Wovon nachtrag 6. Jahr in duplo a 6 lb 6 ß – 37 lb 16 &s
und 4 Jahr in simplo – 12 lb 4 ß
Ext. Stallgelt 1769. – 34 lb 7 ß
geb. – 2 ß 6 d
Abhandlung – 28 lb 6 ß 6 d (zusammen) 112 lb 16 ß
dt. 6.ten Maÿ 1769.

Lors de la liquidation, la fille aînée Marie Salomé Imlin prend à bail la maison

1769 (1.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) Joint au n° 713 du 1 mars 1769
Verkauff und Erlöß auch Vergleich und Erörterungs Register
Weÿl. H.Joh: Ludwig Imlins geweßenen Vornehmen Silber Arbeiters und alten wohl Verdienten dreÿers Löbl. Stadt Stalls wie auch weÿl. fraun Mariä Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg – auf Freÿtag den 10.den Martÿ et seqq. A° 1769.
Anbeÿ Wurde auch die ane der Goldschmidgaß einseith neben dem Ehemahligen Schaumännischen hauß, anderseit neben Hn Cladi dem Zuckerbeck und hinten auf den Neuen Salmen und Neuen Marck stoßend gelegen in Vorder und hinter hauß bestehende Völlige Behaußung Zusamt denen samtlichen vorhandenen in dem Keller befindlichen und in dem Verlaßenschafft Inventario specifice beschriebenen faßen, ingleichem die helffte eines unter einer behaußung im Kößelgäßlein gelegenen gewölbten Kellers Ihres Jungfer Maria Salome Imlinin der ältern tochter dergestalten in Lehnung übergeben daß Sie deßwegen Jährlich 500 Gulden, mithin Zu Ihrer dreÿen jüngern Geschwüsterden Antheilern 375 Guldin (…) bezahlen solle

Compte de tutelle rendu par le docteur en médecine Philippe Jacques Imlin en 1771. Les suivants sont rendus par le marchand Jean Geoffroi Emmerich en 1774 et 1777
1771, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 814
Rechnung Mein Philipp Jacob Imlins Med: Doct. et Practicÿ auch burgers allhier zu Straßburg als Geordnet: und geschworenen Vogts Frantz Heinrichs, Louisæ Cunigundæ et Sophiä Dorotheä der Imlinnen, Weÿl. H Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und alten wohlverdienten dreÿers Löbl. Statt Stalls auch burgers allhier, mit auch Weÿl. Fr: Maria Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder seel. nachgelaßener 3. Jüngeren Kinder, Inhaltend alles dasjenige Was ich vom 19.ten Xbris 1768. alß da ich zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 16.ten Julÿ 1771. erwehnter meinen 3. Curanden halben eingenommenen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung (…)
Corpus der 3. Curanden Jährlich Zugewarthen habender Haußzinnß (…)
Ane Hauß und Güther Zinnßen. A° 1769. Item d. 29. 7.bris Zahlte mehr gemelter H. Gottfried Emmerich der Handelsmann meiner Curanden Schwager von der in lehnung habenden an der Goldschmidt Gaß gelegenen Elterlichen behaußung der Helffte des gewölbten Kellers im Kössel Gäßel und den 10. Stuckfaßen, den von Annunciationis Mariæ biß Michaelis vor ein halb jahr verfallenen Hauß Zinnß thut Zu meiner Curanfen gebührig, 93. lb

1774, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 732) n° 901
Rechnung Mein Joh: Gottfried Emmerichs Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Frantz Heinrichs, Louisæ Kunigundæ und Sophiä Dorotheä der Imlinen, Weÿl. H, Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und Wohl Verdienten dreÿers mit auch Weÿland fraun Maria Salome geb. Ehrmännin beeder seeligen nachgelaßener dreÿer jüngern Kinder, Inhaltend alles dasjenige, Was theils Von Weÿl. Hn Philipp Jacob Imlin Med: Dri. als der Curanden erstern Hn Vogt seel. Vom 16. Julÿ 1771 als dem beschluß seiner abgelegten Vogteÿ Rechnung biß den 19. Maÿ 1772. als den tag seines seel. absterbens und von solcher Zeit bis den 25.ten Aprilis 1774. Von mir dem jetzigen Vogten Eingenommenen und Außgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung (…)
Corpus der 3. Curanden Jährlich Zugewarthen habender Haußzinnß (…)

1777, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 1001
Rechnung Mein Joh: Gottfried Emmerichs Handelsmanns als geordnet: und geschworenen Vogts Louisa Kunigunda und Jgfr. Sophiä Dorothea der Imlinin Weÿl. H. Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und alten wohlverdienten dreÿers mit auch weÿl. fraun Maria Salome geb. Ehrenreichin beeder jüngern Jgfr. töchtere
Rechnung Mein Joh: Gottfried Emmerichs Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jgfr. Louisæ Kunigundæ und Sophiä Dorotheä der Imlinen, Weÿl. H, Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und alten Wohl Verdienten dreÿers Löbl. Statt Stalls mit auch Weÿl. frauen Maria Salome geb. Ehrmännin beeder seel. nachgelaßener beder jüngern Jgfr. töchtere, Inhaltend alles dasjenige, Was ich vom 25.ten Aprilis 1774. als dem Beschluß meiner erstern Vogteÿ rechnung bi&s den 25.ten Apr : 1777 erwehnter meiner Curandinen halben ferner eingenommenen und außgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung (…)
Corpus der 3. Curanden Jährlich Zugewarthen habender Haußzinnß (…)

La maison figure à l’inventaire des apports dressé après le mariage de Louise Cunégonde Imlin avec l’archiviste Frédéric Jacques Steinheil

1782 (19.2.), Not. Lung (6 E 41, 1523) n° 48
Inventarium über des Wohl Edel Vest und Großachtbaren H. Friedrich Jacob Steinheil, Wohlbestellten Archivarii der Hochfürstlich Pfaltz-Zweÿbrückischen Canzleÿ in Rappoltsweiler, wie auch der Wolh Edlen und tugendgezierten Fraun Luisa Kunigunda gebohrne Imlin, beeder Eheleute allda einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1781.
Demnach beede im Titul benannte Ehepersonen in ihrer den 8.ten Maÿ dieses 1781.ten Jahrs mit einander errichteten Eheberedung paragrapho tertio stipulirt haben, daß alles dasjenige, was Sie in diese ihre den 11. Junii daraufhin angetrettene Ehe zubringen werden, jedem derselben für unverändert und eigen vorbehalten seÿn solle (…) mit Zuziehung Herrn Johann Gottfried Emmerich, des handelsmanns und burgers in Straßburg, ihr der Fraun Archivariusin annoch ohnentledigten H Vogts

(f° 8-v) Eigenthum ane Häußern und liegenden Güthern, so die Fr Archivariusin in die Ehe gebracht. Erstl. der dritte theil für unvertheilt von und ane einer Behausung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Hof, Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen zu Straßburg an der großen Prediger oder Goldschmids Gaß, einseit neben H. Joh. Conrad Sengenwald, dem Handelsmann, anderseit neben H. Cladi dem Zuckerbecker, hinten theils auf dem neuen Marckt und zum theil auff das Caffehaus zum neuen Salmen stoßend, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen, samt der Hälfte des unter einer im Keßelgäßlein gelegenen Behausung befindlichen gewölbten Kellers, wovon die übrige Hälfte samt der darüber stehenden behausung Mstr. Dürlung dem Schumacher zuständig, sodann nebst den in erstern behausung befindlichen 10 Faßen als (…) also zusammen 585 Oh. haltend, deren jedes mit einem Thürlein. Welche völlige behausung samt denen Faßen und hälfte des Kellers im Keßelgäßlein an Eingangs gedachten H Johann Gottfried Emmerich um einen jährlichen Zinß von 500 fl. verlehnt ist, wovon die hieher gehörige Tertz antrift 166 fl. 6 ß 8 d. Über diese behaußung sagt ein deutscher pergamentener Kaufbrief in Löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahrt, datirt den 7. Junii 1695. Über die hälffte des Kellers aber sagt eine von H. Johann Christoph Graben, dem Handelsman in Franckfurth ertheilte Quittung kraft derer solcher halbe Keller um 25 fl. erkauft worden de dato 12. Novembris 1701.
Item der dritte theil für unvertheilt von und ane einer behausung (…) und ziegeloffen im Flecken Dorlißheim ane der Lang Gaß gelegen (…)
Und dann eine behausung (…) gelegen in Rappolzweiler in der Mittelstadt im kleinen Kirchgäßlein (…) 3405 fl.
Summa des Eheherrn in die ehe zugebrachten guths, 263 fl. haussteur 227 fl, Des Eheherrn völligen vermögen 491 fl
Recapitulatio der Fraun Achivariusin in die Ehe gebrachten Activ Vermögens, Sa. Haußrath 2398, Slber 81, goldene Ring und Geschmeid 333, baarschafft 65, Eigenthum anHäußern und liegenden gütern 8951, Und dann die Pfenningzinß Hauptgüter 19.975, Summa summarum 31.805 fl. – abzuziehen 4109, deren abzug 27.695 fl, Hierzu kommt derselben Hälfte ane den gleich hernach beschriebenen Haußsteuren anlangt 227 fl, Der Frau Archivariusin in die Ehe gebracht Guth 27.923 fl.
Anhang und Bericht wegen vorher enthaltenem der Fraun Archivariusin Steinheil in die Ehe gebrachtem Guth. Das Eigenthum ane Häußern und liegenden Güthern betreffend. Davon wurde die ane der Goldschmidsgaß allhier zu Straßburg gelegene behaußung samt Zugehörden und hälffte Kellers im Keßelgäßlein, mit außnahm derer Faß, ausweislich der durch H. Emmerich, den gewesenen H. Vogt den 18.br Januarÿ 1785 abgelegten, durch mich unterschriebenen Notarium gefertigten fünften und letzten Rechnung seine Vogteÿ vermittelst erhaltenen Decreti alienandi an H. Jacob Heinrich Alberti dem Silberarbeiter und burger alhie verkauft und demeselben in Löblicher Cantzleÿ Contract Stub den 8. Januarii1784 zugeschrieben vor 14.000 fl.

Acte de partage entre les enfants de Jean Louis Imlin et Marie Salomé Ehrmann
1785, Not. Lung (6 E 41, 1525) n° 96
Abtheil: Ausweiß und Abrechnung zwischen Weiland des Wohl Ehren Vest, Großachtbahr und Kunsterfahren Herrn Johann Ludwig Imlin, gewesenen vornehmen Silberarbeiters und alten Wohlverdienten dreÿers Löblicher Stadt Stalls, wie auch der Viel Ehr: und tugendgezierten Fraun Mariæ Salome gebohrnen Ehrmännin beede gewesener Eheleute und Burgere alhier Zu Straßburg, nachgelaßenen minderjährigen Zwoen jüngsten Frauen Töchtern, mit Zuziehung ihres annoch ohnentledigten Herrn Vogt Herr Johann Gottfried Emmerich des Handelsmanns und burgers alhier gepflogen Anno 1785.
Eigenthum ane einer behaußung, Ziegel-Scheur und liegenden Güthern (…) gelegen in dem Flecken Dorlisheim

Les trois filles et héritières vendent 7 000 livres la maison et la cave rue du Chaudron à l’orfèvre Jacques Henri Alberti

1784 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 5-v
Fr. Maria Salome geb. Imlinin H. Johann Gottfried Emmerich des handelsmanns Ehegattin, er H. Emmerich als geordneter curator Fr. Luisa Kunigunda geb. Imlinin H. archivarii Steinheil zu Rappolsweiler Ehegattin und Jfer Sophia Dorothea Imlinin
in gegensein H. Jacob Heinrich Alberti des silberarbeiters
eine behausung bestehend aus vorder und hinter gebäud, hoff, bronnen und hoffstatt ane der Goldschmidtsgaß, einseit neben H. exsenator Johann Conrad Sengenwaldt dem handelsmann, anderseit neben H. Cladÿ dem zuckerbeck hinten auff dem neuen marckt auff das zum Salmen geschildetes Caffehaus der Faudelischen wittib u. erben gehörig,
ferner die helffte des unter Dirlongischen behausung im Keßelgäßlein vorfindigen keller samt all zu gedachter behausung gehörigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten – als ein elterlich anerstorbenen guth – um 14.000 gulden

La veuve de Jacques Henri Alberti et sa fille Catherine Salomé femme du Madeleine Philippe Jacques Robert exposent la maison aux enchères. Aucun amateur ne se présente.

1802 (19 vendem. 11), Strasbourg 15 (5), Not. Lung n° 524
bgr Jacob Heinrich Alberti gewesenen silberarbeiters hinterbliebenen Wittib bgrin Catharina Salome geb. Emmerich und deßen einzigen tochter als Universal-Erbin bgrin Catharina Salome Robert geb. Alberti bgr Philipp Jacob Robert des handelsmanns Ehegattin
eine freiwillige offentliche Versteigerung der in gemelten bgr Alberti hinterlaßene theilbare Nahrung gehörigen und also Ihro der Wittib und Mutter krafft der Eheberedung zu einem terz die tochter und erbin aber zu zwo tertzen zuständigen behaußung bestehend aus Vorder: und hintergebäu hof brunnen und hoffstatt samt übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Goldschmidgaß N° 10, einseit neben bgr Conrad Sengenwald handelsmann anderseit neben bgr Cladi Zuckerbecker hinten auf einen Ausgang auf den Neuen Marckt habend und auf das zum Salmen geschildet Kaffeehaus stoßend
So dann auch das in gedachte theilbate Nahrung gehörigen halben Kellers unter der am Keßelgäßlein N° 8 gelegenen ehemals dirlengischen modo bgr Küchel Schuhmacher zuständige behaußung befindlich angesetzt 1. die behaußung vor 27.000 fr, 2. Obgedachte halben Keller vor 300 fr – den 29. vend. kein Gebott

Elles vendent deux mois plus tard la maison à l’orfèvre Louis Büttner

1802 (30 frimaire 11), Strasbourg 2 (18), Not. Knobloch n° 1560
bu.in Catharina Salome geb. Emmerich weÿl. br.s Jacob Heinrich Alberti Silberarbeiters Wittib, beÿständlich bürgers Philipp Jacob Robert handelsmanns ihres tochtermanns und Ludwig Ensfelder Employirten im Polizey Bureau, Ferner die bürgerin Catharina Salome geb. Alberti obermelten bürgers Philipp Jacob Robert des handelsmanns Ehegattin
in gegensein bürgern Ludwig Büttner Goldarbeiter
Eine behausung bestehend aus Vorder: und hindergebäude hof bronnen und hoffstatt gelegen zu Straßburg an der Goldschmidtgaß, einseit neben bu. Sengenwald, 2. s. br. Glady dem zuckerbeck, hinten auf den neuen Mark auf das zum Salmen geschildete Cafféhauß dem bürger Faudel gehörig mit N° 10 bezeichnet
ferner die helfte des unter bürgers Kiechel des Schuemachers behausung im Kößelgäßlein N° 8 vorfindigen Kellers samt all übrigen zur vorgedachter behausung gehörigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, welche beede objecta durch nun weÿl. Jacob Heinrich Alberti der Verkäufern gewesten Ehegatten und respective Vatter von Fr. Maria Salome geb. Imlinin weÿl. Johann Gottfried Emmerich Ehegattin käuflich an sich gebracht, C.C.Stb 8. Januarÿ 1784 – um 24.000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 108-v du 8 niv. 11

Fils d’orfèvre, Jean Louis Büttner épouse en 1799 Susanne Frédérique Busch, fille d’un employé à la mairie
1799 (12 ther. 7), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 764
Eheberedung – erschien burger Johann Ludwig Büttner, lediger Goldarbeiter, weiland Burgers Johann Friderich Büttner geweßenen Goldarbeiter alhier, mit auch Weiland Burgerin Maria Cunigunda gebohrner Huber erzeugter Sohn, so großjährigen Alters als Hochzeiter
und burgerin Susanna Friderika Busch weiland burgers Johann Daniel Busch ehemaligen Secretarii beÿ alhiesiger Gemein mit burgerin Susanna Maria Frieß seiner Wittib erzeugte Tochter als braut so großjährigen alters
So geschehen alhier Zu Straßburg den 12. Thermidor im siebenden Jahr der Franckischen Republick [unterzeichnet] Johann Ludwig Büttner als hochzeiter, Saloma Friederike Busch als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 79 du 15 ther. 7/p>

Suzanne Frédérique Busch meurt en 1732 en délaissant trois enfants

1832 (18.10.), Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 4158
Inventaire de la succession de Suzanne Frédérique Busch femme de Jean Louis Büttner, orfèvre, décédée le 5 mai 1832, suivant contrat de mariage reçu Stoeber le 12 thermidor VII – à la requête 1. du veuf, 2. Jean Léonard Burkhardt, agent de change, mandataire de Jean Louis Büttner, fils commis négociant à Boom canton Contich arrondissement de la province d’Anvers, 3. Frédérique Sophie Büttner, 4. Charles Auguste Büttner, orfèvre, le Sr Büttner père et les trois enfants, assistés de Louis Auguste Eissen licencié en droit, avoué près le Tribunal Civil – Isidore Maitrejean banquier à Paris créancier

dans une maison rue des Orfèvres n° 10 faisant partie de la communauté
Titres et papiers, Me Knobloch le 30 frimaire XI, acquis de Catherine Salomé Emmerich veuve de Jacques Henri Alberti, orfèvre, Catherine Salomé Alberti femme de Philippe Jacques Robert, négociant, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits & dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 10, d’un côté le Sr Sengenwald aujourd’hui Feyhl charcuitier, d’autre le Sr Glady aujourd’hui veuve Molck, derrière le Marché Neuf donnant sur le caffé au Saumon
plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Kiechel cordonnier rue du Chaudron n° 8
Communauté 2988 fr, garde robe 184 fr, orfèvrerie 24.357 fr, argent 350 fr, déclarations passives 37.410 fr, remplois à la défunte 6000 fr, au veuf 7325 fr
Récapitulation, masse de la communauté 48.695 fr, déduire 50.735, déficit 2039 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 78-v du 29.10.

Jean Louis Büttner meurt en 1840

1840 (11.7.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch n° 1767
Inventaire de la succession de Jean Louis Büttner, décédé orfèvre à Strasbourg le 14 mai 1840 – à la requête de 1. Jean Léonard Burckhardt, ancien agent de change mandataire de Jean Louis Büttner fils, commis négociant demeurant autrefois à Boom canton de Contich province d’Anvers actuellement à Bruxelles (royaume de Belgique), 2. Frédérique Sophie Büttner, majeure, 3. Charles Auguste Büttner, orfèvre, 4. Louise Julie Büttner femme de Charles Frédéric Frey, professeur à l’Ecole industrielle, tous à Strasbourg seuls héritiers chacun pour un quart

en la maison mortuaire rue des Orfèvres n° 10
Immeubles, la moitié indivise d’une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, cour, puits et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 10, d’un côté le Sr Feyhl charcutier, d’autre la veuve Molck, derrière le Marché Neuf donnant sur le café au Saumon, plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Kiechel, cordonnier à Strasbourg rue du Chaudron n° 8 – acquise pendant la communauté de Susanne Frédérique Busch de Catherine Salomé Emmerich veuve de Jacques Henri Alberti, orfèvre, et Catherine Salomé Alberti femme de Philippe Jacques Robert, négociant, par acte reçu Knobloch le 30 frimaire 11, l’autre moitié appartient aux enfants comme l’ayant recueilli dans la succession de leur mère suivant inventaire dressé par L. L. G. Grimmer le 18 octobre 1832, cette moitié évaluée à un revenu de 500 fr ou un capital de 10.000 francs
et le quart indivis d’un jardin d’une contenance de 1 ha hors la porte d’Austelitz, près du canal appelé Blumgiessen derrière le terrain du Bruckhoff – de la succession de de Marie Barbe Büttner décédée à Strasbourg le 20 décembre 1835 suivant inventaire dressé par Kratz notaire à Strasbourg le 11 avril 1836, grevé d’usufruit envers Jean Jacques Büttner, bijoutier, frère de la défunte, suivant testament olographe du 20 mars 1832 déposé au rang des actes de Me Kratz le 2 janvier 1836, le quart évalué à un revenu de 25 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 90 du 14.7.

La maison revient à Charles Auguste Büttner lors de la liquidation

1840 (19.9.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch n° 1965
Liquidation et partage – à la requête de 1. Charles Auguste Büttner, orfèvre, en son nom et mandataire substitué de 2. Jean Louis Büttner fils, commis négociant demeurant autrefois à Boom canton de Contich province d’Anvers actuellement à Bruxelle (Belgique), 3. Frédérique Sophie Büttner, majeure, 4. Louise Julie Bütner femme de Charles Frédéric Frey, professeur à l’Ecole Industrielle
Observations préliminaires. Décès de Mde Büttner le 5 mai 1832 laissant pour seuls héritiers ses quatre enfants, inventaire dressé par L. L. G. Grimmer le 18 octobre 1832, décès de M Büttner le 14 mai 1840 laissant pour héritiers ses quatre enfants, inventaire dressé par Me Boersch le 11 juillet dernier
IV. immeubles, une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, cour, puits et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 10, d’un côté le Sr Feyhl charcutier, d’autre la veuve Molck, derrière le Marché Neuf donnant sur le café au Saumon, plus une cave sous la maison du Sr Kiechel, cordonnier à Strasbourg rue du Chaudron n° 8, estimés 24.000 francs
et le quart indivis d’un jardin d’une contenance de 1 ha hors la porte d’Austelitz, près du canal appelé Blumgiessen derrière le terrain du Bruckhoff, provenant de la succession de de Marie Barbe Büttner décédée à Strasbourg le 20 décembre 1835, inventaire dressé par Me Kratz le 11 avril 1836, grevé d’usufruit envers Jean Jacques Büttner, bijoutier, frère de la défunte, suivant testament olographe du 20 mars 1832 déposé au rang des actes de Me Kratz le 2 janvier 1836, le quart évalué à un revenu de 25 francs
Charles Auguste, la maison rue des Orfèvres avec la cave, moyennant 24.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 86 du 29.9.

Charles Auguste Büttner hypothèque la maison au profit du jardinier cultivateur Abraham Bœrsch

1841 (6.3.), Strasbourg 7 (97), Me Boersch n° 2163
Obligation – A comparu M. Charles Auguste Büttner, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Abraham Boersch, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier pour lequel stipule et accepte De Salomé Lix épouse du dit Sr Boersch, la somme principale de 3000 francs
hypothèque, Une Maison à rez de chaussée et trois étages, consistant en bâtiments de devant, latéral et derrière, avec cour, puits, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des orfèvres N° 10, tenant d’un côté à M. Heberlé charcutier, de l’autre côté à la propriété de Mad. veuve Molck, donnant par devant sur la rue des orfèvres, et par derrière en partie sur le marché neuf et en partie sur le café au Saumon
plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Füllhart, boulanger, dans la rue du Chaudron n° 8 à Strasbourg.
M. Büttner est propriétaire de cet immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite en l’acte de liquidation et partage des successions de ses père et mère M. Jean Louis Büttner en son vivant orfèvre à Strasbourg et Mad. Susanne Frédérique Busch son épouse ledit acte dressé par M. Boersch l’un des notaires soussignés le 19 septembre 1840

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1841 (3.6.), Strasbourg 7 (97), Me Boersch n° 2308
Obligation – A comparu M. Charles Auguste Büttner, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Abraham Boersch, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier pour lequel stipule et accepte De Salomé Lix épouse du dit Sieur Boersch, la somme principale de 5000 francs
hypothèque, Une maison à rez de chaussée et trois étages, consistant en batiments de devant, latéral et derrière, avec cour, puits, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue des orfèvres N° 10, tenant d’un côté à M. Haeberlé, charcutier, de l’autre côté à la propriété de Mad. veuve Molck, donnant par devant sur la rue des orfèvres, et par derrière en partie sur le marché neuf et en partie sur le café au Saumon
Plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Füllhart, boulanger, dans la rue du Chaudron n° 8 à Strasbourg.
M. Büttner est propriétaire de cet Immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite en l’acte de liquidation et partage des successions de ses père & mère M. Jean Louis Büttner, en son vivant orfèvre à Strasbourg et Mad. Susanne Frédérique Busch, son épouse ledit acte dressé par M. Boersch l’un des notaires soussignés le 19 septembre 1840
M. Büttner déclare que ces immeubles sont francs & libres de tous privilèges, dettes et hypothèques quelconques hormis (…)

Charles Auguste Büttner épouse en 1842 Sophie Frédérique Steinbach, fille de pasteur. La maison figure parmi ses apports

1842 (26.4.), Strasbourg 7 (98), Me Boersch n° 3079
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Auguste Büttner orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Louis Büttner en son vivant orfèvre demeurant à Strasbourg et de Dame Suzanne Frédérique Busch son épouse, les deux décédés, stipulant ccomme futur époux d’une part
Et Madlle Sophie Frédérique Steinbach, mineure d’ans, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg faubourg de pierres N° 10, fille légitime de feu M. Georges Henri Steinbach en son vivant pasteur à l’Eglise protestante de St Nicolas de Strasbourg demeurant en cette ville et de feue Mad. Marguerite Dorothée Bütterlin son épouse, stipulant sous l’assistance a l’autorisation de M. Plarr ci après nommé comme future épouse, d’autre part, Et M. Auguste François Plarr, teinturier demeurant et domicilié à Strasbourg rue des dentelles N° 8 (tuteur délégué par le conseil de famille)

acp 297 (3 Q 30 012) f° 98
Les apports du futur consistent en mobilier, objets et outils de sa profession, argent comptant & autres valeurs, ensemble 39.805 francs
Déclaration qu’il doit à divers pour marchandises fournies ensemble 55.864 francs
dans lesdits apports ci-dessus est comprise une maison à Strasbourg rue des Orfèvres N° 10, pour mémoire
Les apports de la future sont un trousseau de 2400, 2100 comptant et des meubles & literie, linge 600, enfin le quart indivis d’une maison à Strasbourg rue du Jeu des Enfants pour mémoire et le quart de 130 ares de terre bans de Strasbourg et de Schiltigheim en six parcelles, non estimées, ensemble 5100 francs, plus aussi le quart indivis de 20 ares de pré ban de Bischwiller et le quart d’une inscription au Grand livre d’une rente publique, enfin le quart indivis d’un capital de 100 francs suivant titre conforme
Donation par le futur époux à la future épouse d’une somme de 2000 francs a prendre en cas de survie sur le plus clair de sa succession..
Donation mutuelle entre les futurs époux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant.

Sophie Frédérique Steinbach meurt en 1848 en délaissant deux enfants
1848 (1.2.), Strasbourg 7 (105), Not. Reiss n° 1329
Inventaire de la succession de Dame Sophie Frédérique Steinbach vivant épouse de M. Charles Auguste Büttner, orfèvre & de la communauté de biens qui a existé entre lesdits époux Büttner, ladite Dame Bütter décédée à Strasbourg le 3 novembre dernier
L’an 1848 le premier février à neuf heures du matin, à la requête et en présence de 1° M. Charles Auguste Büttner, orfèvre domicilié & demeurant à Strasbourg rue des orfèvres N° 10, agissant dans les qualités suivantes, savoir a) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa défunte épouse en vertu de leur contrat de mariage dont il va être question ci apràs, b) comme donataire en usufruit de la moitié de toute la fortune délaissée par ladite défunte, c) comme usufruitier des biens de ses enfants mineurs jusqu’à leur âge de 18 ans ou leur émancipation si elle devait avoir lieu avanr cette époque, d) et enfin comme tuteur naturel et légal de ses deux enfants mineurs issus de l’union qui a existé entre lui et la dite défunte épouse, ces enfants sont 1° Auguste Alfred Büttner né le 8 mars 1843, 2° Frédéric Edmond Büttner né le 9 juillet 1844, lesdits Auguste Alfred et Frédéric Edmons Büttner seuls habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié dans la succession de leur dite mère
2° M. Jules Albert Ungerer mécanicien domicilié et demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur
Contrat de mariage, devant Me Boersch prédécesseur immédiat du notaire Reisss soussigné
rue des orfèvres N° 10
acp 369 (3 Q 30 084) f° 34-v (déclaration du 21 février 1848) Communauté, meubles 40.011, créances 4280, passif 659, argent comptant 290
Les indemités dues par le veuf à la succession à la communauté sont de 32.198. Il est dû remploi à la succession de 20.798, il est dû en remploi au veuf 472
Succession, garde robe 615, Passif 14

Charles Auguste Büttner se remarie en 1850 avec Henriette Salomé Ungerer, fille de pasteur. La maison figure parmi les apports du mari

1850 (17. 8.bre), Strasbourg 3 (95), Not. Burtz n° 2009
Contrat de mariage – Ont comparu Charles Auguste Büttner, orfèvre demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Jean Louis Büttner, orfèvre, et de Dame Suzanne Frédérique Busch conjoints domiciliés en leur vivant à Strasbourg et veur en premières noces avec deux enfant de Se Sophie Frédérique Büttner née Steinbach
Et Madlle Henriette Salomé Ungerer demeurant à Hangenbiethen chez Mad. sa mère, fille majeure de feu M Michel Jacques Ungerer pasteur à Hangenbiethen et de Mad. Henriette Frédérique Donauer sa veuve demeurant à Hangenbiethen, stipulant aussi en son nom personnel comme future épouse
acp 395 (3 Q 30 110) f° 54
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 46.534 francs
Une maison à Strasbourg rue des orfèvres n° 10, Une cave sous une maison rur du Chaudron N°8
Les apports de la future épouse consistent en linge estimé 800 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la moitié de la succession

Charles Auguste Büttner meurt en 1866 en délaissant deux enfants du premier mariage et deux du deuxième.

1866 (28.5.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.271
Inventaire de la succession de Charles Auguste Büttner, bijoutier, Henriette Salomé Ungerer
L’an 1866, le 28 mai à neuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres Numéro 14 où est décédé le 2 mai darnier M. Charles Auguste Büttner en son vivant bijoutier demeurant et domicilié à Strasbourg.
A la requête I. de Mad. Henriette Salomé Ungerer veuve de M. Charles Auguste Büttner,susnommé et susqualifié, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg rue des orfèvres N° 14, agissant 1° En son nom personnel à cause de la Communauté de biens qui a existé entre elle et ledit Sr Büttner son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Burtz alors notaire à Strasbourg et son collègue le 17 octobre 1850. enregistré, 2° à cause des reprises et créances qu’elle peut avoir à exercer sur les biens de ladite communauté en en cas d’insuffisance sur ceux de la succession de son mari, 3. comme donataire en usufruit de la moitié des biens compoant la succession du dit Sr Büttner son mari aux termes du contrat de mariage pré allégué 4. Et encore comme mère et tutrice légale et naturelle de 1° Albert Osgard Büttner né le 8 août 1851, 2° Sophie Pauline Büttner née le 24 décembre 1852 les deux enfants encore mineurs issus de son union en secondes noces avec son mari défunt M. Charles Auguste Büttner
II. M. Frédéric Edmond Büttner, commis négociant domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° au nom et comme mandataire de de M. Auguste Alfred Büttner, élève ingénieur des manufactures impériales des tabacs de l’Etat se trouvant présentement à l’école d’application de Paris, domicilié à Strasbourg (…). En présence de M. Charles Frédéric Frey pasteur du Culte protestant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur des mineurs (…)
Lesdits Frédéric Edouard Büttner, Auguste Alfred Büttner, Albert Osgard Büttner, Sophie Pauline Büttner habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart

Il a été trouvé I. Au salon, II. Dans la chambre à coucher, III. Dans un Cabinet de toilette, IV. Dans le corridor, V. Dans la salle à manger, VI. Dans la deuxième chambre à coucher, VIII. Dans la chambre à coucher, VIII. Dans la cuisine, IX. Dans la cave, X. Dans un magasin, XI. Dans un atelier, XII. Dans la chambre de la servante
Marchandises du commerce de bijoutier Joaillier, Fabriqués et en cours de fabrication, consistant en pièces d’argenterie, de vermeil or, pierrerie, plaqué Ruolz et objets divers formant le fonds d’industrie exploité par le défunt
Les immeubles qui dépendent de la succession du défunt et dont les héritiers exercent la reprise en nature se composent
1° D’une maison à rez de chaussée et trois étages, consistant en bâtiments de devant et bâtiment de derrière, cour, puits et dépendances situé à Strasbourg rue des orfèvres N° 14, ancien n° 10, tenant d’un côté à M. Frick, de l’autre à la De Heberlé charcutier, de l’autre côté à la propriété de Mad. veuve Molck, donnant par derrière au marché neuf et par devant sur la rue des orfèvre, et
2° Une cave dépendant de la maison dont la désignation précède et qui et située sous la maison du Sr Michel rue du chaudron n° 8.
L’insertion de ces immeubles a été faite sur la déclaration des requérans, les titres de propriété n’ayant pas été produits par eux, attendu que dans le moment ils font défaut
acp 554 (3 Q 30 269) f° 65-v du 2.6. (succession déclarée le 2 9.bre 1866)
veuf en premières noces de Frédérique Steinbach
Communauté Büttner Steinbach, mobilier 2045
Communauté Büttner Ungerer, mobilier 1127, argent comptant 1298, extances 17.561, créances douteuses 558, livret de la caisse d’épargne 61, 28 actions du chemin de fer de l’Est, 4 actions de 500 fr. du crédit mobilier *not, 37 obligations du chemin de fer lombard, Fonds de commerce de bijouterie 37.070
Immeubles propres au défunt, Une maison rue des Orfèvres n° 14, Une cave rue du chaudron n° 8, garde robe 443
Passif de la communauté 1922, de la succession 437
Récompenses due par la succession à la communauté 11.466, reprises de la succession 50.739, reprises de la veuve 1684

Les héritiers Büttner vendent la cave sous la maison sise 2, rue du Chaudron au propriétaire de la maison, le pâtissier Jean Charles Michel

1868 (19.6.), Strasbourg 15 (120), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.770
A comparu Madame Henriette Salomé Ungerer veuve de M. Charles Auguste Büttner, vivant bijoutier domicilié à Strasbourg, agissant I. comme mère et tutrice légale de Albert Oscar Büttner & Sophie Pauline Büttner ses deux enfants encore mineurs dont elle se porte fort, issus de son mariage avec le Sr Charles Auguste Büttner, II. comme mandataire de M. Auguste Alfred Büttner, ingénieur des tabacs demeurant à Toulouse rue de Calaurie N° 12 (…), III. comme mandataire de de M. Frédéric Edlmond Büttner, manufacturier demeurant à Etival (Vosges)
à Monsieur Jean Charles Michel, patissier confiseur demeurant à Strasbourg
Une cave située sous la maison sise à Strasbourg rue du Chaudron n° 2 propriété du Sr Michel susqualifié, mais dépendant de la maison propriété des héritiers de feu M. Charles Auguste Büttner sise sise à Strasbourg rue des Orfèvres N° 10 ancien & 14 nouveau
Propriété. Mad. Veuve Buttner déclare que la cave Vendue est la propriété des héritiers de feu son mari qui la possédaient en vertu de titres réguliers pour avoir été par eux recueillie dans la succession de ce dernier aux termes de l’inventaire dressé par M° Momy sous la date au commencement du 28 mai 1866 – 1650 francs
acp 574 (3 Q 30 289) f° 24-v du 27.6.



8, place des Orphelins


Place des Orphelins n° 8 – X 291 (Blondel), O 768 puis section 17 parcelle 62 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pierre Martin Finck (1844)


Le n° 8 est la maison à crépi jaune (juillet 2013)
Devanture en février 2019

La distillerie devant la porte des Pêcheurs appartient depuis peu au tonnelier Michel Keck quand elle est transférée en 1678 au passage d’Uton comme les autres qui se trouvaient hors les murs entre la porte des Juifs et celle des pêcheurs. Son fils Frédéric Keck ajoute un étage à sa distillerie en août 1726. La maison est estimée à une valeur minimale de 176 livres en 1729. Elle revient ensuite à sa fille Anne Catherine, femme du fondeur d’étain Jean Jacques Hau, puis à ses donataires universels Jean Jacques Kuhn et Marie Dorothée Debus. Aucun d’eux n’habite sur place. L’employé à la halle Jean Pierre Finck qui achète la maison en 1802 l’annexe à sa propriété rue des Orphelins, ce qui lui donne une issue sur la place des Orphelins.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 211 – Cour G (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) relate un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois, formant l’arrière du 21, rue des Orphelins. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (n) : deux portes et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, toiture à une lucarne, ce qui ne correspond pas à l’Atlas des alignements. L’arrière de la maison (cour G, à gauche du repère 6) a trois fenêtres à chacun des trois niveaux.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 8.


Devanture (1900) – Photographie en 1992
(dossier de la Police du Bâtiment)

Une devanture est posée en 1900. Le propriétaire Othon Koehler fait surélever la façade pour agrandir l’étage sous combles en 1939 sous la direction de l’architecte Auguste Schmitt. Le propriétaire fait réparer en 1941 le plancher pourri du magasin (commerce de fruits et légumes).

avril 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1672 v Michel Keck, tonnelier, et (1661) Anne Meyer – luthériens
1710* h Frédéric Keck, fondeur d’étain, et (1700) Anne Catherine Braunsmentel – luthériens
1733 h Jean Jacques Hau, fondeur d’étain, et (1729) Anne Catherine Keck – luthériens
1772 don Jean Jacques Kuhn, farinier, et (1751) Marguerite Madeleine Schmid veuve du farinier Jean Jacques Debus puis (1757) Anne Dorothée Debus – luthériens
1792 h Joachim Frédéric Lorentz, sellier, et (1775) Marie Dorothée Lichtenberger puis (1792) Marie Salomé Kuhn – luthériens
1803 v Jean Pierre Finck, employé à la halle, et (1775) Marguerite Elisabeth Süss puis (1794) Salomé Büry – catholiques
1823 v Pierre Martin Finck, commissionnaire de roulage, et (1820) Marie Anne Wallinger
1881 v Henri Bertuch, aubergiste, et (1872) Françoise Baudendistel, veuve du marchand d’eau de vie Charles Pingeoz
1897* Arthur Wirths
1932* Othon Ernest Georges Kœhler et Emilie Roll

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 62 livres en 1706, 176 livres en 1729, 195 livres en 1752, 101 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) X 291, au Sr Hau
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kuhn, 2 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 768, Finck, Jean Pierre Martin, place des Orphelins 5 – maison, sol – 0,27 are

Locations

1761, André Streicher, apprêteur de tabac, et Anne Marie Metz
1806, Françoise Herrmann veuve du journalier Michel Schwartzrucker

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 38-v
Rente foncière due pour la distillerie (1678)

Lorentz Arnold, der Küeffer soll von der Brennhütt Jahrs vff Martini, 19 ß
St: Zinnßb. p. 43
Neuzb. fol 822-b
ietzt Michael Keckh
jetzt Friderich Keck (der Statt Zinngießer)
jetzt Johann Jacob Hau

(Quittungen 1673-1679)

Er soll ferner vom /:sechsten:/ platz zu einer brennhütten auff dem Rauten gängel +, auff Michaelis 1679 primo, 12 ß
laut Prot: 1678. p. 93
+ v. 15 Sch. b. 20. Sch. L.
(Quittungen 1679-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 822-b

alzb. 38-b
Joh: Jacob Hau solle vom Sechsten 15.sch. breit und 20. sch. langen platz zu einer brennhütten auff dem Rauten gängel Jahrs auf Mich. id est 29. Sept., 12 ß
[in margine:] 8. Vendemiaire

(Quittungen 1741-an 10)
C. 447
modo Johann Jacob Kuhn, Meelmanns Erben

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1726, Préposés aux affaires foncières (VII 1392)
Frédéric Keck est autorisé à ajouter un étage à sa distillerie en août 1726

(f° 78) Dienstags den 30. ejud. [Julÿ 1726] Friderich Keck wegen bawens – An Friderich Kecken brennhütt auf dem Uttengängel, welche er mit einem Kleinen Stockwerck Zuerhöhen begehrt und deßwegen Unterthänig umb erbaubnus gebetten
(f° 80) Dienstags den 6. ejud. [Augusti 1726] Friderich Keck weg. bawens – Herrn Friderich Kecken, des Statt Zinngießers haußfr. bittet MGHh gantz demütig, daß nach eingenommenen augenschein Ihnen möchte vergönt werden auf Ihr an dem Uttengänglein gelegenes Hauß ein stockwerck setzen zulaßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1706 (billet d’estimation traduit) La distillerie est estimée 160 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit poêle, petite chambre et cuisine, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 14 / 7
porte de derrière du N° 21 rue des Orphelins
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 243 case 2

Finck, Jean Pierre Martin, rue des orphelins n° 21

O 768, maison, sol, place des orphelins 6
Contenance : 0,27
Revenu total : 18,14 (18 et 0,14)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 3
fenêtres du 3° et au-dessus :
1847, Augmentations – Finck Jean f° 243, O 768, maison, revenu 35, nlle. construction, achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847
1845, Diminutions – Finck Jn. fré. f° 243, O 768, Maison, revenu 18, Démolie en 1844, achevée en 1845

O 768, maison, place des orphelins
Revenu total : 35,14 (35 et 0,14)
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 987 case 1

Finck, Jean Pierre Martin, rue des orphelins 5
1881 Bertuch, Heinrich, Wirth
1897/98 Wuths, Arthur, Referendar, Zabern

O 768, maison, sol, place des orphelins 8
Contenance : 0,27
Revenu total : 35,14 (35 et 0,14)
Folio de provenance : (243)
Folio de destination : 987, Vergröß.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1883
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
1883, Augmentations – Bertuch Heinrich f° 987, O 768, maison, revenu 153, Vergrößerung, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883
Diminutions – Bertuch Heinrich f° 987, O 768, maison, revenu 35, Vergrößerung

O 768, maison, place des orphelins 8
Revenu total : 153,14 (153 et 0,14)
Folio de provenance : 987
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 201 case 2

Parcelle, section 17, n° 62 – autrefois O 768, 791.p
Canton : Waisenplatz H. N° 8
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – magasin
Contenance : 2.01
Revenu : 1580 – 1700 – 1200
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 1348
Wirths Arthur
1938 Wirths Arthur et son épouse Jeanne née Abt / Wittwe
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 5410
Koehler Othon Ernest Georges pour 7/16 et copropriétaires
1933 Koehler Othon Ernest Georges et son épouse Emilie née Roll chacun pour la moitié
1945 Koehler Otto Ernst Georg, Dr. med. Arzt
(2426)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339 (p. 480)

7
Pr. Kuhn, farinier
loc: Jaecki, Jean Jacques – Manant
Bellian, Elisabeth, bourgeoise
(ajout) Bieber, Jean, – manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisenplatz (Seite 189)

(Haus Nr.) 8
Kiefer, Büglerin. H 2
Schott, Wagner. H 2
Haag, Steinhauer, H 3
Gremelmayer, Einkass. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 247)

Orphelins (place des) n° 8

Les sieurs Schmidt et Leiser sont autorisés à établir en 1887 une fabrique de liqueurs dans une pièce au premier étage. L’entrepreneur Kirchmann aménage une devanture en 1900. Le fabricant de parapluies Jean Brey se plaint en 1901 que sa cheminée a été recouverte par la construction d’un atelier de photographie. Le préfet autorise en 1924 Moïse Tannenbaum (demeurant 12 fossé des Treize) à installer un dépôt de chiffons et de métaux. Le maître boulanger Godefroy Müller fait construire un four à vapeur en 1935. Le propriétaire Othon Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins, attenante au 8 place des Orphelins) fait surélever la façade pour agrandir l’étage sous combles en 1939 sous la direction de l’architecte Auguste Schmitt. Le propriétaire fait réparer en 1941 le plancher pourri du local où Charles Dennecken exploite un commerce de fruits et légumes.
Léon Risch tient un commerce d’alimentation (1958-1967) puis Germaine Kling (1967-1970). Y succède l’épicerie Au Panier tunisien de Sémi Slama qui fait ravaler la façade au rez-de-chaussée en 1992.

Sommaire
  • 1887 – Les sieurs Schmidt et Leiser demandent l’autorisation d’installer et d’exploiter une fabrique de liqueurs dans une pièce au premier étage – Accord
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que Jean Brey, fabricant de parapluies, a posé une enseigne sans autorisation – L’intéressé retire l’enseigne, septembre 1898, mais devra régler la redevance pour l’année – Jean Brey demande l’autorisation de poser une enseigne, décembre 1898 – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire, le sieur Berthuch (domicilié au n° 5), de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant le volet qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898, le propriétaire est le sieur Wirths domicilié à Ribeauvillé, le gérant le sieur Kaiser (5 rue des Orphelins) – Travaux terminés, mai 1899
  • 1900 – L’entrepreneur Kirchmann (18 rue des Sœurs) est autorisé à aménager une devanture – Plan – Travaux terminés, juillet 1900
  • 1901 – Le sieur Brey se plaint que sa cheminée a été recouverte par la construction d’un atelier de photographie – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée et écrit au gérant, Charles Dieterlé (8 place des Orphelins) – Travaux terminés, décembre 1901
  • 1916 – Mme Jules Fromm, atelier de photographie, demande l’autorisation de poser une vitrine – Refus parce que l’atelier se trouve au 5 rue des Orphelins. L’intéressée fait remarquer qu’il existe deux entrées – Nouveau refus parce que la vitrine empiète trop sur la voie publique
  • 1924 – Le préfet autorise Moïse Tannenbaum (12 fossé des Treize) à installer un dépôt de chiffons et de métaux (établissement de 3° classe)
  • 1932 – Le serrurier Henri van Alst (domicilié 7 rue de l’Ecurie) demande l’autorisation de poser une enseigne au-dessus de la porte d’entrée
  • 1933 – Le locataire Ernest Litolf se plaint que le toit laisse passer l’eau qui entre dans son appartement (propriétaire, Othon Koehler, 1 petite rue d’Austerlitz) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Le Maire menace le propriétaire de poursuites pénales, avril 1934 – Travaux terminés, juin 1934
  • 1935 – Godefroy Müller (maître boulanger domicilié rue d’Or) demande l’autorisation de construire un four à vapeur – Autorisation d’aménager un fournil au rez de chaussée – Plan – Travaux terminés, juin 1935
  • 1939 – Le propriétaire, Othon Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins, maison attenante au 8 place des Orphelins) demande l’autorisation de transformer le troisième étage – La Police du Bâtiment constate que les travaux ont déjà eu lieu sans autorisation – Autorisation (architecte, Aug. Schmitt, 24 rue des Pigeons à Cronenbourg) de surélever la façade pour agrandir l’étage sous combles – Travaux terminés, août 1939
  • 1941 – Le locataire Emile Pfeiffer se plaint de l’état de ses lieux d’aisances – comme des lieux d’aisances réglementaires se trouvent dans la cour, la plainte n’est pas justifiée
  • 1941 – Le chef d’îlot Eugène Lawine informe la Police du Bâtiment que le plancher du local où Charles Dennecken exploite un commerce de fruits et légumes est pourri et que le propriétaire, Othon Koehler, ne fait pas faire les réparations nécessaires. Le propriétaire répond que les menuisiers sont surchargés de travail – A. Deneken indique l’adresse d’une entreprise prête à faire les réparations
    Rapport de visite des lieux – Travaux terminés, octobre 1941
  • 1942 – Eugène Bado demande à un médecin de constater que son appartement au 3° étage est humide – La Police du Bâtiment n’a pas qualité pour intervenir
  • 1949 – Une locataire, Berthilde Schellenberger, se plaint que l’eau pénètre dans la maison et que le plâtre du plafond tombe – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins) de faire faire des réparations – Rappel, 1950 – Pas de travaux, mars 1951 – Arrêté du Maire portant réparation de la toiture, février 1951 – Lettre du Dr Koehler (réparations en juillet 1948, dommages de guerre) – Procès verbal de non-exécution, avril 1951 – Le Maire saisit le Procureur de la République de l’affaire – Travaux terminés, août 1951
  • 1952 – Un locataire, A. Deneken, se plaint que le trottoir est en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que la gouttière est bouchée et que la grille du soupirail est en mauvais état – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins) de faire faire des réparations – La gouttière est réparée – Le soupirail a été réparé, avril 1955
  • 1956 – Le locataire Aug. Faessel se plaint de le cheminée – La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas justifiée
  • 1959 – Léon Risch informe la Police du Bâtiment qu’il est le nouveau locataire du commerce d’alimentation depuis novembre 1958
  • 1961 – La Société des Vins de France (23 rue Georges-Wodli) demande l’autorisation de poser une enseigne à lambrequin sur la façade de Léon Risch – Autorisation – L’enseigne est retirée en 1966
  • 1966 – La brasserie Charles Kleinknecht-Perle (Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne à lambrequin – Autorisation
  • 1967 – Joseph Risch informe la Police du Bâtiment que le nouveau locataire du commerce d’alimentation est Germaine Kling depuis mars 1967
    1967 – La Brasserie de Mutzig demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – L’enseigne est retirée en 1970 suite à la fermeture du magasin
    (i 859) 1970 – Germaine Kling informe la Police du Bâtiment que son commerce est fermé
  • 1969 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin informe la Police du Bâtiment que la cheminée de son sociétaire Mme Gianardi n’a pas été nettoyée depuis deux ans – La Police du Bâtiment contate qu’un certificat a été délivré par le ramoneur Reppert en novembre 1969
  • 1975 – L’épicerie Au Panier tunisien, Chez Slama déclare vouloir conserver le store rayé du rôle suite à la fermeture en 1973
    1992 – Le même demande l’autorisation de remplacer la toile du store – Autorisation, photographie
  • 1992 – Sémi Slama demande l’autorisation de ravaler la façade au rez-de-chaussée, propriétaire Mme Koehler (domiciliée 5 rue des Orphelins)
    Extrait du plan cadastral – Photographie
    Autorisation – Travaux terminés, mars 1993

Relevé d’actes

Le tonnelier Laurent Arnold vend sa distillerie avec un jardin sis entre la porte des Juifs et celle des Pêcheurs au tonnelier Michel Keck

1672 (25. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 241-v
(Prot. fol. 17.) Lorentz Arnold der kieffer
in gegensein Michael Keckhen des Kieffers
seine Brennhütt und Beserung auff dem gärtlein daran, sambt treÿen Keßeln und den Steinen auch übriger Zugehördt Zwischen dem Scheiß Rhaÿner und Fischer thor, einseit neben Dietrich Eberspach, anderseit neben Wolff Wagenmann beede Kieffern stoßend gelegen, daran grund und boden gemeiner Statt gehörig ist, und darum derselben iährlich. uff Martini 19. ß Zu bodenzinß geraicht wird – umb 105. lb

Suite à cet achat, Michel Keck est un ce deux qui obtiennent un terrain au passage d’Uton (actuelle place des Orphelins) après avoir dû démolir les bâtiments hors des remparts.
Fils du tonnelier Michel Keck, Michel Keck le jeune épouse en 1661 Anne Meyer, fille de tonnelier

Mariage, cathédrale (luth. f° 7, n° 28)
1661. Zum 2. mahl Michael Keck der Jüngere Kiefer, Michel Kecken des Kiefers undt Burgers alhier ehelich Sohn undt Jfr. Anna hr. Johann Meiers Kiefers undt Burgers alhier ehel. Tochter, Dienstags den 9.ten Julÿ Maurß: Münster, Hh. stub (i 8)

Le tonnelier et marchand de vins Michel Keck meurt en 1706 en délaissant quatre enfants qui laissent la jouissance de la succession à leur mère, veuve du défunt. Les héritiers qui estiment que la donation au profit de leur sœur l’avantage par trop passent un accord par lequel les fils obtiennent les autres immeubles. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins près de l’aubergiste au Hibou. La succession s’élève à 3 139 livres.

1706 (31.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 9) n° 211
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und fahrender Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehrenveste Weiße und Großachtbare Herr Michael Keckh geweßener Kieffer und weinhändler auch E.E. großen Raths alten beÿsitzers, nach seinem den 17.ten Aprilis dieß Lauffenden 1706.ten Jahrs beschehenen seeligen ableben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen Herrn Rathh. seeligen (Erben), auch Würcklich durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Keckin gebohrne Meÿerin die dißorths Wittib mit beÿstand deß Wohl Ehrenvesten Weißen und achtbahren herrn Johann Georg Stecher E.E. großen Raths jetzmahligen beÿsitzers Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt) – Actum in der Königl. Statt Straßb. Montags den 31. Maÿ Anno 1706.
Der Verstorbene Herr Rathh. seel. hatt per Testamentum nuncupativum Zu Erben Verlaßen Wie Volgt, 1. den Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Johann Kecken, Kieffer und Gastgebern burgern zu Franckforth, welcher alhier frembd und ohnvrburgert, so allein in Legitimam zum Erben eingesetzt und weilen derselbe Crafft Vätterlichen Testaments bereits beÿ derner Verheürathung und hernach mahlen ein mehrers empfangen alß Ihme pro Legitima gebühren Wird, auch Er nach einhalt seines eigenhändig geschriebenen brieffs sub dato Franckhforth den 4.ten Maÿ ao. 1706. mit allem zufried. waß seine anweßende dreÿ geschwistrige dißfalls thun werden in specite aber verlanget daß mann der fraw Wittib alß Mutter das samptliche Guth Lebens Lang zugenießen in handen Laßen solle so ist in seinem nahmen beÿ deißer Inventation niemand absonderlich zu gegen geweßen, 2. den Wohl Ehrenthafften und Vorachtbaren Herrn Michael Kecken bierbrauer und burger alhier, 3. die Viel Ehren und tugendsahme fraw Salomeam Christin gebohrne Keckin, deß Wohl Ehrenthafften und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Christen Kieffers und Weinhändlers burgers alhier zu Straßburg eheliche haußfrau Welche beneben gedachtem Ihrem Ehewürth beÿ der Inventation erschienen, 4. den wohl Ehrenthafften und Vorachtbahren Herrn Friderich Keck zinngießern und burgern alhier, dieße dreÿ Zugleichen portionen und Stammtheilen
Zuwißen, daß nach deme Ich der Notarius gleich beÿ antrettung der Inventation gefragt, ob keine Eheberedung vorhand. so ist darauff sowohl von der fraw Wittib als denen anwesenden dreÿen Kindern die antwort erfolget, daß keine auffgerichtet word. seÿe dabeneben haben sich ersterwehnte dreÿ Kinder einmüthig dahien freündtlichen ercläret, weilen Sie sich gewiß versichert wißen daß Ihre geliebte Mutter sich nicht mehr verheurathen wird, Ihro das samptliche guth dergestalten Lebens lang in handen Zu laßen (…) Actum den 31. Maÿ aô 1706.
(f° 3) Zuwißen, demnach weÿland S: T: Hn Michael Kecken deß ältern geweßenen Kieffers und Eines Ehrsamen Großen Raths alhier zu Straßburg seeligen Alten Wohlverdienten beÿsitzers mit der Viel Ehren und tugendreichen frawen Anna, gebohrner Meÿerin seiner Ehelich haußfrauwen Nach Disposition Vor S:T: Herrn Johann Henrich Langen Seniori Notario publico den 3.ten Junÿ Anno 1701. auffgerichtet, abgeleß. und frawen Salomeæ Christin gebohrner Keckin seiner Tochter seine ohnfern der Eülen alhier gelegene Unveränderte Vor dere und seine in Währender Ehe erkauffte hindere behaußung umb 2000 Guld. solche summa in die gemeine Erbschafft einzuschießen, und daran Wieder pro rato zu participiren prælegirt word. und aber H. Michel Keck der biersied. und H. Friderich Keck der Zingießer als der prælegatariæ geschwistrige sich darüber beschwehrt und gesagt daß Ihnen solches prælegat /:angesehen sie glauben Ihren eltern niemahlen kein hertzen-Leÿd gemacht zu haben:/ Zustarck Verkäme, alß hatt sich fraw Anna Keckin die Mutter Vorgemeld, mit consens S: T: H. Johann Georg Stecherts Ihres geschwornen Curatoris dahien ercläret, umb die bißhero gepflogene Geschwisterliche Vertrawlichkeit nicht zu brech. sondern Vielmehr ins Künfftige zu propagiren, daß nach Ihrem der Mutter seel. absterben H. Johann Kecken zu franckforth wohnhaft, Herrn Michel Kecken und Herrn Friderich Kecken denen dreÿen Söhnen die auff dem Uttengänglein gelegene brennhütt sampt allen zum brennen gehörigen geschirr und die scheür sampt dem daran gelegenen gärthlein alhier im thoman loch im Nußbaumgäßl. gelegen im vorauß weiß zu einem æquivalent haben, und hiengegen Vorberührte tochter Ihro prælegirte Vordere und hindere behausung gegen einschießung 2000 Guld. in die gemeine Verlassenschafft dergestalten für gantz freÿ Ledig und eigen gebührig sein solle (…), Actum Straßb. Montags d. 31.ten Maÿ anno 1706.

In einer in der Statt Straßburg beÿ Eülen gelegenen Und hernach beschriebenen behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff dem Obern Kasten, In der Cammer B, In der Cammer C
(f° 19-v) Hauß hoff hoffstatt bronnen hinder und Nebens häußl. sambt allen andern deren gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, zugehördten und gerechtigkeiten gelegen alhier in Statt Straßb. am alten Weinmarckh beÿ der Eülen einseit neben Michel Fancken dem Paßmentierer anderseit neben Sigmund Felckenhawen dem Schloßer und E.E. Kleinen raths jetzmahligen beÿsitzer, hinden auff H. Matthiæ Lamprechts deß Weinhändlers seel. Wittib zum theil andern theils auf H. Compenÿ deß barbierers alhier Verlaßene Ehefr. so gegen Jeder männiglichen freÿ, Ledig und eigen Und durch der Statt Straßb. geschwornen H. Werckmeistere Vermög Ihrer zu dem Concept gelüfferten schrifftl. Abschatzung sub dato 4.ten Junÿ Anno 1706. æstimirt pro 1400 lb. Darüber meldet ein teutscher pergament. Kauffbr. mit der Statt straßb. Cantzleÿ contract Insiegel Verwahrt, datirt den 6.ten Augusti ao. 1660. Ferner 2. ältere pergamentene Kauffbrieff mit ged. Insiegel behengt, deren der eine datirt den 3. Martÿ 1641. Und der Andere den 29.ten Aprilis ao. 1650. Weiter 2. perg. Kauffbr. über das Nebens häußlein besagend deren der eine datirt den 9. 10.bris 1661 Und der ander den 3.ten Octobris ao. 1659.
Item ein Scheür, und Gärthlein, gelegen alhier in der Statt Straßb. in dem Thomanloch einseit dem Nußbaum Und anderseit dem Thurngäßlein (…)
Item ein brennhütt sambt 3.en Küpffern brennkößeln und helmen gelegen allhier auf dem Uttengänglein hinden V. Vorne auf die alten Stattgräben eins. neben Michel Seltz dem taglöhner anders. neben N N dem Seÿler alhier, davon gibt mann Jährlich auf den – der Statt Straßb. Pfenningth. 18 ß d. bodenzinß, Und durch Vorgedachte Hh. Werckmeistere über solch beschwert annoch æstimirt per 62 lb. Darüber hat sich gegenwärtiger Inventation nichts schrifftliches befunden.
– Abschatzung den 4. Junÿ ao. 1706. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H Michael Keck gewesenen beÿsitzers E.E. Raths seel. hinderlaßene fr: Wittib und Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿ der Eulen geleg. einseits neben H Sigmundt Fällgenhauer schloßer, anderseits neben Paulus Fang Paßmentmacher, hinden auff H. Lambrechts Wittib stoßend, Welche behausung Nebens hauß, hinder gebäwlein hoff und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 2800 Gulden
Die andere behausung auch allhier in der Statt Straßburg im daumelgäßlein gelegen einseits neben Mstr Philippus Ehrhardt Weber, anderseits neben hannß Jacob Kroberger Weber, hinden auff ein Allmen Gäßlein stoßendt, Welche behausung undt gärtlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 400 Gulden
die dritte behausung auch allhier in der statt Straßburg ist eine brenn hütte auff dem rautengängel gelegen, einseits neben Michel Seltz taglöhner anderseits neben Meister N. N. Schebst Seÿler, hinden auff H dirrenberger biersieder stosendt, Welche brennhütte sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 160 Gulden, Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob osterrieth werck Meister des Zimmer Hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 312, Sa. Werckzeug, holtz, Reÿff und band Zum Kiefferhandw. gehörig 61, Sa. Frucht und Meel 36, Sa. der Wein, Eßigs, bradnenwein, baumöhl und lährer Vaß 465, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 191, Sa. Guldener ring 24, Sa. der Baarschafft 244, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 140, Sa. Eigenthumbs ahne häußern 1662, Summa summarum 3139 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 2794 lb

La distillerie revient au fils fondeur d’étain Frédéric Keck qui épouse en 1700 Anne Catherine Braunsmentel, fille de fondeur d’étain : contrat de mariage, célébration

1700 (12.8.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5941 – 1 AH 5893, Protocollum tertium f° 164-v)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften Friderich Kecken Ledigen Zinngießern des Wohl Ehrenvesten fürsichtigen und wohlweißen herrn Michael Kecken Küeffers und Weinhändlers auch E. E. Großen Raths nunmahligen beÿsitzers ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem
So dann der Ehren: viel Tugendsahmen Jungfrawen Annæ Catharinæ, weÿl. des Ehrenvesten undt weißen herrn Georg Sigmundt Praunsmändls Zinngießers undt ges. E. E. Kleinen Raths Assessoris seligen nachgelaßenen eheleiblichen tochter der Jungfrauen hochzeiterin andern theils
So beschehen in Straßburg Donnerstags d. 12. Aug. aô 1700. [unterzeichnet] Friderich Keck als hogzeiter, Anna Catharina Braunsmänlin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 65 n° 17)
Mittwochs den 6 Octob. 1700 seind nach zweimahliger außruffung in der Pfarrkirchen zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden H. Fridrich Keck, der ledige Zinngießer und burger alhier, H. Michael Kecken deß Kieffers und burgers auch E. E. Großen Raths alhier jetzmaligen Beÿsitzers ehelicher Sohn; und Jfr. Anna Cathrina Braunsmäntelin, weÿl. H. Georg Sigmund Braunsmäntels, gewesenen Zinngießers und E.E. Kl. Raths alten beÿsitzers auch burgerß alhier nachgelaßene eheliche Tochter. [unterzeichnet] Friderich Keck Zin Gißer Als hogzeiter, Anna Catharina Braunßmändin alß hochzeiterin (i 68)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 100-v),1700 – Domin: XVI et XVII post Trinit: proclamati sunt Hr. Fridrich Keck d. Zinngießer alhier hrn. Michael Kecken deß Kieffers v. Weinhändlers v. beÿ E.E. großen Raths alhier ietzmalig. beÿsitzers ehl. sohn; Undt Jfr. Anna Cathrina Weÿl. hern Georg Sigmundt Braunsmentel gewesenen zinngießers v. beÿ E.E. Kleinen rath alhie beÿsitzers nachgel. ehl. tochter. copulati sunt Mittwoch d. 6. 8.bris Zu S. Niclaus

Frédéric Keck meurt en 1728 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison proche de l’auberge au Corbeau. Les experts estiment 176 livres la petite maison passage d’Uton. La masse propre à la veuve s’élève à 1 231 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 356 livres et le passif à 576 livres

1729 (20.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 23) n° 542
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehrenvest und Wohl Vorgeachte Herr Friderich Keck der geweßene Zinngießer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Sontags den 21.ten Novembris des Zurück gelegten 1728.ten Jahrs dieses Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Kecken des biersieders Zum Weißen Haanen und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Annæ Catharinæ und Mariæ Salome, der Keckin, des in Gott seelig entschlaffenen Herrn mit hernach benanter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehler beeder töchter und ab intestato zu Zweÿen gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Erben inventirt, durch die viel Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam gebohrner Braunsmäntelin die hinterbliebene wittib mit assistentz des Edel, Wohl ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Hamels, E.E. großen Raths jetzig wohlverdienten Assessoris und vornehmen burgers allhier ihres geschwornenn Herrn Curatoris (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg auf Mittwoch den 20.ten Aprilis anno 1729.

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Schindbrucken ohnfern dem Raaben gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In des gesellen Cammer, In der obern hindern Cammer, Im obern haußöhren, In dero Stub Cammer, In der Wohnstub, In dero stub CammerIm haußöhren, Im Keller
(f° 6-b) Eigenthumb ane Häußern (W.) erstl. eine behaußung ohnfern der Gastherberg Zum Raaben, jenseit der Schindbruck (…)
(T. et E.) It. eine Kleine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg auf dem Uttengängel eins. neben H. Georg Daniel Dürrenberger dem Weinsticher und bierbrauer, anderseit neben hannß Michel Seltz dem taglöhner, hinten auff gedachten H. Dürrenberger stoßend davon reicht man Jährl. 12 ß d term. Michael. bodenzinß so der Statt Straßb. Pfenningthurn, sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch eingangs erwehnte der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe nach besag Abschatzungs Zeduls vom 8. April Anno 1729 æstimirt per 176 lb. Darüber dißorths sich nichts schrifftliches befunden
Abschatzung d. 8. april ao. 1729. auff begehren Weÿland des Ehrenvest. und Vorachtbahren H friederich Keck gewesenen Zingießers seel: hinterlassene frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der statt Straßburg beÿ dem Raben gelegen, ein Eck Neben dem Ochsen gäßlein anderseits Neben H. Friderich Kraußman Specereÿ händler, hinden auf das wirthshauß zur Carthon stosend, welche behausung, Stuben Cammern, hauß Ehren einne Mit einem herdt und waßerstein bauch offen, Zingießer Werckstatt, gewölbter Keller, gegen der gaßen ein gang Mit steinen plätten belegt sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb 1400 Gulden
Der 2.te begriff ist auch allhier in der statt Straßburg auf dem Rutten gängel gelegen, einseits Neben Herrrn Daniel dirrenberger anderseits Neben Hanß Michel Seltz taglöhner, hinden auf schon Ermelten dirrenberger stosend, welche behausung, Stubel Cämmerlein und Küchel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb 400 Gulden, bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs
Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ in anno 1700 durch Herrn Notarium Johann Kitschen
Abzug, in gegenwärtig Inventarium gehörig, der wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 16, Sa. Werckzeugs zum Zinngießer handwerck gehörig 112, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 13, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 671, Sa. Schuldt 75, Sa. der Ergäntzung (558, abgangs 226, Detrahendo remanet) 332 lb, Summa summarum 1231 lb
Der Erben ohnverändert und theilbar Verlassenschafft, Sa. hausraths 89, Sa. gemachter Wrbeit zum Zinngießer handwerck 7, Sa. Wein und Lährer Vaß 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 38, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 176, Sa. Schulden 35, Summa summarum 356 lb – Schulden 576 lb, Übertreffen alßo der Erben ohnverändert und theilbahr zu bezahlend habende Passiva deroselben Vorhandene Activ Massam umb 223 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1231 lb – Stall Summ 1007 lb – Zweiffelhaffte und verlohne Schulden in das Erbe zugeltend 11 lb
Copia der Eheberedung, zwischen Friderich Kecken ledigem Zinngießer, deß ehrenvest Fürsichtigen und wohlweißen Herrn Michaël Kecken, Küeffer undt Weinhändtlers auch E.E. Großen Raths nunmahligen beÿsitzers ehelichem sohn als hochzeiter an einem, So dann der Ehren: viel tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ weÿland deß Ehren Vesten und Weißen Herrn Georg Sigmund Praunsmändls, gewesenen zinngießers und E:E: kleinen Raths Assessoris seeligen nachgelaßenen ehe leiblich. Tochter der Jungfraw Hochzeiterin andern theils (mit beÿstand) Herrn Michaël Kecken des Jüngern Biersieders zum Hirtzen deß hochzeiters bruders, auff der Jungfrawen Hochzeiterin seiten aber Herrn Johann Matthias Schmidtmeÿers Vechhändlers, der Jungfrawen Hochzeiterin geliebten Frawen Mutter Vogts undt Herrn Johann Georg Feiglers, Specierers der Jungfrawen Hochzeiterin Vogts – Straßburg donnerstags den 12. Augusti Anno 1700, Johann Kitsch Notar. publicus

Anne Catherine Braunsmentel meurt en 1733 après avoir légué la maison sise passage d’Uton à sa fille Anne Catherine. L’inventaire est dressé dans une maison de location près de l’auberge au Corbeau, sans doute la même que ci-dessus. L’estimation de la maison est reprise du précédent inventaire. L’actif de la succession s’élève à 1611 livres, le passif à 128 livres.

1733 (19.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 36) n° 794
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Anna Catharina Keckin gebohrne Braunsmäntelin, auch Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Friderich Kecken, des geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. hinterlassene Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Mittwochs den 4.ten dießes Monats Februarÿ dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg auf donnerstag den 19.ten Februarÿ Anno 1733.
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt 1. Frau Annam Catharinam Hauin gebohrne Keckin, herr, Johann Jacob Hauen des Zinngießers und burgers allhier eheliche haußfrau, so dann 2. Frau Mariam Salome Hillerin gebohrne Keckin, herrn Heinrich Hillers des barbierers und Wundartzten zu St: Gallen in der Schweitz eheliche haußfrau welche (…) allhier ohnverburgert als ist in Ihrem Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extratcus Memorialis Vom 14. hujus Mensis zu dießem geschäfft in specie Deputiret worden auch hierbeÿ erschienen herr Carl Frantz Hannung der Porcellinmacher und Vor Ehrengedachten Kleinen Raths jetzig Wohlmeritirter Assessor, Alßo beede der seelig verstorbenen, Frauen mit eingangs gedachtem Herrn Friderich Kecken Ihrem geweßenen Hauß würth ebenmäßig seel. ehelich erziehlte töchter und ab intestato zu zweÿen gleichen portionen und antheilern verlaßene Erben.
Copia Codicilli

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Schindbrucken, ohnfern der Gastherberg zum Raaben gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der obern Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der undern Stub, In dero Stub Cammer
Eigenthumb ane einer behaußung (Frauen Annæ Catharinæ Hauin prælegirt) Eine Kleine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg auf dem Uttengängel einseit neben weÿl. H. Georg Daniel Dürrenbergers geweßenen biersieders und E.E. großen Raths alten Assessoris seel. Frau wittib und Erben, anderseit neben hannß Michel Seltz dem taglöhner, hinden auf gedachten H. Rathh. dürrenbergers seel. Frau wittib und Erben stoßend, davon reicht mann Jährl. termini Michaelis 12 ß d bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn, Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über Weÿl. H. Friedrich Kecken, geweßenen zinngießers und burgers allhier der rauen seel. geliebten haußwürth auch seel. Verlassenschafft durch mich Notarium in Anno 1729. aufgerichteten Inventario fol: 68 fac. 1.ma über obigen bodenzinß durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister angeschlagenn dabeÿ es auch dißorths gelaßen wird, vor 176 lb. Darüber dißorths sich nichts schrifftliches befunden.
Abzug, in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 94, Sa. Frucht 8, Sa. Lährer Vaß 1, Sa. Silber 5, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 176, Sa. Gülth von liegenden güthern 157, Sa. Schulden 1158, Summa summarum 1611 lb – Schulden 128 lb, Detrahendo verbleibt 1482 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1481 lb, Warvon aber wieder wegzurechnen die auf einigen Rubricen sich befindliche Melioration welche die Verstorbene seel. zuverstallen nicht obligiret war 147 lb, Detrahendo, Stall Summ 1335
Publicatio über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Keckin gebohrner Braunsmäntelin auch Weÿl. Herrn Friderich Kecken des geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. hinterlassener wittib nun ebenmäßig seel. Vor mir Notario aufgerichteten Codicilli

Anne Catherine Keck épouse en 1729 le fondeur d’étain Jean Jacques Hau, fils de vitrier : contrat de mariage par lequel la mère cède sa maison proche l’auberge au Corbeau, célébration

1729 (5. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 218
Heuraths Verschreibung, zwischen dem Ehren: und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hau, dem Ledigen Zinngießer, des Ehren vnd Wohlvorgeachten Herrn Johann Hauen, des Glaßers vnd burgers allhier zu Straßburg ehelich erziehltem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und tugendsahmen Jungfrauen Anna Catharina Keckin, Weÿland des Ehrenvest vnd Wohlvorgeachten herrn Friedrich Kecken, des geweßenen zinngießers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Sechstens, hat Frau Anna Catharina Keckin, gebohrne braunsmäntelin, der Jungfer hochzeiterin geliebte frau Mutter, mit Consens Ihres geschwornen herrn Curatoris, dem bräutigamb, als Ihrem zukünfftigen tochtermann, Ihre eigenthümliche jenseit der Schindbruck ohnfern der Gastherberg zum Raaben gelegene behaußung, samt allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten (…)
auf Montag den 5. Monats tag Decembris im Jahr des Herrn, als mann nach vnßers einigen Erlößers heÿlands vnd Seeligmachers Jesu Christi Geburth vnd menschwerdung Zahlte 1729, Johann Lobstein, Notarius juratus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 221, n° 5)
1730 – Mittwoch den 10. Maÿ seind nach zweÿmahliger proclamation (…) in den Ehestand eingesegnet word. Johann Jacob Haw der ledige Zinngießer u. burger allhier u. Jgfr. Anna Catharina, weil. Friderich Kecken, deß zinngießers und burgers allhier hinterlassene ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Jacob Hau als bräutigam, anna Catharina Keckin alß braut, Johann Hau als Vatter

Jean Jacques Hau s’adresse aux Quinze le 21 janvier 1730. Il expose qu’il a appris le métier de fondeur d’étain chez Jean Frédéric Keck puis a fait son tour de compagnon pendant neuf ans. Il a l’intention d’épouser la fille de son maître mais le corps des fondeurs ne l’admet pas à présenter son chef d’œuvre parce qu’il n’a pas terminé ses années d’épreuve. Il demande aussi l’autorisation de faire son chef d’œuvre dans la maison de feu son maître où il travaille. Les fondeurs déclarent que le pétitionnaire a encore la moitié des années d’épreuve à faire mais qu’ils n’ont rien à objecter contre lui. Les Quinze autorisent Jean Jacques Hau (1) à faire son chef d’œuvre (2) dans la maison de feu son maître à condition de rembourser les frais et de verser trois livres dont la moitié revient à la Ville et l’autre moitié au corps de métier.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 5) Sambstag den 21. Januarÿ 1730. – Johann Jacob Haug Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer
Gug nôe Johann Jacob Haug Cir. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober Meister Andres Müller burger und Zinngießer erhohlt prod. vom 31. Xbris jüngst bitt Deput. Moss. bitt auch Deput. Erk. Obere Handwerck herren.

(p. 15) Sambstag d. 28. Januarÿ 1730. – Johann Jacob Haw Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer
Obere Handwerck herren laßen durch herrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Haw der ledige Zinngießer und burger allhier contra E. E. Meisterschafft der allhießigen Zinngießer den 31. Xbris jüngst ein unterthänig Memoriale und bitten mit beÿlag N° 1 eingelegt, inhalt welches er vorstellet daß er sothanes handwerck beÿ weÿl. Johann Friderich Kecken allhier ordnungs meßig gelernet, so fort Neun Jahr gewandert, und seÿe nun entschloßen, sich mit ged. seines Lehrmeisters Tochter sich zu Verheurathen, vor allen dingen aber daß Meisterstück Zumachen, Zu welchem ende er den 21. ged. Monaths Xbris laut Extractus N° 1 beÿ E. E. Meisterschafft der Zinngießer Vorgestand. und gebetten Ihme das Meisterstück auffzugeben, Weil er aber die Jahr nach inhalt der Articul nicht verarbeitet seÿe er ab: und an Mgh. Verwießen worden Weilen aber in angeregtem Articul Klahr stehe daß der welcher sich an eine hießige Meisters Tochter Verheurathe eine præferenz haben solle, alß bäthe er Deput. Zu Willfahren et facta Relatione Ihne zu Verfertigung des Meisterstücks, und Zwahr in besagten seines Verstorbenen Meisters hauß, allwo er dato in arbeit stehe, gnädig Zu admittiren,
Worauffhin gedachte Meisterschafft umb Deputation gebetten, die auch willfahrt undt Kürtzlich beseßen worden, da der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens E E. Meisterschafft seÿen Vorgestanden Andres Müler alß Ober Meister, Niclaus Bolgau und Johann David Isehenheim, welche geantwortet Gegner habe Zwahr annoch ohngefehr ein Jahr zu Verarbeithen, Weilen er aber eines Meisters tochter heurathe, so erschwähre Ihme die Meisterschafft sein begehren nicht, sondern consentire in beede puncten dieselbe bäthe aber den Gegner anzuhalten Ihro die dißfalls gehabte unkosten Zu refundiren, anzuhalten. Beÿ welcher beschaffenheit davor gehalten werden, daß dem Imploranten in seinem begehren so wohl wegen der admission Zum Meisterstück, alß auch wegen Verfertigung des Meisterstücks in seines Verstorbenen Meisters behaußung dispensando Zu willfahren seÿe, jedoch mit den angang, daß s(elbiger) pro Dispensatione dreÿ pfund d halb der Statt und halb dem handwerck, beneben den angeloffenen unkosten Salvâ taxâ Zu erlegen schuldig sein solle. Die genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 66) Sambstag d. 25. febr.
Bescheid. Sambstag d. 28. Januarÿ 1730. In Sachen Johann Jacob Haw des ledigen Zinngießers undt burgers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der allhießigen Zinngießer Imploraten, andern theil, Auff producirtes Undthges. Memoriale mit beÿlag N° 1 und beÿgefügten bitten Deputationem zu erkennen et facta Relatione Ihne den Imploranten dispensando von denen noch zu verarbeiten habenden jahren gnädig Zue befreÿen, und zu Verfertigung des Meisterstücks in seines Verstorbenen Meisters weÿl. Johann Friderich Kecken hauß, allwo er dato in arbeit stehe, gnädig Zu admittiren, der Imploraten beÿ erkandten und gehaltener Conferenz darüber gethane Verantwortung auch all übriges vor: und Anbringen isr der Hh ? deputaten abgelegten relatione nach mit Urthel Zu recht erkandt, daß dem Imploranten in seinem begehren, so wohl wegen admission und verfertigung des Meisterstücks, in seines Verstorbenen Meisters behaußung dispensando Zu willfahren seÿe, jedoch mit den angang, daß selbiger pro Dispensatione dreÿ pfund halb der Statt und halb dem handwerck, beneben den angeloffenen unkosten Salvâ taxâ Zu erlegen schuldig sein solle.

Jean Jacques Hau meurt en 1752 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison proche l’auberge au Corbeau. Les experts estiment 195 livres la maison sise passage d’Uton. La masse propre à la veuve s’élève à 444 livres, celle des héritiers à 79 livres. L’actif de la communauté s’élève à 721 livres et le passif à 937 livres

1752 (21. Xbr), Not. Lobstein (6 E 41, 786) n° 20
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, so weÿland der Wohl Ehren: und Wohl Vorachtbahre herr Johann Jacob Hau, der geweßene Zinngießer und Burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 26. 7.br 1752 dießes zu end lauffenden 1752.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und Begehren des Ehren: und Wohl Vorgeachten herrn Johann Daniel Hau, des Kieffers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Friedrich Jacob Hauen des leedigen Zinngießers Gesellen, des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlten Sohns und ab intestato Verlaßenen einigen Universal Erben, ersucht und inventirt durch die Viel Ehren: und tugendsame frau Annam Catharinam geb. Keckin, die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Wohl Ehren: und Großachtbahr auch weißen H. Johann Keck des biersieders und E: E: Großen Raths jetzig Wohlmertirten H. Assessoris dero geschwornen herrn Vogts – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 21. Xbris 1752.

In einer allhier zu Straßburg nahe beÿm Raaben gelegen und der hinterbliebenen W. vor ohnverändert gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane häusern. (W.) Eine behaußung sambt allen deren Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ohnfern der Gastbehausung zum Raaben, jenseith der Schindbruck (…)
(W.) It. ein Kleine behaußung mit allen deren Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg auf dem Uttengängel 1.s neben H. N Meltzheimer 2.s neben Johann Michael Seltz dem taglöhner hinten auf herrn Rathh. Dürrenbergers seel. Erben stoßend, davon reicht man Jährlichen termino Michaelis 12 ß d bodenzinß der Stadt Straßburg Pfenningthurn, sonsten gegen männiglichen freÿ leedig eigen und über dieße beschwärde durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschworne Werck Meister laut Abschatzung Zeduls vom 3.ten Januarÿ hujus Anni æstimirt und angeschlagen pro 195. Es hat die hinterbliebene frau wittib dieße behaußung Von dero frau Mutter seel. in A° 1733 geerbet, wobeÿ sich aber dißorths nichts weiter schrifftlichen hervorgethan.
Werckzeug Zur Zinngießer Profession gehörig (…)
Ergäntzung der Wittib durante matrimonio abgegangnen ohnveränderten Guths. besag Mütterlichen theil registers dh. Herrn Notarii Johann Lobstein in A° 1733. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 28 lb, Sa. Werckzeug 66 lb, Sa. Silbers 15 ß, Sa. des goldenen Ringleins 1 lb, Sa. Eigenthum ane Häußern 758 lb, Sa. gulth von liegenden güthern 49 lb, Sa. schulden 87 lb, Summa summarum 992 lb – Schulden 548 lb, In Vergleichung 444 lb
des Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 10 lb, Sa. Silbergeschirrs 6 lb, Sa. Ergäntzung 150 lb, Summa summarum 166 lb – Schulden 87 lb, Nach solchem abzug 79 lb
Theilbar Guth, Sa. hausraths 25 lb, Sa. frucht 12 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. baarschafft 138 lb, Sa. Schulden 534 lb, Sa. Werckzeug Zur Zinngießer Profession gehörig 3 lb, Summa summarum 721 lb – Schulden 937 lb, In Vergleichung 216 lb – Stall summ 307 lb
Notanda Wegen weÿl. Hn Johann Jacob hauern sseligen Verlaßenschafft. Weilen beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation sichgeäußert, daß beede Zertrennte Eheleuthe nicht in die Ehe inventirt haben, dahero man beÿ dißorths nicht wißen Können, was einem jeeden für ohnverändert Zugeschrieben werden solte, die Wittib auch über dießes anzeigte daß deri in die Ehe gebrachtes Vermögen sehr gering war (…)
Copia Heuraths Verschreibung (…) auf Montag den 5. Monats tag Decembris im Jahr des Herrn, als mann nach vnßers einigen Erlößers heÿlands vnd Seeligmachers Jesu Christi Geburth vnd menschwerdung Zahlte 1729, Johann Lobstein, Notarius juratus

Anne Catherine Keck veuve de Jean Jacques Hau fait donation de ses biens au farinier Jean Jacques Kuhn et à sa femme Anne Dorothée Debus (voir aussi l’inventaire dressé en 1776 qui décrit l’usufruit dont jouissait Marie Barbe Weissand veuve de Frédéric Jacques Hau du chef de sa belle-mère)

1772 (12.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1042) n° 26 bis
Donation ente vifs pure et simple et irrévocable – Anne Catherine Keck veuve de Jean Jacob Hau potier d’étain assitée de Jean Daniel Hammerer substitut de la Chancellerie
Sr Jean Jacob Kuhn marchand farinier et Anne Dorothée Debus
1. la propriété de tous les meubles meublants (…) ; 2. de la maison qu’elle possede en cette ville pres de l’hotellerie du Corbeau, d’un côté la rue dite Rabengeßel d’autre De Rosette devant rue communale derrière au canon d’or a la De Rossette
3. de la maison qu’elle possede en cette ville canton auf dem weysen graben, d’un côté la De Meltzen d’autre le Sr Schultz devant le quay dit weysen grebel derrière des jardins
[in fine:] 13. fév. ratifiication, l’épouse assitée de Jean Christmann farinier et de Jean Michel Rose tailleur

Originaire de Quatzenheim, Jacques Kuhn termine en 1746 son apprentissage de trois ans auprès du meunier aux Huit tournants Jean Philippe Schlæber. Il demande en 1751 un certificat pour pouvoir accéder à la bourgeoisie.
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 190) Kauffgericht Gehalten den 4. Maÿ 1746 – Jacob Kuhn der Leedige müller von quatzenhm. bittet Ihme seine beÿ H. Joh: Philipp Schläber dem achträder Müller von 22. Maÿ 1743. bis dato 1746. außgestandene Lehrjung vorzuschreiben,
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahret.

Jean Jacques Kuhn épouse en 1751 Marguerite Madeleine Schmid veuve du farinier Jean Jacques Debus : contrat de mariage, célébration
1751 (31.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 193
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und vorachtbahren Herrn Johann Jacob Kuhn, Ledigem Müller, des Ehren: und Vorachtbahren herrn Andreä Kuhn, des Stabhalters und burgers Zu Quatzenheim ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamn ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Frauen Margaretha Magdalena Debußin gebohrner Schmidin, weÿland des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Debus, des gewesenen Meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nachgelaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 21. Julÿ Anno 1751 [unterzeichnet] Joh Jacob kuhn als hoch zeitder, margreda magdalena debesen Als hich Zeüterün

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 200-v)
1751. Dom: IX et X Trinit: wurd. proclamirt u. Mittwoch d. 19. Aug. copulirt Joh: Jacob Kuhn, lediger Müller geb. zu Quatzenheim Edelmännischer Herrschafft Andreas Kuhn Stabhalter daselbst ehel. Sohn u. Fr. Margaretha Magdalena geb. Schmidtin weÿl. Joh: Jacob Debus gew. Meelmanns u. b. h.l. hinterl. wittwe [unterzeichnet] Johann Jacob Kuhn als hochzeiter, margreda maddalena debsen hochzeiterin [in margine:] + d. 6. Jul. 1756

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 26 livres, ceux de la femme à 415 livres.
1751 (23.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374) n° 458
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Kuhn, des Meelhändlers und der Ehren und Tugendsahmen Frauen Margarethä Magdalenä Kuhnin gebohrner Schmidin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1751. – Welche der ursachen alldieweilen in Ihrer beeder Eheleuthe ohnlängst mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 23. Septembris Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Frucht 29, Sa. Weins 13, Sa. Silbers 9, Summa summarum 56 lb – Hievonn aber seind hernachstehende aus des Ehemanns in die Ehe gebrachter Nahrung zu bezahlende Schulden wieder in abgang Zubringen 47. lb, Detrahendo Verbleibt 9 lb, Hierzu Kombt ferner der Ihme gebührige halbetheil ane denen Verehrten haußsteuren 17 lb – Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 26 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 135, Sa. Schiff und geschirr zuem Meelhandel gehörig 28, Sa. Früchten, meels und Gekörns 135, Sa. Silbers 11, Sa.goldener Ring 3, Sa. baarschafft 111, Summa summarum 486 – Schulden 87, Nach deren Abzug 398 lb, Darzu ist ferner Zurechnen die Ihro zuständige helffte ane denen Verehren haußsteuren 17 lb, Der Ehefrau völliig in die Ehe gebracht Vermögen 415 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Agatha Schmidin gebohrne Fuhrmännin Weÿland herrn Johann Jacob Schmig geweßenen Fastenspeishändlers und Schirms Verwanthen alhier Zu Straßburg nunmehr seelig

Jean Jacques Kuhn de Quatzenheim acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme le 8 novembre 1751.
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 470
Johann Jacob Kuhn der Müller Von Quatzenheim gebürtig erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrau margretha Magdalena weÿl. Joh: Jacob debus geweß. burgers und Meelmanns hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern. Jur. d. 8. 9.bris 1751.

Il devient tributaire en 1752 et acquiert le droit de vannage.
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 404) Kauffgericht Gehalten den 6. Aug. 1751 – Joh: Jacob Kuhn d. Leedige müller gebürtig zu Quatzenh. bittet Ihme schein Zu Ertheÿllen, daß er nach Erhaltenen Burgerrecht dießes orthß Vndter denen Müllern Leibzünfftig Könne werden. Erkandt seÿe dem Comparenten Zu Willfahren.

(f° 405-v) Heut dato den 10.ten Jan. 1752 – Johann Jacob Kuhn der Müller gebürtig Zu Quatzenheim prod. Statt Stall und Pfenningthurns schein Vermög deßen Er dießes orths undter denen Müllern begehret leibzünfftig zu werden.
Erkannt Willfahrt. Idem begehrt deßen Vorfahrers Wannen recht so Ihme gleichfalls willfaht.

Jean Jacques Kuhn devient cotisant chez les Boulangers pour obtenir le droit de semoule et de farine
1751, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 54-v) Mittwoch den 15. Decembris 1751 – Geldzünfftiger
Johann Jacob Kuhn der Müller von Quatzenheim producirt burger Urkundt und Zunfft Schein von E. E. Zunfft Lucern, allwo Er leibzünfftig, bittet umb das Grieß: und Meelrecht, und Will dahier geldeünfftig werden, Bittet undt Erkand ut supra [seÿe ihme in seinem petito gegen der Gebühr nach ordnung Zu Willfahren]

Marguerite Madeleine Schmid meurt en 1756 en délaissant deux filles de son premier mariage et deux enfants du deuxième. La défunte a droit aux biens dont sa mère Agathe Fuhrmann veuve du manant et marchand de fruits et légumes Jean Jacques Schmid a l’usufruit viager. La masse propre au veuf s’élève à 42 livres, celle des héritiers à 297 livres. L’actif de la communauté s’élève à 305 livres, le passif à 383 livres

1756 (26.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 387) n° 678
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Magdalenä Kuhnin gebohrner Schmidin, des Ehren und Wohl vorachtbahren herrn Johann Jacob Kuhn des Meelhändlers und burgers allhier geweßener Ehegattin nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1756 – nach deme dieselbe dienstags den 6.ten Julÿ dießes lauffenden 1756.sten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf donnerstags den 26. Augusti anno 1756
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt, 1.mo Margaretham Salome Debußin, 2.do Annam Mariam Debußin, dieße beede der seelig Verstorbenen in Erster Ehe mit auch Weÿland Herrn Johann Jacob Debus dem geweßenen Meelhändlers und burgers allhier ehelich erzielhte töchtere, deren geschworner Vogt Herr Andreas Dürr der Meelhändler und burger allhier, welcher im Nahmen seiner beeden Vogts töchtere in Persohn dem geschäft abwartete
3.tio Johann Jacob Kuhn, so dann 4.to Mariam Salome Kuhnin, dieße beede der in Gott seelig entschlaffenen in Letßter ehe mit eingangs gedachtem herrn Johann Jacob Kuhn Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder deren geschworner Vogt Herr Johannes Christmann der jüngere auch Meelhändler und burger allhier, welcher ebenmäßig im Nahmen seiner Curanden sich in Persohn beÿ dießem geschäfft eingefunden.
Alßo alle Vier der Abgelebten Frauen seeligen in Zwoen Ehen ehelich erzihlte Kinder und ab intestato zu Vier gleichen portionen und Stammtheilern verlaßenen Rechtsmäßige Erben.

In einer allhier au Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ durch mich Notarium in Anno 1751. augferichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Agatha Schmidin gebohrne Fuhrmännin weÿland herrn Johann Jacob Schmid geweßenen Fastenspeishändlers und Schirms Verwanthen allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßene wittib, der Verstorbenen seeligen ehe leibliche Mutter von gedachtem Ihrem Verstorbenen Ehemann seeligen ad dies vitæ zu usufruiren hat – in dem vor weÿland Herrn Notario Jacob Christoph Pantrion den 4. Maji Anno 1710 aufgerichteten und den 13. Aprilis anno 1741 durch herrn Notarium Johann Brackenhoffer außgefertigten Codicillo reciproco paragrapho secundo den völligen Usufructum Nutz, Nieß und Gebrauch aller seiner nach tod Verlaßene Haab Nahrung und guetheren (…) verschrieben, so zufolg des über seine Verlaßenschafft den 22. Junÿ anno 1743 durch Herrn Lt Johann Peter von Carben E:E: kleinen Raths Actuarium gefertigten Inventarÿ fol: 90 fac: 2.da (…) in vero pretio antrifft 719 lb
Davon ist finito usufructu vermög des am 1.ten Aprilis Anno 1743. vor Herrn Notario Johann Brackenhoffer aufgerichteten Codicilli et Respectivé Disposition inter Liberos paragrapho tertio Frauen Annä Mariä Christmännin gebohrner Schmidin herrn Johann Christmann deß Jüngern Meelmanns und burgers allhier Ehefrauen der einen tochter zum Prælegat gebührig 100 lb so ist beÿde eltern aus theilbare Nahrung bestimmtes Vor die Vätterlich zween dritte theil 66 lb, Nach deren Abzug Restiret annoch so auf begebende Wÿdumbsfall denen gesambten Fünff Kindern zugleichen antheilern anheimfällig 652 lb – Macht daran dißorths der Verstorbenen seeligen Ihren nachgelaßenen Erben vor einem Fünfften theil 130 lb
Wÿdemb Welchen die seelig Verstorbenen von auch Weÿland Herrn Johann Jacob Debus dem geweßenen Meelmann und burger allhier Ihrem Erstern ehemann biß an Ihr seeligen absterben genoßen hat – in seinem den 6.ten Septembris Anno 1748 Vor mir Notario aufgerichteten codicilli §° 2.do
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 1, Sa. silbers 3, Sa. Schuld 25, Erg. Rest 12, Summa summarum 42 lb
der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 57, Sa. Schiff und geschirrs zum Meelhandel gehörig 9, Sa. silbers 3, Sa. Goldener Rings 1, Erg. Rest 346 lb, Summa summarum 418 lb – Schulden 121 lb, Detrahendo verbleibt 297 lb
das gemein verändert und theilbahr Guth, Sa. hausraths 12, Sa. Schiff und geschirr Zum Meelhandel gehörig 3, Sa. Früchten 59, Sa. Wein und Lähren Faßes 4, Sa. silbers 4 ß, Sa. baarschafft 196, Sa. Schulden 28, Summa summarum 305 lb – Schulden 383 lb, Theilbahres Passiv onus der Stall tax æstimation nach 78 lb – Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 283 lb
Copia Eheberedung

Jean Jacques Kuhn se remarie avec Marie Dorothée Debus, fille du boulanger Jean Jacques Debus : contrat de mariage, célébration. L’épouse est issue du mariage de Jean Jacques Debus et de sa première femme Marie Marguerite Weiss ; Marguerite Madeleine Schmid a été sa deuxième femme
1757 (14.11), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 294
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohl vorachtbahren Herrn Johann Jacob Kuhn, dem Meelhändler, wittiber und burgern allhier als dem bräutigam an einem
So dann der viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Maria Dorothea Debußin, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Johann Jacob Debus des geweßenen Weißbecken und burgers allhier mit auch Weÿland Frauen Maria Margaretha gebohrner Weißin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 17. Novembris Anno 1757 [unterzeichnet] Johann Jacob kuhn als hozeiter, M D D der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 215-v)
1757 – Domin: XXIV Trinit: et I. Adventus proclamati, Mittwoch f. S. Andreæ 30. IX.bris copulati Joh: Jacob Kuhn, Verwittibter Meelhändler u. b. hl. u. Jgfr. Maria Dorothea, weÿl. Joh: Jacob Debus, gew. becken u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Kuhn als hochzeiter, x ist der Jgfr. hochzeiterin handzeichen

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Anne Marie Metz, femme du manant et apprêteur de tabac André Streicher

1761 (11.8.), E 5788 (A)
Inventarium über Weÿl. der tugendsamen Anna Maria Streicherin geb. Mertzin des Ersam v. bescheidenen Andres Streicher des tabackbereiters v. Schirmsverwanthen hausfrau, nach ihrem den 19. julÿ Jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt ; auff ansuchen Frantz Kaÿßer des Tagners v. Schirmers als geordnet und geschworenen vogts Maria Magdalena Frommin der Verst. seel. mit auch weÿl. Martin Fromm dem Tagner v. schirms Verwanthen seel. erzeugten ohngefehr 10 Jährigen töchterleins v. ab intestato hinterlassenen erbin
Bericht, keine Eheberedung viel weniger ihr beeder seiths zuständig gebrachtes inventiren laßen

In einer ane dem Waÿßengräbel gelegener behaußung
Schulden aus der Nahrung zu bezalend, It. Fraun Annä Cath. Hauin Wittib solle man ane haußzinß v. ann. Mariæ biß Joh: Bapt. 1 lb 12 ß 6
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers unverändert Vermögen, hausrath 16 ß, der erbin unveränderte nahrung, hausrath 6 lb, silbers 14 ß, summa summarum 7 lb lb,
das gemein v. theilbar Guth, hausrath 35 lb, silbers 9 ß, summa summarum 36 lb – Schulden 26 lb, Nach deren Abzug 9 lb – Conclusio finalis 17 lb

Marie Dorothée Debus meurt en 1775 en laissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans une maison près de l’auberge du Corbeau. Les experts estiment 101 livres la maison passage d’Uton. La masse propre au veuf présente un déficit de 301 livres, celle des héritiers de 544 livres. L’actif de la communauté s’élève à 608 livres, le passif à 1 651 livres

1776 (8.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 420) n° 1343
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Mariä Dorotheä Kuhnin gebohrner Debusin, des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Kuhn, des Meelhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1776 – nach deme dieselbe dienstags den 19. Septembris des zurückgelegten 1775. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag deb 23. Maji anno 1776.
Die seelig verstorbene hat zu ihren Erben ab intestato verlaßen als folgt. 1° Weÿland Herrn Johann Jacob Debus des geweßenen Meelhändlers und burgers allhier zu Straßburg längst seel. hinterlaßene mit auch Weÿland Frauen Margaretha Magdalena gebohrner Schmidin ebenmäßig seel. ehelich erziehlte zwo töchtere nahmentlich Jungfer Margaretham Debusin und Jungfer Annam Mariam Debusin, deren geschworner annoch ohnentledigter vogt ist H. Johann Friderich Pfähler der Fastenspeishändler und burger allhier (…), 2.do Frau Margaretham Millin gebohrne Debußin, Weÿland Mstr Andres Mill des geweßenen Küblers und burgers allhier seel. nachgelaßene Wb. welche sich in Persohn beÿ dießem Geschäfft eingefunden, 3.tio Frau Annam Catharinam Götzin gebohrne Debusin, Mstr Jacob Frantz Götz des Schumachers und burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff und unter autorisation besagten ihres Ehemanns in Persohn dießem Geschäfft erschienen, So dann 4.to Jungfer Annam Mariam Debußin Weÿl. H. Johann Jacob Debus des geweßenen Weißbecken und burgers allhier mit auch Weÿl. Fr. Maria Margaretha geb. Weißin beeder längst seel. ehelich erziehlte Tochter, so Majorennis und in Person præsens ware (…), Also alle der abgelebten seel. ehe leibliche Schwestern und respectivé bruders Kinder, als deroselben ab intestato zu 4. gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene rechtsmäßigen Erben

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Schindbruck am Staden ohnfern der Gast behausung Zum Raaben gelegenen in dieße verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
Antheil ane Häußern (W.) Erstl. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ohnfern dem Raaben gegen der Schindbruck (…)
(W.) It. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt auf dem Utten gängel oder Waÿßengraben, einseit neben Herrn von Meltzheim, dem Rothgerber, anderseit neben Herrn Schultz, hinden auf einen garten, Weÿland Herrn Gerhard Walthers geweßenen Glaßhändlers und E. E. Großen Raths beÿsiters seeligen Frau Wittib und Erben gehörig stoßend von dießer gantzen behaußung reicht mann Jährlichen Löbl. statt Straßburg Pfenningthurn 12 ß ane bodenzinß sonsten ist dieselbe vor freÿ Leedig und eigen durch vorgedachte der Statt Straßburg herrn Werck Meistere inhalt besagten Abschatzungs Zeduls vom 1.ten Junÿ anno 1776 æstimirt vor 101 lb. Thut daran der hiehero gehörige halbe theil 50. 10. Vorhero beschriebene beede Häußer seind Von Frauen Anna Catharina Hauin gebohrner Keckin Weÿland herrn Johann Jacob Hau, geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener wittib nun ebenmäßig seeligen nach besagt einer vor Herrn Laquiante dem Königlichen Notario allhier am 12.ten et 13.ten februarÿ Anno 1772 errichteten und den 19.ten ejudsem Zufolg E.E. Großen Raths allhier Erkandnus deßen Protocollo einverleibten donation und respective Lebgedings beneben allen Ihren gehabte Mobilien denen dißortig gewesenen beeden Eheleuthen und Zwar nicht in Ihre theilbahre Nahrung sondern einem Jeden derselben insonderheit zur helffte für ohnverändert gegen Ihrer Lebenlänglichen Unterhaltung und Abrichtung Ihrer sambtlichen Passiv- Schulden eigenthümlichen donirt, geschenckt und cedirt, dahero davon dem wittiber die eine helffte davon und hernach fol. fac: et seqq. denen Erben die andrer helffte füt ohnverändert zugeschrieben worden
(E.) It. der halbe theil für ohnvertheilt (…) gegen der Schindbruck hinüber
(E.) die andere aber ane der Vorstatt auf dem Uttengängel oder Waÿßengraben liegend, so über 12 ß Löbl. statt Straßburg Pfenningthurn Jährlichen zu reichen habenden bodenzinßes vor freÿ Ledig und eigen angeschlagen für 101 lb. Macht dißorts zum halben theil 50. 10.
Vermög der hieoben allegirten durch Herrn Laquiante Königlichen Notarium allhier errichteten donation und respectivé Leibgedings de datis 12.ten et 13.ten februarÿ Anno 1772 so den 19.ten ejudsem Krafft E.E. Großen Raths allhier Erkandnus deßen Protocollo inserirt worden.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über Weÿland Fraun Margarethä Magdalenä Kuhnin gebohrner Schmidin des Wittibers geweßenen Erstern Ehegattin seeligen verlassenschafft durch mich Notarium in Anno 1756. aufgerichtet
Wÿdembs Verfangenschafft Welche Frau Maria Barbara Hauin gebohrne Weißandin, Weÿland herrn Friderich Jacob Hau geweßenen Zinngießers und burgers allhier nachgelaßene wittib von besagtem Ihrem verstorbenen Ehemann und deßen ehe leiblichen Mutter seeligen so lang sie im wittibstand Verbleiben wird, zugenießen hat, deroselben ist in Ihrer mit besagtem Ihrem verstorbenen ehemann seeligen am 12. octobris 1759. vor herrn notario Johann Friderich Lobstein aufgerichteten Eheberedung §° 7.mo von Weÿland Fraun Anna Catharina Hauin gebohrner Keckin Ihrer nunmehr seeligen verstorbenen Schwiegermutter in Ihrer ohnfern dem Gast behausung zum Raaben gegen der Schindbruck hinüber Liegenden behaußung (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. häußern 223, Erg. Rest 554, Summa summarum 777 lb – Schulden 1079 lb, In Vergleichung, Passiv onus 301 lb
Dießemnach wwird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung und weißengezeugs 8, Sa. Goldener Rings 15 ß, Sa. Antheils ane häußern 223, Summa summarum 232 lb – Schulden 777, Passiv schulden rest dem Stall tax nach 544 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben, Sa. hausraths 63, Sa. Schiff und geschirr so zum Meelhandel gehörig 11, Sa. Frucht, Meel und Gekörns 49, Sa. silbers 1, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden in das Erbe zugeltend 456, Summa summarum 608 lb – Schulden 1651 lb, Theilbahres Passiv onus dem Stallanschlag nach 1042 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall pretio nach 1194 lb
Summa Ungewiß und zweiffelhaffte Schuld in das Erbe Zugeltend 78 lb
Copia der Eheberedung
(Joint) persönlich kommen und erschienen Maria Margaretha gebohrne Debes weÿl. Andreas müller gewesten burgers und Küblermeister allhier zu Straßburg hinterlasene Wittib, anna Catharina geb. Debes H. Jacob Frantz Götzen des burgers uss Schuhmachers allhier Ehefrau, so dann Anna Maria Debes die leedige majorenne burgers tochter von hier unter beÿständung H. Carl Imbsen des practicanten hierselbst, die samtliche dreÿ als Erbsnehmere und Zwar eine jeedefür einen Vierdten theil (…)

La maison revient au sellier Joachim Frédéric Lorentz par sa deuxième femme Marie Salomé Kuhn
Originaire de Schlawe en Poméranie postérieure (aujourd’hui Sławno), Joachim Frédéric Lorentz demande son inscription aux années d’épreuve. Le corps des selliers refuse parce que le certificat de baptême n’est pas réglementaire.

1769, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 640-v) Freÿtags den 3. Novembris 1769 – Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattl. von Schlage in hinter Pommern gebürtig, stehet vor und bittet denselben in die Muthjahr einzuschreiben, um selbige nach Articulmäsiger Ordnung, beÿ ein oder zween Meistern wo er Platz finden würde, verarbeiten zu können. In instanti producirte derselbe auch seinen Geburts und Lehrbrief.
Erkant. Weilen deßer Geburtsbrief sich nicht in der Ordnung befindet, welches um Erweiß seiner Eltern, des Alters und der Religion durch den Tauff Schein erforderlich ist, so seÿe derselbe mit seinem Gesuch der Einschreibung in die Muthjahr noch Zur Zeit und biß zu seiner behörigen Legitimation abzuweißen (dd. 15. ß hdwk)

Joachim Frédéric Lorentz sollicite auprès des Quinze son inscription aux années d’épreuve bien que son certificat de baptême ne soit pas valide. Le corps de métier déclare que les maîtres sont déjà fort nombreux et qu’ils ont moins de travail depuis que le marché des régiments leur échappe. La commission constate que les pièces que produit le pétitionnaire établissent indubitablement sa naissance légitime, qu’il est de notoriété publique qu’il est interdit aux pasteurs prussiens d’établir des certificats de baptême et que par ailleurs le soupçon de désertion n’est pas convainquant puisque tous les garçons sont inscrits au rôle des armées dès leur naissance. Les Quinze délivrent une expédition de leur dispense le 15 décembre 1769.
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
(Table) Sattler Joachim Friderich Lorentz 473 [deficit], 494, 570, 577, 588, 632
(p. 494) Sambstags den 2. Decembris 1769 – Osterrieth bôe Joachim Friedrich Lorentz aîs Ca. E. E. Meisterschafft der teutscheb Sattler, Obermr. auch in aîs erholt [-]bre jüngst und bitt Deput. Faust [-] petito und bitt similiter [-]

(p. 570) Sambstags den 16. Decembris 1769. – Lorentz Ca. Sattler
Iidem [Obere Handwercks Hh.] per Eundem [H. Secretarium Stædel] referiren, es habe Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattlers gesell von Schlawe in Pommern gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler alhier Obermr. d. 18. 9.bre jüngst ein unth. Memoriale samt beÿl. Sub lit. A & B übergeben juncto petito, Zu verordnen, daß er ungeachtet er mit keinem Taufschein Versehen ist, dennoch nach ordnung für Zweÿ jahr in die Muth eingeschrieben werde.
Diesem entgegen habe Imploratische Meisterschafft in Exceptionibus vom 2.ten Xbris gebetten, den Imploranten mit einem durchaus wieder ordnung lauffenden gesuch ab, und an den beÿ dem handwerck d. 3. 9.bris j. ergangenen bescheid ref. exp. Zu Verweißen.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens contenta Memorialis et petiti wiederholet und Zugleich seinen Lehrbrief Vorgelegt.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen erschienen H. Johann Christian Cullmann als Obermr. Johann Friderich Kreß, Joh: Michael Jörger und Johann Friderich Ehrlenholtz als geschwornen, welche sich auf ihre Exceptiones beziehend, beÿgesetzt, daß ihre Meisterschafft nicht nur sehr übersetzt, sondern auch dadurch sehr beschwehret seÿe, daß Ihnen alle Königl. arbeit Vor die Regimenter entzogen worden, welches sie bewogen, inn asehung der Frembden, welche alhier meister werden wollen, nach aller schärfe der ordnung zu Verfahren, da nun der Implorant seinen taufschein, deßen Vorlegung durch die artickel erfordert wird, nicht aufweißen können, als hätten sie denselben billiger maßen abgewießen.
Die Hh. Depp: hätten in untersuchung dieses Geschäfft gar wohl eingesehen, daß das haubt motiv, warumb sie den Imploranten nicht in die Muthjahr einschreiben wollen, allein darinn bestehe, daß die ihn gern als einen frembden abtreiben möchten, dann die producirte geburts und lehrbrieff Zeigen genugsam an, und hat auch von Imploratischer Meisterschafft nicht geläugnet werden können, daß derselbbe ehrlichen gebohren seÿe, und könne ihme keines wegen Zur last gelegt werden, daß er keinen formlichen Extractum baptismalem Vorzulegen habe, weilen solche zu ertheilen, allen Pfarrern in denen Preußischen Landen beÿ hoher straf verbotten, Ferner seÿe auch der Vorwurff, daß der Implorant durch die desertion sich unehrlich gemacht habe, sehr schwach, in deme sonsten alle Preusische unterthanen, als welche sobald sie auf die welt kommen, als Soldaten eingeschrieben weden, wann sie sich außer ihrem land etabliren, unehrlich wären, dadoch beÿ denen handwerckern, davon Wie Viele præjudicia allhier haben, nicht daran gedacht wird, beÿ so bewandten umbstände hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten in die einem frembden nach ordnung und artickel Zu Verarbeitende Muthzeit einzuschreiben seÿe. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 588) Sambstags den 3. Decembris 1769. Osterrieth nôe Joachim Friderich Lorentz in aîs Ce. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner obermr./ in aîs bitt communic. Sententiæ. Erkanndt, communicatio Zugelaßen.

(p. 632) Bescheid. Sambstags den 16. Decembris 1769. – In Sachen Joachim Friderich Lorentz, des ledigen Sattlers gesellen von Schlawe in Pommern, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler Obermeister Imploraten am andern theil auf prod. unterth. Memoriale mit beÿl Sub Lit. A & B juncto petito Wir gehruheten Zu verordnen, daß der Implorant ungeachtet Er mit keinem Taufschein Versehen ist, dennoch nach ordnung für Zweÿ jahr in die Muth eingeschrieben werde. Übergebene Exceptions samt beÿgefügtem bitten den Imploranten mit seinem durchaus wieder Ordnung lauffenden gesuch ab, und an den handwercks bescheid ref. exp. Zu Verweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Hh. Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten in die einem frembden nach ordnung und artickel Zu Verarbeitende Muthzeit einzuschreiben seÿe.

Joachim Frédéric Lorentz demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre bien qu’il reste 7 à 8 mois avant que les années d’épreuve soient terminées.
1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 659-v) Freÿtags den 3. Aprilis 1772 – Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattler Gesell von Schlawa in hinter Pommern gebürtig, bringet in seinem Vorstand das Ansuche an, weil er bereits in Gefolge der auf handwercks bescheid vom 3.ten 9.bris 1769. beÿ gnädigen herren der XV.er ergangenen Erkantnus de Dato 16. Xbris d. A in die Verabeitung der Articulmäsigen 3. Muthjahr eingeschrieben, nun aber seine Jahr Zu einem Etablissement auf sich habe, Ihme die an den Muthjahren annoch fehlende 7 bis 8. Monath gütlich nachzulaßen, So mit demselben Zu erlauben, das Meisterstück aufzunehmen und zu verfertigen. Nach gehaltener Umfrage, Wurd. Erkannt, Solle derselbe hierort an die ordnung folgsam die 3. Muthjahr vollends verarbeiten angewiesen seÿn.

Joachim Frédéric Lorentz s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Les représentants des selliers font remarquer que la requête contrevient au règlement mais qu’ils se soumettront à la décision des Quinze puisqu’il ne s’agit que d’une dispense de quelques mois. Les Quinze délivent le même jour une expédition de la dispense.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 201) Sambstags den 11. Aprilis 1772. Osterrieth nôe. Joachim Friderich Lorentz des ledigen Sattlers gesellen aus Pommern Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler Obermr. producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. sub lit A puncto dispens von übrigen Muthzeit und admission Zum meisterstück. Wilhelm bitt Cop. et T. O. Obtin.

(p. 223) Sambstags den 2. Maÿ 1772. Idem [Osterrieth] nôe Friedrich Lorentz in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler Obermr. auch in aîs erholt Memoriame Vom 1. Aprilis jüngst und bitt Deput: Wilhelm nôe des Obermrs bitt similiter. Erk. Deputatio.

(p. 298) Sambstags den 23. May 1772. Iidem [Obere Handwercks Hh.] per Eundem [H. Secretarium Stædel] referiren, es habe Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattlers gesell aus Pommern gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler Obermr den 11.ten Aprilis jüngst per Memoriale sub adjuncto Lit. A. gebetten, Mghh. geruheten, ihme diespensando von der noch übrigen Kurtzen muthzeit Zu erlauben das Meisterstück so gleich aufzunehmen und Zu verfertigen.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens sich auf den Inhalt seines Memorialis et petiti bezogen. Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen Vorgestanden Daniel Schell als obermr. und Johann Friedrich Ehrlenholtz beede Sattler, welche declarirt, daß Zwar des Imploranten begehren wider ordnung, Sie wolten aber die decision zu Mghh. gestellt haben.
Nachdeme die Hh. Depp. aus der Von dem Imploranten gethane declaration gespühret, daß sie sich dem begehren des Imploranten nicht widersetzten, es auch nur umb nachlaß einiger monat ankomme, als hätten dieselbe dafür gehalten, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag dreÿ pfund pro dispensatione halb löbl. Stadt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, von der noch manglenden mutzeit zu dispensiren und zu dem Meisterstück zu admittiren seÿe. Erkanndt, bedacht confirmirt.

(p. 301) Sambstags den 23. Maÿ 1772. Claus nôe Joachim Friderich Lorentz in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler obermr. auch in aîs; bitt ut modo. Erkannt ut modo [bitt communication Sententiæ. Erkanndt, Willfahrt)

(idem) Bescheid. In Sachen Joachim Friderich Lorentz, des ledigen Sattlers gesellen aus Pommern gebürtig, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler Obermr. Imploraten am andern theil Auf producirtes unterth. Memoriale sub adjuncto Lit. A et petito Wir gehruheten dem Imploranten dispensando von der noch übrigen Kurtzen muthzeit Zu erlauben, das Meisterstück so gleich aufzunehmen und Zu verfertigen. Des Imploratischen Obermeisters beÿ gebettener, bewilligter und besessener Deputation gethanes bitten, Imploratischer Meisterschaff beÿ habender ordnung und artickel Zu manuteniren, idq. refusis expensis, auch all übrig. der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Herren Depp. angelegten relation nach Erkandt, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag dreÿ pfund pro dispensatione halb löbl. Stadt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, von der noch manglenden Mutzeit zu dispensiren und zu dem Meisterstück zu admittiren seÿe.

Joachim Frédéric Lorentz est admis à faire son chef d’œuvre le 10 juillet 1772. Les examinateurs critiquent son travail le 17 août. Il présente son chef d’œuvre le 29 septembre. Il devra payer une amende d’une livre pour les défauts mineurs. Il prend part à son premier conseil le 24 novembre 1772.
1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 662-v) Freÿtags den 10.ten Julÿ 1772. stunde vor Joachim Friderich Lorentz der ledige Sattler Gesell von Schlawe in hinter Pommern und producirt bescheid gnädiger herren der XV.er vom 23. Maÿ 1772. vermög deßen ihm die wenige an der Muthjahren fehlende Zeit gegen Erlag 3. lb s halb löbl. Stadt und halb der Meisterschafft heimfällig dispensirt worden, und bathe in Gemäßheit desselben ihne nunmehr Zur Verfertigung des Meisterstücks aufzunehmen und Ihme die Meisterstück Posten anzugeben.
Erkannt, Seÿe demselben das zu verfertigende Meisterstück des Endes Ihm die Articul vorgelesen worden.
Zue Verfertigung des Meisterstücks sind von denen so Platz anerbotten in die Wahl gekommen Johannes Faudel, Johann Daniel Spielmann und Johannes Kiesel. Und nach gezogenem Looß hat der Stückmeister beÿ Johannes Faudel des Meisterstück zu machen.

(f° 663) Montags den 17. Augusti 1772. Wurden Joachim Friderich Lorentz des Stückmeisters Zum Meisterstück gefertigte baum, in gegenwart Ihro Weißheit H. XV. Streichers des hochverordneten herrn Obmanns durch H. Johann Christian Cullman, Joh: Friderich Ehrlenholtz, Joh: Michael Klein und August Christian Günzerott Zum theil nominibus der abwesenden Schaumeister besichtiget und daran nachfolgende Fehler angegeben als
Den Karch Sattelbaum belangend. Ein Vorder Ortstück stehet mehr vorwärts als das andere auch ist selbiges etwas breiter. Der Wiederriß ist an beÿden Ecken unsauber gefugt. Ein Aefter Stück ist auf einer Seithe höcher als das andere und ein theil ligt an der fug weiter hinaus als das andere. Des Aeffter fehlt auch zu beÿden Seithen im Creutz Maaß. Eine Stütz ist hinten her etwas breiter als die andere
Den Royal Sattelbaum betreffend. Der Kopf ist lincker Seits tiefer als auf der Rechten der Wieder Riß gehet einer Seits weiter hinaus als auf der andere. Eine steeg its vornenher in der Fug breiter ls die andere, ungleich im Creutzmaas. Die Mitte im Steck ist ungleich. Die fugen hinten an der Steeg sind nicht gleich. Eine Steg ist breiter als die andere und lauft nicht gerade in der Fugen. Der Baum ist etwas hinckend. Ein Pausch ist etwas länger als der andere und lehnet etwas vorwärts. Ein Gestell ist breiter als das andere. Die hintere Steeg ist unsauber gefügt. Der Kopf ist vornen etwas Zu eng.
Im Übrigen sind beÿde Stück passierlich.
Erkant, hat der Stück meister wegen der befundenen fehlern 1 lb s Straff zu erlegen.

(f° 664) Dienstags den 29. Septembris 1772. wurde in gegenwart S.T. Herrn XV.er Lempin abwesenheit . T. Herrn XV. Streichers des Hochverordneten Herrn Obmanns das von Joachim Friderich Lorentz nun ausgefertigte Meisterstück, die geschworene Schaumeister, wie Zur Schau vorgelegt,, nach Ordnung exminirt, besichtiget und geschauet, als deswegen nachfolgende Fehler Zue Anmerkung dictirt worden und Zwar.
Den Royal Sattelbaum betreffend. Die Tasche vornen am Knopf sind etwas zu breit. Die Crampons zu den Pistol hülftern sine etwas ungleich eingeschlagen. Der Sitz ist krumm eingeneht, also auf einer Seith breiter als auf der andern. Der Aefter ist auf einer Seith länger als auf der andern. Der Sitz am vordern Busch lauft auf einer Seithe etwas krumm.
Den Karch Sattel belangend. Die Decket auf einer Seithe ¼. Zoll tiefer als auf der andern. Die Kißen sind zu klein
Das Reith Zeug concernirend. Das Naasband ist etwas zu kurtz.
Das Dommet belangend. So ist solches durch gehends recht gut und ohne Fehler befunden worden.
Erkannt. Seÿe der Stück Meister wegen der Wenigkeit der Fehler in 1. lb d Straf erachtet.

(f° 664-v) Dienstags den 24. Novembris 1772, Joachim Friderich Lorentz der bisherige Stück meister stunde vor und machte erweißlich daß er das hiesige burger Und Zunft Recht bereits überkommen und begehrte daher Ihne nunmehro auf sein wie recht gefertgt Meisterstück den Meister Sitz zu vergönnen und die Einigung aufzunehmen
Erkant, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dd. vor bede Schauen 2 hdwk à 15 ß, 1 lb 10 ß – Straf 2 lb, hälfter Kapp 10 ß – hdwk vor heute 15 ß – Mstr Recht 1 lb 10 ß, Notario 3 ß zusammen 6 lb 8 ß, für die Sattel Naas 10 ß, zusammen 6 lb 18 ß)

Joachim Frédéric Lorentz devient bourgeois à titre gratuit le 16 novembre 1772 après avoir exposé que son père est né bourgeois de Strasbourg et que sa sœur est toujours bourgeoise.
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 70
Joachim Friderich Lorentz der led. Sattler aus Pommern geb. erhalt das burgerrecht ex gratia um den alten burger schilling. Will dienen beÿ E. E. Zunfft der gerber. Jur. eod. [16. 9.bris 1772]

(VI 286 bis) p. 424. Gerber N° 6 den 9.ten 9.bris 1772
Joachim Friederich Lorentz der Leedige Sattler meister Von Schlawe in hinter pommern gebürtig weÿl. Anastasii Lorentz geweßenen burgers und Sattlers daselbst ehel. Sohn
Seine scheine Zeigen daß Er Ehel. gebohren Auch L Conf: Zu gethan seÿe, geleistete Stadt Stall Caution und daß Er beÿ E: E: Zunfft der gerber des burgerrechts Vertröstet word.
500. fl. Baaren geldt hat derselbe dargewießen und deßen waren Eigenthumb mit Eÿdt erhärtet auch 100 fl. beÿm burger Proth. Deponirt.
Imp. bittet E: G: gantz unterthänig, angesehen sein Vatter geborhner hiesiger burgers sohn, sein groß Vatter aber weÿl. H. Jacob Lorentz bis an sein End burger und wagner allhier war, nun seine gebühren ordentl. entrichtet, wie dann seines Vatters schwester Anna Maria Schmidin gebohrne Lorentzin allhier verburgert ist und ihren gebühren ordentlich entrichtet, ex gratia um d. A: B. schilling des burgerrechts gnädigst Zu vertrösten
Receptus ex gratia um den A: burger schilling

Joachim Frédéric Lorentz devient tributaire chez les Tanneurs le 23 novembre 1772
1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 453-v) Montags den 23.ten Novembris 1772 – Joachim Friderich Lorentz der Sattler aus Schlava in Pommern gebürtig stehet vor und erweißt die Überkommung seines burger Rechts durch Schein von löbl. Stadt Cantzleÿ und den herren deroselben Stalls unterm 16. 9.bris jüngst gegeben, bittet in Gemäßheit deßelben Ihn nun auch als leibzünfftig auf- und anzunehmen
Erkannt, Willfarth, geg. Erlag der Gebühr

Joachim Frédéric Lorentz épouse en 1775 Marie Dorothée Lichtenberger, fille de batteur d’or : contrat de mariage, célébration
1775 (22. 7.bris), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 255
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren: und Vorachtbahren herrn Joachim Friedrich Lorenz, dem ledigen Sattler: und burger alhier zu Straßburg eines,
und andern theils Maria Dorothea Lichtenbergerin, weiland Herrn Johann Christoph Lichtenbergers des Goldschlagers und burgers hieselbst, mit nun auch weiland Fraun Susanna Salome gebohrner Straußin ehelich erzeugt hinterlassener Jungfer Tochter – die Jungfer braut mit beÿhülfe herrn Georg Jacob Lichtenbergers des Goldschlagers auch burgers alhier ihres geliebten Herrn bruders
[unterzeichnet] Joachim Friederich Lorentz als hochzeiter, maria dorothea Lichtenbergerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 110-v)
Im jahr 1775 dienstags den 24. octobris (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Joachim Friderich Lorentz der leedige Sattler und burger allhier, weÿland Anastasius Lorentz geweßenen Sattlers und burgers zu Schawe im brandenburgischen und weÿland Frau annä Mariä gebohrner Mauin hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Dorothea Liechtenbergerin weÿland Herrn Johann Christoph Liechtenbergers geweßenen Goldschlagers und burgers allhier und auch weÿland Frauen Susannæ Salome gebohrner Straußin nachgelaßener eheliche Tochter [unterzeichnet] Joachim Friderich Lorentz als Hochzeiter, maria dorothea Lichtenbergerin als Hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison près de la Tour aux Deniers. Les apports du mari s’élèvent à 347 livres, ceux de la femme à 1 824 livres.
1775 (16.12.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 768) n° 615
Inventarium über des Wohl Ehren ; und Vorachtbarn Herrn Joachim Friederich Lorenz, des Sattlers, und der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Mariæ Dorotheæ gebohrner Lichtenbergerin, beeder Eheleuthe und burgere alh. zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu und eingebrachte Vermögens: Haabschaften, auffgerichtet im Jahr 1775 – einander in ihren am 24.ten Octobris jüngst angetrettenen Ehestand zu und eingebracht haben. Welche beederseits Vermögenschaften, in Gemäßheit der in ihrem aufgerichteten Ehe Contract gethanen Vorsehung eines unverändert vorbehaltenen Guths – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart, Herrn Georg Jacob Lichtenbergers, des Goldschlagers, der Ehefrau geehrten Hn bruders und hierzu erbettenen Hn beÿstands, auf Samstag den 16.ten Decembris 1775

In einer alhier zu Straßburg gegen dem Pfenningthurn hienüber gelegener hierorts Lehnungs weise bewohnender behausung hat sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 41, Sa. Werckzeugs zur Sattler Profession gehörig 15, Sa. der Waaren und des Leders zur Sattler Profession gehörig 584, Sa. Silbers 24, Sa. baarschaft 22, Sa. Schulden 69, Summa summarum 757 lb – Schulden 410 lb, Nach deren Abzug 347 lb
Diesem nach so wird auch der Ehefrauen eingebracht Vermögenschaft die beschreibung gesetzt, Sa. hausraths 388, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 82, Sa. Goldener Ring und dergl. geschmeids 114, Sa. baarschafft 62, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 956, Sa. Schulden 259, Summa summarum 1874 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 1824 lb – Haussteuren 68 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2239 lb

Marie Dorothée Lichtenberger meurt en 1791 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé ruelle des Trompettes près de l’auberge au Corbeau. La masse propre au veuf s’élève à 3 391 livres, celle de l’héritier à 3 994 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 888 livres, le passif à 11 946 livres
1801 (5 frimaire 10), Strasbourg 7 (15), Not. Stoeber n° 1700, 2720
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Dorothea geb. Lichtenbergerin herrn Joachim Friedrich Lorentz des Sattlers Ehegattin, nach ihrem den 18. julÿ jüngst [1791] erfolgten absterben an vermögen hinterlassen, auf ansuchen des Wittibers weÿl. auch herrn Johann Daniel Lichtenberger des Kurtzmeßerschmidts als geordnet und geschworen vogts der defunctæ eingen Sohns namentlichen Johann Friedrich Lorentz (1791)

Eigenthum an Häusern. Erstl. eine behausung bestehend in Vorder und hinterhauß hoff Gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg gegen der Schindbruck über einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein anderseit neben der Gastherberg zum Raben hinten auf Johann Jacob Schwing den Sporer, davon zahlt man jährlich auf Michaelis der Stadt Straßburg Pfenningthurn 3 fl. an zinnß, (laut) Abschatzung vom 7. sept. 1791 gewürdigt worden pro 3200 fl. Hierüber ist vorhanden ein in hies. C. C. Stub gefertigten Kaufbrieff d.d. 10. feb. 1776, kraft deßen diese behausung aus Johann Faudels Sattlers falliments mass erkaufft worden
Item eine behausung Scheur Gärtlein hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ohnfern dem Waÿsenhaus 1. s. ziege dem Kuscher [nouvelle écriture] 2.s. und hinten auf Fr. Thennin Wb. ziehend vermög Vorallegirter abschatzung taxirt worden pro 1800. Über 14 francken ane bodenzinß hiesieger commune, C .C. Stub 9. aug. 1779 Kaufbrieff krafft deßen disortige beede Eheleuthe von Maria Magdalena geb. Rosett H. Joh. Michael Röderer Med. D. et Prof. allhier ehegattin erkaufft haben, Ferner 2 ältern Kfbrf. vom 5. Xbr 1730 und 30. Xbr 1738
Des Wittibers ohnveränderten vermögen, hausrath 30, silbers 32, Gülten von liegenden güthern 480, Ergäntzung 54024, abgang 826, Nach deren abzug) 3198, Summa summarum 3741 fl. – Schulden 350 fl, Detrahendo 3391 fl
Des Universal Erben ohnveränderte Vermögen, hausrath 825, silber 95, goldene ringe 99, activ schulden 350, ergäntzung (2741, abzug 109, Detrahendo) 2633, Summa summarum 3994 fl
Das gemeinschaftlich und theilbare Gut, hausrath 141, Werckzeug und Waar zur sattler profession 661, silber 21, goldene ringe 5, baarschafft 29, häusern 5000, schulden 29, Summa summarum 5888 fl. – Schulden 11.946, passiv onus 6057 fl
Eheberedung (…) den 22. sept. 1775, Fické Nots.
Codicill 25. feb. 1788 enregistr. 8. aug. 1791 Copia Depositionis Not. Greiss, Ergäntzung Fick im Jahr 1775
Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 98 du 14 frim. 10

Joachim Frédéric Lorentz se remarie à 54 ans en 1792 avec Marie Salomé Kuhn âgée de 38 ans : contrat de mariage, célébration
1792 (28.6.), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 153, Altes N° 292
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Joachim Friderich Lorentz der verwittibte Sattler und burger allhier an einem theil,
so dann Jungfrau Maria Salome Kuhnin, weiland Herrn Johann Jacob Kuhn gewesenen Meelhändlers und burgers alhier hinterlassene eheliche tochter, so majorennis und ohnbevögtigt dissorts aber mit herrn Martin Amando dem Employé in dem hießigen Saltzmagazin ihrem Schwager verbeÿstandet ware an dem andern theil
Geschehen allhier Zu Straßburg in mein des Notarii Schreibstube, den 28. Junÿ im Jahr 1792 [unterzeichnet] Joachin Fridrich Lorentz, Mari Salomea Kuhnin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 112, n° 16)
Im Jahr 1792, Montag den 16. Julii Abends um sechs Uhr sind (…) copulirt worden Herr Joachim Friderich Lorentz Sattler Wittwer und burger allhier, 54 Jahr alt, weiland Herrn Anastasius Lorentz geweßenen Sattlers und burgers allhier und weiland Frau Anna Maria gebohrne Mänin nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Salome Kuhnin 38 Jahr alt weiland Herrn Johann Jacob Kuhn geweßenen Meelhändlers und burgers allhier und weiland Frau Maria Magdalena gebohrnee Schmidtin nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] jährlich Friderich Lorentz als hochzeiter, Maria Salomea Kuhnin als hochzeiterin (i 78), Proclamation, Temple-Neuf, luth. f° 160-v (i 152)

Marie Salomé Kuhn fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui lui est propre, sise près de l’auberge au Corbeau
1803 (18 fruct. 11), Strasbourg 7 (18), Not. Stoeber n° 1888, 4809
Inventarium über fraun Maria Salome geb. Kuhn des burgers Joachim Friedrich Lorenz Sattlers Ehegattin, in ihrem vor weÿl. Notario Johann Friedrich Greiß den 28. junÿ 1792 aufgerichteter Eheberedung – dem 18. julÿ 1792 angetretenen Ehe
der Ehemann wittwer weÿl. Maria Dorothea geb. Lichtenberger, Inventarium Nr. Greiß
in der am Raben n° 61 gelegenen behausung
Eigenthum an einer behausung so die Ehefrau in die Ehe gebracht, Nemlich eine behausung und hoffstatt samt bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden ohnfern dem Mezgergießen numéro 61 einseit neben burger Kober* beck anderseit neben br. feÿl bech hinten auff denselben hausrath 773 fr, silber 244 fr, baarschafft 952 fr, activ schulden 2400 fr, behausung &, Summa summarum 4370 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 195 du 28 fruct. 11

Joachim Frédéric Lorentz meurt en 1811 en délaissant une petite-fille qui demeure avec sa mère à Paris
1811 (5.8.), Strasbourg 4 (39), Not. Stoeber n° 1314
Inventaire de la succession de Joachim Frédéric Lorentz ci devant sellier décédé le 20 juin dernier – à la requête de Marie Barbe Kuhn la veuve, Jean Jacques Friedel cadel négociant mandataire de Louise Jeanne Joséphine Chevrier veuve de Jean Frédéric Lorentz, sellier demeurant à Paris rue du Kaire n° 16, mère et tutrice légale de Marguerite Sophie Lorentz seule et unique héritière son grand père et mandataire de Jean Jacques Christmann négociant en passementerie à Paris rue porte foin n° 13 subrogé tuteur de la mineure
Contrat de mariage reçu Me Greis le 28 juin 1792

dans une maison quai des fagots n° 61 dont la veuve est propriétaire
Dépouillement, communauté: meubles 715 fr, argenterie 81 fr, numéraire 3303 fr, déclarations actives 21.665 fr, récompense 10.132 fr, total 35.897 fr, passif 3141 fr, reste 32.756 fr, moitié à la veuve 16.378 fr
masse de la veuve, meubles 482 fr, argenterie 134 fr, remplacement 2788 fr, dettes actives 896 fr, total 4301 fr, bénéfice de la communauté 16.378 fr, total 20.679 fr
masse du défunt, meubles 231 fr, argenterie 60 fr, dettes actives 10.000 fr, immeuble 1200 fr, moitié du bénéfice 16.378 fr, total 27.869 fr, déduire récompense 10.428 fr, reste 17.441 fr
meubles, au second étage, dans une chambre de derrière au premier étage, dans la cave, dans la cuisine
maison appartenant à la veuve.: Une maison avec puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des fagots n° 61, d’un côté Kober boulanger d’autre le Sr Feyl boulanger aboutissant sur le même
immeuble du défunt, 1 ha 25 de terres à Northeim et Marlenheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 162 du 10.8.

Marie Salomé Kuhn femme de Joachim Frédéric Lorentz vend 1800 francs la maison qui lui provient de ses parents à l’employé des douanes Jean Pierre Finck et à sa femme Salomé Buri, déjà propriétaires de la maison à l’arrière qui s’ouvre sur la rue des Orphelins.

1803 (24 mess. 11), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2197, 4656
burgerin Maria Salome geb. Kuhn burgers Joachim Friedrich Lorentz des sattlers Ehegattin
burgers Johann Peter Finck Employé à la Douane und Salome geb. burin
eine behausung samt hofstadt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten dero zubehörden und Rechten am Uttengänglein beÿm Weÿsengraben Numéro 7, einseit neben Martz Kaÿser anderseit neben bernhardischen Erben hinten auff den käufern Garthen – 2 fr 40 c ane bodenzinß – um 1800 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 115-v du 4 therm. 11

Jean Pierre Finck, manant et employé à la halle, épouse en 1775 Marguerite Elisabeth Süss, fille de bourgeois
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 53), Hodie 20 Novembris anni 1775 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Petrus Finck, antonÿ Finck et Margarethæ Meyer filius Legitimus, ratione juris et Facti ad Stum Stephanum huius vrbis Parochianus et Margaretha Elisabetha Süs Nicolai Süs civis hujatis, et defunctæ Margarethæ Elisabethæ Reibel filia legitima Nea conversa ex hac vrbe oriunda, a biennis ultimo ratione domicilÿ Parochiana Nostra, ambo soluti (signé) Jean Pierre finck, Margaretha Elisabetha Süßin

Jean Pierre Finck devient bourgeois par sa femme : inscription au Livre de bourgeoisie, instruction de la demande. Il s’inscrit à la tribu des Gourmets
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 144
Johann Peter Finck der Employé in hiesigem Kauffhauß eines allhiesigen Schirmers Sohn erhalt das burger recht von seiner Ehefrauen Margaretha Elisabeth Niclaus Süß, des amlungmachers und burgers alhier ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher. Jur. den 13. Jan. 1776.

(p. 302) Weinsticher. N° 3. den 15. januarii 1776.
joh. Peter finck der emploÿé in hiesigem Kauffhauß anton finck des Hiesigen schirmers und Kauffhauß beambten mit fr. Margaret. gebohrnen Meÿerin ehelich erzeugter sohn, Verheürathet, auf Vorheriges anzeügen beÿ S: t: dem Regirenden Hn. ammeisyer pt. feriarum mit fr. Marg elis. Süssin der hiesigen burgers tochter.
Dieser Producirt gehörige attestata, welche seine ehrliche geburth. Cathol. Rel. zugethan Zu seÿn darthun, wie auch das beede Eheleuth auf Löbl. statt stall alle Möglichs Præstanda Præstirt und der Maritus des Zunfft rechts beÿ E: E: zunft der weinstcher Vertröstung habe
500 R. baarschafft Hat Implorant als sein wahren eÿgenthum Vorgewiesen und eÿdlich bekräfftiget, auch 100 R. 5 ß ad Protoc. Deponirt, mit dem unterthänigen bitten Euer gnaden geruheten ihme mit den burgerrecht ab uxore und zwar um den alten burger schilling gnädigst Zu willfahren.
Receptus ab uxore um den A. b. schill.

Fille majeure originaire de Westhoffen, Marie Elisabeth Gæng déclare que c’est par calomnie qu’on a pu dire que Jean Pierre Finck est le père de son enfant naturel
1787 (20. febr.), Not. Wengler (6 E 41, 1530) n° 57
persönlich erschienen Maria Elisabetha Gängin, die ledige von Westhoffen gebürtig, weiland Johannes Gäng des burgers und Ackersmanns nachgelaßene eheliche tochter diese hat angezeigt und bekandt, wie daß derjenige Ruf, als hätte hr Johann Peter Finck, der Employé in alhiesigem Kaufhaus und burger hiesebst, sie comparentin geschwängert und er der Vater ihres Zu gebärenden Kindes wäre, durchaus irrig und falsch seie, mithin auf eine boshaften Verwundung beruhe, angesehen sie nicht von ihme, sondern Von einer andern Person in diese Umstände versezzet worden

Marguerite Elisabeth Süss fait un codicille qui annule les dispositions antérieures
1787 (1. Mai), Not. Wengler (6 E 41, 1530) n° 65
(Codicill) persönlich erschienen Frau Margareta Elisabeta gebohrne Sußin, H Johann Peter Finck des Employé in allhiesigem Kaufhaus und burgers alhier Ehegattin, Von der Gnade Gottes aufrecht gesund gehend und stehenden Leibs, auch guter richtiger Sinnen Vernunft und Verstands (annullirt alle vorige letzten willens Dispositiones)
So geschehen alhier zu Straßburg in einer daselbst ane dem St. Thomas platz gegen der Königl. Müntz über gelegenen, dem löbl. Collegiat Stift St. Thomä eigenthümlich gehörigen und von mit dem Notario zum theil bewohnenden behausung, und deren in dem hindern Gebäude einstöckige hoch befindlichen Schreibstube mit den Fenstern in den hof aus sehend (…) auf Dienstag den ersten des Maimonats Nachmittags zwischen zwei und drei Uhren im Jahr Christi 1787

Jean Pierre Finck épouse en deuxièmes noces Salomé Büry : contrat de mariage, célébration
1794 (12. 7.br ou 26 fruct. 2), Strasbourg 6 (9), Me Laquiante n° 11
Contrat de mariage – C. Pierre Finck employé la douanne
Cit. Salomé Buri son épouse
(Enregistrement, revenu industriel, 600)
enreg. 26 – Enregistrement de Strasbourg, acp 28 F° 33-v du 26 fruct. 2

Mariage, Strasbourg (n° 586)
Cejourd’hui 11 frimaire de la seconde année de la République (…) d’une part jean pierre Finck emploïé à la Douane agé de 39 ans né et domicilié en cette ville fils légitime de feu Antoine finck emploïé à ladite douane et de feûe Marguerite Meyer, Veuf de marguerite Elisabeth Suiss, de l’autre part catherine salomée Bury agée de 28 ans née et domiciliée en cette ville fille légitime de feû Mathias Bury ouvrier en marbre et de Catherine Leist (…) 1° l’acte de naissance jean pierre Finck portant qu’il est né en cette Ville le 4 février 1754, 2° l’acte de naissance de catherine salomée Bury portant qu’elle est née en cette Ville le 22 janvier 1765, 3° de l’acte de Décès de marguerite Elisabeth Süss portant qu’elle est morte à Bischheim au Saum le 26 may dernier (i 85)

Salomé Bury meurt sans délaisser d’enfant en 1825
1825 (21.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Salomé Bury femme de Jean Pierre Finck, ancien commissaire chargeur décédé le 14 avril dernier – à la requête du veuf légataire universel de la défunte et de 1. Salomé et 2. Anne Marie et Adam Kast légataires particuliers
mobilier 3784 fr, créances 13 000 fr, total 16 784 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 93 du 25.5.

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Françoise Herrmann veuve du journalier Michel Schwartzrucker

1806 (19.11.), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 472
Inventaire de la succession de feue Françoise Herrmann veuve de feu Michel Schwartzrucker, journalier, décédée le 6. novembre 1806 – à la requête de Jean Michel Tuba, journalier, tuteur naturel de ses deux enfants procréés de son mariage avec Anne Marie Wolf nommés François Joseph 19 ans et Philippe Jacques 14 ans, ceux-ci petits enfants de feue Catherine Madeleine Herrmann femme de feu Jean Michel Wolff et sœur germaine de la défunte, à la requête d’Ignace Schump journalier tuteur subrogé auxdits mineurs
dans une maison sise quay des orphelins N° 7
meubles 128 fr, dettes actives 1405 fr, total 1533 fr, dettes passives 630 fr, reste 903 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 f° 73-v du 26.11.

Salomé Bury meurt en 1825 après avoir institué son mari légataire universel

1825 (21.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Salomé Bury femme de Jean Pierre Finck, ancien commissaire chargeur, décédée le 14 avril dernier – à la requête du veuf légataire universel de la défunte et de 1. Salomé et 2. Anne Marie et Adam Kast légataires particuliers
mobilier 3784 fr, créances 13 000 fr, total 16.784 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 93 du 25.5.

Pierre Finck et Salomé Buri vendent leurs maisons rue des Orphelins et place des Orphelins, contiguës l’une à l’autre, au commissionnaire de roulage Pierre Martin Finck et à sa femme Marie Anne Wallinger

1823 (20.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 164, n° 9 du 26.12.
Pierre Finck, propriétaire, et Salomé née Buri
à Pierre Martin Finck, commissionnaire de roulage, et Marie Anne née Wallinger
une maison située à Strasbourg ruë des Orphelins n° 21 consistant en bâtiment de devant et de derrière, jardin au milieu, petite cour, puits, aisances et dépendances, la maison de devant à côté du Sr Bilger, d’autre Sr Hummel mre maçon
et la maison de derrière d’un côté Sr Hatt cordonnier, d’autre Sr Lagel serrurier donnant sur la place autrefois fossé des Orphelins où elle a une issue et porte n° 7 – acquis par trois contrats d’acquisition 8 thermidor 7 (26 juil. 1799) Me Lauth trans. vol. 7 n° 710, Me Stoeber, 24 messidor 11 (13 juil. 1803), Me Stoeber 5 juin 1809. Comme autrefois cette maison payait une rente foncière à la ville de Strasbourg elle fut rachetée par quittance du 16 juil. 1806 et 29 juil. 1813 enreg. 18 juil. N° 426 et 29 juil. 1813 F° 22 – pour 14.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 4 du 22.12.

Fils de l’aubergiste Martin Finck, Pierre Martin Finck épouse en 1820 Anne Marie Wallinger, fille d’aubergiste
1820 (5.7.), Strasbourg 14 (65), Me Lex n° 2134
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Pierre Martin Finck, commis de commissionnaires fils majeur de feu Martin Finck, aubergiste, et Anne Marie Goetz
Anne Marie Wallinger fille mineure fille de Pierre Wallinger, aubergiste, et Sophie Kielinger – en la demeure de la De Wallinger
Enreg. 148 F° 66 du 7.7.
Inventaire des apports n° 2239 du 10 août, la Dame 2205 fr le Sr Finck 13.500 fr
(enreg F° 176 du 18.8.)

Pierre Martin Finck meurt en 1850 en délaissant neuf enfants. La maison dont l’avant donne rue des Orphelins et l’arrière place des Orphelins est décrite sous une seule rubrique

1850 (26.8.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7297
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Martin Finck et Anne Marie Wallinger
L’an 1850. Cejourd’hui lundi 26 août, à la requête de Madame Anne Marie Wallinger, veuve de M Pierre Martin Finck commissionnaire de roulage, ladite dame demeurante et domiciliée à Strasbourg, agissant A. pour elle personnellement 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et M. Finck son défunt mari, 2° pour l’exercice de ses reprises et droits nuptiaux, 3° en qualité de donataire de la jouissance viagère et gratuiote de la moitié de la succession de son dit défunt mari, Ces droits résultant à Mde Finck de son contrat de mariage passé devant Me Lex alors notaire à Strasbourg et son Collègue le 5 juillet 1820, duquel l’analyse sera faite plus bas, B. Comme mère et mère et tutrice légale de 1° Geoffroy Eugène Finck, né le 6 novembre 1830. 2° Anne Marie Françoise Finck née le 19 avril 1832, 3° Charles Pierre Martin Finck, né le 11 juin 1836, 4° Charles Auguste Finck né le 15 mars 1838, 5° Marie Eugénie Finck née le 3 mai 1840, 6° Jules Charles Louis Finck né le 30 juin 1847
et encore à la requête de I. Mlle Marie Sophie Finck, II. Mlle Marie Louise Finck, III. Melle Marie Julie Finck, toutes trois célibataires majeures d’ans, sans profession demeurantes et domiciliées à Strasbourg. En la présence de Mr Dominique Schirmer négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des six enfants mineurs (…) étant les six mineurs Finck susdénommés et les trois demoiselles Finck majeures requérantes habiles à se porter seuls et uniques héritiers de Me Pierre Martin Finck leur père décédé le 19 mars 1850 (…)
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal d’Intitulé d’inventaire à Strasbourg en la maison mortuaire rue des Orphelins N° 3

Mobilier de la communauté. rez de chaussée. Salle à manger, Chambre à coucher,, Chambre sur le jardin, Cuisine – Premier étage, chambre unique – Mansardes – Cave – Magasin – Ecurie
Analyse du contrat de mariage
Immeubles. Acquêts de communauté. Une maison sise à Strasbourg rue des Orphelins ci devant N° 21 aujourd’hui N° 3 consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière, petit jardin au milieu et petite cour, puis, aisances et dépendances, la maison de devant tenant d’un côté au Sr Riebel et de l’autre côté du Sr Hummel et la maison de derrière tient d’un côté au Sr Kromer et de l’autre côté au Sr Laurent. M. et Mde Finck ont acquis cet immeuble du St Pierre Finck, propriétaire, et Salomé Buri ayant demeuré à Strasbourg suivant contrat pasé devant M. Georges Louis Frédéric Grimmer et son collegue notaires à Strasbourg le 20 décembre 1823. enregistré, transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 26 décembre de la même année volume 164 n° 9 (…). A ce contrat se trouvent joints 1° la grosse sur parchemin d’un contrat passé devant Me Stoeber notaire impérial à Strasbourg le 5 juin 1809, enregistré aux termes duquel le Sr Joachim Frédéric Lorentz, sellier, et Jean Frédéric Lorentz, aussi sellier, ont vendu ledit immeuble à M. Pierre Finck et à Salomé Buri sa femme, 2° l’expédition en langue allemande d’un contrat passé par M° Lauth alors notaire à Strasbourg le 8 thermidor an VII portant vente d’une partie du même immeuble ausit Sr Pierre Finck, 3° Expédition sur parchemin d’un contrat passé devant Me Daniel Stoeber le 24 messidor de l’an XI, ce contrat porte également vente d’une partie dudit immeuble au même Sieur Pierre Finck. Ces trois contrats ont été paraphés par M Lacombe Côte B n° 2, 3 et 4.
(vacation du 28 août) Une maison sise à Kehl (grand duché de Bade) consistant en un bâtiment de devant à deux étages (…)
Héritages recueillis pendant le Mariage par M. et Mde Finck. 1° Mde Finck a recueilli pendant son mariage al succession de Mad. Sophie Killinger sa mère décédée veuve de M. Pierre Wallinger et celle de Charles Wallinger son frère, en son vivant négociant, décédé célibataire à Strasbourg (…)
acp 394 (3 Q 30 109) f° 27-v, vacations des 26, 27, 28 et 30 août (succession déclarée le 5 7.bre 1850)
Communauté, mobilier 5452, créances 33.835, argent en caisse, valeurs et extances de commerce 15.955
Immeubles, Une maison à Strasbourg rue des orphelins N° 3
Une maison sise à Kehl (Bade)
Garde robe 187 francs

Marie Wallinger meurt en 1872 en délaissant huit enfants

1872 (30.8.), Me Momy
Inventar des Nachlaßes von Maria Wallinger Wittwe von Paulus Martin Finck in Straßburg den 30. Juni 1872 gestorben, errichtet durch 1) Maria Sophie Finck, volljährig in Straßburg, 2) Karl Petrus Martinus Finck, leutenant im 3. Cuirassiers in Paris, 3) Maria Eugenie Finck, Ehefrau von Joseph August Schorong, huissier in Waßlenheim, 4) Frantz Xaverius Goetz, Bierbrauer in Zabern als Vater von Maria Luise Goetz aus der Ehe mit Maria Louise Finck, 5) der Bevollmächtigte von Julius Karl Ludwig Finck, Militär im dritten Infanterie Regiment in Rochefort, Karl August Finck, Leutenant im 91. Lignien Regiment, Ludwig Stanislas Saint Cyr, Thierarzt in St Jean d’Angely, als vater von Julius Claudius Ludwig und Maria Sophia St Cyr, aus der Ehe mit Maria Julie Finck, 6. der Bevollmächtigte von Maria Anna Franzisca Finck Ehefrau von Maria Antonius Frantz Ruelle, Professor im Lyzeum von Auch

Nachlas. Mobilien 1296, Geld 123, Pacht Zinse 955, Schuldschein in Kehl zahlbar 2575
37/72 eines Hauses Waisen Gasse N° 5
Ersatz Leistung der Kinder 8541
Passif, 2744
Liquidation des Nachlasses von H. Finck. Gemeinschafft& 79.150, Passif 59.808, bleibt 17.342.
Nachlas, ½ der Gemeinschafft 9671. Rücknahme 21.700, Kleidung 187, ½ des Hauses 31.558
acp 608 (3 Q 30 322) f° 67-v du 9.9. (Nachlas erklärt 30/12 72)

Testament de Marie Anne Wallinger
1872 (9.7.), Me Momy
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments Maria Anna Wallinger Wwe Peter Martin Finck, Commissionär in Straßburg vom 30. Juni 1872, heute registrirt
acp 607 (3 Q 30 324) f° 6-v du 12.7.

Liquidation et partage des successions Finck

1873 (29.9.), Me Loew
Liquidation und Theilung der Nachlasen von 1° Peter Martin Finck, Eigenthümer den 19. März 1850 gestorbben, 2) von Gottfried Eugen Finck, Sohn den 1. September 1860 gestorben, 3) von dem Nachlas von Anna Maria Wallinger, Wittwe des oben genanten Hn Finck den 30 Juni 1872 gestorben, 4) von der Gütergemeinschaft die zwischen dem Eheleuten Finck existirt hat
zwischen 1) Maria Sophia Finck, volljährig in Straßburg, 2) Karl Petrus Martin Finck, Hauptmann im 3. Cuirassiers zu Paris, 2) Maria Eugenie Finck, Ehefrau von Joseph August Schorong, ehemals Gerichtsvollzieher zu Straßburg, 4) Karl August Finck, Leutenant im 91. Lignien zu Paris, 5) Maria Anna Franzisca Finck Ehefrau von Maria Antonius Frantz Ruelle, Professor zu Auch, 6) Julius Karl Ludwig Finck, Soldat im dritten Infanterie der Marine Zu Rochefort, 7) Frantz Xaverius Goetz, Brauer zu Zabern als Vater von Maria Luise Goetz aus der Ehe mit Maria Louise Finck, 8) Ludwig Stanislas Saint Cyr, Thierarzt in St Jean d’Angely, als vater von Julius Claudius Ludwig St Cyr Kaporal im 3. Infanterie der Marine zu Rochefort, Maria Sophia St Cyr, mit Maria Julie Finck

I. Gemeinschafft, Actif Masse 130.150, Passif Masse 75.513, bleibt 54.637, ½ 27.318
Nachlas des H. Finck Vater, ½ der Gemeinschafft 27.318 Ersatz Leistung durch die Gemeinschafft 35.200, Total 62.518, davon weg die Morgengabe 2500, bleibt 60.018, 1/9 6608
II. Nachlaß von Eugen Finck, Erbtheil des vaters 6668. ¼ der Mutter 1667, Total 5001, 1/8 625
III. Nachlas der Witwe, Actif Masse 80.801, Passif Masse 3798, bleibt 78.002
acp 620 (3 Q 30 335) f° 87-v, n° 4517 du 9.10. (homologirt 22/12 74

Le propriétaire suivant est Henri Bertuch qui épouse en 1872 Françoise Baudendistel, veuve du marchand d’eau de vie Charles Pingeoz.

Natif de Wingen, Charles Pingeoz épouse en 1863 Françoise Baudendistel, native d’Ulm en Bade.
Mariage, Strasbourg (n° 369) Du 1° jour du mois d’août 1863. Acte de mariage de Charles Pingeoz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 février 1834 à Wingen, arrondissement de Wissembourg (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, préposé des douanes, fils de feu Philippe Pingeoz pensionnaire des douanes décédé à Schweighausen (Bas Rhin) e 18 janvier 1859 et de feu Catherine Adam décédée à Schweighausen le 18 novembre 1857, et de Françoise Baudendistel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 février 1837 à Ulm (grand duché de Bade), domiciliée à Ulm, sans profession, fille de Georges Baudendistel, tisserand domicilié à Oberkirch ci présent et consentant et de Marie Anne née Baudendistel domiciliée également à Ulm (…) qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage, (signé) Pingeoz, Bandendistel (i 28)

Charles Pingeoz meurt en 1869 dans sa maison place d’Austerlitz
1869 (27.11.), Me Flach (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Pingeoz marchand d’Eau de vie et Françoise Baudendistel sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Pingeoz décédé le 9 août 1869, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice d’Alphonse Emile et Marie Louise Pingeoz ses enfants
Communauté, mobilier estimé 1830, argent 700, créances 774
Une maison à Strasbourg place d’Austerlitz n° 5
acp 588 (3 Q 30 303) f° 49-v du 1.12. (succession déclarée le 21. janvier 1870)

1869, Me Flach (minutes en déficit)
Testament du 26 juillet 1867 – Charles Pingeoz, propriétaire à Strasbourg par lequel il lègue à Françoise Baudendistel sa femme la moitié indivise de sa maison de communauté sise à Strasbourg place d’Austerlitz n° 5 et tout le mobilier garnissant la maison à charge de payer la moitié d’un capital de 1000 francs et de verser une somme de 4000 francs dans la succession – Décès du 9 août 1869
acp 585 (3 Q 30 300) f° 98 du 13.8.

Originaire de Tennstedt en Prusse, Jean Henri Bertuch épouse en 1872 Françoise Baudendistel veuve de Charles Pingeoz
Mariage, Strasbourg (n° 948)
Du 16° jour du mois de novembre 1872. Acte de mariage de Jean Henri Bertuch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 septembre 1844 à Tennstaett (Prusse), domicilié à Strasbourg, aubergiste, fils de Jean Henri Bertuch, cultivateur, et de Jeanne Wilhelmine Marburg, conjoints domiciliés à Tennstaett, et de Françoise Baudendistel majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 février 1837 à Ulm (grand duché de Bade), domiciliée à Strasbourg, aubergiste, veuve de Charles Pingeoz marchand d’eau décédé à Strasbourg le 9 avril 1869, fille de Georges Baudendistel ; tisserand domicilié à Oberkirch (grand duché de Bade) ci présent et consentant et de feu Marie Anne née Baudendistel décédée à Ulm le 4 novembre 1868 (…) qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage, (signé) Bertuch



45, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 45 – V 170 (Blondel), N 1073, voir ensuite section 63 parcelle 100 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Bernard Würmel, 1770-1771 vers les Grandes Arcades, 1772 vers la place du Temple-Neuf
Cinquième étage, 1862-1865, Jean Christophe Otto – Démolie en 1898


La maison à pignon 41 et 41-bis, suivie des n° 43 et 45 avant leur démolition (publiée par Fischbach, Impr. Alsacienne, doc. B.N.U.)
L’arrière de l’ancienne maison correspond à la travée de fenêtres aveugles à l’arrière de la voiture (avril 2016)

La maison comprend un bâtiment avant qui donne sur les Grandes Arcades et un bâtiment arrière sur la place des Dominicains (Prediger hoff, place du Temple-Neuf). Le pelletier Jean Ottel doit à partir de 1567 un loyer pour avoir été autorisé à ouvrir une porte sur la place. Isaac Rommelsperger qui a vendu sa maison libre de tout cens obtient en 1661 le droit de racheter le loyer, ce qu’il fait effectivement en 1663. Le marchand épicier Elie Stædel obtient en 1677 le droit d’enclore devant ses arcades un terrain de 19 pieds et demi sur 12 pieds 3 pouces comme son voisin pour pouvoir y poser des marchandises. Le farinier Jean Georges Strohl qui a placé en 1697 un étal sous les arcades sans autorisation acquitte comme plusieurs de ses voisins un loyer annuel d’une livre à partir de 1707. Son gendre Jean Daniel Helmstetter est condamné à reculer en 1732 l’étal qu’il a agrandi au-delà des limites des étaux voisins. Il est autorisé en 1740 à poser une marche devant sa porte vers la place des Dominicains où le pavé a été abaissé. Il cède en 1757 la maison à ses enfants suite aux dissensions sur l’héritage de leur mère. D’après l’estimation faite en 1752, la maison comprend une boutique et un comptoir au rez-de-chaussée, des logements aux trois étages et des chambres au quatrième.
Le boutonnier Jean Bernard Würmel acquiert la maison en 1770. Il fait reconstruire la même année le bâtiment qui donne sur les Grandes Arcades par le maître maçon Jean Lingenhœlin et obtient l’autorisation de reconstruire selon le nouvel alignement le bâtiment qui donne sur la place des Dominicains. L’aménagement intérieur du bâtiment avant a lieu en 1771. Jean Bernard Würmel demande en 1772 au maître maçon Jacques Daniel Hærtelmeyer un projet pour le bâtiment arrière qui sera élevé sur les anciennes fondations. Il charge François Marc Sporer des travaux. Il vend en 1789 10 175 livres la maison qu’il avait achetée 5 025 livres.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages en maçonnerie vers les Grandes Arcades et un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie vers le Temple-Neuf. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers les Grandes Arcades est la deuxième à gauche du repère (b) : arcade au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun et quatre niveaux de lucarnes. La façade vers le Temple-Neuf est la deuxième à droite du repère (u’) : grande ouverture au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun et toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour F montre l’arrière (1-6) du bâtiment vers les Grandes Arcades et l’arrière (4-5) du bâtiment vers le Temple-Neuf. Le côté sud (5-6) de la cour est occupé par un seul bâtiment, le côté nord (1-2-3-4) par le mur du voisin auquel est adossé un édicule.
La maison porte d’abord le n° 33 (1784-1857) puis le n° 45 (Grandes Arcades), le n° 6 puis le n° 9 (place du Temple-Neuf).


Cour F
Plan des Ponts-et-Chaussées, 1856 (ADBR, cote 2 SP 22)

Après les faillites successives du pelletier Frédéric Guillaume Tilling et du marchand Benjamin Schneiter, les frères Ratisbonne se portent acquéreurs de la maison en 1819. Fabricant à Kehl, Jean Christophe Otto l’acquiert en 1861 et y fait en 1862 puis en 1865 des travaux qui en portent le revenu de 540 à 614 puis à 695 francs. Le nombre d’ouvertures au troisième et au-dessus passe de 19 à 55. C’est donc lui qui surélève la maison de l’étage supplémentaire qu’on voit sur la photographie prise dans les années 1890.
La maison change deux fois de propriétaire avant que Maurice Knopf ne l’achète et la démolisse pour construire son grand magasin (voir ensuite le n° 41.bis).

mars 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1898. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Baumgartner, pelletier, et (1590) Marie Bachmann – luthériens
1657 v Jean Frédéric Hoffmann, marchand à Francfort
1657 v Isaac Rummersperger, tanneur, et (1627) Madeleine Schira, veuve de Mathias Jenin – luthériens
1661 v Georges Klug, pelletier, et (1635) Barbe Rœmer veuve du pelletier Jean Henri Bleicher (1626) – luthériens
1670* h Jean Jacques Bleicher, pelletier, et (1657) Marie Meyer puis (1671) Anne Marie Huber – luthériens
1676 v Elie Stædel, marchand épicier, et (1668) Ursule Ultz, (1679) Marguerite Vogler puis (1693) Marie de Bayer – luthériens
1697 v Jean Georges Strohl, meunier à Pfaffenhoffen puis farinier à Strasbourg, et (1672) Barbe Heuler puis (1678) Eve Marie Helmstetter veuve de l’aubergiste Wendel Schleber – luthériens
1723 h Jean Daniel Helmstetter, intendant puis farinier, et (1710) Anne Marguerite Strohl puis (1756) Marie Marthe Sonntag, veuve du préposé à la grue Jean Daniel Wurtz – luthériens
puis (1757) ses enfants
1770 v Jean Bernard Würmel, marchand, et (1755) Anne Marguerite Thomann – luthériens
1789 v Frédéric Guillaume Tilling, pelletier, et (1779) Marie Madeleine Fischer puis (1791) Catherine Frédérique Osterrieth – luthériens
1806 adj Benjamin Schneiter, marchand, et (1802) Dorothée Cuntz
1819 adj société Ratisbonne frères, Auguste Ratisbonne et Louis Ratisbonne
1837 h Louis Ratisbonne, banquier, président du Consistoire israélite, et (1811) Flore Cerf Berr

1858 v Nathan Blum, négociant, et (v. 1851) Pauline Goudchaux
1861 v Jean Christophe Otto, fabricant à Kehl
1874* v Frédéric Adolphe Stiegelman
1887* v Frédéric Mœbs, marchand de tabac
1898* v Maurice Knopf, commerçant, et Rose Marx

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 150 livres en 1723, 2 750 livres en 1752, 2 250 livres en 1778
Valeur vénale, 5 025 livres en 1770, 10 175 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) V 170, Jean Daniel Helmstetter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Würmler Wittib, 4 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1073, Ratisbonne, Auguste – maison, sol – 2,85 are
N 1073-bis, Strasbourg, la Ville – sol – 0,24

Locations

1729, Marie Villars, veuve du marchand de tabac Pierre Pradier
1736, Jean Louis Schlag, pelletier
1740, Claude Joseph Revillot, marchand
1751, Jean Antoine Falconnet, cafetier
1773, Jean Abert, marchand
1774, 1777, Jean Daniel Mentzer, pelletier
1804, Jean Joseph Gallois, négociant, et Marie Anne Gilbert
1863, Henri Auguste Borst, négociant

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D)
Le pelletier Jean Ottel doit 8 sols pour avoir été autorisé à ouvrir une porte sur la place des Dominicains le 6 mars 1567. Le loyer ensuite fixé à 15 sols est reporté au folio 271 du registre suivant.

Item viij ß boden Zinß gibt hans Ottel der Kurßner Rathherr von Einer hußthüren, so Im durch vnsere herren vergennet vff dem Prediger Kirchhoff Zumachen vnd durchzubrechen, mit dem vorbehalt des der platz vor seiner thuren Inn der Maßen wie bißher durch die Statt verlehen soll werden, wo Er aber den selbig. Inn der Maßen begern wurde Ein Kram hinweg Zunehmen, vnnd dafur als vil geben will, Als Ein Anderer gibt, soll Im auch willfahren werden, Am donrstag den 6.ten Martÿ Anno Lxvij vnd gefallet der Erst Zinß vff Annunciationis Marie A° Sechtzig acht
(rub.) Neü 271.
Er noch Jetz 15 ß Gesetzt d. 8. Febr. 1627.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 271-v
Le loyer est inscrit au nom de la veuve d’André Baumgartner. La maison se trouve entre les propriétés de Jean Georges Metzger le jeune et Georges Klug. Isaac Rummelsperger éteint le loyer en versant le capital correspondant en 1663.

Andres Baumgartners Wittib, Soll gemeiner Statt, Vom Huß Under der großen Erbs lauben, neben Hanß Görg Metzgern dem Jüngern Undt Görg Klugen, Jahrs Vf Annut: Mariæ 15 ß d
Alt d. f. 114
Abgelößt durch Isac Rummelspergers w. mit 40 lb d bahr geld den 21.t 10.b. 1663. Vermög protocolli fol. 88

1653-1657
1659 V. H. Isac Rummelspergers empf.
1662
1665 von H. Maderer empf.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f°272-v
Elie Stædel paie à partir de 1679 un loyer pour enclore devant ses arcades un terrain de 19 pieds et demi sur 12 pieds 3 pouces

H. Elias Städel, soll von einzäunung des Allmendts vor deßen Schwipbogen an biß hervor zu den posten under seiner under der großen Erbslauben gelegener behaußung, so 12. schuh 3. Zoll breit, und 19. ½ schuh lang, auff Jacobi und a° 1679. primo, 3 lb 10 ß
Prot. 1678. p. 72
Jetzt Johann Georg Strohl (V. 272. 351. 665)
Jetzt Johann Daniel Helmstätter (9. 360. 662)
(Quittungen 1680-1741)
Neuzb fol 254-b

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 665
Jean Daniel Helmstetter est autorisé en 1707 à poser un étal dans le passage sous sa maison moyennant un cens

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 264-b
Les deux loyers précédents sont reportés au registre suivant

alzb. 272-b, 665
Johann Daniel Helmstätter [sen.] soll von einzogung des Allmendts vor deßen Schwibbogen an biß hervor zu den posten under seiner under der Großen Erbslauben gelegener behaußung, so 12. schuh 3. Zoll breit und 19. und ½ schuh lang, auff Jacobi (id est 26 Julÿ), 3 lb 10 ß
Ferner von dem Schwibbogen vor seiner unter der Großen Erbslauben Liegenden Hauß so lang Er selbige mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen Zinnß verlehnen wird, auf Joh. Bapt: (id est 24. Junÿ), 1 lb [in margine :] 7. fervidor
(quittungen 1741-an 10)
C. 156, C 276

modo Joh: Bernhard Würmel Hndels M. l. Kauff Versch. de 22. 9.bris 1770 in alhiesiger C. C. Stub passirt
Johann Wilhelm Tilling

Préposés au bâtiment (Bauherren) et Protocole de la tribu des Maçons

1661, Préposés au bâtiment, VII 1357
Isaac Rommelsperger qui a vendu sa maison libre de tout cens demande à éteindre le loyer qu’il payait par un capital garanti par la Tour aux Deniers. Les préposés refusent la compensation par le capital de la Tour aux Deniers en demandant un paiement comptant de 40 livres

(f° 66-v) Dienstags den 16. dito [Julÿ] – Rommelsperger, Allmendt zinnß
Isac Rommelspergers Ersuchen p. Memoriale daß Ihnen die Jenige 15. ß Allmend Zinß, so sie in Ihrer vnder der großen Erbßlauben gelegener Vnd Zum Pflug genanter behaußung Von einer haußthüren Vff den Prediger Kirch hof durchzubrechen bißhero Verzinßet nunmehr aber selbige Verkauft, Vnd Von allen beschwerden freÿ Zumachen Versprochen, p. Pfenningthurns Capital abzukaufen Vnd abzulößen.
Erkandt, würdt die Abloßung p. Pfenningthurns Capital abgeschlagen, Hingegen vf 40. lb d. baar gelt gesetzt.

1663, Préposés au bâtiment, VII 1358
La veuve d’Isaac Rommelsperger règle le capital et éteint ainsi le loyer.

(f° 88-v) Montags den 21. Xbris 1663 – Rommelsperger
Isaac Rommelspergers Wittib p. H Mader Ihren vogt p.ducirt 40. lb d. baar gelt, beziehet sich vff Erkantnus de 15. Julÿ 1661. Wie in p.tocoll fol. 66. Zusehen, will damit bewilligter maßen die 15. ß Bodenzinß vff deren Behaußung vnder der großen Erbßlauben stehend abgelöst haben. Erk. wird abloßung angenommen, vnd sollen die 15 ß Bodenzinß in dem Zinß Corpore außgethan werden.

1677, Préposés au bâtiment, VII 1365
Elie Stædel demande l’autorisation d’enclore devant ses arcades un terrain de 19 pieds et demi sur 12 pieds 3 pouces comme son voisin pour pouvoir y poser des marchandises. L’autorisation est accordée à titre révocable après visite des lieux. Les préposés refusent de remplacer le loyer par le paiement d’un capital.

H. Elias Städel, Allmend einzäunung Vnd. der großen Erbslauben
(f° 7) Dienstags den 23. Janua: – H. Elias Städel
Eod. augenschein beÿ Hn Elias Städels behaußung an Ihme Beÿern gelegen, eingenommen alwo gedachter H. Städel umb ebenmäßige einzäunung des Allmend platzes und seiner behaußung angehalten, haltet der platz in sich 19 ½. schuh lang, Vnd in der breite 12. schuh 3. Zoll

(f° 10) Montags den 29. Janua: 1677 – H. Elias Städel, Allmend einzäunung Vnd. der großen Erbslauben – Ist wid. abgekündet worden
p° eingenommenen Augenscheins beÿ der Behaußung Vnder der großen Erbslauben, H. Elias Städeln Zuständig, Ist Ihme H. Städeln dergestalt willfahrt worden daß Er befugt sein solle ebener maßen das Allmend Vnder der großen Erbslauben, Zue anfangs des Schwibbogens vnd der haußthür biß hervor, daß ist 12. schuh 3. Zoll in der breite Vnd in der länge 19 ½ schuh einzuzäunen, vnd Zu seinem Laden Zu accomodiren, doch so lang es Meinen herren gefällig ist. Vnd daß Er mit außstellung der Vorbänck so weit und in dem Meß Verhalte alß Ihme von H. Statt Lohnern angeben würdt, damit eine gleichheit der bänck gehalten werde, Vnd solches gegen Erlag 5 lb Zinß,densemben Jahrs vff Mariæ Verkündung vnd 1678. primo Zuentrichten, Ille bitte umb moderation des Zinßes.
Erkandt, ist beÿ 4. lb d gelaßen worden, H. Städel haltet an, solche abkauffen zu laßen. Erkant, ist begehen abgelehnt.

1697, Préposés au bâtiment, VII 1377
Le farinier Jean Georges Strohl a placé un étal sous les arcades sans autorisation. Il est invité soit à enlever l’étal soit à régler un loyer annuel d’une livres

(f° 43-v) Dienstags den 23. Ejusd: [Julÿ 1697] Johann Georg Strohl lehnt einen platz zum Stand
Johann Georg Strohl, der Meelmann und burger alhier, ist vorgestellt worden, daß Er einen Wannenbanck unter dem schwibbogen seiner unter der großen Erbslauben gelegenen Von herrn Eliæ Städels des Specereÿ händlers Erben erkaufften behausung, ohne erlaubnis MGHH. auffrichten laßen.
Ille entschuldiget sich, daß Er vor weniger Zeit anhero gezogen und burger worden seÿe, auch nicht gewußt hätte, daß Er solches nicht thun dörffe, in erwegung dieser platz unter seinem hauß seÿe, und seine Nchbawren die plätz unter Ihren schwibbögen auch Verlehnten.
Erk. Soll den platz lär stehen laßen oder jährlich 1 lb bodenzinß davon erlegen.

1707, Préposés au bâtiment, VII 1382
Différents propriétaires doivent choisir soit d’enlever leur étal soit de payer un loyer annuel d’une livre (voir le Livre des loyers communaux)

Ständt unter der Großen Erbslauben – Die Einwohner unter der Großen Erbslauben erklären sich entweder die unter Ihren Häußern befindliche mit Ständlein und Kästlein bestellte und umb einen Zimlichen großen zinnß Verlühene Schwibbögen entweder Zuraumen oder dem Pfenningthurn Von jedem Schwibbogen 1. lb. d zinnß jährlichen Zuerlegen, nemblichen
Herr Michael Fröreisen
Johann Georg Müller
Emanuel Dietschen Kinder
Johann Georg Schuhler
Mr Claude Camel
Herr Johannes Roser – Herr Johannes Roser, der Küeffer, Verspricht ein gleichmäßiges zuthun
Gottfried Glock
Herr Georg Jacob Duppert
Herr Johann Henrich Schadenmann
herrn Johann Wolffgang Platzen W.
Herr Johann Wilhelm Starck
Johannes Roht (Johann Roth)
Herr Adam Nagel, der Weinhändler Will das Allmend unter seinem Schwibbogen lähr stehen laßen
Rudolph Schranckenmüller, der Weißbeck,
Herr Johann Mathias Schmidmeÿer, der Kürßner,
Herr Johann Jacob Rauch, der Buchhändler,
Johann Georg Strohl, der Meelmann,
und Herr Johann Daniel Lang, der Seidenhändler,
Versprechen insgesampt die Schwibbögen uner Ihren häußeren, so lang Sie das darunder befindliche Allmend genieße werden, Zuverzinnßen,

1732, Préposés au bâtiment, VII 1395
Les préposés reprochent à Jean Daniel Helmstetter d’avoir chargé le menuisier Jean Georges Kræmer de faire un étal non autorisé qui gêne les voisins. Après visite des lieux, ils demandent que Jean Daniel Helmstetter supprime la partie au-delà des deux pieds un pouce qui forme l’avance commune avec les voisins

(f° 35-v) Dienstags den 22. Ejusd. [19. Apr.] – H. Johann Daniel Helmstätter wegen bauens
H. Johann Daniel Helmstätter wurde verklagt, daß Er unerlaubter weis vor Seiner unter der großen Gewerbslauben liegenden wohnung, durch Johann Georg Krämer, den Schreiner, einen vorbanck machen laßen, welcher den Nachbarn hinterlich ist. Erk. Solle ein augenschein deßwegen eingenommen werden.

Eodem die h : II.ma – H. Johann Daniel Helmstätter
It. in præsentia der Oberen Baw Herren und Herren dreÿ der augenschein an Hn. Johann Daniel Helmstätters hauß unter der Großen Gewerbslauben eingenommen, und jhme in ansehung er hievebor, gleich wie alle seine Nachbaren schon Vorbänck Gehabt, Zweÿ Vor dem Hauß hinauß 2. schuhe und ein Zoll beede Vorbänck Vor seinem Sohn den Specierer erlaubt, das was über die 2 schuhe und I. Zoll aber ist, abzuschneiden befohlen worden.

1740, Préposés au bâtiment, VII 1399
Jean Daniel Helmstetter est autorisé à poser un étal de trois pieds sur deux contre le pilier conformément au folio 606 du Livre des loyers communaux et à poser une marche devant sa porte vers la place de la Prévôté où le pavé a été abaissé.

(f° 43-v) Dienstags den 5. Julÿ 1740. – H. Joh: Daniel Helmstätter
Augenschein eingenommen an Hn Johann Daniel Helmstätters des Mehlmanns Hauß unter der großen gewerbs Laub, welcher umb erlaubnus Gebetten, einen 3. schuhe breit und 2 schuhe tieffen standt an einem Pfeiler seines Laut Statt Zinsbuch fol: 605. mit 1. lb Verzinßenden Schwibbogens machen Zu laßen. Erkannt Willfahrt

Idem – Ferner an deßen gädlein auf dem Prediger Kirchhoff an dem eingang in den domb Probsthoff, darvon er Laut Stattt Zinßbuch fol: 9, 10 ß Zinß Zahlt, Vor welches er eine staffel Legen Zulaßen bemüßiget, weilen das Pflaster darvor wegen des Neuen Marcks in dem domb Probsthoff erniedriget worden. Erkannt Willfahrt auch erlaubt ein Eckstein zu setzen

1770, Préposés au bâtiment, VII 1414
Le boutonnier Jean Bernard Würmel est autorisé à construire sa maison selon le nouvel alignement approuvé vers la place des Dominicains le 27 novembre. Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé le 18 décembre à étayer la maison que Jean Bernard Würmel va construire aux Grandes Arcades.

(f° 57) Dienstag den 27. Novembris 1770. Joh: Bernhard Würmel
Ferner producirte H. Werner einen plan nach welchem unter andern Johann Bernhard Würmel dem Versilbert zinn Knopffmacher welcher willens das an sich erkauffte Helmstetterische Hauß und in specie das auff dem prediger Kirch hoff gelegenen hinterhauß nach ausweißung gedachten auch gutgeheißenen plans zu bauen

(f° 60) Dienstags den 18. Decembris 1770. – h. Linckenhölin nôe. Joh: Bernhard Würmel
hr. Linckenhölin, der Maurer Meister bittet ihme zu erlauben die Joh: Bernhard Würmel, dem Zinn Knopff Mr. gehörige: unter der Grosen Gewerbslaub gelegene behausung, so gebauen werden solle, unter sprüsen zu dörfen. Erkannt, Willfahrt.

1771, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Lingenhœlin rapporte que le marchand Jean Bernard Würmel a l’intention de faire un nouveau poêle et une nouvelle cuisine avec un fourneau et un âtre au premier étage vers la rue ; les deuxième, troisième et quatrième étages seront pareils. Les préposés donnent leur accord assorti de recommandations

(p. 233) Dienstags den 30.ten Aprilis 1771 – Johann Bernhard Würmel der handelsmann will in seiner unter der großen gewerbslaub gelegenen behausung im ersten stock eine Stube gegen der straß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im Zweÿten, dritten und vierten stock das nemliche. Erkandt mit dem anhang Willfahrt, daß des feüer auf dem heerd ane der feuermaur gegen der Stube brenne, der darneben befindliche gäbel aber mit einem halben stein continuirt werde. Mr. Linckenhölin

1772, Préposés au bâtiment, VII 1415
Le maître maçon Hertelmeyer est autorisé au nom du boutonnier Jean Bernard Würmel à élever une nouvelle façade sur les anciennes fondations vers la place des Dominicains

(f° 40-v) Dienstags den 7. Aprilis 1772. Joh. Bernhard Würmel
Mr Hertelmeÿer, der Maurer, nôe. Würmel, des Zinn Knöpffmachers, bittet ihme zu erlauben an deßen Haus auf den Prediger Kirchhoff eine neue façade auf das alte fundament setzen dörfen. Erkannt, Willfahrt.

1772, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Jean Bernard Würmel estime que les 23 florins 5 sols que réclame le maître maçon Jacques Daniel Hærtelmeyer sont une somme trop élevée ; le maître maçon lui a fourni non seulement le devis de la maison à construire place des Dominicains mais un dessin qu’il n’avait pas demandé. Jean Daniel Würmel a déposé la somme entière et demande au Conseil des maçons de fixer la rétribution. Le Conseil estime que 12 florins sont une somme équitable.

Johann Bernhard Wirmel klagt wider Meister Jacob Daniel Härtelmeÿer, den Steinhauer
(p. 68) Donnerstags den 2.ten Julÿ – Klag
Johann Bernhard Wirmel, versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher auch burger allhier, stehet vor und klagt wider Meister Jacob Daniel Härtelmeÿer, den Steinhauer allhier, daß er für einen verfertigten Riß und gemachten Überschlag über ein auf dem Prediger kirchhoff allhier neu zuerbnauendes hinderhaus, auch für verschiedene auf den Pfenningthurn deßwegen gethane Gäng eine Summ von 23 fl. 5 ß ane Kläger fordere da er nun dieße Forderung Zustarck befände, als wolte er E E. Gericht geziemed ersucht haben, selbige zu taxiren, um sodamehr, weilen er keinen Riß von dem Beklagten, sondern nur einen Überschlag wie hoch die bauköten belauffen könnten, begehret Es hätte zwar die geforderte summ beÿ hern Zunfftmeister biß Zu E: E: Gerichts Decision hinterlegt und offerire Ihme Meister Härtelmeÿer, das jenige, was E: E: Gericht erkennen wird, von solchem Geld zu bezahlen, damit er den Überrest erheben könne.
Meister Härtelmeÿer gestehet zwar, daß Er Kläger keinen Riß von Ihme begehret, jedoch um den Überschlag machen zu können, hätte er nothwendiger weis einen Riß verfertigen müßen, bittet dahero denselben Zur Zahlung der völligen Summ anzuhalten.
Nach eingesehenem Riß und gemachte Überschlag wurde Erkandt, solle Kläger dem Beklagten für selbigen wie auch seine gehabte Mühe und Versaumnus in allem 12 fl. zu bezahlen gehalten seÿn, welche er ihme auch gleichbalden von dem Zurück empfangenen Deposito eingehändiget.

1772, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Jean Bernard Würmel demande à la tribu de nommer des experts pour établir le montant des travaux de François Marc Sporer qui a élevé un nouveau bâtiment place des Dominicains

(p. 77) Montags den 10.ten Augusti – Experten Ernennung
Auf Ansuchen herrn Johann Bernhard Wirmel, versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, auch burgers allhier, seind, um die in deßen auf dem Prediger Kirchhoff neuerbauten hinterhaus durch Meister Frantz Marx Spohrer den Steinhauer und burgern allhier verfertigter Mansarde abzuschäten, in Abweßenheit des hochgebietenden herrn Oberhern, durch herrn Joseph Antoni Guerin Medicinæ Doctorem und E. E. großen Raths dermahlig wohlmeritirten Assessorem Zu Experten ernennet worden herr Rathherr Georg Michael Müller, Steinmetz und herr Michael Nagel Steinhauer beede Maurermeistere.

1773, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Les contrôleurs de la tribu reprochent le 30 avril à Jean Bernard Würmel d’avoir employé le compagnon maçon Jean Pierre Schwartz. Il se justifie en déclarant qu’il y avait urgence puisqu’une partie du mur de la cave s’est écroulée. Le compagnon déclare quant à lui qu’il a été convoqué au lieu d’un autre du même nom. Jean Bernard Würmel ajoute le 23 juin que le maître maçon Sporer a refusé le travail. Le Conseil le condamne à deux amendes de trois livres.

Rügere contra Johann Bernhard Würmell
(p. 139) Freÿtags den 30.ten ejusdem [Aprilis] – Klag
Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer und Meister Andreas Joseph Kaltner die beede Rügere vorgemelt ließen ferner citiren Johann Bernhard Würmell, versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher auch burgern allhier und Johann Peter Schwartz Maurergesellen und Schirmern allhier, klagen wider dieselbe, daß letzterer in erstern behaußung Maurer arbeit ohne unter einem Meister zu stehen, verfertiget habe, und daß ersterer selbige auf gleiche weiße habe verfertigen laßen, so beeden den Artickeln Zu wider, bitten deßwegen an beede Beklagte denen Artickeln gemäß abzustraffen.
Johann Bernhard Würmel, præsens ist der Anklage geständig, meldet jedannoch, daß es ein Nothfall geweßen, in deme ein Stuck Mauer in dem Keller zusammen gefallen, welches ein groß Unglück hätte verursachen können, wann selbige nicht gleichbalden wäre reparirt worden, dahero er gezwungen ware, den ersten anhand gekommenene Maurergesell anzuprechen, ihme herinnnen behülfflich Zu seÿn, auch seÿe ihme derjenige Gesell, welches dieße Arbeit verfertiget, gäntzlich ohnbekannt, bittet dahero um absolutinem.
Johann Peter Schwartz ist, weilen er wegen der Gleichheit des Nahmens so er mit demjenigen Gesellen hat so obgemelte Arbeit verfertiget mithin aus Jrthumb citirt worden gleichbalden wieder fortgegangen.
Erkandt, seÿe dieße Sach dermahlen biß zur Gegenwart des gemelten Gesellen annoch in suspenso Zu laßen.

(p. 146) Dienstags den 23. Junÿ – Klag
Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer. E. E. Maurer Meisterschafft Rüger und Meister Frantz Marx Spohrer, Steinhauer, ließen abermahlen citiren Johann Bernhard Würmell, den versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, auch burgern allhier, wiederhohlen die den 30.ten Aprilis jüngst wider ihne eingeführte Klag, daß er Maurer arbeit durch einen Gesellen ohne unter einem Meister zu stehen, habe verfertigen laßen, so wider Ordnung, bitten daher umb abstraffung.
Citatus præsens beziehet sich auf seine dicto 30.ten Aprilis gethane Verantwortung, daß es nemblichen Nothfall geweßen, sintemahlen ein groß Unglück hätte entstehen können, wofern die Arbeit nicht wäre schleunig befördert worden, mit dem ferneren beÿsatz, daß klagende Meister Spohrer, so sein Maurer, ihme dieße Arbeit gleichbaden zu verfertigen refusirt habe, dahereo er gezwungen geweßen dieselbe durch einen Gesellen, so ihme ohnbekandt vnd von einem guten freund recommendirt worden in Stand stellen zu laßen, bittet deßhalben iin Ansehung obangezogener Motiven umb Absolutionem.
Erkandt, wird beklagter Würmel nicht allein in die Straf der 3. lb d vor sich selbsten sondern auch für den Pfuscher, welchen er Zu declariren sich geweigert in 3 lb also in allem in 6 lb Straff, samt 2 ß d Citatons gebühr fälliig erachtet.

Description de la maison

  • 1696 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, des passages latéraux, une buanderie, un bûcher, une cave, une échoppe, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 3900 florins.
  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 4300 florins.
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique et un comptoir, au premier étage un poêle, un cabinet et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’âtre, au deuxième étage un poêle, un cabinet et un vestibule, au troisième étage un poêle, un cabinet et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’âtre, au quatrième étage deux chambres, le comble où se trouvent plusieurs greniers dallés est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place du Temple-Neuf

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
porte de derrière au N° 33 grandes arcades
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie

Atlas des alignements, 2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 48 / 33
Schneiter
Rez de chaussée et 4 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 22) N°33, Ratisbonne, 4 E P S (Maison à quatre étages, construction en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 317 case 3

Ratisbonne, Auguste à Strasbourg

N 1073, maison, sol, grandes arcades 33
Contenance : 1,96
Revenu total : 541,02 (540 et 1,02)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1093 case 1

Ratisbonne, Auguste
1860, Blum, Nathan, rentier, rue de la chaîne 3
1863, Otto, Jean Christophe, négociant à Kehl
1874, Stiegelman, Friderich Adolf, Kleberplatz 14
1887/88, Möbs, Friedrich, die Eheleuth, Tabackhändler
98/99, Knopf, Moritz, Kaufmann und Ehefrau Rosa geb. Marx in Gtg. (2116)
(ancien f° 840)

N 1073, maison, sol, Rue des grandes arcades 45
Contenance : 1,96
Revenu total : 541,02 (540 et 1,02)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : (sol) Gb, 1092-I – (maison) 840
Année d’entrée :
Année de sortie : (sol) 1902 – (maison) 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15
1865, Augmentations – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 614, addition de construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 540, addition de construction en 1862, supp. en 1865, voir les augmentations

N 1073, maison
Revenu total : 615,02 (614 et 1,02)
Folio de provenance : 840 et addition
Folio de destination : 840
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 55 / 44
1868, Augmentations – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 695, addition de construction, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 614, addition de construction en 1865, supp. en 1868

N 1073, maison
Revenu total : 696,02 (695 et 1,02)
Folio de provenance : 840 et addition
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 55 / 44

N 1073.p, Hf, Gewerblaubenstraße 45
Contenance : 1,80
Folio de provenance : 1092-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1902
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 30 p. case
voir le n° 41.bis section 63 n° 100

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades

33
Pr: Dilling, Fred: Guill. Pelletier – Pelletie
Loc. Brodar, 3 filles dont l’une mariée à un Musicien nommé Reyer, delogeront pour demeurer ruë du Sanglier
Loc. Kopp, Jean Chrétien, Marchand – Miroir
Loc. Hæuser, Auguste Guill. Marchand – Miroir
Loc. Beckert, Anne Barbe, séparée de son mari
Beckert fils, gantier – Echasses
Loc. Schmitt, Joseph, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Scholl, Samuel, Passementier – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton 5, Rue 131 Grandes Arcades

33
Pr: Dilling, Fred: Guillaume, Pelletier – Pelletie
Loc. Brodar, 3 filles, dont l’une est mariée à un Musicien nommé Reyer, delogeront pour demeurer à la rue du Sanglier
Loc. Kopp, Jean Cretien, Marchand – Miroire
Loc. Heuser, Auguste Guillaume, Marchand – Miroire
Loc. Beckert, Anne Barbe, séparée de son mari, vivant avec son fils Gaintier – Echasse
Loc. Schmitt, Joseph, Cordonnier – Cordonniers
Loc. Scholl, Samuel, Passmentier – Miroire


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au pelletier André Baumgartner.
Originaire de Dippelsdorf (Tupelsdorf, Dieboltswald) en Misnie, André Baumgartner épouse en 1590 Marie, fille du pelletier Barthelémy Bachmann et devient bourgeois deux mois plus tard.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 420-v, n° 6)
1590. Andres Baumgartner von Dieboltswald im Land Zu Meissen im Preußen vnd Maria, Bartel Bachmans des Kürschners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 27. Januarÿ Außgang in der großen Erbalauben beÿ Bernhard Betzen dem Kürßner (i 218)

1590, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 636
Andres Baumgarten Kürßner Von Tupelßdorf hatt das Burck recht empfang. von Maria Barthel Bachmans deß Kürschners seligen ehelich. docht. vnd will Zu den Kürschner dienen. Act. 10. Martÿ 1590.

Le pelletier Daniel Zipperer hypothèque une somme garantie sur la maison qu’André Baumgartner a achetée suivant deux obligations passées en 1618

1618 (ut spâ [xxiij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 430 f° 192-v
(Inchoat. in Prot. fol. 133.) Erschienen Daniel Zipperer der Kirschner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Andres Baumgarttt des Kirschners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 15. pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt seinen gebührenden fünfftertheil Ane j C lb der Verfangenschaft so Cleophe Gernerin wÿland Martin Weÿmans des Kirschners seligen witwe ad dies vitæ Zugenießen, vnd obgedachter Andres Baumgartt von sein erkaufften behaußung Zuthun Ist

1618 (xxvij. Septembris), Chancellerie, vol. 430 f° 386
(Inchoat. in Prot. fol. 287.) Erschienen Daniel Zipperer der Kirschner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Andres Baumgarttners des Kirschners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 20. pfund pfenning
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, seinen gebürenden fünfftetheil Ane j C lb s Verfangenschaft so Cleophe Granerin wÿland Martin weÿnmans des Kirschners selig. witwe ad dies vitæ Zugenÿeß. vnd obgenand Andres Baumgarttner Von seiner Behausung Vnd. der groß. Erbßlauben Zuthun Ist, So vnbeschwerd. ledig vnd eÿg.
So ist p.sönlich erschien. David Zipper d. Kirschner gesell, d. Bekhenners Sohn, mit beÿstand Georg hernecke kirschners seines Vogts
(vide cassatione in Reg. supra fol: 193.)

André Baumgartner s’accorde avec l’orfèvre Isaac Stettner agissant au nom de sa femme Agnès Mack au sujet d’une obligation passée le 3 février 1535 et garantie sur sa maison après avoir remboursé le capital en monnaie dévaluée

1630 (9. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 715-v
Erschienen Andreas Baumgartner d. Kürschner, burger Zu St. An Einem,
So dann Isaac Stettner der goldarbeiter, auch Burger alhie innamen seines mit Agnes Mackin see. ehelich erzielter Kindern namens Anna Maria, Agnes, vnd Isaac vnd beneben ihme der Ehrenvest hochgelehrt herr Johann Georg Rosenberg. alß ietzben.ter Kinder Vogt am 2. theÿl, Zeigten an und bekannten gegen ein and.
demnach Er Baumgartner die 300. fl. St. w. so Er, vermög eines vndt eines Ers: kleinen Rahts anhangendem Insigel den 3. febr. Anno 1535. vffgerichten Briefs, Jährlich von, vff vnd abe seiner alhie vnder der grossen Erbslauben neben hanß Römers see. witib ein vnd anderseit neben N. Georger dem Meelman, hind. vff den Prediger Kürchhoff stoßend gelegenen Behausung, zuuerzinsen schuldig gewesen, in schlechtem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt abgelegt, Alß heten sie sich nach maß der alhieiger vber die Nachträg insond.heit v.fassten instruction, mit einand. güetlichen dahin verglichen, daß Er Baumgartner (…) an gutem ietziger Zeit gäng und gibigen gelt 150 gulden nachzutragen

André Baumgartner hypothèque la maison au profit de Gabriel Hoffmann, pasteur à Mittersheim en seigneurie de Fénétrange

1631 (ut spâ. [8. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 351-v
Erschienen Andreß Baumgartner der kürschner, burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Gabriel Hoffmanns Pfarrers zu Mieterßheim in der herrschafft Vinsting. -schuldig seÿe 800 Reichßthaler
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen, & zum Pflug genannt, Alhie vnd. d. groß. Erbslauben, neben hanß Römers s: wittib & neben Georg Stöffler dem Meelmann, hind. vff Niclauß Fürichs deß horntrehers s: witib stoßend gelegen, so zuuor noch v.hafftet ist vmb 100. goldgld. weÿl. H D Leonhardt Rosæ s. witib, Item vmb Lxxv. lb d Mathiß Stettner dem goldschmidt, Item vmb 60. lb Cleophe Granerin wÿdembs weiß sonst eigen,
So soll auch hiefür haff sein Ein hauß mit allen and.en deß. gebäwen & neben Niclauß Fürichs deß horntrehers s: witib & neben Daniel heüßen dem handelsmann hind. vff den Predig. Kürchhoff stoßend gelegen
(vide die sub dato 2. Aprilis und 11. Maÿ 1657. uffgerichtete Cessio in solutum)

Isaac Rummersperger et sa sœur Marguerite femme du notaire Laurent Treuttel, comme héritiers de Jean Jacques Rummersperger, cèdent à Jean Frédéric Hoffmann, marchand à Francfort, la maison, hypothéquée suivant acte du 8 juillet 1631, dont André Baumgartner a la jouissance viagère

1657 (2. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 170
Erschienen H. Isaac Rummersperger E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer Undt fraw Margaretha seine Schwester dochter H Laurentÿ Treütels deß Notarÿ Vnd E.E. Statt Gerichts Beÿsitzers eheliche haußfrau mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts beÿde alß weÿl. Hannß Jacob Rummelspergers deß Jüngern geweßenen Rothgerbers nunmehr seel. beneficirte Erben an einem,
So dann H Johann Friderich Hoffmann Handelßmann undt Burger Zu Franckhfort am Maÿn als weÿl. H M. Gabriel Hoffmanns geweßenen Pfarrers zu Müterßheim nunmehr seel. eheleiblicher Sohn, Und deme /:wie Er Zusampt nachgemeltem Appeln betrewete:/ von seinen Geschwisterdten deroselben ahne nachgeschriebene Schuld forderung gehabte Antheil bereits in Anno 1653. Übergeben worden, Undt alß die gesampte Schuldforderung nunmehr Ihme Völlig zuständig seÿe, mit beÿstand Hannß Georg Appels deß Schneiders Und Burgers Zu Straßburg seiner Schwester Sohns am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich Waß maßen beÿde Parten vff den am 22.ten Februarÿ Anno 1648. Von E.E. Statt Gericht ertheilten Bescheid dahien sich mit einander. gütlich Verglich. daß Er H. Hoffmann ahne stat und für die jenige 1143 und ein trittel Reichß thaler Capital (…) Welches capital und Zinnße besagter H. Hoffmann auß denen beeden am 27. Sept. 1626. Und der einen am 8. Julÿ A° 1631. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten obligationen, Über abzug der Von eingangs gedachtem hannß Jacob Rummelspergern selbsten bezahlten 256 und zween tritteil Reichßthaler, ahne obernannten Rummelspergers beneficirte Erben per rest Zuerforderschafft,
die in oballegirter obligation Vom 8. Julÿ 1631. Specificirte Zweÿ häußer ein Vorders und ein hindern mit deren Hoffstätten Und allen ihren Gebäwen alhier Under der groß. Erbßlauben einseit neben weÿl. Georg Klug deß Kürßners seel. wittib Und Erben, und andersit neben hannß Georg Metzgern dem Meelmann, hind. zum theil Uff H Hannß Georg Dambach. den Meelmann zum theil Undt theils vff weÿl. Niclauß Furichs deß hornträhers seel. Wittib stoßend geleg., vnd seÿe die Vordere behaußung noch umb 100. goltgulden H. Georg Basilio Geÿern freÿherr: Ulmisch. amptmann, Mehr Umb 75. lb Weÿl. Mathæi Stettners deß Goltarbeiters seel. Wittib Und Erben verhafftet (…)
Zumahlen weilen Andreß Baumgartners Wittib, die ietzt in solutum Übergebene häußer wÿdems weiß innehatt, Ihme H Hoffmann Von denen Rummerspergischen beneficirten Erben Zu expulsion Ihr der Vermeinten Wÿdembßnießerin mitgeholffen werd.
Angefangen den 2. Aprilis in der Cancelleÿ Contractstuben Und absoluirt in obgemelts Rummerspergischers hauß den 11. Maÿ A° 1657.

Jean Frédéric Hoffmann cède un mois plus tard la maison à Isaac Rummersperger

1657 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 216
(Protoc. fol. 37.) Erschienen H. Johann Friderich Hoffmann, der Handelßmann Und Burger Zu Franckhfort am Maÿn mit beÿstand Hannß Georg Appels deß Schneiders undt Burgers Zu Straßburg an einem,
So dann H Isaac Rummersperger E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer mit beÿstand H Laurentÿ Treütels Notarÿ und E: E: Statt Gerichts beÿsitzers, am andern theil
(einen) Tausch mit einander getroffen hetten, Nemblich es habe Er H. Hoffmann, Ihme H. Rummersperger, tauschweiß eigenthümlich abgetretten und eingeraumbt, Zweÿ häußer ein Vorders: Vnd ein hinders, mit dero hoffstätten, Vnd allen ihren Gebäwen, begriffen, Rechten Und Zugehördten, alhie Und. der Großen Erbßlauben, einseit neben weÿl. Georg Klugen deß Kürßners seel. wittib und Erben, anderseit neben hannß Georg Metzger deß außgetrettenen Meelmanns Und seines Weibß Creditoren, hinden Zum theil vff Hannß Georg Danbach den Meelmann, Vnd theils Vff weÿl. Niclauß Furichs deß hornträhers seel. Wittib stoßend gelegen, Vnd seÿe die Vordere Behaußung Vmb 100. Golt fr. herrn Georg Basilio Geÿern freÿherrlich Vlmisch. Amptmann, Mehr umb 75. lb weÿl. Mathæi Stedtners deß Goldarbeiters seel. Wittib Und Erben Verhafftet, so hette Er Rummersperger selbsten noch 40. lb darauff zu prætendiren (…), Vnd die hindere behaußung freÿ ledig und eÿgen
hiengegen so habe Er H. Rummersperger Ihme H. Hoffmann tausch weiß Überlüffert 25. Futer weißen fürnen Weins, Welche Wein Zwar noch alhier in einem durch Ihne H Rummerspergern lehnungsweiß innhabenden Keller Under dem Collegio in gewißen faßen ligen
[in margine :] Erschienen hieringemelter H. Isaac Rummersperger Zeigte an, Wiewohlen beÿde Parten Zur Zeit gegenwärtiger Tausch verschreibung daß die hierinn specificirte behaußung Vmb ein mehrern alß angegeben worden gravirt seÿe, nicht gewußt, demnach iedoch Er H. Rummersperger inmittelst allererst erfahren hette, daß gemeine Statt 15. ß d Jährlich allmend gelts Von solcher Behaußung zuerfordern haben so wolle Er dieselbe ohnerachtet sie in gethanen tausch nicht angegeben, dannoch übernohmen Und seinen Gegentheil derohalb. ohnangefocht. laß. Act. d. 5. Junÿ 1657.

Les ayants droit d’Isaac Rummersperger vendent la maison 1 005 livres à Barbe, veuve du pelletier Georges Klug, assistée de son fils Jean Jacques Bleicher. Elle est déjà propriétaire de la maison voisine (au sud)

1661 (27. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 371-v
(Prot. fol. 28.) Erschienen H Johann Rheinhard Mad. Vergichtschreiber und Cancelleÿ Verwanther alß seiner Anzeig nach H Johann Genin Rathsverwanthens Zu Maria Kirch hierzu constituirter Befelchhaber, dißorts weg. Er de ratihabitione stipulatâ manû cavirte, Ferners Joseph Genin Gerber und Lederberaÿter, sein H. Johannß. eheleiblich. Bruder für sich selbst. Mehr Martin Bratfisch Gerber und Lederberaÿter alß Curator Isaac Rumerspergers Und H Hannß Georg Beÿer d. Rothgerber alß Vogt Margarethæ ersternannts Rumerspergers ehelich. döchterlins mit assistentz H Johann Peter Schmidts und H Johann Leonhardts Fröreisen beeder alß aus E.E. groß. Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Fr. Barbaræ, weÿl. H Georg Klug deß Kürßners nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand H. Mathæi Hellbeckhs genannt Behem deß Föchhändlers ihres Curatoris wie auch Hannß Jacob Bleÿchers ihres eheleiblich. Sohns und hannß Philipß Reinboldts ihres dochtermanns beed. Kürßner
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit dero hoffstätten, hoff, Bronnen und allen ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie under der groß. Erbßlauben, einseit neben der Käufferin selbst. anderseit neben H Johann Georg Lang dem Notario, hind. Zum theil H Hannß Georg Dambach dem Meelmann und theilß vff Mathæum Öppen den Lautenmachers stoßend gelegen – umb 1005 Pfund

Originaire de Schönau en Silésie, le pelletier Georges Klug épouse en 1635 Barbe, veuve du pelletier Jean Henri Bleicher puis devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 202)
1635. Eadem [27. 7.br] Georg Klug der Kürßner von Schenaw auß der Schlesien Melchior Klug gewesenen Kürßners vnd burgers Zu Schenaw Sohn v. Barbara Hannß Heinrich Bleichers Kürßners v. burgers alhier wittiben, Cop. 6. 8.bris zu J. St Peter (i 103)

1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 152
Geörg Klueg der Kürßner Von Schönaw auß der Schlesie hatt daß Burgerrecht Gegen erlag 4. gold fl. von Barbara seiner haußfr. weÿl. Hanß Reihardt Pleicher deß gewesenen Burgers Vnd Kürßners alhie hinderlaßener Wittib, Vnd ist beÿ den Kürßnern Zünfftig, Geschehen den 10. 8.bris Anno 1635.

Georges Klug s’adresse aux Quinze après que la Chambre de police l’a condamné à une amende de 25 livres pour avoir vendu des peaux de Russie qu’il a transformées. Il rapporte qu’il en a acheté 3 500 et qu’il lui en reste 900 à écouler. Il y est autorisé mais sans excéder le tarif ordinaire.
1649, Protocole des Quinze (2 R 68)
(f° 123) Sambstag den 16. Junÿ – Georg Klug d. Kürßner alhie übergibt Suppl. so verleßen, bericht daß Er Unlängst vff 3000 Stückh vohe Rüßische vehe belg gekaufft auch solche biß vff 900. Stuck v.werckt vnd v.kaufft, weil mann solche aber für Illet Erkand, seÿe Er von EE Policeÿgericht vmb 25 fl. gestrafft, vnd Ihme die restirende 900. St. ferner Zuv.kauffen verbott. word. Wann Er aber dar durch in doppelten Schad. keme, Er auch solche nit über den gesetzten tax d. brihen, Zu verkauff. gesinnet, alß bitt Er weg. gemelten 900. stück, mit Ihme zu dispensiren & vff H wohlfart v. H. Pfitzers bericht ist Erkandt, daß er besagte 900 St. allhie doch nit vber den tax v.kauffen möge.

Georges Klug demande l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de la succession échue de sa mère à Hirschburg
1651 Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 44-v) Montag d. 10. Martÿ – Georg Klug d. Kürschner p.ducirt per Bell. vndge. supplication p. Intercessionalibus an Hirschburg weg. einer gering. Verlaßenschafft so Ihme Von seiner Muhter seel. angefall. habe deßweg. Johann Ebartthen vollen gewalt gegeb. Erk. Willfarth word. – L. XXI. Fießel & L. Sterckel.

Jean Henri Bleicher épouse en 1626 Barbe Rœmer

La maison revient à son fils pelletier Jean Jacques Bleicher qui épouse en 1657 Marie Meyer, fille de pelletier

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 90-v, n° 43)
1657. Dominica I.Adventus. Johann Jacob Bleicher der Kürschner undt Handelßmann, Heinrich Bleichers gewesenen burgers und Kürschners alhie Hinderlaßener ehelicher Sohn undt Jungfr. Maria H. Georg Meÿers burgers Kürschners und handelsmanns allhie eheliche Tochter. Copulabant Mont. d. 7.t Xbris Zum JSPeter (i 102)

Jean Jacques Bleicher se remarie en 1671 avec Anne Marie Huber, fille du pasteur de Saint-Guillaume
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 90, n° 26)
1671. Dnicis. XX u. XX p. Trinitatis. Hans Jacob Bleicher, Handelßmann und B. allhie, Jfr. Anna Maria, M. Iohannis Huberi Pastoris * eheliche T. Eingesegnet Donnerst. 16. 9.br. (i 64)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 224-v, n° 54) 1671. Dom. XX Trinitatis. M. Johann Jacob Bleucher der Handelßmann Vndt Burger allhie, Vndt Jfr. Anna Maria, Hn M. Johannis Huberi Pfarr: Herrn Zu St. Wilhelm Vndt Canonici Senioris Zu St Stephan Eheleibl. Tochter. Eingesegnet Donnerst. 16. 9.br. Zu St. Wilhelm (i 237)

Accord entre Marie Barbe et Anne Elisabeth, filles du deuxième mariage d’Anne Marie Huber et de Jean Jacques Bleicher, et leur sœur Marie Madeleine Bleicher femme du marchand de vins Jean Adam Nagel, suivant l’inventaire dresse en 1679 après la mort d’Anne Marie Huber qui a délaissé quatre enfants
1699 (23.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 22) f° 15
Ersuch und resp. Lüfferung Frawen Mariæ Barbaræ und Annæ Elisabethæ gebohrner Bleicherin /:S:T:/ H. Johann Jacob Bleichers E.E. Großen Raths Assessoris und Weÿl. Fr. Anna Maria gebohrner Hueberin seel. in Zweÿter Ehe erzeugter beÿden dochter Mütterlichen Gutts v. Ehesteür
Innhalt deß, den 6. Martÿ aô 1679. über erstgedachter frawen Annæ Mariæ Hueberin der Mutter seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ, und deß demselben in fine inserirten Kinder Vertrags soll H. Rathh. Bleicher seinen vier Kindern Zweÿter Ehe Vor Mütterlich Gutt zusammen 800 lb
Frauen Maria Magdalenæ Gebohrner Bleicherin anjetzo H Johann Adam Nagels deß Weinhändlern haußfrawen Gebühret Auch vor Mütterlich Gutt vnd Außsteurung

Jean Jacques Bleicher est élu assesseur à la Chambre matrimoniale
1699 Conseillers et XXI (1 R 182) Joh: Jacob Bleicher würdt Assessor beÿm Ehegericht. 39.

Jean Jacques Bleicher vend la maison 1 500 livres au marchand épicier Elie Stædel

1676 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 837
Herr hannß Jacob Blaÿcher der Föhhändler
in gegensein herrn Eliæ Städels des Specerirers mit beÿstand herrn David Rheÿnen des biersieders
Zweÿ haüßer, ein Vorderes undt ein hinderes, mit dero hoffstätten, hoff, bronnen undt allen Ihren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Christoph Klugen dem Kirschner anderseit neben herrn Johann Georg Langen Notario, hinden Zum theÿl Vff (-) undt theÿls Vff Mathæum Öppen den lautenmacher stoßend gelegen – umb 1500 lb

Elie Stædel hypothèque le même jour la maison au profit de Jean Ursinus, greffier à la chambre de la Taille. En marge, quittance donnée au farinier Jean Georges Strohl.

1676 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 838-v
Herr Elias Städel der Specerirer
in gegensein Herrn Johann Ursini U.I.Ddi undt dießer Statt Stall schreibers – schuldig seÿe 750. lb in lauter Straßburger güldienen den gulden à 15. batzen
Unterpfand, Zweÿ haüßer ein Vorderes undt hinderes, sampt hoffstatt, höfflin undt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten undt Gerechtigkeiten alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Christoph Klugen dem Kirschner anderseit neben herrn Johann Georg Langen Notario, hinden Zum theÿl Vff (-) undt theÿls Vff Mathæum Öppen den lautenmacher stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hans Georg Strohlen deß Mehlmanns alß ietzmahlig. besitzers deß underpfands (quittung) Act. d. 12.ten Januar. 1699

Autre hypothèque passée le même jour au profit de David Rhein, brasseur au Faucon

1676 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 839-v
ut supra [Herr Elias Städel der Specerirer]
in gegensein herrn David Rheÿnen des biersieders zum Fälckhel – schuldig seÿe 500. lb Straßburger
Unterpfand, Zweÿ haüßer ein Vorderes undt hinderes mit allen deren Gebäwen undt Zugehördten alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Christoph Klugen dem Kürschner anderseit neben herrn Johann Georg Langen Notario, hinden Zum theÿl Vff (-) undt theÿls Vff Mathæum Öppen den lautenmacher stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hans Georg Strohlen deß Mehlmanns alß jetzigen Besitzers der hierin Verpfändeten Zweÿer Häußer (quittung) Act. d. 1.ten 8.bris 1697

Elie Stædel hypothèque la même maison dix jours plus tard au profit du pelletier célibataire Georges Klug

1678 (16. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 715-v
Elias Städel der Specereÿ händler
in gegensein Georg Klugen deß ledigen Kürschners mit beÿstand Herrn hannß Jacob Feÿrabends deß Kürschners seines Curatoris – schuldig seÿe 250. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt hoff mit allen deren Gebäwen, begriffenn weithen, Zugehördten Rechten und gerechtigkeiten, alhier unden an der großen Erbslaub einseit neben H. Johann Georg Langen Notario, anderseit neben Christoph Klug dem Kürschner, hinden uff dem Prediger Kirchhoff stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hans Georg Strohlen deß Mehlmanns, alß ietzig besitzers deß hierin beschriebenen hypothecirt. haußes (quittung), Act. d. 6. 7.br. 1697.
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Mariæ gebohrner debayerin, hie vorged. Hn Städels handelßmanner Wittib (quittung) act. d. 13.ten Martÿ 1691.

Fils de l’orfèvre Ulric Stædel, le marchand épicier Elie Stædel épouse en 1668 Ursule Ultz, fille de marchand
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 188-v)
1668. Dominica 1. Adventus. 29. Novembr. Hr. Elias Städel, der Specereÿ händler, Weÿl. hr Ulrich Städels Goldarbeiters Vndt Burgers alhie nachgelaß. Ehelicher Sohn, Undt Jfr. Ursula, Weÿl. Hrn. Wolff Ultzen geweßenen Burgern Vndt Handelßmanns alhie nachgelaßne Eheliche Tochter. Copulti , Donnerst. 10. 10.bris (i 201)
Proclamation, Cathédrale (luth. 108, n° XXV) 1668. Zum 2 mahl Hr Elias Städel der Specereihändler u. Burger alhie, Weiland hr Ulrich Städels Goldarbeiters u. burgers alhie nachgelaßener ehel. Sohn, Jfr. Ursula, Weiland hr. Wolff Ultzen geweßenen Handelßmanns v. Burgers alhie nachgelaßene ehel: T. Dientags den 10. 10.br. J. St Peter. (i 110)

Elie Stædel se remarie en 1679 avec Marguerite Vogler, fille de juriste
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 285-v)
1679. Ead. Domin: [Domin: I. Adventus 30. 9.bris] Hr. Elias Städel der Specereÿhändler v. burger alhier v. Jfr. Margaretha weÿl. hrn Joh: Caspar Voglers U. V. D. V. Practicj hinterlaßene eheliche tochter. Copulavi Donnerst. 11. Xbris (i 300)

Elie Stædel épouse en troisièmes noces Marie de Bayer, fille d’un droguiste de Bâle
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 48-v)
1693. Domin: XXVII post Trinit. v. Dom: I. Adventus proclamati sunt Hn Elias Städel der Handelsmann v. burger alhier Undt Jfr. Maria hrn Johann de Baÿer geweßenen handelßmanns v. Materialisten zu Baßel nachgel. ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 2. 10.bris [unterzeichnet] Elias Städel als hochzeiter, Maria de beÿer als hochzeiterin

Marie de Bayer devient bourgeoise deux ans plus tard
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 651
Maria De Bayer, Von Basel, Weÿl.: H: Justini de Bayers, gewes handelßmanns daselbst hinterl. Ehl. tochter empfangt das burgerrecht Von H. Eliæ Städel dem specirer allhier, ihrem jetzigen Ehemann, p. 2. gold fl. Vnd 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, war zuvor ledigen standts und wird Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Promis. 17. Januarÿ 1695.

Elie Stædel meurt en 1695 en délaissant un fils issu de son premier mariage et une fille du dernier. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire dressé en 1691 après la mort de Marguerite Vogler. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 218 livres, celle des héritiers à 445 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres et le passif à 314 livres

1695 (5. 8.br), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 8) n° 14.a
Inventarium und Beschreibung aller haab, Nahrung und Gütter, so weÿl. der Ehren wohlvorgeacht Herr Elias Städel geweßener Specierer undt burger allhier Zue Straßburg Seel. nach seinem den 18. Julÿ instehend. 1695.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen, so auff erfordern, und begeren deß wohl Erenvesten und Rechtsgelerten herrn Johann Baptist Städels J. V. Studiosi deß abgeleibten herrn Seel. mit weÿland der vielehren und tugendreichen frawen Ursula gebohrner Ultzin deßen erstern haußfrauen Seel. Ehelich erzeugten sohns für sich selbsten, weilen derselbe Majorennis und beÿ löbl. Vogteÿ gericht sein Mittel selben Zu administriren sich declarirt, ferner deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Adam Petzels Specierers vnd burgers allhier als veordnteten vnd geschwornen Vogts Annæ Mariæ deß in Gott ruhenden herrn Seel mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Maria gebohrner de Beÿer deßen hinterlaßenen wittib Ehelich erzeugten döchterleins, beeder deß verstorbenen herrn See. Zu Zweÿ gleichen Stammtheilen ab intestato verlaßener Erben, inventirt durch Ehrenbesagter fraw wittib unter assistentz deß Ehrenbest undt wohlverordneten herrn Johann Jacob de Beÿer Materialisten und Schirmbs Verwanthens allhie, dero Constituirt: und geschwornen Vogts (…) Actum Straßburg auff Mittwochs den 6. Octobris Anno 1695.
Eheberedung vnd Codicill seind in meinner Matrice Zu befinden

In einer in der St. St. under der groß. Erbslauben gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühnen, Auff dern vndersten bühnen, Auff den obern gängel, Auff denen Obern hindern Gängl. In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Stub Cammer, Vor dießen Gemachen, Inn dem Kämmerl. Auff dem ohneins oberst. gang, In der Wohnstub, In Stub Cämmerl. Im Conthor, Im haußöhren vor der Wohnstub, Auff dem vntersten Gang, In der understen Stuben, Im Hoff, Im Keller
(f° 21-v) Eigenthumb ane häußern. (E.) It. Zweÿ häußer, ein vorders und ein hindern mit dero hoffstätten, hoff, brunnen und allen Ihren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßburg under der Großen Erbslauben einseÿt neben weÿl. H. Caspar de Beyer deß geweßenen Materialisten hinderlaßener fraw Wittib vndt Erben, anderseit herrn (Dani)el Langen dem Paßmentirer, hinden Zum theil auff gedachte de beÿerischen fraw wittib und Erben theils auff weÿl. herrn Niclauß Claußen deß geweßenen handelßmanns vnd. Alten Großen Rahts verwanthen Seel. hinderbliebener fraw wittib und Erben stoßend, davon geh. Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 3. lb 10. ß bodenzinß so in doppelten Capital gerechnet thut 140. lb. ferner 25. lb d Zinns dem Waÿßenhauß allhier auff Johannis Baptistæ in hauptgut widerlößig mit 500. lb, Ferner 10 lb d dem Ottonianischen Stifft allhier Jahrs auff weÿhenachten in Hauptgutt widerlößig mit 250. lb d Weiter 20. lb d Zinß Weÿl. herrn Johann David *heimen deß geweßenen biersieder Zum Faelckel und burgers allhier Seel. hinderlaßener fraw wittib und Erben Jährlichen auff Michaelis in Capital ablößig mit 500. lb. . So dann 9. lb 7 ß 6 s herrn Johann Jacob Bleicher dem Vechhändtler und E. E. Großen Raths Altem beÿsitzer wie auch herrn Abraham Bichel dem Specierer und burger allhier als Vogten der Klugischen Kinder, Jährlichen auff Weÿhenachten in hauptgut widerlößig mit 187 lb 10 ß d, Sonst freÿ ledig vnd eÿgen vndt ist solche behaußung hiehero in dem Jenigen Preiß gleich wie dieselbe beÿ weÿl. Frauen Margarethæ gebohrner Voglerin deß Herrn Seel. andern haußfraw seel. Verlaßenschafft Inventation Krafft deß durch Johann Philipp Schüblern Notarium in Anno 1691. auffgerichteten Inventarÿ fol. 89. von der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister æstimirt worden, auch zu laßen verglich. benantlich 1500. lb. Hingegen thun hievor gemelte beschwerden In Summa 1437 lb [corrigé en] 1577 lb So übertreffen die auff solcher behaußung stehend. beschwerden dieselbe umb 77 lb 10 ß d so hernaher folio (-) als ein Passiv Schuld dießem Inventario einverleibt zu ersehen.
Vber solche haüßer besagt ein newer Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzlleÿ Contract Insigel bekräfftigt de dato den 9. Octobris A° 1676 aus welchem Zu ersehen welcher gestalt solche behausung von dem herrn Seel. von den Klugischen Erben erkauffet worden mit altem N° 1 notirt vnd dabeÿ gelaßen. darbeÿ ferner ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit vorgedachter Statt Straßburg anhangenden Insigel verwahret sub dato den 22. Maÿ Anno 1661. auß welchem erhellet, welcher gestalt weÿl. fraw Barbara auch weÿl. Georg Klugen deß kürschners Seel. Wittib weÿl. Isaac Rummerspergers seel. Erben solche behaußung aberkaufft, mit altem N° 3 jetzt newem N° 3* notirt
Weither ein teutscher Perg. Teutsch brieff mit vferwehnten anhangenden Insigel bekräfftigt de dato den 11. Maÿ Anno 1657. auß welchem zu ersehen, welcher gestalt vorgemelter herr Rummersperger Seel. vorerwehnte behaußung von herrn Johann Friderich Hoffmann dem handelßmann vndt burgern Zu Franckfurth tauschweiß ahe sich gebracht, auch mit altem N° 5 ietz newen N° 1 signirt
Mehr j. Perg. Zinnßbrieff mit deß kleinen Raths Zu Straßburg anhangendem Insigel befestigt sub dato d. 3. Februarÿ 1535. vber 300 fl. Straßburger wehrung besagendt, so ahne hernach mals auff 150. fl. verglichen worden, mit alten N° 5, 4 vndt 1 signirt, ietz newen auch N° 1 notirt
It. j. Perg. Quittantz oder schadloßbreiff vber 2 fl 7 ß d gelts so auff solche behaußung gestanden vndt abgelößt worden, mit deß bischoffl. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel verwahrt, de dato den 17. Aprilis Anno 1562. auch mit altem N° 5 jetz newem N° 1 notirt, Dabeÿ ferner ein Lateinischer Perg. brieff mit deß gedachten hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel de dato 11. Septembris 1544. mit N° 1 signirt. So dann dreÿ alten Perg. abgelößt Zinnß brieff sampt mehrerem schrifftlichem bericht und documenten gebunden zu befinden
(f° 37-v) Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig
(f° 39) Ergäntzung der fraw Wittib Unverändert gutts, Vermög deß vber der fraw Wittib Zu dem hern Seel. in die Ehe gebrachte Nahrung durch Johann Philipp Schüblern Notarium publicum in Anno 1694. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 40-v) Eigenthum ane Liegenden Güttern vnd einer hoffstatt davon der herr Seel. nichts gezogen oder genoßen. It. eine verlegene hoffstatt sampt einem Keller, Gemäur in dem dorff Scharrachbergheimb (…)
(f° 44) Abzug dießes Inventarium. der Fraw Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 28, Sa. Silbergeschirrs 26, Sa. guldener Ring und geschmeids 46, Sa. der baarschafft 5, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (66, Abgang 4, Rest) 62, Summa summarum 243 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 218 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 158, Sa. lährer Vaß 1, Sa. Schiff und geschirrs Zum Specereÿ handel gehörig 38, Sa. Silbergeschirrs 115, Sa. Guldener Ring 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 34, Sa. Gülth von liegenden güthern 44, Sa. Eigenthums ane häußern, nulla, Summa summarum 433 lb – Schulden 878, In Vergleichung 445 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 8, Sa. der Früchten 5, Sa. Gewerbs wahren 450, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 3, Sa. Schulden 51, Summa summarum 522 -b – Schulden 314, Nach deren Abzug 207 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 334 lb
Abschatzung Mitwochs d. 11.ten Aprillen 1696. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen herrn Ellias Stedell burger vnd Wurtz Kremers See: hinder Laßene fraw wittib Vnd Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg vnder der großen Erbßen lauben, Ein seitzes Neben herr Daniel Lang dem Knöpffmacher, anderseitzes Neben herr Johannes Rauch dem buch fierer hinden auff dem Prediger Kirchhoff stoßend, welche vorder Vnd hinder Wohnung Sampt Neben Gänge, Bauch Kuchen, holtzhauß, Keller, Gaden vnd höfflein auch übrigen begriffen recht Vnd gerechtigkeit wie solchen durch die geordnete werckhleutt in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen vor Dreÿ Tausend Neun hundert Gulden, Bezeichnus der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.

Les deux héritiers d’Elie Stædel vendent la maison au farinier Jean Georges Strohl. L’acquéreur accorde à Marie de Bayer le droit d’habitation dans certaines parties de la maison tant qu’elle restera veuve au lieu de la jouissance viagère

1697 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 300
(prot. fol. 33.b) H. Johann Baptista Städel J.U. Studiosus für sich selbsten, So dann H. Johann Adam Petzel der Handelßmann, alß Vogt Weÿland H. Eliä Städels gewesenen Specerirers seel. nachgelaßenen Töchterleins Nahmens Anna Maria,
haben in gegensein Hans Georg Strohlen, ietzmahligen Mehlmanns und burgers allhier Und Evæ Mariæ geb. Helmstätterin mit beÿstand Johann Martin Rügers, des Schuhmachers
Zweÿ Haüßer, ein Vorder: und hinderes, mit dero Hoffstätten, Hoff, Bronnen und allen Ihren Gebäuen, Begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Vnder der großen Erbs lauben, was d. Vorderhauß betrifft und Zwar einseit neben Johann Daniel Langen dem Knöpffmacher anderseit neben H. Johann Jacob Rauchen em Buchhänldein hinten auf d. hinderhauß ged. hinderhauß aber auff dem Prediger Kirchhoff, allwo es einen außgang hat einseit neben dem Debaÿerischen Erben anderseit neben H. Jacob Göring dem Handelsmann hinten auf bemeltes Vorderhauß, stoßend gelegen, welche haüßer umb 500 lb Capital (Ferner umb 250 lb, 500 lb, 632 lb, 62 lb, 62 lb, verhafftet) auch gebe mann Jährlich 3 lb 10 ß d der Statt Pfenningthurn wegen heraus bau(u)ng des ladens, im Vordern Hauß, sonsten gegen Männiglich freÿ ledig und eÿgen, dann obwohlen Fr. Maria geb. Debaÿerin obged. H. Eliä Städels hinterlassene Wittib, vermög des Zwischen Ihr und ged. Ihrem Ehemann den 16. Julÿ 1695 auffgerichteten Testamentj nuncupativi bemelte zweÿ Haüßer die tag Ihres lebens widembs weiß zu genießen gehabt, so ist doch dieselbe hierbeÿ Persönlich erschienen Und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johann Jacob Debaÿers des Materialisten und Handelsmann Ihres bruders Und Vogts wie auch H, Sebastian Rießen procurat: beÿ löbl. Ammeister Audientz und hat sich erklärt auff bemelten Widemb, was ged. haüßer und die Käuffere betrifft, gäntzlich Verzug zu thun – umb 312 pfund
Paulo post ist ferner Verglichen und haben die Kauffende Eheleuthe obged. Städelischen Wittib, weilen Sie wie obgemeldt die Verkauffte Haüßer lebtägig zu genüßen gehabt, aber auff d. genuß derselben verzug gethan, in ged. haüßern zu verlehenen Versprochen, Nachfolgede Gemach und bequemlichkeiten Nemlich Erstlich den jenigen a part Unterschlagenen Schwibbog. und laden auff obged H. Rauscher seiten an den Sie schon eine Zeit lang auff solche weiß inn gehabt, sambt dem gewölbten vordern Keller, Ferner auff dem Ersten boden eine stieg hoch droben Stub und Cammer darneben, wie auch Haußehren so zur Küchen dient, Mehr ein Cämmerlein auff dem mittelsten gang geg. obged. Lang. seiten, Item die öberste bühn, oder andere bequemlichkeiten Platz ohngefähr 10 biß Zwantzig Fürtel Frucht zu legen, So dann Platz zu einem paar Fuder holtz zu leg. Endlichen d. Kammerlein vnder der stieg, so die Entlehnerin seithero zum firnis gebraucht, alles auf so lange Zeit, als die Fr. Enlehnerin im wittwenstand bleiben und solches selbsten Persönlich bewohnen wird, Umb einen Jährlichen zinnß Nemblich 15 pfund

Fils d’un meunier de Haguenau, Jean Georges Strohl épouse en 1672 à Pfaffenhoffen Barbe Heuler, fille du prévôt du lieu. Devenu aubergiste au Cheval noir, il se remarie en 1678 avec Eve Marie Helmstetter, fille de boucher et veuve de l’aubergiste Wendel Schleber.
Mariage, Pfaffenhoffen (luth. f° 253)
Anno 1672 Zinstags den 4. Junÿ. Johann Georg Strahl Weÿl. H. Strahlens geweßenen Burg. Müller zu Hagenaw hinterl. Ehel. Sohn und Barbara weÿl. Peter Heülers geweßenen Schultheisen alhie hinterlaßene Ehel. Tochter (i 211)

Mariage, Pfaffenhoffen (luth. f° 256)
1678 den 23.t. Aprilis. Hanß Georg Strahl gerichtsschöpff. v. gastgeber Zum Rappen alhie Witwer Vnd Eva Maria Weÿland Wendel Schlebers Metzgers hinterlaßene Wittib (i 214)

Mariage, Pfaffenhoffen (luth. f° 252)
Anno 1669. Wendel Schlebers deß Wirths Zum Schwanen, hanß Wendel ehelicher Sohn v. J. Eva Maria, H. Johann Ludwig Helmstetters (des Schultheißen in d. walcken) eheliche tochter ging. Zu Kirch d. 11. Maj (i 210)

Jean Georges Strohl de Haguenau et Eve Marie Helmstetter de Pfaffenhoffen deviennent bourgeois de Strasbourg en 1697 avec leurs deux filles.
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1189
Joh: Georg Strohl Meelmann von Hagenaw, Weÿl. Johann Strohlen gew: Müllers daselbst hint. Ehl; soh, vnd Eva Maria Helmstätterin, Von Pfaffehoffen deßen haußfrau auch Maria Catharina und Anna Magdalena ihre Kinder erkauffen das burgerrecht samptlich p. 10. gold.fl so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, Vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen, Jur: d. 15. Junÿ 1697.

La tribu de Boulangers s’oppose à celle de la Lanterne au sujet de Jean Georges Strohl qui vend de la farine sans exercer le métier de meunier. La tribu de la Lanterne répond que Jean Georges Strohl est marchand de farine jusqu’à ce qu’il trouve un moulin à exploiter. Sur l’intervention du préteur royal, l’assemblée conclut que Jean Georges Strohl restera tributaire à la Lanterne mais cotisera chez les Boulangers pour continuer à vendre la farine.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
E.E. Zunfft der Beck Ca Lucern hanß Georg Strohlen betr.
(f° 230) Freÿtags den 3. Octobris 1698. E.E. Zunfft der Beck Ca Lucern hanß Georg Strohlen betr.
Iid. [Obere Handwercks herren] Laßen per Eundem [herrn Secretarium] proponiren, Es habe E. E. Zunfft der Becken wieder E. E. Zunfft Zur Lucern geklagt, daß dieselbe prætendire, daß hanß Georg Strohl so außerhalb ein Müller geweßen, vnd anietzo den meelhandel hier treibe, beÿ Ihro leibzünfftig sein solle. Beÿ den O. Handwercks Hh. seÿe in nahmen der Zunfft Zur Becken H. Not. Scherer erschienen vnd habe berichtet, daß H. Ammeister Friderici bitten laße ged. Strohlen so lang beÿ dieser Zunft zu laßen bis er das Müller handwerck wider anfangen würde.
Hingegen hette H. Molling. in nahmen E. E. Zunfft Zur Lucern beditten, daß mehrbemelter Strohl ein Müller seÿe, auch würcklich nach einer Mühl sich umbsehe, vnd nur interimsweiß den meelhandel angefangen habe, vndt wann schon derselbe sich beÿ E E Zunfft der Becken angemeldet habe, so seÿe es ex errore geschehen, vndt hette man sich zu verwundern, daß Ihme das Namen recht alda so schwehr gemacht worden seÿe, mit angehencker bitt, denselben an E. E. Zunfft Zur Lucern zu verweißen.
Worauff die Obere Handwercks herren den Strohln auch selbsten angehöhrt, welcher bekant, daß er ein Müller seÿe, auch eine Mühl entweder Zu kauffen oder Zu lehnen willens seÿe, undt weilen Er beÿ E E Zunfft der becken bereits 6 fl. erlegt, so besorge Er, daß wo er da weg müßte, ihm solches gelt nochmalen Gesondert werden dörffe, iedoch gelte ihn gleich, Wo Er hin diene.
Herr Prætor Regius sagt, er vermeine, weilen ged. H. Strohl seiner profession nach ein Müller seÿe, undt den Meelhandel nur ad tempore angefangen, daß derselbe beÿ E E Zunfft Zur Lucern leibzünfftig sein, wegen des Wannenrechts aber mit gelt zu den Becken dienen könte. Erk. Gefolgt.

Les Quinze interdisent à Jean Georges Strohl de louer des resserres ou des caisses à des étrangers pour qu’ils puissent y conserver leurs grains afin d’éviter les fraudes
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Hannß Georg Strohl pt° erlaubnus Käst den frembden zu verlehnen
(f° 191) Sambstags den 1. Augusti 1711. – Hannß Georg Strohl pt° erlaubnus Käst den frembden zu verlehnen.
K. noîe Hans Georg Strohlen Burgers vndt Meelmanns alhier prod. unterth. Memoriale vnd bitte, wie inhalts. Erk. an die Obern Ungeltsherren verwießen.

(f° 199-v) Sambstags den 8. Augusti 1711 – Hannß Georg Strohl pt° erlaubnus geflüchtete früchten in sein Haus zu nehmen
Iidem [Obere Ungeltsherren] per H. Friden, es habe Hannß Georg Strohl der Meelmann Gegenwärtiges unterthäniges Memoriale übergeben, H. Fridt liß es ab, darinnen derselbe uterth. bittet daß Ihme erlaubt werden möchte, seine Kammern vnd Käst, welche verschiedene Landleüth beÿ ihme in Lehnung haben, auff dem nothfall mit geflehnten früchten beschütten zu laßen, mit dem anerbiethen das Kasten Zeichen davon gleich par avance zu bezahlen, damit wann solche früchten über kurtz oder lang verkaufft werden, den Ungelt nichts abgehen möchte, in deme sein hauß in hohen preiß stehe, vndt Er dem Meelwesen nicht mehr so eiferig wie ein Junger nachgehnn Könne.
Alß man von solchem petito geredet, habe man sich gleich errinnert, daß vor einige Jahren den Meehl leuthen vnd becken beÿ 5 lb str. verbotten worden, einige geflüchtete früchten in ihre Heüßer einzunehmen, weilen Sie nachgehends solche früchte an sich gezogen, undt das Ungelt dadurch erfähret worden, deßwegen man des Imploranten begehren vor bedencklich angesehen, in deme es eine böse consequenz abgeben, undt alle andere Meel leüth dergleichen prætendiren würden, dahero man davor gehalten, daß derselbe mit seinem begehren abgewießen werden könte.
Erk. Bedacht gefolgt.

Acte qui établit quels biens Jean Georges Strohl et Anne Marie Helmstetter ont cédé à Jean Philippe Schleber, meunier au Moulin des Huits Tournants et à Marie Catherine Strohl femme du tanneur Jean David Rœderer
1717 (29. 9.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) n° 33
Lüfferungs Register darinnen Alles das Jenige Was H. Johann Georg Strohl der Meelmann und Fr. Eva Maria Strohlin, Gebohrne Helmstetterin Ihren Kindern über das Jenige, was Sie beÿ dero Verheürathungen Von Ihnen empfangen, noch ferner von Heurathsgutt Gelüffert. Actum den 29. Novembris Anno 1717.
Herrn Hannß Philipp Schlewer dem Achträdermüller und burger Alhier, als der Fr. Sohn Erster Ehe (…)
Frawen Mariæ Catharinæ Rödererin gebohrner Strohlin, H. Johann David Röderers, Rothgerbers vnd Burgers alhier Ehelicher Haußfr. Als beÿder Strohlischer Eheleuthe Leiblichen dochter )éé

Eve Marie Helmstetter meurt en 1723 en délaissant un fils issu de son premier mariage et deux filles du second, le veuf Jean Georges Strohl meurt peu après. Ils ont légué par testament leur maison à leur fille cadette Anne Madeleine femme de Jean Daniel Helmstetter. Les experts estiment la maison 2 150 livres. L’actif de la succession s’élève à 10 983 livres, le passif à 277 livres.

1723 (7.4.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 8) n° 147
Inventarium und Beschreibung aller haab, Nahrung und Güethere, Liegend vnd fahrender, überall nichts davon außgenommen, so weÿlandt die viel Ehren und Tugendbegabte fraw Eva Maria gebohrne Helmstetterin deß Ehrengeachten Herrn Johann Georg Strohlen burgers und mehlmanns gewesene Eheliche haußfrau nunmehro seelig, nach Ihrem am 26. Februarÿ deß angefangenen 1723 Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hienscheiden hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Philipp Schlebers burgers und achträder müllers der seel. verstorbenen mit weÿland den Ehrenhafften herrn Johann Wendling Schläbers geweßen burgers und Metzgers zu Pfaffenhoffen Ihrem erstern Ehemann ehelich erzeugten und hinterlaßenen Sohn alß dißorts ab intestato Zu einem dritten Stammtheil hinterlaßenen Erben, So dann der viel Ehren vnd tugendbegabten frauen Maria Catharina, der verstorbenen mit obermeltem H. Wittiber ehelich erzeugter dochter mit beÿstand des Ehrengeachten herrn Johann David Röderers Burgers vnd Rothgerbers alhier dero Eheherrn in den andern und darunder viel Ehren und tugendbegabten frauen Annæ Magdalenæ gebohrner Strohlin deß Ehrengeachten herrn Johann Daniel Helmstetters burgers alhie ehelicher haußfrauen auch der verstorbenen mit obermelten herrn wittiber aus Zweÿter Ehe erzeugten und Zum dritten Stammtheil hinterlaßener dochter mit beÿstand Ihres Eheherrn auff Zuvorher an Sie Ergangenes Erinnerungen vnd vorleßung des gewohnlichen Articuls Eigens vnd Zeigens (…). So geschehen Straßburg den 7. Aprilis 1723.

Bericht. Zuwißen demnach auff obeingangs gemeltes datum die Inventation der Frauen seeligen Verlaßenschafft völlig ins Concept gebracht, nur aus noch auff das beruhet daß die Abschatzung der behaußung von den geschwornen Werckmeistern Zur handt gebracht werde, so hat gleich folgenden tags, sich der herr Wittiber auch bettlägerig vnd kranck anzeiget, wie er den auch den 18. Aprilis 1723. dießes Zeitliche gesegnet, Wann nun also beede Eheleuthe in so kurtzer Zeit ein ander in die Ewigkeit gefolget, so verhoffen die Erben es werde gegenwärtiges Inventarium vor beeder Verlaßenschafften vor gultig angenommen Ihnen aber nicht auff gebürdet werden noch einmal Zu Inventiren.
(f° 9) Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Item eine hintere vnd vordere behaußung sampt höffel bronnen vnd anderen gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg under der großen gewerbslauben einseit neben Hn Anthoni Renals dem Caffetier vnd Zum theil H. Immelins fr. wittib, anderseith neben H. Debeÿer dem Materialisten hinten auff den Prediger Kirchhoff, ferner über die Erbslaub aufs allmend, davon gehen Jahrs auff der Statt Straßburg Pfenningthurn 9 fl. vom Schwibbogen, sonsten leedig vnd Eÿgen und von der Statt Straßburg werckleuthen æstimirt umb 2150. Davon gehet ab wegen angeregten bodenzinßes das doppelte Capital nemblich 180. lb d, Restirt alßo 1970. lb. Darüber Meldet i. perg. brieff unter der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben Insiegel gefertiget dedato 24. Junÿ 1697 Signirt mit N° 11.
Copia Auffgerichteten Codicilli Reciproci. 1717 (…) auff Dienstag den 30. tag des Monats Novembris Abends Zwischen Vier und fünff Uhren vor Weÿl. herrn Johann Heinrich Langen Seniori geweßenen offenbarem geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren vorgeachte Johann Georg Strohl der Meelmann und die Ehrengeachte und tugendreiche Fr. Eva Maria Strohlin gebohrne Helmstätterin bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg zwahr hohen Alters und etwas blöden jedanoch aber von der Gnade deß Allerhöchsten annoch auffrechter, gesund gehend und stehender leibes (…) Zum Sechsten præelgiren Beeder Codicillirende Eheleuth Ihrer Jüngerne tochter Frauen Annæ Magdalenæ Helmstätterin gebohrner Strohlin Ihre Vorder und hindere behaußung unter der großen Erbslaub so über die 9 Gulden so man Jahrs dem Pfenningthurn für Allmend geldt davon Zu rechnen hat, ledig eigen sampt denen im Keller sich befindlichen Sechst Stück faßen im vordern Keller Liegend für und umb 4000 Gulden a 15 batzen
(f° 19-v) Copia Auffgerichteter Dispositionis inter Liberos. 1722 (…) auff Sambstag den 12. tag des Monaths Dec: Nachmittag Zwischen 1 und 2 Uhren in der Königl. Statt Straßburg und einer daselbst unter der großen Gewerbs laub gegen dem Ganthhauß hinüber gelegener und von Ihro Fr. Disponentin Eigenthümlich bewohendnen behaußung dero Obern mit den Fenstern auff die Gaß außsehender Wohnstub die Ehre und tugendsame Fraw Eva Maria Strohlin gebohrne Helmstetterin herrn Johann Georg Strohlen des Meelmanns und burgers allhier Ehelich haußfraw Mich unterschriebenen offenbahren geschwornen Not. und Zeugen erfordern und kommen laßen, die wir dann auff beschehenes erschienen Zwar hohen Alters, Jedannoch aber von der Gnade des grundgüthigen Gottes guten ohverrückten Verstandts richtiger Sinnen und Vernunfft (…) daß Sie vor Weÿl. Hn Johann Heinrich Langen Sen: Not. und damahligen Gezeugen den 30. Novembris Anno 1717 beneben Ihrem Ehewürth ein Codicill und letzten willen auffgericht darinnen Ihro aber Änder: Minder: und Mehrung oder gäntzliche Cassationem vorbehalten (…) Johann Heinrich Lang Nots. Jur.
Copia Extractus Pfaffenhoffer Ambts Contractuum Protocolli sub dato 24. Aprilis 1678.. Eheberedung Hannß Georg Strohlen des Rappenwürths Zu Pfaffenhoden mit Eva Maria weÿl. Hanß Wendel Schlebers gewesenen burgers und Metzgers allhier Seel. hinterbliebener wittib abgeredt den 24. Aprilis Anno 1678
(f° 13) Summa Finalis Inventarÿ. hausrath 221, wein und Faß 110, Silber 12, Goldene Ring 4, Baarschafft 4599, Behaußung 1970, liegende Güthere 237, Gülthen 28, Pfg. Zinß hauptgüther 3800, Summa summarum 10.983 lb – Schulden 277, Nach solchem abzug 10.076 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 10.485. lb
Abschatzung d. 16. April 1723. Auf begehren des Ehrenhafften und bescheidnenen H. Johann Geörg Strohl Meel: händlers ist eine behaußung allhier in der Stadt Straßburg unter der Grosen Erbs: laub gelegen Einseits neben H. Anthoine Renale Caffetier, anderseits neben Madame Sabrin, hinden Zum theil auf H de Beÿer Materialisten und Zum theil auf H. Imlings Seel. Wittib stoßend, welche behausung hinder Gebäw, Stuben, Kammer, hauß Ehren worinnen Ein herdt und waßerstein, Gewöllbter und Gebälckter Keller, höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Stadt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigen preiß nach angeschlagen wird vor und Umb Vier Tausendt und dreÿ hundert gulden. Bezeichnuß durch der Stadt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Abhandlung der behaußung. Die in dem Inventario fol: 42. beschrieben Eÿgenthümbliche behaußung unter der grosen gewerbs laub ist daselbsten angeschlagen pro 1970. lb Es ist aer dieselbe Krafft Codicilli §° 6. Frauwen Anna Magdalena helmstätterin der dochter prælegirt sampt 6. Stückfaßen so sich in dem Keller befunden umb 2000 lb.

Légataire de la maison, Anne Madeleine Strohl épouse en 1710 Jean Daniel Helmstetter, intendant à Hombourg en juridiction de Nassau-Sarrebruck : contrat de mariage, célébration

1710, Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) Prothocollum f° 118-v
Eheberedung zwischen dem Ehrenvesten und Wohlgelehrten Herrn Johann Daniel Helmstetter, Ampt Kellern zu Homburg Hochgräfflich Naßau: Sarbrückischer Herrschafft, deß Ehrenvest und Wohlgelehrten Herrn Johann Marzolff Helmstetters hochgräffl. Königl. Sarbrückischen Confiscations Administratoris in Homburg mit der Edlen, Viel Ehren: und tugendbegabten Frawen Maria Christina gebohrner Huthin Ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehrn: vnd tugendbegabten Jfr. Annæ Magdalenæ, des Ehrengeachten herrn Johann Georg Strohlen burgers und Meelmanns alhie in Straßburg mit der Ehren: und tugendgezierten frawen Eva Maria gebohrner Helmstetterin ehelich erzeugten Jfr. dochter, als der Hochzeiterin andern theils
Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 23. Maÿ Anno 1710.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 215-v, n° 450)
1710. Mittwoch den 2.ten Junÿ seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Johann Daniel Helmstätter Keller Zu Humburg, H. Joh: Marzolph Helmstätter, hochgr. Naßauischer Hoff Kellers Zu Homburg ehel. Sohn und J. Anna Magdalena Joh: Georg Strohlen b. und Meelhändlers ehel. tochter [unterzeichnet] J D Helmstetter als hochzeiter, anna magdalena strohlin als hochzeitterin (i 215)

Le secrétaire Jean Daniel Helmstetter devient bourgeois un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 790
H. Joh: Daniel Helmstetter der Scribent von Himburg H: Joh: Marzolff Helmstetter gew: Ampt schreibers sohn, empfangt das burgerrecht Von einer Fr: Anna Magdalena Strohlin p. 2. gold fl. 16 ß bringt 1. Kind mit so beÿ ordnung gelaßen, Worden, Wird beÿ E E Zunfft Zur Lucern dienen. Juravit d. 18. Ejusd. [Julÿ] 1712.

Jean Daniel Helmstetter cotise chez les Boulangers pour reprendre le droit de farinier dont jouissait son beau père
1723 (26.4.), Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 396-v) Montags den 26. aprilis – Geltt Zünfftiger (3. lb d)
H Johann Daniel Helmstätter so burger allhier, bittet ihme sein vor wenig. tagen verstorbenen, Hn Schwähers Johann Georg Strohls des gewesten Meelmanns undt burgers allhier vacirendtes Meel undt Grießrecht, gegen der gebühr Zu willfahren.
Erkandt, seÿe ihme in seinem petito auff ratification gn. Herren er XV.er gegen der ordinari gebühr zu willfahren.

Les Quinze autorisent Jean Daniel Helmstetter à reprendre le droit de vannage dont jouissait son beau père pour continuer à mener ses affaires. Il argue qu’il n’y a pas création mais simple reprise d’un droit ancien.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Johann Daniel Helmstätter pt° Wannenrechts
(p. 147) Sambstag d. 8. Maÿ 1723. Moss. nôe Johann Daniel Helmstätter des burgers und Meelhändlers prod. Zunfft Schein, Von beden Ehrsamen Zünfften Zur Lucern und denen Becken, bitt unterthänig Ihme das Meel: grieß und Wannen Recht gnädig Zukommen Zu laßen, Zumahlen Er seithero schon beÿ 10. Jahr seinem Schwehr Johann Georg Strohl dem Meelmann alhier Welcher Verstorbenen das Meelwerckh Versehen hat und solches nun continuiren wolte. Erk. Ober Umbgeltherren sollens untersuchen.

(p. 160) Sambstag d. 15. Maÿ 1723. – Johann Daniel Helmstätter pt° Wannenrechts
Obere Umbgeltherren laßen per Eundem Referiren, daß Johann Daniel Helmstätter der burger und Meelhändler alhier in einem gehaltenen Recess unterthänig angesucht, Ihme das Meel: grieß und Wannen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen, Zu mahlen er schon seither Zehen Jahr seinem Schwehr Johann Georg Strohl dem Meelmann alhier, Welcher Verstorben, sothanes Meelwerckh Versehen habe, und solches nun continuiren wolle, wobeÿ er Zweÿ Scheinen, den einten von E. E. Zunfft Zur Lucern vom 4. huj. Krafft welches beschienen daß der Implorant sich A° 1711 beÿ ged. Zunfft Zünfftig, auff absterben deßen Schwehrs Johann Georg Strohlen, desen vacirendes wannenrecht contuiren, auch E. E. Zunfft, auff Mgh. Ratification Ihme gerne darinn willfahren wolte, den andern von E. E. Zunfft der Becker de dato 26. Aprilis jüngst dahien gehend, daß dem Imploranten auff hochged. Ratification mit dem wannenrecht willfahrt, eingelegt, Beÿ bekandt und beseßener Deputation habe er beÿgesetzt, daß er schon von Zimliches in diesen Handel gestehet, den er jetzo so schlechter dingen, undt ohne großen Schaden nicht quittiren Könte, anbeÿ seine bitt widerhohlt, weder nun der Implorant dem quæstionirten handel schon viele Jahr in den nahmen seines Schwehrs getrieben, und durch Ihne keine new Wannen recht auffgerichtet, sondern das alte continuirt werde, alß warein beede Zünfften Zur Lucern undt Zu denen Becken consentiren, sio hätten die Hh. Deputirten dafür gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren zu gratificiren seÿe, die genehmhaltung Zu Mghh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Daniel Helmstetter acquitte à la tribu de la Lanterne le droit de vannage qui vient de lui être accordé
1725, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 5-v) Dienstags den 26. Junÿ 1725 – H. Johann Daniel Helmstätter erscheint bezahlt daß von seinem H. Schweher H Johann Georg Strohlen von A G. H. den XV. accordirte Wannenrecht mit 3. lb 5 ß d

Jean Daniel Helmstetter loue une boutique et un logement à Marie Villars, veuve du marchand de tabac Pierre Pradier

1729 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 170-v
Johann Daniel Helmstätter der Meelhändtler
in gegensein Fr. Mariæ geb. Villars Pierre Pradier des tabackhändlers verlaßenen Ehefraun beÿständlich ihres Curatoris Pierre Cirier des handschuhmachers [unterzeichnet] marie pradié, pierre sirie
In sein hellmstätters eigenthümlich allhier unter der großen gewerbs: laub, einseit neben L’archer dem grempen und H. Debayer dem Materialisten anderseit neben weÿl. Pierre Savary Erben hinten auff ged. H. De Bayer und hellwigische wittib gelegenen behausung, Unten auff dem boden neben sein helmstättischers und anderseit neben L’archer Laden einen Laden, Ferner das gantze hinderhauß nichts davon ausgenommen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von allerserst verfloßenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 90 gulden

Jean Daniel Helmstetter loue une partie de sa maison dont une boutique au pelletier Jean Louis Schlag

1736 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 952
H. Johann Daniel Helmstätter der Meelhändtler
in gegensein Johann Ludwig Schlag des Kürßners föchhändlers
In einer dem verlehner eigenthümlich zuständig unter der großen gewerbslaub einseit neben Reynaldischer wittib anderseit neben La Bruyère dem handelsmann gelegenen Behausung, das gantze auff Hellwigischer wittib stoßend hinderhauß, nichts davon als die so genannte dermahlen noch obsignierte Preßkammer unten auff dem boden gegen dem Predigen Kirch hoff gelegen, so der verlehner sich vorbehaltet ausgenommen, ferner in dem Vorderhauß Einen Laden einseit neben des verlehners und anderseit neben reynaldischer wittib Laden liegend – auff 4 nacheinander kommende jahre anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Daniel Helmstetter loue une partie de sa maison dont une boutique au marchand Claude Joseph Revillot

1740 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 568-v
H. Johann Daniel Helmstätter der Meelmann
in gegensein H. Claude Joseph Revillot des handelsmanns [unterzeichnet] I R
in seiner alhier unten der großen gewerbslaub, einseit neben H de Bayer, anderseit neben Helwischer wittib, hinten auff den Prediger kirchhoff gelegenen behausung, vornen unter der großen gewerbslaub einen laden neben Renaldischer wittib, weither das gantze hinderhauß auff dem Prediger kirchhoff jedoch solle der durchgang freÿ bleiben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auf Mariæ Verkündigung bevorsteheden Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich gulden

Nouveau bail entre les mêmes. Claude Joseph Revillot cède en 1752 ses droits au cafetier Jean Antoine Falconnet

1744 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 5
H. Johann Daniel Helmstätter der meelhändler
in gegensein H. Claude Joseph Revillot des handelsmanns [unterzeichnet] IR
entlehnt, in seiner alhier unter der großen gewerbs laub einseit neben Jean Baptiste Domer dem handelsmann, anderseit neben Raynalischen wittib und erben gelegenen behausung den laden neben Domer, so dann das gantze hinderhauß auff den prediger kirch hoff aussehend, jedoch soll der durchgang freÿ bleiben – auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden
[in margine] H. Revillot in gegensein Jean Antoine Falconnet des Caffetier, all sein aus vorstehender lehnung habendes recht hiemit cedire auff auff nächst künfftigen Joh. Baptistæ, 28. jan. 1752

Jean Daniel Helmstetter loue une partie de sa maison dont une boutique au cafetier Jean Antoine Falconnet

1751 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 381-v
H. Johann Daniel Helmstätter der meelhändler
in gegensein H. Jean Antoine Falconnet
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig ane der großen gewerbs laub, einseit neben Jean Baptiste Domer dem taback händler, anderseit neben der Raynalischen wittib gelegenen behausung und deren vorderhauß, den gantzen laden benebst dem vordern kleinen kammer, das gantze hinderhauß ohne ausnahm, doch so daß der durchgang von dem Prediger Kirch: Hoff allezeit freÿ bleibe und der durchgang durch den laden denen jenigen leuthen so unter dem bog. feÿl haben, ebenfalls erlaubt seÿn solle, so dann die bauch kuchen denen gebrauch jedoch der verlehner zu seinem waschen sich vorbehaltet – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auf Annunciationis Mariæ 1753, um einen jährlichen Zinß nemlich 300 gulden

Anne Madeleine Helmstetter meurt en 1752 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants après avoir réduit ses deux fils vivants à la légitime. Elle a légué la maison aux Grandes Arcades à sa fille aînée en en réservant la jouissance viagère à son mari survivant. Les experts estiment 2 750 livres la maison aux Grandes Arcades. La masse propre au veuf s’élève à 4 230 livres, celle des héritiers à 8 422 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 143 livres, le passif à 8 787 livres

1752 (26.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 491
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten frauen Annä Magdalenä Helmstetterin gebohrner Strohlin, des Ehren und Großachtbaren herrn Johann Daniel Helmstetters, Mehlhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener frau Eheliebstin nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Ano 1752. – nach ihrem d. 22. X.bris des letzt verfloßenen 1751. Jahrs beschehenen tödl. hientritt hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren der ane hernach folgendem folio benandter Erben (…) So beschehen in d: Königlichen Satt Straßburg, auf Montag den 26.ten des Monaths Martii Anno 1752.
Die verstorbene seel. hat per Testamentum solenne inscripto Zu Erben verlaßen als folgt. 1° Weÿl. Hn Johann Georg Helmstetters geweßenen handelßmanns und burgers allhier seel. mit frauen Anna Maria gebohrner Knollin ehel. erzeugte Zweÿ Kinder nahmens Simon, so ohngefehr 19 Jahr alt, und Magdalena, so ohngefehr 4 Jahr alt, In deren Nahmen her Philipp Jacob Schiltzenberger d. nadler und burger allhier als dero geordnet und geschworner Vogt beÿ dem Geschäfft erschienen. Gedachte Frau Helmstetterin ist auch beÿstand. T. Hn Johann Jacob Ölingers Not: publici & pract. allhier beÿ dem Geschäfft Zugegen gewesen.
2. herrn Johann Daniel Helmstetter, den Handelsmann und burger alhier, doch nun in die ihme von Rechtwegen gebührige Legitima, in das übrige aber, seine bereits mit Frauen Maria Catharina gebohrner Lichtenbergerin ehelich erzeugte Kinder, Nahmens Margaretha Magdalena, so ohngefehr 10 Jahr alt, Johann Daniel, so ohngefehr 7 Jahr alt, Johann Friderich, so ohngefehr 5. Jahr alt, und Catharina Barbara so ohngefehr 2. Jahr alt, wie auch die noch ins künftige ehel. erzeugende Kinder, In dero Nahmen T. Herr Jacob Thürninger, handelsmann und burger allhier, als dero geordnet und geschworner Vogt, dem Geschäfft abgewartet, Und gedachte frau Maria Catharina Helmstetterin ist auch beÿ dem Geschäfft beÿständl. S. T. Hn Georg Carl Ferdinand Popp, J. U. Lti und Ritterschaftl. Nider Elsaßischen advocati & proc. ord. persönlich erschienen
3. Frau Annam Magdalenam gebohrne Helmstetterin, H. Georg Friderich Stock des handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebsten welche auch beÿständlich gedachtem ihres Eheliebsten dem Geschäfft in Persohn abgewartet
4. Hn Johann Helmstetter den Gastgeber jedoch aus in dem ihme v. Rechtswegen gebührenden Pflichttheil in das übrige aber, seine Eheliche Kinder so viel er deren nach tod verlaßen wird. I, deßen Nahmen H. Diebold Meÿer der Schuemacher und burger allhier als geschworner vogt beÿ dem geschäfft erschienen. Und weilen solcher abweßend und verurth. ohnverburgert so ist aus Mittlen Es En kleinen Raths beÿ dem Geschäfft erschienen T. H. Johann Jacob Degermann besagten En Raths dermahliger beÿständlich und burger alhier. Und weilen nun* vor nöthig befunden sein herrn Johann Helmstetters Kinder /:dafern er deren eines oder mehr hat:/ wegen der in dem Testament befindlichen Substitution auch einen Vogt Zu ordnen, so ist nach geendigter Inventur, und als gedachter Herr Degermann das Amt eines Deputati würcklich geendiget hatte, derselbe solchen Kinder, zu einem Vogt geordnet worden
Alle der verstorbenen frauen seel. resp° Kinder und Enckel zu ungleichen Antheilen.

In einer allhier Zu Str: Ane der großen Gewerbslaub gelegenen, hiehero gehörige und hernach inventirten behaußung ist befunden worden als folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Im obern stüben und Kammern, Im Keller, In des Officiers Zimmer, In d. Stub auf d. 1.ten Stock
(f° 17) Eigenthum ane Häußern. (E. Fr. Annä Magdalenä Stockin geb. Helmstetterin prælegirt per 2000. lb d nach des H. Wer absterben) ein hinter v. vorder behaußung samt höfflin, bronnen und andern dero Gebaüden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Strb: unter d. großen Gewerbslaub, 1. s neben Hn Anthoni Renal des Caffetier Wittib, und Zum theil H. Domaire, dem tabackhändler anderseit neben Hn N. Debeyer den Materialisten, hinten auf de Prediger Kirchhoff, und vornen über die Gewerbs Laub, aufs Allmend stoßend, davon gehen Jahrs d. Statt Straßb Pfenningthurn 4. lb 10. ß sonsten freÿ leeig und eigen und (die Werckmeister) zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung de dato 29. Martii 1752. hiehero angeschlagen worden pro 5500 fl. oder 2750. lb. Davon gehet ab vorgedachte darauf hafftende beschwerde welche Zu doppleltem Capital gerechnet antrifft 180. lb. Nach deren Abzug verbleibet ane dem Anschlag solcher behaußung annoch außzuwerffen übrig 2570.
Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. stub gef. mit d° anhangenden Insiegel verwahret, dat: d. 24. Junii anno 1697. worauf a Tergo Zu sehen, dß die arauf gestandene Capitalien durch weÿl. Hn Johann Georg Strohlen dem gewesenen Mehlmann und burger allhier als d. verstorbenenn frauen seel. Vatter der solche behaußung an sich erkaufft abgelößet worden, mit altem N° 11 notirt und dabeÿ gelaßen.
(T.) It. eine behaußung, hoff und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, von alters her Zum rothen Löwen oder Pfeiler genandt, alhier ane d. Schiltzgaß ohnfern der langen Straß, 1. seit neben Hn Jacob Oberlin dem Sattler, anderseit neben T. Hn Johann Philipp Heiß J. U. Lto. v. hochfürstl. Birckenfeldischen Rath hinten auf Hn Lousto uxorio nôe stoßend gelegen, so freÿ leedig und eigen und durch vorgedachte Hh. Werckmeistere Krafft dero schrifftlichen Abschatzung hiehero æstimirt worden pro 3500 fl. od. 1750. Darüber besagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. stub gefertiget mit d° anhangendem Insiegel verwahrt dat. d. 13. 9.br. 1727. Ferner ein älterer daselbst gefertigter Pergamenter Kauffbrieff dd. d. 27. 8.bris A° 1617. mit a. Lis. A & L wie auch Nis 1. 47. & 20. not. vnd dabeÿ gelaßen, Ferner ein Vergleich betroffen das s.v. Cloac in allhies. C. C. stub gef. mit dero kleinern Insiegel verwahrt dat. d. 21. febr. A° 1666. mit a. Lit. u. Nis 47 & 20 bezeichnet.
(f° 18) Eigenthum ane einem Gaden (T.) Neml. i. Gathen mit allen deßen Gebäuden
auf dem Prediger Kirchhoff (…)
Ergäntzung des H. W.er Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Inhalt Inventarii über das jenige besagend was beede Ehel. einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht durch H. Johann Lobstein Notm publ. et Pract. .d 27. Jan: 1724. auffgerichtet.
Ergäntzung er Erben wehrender Ehe abganganenen unverändert guths, Crafft Theil reg: Inhaltend alles dasjenige, was die verstorb. fr. seel. weÿl. H. Joh: Georg Strohlen des gewes. Mehl M. v. fr. Evä Mariä geb. Helmstetterin beeder gewes. Ehel. b. b. alhier ihrer Eltern seel. verl. abtheil. Erbl. erhalten durch weÿl. H. Joh: Martin Brieff gewes. Notm. Publ. et Pract. seel. A° 1723. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 23. Maÿ Anno 1710. Johann Martin Brieff Not. Publ.
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia Testamenti Solennis in Scriptis
Delaration über den von der verstorbenen seel. errichteten letzten Willen. Es haben sich Zwar die samtl. Erbs Interessenten über vorstehendes von der verstorbenen seel. auffgerichtetes Testamentum Solenne in scriptis noch nicht schrifftlich erklähret, doch vorläuffig sich vernehmen laße, daß sie sich alle ihnen darwider Zustatten kommende jura & Actiones bestermaßen vorbehalten haben wollen, hiehero zum Bericht.
Des herrn Wittibers eigenthümliches Guth, Sa. geld zinßen von liegenden güthern 328, Sa. Ergäntzung (4155, abzuziehen 3, Nach deren Abzug) 4152, Summa summarum 4480 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 4230 lb
Demnach wird auch der Erben eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. Kleidung 371, Sa. lähren faß 4, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 112, Sa. Eigenthum ane I. behaußung 2570, Sa. Geldzinßes v. liegenden güthern 611, Sa. Schulden 250, Sa. Ergäntzung (6702, abzuziehen 2214, Nach deren Abzug) 4487, Summa summarum 8422 lb
Endlichen wird auch das gemein, verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 393, Sa. lähre faß 16, Sa. Silbergeschirrs 301, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 392, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 1750, Sa. Eigenthums ane einem Gaden 105, Sa. Geldzinßes v. liegenden güthern 75, Sa. Schulden 107, Summa summarum 3143 lb – Schulden 8787 lb, In Vergleichung 5644 lb
Beschluß summa 6518 ; Stall Summa 5478 lb
Abschatzung Vom 29.t Martÿ 1752. Auff begehren Herrn Johann Daniel Hemstetters ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg unter der Große Gewerbslauben, einseits neben Madame Renal, anderseits neben Monsieur Domere, und hinten mit einem durchgang auff den Prediger Kirchhoff stosend, gelegen, neben dem Eingang dieser behaußung, ist ein laden und contor In dem Ersten Stock ist eine stube, Stub Kammer und Haußöhren, worinnen Herd und Caminschooß, In dem Zweÿten stock ist eine Stuben Stub Kammer und haußöhren In dem dritten Stock ist eine Stube Stub Kammer und haußöhren, worinnen Herd und Caminßooß, In dem Vierten Stock seindt Zweÿ Kammern darüber ist der Tachstuhl so mit breit Zieglen doppelt belegt, Worunter etliche besetzte bühnen, hat auch einen geträhmten Keller, Hoff, und bronen, Ferner befindet sich ein Hintergebäuw worinnen etliche Stub, Kammern und Küchen, der Tachstuhl darüber ist mit breit Zieglen doppelt belegt, von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzige Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Fünff Taußend und Fünff Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…)
Dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Schiltzgaß, einseits neben Herrn Rath. Heußen, anderseits neben Herrn N Oberle dem Sattler und hinten auff Monsieur de Lousto stoßend gelegen, auff dem boden ist eine Stube und Kammer, In dem Ersten Stockh und Zweÿ Stuben ein Kammer Kuchen und Haußöhren, In dem Zweÿten stock ist eine Stube dreÿ Kammern und ein hauß öhren, darüber ist der tachstuhl so mit breit Ziegeln belegt, Worunter Zwo besetzte bühnen, hat auch einen gewölbten Keller, hoff und bronnen, Ferner befinden sich Zweÿ nebens und ein Hinter gebäw, worinnen Zwo Stuben, etliche Kammeren und Küchen, die tachstühl darüber seind mit breit Ziegeln einfach belegt, Auch von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorheri beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden vor vnd umb Dreÿ Tausend und Fünff hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister

Jean Daniel Helmstetter se remarie en 1756 avec Marie Marthe Sonntag, veuve du préposé à la grue Jean Daniel Wurtz : contrat de mariage, célébration
1756 (2.7.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 233
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Wohl Erhenveste H. Johann Daniel Helmstetter, der Älter, vormahliger Meelhändler, burger allhier Zu Straßburg als Hochzeiter ane Einem
Und die Viel Ehren und Tugendsame Frau Maria Martha, gebohrne Sonntagin, letztmahls Weÿl. H. Johann Daniel Würtz, des geweßenen Crahnmeisters v. burgers allhier seel. nachgel. Wittib, als Hochzeiteron, Am Andern Theil
Freÿtags d. 2. Julii 1756 [unterzeichnet] Johann Daniel Helmstetter als Hochzeiter, Maa& Martha geborneh Sontagin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 22, f° 138)
1756. Dienstag d. 6. Julii, Seind auff Gnädige Erlaubnuß Regierenden Herrn Ammeisers Dom. III. Trinit. Zum ersten und andern mahl Zugleich geschehenen Außruffung in den Stand der Ehe eingesegnet worden Zu Haus Herr Johann Daniel Helmstätter, Meelhändler und burger allhier, Wittwer, und Fr. Maria Martha geb. Sontagin weÿl. Herrn Johann Daniel Wurtz ges. Unter Cran meisters v. burgers allhier Hinterlaßene Wittib (i 140)

Marie Marthe Sonntag fait dresser l’inventaire de ses apports
1757 (4.6.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 494) n° 579
Inventarium über der Viel Ehr: und Tugend begabten frauen Mariä Marthä Helmstetterin, geb. Sonntagin zu dem Ehren vesten H. Joh: Daniel Helmstetter dem ältern, vormaligen Meelhändler v. burger alh. Zu Straßb. in den Ehestand zugebrachte Nahr. auffgerichtet Anno 1757. – und sich vermög der mit ihme auffgerichteten Eheberedung §° 3° vor unveränd. vorbehalten hat (…) So geschehen in d. Statt Straßb. in fernerem Gegenseÿn S. T. H. Johann Christian Drechsler J. U. Lti als d. Ehefr. hierzu erbetten beÿsitzer auf Sambstag d. 4. Junÿ A° 1757.
In einer elh. Zu Straßb. ane der großen Gewerbs Laub gelegenen, hiehero nicht gehörigen behaußung, befund. worden als folgt.
Ordnung gegenwärtigen Invÿ. Sa. haußraths 223, Sa. Silbers 68, Sa. goldenen Ring und Geschmeid 100, Sa. baarschafft 50, Sa. Pfth. hptgh. 450, Sa. Schulden 272, Summa summarum 1164 lb

Suite à une décision du Grand Sénat, Jean Daniel Helmstetter cède à ses enfants les immeubles provenant de sa femme

1757 (14.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 97)
Cession – Jean Daniel Helmstetter fils agent de charge en qualité d’héritier de deffunte anne Madeleine Strohl sa mere décédée femme du Sr Jean Daniel Helmstetter l’ainé son pere, lequel a dit qu’en vertu d’une sentence rendue au grand sénat de cette ville le 15 novembre 1755 confirmée par devant le Conseil souverain d’Alsace du 8 février dernier Il a fait assigner pardevant ledit notaire ledit Jean Daniel Helmstetter l’ainé son pere pour procéder a la Cession et abbandon suivant les offres que led. Sr helmstetter pere a fait et dont luy a été donné acte par lad. sentence
fut aussy présent led. Sr helmstetter pere lequel a dit qu’il avoit déjà abbandonné Judiciairement lad. succession maternelle a ses enfants et que pour plus grande validité il connait avoir cédé abbandonné et délaissé
auxd. ses enfants les biens fonds provenant de la succession de ladite deffunte Madeleine Strohl leur mere
Scavoir La maison scituée aux grandes arcades de cette ville consistant en corps de logis et autres droits appartenances et dépendances la veuve Raynal en partie et le Sr Domaire aussy en partie d’une part Sr de Bayer Droguiste au derrière sur la place de l’eglise neuve et pardevant sur la rue, chargé de 4 pfund 10 schellings ou 18 livres tournois de rente foncière envers la recette genérale de cette ville dite Pfenningthurn
plus une autre maison scituée en lad. ville dans la ruë dite grosse schiltzgasse qui communique dans la grande rue lad. maison appelée anciennement au lion rouge avec tous ses droits appartenances et dépendances, le Sr Oberlin sellier d’une part le Sr Jean Philippe heiss Licencie ez loix d’autre parderrière la De Lousteau et pardevant ladite rue
Plus une boutique d’orfèvre scituée place de l’église neuve le communal d’une part la veuve Geier Jouailler d’autre parderrière une Boutique appartenante a la ville lad. Boutique d’orfèvre, chargée de 10 schellings ou 2 livres tournois de Rente envers la Recette génerale
(terres à Schweighausen, Pfaffenhoffen) que tous les titres sont entre les mains du Sr Dautel notaire

Liquidation partielle par laquelle Jean Daniel Helmstetter reçoit de ses enfants les sommes destinées à son entretien
1758, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 69) n° 1631
Anderwärtige ohnpræjudicirliche Berechnung deßen, was hr. Johann Daniel Helmstätter der ältere Meelhändler vnd burger allhier Zu Straßburg ane weÿland frauen Annæ Magdalenæ Helmstätterin gebohrner Strohlin seiner fraun seel. verlaßene Kindern, Enckele und Erben auß dero Verlassenschafft zuerfordern haben vermeinte.
Vorbericht. Dieße anderwärtige Berechnung beziehet sich auf H. Joh: Daniel Helmstätter Sen. des wittibes vnd Vatters den 5.t Februarÿ 1756. beÿ E. E. Großen Rath laut sententiæ de dato 27.t Augusti 1751. producirte und pt° des Ihme Zuerkanden Unterhalts der 350 fl. ane seine Kinder Enckele und Erben Gemachte forderung der 369 lb

Compte que rend le curateur à la demande instante et calomnieuse des héritiers
1761 (5. 8.bris), Comptes, (6 E 41, 448) Dautel
Rechnung über Einnahm und Außgaab so ich unterschriebener wegen eingenommenen Häußer, Laden und Güther Zinßen, weÿl. Frauen Annæ Magdalenæ gebohr. Strohlin, Herrn Johann Daniel Helmstätters, des ältern Meelhändlers und burgers allhier geweßener Erstern Ehefrauen seel. Verlaßenschafft betreffend, abzulegen habe, vom 17. Julÿ A° 1756 biß 5. 8.br 1761. gehend.
Bericht. Nicht sowol der eitle Vorwurff und Meinung des einen Helmstätterischen Erbs Interessenten, ob solte ich etwas Gelder eingenommen haben, als vielmehr mich Von einer solchen inconvenablen Commission zu entledigen veranlaßet und treibet mich, Zu Zeigen, was ich dieser Succession halben ane Geldern eingenommen, davon hinwieder außgegeben habe. Es wurde auch solches bereits ehender geschehen seÿn, wo nicht theils derer Parthen unter sich selbst bißher geführte process und darauff erfolgte appellationes, und theils die wieder mich unbilliger weiß eingegebene Schmähschrifft mich daran verhindert hätten wie alles dießes aus nach folgenden mit mehrern erhellet, damit ich aber kürtzlich Vorläuffig anfänge, worzu dießer meiner Commission gelegenheit gegeben /:dann ich dem Erben weder bekand nich verwand war:/ So Zeiget bescheid E. E. Großen rhats vom 10.ten martÿ 1756. daß nachdeme schon damalen Vatter und Kinder mit einander in streit gelegen, obgedachte Mütterlich Massa zu versilbern und der Erlöß unter Vatter und Kindern in abschlag respectivé der Legitimæ und pension außgelieffert anbefohlen worden, In gefolg deßen wurde ich zum Inventirschreibern dießes geschäffts adhibirt (…)

Jean Daniel Helmstetter meurt en 1762. La masse propre à la veuve s’élève à 860 livres. L’actif des héritiers à 129 livres, le passif à 322 livres. L’actif de la communauté s’élève à 709 livres et le passif à 187 livres.
1762 (21.5.), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 174
Inventarium über weÿl. der Wohl Ehrenvesten herrn Johann Daniel Helmstetter des ältern vormaligen Meelhändlers und burgers allhier zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1762 – nach seinem Sonntags den 4.ten Aprilis Jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. Von hinnen Scheiden, hie Zeitlichen nch sich gelaßen. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen nicht nur allein der Viel Ehren und tugendsamen Frau Mariä Margarethä Helmstetterin geb. Sonntagin der diesortigen Wb. beÿständl. H. Johannes Lobstein Metzgers und burgers alhier ihres Schwagers sondern auch des Verstorbenen seeligen per Testamentum nach tod verlaßener Kinder und Erben (…), wie nicht weniger Mariam Salome Brösamle von hier gebürtig die dienstmagt – So beschehen Straßburg Freÿtags den 21.ten Maÿ 1762.
Des Verstorbenen seelig zu erben sind vermög seines am 9. Junÿ1751. gestiffteten und am solchen tag Vor H. Not° Matthia Koch Verschloßen hinterlegten, von mir Not° ab: am 19. hujus geöfneten Testaments fähig 1. Weiland H. Johann Georg Helmstetters gew: Handelsmanns und burgers allhier seeligen mit Frau Anna Maria geb. Knollin ehel. erzeugte zweÿ Kinder benandl. a) Simon Helmstetter von hier ausgetrettener Handelßmann, für welchen S.T. H. Herrmann Rauch E. E. grosen Raths der Zeit Wohlansehnl. beÿsitzer,als aus Hoch Edelged. Gerichts Stelle zufolg deren Memorialis vom 15. Maÿ 1762 abgordnet, beÿ diesem Geschäfft erschienen ist, b) Jgfr: Magdalena Helmstetterin so ohngefehr 14 Jahr alt, in deren Nahmen H. Johann Ernst Rittner Cancellariæ adjunctus ihr am 3. 7.bris 1760. geordnet und geschw: Vogt, hiebeÿ gegenwärtig ist, und zwar dieße beede den ersten Vierten Stammtheil zu gleichen haupttheilen, Jedoch mit der fideicommisarischen Untersehung wie in dem Testament ged.t
2.do H. Johann Daniel Helmstetter Handelsmann u. b. alhier, dießorts Sohn, und zwar nur in dem ihme Von Rechts wegen gebührigen Pflichttheil, In das übrige aber seine mit Fr. Maria Catharina geb. Lichtenbergerin bereits ehelich erzeuge Kind. benandl. a) Jgfr. Margaretha Magdalena etwa 18 Jahr alt, b) Johann Daniel im 15.den Jahr seines alters, c) Johann Friedrich, so 13 Jahr erlebet und d) Maria Barbara, so in das 10.de Jahr gehet nebst denen die ged. Sohn noch erzeugen könnte, dieße hat ihr am 18. 9.bris 1756. beeÿdigtyen Vormund H. Johann Georg Schwing Schloßer Mr. u. b. alhier, hiebeÿ persönlich Vertretten,
3.tio Fr. Maria Magdalena geb. Helmstetterin, H. Georg Friedrich Stock Handelsmanns u. b. alhier Ehefr. mit der Vorsehung, das solang ihr Eheh. im Leben verharren wird Sie nur über den Pflichttheil zu Verordnen Macht haben solle, das übrige aber ihren Kindern solang Erlebet Verfangen seÿn solle, doch mit Vorbehalt des ihr davon gegönnten Genußes, und hat Sie Fr. Stockin unter dem Vollwort ihres erstgemeltdten Eheh. dieße Inventue persönl. abgewartet. Im Nahmen ihrer dreÿ Söhne benandl. a) H. Johann Daniel Juris Candidati so 21 Jahr alr, b) H. Georg Friedrich der Handungs befließenen im 19. Jahr seines Alters, So dann c) H. Johannes ebenfalls der Handlung gewidmet so 17 Jahr erlebet, ist anweßend H. David Ott Rothgerb. u. b. alh. deren am 15. 9.bris 1756. geordnet u. geschw. Vogt, Endlich
4. Johannes Helmstetter der Gastgeber welcher abweßend u. Von deßen Aufenthalt man seit 1747. Keine Nachricht hat, welchen Hr Theobald Meÿer Schuhemacher u. b. alh. sein beeÿdigter Vormund hiebeÿ repræsentirt hat, dießer ist auch nur fähig den ihm Von Rechtswegen gebührigen Pflichttheil, nach der Erbeinsatzung zu haben, das übrige aber seine eheliche Kinder, ob er deren einige erzeugt ist dißorts unbewußt, doch ist auf allen Fall ihnen zum Vogt gesetzt worden H. Lorentz Pfaff tabac Müller u. b. alh. dar auch dießer Inventation beÿgewohnt hat.
Übrigens hat der seelig Verstorbene die Eckel einander so viel einem Stamm herkommen, hernach Wann ein Stamm außsterben solte, die übrige eingesetzte Erben den Stämmen nach fideicommissariter untersetzt.

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbs gelegenen Von dem Verstorbenen Zum theil bewohnten behaußung, welche seiner Fraun seel. Erben zustehet befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen eigen Vorbehaltenen Guths, In gefolg ihr der Frau Wittib Inventarium illatorum, welches oftged. H. Not. Mathias Koch den 4. Junÿ 1757. aufgerichtet hat
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Der Frau Wb. ohnverändert und eig. Vorbehantenen Vermögens, Sa. hausraths 211 lb, Sa. Silbers 68 lb, Sa. gold. ring und Geschmeids 100 lb, Sa. Schulden 422 lb, Erg. Rests 57 lb, Summa summarum 860 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, wie solches in Ermanglung beßern beweißes und näheren Berichts, aus einer nuda Copia der Verz. d. Posten die dem Verstorbenen zu seinem nötig Gebrauch gelaßen worden, den 17.den Junÿ 1754. Vergriffen, gezogen, und Zum theil Von d. Fr. Wittib gewießen worden ist. Sa. hausraths 125 lb, Sa. silbers 4 lb, Summa summarum 129 lb – Schulden 322 lb, In Vergleichung 192 lb
Endlich wird auch das gemein verändert u. T. Guth beschrieben, Sa. hausraths 26 lb, Sa. Silbers 7 ß, Sa. schulden 682 lb, Summa summarum 709 lb – Schulden 187 lb, Nach deren Abzug 522 lb – Stall summa 4007 lb
Copia der Eheberedung (…) den 2. julÿ 1756, Not. Mathias Koch
Verzeichnus des jenigen, so nur die Frau Würtzin vorgestreckt, 544 fl
Copia Testamente solennis in scriptis, welcher Weil. H. Johann Daniel Helmstetter der ältere Vormalige Meelhändler und b.alhier Zu Straßburg nunmehr sel. den 9.ten Junÿ 1751. gestiftet und am neml. Tag Vor nun auch Weiland H. Notario Mathia Koch (…) hinterlegt hat,as so forth den 19.ten Maÿ 1761 geöfnet worden ist
(Beilagen) Leichen Unkosten

Pièces que le notaire Jean Raoul Dinckel a reçues du notaire Jean Richard Hæring
1768 (7.5.), Not. Haering (6 E 41, 1369) n° 352
Von Herrn Notario Häring habe Ich unterschriebenene hernach beschrienene Documenta und Schrifften, das Helmstetterische Successions geschafft betreffend empfangen
Erstlichen Protocollum In Liquidation Sachen Weÿland Frau Mariä Magdalenä Helmstetterin gebohrener Strohlin, nun auch Weÿland herrn Johann Daniel Helmstetter des ältern Vormahligen Meel händlers und hießigen burgers seeligen geweßener Ehefrauen seeligen Verlaßenschafft und Erbschafft angefangen den 7. Aprilis 1763 unter der aufsicht H. Rathh. Flachen J.V. Lti. continuirt unter deßelben und H. Rthh. Kleinclauß J. V. Lti anjetzo des beständigen Regiment der Herren XXI, hochansehnlichen Mitglieds seit dem 20. Maji 1763 biß den 9 Junÿ solchen Jahres auch fortgesetzt unter der Obsicht H. Rathh. Trombert und H. Rathh. Schaaf J. V. lt. seit dem 14. Aprilis 1764. biß den 17.ten dito, da dießes geschäfft sich Zerschlagen hat, in originali
Item ein Pro Memoria in dießer Liquidations Sache von Neun blatten Concept
Item Bescheid E: E; großen Raths vom 12.ten Martÿ 1763 so den 19.ten ejusdem publicirt worden
Item bescheid Ihro G. des Regierenden Herrn Ammeisters Hauß Memorialis vom 7.ten Aprilis 1763. auf welchem bescheid des Königl. Notarÿ Humbourg quittung daß Er der Frau Helmstetterin Verlaßenschafft Inventarium Zurück empfangen habe
Item Etat der Helmstetterischen Mass so ein Brouillon
Item Designation der Einnahm und Außgaab H. Georg Friderich Stochs uxorio nomine Frau Mariä Magdalenä gebohrner Helmstetterin, als Erbs Interessentin Von Ihrer seel. Mutter, weÿl. Fr. Anna Magdalena Helmstetterin gebohrner Strohlin Verlaßenschafft
Item Procès verbal und respectivé Calculus Fr. Helmstetterinin Verlaßenschafft angefangen vor E. E. großen Raths Deputation den 3 Junÿ 1755. geendigt den 27.ten dicti Mensis so eine in der Canzleÿ vidimirte Copia
Item Rechnung herrn Notarÿ Dautels über die Verwaltung wegen Helmstetterischer Massæ vom 17. Julÿ Anno 1756 biß 5. Octobris 1761.
Item Berechnung der Recessus ebengemelten H. Notarÿ Dautels Signirt den 22.ten Octobris 1762.
den Empfang dießer pieces bescheine quittirend Straßburg den 7. Maji 1768. Johann Rudolph Dinckel

Révision de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Madeleine Strohl en prenant en compte la sentence que le Grand Sénat a rendue le 28 avril 1764 et le Conseil souverain d’Alsace le 14 juin 1766. A l’acte est joint un libelle imprimé, rédigé par le beau frère de la défunte Georges Frédéric Stock, et un inventaire dressé à Pfaffenhoffen
1770 (11.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 414) n° 1232
Revisio über Weÿland Frauen Annä Magdalenä Helmstetterin gebohrener Strohlin, wie auch Weÿland herrn Johann Daniel Helmstetter, des ältern geweßten Meelhändlers und burgers allhier, beeder Längst verstorbener Eheleuthe Verlaßenschafften
Welche in Conformitæt des beÿ E: E: großen Raths allhier den 16.ten Septembris 1769. ergangenen und den 20.ten ejudem publicirten bescheids nach dem Inhalt deßen was beÿ denen beseßenen deputationen abgehandelt wurde, durch mich unterschriebenen ex officio darzu denominirten Notarium folgender maßen ersucht, aufgesetzt und Verfertiget worden
Anfänglichen die mütterlich Verlaßenschafft und zwar nur allein der Erben ohnverändert Vermögen, Weilen dieselbe auf das theilbahre Guth tam active quam passive renuncirt haben betreffend solches bestehet vermög des durch weÿl. Herrn Notarium Matthiam Koch in ano 1752. errichteten Inventarÿ in folgenden Rubricen, Sa. der Kleÿdung 371, Sa. Lährer Faß 4 (…)
(f° 24-v) Nun folget auch die Ersuchung, Abhandel: und Erörterung der Vätter und respectivé großvätterlichen Verlaßenschafft. (…) worauff dann beÿ E: E: großen Rath allhier den 28.ten Aprilis 1764. der bescheid ergangen und den 16.ten Maji ejusdem anni publicirt worden, daß die Erben anzuhalten seÿen, beÿ Edelgedachten Großen Raths Protocollo die Summ von 626. lb 9 ß d so Sie Ihrem verstorbenen Vatter ane rückständigen alimentations geldern schuldig verblieben zu hinlerlegen und daß daraus Ihro der Wittib obgemente Ihre Forderug cum Interesse à die mortis mariti zubezahlen und dann dedictis deducendis der Überrest quæstionirter succession vom zweÿten zum dritten Zusammen ihro der Wittib und denen Erben Zuvertheilen seÿe ref. exp. welcher bescheid auch den 14.ten Junÿ Anno 1766. durch ein Arrêt von dem hohen Königlichen Rath im Elsaß confirmirt worden (…)
Straßburg den 11. Aug. Anno 1769
(Joint, mémoire imprimé) Mémoire mein Georg Friderich Stocks nomine quo ego die Helmstetterische Succession und deren Liquidation-Geschäfft betreffend
(Joint) 1680. Pfaffenhouen. Inventarium über weÿland Barbaræ, Hanß Georg Strohlen burgers Gericht Schöffen Und Rappenwürths geweßener Ehelichen Haußfrawen seel. verlaßenschafft auffgerichtet im Januario Anno 1680.

Les héritiers Helmstetter vendent la maison  5025 livres au marchand Jean Bernard Würmel et à sa femme Anne Marguerite Thomann

1770 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 644 n° 540
H. Johann Ernst Rittner löbl. Stifft Hoher Schul schaffneÿ substitutus als vogt weÿl. Johann Georg Helmstätter gewesten handelsmanns tochter Jgfr Magdalena Helmstätterin, H. Georg Friedrich Storck der Secretarius beÿ allhiesiger königlichen Müntz als mandatarius seinen dreÿen H. Söhn Johann Daniel, Georg Friedrich und Johann der Storck, ferner H. Johann Lichtenberger der handelsmann als vogt Johann Daniel Helmstätter gewesenen courtier vier kinder Daniel, Friedrich, Margaretha Magdalena und Barbara der Helmstätter und H. Lt. Johann Philipp Graffenauer proc: vicarius als streitvogt gedachten Johann Daniel Helmstätter kinder, mehr Theobald Meÿer der schumacher als curator weÿl. Johann Daniel Helmstätter gewesten meelhändlers sohns Johann Helmstätter und H. Johann Christian Dreschler, avocat au Conseil Souverain d’Alsace als vogt gedachten Johann Helmstätter paresumptif erben, ferner Johann Baptist Nadal, E. E. Großen Raths beÿsitzer innahmen Simon Helmstätter des von hier ausgetrettenen handelsmann credit mass, so dann H. Lt. Rudolph Dinckel der Cantzleÿverwandt als curator der samtlichen Helmstätterischen massæ
in gegensein Johann Bernhard Würmel des handelsmanns und Annæ Margarethæ geb. Thomanin
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der großen Gewerbslaub, einseit neben H. Michel Domer dem handelsmann, anderseit neben N. Theuerkauff dem kürschner, hinter auf d. Prediger kirchhoff einseit neben den Wachterischen erben, anderseit neben Fröreißen dem hohldräher und einen ausgang auf gedachten Kirchhoff habend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß – um 5025 pfund

Litige de Jean Bernard Würmel avec la tribu du Miroir. Le registre endommagé ne permet pas d’en savoir davantage.
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 3*) Sambstags d. 3. februarÿ – Idem [Fuchs] nôe Joh: Daniel Würmele in actis Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel, bitt communic. sententiæ. Erk. willfahrt.

Fils de boutonnier, le marchand Jean Bernard Würmel épouse en 1755 Anne Marguerite Thomann, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – erschienen Herr Johann Bernhard Würmel Handelsmann und burger alhier, Herrn Johann Daniel Würmel Versilberten Zinn Knöpffmachers und burgers alhier und Frauen Margaretha gebohrner Wildin ehelicher Sohn an einem,,So dann die tugendsame Jungfrau Anna Margaretha gebohrne Thomännin herrn Niclauß Thomann des weißbecken und auch burgers allhier mit Frauen Susanna gebohrner Herrmännin ehelich erziehlte Tochter am andern Teil – So beschehen Straßburg den 3. Novembris Anno 1755, René Notarius juratus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 22 f° 134)
1755. Mittwoch d. 10. Dec. Seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche zu S. Nicolai in den Stand der Heil. Ehe eingesegnet worden Herr Johann Bernhard Würmel der Ledige Handels Mann allhier, herrn Johann Daniel Würmels, Zinn versilbert Knöpff und Pferd Zeugmachers v. burgers allhier Ehelicher Sohn, v. Jfr. Anna Margaretha Thomannin Herrn Niclaus Thoman des Weißbecken und burgers allhier Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Bernhard Würmel Als Hochzeiter, Anna Margaretha Thomännin als hochzeiterin (i 136)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 385 livres, ceux de la femme à 320 livres.
1755 (15.12.), Not. René (6 E 41, 546) n° 28
Inventarium über Herrn Johann Bernhard Würmel des Handelsmanns und Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Thomännin, beeder Eheleuthen und burgern Zu Straßburg, vor ohnverändert in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1755. – in jhren in Gott des allerhöchsten Nahmen den 15. deß lauffenden Monaths Decembris angetrettenen Ehestand einander zugebracht, und auff dererselben vor mir unterschriebenen Notario den 3. Novembris Jüngsthien auffgerichteter Eheberedung Paragrapho Zum Siebenten sich vor ohnverändert expresse reservirt und vorbehalten haben (…). Beschehen in beÿseÿn Herrn Johann Daniel Würmel und Hn Niclaus Thoman des Weißbecken beeder burgern allhier als derer beeder Ehegatten respectivé lieben Eltern Straßburg den 15. Decembris 1755.

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in den Ehestand gebrachten Guths, Sa. haußrath 8, Sa. Silber und Geschmuck 16, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Waaren 312, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 404 lb – Helffte der haussteuren 31, Des Eheherren gesambte ohnveränderte nahrung 435 lb – Schulden 50 lb, Nach solchem abzug 385 lb
Wird auch der Frawen in den Ehestand gebrachte nahrung beschrieben, So in Einer Zu ermeltem Straßburg ane der viehe gaß gelegenen H. Niclauß Thomann der Ehefrauen vatter gehörigen behaußung sich weiter folgender maßen befunden hat, Sa. haußrath 85, Sa. Silber und Geschmuck 17, Sa. Goldenen Ringen 26, Sa. baarschafft 160, Summa summarum 289 lb – dazu gelegt die der Ehefrawen ane denen haussteuren gebührige helffte 31 lb, der Ehefrauen gesambten unverändertes Vermögen dem vero pretio 320 lb

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann hypothèquent la maison pour en régler les frais de construction au profit du fournier André Wiedenmann

1772 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 392
H. Johann Bernhard Würmel der handelsmann und Anna Margaretha geb. Thomanin unter assistentz Nicolaus Thoman des weißbecken und Johann Friedrich Lutz des schuhmachers
in gegensein H. Andreas Wiedenmann des haußfeurers ihres respective schwagers und schwester – schuldig seÿen 4000 gulden, in dem hauptbau der hiernach beschriebenen behausung
unterpfand, gedachte behausung bestehend in vorder und hinter haus unten der Großen Gewerbslaub davon die vordere einseit neben H. Michael Dimier dem handelsmann, anderseit neben N. Theurkauff dem kürschner
die hintere ane dem Prediger kirchhoff eins. neben den Wachterischen erben, anders. neben N. Fröreißen dem hohldreher – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann louent une partie de leur maison dont les deux boutiques au marchand Jean Abert

1773 (9.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 149)
Bail – Sr Jean Bernard Wirmel négociant, bail de six années consécutives qui commencent à courir le 25. mars prochein /:a comparu Anne Marguerite Thomann femme du Sr Wirmel assitée de M. Jean Daniel Saltzmann Not. Juré solidairment avec son mary
au Sr Jean Abert négociant
1. au rez de chaussée les deux boutiques sous les grandes arcades de cette ville dans la maison qui leur appartient aboutissant d’un côté au Sr Dimier négociant d’autre au Sr Theurkauf marchand pelletier, lesquelles deux boutiques le bailleur s’oblige à ne faire qu’une à ses frais en otant la cloison qui les sépare et y faire toutes les réparations de maçonnerie et autres qui y seront à faire, il sera cependant libre au Sr bailleur d’entrer d’un pied de France dans lad. boutique afin d’élargir d’autant l’entrée de ladite maison
2. les deux comptoirs attenants auxd. boutiques dont le Sr bailleur ne fera également qu’un seul à ses frais
3. un poel au troisième étage donnant sur la rue avec les deux cabinets où l’on entre par led. poel et d’une cuisine y attenant
4. d’une chambre au cinquième étage donnant sur la rue attennate à la maison du Sr Dimier que le Sr bailleur fera bien clore et fermer par des planches à ses frais
5. une chambre au sixième étage prenant jour sur le devant du côté du Sr Theurkauff
6. Une portion de cave de la grandeur de celle du Sr Pacquier* qui sera fermée et séparée par des lattes aux frais du Sr bailleur
7. l’usage commun des commodités, des greniers et buanderie pour la lescive seulement – moyennant un loyer annuel de 700 livres tournois

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann louent une moitié de boutique au pelletier Jean Daniel Mentzer

1774 (3.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1050) n° 3
Bail de quatre années qui commencent a courir a la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean Bernard Würmel Marchand et Anne Marguerite Thomanin
à Jean Daniel Mentzer marchand pelletier
la moitié de la boutique qui est pratiquée sous la maison qu’il possede en cette ville sous les grandes arcades avec la moitié de l’arrière boutique telle et de la même façon que la De Polmann en a joui cy devant et que ladite moitié se trouve désignée et marquée par la séparation qui est encore tracée au platfond – moyennant un loyer annuel de 340 livres

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Ehrmann, bijoutier à la cour de Mannheim

1775 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 649 n° 251-v
H. Johann Bernhard Würmel der handelsmann und Anna Margaretha geb. Thomannin unter assistentz Mr Nicolaus Thoman des weißbecken und Mr Johann Friedrich Lutz des schuhmachers
in gegensein H. Johann Friedrich Ehremann gewesten hoffjuvelirers zu Mannheim und burger dahier – schuldig seÿen 800 gulden
unterpfand, eine unter dem großen gewerbs laub gelegene behausung in vorder und hinter haus bestehend einseit neben weÿl. H. Dimier gw. quincailler wittib, anderseit neben N. Theurkauff dem kürschner, hinten auff den Prediger kirchhoff – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß jährlichen Zinß

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann passent un nouveau bail avec Jean Daniel Mentzer

1777 (10.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1064) n° 17
Bail à loyer pour 4 années qui commencent a courir de la St Michel prochaine – Sr Jean Bernard Würmel marchand et Anne Marguerite Thomann
au Sr Jean Daniel Mentzer marchand pelletier /:caution Sr Jean Nicolas Megret tailleur d’habits
au Rez de chaussée la Boutique en entier, L’arriere Boutique aussi en entier un poële une Chambre et une autre Chambre, plus au premier étage un poele ayant vue sur la place de l’église Neuve un poële et une cuisine ayant vue sur la cour, plus au quatrième étage une chambre donnant sur la même place et une autre sur la cour, tous deux du côté de la maison du Sr Freireisen, plus une cave qui est la cinquième sous la maison du devant et une autre cave pour le bois sous la maison de derrière, plus l’usage pour les greniers et la buanderie en commun et a son tour – moyennant un loyer annuel de 640 livres tournois

Jean Bernard Würmel meurt en 1778 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1 497 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 177 livres et le passif à 9 536 livres

1778 (21.10.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 824) n° 836
Inventarium über Weÿland H. Joh: Bernhard Würmel, des geweßenen Handelsmanns und b. alh. zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1778. – nach seinem Sontags d. 15. Januarÿ dieses lauffenden 1778.n Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen Hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Frn Annä Margarethä Würmelin gebohrner Thomännin, der hinterbliebenen Wittib beÿständl. Hn Nicolaÿ Thomann, des Weißbecken und burgers alhier Wie auch Hn Andreä Wiedenmann des Haußfeurers und b. alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Andreæ, des leedigen Seiden Knöpffmachers Gesellen sich in der fremde befindend, Johannis so die Pitschierstecher Profession erlernet und Joh: Daniel der Würmel, des Verstorbenen seel. mit erstgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehler dreÿer Kinder und ab intestato verlaßener Beneficial Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 21. Octobris 1778.

Copia beeder Zertrennter Eheleuth d. 3. 9.bris 1755 vor weÿland Hn Not. René seel. mit einander errichteter Heuraths In der Vorstatt.
Declaration der Hinterbliebenen Wittib und Vogts. Es Zeigte die hinterbliebene Wittib, gleich anfangs dioeer Verlaßenschafft Inventur an, daß da Ihro wohl bewußt daß durch unterschiedenen Unglücks Fälle, so Sie beede nun zertrennte Eheleuth, wehrender Ihrer Ehe mit einander erlitten, kein theilbar Guth zu hoffen seÿe, Sie alßo wißend und wohlbedächtlichen auf die gesambte theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive Verzug thun wolle, sich allein mit dem jenigen begnügen, was Ihro die Eheberedung für ohnverändert und eigen Zueignet, wie dann auch Er der Vogt, für seine dreÿ Vogts Kinder, dieße Verlaßenschafft anderer gestalt nicht als cum beneficio legis et Inventarÿ anzutreten sich ausdrucklichen erklährt (…) Straßburg den 25. Januarÿ. 1779.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Gewerbs Laub gelegen und in dieße th. Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Ergäntzung, Zufolg Inventarÿ über beeder nun zertrennte Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weil. Hn Notarium René seel. in a° 1755. verrichtet
Eigenthumb ane einer behaußung (ET.) Nembl. 1. behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, hoff, und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg unter d. großen Gewerbs laub Vornen 1. s. neben H Michael Dimier dem handelsmann, 2.s neben Fr. Not. Heußin, hinten auf den Prediger Kirchhoff, i. s. neben denen Wachterischen Erben, 2. s neben N. Fröreißen dem hohlträher stosend und einen außgang auf gedachtem Kirchhoff habend, davon gibt man jährl. löbl. Statt Pfenningthurn 4. lb 10. ß ane Bodenzinß sonsten ab. außer denen hernach getragenen darauf hafftenden passiv: Capitalien gegen männigl. freÿ leedig eigen und durch löbl. Statt geschwornen Werckhleuth Vermög Abschatzung Zeduls vom 20. ten Novembris hujus anni gewürdiget für 2250. lb. Abgetragen die darüber hafftende 4 lb 10 ß boden zß Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 225. lb, restiret noch auszuwerffen 2025. Dießerwegen ist Vorhanden ein in allhießiger löbl. Ct. stub gefertigter teutscher pergamenter Kauffbrieff vom 22.ten 9.bris 1770.
Werckzeug und gemachte Waar Zur Zinn Knöpffmacher Profession gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wtb. ohnverändert Vermögen, Sa. Hßraths 21, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Goldener O. 5, Sa. Schuld 50, Ergäntzungs Rest 1415, Summa summarum 1497 lb
Dießemnach wird auch der Beneficial Erben ohnverändert und theilbar Vermögen und Zwar Vermög der hinterbliebenen Wtb Declaration, indeme dieselbe auf die gesamte theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlich Verzug thut, und selbige denen Erben allen überläßt, unter einem Titul beschrieben, Sa. hßraths 70, Sa. Wkzgs und gemachter Waar Zur Zinn Knöpffmacher Profess. gehörig 81, Sa. Silb. und dgl. Geschmeids 11 ß, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 2025, Summa summarum 2177 lb – Schulden 9536 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 5961 lb
Eheberedung (…) den 3. Novembris Anno 1750, René Notarius juratus

Anne Marguerite Thomas hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Daniel Rœderer

1778 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 76
Fr. Anna Margaretha geb. Thomanin weÿl. H. Johann Bernhard Wurmel des handelsmanns wittib beÿständlich Nicolaus Thomann des weißbecken ihres leiblichen bruders
in gegensein H. Johann Euth notarii publici ac practici und H. Johann Daniel Röderer des goldarbeiters und juvelier – schuldig seÿen 3000 gulden
unterpfand eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß mit allen denen übrigen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der Großen gewerbs laub, davon die vordere einseit neben H. Michael Dimier modo deßen wittib und erben, anderseit neben H. Theurkauff dem kürschner,
das hintere ane dem Prediger kirchhoff, anderseit neben Mr Fröreißen dem hohldreher, davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß

Anne Marguerite Thomas meurt en 1787. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1778. L’actif de la succession s’élève à 2 125 livres, le passif à 8 512 livres.

1787 (11.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1065
Inventarium über Weil. der Ehren und tugendsahmen Fraun Annæ Margarethæ Würmelin geb. Thomännin auch weil. H. Johann Bernhard Würmel des geweßenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1787. – nach ihrem den 18. Martÿ dieses lauffenden 1787.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Andreä Wiedemann des Haußfeurers und b. allhier, als geschwohrnen und annoch ohnentledigten Vogts der verstorbenen, seel. mit obgedachtem weil. H. Joh: Bernhard Würmel dero Ehemann seel. ehelich erziehlen dreÿer Söhnen und Beneficial Erben, aller gleich hernach in Eingang dieses Inventarii iso benahmbßet (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 11. Aprilis. 1787.
Der Verstorbenen Fr. seel. ab intestato verlaßene Erben seind. 1° Hn Andreas Würmel, der leedige Seiden Knöpffmacher allhier, so majorennis, dennoch aber bevögtigt ist, mit hernach gemelten H. Andreas Widemann d. b. und Haußfeurer allhier, welcher beneben seinem vogt beÿ diese Verlaßenschafft geschäfft zugegen war und sein Interesse besorgte, In den ersten dritten Stammtheil, 2. Johann Bernhard Würmel, leediger Pitschierstecher sich aich allhier befindend, so des nächstkommenden Joh. Baptistæ 25. Jahr alt wird, welcher gleichfalls in selbst eigener Persohn bei diesem Verlaßenschafft Geschäfft erschienen und seinen Nutzens besorgte, In den zweÿten dritten Stammtheil, 3. Johann Daniel Würmel der jüngste Sohn, so den 10. Decemb 1768. gebohren, In de dritten und letzten Stammtheil, dieses und mittern Sohns Vogt ist auch vorgedachter Hr Andreas Wiedemann der haußfeurer und burger allhier (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub gelegenen und auffm Prediger Kirchhoff Ziehend in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Neml. eine Behaußung, bestehend in Vorder; und Hinderhauß, Hoff, und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg unter der großen Gewerbs laub, vornen 1. s. neben H N. Dopler dem Quinqualier, 2.s neben N. Mentzer dem Vöghändler, hinten auf den Prediger Kirchhoff, 1. s. neben denen Wachterischen Erben, 2. s neben N. Fröreißen dem Hohlträher stosend, und einen Außgang auf gedachtem Kirchhoff habend, davon gibt man jährlich Löbl. Stadt Pfenningthurn 4. lb 10. ß d ane Bodenzinß sonsten aber außer denen hernach eingetragenen darauf hafftenden passiv: Capitalien gegen männiglichen. freÿ leedig eigen und in Weil. H. Johann Bernhard Würmel des geweßenen Handelsmanns und b. allhier der Erben Vatter seel. Verlaßenschafft durch mich unterschriebenem Notario in A° 1778 errichtetem Inv: durch Löbl. Stadt Straßburg geschwohrene Werckmeistere æstimirt und angeschlagen, dabei es auch dermalen mit hochgeneigter approbation der Hh. dreÿ wieder gelaßen worden pro 2250. lb. Abgezogen die daroben hafftende 4 lb 10 ß bodenzinß, so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 225. lb, restiret noch auszuwerffen 2025. lb. Dießerwegen ist Vorhanden eine in allhießiger C. C. Stub gefertigter teutscher pergamenter Kauffbrief vom 22. 9.bris 1770.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 14, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring. 4. Sa. Nürnberger & Ißenlohner Waar 17, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 2025, Summa summarum 2125 lb – Schulden 8512 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 6386 lb

Les trois fils Würmel vendent la maison 10 750 livres au pelletier Frédéric Guillaume Tilling et à sa femme Marie Madeleine Fischer

1789 (23.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 214) n° 56
Andrès Würmel Boutonnier, Jean Bernard Würmel graveur et Jean Daniel Würmel garçon ferblantier ce dernier mineur assité d’André Widemann boulanger son oncle et tuteur et Nicolas Thomann son cotuteur
au Sr Frédéric Guillaume Dilling pelletier et Marie Madeleine Fischer assitée de Jean Frédéric Schmitt confiseur son cousin et Jean Daniel Fischer tonnelier son frère
La maison qui appartient aux vendeurs pour un tiers chacun et par indivis sise en cette ville sous les grandes arcades n° 33 sur le devant et n° 6 par derrière, contenant la maison sur le devant et maison sur le derrière, appartenances et dépendances, aboutissant d’un côté sur le Sr Dobler quincalier, d’autre le Sr Menser pelletier, devant la rue, derrière vis à vis l’eglise neuve d’un côté le Sr Wachter d’autre le Sr Freyreisen tourneur – moyennant 21.500 florins

Originaire d’Annaberg en Saxe, le pelletier Frédéric Guillaume Tilling épouse en 1779 Marie Madeleine Fischer, fille d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1779 (4.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 659
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿn der Ehrengeachte Friedrich Wilhelm Tilling, der ledige Kürschner, weÿland des Ehrenachtbaren Meister Johann Gottfried Dillings, geweßenen kürschners und Föchhändlers, und auch weÿland Frauen Mariæ Elisabeth gebohrner Glockin, beeder Eheleuth und burgere zu St Annæberg in Sachsen seeligen hinderlaßener ehelicher Sohn als Hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfer Maria Magdalena Fischerin, weÿland Herrn Johannes Fischers des geweßenen gastgebers zum Wildenmann nun seel. mit der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Maria Magdalena gebohrner Heydelin seiner hinterbliebenen frau Wittib ehelich erzeugte Jungfer tochter mit beÿstand herrn Johann Joachim Fischers des ebenmäßigen Gastgebers Zum goldenen Lamb und burgers allhuier, erodelben herrn Vogts, als Hochzeiterin andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 4. Januarÿ ano 1779 – [unterzeichnet] Friederich Willhelm Tilling als Hochzeiter, Maria Magdalena Fischerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 33 f° 22)
1779 den 7. Christmonath sind nach ordentlich geschehenen ausrufungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Friderich Wilhelm Tilling, der ledige Kürschner und Vöghändler alhier, weÿland Johann Gottfried Tilling gewesten Kürschners und Vöghändlers zu Sr Annaberg in Sachsen mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Maria Elisabetha geborner Klockin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Magdalena Fischerin, weÿland H. Johannes Fischer geweßenen Gastgebers und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen wittib Frau Maria Magdalena geborner Heudi, ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] friederich Willhelm Tillich als Hochzeiter, Maria Magdalena Fischerin als hochzeiterin (i 25)

Natif de Sankt Annaberg, le compagnon Frédéric Guillaume Tilling qui a fait son apprentissage pendant trois ans et son tour pendant trois ans est autorisé le 30 octobre 1778 à s’inscrire aux trois années d’épreuve bien qu’il ne puisse pas encore présenter les certificats nécessaires, à condition qu’il les remette dans les trois mois, ce qu’il fait le 5 décembre suivant. Il demande le 15 décembre qu’on l’aide à trouver un maître chez qui travailler. Les années d’épreuve commencent le 30 décembre chez le pelletier Jean Michel Schauer. Le Conseil renvoie le 12 novembre 1779 Frédéric Guillaume Tilling aux Quinze quand il demande à devenir maître sans avoir à terminer des années d’épreuve. Il devient tributaire le 27 novembre après avoir obtenu la dispense.
1778, Pelletiers (XI 333)
(f° 5.a) Freÿtags 30.ten Octobris 1778. – Herr Johann Friderich Heitz der Silberarbeiter und burger allhier stehet mit Friderich Willhelm Dilling dem Kürschner Gesellen von St. Annaberg gebürtig Vor, Vortragend, daß er Gesell dreÿ jahr gelernet, dreÿ Jahr gewandertt und dreÿ Jahr allhier nach ordnung vermuthen wolle, bitt ihne gegen der Gebühr in die Muthjahr einschreiben zu laßen excusirte sich anbeÿ, daß er Zwar sein erforderliche Geburts und lehrbrieff nicht beÿ handen habe, wolle aber ihn herrn Fritz, solche in Kurtzer Zeit Zum prothocoll Zulieffern, Zum bürgen dergestalt haben, dißer gabe hierauff die Versicherung mündlichen. Nach genommenem Abtritt und darauff gehaltener umbfrag Erkandt, solle der Gesell Zwar heimit in die Muthjahr eingeschrieben werden jedoch insofern er seine attestata in Zeit 3. Monaten von dato, welche ihm hiemit anberaumet worden, überlieffern werde, wiedrigen falls und nach verfließung deren der Einschreibung verlustiget seÿn.

(f° 6.a) Sambstags den 5.ten Decembris 1778. erscheint beÿm prothocol Friderich Willhelm Tilling hievorgemelder Kirschner Gesell von St. Annaberg gebürtig, und hat Zufolg Vorher gemeldeter E. E. Gerichts Erkandnus vom 30.ten Octobris 1778. seine Von herrn Lt. Praz dem Zunfft meister examinirte und authentisch befundene attestata beÿm prothocoll producirt, nehmlichen Geburts brieff datirt St. Annæberg den 29.t 9.br. 1778. unterschrieben Burgermeister & und Rhat allda, Johann Friedrich Carl Conrad Cons und Valerius Herberger mit paraphe, Syndic mit Löbl. Stadt Insiegel corroborirt und die beÿlag datirt St.. Annæberg den 24. 9.br 1778. unterschrieben M. Christian Gottlieb Glöckner Superint. mit deßen auffgetrucktem Pittschafft verwahrt, Und der Lehrbriefff datirt St. Annæberg unterschriebenen Johann Sigmund Schönwetter, der Zeit Obermeister und Daniel Christian Stapff Obermeister, beede Kürschner meister, und mit vorgetrucktem Insigel bekräftiget, laut deßen er 4. Jahr in die Jehr zugebracht habe.

(f° 7.a) Dienstags den 15.ten Decembris A° 1778 – Friderich Willhelm Tilling, der Kürtzlich in die Muthjahr eingeschriebene Gesell stehet Vor, meldet, obschon er præstanda præstirt, die nöthige und Zu producirung beÿ handen habende Geburths und Lehrbrieff schon den 5.ten hujus Zum prothocoll gelieffert gehabt, und dato E.E. Gericht hiemit nochmalen Vorlegen wolle, daß er Zum Umbschau in eine werckstatt, alwo er sein muthjahr Verarbeiten Könne, nicht gelangen Könne, bäte dahero, ihme dazu behülfflich Zuseÿn. Nach nochmaliger seiner Attestat Ableßung und befundener deren richtigkeit, ist nach genommenem des Gesellen Abtritt Erkand, solle es beÿ der Einschreibung in die Muthjahr vom 30.ten 8.br jüngst sein verbleibens haben, im übrigen sollen sich nach ordnung umschauen zulaßen schuldig seÿn.

(f° 9.a) Dienstags den 12. Januarÿ 1779. – Friderich Willhelm Tilling der Kürschner Gesell von St. Annæberg gebürtig, stehet vor, producirt Schein von Meister Johann Michael Schauer, dem Mitmeister, datirt den 12. Januarii 1779. weißt deßen er Gesell beÿ ihme Meister Schauern seine Muthjahr Verarbeiten Könne, und bitt ihne in die Vorher angesetzte Zeit einschreben Zulaßen, nach beschehener Ableßung und Vor richtig angenommenen Scheins Erkand; wird derselbe Vor das erste Muthjahr, so seinen anfang vom 30.ten Decembris 1778. nehmen solle, gegen erlag der Gebühr willfahrt.
(dt. der Zunfft 4 fl 8 ß, Zfftschrb v büttel 1 fl, zusammen 5 fl 5 ß)

(f° 19.a) Sambstags den 13. Novembris 1779. – Friderich Willhelm Tilling der Kürschner Gesell von St. Annæberg gebürtig, welcher den 12.ten Januarÿ hujus anni Zu Meister Johann Michael Schauer, dem Kürschner und Mitmeister auff dreÿ Jahr in die Muthjahr eingeschrieben worden, stehet Vor und meldet, daß er bereits den 30.ten Octobris A° 1778 sich in die muthjahr angemeldet, auch solches erlanget habe, bittet ihne der übrigen Muthzeit Zuerlaßen, und ihme das groß und Kleinen Meisterrecht gegen Erlag der Gebühr an Zu gedeÿhen. Nach genommemem Abtritt, und Ersehung das Zunfft Prothocolli in gehaltener umbfrag Erkand, weilen sein muthjahr nicht völlig allhier beÿ ein oder Zweÿen meister verarbeitet hat, und dahero solch sein begehren dem Articul nicht gemäß, wird er dan mit ab: und an die Gnädige Herrn die XV. verwießen.

(f° 19.b) Sambstags den 27. Novembris Anno 1779. – Friderich Willhelm Tilling der Kürschner Gesell von St. Annæberg gebürtig, stehet mit beÿstand Mr. Johann Michael Schauer des Kürschners und burgers allhier vor, producirt Bescheid Gnädiger Herren derer XV. datirt den 20.t 9.b 1779. vermög deßen Erkand, wird der Implorant gegen Erlegung 3. lb d Zwischen Löbl. Stadt dem Allhießigen Findlings hauß und E. E. Zunfft theilbar, von der übrigen Muthzeit Dispensirt, so fort gegen Erlag der Künfftigen anzuseztenden Summ Zum Meister Recht admittirt, bittet dahero ihme gegen der Gerichts Gebühr und derer 3. lb d pro dispensatione das Groß und Kleine Meister recht angedeÿen zu laßen.
Nach genommemem Abtritt und gehaltener Umbfrag Erkand, wird derselbe nach dem Inhalt vor wol angeregten bescheids Gn. Herren derer XV. ohnnachtheilig und mit Vorbehalt der in demselben künftig anzusetzenden Gebühr E. E. Zunfft Zum Meister Recht gegen nachtrag der 11 fl. Vor die Zweÿ noch rückständige Muthjahr auff und angenommen. Juravit eodem.
(pro Kauffgericht 1 fl 5 ß, pro dispens 6 fl, in Abschlag 8 fl, summa 15 fl 5 ß, restiet noch am nachtrag der muthjahr 3 fl.)

Les Quinze dispensent Frédéric Guillaume Tilling d’une partie de ses années d’épreuve
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
Friedrich Wilhelm Dilling Contra E. E. Zunfft der Kürßner
(p. 417) Sambstags den 20.ten Novembris 1779. Osterrieth nomine Friedrich Wilhelm Dilling des leedigen Kürßners gesell von St. Annaberg, Contra E. E. Zunfft der Kürßner H. Zunfftmeister producirt unterthäniges memoriale Juncto petito samt beÿlag sub litt. A. puncto dispens von der übrigen muthzeit und admission Zum Meisterrecht. Claus setzt Zu E G.
Erkandt, wird Implorant gegen Erlag 3. lb Zwischen Löb. Sradt dem allhiesigen findlinghauß und E E Zunfft theilbar von der übrigen muth zeit dispensirt sofort gegen erlag der künfftig anzusetzenden summ Zum Meisterrecht admittirt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Louis Frédéric Strohmeyer aux grandes Arcades. L’actif du mari s’élève à 1 290 livres, le passif à 1 337 livres, les apports de la femme à 452 livres.
1779 (22.12.),Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1470-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Friedrich Wilhelm Tilling der Kürschner und Föchhändler und die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena gebohrne Fischerin beede Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, und sich in crafft der Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der beeden Eheleuth selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Joachim Fischers des Gastgebers und burgers allhier ihres annoch ohnentledigten geschwornen Vogten, fleißig inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 22. Decembris anno 1779.
In einer allhier Zu Straßburg unter der Gewerbslaub liegenden Herrn Ludwig Friderich Strohmeÿer dem Jüngern handelsmann und burgern allhier Zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns nahrung, Sa. haußraths 5, Sa. Waaren und werckzeug Zum kürschner handwerck gehörig 1266, Sa. Silbergeschmeids 18, Summa summarum 1290 lb – Schulden 1337 lb, In Compensatione 47. lb
Der Ehefr: in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. Haußraths 127, Sa. Silbergschmeids 9, Sa. Golden Geschmeids 32, Sa. baarschafft 261, Summa summarum 430 lb – Dazu kombt die helffte der haussteuren 34, der Ehefrauen Vermögen 465 lb – Schulden 13, Nach deren Abzug 452 lb

Frédéric Guillaume Tilling hypothèque la maison au profit du diacre Jean Georges von Zabern et de Catherine Marguerite Vogt veuve de l’orfèvre Jean Frédéric Fritz

1791 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 32-v
H. Friedrich Wilhelm Tilling der kürschner
H. Johann Georg von Zabern des diaconi zu St Nicolaus und Catharina Margaretha Fritzin geb. Vogtin weÿl. H. Johann Friedrich Fritz des silberarbeiters wittib, 8100 lit
unterpfand, die ihme zuständig mit N° 33 bezeichnet unter der Großen gewerbslaub gelegene behausung

Marie Madeleine Fischer meurt en 1791 en délaissant quatre enfants. La maison est portée à l’inventaire à son prix d’achat. La masse propre au veuf s’élève à 49 florins, celle des héritiers à 1 213 florins. L’actif de la communauté s’élève à 36 327 florins, le passif à 27 714 florins

1791 (28.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 893) n° 513-a
Inventarium über Weÿland Fraun Mariä Magdalenä Tillingin geborener Fischerin H. Friedrich Wilhelm Tilling, des Kürschners, Vöchhändlers und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehefrau seeligen Verlaßenschafft – nach ihrem d. 29. Novembris des jüngst abgewichen 1790.sten jahrs erfolgten Absterben an Vermögen hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen des hinterbliebenen Wittibers, so dann ad requisitionem Herrn Johannes Fischer des Gastgebers zum Wilden Mann und burgers allhier als geordnet: und geschworenen Vogts Mariä Magdalenä, Catharinä Salome, Johannä Sophiä und Johannä Charlottä der Tillingin, samtlichen der Defunctæ mit erstgedachten dero hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter töchter (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirter unter der großen Gewerbslaub gelegenen Behaußung auf Freÿtag de, 28. Januarÿ 1791.

Copia der Eheberedung (…) Sambstags den.4. Januarÿ 1779, Dautel Nots
Copia des durch die verstorbene errichteten Codicils – persönlich erschienen Frau Maria Magdalena gebohrne Fischerin Herrn Friderich Wilhelm Tillings Föchhändlers und burgers allhier Ehegattin von Verleihung göttlichen Gnade gesunden gehend und stehenden Leibs (…), Geschehen allhier Zu Straßburg in einer am Schloßergaß am Eck der Brunngaß gelegenen denen Braunischen Erben eigenthümlich zuständigen behausung und der darinn auf dem Boden lincker hand des Eingangs sich befindlichen von mir Notario Lehnungsweiße bewohnten Schreibstuben, mit denen fenstern in die Schloßergaß aussehehnd – Sambstags den 22. Januarÿ 1780, Johann Friderich Greis, Notarius juratus
Waren und Werckzeug Zum Kürschner Handwerck gehörig
Eigenthum ane einer behausung. (T.) Nemlich eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und Hinter Gebäu, Hoff, Bronnen und Hofstatt samt allen übrigen dazu gehörigen Begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub, vornen mit N° 33 und hinten mit N° 6 bezeichnet, 1. s. neben Herrn Dobner Quincailler, 2. s. neben H. Metzger dem kürschner hinten auf den Prediger Kirchhoff 1. s. neben H. Wachter Materialist, 2. s. neben H Fröreißen dem dräher stoßend davon gibt man jährlich wegen den bögen auf gemener Stadt Pfenning thurn 9 fl. Bodenzinß, sonsten auser denen darauf hafftenden und hieunten beÿ denen theilbaren Passivis eingetragenen Capitalien freÿ ledig eigen. Diese Behaußung haben die disortige nun zertrennte Eheleuthe in Anno 1789. für eine Summam von 21.500 fl. käuflich ane sich gebracht, beÿ welcher Kauffschillings summa man es auch würckl. beÿ dierser Inventur jedoch ohne die gerigste præjuditz gelaßen hat, also hieher 21.500. Hierüber besagt eine vor H. Lacombe dem königl. Not° passirte Kaufverschreibung de dato 23. Junÿ 1789
Ergäntzung des Wittibes währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vermögen, zufolg des über neÿder nun zertrennter Eheleuthe zugebrachte Nahrungen durch nun weiland Herrn Notarium Frantz Heinrich Dautel allhier A° 1780. errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers unverändert vermögen, Sa. hausraths 18, Sa. silbers 31, Summa summarum 50 fl – Schulden 100 fl, Compensando 49 fl
Der Erben unverändertes guth, Sa. hausraths 442, Sa. silbers 5, Sa. golds 15, Sa. activ schuld 100, Sa. ergäntzung 649, Summa summarum 1213 fl
die theilbare nahrung, Sa. hausraths 611, Sa. Waren und werckzeug zum kürschner handwerck 4094, Sa. weins 465, Sa. Silbers 41, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 2374, Sa. Eigenthum an I. behausung 21.500, Sa. activ schuld 7239, Summa summarum 36.327 fl – Schulden 27.714 fl, detrahendo 6612 fl

Autre inventaire dans le fonds Becker. Parmi les héritiers se trouve un fils mort peu de temps après sa mère. La communauté n’est pas évaluée aux mêmes sommes : l’actif s’élève à 36 320 florins au lieu de 36 327, le passif à 29 685 florins au lieu de 27 714

1791 (4.2.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 47
Inventarium und Beschreibung alles deßen was weÿl. Frau Anna Maria Magdalena Tillingin geb. Fischerin H. Friedrich Wilhelm Tilling des Kürschners, Vöchhändlers und burgers alhier zu Straßburg gewesene Ehefrau, nach ihrem den 29. nov. des jüngst abgewichenenen 1790.sten Jahrs an Vermögen hinterlaßen hat, elche Verlaßenschafft auf Ansuchen des hinterbl/ Wittibers wie auch ad Requisitionem H. Johannes Fischer gastgebers zum Wilden Mann und burgers alhier als geordnet und geschw. vogts der gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ bemelder Kindern und Erben (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in einer unter der grosen Gewerbslaub gelegenen in diese theilbare Nahrung gehörigen behausung auf Freÿtag den 4. Febr. 1791.
die Verstorbene ab intestato verlaßene Erben sind 1° Maria Magdalena, 2° Catharina Salome, 3° Johanna Sophia, 4° Johanna Charlotta und 5° Friedrich Wilhelm, der aber seiner Mutter in die Ewigkeit nachgefolget. Samtl. der verstorbenen mit vorgedacht dero hinterbliebenen Wittibern sel. erziehlte Kinder und ab intestato ad Portiones æquales hinterlaßener Erben

Waaren u. Werckzeug Zum Kürschner handwerck gehörig
Eigenthum an einer behaußung. (T.) Neml. I. behaußung bestehend in vorder: Nebens und hinter Gebäu, Hoff, bronnen und hoffstatt samt mit allen übrigen dazu gehörig. begriffen, weiten, recht. u. gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub vornen mit N° 33 und hinten mit N° 6 bezeichnet, 1.s n. H. Dobner Quinqualier, 2.s n. H. Mentzer dem Kürschner hinten auf d. Prediger Kirchhoff 1.s n. H. Wachter Materialist, 2.s n. H. Froreisen den dräher stoßend, davon gibt man jährl. weg. den bögen auf gemeiner Stadt Pfth. 9 ß. boden zß, sonsten auser denen darauf haftenden und hieunten beÿ denen theilbaren Passivis eingetragenen Capitalien freÿ ledig eigen. Diese behausung haben die disoertie nun zertrennte Eheleuth A° 1789 für eine summ von 21.500 fl. käuflich an sich gebracht, beÿ welcher Kauffschillings summ man es auch würckl. beÿ dieser Inventur Jedoch ohne einige Præjuditz gelassen hat, also hieher der 21.500 fl. Hierüber besagt eine vor H. Lacombe dem Königl. Not° passirte Kauffverschreibung de dato 23. junÿ 1789.
Ergäntzung der H. Wittibers währender Ehe abgegangen ohnveränderten Vermögen. Neml. zufolg über beider nun zetrennter Eheleuth zugebrachte Nahrung durch nun Weÿl. H. Frantz Heinrich Dautel gewesenen Not. Jur. alhier A° 1780 errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 18, Sa. Silbers 31, Summa summarum 50 fl – Schuld 100 fl, Compensando passiv onus 49 fl.
der Erben ohnverändert guth, Sa.hausraths 442, Sa. silbers 5, Sa. golds 15, Sa. Schuld 100, Sa.Ergäntzung 649, Summa summarum 1213 fl
die theilbare Nahrung, Sa. hausrath 605, Sa. Werckzeug zum Kürschner hdwercck gehörig 4094, Sa.Wein und leere Faß 465, Sa.Silbers 41, Sa.goldenen rings 1, Sa. derer baarschafft 2374, Sa. Eigenthum an einer Behausung 21.500, Sa.Schulden 7239, Summa summarum 36.320 fl – Schulden 29.685 fl, Detrahendo verbleibt 6635 fl – Beschluß summ 7734 fl

Frédéric Guillaume Tilling se remarie en 1791 avec Catherine Frédérique Osterried, fille de cafetier : contrat de mariage, célébration
1791 (18.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 256
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Friderich Wilhelm Tilling der verwittibter Vöchhändler und burger alhier an einem theil
So dann Jungfer Catharina Friderica Osterriedin Herrn Johann Philipp Osterried des Caffesieder und burgers alhier ehelich erzeugte tochter unter assistentz dieses ihres Herren Vaters, ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg Freÿtags den 18. Martii Anni 1791

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 4-v, n° 7)
Im Jahr 1791den 28. Märtz sind nach zweimaligen Proclamation in diese Kirche copulirt worden H. Friderich Wilhelm Tilling burger und Rauchhändler allhier weil. Fr. Maria Magdalena gebohrner Fischerin nachgelaßener Wittiber und Jgfr. Katharina Friderika Osterriedin, H. Johann Philipp Osterried Caffewirths und burgers allhier mit Fr. Katharinaa Friderika gebohrner Vögtin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Friedrich Willhelm Tilling als breitigam, Catharina Friederika Osterriedin als braut (i 57)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. Ses apports s’élèvent à 7 164 florins, ceux de sa femme à 1 928 florins.

1791 (13.4.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 893) n° 513-c
Inventarium über H. Friedrich Wilhelm Tilling des Vöghändlers und Fraun Catharinæ Fridericæ geborner Osterriedin beeder Verburgerter Eheleuthen alhier Zu Straßburg einander in den Ehenstand zugebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1791 – der ursachen halben, damit man sich künftiger zeit der in ihren Ehepactis stipulirten Ergäntzung wegen darauf zu regulien haben möge (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer unter der grosen Gewerbslaub gelegener dem disortigen Ehemann eigenthümlich zuständiger Behausung aug Mittwoch den 13.ten Aprilis 1791

Eigenthum ane einer behausung. M. Nemlich eine behausung bestehend in Vorder Nebens und Hinter Gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt samt allen übrigen dazu gehörigen mit allen deren übrigen gebäu, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der grosen gewerbslaub vornen Maria N° 33 und hinten mit N° 6 bezeichnet 1s. H. Dobner Quincailler 2s. H. Metzger dem kürschner hi. auf den Prediger Kirchhoff 1s. H. Wachter Materialist 2s. H Fröreisen dem drrher ; wegen den bögen auf gemener stand Pfenning Thurn 9 R ane bodenzinß ; diese behausung so Anno 1789 erkaufft worden Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und Hinter Gebäu, Hof, Bronnen und Hofstatt, samt allen übrigen dazu gehörigen Begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub, vornen mit N° 33. und hinten mit N° 6. bezeichnet, 1. s. neben H. Dobner Quincailler, 2. s. neben H. Metzger dem kürschner, hinten auf den Prediger Kirchhoff 1. s. neben Herrn Wachter Materialist, 2. s. neben H. Fröreißen dem dreher stoßend, davon gibt man jährl. wegen den bögen auf gemener Stadt Pfenning thurn 9 fl. Bodenzinß, sonsten auser denen darauf haftenden Capitalien freÿ ledig eigen. Diese Behaußung so Anno 1789. erkauft worden, würde beÿ des disortigen Ehemanns Ehegattin erster Ehe weÿl. Fraun Mariä Magdalenä geborner Fischerin verlaßenschafft Inventur nach der Kaufschillings summ angeschlagen beÿ welcher man es auch dermalen sine Præjudicio gelaßen die thut 21.500 fl. Hierüber besagt einen vor H. Lacombe dem königl. Notario alhier passirte Kaufverschreibung de dato 23. Junÿ 1789.
Wittum Nemlich Zufolg Weÿl. Fraun Mariä Magdalenä Tillingin gebohrner Fischerin dissortigen Ehemanns Ehegattin erster Ehe in hoc Anno errichteten Verlaßenschafft Inventarÿ hat derselbe seiner Vier noch lebenden Kindern erster Ehe namentlich Mariæ Magdalena, Catharinæ Salome, Johannæ Sophiæ und Johannæ Charlottæ der Tillingen anersorbenen Mutzig Gut (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns vermögen, Sa. hausraths 1244, Sa. Weins und Leerer Faß 465, Sa. waaren zum Vöghandel gehörig 8365, Sa. Silbers 79, Sa. Golds und dergleichen Geschmeids 87, Sa. baarschafft 3768, Sa. Eigenthums an einer behausung 21.500, Sa. schulden 4883, Summa summarum 40.393 fr – Schulden 33.441, Sa. compensando 6952, Dann nun hierzu gerechnet wird die helfte hiernach beschriebenen haussteuren 212 fl, Des Ehemanns zugehörig eigenthüml. Vermögen 7164 fl, wittum 4526 fl
Der Ehefrau Guth, Sa. hausraths 490, Sa. silbers 27, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 170, Sa. Baarschafft 1027, Summa summarum 1715 fl – haussteuren 212 fl, der Ehefrau eingebracht guth 1928 fl

Etat des apports de Catherine Frédérique Osterried
1804 (13 nivose 12), Strasbourg 7 (18), Not. Stoeber n° 1913 (haut abîmé)
Inventarium illatorum Catharina friderica Osterrieth burgers Friedrich Wilhelm Tilling Vöghändlers Ehefrau
mobilien 1200 fr, von ihrem vatter Johann Philipp Osterrieth Caffesieder zur Ehesteur 2000 fr, Geschmuck 2000 fr – zusammen 5800 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 4 du 13 ni 12

Inventaire de séparation de locataires, le négociant Jean Joseph Gallois et Marie Anne Gilbert

1804 (7 pluviose 12), Strasbourg 2 (20), Not. Knobloch n° 2006
Inventaire de séparation de Jean Joseph Gallois Négociant et de Marie Anne Gilbert, suivant jugement du Tribunal Civil en date du 25 frimaire 12
en la demeure de la requérante maison du Cn. Tilling Pelletier Rue des Grandes Arcades n° 33
dettes actives due à la femme et payable par la masse de son mari 1777 fr, meubles, marchandises de la boutique, numéraire (112 fr), total 1128 fr, passif 7541 fr, déficit 6413 fr
Contrat de mariage passé à Metz. d’une part M. Jean Joseph Gallois, Capital au 99° régiment d’Infanterie en Garnison aux Cazernes de Chambiere de cette ville Paroisse d’outre Moselle, fils majeur de feu Jean Philippe Gallois, Commandant de Bataillon au Régiment de nassau Sarbruck au Service de France, revetu de la Decoration Militaire, et de De Anne Françoise Scholastique Martinprey, d’autre part Marie Anne Gilbert résidante en cette ville Rue Vincent Paroisse susdite fille majeure de Bernard Gilbert Cit. de Landau et Cidevant Apothicaire Major de l’hopital militaire et De Jeanne Josephe Lindemann, le 10 mars 1792
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 64 du 11 pluv. 12

Frédéric Guillaume Tilling et Catherine Frédérique Osterrieth font dresser un inventaire de faillite. L’actif s’élève à 17 776 francs, le passif à 32 776 francs

1805 (3 thermidor 13), Strasbourg 4 (34), Not. Stoeber n° 230
Inventaire des biens de Frédéric Guillaume Tilling pelletier et de Catherine Frédérique Osterrieth par jugement du Tribunal civil en date du 12 prairial dernier
propres de la femme : meubles 880 fr, argenterie 204 fr, reprises 4986 fr, total 6070 fr
masse du mari : meubles 1639 fr, marchandises 1087 fr
Immeuble, La moitié dans une maison consistant en deux corps de logis cour puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg sous les grandes arcades N° 33 et derrière N° 6 d’un côté le Sr Baer d’autre le Sr Dobner, derrière la place du Temple neuf d’un côté le Sr Wachter, d’autre le Sr Froereissen tourneur – dont on paie annuellement a ladite ville a cause des arcades une rente foncière de 9 fr et 18 fr de la maison entiere, acquis en premières noces par acte reçu Me Lacombe le 23 juin 1789, l’autre moitié appartient a ses enfants du premier lit, estimée 15.000 fr
total de la masse 17.776 fr, passif 32.776 fr, déficit 24.091 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 57 du 13 therm. 13

Catherine Frédérique Osterried meurt en 1840 en délaissant deux filles
1840 (14.11.), Strasbourg 9 (85 nouv. cote), Me Becker n° 957
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu De Catherine Frédérique Osterried, veuve du Sr Frédéric Guillaume Tilling en son vivant pelletier à Strasbourg, elle y demeurant, Qu’elle est décédée à Strasbourg le 3 avril de l’année courante, Qu’il n’a point été fait d’inventaire après son décès, Qu’elle a laissé pour ses seuls et uniques héritiers chacun pour moitié Dlle Emilie Tilling et Dlle Caroline Wilhelmine Tilling, les deux majeures demeurantes à Strasbourg, ses enfants issus de son mariage avec ledit défunt

La maison est exposée aux enchères

1805 (18 vend. 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2796
en conséquence d’une délibération prise le 18 fructidor dernier, 1. Marie Barbe Weisshaar femme Solger divorcée, 2. Jean Daniel Imlin orfèvre, 3. Jean Frédéric Brandhoffer brasseur, 4. la veuve Jean Georges Hebeisen marchand, 5. Marguerite Salomé Bruder, 6. Jean Frédéric Schmitt confiseur, 7. Jean Georges Zabern ministre, 8. Sébastien Zabern Instituteur, 9. les héritiers de Jean Daniel Richshoffer négociant, X. des héritiers de Jean Euth Notaire, tous créanciers hypothécaires du Sr Frédéric Guillaume Tilling Pelletier
première enchère d’une Maison circonstances & dépendances scise en cette ville Grandes Arcades n° 33, d’un côté le Sr Baehr négociant d’autre le Sr Dobner marchand devant la rue, derrière les Sr Froereisen et Walter – aucun amateur
n° 2796 du 19 vendémiaire, Philippe Frédéric Richshoffer 18 000 fr
n° 2802 du 25 vendémiaire – n° 2807 du 2 brumaire
n° 2814 du 8 brumaire, n° 2815 du 9 brumaire, 18 300 fr à Jacques Anselme Fessler maçon
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 190 du 14 bru 14

La maison est vendue par enchère judiciaire au tribunal civil. Le négociant Benjamin Schneiter s’en porte acquéreur pour 25 000 francs

1806 (29.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 30, n° 16
Le Tribunal de Première Instance a rendu le jugement suivant, audience du 6 mai 1806 Entre De Frédérique Marguerite Mannberger veuve de Jean Daniel Richshoffer negt. Philippe Frédéric Richshoffer négt. et Jean Daniel Richshoffer négociant, tous de Strasbourg, en qualité d’héritiers de Jean Daniel Richshoffer celui ci l’ayant été de feu Jean Philippe Richshoffer aussi négociantn demandeurs en expropriation forcée comparant par Me Kern avoué d’une part
et le Sr Jean Guillaume Tilling pelletier defendeur en expropriation forcée défaillant d’autre part
à Benjamin Schneiter négt. pour 25.000 francs
une maison située a Strasbourg sous les grandes arcades Consistant en maison de devant et Maison de derrière, celle de devant donnant dans la rue des grandes arcades ayt. quatre étages et une boutique au rez de chaussée N° 33 et celle de dre. sur la place du temple neuf a trois étages N° 6 avec cour aisances appartenances jouissances et dépendances lad. maison de devant sise entre celle du Sr Bär et celle du Sr Dogner et celle du derrière entre la maison du Sr Wachter et celle du Sr Kapp par dre. lad. place du Temple neuf sur laquelle elle a une issue, Evaluée à 424 fr, Cet immeuble est chargé d’une rente envers la ville de Strasbourg de 18 fr – Cahier des charges fait le 7 avril 1806

Benjamin Schneiter épouse en 1802 Dorothée Cuntz, fille de baigneur
1802 (5 compl. 10), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 279, 1339
Eheberedung – Benjamin Schneiter lediger handelsmann des bürgers Johann Peter Schneiter, Eigenthümers, mit weÿl. Fraun Barbara geb. Schoettel volljähriger Sohn
Jungfrau Dorothe Cuntz des bs Johann Georg Cuntz baders mit Fr. Catharina Margaretha geb. Klein ehelich erzeugte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 132 du 5 cp 10

Dorothée Cuntz meurt en 1813 en délaissant cinq enfants. La maison est estimée 30 000 francs

1816 (10.9.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3729
Inventaire de la succession de Dorothée Cuntz épouse de Benjamin Schneiter, négociant, décédée le 20 mars 1813 – à la requête du veuf commun en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer le 5 complémentaire 10, tuteur naturel d’Amélie 12 ans, Dorothée 10 ans, Benjamin 8 ans, Eléonore 7 ans et Guillemine 5 ans – en présence de Louis Cuntz docteur en médecine oncle maternel et subrogé tuteur desdits mineurs
communauté, une maison située à Strasbourg sous les grandes Arcades consistant en maison de devant et maison de derrière, celle de devant donnant dans la rue des grandes arcades et ayant quatre étages et une boutique au rez de chaussée marquée n° 33 et celle de derrière sur le place du Temple neuf à trois étages marquée du n° 6 avec cour, appartenances, jouissances et dépendances, ladite maison de devant sise entre le Sr Boisjeat rentier et le Sr Kramp passementier, et celle de derrière entre la maison du Sr Wachter droguiste et celle du Sr Kappes tourneur – acquise suivant adjudication à l’audience du tribunal civil de première instance par expropriation forcée poursuivie par les les héritiers de Jean Daniel Richshoffer négociant sur Jean Guillaume Tilling, pelletier, le 6 mai 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 30 n° 16, estimée 30 000 fr
dans une maison rue des grandes Arcades n° 33
propre au veuf, un corps de biens à Dachstein, Wittersheim, créances et reprises 29.079 fr
propres, mobilier : garde robe 228 fr, dettes actives 1332 fr, reprises 41.747 fr, total 43.304 fr
communauté, meubles, au premier étage dans la chambre sur le devant, dans la chambre donnant dans la cour, dans la cuisine, dans la chambre à côté, au comptoir au rez de chaussée, dans la cave, 1330 fr – marchandises (toiles) 67.604 fr, dettes actives 20.824 fr, numéraire 650, 90.409 fr, total 132.514 fr
passif 126 731 fr y compris reprises 29.679 fr, déficit 6321 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 95-v du 19.9.

Benjamin Schneiter meurt en 1819. La maison est estimée 26 000 francs

1819 (12.2.), Strasbourg 4 (48), Not. Stoeber aîné n° 4409
Inventaire de la succession de Benjamin Schneiter, marchand de draps décédé le 17 août 1818 – à la requête de Louis Cuntz, docteur en médecine oncle maternel et tuteur des enfants de Benjamin Schneiter nommés 1. Amélie, 2. Dorothée, 3. Benjamin, 4. Eléonore, 5. Wilhelmine procréés avec Dorothée Cuntz – en présence de Jean Geofroi Schneiter, docteur en médecine oncle paternel, subrogé tuteur auxdits mineurs

dans la maison sous les grandes arcades n° 33
meubles au second étage, au premier étage, dans la cave, dans la buanderie, 650 fr, argenterie 466 fr, numéraire 940 fr, marchandises 48.818 fr, dettes actives 74.596 fr, inscription au grand livre du commerce 12.104 fr
(le 12 février n° 4631) une maison située à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 33 consistant en maison de devant et maison de derrière, celle de devant donnant dans la rue des Grandes Arcades ayant quatre étages et une boutique au rez de chaussée marquée du n° 33 et celle de derrière sur la place du Temple neuf à trois étagees marquée du n° 6 avec cour, appartenances et dépendances ladite maison de devant entre celle du Sr Boisgeat rentier et Sr Kramp passementier et celle de derrière entre maison du Sr Wachter droguiste et celle du Sr Kappes tourneur – le défunt s’est rendu adjudicataire dudit immeuble au tribunal civil de première instance le 6 mai 1806 – estimée 26.000 fr
un corps de biens à Weyersheim 9 ha 80 ares pour 14.000 fr
total 177 575 fr, passif 297 501 fr
le 24 avril 1818 vacation du 12 février (acp 142 f° 17 du 17.2.)

La maison est vendue par enchères judiciaires à la société Ratisbonne frères

1819 (22.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 118, n° 18
Tribunal Civil de Première Instance
Jugement du Tribunal Civil de Première Instance, par devant M. Claude Antoine de Vigneron, juge au Tribunal Civil de Première Instance. Cahier des Charges, Louis Cuntz, docteur en médecine en qualité de tuteur de 1. Amélie, 2. Dorothée, 3. Benjamin, 4. Eléonore, 5. Wilhelmine Schneiter les cinq enfants délaissés par Benjamin Schneiter, marchand de draps, en présence de Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine, subrogé tuteur, lesquelles élisent domicile en l’étude de M. Valentin Scheegans, licencié en droit avoué près les sièges
le 29 avril Adjudication définitive sur surenchère Sr Ratisbonne frères, négociant présent Augustin Ratisbonne 24.500 fr
une maison, dépendances sise à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 33 et consistant en une maison de devant construite en pierre de taille et en maçonnerie, quatre étages avec cave et greniers d’un côté le Sr Kramps, Sr Knoerr, devant la rue des Grandes Arcades, derrière la place du Temple Neuf où elle est marqué du n° 9, à quatre étages avec cave, mansardes et grenier, batie en maçonnerie et en galandure, d’un côté le Sr Wachter, d’autre le Sr Kappes, bâtiment latéral, cour, buanderie, puits, appartenances et dépendances. La propriété de cet immeuble résulte d’un jugement d’expropriation forcée rendu au tribunal de première instance le 6 mai 1806 transcrit le 29 même mois – mise à prix 30 000 fr, suivant rapport d’experts du 21 janvier 1819
le 15 avril pour 31 500 fr Me Momy avoué – Déclaration de command le 16 avril Sr Ratisbonne frères, négociant présent Augustin Ratisbonne l’un d’eux

La maison aux Grandes Arcades est portée à l’inventaire de la succession d’Auguste Ratisbonne et de la société de commerce
Une déclaration de partage attribue la maison à Achille Ratisbonne

1837 (27.9.), Strasbourg 1 (78), Me Rencker n° 12 987
Déclaration de partage – 1. Louis Ratisbonne, négociant à Strasbourg en son nom et étant aux droits de Théodore Ratisbonne, professeur, suivant procuration passée devant Me Triponé le 3 décembre 1831, et mandataire d’Augustine Adélaïde Elise Ratisbonne épouse de Marx Théodore Cerfberr, Chevalier de la Légion d’Honneur, commandant au Corps Royal d’Etat Major domicilié à Paris, Louis Ratisbonne se portant fort des trois enfants mineurs de feu Gustave Ratisbonne, négociant à Marseille, de Pauline Ratisbonne épouse de Raphaël Cerf Lippmann, maître de la poste aux chevaux à Strasbourg et d’Ernestine Ratisbonne épouse d’Adolphe Beyfuss, rentier à Paris, Alphonse Ratisbonne, légiste à Strasbourg et Henri Félix Louis Worms de Romilly, enfant mineur d’Emannuel Worms de Romily sous intendant militaire à Strasbourg et de Zélie Ratisbonne ; 2. Adolphe Ratisbonne, négociant, 3. Henry Ratisbonne, propriétaire, 4. Achille Ratisbonne, négociant seuls héritiers d’Auguste Ratisbonne et de son épouse suivant inventaire dressé par Me Rencker le 13 décembre 1830, liassant pour héritiers ses dix enfants
à Achille Ratisbonne
une maison et dépendances située à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 33 consistant en une maison de devant d’un côté le Sr Kramp, d’autre le Sr Knoerr &
une une maison y attenant Place du Temple Neuf n° 9 avec bâtiment latéral, cour, puits & buanderie entre le Sr Wachter & le Sr Kappes
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 f° 28 du 28.9.

La maison figure à l’inventaire dressé après la mort du banquier Louis Ratisbonne en 1855.
Les héritiers vendent en 1858 la maison aux Grandes Arcades : cahier des charges puis adjudication au profit du rentier Nathan Blum moyennant 40 000 francs

1858 (20. 9.br), Strasbourg 1 (166), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 320
20 novembre 1858. Cahier des charges – Ont comparu I. Monsieur Achille Ratisbonne, propriétaire, Président du consistoire israélite de Strasbourg, demeurant en cette ville, agissant tant en son nom personnel qu’au nom & comme se portant fort de Monsieur Oulry Charles Auguste Lerylier, payeur du en particulier département du Haut Rhin & de dame Maxime Cerfbeer son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Colmar, & qu’en qualité de mandataire de 1° de Monsieur Adolphe Ratisbonne, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg (…), 2° de Monsieur Louis Ratisbonne, homme de Lettres domicilié & demeurant à Paris (…), 3° de Madame Flore Betty Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Alexandre Singer, ancien agent de change demeurant à Paris (…), 4° de Madame Hélena Zélie Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Adolphe Worms de Romilly chef de bataillon du Génie à Saumur demeurant en ladite ville (…), 5° de Madame Rina Léonie Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Charles Edouard David Bedarrides, banquier domicilié & demeurant à Aix (…), 6. de Madame Adèle Elisa Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Mayer Dupont, maître de forges demeurant à Ars sur Moselle (…), 7° de Monsieur Emile Ratisbonne, agent d’assurances maritimes demeurant à Paris (…), 8. de Monsieur Henri Louis Félix Worms de Romilly, avocat domicilié et demeurant à Paris (…), 9. de Madame Ernestine Hanna Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Adolphe Beyfus rentier demeurant à Paris (…)
II. Monsieur Raphaël Cerf Lippmann, maître de la Poste aux chevaux de Strasbourg, adjoint au maire de cette ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Pauline Ratisbonne son épouse (…)
III. Monsieur Charles Hirsch, Banquier domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Monsieur Edmond Ratisbonne, receveur général des Finances du département du Cher, domicilié & demeurant à Bourges
Monsieur Achille Ratisbonne, Madame Lippmann née Ratisbonne, Madame Beyfuss née Ratisbonne, Madame Lerylier & Monsieur Félix Worms de Romilly agissant en qualité de légataires universels chacun de pour un 7°, Monsieur Edmond Ratisbonne, Madame Singer née Ratisbonne, Madame Worms de Romilly née Ratisbonne & Monsieur Louis Ratisbonne ensemble pour un 7° grevé d’usufruit au profit de Monsieur Adolphe Ratisbonne leur père, Madame Bedarrides née Ratisbonne, Madame Dupot née Ratisbonne, Monsieur Emile Ratisbonne, ensemble pour le dernier 7° de la succession de Monsieur Louis Ratisbonne leur oncle & grand oncle respectif, en son vivant Banquier & président du Consistoire israélite de Strasbourg, décédé en cette ville le 12 avril 1855 ainsi que ces qualités résultent de l’inventaire de la succession de feu ledit sieur Louis Ratisbonne dressé par ledit notaire Rencker le 23 avril 1855 & jours suivants
Charges, clauses et conditions (…)
Désignation des Immeubles à vendre. Premier Lot. Une grande maison connue sous le nom de Tribu ou Poêle des pelletiers située à Strasbourg rue des grandes arcades N° 21 (…)
Deuxième Lot. Une maison avec dépendances sise à Strasbourg sous les grandes arcades N° 33 ancien & 45 nouveau, consistant en une Maison sise dans cette rue tenant d’un côté à M. Schneegans Kramp de l’autre à M. Benoît Fischer & une Maison donnant sur la place du Marché neuf n° 9 tenant d’un côté au sieur Wachter, de l’autre au Sr Kopp tourneur avec cour, bâtiment latéral, puits, appartenances & dépendances.
Bail. Le comparans déclarent que cette Maison est louée verbalement à divers locataires pour un loyer total annuel de 3340 francs. Titres de propriété. M. Ratisbonne était devenu propriétaire de cette maison pour l’avoir acquise à la barre du tribunal de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé à la requête des héritiers bénéficiaires de feu le Sr Benjamin Schneiter de Strasbourg le 29 avril 1819 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 118 N° 18
Mises à prix. La maison dite Poêle des Pelletiers sera exposée aux enchères sur la mise à prix de 120.000 francs
La maison sous les arcades sur celle de 30.000 francs
acp 474 (3 Q 30 189) f° 3 du 22. 9.br

1858 (23. X.br), Strasbourg 1 (166), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 377
23 décembre 1858 N° 377. Adjudication pour 40.000 francs – Ont comparu I. Monsieur Achille Ratisbonne, propriétaire, Président du consistoire israélite de Strasbourg, demeurant en cette ville, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de 1° Monsieur Adolphe Ratisbonne, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg (…) 2° Monsieur Louis Fortuné Gustave Ratisbonne, homme de Lettres & Dame Marie Madeleine Alexandrine Donoghöé son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Passy, avenue Virgile N° 11 rue de la pompe (…), 3° Madame Flore Betty Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Alexandre Singer, ancien agent de change demeurant à Paris (…), 4° de Madame Hélena Zélie Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Adolphe Worms de Romilly, chef de bataillon du Génie à Saumur demeurant en ladite ville (…), 5° Madame Rina Léonie Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Charles Edouard David Bedarrides, banquier domicilié & demeurant à Aix (…), 6° Madame Adèle Elisa Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Mayer Dupont, maître de forges demeurant à Ars sur Moselle (…), 7° Monsieur Emile Ratisbonne, agent d’assurances maritimes demeurant à Paris (…), 8. Monsieur Henri Louis Félix Worms de Romilly, avocat domicilié et demeurant à Paris (…) 9. Madame Ernestine Hanna Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Adolphe Beyfus rentier demeurant à Paris (…), 10. de Monsieur Oulry Charles Auguste Lerylier, payeur du en particulier département du Haut Rhin & de dame Maxime Cerfbeer son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Colmar (…),
II. Monsieur Raphaël Cerf Lippmann, maître de la Poste aux chevaux de Strasbourg, adjoint au maire de cette ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Pauline Ratisbonne son épouse (…),
III. Monsieur Charles Hirsch, Banquier domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Monsieur Edmond Ratisbonne, receveur général des Finances du département du Cher, domicilié & demeurant à Bourges
Monsieur Achille Ratisbonne, Madame Lippmann née Ratisbonne, Madame Beyfuss née Ratisbonne, Madame Lerylier & Monsieur Félix Worms de Romilly agissant en qualité de légataires universels chacun de pour un 7°, Monsieur Edmond Ratisbonne, Madame Singer née Ratisbonne, Madame Worms de Romilly née Ratisbonne & Monsieur Louis Ratisbonne ensemble pour un 7° grevé d’usufruit au profit de Monsieur Adolphe Ratisbonne leur père, Madame Bedasside née Ratisbonne, Madame Dupot née Ratisbonne, Monsieur Emile Ratisbonne, ensemble pour le dernier 7° de la succession de Monsieur Louis Ratisbonne leur oncle & grand oncle respectif, en son vivant Banquer & président du Consistoire israélite de Strasbourg, décédé en cette ville le 12 avril 1855 ainsi que ces qualités résultent de l’inventaire de la succession de feu ledit sieur Louis Ratisbonne dressé par ledit notaire Rencker le 23 avril 1855 & jours suivants
Observations. Les vendeurs déclarent que la Maison sise sous les grandes arcades Numéro 33 & 45 outre les 3340 francs sus mentionnés rapporte encore 200 francs, montant du loyer de deux petites Echoppes sises sous le passage dit des grandes arcades, il n’a pas été fait mention de ce revenu au Cahier des charges à cause du procès qui est intervenu au sujet desdites échoppes entre la Ville et les propriétaires des maisons sises sous les grandes arcades. Il reste bien convenu que l’adjudicataire de la dite maison fea son affaire personnelle du dit procès, qu’il aura à se défendre à des risques et périls contre la ville & ne pourra dans aucun cas rechercher les vendeurs à ce sujet pour quelque cause que ce soit. Les vendeurs déclarent également que la devanture des magasins appartient à M. Borst, locataire qui a aussi fait établir à ses frais les tuyaux, compteurs & appareils à gaz existants, l’adjudicataire aura à s’arrangrer avec lui pour conserver les objets s’il le juge conveable. Il est encore observé que le revenu ci dessus indiqué de 200 francs est pour une seule échpppe en sorte que le revenu total des deux échoppes s’élève à 400 francs.
Premier Lot. Maison & dépendances sise ) Strasbourg rue des grandes arcades N° 10-21 avec cour, écuries, magasins, bâtimens latéraux, appartenances & dépendances tenant d’un côté au Sieur Wolff, confiseur, de l’autre à la ruelle des Pelletiers par devant la rue des grandes arcades, par derrière la rie des incendiaires, connue sous le nom de Tribu ou Poêle des pelletiers.
Messieurs les comparans déclarent retirer cet immeuble de l’enchère
Deuxième Lot. Maison & dépendances sise à Strasbourg sous les grandes arcades N° 33-45
Enchérie après diverses mises à la somme de 40.000 francs par M. Nathan Blum, rentier domicilié & demeurant à Strasbourg

Nathan Blum et Pauline Goudchaux hypothèquent la maison au profit de Marie Louis Villard et des enfants mineurs d’Anselme Marchal

1861 (1.4.), Strasbourg 1 (170), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1665
Ont comparu Monsieur Nathan Blum rentier & Mad. Pauline Gaudchaux son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
1° à Monsieur Marie Louis Villard rentier demeurant à Paris pour lequel le sieur Eugène Klein praticien demeurant à Strasbourg ci présent stipule et accepte la somme de 16.000 francs
2° à Marie Anne Adèle Marchal & à Charles Marie Anselme Marchal les deux enfants mineurs procréés du mariage de feu M Joseph Laurent Anselme Marchal en son vivant docteur en médecine, professeur à la faculté de médecine de Strasbourg et de feu Dame Joséphine Marie Meuziau se trouvant aujourd’hui sous la tutelle de Monsieur Henri Auguste Loyson président de la Chambre à la cour Impériale de Lyon officier de la légion d’honneur demeurant à Lyon pour lesquels mineurs Eugène Schweighaeusser propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg 4000 francs, ensemble 20.000 francs
hypothèque, Savoir Une Maison avec dépendances sise à Strasbourg,sous les Grandes arcades N° 33 ancien & 45 nouveau consistant en une maison sise dans cette rue tenant d’un côté à M. Schnéegans Kramp de l’autre à M. Benoit Fischer & une Maison donnant sur la place du Marché neuf N° 9 tenant d’un côté au sieur Wachter de l’autre au sieur Kopp tourneur, avec cour, bâtiment latéral puits appartenances & dépendances.

Nathan Blum et Pauline Goudchaux vendent quelques mois plus tard la maison 40 000 francs au fabricant Jean Christophe Otto, demeurant à Kehl

1861 (2.8.), Strasbourg 1 (170), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1852
Ont comparu Monsieur Nathan Blum négociant & Dame Pauline Goudchaux son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg (vendre)
à Monsieur Jean Christophe Otto, fabricant demeurant à Kehl (Grand duché de Bade) ci présent et acceptant
Une Maison double avec dépendances située à Strasbourg, rue des Grandes arcades N° 33 ancien & N° 45 nouveau consistant en une maison sise dans ladite rue tenant d’un côté à Monsieur Schnéegans Kramp de l’autre à Monsieur Benoit Fischer & en une Maison donnant sur la place du Marché neuf N° 8 nouveau tenant d’un côté au sieur Wachter de l’autre au sieur Kopp tourneur avec cour, bâtiment latéral puits appartenances & dépendances.
Etablissement de la propriété. Cette maison appartient à Monsieur Nathan Blum pour avoir été acquise par lui des légataires universels de Monsieur Louis Ratisbonne en son vivant Banquier à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par le soussigné notaire Ritleng fils le 23 décembre 1858 & d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 20 novembre de la Marie année enregistré et inscrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 janvier 1857 volume 754 Numéro 117 & inscrit d’office Volume 728 N° 42. Monsieur Louis Ratisbonne était devenu propriétaire desdites maisons pour les avoir acquises à la barre du tribunal de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé à la requête des héritiers bénéficiaires de feu le sieur Benjamin Schneider de Strasbourg le 29 avril 1819 enregistré & transcrit au bureau de la Conservation des hypothèques de cette ville le 22 mai suivant volume 118 Numéro 18 (…). Monsieur Schneider avait acquis cet Immeuble sue les sieurs Guillaume Tilling pelletier à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur expropriation forcée rendu au Tribunal civil de Strasbourg le 6 mai 1806 enregistré et transcrit – Prix 40.000 francs
acp 501 (3 Q 30 216) f° 16-v du 3.8.

Jean Christophe Otto loue une partie de la maison au négociant Henri Auguste Borst

1863 (28.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 137 (3 Q 31 636) f° 8 du 5.3.
Bail du 28 février – Le soussigné Sr Jean Christophe Otto, négociant à Kehl, loue pour une durée de six ou de douze années à partir du 25 mars 1863 jusqu’audit jour 1869 ou 1875
au Sr Henri Auguste Borst négociant à Strasbourg
dans sa maison sise à Strasbourg rue des arcades N° 45 les localités ci après désignées
1° un magasin sur la rue et un bureau derrière au rez de chaussée
2° un magasin d’une boutique au fond de la cour
3° un logement au 1° étage dans la maison de devant et dans celle de derrière
4° une grande cave dans la maison de devant et la petite cave de derrière
5° et la jouissance commune des greniers
Le loyer annuel est fixé à la somme de 2500 francs payable par trimestre, le balayage reste à la charge du propriétaire et les contributions autres que celles personnelles du preneur (…)
Enfin le sieur bailleur reconnaît que les objets ci après décrits sont la propriété du preneur et que ce dernier reprendra à la fin du bail. dans le magasin, la devanture, 2 glaces, 2 armoires vitrés, une armoire à tiroirs, les conduits à gaz avec compteeur et appareils et 9 verrières de comptoir, dans le bureau 2 commodes à tiroirs, une verrière à cannes, un petit poêle en fayance avec tuyaux, les doubles fenêtres du salon, un foyer en fer avec les plaques, procelaines posées sur les murs entourant le foyer et un treillage en fil de fer



5, place des Orphelins


Place des Orphelins n° 5 – X 288 (Blondel), O 765 puis section 17 parcelle 58 (cadastre)

Premier bâtiment, maître d’ouvrage Jean Frédéric Ferber (1706)


La maison au premier plan (février 2017)

Les préposés aux affaires foncières autorisent en 1673 Jean Vernier Schmitz à reconstruire passage Sainte-Madeleine sa distillerie incendiée hors la porte des Juifs. Jean Vernier Schmitz cède ses droits à Thierry Eberspach qui renonce en 1683 à bâtir la distillerie. Les 10° et 11° terrains reviennent au brasseur Jean Frédéric Huck. Il y construit une cabane qui revient en 1701 au gourmet Jean Georges Daniel Dürrenberger. Le marchand Jean Frédéric Ferber achète la cabane en 1705, agrandit par deux fois le terrain en 1706 de 804 et 216 pieds carrés (voir les plans) et y construit une maison. Il entre en litige avec le propriétaire de la maison à l’arrière qui donne dans la rue des Orphelins à propos de latrines. La maison à laquelle on accède par l’étroit quai le long du canal des Orphelins est la troisième à partir de la droite sur le plan-relief de 1727 (page sur la place des Orphelins). Les habitants du passage se plaignent à plusieurs reprises que le mur endommagé du canal ne permet plus à un chariot de passer sur le quai (1742, 1756). Le fabricant de pipes et fripier Louis Kneischick, propriétaire à partir de 1744, transfère ses latrines à l’intérieur de la maison en les faisant s’écouler dans le canal. La maison comprend en 1760 deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le toit est couvert de tuiles plates et la cave solivée. Le menuisier Jean Chrétien Lœber cède en 1771 la maison en paiement à sa locataire et créancière, la manante Marie Elisabeth Dünnbier veuve du fabricant de boîtes en plomb Jean Georges Rosser. Le serrurier Jean Georges Laugel acquiert en 1787 la maison que ses descendants conserveront pendant cent-cinquante ans.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 211 – Plan (© Musée des Plans-relief))

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (m) : au rez-de-chaussée une porte suivie d’une fenêtre, d’une autre porte et de deux fenêtres, à l’étage cinq fenêtres, un étage à 3 fenêtres sous la toiture. La cour K représente la façade arrière (2-3), les bâtiments voisins à l’ouest (2-1) et à l’est (3-4), la remise (4-1) au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour K
Plan, transformation de la cour, 1998 (dossier de la Police du Bâtiment)

L’étage sous toiture est transformé à une date que ne permet pas d’établir le cadastre. La maison a par ailleurs gardé le même aspect qu’en 1830, sauf la porte du milieu, transformée en fenêtre.

février 2019

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I ((1896-1980), dossier II (1998)Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à 1952. La propriété change par cession de terrain (c) vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1673 c Jean Vernier Schmitz, tonnelier de la halle, et (1668) Susanne Bœrsa puis (v. 1690) Marie Madeleine Leipold – luthériens
1680* c Thierry Eberspach, tonnelier, et (1648) Catherine Morgen puis (1672) Jeanne veuve de Jean Bintz – luthériens
1684* c Jean Frédéric Huck, brasseur, et (1680) Aurélie Rothhan – luthériens
1701 v Jean Georges Daniel Dürrenberger, aubergiste, et (1688) Jeanne Françoise Scheibel, (1702) Anne Marie Waldenberger, (1706) Marie Marguerite Kauffmann et (1714) Marie Joiret – catholiques
1705 v Jean Frédéric Ferber, marchand, et (1694) Madeleine Sabine Fessel, veuve du marchand Jean Georges Hausser (1692) – luthériens
1744 v Jean Louis Kneischick, brocanteur, et (1731) Anne Barbe Scheuer – catholiques
1760 h Jean Chrétien Baur, plâtrier puis brocanteur, et (1760) Anne Barbe Scheuer veuve de Jean Louis Kneischick – catholiques
1766 v Jean Chrétien Lœber, menuisier, et (1755) Anne Marie Michel puis (1772) Marguerite Catherine Salomé Karcher – luthériens
1771 v Marie Elisabeth Dünnbier femme (1748) puis veuve du fabricant de boîtes en plomb Jean Georges Rosser
1787 v Jean Georges Laugel, serrurier, et (1774) Catherine Lehmann
1828 h François Antoine Laugel, serrurier, et (1816) Marie Adélaïde Anne Apffel
1860 h Victor Laugel (François Joseph Victor Laugel), maître serrurier, et (1848) Marie Louise Wagatha
1887* h Clotilde Laugel, à Illkirch
1933* c Antoine Lutz, maître boulanger, et Marie Thérèse Schiestel
1947* h indivis entre les sœurs Lutz, femmes de Henri Richard et de Lucien Huber

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1765

(1765, Liste Blondel) X 288, Jean Christian Baur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Roßer Wittib, 6 toises, (-) pied et (-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 765, Laugel, François Antoine, place des Orphelins 2 – maison, sol – 0,4 are / 1,10

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 38
Les préposés aux affaires foncières autorisent en 1678 Jean Vernier Schmitz comme d’autres tonneliers à reconstruire passage Sainte-Madeleine sa distillerie incendiée hors la porte des Juifs, Jean Vernier Schmitz cède ses droits à Thierry Eberspach

Hannß Werner Schmitz Jun. Soll vor der Brennhütten vor dem Judenthor, Jahrs Vff Martini, 17 ß
Ferner vom Allmendplatz Zur Brennhüth gehörig Vff Martini, 12 ß
St. Zinnßb. p. 42
Neuzb. fol 407-b
ietzt Johann Frantz
ietzt Niclaus Speth

(Quittungen, 1675-1679)
NB. Weilen diese Brennhüten 1678. Verbrennet worden sein die posten abgangen, Und hat H. Tobias Gundelwein solche Platz am 6. Julÿ 1680 für eigen erkaufft
Er soll ferner wegen eines Platzes auff dem Rautengängel eine Brennhütt darauff zusetzen pro Michaelis 1679 primo, laut Protoc: 1678. p. 92, 12 ß
NB. dise Brenhüt hat dietrich Eberspach angenommen, vide hernach pag. 92. deßhalben cassirt

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 92.a-v
Inscription au nom de Thierry Eberspach qui possède au même endroit une autre distillerie qui appartenait auparavant à Nicolas Speth. Il renonce à cette jouissance en 1683.

Dietrich Eberspach, Soll von einer Brennhütt neben H. Abraham Büchel gelegen Jahrs vff Martini, 18 ß
St. Zinnßb. p. 269

(Quittungen, 1674-1679)
und weilen die Brennhütt Verbrannt ist die post abgegangen
Er soll vom platz auff dem Rautengängel eine brennhütt darauff zu setzen, vff Michaelis 1679. primo, laut Protoc: 1678. pag. 92, 12 ß
Er soll ferner wegen Niclauß Spethen Brennhütt /:aufm rauten gängel:/ hiervor pag. 38. vff Michaelis 1679, p°, 12 ß
1683
der rest ist dato nach gelaßen, und beede plätz auffgekündet worden

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 388
Jean Frédéric Huck jouit à partir de 1697 des 10° et 11° terrains agrandis en 1706 (voir plus bas les Préposés aux affaires foncières). Les contribuables suivants sont Jean Georges Dürrenberger puis Jean Frédéric Ferber.

Johann Friderich Huck der Biersieder zum Spieß Soll vom zehenden v. Eilfften Platz zur brennhütten vff dem Uttengänglein Jahrs vff Viti Modesti und anno 1697. i.mo deren jed. 15. Sch. b. 2. Und 20. lang sein soll, 1 lb 4 ß
Jetzt J. p. 390-b H. Johann Georg Daniel Dürrenberger
Jetzt H. Johann Friderich Färber

(Quittungen, 1697-1706)
Weiter soll Er von einem 804. ½ quadrat Schuh großen Allmendplatz im Statt Graben beÿ dieser brennhütten l. Prot. de 1706. fol: 27-b Jahrs vf Ann: Mariæ und A° 1707. i.mo 10 ß
Ferner soll Er wegen erweiterung diese platzes umb 216. q. Schuh l.Prot. de 1706. fol: 62. und A° 1707. vf Ann: Mariæ i.mo, 2 ß
Neuzb fol 819-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 819-b
Même article dans le registre suivant. Les propriétaires ultérieurs sont Jean Louis Kneischit, Marie Elisabeth Roser et Georges Laugel

alzb. 388
Joh: Friderich Färber solle vom Zehenden und Eilfften platz zur brennhütten auff dem Utten Gänglein, deren jeder 15. schu. breit und 20. sch. lang seÿn solle, Jahrs auff Viti Modesti, id est 15. Junii, 1 lb 4 ß
Ferner von einem 804 ½ quadrat sch. großen Allmend platz im Statt Graben beÿ dießen brennhütten, Jahrs auf Ann: Mariæ, id est 25. Martii, 10 ß
Ferner wegen Erweiterung diese platzes umb 216. quad. sch. Jahrs auf Ann: Mariæ, id est 25. Martii, 2 ß
[in margine :] 27. Prairial

(Quittungen, 1741-1748)
Kneischit solle weiter Von einem dohlen in das Waißengräbel Zumachen, jahrs auf Viti Mod. und L. Prot. de A° 1748. fol: 26. A° 1749. I.mo, 5 ß
[in margine :] ist nicht gemacht worden

(Quittungen, 1749-an 10)
C. 446

jetzt Joh: Ludwig Kneischit 1745. I.mo
modo Maria Elisabeth Roserin
Georg Laugel

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1682, Préposés aux affaires foncières (VII 1369)
Les préposés réclament à Thierry Eberspach le loyer pour son terrain passage d’Uton. Il répond qu’il n’a pas l’intention d’y construire de bâtiment et renonce à jouir du terrain. Les préposés lui demandent de payer d’abord le loyer échu.

(f° 93) Mittwochs den 12. Aug. – Dietrich Eberspach
Dietrich Eberspach war erinnert der Extanzen vom platz auff Rauten gängel, ille berichtet, daß Er kein gebäw auffzurichten gesinnet, über dießes von einem platz allein die helffte ane 12 ß zuleiden habe, will den platz auffkundet haben. Erkannt, soll vordrist richtigkeit der Extanzen verschaffen.

1705, Préposés aux affaires foncières (VII 1381)
Le marchand épicier Jean Frédéric Ferber demande l’autorisation de constuire un cabinet d’aisance qui s’écoule dans le canal. Il y est autorisé moyennant un loyer de 5 sols

(f° 214) Dienstags den 3. 9.bris 1705. – Herr Johann Friderich Ferber umb erlaubnus ein Secret zu bawen
Herr Johann Friderich Ferber, der Specereÿ händler und burger alhier, ersucht MGHh umb erlaubnus ein s: v: secret oben auff das sogenante Uthengänglein bawen Zulaßen, obligirt sich daßelbe durch einen canal in das alda Vorbeÿ fließende Waßer laiten zulaßen. Erk. Gebettenermaßen willfahrt soll aber auff Martini und Anno 1706. I.mo 5. ß d. Zinnß favon abrichten, welches Er Zuthun übernommen hatt.

1706, Préposés aux affaires foncières (VII 1382)
Jean Frédéric Ferber acquiert un terrain de 804 pieds carrés et demi. Il demande que le voisin à l’arrière, la veuve Jean Jacques Verius, ferme ses latrines par des planches pour éviter les mauvaises odeurs. Il est autorisé à agrandir le terrain de 216 pieds carrés deux mois plus tard. Le loyer s’élève en tout à 12 sols.

(f° 27-v) Dienstags den 9.ten Martÿ 1706. – Herr Johann Friderich Ferber, pt° allmendt Zinnßes
Herrn Johann Friderich Ferbers, des Specereÿhändlers und burgers alhier platz in dem Stattgraben ist der Statt Werckmeister abmeßung nach 804. ½ quadrat schuhe groß. Erk. Soll jährlichen 10. ß d. allmend zinnß davon erlegen Welcher solchen zu bezahlen übernommen, darbeÿ aber gebetten hatt, herrn Johann Jacob Veriußen, des Biersieders zur Carthaun hinterlassene Wittib, dahin anzuhalten, daß Sie ihre daran gehende s.v. Latrinen biß in die Erden mit dielen Zumachen und begleitte laßen möchte, damit mann wegen des übel standts und gestancks darinnen bleiben und den garten brauchen könte. Erk: Fiat.

(f° 62) Dienstags den 8. Junÿ 1706. – Herr Joh: Friderich Ferber pt° ein Zäunung almendts
Herrn Johann Friderich Ferbern, dem Specereÿhändler, ist erlaubt worden, seinen in dem Waisengräblein gelegenen am 9. Martÿ jüngst erhaltenen allmend platz davon Er jährlichen 10. ß allmendt zinnß zu bezahlen Versprochen hatt, umb 216. quadrat schuhe zu vergrößern gegen erlag 2. ß d. jährlichen allmendt zinnß also daß Er jährlichen 12. ß d. künfftig hin und auff Viti Modesti anno 1707 zum ersten mahl Zuerlegen haben würd.


Plan des deux terrains successivement acquis par Jean Frédéric Ferber (AMS, cote VII 27)

1706, Préposés aux affaires foncières (VII 1382)
Après s’être rendus sur place, les préposés exigent que l’aubergiste au Canon Jean Jacques Verius et le salpêtrier Jean Charles Verius aménagent une fosse dans leurs latrines qu’ils devront en outre fermer par des planches.

(f° 46-v) Dienstags den 4. Maÿ 1706. Herr Johann Friderich Ferber d. Specereÿ: händler, Herr Johann Jacob Veriußen Wittib undt Johann Carol Verius
Ego proponire, Es seÿe bereits am 9. Martÿ jüngst an beschehenes ansuchen Herrn Johann Friderich Ferbers, des Specereÿ: händlers, Erkandt worden, daß Herrn Johann Jacob Veriußen, des Biersieders Zur Carthaunen hinterlassene wittib, das in Ihrem Gärtlein in dem so genanten Weisen: Graben befindliche s: v: secret mit einem Vaß in der erden und mit dielen biß auff die erden Versehen Zu laßen, ingleichem wäre Johann Carol Veriußen dem Salpetersieder beÿ dem am 20. Aprilis jüngst alda eingenommenen augenschein dergleichen zuthun anbefohlen worden, Welches aber nicht geschehen, warüber sich herr Ferber dieser tagen beÿ dem Pfenningthurn beschwäret. Erk. Soll beeden dieser Erk. innerhalb acht tagen ein genüges Zulaisten ernstlich gesagt werden.

1707, Préposés aux affaires foncières (VII 1382)
Jean Frédéric Ferber demande à nouveau d’agrandir son terrain. Les préposés chargent le chef de chantier de faire un rapport.

(f° 145-v) Dienstags den 8. Februarÿ 1707 – Herr Joh: Friderich Ferber umb einen allmendplatz
Herr Johann Friderich Ferber, der Specereÿhändler, berichtet, daß sich noch ein kleines läres allmend plätzlein in dem Waisengräblein befände, mit bitt Ihme Zuerlauben, daß Er daßelbe deme Ihme alda umb einen jährlichen zinnß Verlühene allmend gärttlein einverleiben dörffe. Ekt, solle die Werckmeister solches besichtigen und wider referiren

1708, Préposés aux affaires foncières (VII 1383)
Jean Jacques Verius et Jean Charles Verius n’ont pas obtempéré à l’ordre que leur ont donné les préposés en mai 1706. Jean Frédéric Ferber se plaint que les matières fécales envahissent son jardin. Les consorts Verius répondent que l’eau de leur puits remplirait aussitôt la fosse. Le secrétaire cite le règlement de 1625 qui enjoint aux propriétaires devant les Orphelins d’aménager leurs latrines dans leur maison

(f° 16-v) Dienstags en 14. Februarÿ 1708. – Herr Joh: Friderich Ferber, Herrn Joh: Jacob Veriußen Wittib, Johann Carol Veriußen Wittib
Herr Johann Friderich Ferber, der Specereÿ: händler klagt, daß Herrn Johann Jacob Veriußen, des Biersieders Zur Carthauen und Johann Carol Veriußen des Salpeter sieders hinterlaßene Wittib, der am 4. Maÿ Anno 1706. ergangenen Widerhohlten Erkandtnus, Ihrer s:v: Secret, welche auß Ihren an dem Waisengräbel stehenden Häußeren in sein in gedachten Gräbel ligenden Allmendt gärtlein giengen mit delbung eines Vaßes in der erde und mit dielen herumb die gleichfalls in die erde geschlagen werden könten, innerhalb acht tagen Versehen zu laßen, biß dato keine parition gelaistet hätten, auch anietzo der materi in sein gärtlein lieffe und einen solchen unlust und gestanck Verursachte, daß mann nicht mehr darinnen bleiben könte, mit und.th. instandiger bitt dieselbe Zur parition der ertheilten Erkandtnus nachtrucklich anzuhalten. Herr Lorentz Hamm, der Weißbeck, alß Vogt herrn Johann Jacob Veriußen Wittiben, und Johann Carol Veriuß Wittib, geben Vor Sie könten solches nicht werckstellig machen, indeme das Waßer welches beÿ Ihren brünnen außgegoßen würde, dahin lieffe und das Vaß gleich außfüllete. Ego berichte daß sich in Mghh. Protocoll de A° 1625. fol: 218 befände, daß denen jenigen, die diese häuser anfänglich dahin zu bawen erlaubnus ertheilt worden außtrucklich iniungirt worden, daß Sie die heimliche Gemach innerhalb den Häußern bawen und in den graben hin ab laiten solten. Erk. Sollen die Beklagte innerhalb acht tagen Ihro Heimliche Gemach Erkt. maßen Verferttigen Zu laßen schuldig sein widrigen fallß Mghh. daßelbe auff der beklagten costen machen laßen würden.

1710, Préposés aux affaires foncières (VII 1384)
Le tonnelier Jean Henri Knœrr, propriétaire de l’actuel n° 3, demande l’autorisation d’agrandir se maison vers le fossé des Orphelins et d’y ajouter un étage. Jean Frédéric Ferber qui a aménagé le terrain avec peine s’oppose à céder le terrain d’autant que le nouveau bâtiment Knœrr lui prend déjà le jour. Il cite les conditions dans lesquelles les terrains ont été concédés, notamment de n’y élever aucun bâtiment qui dépasse 15 à 16 pieds. Les préposés refusent de concéder le terrain à Jean Henri Knœrr mais l’autorisent à ajouter un étage.

(f° 8-v) Montags den 27. Januarÿ 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren W. pt° erhöhung Jhres häußleins – Augenschein eingenommen auff dem Uttengänglein an herrn Johann Heinrich Knörren des Küeffers hinterlassener Wittiben Brennhütten, welche Sie den andern daran stehenden Haüßlein Zugleich in das Waisengräblein hinaus bawen und einen stock erhöhen Zu laßen gesinnet ist, und deßwegen umb ged. permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.
(f° 25) Dienstags den 8. Aprilis 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren Wittib pt° Jhres häußleins – Herrn Johann Heinrich Knörren des gewesenen Kieffers beÿständlich deroselben Curatoris, Herrn XV. Johann Philipp Gangolffs bittet Mghh. unterth. Ihro zuerlauben, daß Sie dörffe umb etliche Schuh hienauß in denjenigen Graben und Allmendplatz, welchen Herr Johann Friderich Färber, der Specereÿ händler von Gemein Statt in Lehnung hat, solang Ihr auf dem Uttengängel liegendes häußlein ist, und biß an den bronnen fahren, daselbst ein fundament delben mit einer maur aufführen, und Ihren durch benedict Fuchßen den Zimmermann verfertigten newen baw darauff setzen laßen, in betrachtung Sie sonsten Keine gelegenheit hatte das benötigte brennholtz Zu legen, weilen Sie willens ist, solche wohnung als dann selbsten Zubesitzen
Herr Johann Friderich Färber Zugegen, protestirt wieder dieses vorhaben, in deme Er viel mühe und uncosten angewendet solchen Allmend platz in diesen guthen stand Zuerbringen, davon Er auch Jährl. vermög Statt zinnßbuchs fol: 388. 12. ß d bodenzinß auf den Pfenningthurn bezahle, und bittet inständig obged. Knörrischen Wittib gethanes begehren abzuschlagen, Zumahlen da Er bereits schon schaden genug durch diesen newen baw, welcher Ihme das lufft Zimlich genommen gelitten hette. Erk. weilen in dem Prot: de a° 1678. fol: 92. expressé enthalten ist, daß die da Zumahlen von dem Schießrain auff das Uttengänglein transferirte brennhütten, davon dieses Häußlein eine ist, anfangs höher nicht als 15. biß 16. schuh hoch, und 15. schuh breit so dann 20. schuh lang haben dörffen aufgerichtet werden, herrn Färber auch da durch ein mercklicher schaden zuwachßen, zu Gemeine Statt ein große verantwortung bekommen möchte, wann mann in den Graben die verlangte maur gebettener maßen erlaubte, als wird das begehren abgelaint dagegen aber willfahrt, wann Sie sich resoluirte solte, dießes Gebäu umb ein Stock höher aufführen Zulaßen.

1742, Préposés aux affaires foncières (VII 1400)
Rémi Dürrenberger et d’autres propriétaires du passage d’Uton demandent que la Ville répare le mur du canal qui s’est effondré au point que le quai n’est plus assez large pour qu’un chariot y passe. Les préposés décident de réparer le canal.

(f° 43) Montags den 23. ejusdem [Julÿ 1742] Remigius Dürrenberger, H. Joh: Michael Demuth et cons.
An den brennhütten auf dem Uttengängel, Vor welchen der Weeg wegen schadhaffter Grabenmaur, davon der Grund in den Graben fallt, Voller Löcher, daß Mann mit Keiner fuhr mehr Zu den brennhütten fahren Kan, deßwegen Herr Remigius Dürrenberger, Herr Johann Michael Demuth, und Andere, welche brennhütten allda Haben umb reparation gebotten. Erkannt, solle gemacht werden

1748, Préposés aux affaires foncières (VII 1403)
Le fripier Louis Kneischit auquel on a ordonné de tranférer ses latrines à l’intérieur de sa maison demande l’autorisation de les faire s’écouler dans le fossé des Orphelins. Les préposés acceptent contre paiement de 5 sols.

(f° 36) Dienstags den 21. May 1748. – Ludwig Kneischit
Ludwig Kneischit der fripier, welchem, wie auch seinem am Waisengräbel Ohnfern dem Catholischen Waißenhauß über wohnhaften Nachbaren, Von Einem Löbl. Policeÿ: Gericht anbefohlen worden, S: V: Secreten in jhre Häußer Zumachen, bittet um erlaubnus zu bewerckstelligung deßen einen dohlen Von seinem hauß in das Waißengräbel Zumachen. Erkannt, Willfahrt gegen 5. ß. Zinß des Jahrs.

1756, Préposés aux affaires foncières (VII 1407)
Les habitants des maisons du passage d’Uton auxquels le procureur fiscal reproche d’empêcher l’eau du canal de s’écouler à cause de la terre et des ordures qu’ils y déversent protestent que le canal est obstrué à cause du mur qui s’est écroulé, ce qui entraîne le sol et rétrécit le quai sur lequel les chariots ne peuvent plus passer. Les préposés chargent le chef de chantier d’établir un devis.

(f° 8) Dienstags den 24. Februarÿ 1756 – Remigius Dürrenberger, Ludwig Kneÿschied et Cons.
Remigius Dürrenberger, Ludwig Kneÿschied et Consorten produciren Memoriale, so Sie Einem Löbl. Policeÿ gericht præsentirt, Von wannen Sie Hieher Verwiesen worden darinnen Sie exponiren, daß Sie auf ansuchen Herrn Procuratoris fisci angeklagt worden, als Hätten Sie geröhr, grund und Unrath in den Uthengraben, sonsten Waißengräbel genannt, geworffen, wordurch das fließende Waßer in seinem Lauff gehindert wird, deßwegen jhren beÿ 2. lb straff Verbotten worden, Künfftighin mehr etwas in den graben Zuwerffen. Sie bezeigten aber, daß Sie hierinn Gantz Unschuldig, Jndeme die Verschüttung dießes grabens nicht Von jhnen, sondern Von der abgefallenen grabenmaur Herrühret, da der Grund Herunter reißet, und den Staaden jmmer schmähler machet, daß, wie Sie Zuvor alles auf fuhren Vor jhre Häußer führen Können, Sie anietzo alles dahin tragen müßen, bitten demnach den Staaden und der Maur wieder Zuhelffen, H. Werner der Werckmeister sagt, er seÿe würcklich daran, daß er einen Etat alles nöthigen Arbeit beÿ der Statt Verfertige, den er Mghh. præsentiren, und dero befehl darüber erwarten werde, was er machen solle. Erkannt, solle biß dahin gewartet werden.

Description de la maison

  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le toit est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour à la somme de 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 22 / 3
Laugel
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 242 case 3

Laugel François Antoine place des orphelins N° 5

O 765, maison, sol, place des orphelins N° 2
Contenance : 1,10
Revenu total : 90,57 (90 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 988 case 2

Laugel François Antoine quai des bateliers 35
1887/88 Laugel Cäcilie Marie Clotilde, Rentnerin in Illkirch

O 765, maison, sol, Place des Orphelins 5
Contenance : 1,10
Revenu total : 90,57 (90 et 0,57)
Folio de provenance : (242)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 200 case 8

Parcelle, section 17, n° 58 – autrefois O 765, 764.p
Canton : Waisenplatz H. N° 5
Désignation : Hf. Whs u. N.G.
Contenance : 1,34
Revenu : 800 – 1000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 739
Laugel Clothilde
(2577)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 5511
Lutz Antoine maître boulanger et son épouse Marie Thérèse née Schiestel en com. de biens
1947 Richard Henri son épouse née Lutz ½, Huber Lucien son ep. née Lutz ½
(3351)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339 (p. 479)

3
Pr. Lögel – (-)
loc. Redlich, Michel – Manant
loc. Fiak, invalide
loc. Roser, Antoine – Manant
loc. Bürglerin, bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisenplatz (Seite 188-189)

(Haus Nr.) 5
Hauss, Schuhmacherm.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 244)

Place des Orphelins n° 5 (1896-1980)

Le boulanger Antoine Lutz installe en 1909 un moteur électrique dans sa boulangerie puis fait transformer le rez-de-chaussée en 1933. Le dossier rend par ailleurs compte des affaires habituelles comme les ravalements

Sommaire
  • 1896 – Dossier. Enquête sur le puits, observations sur la fosse d’aisances (propriétaire Mme C. Laugel, Saint-Léonard, canton d’Obernai) – La fosse a été vidée, novembre 1896 – Le puits n’est pas encore comblé, janvier 1897
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Rappel, 1898 – Travaux terminés
  • 1903 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, Clotilde Laugel, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre 1903
  • 1909 – Le boulanger Antoine Lutz demande l’autorisation d’installer un moteur électrique dans sa boulangerie – Autorisation
  • 1912 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, C. Laugel à Saint-Léonard, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, juillet 1913
    L’entreprise de peinture Sigel frères demande l’autorisation de poser une échelle sur la voie publique
  • 1917 – Le tuyau d’évacuation de fumée est défectueux dans l’appartement Boch (1° étage) – Travaux terminés, juillet
  • 1905 – Travaux à faire
    1910 – Compte rendu de la Commission contre les logements insalubres (propriétaire, Clotilde Laugel à Saint-Léonard)
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires
  • 1924 – Plainte d’un locataire. La Police du Bâtiment constate qu’elle n’est pas fondée
  • 1933 – Le propriétaire, Antoine Lutz (domicilié sur place) demande l’autorisation d’occuper la voie publique au nom de l’entreprise Steinbach (transformations)
  • (Dossier du 6, place des Orphelins, cote 886 W 245) 1933 – Le Maire fait suspendre les travaux qu’Antoine Lutz a fait entreprendre sans autorisation au n° 5 – Demande – Autorisation de transformer le rez de chaussée de la maison n° 6, demandeur Ch. Lutz, entrepreneur Steinbach frères (4 rue des foulons, Montagne-Verte) – Travaux terminés, août 1933
  • 1980 – Le notaire Trienbach demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaires, consorts Richard, Huber, Lutz

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1308 W 960)

Le propriétaire fait réhabilier en 1998 le rez-de-chaussée et transformer un appentis en tôle dans la cour en une verrière en supprimant un toit qui couvre une autre partie de la cour

Sommaire
  • 1998 – Jean Charles Durrenberger, demeurant boulevard de la Victoire, dépose une déclaration de travaux exemptés de permis de construire. Les travaux consistent à réhabilier le rez-de-chaussée et à transformer un appentis en tôle dans la cour par une verrière en supprimant un toit qui couvre une autre partie de la cour – Dessin
    L’architecte des Bâtiments de France donne son accord. Les travaux n’ont pas encore commencé en mai 1999. Ils sont terminés en juillet 1999.
    1999 (février) – Mme Millot-Durrenberger se plaint du grand nombre de pigeons et de l’appentis qui se trouve au 9, rue des Orphelins et qui occulte ses fenêtres.

Relevé d’actes

La maison repose sur le sol des 10° et 11° terrains loués par la Ville à différents tonneliers en 1678 pour établir à l’intérieur des remparts leur distillerie sise jusqu’alors devant la porte des Juifs. L’un d’eux était concédé à Jean Vernier Schmitz qui le cède à Thierry Eberspach. Celui-ci renonce à construire sa distillerie sur le terrain et celui qui provient de Nicolas Speth. Le brasseur Jean Frédéric Huck possède les deux terrains en 1699.
Fils de brasseur, le brasseur Jean Frédéric Huck épouse en 1680 Aurélie Rothhan, fille de boulanger.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 146, n° 30)
1680 Dominica X et XI Triitatis. Johann Friderich Huckh der Biersieder, Hannß Adolph Hucken des Biersieders Vndt burgers alhier nachgel. ehel. Sohn, Jungfr. Aurelia, Lorentz Rothhan des Schwartz becken vnd burgers alhier ehel. Tochter (i 93)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à l’enseigne du Soleil près des Petites boucheries. Les apports du mari s’élèvent à 119 livres, ceux de la femme à 118 livres.
1680 (20. 7.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 14) n° 473
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt ieder haab vndt Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Friderich Huck, biersieder Zur Sonnen undt burger alhier vndt die Ehren vnd tugendsahme Fraw Aurelia Rothanin beede Eheleüth einander ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand für unverändert Zugebracht haben – Actum Straßburg in fernerem beÿsein ohr der beeden Eheleütt geliebtten Müetter Montags den 20.ten 7.bris Anno 1680.
In einer der Statt Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen Zur Sonnen genanten vndt hiehero nicht gehörigen Bier behaußung ist befunden worden wie volgt.
Werckzeug und geschirr Zum Kieffer handwerck vnd biersieden gehörig
M. Sa. haußraths 62, Sa. Werckzeugs 35, Sa. Lehren Vaßen 21, Sa. Schuld o, Summa summarum 119 lb
Fr. Sa. haußraths 54, Sa. silbergeschmeids 8, Sa. Guldinen Ringen, Sa. Baarschafft 50, Summa summarum 118 lb

Jean Frédéric Huck meurt en 1707 en délaissant neuf enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au Finckwiller près du pont Saint-Thomas. La masse propre à la veuve s’élève à 115 livres, celle des héritiers à 44 livres. L’actif de la communauté s’élève à 647 livres et le passif à 453 livres
1708 (2.1.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 12) n° 266
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güettere Liegender und fahrender, Veränderter und ohnveränderter, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenhaffte und achtbare Herr Johann Friderich Huck geweßener Biersieder zum Spieß und burger alhier zu Straßburg nach seinem den 26.ten Julÿ dießes allererst abgewichenen 1707.ten Jahrs beschehen seeligen ableben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen seel. mit hernach bemelder seiner hinderblieben Wittib ehelich erzeugte und Hinderlaßener Neuen Kinder und ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger nächster Erben alle ahne hernach folgendem folio benambst Inventirt und ersucht, auff zuvorher beschehene gebührende anerinnerung vnd Verleßung deßen gewohnlichen articuls über eigen und zeigen, auch würcklich darüber abgelegte Handtrew, sowohl durch die Ehren und tugendsahme fraw Aureliam gebohrne Rothhanin die dißorts wittib alß auch die anwesende tochter und Sohn – Actum in der Königl. Statt Straßburg Montags 2.ten Januarÿ Anno 1708.
Der Verstorbene seel. Hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volgt. 1. die Ehren und tugendsahme Fraw Mariam Barbaram Schurerun gebohrne Huckin, deß Ehrsamen und achtbaren Herrn Andreß Schuhrers deß Rothgerbers und Lederbereiters burgers alhier Zu Straßb. eheliche Haußfraw, welche weilen Ihr Ehemann notwiger geschäffte halben nicht erscheinen können allein Zugegn War
2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Lorentzen Ledigen Biersieder, Johann Friderich, Schreiner gesellen, Johann Daniel, Kieffer Knecht, Johann Adam Hucken Schloßer gesellen, Welche dreÿ auff der Wanderschafft begriffen, ferner Jungfr. Annam Margaretham Jgfr. Mariam Salomeam, Johannes und Annam Catharinam die Hucken deren geschworner Vogt ist der Ehrsamen und achtbare Herr Johann Jacob Steegmann, Schloßer und burger alhier, so in persohn Zugegen Gewesen, Alle Neüne des Verstorbenen seeligen nachgelaßene eheliche Kinder und zugleichen portionen und stammtheilen Erben

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Finckweiler über St: Thomans Brucken gelegenen in diße Verlaßenschafft gehörigen und Hernach beschriebenen Behaußung befund. word. Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh, Auff der bühn, In der obernstub, In der nebens Cammern, In der hindern Cammer
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib unveränderten abgegangenen Guths. Vermög Inventarÿ über deß Verstorbenen vnd deßen Hinterbliebenen Wittib einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch weÿl. Herrn Philipp Heinrich Theum geweßenen Notarium publicum in A° 1680 auffgerichtet
Eigenthumb ahne einer Behaußung (T.) Ein Vorder und ein Hinder Hauß sampt einem bronnen, höfflein über St: Thomabs brucken (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Ergäntzung 64, Sa. Schulden 37, Summa summarum 115 lb
Der Kinder und Erben Unverändert Vätterlich Verlaßenschafft, Sa. haußraths 5, Sa. Werckzeugs und Geschirrs Zum Kieffer Handwerckh und biersieden gehörig 15, Sa. (Ergäntzung) 62, Summa summarum 82 lb – Schulden 37, Nach deren Abzug 44 lb
Das Gemein, Verändert und Theilbare Guth, Sa. Haußraths 109, Sa. Bachmehls 2, Sa. Viehes 2, Sa. Werckzeugs und geschirrs Zum Kieffer Handwerck und Biersieden gehörig 23, Sa. deß Biers 17, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Guldenen Rings 8 ß, Sa. Schulden 35, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 446, Summa summarum 647 lb – Schulden 453 lb, Compensnado verbleibt 183 lb
Conclusio finalis Inventarÿ, Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 354 lb

François Huck vend la cabane au gourmet Jean Georges Daniel Dürrenberger

1701 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 250-v
Friderich Huck der Biersieder [unterzeichnet] Joh fiedrix huck
in gegensein Johann Georg Daniel Dürrenbergers deß Weinstichers
eine Hütt mit allen Gebaüen, Recht. und Zugehördt. darvon der Platz Allmend, und davon jährlich 1 lb 4 ß zinß gemein Statt Pfenningthurn gegeb. wird. allhier auff dem Rautengängel einseit neben H. Isaac Wagenmann deß Küffers hütt anderseit neben Abraham Burger dem Küffer hinten auf d. alt. Stattgrab. stoßend gelegen, darvon die hütt selbst freÿ ledig und eig. – umb 37 pfund

Jean Georges Daniel Dürrenberger revend la cabane au marchand Jean Frédéric Ferber. Le vendeur est autorisé à combler de la terre que l’acheteur déverse dans le fossé une fosse derrière sa maisonnette

1705 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 613
Hr Georg Daniel Dürrenberger Weinsticher
in gegensein H. Joh: frid: Ferbers Handelsmanns
(55) $$eine hütte auf dem uttengängel es. neben Isaac Wagenmanns EE as. neben H. Joh: Heinrich Knörren Exs: hinten auf einen Geolie* stoßend gelegen, darvon gibt mann jährlichen 1 lb 4 ß d allmend zinß der Statt Pfthrn – umb 55 pfund
u. seÿe dem verkäufer erlaubt mit dem Grund so der käufer in den Graben werffen läßt eine Grube so hinter seines officiers haußlein ist auß zu füllen

Jean Frédéric Ferber et sa femme Sabine Madeleine Fessel hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit de l’ancien consul Jacques Wencker

1705 (17. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 996-v
Joh: frid: Ferber Handelsmann u. Sabina Magd: geb. Feßelin mit beÿstand Joh: Adam Runckels goldarbeithers u. Joh: Carl Feßels handelsmanns
in gegensein S.T. Hn Jacob Wenckers alten ammeisters. u. XIII.ners als mit pflegers deß Waÿßenhaußes beneben Hn Joh: Heupel Schaffneren daßelbst – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung Cum appert: allhier auf dem Uttengängel einseit neben weÿl. Isaac Wagenmanns kiefers wittib anderseit neben Hn Rathh. Knörren hinten u. vornen auf den Graben stoßend gelegen

Fils de conseiller au Magistrat, Jean Frédéric Ferber épouse en 1694 Madeleine Sabine (Fessel), veuve du marchand Jean Georges Hausser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42, n° 219)
Heüt den 16. Junÿ Ao. 1694. ist von mir M J. Th. Heinrici past. Thom. nach ordentlich. p.clamation copulirt worden, H. Joh. Friderich Ferber der ledige handelsmann, weÿl. H. Joh: Conrad Ferbers gewesenen Rathsbott allhier nachgelaßener ehelicher Sohn mit fr. Magdalena Sabina weÿl. H. Johann Geörg Haußers gewesenen burgers und handelßmanns nachgelaßener Wittib [unterzeichnet] Georg Michael Fesels gewesene burgers und Gastgebers zu franckfurth am Maÿn nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Ferber alß hochzeiter, Magdalena sabina alß hochzeiterin, Stephan Amberger Alß vogts d. frau hochzeiterin

Le marchand Jean Georges Hausser épouse Madeleine Sabine Fessel, fille d’un aubergiste de Francfort
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 30-v, n° 156)
Heute den 20. februarÿ Anno 1692. ist von mir M Philipp Strohlen nach ordentlicher außruffung eingesegnet worden, H. Johann Georg Haußer, der burger und handelsmann alhier, und Jgfr. Magdalena Sabina weÿl. H. Georg Michael Fesels gewesene burgers und Gastgebers zu franckfurth am Maÿn nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] hanß Görg hauser hochzeiterern Magdalena sabina feslin horzeiterin, Johann Carl fesel alß Jungf. Hochzeiterin Bruder

Madeleine Sabine Fessel devient bourgeoise par son fiancé en janvier 1692
1692, 4° Livre de bourgeoisie f° 609
Magdalena Sabine Feßelin Von Franckfort gehörig, weÿl. Georg Michael Fesel des gewesten Gastgebers daselbst hinterl. tochter, empfangt das burgerrecht von Joh. Georg Haußer dem handelsmann, Ihrem Verlobten, p. 1. gold fl. 8. ß so sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist annoch ledigen standts Vnd wird zu E. E. Zunfft der Möhrin dienen. Promis. d. 24. Dito [Jan.] 1692.

Jean Frédéric Ferber se plaint devant les Quinze que les fabricants de tamis lui ont consfiqué 66 faisceaux de feuilles métalliques qu’il a commandés à Jacques Kayser de Kentzingen sans que Simon Weber le jeune les lui rende bien que le consul régent en ait ordonné par deux fois la restitution au cours de ses audiences. Jean Frédéric Ferber déclare que la fabrication du tabac demande des milliers de feuillets qu’il serait trop onéreux de commander chez les tamisiers. Ceux-ci, au nom desquels Simon Weber le jeune et Simon Weber le vieux et Melchior Marck conviennent n’avoir pas de règlement à ce sujet mais que ledit Kayser leur doit 25 florins pour lesquels il doit leur livrer 400 feuillets. Les Quinze ordonnent la restitution le jour même des feuillets confisqués sans raison et condamnent Simon Weber le jeune à 2 livres d’amende le 12 décembre 1704. Jean Frédéric Ferber déclare le 17 janvier suivant aux Quinze que les marchandises ne lui ont été restituées qu’au bout de quinze jours en lui portant un préjudice important. Les Quinze ordonnent à Simon Weber de payer son amende le jour même. Jean Frédéric Ferber demande le 6 février un dédommagement de 20 florins. Melchior Marck répond au nom des tamisiers qu’il ignorait tout de l’affaire avant que Simon Weber ne lui en parle. Simon Weber déclare qu’il n’a pas pu rendre les feuillets qu’il avait vendus entre temps. Les Quinze condament Simon Weber père et fils chacun à 3 florins d’amende mais réduisent à 5 florins les dommages à payer à Jean Frédéric Ferner. Les Quinze exigent le 21 mars que les Weber paient leur amende dans les trois jours sous peine de poursuites judiciaires.
1704, XV (2 R 108) et XV (2 R 109)
Johann Friderich Färber Ca. die gesambte Meisterschafft der Siebmacher
Simon Weber und deßen Sohn sollen ihr straff erlegen
(f° 277) Sambstag den 8.ten Novembris 1704 – Johann Friderich Färber Ca. die gesambte Meisterschafft der Siebmacher
G. nôe Johann Friderich Färbers burgers vnd Specierers allhier cit. per Scheda die gesampte Meisterschafft d. Siebmacher principalis hat auff seinen kosten 66 büschel schienen herkommen laßen, vmb in solche seinen tabac einzubinden, welche aber Citati ihme vorgenohmen, bittet deßwegen Sie Zu restitution deselben anzuhalten, die scheiden interesse vnd Kösten sich vorbehaltend. Holtzm. Citati bitten Zu mehrerm bericht deputationem.
Erk. ahne die Obere Handwerckherrn gewießen vnd sollen die Citati nicht macht haben sich solcher schein Zu bedienen, sondern deß aufftrags d. sach erweitern.

(f° 326-v) Freÿtags den 12. Decembris 1704 – Johann Friderich Färber Ca. die Meisterschafft der Sippmacher
Obere Handwerck Hh Laßen per H. S. Friden proponiren, es habe Johann Friderich Färber der Specirer Ca. die Meisterschafft der Sippmacher geklagt, daß Sie Ihme einige Bischlen Schinen oder Bast, weggenommen, anbeÿ Selbige Zu deren restituôn anzuhalten Gebetten. Alß man auff beschehene remission den Kläger darüber angehört, habe er vermeldet, daß Er dieße Schinen von einem Mann von Kenntzingen* nahmens Jacob Kaÿsser bestellt, der Sie Ihme anhero geschickt habe, Sobalden Sie nun anhero gekommen, hette Simon Weber der jüngere Ihme solche weggenommen, undt ohngeachtet Er den Kaufmann Fuhr: und Schiffmann Zu demselben geschickt, selbige doch nicht abfolgen laßen wollen, der Reg. herr Ammeister hette auch Zweÿmahl die restituôn befohlen undt einen Einspänniger Zu dem beklagten geschickt, so doch nichts verfangen wollen. Worauff man Simon Weber den alten und Jungen beneben Leonhard Marckhen auch gehört, welche die wegnehmung de Schienen gestanden, weil Sie auff die gräth gekommen, undt obbemelter Jacob Kaÿßer Ihnen auch 24. fl. schuldig seÿen, auch Gegener seinen brieff nicht vorgelegt, vnd alßmann dem Reg. Herrn Ammr. davon nachricht gegeben, derselbe gesagt habe, daß Sie, bis zu außtrag der Sach beÿ Mghherren den XV.n die Schinen behalten solten.
Auff welches Kläger replicirt, daß Gegentheil wohl gewußt, daß Ihnen die wahr nicht gehöre, in deme Sie keinen Advis davon bekommen hetten, Neben dem brauche man viel 1000 schienen beÿ der tabac fabric vndt wann man solche beÿ den Sippmachern Kauffen müßte, man sehr übel daran were. Solchemnach habe man die Sibmacher Gefragt, ob Sie einen Articul haben, daß die Kauffleuth keine Schienen von der ersten handt herbringen sollen? So Sie mit Nein beantworttet, dabeneben einen schein von ged. Kaÿßer vorgelegt, daß derselbe Ihnen 24 fl. schuldig seÿe vnd davor 400 schienen lieffern solle, allein finde mann daß solcher schein mehr wider, als vor Sie seÿe, in deme Er laute, daß besagter Kaÿßer Ihnen die schienen auff weÿhenachten und künfftige Ostern schicken solle.
Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß weilen beklagte, die Schienen quæstionis eigenthätiger weiß weggenommen, Sie, solche dem Kläger noch beÿ Sonnenschein restituiren, undt der Junge Simon Weber in 2 lb straff, wie auch in die Unkosen condemniren könte.
Herr Syndicus hielte davor daß der bedacht confirmirt werden könte. Erk. Bedacht Gefolgt.

(f° 355) Sambstags den 10. Januarÿ 1705. – Johann Friderich Färber Ca. die Meisterschafft der Sibmacher
G. nôe Joh. Friderich Färbers burgers vnd Specierers allhier Cit. per Scheda E. E. Meisterschafft der Sibmacher, Klagt daß Citirte, auff Mghh. ergangenen bescheidt, ohngeachtet dieselbe, Ihme Klägern den Bast, beÿ Sonnenschein außlieffern sollen, solche erst 14 tag hernach restituirt habe, wodurch Er große nachstand erlitten, bittet deßwegen deputationem et relatione factâ dieselbe in den verursachten schaden und unkosten Zu Comdemniren.
Nemine Comparente refert nuntius, daß Er den beeden Simon Webern vnd der Körnerischen Wtb. das gebott un mundt, Leonhardt Marcken Junge aber verkündet habe. Erkandt, soll beÿ Gelt gebotten werden.

XV (2 R 108), (f° 2) Sambstags den 17. Januarÿ 1705. – G. nôe Joh: Friedrich Färber des burgers und Specirers alhie Cit. E. E. Meisterschafft der Sibmacher, erhohlt recess und petitum vom 10. Hujus..
S. Citati præsens welche in dießen Augenblick mit Ihme reden wolle, undt weilen in der Citaôn de dictâ die allein der Gehaltene Recess allegirt wirdt Ihnen aber dießen contenta ohnwißendt, als bitten Sie umb deren Communicaôn vndt Zeit ad proximam.
G. est haben Gegnere aus der Vorigen Citation das petitum ersehen können, bitte deßwegen deputationem, vndt Zu erkennen, wie an 10.ten Hujus gebetten worden. S. Gegnere wißen von keiner andern Citation, bittet deßweg. wie vor.
Auff beschehenem bericht, daß der bott ihnen 2 mahl von Simon Weber die demeselben andictirte 2. lb d ß gefordert, aber allemahl damit abgewießen worden seÿe, weilen Er von den übrigen Sibmachern noch nichts bekommen habe, da doch dießer Simon Weber jun. allem mit der straff angesehen worden, Zu MGHherren stellend, ob demeselben nicht die bezahlung Sub executione an zu befehlen. Erkandt, wirdt den geschäfft an die Oberen Handwercks Hhn gewießen, vndt soll ged. Simon Weber noch heüt beÿ Sonnenschein die straff erlegen oder in entstehung deßen exequirt werden.

(f° 29) Freÿtags den 6. Febr. 1705. – Joh. Friderich Färber Ca. die Sibmacher
Iidem [Obere Handwerck Hh] Herrn Friden, es habe ohnlängst auff Johann Friderich Färbers des Specierers Ca. die Sibmach. eingeführte Klag, die meinung gehabt, daß diese, ihme Kläger, den weggenommenen Bast, beÿ Sonnenschein restituiren sollen, so Sie aber nicht gethan sondern es 14. tag lang hetten anstehen laßen, dergestalten daß Kläg. einigen schaden vndt unkosten erlitten, wie er deßentwegen eine specificaôn, so Hn Frid abgelesen, überreichet vndt in demen 20 fl. 5 ß gefordert habe.
Alß man darauff solche beÿ der Deputation examinirt, vndt die Sibmacher beschickt, habe Melchior Marckh gesagt, daß Er gantz unschuldig seÿe, vndt von der Sach nichts gewußt haben biß Simon Weber jun. Zu ihm gekommen, vndt angezeigt, daß wahr da ware, die sie getheilt haben vndt Er keine wißenschafft gehabt, daß solche dem Kläger zugehören, bis Er geklagt, wie Er dan auch sein theil demselben gleich wid, bis auff 4. büschlen außlieffern derselbe aber sie nicht annehmen wollen, ehe und bevor alles beÿsamen seÿn werde, welches H. Färber affirmirt vndt beÿgesetzt, daß beede Weber den 3.t tag nach Mghherren Erkantnus, Ihme einige büschlen überschickt, vndt weilen Er selbige, ohne d. übrige, nicht annehmen wollen, Ihme dießlbe noch einmahl durch eine Frau übersandt, undt deroselben befohlen, solche wann Er Sie nicht annehmen Würde, in den Laden, Zuwerffen, vndt Ihne damit 14. tag lang herumb gezogen hetten.
Worauff dieße Weber geantworttet, daß Sie den Bast nicht hetten außlieffern können, weilen Sie denselben verkaufft hatten. Denen man vorgehalten, warumb Sie die wahr nicht liegen laßen, Zu mahlen Sie derentwegen, vor den Reg. Herren Ammeisters, vnd den Herren Deputirten, doppelt befehl bekommen haben. darüber Sie nicht einzuwenden Gewußt, sondern den verkauff nochmalen gestanden vndt beÿgefügt, daß die Kauffleuth Ihnen in ihrem Handwerck auch eingriff thun, baßt herkommen laßen undt solchen, andern Kauffleüthen wider verkauffen.
Auff seithen der Herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß Leonhard Marckh als unschuldig Zu Absolviren, weilen aber die Weber sich Mghherren Erkantnus boßhafftig widersetzt, ein Jeder mit 3. fl. straff angesehen, was aber die unkosten betreffe, die man vor excessiv befunden, selbige auff 5 fl. moderirt, undt im übrigen den Sibmachern augezeigt werden könte, daß wann die Kauffleuth Ihnen eintrag thäten, Sie sich gehörigter Orthen anzumelden hetten.
Herr Syndicus sagt, seÿe der Bedacht nach der billigkeit außgesonnen worden, vnd halte Er davor, daß derselbe confirmirt werden könte. Erk. Bedacht Gefolgt.
(die Simon Weber werd. abgestrafft)

(f° 90) Sambstags den 21. Martÿ 1705. – die beede Simon Weber sollen ihr straff erlegen
Herr Secret. Fridt Proponirt, es seÿe errinnerlich daß Simon Weber und deßen Sohn, die Sibmacher, ieder 3 fl. straff angesetzt und dabeÿ Erkandt worden, daß dieselbe H Joh: Friderich Färber dem Specierer vor seine unkosten 5 fl. erstatten sollen, man habe eine Zeit lang Zugesehen, weilen Sie aber nichts erlegt Zum 2.ten mahl den botten Ihnen nach hauß geschickt, vndt Sie Zur bezahlung ermahnen laßen, daß beede weber endlich Zu Ihme Hn Sn Friden gekommen, vndt sich beklagt hettenn, daß Sie allein gestrafft werden solten, daran Er gerathen beÿ Mghherren einzukommen, die helfte Zu erlegen, vndt umb gnad Zu bitten, allein seÿe auch dießes nicht geschehen, vndt obwohlen Er seithero Ihnen wider den botten geschickt, so seÿe doch nichts erfolgt, deßwegen Zu Mghherren stünde, ob Sie nicht die execution erkennen wollen.
Erk. soll dießen Webern durch den botten angezeigt werden, innerhalb 3. tagen Zu bezahlen, widrigen falls, nach deren Verflißung die execuôn vorgenommen werden solle.

Jean Frédéric Ferber hypothèque sa maison passage d’Uton au profit d’Anne Cléophée Würth, veuve de David Winther

1722 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 711
H. Johann Friedrich Ferber handelsmann
in gegensein Johann Ulrich und Johann Jacob der Winther beeder Metzger als mandatariorum ihrer mutter Fr. Annæ Cleophe geb. Würthin weÿl. david Winther Metzgers Wittib – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Eine behausung cum appertinentÿs auff dem Uttengängel, einseit neben H. dürrenberger dem weinsticher anderseit neben Hn. Joh. Friedrich walther Exsenatoris vornen und hinten auff den graben

Partage des biens de Madeleine Sabine Fessel dont Abraham Kolb a dressé en 1719 l’inventaire non conservé

1730 (17.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 157
Abtheillung Weÿl. Fr. Magdalenæ Sabinæ Färberin gebohrner Feßelin S.T. Hn Joh: Friedrich Färbers deß handelsmanns gewester Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenen, Mobilien Effecten und Hausraths Posten
Zue wißen, demnach auff tödliches ableiben weÿl. der viel Ehrn: und Tugendbegabten Fr. Magdalenæ Sabinæ Färberin gebohrner Feßelin S.T. Hn Joh: Friedrich Färbers deß handelsmanns undt E:E: Kl. Raths alten undt E. Löbl.Polliceÿ Gerichts jetzigen Beÿsitzers gewester Eheliebstin, welche den 15.ten aug. anno 1719 dieses zeitliche gesegnet undt Darauff hien den 17. 9.br dicti anni dero verlassenschafft nach ordnung inventirt auch ein formblich Inventarium durch mich unterschriebenen Notarium darüber auffgericht und verfertiget worden, wobeÿ sich dann eräuget daß die passiva die active Nahrung übertroffen auch H. Joh: Carl Heußer der abgelebten seel. Sohn erster Ehe dem bericht nach ein Merckliches genoßen und erhalten zumahlen Er der H. wittiber die handlung undt hauß haltung bereits übergeben dannen hero Er die noch vorhandene haußraths posten (…)

Les deux enfants de Jean Frédéric Ferber déclarent aux préposés de la Taille que leur père a délaissé peu de chose qu’ils ont reçu de notoriété publique.
1739 (3.8.), Livres de la Taille (VII 1178)
(f° 386) Mont. den 3. Aug – H. Daniel Friderich Färber der Handelßmann und Fr. Maria Magdalena H. Johann Sigmund Weitzen des Handelßmanns Ehefrau mit beÿstand ihres Mariti bitten umb befreÿung der Inventur ihres Verstorbenen Vatters H Johann Friderich Färbers Verlaßenschafft angesehen derselbe nicht Viel hinderlaßen und von ihnen wie bekannt erhalten worden, Erkannt Willfahrt.

Les héritiers Ferber vendent la maison 450 livres au fabricant de pipes Jean Louis Kneischick et à sa femme Anne Barbe Scheur

1744 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 128
H. Daniel Friedrich Färber der handelsmann und deß schwager H. Johann Sigmund Weitz des handelsmann im nahmen seiner eheliebstin Fr. Maria Magdalena geb. Färberin
in gegensein Johann Ludwig Kneischit des tabac pfeiffenmachers und Annæ Barbaræ geb. Scheurin [unterzeichnet] +, +
eine behausung, hoffstatt und gärtlein mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten auff dem Uttengängel, einseit neben H. Remigius Dürenberger dem weinsticher, anderseit neben Johann Schönleber dem schneider, hinten auff N Mentzer den kürßner und zum theil Johannes Rosser den wirth – (davon gibt man) hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 15 ß ane bodenzinß – als ein elterliches erbguth – um 450 pfund

Jean Louis Kneischick meurt en février 1760 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve. Les experts estiment la maison 250 livres à son inventaire. Anne Barbe Scheuer se remarie fin 1760 avec Jean Chrétien Baur, fils d’un apprêteur de tabac : contrat de mariage, célébration

1760 (13.12.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 1
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsame und bescheidene Christian Baur, weÿl. des Ehrenhafften Johann Michael Bauren des tabackbereiters und schirmers alhier mit auch weÿland der tugendbegabten Anna Dorothea gebohrner Schultzin seiner geweßenen Haußfrauen beeder seel. ehelich erziehlter mehrjähriger sohn und Gipßer dahier, als Hochzeiter ane einem
So dann die tugendgezierte frau Anna Barbara gebohrne Scheurin weÿland Johann Ludwig Kneischicks im Leben geweßten taback pfeiffenmachers und letzmahlen Gimpelkäufflers burgers hieselbsten nachgelaßene Wittib, als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg den 13. Decembris Im Jahr nach Christi Geburt 1770 [unterzeichnet] christian baur als hoch zeiter, der frau hochzeiterin gand Zeichen o

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 61)
Hodie 29 Decembris Anni 1760 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Christianus Baur civis argentinensis et gypsoplates* Joannis Michaelis Baur tutelaris olim et tabaci Concinatoris hujatis et Annæ Dorotheæ Schultz conjugum defunctorum fillius legitius ex præfatæ parochiâ Sti Petri senioris oriundus et Anna Barbara Scheür vidua defuncti Joannis Ludovici Kneÿschick civis olim hujatis et mobilium bonorum Mercatoris parochiana nostra (signé) Johann Christian baur – o sponsæ signum

Le plâtrier Jean Chrétien Baur devient tributaire à la Mauresse en déclarant exercer le métier de brocanteur. La suite du curriculum vitæ se trouvera à leur maison près du Hibou (actuelle place de l’Homme de fer)
1760, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 81-v) Mittwochs den 25.ten Februarÿ Anno 1761 – Neuer Leibzünfftig Gümpel Käuffler Gümpel Käuffler C.R.
Johann Christian Baur der Gipßer, Weiland Johann Michael Baur, gewesenen tabackbereiters und Schirmers alhie ehelicher Sohn, welcher weiland Johann Ludwig Kbeÿschicks Wittib, dißorts Leibzünfftige Gümperlkäuflerin geheürathet, producirt Schein von alhiesiger Cantzleÿ und Stall beede vom 24.ten Januarÿ 1761. und bittet um ertheilung des Zunfft: und gümpel Käufler Rechts.
Erkandt, gegen erlag der Gebühr, willfahrt, promisit et dedit
vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das altgewänder recht 1 lb 5 ß, vor die feür Eÿmer 3 ß 4 d, und dem schreibgeld 2 ß, zusammen 2 ln 15 ß 4 d. Vor das findling hauß 4 ß 3 d.
618 Ca. acht Gimpel: Leute Johann Christian Baur, Johann Jacob Wagner, Johannes Bibernick, Johann Eusebius Heßland, Johann Jacob Klein, Johann Jacob Reichen Ehefrau, Johann Michael Häflen und Gottfried Fischer

Anne Barbe Scheur femme de Chrétien Baur vend la maison 750 livres au maître menuisier Jean Chrétien Lœber : vente provisoire devant notaire, acte de vente passé à la Chambre des Contrats

1766 (6. 7.br), Not. Haering (6 E 41, 1380) n° 170
Praeliminar Kauff – frau Anna Barbara Baurin geb. Scheÿerin derzeit herrn Johann Christian Baur Gimpelkäufflers Ehegattin
in gegensein herrn Johann Christian Löber Schreinermeisters
eine behausung hoffstatt und gärtlein mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ane dem sogenannten Uttengängel, einseit neben Fr. Catharina Theresia De Rose geb. Dürenbergerin weÿl. H. Caspar Ansmann de Rose gew. officier Major des hiesigen Platzes anderseit neben H. Johann Jacob Rekop handelsmann hinten zum theil Isaac Hansmetzgers des metzgers Stallung und zum theil weÿl. herrn Johann Friedrich Roßett Fr. Wittib und Erbin, d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 16 ß ane bodenzinß – der Verkäuferin als ein von ihrem ersten ehemanns Ludwig Kneyschick dem Gimpelkäuffler am 12. mart. 1744 erkaufftes und zu deßelben theil ihr durch sein vor Not. Johann Friedrich Lichtenberger den 17. junÿ 1752 außgesprochenen testament vermachtes Eigenthum zuständig – um 750 pfund

1766 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 640 n° 598-v
Anna Barbara geb. Scheyerin, Johann Christian Baur des gimplers Ehefrau
in gegensein Johann Christian Löber des schreiners
eine behausung, gärtlein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Uttengängel, einseit neben Fr. Catharina Theresia De Rose geb. Dürenbergerin, anderseit neben Jacob Reckop dem handelsmann, hinten theils Isaac Hansmetzger dem metzger und theils Roßetischen erben – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 6 ß – der Verkäuferin als ein von ihrem ersten ehemanns Ludwig Kneyschick des gimplers vermachten guth – um 750 pfund

Originaire de Neuruppin dans la vieille marche de Brandebourg, le menuisier Jean Chrétien Lœber épouse en 1755 Anne Marie Michel, fille d’un cordonnier de Bouxwiller : contrat de mariage célébration
1755 (20.10.), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 39
Eheberedung – herr Johann Christian Löber d. leedige Schreiner H. Michael Löber Leinenwebers und burgers zu Neurupin in der Altmarck brandenburg und Frau Annä Mariä gebohrner Ost ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Anna Maria Michelin Meister Johannes Michel Schuhmachers und burgers in der hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischen Residenz Stadt Buchsßweiler mit Frau Anna Maria gebohrner Weberin ehelich erzeugte Tochter als hochzeiterin [unterzeichnet] Johann Christian Löber als hochzeiter, Anna Maria Michelin alß Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93, n° 574)
Anno 1756. Mitwoch den 1. Dec. seind nach zweÿmalige ordent. proclamation zu st. Thomæ auf erhaltene Erlaunbuß Dn Consulis XXI* zu Hauß copulirt worden Johann Christian Löber Lediger Schreiner Michael Löber leinenwebers u. burgers zu Neurubin cur-brandenb. herrschafft ehel. sohn und Anna Maria Michelin, weil. Johannes Michel geweßenen Schuhmachers u. burgers zu buchßweiler hinterlassene ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Christian Löber als hochzeiter, Anna Maria Michelin als hochzeiterin, Johannes Hügel alß schwager

Anne Marie Michel et Jean Chrétien Lœber font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois (le registre de bourgeoisie manque)
1756 (20.10.), Not. Haering (6 E 41, 1379) n° 30
Verzeichnus deßen was Jungfrau Anna Maria Michelin Mr Johannes Michel schuhemachers und burgers zu buchsweiller tochter welche mit herrn Johann Christian Löber dem Schreiner Meister aus neu Rubin in der alt Marckt brandenburg gebürtig ehelich verlobet ist an Vermögen besitzet, 729 fl. und 737 fl. activ schulden
folgt nun auch die beschreibung deßen was besagter Johann Christian Löber eigen besitzet 562 fl.

Jean Chrétien Lœber devient tributaire chez les Charpentiers le 11 décembre 1756
1756, Registres annuels de la Taille (VII 1249) f° 455-v
Zimmerleuth – Löber, Johann Christian, jur. den 11. Decembris 1756. (2 lb 17 ß)

Anne Marie Michel meurt en 1772 dans sa maison rue des Drapiers en délaissant deux fils. L’actif de la succession s’élève à 746 livres, le passif à 1525 livres.La suite du curriculum vitæ de Jean Chrétien Lœber qui se remarie en 1772 avec Catherine Salomé Karcher se trouvera à la maison rue des Drapiers.
1772 (17.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 861) n° 100
Inventarium über Weiland der Ehr: und tugendsamen Fraun Annæ Mariæ Löberin gebohrner Michelin, des Ehrsamen Mr Joh: Christian Löber, Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in Anno 1772 – nach ihrem Samstag den 8.ten Augusti dieses laufenden 1772.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich gelaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem zu End gesetztem Dato auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Joh: Christian Blumen, des Schreiners und burgers alhier, als der Verstorbenen seel. ab intestato zu Erben verlaßener und diesem Eingang Inventarii gleich nach benamßter minorenner Kinder geordnet und geschworenen Vogts, wie auch obgemelten des hinterbliebenen wittibers selbsten nach Ordnung ersucht und inventirt worden. (…) So beschehen in einer ane der Tucher: Stub Gaß gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behausung, Donnerstag den 17.den Septembris Anno Christi 1772.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen namentl. und 1° Johann Jacob so 15. Jahr alt und 2° Johann Heinrich so 10 ½ Jahr zurückgelegt. In deren Namen H. Joh: Christian Löber, der Schreiner und burger alhier, Eingangs gedachter derselben geordneter Vogt, sothanen Erb und Verlaßenschaft Geschäft persönlich beÿgewohnet, und dabeÿ deroselben Nutzen bestens beobachtet. Beede der Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachtem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu zweÿ gleichlinger portionen und antheilern verlaßene Erben

(f° 8) Eigenthum ane einer behaußung ane der Tucher stub: Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 60, Sa. des holtzes, gemachte Arbeit wie auch Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 74, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane einer behausung 600, Summa summarum 746 lb – Schulden 1525 lb, In Vergleichung, Passiv onus loco der stall summæ 779 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 20. Octobris 1755, Johann Richard Häring, Notarius

Jean Chrétien Lœber vend la maison 495 livres à Marie Elisabeth Dünnbier veuve du fabricant de boîtes en plomb Jean Georges Rosser

1771 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 290
Johann Christian Löber der schreiner
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Dünnbierin weÿl. Johann Georg Roßer gewesten schirmers und bleÿbuchßenmachers wittib beÿständlich H. Lt. Johann Michael Osterrieth advocati et procuratoris ordinarii E. E. Großen Raths
eine behausung, gärtlein, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Uttengängel, einseit neben H. Richshoffer, anderseit neben N. Struwel dem maurer, hinten theils Isaac Hansmetzger dem metzger theils besagten H. Richshoffer – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 6 s ane bodenzinß – als ein von Anna Barbara geb. Scheÿerin Johann Christian Baur des gimplers erkaufftes den 11. 8.br. 1766 in hiesigen Cantzleÿ Contract stub verschriebenes haus – um 45 pfund (verhafftet, geschehen) um 450 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la manante Marie Elisabeth Dünnbier à acquérir pour 450 livres la maison de leur créancière veuve de Chrétien Lœber en la dispensant de faire dresser une estimation

1771, Conseillers et XXI (1 R 254)
Maria Elisabetha geb. Dünnbierin weil. Joh: Georg Roßer geweßten bleÿbüchsenmachers wittib und schirmers Wittib von Christian Löber dem schreiner eine am Uttengängel gelegene behaußung umb 900 fl. sub clausulis consuetis Verkaufen zu können
(p. 126.) Sambstag den 1.ten Junÿ 1771 – Osterrieth Nê Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Dünnbierin weil. Johann Georg Roßer geweßten bleÿbüchsenmachers und schirmers alhier hinter. Wittib, die ist gesinnet von Joh: Christian Löber dem Schreiner und burger alhier eine am Uttengängel gelegene behaußung samt Zugehörden umb 900 fl. in solutum anzunehmen, bitt ihro Zuerlauben sothanes immobile acquiriren Zu dörfen.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmesters von Gail vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird der Implorantin mit gebettener erlaubnus von H. Christian Löber dem burger und schreiner alhier verermelte am Uttengängel gelegene behaußung vor die ihr schuldige 900 fl. in solutum annehmen und acquirien Zudörfen, dispensando vom augenschein wilfahrt, doch also daß die verschreibung in alhießiger Contractstub coram Deputatis ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des real schirmgelts durch des fals außzustellende reversales laßen beobachtet werden möge.
(Expédition pour la Chambre des Contrats, cote 94 Z 68) Zufolg Gnädiger Herren Räth und XXI. der Statt Straßburg Erkantnus vom 1.ten Junÿ 1771 wird Implorirender Mariæ Elisabethæ gebohrner Dünnbierin weÿl. Johann Georg Roßer des geweßten Schirmers und Bleÿ Büchsenmachers allhier hinterlaßene wittib mit gebetener Erlaubnus von Johann Christian Löber dem burger und Schreiner allhier eine am Uttengängel gelegene Behaußung vor die ihr schuldige 900 fl. in solutum annehmen und acquirien Zudörfen, dispensando vom augenschein wilfahrt, doch also, daß die verschreibung in alhießiger Cantzleÿ Contractstub in gegenwart Herrn Rathh. Krug und Hn Rathherr Kratz ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ Gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des real Schirmgelts durch desfalls außzustellende reverales bestermaßen laßen beobachtet werden möge [unterzeichnet] Silberrad, XIII. Secrat.

Fils d’un tricoteur de chausses de Barr, Jean Georges Rosser épouse en 1748 Elisabeth Dingbihr, fille d’un cordier de Bischheim-au-Saum : contrat de mariage passé à Barr, tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Georg Rooßer dem leedigen Wollspinner, weiland Zacharias Roßers gewesten Strumpf Strickers und Schurmbs Verwanthten allhier zu Barr nachgelaßenem Ehelichem Sohn mit beÿstand Andreas Rooßen burgers und Becken dahier deßen Vogten als dem Hochzeitern ane einem, sodann Jungfrauen Maria Elisabetha Dingbihrin, weÿl. Johannes Dingbihren, gewesten Burgers und Seillers zu Bichoffsheim an der Saum Ehelich nachgelaßener Tochter, mit beÿstandt Johannes Walthers burgers und Leinenwebers von hier, als Hochzeiterin andern theils – Barr den 30. Martii 1748. Collationirt D. A. Schmidt Amt Schreiner mit Handzug.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 293)
hodie 23 Mensis aprilis 1748 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt sponsus Joannes georgius Roser tibialium textor oriundus ex Barr filius defunctorum Zachariæ Roser tibialium textoris et annæ Mariæ Walterin Coniugum et sponsa Maria elisabeth dimbier oriunda ex bischen prope hunc Civitatem filia defunctoriim Joannus dimbier et mariæ Elisabeth Brandin coniugum – + sponsi signis, Maria Elisabetha dinbirin

Les Quinze autorisent en 1760 Jean Georges Rosser et trois autres à continuer de fabriquer des boîtes en plomb.

Le manant Jean Georges Rosser meurt en 1770 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Chrétien Lœber au fossé des Orphelins. Le défunt et sa femme n’ont pas fait dresser d’inventaire de leurs apports. La masse propre à la veuve s’élève à 29 livres, celle des héritiers à 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 412 livres et le passif à 48 livres
1771 (6.5.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1457) n° 32
Inventarium über Weiland Johann Georg Roßer, des gewesenen bleÿ: büchsenmachers und Schirmers alhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1771 – nach seinem den 5. Februarÿ des letztabgewichenen 1770.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hie zeitlich. verlaßen. Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen Herrn Frantz Antoni Bianchi, des Handelsmanns und burgers allhier, als des Verstorbenen (…) hinterlaßener Kinder und Erben geordnet und geschworenen Vogts, inventirt und ersucht, durch Frau Mariam Elisabetham gebohrne Dingbierin, die hinterbliebene Wittib beÿständlichen H. Johann Christian Löber, des Schreiner: Meisters und burgers hieselbst (…) – So beschehen alhier zu Straßburg in Gegenwart Herrn Johann Michael Hirschel Es En Kleinen Raths dermaligen Wohlverdienten beÿsitzers als hierzu in specie abgeordneten Deputati, auf Montag den 6. Maji Anno 1771
Der Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Johann Georg Roßer, den ledigen Schreiner Gesellen, welcher über 20 Jahr alt und sich dermalen auf der Wanderschaft befindet, 2° Johann Jacob Roßer, so das 17.de Jahr seines Alters zurückgelegt und 3° Jacob Antonj, so 13 Jahr erreichet. Alle dreÿ des Defuncti mit Eingangs ernandter seiner hinterbliebeneen Wittib ehelich erzeugt und Zu dreÿen gleichen Portionen und Antheailen ab intestato verlaßene Kinder und Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Weißen Gräblein gelegenen: H. Joh: Christian Löber dem Schreiner: Meister und burger alhier zuständigen Behausung, befunden worden wie folgt
Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend. It. solle Hr. Joh: Christian Löber, der Schreiner Meister u. burger alh. für baar gelühen Geld worüber aber nichts schriftliches vorhanden, 300. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben zwar Eingangs ernandte beede nun durch den zeitlichen todt Zertrennte Eheleute in ihrer Zur Zeit ihrer Verheürathung mit einander aufgerichteten und vorher in copia præmittirten Eheberedung §° 4° derselben ein unverändert Guth und Ergäntzung des davon durante matrimonio abgehenden stipulirt, die zu diesem Ziel und Ende nothig gewesenen Inventatio illatorum aber seÿe der Wittib hiebeÿ gethaner Dclaration nach unterlaßen worden, dahero man beÿ gegenwärtiger Inventur die vo der Wittib in die Ehe gebracht und deroselbe handtreulichen Versicherung zufolg, dermalen noch in natura vorhandene Hausraths und Silber Posten ihro gehörig als unverändert zugeschrieben, wegen der abgegangenen Posten aber hat man aus Mangel des Inventarij illatorum keine Ergäntzung formiren können. Betreffend des Defuncti in die Ehe gebrachte Nahrung, weilen solche nur in wenigen an seinen Leib gehörig gewesenen Kleidern und weisen Gezeug bestanden, als hat man denen Kindern und Erben die dermalen vorhandene, anerwogen die Wittib die ihrige ohninventirt für sich behaltet, als unverändert Zugezeichnet. Die übrige Verlaßenschaft aber ist als theilbar anzusehen, woran vermög des 5.ten Puncten der allegirten Eheberedung denen Erben zween dritte der übrige eine dritte theil aber der wittib eigenthümlich gebührig.
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 13, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 15, Summa summarum 29 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 14 lb – Schuld aus der Nahrung 15 lb, Compensando 17 ß,
Endlichen wird auch die gemein: und theilbare Verlassenschaft beschrieben, Sa. Hausraths 82, Sa. Silbers 5, Sa. der Baarschaft 10, Sa. Schulden 315, Summa summarum 412 lb – Schulden 48 lb, Detrahendo 363 lb – pro præcipuo conjugali 15 lb, restirende Verlaßenschaft 348 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 392 lb Zweiffelhaffte Schuld in die theilbare Nahrung zugeletnd 75 lb
Copia der Eheberedung (…) Barr den 30. Martii 1748. Collationirt D. A. Schmidt Amt Schreiner mit Handzug.

Le marchand de fruits et légumes Jean Jacques Roser passe un contrat alimentaire avec Marie Elisabeth Dünnbier, âgée de 68 ans
1787 (5.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1519) n° 199
Frau Maria Elisabetha Roserin geb. Dünnbierin weiland H. Johann Georg Rosers des bleÿ büchsenmachers und schirmers und zur gelaßene 68 jährige Wittib von hrn Johann Michael Giegling dem schreinermeister verbeÿständet
in gegensein so dann Johann Jacob Roser fastenspeishändlers, wie daß Sie nachstehenden Pfrund Contract oder Leibgeding miteinander getroffen und beschloßen haben
1. Verspicht ermeldteter Johann Jacob Roser Maria Elisabetha Dünnbierin seine Mutter zu logiren (und zu unterhalten)
2. cedirt und überlaße sie Maria Elisabetha Dünnbierin vor solche lebtägige Pfrund ermeltem ihrem Sohn Johann Jacob Roser ihre sowohl jetzige als in zukufft überkommende Vermöschafft nichts davon ausgenommen, darunter ane dem Uttengängel dahier gelegene behausung, Gärtlein und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben hrn Thenn dem bierbrauer anderseit neben Christoph Strobel dem Maurergesellen hinten theils auf Gabriel Hügel dem kutscher und theils auf gedachten hrn thenn, so der Cedentin vermög C.C. Verschreibung de dato 11. junÿ 1771 erkauftes Eigenthum wovon man hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lb 16 ß ane bodenzinß zu reichen pflichtig

Marie Elisabeth Dünnbier vend quelques jours plus tard la maison 825 livres au maître serrurier Jean Georges Laugel

1787 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 198
Fr. Maria Elisabetha Roßerin geb. Dünnbierin weÿl. H. Johann Georg Roßer des schirmers und bleÿ büxenmachers wirttib beÿständlich Frantz Antoni Laugel des schneider machers
in gegensein Johann Georg Laugel des schloßermeisters
eine behausung, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Uttengängel, einseit neben Fr. Thennin, anderseit neben N. Struwel dem maurer, hinten auff Mr Hügel dem kutscher – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 16 p ane bodenzinß – um 1650 gulden

Fils de tisserand, Jean Georges Laugel épouse en 1774 Catherine Lehmann, fille d’un cultivateur de Wiwersheim : contrat de mariage, célébration
1774 (18.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 377
(Eheberedung) Johann Georg Laugel, der leedige Schloßer, Mr Johann Michael Laugels, des Leinenwebers und burgers allhier ehelicher sohn als hochzeiter ane einem
So dann Catharina Lehmännin weil. Georg Lehmann geweßenen Ackersmanns und burgers zu Wiversheim hinterlassene ehelich erziehlte tochter unter assistentz H. Michael Ehrmann des Schultheißen zu gedachtem Wiversheim ihres noch ohnentledigtenn vogts als hochzeiterin – [unterzeichnet] Johann Michael laugel, Catharina Lehman

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 25)
Hodie 18 Aprilis anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Joannes Georgus Laugel, Joannis Michaelis Laugel civis et linitextoris hujatis et Mariæ Eva Taxin conjugum filius legitimus, solutus ratione juris et facti Parochianus Noster et Catharina Lehmann ex Wiwersheim huius diœcesis oriunda defuncti ibidem Joannis Georgii Lehmann et Mariæ North olim conjugum filia legitima, Soluta, a biennis ultimo ratione domicilÿ ad St Petrum Senioren hujus Vrbis Parochiana. Præsentes adfuerunt testes Prædictus Pater sponsi, Laurentius Lehmann et Antonius Lehman frates sponsæ (signé) Johann Gorg Laugel, Catharina Lehman

Catherine Lehmann devient bourgeoise quelques jours après son mariage : inscription, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 105
Catharina Lehemännin von Wiwersheim geb. erhalt das burgerrecht von ihrem ehemann Johann Georg Laugel dem schlosser u. burger allh. umb den alten burgerschilling, will dienen beÿ E.E. Zunfft der Schmidt. Jur. den 30. aprilis 1774.

(VI 286 bis) f° 67 – Schmidt N° 6, d. 11. apr. 1774
Jgfr Anna Maria Lehmanin weÿl. Georg Lehmann gew. b. u. ackersmann zu Wiwersheim ehel. tochter Verlobt mit Johann Georg Laugel d. hiesigen b u schloßer
durch die schein wird ersehn die ehl. geburt cat. rel. deßen Sponsi stall gebühr in richtigkeit
500 R baren Geld hat sie vorgesetzt deß. Eigenthumb sie mit einer handtreu bekräfftigt auch 100 fl. 5 ß beÿm b. Not* deponirt
Laut schein des H. Retit* controlleur alhiesiger brieff poste welcher aber nicht burger ist ersichtlich daß Impl. 8 Jahr ohnunterbrochen beÿ ihm in dienst gestandt u. währender Zeit treu und tugendsam wie es einer dienstmagt gezimet * geführt
wohlverhaltens wegen gratis in h. G. b.recht gew*
a. b. ß

Jean Georges Laugel meurt en 1811 en délaissant six enfants

1812 (15.6.), Strasbourg 12 (45), Not. Wengler n° 6762
Inventaire de la succession de Jean Georges Laugel serrurier décédé le 24 décembre dernier – à la requête de Catherine Lehmann la veuve, Catherine Laugel, Thérèse Laugel, François Antoine Laugel serrurier, Caroline Laugel, Madeleine et Joseph Laugel employé dans la régie impériale des tabacs tous 6 célibataires héritiers de leur père – Contrat de mariage Me Lobstein 18 février 1774
(billet joint – la veuve Laugel est décédée le 1 dec. 1814 a délaissé pour héritiers ses enfants dénommés dans l’inventaire de la succession paternelle n° 6762)

dans la maison mortuaire quai Ste Madeleine rue dite Uttengaengel n° 3
immeuble, une maison à rez de chaussée et un étage avec petite cour, puits très fond petit jardin et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg fossé des Orphelins n° 3 attenant d’un côté N Hauenstein ouvrier en tabac d’autre N Kientz chargeur de voitures devant ledit fossé derrière Sr Basermann boucher – grevée envers la ville d’une rente foncière de 7,10 francs ou 7 livres 4 sols – acquis de Marie Elisabeth Dunbirn veuve de Jean Georges Roser fabricant de boetes a plomb, à la Chambre des Contrats le 14 mai 1787, occupée en majeure partie par la succession, estimée 6000 francs
communauté mobilier 15.323 fr, immeubles 6000 fr, ensemble 21.323 fr, passif 6020 fr, reste 15.302 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 200 du 19.6.

Le maître serrurier François Antoine Laugel devient seul propriétaire de la maison

1828 (23.5.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 706
1. Joseph Laugel, employé dans la régie des tabacs de Strasbourg en son nom et mandataire de Madeleine Laugel épouse d’Antoine Kuhn, régent au collège de Bouxwiller y demeurant, 2. Catherine Laugel fille majeure sans profession
à leur frère François Antoine Laugel, maître serrurier
4/5 par indivis d’une maison à rez de chaussée et un étage avec petite cour, puits, petit jardin, appartenances et dépendances, droits, aisances le tout situé à Strasbourg Fossé des Orphelins n° 3, d’un côté le Sr Hauenstein, d’autre le Sr Kientz, devant le fossé, derrière le Sr Bossermann boucher – les vendeurs sont propriétaires pour un 6° pour l’avoir recueilli dans la succession de Jean Georges Laugel leur père et de Catherine Lehmann leur mère, suivant inventaire du premier dressé par Me Wengler le 15 juin 1812 et chacun pour 1/30° dans la succession de leur sœur Thérèse Laugel décédée ab instestat dans le célibat – acquis de Marie Elisabeth Dunbier veuve de Jean Georges Roser, fabricant de boetes en plomb à la Chambre des Contrats le 14 mai 1787 – pour 4800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 141 du 29.5.

François Antoine Laugel épouse en 1816 Marie Adélaïde Anne Apffel, fille de perruquier. Le mari apporte la maison au fossé des Orphelins
1816 (31.8.), Strasbourg 12 (65), Not. Wengler n° 9721
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Antoine Laugel, serrurier célibataire demeurant quai des Orphelins n° 3 fils de feu Jean Georges Laugel, serrurier, et de défunte Catherine Lehmann
Marie Adélaïde Anne Apffel domiciliée sur le quai des Bateliers n° 33, fille majeure de feu Joseph Apffel, perruquier, et de défunte Victoire Vanin
Etat des apports du futur époux, 25.905 fr
immeuble, une maison à deux étages sise à Strasbourg au fossé des Orphelins n° 5 & 6 entre Sr Hertenstein & Finck estimée 6800 fr – passif 2295 fr
Apports de la future épouse 8509 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 f° 75 du 5.9.

François Antoine Laugel expose aux enchères deux maisons, l’une rue des Orphelins et l’autre fossé des Orphelins. Il retire des enchères celle fossé des Orphelins faute d’amateurs

1846 (20.4.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.406
Adjudication – M. François Antoine Laugel, serrurier demeurant à Strasbourg, Lequel étant intentionné de vendre aux enchères publiques les deux immeubles ciaprès a requis les notaires sous-signés d’en dresser le cahier des charges ainsi qu’il suit
Désignation des immeubles. ville de Strasbourg
1° Deux petites maisons contigues à deux écritures sises rue des orphelins N° 5 d’un côté M. Finck, commissionnaire de roulage, de l’autre M. Cromer, devant la rue, derrière M.M. Finck et Cromer.
2° et une maison avec cour, puits, atelier et forge de serrurier située fossé des orphelins N° 3, d’un côté M. Cromer, de l’autre M. Lindenheimer, pardevant le fossé des orphelins, par derrière M.M. Riss, boucher, Hummel et Cromer
Etablissement de la propriété. I. Origine de l’article premier des immeubles susdecrits. M. Laugel a acquis les deux petites maisons rue des orphelins N° 5 du Sr Louis Surot, cocher demeurant à Strasbourg, et Dlle Marguerite Paulweber sa femme aux termes d’un acte de vente reçu par Me Wengler le 18 août 1812, ladite acquisition ainsi faite avant le mariage du Sr Laugel. Les époux Surot en sont devenus propriétaire pour les avois acquis des héritiers de Dlle Salomé Melsheim veuve du Sr François Bernhard de Strasbourg suivant procès verbal de licitation dressé par Me Lacombe le 13 frimaire an 12 et acte reçu par le même notaire el 27 du même mois, ces deux actes homologués par jugement rendu par le Tribunal de Première Instance le 9 nivose de la même année.
II. Origine de l’article deux des immeubles susdécrits. M. Laugel a hérité un sixième de la maison fossé des orphelins N° 3 de S. Jean Georges Laugel et Dlle Catherine Lehmann d. leur vivant conjoints a Strasbourg, ses père et mère, ainsi que cela est constaté par l’inventaire qui fut dressé de leurs successions par Me Wengler le 15 juin 1812, 1/6, et un 30° fut recueilli par M. Laugel dans la succession de sa sœur Thérèse Laugel décédée dans le célibat 1/30, ensemble 1/5. Les quatre autres cinquièmes M. Laugel les a acquis de ses frères et sœurs : M. Joseph Laugel employé dans l’administration des tabacs à Strasbourg, dlle Madeleine Laugel épouse de M. Antoine Kuhn régent au college de Bouxwiller, Catherine Laugel et Caroline Laugel filles majeures sans profession à Strasbourg aux termes d’un acte reçu par le notaire Noetinger soussigné le 23 mai 1828. Feu le Sr Laugel père avait acquis ledit immeuble de Dlle Marie Elisabeth Duembier, veuve de Jean Georges Rosser fabricant de boites en plomb suivant acte de vente passé devant la cidevant Chambre des Contrats le 14 Mai 1787
Charges, clauses et conditions, 18. La mise à prix de l’article premier est fixée à 7000 francs et celle de l’article second est fixée à 15.000 francs
Et cejourd’hui 23 Avril 1846 – Une maison fossé des Orphelins N° 3, mise à prix 15.000 francs. Ladite maison n’ayant pas été enchérie M. Laugel a déclaré la retirer des enchères
acp 347 (3 Q 30 062) f° 59-v et retrait

François Antoine Laugel meurt en 1860 en délaissant son fils farinier Victor Laugel

1860 (20.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jean François Antoine Laugel, serrurier à Strasbourg, dressé à la requête de Victor Laugel, farinier à Strasbourg, fils du défunt
Il dépend de ladite succession, argent comptant 150, mobilier 213, garde robe 450, créances et intérêts 12.706
une maison à Strasbourg rue des Charpentiers N° 7 estimé 30.000
une maison rue des Sœurs N° 4, esuimée 25.000
une maison place des orphelins N° 5, 10.000
acp 484 (3 Q 30 199) f° 94 du 21.1.



4, impasse des Orfèvres (ancien n° 34)


Impasse des Orfèvres n° 4 – VII 251 (Blondel), P 885 puis section 2 parcelle 24 (cadastre)

Le 4, impasse des Orfèvres est la réunion de trois anciennes maisons qui portent les n° 251, 252 et 253 du canton VII (plan Blondel)
Maître d’ouvrage, Auguste Emmerich, 1829-1830.


Le bâtiment est celui dont le pignon à colombages donne sur la rivière (avril 2015)
Façade dans l’impasse (avril 2016), détail (novembre 2007)

L’orfèvre Elie Betz vend en 1606 la maison au cordonnier Mathias Rad en se réservant celle qui donne sur la rivière. La description mentionne régulièrement un bûcher à partir de 1642. Le tisserand Jean Pfaff achète la maison qui revient à ses ayant-droits, eux aussi tisserands, nommés Jean Henri Weissand sur trois générations. Le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et un étage sur le plan-relief de 1727. Il appartient à nouveau à des tisserands, Jean Martin Neumann (1762-1780) puis Jean Pierre Wentz (1782-1803) qui est un des bénéficiaires d’une gratification de 150 florins accordée à de nouveaux mariés à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz fait élargir et consolider la porte d’entrée en 1780. La maison devient propriété du tanneur Jean David Robert puis en 1823 du tanneur Charles Embser qui achète les deux petites maisons voisines et devient ainsi propriétaire de tout le côté occidental de la ruelle. Il est autorisé à fermer la ruelle communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police. Auguste Emmerich acquiert en 1829 une fabrique de maroquin, dont les trois petites maisons dans l’impasse qu’il fait aussitôt remplacer par un nouveau bâtiment, comme on peut le voir sur les dessins pour le plan-relief de 1830.


Plan-relief de 1727. Le bâtiment cour des Orfèvres correspond au pignon de droite de l’ensemble de trois pignons contigus au centre de l’image.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 116 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) décrit l’ancienne maison, à rez-de-chaussée en maçonnerie, un étage en bois et une avance. Elle est décrite en détail par les experts dans leur rapport joint à la vente de 1823. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades du nouveau bâtiment servant de tannerie s’étendent entre les repères (l) et (o). La façade (o-n) longe l’impasse : neuf fenêtres et une porte d’entrée au rez-de-chaussée, huit fenêtres à l’étage surmonté de greniers caractéristiques des tanneries. Le pignon (n-m) qui donne sur la rivière a plusieurs ouvertures irrégulièrement réparties. La façade arrière (m-l) comprend quatre ouvertures à son extrémité. La toiture comprend sur presque toute sa longueur deux étages de lucarnes. Le bâtiment sera ensuite surélevé de deux étages supplémentaires.
La maison porte d’abord le n° 34 de la rue du Bain-aux-Plantes (1784-1857) puis le n° 4 de l’impasse des Orfèvres.


Elévations des transformations prévues en 1962 : impasse, pignon, façade arrière (dossier de la Police du Bâtiment)

La fabrique de maroquin est exploitée par Auguste Emmerich et ses sociétaires. Elle est rachetée par la société Dreyfuss frères à la fin du siècle.
La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. Le permis ne leur est pas accordé pour des raisons réglementaires. La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Elle se charge de la réfection en 1972. Le restaurateur qui avait renoncé à acheter le bâtiment en 1971 l’acquiert en 1976 et le fait réhabiliter en ouvrant notamment de nombreuses fenêtres. Les travaux sont terminés en octobre 1977.


Elévations des transformations de 1976 : pignon, impasse, façade arrière
Photographie (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Elie Betz, orfèvre
1606 v Mathias Rad, cordonnier
puis Jean Georges Kegel, tonnelier, et (1614) Odile Rad, et Marie Rad – luthériens
1619 v Jean Pfaff, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve du batelier Melchior Meyer – luthériens
1639 h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve de Melchior Meyer et de Jean Pfaff, puis (1639) Marie Madeleine Corvinus – luthériens
1690* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1675) Marie Marguerite Fischer – luthériens
1715* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1704) Anne Marguerite Klein – luthériens
1755 adj Susanne Esther Schwartz, femme (1716) du pêcheur Jean Martin Mentel puis (1734) du tisserand puis marchand de futaine Jean Georges Schœttel – luthériens
1762 h Jean Jacques Gerold, ramoneur, et (1742) Susanne Esther Mentel – luthériens
1762 v Martin Neumann, tisserand, et (1753) Anne Eve Schwentzer, (1753) Marie Salomé Kieffer puis (1776) Marie Dorothée Lorentz – luthériens
1780 adj Jean Leberecht Rausch, marchand, et (1765) Cunégonde Elisabeth Petzel – luthériens
1782 v Jean Pierre Wentz, tisserand, et (1781) Dorothée Elisabeth Jud, remariée (1799) à l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg – réformé et luthérienne
1803 v Jean David Robert, tanneur, et (1772) Marie Elisabeth Helck puis (1814) Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg, remariée (1822) à Jean Michel Heyler – luthériens
1823 v Charles Embser, négociant, et (1812) Jeanne Caroline Friedel
1829 v Louis Auguste Emmerich, négociant, et (1829) Sophie Emilie Griesinger
1894* Société Dreÿfuss frères

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1755 et 1758, 175 livres en 1776 et 1780

(1765, Liste Blondel) VII 251, Jean Martin Neumann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), ne toisent pas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 885, Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin – tannerie, cour – 1,93 are / cour des Orfèvres

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Klotz est autorisé au nom du tailleur Jean Pierre Wentz à élargir et consolider la porte d’entrée

(f° 123) Dienstags den 22. Augusti 1780. – Joh. Peter Wentz Schneider
Meister Klotz, der Maurer, nôe. Joh. Peter Wentz, des Schneiders bittet zu erlauben an deßen in der Goldschmidt Gaß gelegenen behausung die Hausthür neben Hrn. Rathh. Senckeisen erweitern und in einen dauerhaften Stand stellen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1823, Voirie (cote 283 MW 335)
Propriétaires de toutes les maisons qui donnent dans la ruelle, les sieurs Embser, Friedel et Georger sont autorisés à fermer l’impasse communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police

A M le Maire, Je soussigné Negociant, propriétaire des deux lignes de maisons formant la petite rue dite cour des Orfèvres aboutissant à la rivière, ai l’honneur de vous exposer qu’ayant employé un établissement de tannerie dont les débouchés donnent dans ladite ruelle qui ne sert de passage que pour mon usage particulier, vu qu’aucune Maison ni sortie de Maisons particulières n’a de dégagement, desireroit mettre à l’entrée vers la rue du Bain aux Plantes une barrière a claire voie avec sonnette fermant a loquet cette barrière qui ne peut en aucune manière gèner la voie publique me serait d’une grande utilité, Le soussigné par une autre petition daté du 18 Juin a demandé de rehausser le sol pour y faciliter l’écoulement des eaux et obtenir une plus grande salubrité il ose espérer que cette raison et celle détaillée dans la présente lui feront obtenir sa demande
(barré : prévoyant qu’une partie de la pente se dirigera vers la riviere il desireroit faire placer à la descente actuelle quelques marches pour y faciliter l’approche afin que dans l’hyver il n’y puisse arriver d’accident il ose espérer M le Maire que vous lui serez favorable en lui accordant l’autorisation de faire les changements qu’il a l’honneur de vous soumettre (Signé) Friedel, Embser & Georger
(Rapport), Strasbourg le 28 juin 1823, J’estime qu’on peut lui accorder la fermeture demadée par une porte à claire voie garnie d’une serrure dont une clef sera déposée chez le commissaire de police du canton Sud, Cette porte sera ouverte en cas d’incendie dans le quartier et le pétitionaire se soumet d’Enlever cette barrière à la première demande de l’administration (barré, quant aux marches que le pétitionnaire desire faire placer pour la descente à la riviere et qui en cas d’incendie seraient d’une grande utilité cette demande doit être renvoyée a l’avis de M l’Ingénieur en chef, Strasbourg le 7 juillet 1823 (signé Villot)
[document préparatoire de la décision, dans le sens du rapport Villot]

Description de la maison

  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, une cuisine et plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1823, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Cour des Orfèvres (p. 35)

nouveau N° / ancien N° : 29 / 34
Robert
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 466 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabriquant de maroquin

P 885, sol, tannerie et cour – cour des orfèvres 38
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 595 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin
94/95 Firma Gebrüder Dreÿfuss

P 885, tannerie & maison, sol, Impasse des orfèvres 4
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Folio de provenance : (466)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 25 case 4

Parcelle, section 2, n° 24 – autrefois P 885
Canton : Goldschmied Gässchen N° 4 – Wasserzollgässchen – impasse des Orfèvres
Désignation : Hf, Gerberei u. Magazin
Contenance : 1,61
Revenu : 600 – 1000
Remarques :

(Propriétaire), compte 320
Dreyfus Aron, S. v. Cerf und Miteigenth.
1909 Gebr. Dreyfus offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Dreyfus frères société commerciale

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 225 Rue du Bain de Plante (p. 364)

34
Pr. Wentz, Pierre, tisserand – Drapiers
loc. Baldner, J. Frédéric – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgässchen (Seite 51)

(Seul le n° 1 est répertorié)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 136)

Impasse des orfèvres 4, aussi 3 (1961-1980)

La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. La Ville émet un avis défavorable pour cause de non-conformité (distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines, murs extérieurs en pans de bois qui ne garantissent pas l’isolation). La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation au règlement puis se range à l’avis de la Ville. La gérante de la société qui a consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier s’adresse sans résultat au maire Pierre Pflimlin.
La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Charles Metzger, propriétaire du restaurant sis 14, rue du Bain-aux-Plantes, souhaite en 1971 acheter le 3, impasse des Orfèvres pour le démolir. La Ville tient à conserver les bâtiments 3 et 4, impasse des Orfèvres et se propose de les restaurer avant de les lui vendre. Les tractations n’aboutissent pas. La Ville se charge de la réfection.
Le bâtiment fait partie du secteur sauvegardé établi en 1974. Charles Metzger acquiert les bâtiments en 1976 et les fait restaurer. Les travaux conformes aux plans sont terminés en octobre 1977.

Sommaire
  • 1961 – Le maire enjoint les frères Dreyfuss, propriétaires du 4, impasse des Orfèvres, à faire ravaler les façades sur l’impasse et sur la rivière
    La société Dreyfuss Frères (siège social 24, rue du Bain-aux-Plantes) déclare avoir l’intention d’aménager des logements dans le bâtiment
    1962 – Nouvelle lettre du maire qui souhaite que le ravalement soit terminé avant la saison touristique. Le propriétaire déclare que le projet sera prochainement soumis à la Police du Bâtiment
  • 1962 (juillet) – La société Dreyfuss Frères dépose une demande de permis de construire au 4, impasse des Orfèvres (section 2 parcelle 24) pour transformer des locaux commerciaux en locaux d’habitation sous la direction de Robert Pabst (technicien du bâtiment à Ostwald). Le projet consiste à aménager 6 logements de 2 pièces, cuisine, salle d’eau, cabinet d’aisance et entrée, trois logements d’une pièce et un local commercial – Plan de situation – Dessin (élévations, plan des différents niveaux, coupes)
    La Division VI émet un avis défavorable, aucune des pièces d’habitation ne satisfaisant aux règlements de la Ville de Strasbourg et au règlement sanitaire départemental. « Il est à craindre que, sauf pour la partie donnant sur le quai, l’immeuble soit définitivement impropre à l’habitation.  » – La Direction départementale du travail émet un avis favorable – La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation aux articles 16 et 19 du décret du 30 novembre 1961. La Division VI maintient son avis défavorable
    1962 (décembre) – Ginette Dreyfuss (faculté des lettres de Caen) demande rendez-vous.
    La Division V (Police du Bâtiment) établit un rapport suite à la lettre ci-dessus.
    L’immeuble en question se composant d’un rez-de-chaussée et 3 étages est situé en bordure de l’Impasse des orfèvres. Cette impasse a une largeur d’environ 3,40 m au débouché de la rue du Bain-aux-Plantes. Les murs au rez-de-chaussée sont en moellons et en briques de 0,39 m d’épaisseur. Les murs extérieurs en élévation sont à pans de bois de 0,14 m d’épaisseur, avec remplissage en maçonnerie de briques. Le solivage d’étage est en bois ainsi que l’ossature des murs intérieurs. La toiture à 2 versants est recouverte de tuiles.
    L’immeuble est orienté en direction nord-sud avec pignon donnant sur le canal de navigation. La façade postérieure possède des ouvertures donnant sur la courette intérieure de l’immeuble 10, rue du Bain-aux-Plantes. Ces ouvertures semblent exister depuis plus de 30 ans.
    Le projet soumis en autorisation prévoit des murs intérieurs de renforcement au rez-de-chaussée et l’adaptation de 2 nouveaux escaliers aux étages. Du fait de la conservation de l’ossature des solivages, la hauteur entre plancher et plafond aux premier 2° et 3° étages est inférieure à 2,50 m, donc ne satisfait pas au règlement de la Ville de Strasbourg et au règlement départemental sanitaire. En considérant l’état actuel de l’immeuble, nous sommes d’avis que les travaux de transformation équivaudraient à une véritable reconstruction. En outre, si les travaux d’une telle importance devaient s’effectuer, l’approvisionnement en matériaux serait un problème important à résoudre car l’exiguïté des accès ne permet ni l’arrêt ni la manœuvre des poids lourds.
    De ce fait, nous nous rallions à l’avis défavorable émis par la VI° division en juillet 1962.

    1963 (janvier) – Le directeur départemental de la construction émet aussi un avis défavorable au projet.
    1963 (février) – Le maire prend un arrêté portant refus de permis de construire (portant par erreur le 24, rue du Bain-aux-Plantes)
    1963 (mars) – Ginette Dreyfuss, gérante de la société Dreyfuss Frères, écrit au député-maire de Strasbourg Pierre Pflimlin. Elle expose qu’elle a personnellement consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier. Le bâtiment servait avant guerre de dépôt de cuirs. Après avoir tenté en vain depuis la fin de la guerre de le louer en tant qu’entreprise ou atelier, elle s’est résolue à le convertir en logements. Le directeur de la construction lui a déclaré avoir émis un avis défavorable pour ne pas entrer en conflit avec les services de la Ville. Comme elle dispose d’un reliquat de dommages de guerre, elle souhaite que la Ville de Strasbourg lui dise ses intentions quant à l’immeuble. Si elle n’était pas autorisée à le rénover, il ne lui resterait d’autre solution que de le démolir sans pouvoir élever de nouvelle construction sur un terrain trop petit et de créer ainsi un terrain vague.
    1963 (avril) – La Division V élabore un projet de réponse dans lequel elle évoque la distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines et les murs extérieurs qui doivent être en briques ou en un autre matériau qui garantit l’isolement et non en pans de bois. – Le maire reprend ces deux principales objections dans sa réponse.
  • 1964 (septembre) – La Ville a acquis l’immeuble sis 4, impasse des Orfèvres et en prendra possession au premier octobre. « Cet immeuble est très vétuste et ne pourra, sauf travaux confortatifs très importants, être maintenu. »
  • 1971 – Extrait du compte rendu de visite des lieux, le 28 juin 1971. Bâtiment municipal 3, impasse des Orfèvres. La Division I est chargée d’examiner la demande de l’hôtelier qui souhaite utiliser le bâtiment.
    1971 (juillet) – Un rapport constate que l’impasse des Orfèvres et l’impasse des Dentelles qui servent à des fins privées sont jonchées de gravats et de détritus. L’impasse sert à parvenir à la terrasse que Charles Metzger a établi au bord de l’eau.
    1971 (juillet) – Rapport de l’architecte municipal Will à la Division I. L’avocat André Hemmendinger informe la Ville que Charles Metzger, hôtelier restaurateur domicilié 14, rue du Bain-aux-Plantes souhaiterait acheter le bâtiment sis 3, impasse des Orfèvres pour le démolir avec le 10, rue du Bain-aux-Plantes. Le terrain servirait d’abord à parquer des voitures en stationnement puis à construire un hôtel. Une visite des lieux confirme que la Ville restera propriétaire des bâtiments qu’elle restaurera. Il est souhaitable d’éviter que les 10 et 12 rue du Bain-aux-Plantes soient démolis
    1971 (octobre) – Nouveau courrier de l’avocat André Hemmendinger qui souligne que le bâtiment en question sert de refuge aux rats et aux clochards
    1972 (février) – La Division I transmet le devis des travaux pour refaire la toiture et les façades extérieures au 3, impasse des Orfèvres
    1972 (octobre) – Les négociations sont toujours en cours avec Charles Metzger
  • 1973 (janvier) – Le premier adjoint déclare au nom du maire à l’avocat de Charles Metzger que la Ville n’est pas opposée à céder les immeubles sis section 2 n° 24 (4, impasse des Orfèvres) et n° 53 [sic] (3, impasse des Orfèvres), inscrits à l’inventaire des sites, si les bâtiments étaient restaurés ainsi que le 10, rue du Bain-aux-Plantes. La Ville entend rester maître d’œuvre en restaurant les bâtiments et en ravalant les façades.
    1973 (décembre) – Charles Metzger demande à la Ville de lui vendre le bâtiment que la Ville ne veut pas démolir mais restaurer. La Division III (Architecture) renvoie l’architecte Roland Hugo à Bertrand Monnet, architecte des monuments historiques.
    1973 (décembre) – L’option de Charles Metzger devient caduque. D’autres personnes se déclarent intéressées.
    1974 (juin) – Les acquéreurs éventuels ne se manifestent plus. La Ville se charge de la réfection (division III et division II).
  • 1976 (mai) – Le conservateur régional des bâtiments de France demande à la ville de prouver la vente à Charles Metzger pour pouvoir verser la subvention
    1977 – Le secrétariat d’Etat à la culture rapporte la promesse de subvention accordée à la Ville de Strasbourg pour le 4, impasse des Orfèvres.
  • 1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au ravalement (crépissage, peintures des menuiseries extérieures) au Cabinet d’Etudes et d’Architecture Wilhelm pour le compte de Charles Metzger.
    1976 (avril) – Idem, portant en note que l’appentis déclaré insalubre doit être conservé parce qu’il fait partie du volume de la cour. – Photographie
    Le cabinet Wilhelm est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1976 (février) – Dossier, transformation et rénovation du 4, impasse des Orfèvres par le restaurateur Charles Metzger (14, rue du Bain-aux-Plantes) sous la direction du cabinet R. Wilhelm (2, rue Sainte-Catherine) – Photographie – Plan de situation – Dessins (plan des étages, élévations, coupes) – Description des travaux, devis
    1975 (décembre) – Le premier adjoint au maire réitère son offre de céder l’immeuble (sans l’assiette) sis 4, impasse des Orfèvres moyennant 85.000 francs à Charles Metzger d’après son courrier du 6 novembre 1975.
    1976 (février) – La maire transmet au Directeur départemental de l’équipement la demande de permis de construire qui relève du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé. – Une inspection devra constater la nature du colombage et les éventuelles fenêtres condamnées une fois le crépi enlevé.
    1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1976 (mai) – Le préfet accorde le permis de construire – Extrait du procès verbal de la Commission municipale pour la protection des sites qui approuve les travaux lors de sa séance du 25 mai 1976.
    Suivi des travaux – Le ravalement et les travaux sont en cours dans tous les étages, juin 1976. Idem en septembre et en décembre. Les travaux extérieurs sont conformes aux plans, les transformations intérieures se poursuivent, avril 1977. Les travaux sont terminés et conformes aux plans, octobre 1977
    1980 (février) – La direction de l’équipement accorde le certificat de conformité.

Relevé d’actes

L’orfèvre Elie Betz vend 175 livres une maison en amont du bain aux Plantes au cordonnier Mathias Rad en conservant la maison voisine (vers la rivière). La vente comprend le droit de passage d’un pied de large jouxtant la clôture du jardin. La maison à l’arrière, ensuite appelée Schmeltzhöffel, appartient au pêcheur Loup Schmeltzer

1606 (ut spâ [iij. Nouembris]), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger)
(P. fol ; 218) Erschienen h. Elias Betz d. goldschmidt burger Zu Straßburg (verkaufft)
Mathÿß Radd dem schuomacher burger Zu Straßburg vnd Otilien Kölnerin sein ehelich. haußfr.
hauß vnd hoffestatt sampt der gerechtigkeit des eingangs eines werckhschuo breitt von der thielen wand des garttens geleg. Inn d. Statt Straßburg, oberhalb dem pflantzbad, einseit nebent Peter hannsen dem taglöhner, And.sit neb. Ime dem Verkäuffer selbst, hind. vff wolff Schmeltzen des fischers selig erben stoßend, für freÿ ledig vnd eÿg. Vnnd ob wol daß Jetz uerkhauffte hauß mit vnd nebent sein Eliæ Betzen des Verkäuffers Behausung Vnd Gartten darneben geleg. noch hafft vnd vnd.pfandt Ist für nachuolgend post. Als für j lb viij ß d Ablösig mit xxxiiij lb d Josias Pflug dem grempen, Item j lb d gelts wid. khäuffigh mit L gold guldin den Johannsen herrn Zum grien wörd vnd dann für xiij guldin stand Inn hauptgutt ij C L guldin herrn Wolff Harnister, So hatt doch mehrgenannter Verkäuffer dieselbe beschwerd allein Zu Verzinsen vber sich genommen Vnd Versprochen (…) Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 175 pfund pfenning Straßburger
Hiebeÿ sind geweßen h. Peter Werner, Ruprecht Schwenck, Caspar Merckel d. schumach. vnd hannß Nöttel d. Püttell Zur steltz, burger zu Straßburg

Le tonnelier Jean Georges Kegel épouse Odile, fille de Mathias Rad
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 136, n° 41)
1614. 19. Septemb. Hans Jerg Kegel der Kübler, J. Ottilia Matthes Rad deß Schusters Tochter (i 138)

Jean Georges Kegel et Odile Rad ainsi que sa soeur Marie Rad vendent 160 livres la maison et une petite écurie sises dans une ruelle proche la rue du Bain-aux-Plantes au tisserand Jean Pfaff et à sa femme Amélie Koch

1619 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 566-v
(Inchoat. in Prot. fol. 405.) Erschienen hannß Jörg Kegell der Kübler burger Zu Straßburg vnd Othilia Radin sein eheliche haußfr. deßgleichen Maria Radin, wÿland Mathÿß Raden des schumachers seeligen dochter Ihr Othiliæ schwester mit beÿstand d Jetzgemelts hanß Jörg Kegells Ihres geschwornen Vogts (verkaufft)
hannß Pfaff dem leinenweber burgern Zu Straßburg So auch Zugegen Ihren & vnd Ameliæ Kochin seiner ehelichen haußwürtin
hauß vnd hoffestatt sampt einem Ställin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beim pflantzbadt Inn einem gässell gegen des Apts von Altdorff hoff vber gelegen einseit neben Elias Betzen dem goldtschmidt anderseit neben hanß Grüen dem fischer hinden vff ein Allmend gässell stoßend da sie ein vßgang hatt Zum profeÿ, für ledig vnd eigen, Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 160 pfund pfenning Straßburger

Le batelier Melchior Meyer épouse en 1592 Salomé Müller, fille de serrurier. Amélie veuve du batelier Melchior Meyer se remarie en 1607 avec le tisserand Jean Pfaff, originaire de « Herschfeld » en Hesse, qui devient bourgeois quelques mois après son mariage
Mariage, Saint-Guillaume (luth. II, f° 116)
1592. Dominica 10. Trinitatis. 30. Melchior Meÿer ein schiff zimmermann, Geruasÿ Meÿers deß schiffmanns selig Son, Vnd J. Salome Josephi Müller deß schloßers alhie tochter. Confirmatio e facta in Summo templo 22 Augusti (i 360, TN deficit)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 247-v, n° 687)
1607. Eingesegnet Zinstag 29. Septemb. Hanß Pfaff von herschfeld Auß heßen leinenweber vnd Amal. Melchior Meÿer des schiffmanns Allhie Nachgelaß. Wittib (i 254)

1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 892
Hanß Pfaff der Leinenweber von Herisch Inn dem Landt Heßen gelegen, Empfahet daß Burgerrecht von Amalia weÿlandt Melchior Meÿerts deß Schüffmanns seeligen wittiben, Vnd wüll Zu den tuchern dienen. Actum den 26. Novembris Ao 1607.

Amélie (Koch) se remarie en 1626 avec le tisserand Jean Henri Wissand, originaire de Masevaux au-dessus de Thann, qui devient bourgeois quelques jours après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 178-v)
1626. Dominicâ XXV. post Trin: hannß Heinrich Weißant, Leinen weber Daniel Weißand deß Schneiders Zu Maßmünster oberhalb dann nachgelassener Sohn, Amelia Hanß Pfaff deß Leinen webers allhier nachgelaßene Wittib. 4. Xbris (i 183)

1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 91
Hanß Heinrich Weißandt Von Maßmünster d. Leinenweber, empfangt d. Buerg recht von Amalie hanß Pfaffen deß Leinenwebers seelig hünd.laßene Wittib Wüll beÿ den tuchern Zünfftig sein den 21. X.bris 1626.

Jean Henri Wissand se remarie en 1639 avec Marie Madeleine Corvinus, fille d’un pasteur en Haut-Palatinat puis près de Lahr
Mariage, cathédrale (luth. f° 426-v)
1639. Dom: 13 Trinitatis.Hanß Heinrich Weißandt der Leinenweber Vnndt Burger allhier. Vnd Jungfraw Magdalena, H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Leutlingen in der Obern Pfaltz nachgelaßene eheliche Tochter, Eingesegnet Mont. Im Münster 16. Sept. (i 218)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 46-v) 1639. Dncâ 13 Trinit: 8. Sept. Johan Heinrich Weisandt der Leinenweber Vndt Burger alhier J. Magdalena H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Hunter* Weyer in der Herrschafft Lahr hinderlaßene tochter, Mont. Im Münster (i 48)

Jean Frédéric Pfaff fils de Jean Pfaff assisté de son beau père Jean Henri Wissand épouse Barbe Osswald, fille de culottier
1636 (7. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 777-v
(Eheberedung) Erschienen hanß Friderich, weÿ: hanß Pfaffen gewesenen Leinenwebers se. nachgelaßener sohn, Alß hochzeiter mit beÿstand seines Vogts Niclauß Stertzers, vnd seines stieffvaters hannß Henrich Weißanden beed. leinenwebern, An eim,
So dann Barbara hanß Georg Oßwald deß hosenstrickers see. alhie witib, mit beÿstand ihres Vaters Georg Hörmanns deß Kärchelziehers und ihres Kindts vogts Barthel Gissen deß Leinenwebers Am 2. theil

Jean Frédéric Pfaff vend son cinquième de la maison à son beau père Jean Henri Wissand

1639 (20. feb:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 177
(Protocoll. im protocoll. de a° 1642. fol. 180. & seq.) Erschienen hanß Friderich Pfaff fer Leinenweber burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Heinrich weÿßands auch Leinenwebers seines Stieffvaters (verkaufft)
einen fünfften theil ihme für vngetheilt gebürend An hauß vnd hoffstatt auch allen andern ihren gebäwen & Alhie oberhalb deß Pflantzbades neben weÿl. Peter Dieboldts deß taglöhners see: Erben & Tobias Waltzen dem Buchtrucker, hind vff daß Schmeltzen hoff stoßend gelegen, so gantz ledig eigen, daran die vberige Vier fünfftetheil sein deß Verkäuffers geschwisterd. Zustendig – geschehen per XXXI. lb
[in margine :] vide in Regist. de Anno 1642. den 21. Juli

Jean Henri Wissand hypothèque deux tiers de la maison au profit de la veuve de Balthasar Würth, maître d’école à Saint-Pierre-le-Vieux. En marge, quittance de 1660 par Madeleine, veuve de Jean Henri Wissand, et le tuteur de ses enfants

1640 (ut supra [13. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 334-v
Erschienen hannß Heinrich Weißand der Leinenweber
in gegensein Maria Salome H Balthasar Würthen gewesenen Schulmeisters Zum Alten St: Peter alhie seel: Witwen – schuldig seÿe xxv. Lib. Strb.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen 2/3 theil ihme für ungetheilt gebührend an hauß und hoffstatt sampt andern derselben gebäwen gelegen alhie oberhalb des Pflantzbads neben Peter Diebolds des tagners Erben && Tobias Waltzen hinden vff des Schmeltzen Hoff stoßend So ledig eÿgen, daran die übrige 3/5 theil seinen Stieff kindern zuständig
[in margine :] Erschienen Magdalena weÿl. hannß Heinrich Weißand deß Leinenwebers seel. wittib mit beÿstand Martin Otten deß leinenwebers ihres Vogts und David Wagner der Leinenweber alß Vogt ersternannts weißandts mit Ihro Magdalena ehelich erziehlter Kinder, mit beÿstand H Hannß Wörner und Johann Christmann Mercklins E. E. groß. Rhats Beÿsitzers und hierzu Deputirter, haben in gegensein Philipß Balthasar Würthen deß Metzgers, alß vorgemelter Mariæ Salomeen Würthin nunmehr seel. nachgelaßenen Sohns und Erben (…) Act. 5. Jan. a° 1660

Les tisserands Jean Georges et Jean Gaspard Pfaff et leur sœur Anne Marie Pfaff vendent les trois cinquièmes de la maison et d’un bûcher à leur beau père Jean Henri Wissand

1642 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 588
(Prot. fol. 180.) Erschienen hannß Georg Vnd hannß Caspar die Pfaffen, beede Leinenweber Und burgere alhie, wie auch Anna Maria Pfaffin deroselb. eheleibliche Schwester, mit beÿstand hannß Friderich Pfaffen auch leinenwebers ihres bruders Und noch ohnentledigten Vogts
haben in gegensein hannß Henrich Weißandts deß Leinenwebers burgers Zu Straßburg ihres Stieff Vatters
dreÿ fünffte theil Ihnen für Vngetheilt gebührent ahne hauß Vnd hoffstatt sambt den darzu gehörig. holtzstall auch allen andern ihren gebäwen, Alhie oberhalb deß Pflantz badts, einseit neb. weÿl. Peter Dieboldts deß Taglöhners s. Erben and.seit neben Tobias Waltz. dem Buchtruckern, hind. vff H. Isaac Sellinger & Consorten stoßend geleg., so ledig und eigen, Vnd daran die Vbrige Zween fünffte theil Vermög der am 20. Februarÿ 1639. in der Cancelleÿ Contractstub.vffgerichteten Verschreibung Zuvor Zuständig – umb 210. fl.
[in margine :] Erschienen hierinngedacht. Anna Maria mit beÿstand Hannß Barthelme Kreüters Mußquetierers Vnder H. Major von Müllenh. ihres Ehevogts, hannß Friderich Pfaff ihres noch ohnentledigt. Vogts (quittung) Actum den 12. Januarÿ 1646.

Jean Henri Wissand hypothèque la maison sise cour des Orfèvres au profit de la confrérie des garçons culottiers

1645 (27. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 210
Erschienen Hannß Henrich Weißandt d. Leinenweber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der knappen Vnd hosenstricker Bruderschafft beÿ EE Zunfft der Tucher ietzigen Zunfft meisters H Johann Georg Meÿers deß Notarÿ Vnd Stall schreibers, Wie auch H Johann Riehlen alß Rechen: Vndt Jacob Reidten Vnd Adam Waÿtzloben beed. büchßenmachern – schuldig seÿe 25 lb
Dafür Vnd.pfand sein soll hauß Vnd hoffstatt mit allen andern deren gebäwen alhie oberhalb dem Pflantzbad ins Goldschmidts höfflein genannt, einseit neb. hannß Rechberger dem stricker, and.seit neben H Johann Jacob Gambsen fürstl. darmstattisch. Rhat, hinden Vff deß Schmeltzen höfflein stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet Vmb 50. lib weÿl. hannß Pfaffen deß Leinenwebers see: rechten Und sein debitoris Stieff Kindern mit Nahmen Caspar Und Anna Maria für mütterlich Guth, So dann vmb 25. lb Margarethæ Wolffin deren Vogt Niclauß Störtzer der Leinenweber, sonsten ledig Vnd eig.,
Mehr ein Stall zue dißem hauß gehörig, Vnd in angezogenem höfflin geleg. einseit neben hannß Rechbergers: and.seit obgemeldtem H Gambsen Ställen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur Nicolas Schmutz en lui remettant en gage deux contrats de vente (1606 et 1642)

1646 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 322
Erschienen Hannß Heinrich Weißandt burger Und Leinenweber alhie
hatt in gegensein Niclauß Schmutzen, deß Fischers auch burgers allhie – schuldig seÿe 50. lib
dafür in specie Vnderpfand Verlegt hauß, hoffstatt und Holtzstall mit allen deren gebäwen Und Zugehördten, alhie oberhalb deß Pflantzbadts neben weÿl. Peter Diebolts deß Tagners seel. Erben ein: Und anderseit neben Tobia Waltzen dem buchtruckern, hinden vff weÿl. H Isaac Sellingers geweßenen Klein Rhats Verwanthens seel. hinderlaßene Wittib, stoßend geleg. so Zu vor Verhafftet Vmb 50. fl. Hannß Caspar Pfaffen, dem leinenwebern Rest am Kauffschilling Undt Vmb 50. fl. der ledigen Gesellschafft Zue denen Tuchscherern
es hatt auch der Creditor Zween, Vber obbeschriebener Behaußung deren der eine durch Weÿl. Hÿlarium Meÿern am 4. Novembris Anno 1606, Vnd der andere am 21. Julÿ Anno 1642 in der Cancelleÿ Contractstuben mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigeln gefertigt worden, sagende pergamentine Kauffbrieff, vnderpfands Weiß, zu seinen handen empfang.

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1675 Marie Marguerite Fischer, fille de pêcheur

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167-v, n° 72)
1675. Eodem [28. 8.bris] Hans Heinrich Wisant der ledige leinenweber Hanß Heinrich Wisandts des leinenwebers Hinterlaßener Ehl. Sohn, vnd Jungfr. Maria Margaretha Hannß Müllers des Fischers hinderlaßen Ehl. tochter (i 169)

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur André Blessig le jeune

1684 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 407-v
Hannß Henrich Wisand der Leinenweber
in gegensein Andres Bläsigs deß Jungern fischers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen drern Gebäwen und zugehördten, alhier Oberhalb deß Pflantzbadts einseit neben H. Johann Jacob Gambßen Doctorando und Statt Gerichts Actuario anderseit neben Andres Bockh dem fischer, hinden uff den Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Jean Conrad Werner

1686 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 249-v
hans Henrich Wißand der Leinenweber
in gegensein hans Conrad Werner deß Huffschmids – schuldig seÿe 100 Gulden
unterpfand, hauß, hoffstatt sambt dem darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuen, weith. Recht. und Zugehördten allhier oberhalb deß Pflantzbads einseit neben H. Johann Jacob Gambsen, Dd und Stattgerichts Actuario anderseit Andres Bocken dem Fischer hinden auff den so genandt. Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand meurt en 1715 à l’âge de 66 ans. Son inventaire après décès dressé la même année n’est pas conservé

1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 146
Inventarium über weÿland Meister Johann Heinrich Weißand des Leinenwebers seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. E 1714-1735, f° 11-v)
1715. d. 13. Nov. ist nachts Zwischen 9 vnd 10 Uhr gestorben Johann Heinrich Weissandt der Leinenwebern s. alters 66 Jahr 3 Monat 8 Tag Vnd ist folgend 16. nachmittag vmb 1 Uhr Zu S. Gallen Xstlich begraben worden, [unterzeichnet] Johann Heinrich weißandt als sohn, Johan Daniel baumgartner als dochtermann (i 13)

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1704 Anne Marguerite Klein, fille de cordonnier.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95)
1704. Eoden die [16. Aprilis] die haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich einsegnen lassen Hannß Heinrich Weisandt der ledige Weber Johann Heinrich Weisandt des burgers Vndt leinen Webers allhier Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Margaretha Weÿland Hannß Georg K[l]einen des gewesenen burgers v. schuemachers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann heinnerich Weißandt hoch Zeiter, der hochzeiterin Zeichen + (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue de la Fontaine (aujourd’hui rue Adolphe Seyboth). Ceux du mari s’élèvent à 22 livres, ceux de la femme à 83 livres.
1704 (10. 7.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 470
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Heinrich Weißand der Jüngere weber vnd die Ehren: Vnd tugendsahme fraw Margaretha gebohrne Kleinin, Beede Eheleuthe Vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestandt zugebracht Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben (…), So beschehen alhier in der Königl. freÿen St. St. in fernerem gegensein herren Johann Graffen des bittels auf E. E. Zunfft der Thucher auf des Ehemanns, so dann auff der Ehefrauen seithen herrn Geörg * guldenschreibers beeder burgere allhier, Michael den 10. 7.ris 1704.

In einer allhier zu Straßburg ane der büchergaß gelegenen Von beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behaußung Volgender maßen befunden vnd angegeben worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen betreffendt, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Summa summarum 22 lb
der Ehefrauen Nahrung belangend, Sa. haußraths 51, Sa.Silbers 2, Sa. Goldeer Ringe 7, Sa. baarschafft 21, Summa summarum 83 lb

Jean Henri Wissand demande à la tribu des Maçons d’inscrire sur la liste noire les compagnons qui l’ont frappé. Le conseil lui demande de produire la décision que le consul a prise à ce sujet.
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 57-v) Mittwochs de, 21. Octobris 1722 – Johann Heinrich Wißand, weber Vndt burger allhier, daß Vor einigen wochen Ihn etliche maurergesellen ebend geschlagen vnd er selbe darauff vor den regirenden herrn Ammeister genommen, den sie angelobet nicht aus der Statt Zu gegen, biß und dann die sach ausgemacht, nun aber dieselbe dannoch den abschied hinder der thur genommen, als wolte er dieselbe ane die schwartze taffel zu setzen gebetten haben.
Solle des herrn Ammeisters bescheid vorlegen.

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Jacques Moscherosch

1722 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 683
Johann Heinrich weißand der Leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin beÿständlich Hn. M Johann Georg Klein Diaconi in der Prediger Kirch in bruders und Johann Michael Mäntel des fischers ihres schwagers
in gegensein H. M. Johann Jacob Moscherosch Evangelischen Pfarrers zum Alten St Peter als jetzmahligen Administratoris des dannhaurrischen für arme Schulkinder in Statt und Land gewidmeten legats – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen dersen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbad: gaß im goldschmidts: höffel neben Joh. Georg Bommer dem Informatore privato ein und anderseit neben Andreas Bock dem Fischer hinten auff dem Schmeltzhoff

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’Anne Madeleine Gambs assistée de son fiancé Jean Christophe Jost, secrétaire adjoint de la fondation Saint-Marc

1726 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 501
Johann Heinrich Weißand Leinenweber und Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres schwagers Johann Michael Mentel des fischers und H. Lti Schübler EE. kleinen Raths Beÿsitzers
in gegensein Annæ Magdalenæ Gambßin so ohnbevögtigt mit assistentz ihres verlobten H. Johann Christoph Jost Unterschreibers beÿ dem Stifft St Marx – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum omnibus appertinentis, einseit neben Andreas Bock dem Fischer anderseit neben hannß Georg Bommer Inform: privato hinden auff das Schmeltzhöffel so Burger dem Inform: privato gehörig

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein, assistée de son fils marchand de futaine Jean Henri Wissand et de son gendre aubergiste Jean Philippe Schropp hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Jost (cité ci-dessus)

1737 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 722-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des Barchethändlers und ihres tochtermanns Johann Philipp Schropp des gastgebers
in gegensein H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem stifft zu St Marx, – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbadergaß im goldschmidts höffel einseit neben Andreas Bock dem fischer, anderseit neben Johann Georg Pommer dem Informatore privato, hinten auff das Schmetzenhöfflein Hannß Georg Barth dem fischer gehörig – als ein in seinem Vatter seel. verlaßenschafft ererbtes guth

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’André Schott, fabricien à Sainte-Aurélie, et du susdit Jean Christophe Jost

1741 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 154-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des barchethändlers und Johann Michael Klopfers des stadt musici ihres sohns schwähers
in gegensein H. Andreas Schotten G.U.W. als Kirchen pfleger der Kirch zu St Aurelien und H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem Stifft zu St Marx als fabric schaffners
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt zugehörden ane der Pflantzbader gaß im goldschmids höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du taillandier Jean Jacques Litsch

1742 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 113
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand barchethändlers und deßen schwähers H. Johann Michael Klopffers Stadt:Musici (si go) (si +)
in gegensein Johann Jacob Litsch des bohrenmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Pflantz bader: gaß im goldschmids: höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein – ihme Weißand als ein elterliches erbguth

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Jean Henri Wissand n’est pas conservée

1751, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 890
Inventarium über Mr Johann Heinrich Wißand gew. Lwb. seel. Verlt.

Anne Marguerite Klein meurt en 1755 en délaissant deux filles et les enfants issus de son fils. Le prix d’estimation de la maison, 125 livres, est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 137 livres, le passif à 301 livres.

1755 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1354-2) n° 23
Inventarium über Weÿl. Frau Annä Margarethä gebohrner Kleinin längst weiland Mr Johann Heinrich Wißand geweßen Leinenwebers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebenener Wittib nun auch seel. Verl. auffgerichtet Anno 1755 – nach ihrem Sambstags den 23.ten Aug. instehenden 1755.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödtl. hintritt Zeitl. Verlaßen – So geschehen Straßburg Dienstag den 9.ten 7.bris 1755
Die Verstorbene seelig zu Erben wären fähig 1° Weiland Johann Daniel Wißand des geweßenen geschwohrnen Holtzlegers und b. alhie Zu Straßburg seel. mit längs weiland Fraun Maria Magdalena geb. Klopfferin ehelich erzeugte dreÿ Kr. als a) Daniel Wißand so beÿnahe 17 Jahr alt, b) Magdalena Wißandin so bald 17 Jährig seÿn wird, c) Catharina Wißandin die in das 13. Jahr gehet, für welche Mr Johann Daniel Baumgartner der Lwbr. und Sigrist zu St Aurelien auch b. alhier Zu Straßburg ihr geordnet; und geschwohrner Vogt dießer Inventur ebwartet,
2. Frau Maria Margaretha gebohrne Wißandin Herrn Johann Jacob Ackers gastgebers Zum gecrönen delphin ehel. Haußfrau, beiständlich deßelben Zugegen, 3° frau Maria Barbara gebohrne Wißandin Mr. Johann Schmid Schneiders und bs. alhier Ehefr. mit deßen beÿhülff beÿ dießem Geschäfft anweßend, Alle sind der Verstorbenen seeligen mit ihrem auch seeligen Ehemann ehelich erzeugte töchtere vnd vom verstorbenen Sohn herstammende Kinder dießorts Enckel, es haben aber die beede Töchtere beiständlich ihrer Ehemänner auf dieße Verlaßenschafft tam active quam passive renuncirt und auch mit deren Empfangegen Ehest. begnügen Zu wollen Vermeldet, demnach würde die gantze Verlaßenschafft auf die Enckel fallen, allein ihr Vogt hat sich hiebeÿ außdrucklich erkläret, dieße Verlaßenschafft anderer gestalten nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ anzunehmen.

In einer alhier Zu Straßburg an der Pflantzbadergaß, in dem so genannten Goldschmidhöffel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nemblich eine Kleine Behausung und Hoffstatt samt dazu gehörigem Holtzstall mit allen deren Gebäuden begriffen Weithen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg oberhalb des Pflanzbads in dem so genannten Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern dem fischer 2.s lb Hß. Georg Bommers Erben hinten auf das Schmeltzenhöffel stoßend, so freÿ leedig eigen, und in der Zu versicht. hoffnung, es werden die wohlansehnliche Hh. Freÿ Löbl. Statt Stall dieselbe um eben den Preiß, um welchen solche in dem über der verstorbenen seel. A° 1751 abgeleibten Ehemanns seelig durch H. Not. Brackenhoffer aufgerichteten Inv° angeschlagen worden, passiren laßen, so kommen dafür in Außwurff 125. Darüber bes. i. deutscher perg. Kffbf. m. der Stadt Straßb. C.C. Stb. anhang. Ins Verw. dat. d. 20.ten feb. 1639 und 20.ten Julÿ A° 1642. mit aktem N° 6. notirt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. hausraths 8 lb, Sa. Eigenthumbs an einer Behausung 125 lb, Sa. schulden 4 lb, Summa summarum 137 lb – Schulden 301 lb, In Vergleichung, Mehr Schulden dann Guth 163 lb

La maison est vendue par enchère judiciaire le 15 décembre 1755 (voir l’inventaire dressé en 1758 ci-dessous) à Susanne Esther Schwartz, veuve de Jean Georges Schœttel.
Fille de marchand de vins, Susanne Esther Schwartz épouse en premières noces le pêcheur Jean Michel Mentel en 1716 : contrat de mariage non conservé, célébration.

1716, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 157
Johann Michael Mentels, Fischers
und Jungfrauen Susannä Esther Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 61-v)
1716. d. 4. Novemb. sind Ehelich eingesegnet Word. Johann Michael Mendel der ledige fischer Vnd Burger alhier Christian Mendels des fischers Vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Susanna Esther Weilandt herrn Heinrich Schwartzen des Jüngern gewesenen Burgers Vndt Weinhändlers alhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters Zeichen x der Hochzeiterin (i 64)

Jean Michel Mentel devient tributaire chez les pêcheurs en octobre 1718
1718, XI 317 (Protocole des Pêcheurs)
(f° 2-v) Dienstags den 25. Octobris Anno 1718. – Neuzünfftiger
Hannß Michael Mäntel junior Hannß Jacob Mäntel Senioris Fischers und burgers allhier, ehelicher Sohn erscheint, producirt Statt stall Schein datirt den 17. Sept. 1718. bittet umb das Stuben, Zunfft und Meister Recht Zum Wohlfeÿlsten
Erkandr, Seÿe dem Imploranten gebettener maßen und Zwar Zum wohlfeÿlsten Willfahrt, juravit auff die Ordn. (dt. 5. ß)

La minute de l’inventaire dressé en 1733 après la mort de Jean Michel Mentel n’est pas conservée
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1268
Inventarium über weÿland Meister Johann Michael Mentel des Mittlern geweßenen Fischers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

Susanne Esther Schwartz se remarie en 1734 avec le tisserand Jean Georges Schœttel, fils de charretier

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 785
Johann Georg Schöttel, Schneiders
und Frauen Susannä Esther Mentelin gebohrner Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1734. domin. Sept. et Sexag. seindt außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 3. mart. Ehelich eingesegnet worden Johann Georg Schöttel der ledige Schneider Vnd Burger allhier, Johann Georg Schöttels gewesenen Burgers b. Holtz Karchers alhie Nachgel. Ehel. Sohn vndt Frau Susanna Esther Schwartzin Johann Michael Mendels geweßenen fischers Vndt burgers allhie Nachgel. witwe [unterzeichnet] Johann Geörg schöttel als hochzeiter, Susana Esther nendlinn als hoh Zeitrin (i 153)

Jean Georges Schœttel qui vient seulement de commencer ses trois années d’épreuve sollicite auprès des Quinze le droit de faire son chef d’œuvre en arguant que deux fils de bourgeois sont chaque année admis à l’examen alors qu’il n’y en a eu qu’un l’année en cours. Les Quinze l’autorisent par dispense à présenter son chef d’œuvre un an plus tard.
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 19) Sambst. den 31. Januarÿ – F. Joh: Georg schötel led. schneider u. bgrs sohn allhier Ca. E. E. Z. d. schneider H. Zffr. prod. uth. Mem. und b. umb gn. admission Zum Mstkh.
G. Kl. hat sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit d. Mstkh einschreiben laßen. Weilen in* diße Zeit in 3 jahren beÿ einem oder 2. Mstrn zu Verarbeiten bestehet, die gegner kaum angefangen hat, als b. Ihm mit seinem begehren ab: u. an die ordg. zu verweißen ref. Exp.
F. Weil nach ordnung zu fauor der hießig bgrs söhne alle jahr 2 bgrs söhn d. mstskh v.fertig. sollen, Vor einem jahr aber solches aus i. gemacht alß erhohlt cont: prod. und b. dep. g. b. auch dep. und Wie Vor. Erk. ObHwks H.

(p. 25) Mittw. de 4. febr. Oberhwks Heren laßen bescheidt ansagen – Iid: Lect. mem. d. d. d. [vom 31. Januarÿ jüngst] s. Johann Georg schöttel Ca. E. E. Z. d. schneider. Ille gehört hat petitum Widerholt nôe der Mstrschafft Zu geg. H. Gaul, b. es beÿ ordnung Zu laßen habe die muthjahr noch ô Verarbeitet, übrigens so seÿe nur ein bgrs sohn, so ihme vorgehet.
H. Dep. d. implorant geg. erlag 2 lb d und unkosten wann er von dato an noch i. jahr beÿ den meistern gesellen weß wird Verarbeitet haben dispensando Zu dem mstck zu admittiren. Erk. in plenum.

(p. 29) Sambst. den 7. Februarÿ – Iid. [Ob Hwks H.] Lect mem. in s. Johann Georg schöttels Ca. E. E. Zunfft der schneider. Erk. bed. bel[iebt].

(p. 227) Sambstag den 7. Februarÿ 1733. – Iid. [Ober Hwks Herren] ref. daß H. Georg Schöttel lediger schneider und burgers sohn allhier Ca. E. E. Zunfft der Schneider ein unth. mem. prod.
Worauff ged. Zunfft geantwortet gegner habe sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit undt Mstkh einschrben laßen, Weilen nun dieße Zeit in 3 Jahren beÿ einem oder 2. meistern Zu Verarbeithen bestehe, die gegner kaum angefangen habe, alß bitte Sie jhm mit sinem begehren ab: und an die ordnung Zu Verwießen, ref exp.
Implorant rep. Weil Zu fauor der hießigen burgers söhnen alle jahr 2. daß Mstskh Verfertigen sollen, Vor einem jahr aber solches nur eins gemacht habe, als erhohle er cont: prod. und bitte umb dep. mit deren auch Willfhart worden.
R. habe der implorant sein petitum Widerhohlt, nôe der Zunfft habe H. Johannes Gaul alß Zfftmstr geantwortet, daß nur ein burgers sohn seÿe, so jhme Vorgehe, dießer aber habe seine muthzeit Vollbracht, implorant aber nicht, mit unth. bitt es beÿ ordnung Zu laßen.
H. Dep. daß der implorant Vordersamb dahin an zu weißen seÿe daß er Von dato an noch j jahr beÿ denen meistern allhier gesellen weiß arbeiten solle und wann dießes jahr verfloßen er als dann als ein supernum. Zu Verfertigung des meisterstücks dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang, daß er neben den unkosten annoch pro dispensaôe Zweÿ Pfundt halb der Statt undt halb der Zunfft Zu erlegen schuldig sein solle.

Jean Georges Schœttel présente son chef d’œuvre en 1734. Il est admis maître.
1734, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 455) Dienstags den 23.ten Februarÿ 1734 – Erschienen unterth. Adam Schneid. seinem Informatore Johann Georg Schöttel, weÿl. Johann Geörg Schöttels gewesten burgers undt Holtz Karchers alhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, welcher von gnädigen Herren Fünff Zehen dispensando alß Supernumerarium Zue verfertigung des Meisterstücks ist admittirt worden, bittet ihne Zue seinem Vorhabenden meisterstück beliebigen Rieß auff Zue geben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stuckhen Erkant undt willfahrt worden.
N° 1. Ein Manns Kleÿdt
N° 2. Ein Trompeter rockh.
N° 10. Ein Meßgewandt
N° 14. Ein Rathsbotten rockh.
N° 5. ein Romanisch Kleÿdt.
facte relatione der geschwornen Hh. Meisterstück schauern, daß Sie die Hievor stehende Rieß gantz wohl, ordnungs mäßig und ohne fehler Verfertigt Erfunden hätten, ist der Implorant in daß allhießige Meisterrecht zue einem mit meister auff und ahngenommen worden.

Jean Georges Schœttel devient tributaire chez les Tailleurs en avril 1734
(f° 460-v) Dienstags den 13. Aprilis 1734 – Johann Georg Schöttel der schneider weÿl. Joh: Georg Schöttels gewesten burg. und Holtzkarchers alhie nachgelaßener Ehelicher sohn, Erhaltet auff produciren Stallschein de dato 22. huj. daß Zunfft und Stuben trecht. (dt. 3. lb 15 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue des Aveugles. Ceux du mari s’élèvent à 263 livres, ceux de la femme à 208 livres.
1735 (24.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 44) n° 1420
Inventarium über des Ehrsam: u. Bescheidenen Mstr. Joh: Georg Schöttels Schneiders u. der Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin beeder Eheleuthe u. burg. alh. Zu Straßburg, einander in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1735. – und in Krafft der mit einander errichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in fernerem beÿseÿn S. T. H. Johann Lobstein Not: Publ. und Vornehmen Practici alhier des Manns erbettenen Herrn Assistenten, ferner meister Joh: Heinrich Weißand des leinenwebers der frauen ohnentledigten Vogts, so dan Mstr. Christian Schure des Schreiners ihres erbettenen beÿstands, Straßburg Mittwochs d. 24.ten Augusti Anno 1735.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen u. dißorths Lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnveränderter Vermögen. Sa. haußraths 76, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1,Sa. Silbers 21, Sa. goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 4, Sa. Weins 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Summa summarum 289 lb – Schulden 44, Nach deren Abzug 245 lb, die ihme ane denen haussteuren zukommende helfte 18, des Ehemanns Völlig Vermögen 263 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebracht overheurathet an Guth beschrieben, Sa. haußraths 148, Sa. Tauffgezeugs 25, Sa. Weins 13, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen Ringen 24, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 227 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 189, Hierzu gerechnet due ihre zukommende übrige helffte der haussteuren 18, Der Ehefrau eÿgenthümbl. guth 208 lb

Jean Georges Schœttel qui a trop mauvaise vue pour continuer à exercer son métier demande à devenir marchand de futaine. Comme la tribu du Miroir refuse de l’admettre tributaire, il s’adresse aux Quinze. Les marchands de futaine déclarent que le Magistrat leur aurait accordé le droit de ne plus accepter de nouveau membre qui ne soit pas fils de marchand de futaine ou qui n’épouse une veuve ou une fille de marchand de futaine. Quand la commission demande qu’on lui présente le règlement en question. les marchands de futaine déclarent ne pas se rappeler l’année où il a été accordé. Il est par ailleurs impossible d’en trouver trace dans les comptes rendus du Magistrat. Au contraire, le chirurgien Auguste Kreig a été autorisé à exercer le métier puisqu’il n’était pas nécessaire de l’avoir appris. Les Quinze autorisent Jean Georges Schœttel à devenir marchand de futaine moyennant paiement d’un droit. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
(p. 104) Sambstag d. 2. Martÿ 1737. Fuchß nôe Johann Georg Schöttel des b. und Schneiders Cit. E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft M. prod. Wiedrigen bescheid wovon Ppal an Mgh. appellirt bitt Deput et Facta relat. Weil Ppal. Wegen blöden gesichts sich auff seinen handwerck nicht mehr erhalten Kan, gn. Zu erkennen daß E. E. Zunfft Zuem Spiegel Ihne gleich andern alß einen barchet Kremer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe. Moss. bitt Deput. Zu mündlicher verantwortung. Erkant, Wird Deputation willfahrt.

(p. 131) Sambstag d. 9. Martÿ 1737. Römer In Sachen Joh: Georg Schöttel C. E. E. Zunfft Zum Spiegel erscheint noê sambtlichen Barchet Krämer Joh: Peter Hebeißen C. ged. Schöttel prod. Unterth. Remonstrationes junctis petitis und will selbigem auch hierzu Verkunden laßen. Erk. Soll Verkundt werden.

(p. 134) Sambstag d. 16. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, Römer nôe der Barchet Krähmer, Cit. ged. Schöttel erholt prod. vom 9. huj. undt bitt umb Deput. Fuchß bitt Cop. et T. ord. Römer laßt Copeÿ Zu setzts aber Zur Deput. Erk. Wird Copeÿ und T. ord. willfahrt.

(p. 159) Sambstag d. 23. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, erscheint Fuchß nôe Schöttels Cit. die Barchet Krähmer, auff gegentheilige Remonstrationes vom 9. huj. prod. Verantwortung. Römer bitt Cop. und Zeit ad prox. Fuchß Weil gegner die Sach in die ferias Zu treiben suchet alß laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Römer bitt die vor. Erk. wird Copeÿ undt Deput. willfahrt.

(p. 177) Sambstag d. 6. Aprilis 1737. Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
Die beede Herren XV. Meister (:maßen beede Ober Kauffhauß Hh. unpäßlich:) laßen per me referiren, Johann Georg Schöttel der burger und Schneider allhier habe den 2. Feb. jüngst beÿ E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel angemelt, und gebetten, Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: und an: Zunehmen, auff welches begehren erkandt, daß implorant mit seinem gesuch gäntzlichen ab: und an die Ordnung Zu Verweißen.
Welchen bescheid den 2. Martÿ jüngst Schöttel contra ged. E. Zunfft Zum Spiegel beÿ Mgh. vorgelegt davon an Mgh. appellirt, umb Deputation gebetten, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, gnädig Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne, gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Worauff diese E. Zunft Zur mündlichen Verantwortung auch umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt worden. Vor deren Besitzung aber nemlichen den 9. ged. Monaths Martÿ hatten die sambtliche Barchet Krähmer allhier in dießer Sach schrifftlche Remonstrationes contra obgemelten Schöttel producirt darinnen sie gehorsambst Vortragen, Es hätten Mgh. Ihnen, Barchet Krähmern, Zu allen Zeiten, und Zwahr erst letzthien noch gratiose Versprochen, daß Keinem mehr welcher nicht die Handlung erlernet hat, oder eines Barchet Krähmers Sohns seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heürathen würde, die Barchet Krähmereÿ Zu treiben, oder einiger Stand Zum feÿl haben, erlaubt sein solle. Weilen nun Ihrer Berichts 7. an der Zahl seÿen, auch 3. Barchet Krähmers Kinder täglich im stand Zu heürathen und einen barchet Krahm auffzurichten, Vorhand, ohne die wittiben Zu Zahlen, anbeÿ der Appellant seine guthe profession habe, alß seÿe deren allen gehorsambsten flehen, Mgh. geruhen wollen, Sie beÿ obged. gemachten Verordnung gratiose Zu stützen, und ged. Schöttel ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebenen Schneider profession Zu Verweisen, Refusis Expensis.
War wieder Schöttel den 23. Ejusd. seine Underthänige Verantwortung producirt, und gebetten in ansehung die Gegner auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber weg. seines blöden Geschts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren könne, & Mgh. geruhen wolten Zu erkennen, wie er, Schöttel, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Underth. gebetten habe.
Auff geschehene Weißung habe Schöttel petitum Wiederhohlet, und auch auff seine Verantwortung bezogen, und sich declarit falls Mgh. Ihme gn. willfahren würden, er auff sein Handwerck Verzug thun, und sich allein mit dem Barchet handel begnügen wolle.
Nahmens E. E. Zunfft zum Spiegel seÿe erschienen Herr Notarius Marbach welcher gesagt, Es seÿe eine General Verordnung Vorhanden Krafft Welcher ein jeder beÿ seinem erlernten Handwerck Verbleiben solle, halte also E. E. Zunfft dem Appellanten, welcher seiner profession ein Schneider, sein begehren nicht willfahren Können, und wolte ged. Zunfft so viel sie betreffen die Dispensation Zu Mgh. außspruch gestellt haben, in dem dispensations fall aber bäth E. E. Zunfft dem Appellanten etwas erglöckliches pro dispensatione anzusetzen. Von der Verordnung deren die Barchet Krähmer meldung thun, daß Keinem mehr Welcher nicht die Handlung erlernet habe, oder eines Barchet Krähmers Sohn seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heurathen würde, die Barchet Krähmereÿ zu treiben, oder einiger Standt Zum feÿl haben erlaubt werden sollen wieße er nichts, habe auch niemahlen nichts Von einiger dergleichen Verordnung gehört. Nomine der Barchet Krähmer seÿen Vorgestanden Johann Peter Hebeißen und Augustus Krieg die jetzmahliche Barchet Krähmer, welche denen Unterthge Gegen Verantwortung /:so Ego nun auch abgeleßen:/ schrifftlich vorgelegt, auff deren jnhalt derselbe sich bezogen.
Auff befragen, Ob sie die von Ihnen in beeden Schrifften vorgeschützte Verordnung schrifftlch hätten, oder in welchem Jahr selbige ergangen,. hätten Sie geantwortet daß sie nicht Schrifftliches Vorlegen Könten, wußten auch nicht in welchem Jahr dieße Verordnung ertheilt worden, man habe es Ihnen also gesagt, Nun finde sich nichts Von der angezogenen Verordnung in Mgh. protocollen, Vielmehr seÿe A°1731. da Augustus Krieg, so ein Chirurgus, den Barchet handel beÿ Mhh. erhalten, in den Hh. Depp. relation (fol. 216.) gedacht worden, daß es Kein requisitum necessarium daß einer so die Barchet Krähmereÿ treiben wolle die Handlung erlernt haben müße, maßen Von allen Barchet Krähmern so würcklich hier seÿen, Keiner beÿ der Handtlung hergekommen, Fänden also die Hh. Deputirten daß es ein bloßen Negotium gratiæ, und Vermeinten, daß dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag 3. lb d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, so Zu willfahren, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnung, in den barchet Handel einfließen beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 188) Sambstag d. 13. Aprilis 1737. die Beede Herren XV. Meister laßen per me Referiren daß der von Schöttel dießen morgen begehrt und willfahrte bescheid Bereits wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag den 6. Aprilis 1737. In Sachen Johann Georg Schöttel des burgers undt Schneiders allhier, Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft Zum Spiegel Appellaten, andern, und den sambtlichen Barchet Krehmer allhier alß Intervenienten, am dritten theil. Auff producirten beÿ ged. Zunfft den 26. Februarÿ jüngst ertheilten bescheid, besag Welches der Appellanten mit seinem Gesuch Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: undt an: Zunehmen, gäntzlich ab: und an die Ordnung Verwießen worden, dabeÿ der Appellant gebetten Dispensation Zu willfahren, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, Gn. Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Von seithen erst angeregte E. Zunft gebettene Deputation, umb sich mündlich Zu Verantworten Interventions: schrifft juncto petito, Sie, Barchet Krähmer beÿ Ordnung zu schützen, und den Appellanten ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebene Schneider profession Zu Verweisen, Ref. Exp. Von seithen des Appellanten hierauff Vorgelegte schrifftliche Verantwortung mit angehenckyer Bitt, in ansehnung die Intervenienten auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen, weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber wegen seines blöden Gesichts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren Könne, Zu erkennen, wie Er, Appellant, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Unterthänig. gebetten habe.
Bewilligte und beseßene Deputation auch all übriges angehörte allerseithige Vor: und Anbringen Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, wird dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag dreÿ pfundt d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, dergestalt dispensando willfahrt, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnungen in den barchet Handel einfließen, beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung, führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle.
Zu Mgh. stellend,Ob Sie deßen auffsatz also genehmhalten und daß selbiger in dießer form expedirt und dem petenten Zugestellt werden soll, erkennen wollen. Erk. quod sic.

Jean Georges Schœttel quitte la tribu des Tailleurs pour celle du Miroir
1737, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735), Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 91) Sambstags den 27.ten Aprilis 1737 – Johann Georg Schöttel bißheriger burger und schneider resigniret auff Erhaltenen bescheid von Gnädigen herren Fünffzehen dedato 6.ten huj. mit vorwißen und Consens S. T. H. Fünffzehnern Friderich Kornmanns unßers hochgebiethenden Oberherrens sein biß dato genoßenes Zunfft und Stuben recht und will Künfftighin Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen.

Jean Pierre Hebeissen et Jean Georges Schœttel sont mis à l’amende pour vendre leurs marchandises à deux endroits
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
Barchet Krähmer pt° feyl haben an 2. orthen. 527 – Joh: Peter Hebeißen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 529 – Joh: Georg Schöttel, Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 530
Joh: Georg Schöttel, 457, 485, 531

Jean Georges Schœttel et Susanne Esther Schwartz font dresser l’inventaire de la séparation de biens prononcée par la Chambre matrimoniale le 25 septembre 1750
1750 (26.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 419
Außlieffer: und Abtheilung über Herrn Johann Georg Schöttels des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber zu tisch und bett geschiedene Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg eigenthümlich besitzenes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guth, Inhalt Inventarÿ über beeder nunmehro geschiedener Eheleuthe einander in den Ehestand zusammengebrachte Nahrungen in Anno 1735. durch weÿland herrn Notarium schirmer Michael Hoffmann seel. auffgerichtet

Inventarium über Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber quo ad Thorum et Mensam geschiedene Eheleuthe und burgere Zu Straßburg eigenthümlich besitzendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750. – der ursachen alldieweilen Sie beede geweßene Eheleuthe Zufolg E. Löbl. Ehegerichts allhier Erkantnus Vom 25. Septembris jüngst quo ad Thorum et Mensam geschieden
So beschehen in Straßburg In beÿsein S. T. Herrn Johann Jacob Heß Notarÿ jurati publici und berühmbten Practici der Ehefrau erbettenen herren Assistenten auf Donnerstag den 15.ten Octobris Anno 1750.

Transaction entre Jean Georges Schœttel et Marie Elisabeth Pfund qui déclare être enceinte des œuvres du premier. Jean Georges Schœttel promet de subvenir aux besoins de l’enfant et verse un dédommagement à Marie Elisabeth Pfund à condition qu’elle accouche non pas à Strasbourg mais dans un village proche.
1753 (24.1.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 20
persönlich erschienen Maria Elisabetha Pfundin von hier gebürtig, beÿständlichen Frantz Joseph Klinger des burgers allhier, zeigte an wie daß sie durch Hn. Johann Georg Schöttel auch burgern allhier Geschwängert worden seÿe, derohalben Sie ann Ihne prætendire, daß er nicht allein auf Ihre Niederkunfft das Kind in seine Verpfleg: und Versorgung übernehmen, sondern Ihro auch sie Kindbett aushalten möchte, Welcher Zugegen gesagy daß zu erhaltung seiner Ehr und reputation und abwendung alles Verdruß so ein Process Verursachen Könnte Er sich dahien einleßen wolle, Wann ernandte Pfundin außerhalb niederkommen wollte, er das Kind nicht allein in seine Unterhalt, und Verpflegung übernehmen sondern Ihro auch Zu Aushaltung der Kindbett Kösten ein Vor allemahl 15 Gulden hießig Curr: Wan Sie Kinbbetterin seÿn wird bezahlen wolle, dahiengegen Sie Pfundin schuldig und verbunden seÿn solle nicht in hießiger Stadt Straßburg sondern außerhalb auff einem nahe gelegenen dorff Kindbetterin zu werden und Ihre Kindbett außzuhalten, Im übrigen ins Künfftige weder über Kurtz noch lang einige forderung und Ansprach an Ihne H. Schöttel zu formiren nicht befugt seÿn könne noch solle
Straßburg d. 24. Januarÿ 1753. [unterzeichnet] + Mariæ Elisabethæ Pfundin Handzeichen, Johann Georg schöttel

Susanne Esther Schwartz meurt en 1758 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Michel Mentel. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tripiers. Les experts estiment 125 livres la maison cour des Orfèvres. L’actif de la succession s’élève à 699 livres, le passif à 307 livres.

1758 (15.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 151
Inventarium über Weÿl. der viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, Hn Johann Georg Schöttels, des barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrauen, nunmehr seeliger Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem Mittwochs den 1.sten dießes Monaths Martÿ aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen (…), durch die Erben gleich wie auch Susannam Büchin, die dienstmagd von Barr gebürtig (geäugt und gezeigt) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch d. 15.st Martÿ 1758.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen als folgt, 1.mo H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler und burger alhier, welcher in selbst eigener Persohn dießem Geschäfft abwartete. Und dann 2.do Frau Susannam Ester Geroldin, gebohrne Mendelin H. Johann Jacob Gerold, des Caminfegers und b. allhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dießes Ihres mariti beÿ dießer Inventur erschienen und Ihr Interesse bestend besorget, beede der Verstorbenen Frauen seel. mit längst weÿl. Hn. Johann Michael Mendel, dem geweßenen fischer und burgern allhier Ihrem ersten Ehemann seel ehelich erziehlter Sohn und Tochter

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kuttelgaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11) Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend, It. H. Rathh. Tournier nachgelaßener Fr. Wittib, solle man Von der Sterb behaußung für i. Jahr hauß zinnß biß Annunciationis Mariæ 1758 gerechnet 40-
(f° 12) Eigenthumb ane einer Behaußung, Nembl. eine Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, so auser hernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männigliche, freÿ, leedig eigen vnd durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls vom 12. Aprilis h. A. gewürdiget ad 125. Dieße behaußung cum appertinentiis ware in weÿland Fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weÿland Mr Johann Heinrich Wißand, des Leinenwebers und b. allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib und auch seel. Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe d. 23. Augusti 1755 gestorben und in eodem Anno durch H. Notarium Johann Richard Häring, über dero Verlaßenschafft ein forml. Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhanden geweßene Activ Massam umb ein merckl. übertroffen, dahero die Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun ware Sie die Defuncta seel. die letstere Creditrix so ane sothane Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb. Capital zu erfordern hatte, dahero Ihro Vermög E. E. Kleinen Raths bescheids sub dato 15.ten Decembris 1755 die völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an die Verstorbene frau seel. gekommen.
Über sothane behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg C.C. stub anhangendem Insiegel verwahret de datis 20.ten Februarÿ 1639 und 20.ten Julÿ 1648. mit altem N° 6 bemerckt und wieder dabeÿ gelaßen.
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 170 lb, Sa. Weins und lähre faß 13 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 12 lb, Sa. baarschafft 12 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 325, Sa. Schulden 130 lb, Summa summarum 699 lb – Schulden 307 lb, Nach deren Abzug 392 lb – Stall summ 392 lb
(Vereinbahrung) herr Johann Georg Schöttel der barchethändler ane einem So dann Frau Susanna Ester Schöttelin geb. Schwartzin seine zu tisch und bett geschiedene Ehefrau mit assistentz herrn Johann Friderich Fleck dermahligen Casernen bedienten hießiger Löbl. Einquartirungs Stub ihres curatoris, junÿ 1751, Not. Johann Rudolph Dinckel

La maison revient pour moitié à Susanne Esther Mentel qui épouse en 1742 Jean Jacques Gerold, fils de ramoneur  : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1025
Eheberedung – Johann Jacob Gerold des jüngern, ledigen Statt Caminfegers
und Jungfrauen Susannä Esther Mentelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186, n° 22)
1742. Mitwoch den 26. Julÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold burgers und Caminfegers alhie ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Ester weÿl. Joh: Michael Mendels gewesenen burgers und Fischers allhier hinerl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Joh: Jacob Geroldt als Hochzeiter, Susanna Esther Mendilin als hochzeiterin (i 196)

La maison figure à l’inventaire dressé en 1759 après la mort de Jean Jacques Gerold. La masse propre à la veuve s’élève à 435 livres, celle des héritiers à 38 livres. L’inventaire est dressé dans une maison de location près du Vieux Gouvernement. L’actif de la communauté s’élève à 197 livres, le passif à 244 livres.

1759 (6.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 177
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Gerold des Jüngern geweßenen Caminfegers und burgers allhier seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1759 – nach seinem dienstag den 27. Martÿ dießes lauffenden 1759.sten Jahr aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren : und tugendsame Fraun Susannä Evä Geroldin gebohrner Mändelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Herrn Johann Michael Mendel, des barchethändlers und burgers allhier, wie auch herrn Johann Erhardt Gerold, des Gastgebers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob und Carl der Geroldt, des abgeleibten seeligen mit erstbemelter der hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu gleichlingen portionen und Antheiltern Verlaßene Erben ersucht und inventirt, durch Sie die hinterbliebene Wittib und Vogt, wie auch Mariam Magdalenam Vechin, die dienst Magd von Rappolsweÿler gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 6. Junÿ Anno 1759
Copia beeder nun zetrennnter Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verehelichung vor längst weil. Hn Notari Christoph Michael Hoffmann d. 3. Julÿ 1742 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, nahe beÿ dem alten Gouvernement gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
(f° 11) Eigenthumb ane einer hauß helffte (W.) Nemblichen die Helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, sambt darzu gehörigen holtzstall, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg oberhalb des Pflantzbaads, in dem sogenanden Goldschmids höfflein, einseith neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben Hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzenhöfflein stoßend, welche Völlige behausung außer denen hernach beschriebenen darauf hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig, eigen und in weiland Fraun Susannä Esther Schöffelin gebohrner Schwartzin, letzmahls H. Johann Georg Schöffels, des Barchethändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener gescheidener Ehefrauen, als der dißorthigen Wittib frn. Mutter seel. Verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1758 gefertiget, durch Löbl. Stadt Werckleuthe vermög Abschatzung Zeduls Vom 12. April. 1758 gewürdiget pro 125 lb, thut die hieran participirende helffte 62 lb. 10. ß. Und ist die übrige helffte H. Johann Michael Mendel, dem barchethändler und burgern dahier der frau Wittib eheleiblichem bruder für ohnvertheilt zuständig. Dieße behausung cum appertinentiis war in weiland fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weiland Mr Joh: Heinrich Wißand, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebener Wittib nun auch seeliger Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe den 23. Augusti 1755. gestorben und in eodem Anno durch Hn. Notarium Joh: Richard Häring über dero Verlaßenschafft ein formlich Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhandene activ: Massam umb ein merckliches übertroffen, dahero die Beneficial Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun war w. Frau Susanna Ester Schöttelin die dißortige Wittib Frau Mutter seelige die letstere Creditrix, so an sothaner Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb d Capital zu erfordern hatte, daher Ihro Vermög E: E: Kleinen Raths Bescheid sub dato 15. Xbris 1755. die Völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an der fraun Wittib Frau Mutter seel. gekommen, Wovon Sie die frau Wittib beÿ dero Verlaßenschafft Abtheilung die helffte in ohnvertheiltem Erb habhafft worden, Über die behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit löbl. Statt Straßburg C. C. stub Insiegel Verwahret de datis 20. Februarÿ Anno 1689 und 20.ten Julÿ Anno 1642, mit altem N° 6 bemerckt, welcher hr Joh: Michael Mendel, der Mitparticipant in Verwahrung hat.
(f° 14-v) Ergäntzung der hinterbliebenen Fraun Wittib, wehrender Ehe abgeganenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarii (…) durch H. Not. Christoph Michael Hoffmann in Anno 1742 errichtet
(f° 19) Wÿdembs Verfangenschafft, Welche Herr Johann Georg Schöttel, der barchethändler und burger dahier von weil. Fraun Susanna Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, seiner verstorbenen geschiedener Ehefr. der dißorths hinterbliebenen Wittib eheleibl: Mutter seel. in tage seines lebens zu genießen berechtiget ist. Inhalt eines d. 16. Junÿ 1751 vor H. Not. Johann Rudolph Dinckel (…) Vergleichs
(f° 19-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 75 lb, Sa. tauffzeugs 17 lb, Sa. lährer Faß 18 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22 lb, Sa. goldener ring 21 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200 lb, Sa. Eigenthumb ane einer Hauß helffte 62 lb, Sa. Schulden 49 lb, Sa. des Ergäntzungs rests 148 lb, Summa summarum 597 lb – Schulden 162 lb, Nach solchem abzug 435 lb
Der Erben ohnverändert Guths, Sa. Manns Kleidung 12 lb, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Schulden 44 lb, Sa. Ergäntzungs rests 29 lb, Summa summarum 37 lb – Schulden 49 lb, Nach solchem abzug 38 lb
das Theilbahr Guth, Sa. hausraths 70 lb, Sa. lährer Faß 3 ß, Sa. Silbers 5 lb, Sa. baarschafft 42 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Schulden 3 lb, Summa summarum 197 lb – Schulden 244 lb, In compensatione 47 lb – Stall summ 426 lb
Copia der Eheberedung -1742 en dritten Julii Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold dem ledigen Statt Caminfegern, des auch Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold des ältern Statt Caminfegers und burgers allhier eheleiblichen Sohn als Hochzeiter, mit beÿstand deßelben ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Susanna Ester Mentelin, weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Michael Menter geweßenen Fischers und burgers allhier seeligen nachgelaßener ehelichen tochter als Hochzeiterin, beÿständlich des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Schöttel des barchet Krämers und burgers allhier ihres Stieff Vatters am andern theil, Not. Christoph Michael Hoffmann

Le marchand de futaine Jean Michel Mentel cède sa moitié de maison à sa sœur Susanne Esther Mendel veuve de Jean Jacques Gerold.

1762 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) Joint au n° 151 du 15 mars 1758
Vergleich: Abtheil: und Erörterung Weiland Frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen, nunmehr seel. Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit daß auf heut Zu end gesetztes datum Vor mir unterschriebenenem als Zu weil. Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, H. Joh. Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener geschiedener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschafft Inventur und Abtheilung in specie adhibirten Notario persönlich erschienen H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler u b. dahier, dero Sohn 1.er Ehe, der hat
in gegensein seiner Schwester Frn Susannæ Ester Geroldin, gebohrner Mendelin beiständl. H. Joh: Erhard Gerold des Gastgebers und burgers dahier (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
die helffte Vor ohnvertheilt von u& ane einer Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben und hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, welche völlige behaußung außer 50. lb so ane der fabric St Aureliä und 75 lb so mann Hn Johann Friderich Reebhaan in Capital schuldig freÿ leedig eigen und woran Ihro der Fr. Cessionnariæ selbsten de helffte gebührig – auff den fuß Von 175 Pfund d gerechnet – Straßburg den 14. Julÿ 1762.
(Enregistré à la Chambre des Contrats le 19 novembre 1762, vol. 636 f° 381)

Susanne Esther Mendel revend quelques mois plus tard la maison au tisserand Martin Neumann et à sa femme Marie Salomé Kieffer

1762 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 636 n° 384
Ester Geroldin geb. Mändelin weÿl. Johann Jacob Gerold gewesten caminfegers wittib beÿständlich ihres schwähervatters Johann Jacob Gerold auch caminfegers
in gegensein Martin Neumann des leinenwebers und Mariæ Salome geb. Kiefferin beÿständlich Johann Jacob von Zabern des Zinn versilbert pferdzeug machers und Johann Philipp Schneider des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt samt dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem sogenannten Goldschmidtshöfflein, einseit neben Philipp von Zabern dem fischer, anderseit neben Johann Georg Bommers Erben, hinten auff das Schmeltzhöfflein – als ein von ihrer mutter ererbt theils im unvertheilt erb ihro cedirtes guth – 375 pfund

Fils de tisserand, Martin Neumann épouse en 1753 Anne Eve Schwentzer, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1753 (23.8.br), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 12
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem leedigen Leinenweber weÿld. Mstr. Johann Adam Neumanns geweßenen Leinenwebers und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Anna Barbara gebohrner Härlerin ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter, beÿständlichdn Mstr Gabriel Noblos auch Leinenwebers und burgers allhier seines Schwagers ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Annä Evä Schwentzerin weÿl. Mstr: Johann Michael Schwentzers, geweßenen Schneiders und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Susanna gebohrner Kleinin ehelich erzeugten tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin mit assistentz H. Johann Jacob Ackers Schneiders und burgers allhier ane dem andern theil
Straßburg Dienstags den 23.ten Octobris Anno 1753. [unterzeichnet] Mar tin neu man Als hoh Zeiter, Anna schwenserin als hoch zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 319, n° 1174)
1753. Mittwoch d. 7. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt undt eingesegnet worden Martin Neuman der ledige leinenweber weÿl. Joh: Adam Neumans Leinenweber und b. allh. ehl. Sohn undt Jfr. Anna Eva weÿl. Michaelis Schwartzers Schneiders undt b allh. ehl. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, Anna Eva schwanserin als hochzeiterin (i 324)

Anne Eve Schwentzer meurt l’année suivante. La minute de son inventaire après décès n’est pas conservée
1754, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 27
Inventarium über weiland Frauen Annä Evä Neumännin gebohrner Schwentzerin, Meister Martin Neumanns des Leinenwebers und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. Verlassenschaft

Martin Neumann se remarie en 1753 avec Marie Salomé Kieffer, fille de maçon : contrat de mariage, célébration
1754 (13.4), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem Leinenweber Wr. und b. alhier zu Straßb. als hochzeitern an einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Kiefferin Weil. Johannes Kieffers des geweßenen Maurers und burgers alhier mit auch weil. Fr. Anna Maria geb. von Zabern beeder seel. ehel. erzeugten tochter, als der hochzeiterin am andern teil
So beschehen Straßburg Sambstags den 13.ten Aprilis Anno 1754. [unterzeichnet] Martinneuman hoh Zeiter, Mariasllme Kiefferin als Hochzerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 325-a, n° 1200)
1754. Mittwoch d. 24. Juli seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt und eingesegnet worden Martin Neuman leinen weber Wittiber und b. allh. und Jfr. Salomé weÿl. Joh: Kiefers Stein Metzen u. brs allh. ehel. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, maria Salome Kiefferin als hochzeiterin (i 331)

Marie Salomé Kieffer meurt en 1775 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 42 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 311 livres, le passif à 829 livres

1776 (3.5.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 5
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. Maria Salome Kieferin, Meister Joh. Martin Neumann Leinenwebers und burgers dahier Zu Straßburg geweßte eheliche haußfrau seel. nach ihrem Sontags den 24. Xbr 1775 aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Meister Joh. Philipp Schneider, Schuhmachers und burgers hieselbst als geordnet und geschwornen vogts der nach dem Eingang gegenwärtigen Inventary hinterlaßenen eintzigen tochter, ersucht (…) So beschehen in der königl. Statt Straßburg auf Sambstag de 2.ten Monaths tag Maji Anno 1776.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihrer wahren und rechtsmäßigen Erbin hinterlaßen Neml. Mariam Salomem Neumann so ungefehr 14 Jahr alt

Copia der Eheberedung (…) den 13. Aprilis 1754, Not. Johann Richard Häring
Bericht In Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der doßortige wittiber Zeigt an, daß weder über seine noch der Verstorbenen seel. Illata ein Inventarium errichtet worden seÿe, ohnerachtet durch die vorher Inserirte Eheberedung und deren 4.ten articul ein reservirt und vorbehaltenen guth ihrer beederseits zugebrachten Nahrung stipulirt und bedungen worden (…), Ferner hat der wittiber beÿ gleicher handtreulichen Aussage d aus verkauften Zugebrachten Mütterl. Kleidung Erlößt 20 fl. ge* in hiesiger burger Spital alwo die verstorbene seel. ihr leben geendet geblieben
In einer allhier Zu Straßburg im goldschmitt höfel ane dem Pflantzbad gelegener und in diese Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behausung befunden worden als
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. hdwerck gehörig
Eigenthumb ane einer behaußung so dem Wber. ohnverändert und theilbar. Nemlichen eine behausung und hofstatt samt dem dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten allhier in dem sogenannten goldschmitts höflein 1.s neben Phil: von Zabern dem fischer, 2.s neben Joh. Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzen höflein stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden und unter denen nachstehenden passivis begrifenen Capital freÿ leedig und Eigen. Und ist diese behaußung samt Zugehörd durch die geschwohren Hh. Werckmeistere vermög deroselben ad Conceptum Inventarÿ gelieferten schrifftl. abschatzung de dato 9. maÿ 1776. æstimirt und angeschlagen worden ad 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kaufbrieff in allhiesiger C. C. stub gefertiget und mit dero aufgedr. kleinen Insigel verwahrt de dato 19.ten 9.bris 1762.
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. Hdwerck gehörig
der Erbin, hausrath 2 lb, Ergäntzung 10 lb, Schuld 30 lb, Summa summarum 42 lb
die übrige Verlassenschafft und zwar nach Maaßgaab des vorher inserirten berichts unter einer Mass als des wittibers ohnverändert und theilbar beschrieben, hausrath 32 lb, Waaren und Werckzeug zum Lwb. hdwerk gehörig ohnverändert und theilbar103 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175 lb, Summa summarum des gesamten Vermögens so dem Wittiber unverändert und theilbar 311 lb – Schulden 829 lb, Compensando 518 lb
– Abschatzung vom 9.ten Maÿ 1776. Auff begeren johann Martin Neumann dem leinenweber ist Eine behausung allhier in der statt straßburg im goldschmitts höffel gelegen Ein seÿts neben Einer behausung den bomerischen Erben gehörig anderer seÿts neben frau Mathlen wittib und hinden auff das schmöltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer leinenwebers werskstatt Eine stube Zweÿ hauserern worinnen herdt und Caminschoß und Etlichen hauß Kammern sambt Einem holtzschopff darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und um Dreÿ hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Huber, Götz Wmstr de Münster, Kaltner W. Meister

Jean Martin Neumann se remarie en 1776 avec Marie Dorothée Lorentz, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1776 (7.5.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Johann Martin Neumann, wittiber, Leinenweber und burger dahier als hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Lorentzin, weÿl. Joh: Michael Lorentz mit auch weÿl. Margaretha Salomea Lurhoßin ehelich erzielte tochter unter beÿstand H. Johann Georg Griebel ebenmäßig Schuhmachers und burgers dahier ihres leiblichen Schwagers ams hochzeiterin andern theils
unterschrieben Zu Straßburg den 7.ten Maÿ 1776, Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria doroda Lorenzin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Martin Neumann à se remarier avant la fin de son deuil du fait qu’il est peu fortuné (sa femme est morte à l’hôpital) et qu’il doit s’occuper de son enfant et de ses employés
1776 Conseillers et XXI (1 R 259)
Joh: Martin Neumann der Leinenweber erhalt dispense a tempore luctus gegen erlag 18. d in das Allmosen. 195.
(p. 195) Sambstag den 1. Junii 1776. Rang Nê meister Johann Martin Neumann des Leinenwebers und burgers alhier prod. unterth. Memoriale juncto petito sambt beÿl. sub lit. A puncto dispens. vom der übrigen trauerzeith.
H. General Advocat Mogg erwehnte, der Implorant bereiys den 6.t Monath der trauerzeith angetretten, ein Kind Zu versogen und mit fremden gesind haußen muß, auch nicht bemittelt, indeme seine Ehefrau im Spithal verstorben, so glaube er, es werde MGHh ihme mit gebettener dispens wilfahren wollen, doch also daß er dem Allmoßen was beÿtrage.
Dießmnach wurde auf hohem Anspruch des H. Prætoris Regii und des ane dem obern Banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Falckenhaÿn Vermittelts gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener dispensatione tempore luctus gegen erlag ein pfund d in alhießiges allmoßen sich verheurathen zu dörfen wilfahrt.
Deppi. H. Rathh. Fleck, H. Rathh. Bläß.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 29, n° 21)
Im Jahr 1776 seind Festo Trinitatis und Dominica prima post Trinitatis proclamirt und den 11. Junii copulirt worden, Mstr. Johann Martin Neumann, Wittwer burger und Barchetweber allhier und Jungfr. Maria Dorothea weil. Johann Michael Lorentz geweßenen Schuemachers und burgers allhier und auch weil. Fr. Margarethæ Salome Laurhoßin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria Dorothe Lorentz als hochzeiterin (i 32)

Dorothée Lorentz fait dresser dans la maison de son mari l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 283 livres

1777 (13.1.), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 41-a
Inventarium über der Tugendsamen Frauen Dorotheæ Neumännin gebohrner Lorentzin zu Hn Johann Martin Neumann dem Leinenweber, Leinwandhändler und burger allhier Zu Straßburg ihrem Marito für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1777 – in ihrem den 11.ten Junÿ letztabgewichenen 1776.ten Jahrs mit ihme abgetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög der vor Hn. Andreas Becker Notario publico jurato den 7. Maji gemelten 1776.sten Jahrs aufgerichteten Ehe: beredung §° 3° für unverändert vorbehalten hat – Sso beschehen in gegensein H. Joh: Martin Neumann obgedacht, auf Montag den 13.ten Januarii Anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg im Goldschmidts Höffel am Pflantzbad gelegenen Hn Neumann dem Marito eigenthümlich zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Sa. hausraths 71 lb, Sa. Silber: Geschmeids 13 lb, Sa. Goldener Ring 12 lb, Schulden 150, baarschafft 25 lb, Haussteuren (23, Macht hieran Fr. Neumännin Zur gebührige ½) 11 lb, Summa summarum 283 lb

Jean Martin Neumann meurt en mars 1780 en délaissant une fille de son premier mariage et une autre du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 281 livres. L’actif du défunt et de la communauté s’élève à 517 livres, le passif à 2 038 livres. Le notaire expose le 23 septembre 1780 la maison aux enchères mais aucun acheteur ne se présente.

1780 (4.4.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 85
Inventarium über Weil. Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1780. – nach seinem den 19.ten Martii laufenden 1780.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren Frn Dorotheæ Neumännin geb. Lorentzin, der hinterbliebenen Wittib – So geschehen allh: Zu Str: in præsentia H. Frird. Jb. Röderers Not. publ: jur: u: pract: auch brs hieselbsten, als Von der Wb. hierzu specialiter erbettenen Beistands, auf Donnerstag den 4. Aprilis Anno 1780.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1° Jgfr: Mariam Salome Neumännin, so bis nächstkünfftig Pfingsten 18 Jahr alt, diese ist von dem Verstorbenen, als ihrem Vater seel. mit der in A° 1775 den 24. Xbris abgelebten zweiten Ehefr: Namens Maria Salome Neumännin geb. Kieferin seel. eine Ehelich erzeugte Tochter, Welche beneben Mr. J: Phil: Schneider dem Schuhmacher u. Brn allhier als ihrem geordnet und geschworenen Vogt, dieser gegenwärtigen Inventur von Anfang bis Zu End abwartete und ihr Interesse besorgte
So dann 2.do Margaretham Elisabetham Neumännin, so dermalen 9 Wochen alt, Solches ist von dem Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter hinterbliebenen Wittwe in deßen 3.ter Ehe erzeugt worden, Vor und im Nahmen dieses unmündigen Töchterl. War bei dieser Inventur beständig gegenwärtig und hat dabei ihren Nuzen beobachtet Mr Balthasar Waasers, der Schneider und Br. dahier, als deßen beÿ E. Löbl. Vogtei-Gericht den 1. Apr: a: c: geordnet
Copia der zwischen beeden nun zertrennnten Eheleuthen Zur Zeit ihrer Verheurathung vor vor H. Not° Joh. Andreas Becker den 7. Maÿ 1776 mit einander auffgerichteten Ehe beredung

In einer alhier zu Straßburg im Goldschmids Höffel am Pflantzbad gelegenen, in des Verstorbenen seeligen Verlaßenschafft gehörigen behausung befuden worden wie folgt.
(f° 6) Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangen unveränderten Guts. Nach Anleitung des Von mir dem diesortigen Inventir: Notario den 13: Jan: 1777 über deroselben zugebrachtes Vermögen errichteten Inventarii
(f° 6-v) Eigenthum an einem Häuslein, so denen Beneficial Erben unverändert und theilbars. Neml. ein Häuselin und Hoffstatt, samt dem darzugehörigen Holtz: Stall, mit allen deßen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Str. in dem sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben N. Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höffl. stoßend, so auser denen darauf haftenden und hernach beschriebenen Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, Und ist dieses Häuslein zufolg der Von denen geschwornen Hh. Werckmeistern (…) durch dieselbe alß zu diesortigem Concept geschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 17. Apr. A° 1780. angeschlagen worden vor 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein Teutscher perg: Kaufbr. in dahiesig. C. C. St: gefertigtet u. m: dero aufgedr. Kl. Ins. Verwahrt, datirt 19. 9.ris A° 1762. deuser Kauf Brief hat sich aber dermalen nicht vorgefunden, sondern soll unter denen Händen Jfr. Mariä Agnes Braunin der Hypothecariæ in Verwahrung seÿn.
– Abschatzung Vom 13.ten apprill 1780. Auff begeren Weÿland Martin Neumann dem geweßenen Weber Meister, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg am pflantzbad im goldschmitts Höffel gelegen Ein seÿts neben den Zaberischen erben anderer seÿts neben frau Dincklerin Wittib und Hinten auf das schmeltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer Webers Werckstätt, ferner in Einer stube Einer Küchen und Etlichen Kammern ferner befindet sich ein Holtz schopff worüber die dachstühl mit breitzigel belegt, Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Huebern Götz Wmstr, Kaltner WMstr.vor und umb Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr., Kaltner W:Mst
Folgt nun die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: u: Vor sich selbsten. Der Wittib unveränderten Vermögens, (An Haussteuren 1 lb) Sa. Hausraths 40 lb, Sa. Silbergeschmeids 8 lb, Sa. gold. ring 3 lb, Sa. der Ergäntzung 193 lb, Sa. Schulden 38 lb, Summa summarum 284 lb – Schulden 3 lb, Nach deren Abzug 281 lb
Solchemnacg wird auch derer Beneficial Erben unveränderte und zugleich theilbare Nachlaßenschafft verzeichnet, Ane haussteuren 1 lb, Sa. hausraths 75 lb, Sa. Schiff und geschirr wie auch vorräthige Waar, sowohl zum Leinenweber Handwerck als auch Leinwand: handel gehörig 251 lb, Sa. Silber Geschmeids 15 lb, Sa. Eigenthum ane I.m häuslein 175 lb, Summa summarum 517 lb – Schulden 2038 lb, In Gegeneinanderhaltung 1520 lb – Passiv onus loco Stall Summæ 1239 lb
Copia der Eheberedung (…)
– Anno 1780 Samtags den 23. Septembris Nachmittag um dreÿ Uhr habe ich unterschriebener Königlicher St. Straßburg offenbar geschworner und zu weiland Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier seeligen Verlassenschaft adhibirter Notarius (…) auf Ansuchen S.T. Herrn Lt Samuel Reinhard Weber, als Syndici Joh. Lebrecht Rausch, des von hier ausgetrettenen handelsmanns Credit: Massæ, Welchem durch eine bei E. E. Grosen Rath den 11. Septembris a: c: ergangene Erkandnuss Wegen eine Vermög einer Obligation habenden restirenden Forderung, diesortige Neumännische Massa entschlagen worden, in das ane der Pickergaß gelegene Gasthaus zum Springbrünnel genannt begeben, um daselbst die Versteigerung des in Neumännische Massam gehörigen Häuslein und Hoffstatt mit allen dessen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier am Pflantzbaad im sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben Mr J: Jb: Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höfflein stoßend, so außer zweien verschiedenen und Jgfr. Mar. Agnes Braunin schuldigen Capitalien von 650. fl. frei, ledig und aigen unter nachfolgenden Conditionen vorzunehmen (…)
zum ausrufen angeschlagen worden pro 650 fl. Da nun niemand zugegen war, der nur eine Mise darauf gethan, Als hat Hr. Requirent die zweite Versteigerung auf heute über Acht Täg aufstellen laßen.
Sambstag den 30. Septembris Anno 1778 (…) Bei dieser zweiten Versteigerung hat sich wieder niemand gezeigt, der nur ein Gebott hätte thun wollen
Sambstags den 7. Octobris 1778 (…) ist die Versteigerung des Häuslins bis auf des Requirenten anderwärtiges Ordre ausgesetzt Verblieben

La maison est vendue le 11 novembre 1780 par enchère judiciaire à Jean Leberecht Rausch (date mentionnée à la vente passée en 1782)
Fils de pasteur originaire d’Eschweiler im Thal relevant des comtes de Linange-Heidesheim, Jean Leberecht Rausch épouse en 1765 Cunégonde Elisabeth Petzel, fille de marchand : contrat de mariage, célébration.

1765 (5.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 258
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Lebrecht Rausch dem Leedigen Handelsmann von Eischweiler, im Thal, Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergisch. und Hoch Gräfflich Leining Heidisheimer Jurisdiction gebürtig, S. T. Herrn Johann Andreæ Rausch, Treueifferigen Pfarrers und Seelsorgers dasiger und anderer Evangelischer Gemeinden ehelich erzeugtem Herren Sohn, als dem Hn Bräuttigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und Hoch tugendgezierten Jungfer Kunigunda Elisabetha Petzelin, S. T. Herrn Georg Adam Petzel Vornehmen Handelßmanns und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugten Jungfer Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil
den 5. Julÿ Anni 1765. [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als Hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139 n° 784)
Anno 1765 mitwoch den 17. Julÿ seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden herr Johann Leberecht Rausch Lediger handelsmann, herrn Johann Andreas Rausch Evangelischen Pfarrers zu Eischweiler Hessen Hanauischer Herrschafft ehelicher Sohn und Jungfrau Cunigunda Elisabetha Petzelin, Hrrn Georg Adam Petzel handelßmanns und burgers alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als hochzeiterin (i 142)

La tribu du Miroir remet à Jean Leberecht Rausch une promesse d’admission
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 210) Vertröstung – Freitags den 14. Junii 1765 ist auf die von S. T. Herrn XXI. Franck schrifftlicj ertheilte Erlaubnuß Herrn Johann Leberecht Rausch dem ledigen Handelsmann und H. Andreas Rausch, des evangelischen Pfarres Zu Eischéweiler in dem Lemberger Amt hochfürstl. Heßen : Hanau : Lichtenbergischer Herrschafft ehelichem Sohn, welcher laut vorgewiesenen Lehrbriefs vom 1. Julii 1761. die Handlung bey H Johann Melchior Ott Zu Emmendingen nach Ordnung erlernt hat, ein Vertröstungs schein Zugestellt worden, daß man, ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann annehmen wolle.

Jean Leberecht Rausch devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 72
Johann Lebrecht Rausch der handelsmann von Eischweiler hanau lichtenb. herrschafft, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Kunigunda Elisabetha H. Georg Adam Petzel des handelßmanns und burgers allh. ehl. tochter um den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 17. aug. 1765.

Il devient tributaire en octobre 1765
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 213-v) Montags den 7. Octobris 1765) – E. Leibzünfftiger
Vorbedittener H. Rausch ist auf vorgelegte Kanzlei: und Stallschein von 17. Augusti jüngsthin gegen Erlag drei Pfund 10 Schilling Zunftgebühr und 25. Pfund wegen hier nicht erlernter Handlung leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, prom. obed. und delarirt, den Baumwollhandel zu führen.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Ail. Ceux du mari s’élèvent à 391 livres, ceux de la femme à 1 248 livres.
1765 (31.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 550
Inventarium über des Ehren und Vorachtbahren Herrn, Johann Leberecht Rausch, des Handelßmanns und der Viel Ehr und hoch tugendgezierten Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – und sich vermög der vor mir unterschriebenenen Notario unterm 5. Julÿ dießes Jahrs errichteter Heÿraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben
So beschehen in Straßburg in præsentia S. T. H. Georg Adam Petzels, Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier, der Ehefrauen Geliebten H. Vatters auff Mittwoch den 31. Julÿ Anno 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Baarschafft 250, Summa summarum 292 lb – Darzu gelegt deßelbigen gebührige Helffte ane denen Haussteuren 99 lb, d. H. in die Ehe geb. Guth d. billigen Werth nach 391 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 203, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ringen und dergleichen Geschmeids 144, Sa. baarschafft 773, Summa summarum 1146 lb – darzu gelegt derselben gebührige helffte ane denen Haussteuren 99 lbn d. Frauen sambtl. in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1248 lb

Jean Leberecht Rausch et Cunégonde Elisabeth Petzel font dresser un état de leurs biens dans une maison rue des Hallebardes. La masse propre à la femme est de 1411 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 16 394 livres, le passif à 41 314 livres.
1778 (21.9.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 445
Inventarium über Johann Leberecht Rausch, des handelsmanns und Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin, gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg activ Nahrung und passiv schulden auffgerichtet Anno 1778. – Solche ist sowohl auf Ansuchen H. Samuel Reinhard Weber, J. V. Lti. des von denen Hh. Creditoribus ernannten HN Syndici, als auch gemelter Fr. Rauschin beÿständlich H. Johann Daniel Stöber, Notarii publici und practici allhier ratione ihres Zu fordern habenden unveränderten Guths willen, inventirt und ersucht, durch gedachte Rauschische Eheleuthe ferner H. Johann Herrmann Petzel, ihr Frn Rauschin eheleiblichen Bruder, so dann Catharina Gagner und Salome Weißin beede dienstmägd (geäugt und gezeigt)
So geschehen allhier Zu Straßburg mit Zuziehung und in beÿseÿn H. Johann Gottfried Petzel und H. Johann Christoph Kienlin, beeder handelßmänner und burgere allhier, als ernannter adjunctorum des H. Syndici den 21. Septembris et Sequentibus Anno 1778.

In einer alhier zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Derer Vier Kinder Pfetter Göttel und geschenckt geld beteffend, Elisabethä, Johann Leberecht,Ludovicä, Carl Timothæi
Ergäntzung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten unveränderten Guth. Vermög Inventarii über Frauen Rauschin und ihres Ehemanns einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch H Johann Daniel Langheinrich Notarium publicum in Anno 1765. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der zwischen beeden Rauschischen Ehegatten den 5. Julÿ Anno 1765. errichteten beÿ H. Not° Johann Daniel Langheinrich hinterlegten Eheberedung
Frauen Rauschin unveränderten Guths, Sa. haußraths 14, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 1246, Summa summarum 1411 lb
Dießemnach wird auch das in Eingangs gedachten Debitoris Nahrung gehörige Guth beschrieben, Sa. haußraths 345, Sa. Wein und leerer Faß 99, Sa. Waaren 11.233, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 55, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 77, Sa. baarschafft 151, Sa. Schulden 4431, Summa summarum 16.394 lb – Schulden 41.314 lb, Passiv onus 24.919.
Zweiffelhaffte und verlohren geachte Schulden 7729 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Leberecht Rausch dépose un état de son actif et de son passif
1778, Not. Zimmer (6 E 41, 1451) n° 350
ist erschienen Herr Johann Leberecht Rausch der handelßmann und burger allhier Zu Straßburg, dieser producirte einen von ihme dem Comparenten eigenhändig unterschriebenenen Bilan sub dato Straßburg denn 9. Septembris 1778, zwo geschriebene Seiten in sich haltend, vermög deßen sein des Comparenten liquide activ Nahrung auf 81.261 livres die Summa derer passiv Schulden aber auf 158.323 livres sich belauffet, beneben Zweÿen Etats beede auch von gemelten heutigen dato, der eine die vor gut geachte activ Schulden so sich auf 25.727 livres belauffen, und der andere die vor verlohren geachte und Zweiffelhaffte activ Schulden anlangend 22.916 in sich begreiffend

Lors de l’inventaire dressé en 1785 après la mort de Georges Adam Petzel, Jean Leberecht Rausch habite avec sa femme à Freistett en Bade
1785 (4. 9.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1250) n° 491
Inventarium über weÿl. herrn Georg Adam Petzel des gewesten handelsmanns Verl. ; nach seinem Samstags den 29. 8bris jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt (…) So dann 5. Frau Kunigundam Elisabetham Rauschin geb. Petzelin H. Johann Leberecht Rausch des handelsmanns Ehegattin so dermalen sich mit ihrem Ehemann in Freÿstedt heßen hanauischer herrschaff auhält,

Jean Leberecht Rausch meurt en 1813
1813 (22.11.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7951
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jean Lebrecht Rausch père, fabricant de savon, décédé le 22 mai dernier – à la requête de la veuve Cunégonde Elisabeth Petzel, Jean Lebrecht Rausch fils négociant, Charles Rausch savonnier, Cunégonde Elisabeth Rausch épouse du Sr Haas de Freystaett outre Rhin
mobilier 190 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 190 du 23.11.

Le syndic de la masse des biens appartenant à Jean Lebrecht Rausch vend la maison 350 livres au tisserand Jean Pierre Wentz et à sa femme Dorothée Elisabeth Jud.

1782 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 656 n° 137
H. Lt Samuel Reinhard Weber procurator vicarius als gerichtlich bestellter syndicus Johann Lebrecht Rauch des von hier abgetrettenen handelsmanns massæ H. creditorum
in gegensein Johann Peter Wentz des leinenwebers und Dorotheæ Elisabethæ geb. Judin unter assistentz Johann Jacob Jud und Johannes Boltz der leinenweber
eine kleine behausung und hoffstatt samt dem dazu gehörigen und abgetheilten holtz stall mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in dem sogenanten Goldschmidts höffel im Pflantzbaad einseit neben der Jnckelischen wittib, anderseit neben Johann Georg Bommers erben, hinten auff das schmöltzen höffel – als ein in weÿl. Johann Martin Neumann des leinenwebers credit geschäfft gehörig und laut bescheid EE. Großen Raths den 11. 7.br. 1780 gerichtlich entschlagenes haus – um 700 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils d’un cultivateur de Duchroth près de Kreuznach en Palatinat, Jean Pierre Wentz épouse en 1781 Dorothée Elisabeth Jud, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration. Ils comptent pami les dix couples qui bénéficent d’une gratification de 150 florins à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz devient bourgeois peu après son mariage.
1781 (15.8.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – Erscheint Persönlich Johann Peter Wentz Leediger Leinenweber, so sich des hießig. burgerrechts Vertröstet, weÿl. Johann Wilhelm Wentz burgers und ackersmanns un Tucheroth Churpfältzischer herrschafft mit Maria Elisabetha geborner (-) ehelich erzielter Sohn, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfer Dorothea Elisabetha Judin, Mr Johann Jacob Jud Senioris, burgers und Lwbs. allhier mit weÿl. Maria Salome geb. Stuberin ehelich erzielte tochter unter beÿstand Mr Johannes Boltz des ebenmäßig. burgers und Lwbs. hieselbst ihres Schwagers, angesehen gedacht ihr Vatter unpäßlichkeit halber diesem actu nicht beÿwohnen können, als hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg den 15.ten Aug. 1781. [unterzeichnet] Johan Peter Wenz, Dorothea Elisabeth Judin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 65-v, n° 55)
Im Jahr Christi 1781, Sonntags den 30. Septembris gegen Mittag, nach geendigtem Jubel: Gottes dienst sind nach vorher (…) geschehenen gewohnlichen proclamationen in allhiesiger Prediger: Kirch offentlich copulirt und ehelich eingesgnet worden, Johann Peter Wentz, lediger Leinenweber, weÿl. Johann Wilhelm Wentz geweßenen Acker Manns in Ducherrot beÿ Creutzenach und burgers daselbssy, und weÿl. Frau Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin, hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Dorothea Elisabetha Judtin, Johann Jacob Judts, Leinenwebers und burgers allhie und weÿl. Mariæ Salome, gebohrner Raüberin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Joha Peter wentz als hochzeiter, Dorothea Elisabeth Judin als hochzeiterin (i 67)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v et 153-v) Es hat im Jahr 1781. ein Hochlöbl. Magistrat dahie auf dem 30. Septembris ein Jubilæum sæculare wegen übergab der Statt Straßburg an die Crone Franckreichts angordnet und Zu desto größerer erfreulichen Feÿerkichkeit Zehen Ehepaar mit 150 gulden jedes auszusteuren beliebet von solchen seind beÿ uns folgende en 14. und 15. post Trinitatis proclamirt und dann den 30. Septembris in der Prediger Kirche copulirt worden.
und Johann Peter Wentz lediger Leinenweber Weil Joh: Wilhelm Wentz geweßenen Ackersmanns in Duchrot beÿ Creutzenach und weil. Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Dorothea Elisabetha Johann Jacob Judt Leinenwebers und burgers alhie und weil. Mariæ Salome gebohrner Räuberin eheliche tochter (i 158)

VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) – Johann Peter Wentz

Les Quinze accordent à Jean Pierre Wentz une dispense pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre après son mariage.
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 329) Sambstags den 1.sten Septembris 1781. – Rang nomine Johann Peter Wentz des leedigen Leinenweber gesellen von Tuchroth gebürtig Contra E E Meisterschafft der Leinenweber Obermeister producirt handwercks bescheid vom 27.sten Augusti jüngst, bitt dem imploranten mit der darinn gebettenen dispens des Meisterstück Verheurathet machen zu dörfen Gnädig Zu Willfahren, Osterrieth setzt.
Erkandt, wird Imploranten dispensando ab articulo Erlaubt das Leinenweber Meisterstück in verheuratheten stand zu machen.

Le Corps des tisserands renvoie Jean Pierre Wentz aux Quinze pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre bien qu’il soit déjà marié. Ils accordent à Jean Pierre Wentz un délai jusqu’à Noël pour faire son chef d’œuvre. Le mariage a été célébré pour pouvoir bénéficier de la gratification accordée lors du jubilé, le diacre de Saint-Pierre-le-Vieux a remis à Jean Pierre Wentz un certificat qui atteste qu’il est luthérien bien que d’origine réformée.
1781, V 125-2 (Tisserands)
Montags den 21. 9.br 1781 – Erscheint Joh: Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig Augspurgischer Confession zugethan, laut scheins von H. M: Jost diac: beÿm alten St: Peter vom heutigen tag, so mit Joh: Jacob Jud des ältern, Lwbrs. tochter sich ehelich versprochen, bittet daß E. E. handwerck der beÿ dem Hh. Schöf. unterm 13. dießes ergangenen Erkantnus nachgeloben und Ihme in verfertigung seines Meisterstücks wan es auch gleich im verheurathen Standt geschehen sollte, nicht verhinderlich seÿn möchte.
Nach einsehenem Schein Von H. Pfarrer Jost gehaltener umbfrag und angehörtem gutachten der hoch h. wurde Erkandt, seÿe die angezogene und würkl. durch den Zft hr abgeleßene Erkantnus derr Hh. Schöfen zu respectiren mithin dem Comparent. ehe verwahret sein Meisterstück geheuratheterweiße Zu verfertigen, doch daß ein solches bis geg. nächstkünftige Weÿhnachen die vollziehung kome, anbeÿ ihme bis dahin verbotten einiges gesind zu halten, weil aber die Meisterschafft ein solches nicht vor selbsten thun kan als wird derselbe pro dispensatione an G. Hh. die XV.en verwießen

Sambstags den 22. Xbris 1781 – Johann Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig, der sich mit Jfr. Dorothea Elisabetha Mr Joh: Jacoben Jud Sen. burgers und Lwbrs allhier ehel. tochtern so der augspurgisch. confession zugethan zue Ehe versprochen, Erscheint und meldet E E handwerck daß gedacht seine Jgfr. Braut # (# * vorgelegten * Verhaltungs * bedürftigungs *) von denen Hhn Schöfen dißortiger E. Zunft die Versicherung erhalten habe, die von Löbl. Stadt gnädigst bestimten Wohlthat auf das instehende Jubilorum, beÿ ihrer vertheilung theilhaftig zu werden, da Er aber dies zur zeit der bestimten verheurathung # (# und folgsam lediger weiße) nicht zum meisterstück gelangen kan, als bittet Er, daß man Ihme nicht verhinderlich seÿn möchte, ein solches im Ehestand zu verfertig.
Nach eingesehenen Protocoll derer Hh. Schöf. E. E. Zunft der tucher vom 13. hujus und Schein von H. M: Joh: Jacob Jost, Diaconi beÿm alten St: Peter de hodierna die, Wodurch erhellet, daß Comparent such von der reformirten religion Zur augspurgischen Confession gewendet wurde in gehaltener Umbfrag und angehörten Gutachten der hoch hh. Erkannt,
([biffé] Wird comparent sein meisterstück bis nächst künfftige Weÿhnachten verfertig. und bis dorthin nur mit eigener handarbeit solle Ihme wegen diesem besondern Jubel Fest und ohne einige præjuditz der articklen
Wird dem comparenten weg. diesem besondern Jubel Fest und seiner bestimter verheurathung ohne einige præjuditz der art: insoweit er sein meisterstück im geheuratheten stande aber d* bis nächst künfftige Weÿhnachten, als bis wohin ihme mit Gesind zu arbeiten verbotten ist, zu verfertig. daß Er die nöthige Dispensation des artickels beÿ G. Hh. den XV.en erflehe, als vor welches hohe Dicasterium er deshalben verwießen wird.

Elisabeth Jud se remarie en 1799 avec l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg, veuf en secondes noces de Marie Salomé Adolphi qu’il a épousée en 1767
1767 (11.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 512-a
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Jacob Krieg, dem Tabackbereiter, Wittibern und burgern allhier, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Adolphiin, Weÿland Meister Johann Friedrich Adolphi, des geweßenen Weißbecken und burgers in Dinglingen beÿ Lahr, mit auch Weÿland Frauen Anna Susanna gebohrner Buchmüllerin siner ehelichen Haußfrauen seeliger ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeiterin am andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg auff Mittwoch den Eilfften Martii Anno 1777 [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg als hoch zeiter, Maria Salomea Adolphin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 167, n° 839)
Im Jahr 1767, Mittwoch den 6. Maÿ sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausrufung zu St. Thomæ und in der Prediger Kirch, zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Krieg, der Wittwer Tabackbereiter und burger allhier, und Jungfrau Maria Salome Adolphiin, weÿland Johann Friderich Adolphi, gewesenen Weißbecken und burgers in Dinglingen in der hochfürstlichen Nassau: Usingischen Herrschafft Lahr gelegen hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg al hoch Zeiter, Maria salame Adolphin alß hochzeiterin (i 169

Mariage, Strasbourg (n° 201)
Cejourd’hui 20° Ventôse l’an VII de la République française une & indivisible (…), d’une part Jean Jacques Krieg, agé de 61 ans, ouvrier en tabac, né & domicilié en cette commune, fils de feu Jean George Krieg, pêcheur, & de feüe Marguerite Barbe Bock, divorcé de Marie Salomé Adolph, d’autre part Dorothée Elisabeth Jud, âgée de 43 ans, née & domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Jacques Jud, tisserand, & de feüe Marie Salomé Raeuber, Veuve de Jean Pierre Wentz, tisserand en cette Commune (…), 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 février 1738 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 27 novembre 1755 (…), 3° de l’acte de divorce dressé par Jean Alexandre Reichard ancien officier public provisoire de cette commune le 4 pluviôse dernier (…) 4° de l’acte de décès de Jean Pierre Wentz (…) en cette commune le 18 prairial a V (signé) Johann Jacob Krieg, Dorothea Elisabet Jud ( i 106)

La maison qui appartient à Jacques Krieg et à Dorothée Elisabeth Jud veuve de Jean Pierre Wentz est vendue par adjudication judiciaire au chamoiseur David Robert

1803 (20 messidor 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 84
Cejourd’hui 20 Messidor an XI a été presenté en ce bureau l’adjudication dont la teneur suit
Au Nom de la République. Audience du 2 messidor l’an XI présente les Citoyens Zæpfel Vice président Braun et Ehrlen Juges, Entre Jean Georges Jost tourneur à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs de feue Catherine Jünger femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu demandeur comparant par le Citoyen Kern avoué d’une part. Le demandeur a voulu à ce qu’il plaise au Tribunal de lui donner defaut contre ces defendeurs faute de comparoir quoique duement assignés et pour le profit ordonner qu’il sera de suite procédé à la vente de la maison specifiée en l’affiche du 3 floreal dernier (…)
Et a l’instant lecture et interpretation ayant été faite de l’affiche on a mis en vente Une maison aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg, rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans d’autre David Sohn, par devant la rue derrière la Citoyenne Baldner. Evalué en produit net 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr.
Auquel prix elle a été criée, et les bougies ayant été successivement allumées ladite maison a été surenchérie par le Citoyen Jost à 1000 fr, Par le Citoyen Wantz à 1300 fr, Par le Citoyen Robert à 1400 fr, Par le Citoyen Wantz à 1500 fr, Par le Citoyen Robert à 1505 fr. Et a ledit Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg signé sa mise de 1505 francs
Le tribunal a adjugé et adjuge au Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg ladite maison pour la somme de 1505 francs
De par la loi, Adjudication le 2 Messidor en XI à neuf hrures du matin à laudience du tribunal de première instance séant à Strasbourg rue de la nuée bleue N° 16, d’une maison sise à Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34. A vendre par expropriation forcée. On a fait à Savoir à tous les Citoyens, qu’en vertu d’un jugement rendu au tribunal de première instance séant à Strasbourg le 9 Brumaire dernier, Enregistré le 3 frimaire suivant est expédié en forme exécutoire et à la requête du Citoyen Jean Georges Jost tourneur demeurant à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs délaissés par feue Catherine Jünger, femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu, et à celle de Jean Düringer, garçon tourneur demeurant audit Strasbourg pour suivant et diligences du dit Jost son mandataire (…) et faute de paiement avoir été et être fait par Jacques Krieg, ouvrier en tabac, demeurant audit Strasbourg et Dorothée Elisabeth Jud sa femme veuve en premières noces de Jean Pierre Wentz en son vivant tisserand en la dite Ville, 1° de la somme de 150 francs (…) 2° de elle de 200 francs (…) 3° des intérêts en dus et échus, 4° et enfin de la somme de 90 francs (…), Il sera le 2 Messidor prochain procédé (…) à la vente et adjudication aux Enchères et à l’extinction des feux sur ladite Elisabeth Jud et en tant que besoin sur ledit Jean Krieg son mari actuel, de l’immeuble appartenant à ladite emme dont la désignation suit. Savoir une maison aisances appartenances et dépendances située dans la Ville de Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans, de l’autre David Sohn, perruquier, par devant la rue derrière sur la Citoyenne Baldner.Evalué en produit net dans la matrice de rôle de la contribution foncière de la Ville de Strasbourg à 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr

Les Quinze autorisent le mégissier Jean David Robert originaire de Barr à terminer ses années d’épreuve et à s’inscrire au chef d’œuvre
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
Johann David Robert lediger Weißgerber gesell
(p. 539) Sambstags den 28.ten Septembris 1771. Osterrieth nôe Johann David Robert des ledigen Weißgerber gesellen von Barr C. E. E. Meisterschafft der Weißgerber Ober meister von hier, producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. Sub lit. A et nemine comparente, beziehet sich auf des botten relatione, und bitt wie im Memoriale. Erkandt, Solle dem Obermeister ad primam post beÿ straf verkündet werden. Posthæc Faust nôe des Obermeisters, welcher gegenwärtig, sagt dieser habe nichts wieder des Imploranten begehren einzuwenden, setzt Zu Euer Gnaden.
Erkanndt, daß der Implorant, jedoch gegen ersetzung der uncosten sogleich aus der Muth aus zu thun und in das Meisterrecht auf und anzunehmen seÿe.

Fils de boucher, Jean David Robert épouse en 1772 Marie Elisabeth Helck, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1772 (23.7.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 217
Eheberedung – persönlich erschienen der wol Ehrengeachte Herr Johann David Robert, der ledige Weißgerber, Weiland Herrn Mathiæ Robert, gewesenen Metzgers und burgers Zu Barr ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn eines
und andern theils der Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Elisabetha Helckin, Weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers dahier Zu schreiner ehelich erziehlt nachgelaßene Tochter, hiebeÿ mit Hrrn Johannes Helck dem auch Schiffmann und burger alhie ihren annoch ohnentledigten Herrn Vogt verbeÿstandet
auf Donnerstag den 23 Julii Anno 1772, unter assistentz Johann David Robert Als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 153-v, n° 22)
In dem Jahr 1772 wurden (…) Mittwoch den 2. Septembris Zu St: Wilhelm offentlich Zur Ehe eingesegnet Johann David Robert der ledige weißgerber und burger allhier, weiland Matthiß Robert, gewesenen Metzgers und Burgers in Barr mit Maria Salome gebohrner Meelin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Elisabeth weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier wie auch frau Maria Elisabeth Gebohrner Von Zabrn eheliche tochter dieses bezeugen [unterzeichnet] Johann David Robert als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin als Hochzeiterin (i 162)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138) Im Jahr 1772 seind Dominica 10 et 11 post Trinitatis proclamirt und folgenden zweÿten Septembris Zu Sant Wilhelm copulirt worden Johann David Robert lediger weißgerber weil. Johann Matthiß Roberts geweßenen Metzgers und burgers in Barr hinderl. Ehl. Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weil. Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterl. Ehl. Tochter (i 141)

Jean David Robert devient bourgeois à l’ancien tarif : inscription au registre de bourgeoisie et traitement de la demande
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 67
Johann David Robert der weißgerber von Barr geb. erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Elisabeth weÿl. H. Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlaßener ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zufft der gerber, jur. den 19. sept. 1772.

(VI 286 bis, p. 393) Gerber, N° 15. den 20.ten aug. 1772
Joh. David Robert der ledig. Weißgerber von Barr gebürtig, Mathias Robert des Metzgers und B: daselbst ehel. sohn
Verlobt ane Jungfr. Maria Elisabeth weÿl. Joh: Daniel Helck Sen: geweßenen Schiffmann und b. allhier ehel. tochter
Seine scheinen Zeig daß Er Ehel. gebohren Aug. Conf. Zugethan seÿe, seiner Sponsæ Stall gebühr in richtigkeit, Er die erforderliche Stadt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E E. Zunfft der Gerber Vertröstet word. 500 fl. baaren gelts Hat derselbe dargewieß. und das wahren Eigenth. mit Eÿd erhärtet, auch 102 fl. beÿm B: Proth. Deponirt.
Imp. bittet G. H. ihne a sponsa um den A: B: sch: des burgerrechts gnädigst Zu Vertrösten.
Receptus a Sponsa um den A: B: sch: Ead die.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai des Pêcheurs. Ceux du mari s’élèvent à 33 livres, ceux de la femme à 318 livres.
1772 (30.9.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) n° 505
Inventarium über des Wol Ehren und achtbaren Herrn Johann David Robert, des Weißgerbers Meisters und der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Elisabethæ Robertin geb. Helckin, beeder Eheleuthe und burger alhie zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1772 – in Gemäsheit der, in ihrem auffgerichteten Ehe Contract gethanen Versehung eines unverändert vorbehaltenen Guth – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwath herrn Johannes Helck des Schiffmanns und Burgera alhie, der Ehefraun annoch ohnentledigten Vogts hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Mittwoch den 30. Septembris Anno 1772.
In einer alhie zu Straßburg am Fischer Staden gelegener behaußung hat sich befunden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachter Vermögenschaft, Sa. haußraths 13, Sa. Silber und dergl. Geschmeids 20, Summa summarum 33 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun zugebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 26, Sa. goldener Ring 28, Sa. baarschafft 159, Summa summarum 318 lb – Haussteuren 144, Woran jedem Ehegatten Vermög des Ehe Contracts die gleichtheilige halbscheid gebührig ist antrefend 72 lb

Jean David Robert est reçu tributaire le 23 novembre 1772

1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 153-v) Montags den 23.ten Novembris 1772 – Johann David Robert der Weißgerber von Barr gebürtig vorstehend producirt bescheinigung von löbl. Stadt Cantzleÿ und den Herren dreÿ deroselben Stalls de Dato 19.t 7.bris jüngst pt° erhaltenen burger Rechts, bittet denselben in Gemäßheit solchen Vorgangs Ihn nunmehro als ein leibzünfftig Mitglied dieser Ehrs. Zunft anzunehmen.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfarth (dt. 4. lb)

Marie Elisabeth Helck meurt en 1812 en délaissant trois filles. Quatre maisons au Bain-aux-Plantes font partie de la succession

1812 (12.9.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 7004
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Helck femme de Jean David Robert, marchand de cuirs, décédée le 16 mars 1812 – à la requête du veuf, Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod chamoiseur, Catherine Salomé Robert et Caroline Robert les deux majeures, Jean David Robert tuteur ad hoc de Marie Elisabeth, Philippe Jacques Caroline, Jean Henri et Frédérique enfants des conjoints Brod, légataires à titre universel du quart avenant à leur mère, suivant testament reçu Me Stoeber le 6 novembre 1809, Contrat de mariage passé devant Fické le 21 juillet 1772

dans une maison rue du bain aux plantes n° 34
mobilier 91.590 fr
Immeubles. une maison consistant en bâtiment de devant, cour, puit et tres fond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue du bain aux plantes n° 32, d’un côté en partie la veuve Schultz en partie André Speckel tanneur, formant de l’autre le coin de la ruelle dite cour des Orfèvres, devant ladite rue du Bain aux Plantes et derrière la Bruche – acquise de François Antoine Meltzheim tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1768, rapporte annuellement en loyer, le rez de chaussée loué à Fleischbein 72 fr, le premier étage de la maison de devant occupée par Brod 60 fr, le second étage loué à Staub 50 fr, une chambre audit étage à la veuve Schmitt 20 fr et la maison de derrière occupée par la succession 150 fr, ensemble 352 fr de revenu en capital 7040 fr.
Plus une petite maison avec trèsfond et ses autres appartenances et dépendances sise en cette ville rue appelée cour des Orfèvres ou Goldschmittshoeffel, d’un côté le Sr Dottenfeld en partie en partie le Sr Schneegans tanneur, d’autre Jean Uhring, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur – acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication au Tribunal civil le 2 messidor 11, transcrit au bureau des hypothèques le 20 suivant, estimée 2000 fr.
Plus deux maisons contiguës l’une a côté de l’autre sises à Strasbourg rue des Moulins n° 6 et 7 avec leurs appartenances droits et dépendances tresfond et un puit commun avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du bain aux plantes, toutes les deux vendues par licitation à la barre du Tribunal Civil provenant de la sucession de Marie Madeleine Robert veuve de en premières noces d’André Sieffert tanneur en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits, suivant procès verbal d’adjudication définitive en date du 24 avril 1810 et déclaration de command le même jour, transcrit au bureau des hypothèques le 12 juillet, produisent en loyer annuel, le logement loué au Sr Baumann 120 fr, celui qu’occupe la veuve Rhein 40 fr, celui loué a Simon Haslach 60 fr, celui dont jouit le Sr Melin 50 fr, en capital 5400 fr
Enfin une maison, cour et jardin y attenant avec trefond toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise en la ville de Wissembourg, estimée 4800 fr, ensemble 10.200 fr
total de l’actif 102.000 fr, en meubles 91.590 fr, en immeubles 14.440 à Strasbourg et 4800 fr, passif 22.624 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 116 du 14.9.

Jean David Robert se remarie avec Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg
Mariage, Strasbourg (n° 157)
Acte de mariage, le 14 juillet 1814. David Robert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 174* à Barr (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Chamoiseur et marchand de cuir, veuf de Marie Elisabeth Helck décédée en cette ville le 16 mars 1812, fils de feu Mathias Robert, boucher à Barr et de feu Marie Salomé Mel, Caroline Chrétienne Gmehlin majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1786 à Carlsruhe, Grand duché de Bade, domiciliée au dit lieu, veuve de Henning Auguste Lüneburg menuisier décédée en cette ville le 21 janvier 1812 fille d’Antoine Gmehlin sellier à Carlsruhe et de feu Caroline Chrétienne Rosenstein (signé) David Robert, Carolina Cristianna Gmelin (i 15)

Jean David Robert meurt en 1821. Il a acquis une autre maison au Bain-aux-Plantes depuis l’inventaire précédent

1821 (1.12.), Strasbourg 12 (84), Me Wengler n° 12.490
Inventaire de la succession de Jean David Robert, marchand chamoiseur décédé le 21 novembre dernier – à la requête de 1. Caroline Gemelin la veuve, légataire suivant testament reçu Me Wengler le 16 novembre dernier, mère et tutrice légale de Caroline 6 ans, 2. Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod, marchand chamoiseur issue du premier mariage avec Marie Elisabeth Helck – en présence de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, subrogé tuteur de la mineure
(vacation du 8 août. enregistrée acp 158 F° 165 du 10.8.1822)

dans la maison mortuaire rue du Bain aux plantes n° 32
immeubles, la moitié par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 32 d’un côté en partie le Sr Foerster en partie le Sr André Speckel tanneur, d’autre formeant le coin de la rue appelée cour des Orfèvres, devant la rue du bain aux plantes, derrière la Bruche, estimée 3000 fr, acquise pendant le premier mariage de François Antoine Meltzheim et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
plus une pareille moitié par indivis d’une petite maison avec trefond et appartenances sise audit Strasbourg dans la ruelle appelée cour des Orfèvres (Goldschmittshoeffel), d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand en perckal, devant ladite ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 750 fr, avenue au défunt par licitation à la barre du Tribunal Civil sur Jacques Krieg ouvrier en tabac, et Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication du 2 messidor 11
plus la moitié par indivis de deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 avec aisances, appartenances droits et dépendances, puit commun dans celle n° 7 avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre formant le coin de la rue du Bain aux Plantes, estimée 2500 fr, les deux maisons provenant de la succession de Marie Madeleine Robert veuve en premières noces d’André Sieffert, tanneur, en secondes noces de Chrétien Starck tailleur d’habits, elles furent vendues par licitation au Tribunal Civil suivant jugement du 27 avril 1810 et déclaration de command, de la communauté avec Marie Elisabeth Helck
Plus une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté la veuve de Geoffroi Schaeffer, d’autre le Sr Daniel Friedel tanneur, devant la rue, derrière la Bruche, estimée 3000 fr elle fut vendue par expropriation forcée audit Tribunal sur Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur, par jugement du 23 août 1821
mobilier, dans la cuisine du bâtiment latéral donnant dans la petite cour, dans la deuxième chambre à côté, dans la première chambre à côté, dans la chambre à linge sale, dans le grenier du bâtiment de derrière, au premier grenier de ladite maison, dans la chambre d’habitation au premier étage du bâtiment de derrière, dans la chambre à côté, dans une chambre aboutissant sur la précédente donnant sur la cour, dans la cuisine, dans la cave de la maison de devant, dans la cour, au second grenier à droite, au grenier, dans la deuxième chambre audit grenier
dans la maison n° 6 rue du Moulin, dans la tannerie du Sr Sohnn rue des Cheveux, dans la tannerie de la veuve Schneegans rue du Bain aux plantes, dans la boutique rue des Grandes Arcades, dans la maison mortuaire, dans la tannerie, au premier grenier 13.904 fr, créances 13.939 fr, numéraire 3298 fr
une maison à Wimmenau 1000 fr, ensemble 41.9393 fr, passif 41.168 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 40-v du 7.12.

Caroline Gmelin se remarie en 1822 avec Jean Michel Heyler
1822 (1.6.), Strasbourg 14 (71), Me Lex n° 4385
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Michel Heyler fils majeur de défunts Michel Heyler et d’Anne Weeber
Caroline Gmelin fille majeure fille d’Antoine Gmelin et de Caroline Wingert veuve sans enfant de David Robert chamoiseur
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 177-v du 3.6.

Les héritiers de David Robert vendent les maisons qui font partie de la succession. Celle sise cour des Orfèvres revient au tanneur Charles Embser pour 1 300 francs

1823 (3.5.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 13.125
(Adjudication sur surenchère, cahier des charges n° 13.007 du 14 février) Caroline Gemelin veuve de Jean David Robert, chamoiseur, épouse actuelle de Michel Heyler en qualité de légataire à titre universel pour un quart en propriété et un quart en usufruit de la succession de son défunt mari testament reçu par le soussigné notaire le 13 novembre 1821 et héritière pour un quart de Caroline Robert sa fille décédée après son père le 31 juillet 1822
Marie Elisabeth Robert épouse séparée quant aux biens de Jean David Brod, chamoiseur, 1. héritière pour ¾ d’un tiers de Marie Elisabeth Helck sa mère, 2. héritière pour moitié de ¾ Jean David Robert son père, 3. de la succession de Caroline Robert sa sœur consanguine, 4. héritière pour 9/16 de Catherine Salomé Robert sa sœur germaine
Philippe Jacques Brod, vernisseur, Caroline Brod majeure, David Brod, chamoiseur père et administrateur légal des biens de Jean Henri et Frédérique Brod ses enfants, les quatre enfants Brod ensemble légataires à titre universel de Marie Elisabeth Helck leur grand mère, suivant testament reçu Stoeber le 6 novembre 1809 enreg. le 26 août 1812, Michel Kraussert marchand d’estampes héritier pour 3/5 de Caroline Robert sa femme suivant testament olographe du 6 juin 1817 enreg. 23 juin 1820 f° 183 et déposé au rang des minutes de Me Wengler – suivant jugement du 7 janvier dernier entérinant le rapport d’experts, jugement préalable de nomination d’experts 13 novembre 1822, rapport d’experts eu 18 décembre – [Procuration] Jean Henri Brod garçon relieur à Paris rue St Jacques n° 102
1. la maison cour des Orfèvres n° 34 à Charles Embser, négociant, enchérie pour Geoffroi Kolb pour 1300 fr
2. les deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 à Georges Doll pour 2000 fr
3. la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 à Mathias Levy Lantzenberger, maroquinier pour 4520 fr
Désignation des immeubles, 1. une maison consistant en bâtiment de devant et latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 31, d’un côté en partie le Sr Foerster en partie André Speckel tanneur, d’autre formant le coin de la ruelle appelée cour des orfèvres, devant la rue du Bain aux Plantes, derrière la Brusche, estimée 8000 fr.
2. une petite maison et très fonds avec ses autres appartenances située audit Strasbourg ruelle dite des Orfèvres n° 34 /:Goldschmitthoeffel:/, d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand de perkale, devant la ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 500 fr
3. une maison à rez de chaussée et deux étages avec cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison qui sera désignée ci après avec ses autres appartenances et droits notamment celui de puiser l’eau de la pompe établie dans la maison ci après située à Strasbourg rue des Moulins n° 6, d’un côté le Sr Datt maçon, d’autre la suivante, estimée 600 fr.
4. une maison à rez de chaussée et deux étages avec pompe qui est commune ainsi que les latrines avec la maison n° 7 et la pompe encore avec le propriétaire de la maison du voisin rue du Bain aux Plantes ensemble ses appartenances, droits, dépendances située dans ladite rue des Moulins n° 7, d’un côté la maison ci dessus mentionnée, d’autre formant coin dans la rue du Bain aux Plantes, estimée 1000 fr
5. et une maison composée d’un bâtiment de devant, d’un latéral et d’un de derrière avec cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté Geofroi Schaeffer, d’autre le Sr Friedel tanneur, devant la rue, derrière le Brusche, estimée 4000 fr
Etablissement de la propriété, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 acquise de François Antoine Melsheim, tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
celle cour des Orfèvres n° 34 de Jacques Krieg ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud par licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11 (21 juin 1803) enreg. le 12 même mois
Les deux maisons contiguës rue du Moulin n° 6 et 7 appartiennent à la succession de Marie Madeleine Robert femme en premières noces d’André Sieffert et en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits vendues par licitation au Tribunal Civil adjugées au Sr Robert le 27 avril 1810 et déclaration de command même jour
toutes les quatre maisons de la communauté du Sr Robert et de Marie Elisabeth Helck, une moitié lui est revenue l’autre moitié à ses trois filles héritières de cette dernière et aux cinq enfants Brod, petits enfants, à titre de legs universel (parts de chaque maison avenant à chaque héritier). Quant à la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 acquise pendant le second mariage de Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur par expropriation au Tribunal civil adjugée le 23 août 1821
Adjudication préparatoire n° 13.080 du 2 avril – Adjudication définitive n° 13.102 du 23 avril++ n° 13 125, Adjudication sur surenchère, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 retirée – suite le 12 juin n° 13.160 (vente de la maison retirée)
Rapport d’experts du 18 décembre, François Louis Madler, Jean Chrétien Arnold, Gédéon Emmanuel Stuber les trois architectes, (nous nous sommes rendus) 1. en la maison sise rue du Bain aux Plantes n° 32, composée d’un bâtiment sur le devant d’une cour, d’un arrière bâtiment et de deux pavillons dans la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée en maçonnerie et surmonté de deux étages en galendure. Le rez de chaussée contient deux chambres, une cuisine et la chambre militaire en entresol, par dessous se trouve une cave sous solives. Les deux étages supérieurs contiennent chacun trois chambres et une cuisine, il est terminé par une toiture unie sous laquelle trois greniers dont l’inférieur divisé en chambres et couvert en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit comme le précédent contient au rez de chaussée un atelier de tannerie avec un petit jardin, d’un lavoir. Le premier étage contient quatre chambres et une cuisine, le second étage ainsi que les trois greniers servent de sécherie, leur toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à droite de la cour construit entièrement en galendure contient au rez de chaussée un bucher et une pompe au premier étage deux chambres avec cuisine au second étage deux chambres et au troisième construit en attique ainsi qu’au grenier une sécherie la toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit à rez de chaussée en charpente contient un bucher et les lattines.
2. nous nous sommes transporté en les maisons contigues sises rue des Moulins n° 6 et 7, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre le coin de la rue du Bain aux Plantes, construites toutes deux à rez de chaussée en maçonnerie avec deux étages en galendure. La première n° 6 contient au rez de chaussée une chambre, une cuisine et un bucher par dessous une grande cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison contigue n° 7, le premier et le second étage contiennent chacun deux chambres et une cuisine, au dessous se trouvent deux greniers dont l’inférieur est divisé en deux combles sous la toiture couverte en tuiles simples.
La seconde maison n° 7 contient au rez de chaussée un grand attelier de tannerie, la pompe et les latrines communes avec la maison précédente, elle contient au premier étage trois chambres et une cuisine et au second étage un atelier de chamoiseur avec une chambre, la toiture contenant deux greniers est construite en tuiles simples.
3. puis nous nous sommes rendus dans la ruelle dite cour de Orfèvres n° 34, nous avons trouvé construite à rez de chaussée en maçonnerie contenant deux chambres, une cuisine et un bucher avec un étage en galendure divisé en trois chambres et une cuisine en dessus deux greniers sous la toiture couvert en tuiles simples
la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 estimée 8000 fr, celle rue du Moulin n° 6 à 600 fr, n° 7 à 1000 fr, celle cour des Orfèvres à 500 fr
4. ensuite nous nous sommes transportés en la maison sise en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 22, nous avons parcourue et trouvé consister en un bâtiment sur le devant, une cour, un arrière bâtiment et un pavillon à gauche de la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie avec galerie en charpente du côté de la cour, le rez de chaussée ne contient qu’une chambre par dessous se trouve une cave sous solives, le premier et le second étage contienent chacun deux chambres, une cuisine et une galerie qui communique au pavillon en dessus se trouvent deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit à rez de chaussée en maçonnerie y contient un atelier de tannerie, une buanderie et un lavoir, au premier étage construit en galendure trois chambres et une cusine et au second étage de même construction, une chambre, une cuisine et une sécherie ainsi qu’aux deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit en galendure sur poteaux contient au premier ainsi qu’au second étage une chambre et en dessus un petit grenier dont la toiture couverte en tuiles doubles, en dessous de ce pavillon et des galeries dans la cour se trouve trois tanneries et les latrines, estimée 4000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 188-v du 9.5.

Fils de négociant, Charles Embser épouse en 1812 Jeanne Caroline Friedel, fille de tanneur
1812 (6.7.), Strasbourg 5 (35), Not. F. Grimmer n° 7717
Contrat de mariage – Charles Embser, négociant demeurant en cette ville rue de l’Epine n° 15 fils majeur de Jean Jacques Embser, négociant, et d’Anne Marguerite née Labhardt
Jeanne Caroline Friedel, fille majeure demeurant rue du Bain aux plantes sous n° 23 fille de feu Jean Daniel Friedel, marchand tanneur, et de Madeleine Louise née Hemmet
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 30-v du 8.7.

(Célébré le 22 février 1823, n° 345)

La maison cour des Orfèvres reste à la disposition de Jean Baptiste Gœrger après dissolution de la société qui a existé entre lui el Jacques (pour Charles) Embser

1826 (22.4.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1156
Dépôt – Jacques Embser, négociant demeurant à Strasbourg et Jean Baptiste Goerger aussi négociant demeurant au même lieu tous deux associés pour la fabrication du maroquin sous la raison Embser et Goerger aux termes d’un acte ssp 30 juin 1823 ont arrêté qui suit,
art. 1. la société Embser et Goerger qui d’après l’acte rappelé devant durer jusqu’au 30 décembre 1832 est dissoute
art. 4. le local occupé par la société dans la maison appartenant au Sr Embser rue du Bain aux Plantes n° 4 et dans les appartements et dépendances de cette maison, ensemble le magasin à écorces situé sur le Wörthel près du moulin Spitzmühl ainsi que l’atelier de tannerie sur la rivière dans la cour des Orfèvres resteront à titre de bail à la disposition du Sr Goerger pendant trois années pour 5000 francs par an

Jeanne Caroline Friedel meurt en 1826 en délaissant deux enfants. Les biens sont décrits sous une seule masse parce que le veuf a dû déposer son bilan.

1826 (14.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.386
Inventaire de la succession de Jeanne Caroline Friedel épouse de Jacques Embser, négociant décédé le 18 mars 1826 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Charles 13 ans, Frédéric Auguste 11 ans – en présence de Jean Daniel Friedel, fabricant de cuirs, oncle et subrogé tuteur desdits mineurs
Contrat de mariage, Me Grimmer le 6 juillet 1812 – M. Embser observe que par suite des circonstances malheureuses dans lesquelles s’est trouvé il y a quelque tems son commerce (il été amené à) déposer son bilan, le jugement du Tribunal de Commerce du 28 avril dernier l’a déclaré en faillite, en conséquence les biens seront décrits en une seule et même masse

Biens immeubles appartenant au veuf et à la communauté. 1. une maison d’habitation composée d’une maison de devant et de fonds, puits commun, cour, caves, appartenances et dépendances situé dans la rue de l’Epine n° 15, faisant le coin de la ruelle du Paon, d’un côté la propriété des frères Schubart, devant ma rue de l’Epine, derrière Julien Coulaux – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823. Acquis par M Embser père conjointement et à égale portion avec Gustave Adolphe Hohlenfeld et Guillaume Kornmann à la Chambre des contrats le 13 février 1776, M Hohlenfeld lui a rétrocédé sa moitié par acte reçu Dinckel le 15 germinal 3 – Le rez de chaussée et premier étage avec le fonds de la maison est occupée par la succession, estimée 1000 fr, le second étage loué au Sr Dunand employé des contributions indirectes pour 400 fr, évaluée 28.000 fr
2. une maison d’habitation appartenances et dépendances située à Strasbourg dans le Faubourg de la Krutenau appelée le Pfaffenhoff n° 123, d’un côté Frédéric Ott, d’autre Philippe Staehling, derrière Joseph Hügelin – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823, acquis par acte reçu Me Ubersaal le 11 novembre 1806 – loué à différentes personnes, il est dû annuellement par la veuve Boedier locataire principale 5000 fr.
3. une maison appelée Hôtel d’Altdorff consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, puit, atelier, magasins avec ses appartenances, droits et dépendances en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la maison à la Fontaine d’Or et Sr Müller frippier, formant d’autre le coin de la rue des Lentilles, derrière la propriété du Sr Haering et Bischoff en partie sur une petite maison réservée appartenant à la veuve Müller née Rothenbach
4. une petite maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville ruelle dite cour des Orfèvres ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes marquée du n° 33, d’un côté la maison art. 5, d’autre côté et derrière la Bruche,
5. plus une petite maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres marquée du n° 34 ayant également une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la maison de l’art. précédent, d’autre l’art. suivant, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur
6. plus une maison avec appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres mais désignée dans les contrats d’acquisition comme dans la rue du Bain aux Plantes n° 35, d’un côté l’art. précédent, d’autre le Sr Besserer tonnelier, devant la rue, derrière le Sr Baldner pêcheur
7. le huitième par indivis d’un emplacement formé par une cloison murée située en cette ville sur la digue des moulins appelée Woerthel entourée d’eau et de communal.
Les maisons décrites art. 3, 4, 5 et 6 formant actuellement un seul enclos qui a pris la dénomination de cour d’Altorff de la principale. Cette propriété avec l’emplacement décrit art. 7 est occupé par le Sr Embser qui y avait établi une fabrique de maroquin il en estime la valeur à 36.000 fr. Il est devenu propriétaire des art. 3, 4 et 7 pour les avoir acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans, tanneur, suivant acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66, la veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son mari dont elle était légataire universelle par testament reçu Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre suivant et acte reçu Me Zimmer le 3 avril 1824. Ledit Embser a acquis de M Friedel la moitié des immeubles, L’art. 5 acheté de la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sur surenchère dressée par Me Wengler le 3 mars 1823, ledit Robert l’a acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth suivant jugement d’adjudication définitive sur licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11
L’art. 6 acquis de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott suivant acte reçu Me Lex le 24 avril 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n°& 79, Hoffacker l’a acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte passé devant Me Bremsinger le 4 juillet 1820
8. un jardin de la contenance d’environ 20 ares avec une maison, appartenances et dépendances le tout formant un enclos entouré d’une cloison situé hors la porte Dauphine près la route du Polygone au canton dit Schurenfeld, d’un côté le Sr Arns, d’autre les héritiers Juncker, devant le canal appelé Bubenwaesserlein, derrière un inconnu, estimé 3000 fr. Acquis la majeure partie de Marie Charlotte Striebeck veuve de Jean Jacques Meyer, propriétaire, par acte reçu Me F. Grimmer le 18 avril 1818 et une très petite partie de Marie Madeleine Juncker et Louise Juncker majeures à Paris par acte reçu Me Wengler le 22 juin 1818, Mde Meyer l’a acquis par actes reçus Me Lacombe le 17 février 1812, Me Stoeber le 9 avril 1812, 7 juin 1816, 4 mars 1817
Biens aux bans de Scharrachbergheim, Griesbach, Morsbronn, Gunstett, Colmar, Neuwiller, Oberroedern
Meubles, au premier étage donnant sur la rue de l’Epine, chambre à coucher à côté du salon, dans l’armoire à linge dans le mur du salon, chambre de commis sur le balcon, chambre contiguë dite des enfants, sur le balcon, chambre à coucher avec fenêtre sur le balcon, chambre de la cuisinière, cuisine, chambre du linge sale sur le grenier au grenier, dans la cour sous le hangard, dans la buanderie, dans l’écurie, grenier à foin, dans l’arrière magasin, sur le corridor, au comptoir
dans le magasin sur l’église réformée rue du Bouclier, marchandises en consignation chez M Daroselle & Housson à Nancy
meubles meublants 5387 fr, argenterie 497 fr, garde robe 1245 fr, marchandises 43.983 fr, marchandises consignées 5000 fr, créances actives hypothécaires priviliégiées 20.876 fr, créances chirographaires 2559 fr, créances actives sur compte 5766 fr, créances actives douteuses (4395 fr), perdues (3188 fr) créances 1528 fr, immeubles 107.525 fr – passif 433.294 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 f° 37 du 19.6.

Le négociant Auguste Emmerich se rend adjudicataire des différents bâtiments qui composent la fabrique de maroquin. Charles Embser a acquis les trois petites maisons cour des orfèvres en 1821, 1823 et 1825.

1829 (26.5.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1321
(Adjudication définitive – Cahier des charges n° 1192 du 18 mars, adjudication préparatoire du 30 avril n° 1271) Jean Michel Raimond, marchand de vin demeurant à Bischheim au Saum, mandataire de Charles Embser, ci devant négociant à Strasbourg actuellement propriétaire demeurant à au Bruckmühl commune de à Morsbronn arrondissement de Wissembourg
à Auguste Emmerich, négociant
Désignation des immeubles à vendre. Premièrement une belle fabrique de maroquin située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes et ruelle dite cour des Orfèvres se composant de différents bâtiments savoir
1. d’une grande maison avec cour jardin, deux caves voutées, grenier, appartenances et dépendances appelée vulgairement la cour d’Altorff sises rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la Fontaine d’Or et le Sr Müller frippier,d’autre formant coin de la rue des Lentilles
2. d’un bâtiment dans la cour servant pour la teinture avec chaudrons,
3. d’un autre corps de bâtiment formant la tannerie avec fosse, bassements et sécherie,
4. vis à vis trois petites maisons qui donnent sur la rivière situé dans la ruelle dite des Orfèvres n° 33, 34 et 35 ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la Bruche, d’autre le Sr Besserer tonnelier, formant ensemble l’établissement de travail à la rivière avec tannerie, plains et corroyerie
5. du huitième par indivis d’un hangar destiné à conserver l’écorce situé derrière le moulin dit Spitzmühl sur la digue appelée Woerthel entouré d’eau et de communal
NB. les chaudrons qui se trouvent dans l’établissement décrit à l’art. 2 sont estimés par le vendeur à 300 fr
Secondement, immeubles ruraux à Scharrachbergheim (…)
Troisièmement, la moitié par indivis d’une sécherie à garance à Griesbach canton de Niederbrunn (…)
Origine de la propriété. Les bâtiments formant la cour d’Altotff, la petite maison sise en la ruelle dite cour des Orfèvres n° 33 et le huitième du hangard à écorces et du terrain sur lequel il est construit acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, chacun par moitié de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans actuellement épouse de Blaise Marie de Solia, capitaine, par acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66. La veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son premier mari qui l’institua sa légataire universelle par testament public reçu Me Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre et contrat passé devant Me Zimmer le 3 avril 1824, M. Embser a acquis de M Friedel la moitié desdits immeubles
La petite maison située cour des Orfèvres n° 34 acquise par M. Embser dans la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sauf surenchère reçue Me Wengler le 3 mai 1823, ledit Robert l’a acquis sur Jacques King ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud, suivant adjudication définitive sur licitation à la barre du tribunal civil le 2 messidor 11
La petite maison cour des Orfèvres n° 35 acquise par Embser de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott par acte reçu Me Lex le 24 août 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n° 79, les conjoints Hoffacker l’ont acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte reçu Me Bremsinger le 4 juillet1820
Mise à prix de la fabrique de maroquin 24.000 fr – 34.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 195-v du 4.6.

Fils d’enseignant, Louis Auguste Emmerich épouse en 1829 Sophie Emilie Griesinger, fille de droguiste
1829 (15.4.), Strasbourg 10 (80), Me Zimmer n° 543
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – entre Louis Auguste Emmerich, né le 12 octobre 1800 négociant, fils de feu Jean Michel Emmerich, régent au gymnase, et de feu Louise Stromeyer
Sophie Emilie Griesinger fille majeure née le 25 juin 1805 de Jean Daniel Griesinger, droguiste, et de Louise Frédérique Weyher
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 71 du 16.4.

Auguste Emmerich et Jean Baptiste Georger prorogent la société qu’ils ont conclue entre eux en 1830.

1837 (1.3.), Strasbourg 10 (92), Me Zimmer n° 2473
Contrat de Société – entre Auguste Emmerich, négociant, d’une part et Jean Baptiste Georger fils maroquinier, lesquels désirent renouveler la société en nom collectif qui a existé entre eux expiré depuis le 1 décembre 1836 par acte s.s.p. 30 novembre 1830 enreg. 6 décembre1830 f° 121 – pour exploiter le fonds de commerce de maroquin et autres peaux pour une durée de 15 années
art. 5, mise du Sr Emmerich, la maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 4 et les autres ateliers et magasins qui font partie de l’acquisition par lui faite de M. Embser suivant acte reçu Me Noetinger le 26 mai 1829, évaluée 41.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 248 f° 35 du 4.3.



8, impasse Thomann


Impasse Thomann n° 8 – III 116 (Blondel), N 567 puis section 70 parcelle 13 (cadastre)

Démolie, 1957


Entrée de l’impasse Thomann, septembre 2015
Angle ouest, vers 1942 (AMS, cote 1003 W 4 n° 1744)


La ruelle de l’Ours court à l’horizontale au premier plan, la rue du Noyer juste derrière, de part et d’autre de la maison qui ravance dans la rue Thomann (sur la droite). La rue du Roitelet s’ouvre derrière les deux maisons suivantes rue Thomann. La rue Marbach (ensuite impasse Thomann) encore deux maisons plus loin, l’angle oriental en haut est occupé par un des bâtiments de la cour Marbach. Le n° 8 est la partie gauche de l’avant-dernière maison (toiture à deux lucarnes) Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Petite maison adossée à la propriété Bietenheim puis Marbach, elle appartient dans la première moitié du XVII° siècle au potier Martin Eberlin. Sa veuve la cède en paiement à l’assesseur des Treize Jean Jacques Kips qui en transmet la propriété à sa fille, épouse de Jean Louis Imlin, commissaire et secrétaire du Magistrat. Le maçon Zacharie Zanger l’achète en 1690 alors qu’il est encore manant puis la revend à la femme de l’apprêteur de tabac et manant Abraham Jenni, sans doute après y avoir fait quelques travaux d’après sa valeur vénale qui passe de 70 à 106 livres en l’espace de cinq ans. La maison est estimée par les experts à 125 livres en 1771. Elle revient ensuite à la femme du paveur Jean Geoffroi Siegfrid. Elle appartient au XIX° siècle soit à des gens modestes comme le revendeur Chrétien Bronner ou l’ouvrier Frédéric Heckmann soit sert de maison de rapport à l’ancien militaire Louis Alexis Château ou à l’ancien notaire Jean Philippe Beck.

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Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 54 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à partir de la gauche : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage, toiture à une lucarne. La cour (G’) montre l’arrière (1-4) de la façade sur rue, la remise (2-3) au fond de la cour, les murs (1-2) au nord et (3-4) au sud. La remise, non représentée sur le plan Blondel de 1765 doit avoir été construite peu de temps avant 1830, elle apparaît dans les actes à partir de 1837.
La maison porte d’abord le n° 9 de la rue Marbach (1784-1857) puis le n° 8 de l’impasse Marbach qui prend le nom d’impasse Thomann après l’ouverture de la nouvelle rue Marbach.


Cour (G’)

Le cadastre ne signale aucune transformation. Un atelier de menuiserie est aménagé au rez-de-chaussée en 1896. La Commission contre les logements insalubres demande à plusieurs reprises de faire des travaux dans la maison de rapport. Le propriétaire refuse à partir de 1948 de faire les réparations en arguant que les locataires que lui a imposé la Ville ne paient pas leur loyer. Le magasin Grandes Galeries remplace le bâtiment ainsi que ses voisins par un nouveau en 1958.

janvier 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Martin Eberlin, revendeur et potier, et (1628) Marie Brechenmacher puis (1646) Marie Binder – luthériens
1657 v Jean Jacques Kips, assesseur des Treize, et (1636) Salomé Stædel – luthériens
1670* h Jean Louis Imlin, commissaire puis secrétaire, et (1662) Barbe Kips – luthériens
1690 v Zacharie Zanger, maître maçon, et (v. 1666) Anne Barbe Schupp – luthériens
1695 v Anne Elisabeth Hochstetter, épouse (1675) du mousquetaire Jean Georges Frech puis (v. 1688) de l’apprêteur de tabac et manant Abraham Jenni – luthériens
1719 h Jean Hanss, apprêteur de tabac, et (1711) Marie Elisabeth Jenni – luthériens
1750* h Jean Philippe Hanns, tailleur, célibataire († 1771) – luthérien
1771 h Geoffroi Siegfried, paveur, et (1768) Marguerite Madeleine Frech – luthériens
1792 v André Pierre Zimmermann, serrurier, et (1770) Jeanne Thérèse Dinckelmann puis Marie Anne Obrecht – catholiques
1797 h Marie Madeleine Zimmermann épouse (1792) du sergent de police Michel Hammer – Catherine Zimmermann, célibataire
1818 v Jean Chrétien Bronner, cordier puis revendeur, et (1802) Marie Elisabeth Stahl
1830 v Louis Alexis Château, ancien militaire, et (v. 1809) Marie Salomé Dorbié
1837 v Jean Philippe Beck, notaire à Wasselonne, et (1812) Marie Elisabeth Rose Gallay
1845 v François Antoine Rohmer, tourneur, et (1843) Marie Madeleine Elisabeth Schell
1845 v Frédéric Heckmann, ouvrier, et (1835) Marie Anne Albert
1894* Lazare Levy
1940* Louis Roger Levy
1945* Ville de Strasbourg (vente annulée)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) III 116, Jean Hans
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac de St Thomas [non décrites]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 567, Château, Louis Alexis – maison, sol – 0,46 are / Beck Jean Philippe

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue Marbach

nouveau N° / ancien N° : 8 / 9
Hammer
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 164 case 4

Beck, Jean Philippe, schiffmatt N° 11 à Strasbourg hors la porte des pêcheurs
Rohmer fr.ois Antoine à Strasbourg (1846), Thomann n° 9
Heckmann, Frédéric

N 567, maison, sol, R. Marbach 9
Contenance : 0,46
Revenu total : 56,24 (56 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 729 case 1

Heckmann, Frédéric
1894-95 Levy Lazarus
(ancien f° 477)

N 567, maison, sol, Impasse Marbach 8
Contenance : 0.46
Revenu total : 56,24 (56 et 0,24)
Folio de provenance : (164)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 591 case 3

Parcelle, section 70, n° 13 – autrefois N 567
Canton : Thomannsgäßchen Hs. N° 8
Désignation : Hf, Whs, u. NG – sol, maison
Contenance : 0.51
Revenu : 450 – 300
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 34
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945 ; biffé), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue de Marbach 65

9
Loc. Weinling, Nicolas, Journalier – Manant
Loc. Bastian, André, Journalier – Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 65 de Marbach (p. 133)

9
Lo. Weinling, Nicolas, Journalier – Manant
Lo. Bastian, André, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Thomannsgässchen (Seite 178)

(Haus Nr.) 8
Walter, Schiffer. 0
Kerhen, Pensionär. 1.
Stoll, Gemüsehändl. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 41)

Impasse Thomann 8 (1890-1958)

Un atelier de menuiserie est aménagé au rez-de-chaussée en 1896 sans autorisation. La Commission contre les logements insalubres demande à plusieurs reprises au propriétaire de faire faire des travaux. La maison est raccordée aux canalisations en 1905. Des logements provisoires se trouvent en 1929 dans le bâtiment arrière qui servait autrefois de buanderie et dont la cheminée est rehaussée après que le propriétaire du 10, rue Marbach s’est plaint des fumées. Propriétaire de la maison, l’avocat Roger Louis Levy refuse à partir de 1948 de faire les réparations en arguant que les locataires que lui a imposé la Ville ne paient pas leur loyer. Le préfet prend en novembre 1954 un arrêté qui interdit provisoirement d’habiter l’immeuble. Le propriétaire vend la maison en décembre 1954 à la Société Immobilière du Loup-Vert qui cède ses droits aux Grandes Galeries. Le bâtiment est remplacé comme ses voisins par un nouveau en 1958.

Sommaire
  • 1890 – L’agent Illinger note que la fosse d’aisances a seulement une contenance de deux mètres cubes
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Lazare Levy de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux au rez-de-chaussée, et une trappe. – Rappels. Travaux terminés, octobre 1900.
  • 1896 – L’employé des chemins de fer Fritz signale que le propriétaire a fait aménager un atelier de menuiserie au rez-de-chaussée et qu’il loue des logements indignes – La Police du Bâtiment se rend sur place puis écrit au propriétaire de faire des réparations (fourneau dans l’atelier, trappe, eaux usées qui croupissent dans la cour, cheminée au premier étage, logement au deuxième étage, marches usées de l’escalier) – Demeurant rue Sainte-Barbe puis au 32, Fossé des Tanneurs, le propriétaire fait faire quelques travaux.
  • 1903 – Le maire notifie Lazare Levy, demeurant 32, Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la façade – Henri Levy répond qu’il a fait ravaler trois bâtiments et que les travaux 17, rue Traversière et 8, ruelle Thomann auront lieu l’année suivante. – Travaux terminés, novembre 1904
  • 1905 – Henri Levy demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser des canalisations. – Autorisation
  • 1906 – Rapport d’intervention par les pompiers (feu dans une pièce)
    La Police du Bâtiment demande de modifier une cheminée – Travaux terminés, avril
  • 1909 – Le maire demande à Henri Levy de faire ravaler la maison – Travaux terminés, septembre.
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, propriétaire L. Levy, 32, Fossé des Tanneurs. La maison est mal tenue. Remarques en sept points. – Le propriétaire fait faire certains travaux. Lettres de rappel pour les autres réparations auxquelles s’ajoutent de nouvelles en 1905 (gouttière obstruée) – Travaux terminés, 1903, mais le pignon doit aussi être recouvert d’une feuille d’asphalte
    Les eaux usées s’évacuent mal dans toute l’impasse. Il est urgent d’y installer les canalisations.
    Le propriétaire déclare avoir fait déboucher la gouttière mais que le locataire du n° 6 l’obstrue à nouveau
    1904. Liste en cinq points de travaux à faire
    1905. Le maire notifie le propriétaire de faire immédiatement raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations – Travaux terminés, septembre 1905
    1905. Liste en six points de travaux à faire. Liste des neuf maisons qui appartiennent au même propriétaire (14-16 rue du Foulon, 8 rue T*, 13 rue du Jeu-des-Enfants, 20 place Kleber, 12 rue de Schiltigheim, 3 ruelle de la Carpe, 21 rue de l’Ecrevisse, 7 rue du Coq, 32 rue du fossé des Tanneurs)
    1905. Le rez-de-chaussée du bâtiment arrière ne soit plus servir de chambre à coucher
    1906. Liste en 13 points de travaux à faire – 1908, la cour est propre, le lit a été supprimé
    1908. Liste en 2 points de travaux à faire
    1910, Rien à signaler
    1914. Liste en 11 points de travaux à faire
    Commission des logements militaire, 1916. Liste en 6 points de travaux à faire – Travaux terminés, octobre 1916
    1923. Une locataire est morte de tuberculose
    1930 – Le locataire Albert Müller se plaint que son logement est en mauvais état
    1934 – Un locataire du 8, rue Marbach se plaint des fumées provenant du 8, impasse Thomann – La Police du Bâtiment constate que les nuisances sont intermittentes
  • 1929 – Le propriétaire du 10, rue Marbach se plaint que la cheminée du 8, impasse Thomann dégage de mauvaises odeurs – La Police du Bâtiment constate que la cheminée du bâtiment arrière (buanderie) où ont été aménagés des logements provisoires se trouve deux mètres en contrebas du pignon de la maison sise rue Marbach. La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Henri Levy, 5, rue de Sébastopol) de rehausser la cheminée. – La cheminée ne sert plus, un chauffage au gaz ayant été installé.
    1934 – Nouvelle plainte au même sujet
  • 1947 – Le locataire Jean Ulrich, âgé de 80 ans, se plaint que la pluie pénètre dans son logement – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle écrit au propriétaire, l’avocat Roger Louis Levy, demeurant, rue de Sébastopol
    Le même se plaint que les eaux s’accumulent dans la cour en dégageant de mauvaises odeurs. La Police du Bâtiment constate que la bouche d’égout est obstruée.
    1948 – Les réparations ne sont pas faites. Le bâtiment est insalubre. Les locataires n’ont plus d’eau courante parce que la conduite d’eau est défectueuse – Le maire ordonne de reloger les locataires alors que sévit une crise du logement. En note « cet immeuble est dans un état tel qu’en temps normal je n’hésiterais pas un instant à ordonner sa démolition ».
    Le propriétaire répond que l’immeuble a été acquis par la Ville de Strasbourg qui le lui a restitué dans l’état où il se trouve sans engager une procédure de dommages de guerre et que la Ville lui a imposé de loger des familles insolvables. Il se refuse à faire des réparations tant qu’il n’aura pas obtenu satisfaction auprès des autorités. – Le maire répond que le règlement interdit de suspendre la fourniture de l’eau aux locataires.
  • 1953 – Le locataire Michel déclare que le bâtiment menace ruine. Rapport de la Police du Bâtiment, « l’immeuble en qualité n’est autre qu’un taudis insalubre qui devra être déclaré inhabitable ». Le rapport propose de reloger les habitants qui ne paient plus de loyer depuis plusieurs années.
    1954 – Conseil départemental d’hygiène, procès verbal de la séance tenue le 3 mars « (…) La situation actuelle, irrémédiablement compromise, est imputable au manque absolu d’entretien durant de longues années d’une part et au vandalisme des occupants d’autre part. Il ne reste pas d’autre solution que de reconnaître la réalité et la cause d’insalubrité et de conclure à l’impossibilité d’y remédier. »
    La Police du Bâtiment s’étonne que le Conseil départemental d’hygiène envisage une interdiction temporaire d’habiter pour que le propriétaire puisse faire des réparations.
    1954 (novembre) – Le préfet prend un arrêté qui interdit provisoirement d’habiter l’immeuble sis 8, impasse Thomann – Le locataire principal se refuse à accepter l’ampliation de l’arrêté. Roger Louis Levy a vendu l’immeuble le premier décembre 1954 à la Société Immobilière du Loup-Vert (1-8, rue de la Haute-Montée) qui a l’intention de le démolir. Il demande au nom du nouveau propriétaire qui est aussi son client et a acheté les autres immeubles de l’impasse, de hâter la procédure qui permettra la démolition.
    1955 (janvier) – Le préfet demande au maire de remettre une ampliation au nouveau propriétaire et d’afficher son arrêté à la porte du bâtiment.
  • 1955 (février) – Le préfet répond à la Société Immobilière du Loup-Vert qui a demandé l’autorisation de démolir le bâtiment. Il ne peut l’accorder qu’après que les occupants auront été relogés et que le propriétaire aura prouvé que, sauf changement d’affectation, le nouveau bâtiment comprendra au moins la même surface habitable que l’ancien.
    1955 (mars) – Note de la Division V. Le représentant des Grandes Galeries déclare que le bâtiment a été occupé après que ses anciens habitants ont été relogés.
    1958 – Les Grandes Galeries sont devenues propriétaires, ont démoli le bâtiment et en ont construit de nouveaux.

Relevé d’actes

D’après la cession de 1654, la maison appartient au potier Martin Eberlin qui exerce par ailleurs le métier de revendeur. Fils de barbier, Martin Eberlin épouse en 1628 une fille d’aiguilletier, Marie Brechenmacher. Il se remarie en secondes noces avec Anne Binder, originaire de Pfaffenhoffen.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 83) 1628. Dom. LX 17. Febr: Martin Eberle, Martin Eberlins deß außschrepffers Sohn Und J. Maria hanß brechenmachers gewesenen burgers v. Nadlers alhie Eheliche Tochter. Cop. 25. Febr. Z. J. S. Peter (i 43)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 76) 1646. Dncâ 19. Trinit: 4. Oct. Martin Eberle Burger Vndt Krämer alhier J Maria Andres Binder Burger Vnd wagners Zu pfaffenhoven hinderlaßene tochter, Mont. 1. Oct. (i 77)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 184) 1650. Eodem [Dienst. 26. Martÿ:] Martin Eberlin d. Krämer, Maria Binderin, Johannes Martin (i 95)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 286) 1654. Eod: [Dienst. 17. Jan:] Martin Eberlin der haffenmacher, Anna Maria Binderin, Andreas (i 147)

Marie, veuve du potier Martin Eberlin et le tuteur de ses deux enfants cèdent la maison im Thomanloch en paiement d’une somme due par un contrat passé en 1602 à l’assesseur des Treize Jean Jacques Kips. La maison avoisine d’un côté une propriété de la Monnaie et à l’arrière la propriété Marbach, anciennement Nicolas de Bietenheim

1657 (9. X.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 539-v
Erschienen Maria, weÿl. Martin Eberlins deß Haffenmachers seel: wittib mit beÿstand Daniel Frölichß deß Meßerschmidts ihres Vogts, So dann Niclaus Fischer den hosenstrickher und Büttel vff der Weinsticher Stuben alß Vogt vorernannts Martinen Eberllins mit Ihro Maria ehelich erziehlter Zweÿer Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Peter Schmidts und H Johann Michael Hönigs alß auß EE. groß. Rhats mittel Zu den handlung der minderjährig. insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- Fürsichtig- hochweÿsen H Johann Jacob Kipßen deß geheimen Regiments der alten Herren Treÿ Zehen dißer Statt – ahne statt und für die ienige 100. lib Kauffschillings rests und 30. lib. 10 ß davon hinderständige Zinnß, so besagte Eberlinische Wittib und Kind., vermög der am 8.ten 7.br a° 1602. beÿ weÿl. H Johann Henrich Meÿern alß der Statt Straßburg damahl. geweßenen Contractuum Notario nunmehr seel. Vffgerichteter Kauff Verschreibung, ihme H Treÿ Zehener Kipßen bekanntlich Zu thun, und für solch. hinderstand die nachgemelte Behaußung verhafftet, sonst. aber, außerhalb 6. ß 8 d. etwan den Edlen Pfaffenlappen, nunmehr den Edlen von Dettling. davon gehend. iährlich. bodenzinßes, in solutum cedirt und übergeben
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie im Thomanloch, einseit neben Clauß Inckhel dem Fischer & Cons. anderseit neben einer behaußung der Müntz gehörig, hind. vff H Ulrich Marbach Treÿern der Statt stalls stoßend gelegen
[in margine :] Lect. & Confirm. beÿ Rhat d. 10. X.br a° 1657

Fils d’un assesseur au Petit Sénat, Jean Jacques Kips épouse en 1636 Salomé Stædel, fille du consul régent Christophe Stædel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à la Robertsau
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Johann Jacob Kibßen weÿl. deß Ehrenvesten vnd vornehmen herrn Jacobi Kipßen burgers vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhier Zu Straßburg altten beÿsitzers nunmehr seelig mit der viel Ehren: vnd Tugendreichen frawen Anna Kipßin gebohrner Hauwenreüterin seiner geliebten Ehegattin ehelich erzeugter Sohn, ane einem, So dann der Viel Ehren: vnd tugendsamen Jungfr. Salome Stedlerin, deß Ehrenvesten, fromb, fürsichtig vndt hochweÿßen herrn Christoph Stedels deß Ättern, vndt deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg wohlverdienten, Anietzo aber Regierenden Ammeisters, mit der auch viel Ehr: vnd tugendreichen Frawen Salome Stedlerin gebohrner Stöfflerin, siener geliebten Ehgemahlin sel. eheleiblichen erzeugten dochter am andern theil – Beschehen vndt verhandelt in deß heÿl. Reichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 10. Martÿ Inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1636.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 213)
1636. Dom. Misericord. j. Maÿ. H. Hanß Jacob Kips, H. Hans Jacob Kipsen E. E. Kleinen Rhats gewesenn beÿsitzers Sohn, v. J. Salome deß Ehrenvest v. fürsichtig v. Wohlweis. H. Christoph Stedels deß Eltern des H. Reichs freÿen Statt Straßbburg Regirend. Ammeisters tochter. Cop. 10. Maÿ In d. Ruprechtsaw (i 108)

Mariage, cathédrale (luth. f° 375)
1636. Dom. Misericor. j. Maÿ. H. Hans Jacob Kips, H. Jacob Kips beÿsitzer des Kleinen Rhats n. Sohn, vnd. J. Salome deß Ehrenvesten fürsichtig vnd Wohlweissen H. Christoph Städels des Eltern Regirenden H. Ammeisters tochter. eingesegner in der Rup.tsaw Zinstag 10. Maÿ (i 192)

Salomé Stædel femme de Jean Jacques Kips meurt en 1664 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison au Faubourg de Pierre. La maison au quartier im Thomanloch rue de la Fontaine de Jouvence est estimée 50 livres. La masse propre au veuf s’élève à 5 807 livres, celle des héritiers à 5 260 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 171 livres, le passif à 3 698 livres

1665 (10. 8.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 36) n° 22
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeder Liegendt: vndt Vahrender, Verändert und Vnveränderter haab nahrung vndt Güether, so weÿl. die Edle Wohl Ehren und Viel tugendreiche Fraw Salome Kipßin, gebohrne Städellin deß Edlen Fürsichtig vndt Hochweÿsen Herrn Johann Jacob Kipßen, deß beständigen geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehen alhie Beÿsitzers ehelich geliebte Haußfrau nunmehr seel. Welche Donnerstags den 7.ten Julÿ deß nechst abgewichenen 1664.ten Jahrs Göttlichem willen nah Zeitlichen todts Verblichen, nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche erst Edel: vnd wohl Ehren ernandter deroselben Hinderpliebener handtrewer, vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der wohl Ehren: vndt Viel tugendreichen frawen Barbaræ Imellingin gebohrner Kipßin, deß Wohl Ehrenvesten Vndt hochachtbahren jerrn Johann Ludwig Immellins der Stadt Straßburg wohlverordneten Commissarÿ Vnd Burgers alhier ehelich geliebten haußfrau mit beÿstandt deßelben, deßgleichen der Wohl Ehren vnd tugendreichen Frawen Kunigunda Reichshofferin gebohrener Kipßin, deß auch Wohl Ehrenvest vnd hochgeachten herrn Johann Reichhoffers Vornehmen Burgers vndt Handelßmanns alhier ehelich geliebter hfraw ebenmäßig mit beÿstand deßelben Ihres geliebten Eheherrn, vndt dann Johannis Ursini J. V. Lti vndt Burgers alhie als geschwornen Vogts H. Johann Jacobs, H. Jacob Christophori, Jfrn Elisabethä, Jfr. Annæ Salomeen vndt Tobiæ, aller 7. geschwisterdt vndt der ietz abgeleibten fraw dreÿzehnerin seel. mitt ob Edel vndt wohlgenanndten herrn 13.ern Ehelich erzeugter Söhn vndt döchter vndt ab intestato hinterlaßener nechster Erben – So angefangen auff Dienstag den 10.ten 8.bris vnd in vielen vnd. schiedlich. tagen hernach continuirt vnd absolvirt A° 1665. et 1666.

Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Johann Jacob Kibßen weÿl. (…) Straßburg Donnerstags den 10. Martÿ Inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1636.
Copia Codicilli. 1652. (…) Freÿtag den 4. tag des Monays Decembris alten Calenders (…) inn deß Ehrenvest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Siglers Med. Doct. beim Pfenningthurn gelegener behaußung, so nachgemelte beÿde Eheleuthe anietzo bewohnen, in der Obern Mittlern Stuben, vor mir Gottfried Stößern alß hierzu in specie requirirten Keÿß. Notario, wie auch (…) Johann Lefer des Cancelleÿ Contractstuben Substituti, Johann Carolo Casparo vndt Johann Niclauß Gambßen beeder Scribenten (…) persönlich erschienen seind der Ehrenvest- from- fürsichtig- vndt Wohlweiße herr Johann Jacob Kipß des beständigen Regilents der herren fünffzehner dießer Statt, So dann die Wohl Ehren viel tugendsame Fraw Salome Kipßin gebohrne Städelin sein eheliche haußfrau, Jeedes durch Gottes miltreiche Güethe noch auffgerichteten stehenden vnd Gehenden Leibes (…)
Inn einer alhie in der Statt Straßburg vorstatt ane der Steinstraßen gelegener behaußung, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt her beschrieben, ist befunden word wie volgt.
Auff dem Obern Casten, Auff den vnd. Casten, Auff dem Nebens Bühnel, Inn der Obern Stuben, Inn d. Obern Stuben Cammer, In der Cammer A, Vor dießen Cammern, Inn der Obern kuchen, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff dem Gang, Inn der vndern Kuchen, Inn der Andern Wohnstuben, In der Saal Kammer, Im Saal, Im Roß Stall, Inn deß Garthen Manns Hauß, In der Cammer E, Inn deß H. Præceptoris Stuben, vor dießer Stuben, Inn der Badtstuben, Inn des Gartenmanns Stuben, Im Weinkeller, Inn der Scheuren, Im Roßstall
Inn einer allhier Inn der Statt Straßburg in der Großen Stadelgaßen gelegenen behaußung, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist ferners befunden worden, wie volgt. Auff dem Obern Casten, Auff dem andern Casten, Auff dem dritten Casten, Im Feder Kämmerl. In der Cammer A, Vff der wellen* Bühnen, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor d. vlldthuerer* Cammer, In der Cammer E, Inn der hindern Stuben, Inn deß H. Præceptoris Stuben, Vor dießer Stuben, Vor dießer Stuben, Auff dem Gang, Vie der hind. Stuben, Inn der Stub Cammer, Inn der Mägt Kammer, Inn der obern Kuchen, Im Saal, In vndern haußöhren, Im Hoff vnd. d/ Stegen, Im Hoff, Im ob. Keller, Inn der holtzkammer vff dem Baarfüßer platz
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Häußern vndt Liegenden Güthein. (Häußer und Garten an der Steinstraßen) (…)
(Hauß in der Großen Stadel gaßen) (…)
(Halb Hauß in der Großen Stadelgaßen) (…)
(Hauß Im Thomanloch – E.) Item hauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weith. Rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. im Thomanloch, im Jungbronnen gäßlein, j.s. neben Balthaßar Held, elteren, 2. s. neben dem St. St. Marx, hind. vff Jr. Claus Von Biethenh. seel. Erben Garthen stoßend, dauon gehen 6 ß 8 d bodenzinß, ietz frau Elisabeth Wenckerin gebohrner Berchtoldin, weÿl. H. Joh: Wenckers Altten Ammstrs. vndt 13.ners alhie seel. hinderlaßener Fr. wittwen, sonsten leedig Eÿgen, angeschlagen vmb 50 lb. Vermög j. Extractum auß alhießig. Cancelleÿ Contractstuben sub dato 8. 7.bris A° 1602. vndt 9. 10.bris A° 1657. mit altten Nis 11 et 88 signirt v. dabeÿ gelaßen
(Hauß, Baum : und Regbarthen Zu Northeim – E)
(Matten in Gambßhurst – Sultz und Kippenheim)
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Auß den Special Theil Register, waß die fraw Dreÿtzehneren seel. von dem Edeln Vesten, fromm, fürsichtig vnd hochweÿßen herrn Christoph Städeln dem Ältern geweßenen Regirenden Ammeistern, Ihrem hochgeehrten herrn Vattern, seel. in A° 1637 ererbt
Des Herrn Wittwers unveränderte Nahrung, 1) Sa. haußraths 686, 2) Sa. Bibliotthec 10, 3) Sa. Silber geschirr und Geschmeids 377, 4) Sa.Guldiner Rinng 71, 5) Sa. Baarschafft 9, 6) Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3031, 7) Sa.Güther Zinnß 10, 8) Sa. Gülth von liegenden güthern 494, 9) Sa. Lehen von f. Gräffliche hanau liechtenberg. 58, 10) Sa. Eigenthumbs vnd Beßerung ane Häußerin 1712, Bericht ahe statt der Ergäntzung, Summa summarum 6441 l, – Schulden 654, Nach deren Abzug 5807 lb
Der Erben unverändert Guth, 1) Sa. Haußraths 32, 2) Sa.Leerer Vaß 6,3 ) Sa.Silber geschirr und Geschmeids 357, 4) Sa. Guldine Ring 308, 5) Sa. baarschafft 9, 6) Sa. Pfenningzinß hauptgüter 748, 7) Sa. Gülthen 103, 9) Sa. Eigenthums und beßerung ane Häußern und Liegenden güthern 564, 10) Sa. Schulden 36, 11) Sa. Ergäntzung 2513, Summa summarum 5298 lb – Schulden 31, Nach deren Abzug 5260 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, 1) Sa. haußraths 239, 2) Sa. Früchten 48, 3) Sa. Wein vnd faß 87, 4) Sa.Silber geschirr und Geschmeids 409, 5) Sa. Guldinen Ring 298, 6) Sa. Baarschafft 159, 7) Sa. Eigenthums und Beßerung ane einer behaußung 625, 8) Sa. Schulden 303, Summa summarum 2171 lb – Schulden 5869 lb, Übertreffen also die Schulden aus der theilbaren Verlaßenschafft 3698 lb

La maison revient à sa fille aînée Barbe Kips qui épouse en 1662 Jean Louis Imlin, fils de Daniel Imlin, ancien avocat de la Ville de Strasbourg alors vice-chancelier au service de Wurtemberg (à Stuttgart)

Mariage, cathédrale (luth. f° 21-v, n° 30)
1662. Dom 4. post Trin. die 22. Iun: Zum 2. mahl hr. Johann Ludwig Imlin hr. Daniel Imlins J. U. D. und fürstl. Würtenberg: geheimen Raths u. Vice: Cantzlers ehel. Sohn, Jfr. Barbara des Ehren Vesten Fürsichtig undt Wohl Weisen herrn Johann Jacob Kipsen des beständigen geheimen Regiments der Hhn XIII. vndt Scholarchen ehel. Tochter (Dien)tags den 1. Julj, Spiegel (i 23)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 123 n° 22)
1662. 22. Junÿ. hr. Johann Ludwig Imlin deß Edlen Vesten Vndt Hochgelehrten Herrn Daniel Imlins J. U. D. Vndt fürstl. Würtenbergischen Geheimen Raths v. Vice: Cantzlers ehel. Sohn, Vnd Jfr. Barbara des Edlen, Ehren Vesten Fromb, Fürsichtig Vndt Wohl Weisen Herrn Johann Jacob Kipsen des Geheimen Regiments der Herrn XIII. Beÿsitzers Vndt Scholarchen beÿ hisighen Universitet ehl. Tochter, Copulavi, Zum Spiegel ehel. Tochter Dient. den 1. Julÿ, Spiegel (i 136)

Jean Louis Imlin devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Fleur une semaine après son mariage
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 333
H. Johann Ludwig Imlin empfangt d. burgerrecht Von seiner Haußfr. Barbara, des Edlen Ehrenvesten fürsichtig Vnd Hochweisen Herrn Joh: Jacob Kipßen des beständigen Regiments der Herren XIII. Beÿsitzers Ehelichen dochter, gratis, Vnd will Zur Bluemen dienen, Jurav: den 9.t Julÿ A° 1662.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent une dispense de mariage à Jean Louis Imlin et le renvoient au Grand Sénat quant à sa demande d’accéder à la bourgeoisie à titre gratuit.
Les mêmes Conseillers nomment Jean Louis Imlin commissaire de la Ville : il sera à ce titre chargé de missions et défrayé de ses voyages

1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
Johann Ludwig Imlin 108. 137.
(f° 108-v) Montag d. 21. Jun: – Johann Ludwig Imlin
Johann Ludwig Imlin bittet (1) Um dispensation Weg. der Hochzeit, (2) Ihme d. Burgrecht gratis gedeÿen Zu laßen.
Erk. Ist Ihme im ersten petito Willfahrt, Daß andere aber an E. E. Rath gewießen word.
H. XV. Mülb Vnd H. Voltz

(f° 137-v) Samstag d. 2. August. – H. Johann Ludwig Imlin Würdt Commissarius
H. Fridt Jun: referirt daß beÿ d. Obr. Cantzleÿh. Zu einem Commissario erwöhlt worden H. Johann Ludwig Imlin habe sein Ordnung bereits abgeschriben Vnd signirt, Wurdt Zu Mh. ob Er ad iuramentum Zu admittiren gestelle. Erk. q. sic. – Jurauit.

Barbe Imlin meurt en 1684 en délaissant une fille et un fils. L’inventaire est dressé dans un logement de fonction rue de l’Epine. La maison rue de la Fontaine de Jouvence est à nouveau estimée 50 livres. La succession s’élève à 2 460 livres

1684 (29.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 19) n° 11 (902)
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vndt Güetter, so weÿlandt die viel Ehren undt tugendreiche fraw Barbara Imlin gebohrne Kipsin, deß Edlen Ehrenvesten undt hochgelehrten herrn Johann Ludwig Imlin, d. Statt Straßburg geheimen Regiments d. H. 13.rn wohlbestellten Secretarÿ haußfraw, nunmehr seelig hinderlaßen, Auff Erfordern undt begehren deß Edlen vndt hochgelehrten herrn Philipp Alrecht Wesener, d. St. Str. geheimen regiments d. H. 15., wohlverordneten Secretarÿ alß gerodneten undt geschwornen Vogts der Viel Ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Annæ Salomeæ, Herrn Johann Ludwig ledigen Silberarbeiters, beeder der verstorbenen Fr. seel. mit vor Edelgemeltem H. Johann Ludwig Imlin dem hinterbliebenen herren Wittiber ehelich erzeugten dochter undt Sohn, auch ab intestato hinderlaßenen Erben – Actum Straßburg den 29. Junÿ Anno 1684.

Copia Vergleichs, So Zwischen des hinderbliebenn herrn wittiber, auch deßherren Sohns vnd Jungfr. dochter geschwornen herren vogten, beederseits Ehegemechts unveränderter Gütter halber getroffen vndt beÿ E E großen Raht alß Kinder vertrags herren den 11.t 8.bris 1684. Confirmirt worden (…) Actum Straßburg den 12. Julÿ 1684.
Inn Einer in der Statt Straßburg in der dorlisgaß gelegenen gemeiner Statt gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Holtz vndt Schreinwerckh. In der undern Stub, In der Cammer A, Auff dem vndern Kast, In der Obersten Stuben, In der Stub Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im Hauß Ehren (perg. fol: 13.)
(f° 23) Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) It. j. behaußung, hoffstatt vndt höfflein mit allen andern ihren gebawen, zugehörden, rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen in d. St. Str. im Thomanloch, in dem Jungbronnen gäßl. einseit neben Balthaßar Held, etwan, anders. neben dem Stifft St. Marx, hinden vff Jr. Claus Von Biethenheim seel. Erben garten stoßendt, dauon gehen Jährl. 6 ß 8 d bodenzinß weÿl. H. Joh: Wenckers d St. Str. alten Ammeisters seel. Erben, ablößig mit 6 lb 13 ß 4 d angeschlagen p. 50 lb. Über diese behaußung s. j. perg. brieff in d. St. Str. Contr. Ins. verw. deß dat. den 5. Maÿ A° 1591. mit alt. N° 240. 80 v. 26. notirt auch dabeÿ gelaßen. Dabeÿ ferner j. Extract auß alhießig. CC stuben sub dato 8. 7.bris A° 1602. et 9. 10.bris A° 1657. mit alt. Nis 11 v 88 notirt auch darbeÿ gelaßen
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 347, Sa. der früchten 45, Sa. wein vndt vaß 48, Sa. der Bibliothec, 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 347, Sa. guldner Ketten, Ring und Geschmeid 170, Sa. der baarschafft 228, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 471, Sa. Eÿgenthumb ane liegenden Güthern 125, Sa. Gültten von ligenden Güttern 76, Sa. Affter lehnung 500, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 50, Summa summarum 2460 lb
Dem Sohn und Jungfraw dochter gebürt ane der Verlaßenschafft Inhalt obangeregten Vergleichs vor zween dritte theil 1640 lb – Summarum so wegen der Frawen seeligen anschaffter præ: und Legaten widerumb abzuziehen 53, Nach deren Abzug 1586 lb – Beschluß summa 2210 lb

Jean Louis Imlin meurt en 1687. La maison rue de la Fontaine de Jouvence est à nouveau estimée 50 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 270 livres, le passif à 30 livres.

1687 (5.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 16) n° 191
Inventarium und Beschreibung aller d. Jenig. Haab, Nahrung u. Güthere, so weÿl. d. Wohl Edel Vest und hochachtbare H Johann Ludwig Immelin des beständig. geheimen Regiments d. Hn. XIII. in alhießig. Königl. freÿ. Statt Straßburg gewesenen hochverdienten Secretarius nunmehr seel., nach seinem den auf dem heÿlig Gründonnerstag dießes laufend. 1687.sten Jahrs auß dieß. welt genommenen tödtlichen hintritt Zeitl. verlaß. Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuch. erfordern u. begehrendes Ehrenvest u. Kunsterfahrenen Hn Joh: Ludwig Immelins, ledigen Silberarbeithers und d. Viel Ehren u. Tugendreichen Jgfr. Annæ Salome Immelinin, des Abgeleibten Hn seel. mit weÿl. d. Edlen, Viel Ehren u. Tugendreich. frawen Barbara Immelin gebohrnrr Kipßin seiner frau Eheliebsten seel. erzeugten herrn Sohns u. Jgfr. Tochter, auch ab intestato Verlaßener Erben, mit beÿstand des hovch Edel, Vestn fromm, fürsichtig hochweiß u. hochgelehrten herrn Philipp Albrecht Weßeners des beständigen regiments der herren XV.rn in wohlermeldt Statt Straßburg hochansehnlichen beÿsitzers dero geschwornenn herren Curatoris, inventirt – Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg Montags den 5. Maÿ A° 1687.

In einer in d. Statt Straßburg ane d. dornsgaß gelegenen u. von dem Herrn seel. zu seinem gehabten officio bewohnhnet. behaußung, ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff d. Obern bühn, Auf d. undern Bühnen, In der Cammer A, In der obern Stuben, In obern haußöhren, In d. Schwartztuch Cammer, In der Cammer B, In d. Wohnstub, In d. Wohnstub Cammer, In der Cammer C, Im Mittlern haußöhren vor d. wohnstub, In d. Kuch., In der Cammer D
Affter Lehen. Eine Gastherberg in der Ruprechtsauw Zum Pflug genandt, sampt dem dahind. gelegenen Meÿerhoff (…)
Antheil ane ligenden Lehengüethern. Ein 6° theil ane einem eingezäunten Feld, ohngefähr 70. Ackh. groß im Säßmarck
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung, hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebawen, Zugehörd. recht. und gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. im Thomanloch, in dem Jungbronnen gäßlein. einseith neben Balthasar Held, etwan, anderseith neben dem Stifft St. Marx, hind. vff Jr. Claus Von Bergh: seel. Erb. garth. stoßend, davon geh. jährlich. 6 ß 8 d bodenzinß weÿl. H. Johann Wenckhers d. Statt Straßb. alt. Ammaÿsters seel. Erb., ablößig mit 6 lb 13 ß 4 über solche beschwerd angeschlagen pro 50 lb. Über diese behaußung sagt j. pergam. brieff mit d. Statt. Straßb. Contract Insigel v.wahrt. deß datum d. 5. Maÿ A° 1591. mit alt. N° 240. 80 und 26. notirt. Mehr j. pap. Extract auß alhießig. Cancelleÿ Contract stub. gefertiget, sub dato 8. 7.bris 1602. et 9. X.bris A° 1657. mit alt. Nis 11 und 88 signirt. Dabeÿ 2. Extract auß E.E. Siebner Gerichts alhier Protocollo de dato 22. Xbris A° 1681. Alles mit jetzigem N° 18. notirt
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 263, Sa. der Bibliothec 50, Sa. Wein und lähren vaß 50, Sa. der früchten 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 313, Sa. guldner Ketten, Ring und Geschmeid 153, Sa. der baarschafft 133, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 843, Sa. Eÿgenthumb ane liegenden Güthern 125, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 50, Sa. Gültten von ligenden Güttern 16, Sa. Affter lehens 250, Sa. Schulden 15, Summa summarum 2270 lb – Schulden 30, Nach deren Abzug 2240 lb
H. Actuarius Gambs bericht darauffhin, daß herr Daniel Imlin Ambtmann Zu Rothenthal Gräffl. Reichischer herrschafft weit von hier Jfr. Barbara die eine Schwester aber Zu Heÿlbronn gleich H. Peter Camerler ihrem brudern seÿe dahero werden die Hh. Imlische nicht sambtlich alhier, und man auch nich wißen könne, ob damit Zufried. in nahmen gesambter Imlischen herren Erben die ansuchung umb außliefferung der Documenten nicht freÿlich zuthun sein wird

L’orfèvre Jean Louis Imlin et Emmanuel Fischer au nom de sa femme Anne Salomé Imlin vendent la maison au Thomanloch dans la rue désormais appelée ruelle Marbach 70 livres au maçon manant Zacharie Zanger et à sa femme Anne Barbe Müller

1690 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 462-v
H. Johann Ludwig Imlin der silberarbeiter für sich selbsten, und H. Emanuel Fischer, der jünger handelßmann, alß Ehevogt Fr. Annæ Salome gebohrner Imlinin
in gegensein Zachariæ Zanger, deß Maurers und Schirms Verwanthen, und Annæ Barbaræ gebohrner Müllerin – auff des heut dato beÿ HH. Räth und XXI. ertheilte permission gekaufft zu haben
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Recht und zugehördt, allhier im Thomanloch im sogenandt. Marbachen gäßlein, einseit neben Elisabetha, weil. Jost Spindlers Witt. anderseit einer behaußung der Statt Müntz gehörig, hind. auff die Marbachische behaußung stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 6 ß d bodenzinß weil. Johann Wenckers alten Amstrs. sel. Erb. vormahls denen Edlen Pfaffenlappen gehört – geschehen umb 70 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Zacharie Zanger à acquérir la maison moyennant 100 écus

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Zacharias Zanger der Maurer Ein haus von den Imlischen Erben Zu kaufen
(p. 184) Montags den 28. Aug. 1690. Kün. n. Zachariæ Zangern, Maurer und Schirms Verwanthebs alhie, der Will eine in dem Marbachs Gäßel Gelegene, und Hn Immlin dem Goldarbeither und Hrn Fischers Ehelich. Haußfrauen Gehörig. Behaußung umb 100. Thaler an sich erkauffen, b. umb gdige erlaubnuß.
Erl. gratificirtn und sollen der Verschreibung Zweÿ Hen Deputirte Hr XXI Friderici und Hr Brantz beÿwohnen.

Zacharie Zanger et Anne Elisabeth Müller vendent la maison 106 livres à Anne Elisabeth Hochstetter, encore bourgeoise, femme du manant apprêteur de tabac Abraham Jenni

1695 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 11-v
Zacharias Zanger, der Maurer und Anna Barbara Müllerin
in gegensein Annæ Elisabethæ geb. Hochstätterin, so annoch im burgerrrecht stehet, Abraham Jenni deß Tabacbereiters und Schirms Verwanth. Eheliche haußfr. [unterzeichnet] Anna Elsabet hochsteterin, Abraham geny
hauß, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und zugehördt. allhier im Thomanloch im sogenandt. Marbach Gäßlein, einseit neben Georg Kirchenbaur den Schirms Verwanthen anderseit neben einer behaußung der Statt Müntz gehörig, hind. auff die Marbachische behaußung stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 6 schilling 8 pfenning bodenzinß weil. Hn Johann Wenckers alt. Ammeister sel. Erben, so seÿe dieselbe auch umb 25 lb Capital (verhafftet) – umb 106 pfund

L’acquéreuse hypothèque le même jour la maison au profit d’Anne Marie Heydel veuve du tonnelier Jean Keck

1695 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 12
Anna Elisabetha geb. Hochstätterin, Abraham Jenni deß Tabacbereiters haußfrau
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Heÿdelin weÿl. H, Johannis Kecken gewesenen Kieffers sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Abraham Heÿdelß Gartners Underwagners Ihres leiblich. bruders Und vogts, schuldig seÿe 62 pfund Zu erkauffung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß und hoffstatt, perge auß immediate vorstehende verschreibung

Fille de charretier, Anne Elisabeth Hochstetter épouse en 1675 Georges Frech, mousquetaire veuf : contrat de mariage, célébration
1675 (25.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 2
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Georg Frechen Musquetierer vnder H. Maÿor allhier als Hochzeitern an einem,
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfr. Anna Elisabetha Höchstetterin, des Ehrenhafften hannß Jacob Höchstetters Faß Ziehers vnd burgers alhie ehelichen dochter als hochzeiterin andern theils
Zum Fünfften Ist anseithen deß hochzeiters eingangen bewilligt vnd versprochen worden, wann daßjenige Kindt so er in erster Ehe erziehlt Vor Ihme versterben (…) alß dann alle seine Verlaßenschafft so habe nahmen ode seÿe gelegen wo Sie wolle mehrgedachter seiner lieben Jungfr. hochzeiterin eigenthümlich Zufallen
So beschehen in deß H. Reichs Freÿen Statt Straßburg Sonntags den 25.ten Aprilis Anno 1675. [unterzeichnet] Görg frech alß hochzeitder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 252-v, n° 12)
1675. Eâd. D.câ [Jubilate 25. Aprilis] Hanß Georg Frech Musquetirer Vnder Hrn Maior Wolffen Vndt Jfr. Anna Elisabetha Hanß Jacob Hochstettern deß Vaß Ziehers Vndt Burgers allhier ehl. Tochter. Copulavi Eâd. die [6 Maÿ] (i 266)

Abraham Jenni meurt en 1714 à l’âge de 55 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1710-1735, f° 19, n° 31)
1714. Sambstags morgens vmb 1. Uhr ist gestorben Abraham Jenne, der Schirmer Vndt Tabackmacher allhier vndt Sintags darauf als den 15. Julÿ auff dem Gottes acker Zu St. Gallen begraben worden, seines alters 55 jahr 2 monath 2 wochen v. 3. tag [unterzeichnet] hanß Jacob Wolff als docher man, Johanes hans Alls dochterman (i 22)

Elisabeth Hochstetter veuve d’Abraham Jenni hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1714 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 612
Elisabetha geb. höllstätterin weÿl. Abraham Jening geweßenen tabacmachers wittib beÿständlich Joh: Waldenmeÿer leinenwebers weilen unbevögtigt
in gegensein Joh: Paul Reißeißen goldarbeiters – schuldig seÿe 12 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: im Thomanloch ins marbachs gässel, einseit neben einem hauß in die Müntz gehörig, anderseit neben Kirchenbaurin hinten auf d. Marbachische hauß

Anne Elisabeth Hochstetter meurt en 1719 à l’âge de 73 ans. La maison revient à sa fille en secondes noces Marie Elisabeth Jenni qui a épousé en 1711 l’apprêteur de tabac Jean Hanss

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg 1716-1783 f° 22-v)
1719. Sonnt. d. 1. Octobr. abends um 6. uhr starb alhie Anna Elisabetha geb. Hochstätterin Weÿl. Abraham Jenni, gewes. tabackbereiters allhier hinterlassene Wittib V. Wurde d. 2. Ejusd. auff dem Gottes Acker St. Galli (alwo ich unterschriebenener Pfarrer ihr auch die leichen predigt gehalten) Christlich begraben ihres Alters 73 jahr 6 Wochen v. 5 Tage [unterzeichnet] hanß Jacob Wolff Als docher man (i 26)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 173)
1711 – Domin. II et III post Trinit. proclamati sunt Johannes Hanß der ledige Tabacbereiter und schirmer allhier und Jfr. Maria Elisabeth, Abraham Jenichs des Tabacmachers und schirmers allhier ehel. T. Copulati sunt Mittwoch d 24. Junÿ [unterzeichnet] Johannes hanß alß hochzeiter, + ist der hochzeiterin zeichen (i 179)
(dont François Frédéric ° Temple Neuf 1713 i 277, Jean Philippe Temple Neuf 1716 i 46)

L’apprêteur de tabac Jean Jacques Wolff et sa femme Marie Barbe Frech, Marie Elisabeth Jenni et son mari Jean Hanns hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1720 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 314-v
Joh: Jacob Wolff tabacm: und Maria Barb: geb. Frechin, Item Maria Elisabetha geb. Jannichin und Joh. Hanß taglöhners ihres mariti und zwar die weiber beÿständlich Joh. Peter Reinhaler schuemachers und Joh: Ernst Geßensohn hoßenstrickers
in gegensein Joh. Paul Reißeißen goldtarbeithers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung cum appert. im Thomanloch ins Marbachs gäßel, einseit neben einem hauß in die müntz gehörig, anderseit neben Kirchenbaurin hinten auff d. Marbächische hauß

Marie Barbe Frech femme abandonnée de Jean Jacques Wolff cède un tiers de la maison à sa demi-sœur Marie Elisabeth Jenni femme du journalier Jean Hanns, le troisième tiers appartenant à Erard Frech, apprêteur de tabac à Muttersholtz

1723 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 541
Maria Barbara geb. Frechin Johann Jacob Wolff des ausgetrettenen Tabackbereythers verlaßene Ehefrau beÿständlich ihres Curatoris ad lites Martin Luther des Seÿlers
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Jeningin Johann Hannßen des taglöhners und Schirmers ehefrau
Einen dritten theil für ohnvertheilt ane einer alhier im Thomanloch im Marbachs: gäßlein, einseit neben Joseph Albonesius wächter beÿ jeweiligen Regierenden H. Ammeister, anderseit neben eineù gemeiner Statt: Müntz gehörigen hauß, hinten auff den Marbachischen hoff stoßend gelegenen Behausung, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten – Von solcher gantzen behausung gibt man jährlich der Mollingerischen wittib 6 ß 8 d ane bodenzinß – die übrige zwo tertzen aber der Käufferin selbst und dero einbändigen bruder Erhard Frech, tabackbereiter zu Müttersholtz wohnhaft, für eigen und ohnvertheilt – um 100 pfund verhafftet, zum dritten theil übernommen, und 50 pfund

Jean Erard Frech cède son tiers de maison à sa demi-sœur Marie Elisabeth Jenni qui en devient ainsi seule propriétaire.

1733 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 321
Johann Erhard Frech der Tabackbereither und Schirmer
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Jennigin Johannes Hannß des taglöners und Schirmers ehefrauen, als seiner sorori uterina in ohnvertheilt gemeinschaftlichen mütterlichen Erb als Miterbin ahne mütterlichen Verlaßenschafft
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten im Thoman: loch im Marbachs: gäßel einseit neben Joseph Albonesius dem wächter beÿ jeweilig: regierendem H. Ammeister anderseit neben einem gemeiner Statt: Müntz gehörigen hauß hinten auff den Marbachischen hoff – von diesem gantzen hauß gibt man H. Rathh. Ernst Friedrich Mollinger dem Banquier 6 ß 8 d ane bodenzinß – die übrige zwo tertzen der Käufferin vorhin zugehörig – um 100 pfund verhafftet, zum dritten theil übernommen, und 50 pfund

Le journalier manant Jean Hanns et Marie Elisabeth Jenni hypothèquent la maison au profit du pelletier Jean Mentzer

1747 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 337-v
Johann Hanß der taglöhner und schirmer und Maria Elisabetha geb. Jennigin mit beÿstand ihres sohns Johann Philipp Hanß des ledigen schneiders und ihres vettern Joseph Durrlang des schuhmachers
in gegensein Johannes Mentzer des kürschners als vogts Daniel Hatmann – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt im Thomanloch im Marbach: gäßlein, einseit neben der Albonesiußischen wittib, anderseit neben einem stadt hauß, hinten auff den Marbachischen hoff

La maison revient à leur fils Jean Philippe Hanns qui apprend le métier de tailleur de 1730 à 1733 chez le maître Joseph Buessmann. Il s’inscrit au chef d’œuvre en 1739. Il est toujours compagnon en 1745 quand les contrôleurs lui reprochent de travailler en contrevenant au règlement. Jean Philippe Hanns devient tributaire le 13 septembre 1747

1730, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 284) Mittwoch den 20.ten Septembris 1730 – Joseph Bueßmann der schneider alhier nimbt in die Lehr an Johann Philipp Hannß, des Johann hannßen hießigen Schirmers und Kärchel Ziehers Ehelichen sohn, umb selbigen daß Schneider handwerck in dreÿen nächst nacheinander folgenden Jahren, den 4.ten hujus angehend, und auff gemelten Termin 1733. sich Endigend Zu lehren, wegen des Lehrgelds ist verglichen worden, daß der vatter 26. ß, wie auch 3 ß der lehrfraw pro discretione, davon die eine helffte gleich an und die andere helffte zur mittler lehrzeit bezahlt werd. Erlegen solle.

(p. 442) Dienstags den 17.ten Novembris 1733 – Joseph Bueßmann der Schneider Spricht Johann Hannß seinen Lehrjung der lehrzeit freÿ und ledig.

1739, Protocole de la tribu des Tailleurs, XI 346 (1735-1753)
(p. 181) Donnerstags den 17.t Decembris 1739 – Johann Philipp Hannß der Leedige Schneider gesell von hier, laßet sich ebenfalls Zur Zeit undt meisterstück einschreiben

(p. 376) Freÿtags den 21. Augusti 1745 – Offtgemelte Rügere, Klagen wieder Johann Philipp Hannß den ledigen Schneider Gesellen, wie daß derselbe wider ordnung gearbeitet zu deßen beweißthumb Sie einen procès verbal Vorgelegt, Von Johann Georg Riedlin den XV. botten und gezeugen unterschrieben, bitten Abstraffung ref: exp.
Beklagter Zugegen ist der Anklag geständig wendet aber Zu seiner Verantortung Vor, wie daß er deßwegen das handwerck gelernet habe.
Erkandt, Seÿe beklagter in 5 lb d Straaff Zu condemniren umb demselben die Arbeit fernerhin Zu Verbieten, ref. exp.
Nach gebettener Moderation ist Ihme die helffte der Sraaff nachgelaßen worden (2 lb 10 ß)

(p. 451) Mittwochs den 13.ten Sept: 1747 – Johann Philipp Hannß, der leedige Schneider Von hier, erhalt auf prod. Stallschein vom 4. 7.bris Jüngst das Zunft und Stuben recht (dt 3 lb 15 ß)

Les Quinze confirment la décision qui attribue la qualité de maître à Jean Philippe Hanns en 1747
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
Joh: Philipp Hanß Ca. Schneider 344
(p. 344) Sambstags d. 1. Julÿ – Idem [Roemer] nôe Joh: Philipp Hanß, des ledigen Schneiders Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister, weilen Zufolg mit Kommenden Extracts pplis auff Mghh. ratification vor dießen Jahr Zum meister admittirt worden, als bitt unterth. dieße geschehene admission gnädig Zu confirmiren. Freund setzts. Erk. wird die admission Obrigkeitlich confirmirt.

Le maître tailleur Jean Philippe Hanns devient bourgeois le 4 septembre 1747
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 307
Joh: Philipp Hanß, der ledige schneider meister Von hier gebürtig, erhalt des burgerrecht umb den Neuen burger schilling u. will beÿ E: E: Zunfft der schneider dienen, jur. d. 4.t 7.bris 1747.

Jean Philippe Hanns meurt célibataire à l’âge de 53 ans en 1771 en délaissant pour héritiers les descendants de Jean Georges Frech, premier mari de sa mère. Les experts estiment la maison 125 livres. L’actif de la succession s’élève à 131 livres, le passif à 137 livres.

1771 (18.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1318) n° 241
Inventarium über Weÿland Meister Johann Philipp Hannß geweßenen Schneiders und burgers dahier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1771. – nach seinem den 15. Februarÿ dieses laufenden 1771. Jahr aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen hat, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seeligen hinterlaßene Erben so gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ ordentlich benambset, ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch gedachte anwesendte Erben, wie auch Theresiam Valentin gebohrne Eßlerin und Mariam Annam (-) so beÿ dem Verstorbenen seel. im hauß gewohnet nun gleich nach seinem todt beÿ ihme gewesen – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in beÿseÿn H. Johann Michael Hirschel E E Kleinen Raths allhier dermaligen Wohlverdienten beÿsitzers als hierzu insonderheit abgeordneten herrn Deputati auf Montag den 18. Februarÿ Anno 171.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Georg Frech den tabackbereiter und burger Zu Mütersholtz, In deßen Namen Eingangs gedachter H. Johann Michael Hirschel E E Kl. Raths dermahlig wohlverdienter beÿsitzer beÿ diesem Geschäfft erschienen, 2° Frau Mariam Salome Walterin geb. Frechin, Mstr Johann Daniel Walter des Seilers und burgers dahier Ehefrau, so mit demselben Verbeÿstadet, diesem Geschäfft abgewartet, 3° Frau Mariam Dorotheam Theurkauffin geb. Frechin, Weÿl. Hn Johann Georg Theurkauff des gew. Paßmentirers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, 4° Frau Catharinam Barbaram Muthererin gebohrne Frechin Mstr Johann Michael Mutherer des bruckschiffmanns ane dem Rheinzoll und burgers allhier ehel. haußfr. Welche beede mit beÿstand Vorged. Mst Johann Daniel Walter dem Seiler und burger dahier ihrem Schwager diesem Geschäfft beÿgesohnt, So dann 5. Frau Margaretham Magdalenam Siegfriedin gebohrne Frechin, H. Gottfried des Pflästerers und burgers dahier Ehegattin, so mit beÿstand deßelben Zugegen ware
Alle seind Weÿl. Johann Erhard Frech gewesenen Tabackbereiters und Schirmers allhier seel. gew. in Zweÿen Ehen erziehlte Sohn und Töchtere des Verstorbenen Mutter einbändigen bruders des Verstorbenen nun ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheilen Verlaßenschaffte Erben

In hernach beschriebener allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörige behaußung folgender masen befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung und höfflin, samt allen deren übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein einseith neben Johann Friderich Müller dem fausthammer anderseith neben Weÿland Adam Wogenmann gewesenen Zimmer Gesellen und burgers dahier hinderlaßene Wittib und hinten auf dem Marbachs hof stosendt, davon gibt man Jährlichen H. Heinrich Willhelm Wundscholdt dem handelßmann und burger dahier als Syndico der Mollingerischen Hh. Creditoren, auf Martini 6 Schilling 8 d ane bodenzinß sonsten über hernach beschriebene darauf hafftende Zweÿ Capitalien leedig und eigen, Und ist dieße behaußung sambt Zugehörd über Abzug obigen bodenzinßes durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schrifftlich übergebenen und unterschriebenen Zu Mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Vom 19. febr. 1771 annoch æstimirt und angeschlagen worden um 250. fl. oder 125. lb. Über diese behausung und Zwar nur über einen tertz derselben besagt ein teutscher Pergamenter resp° Cession und Kauffbrief mit Löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract stuben anhangendem Insiegel Verwahret, Vom 11. Julÿ 1733. Ausweisend wie Maria Elisabetha Hannßin gebohrne Jennigin des Verstorbenen Mutter seel. welche tertz Von Johann Ehrhard Frech dem tabackbereiter und Schirmer allhier ihrem einbändig. bruder käufflichen ane sich gebracht mit N° 1 notirt. Ferner ein dergl. Kauffbrieff vom 28. Aug. 1690. mit N° 2 bezeichnet
Sa. haußraths 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 123, Summa summarum 131 lb – Schulden 137 lb, Passiv onus 6 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. XV, 1770-1778, f° 9)
Im Jahr Christi 1771 Donnerstags den 14. Hornung Abends um 7 Uhr starb an einem plötzlichen Schlagfluß Johann Philipp Hanß der leedige Schneider Meister und burger allhier, weÿland Johannes Hanß des Tagners und Schirmers allhier und auch weÿland Mariä Elisabethä gebohrner Jehnin ehelicher Sohn, Er wurde Samstags darauf den 16. Hornung morgens um Elff Uhr auf den Gottesacker Stæ Helenæ Zu Grab gebracht und ihme dasebst parentiret, seines Alters 53 Jahr und Zehen Monath weniger dreÿ tage (i 12)

Marguerite Madeleine Frech femme du paveur Geoffroi Siegfried rachète les parts de maison à ses cohéritiers

1771 (13.3.), Not. Griesbach (6 E 41, 1318) Joint au n° 241 du 18 févr. 1771
Zuwißen und Kund seÿe hiemit, daß Vor mir dem unterschriebenen als Zu Weÿland Meister Johann Philipp Hannß, geweßenen Schneiders und burgers dahier Zu Straßburg seel. Verlaßenschaffts Inventation et Separation adhibirtem Notario Persönlich erschienen seÿend Johann Georg Frech, der tabackbereiter und burger Zu Müetersholtz, Frau Maria Salome Walterin geborne Frechin, H. Johann Daniel Walter des Seilers und burgers dahier Ehefrau, mit beÿstand deßelben, Frau Maria Dorothea Theurkauffin geborne Frechin, Weÿl. H. Johann Georg Theurkauff geweßenen Paßmentirers und burgers dahier hinterlaßene Wittib, Lehrbrieff Hn Johann Jacob Theurkauff des Kürschners und burgers dahier ihres Schwagers, So dann Frau Catharina Barbara Muthererin gebohrne Frechin H. Johann Michael Mutherer des bruckschiffmanns ane dem Rheinzoll und burgers allhier ehel. haußfr. mit beÿstand deßelben, alle Vier Geschwisterde, Anzeigende, wie daß Sie nun ihres Verhoffen dem beßern Nutzens willen, die Ihnen ais obgedachten Meister Johann Philipp Hannßen ihres Vettern seel. Verlaßenschafft erblich Zugefallen
Vier fünffte theil Vor ohnvertheilt ane der behaußung und Höfflin mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein einseith neben Johann Friderich Müller dem fausthammer anderseith neben Weÿl. Adam Wogenmann gewesenen Zimmer Gesellen und burgers dahier hinderlaßener Wittib und hinten auf dem Marbachs hof stosend gelegen, wovon man Jährlichen auf Martini in die Mollingerische Credit Massam 6 Schilling 8 d ane bodenzinß Zureichen schuldig sonsten aber außer 100 pfund pfenning Capital (…) und 25 pfund Capital (…) leedig und eigen, wovon das überige Fünffte theil der Cessionariæ selbsten Von ihrem Vetter seel. Vorgedachtem Meister Hannßen ererbter masen Vor ohnvertheilt eigenthümlich zuständig (…)
cedirt und überlaßen Frau Margaretham Magdalenam Siegfriedin gebohrner Frechin, H. Gottfried Siegfried des Pflästerers und burgers dahier Ehefrauen ihrer Schwester und Miterbin – (über) der darauf hafftenden Zzusammen Capitalien der 125 Pfund Pfenning annoch zu 87 Pfund
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg (…) auf Mittwoch den 13. Martÿ 1771
(Transcrit à la Chambre des Contrats le 10 mai 1771, vol. 645 f° 240)

Jean Geoffroi Siegfried entre en apprentissage chez son père Frédéric Siegfried et le termine le même jour le 30 mars 1758 comme de coutume chez les paveurs
1758, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Johann Gottfried Sigfried der Pflästerer
(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Eingeschriebener vnd außgethaner Pflästerer Lehr Jung
Friderich Sÿfried der Pflästerer stellet vor Johann Gottfried Sÿfrid seinen sohn, mit bitt denselben Zu Ihme in die Lehr einzuschreiben, gleichbalden aber wider denselben außzuthun angesehen er als Ihres handwercks gebrauch ist, vnd Kein articul darwider handelt.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt, daß derselbe hiermit in die Lehr eingeschrieben Vnd auch gleichwieder außgethan werde. (dt. 2 lb d, findlinghß 2 ß)

Jean Geoffroi Siegfried est reçu tributaire le 15 avril 1768
(f° 224) Freÿtags den 15.ten Aprilis 1768. – Neu Zünfftiger
Johann Gottfried Sigfried der Pflästerer vnd burger allhier stehet Vor und producirt löbl. statt stallschein vom 24.t feb: Letsthin, mit bitt Ihne alß Ein Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt (dt. Zunfftrecht 5 ß, Einschr. gebühr 4 ß, Summa 9 ß, Findl. hauß 2 ß)(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Eingeschriebener vnd außgethaner Pflästerer Lehr Jung

Jean Geoffroi Siegfried épouse Marguerite Madeleine Frech, fille de l’apprêteur de tabac Erard Frech en 1768 : contrat de mariage, célébration
1768 (11.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 520-a
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Gottfried Siegfried, dem ledigen Pflästerer, herrn Johann Friderich Siegfried, des ältern Pflästerers mit der tugendsamen Frauen Maria Salome gebohrner Bohnertin, seiner ehelichen Haußfrauen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren: und tugendbegabten Jungfrauen Margarethä Magdalenä Frechin, weÿland herrn Johann Erhard Frechen, des geweßenen Taback fabricanten, und auch weÿland Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Straußin seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugter Tochter als des Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg den Eilften Januarÿ Anno 1798, In Præsentia und zwar auff des Hochzeiters Seithen vorgemeldeten seines wertgeschätzten Vatters und herrn Johann Daniel Siegfried Philosophiæ Magistri seines geliebten bruders (…) [unterzeichnet] Johann Gottfried Siegfried als Hochzeitern Margaretha Magdalena Frechin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 102)
Anno 1768 als auff den 31. Januarÿ vnd beÿ uns Zum ersten und den 7. Februarÿ als auff denn sontag Sexagesima Zum andern mal ausgeruffen und den mittwoch drauff als den 10. ejusdem beÿ uns copulirt worden Joh. Gottfried Siegfried lediger pflästerer und burger allhier des H. Joh: Friderich Siegfrieds statt pflästerers und burgers allhier ehelicher Sohn und Jgfr. Margaretha Magdalena Frechin des Weÿland Joh: Ehrhard Frech gewesenen tubackbereiters und schirmers allhier hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Gott fried Siegfried Als Hochzeiter, Margretha Magdalena Frechin Als Hochzeiterin (i 106)

Marguerite Madeleine Frech devient bourgeoise par son mari le 24 février 1768
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 137
Margaretha Magdalena Frechin, ein hiesig. schirmers tochter, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Gottfried Sigfrid, den Pflästerer vnd burger allh. um den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft d. Maurer, promis. en 24. febr. 1768.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du tisserand André Gerhard rue de l’Ours. Ceux du mari s’élèvent à 246 livres, ceux de la femme à 530 livres.
1768 (20.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1099
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Gottfried Siegfrid, der Pflasterer undt die Ehren: und tugendsamen frau Margaretha Magdalena gebohrne Frechin, beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, auch sich darinnen in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3° vor unverändert vorbehalten habenn welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Georg Theurkauffs, des Paßmentirers und burgers allhier ihres Schwagers fleißig inventirt und ersucht – So gewesen alhier Zu Straßburg auff Sambstag den 20. Februarÿ Anno 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Bärengäßl. gelegenen Mr Andreä Gerhard dem Leinenweber undt burgern alhier eigenthümlich zugehörigen behaußung folgender sich befunden
Series rubricarum. Des Ehemanns zugebrachten Vermögen, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 15, Sa. baarschafft 155, Summa summarum 170 lb – deme beÿzurechnen die Helfte derer hernach beschriebenen haussteuren 75, Des Ehemanns unveränderten Vermögen 246 lb
Der Ehefrauen zugebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 233, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 26, Sa. Goldener Ring 40, Sa. baarschafft 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Schulden 80, Summa summarum 455 lb – Denen beÿzurechnen die helffte nachbeschriebener Haussteuren 75 ln, der Ehefrauen zugebrachten Guths 530 lb

Jean Georges Siegfried et Marguerite Madeleine Frech font dresser l’inventaire de leurs biens dont une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux de la femme s’élèvent à 4 758 francs, l’actif du mari à 17 925 francs, le passif à 22 894 francs

1802 (15 frimaire 11), Strasbourg 7 (17), Not. Stoeber n° 1803, 3832
Inventarium über br. Johann Gottfried Siegfried Pflaesterers und Fr. Margaretha Magdalena geb. Frech dermalen besiztend Nahrung und zu bezalen habende Passiv schulden – daß ihres ehemanns nahrung durch die Révolution sehr geschwächet worden – vor weÿl. Not. Dautel den 11. feb. 1768 errichten Eheberedung und den 26. feb. passirten Inventarium illatorum
Eigenthum an einer behausung, Neml. Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden am alten Weinmarckt N° 43 neben br. taufenberger 2. s. neben dem Gasthaus zu wildenmann hinten auf eben dieselbe ziehend, dem hies. hospital 1 fr 20, angeschlagen 14.000 fr. – als ein in der Cantzleÿ Contract stub den 20. Augusti 1783 an sich gebracht (joint estimation)
berechnung gegenwärtigen Inventarii, der Ehefrau unveränderte Guth, hausrath 764 fr, ergäntzung 3894 fr, activ schulden 100 fr, summa summarum 4758 fr
des Ehemanns Mass, hausrath 2289 fr, Waaren zur handlung 800 fr, behausung 14 000 fr, activ schulden 836 fr, summa summarum 17.925 fr, schulden 22.894 fr, In Vergleichung 4968 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 81-v du 24 frim. 11

Marguerite Madeleine Frech femme de Jean Geoffroi Siegfried vend la maison à Marie Anne Obrecht veuve du serrurier André Zimmermann

1792 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 485
Fr. Margaretha Magdalena geb. Frechin H. Johann Gottfried Sigfried des pflästerers ehegattin
in gegensein Fr. Mariæ Annæ geb. Obrechtin weil. Andreas Zimmermann des schloßers wittib beiständlich H. Johann Adam Huber des zimmermanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomans loch im Marbachsgäßlein, einseit neben N. Lux dem frippier, anderseit neben Philipp Kientzle dem tagner, hinten auff das Marbachischen hoff – davon gibt man der Mollingerischen familie 6 ß 8 d ane sogenannten Pfaffenlappischen ane bodenzinß – um 1000 gulden
enreg. 25.7. F° 130-v du 23.7. (Dinckel)

André Pierre Zimmermann épouse en 1770 Jeanne Thérèse Dinckelmann originaire de Colmar

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 44-v)
Hodie 29 Januarii Anno 1770 (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Andreas Petrus Zimmermann filius legitimus defuncti Petri Jeremiæ Zimmermann tutelaris olim hujatus et fabri serrarii et Annæ Mariæ Wingen Superstitis Ejus viduæ tum originis tum Domicilii Parochianus noster Et Johanna Theresia Dinckelmann filia legitima Andreæ Dinckelmann Civis dum viveret Colmariensis et hortulanii et Margarithæ Dieterichin defunctorum Conjugum per duos annos in Parochia ad S. Petrum Seniorem Commorantam (signé) Zimmermann, signum sponsæ x (i 25)
André Pierre Zimmermann ° 1746 à SPJ catholique (image 161)

Le compagnon serrurier André Pierre Zimmermann et Jeanne Thérèse Dinckelmann sont reçus à la manance en 1773
1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
Andreas Peter Zimmermann der hießige schloßer gesell et uxor werden in den schirm recipirt. 122.
(p. 122) Montag den 12.t Julii 1773. Lect. vier von seithen löbl. Schirmgerichts ad protocollum übergebene Memorialia, vermög deren folgende umb gnädige aufnahm in den schirm anflehen
4° Andreas Peter Zimmermann der hießige schloßer gesell et uxor Johanna Theresia Dinckelmännin von Colmar, sub cautione Jacob Dauphin des burgers und tapecierers alhier produciren samtliche behörige scheine und bitten daraufhin umb gnädige reception in dem schirm.
Nach angehörtem voto des Hn gâl advocat Nadal welcher auf die gebettener reception angetragen, wurde vermittelst gehaltener umbfrag samtlcihe Imploranten a recipiendum unter angegebener respective bürgschaft an löbl. Schirmgericht ad recipiendum gewießen.
Deppi. H. Rathh Ottmann, H. Rathh. Riehl

André Zimmermann se remarie avec Marie Obrecht qui meurt en 1796. Le décès est déclaré par son gendre (par alliance) Michel Hammer
Décès, Strasbourg (f° 170 n° 679) Ce jourd’hui 12° Germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) que Michel Hammer âgé de 34 ans, Commis négociant, et Jean Huss agé de 29 ans, Négociant, tous deux domiciliés en cette Municipalité, le premier gendre, le second voisin de la défunte, sont comparus devant ledit commissaire et lui ont déclaré que Marie Obrecht, agée de 87 ans, née en cette Commune, veuve d’André Zimmermann Serrurier, est morte hier 11 Germinal à trois heures de relevée en sa demeure située rue Marbach N° 9 (i 177)

André Pierre Zimmermann cède un tiers de la maison à Madeleine et Catherine Zimmermann

1797 (16 pluviose 5), Strasbourg 9 (rép. 1), Not. Dinckel n° 1297
André Pierre Zimmermann
à Madeleine Zimmermann femme Hammer et Catherine Zimmermann ses filles
le tiers dans une maison rue Marbach n° 9 – pour 666 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 45 F° 38-v du 20 pluv. 5

Marie Madeleine Thérèse Zimmermann, fille d’André Pierre Zimmermann et de Marie Thérèse Dinckelmann, épouse en 1792 Michel Hammer, originaire de Mouterhouse près de Bitche
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63)
Anno Domini 1792, die 6. Februarÿ (…) sacro Matrimonii Vinculo conjuncti sunt Michael Hammer Antonii Hammer et Annæ Mariæ Rabong Conjugum Civium in Moderhausen Diœcesis Metensis et Districtus Bitchiensis Commorantium filius miniorennis ex unâ et Maria Magdalena Theresia Zimmermann, defunctorum Andreæ Petri Zimmermann et Mariæ Theresiæ Dinckelmann conjugum civium dum in Vivis erant Argentinæ Commorantium filia minorennis ex alterâ partibus (signé) Michel Hammer, signum sponsæ x

Marie Madeleine Zimmermann déclare que son mari le sergent de police Michel Hammer n’a délaissé que des vêtements et que la maison qu’elle possède par indivis avec sa sœur est grevée d’hypothèques au-delà de sa valeur

1807 (27. 8.bre), n° 3474
Procès verbal de carence – Marie Madeleine Zimmermann veuve de Michel Hammer sergent de police décédé le 1 juin dernier, en présence de Jacques Hertz cordonnier subrogé tuteur de ses enfants mineurs
que ledit défunt n’a rien délaissé ni en biens meubles ni immeubles que le peu d’habits et linge servant a son corps – que pressée par l’indigence elle s’etoit vue forcée de confier ses 6 enfants mineurs à l’hospice des orphelins de cette ville, que la maison sise en cette ville rue Cul de sac de Marbach n° 9 appartient a elle comparante ainsi qu’a Catherine Zimmermann sa sœur et est d’ailleurs grevée de plus de dettes et hypothèques qu’elle ne vaut
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 200 du 28.10.

Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer et Catherine Zimmermann vendent la maison 1 000 francs au revendeur Chrétien Bronner et à Elisabeth Stahl

1818 (25.3.), Strasbourg 2 (44), Not. Knobloch n° 8246
Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, Catherine Zimmermann célibataire majeure, Jacques Hertz cordonnier
à Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl
une maison /:cour:/ appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Marbach n° 9, d’un côté les héritiers Lux, d’autre Meissel, derrière cour dite Marbach – appartenant en toute propriété à la veuve Zimmermann et Dlle Zimmermann, moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 82 du 27.3.

Le cordier Jean Chrétien Bronner épouse en 1802 Marie Elisabeth Stahl, fille de journalier
1802 (6 frimaire 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius, 1391, n° 155
Eheberedung – persönlich erschienen der burger Johann Christian Bronner, lediger Seiler, des burgers Johann Friderich Bronner Tagners dahier und Catharina Dorothe Kölberzahn ehelicher Sohn, mit Zuziehung vorgemelten seines leiblichen Vaters als Hochzeiter einerseits,
und Jungfrau Maria Elisabetha Stahl, weil. Joh: Xaverius Stahl geweßenen Taglöners alhier und Frau Maria Sÿbilla Schaub eheliche Tochter mit Zuziehung ihrer vorgenannten leiblichen Mutter und unter Verbeistandung des burgers Joseph Ichterts taglöhners hieselbst, als hochzeiterin anderseits
den 6. frimaire im eilften Jahr der frantzösischen Republick [unterzeichnet] Christian Bronner, M: Elisabeth Stahlin
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 57-v du 11 frim. 11

1831 (15.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3810
Consentement – Chrétien Bronner, frippier, et Elisabeth Stahl, au mariage que leur fille Anne Marie Bronner à Paris se propose de contracter avec Louis Charles Armant Leriche de Paris, sous la condition cependant que Dlle Bronner et Sr Lreriche consentent à légitimer et reconnaître pour leur enfant Joseph Charles Bronner né à Strasbourg le 8 avril 1826
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 97 du 16.6.

1833 (6.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), Me Hickel, 4445 (fantôme)
Consentement – Chrétien Bronner, frippier, et Elisabeth Stahl au mariage de Jean Chrétien Bronner, fabricant de peignes à Lyon avec Joséphine Juliard de la même ville
Enregistrement de Strasbourg, acp 216 F° 177-v du 9.4.

1836 (23.1.), Strasbourg, Me Hickel
Consentement par Chrétien Bronner, fripier, et Elisabeth Stahl, au mariage que Marie Anne Bronner à Paris se propose de contracter avec Charles Bouveret, salpêtrier, en cas seulement que Bouveret et Bronner légitimeraient Jacques Charles Bronner né à Strasbourg le 8 avril 1826
Enregistrement de Strasbourg, acp 237 F° 80 v du 25.1.

1848 (25.4.), Me Lacombe
Consentement par Chrétien Bronner revendeur à Strasbourg et sa femme Elisabeth Stahl au mariage de leur fils Chrétien Bronner fabricant de peignes à Lyon avec Dlle Jeanne Marie Combries domestique en la même ville, gratis, par certificat d’indigence annexé au registre du * Pour timbre à la date du 26 avril 1848 n° 1302
acp 371 (3 Q 30 086) f° 33 du 26.4.

Chrétien Bronner et Elisabeth Stahl vendent la maison 1 000 francs au militaire en retraite Louis Alexis Chateau et à Marie Salomé Dorbié

1830 (10.6.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 5434
Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl
à Louis Alexis Chateau, militaire en retraite et propriétaire, et Marie Salomé Dorbié
une maison avec cour, appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue de Marbach n° 9 d’un côté la veuve et héritiers Lux, d’autre le Sr Meissel, derrière la cour die de Marbach – Etablissement de la propriété, la maison a été acquise de Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, et de Catherine Zimmermann fille majeure suivant acte reçu Me Knobloch le 25 mars 1818 – moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 180-v du 24.6.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1837 après la mort de Marie Salomé Dorbier veuve de Louis Alexis Chateau,
Les héritiers Château vendent par adjudication les immeubles de la succession. Jean Philippe Beck se porte acquéreur de la maison sise 9, rue Marbach moyennant 3 100 francs

1837 (21.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 327, n° 25, 26 & 27
Strasbourg, Me F. Grimmer, Adjudication définitive du 26.10. ; Enregistrement de Strasbourg, acp 254 f° 12-v du 27.10.
1. Marguerite Chateau épouse de Joseph Hermann, ancien boulanger, 2. Marie Thérèse Chateau femme d’Ange Forcioli, chirurgien à l’hôpital militaire de St Omer elle demeurant momentanément à Strasbourg, 3. Madeleine Chateau, majeure, 4. Alexis Chateau, majeur sans profession, 5. Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame tuteur datif de Sophie Salomé Chateau, 15 ans, Laurent Charles Chateau 9 ans, mineurs des époux Chateau ci après dénommés, tous six héritiers de leurs auteurs Louis Alexis Chateau, propriétaire, et Marie Salomé Dorbier, Inventaire M. Chateau après son décès arrivé le 17 mars 1831, Inventaire Me F. Grimmer subst. Schreider le 7 sept. 1831, la De Chateau décédée le 8 mai dernier, Inventaire Me Grimmer au commencement de mai, Jugement et rapport d’experts sur les poursuites faites par les Des Hermann et Forcioli, Dlle Chateau, Sr Chateau aux fins de faire cesser l’indivision entre eux et les deux mineurs, jugement du Tribunal Civil du 22 juin dernier et du 10 août

article 1. [Transc. n° 25 :] une maison sise à Strasbourg rue St Thomas n° 21, d’un côté Laurent Mewes, d’autre la veuve Streicher modo M. Martha greffier, devant la rue St Thomas, derrière les cohéritiers veuve Beck revendeuse – cet immeuble se compose d’une maison principale à rez de chaussée et deux étages avec cave, d’une cour avec une pompe et lieux d’aisances sur fosse, d’un bâtiment en aile avec cave, rez de chaussée, un étage et une manasrde ; estimation au rapport d’Experts, 4500 francs – Etablissement de la propriété, acquis de M. Etienne Machine, Chevalier de la Légion d’Honneur capitaine en retraire et Marie Anne Champignelle, Me Stoeber aîné 5 oct. 1819, M Machine adjudicataire par Jugement du 17 avril 1817 par expropriation poursuivie sur Benoit Bernheimer, propriétaire, et Marie Bischenthal ci devant Lieber Israel, cahier des charges du 29 août et 12 oct.
à Joseph Antoine Exel, négociant – Déclaration de command, acquis pour François Joseph Martha, propriétaire, 7450 francs
article 2. [Transc. n° 26 :] une maison sise à Strasbourg rue dite Marbach n° 9, d’un côté le Sr Hornig, d’autre le Sr Bernhard, devant la rue, derrière la cour dite Marbacherhoff – cet immeuble se compose d’un bâtiment principal avec cave, rez de chaussée et un étage, d’une petite cour et d’un petit bâtiment à rez de chaussée, estimé à 2500 francs – Etablissement de la propriété, acquis sur Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl pour 1000 fr Me Schreider 10 juin 1830 trans. vol. 236 n° 1117 [sic], les conjoints Bronner acquis de Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, et Catherine Zimmermann, majeure Me Knobloch 25 mars 1818
à la femme Farcioli – Déclaration de command, au nom de Jean Philippe Beck, propriétaire rentier à la Robertsau, pour 3100 francs
3. [non trans.] une maison à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 26
Madeleine Chateau, coliicitante, pour 8900 fr]
4. [non trans.] une maison et dépendances à Strasbourg rue Ste Barbe vers la Place d’Armes n° 2
à la femme Hermann pour 11.700 francs
article 5. [Transc. n° 27 :] une maison portant autrefois pour enseigne le Cygne sise à Strasbourg rue des Orphelins n° 2, d’un côté la propriété de M Ratisbonne banquier, d’autre M Hazard capitaire retraité, devant la rue, derrière le fossé des Orphelins. Cet immeuble est composé d’une maison principale avec cave, rez de chaussée, un étage et une mansarde, porte cochère et un petit bucher, d’une cour avec pompe dans un puits commun avec la maison voisine, d’un bâtiment au fond de la cour relié avec le bâtiment principal par une aile à gauche de cette cour, cette aile a un rez de chaussée, un hangard ouvert et la maison de derrière a un passage vers le fossé des Orphelins et renferme les lieux d’aisances sur fosse, Estimé à 13 000 francs – Etablissement de la propriété, acquis sur Marguerite Caroline Armbruster veuve de Daniel Lix, pilote pour 12 000 fr, Me Roessel 7 fev. 1823 trans. vol. 156 n° 112, la De Lix recueilli dans la succession de Catherine Salomé Jung sa mère décédée veuve de Jean Georges Armbruster, aubergiste de laquelle la défunte était la fille unique, Inventaire Me Roessel 13 dec. 1821, par acte Me Anrich du 5 thermidor 13 Jean Georges Armbruster qui était alors propriétaire de la totalité a cédé un quart à son fils Jean Georges Armbruster, domestique à Paris en paienment du bien maternel qui a vendu ce quart à la mère de la De veuve Lix, Me Schreider le 7 mai 1819, le Sr Armbruster père a vendu les trois autres quarts à Philippe Jacques Jung le jeune, poissonnier Me Anrich 7 thermidor 13, après le décès de Philippe Jacques Jung les ¾ de la maison sont échus à Philippe Jacques Jung son père et Catherine Marguerite Kamm sa mère et veuve Armbruster sa sœur laquelle dernière comme enfant unique et seule héritière desdits auteurs a réuni leur portion à la sienne, Inventaire Me Rossel 14 fév.1814, Jean Georges Armbruster père, propriétaire, Me Ensfelder 12 et 20 sept. et 16 oct. 1783
la totalité des 5 maisons étant louée à l’exception toutefois de deux chambres au fond de la cour dans la maison sise rue des Orphelins occupée par le De Forcioli et Dlle Madeleine Chateau
à Frédéric Charles Schaff, jardinier fleuriste, et Elisabeth Ehrhardt domiciliés rue Salpêtrière n° 13 pour 17 900 francs

Jean Philippe Beck est un ancien notaire à la résidence de Wasselonne. Fils de bottier, il épouse en 1812 Marie Elisabeth Rose Gallay. Il meurt à l’âge de 79 ans en 1865.
Mariage, Strasbourg (n° 268)
Acte de mariage célébré le 30 juin 1812, Jean Philippe Beck, majeur d’ans, né le 3 janvier 1786 à Strasbourg, domicilié de droit en cette ville et de fait à Wasselonne, Département du Bas-Rhin, Notaire impérial, fils de Laurent Beck, bottier, et de Marie Madeleine Landgraf, conjoints domiciliés en cette ville, Marie Elisabeth Rose Gallay, majeure d’ans, née le 26 juillet 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Guillaume Louis Gallay, maître d’écriture décédé en cette ville le 5 ventôse an XIII et de Joséphine Célestiné Gillot (signé) Jean Philippe Beck, Marie Elisabeth Rose Gallay (i 45)

Décès, Strasbourg (n° 1394)
Acte de décès. Le 27 juin 1865 (…) que Jean Philippe Beck, âgé de 79 ans, né à Strasbourg, ancien notaire, veuf de Marie Elisabeth Rose Gallay, domicilié à Strasbourg fils de feu Laurent Beck bottier et de feu Marie Madeleine Landgraf est décédé le 26 juin 1865 en la maison Impasse Ste Barbe [in margine :] Vieillesse (i 196)

1865 (20.7.), Me Becker
Dépôt du testament olographe de Jean Philippe Beck, propriétaire à Strasbourg. Ledit testament en date du 2 juillet 1852 enregistré aujourd’hui
acp 544 (3 Q 30 259) f° 97-v du 22.7.

Jean Philippe Beck vend la maison 3 000 francs au tourneur François Antoine Rohmer et à sa femme Marie Madeleine Elisabeth Schell

1845 (13.1.), Strasbourg 4 (98), Me Lauth n° 1433
A comparu M. Jean Philippe Beck, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg (vend)
a M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien, & à Marie Madeleine Elisabeth Schell, sage femme, son épouse, demeurant & domiciliés en la même ville
Une maison avec petite cour & un petit bâtiment de derrière, sise à Strasbourg, rue dite Marbach N° 9, d’un côté le Sieur Bernhard, de l’autre à la dame Linck, & par derrière à la cour dite Marbacherhoff – La propriété de cet immeuble est avenue au vendeur par suite de l’acquisition qu’il en a faite des héritiers du sieur Louis Alexis Château, en son vivant propriétaire, & de dame Marie Salomé Dorbier décédés conjoints à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1837 & déclaration de command reçue par le même notaire le lendemain 27 octobre, les deux enregistrés et transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 novembre suivant volume 327 N° 26 (…). Les époux Château possédaient le dit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du Sr Chrétien Bronner, vendeur, & de Dame Elisabeth Stahl conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois de juin volume 236 numéro 117. Les conjoints Bronnrer l’avaient acquis de Dame Madeleine Zimmermann veuve du sieur Jean Michel Hammer vivant garde de police & de Dlle Catherine Zimmermann célibataire majeure les deux de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Knobloch alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1808 – moyennant 3000 francs
acp 331 (3 Q 30 046) f° 59-v

Originaire de Biblisheim, François Antoine Rohmer épouse en 1843 Madeleine Elisabeth Schell native d’Illkirch
Mariage, Strasbourg (n° 167)
Du 24° jour du mois d’avril 1843, Acte de mariage de François Antoine Rohmer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 octobre 1818 à Biblisheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Tourneur, fils de Jean Rohmer, Cabaretier et de Marie Anne Hildebrand, conjoints domiciliés à Biblisheim ci présents et consentants, et de Madeleine Elisabeth Schell, majeure d’ans née en légitime mariage le 16 pluviôse an VIII à Illkirch (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Charles Schell, Broüetteur, décédé à Strasbourg le 9 janvier 1816 et de feu Elisabeth Kempenr décédée i Illkirch le 16 ventôse an X (signé) François Antoine Rohmer, Marie Madeleine Elisabeth Schell (i 39)

François Antoine Rohmer et Marie Madeleine Elisabeth Schell revendent quelques mois plus tard la maison 3 000 francs à l’ouvrier Frédéric Heckmann et à sa femme Marie Anne Albert

1845 (5. 9.br), Strasbourg 4 (100), Not. Lauth n° 1885
Ont comparu le sieur François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien, & Marie Madeleine Elisabeth Schell, sage femme son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
au sieur Frédéric Heckmann, ouvrier, & à dame Marie Anne Albert, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec petite cour & un petit bâtiment de derrière, sise à Strasbourg, rue dite Marbach N° 9, tenant d’un côté au Sieur Bernhard, de l’autre à la dame Linck, & par derrière à la cour dite Marbacherhoff – La propriété de cet immeuble est avenue aux vendeurs par suite de l’acquisition qu’ils en ont faite du sieur Jean Philippe Beck, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 13 janvier dernier, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 du même mois de janvier volume 424 N° 46 (…) . Le sieur Beck possédait ledit immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite des héritiers du sieur Louis Alexis Château & de dame Marie Salomé Dorbier décédés conjoints propriétaires à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me George Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1837 & déclaration de command reçue par le même notaire le lendemain 27 octobre, les deux enregistrés et transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 novembre suivant volume 327 N° 26 (…) Les époux Château l’avaient acquis du Sieur Chrétien Bronner, revendeur, & de Dame Elisabeth Stahl conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois de juin volume 236 numéro 117. Enfin les conjoints Bronner le possédaient au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Dame Madeleine Zimmermann veuve du sieur Jean Michel Hammer &vivant garde de police & de Dlle Catherine Zimmermann célibataire majeure les deux de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Knobloch alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1808 – moyennant 3000 francs
acp 341 (3 Q 30 056) f° 91

Originaire de Bischheim, Frédéric Heckmann épouse en 1835 Anne Albert dont les parents habitent Marlenheim
Mariage, Strasbourg (n° 234)
Du 30° jour du mois de juin 1835, Acte de mariage de Frédéric Heckmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 Thermidor an XIII à Bischheim au Saum (Bas Rhin), domicilié à Bischheim au Saum, fils de feu Mathias Heckmann, cloutier décédé à Bischheim le 27 juin 1828 et de Barbe Krieger domiciliée à Bischheim ci présente et consentante, et d’Anne Albert, majeure d’ans, née hors le mariage le 30 juillet 1797 à Burckheim, grand Duché de Bade, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joseph Albert, tisserand décédé à Marlenheim (Bas Rhin) le 12 janvier 1823 et de Marie Anne Zech domiciliée à Marlenheim ci présente et consentante (signé) Friederich Heckman, Anna Albert (i 39)

600 MW 380, Registre domiciliaire (i 224) rue Marbach N° 9 / Impasse Thomann 8
Heckmann, frédéric, (naissance) 02, h. m., journalier, catholique, français (séjour dans la commune) 35
id. née Albert, Marie, 97, f. m. sa femme, catholique, française, 35

Marie Anne Albert meurt en 1867. L’héritière testamentaire cède ses droits au veuf qui réunit ainsi la propriété à l’usufruit.
1867, Me Ritleng père
Testament du 26 Xbr 1861 – Marie Anne Albert femme de Frédéric Heckmann journalier à Strasbourg
par lequel elle lègue 1) à son dit mari l’usufruit de sa succession, 2) et elle institue Louise Albert femme Laurent Kuntz à Marlenheim sa sœur légataire universelle
Décès le 9 juillet 1867
acp 564 (3 Q 30 279) f° 29 du 10.7. (succession déclarée le 12 août 1867)

1869 (1.6.), Me Momy
Cession – Louise Albert veuve de Laurent Kuntz à Marlenheim
à Frédéric Heckmann, ancien ouvrier à Strasbourg
de tous les droits héréditaires tant mobiliers qu’immobiliers revenants à la cédante dans la succession de sa sœur Anne Marie Albert décédée épouse de Frédéric Heckmann, en sa qualité de légataire universelle en nue propriété, instituée par la De Heckmann décédée à Strasbourg le 9 juillet 1867 moyennant 700 francs, ladite succession grevée d’aucun passif
acp 583 (3 Q 30 298) f° 39 du 1.6. (succession déclarée le 9 juillet 1867)



6, rue des Lentilles


Rue des Lentilles n° 6 – VII 168 (Blondel), P 896 puis section 1 parcelle 57 (cadastre)

Auberge au Pélican (1692-1702) – Bâtiments démolis en 1973


Aspect en avril 2016. La maison se trouvait à l’extrémité de la file de voitures au premier plan

La maison et sa voisine au sud appartiennent au début du XVII° siècle au tisserand et teinturier Gaspard Geiger. Elles reviennent à son fils Ambroise Geiger, sergent municipal, puis à l’Hôpital. La maison a le droit de faire écouler ses eaux par la voisine au sud. Le cordonnier Jean Georges Klein y transporte en 1692 l’auberge au Pélican qu’il a été autorisé à ouvrir quelques maisons plus loin en 1680. Un compagnon barbier y est poignardé en 1699. Les Quinze consentent à ne pas fermer l’auberge à la demande du beau-père des mineurs propriétaires. Antoine Gabriel renonce en 1702 à exploiter l’auberge après avoir été agressé par un cavalier. L’aubergiste Jean Frédéric Greiner qui n’est pas autorisé à en continuer l’exploitation quitte la Ville en abandonnant sa famille, sa femme est reléguée pour bigamie. L’Orphelinat où leurs enfants sont placés demande de rouvrir l’auberge sous une autre enseigne. Les Quinze refusent après que la commission qui s’est rendue sur place a constaté que l’auberge est une maison de passe. Le propriétaire suivant, André Schulmeister (1703) est tisserand. Comme l’aubergiste Jean Jacques Schnabel qui vient d’acquérir la maison n’est pas autorisé à y rétablir l’enseigne en 1714, il la revend au paveur André Siegfried. La maison appartient ensuite à des artisans qui y exercent leur activité : le tailleur Jean Albert Kauffmann (1723-1735) qui y fait sans doute des transformations puisque sa valeur a augmenté en 1732, les chanvriers Jacques Frick et David Henri Mohr (1736-1784) puis le fabricant de savon Daniel Reith.

123 Elévations f-i-a
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 123 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) cite un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (h) : porte d’entrée et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, comble aménagé. La cour B à l’arrière des n° 4 et 6 montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue et les différents bâtiments à simple rez-de-chaussée qui entourent la cour au nord (2-5), à l’est (5-6) et au sud (1-6).
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 4. Les plans du XX° siècle attribuent aux maisons 4 et 6 réunies le numéro quatre et à la maison n° 8 le numéro six.


Cour B – Extrait du plan cadastral (1972) sur lequel les numéros 4 (en fait 4-6) et 6 (en fait 8) sont mal portés

L’entrée du numéro 6 sert aussi au numéro 8 depuis 1885. Emile Schœllhammer fait reconstruire en 1888 la maison arrière trop peu solide après avoir simplement voulu refaire l’escalier et aménager des cabinets d’aisance. L’îlot est tenu pour insalubre depuis la fin des années 1940. Les bâtiments dont la description correspond aux dessins de 1830 comprennent plusieurs fenêtres gothiques d’après le compte rendu de visite. Ils sont démolis en avril 1973. Le sol sert depuis lors d’aire de stationnement.


Plan et élévation du nouveau bâtiment arrière (1888, dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Geiger, tisserand et teinturier, et (1597) Barbe Spiegel – luthériens
1642 h Ambroise Geiger, sergent municipal, (1641) et Anne Marie Hammerbach veuve de Nicolas Hamburger – luthériens
v 1680 h Hôpital bourgeois
1695 v Jean Georges Klein, cordonnier puis aubergiste, et (v. 1675) Marie Barbe Fleck – luthériens
1685 v Jean Jacques Ihringer, tailleur, et (1656) Catherine Scheder puis (1675) Marie Madeleine Buhler, remariée (1697) au tailleur Jean Ziegler – luthériens
1702 v Jean Frédéric Greiner, aubergiste, et Anne Marie Walter
1702 h Orphelinat
1703 v André Schulmeister, tisserand, et (1699) et Catherine Kayser – luthériens
1712 v Chrétien Becker, tisserand, et (1700) Anne Marguerite Schrepffer, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kœnig – luthériens
1714 v Jean Adolphe Rumetsch, précepteur, et (v. 1698) Anne Barbe Baquin – luthériens
1714 v Jean Jacques Schnabel, aubergiste, et (1699) Marie Salomé Heim – catholique et luthérienne convertie
1714 v André Siegfried, paveur, et (1692) Anne Marie Rost – luthériens
1723 adj Jean Albert Kauffmann, tailleur, et (1688) Anne Marie Gærtner puis (1710) Catherine Lang – luthériens
1735 h Jean Frédéric Schrœling, chirurgien, et (1725) Susanne Dorothée Lang – luthériens
1736 v Jean Jacques Frick, chanvrier, et (1732) Anne Riehl puis (1745) Marguerite Barbe Baldner – luthériens
1764 h David Henri Mohr, cordier et revendeur, et (1752) Marguerite Barbe Baldner veuve de Jean Jacques Frick – luthériens
1784 v Jean Daniel Reith, fabricant de savon et revendeur, et (1751) Marie Dorothée Müller veuve du cordier Jean Jacques Mægelin – luthériens
1787 h Jean Daniel Reith, marchand de fruits et légumes, et (1775) Marie Madeleine Zipper – luthériens
1809 v Philippe Hamm, cordonnier, et (1804) Salomé Lienhard
1832 h Jean Jacques Schmutz, batelier, et (1823) Anne Lienhard
1853 v Chrétien Charles Rœssel, notaire, célibataire
1865* h Louis Eugène Rœssel, notaire à Strasbourg et Gustave Emile Rœssel, à Brumath
1884* v Frédéric Emile Schœllhammer
1937* h Frédéric Emile Schœllhammer, cordonnier, et Sophie Wolff

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1721, 750 livres en 1732, 400 livres en 1744, 375 livres en 1751, 250 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VII 168, Jean Jacques Frick
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mohr, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 896, Schmutz, Jacques, batelier & pilote – maison, sol, cour – 1,8 are

Locations

Auberge au Pélican

1695, Conrad Merald, aubergiste, et (1688) Elisabeth Braun
1699, François Füger, aubergiste et manant
1700, Antoine Gabriel, aubergiste

1712, Jean Adam Gilg, tisserand
1714, Chrétien Becker, ancien propriétaire de la maison
1723, Jean Erard Spengler, cordonnier
1726, Véronique Messerlin veuve du tricoteur de chausses Luc Heiger
1755, état des locataires
1784, Jean Balthasar Plœcklé, teinturier, fiancé à Anne Catherine Eck

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Nagel est autorisé au nom du fabricant de savon Daniel Reith à réparer le crépi de la maison rue des Lentilles

(f° 323-v) Dienstags den 26. Julii 1785 – Daniel Reith Seifensieder
Idem [Herr Exsenator Nagel, der Maurer] nôe Daniel Reith, des Seifensieders, bittet zu erlauben an deßen behausung am Linsenfelser Gäßel gelegen den abgefallenen Bestich Zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave voûtée, un bâtiment arrière comprenant deux petites chambres, dalles par-dessus, passage latéral, puits commun, petite cour, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, passage latéral, plusieurs poêles, chambre, chambre à soldats, cuisine, réduit pour une vache, vestibule, cave voûtée, puits commun, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un vestibule et la chambre à soldats, la cour et un puits commun, cave voûtée, au premier un poêle, une chambre, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, sous le toit un poêle, une petite cuisine et un vestibule, vieux combles et grenier dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et une cuisine à côté de l’entrée, au premier et au deuxième étage à chaque fois un poêle, une cuisine et un vestibule, comble à double couverture de tuiles plates, cave voûtée, puits commun, en outre un bâtiment arrière comprenant plusieurs chambres, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Lentilles

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Hamm
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Les deux maisons n° 7 (plan Blondel VII168) et n° 8 (VII 169) forment une seule parcelle
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 251 case 2

Schmutz Jacques, batelier pilotte
Roessel, notaire,Rue du Vieux Marché aux Vins substitution 1854

P 896, sol, maison, Rue des lentilles 7
Contenance : 1,80
Revenu total : 94,94 (94 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 540 case 2
La maison n° 8 (VII 167) est reportée à la même case

Roessel, notaire, Vieux Marché aux Vins 46
1865, Roessel, Louis Eugène, notaire à Strasbourg et Roessel, Gustave Emile, à Brumath
1884, Schoellhammer Friedrich Emil

P 896, maison, sol, Rue des lentilles 4-6
Contenance : 1,80
Revenu total : 94,94 (94 et 0,94)
Folio de provenance : (251)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 86/87
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 895, maison, sol, Lindenfelsergasse 8
Contenance : 0,34
Revenu total : 136,12 (précédent, 45 et 0,18)
Folio de provenance : 540-I
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 5
Le nouveau cadastre n’attribue plus aux maisons les mêmes numéros

Parcelle, section 1, n° 56 – autrefois P 895, 896.p
Canton : Lindenfelsergasse N° 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,44
Revenu : 1000 / 1050
Remarques :

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 6

Parcelle, section 1, n° 57 – autrefois P 896.p
Canton : Lindenfelsergasse N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,04
Revenu : 1000 / 1400
Remarques :

(Propriétaire), compte 1115
Schoellhammer Emil
1937, Schoellhammer Frédéric Emile
(3725)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 226 Rue de Linsensfels (p. 366)

7
loc. – Moesner, garç. tisserant – Drapiers
loc. – Karcher, femme de bourgeois
loc. – Zezner, J. Jacques – Pêcheurs
loc. – Baumann J. Fréd. frippier
loc. – Bansang, veuve – Manante
loc. – Frech, veuve –
loc. – Lupf, Michel, journalier – Manant
loc. – Krieger, veuve – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lindenfelsergasse (Seite 103)

(Haus Nr.) 4
Grabenstetter, Tagner. 0
Schöllhammer, Totengr. E 1
Metz, Tagner. 2
Wolf, Musiker. 2
Brach, Schreiner. 3
Woelfle. Wwe. H 0
Stiefvater,Tagner. H 1
Dendinger, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 94)

Rue des Lentilles 4, 6, 8 (1884-1972)

Le propriétaire Schœllhammer convertit en fenêtre la porte d’entrée du n° 8 en 1885, l’entrée se faisant désormais par le n° 6. Il fait reconstruire en 1888 la maison arrière trop peu solide après avoir simplement voulu refaire l’escalier et aménager des cabinets d’aisance.
Marie Glasser pose en 1908 au n° 6 une enseigne reprise en 1911 par Jacques Bachmann. Une autre enseigne est posée en 1912 par la fripière Philomène Hils puis en 1922 par le ferrailleur Aloÿse Schmitt. Plusieurs locataires se plaignent de leur logement.
La Police du Bâtiment constate en 1948 que les logements du bâtiment en partie sinistré en 1944, sis dans un îlot insalubre, ne correspondent pas aux prescriptions. Après la mort de la veuve propriétaire en 1972, l’architecte des Bâtiments de France écrit que les immeubles sis 4 et 6 rue des Lentilles et 3 et 5 rue du Coq sont promis à la démolition. Le rapport constate que les bâtiments à rez-de-chaussée, deux étages, combles aménagés et caves voûtées sont construits en maçonnerie (façade sur rue) et en pans de bois et qu’une corniche est détériorée. Le bâtiment comporte en outre des fenêtres en bois et en pierre de style gothique. Les bâtiments sont démolis en avril 1973.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – La maison est repeinte, juin 1884
  • 1864 – Charles Lux demande l’autorisation de continuer à engraisser des oies dans la cave. Le maire fait établir un rapport qui énumère les conditions à respecter.
  • 1885 – L’entrepreneur Bischoff demande l’autorisation de modifier une croisée et de convertir la porte d’entrée en fenêtre dans la propriété Schoellhammer – Autorisation accordée eu égard que les trois maisons 4, 6 et 8 appartiennent au même propriétaire et que l’entrée du n° 6 est proche de la cage d’escalier du n° 8 – Travaux terminés, avril – Dessin
  • 1888 – Le maire constate que l’entrepreneur Bischoff fait construire pour le compte du cordonnier Emile Schœllhammer une maison arrière et une cage d’escalier. Le propriétaire fait une demande dans laquelle il expose que son intention était de faire un nouvel escalier et d’aménager des cabinets d’aisance mais que l’état du bâtiment a conduit à le démolir et à le reconstruire – Autorisation de transformer le bâtiment arrière. Dessins
    L’agent constate lors du contrôle que le cabinet d’aisance a pour seule ouverture la porte, que la cuisine est éclairée par une fenêtre qui donne dans le corridor et que le mur pignon du bâtiment voisin a été consolidé sur une partie seulement de sa longueur
  • 1891 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1896 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – Le propriétaire répond avec retard en alléguant sa maladie et demande un délai. L’agent note en marge que la double maison 4-6 est sale et le ravalement urgent. – La façade a été repeinte à l’eau, septembre 1897
    1897 – Autre notification pour la maison 4-6, rue des Lentilles – Les deux maisons sont repeintes, octobre 1897
  • 1902 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade aux 4-6, rue des Lentilles – La maison est repeinte, octobre 1902
  • 1908 – Marie Glasser demande l’autorisation de poser une enseigne au 6, rue des Lentilles – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1908 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade aux 4-6, rue des Lentilles – Travaux terminés, novembre 1908
  • 1911 – Jacques Bachmann demande de transférer à son nom le droit d’enseigne dont bénéficiait Marie Glasser. – Accord
    Marie Glaser informe en 1912 la Police du Bâtiment qu’elle habite désormais au 17, rue Saint-Nicolas
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la fripière Philomène Hils a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est retirée en octobre 1912
  • 1822 – Aloÿse Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne plate (commerce de vieux métaux) au 6, rue des Lentilles
  • 1927 – Le locataire Schæffer (deuxième étage du bâtiment sur cour) se plaint que son logement est humide – La Police du Bâtiment qui constate que la plainte est fondée invite le propriétaire Schœllhammer à faire réparer les gouttières – Travaux terminés, avril 1928
    1929 – Nouvelle plainte du même. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée
  • Commission contre les logements insalubres – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1906
    1905, rapport sur les maisons n° 4, 6 et (8), en cinq points
    1907. Maison n° 4, rien à signaler sauf le logement sous les combles qu’il faut rénover
    Maison n° 6, remarques en 5 points. Le litige avec la locataire Jost s’éteint quand elle quitte la maison en 1909
    Commission des logements militaires, 1915, maison n° 4, remarques en 7 points. Autre rapport, 1916. Travaux terminés, octobre 1916. Un soldat se plaint des punaises qu’il voit en se rendant chez sa fiancée
    Réclamations, 1912, 1922 (locataire Dürr, rez-de-chaussée), 1923 (locataire Schæffer deuxième étage). Rapport de 1919 qui estime que la plainte est exagérée. Rapport de 1923 qui constate que la plainte est fondée.
    1924. Le Syndicat des locataires d’Alsace et de Lorraine intervient au nom de Valentin Dürr. La Police du Bâtiment constate les faits mais estime qu’ils ne sont pas si graves étant donnée la crise du logement
  • 1934 – Le locataire Lechler dépose une plainte. Le maire notifie le propriétaire Schœllhammer de faire réparer le plancher du logement Lechler, 6, rue des Lentilles. Le propriétaire répond que le plancher est abîmé par négligence des locataires. L’affaire tenue pour non urgente est provisoirement classée
    1937 – Le locataire Lechner signale que la cage d’escalier est en mauvais état. La Police du Bâtiment constate les faits et invite le propriétaire, domicilié au 4 de la même rue, de faire faire les travaux – Le propriétaire envoie une réponse circonstanciée dans laquelle il déclare avoir donné congé à son locataire par lettre recommandée qui a été refusée – La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le règlement. Travaux terminés, avril 1937
  • 1938 – La locataire Mages se plaint du plafond qui menace de s’écrouler – La Police du Bâtiment constate les faits – Le propriétaire, homme âgé, fait lui-même les réparations, les dommages ayant été causés par un tuyau d’eau gelé – Travaux terminés, juillet 1939
  • 1948 – La Division I (logement) demande à la Division V de voir si les murs menacent de s’écrouler après que le bâtiment a été en partie sinistré en 1944. La Police du Bâtiment constate que les logements ne correspondent pas aux prescriptions et que leur remise en état serait trop onéreuse. L’immeuble dont le propriétaire habite au premier étage se trouve dans un îlot insalubre
  • 1972 – Le notaire Loth demande un certificat d’urbanisme pour les immeubles 4-6, rue des Lentilles (section 1, n° 56 et 57.
    Extrait de la matrice cadastrale (1971), feuillet du L. F. 3649. Frédéric Emile Schoellhammer, cordonnier, et son épouse Sophie Wolff en c.d.b.n 4, rue des Lentilles était inscrit à la matrice cadastrale sous le compte 3725 pour les propriétés bâties rue des Lentilles n° 4, maison, 30,00
    Propriétés non bâties, section 1 n° 56, rue des Lentilles n° 6, 1,44, sol deux maisons
    section 1 n° 57, rue des Lentilles n° 4, 1,04, sol maison – Plan cadastral
    L’architecte des Bâtiments de France écrit que « le plan de rénovation du quartier de La Petite France prévoit la démolition des immeubles sis 4 et 6 rue des Lentilles et 3 et 5 rue du Coq. Ces terrains seraient à inclure dans la voirie urbaine afin d’assainir l’îlot formé par ces deux rues la Grand’Rue et la rue du Bain aux Plantes et de créer un chemin pour piétons. »
  • 1972 – Rapport des pompiers sur un feu de cheminée. La propriétaire, Mme Schœllhammer, habitait au premier étage avant sa mort en 1971, le gérant est le notaire Loth (rue de la Haute-Montée). La Police du Bâtiment estime que « ces bâtisses sans aucune valeur architecturale devront être portées sur la liste des bâtiments menaçant ruine suivie de la démolition intégrale ».
    Rapport, 14 février 1972. « Il a été constaté que les n° 4 et 6 rue des Lentilles sont deux immeubles contigus en R + 2 + combles aménagés, toiture à 2 versants avec annexes dans la cour. Les deux immeubles sont construits en maçonnerie pour la façade sur rue et en pans de bois et remplissage pour tous les autres murs avec caves voûtées en sous-sol. Le n° 6 n’est plus habité, le n° 4 comporte encore un logement occupé au rez-de-chaussée, totalement insalubre et dépourvu de tout confort. (…) La couverture a dû être un certain temps en très mauvais état (cela a entraîné le pourrissement de la charpente) mais des travaux y ont été faits et on peut les considérer comme à peu près étanches. La charpente a été partiellement *ée et consolidée. Seules demeurent des déficiences dans l’écoulement des eaux pluviales, d’une part pour le n° 4 sur rue en mitoyenneté avec le n° 2 ainsi que dans la cour intérieure, d’autre part pour le n° 6 à l’angle du pignon et de la façade sur cour. De plus la corniche sur rue qui avait été atteinte lorsque la toiture était défectueuse menace actuellement de s’effondrer. Il faudrait rendre attentif à ce fait Maître Loth qui assure la gérance des immeubles et lui demander de faire abatte la partie dangereuse de la corniche. Par la même occasion on pourrait lui conseiller d’accélérer les procédures concernant ces immeubles qui ne gagnent pas d’être laissés ainsi à l’abandon et sont visiblement très détériorés, trop même pour envisager une remise en état dont le coût serait disproportionné. Toutefois si l’arasement était choisi il faudrait prendre garde qu’un certain nombre de fenêtres sur cour tant en bois qu’en pierre de style gothique sont à conserver. »
    Le maire demande au notaire gérant de l’immeuble de faire abattre la corniche qui menace de s’effondrer sur la voie publique.
    Le maire prend le 17 avril 1972 un arrêté portant injonction de remédier à un état de péril. Le notaire répond que les moyens financiers des héritiers ne leur permettent ni de réparer ni de faire démolir les bâtiments, il offre à la Ville de Strasbourg d’acheter les immeubles pour les faire démolir eu égard que les terrains ne sont pas constructibles d’après le certificat d’urbanisme.
    1972 (octobre) – Rapport d’expertise contradictoire qui conclut que la démolition s’impose. Les immeubles 4 et 6 rue des Lentilles sont compris dans le programme de rénovation et seraient réunis à la voie publique.
    1973 (février) – Les bâtiments sont en cours de démolition. La démolition est suspendue parce que le chantier voisin ne permet pas de faire parvenir un camion jusqu’aux décombres. – Les bâtiments sont démolis, avril 1973

Relevé d’actes

La maison ainsi que sa voisine au sud appartiennent dans les années 1610 au tisserand et teinturier Gaspard Geiger qui épouse en 1597 Barbe Spiegel, fille du receveur Ambroise Spiegel. La maison au sud revient à ses enfants, celle au nord à sa veuve.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. n° 7 p. 100)
1597. Caspar Geiger der Sergenweber vnd ferber vnd Jungfrau Barbara Ambrosÿ Spiegels des Schaffners im Blatterhauß. Eingesegnet zu St Thomas 8. Febru. (i 54)

Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger teinturier en soie et péager au pont sur Rhin, hypothèque la maison au profit des enfants du farinier Blaise Hartmann.

1633 (30. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 59-v
Erschienen Barbara Spieglin, Caspar Geigers, deß Seÿdenferbers vnd Zollers vf d. Reinbrucken see. witwen, mit beÿstandt ihres Vogts Friderich Steg. Barbierers vnd burgers Alhie
hatt in gegensein Hanß Reinhardt Reicheisens Kinder Vogts Bläß Hartmanns deß Meelmanns bekannt, demnach besagter Ihr haußwürh see. alß gewesener vogt erstbesagter Reichseÿsischen Kinder, Andres Heckern von Breuschwickerßheim vermög der den 16. 10.bris anno 1625. auch in der Contract stuben vfgerichteten verschreibung 25. lb d vorgestreckt
Vnderpfandt, Hauß, hoff vnd nebens häußlein, sampt deren hoffstätten auch allen andern & Alhie im Linsenfelßer gäßlin neben einer behaußung dem stifft Alten St. Peter gehörig & neben (-) von Marlenheim, Hinden auch vf ein Stift behausung stoßend gelegen so zuuor v.hafftet umb 200. fl. a 15. bz. dem Stifft St. Marx, Item vmb 15. lb Jacob Stollenmeÿer, vdt gehen auch Jarß von disen heüsern 14. ß dem Closter St. Johann vnd dann 17. ß dem obbesagten Stifft alten St. Peter

Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger, hypothèque la maison au profit de son fils Ambroise Geiger, sergent de la ville

1633 (7. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 271
Erschienen Barbara weÿ: Caspar Geigers gewesenen Zollers an der Rheinbrucken vnd burgers s: alhie wittib, mit beÿstand Friderich Steegen deß Barbierers ihres Vogts
hatt in gegensein ut spâ. [Ambrosÿ Geigers der St. St. Einspenningers] ihres eheleiblichen Sohns – schuldig seÿe XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt, im Linsenfelser gäßlin einseit neben ihr vnd ihren Kindern selbsten, anderseit neben Jacob Schneider von Marlenheim et gsort. hinden vff N. N. von Scharrachberckheim stoßend gelegen
dabeÿ gewesen Caspar Geiger der Bekennerin anderer Sohn

Hypothèque par Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger, assistée de ses deux fils Ambroise Geiger, sergent, et Gaspard Geiger, teinturier

1633, (ut spâ. [5. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 269
Erschienen weÿ: Caspar Geigers gewesenen Zollers An der Rheinbrucken nachgelaßene witib Barbara, mit beÿstand Friderich Steegen deß Barbierers ihres Vogts, wie auch sein Geigers see. beede Söhn vnd Erben, Ambrosius Geiger der St. St. Einspenninger, vnd Caspar Geiger der Jünger Bomasin Ferber, burger alhie
haben in gegensein Paul Leütels Vogts Steffan Stichen deß Notÿ. – schuldig worden 50 lb
[in margine :] Erschienen hienebens gemelter Vogt Stephan Stich benante in gegensein weÿ: Caspar Geigers see: Erben nahmens Ambrosÿ, Caspar v. Friderich Stegen (…) Act. 12. Febru: 1635.

Barbe Spiegel conclut en 1642 un contrat alimentaire avec son fils Ambroise Geiger
1642 (8. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 663-v
Erschienen Barbara, Weÿl. Caspar Geigers geweßenen Ferbers und Sergen Webers nunmehr seel. hinderlaßene Wittib, mit beÿstand der Ehrenvest H hannß Gollen und H Adam Burckhardts beeder alß vß E. E. Großen Rhatsmittel hierzu ex officio deputirter, wie auch Caspar Geigers deß Ferbers ihres Sohns, an einem,
Andern theilß aber Ambrosius Geiger ihr Sohn, Vnd bekannt, demnach Sie wegen ihres hohen erlebt. Alters sich in ietzig. beschwährlich. Zeit mit ihrer noch wenig. Nahrung Zue alimentiren nicht betrachte, Alß hette Sie, vff wohlged. Rhats am 9. octobris a° 1641. interponirtes Decretum mit ernanndtem ihrem Sohn Ambrosio ein Leibgeding dergestalt abgeredt und Verglich. (…)

La maison revient à Ambroise Geiger qui épouse en 1641 Anne Marie Hammerbach veuve de Nicolas Hamburger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Cellerier à Saint-Etienne, Nicolas Hamburger épouse en 1631 Anne Marie Hammerbach, fille d’un trompette de Waiblingen en Wurtemberg

Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrsamen vnd Achtbahre Niclaus Hamburg. den Kheller vnd portner Zue St: Stephan auch burgern Zue Straßb. als dem Breütigamb ane einem, So dann der Ehren: Vndt tugendsamen Jfrn Annæ Mariæ Hammerbachin, weÿl. Leonhard Hammerbachs geweßenen burg.s Zu Waibling. seelg. nachgelaßener ehelichen tochter, als der Hochzeiterin andern theils (…) vf d. Jfr. hochzeiterin seith. H. Ludwig Ißenheils gedachtes Stiffts Zue St: Stephan Schaffnern auch burgers Zu besagtem Straßburg, vnd Niclauß Hammerbachen ihres bruders, Wohnhaft Zue Durlach, alller deß hierzue erbettener g. H. Saaleüth
(…) hat der Bräutigamb seiner lieben hochzeiterin, Zu einem rechten Wÿdem verschrieben seine Zwen eigenthümliche antheill ane dem hauß hoffstatt und gärtlein in der vorstatt Crutenaw hind. dem Weÿßenhauß gegen Martin Stöhren hoff vber gegegen
Beschehen in d. löbl. freÿ. Reichstatt Straßb. Sontags den 25. montags Febr. Im Jahr nach Christi geburth 1631. [unterzeichnet] Stephan Stich Sacra Imperiali authoritate Notarius ac civis Argentinensis in fidem subscripsit

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 14, n° 8)
1631. Dnâca paschatos 10. Aprilis. Claus Hamburger der Keller Zu St Stephan, v. Burger alhie, J. Anna Maria, Lienhart Hammerbachs gewesenen Thurn bläsers Zu Wäiblingen im würtenb.ger Lande Tochter Köchin zu S. Stephan, hat ihren geburts brieff gebracht, ist Sie vber 30. Jahr alt, wie ihr Brudtt auch ein Bläser vor beÿtt stunde (i 250)

Nicolas Hamburger, sergent des fortifications, et Anne Marie Hammerbach font leur testament
1638 (ut spâ [8. Octob.]), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 682-v
Erschienen Clauß Hamburger Geschirr v Knecht am fortification werck und burger alhier, und Anna Maria Hambächin sein ehefr. beede ut spâ. [gesunden stehend und gehenden leibs, auch guter menschlicher Sinnen, vernunfft und verstandts, wie solches auß ihren reden, wandel und geberden genugsamb was abzunemmen,
Zeigten an], demnach Sie bißhero in ihrem nunmehr Sÿben Järigen ut spâ. [Ehestand, Je eines dem andern elle eheliche Pflicht wie Christlichen Eheleuthen gebürt, erwÿsen auch solches noch fürbaß so lang der liebe Gott ihnen deß leben beÿsammen verlaßt Zuleisten gemeint, Alß wolten Sie Einander. mit wÿdemben bedencken (…)]

Anne Marie Hammerbach conclut au nom de son mari malade un accord concernant la succession d’Anne Trœllinger, première femme de son mari morte en 1625
1640 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 450
Erschienen H. Georg Röhm alß Schaffner des Großen Allmoßens Zu St: Marx an einem,
So dann Anna Maria hamerbächin, Clauß Hamburgers geweßenen Weißbeckhen und burgers Zu Straßburg haußfrawen mit beÿstand H Johann Georg Meÿgers Stallschreibers anstatt ihres Vorgedacht. Haußwürths welcher Leibsblödigkheit nicht erscheinen können am andern theil Zeigten an, demnach Sein Hamburgers erste haußfrauw seel: Anna Tröllingerin albereit a° 1625. tods v.fahren, und sich seithero Keine Erben præsentirt (Außkauff)

Nicolas Hamburger meurt en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve. L’actif de la succession qui comprend deux maisons s’élève à 609 livres, le passif à 65 livres.
1642 (22. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 10) n° 25
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrsame Claus Hamburger geweßener burger alhie zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheiden hinder ihme Verlaßen, Welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren: vndt tugendsamen frawn Annæ Mariæ Hammerbächin deßelbe, hinderlaßener witwe, vndt vermög beÿ E. Ehrs. großen Raths erlangten Consens per testamentum Instituirte Erbin, durch sie die Wittib selbsten mit rath hülff vnd beÿstandt deß Vorgeachten vndt Achtbahren herrn Jacob Küblers burgers alhier Zu Straßburg, ihres geschwornen vogts geügt vndt gezeigt. – So beschehen in beÿsein deß Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Johann Georg Meÿgers Notÿ Publ. Vnd ietzig. Stallschrbr, auff Dienstag den 22.t 7.bris A° 1640.

Eheberedungs Copeÿ (…)
Copia Testamenti nuncupativi. 1648 (…) auff Sambstag den 4. deß Monaths Januarÿ (…) persönlich erschienen sind der Ehrsame Claus Hamburger burg. Zue Straßb. vnd mit und neben ihme die Ehrbar vnd tugendsame Anna Maria Hammerbächin sein eheliche haußfr er Claus Zwahr etwan krancken: vnd weg. erlebt. hohen alters vnuermöglichen leibs, auff einem bette ligend, Sie Anna Maria aber gesund, gehend und stehend. leibsn beede von dem Gn: Gottes guter vnd bestendiger sinnen vnd vernunfft (…)
Zum vierdten will er Claus Hamburg d. Testator seinen unterhalben bruders Söhnen hannß Sÿfridt Zue Firdenheim vnd dem andern sohn aber nicht nennen kan Jedem Insonderheit 25 lb (…) Zum Fünfften (…) Instituirt ernennt vnd eingesetzt haben obbemelte Annam Mariam Hammerbächin sein leibe Hfr. – Johann Georg Meÿger von Straßb. diß. Zeit verordneter Stallschreiber vnd burger daselbsten
In einer alhier in d. Statt Straßburg in d. Haanen gaßen in dieße Erbschafft gehörig. Behaußung Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B,, Vor dießer Cammer, Im haußöhren vor der Stuben, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Im Hoff, Im Keller
Wÿdem, so der verstorbene seeliger genoßen. Item es hatt weÿl. Anna Tröllingerin deß ietzt abgeleibten vorige haußfr. seel. Danieln, Clauß Geÿßers burgers alhie Sohn legirt vnd vermacht
Eigenthumb ane Heüßerm. Item hauß hoffestatt vnd Höfflin in Crauthenauw hind. dem Weÿßenhauß (…)
Item hauß, hoffstatt vndt höfflein in d. Statt Straßburg in d. Obern straßen in d. Haanengaßen (…)
Sa. haußraths 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. guldenen Ring 5, Sa. Baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 302, Sa. Eigenthums ane Heüßern 200, Sa. Liegenden güther 3, Sa. Schulden 10, Summa summarum 609 lb – Schulden 65 lb,, Nach deren Abzug 554 lb
Legata 50 lb, Nach deren Abzug 504 – Conclusio finalis Inventarÿ 544 lb

Le sergent municipal Ambroise Geiger épouse en 1641 Anne Marie, veuve de Nicolas Hamburger
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 263)
1641. Domin. Cantate 23. Maÿ. Ambrosius Geiger Einspänniger, Caspar Geiger Seidenfärber Vndt burger alhie hinderlaß: Sohn, Anna Maria Claus Hamburger, Becken vndt Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 31. Maÿ Ruprechtsaw (i 268)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 55) 1641. Dnca Cantate 23. Maÿ. Ambrosius Geÿger der Einspenniger alhier, Anna Maria Niclaus Hamburger Burger Vnd Becken alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 31. Maÿ Ruprechtsaw (i 56)
(pas de mariage à la Robertsau)

Les Quinze réduisent l’amende infligée à Ambroise Geiger pour avoir déclaré une fortune inférieure à celle constatée lors de l’inventaire
1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
Stall Ca. Ambrosÿ Geÿers Vermögen. 158.
(f° 158) Mittw. den 28. 8.bris. Zum andern belaüffe sich Ambrosÿ Geÿers des Einspengers Vermögen, Crafft Inventarÿ 2300. fl. dieweilen Er aber 1100 fl. Zu Wenig Verstallet, Vnd deßwegen für Nachtrag dem Stall 19. lb 5 ß 6 d Zu Zahlen alß Vermeinen die Obere Stallherren es solte dieße Straff vf 20. lb dictirt Vnd beÿ 15. lb. gelaßen, beede dieße Inuentaria aber, Wie auch bescheidt anzeigung vnd Straff wieder ane die Herren dreÿern deß Stalls remittirt Vnd gewieß. Werd.
Erkandt, Würdt beedes gefolgt, mit dem anhang deß die herren dreÿer über die 5. lb auch noch ferner moderation thun können.

Ambroise Geiger démissionne de sa fonction de sergent à cause de son grand âge et sollicite une pension. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés de la Taille.
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p 395) Montag den 24. Aug. 1674 – Ambrosius Geÿer der Einspänniger überreicht per Dr Graden Vnderthänige Supplication, resignirt wegen hohen alters vnd blögikgkeit des leibs, seine dienste, Vnd bitt mit einem genaden gelt gn. Zu erfrewen. Erkandt, Wird der Supplicant seiner dienste erlaßen, vnd sein übriges begehren ahn die Oberen Stallherren gewießen.
Herr XV.er Reißeißen et H. Caroli.

Les administrateurs de l’Hôpital vendent avec la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un 175 livres la maison qui leur est revenue à l’aubergiste Jean Georges Klein et à sa femme Marie Barbe Fleck. Le cordonnier Jean Georges Klein a obtenu en 1680 la permission d’ouvrir l’auberge au Pélican dans sa maison rue des Lentilles qu’il revend pour acheter celle de l’Hôpital. La maison acquise a le droit de faire écouler ses eaux par la voisine au sud

1692 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 806
/:tit:/ Herr Abraham von Fridolßheim, deß beständig. Regiments, der herrn XV. Beÿsitzer, alß Pfleger und H. Balthasar Friderich Stößer, alß Schaffner deß Mehren Hospitalß
in gegensein hans Georg Kleinen deß würths Zum Pelican und Mariæ Barbarä gebohrner Fleckin, mit beÿstand hans wolff Stöfflers, deß Schneiders – auff die am 20.ten 8.bris jüngst von HHn Räth und XXI. ertheilte permission
hauß, höfflein und hoffstätte sambt d. gerechtigkeit deß gemeinen bronnens und ablauffs deß waßers, und allen andern deren Gebäuen Recht und Zugehördt, allhier im linsenfelder gäßlein, einseit neben Georg Flötzer, dem Leinenweber, and.seit neben Hn Dionysio Schöpffen, Specereÿhändler, hind. auff Hn Johann Schatzen, den handelßmann ehevögtlicher weiß stoßend gelegen – geschehen umb 175 pfund

1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 268) den 20. octobr. – Schaffner des mehrern Hospitalß pro decreto alienandi.
G. nôe Balth: fried. Stößers des mehrern Hospitalß alhier Schaffnern prod. memoriale pro decreto alienandi eines im linßer Felßen gäßlein gelegenes dem besagten Spithal Zugehöriges häußlein, so an Hanß Georg Kleinen dem würth Zum pelican umb 300. fl. Verkaufft werden solle, die herren pflegere berichten mündtlich, es seÿe baulooß und trage mehr nicht alß 10 fl. Jährl. Zinß. Erkannt Willfahrt.

Fils de Jean Raoul Klein dont il a hérité de la maison, le cordonnier Jean Georges Klein épouse Barbe Fleck qui devient bourgeoise en 1681 en apportant deux enfants
1681, 4° Livre de bourgeoisie p. 479
Barbara Fleckin, empfangt das burger recht von ihrem Eheman hans Georg Kleinen, dem Schuhmacher p. 8. gold fl. welche erlegt, bringt mit sich dreÿ Kinder, Maria Barbara, hanns Geörg und Anna Margareth, so beÿ ordnung gelaßen, promist. eod. [21. martÿ]

Jean Georges Klein meurt en février 1694 à l’âge de 45 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du diacre 1687-1710 f°16-v)
1694. d. 28. Febr. ist abends ein 4.tel Vor 6 Uhr selig verschieden Johann Georg Klein burger und Schuhmacher auch Wirth Zum Pelican seines alters 45 Jahr vnd 11 Monat Vnd ist folgenden 3. Martÿ auff den Gottes Acker Zur guten leuten begraben Worden laut folgender Vnterzeichung Johannes Georgius Klein, Als Sohn, Hanß Gorg Bender schwager (i 28)

La veuve de Jean Georges Klein vend la maison et le droit d’enseigne 315 livres au tailleur Jean Jacques Ihringer et à sa femme Marie Madeleine Buhler

1695 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 225-v
Maria Barbara geb. Fleckin weil. hans Georg Kleinen gewesenen würth zum Pelican sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Jacob Sommerhalter, deß Leinenwebers ihres Vogts, so dann hans Georg Flöß auch leinenweber alß Vogt Jfr Maria Barbara mit vorged. ihrem Ehemann sel. erziehlte und nachgelaßene 6. Kinder
in gegensein H. Johann Jacob Iringers, deß Schneiders und Mariæ Magdalenæ geb. Bühlerin
hauß, höfflein und dero hoffstätten sambt der Gerechtigkeit deß gemeinen bronnens und ablauff deß waßers /:wie auch deß Schilds:/ und allen andern den Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier im Linsenfelser gäßlein, einseit neben hans Georg Flößen obged. and. seit neben H. Dionysio Schöpff. dem Specereÿ händler hind. auff Johann Schatzen dem Handelßmann, Ehevögtl. weiß stoßend gelegen, und Zum Pelican genandt, welche behaußung umb 125 pfund (und umb 100 lb Capital verhafftet) – umb 90 pfund

Jean Jacques Ihringer et Marie Madeleine Buhler louent l’auberge à Conrad Merald

1695 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 229-v
H. Johann Jacob Iringer, der Schneider und Maria Magdalena, geb. Buhlerin
in gegensein Conrad Merald, deß würths
verlühen, das würthshauß Zum Pelican, mit allen deren gebaüen und Zugehördt. allhier im linsenfelßergäßel einseit neb. hans Georg Flößen dem Leinenweber anderseit neben H. Dionysio Schöpffen den Specereÿ händler, hinten auf Johann Schatzen den handelßmann Ehevögtlich. weiß stoßend gelegen, auff Sechs Jahr lang, von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen Zinß nunmehr 20 pfund

Les Quinze font en 1696 un rapport sur les petites auberges. Celle au Pélican y porte le numéro 26. Le catholique Conrad Merald a été autorisé à reprendre le droit l’auberge parce qu’il n’a pas d’autre moyen de subsistance mais le perdra s’il déménage ou s’il trouve un autre emploi.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
Belangend die Kleinen Würth, so seÿen einige darunter, so abzuschaffen seÿn werden, Und habe mann den anfang inn dem Metzgergießen gemacht, darinn sich Findet
26. d. Pelican jnn dem Linßen Felßer Gäßlin, So Conrad Meraldt bewohnet, ist Catholischer Religion zugethan und Leibzünfftig, und lieget d. Hauß Zwar jm Winckel, allein hatt er Keine Andere gelegenheit Finden Können, deßweg. mann ihme den schanck allda so lang als er da wohnen Wird, continuiren wolte, sollte er aber anders wohin Ziehen, od. einen dienst bekommen, wo werde es als dann abzuschaffen seÿn, Geliebt Und soll seines* jns Künfftige beÿ ersetzung d. ämpter gedacht werd.

Le manant François Füger sollicite le droit de débit au Pélican parce que l’exploitation de l’auberge au Lièvre dans la Grand rue ne lui permet pas de subsister. Les Quinze qui avaient déjà voulu supprimer l’auberge de mauvaise réputation sise dans une rue étroite refusent en incitant le pétitionnaire à trouver une autre auberge. Jean Ziegler qui a épousé la veuve de Jean Jacques Ihringer, propriétaire de la maison, intercède en faveur de ses beaux-enfants auxquels la suppression du droit de débit porte préjudice. Les Quinze rappellent les circonstances qui les ont amené à accorder le droit de débit au cordonnier Jean Georges Klein en 1680. Ils se rangent aux arguments de Jean Ziegler et autorisent François Füger à exploiter le débit

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 217) Sambstags de, 4. July 1699. – Frantz Füger pt° weinschancks Zum Pelican
Frantz Füger der Schirmer per G. bittet unterth. ihme den weinschanckh Zum Pelican in Gnaden Zu Vergönnen. Erk. an die Obere Ungelts Hh. verwießen.

(f° 221) Freÿtags den 17. Julÿ 1699. – Frantz Füger pt° weinschancks
Iidem [Obere Ungelts Herren] Laßen per Herren Friden Proponiren daß Frantz Füger der Schirmer ohnlängst umb erlaubnuß den weinschanck Zum Pelican Zu treiben angehalten, vndt alß man denselben noch ferner angehört, berichtet, daß er den weinschanckh Zuvor in der straß Zum Hasen getrieben, undt weilen Er alda so schlecht war, daß er sich nicht ernehren können, Er das würtshauß Zum Pelican gelehnt habe. Man habe sich aber gleich erinnert daß es hiebevor schon die meinung gehabt, daß dießes hauß weilen es schlecht, undt in einem engen, nemblich dem Linsenfelsergäßel gelegen, abgeschafft werden solte, deßwegen davor gehalten, daß der Implorant, vmb eine andere Gelegenheit sich zu bewerben, angewießen vnd ihme alßdan in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. Gefolgt.

(f° 241) Sambstags de, 8.ten Augusti 1699 – Johann Ziegler pt° würthshaußes Zum Pelican
Gol noîe Joh: Ziegler des Schneiders, in deßen nahmen seine haußfr. erschiene, berichtet daß Prplis ohnlängst das Würthshauß Zum Pelican sampt der gerechtigkeit würtschafft alda Zu treiben an sich erhandelt nun aber Ihme wein daselbst außzuschencken inhibirt werden wolle, so ihme großen schaden bringe, alß bittet unterth. Ihme beÿ seiner erhandelten gerechtigkeit gn. Zu Manuteniren. Erk. an die Obere Vngeltshh. Gewießen.

(f° 269) Montags den 31. Aug. 1699. – Frantz Füeger und Johann Ziegler pt° Weinschancks in einem inn dem Linßerfelßel gäßlein gelegenen hauß Zum Pelican genandt
Obere Umbgeldts Herren Laßen per me referiren, daß Frantz Füger ohnlängst umb den Weinschanck in einem hauß, so jnn dem dem Linßerfelßel gäßlein gelegen, und den schild Zum Pelican hatt, angehalten, deßen begehren aber deßwegen abgeschlagen worden, weilen man sich erinnert, daß es beÿ Mghh. die meinung gehabt, daß d. Würthshauß Zum Pelican gantz abgehen solle, Nachdem aber d. ietzmahlige Eÿgenthumbs herr, Johann Ziegler, d. schneid. darauffhin umb continuation des schancks allda eingekommen, Und dabeneben remonstrirt, daß wann d. hauß quæstionis deßelben beneben d. Schildts gerechtigkeit, so seine Stieff Kind. erkaufft, verlieren sollte, sie dardurch inn sehr große, schaden gesetzt werden würden, als habe mann Auff geschehene remission die sach erkündigt, sage, Untersucht, Und thue sich soviel herfür, daß den 1. 8.bris 1690. /:davon vide Mghh. protocoll:/ Georg Klein, d. schuemacher, in ansehung seines übelen Zustandts in einem Kleinen hauß inn dem Linßerfelßel gäßl. den schanck Und schild Zum Pelican gegen erlag Viel pfund erhalten, jedoch mit dem anhang daß es nur so lang, als er dießes häußlein bewohnen Wird, währen, Und sobalden d. schild davon Wegkommen würde, er sich de novo anmelden solte, Nun seÿe Klein Zwar gestorben und d schild Von dar jnn d. hauß so anjetzo Frantz Füger besitzet, transferirt worden, allein habe deßelbige dadurch die schilds gerechtigkeit Nicht bekommen, jedoch weilen d. orth Zum Weinschanck Nicht Unbequem Und dafür d.selbe erschwehrt werden solte, die Kinder sehr der Kürtzere Ziehen würden, als habe mann auff adprobation Mghh. dafür gehalten, daß sie billich in consideration Zu Ziehen Und mithin d. schanck Zu Willfahren seÿn werde, mit dem beding daß wan Fueger jedermann setzen wird, er d. große umbgeld gebe, Und vor den schild quartaliter einen halben thaler bezahlen solte. Erk. bedacht beliebt.

Antoine Gabriel sollicite le droit de débit au Pélican. Il déclare avoir servi six ans au Bœuf, deux ans à la Carpe bridée, acheté le droit de bourgeoisie et loué l’auberge pour pouvoir l’exploiter. Les Quinze rappellent qu’un compagnon barbier y a été poignardé. Le Grand Sénat a alors laissé aux Quinze latitude de décider si l’auberge serait supprimée. Elle a cependant été maintenue à la demande de Jean Ziegler, beau père des mineurs propriétaires, qui a perdu 40 florins à cause du précédent aubergiste relégué. Les Quinze accordent le droit l’auberge au pétitionnaire qui a bonne réputation en se réservant le droit de le supprimer en cas de désordre.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Anthoni Gabriel pt° Weinschancks Zum Pelican
(f° 301) Sambstags den 4. Septembr. 1700. G. noîe Anthoni Gabriels des burgers alhie, der ist willens Zum Pelican die würtschafft anzufangen, bittet ihme den weinschanck alda gn. zu willfahren und setzts. Erk. an die Obere Vngelts herren gewießen

(f° 311) Freÿtags den 10.ten Septembris 1700. – Anthoni Gabriel pt° Weinschancks
Iidem [Obere Vngelts herren] per Herren Friden, es habe auch Anthoni Gabriel vmb den weinschanck angesucht, und alß man denselben angehört berichtet, daß er das würthshauß Zum Pelican gelehnt habe, undt mit seiner frawen burger worden seÿe, Zu deßen beweiß auch einen schein vorgelegt, und und noch weiters beÿgesetzt daß Er hiebevor 6. Jahr beÿm Ochßen, und 2. Jahr beÿm Gertenfisch als Stall knecht gedienet, vnd ermelts hauß den Schildt Zum Pelican noch hette, dabeneben das große Vngelt gleich Zugeben sich offerirte. Man habe aber sich erinnert daß ohnlängst ein Barbiergesell in dießem hauß erstochen und beÿ E. E. Gr. Rhat deßentwegen etwaß insonderheit erkant worden seÿe, Worauff Er herr Fridt sich beÿ den Raths Protocollo erkündiget, vndt von herrn Rathherrn vernehmen, daß EE. gr. Rhat, wegen wegnehmung des Schildts, an Mgherren die XV. die sach verwießen habe. Es hette aber der Proprietarius Johann Ziegler Jun: gebetten, das Recht vom Hauß nich wegzunehmen, weilen er an dem Vorigen vnd relegirten würth beÿ 40. fl. verlohren vnd an den vorgegangenen vnglückh keinen theil habe. Nun seÿe das hauß Zwar abgelegen, allein weilen der Implorant burger und Zünfftig seÿe, vnd ein gutes Zeugnus habe, auch unterschiedliche Recommandationes Vor denselben eingeloffen, alß habe man dafür gehalten, daß auff sein wohl verhalten ihme in sein begehren willfahrt werden könte, iedochstünde die approbation Zu Mghherren.
Erkandt, wirdt zwar dem Imploranten willfahrt, solle aber demselben dabeneben angezeigt werden, daß Mgherren den Schildt von sochem hauß wegzunehmen willens geweßenen seÿen, deßwegen er sich vorsehen, widrigen falls und wan einige unfugen darinnen vorgehen würden, solcher sowohl Ihme, als dem Proprietario weggenommen werden solle.

Marie Madeleine Bühler, veuve de Jean Jacques Ihringer et femme en secondes noces de Jean Ziegler, vend la maison 300 livres en janvier 1702 à l’aubergiste Jean Frédéric Greiner et à sa femme Anne Marie Walter

1702 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 42-v
(300) Maria Magdalena geb. Bühlerin Weÿl. Johann Jacob Jringers geweßenen Schneiders nun seel. Nachgelaßene Wittib anjetzo Johann Zieglers des jüngern Schneiders Haußfrau, So dann Johann Philipp Ulrici auch Schneider alß Vogt ged. Jhringers hinterlassen dreÿ Kinder
in gegensein Johann Friderich Greiners des Würths und Annæ Mariæ geb. Waltherin
Hauß, Höfflein und dero Hoffstatt sambt der Gerechtigkeit des gemeinen Bronnens Und Ablauff des Waßers Wie auch des Schilds und allen anderen deren Gebäuen, Rechten Und zugehörden allhier im Linsenfelser Gäßlein einseit neben Hanns Georg Flößen dem Weber, anderseit neben Hannß Georg Klocken dem Sigristen zum alten St. Peter allhier hind. auff Hn Johann Schatzen des Handelsmanns Kinder Erster Ehe stoßend gelegen Und Zum Pelican genandt – um 125 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund

Jean Frédéric Greiner qui vient d’acheter l’auberge au Pélican sollicite en février 1702 auprès des Quinze l’autorisation de l’exploiter. Les préposés en chef de l’accise demandent à Antoine Gabriel pourquoi il veut quitter le Pélican pour reprendre une enseigne au Faubourg Blanc. Il répond que l’auberge a mauvaise réputation et qu’il arrive souvent que des gens veuillent entrer la nuit. Un cavalier l’a en outre pris à partie en le blessant gravement au bras. Les Quinze rappellent qu’ils étaient d’avis de supprimer l’enseigne en 1699 après qu’un compagnon barbier y a été poignardé au courant de l’année et qu’elle n’a été maintenue qu’à la demande du beau père des mineurs propriétaires, à la condition que l’auberge retrouve une bonne réputation. Comme ils constatent que ce n’est pas le cas malgré la bonne conduite d’Antoine Gabriel, ils décident en mars de supprimer l’enseigne.
Le receveur de l’Orphelinat demande en septembre de la même année de rétablir le droit d’auberge. Les enfants de l’aubergiste Jean Frédéric Greiner ont en effet été admis à l’orphelinat après que leur père a quitté la Ville. Les administrateurs arguent qu’ils tireraient profit de l’immeuble s’il était à nouveau exploité, éventuellement sous une nouvelle enseigne qu’Henri Schwartz le jeune se propose de reprendre. Les préposés se rendent sur place. Ils constatent que l’auberge se trouve dans une rue étroite et qu’elle a un tel aspect qu’un homme honnête se garde d’y entrer. Seules des canailles peuvent fréquenter un tel endroit qu’Antoine Gabriel veut quitter. Il s’agit d’un véritable bordel dont le voisinage se plaint. Les Quinze ne modifient pas leur décision prise quelques mois plus tôt.

1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
Johann Friderich Greiner Zum Pelican in dem Linßenfelßer Gäßel
Weißenhaußes Schaffners H Johann Heüpels, vergönstigung des Schildts und Weinschancks in dem hauß wo vor dießem der Pelican geweßen und abgeschafft worden
(f° 54) Sambstags den 25.t febr. 1702. Joh. Friderich Greiner pt° Würtschafft Zum Pelican
K. nôe Joh: Fridr. Greiners burgers alhier, der hat das Gasthauß Zum Pelican in dem Linßenfelßer Gäßel erkaufft und will die würtschafft daselbst treiben, bittet umb continuaô des aldasigen Schancks, prod. Zugleich Stall: vnd Zunfftschein, daß Er beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger leibzünfftig werden will. Erk. an die Obere ungelts hhrn gewießen.

(f° 87-v) Freÿtags den 24.t Martÿ 1702. – Anthoni Gabriel pt° würthschaff Zum Weißenthurn olim Zur Eulen genant
Iidem [Obere Vngelts herren] per Herren Friden, es habe Anthoni Gabriel der Würth Zum Pelican, umb die würthschaff Zum Weißenthurn, olim Zur Eulen genant (…) dem Imploranten gefragt, warumb Er aus dem Pelican weg Ziehen wolle? der Zur Antworttt gegeben daß solches würthshauß in üblen ruff seÿe, und die leüth öffters Zu nacht mit gewalt hineintringen wollen, Wie dann ein Reüter Ihne, einmahl so übel tractirt, daß er vermuthlich den Lincken arm sein lebtag nicht mehr werde recht brauchen Können. Auff seithen der herren Deputirten finde man nöthig Zu seÿn, erstged. Würthshauß Zum Pelican abzuschaffen, weilen es schon in aô 1699. dieße meinung gehabt habe, in deme in besagten jahr ein barbiergesell daselbst erstochen und auch von E E Rhat dießer ursach wegen die abschaffung deßelben MGHherren den XV. recommandirt worden seÿe. man habe sich Zwar auch erinnert, daß des hauß Johann Zieglern Zugehöre, und demeselben damahls auff sein inständiges bitten die continuation des weinschancks noch ferner iedoch mit dem anhang gegönnet worden, daß der würth nienmand als leüth von gutem erbaren wandel setzen solle, wiewohlen die erfahrenheit ein gantz anders bezeüge.
Weilen nun das Würthshauß Zur Eülen (…) den Pelican aber belangendt werde Zu Mghherren stehen, ob Sie den Schild davon gäntzlich aberkennen wollen. Erkandt, wird dem Imploranten, die Würtschafft Zum Weißenthurn Zu treiben, auff sein wohl verhalten erlaubt, vnd soll der Pelican gäntzlich abgeschaff und der Schildt davon abgenommen werden.

(f° 290) Sambstags den 2. Septembr. 1702. Noê des Weißenhaußes Schaffners H. Johann Heüpels, prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts, umb wider vergönstigung des Schildts und Weinschancks in dem hauß wo vor dießem der Pelican geweßen und abgeschafft worden. Erkandt, an die Oberen ungeltshh. gewießen

(f° 314-v) Freÿtags den 22. Septembr. 1702. das Weißenhauß pt° Weinschancks Zum Vormahlig. Pelican.
Obere Vngelts herren laßen per H. Friden Proponirent, es habe H. Johann Heüpel der Schaffner des alhiesigen Weißenhaußes ein unterthäniges Memoriale überreichet und darinnen vorgetragen, welcher gestalten das weisenhauß auff Erkantnus heren Rhät vnd XXI. des außgewichenen Johann Friderich Greiners gew. Würths Zum Pelican, hinderlaßene Kinder recipirt habe, und daß Zugleich ged. Stifft besagtes hauß, cum oneribus Zugefallen seÿe, Weilen aber daßelbige anderst nicht genutzt werden Könne, als man wid. ein anderer Würth hinein gesetzt, und der vorige Schild /:so dem orths verhaßt gemacht:/ in einen andern Verwenandelt werden, und sich dato Heinrich Schwartz der Jüngere, solches Zu beziehen, und die würthschafft die er erlernt darin zu continuiren resoluirt, und darumb beÿ den herren Pflegeren angemeldet, alß wolte Er unterth. gebetten haben, Zu beßerem des Stiffts auffnehmen, in die continuation des weinschancks in dießem hauß, wie auch auffrichtung eines newen Schildts anstatt des vorigen, gn. Zu consentiren, in deme man sonsten dießeits nicht finde, wie beÿ so vielen darauff stehenden Passivis einiger profit daraus gezogen werden köne.
Auff beschehene Remission habe man vor nöthig erachtet, einen Augenschein in dießem hauß einnehmen zu laßen, so durch herr Mühlberger geschehen, welcher berichtet habe, daß selbiges in dem Linsenfelßergäßel, welches Zimlich eng, gelegen seÿe, Keinen Würths hauß gleich, sondern dergestalten außsehe, daß kein ehrlicher Mann hinein gehen sondern es nur Canailles frequentiren würden, maßen der Letztere würth, so darin gewohnet, nembl. Anthonÿ Gabriel seines lebens nicht sicher, sondern daraus Zu Ziehen genöthiget, vnd es vor dießem ein rechtes Bordel geweßen seÿe, darüber die nachbarschafft sich sehr beschwehrt habe. Worauff man Ihne herr Schaffner angehöret, welcher sich auff die Contenta seines übergebenen Memorialis bezogen, undt anbeÿ gemeldet, daß wann gemelter Schwartz zu einem Würth alda nicht anständig were, Er auff ein anderes Subjectum bedacht seÿn wolte, allein habe man davor gehalten, daß dießer Schwartz so lang er dem Weinhandel treibe, keinen würth abgeben Könne. Nach welchem man die Protocolla auffgeschlagen und gefunden, daß ao 1699. schon der schild von dießem hauß weggethan werd. sollen, wann nicht Johann Ziegler der damahlige Eigenthumbs H. davor gebetten und den schaden der Ihme dadurch zuwachße, remonstrirt hette. In dießem 1702.t Jahr seÿe ein würth darinnen gewesen, der sich aber so übel verhalten, daß man den 24. Martÿ jüngsthin solches würthshauß gäntzlich habe abschaffen müßen. Es seÿe Zwar nachgehends Anthoni Gabriel hineingezogen, der sich wohl verhalten aber wegen der officiers Zulauff vnd importunitæt nicht habe darinnen verbleiben können, sondern sich in dem würthshauß Zur Eulen begeben habe, stünde alßo Zu Mghherren, ob Sie dannoch den weinschanck wider alda erlauben oder es beÿ vorig. Erkantnuß laßen wollen.
Erkandt, wirdt es beÿ vorig. Erkantnuß und beschehener abschaffung dießes würthshaußes nochmahlig gelaßen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent les enfants de Jean Philippe Greiner aux administrateurs de l’Orphelinat. Leur grand-mère Catherine, veuve du cordonnier Jean Philippe Greiner en fait la demande après que leur père Jean Philippe Greiner a quitté la ville en abandonnant sa famille et que leur mère a été reléguée pour bigamie (remarque, on ne trouve à Strasbourg ni le mariage des parents ni le baptême des enfants).

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
H. Friderich Greiners Zweÿ Kleine Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 247.
(p. 247) Montags den 24.ten Julÿ 1702. – Saltzm. Ersch. Johann Friderich Greines deß außgetrettenen burgers Zweÿ Kleine ohnerzogene Kinder mit beÿstand der Groß Mutter Catharina, auch weÿl. Johann Philipp Greiners gewesenen burgers und Schuhmachers hinderbliebene Wittib, b. unterthänig weil auch deren Mutter ob Bigamiam von hier relegirt worden, vnd Sie wegen hohen alters von 68. die Vater vnd Mutterloße Weÿßen nicht mehr erhalten kan, selbige an J Gn. erbarmen in das allhießige Weÿßenhauß auff zu nehmen.
Herr Syndicus meldet, das vornembste so beÿ dieser sach Zu consideriren ist ob die Implorantin be[-] Kinder sein, welches auß dem abgeleßenen Stall [-] verificirt werde, vnd Zwar, daß nicht allein der Vatter sondern auch die Von Eltern derselben daß burgerrecht allhier genoßen, weilen nun das Waÿßenhauß fürnehmlich für arme burgers Kinder gestifftet und auch ob delicta [-]entum die Kinder nich Zu straffen, ob dictur ex jure divini unusquisque pro peccato suo monatur welches auch in jure civili der titulus** in Digess*ne filius pro patre vel pater pro filio erfordert*, alß hette Er darvorgehalten, daß dieße beÿde Kinder, welche pro veris orphanis zu halten ohne die herren Pfleger deß Weÿßenhaußes Zu recommendiren sein werden. Erk. Werden die Implorirenden Kinder an die herren Pfleger deß Weÿßenhaußes recommendirt.
H Rathherr Schmuck und herr Rinck.

Les administrateurs de l’Orphelinat vendent la maison 275 livres au tisserand André Schulmeister et à sa femme Anne Catherine Kayser. En marge, quittance remise au précepteur Jean Adolphe Rumetsch en 1714.

1703 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 234-v
(275) S.T. Hr. Jacob Wencker alter Ammeister u. XIII.ner alß hochverordneter mit Pfleger deß waÿßenhaußes allhier beneben Hn Joh: Heupel Schafner daßelbst
in gegensein Andres Schuelmeÿsters leinenwebers u. Annæ Cath: geb. Kaÿßerin
Hauß, Höfflein sambt Dero Hoffstatt u. der gerechtigkeit deß gemeinen brunnens, u. ablauf deß wassers, wie auch übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten allhier im Linßenfelßer gäßlein einseit neben Hanß Georg Flößen webern anderseit neben Hannß Georg Glocken Sÿgristen beÿm alten St Peter hinten auf Hn Joh: Schatzen handelsmann stoßend gelegen – um 125, 75 pfund verhafftetn geschehen um 75 pfund
[in margine :] Johann Adolph Rumetsch Præcept. privatj als Nunmahligen proprietary hierinn bemelten Haußes (…) den 15. jan. 1714

André Schulmeister et Anne Catherine Kayser hypothèquent la maison au profit d’une créancière, Marie Esther Kœnig

1704 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 168-v
Maria Ester geb. Königin Joh: Mar* deß soldaten Haußfr: so aber anjetzo in Engelland seÿe, u. Sie bereiths vier jahr lang verlassen haben mit beÿstand Joh: Daniel Inckels fischers ihres Schwagers einßen
u. andern theils andres Schuelmeÿster leinenweber u. Anna Cath: geb. Kaÿßerin deßen haußfr:, daß sie Schuelmeÿsterische Eheleuthe schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der schuldigen Eheleuthe ahm 24. maÿ 1703 erkaufte behaußung cum appertinentiis allhier im Linßenfelßer Gäßlein gelegen, wo annoch um 125 lb dem mehrern Hospithal (…) verhaftet

André Schulmeister loue la maison au tisserand Jean Adam Gilg

1712 (ut ante [15. Febr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 127-v
andres Schuelmaister leinenweber
in gegensein Joh: Adam Gilg leinenwebers
sein hauß allhier im Linßenfeltzergässel, einseit neben Joh: Georg Löß anderseit neben Glock gelegen, nichts außgenommen – auf 9 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1712 um einen jährlichen Zinß nemlich 16 lb

André Schulmeister et Anne Catherine Kayser revendent le maison 325 livres au tisserand Chrétien Becker et à sa femme Anne Marguerite Schrepffer

1712, (ut ante [28. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 391-v
(325) andres Schuelmeÿster leinenw: und Cath: geb. Kaÿßerin
in gegensein Christian Beckers leinenwebers und Annæ Marg: geb. Schrepferin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt u. Gerechtigkeit daß gemeinen brunnen u. ablauff deß wassers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß webern, anderseit neben Joh: Georg Glock, hinten auff (-), um 125, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 75 pfund

Fils d’un tisserand de Zerbst en Saxe, Chrétien Becker épouse en 1700 Anne Marguerite (Schrepffer), veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kœnig
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 102)
1700. Domin. XXV post Triit. et Domin: I. Adventus proclamati sunt Christian Becker d. leinenweber gebürthig Von Zerbst, weÿl. Christian Becker, geweßenen leinenwebers V. burgers Zu Zerbst nachgel. ehl. Sohn, V. Anna Margaretha weÿl. Joh: Jacob König geweßenen Tabackmachers alhier Nachgelaßene Witwe, copulati sunt, Mittw. d. 1. 10.bris [unterzeichnet] Christian Becker Als Hoch Zeitter, o beÿzeichen Annæ Margarethä Königin als hochzeiterin (i 104)

Fils d’enseignant, Jean Jacques Kœnig épouse en 1694 Anne Marguerite Schrepffer, fille de maître maçon
Mariage, Eckbolsheim (luth. p. 12)
Anno 1694. Die Mont. d. 1. Martÿ sind auff erlaubnuß des Regierend. H. Ammeisters Zu Straßburg, Vnd consens E. E. Capituls Zu St. Thomæ nach geschehener ordentlicher Proclamation ehelich allhier copulirt word. Johann Jacob König der ledige tuback knecht, Johannis Pauli Königs Informatoris Zu Straßburg ehelicher sohn, Vnd Jfr. Anna Margaretha, Gabriel Schrepffers burgers vnd maurers Zu Straßburg eheliche tochter [unterzeichnet] hanß Jacobus König, Annaa Margret schrepfferin (i 9

Chrétien Becker devient bourgeois par sa femme avant son mariage en octobre 1701
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 733
Christian Bercker der Leinenweber Von groß Zerbst, Weÿl. Christian Berckers gew. Leinenwebers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Frawen Anna Margaretha schrepfferin p. 2. gold fl. 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, wird beÿ E E Zunfft der Tucher dienen. Jur: d. 22. 8.bris 1701.

Chrétien Becker demande, certificats médicaux à l’appui, que sa femme soit admise à l’hôpital jusqu’à sa guérison. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent en renvoyant le pétitionnaire à l’aumône Saint-Marc
1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Christian Becker pro uxore Anna Margaretha Schröpfferin vmb auffnahm derselben in den Spittahl. 33.
(p. 33) Montags den 2.ten Martÿ 1711. – K. Ersch. H. Christian Becker burger vnd Leinenweber allhier pro uxore Anna Margaretha Schröpfferin weÿllen dieselbe lauth beÿgehend. attestati Medici mit vnterschiedlich. beschwerdten Insonderheit mit der Mult. Kranckheit behafftet Vnd Er Ihro als ein bedürfftiger Mann Zu helffen außer dem stand seÿe, als bittet Er unterthänig sie bis Zu Ihrer geneßung in allhießigen hospital auff vndt anzunehmen, Erk. wirdt implorant mit seinem begehren ab: vndt ahn die herren pflegere zu St. Marx gewießen vmb Ihme nach der sachen befundtung mit einem wochentlich. allmoßen beÿzuspringen,
Hh. XXI. Reichardt Vndt H. Garand

Chrétien Becker demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre en déclarant qu’il n’en avait pas les moyens quand il était célibataire. Il a exercé avec un seul métier pendant douze ans mais n’arrive plus à assurer sa subsitance en ces temps difficiles. Les représentants du corps de métier ne voient pas d’inconvénient à ce que les Quinze accordent une dispense, le pétitionnaire s’étant toujours bien comporté.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Christian Becker Ca. E.E. Meisterschafft der Leinenweber
(f° 2) Sambstags den 13.ten Januarÿ 1714. – Christian Becker Ca. EE Mstrschffr der Leinenweber
S. noîe Christian Beckers des burgers und Leinenwebers alhier Cit. per sched. E. E. Meisterschafft der Leinenweber alhier Obermr. Johann Georg Krieger, Pplis hat im ledigen standt aus mangel der Mittel das Meisterstück nicht machen können, alß bittet unterth. Ihme das Meisterst. anietzo Zu machen dispensando gn. Zuerlauben. G. Citat. præs. weilen das petitum wider ordnung alß bittet Deputationem. S. Setzts.
Erkandt gebettener deputation willfahrt. Obere Handwercksherren.

(f° 38) Sambstags den 10.t Febr. 1714. – Christian Becker Ca. EE Mstrschffr der Leinenweber
Iidem [Obere Handwercksherren] per Herren Friden es habe Christian Becker der Leinenweber angesucht daß ihme das Meisterstück im verheuratheten standt Zu machen erlaubt werden möchte, Alß man Ihme ferner gehört, Habe Er beditten, daß Er bißhero nur mit einem Stuhl zwölff jahr gearbeitet, weilen aber die Zeiten schwehr, Vndt Er dabeÿ sich nicht mehr außbringen könne, Er sich resoluirt hette daß Meisterstück Zu machen, mit unterth. bitt, gn. damit zu dispensiren.
Worauff Johann Georg Krieger und Johann Graff, als Ober vndt unter meister geantwortet, daß das begehren wider articul lauffe, vnd weilen Sie nicht dispensiren könten, Sie dan Imploranten anhero gewießen hetten, jm übrigen Sie wider Gegner der mit seinem Geburths vndt Lehrbrieff wohl versehen auch beÿm Handwercks sich wohl auffgeführet, nichts einzuwenden hetten, vndt nur gebetten haben wolten daß Er wie andere pro dispensatione 3 lb erlegen solte.
Auff seithen der Herren Deputirten, habe man es vor billich undt davor gehalten, daß der jmplorant gleich wie andere pro dispensatione 3. lb halb der Statt undt halb dem Handwerck erlegen solte.
Erk. Bedacht gefolgt.

Anne Marguerite Schrepffer meurt en 1721 en délaissant deux enfants issus du veuf. Le mariage a eu lieu sans contrat. L’inventaire est dressé dans une maison de location près du moulin Zorn au Finckwiller. La masse propre aux héritiers s’élève à 10 livres. L’actif de la communauté est de 8 livres, le passif de 61 livres.
1722 (7.7.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 9) n° 227
Inventarium über Weÿl. fr. Annæ Margarethæ Beckerin gebohrner Schräpfferin, Mr Christian Beckers Leinenwebers und burgers allhier geweßener Ehelicher Haußfr. seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1722. – nach Ihrem den 17. Octobris deß abgelegten 1721. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Hannß Jacob Volcken fischers vnd burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Christians undt Annæ Catharinæ der Beckeren der Verstorbenen fraw seel. mit hernach gemeltem Ihrem hinderlaßenen Wittiber Ehelich erzeugten Kinder, auch ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Strb. dienstags den 7. Julÿ A° 1722.

Bericht anstatt der Eheberedung. Demnach ich der Notarius dem Eingang dießes Inventarÿ beschrieben, so habe dem Wittiber gefragt, ob nicht Zur Zeit seiner Verheürathung Zwischen Ihme und seiner Verstorbenen fraw seel. eine Eheberedung auffgerichtet worden, hat derselbe mir geantwortet, es wäre Keine auffgerichtet worden, dahero die Jenige natural posten, so der Verstorbenen fraw seel. gehörig den Kindern Und Erben für unverändert Zugeschrieben, alles übrige aber Vor theilbahr inventirt worden.
In einer allhier Su Straßburg in dem Finckweiler ohnweit der Zornenmühl gelegener und in dieße Verlassenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
In der Stuben, In der hauß Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Erstlichen der Kinder und Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 4 ß, Summa summarum 10 lb
Dießemnach Würd auch das Gemein verändert und theilbahr gut beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handtwerck gehörig 5 lb, Sa. Goldin rings 6 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 61 lb, Theilbarer Passivorum 53 lb
das passiv onus übertrifft auch der Erben unv: Vermögen: umb 42. lb

Chrétien Becker et Anne Marguerite Schrepffer vendent la maison 375 livres au précepteur Jean Adolphe Rumetsch et à sa femme Anne Barbe Baquin

1714 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 2
(375) Christian Becker leinenweber und Anna Marg: geb. Schrepferin
in gegensein Joh. Adolph Rumetsch præceptoris privat: und Annæ Barb: geb. Backenin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnens und ablauff deß Wassers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß webern anderseit neben Georg Glock hinten auff Fr. Rennerin – um 125, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 75 pfund

Anne Barbe Baquin est originaire de Strasbourg, fille de l’interprète David Baquin. Leur fils François David est baptisé en avril 1702
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153-v) Anno 1702. Heut dato den 7. Aprilis Ist ein Junges Söhnlein Nahmens Franciscus David getauffet worden desselben Eltern seind Johann Adolph Rumetsch Von Speÿer schirmer v. bruch schneider alhier vndt Fr. Anna Maria Backinin, der tauff zeügen aber Wahren Monsieur Barron Haÿn Noch lediges standts, H. Johann Jacob Backin der ledige haußknecht welcher aber nicht Zugegen wahr, v. deßwegen Hr. Baron solches Werck verrichtete, Jonas Faudel der burger v. huffschmidt alhier, Maria Ursula Borckbinin (…) [unterzeichnet] Johann Adolph Rumetsch alß vatter, H. Baron von Haÿm freÿh. von halberstatt (i 162)

Originaire de Spire, Jean Adolphe Rumetsch devient bourgeois en 1712 en même temps que sa femme en apportant un enfant
1712, 3° Livre de bourgeoisie p. 1284
Joh: Adolff Rumetz d. Informator V. Speÿer, V. sein Fr: anna Barbara Baquinin V. hier erkauffen d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß mit ihrem Kind bleibt es beÿ ordnung. Wird Zur Mörin dien. Jur: d. 5. Martÿ 1712.

Anne Barbe Baquin meurt en 1722. De plus amples précisions figureront à la notice d’une de leurs maisons
1722 (1.6., Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 211 (194)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren: und tugendsahme Fraw Anna Barbara Rumetschin gebohrne Paquaynin deß Ehren: und Achtbahren Hn Johann Adolph Rumetschen, Præceptoris domestici undt burgers allhier geweßene Haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem d. 25. Januarÿ dießes Instehenden 1722. Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Johann Heinrich Lößen geweßenen Würthen Zuer Linten und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogt Jfr. Annæ Barbaræ Rumetschin der Verstorbenen seel. mit Vor ermeltem Ihren hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzügt undt einzig hinterlassener tochter und ab intestato Rechtsmäßiger Erbin – Actum Straßburg d. 1.ten Junÿ Anno 1722.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krebsgaß auff dem Roßmarckt gelegener und in dieße Verlassenschafft Eigenthümlich gehöriger behaußung befundten worden wie Volgt
Auff der Bühn, In der wohnstub
Eÿgenthumb ane Hausern. Item in d. Krebsgaß (…)
Item in d. Vorstatt Crautenaw am Gaulstatten (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 110, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eÿgenth. ane häußern 425, Summa summarum 823 lb – Schulden 9 lb, Nach deren Abzug 814 lb – Stall summa 775 lb

Jean Adolphe Rumetsch loue la maison au tisserand Chrétien Becker auquel il vient de l’acheter

1714 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 3-v
Joh. Adolph Rumetsch præceptor privatus
in gegensein Christian Becker leinenwebers
in seinem hauß allhier im Linßenfeltzer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Glock anderseit neben Joh: Georg Floß hinten auff frau Rennerin stoßend, oben die öberste stueb und alles was auf solchem boden ist, Item oben darüber eine Cammer die in den hoff siehet und einen großen Keller mit den beding, daß sie unterer haußleuth den durchgang dardurch in ihren keller haben sollen der hof soll gemein seÿn, auf i. jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1714 – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Jean Adolphe Rumetsch et Anne Barbe Baquin revendent un mois plus tard la maison à l’aubergiste Jean Jacques Schnabel et à sa femme Marie Salomé Heim

1714 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 n° 112
(500) Johann Adolph Rummetsch præceptor priuatus und Anna Barbara geb. Beckinin (signé) Anna Barbara Baquingin
in gegensein Joh: Jacob Schnabel würt und Maria Salome geb. heimin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnens und ablauff deß wassers wie auch übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier im Linßen felßer gässen, einseit neben Joh: Georg Flöß anderseit neben Joh: Georg Glock hinten auff Fr. Rennerin – um 125, 75 und 50 pf verhafftet, geschehen um 250 pfund

Originaire d’Oberreitnau à côté de Lindau au lac de Constance, Jean Jacques Schnabel épouse en 1699 la strasbourgeoise convertie Marie Salomé Heim
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 40)
Die 2.a Mensis Martÿ 1699. (…) inthronizati sunt Jacobus Schnabel Joannis Schnabel & Evæ bräuchin p. m. civium quondam in oberreytenau ditionis Lindauiensis filius ex una, & Maria Salome Dromerin, Joannis Jacobi Dromers & Maria Salome Heynin ciuium quondam argent. filia ex parte altera (i 23)

Jean Jacques Schnabel devient bourgeois par sa femme en 1711 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1282
Jacob Schnabel der Weinhändler V. Landaw Weÿl. Johann Jacob schnabel gew. burgers daselbst sohn V. sein Fr. Maria Salome Heimin erkauffen d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß Wird zu E. E. Zunfft d. Freÿburger dienen Jur. d. 14. Dito [9.br] 1711

Ancien aubergiste au Fort entre la porte de Cronenbourg et celle de la Tour Blanche, Jean Jacques Schnabel et sa femme Marie Salomé Heim font dresser un état de leur fortune dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Leurs biens s’élèvent à 324 livres
1711 (30. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 34) n° 37
Inventarium über deß Ehrengeachten Jacob Schnabels hiebevor geweßenen würths in dem Fort zwischen dem Cronenburger thor und Weißenthurn und fr. Mariæ Salome gebohrner Heimin beeder Eheleuthe und Schirms Verwanthen allhier jetztmahls habende Nahrung – Welche zu bescheinung Ihr beeder Eheleuthe Vermögens beÿ erkauffung deß alhiesigen burgerrechtens, ersucht und inventirt – Actum freÿtags den 30. 8.bris A° 1711.
In einer alhier Zu Straßburg am Alten Weinmarckh geg. der Pfarrkirchen Zum alten St Peter hieüber Gelegenen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Sa. hausraths 110, Sa. Frucht 86 lb, Sa. Silber u. Gild. Ring 2 lb, Sa. der Baarschafft 107, Sa. Schuld in die nahrung zugeltend 18 lb – Summa summarum 324 lb

Jean Jacques Schnabel sollicite en mars 1714 auprès des Quinze le rétablissement de l’enseigne au Pélican attachée à la maison qu’il vient d’acheter. Il présente plusieurs certificats qui attestent de sa bonne conduite depuis qu’il est manant à Strasbourg et deux congés militaires des troupes du Roi de France. Il promet d’éviter tout désordre. Les Quinze refusent de rétablir l’enseigne. Quelques mois plus tard, Jean Jacques Schnabel quitte l’auberge à la Poule blanche et sollicite d’exploiter celle au Cerf blanc.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks in Linsenfelser Gäßel
(f° 57) Sambstags den 10.ten Martÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
S. nôe Hanß Jacob Schnabels des Würths vndt burgers alhie der hat in Linsenfelser Gäßel ein Hauß gekaufft so den Schildt Zum Pelican gehabt bittet unterth. ihme den Schildt und Weinschanckh alda gn. Zu erlauben. Erk. Soll derselbe abgewießen werden

(f° 198-v) Sambstags den 21. Julÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Würtheÿ
Iidem [Obere Ungeltsherren] laßen durch H. Secretarium Friden referiren daß Johann Jacob Schnabel der burger vnd Würth allhier de novo den 14.ten hujus gegenwärtiges undth. Memorial übergeben innhaltend, daß Zwar ihm Implorant nach dem Er durch seinem fleiß vnd gottes seegen endlich dahin gebracht, daß ein hauß im dem Linsenfelser Gäßlein gelegen, allwo vor dießem Würthschafft getrieben worden, wegen der liederlichen besitzern vnd Inwohnern deßelben der damahlen geweßte schild Zum Pelican wegerkandt worden, ged. Schild wider auff zu hencken vnd daselbsten Würtschafft Zu treiben abgeschlagen worden, wann aber Er bereits beneben seiner haußfrau über 15 jahr im schirm, vnd so wohl von geistlichen alß Weltlichen persohnen vermög beÿgehender attestation ein guthes Zeügniß habe, vnd auch lauth Zweÿer abschied Jhro Königl. Maÿe. in Franckreich alß ein reüther gedienet vnd solches hauß Zu seinem vorhaben eine Kleine Würtschafft Zu treiben sehr bequem ist und Mghh. auch versichert sein können, daß Er keine desordres darinnen werde vorgeh. laßen, dabeneben auch sich anderwerths Zuernehren nicht wußte, alß wolte in aller vnderthänigkeit gebetten haben ihme die gnade Zu erzeigen, vnd in ged. hauß Würtschafft zu treiben gn. Zu erlauben, Alß man ihne auff beschehene remission ferner gehört habe Er sich auff die Contenta deß Memorials bezogen vnd andersten nichts beÿzusetzen gewußt, alß daß, wann Er die permission die Würtheÿ in dem linßenfelßer gäßlein gelegenen hauß nicht erhielte, Er verderben müßte, allein habe mann seine beÿgebrachte rationes nicht für erheblich angesehen, vnd dahien darvorgehalten, daß es veÿm vorigen bescheid gelaßen, vnd Implorant ein Für alle mahl abgewießen werden könte. Erk. beliebt.

(f° 416) Sambstag den 15. ten Decembris. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
Ober Vngelts Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Hanß Jacob Schnabel der burger und bißheriger würth Zur Weißen hennen umb des Weinschanck Zum Weißen Hirschen hindter dem Reebstöckel (…)

Jean Jacques Schnabel et Marie Salomé Heim vendent la maison au paveur André Siegfried et à sa femme Anne Marie Rost.

1714 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 764
(525) Joh: Jacob Schnabel würt und Maria Salome geb. Heimin
in gegensein Andres Sigfridt Pflästerers und Annæ Mariæ geb. Rostin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnen und ablauff deß wassers wie auch übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten allhier im Linßerfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß, anderseit neben Joh: Georg Glock hinten auf Rennerin – um 125, 75, 50 und 225 pfund verhafftet, geschehen um 50 pfund

André Siegfried apprend le métier de paveur auprès de son frère aîné Jean Siegfried de 1686 à 1689.
1686, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 64) 1686. Donnerst. 25. April. – Lehrjungen Annahm – Andres Sÿfrid
Johann Sÿfridt d. pflästerer nimbt zu einem lehr Jungen an Andres Sÿfrid. seinen Jüngsten bruder vff 3. Jahr lang solch hwerckh Zu lehren, gibt dem Jungen nebst der Cost Jährl. noch 25 fl. an gelt fahrt die lehr Zeit an Vom 1. Febr. 86. und endet sich A° 1689. auff ernanten Termin bittend Ihme gegen Erlag der gebühr Gerichtl. einzuschreiben.
Erk. Würd gebettener maßen willfahrt, Zalt 13 ß

(f° 157) Dienst. 2.ten Augusti 1689 – Lehrjungen looßsprech.
Johann Sÿgfridt der pflästerer p.sentirt seinen brudern Andreßen, den Er vom 25. April 1686 biß 1689. d. termin in 3. Jahren d. pflästern gelehrt, weilen nun Sie beede mit einander Zu frieden wolle Er ihne hiemit ledig gesprochen, und solches dem Protocoll ein Zu verleiben gebetten haben.
Erkand, wirdt gegen der gebühr willfahrt, Zmt 13 ß

André Siegfried devient tributaire le 10 février 1686
1686, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 4) Dienstag den 10.ten Februarÿ Anno 1693 – Andreß Sÿfridt, der Pflästerer alß Zünfftigen Sohn producirt Stallschein, Krafft deßen Ihne gegen der gebühr Zu einem Mit Zünfftigen anzunehmen bittend. Erkandt, Würd Solicitanten Willfahrt erlegt darauff die gebühr Vor E: E: Zunfft, Wie auch Zunfftschreiber und Bittel mit 9 ß deß 1 lb d auff den Pfenningthurn ist Er alß Zünfftig Sohn befreÿet.

André Siegfried épouse en 1692 Anne Marie Rost, fille du chapelier Jean Thiébaut Rost : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Andreæ Sÿgfrid, Pflästerern, Weÿl. deß Ehrenhafften Johann Sÿgfridts geweßenen Pfläterers burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenem Ehelichem Sohn, als Hochzeitern, an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Rostin, weÿl. herrn Johann Theobald Rosten geweßenen huethmachers auch burgers allda seeligen hinderbliebener Ehelichen dochter, als der hochzeiterin am andern theil – Und seind dieße ding beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1692. aber expedirt den 14. Februarÿ Anno 1721. Johann Heinrich Lang Sen. Nots :

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v n° 177)
Heut den 19. Nov. 1692 ist nach ordentlich. außruffung Copulirt word. Joh: Andreas Sigfrid der ledige Pflästerer, weÿl. Johann Sigfrids des burgers undt Pflästerers ehelich. Sohn, vnd Jfr. Anna Maria weÿl. Johann Diebold Rosten des burg. undt huttmachers eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Sigfridt als hoch Zeiter, x Annæ Mariæ Rostin (handzeichen) i 37

André Siegfried et Anne Marie Rost hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Gabriel Frœlich et de Gérard Walcker

1715 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 353-v
Andres Sigfrid Pflästerer und Anna Maria geb. Rostin beÿständlich hanns Georg Rüger rothegerber und lorentz dieß huetmachers
in gegensein hrn Eliæ Brackenhoffers E. löbl Ammeister Audientz actuarÿ alß vogts weÿl. Gabriel Frölichs des handelsmanns seel. 2. Kinder, so dann Gerhardt Walckhers des ledigen handelsmanns so majorennis und ohnbevögtigt – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, hauß höfflein samt dero hoffstatt und gerechtigkeit des gemeinschafftlichen brunnen und Ablauff deß waßers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlen, einseit neben Johann Georg Flöß neben Johann Georg glock hinten auff Rennerin

André Siegfried meurt en 1720 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 39 livres, celle des héritiers à 4 livres. L’actif de la communauté est de 50 livres, le passif de 396 livres.

1721 (21.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 3) n° 25
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güethere, so weÿl. der Ehrengeachte Meister Andreas Sÿgfridt geweßener Pflästerer und burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 1.ten Novembris des nechst hiengelegten 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Georg Burgers Rothgerbers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Annæ Barbaræ, Andreæ, Annæ Dorotheæ und Mariæ Salome der Sÿgfridin, aller Vier des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria Sÿgfridin gebohrner Rostin, seiner geweßenen ehelichen hußwürthin und nunmahligen hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gliechen antheilen Verlaßener Erben – So verschreibung den 21.ten Februarÿ Anno 1721.

Copia der Eheberedung (…) den 2. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1692. Johann Heinrich Lang Sen. Nots :
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linsenfelßer Gäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung, hoffstatt, höfflein sambt einem gemeinschafftlichen brunnen, auch allen übrigen Zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane dem sogenandten Linßenfelßer gäßlein, einseith neben hannß Georg Flötzen dem Leinenweber, and.seith neben H. Johann Georg Beckhen dem Musicanten, hinden auff H. Johann Christoph Bären dem Paßmentirer stoßend, so über hernach stehende beschwerden eigen und durch H. Michael Erlacher Werckmeistern des Münsters und H. Johann Jacob Biermeÿern Werckmeistern des Zimmerhoffs Crafft Abschatzungs scheins Vom 15. febr. 1721. angeschlagen pro 350. lb. Wavon aber wiedrumb abzuziehen die auff solcher behaußung hafftende Capitalia, alß Erstl. 5. lb Zu 4. pro C° gerechnet, gefallen Jährlichen auff weÿhenachten, dem Mehren hospital allhier, wiederlößig in restirendem Kauffschilling mit 125. lb. d, Item 3. lb 15. ß d Zu 5. pro Cto. gerechneten Zinßes reicht man Jährlichen auff Weÿhenachtenen der hohen Schuel allhier redimibel in Capital mit 75. lb Und dann 20. lb 5 ß d Zu 4 ½. pro Cto gerechneten Gelt gehen Jährl. auff den 3.ten Maÿ herrn Eliæ Brackenhoffern E. E. Großen Raths jetzigen wohlmeritirtem beÿsitzern undt herrn (-) Walther dem handelßmann, deßelben H. Stieffsohn ins gemein, seind in haubtguth abzulößen mit 450. lb. Summa Vorheriger auff dießer behaußung haffteden Capitalien macht 650. lb. Nach deren abzug Verbleibt nicht nur allein ane obigem anschlag nichts übrig sondern es übertreffen auch dieße Capitalien denselben annoch so hernach fol. (-) fac (-) allhier eingebracht umb 300. lb. Dahero dann dißorts davon außzuwerfen o. Über dieße behaußung besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret deßen datum den 25.ten Octobris Anno 1714. mit N° 1 bezeichnet.
Series rubricarum. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 12 ß, Sa. goldenen Ring 2 lb, Sa. Schulden 20, Summa summarum 39 lb
Hierauff werden auch der Erben ohnveränderte Rubricen beschrieben, Sa. Kleÿdung 13, Sa. Werckzeugs Zum Pflßterere handwerck 1, Summa summarum 15 lb – Schulden 20, In Vergleichung 4 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung, Nulla, Summa summarum 50 lb – Schulden 396 lb, Mehr theilbar Schulden als theilbar Guth 346 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 39 lb – Endlich restirenden Schulden last
Abschatzung: d. 15.ten Febris: anô: 1721: Weÿlandt, deß Ehren festen, Vnd bescheÿtenen Meister Andeß Süffert pflästerer: Seel. hiender Laßenen Frau Wittib Vnd Erben ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in dem Linßenfelßer geßel Gelegen, Ein eiths Neben hanß Görg Flötz: leinen wöber, ander seÿth Neben H. Hannß Görg Beckh: spiellman, hinder seith Neben Joh: Christoff ber: basamendtirer, stoßend, welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen hauß Ehren, Gewölbter Keller, Ein hinder gebeÿell Mit Zweÿ Kämmerlein, Oben mit blatten belegt, Nebens gänglin, höffell, Vnd ein gemeiner brunen, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie soclhes durch der Statt Straßburg, Geschwohren Werckh Leüthen in der Besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach An geschlagen wirt, Vor undt umb Süben Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les créanciers d’André Siegfried font vendre la maison. L’acquéreur est le tailleur Jean Albert Kauffmann et sa femme Catherine Lang

1723 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 99-v
H. Johann Flach E. E. kleinen Raths alter beÿsitzer und zu weÿl. Andreß Sÿfert gewesten Pflasterers Credit geschäffs besorgung aus ged. Raths mittel abgeordnet, Ferner H. Johann Ernst Theurer Mittelschreiber alhiesigen mehrern hospitahls im nahmen deßelben, Mehr H. Johann Ernst Beck als Verwalther des Stipendÿ Mauritiani in deßen nahmen, so dann H. Elias Brackenhoffer Exsenatoris und H. Gerhardt Walther weißleinwand händler alle sambt versicherte Sÿferitische falliments Crediores
in gegensein Johann Allbrecht Kauffmann des Schneiders und Catharinæ geb. Langin, mit bewilligung ged. Sÿfert nachgelaßener Wittib Annæ Mariæ geb. Rostin und dero Vogts Ißrael Mohr des Schreiners und deroselben Kinder Vogts hanß Georg Rüger des Rothgerbers in ansehung des beneficium abstentionis ergriffen
Eine behausung höfflein und hoffstatt sambt der gerechtigkeit eines gemeinschaftlichen bronnens und ablauff des waßers oder servitutis fluminis dominantis wie auch übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßel, einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Becken dem Musico hinten auff hannß Georg Bähren dem Paßmentirer gelegen, um 650 capital weither aber nichts zu bezahlen

Jean Albert Kauffmann loue aussitôt une partie de la maison au cordonnier Jean Erard Spengler

1723 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 130-v
Johann Allbrech Kauffmann Schneider
in gegensein Johann Erhardt Spengler des Schuemachers
In seiner ahm Linßerfelßer: gäßel einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Becken dem Musico gelegenen behausung unten auff dem boden eine Stub ferner daselbst eine küche und zween plätz zum holtz unter denen beeden Stiegen, mehr eine Stiege hoch eine Kammer so dan einen unterschlagenen Keller – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 pfund

Fils de pasteur, originaire de Saalfeld en Thuringe Jean Albert Kauffmann épouse en 1688 Anne Marie Gærtner, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 5-v)
1688. die 18. Febr. seind Copulirt worden Johann Albrecht Kauffmann lediger schneider von Saalfeldt auß Thüringen H. Johan Kaufmans Pfarrer Zu deßnitz in Thüringen ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Maria Georg Gärtners deß Schuhmachers vnd Burgers alhie hinderlassene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Albertus Kauffmann Hoch Zeÿdern Ich Annamar Gärtnerinn hochÿeiterin (i 7)

Jean Albert Kauffmann devient bourgeois un mois après son mariage
1688, 4° Livre de bourgeoisie f° 539

Joh: Albrecht Kauffmann der Schneider von Seelfeldt In thüringen empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Gärtnerin p. 2. golt fl. und 16. ß so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, Jur. 20. martÿ 88.

Jean Albert Kauffmann se remarie en 1710 avec Catherine Lang, fille du notaire Jean Henri Lang
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 20-v)
1710. Eodem [17 Sept.] sind Ehelich eingesegnet word. Johann Allbrecht Kauffmann der Burger und Schneider allhier Vndt Catharina herr Johann Heinrich Langen des ältern Notarj Publici Vnd Burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Albrecht Kauffmann Als Hochzeider, Catharina Langin als hoch Zeiterin (i 23)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison grand rue face à la rue des Lentilles. Ceux du mari s’élèvent à 70 livres, ceux de la femme à 226 livres.
1710 (8. 8.bris), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 73
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen hab und Nahrung, so der Ehren und vorgeachte Meister Johann Albrecht Kauffmann, der Schneider und Fraw Catharina Kauffmännin gebohrne Langin beede Eheleuthe und burgers alhier zu Straßburg für unverändert in den Ehestand zugebracht, Welche der Vrsachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtucklichen Versehen, daß einem Jeden theil und Seinen Erben, Sein in die Ehe gebrachte Nahrung Unverändert seÿe – Actum Straßburg in fernerem gegensein S: T: herrn Johann Heinrich Langen Senioris Notarÿ publicj und berühmten Practici, auch burgers alhier, der Frawen Eheleiblichen Vatters, den 8.t Octobris Anno 1710.

In einer allhier Zu Straßburg in der Langen straß gegen der lindengaß hinüber gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Norma hujus inventarii,. Des Ehemanns unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 98, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 4, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldener Ring 7, Summa summarum 113 lb – Schulden 43 lb, Nach deren Abzug 70 lb
dießemnach Wird nun auch der Ehefrawen Unverändertes Gutt beschrieben, Sa. haußraths 114, Sa. Silbergeschmeids 23, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 81, Summa summarum 226 lb
Haussteuren 33, daran gebühret dem Ehemann zwo terzten thun 22 lb Und der Ehefrau die überige tertz 11 lb

Les nouveaux mariés font un testament par lequel ils se léguent mutuellement leurs biens
1710 (27. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 23
Codicillus reciprocus – persönlich kommen und erschienen der Ehren vnd Vorgeachte herr Herr Johann Albrecht Kauffmann, der Schneider und beneben ihme die tugendsame Fraw Catharina Kauffmännin gebohrne Langin, bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg und von der gnade des grundgüthigen Gottes guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstandts und gesprächs, wie auch gesund und gehend und stehender Leiber
Montag den 27.te, 8.bris nachmittag zwischen 1. v. 2. Vhren A° 1710.
[unterzeichnet] Johann Albrecht Kauffmann, Catharina Kaufmännin geb. Langin

Jean Albert Kauffmann loue une partie de sa maison à Véronique Messerlin veuve du tricoteur de chausses Luc Heiger

1726 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 241
Johann Allbrecht Kauffmann der Schneider
in gegensein Veronicæ geb. Meßerlinin weÿl. Lucas Heiger gewesten hoßenstrickers wittib beiständlich Johann Carl Bach Eberle des Rothgerbers
entlehnt, In seiner allhier ahm Linßenfelßergäßel, einseit neben Flötz dem Leinenweber anderseit neben Beck dem Musico gelegenen behausung, Eine stiege hoch hinden in den hoff Eine Stueb Kuchen und Platz im hauß öhren – von nächst kommend Johann Baptistæ ihren anfang nehmen [ohne dauer] – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden

Jean Albert Kauffmann et Catherine Lang hypothèquent la maison au profit de la Fondation mauricienne et de l’Université

1731 (14.6.),Chambre des Contrats, vol. 605 f° 263
Johann Allbrecht Kauffmann der Schneider Catharina geb. Langin beÿständlich ihrer schwäger Johann David Kuntz gürttlers und Johann Friedrich Brantz des Knopff: und pferd zeugmachers
in gegensein des Stipendÿ Mauritiani H. Mit administratoris S.T. H. Elias Silberrad S.S. Theol. D. et Prof. publ. Ord. capituli Thomani Canonici und Conv: Eccles: Præsidis p.t. rectoris Magnifici allhier und H. Johann Ernst Beck Schaffners der hohen Schuel und gedachten stipendÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Obern Straß im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bähr den Paßmentirer

Catherine Lang meurt en décembre 1731 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 762 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 594 livres, le passif à 964 livres

1732 (11.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 733
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Kauffmännin gebohrne Langin, des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Albrecht Kauffmann des Schneiders und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige als dieselbe Dienstags den 18.ten Decembris des Zurückgelegten 1731.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Abgeleibten Frauen seel. per Testamentum Verlaßener (Erben) – So beschehen in Straßburg auf Montag den 11.ten Februarÿ Anno 1632.
Die Abgeleibte Frau selige hat Zu Ihren Erben per Testamentum verlaßen, Wie Volgt. 1. Jungfer Catharinam Elisabetham Langin, Weÿland herrn Johann Heinrich Langen des Jüngern gewesenen Notarÿ publici und Practici auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene ehelich erziehlte tochter, deren geschworner Vogt Hr Johann David Kuntz der Gürtler und burger allhier Zu Straßburg welcher nomine seiner Curandin dem geschäfft in Persohn abwartete. 2. Jungfer Mariam Magdalenam Langin, Weÿland herrn Johann Langen geweßenen Gürtlers und burgers allhier seel. hinterlaßene ehelich erzeugte Tochter dero geschworner Curator herr Bernhard Schlögel der ältere Kübler und burger allhier welcher ebenmäßig im Nahmen seines Vogtstochter sich persönlich beÿ dem geschäfft eingefunden, So dann 3. Frau Susannam Dorotheam Schrälingin, gebohrner Langin, Hern Johann Friderich Schrälings des Chirurgi in Illkirch und burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebste, welche gleicherweiße mit assistentz gedachten Ihres geleibten haußwürths in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt. Alßo alle dreÿ der seelig Verstorbenen Frauen respective halb schwester auch verstorbenen eheleiblichen und halb bruders töchter und per Testamentum Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben
Copia Heüraths Verschreibung

In einer allhier zu Straßburg ane dem Linßenfelßer gäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Cammer, Im Haußöhren Vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Wohnstub, In der Soldaten Cammer, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Eine Behaußung, Höfflein und Hoffstatt, sambt der gerechtigkeit eines gemeinschaftlichen bronnens und ablauff des Waßers, oder servitutis fluminis Dominantis, wie auch übrigen derselben gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßer gäßlein, einseit neben Johann Georg Flöß, dem leinenweber, anderseit neben Johann Becken, dem Musicanten, hinden auf hannß Georg Bähren dem Paßmentirer stoßend, davon gibt mann Jährl. auf Weÿhenachten 5. lb d Zinnß à 4 pro Cento gerechnet, dem Mehren Hospithal allhier, ablößig in Capital mit 125. lb. Ferner 3. lb d Zinß auch à 4 pro Cento gerechenet der Mauritianischen Stifftung, Jahres auf weÿhenachten, redimibel in huptguth mit 75 lb, So dann 3 lb d Zinnß ebenmäßig a 4 pro cento gerechnet gemelter Mauritianischen Stifftung, ferner Jährl. auf Joh. Bapt: ablößig in Cap. mit 75 lb. Sonsten freÿ Leig eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 9.ten Februarÿ 1732. angeschlagen pro 500. lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 16. Februarÿ Anno 1723.
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Maria Magdalena Langin gebohrne Blanckin, Weÿl. herrn Johann Heinrich Langen des ältern geweßenen Notarÿ publici und berühmbten Practici auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib der verstorbenen Frauen seel. Stieffmutter von vorgedachtem ihren Verstorbenen Eheherrn seel. mit gewißen Condition zu nießen hat (…)
Wÿdemb, Welchen der Wittiber Von Weÿland frauen Anna Maria, geb. Gärtnerin, seiner Erstern haußfrauen seel. annoch Zeit Lebens zu usufruiren hat (…) so finito usufructu Frauen Mariæ Salome Reißnerin geb. Gärtnerin Joh: Heinrich Reißners des Spillendrähers und burger allhier ehel. haußfrauen Zur helffte, So dann Frauen Annæ Margarethæ Paulÿn geb. Gartnerin Christoph Pauli des Schuhmachers und burgers allhier Ehefrau zur übrigen helffte eigenthümlich anheim fällig
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1710. durch weÿl. Hn Not. Sebastian Goldbach nun seel. auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 2, Erg. Rest 802, Summa summarum 831 lb – Schulden 69, Nach solchem abgang 762
Des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung,Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenningzinß hauptguths 69, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Summa summarum 594 lb – Schulden 964 lb, Passiv onus 369 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 787 lb – Stall summ 417 lb
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Albrecht Kauffmann, dem Schneider und burgern alhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem, so dann Catharina gebohrner Langin /S:T:/ herrn Johann Heinrich Langen senioris Notarÿ Publici und berühmten Practici in Erster Ehe ehelich erzeugter dochter als der hochzeiterin ane dem andern Theil
Abschatzung . 9 Februarÿ 1732. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Albrecht Kaufmann Schneider, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen straß im Lintzen feltzer gäßel gelegen, einseits Neben herrn Johann Beck Musicus, anderseit Neben hanß geörg flötzen Leinen Weber, hinden auf Andres Berr Paßementmacher stoßend, welche behausung hinder gebäulein, Neben gängel, Stuben, Cammern, Soldaten Cammern Küchen, und unterschlag Zu einer Kühe, hauß Ehren gewölbter Keller höffel und gemeiner bronnen sambt aller gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wirdt Vor undt Umb Ein Tausendt Fünff Hundert und Fünfzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Malade, Jean Albert Kauffmann qui n’a ni femme ni enfant est admis à l’hôpital au titre de pauvre pensionnaire
1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
Joh: Albrecht Kauffmann Wird Vor sein leben lang in den Spithal auffgenommen. 394.
(p. 394) Montag d. 24. 9.bris 1732 – Lt. Gug Nomine gegenwärtigen Johann Albrecht Kauffmann des hiesigen burgers und schneiders, producirt unterthäniges Memoriale iuncto petito mit beÿlagen sub Numris 1. 2. 3. 4. et 5. umb gnädige Reception in dem Mehren Hospital, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant an die Herren Pfleger des Spithals Verwießen, umb ihne as einem armen alten und mit einem dorrelten leibs schaden behafften burger, Welcher Weder Weib noch Kinder hat, darein auffnehmen, und lebtägig Verpflegen Zu laßen. Deputati H. Rhhh. Brackenhoffer und H. Rth. Schmidt.

Les héritiers vendent la maison à leur beau frère et sœur respectifs Jean Frédéric Schrœling, chirurgien à Illkirch, et à Susanne Dorothée Lang

1735 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 386
weÿl. Catharina geb. Langin auch weÿl. Johann Allbrecht Kauffmann Schneiders Ehefrau in dero am 19. Decembris 1730 vor H. Not. Johann Lobstein auffgerichtem Testamento nuncupativo vor das zehende &c. in zweÿ Stammtheilen eingesetzte Erben nahmens Jfr. Catharina Elisabetha Langin weÿl. H. Not. Johann Heinrich Lang Jun: nachgelaßene tochter mit beÿstand ihres curatoris Johann David Kuntz des gürttlers und Jfr. Maria Magdalena Langin weÿl. Johann Lang des gewesten gürttlers tochter beÿständlich ihres Curatoris Bernhard Schlegel des ältern küblers
in gegensein ihres vatters seel. schwagers und schwester H. Johann Friedrich Schröling des zu Illkirch wohnhafften Chirurgi und hiesigen burger und deßen Eheweibs Susannæ Dorotheæ geb. Langin dießer letzteren zugleich als der verkäuferinnen Miterbin zu einem dritten stammtheil, am 16. martÿ jüngst gesucht am 5. Aprilis vorgenommennen und obrigkeitlich confirmirten Versteigerung
Eine Behausung oder vielmehr zween dritten theil derselben samt hofflein gemeinschafft eines bronnens, hindergebäu und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Linnßenfelßen: gäßlein einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bähr den Paßmentirer, beneben der servitute dominante fluminis durch ged. Flößischen hauß, ged. gantze behausung um 125, 150 und 100 pfund verhafftet, 375 ausmachende capitalien zu zween dritte theil 250 pfund, auff den fueß von 525 pfund – als erben ged. Kauffmännin

Originaire de Meldorf en Dithmarse (Danemark), Jean Frédéric Schrœling épouse en 1725 Susanne Dorothée Lang, fille du notaire Jean Henri Lang ; contrat de mariage, célébration
1725 (23.10.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 118
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehrenvest vnd Kunsterfahrenen herrn Johann Friederich Schröling barbierern wohnhaft Zu Illkirch weÿland S. T. Herrn Wilhelm Schröling J. I. L. Zu Meldorff im Dietmartschen hinterlaßener Ehelicher Sohn als Hochzeither ane Einem,
so dann der viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrauen Susanna Dorothea, weÿland deß Ehren vest großachtbahren vnd rechtsgelehrten herrn Johann Heinrich Langen Sen: geweßenen berühmten Notarÿ Publ. et Pract. mit der Viel Erhen und tugendgezierten Frauwen Anna Elisabethæ gebohrner Eÿßerin Ehelich erzeugter dochter alß hochzeiterin Andern Theils
Straßburg d. 23. oct. 1725 [unterzeichnet] Johann Friederich Schröling als Hochzeiter, Susanna Dorothea Langin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113, n° 31)
1725, Domin: XXV. et XXVI Trinit. seind außgeruffen Vndt Mittwochs den 28. 9.bris darauff Ehelich eingesegnet worden H. Johann Friderich Schröling Lediger Chyrurgus Zu Illkirch vnd Gravenstaden weÿl. Herrn Michaelis Schrölings gewesenen Königl. dänenmarckischen Schultheißen Zu Mehldorff Nachgel. Sohn Vndt Jungfrau Susanna Dorothea Langin, weÿl. H. Johann Heinrich Langen deß Ältern E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers wie auch hießig. geweßenen Notarÿ Publici Nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Schröling als hochzeiter, Susanna Dorothea langin als hochzeiterin (i 115)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Lentilles (sans doute celle de Jean Albert Kauffmann qui assiste sa belle-sœur)
1725 (3. X.bris), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 11) n° 179
Inventarium und beschreibung aller haab Nahrung und güthere Liegend und fahrender überall nichts davon ausgenommen, so die viel Ehren und tugendbegabte Fraw Susanna Dorothea Langin, Herrn Johann Friderich Schröhling burgern alhier und barbierer zu Graffenstaden in die Ehe zugebracht, welche Nahrung umb der in dero mit einander auffgerichteten Eheberedung stipulirten künfftigen Ergäntzung weillen auf freundliches ansuchen erfordern und begehren angeregter Frawen mit beÿstand Johann Albrecht Kauffmanns burgers vnd Schneiders dero Schwagers auff zuvor ahne Sie ergangenem Erinnerung (…) – So geschehen Straßburg d. 3. Decembris 1725.
der haußrath, Welcher sich in einer alhier in Straßburg im Linßenfelßel gäßel gelegenen behaußung sich befunden

Jean Frédéric Schrœling devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 925
H Johann Friderich schröling d. Chirurgus Von Maldorf geb. erhalt das burger recht Vno seiner ehefr. Sus. Dorothe weÿl. H. Johann Heinrich Langen gewes. b: undt Notarÿ Hint. tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E.E. Zunfft Zur lucern dienen. Jur: den 21.ten Jan. 1726.

Jean Frédéric Schrœling est reçu tributaire le 5 mars 1726
1726 (5.3.), Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 13-v) Dienstags den 5. Martÿ 1726 – H Johann Friderich Schröhling Chyrurgus von Maldorff aus dännenlarck prod. Statt Stall und Pfenningthurns schein, vermög deßen Er von u. gn. Hh. vor einem burger angenommen worden, bit Ihm dißorths vor eim Zünfftigen anzunehmen. Erkandt gegen Erlag der gebühr Willfahrt (dt. 3. lb 6 ß)

Jean Frédéric Schrœling et Susanne Dorothée Lang revendent l’année suivante la maison 600 livres au chanvrier Jean Jacques Frick et à Anne Riehl

1736 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 328-v
Johann Friedrich Schröling der zu Illkirch wonhafft Chirurgus und deßen eheweib Susanna Dorothea geb. Langin
in gegensein Hannß Jacob Frick des hänffers und Anna geb. Riehlin
Eine Behausung, höfflein, gemeinschaft des bronnens, hinderstock und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten im Linnßenfelßen: gäßlein an der Obern straß einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bär den Paßmentirer, beneben der servitute dominante fluminis durch ged. Flößischen hauß – um 125 und 150 pfund verhafftet – theils ein am 17. Maÿ 1735 erkaufft theils als ein von weÿl. Catharina geb. Langin auch weÿl. Johann Allbecht Kauffmann des schneiders ehefrau ererbtes guth, um angezeigte 275 pfund und 325 pfund

Fils du cordonnier André Frick, Jean Jacques Frick passe un contrat de mariage avec Marie Madeleine Ottriss, fille du messager de la chambre de manance. La mariage ne sera pas célébré
1731 (10.12.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 66
Eheberedung zwischen Johann Jacob Fricken, dem ledigen hänffer, weÿl. Andreas Fricken geweßenen Schuemachers und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, als hochzeitern, beÿständlich David Riehlen Schuhmachers und burgers allhier seines Vettern und Vogts ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Magdalenæ Ottrißin, weÿl. Johann Jacob Ottriß gewesenen Schirmgerichts botten und burgers allhier nachgelaßenen ehelichen Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand Johann Philipp Lederlin, Schneider und burgers allhier, Ihres Vettern, am andern theil
Actum Straßburg auff Montag en 10. Decembris A° 1731. [unterzeichnet] Johann Jacob Frick Als hochzeiter, Maria Magdalena Ottrißin als hochzeitrin

Jean Jacques Frick épouse en 1732 Anne Riehl, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1732 (6. 7.br), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam undt bescheidenen Johann Jacob Frick dem ledigen Seÿler und burger allhier alß dem Brautigamb ane Einem
So dann der Tugendsamen Jungfer Annä Riehlin, des Ehrengeachten Hanß Riehlen, Garthners ane Steinstraß und burgers allhie Eheleiblichen Tochter am andern theil
So Geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Sambstag den 6. 7.bris Anno 1732. [unterzeichnet] Johann Jacob frick Als Hochzeiter, + Annæ Riehlin handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 130, n° 14)
1732. Mittw. den 29. 8.bris sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Jacobus Frick der ledige hänffer v. burger allhier weÿl. Andreß Frick gewesenen Schuhmachers v. burgers Hinderlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna, Hanß Riehl burgers v. Gartners allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Jacob Frick Als hochzeiter, annariehlin hohzeoterin (i 133)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1733, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 778
Inventarium über Johann Jacob Fricken Seilers v. Fr. Annä Riehlin zugebrachte Nahrungen

Anne Riehl meurt en septembre 1744 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre au veuf s’élève à 45 livres, celle des héritiers à 569 livres. L’actif de la communauté s’élève à 776 livres, le passif à 1197 livres

1744 (5. Xbris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 315) n° 355
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Frauen Annæ Frickin gebohrner Riehlin, des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Fricken Hänffers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. – nach Ihrem Sambstags den 12. Septembris dießes Zu End lauffenden 1744.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verheurathet mit auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Jacob Wilden, Garthners ans Steinstraß und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ, Johann Daniels, Johann Jacobs und Johannis der Fricken, aller 4 der Abgeleibten seel. mit Vorernanntem Ihrem geweßenen Ehemann und nunmahlen hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt – So beschehen in der königl. Stadt Straßburg auf Sambstag den 5.ten Xbr Anno 1744.

In einer allhier Zu Straßburg ae dem Linsenfelßergäßlein gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hiernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, Höfflein, Gemeinschafft eines bronnens, Hinderstock und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßergäßlein, einseith neben Philipp Kügler dem Kieffer, anderseith neben Urban Börsch dem Faßzieher, hinten auf Johann Georg Bär den Paßmentirer stoßend, gelegen beneben der Servitute Dominante fluminis, durch gedachten Küglers hauß, so außer hernach passivé eingetragener, darauff hafftender Capitalien, freÿ, ledig und eigen, durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum gelieferter schrifftlicher Abschatzung vom 9.ten Xbre 1744. angeschlagen pro 400. lb. Wie beede geweßene Eheleuthe dieße behaußung ane sich erkaufft, weiset ein teutscher pergamenter Kauffbrieff in allhieß. C. C. stub gefertiget, wovon das daran gehangene Insigel abgerißen worden, datirt den 27.ten Martij A° 1736.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe angegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch weÿl. Hn Philipp Jacob Mader geweßenen Notarium publicum et Academicum in Anno 1733. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. Werckzeugs Zur hänffer profession gehörig 1, Sa. Ergäntzung (69, Abgang 1, verbleibt) 67, Summa summarum 70 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 45 lb
Dießmnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (591, Abgang 62, Rest) 522, Summa summarum 569 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbar Verlaßenschafft consignirt Sa. haußraths 31, Sa. Waar und Werckzeug Zum hänffer profession gehörig 287, Sa. Wein und faß 48, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Summa summarum 776 lb – Schulden 1197 lb, Theilbares passiv onus 420 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 232 b stall Summ 243 lb
Abschatzung den 9. Decem: 1744. Auf Begehren deß wohll achtbahren und bescheiten Johann Jakob frick dem hänffer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Lintzen felßer gäßlein gelegen ein seitß Neben Philipp Kugler dem kieffer, anderseitß an Meÿster Urbanuß Peesß hinden auffein Stiffts hauß Zum alten St. Peter gehörig, Stoßend, Wëlche behaußung, unden ein gangß eine Stuben, Küchell, hauß Ehren, neben daran die soldaten Cammer, daß höffell gemeiner bronnen gewölbder Keller, oben darüber ein Stube, Cammer hauß Ehren mit einem herdt und waßerstein under dem tach eine stuben Küchell, hauß Ehren, Ein alter tach stull mit um besetzten bienen sambt aller gerechtig Keÿt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornenn werck Meÿster sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Acht hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Jacques Frick se remarie avec Marguerite Barbe Baldner, fille d’un constructeur de bateaux : contrat de mariage, célébration
1745 (9.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 169
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Frick, der hänffer und burger allher, mit beÿstand Jacob Wilden des Garthners ane Steinstraß seiner Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, und Johann Caspar Fricken des Schuhmachers seines bruder,n beeder burgere allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann Jgfr. Margaretha Barbara Baldnerin, weÿl. Johann Jacob Baldners, geweßenen Schiff Zimmermann und burgers allhier seel. mit auch w. Frauen Anna Barbara gebohrner Rummelin ehelich erzeugten Tochter, beÿständlich Johann Carl Baldners auch Schiff Zimmermanns und burgers allhier ihres Vettern und geschwornenn Vogts, und Johann Adam Rummels Schuhmachers und burgers allhier auch ihres Vettern als Hochzeiterin an andern theil
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Dienstag den 9. Februarÿ A° 1745. Johann Jacob frick Alls hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9)
1745. Mitwoch den 10. Martÿ sind nach zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Jacob Frick der Hänffer burger und Wittwer alhie und Jfr. Margaretha Barbara weÿl. Johann Jacob Baldtner gewesenen burgers und Schiff Zimmermanns alhier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob frick Alls hoch Zeiter, Margaretha Barbara Baldnerin als hochzeiterin (i 8)

Jean Jacques Frick et Marguerite Barbe Baldner hypothèquent la maison au profit du constructeur de bateaux Jean Charles Baldner

1746 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 173-v
Johann Jacob Frick der hänffer und Margaretha Barbara geb. Baldnerin mit beÿstand ihres mutter bruders Johann Adam Rummel des schuhmachers und ihres vettern H. David Fischer des handelsmanns
in gegensein Johann Carl Baldner des schiffzimmermanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis im Linßerfelsengäßlein, einseit neben Philipp Kugler dem kieffer, anderseit neben Urban Bärst dem faßzieher, hinten auff Johann Georg Bär den Paßmentirer

Jean Jacques Frick est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour avoir délivré un certificat d’hébergement non-conforme. Il nie avoir logé qui que ce soit.
1750 (30.4.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 68) Donnerstags den 30.ten deß Monaths Aprilis Anno 1750
Johann Jacob Frickh, der Hänffer im Lintzenfelßer gäßel, citiret wegen einer Ihro Gn. dem Regierenden Herrn Ammeister unterm 1.ten Jan : 1750. überschickten Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen er solchen nicht nur allein despictierlich Klein verfertiget, sondern auch darinnen nicht gemeldet, woher Lorentz Müller, so er logiret.
Citatus præsens, Sagt, Er habe Sein Leb: tag Niemandt frembdes logiret, auch den Nacht Zedul nicht geschrieben.
Hierauff Ist Erkandt worden, wirdt die Sache ad examinandum außgesetzt, dem Citato aber die Abstraff auch Allenfalls per expressum reserviret.

Marguerite Barbe Baldner fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 163 livres

1751 (30.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) f° 593
Inventarium über Frauen Margarethæ Barbaræ Frickin gebohrner Baldnerin, zu Meister Johann Jacob Frick, dem ietzmahligen Seÿler und burgern allhier zu Straßburg ihrem geliebten Ehemann vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1751. – in ihrem im februario Anno 1745. angetrettenen Ehestand, Krafft dero den 9. dicti Mensis et Anni vor mir Notaro mit einander erichteter Eheberedung §° 3.tio Vor ohnverändert zugebracht (…), durch sie selbsten mit beÿstand Meister Johann Adam Rummels des Schuhmachers und burgers allhier, dero Oncle – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 30.sten Januarÿ Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linßenfelßer Gäßel gelegener dem Ehemann eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum, Sa. haußraths 82, Sa. Silber 8, Sa. goldenen Ring 9, Sa. baarschafft 43, Summa summarum 147 lb
Wann nun hierzu ferners addirt wird, die Ihro der Ehefrauen an denen haussteuren gebührige helffte mit 21 lb, So bealufft sich solchemnach der Ehefrauen gesamte vor ohnverändert in die Ehe gebrache Nahrung in allem auf 163 lb

Jean Jacques Frick meurt en janvier 1752 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux issus de la veuve. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 110 livres, celle des héritiers à 183 livres. L’actif de la communauté s’élève à 392 livres, le passif à 496 livres.

1751 (25.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) n° 599
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Frick, geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach seinem Freÿtags den 29.ten Januarÿ dieses laufenden 1751.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hier zeitlichen verlaßen, (…) durch Frau Margaretham Barbaram gebohrne Baldnerin die hinterbliebene Wittib beÿständlichen Johann Adam Rummels des Schuhmachers und burgers allhier, ihres Vettern – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 26.sten Februarÿ Anno 1751.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1.mo Annam Frickin so 15. Jahr alt, 2. Johann Jacob Frick so 11 Jahr alt, 3. Johann Frick so 6 ½ jahr alt, dieße dreÿ des Defuncti in erster Ehe mit Weÿl. Frauen Anna gebohrner Riehlin ehelich erzeugte Kinder, deren geordnet und geschworner Vogt H. Andreas Reÿbel der tabackbereiter und burger allhier so in Persohn der Inventur beÿgewohnet, und seiner Curanden Interesse observiret hatte,
4. Johann Daniel Frick, so 5. Jahr alt und dann 5. Susannam Elisabetham Frickin so 3 Jahr alt, Welche beede der abgeleibte un Zweÿt: und letzter Ehe mit deßen hinterbliebener Wittib eingangs gedachter frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin erziehlet und mit Hn Philipp Schäcker dem bierbrauer und burgern allhier bevögtiget seind,so gleichfalls persönlich diesem Geschäfft Abwartete und seiner Curanden Interesse besorgte. Also alle fünff des verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu Fünff gleichen Portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linßenfelßer gäßlein gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (E.) Nemblichen eine Behaußung, Höfflein, Gemeinschafft eines bronnens, Hinderstock, und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßer Gäßlein, einseith neben Philipp Kügler dem Kieffer, andern seith neben Urban Börsch, dem Faßzieher, hinten auf Johann Georg Bähr den Paßmentirer stoßend, gelegen, beneben der Servitute Dominante fluminis, durch gedachten Küglers hauß, so außer hernach passivé eingetragener, darauff hafftender Capitalien, freÿ, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 22. Februarÿ Anno 1751. angeschlagen pro 750 fl. oder 375. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter in allhiesiger C. C. Stub gefertigter Kauffbrieff, Wovon das daran gehangene Insigel abgerißen worden, de dato 27.ten Martÿ 1736.
Nota. Vorbeschriebene behaußung ist Zwar in erster Ehe theilbahre Nahrung gehörig hannß und in dem zwischen dem Abgeleibten und seiner Kinder erster ehe geschwornen Vogten beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht getroffenen Auch behöriger orthen confirmirt und enregistrirten Vertrag umb ersuchung der theilbaren Massæ etwas höher als dieselbe durch die Hh. Werckmeistere æstimirt worden, in außwurff und anschlag gebracht worden, weilen aber dannoch dardurch Keine theilbare Nahrung sich geäußert, alß wurde dieselbe nebst übriger theilbarer Mass dem Vatter von dem Vogten dergestalten entschlagen und überlaßen, daß im fall solche behaußung in Künfftigen Zeiten höher als dieselbe in solchem Vertrag außgeworffen von dem Vatter solte alienirt und Verkaufft werden, als dann seinen Curandiis ihr gehöriger Antheil bestens reservirt und Vorbehalten seÿn solle.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vätterlichen Guths. Nach besag Inventarÿ über weÿland Frauen Annæ Frickin gebohrner Riehlin des nun auch Angeleibten Mstr Johann Jacob Frick geweßener ersterer Ehefrauen seeligen verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1744 auffgerichtet
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach besag Inventarÿ deroselben in die Ehe gebrachte ohnveränderte Nahrung durch mich Notarium den 19. Januarÿ 1751. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht und repectivé Vergleich in gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach wohlen beede geweßte Ehepersohnen in ihrer vorher Copeÿlich eingetragenen Eheberedung §° 3.tio sich ein ohnverändertes Guth reservirt so hat dennoch alleinig die Ehefrau und Zwar nur Kurtze Zeit Vor des Ehemanns absterben Ihrer in die Ehe gebrachte vor ohnverändert reservirte Nahrung durch mich. Notarium Inventiren und aufzeichnen auch das hernach allegirte Inventarium darüber verfertigen und Expediren laßen (…)
der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Schuld 35, Sa. Ergäntzung 64, Summa summarum 110 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben anersorbene Vätterliche ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Werckzeugs zum hänffen gehörig 5, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 375, Sa. Ergäntzung (615, Abgang 220, restiret) 395, Summa summarum 795 lb – Schulden 978 lb, In Vergleichung 183 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeug Zum hänffen gehörig 160, Sa. Weins 23, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 28, Sa. Schulden 132, Summa summarum 392 lb – Schulden 496, In Compensatione 104 lb
Stall summ 307 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 21 lb
Abschatzung, Vom, 2.ten feb. 1751. Auff begehren, weill. Jacob Frick, des Geweßenen Hänffers Seel. hinder laßene fr. Wittib, ist eine behaußung alhie in der Sttt Straßburg in dem lintzen föltzer Gäßel Gelegen einseÿts näben Urbanus Börsch, anderseÿths, näben Philipp Kügler und hinden auff N. Bärr, Stoßendt gelegen, dise behaußung hatt näber dem eingang eine Stube, und Kuchen in dem ersten und Zweÿten stock ist jedes mall ein Stube, Küchen und haußöhren, darüber ist der dagstuhl mit breit Zieglen doppelt gedeckt, hatt auch einen Gewölbten Keller, höffel und Gemeinschaftlichen Brunnen, ferner ein hinder Gebäuel, worinnen etliche Kammern der dachstull darüber ist mit breidt Zieglen doppelt Gedeckt, ist Von uns den underschriebenen der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere nach Vorher beschehener besichdigung mit aller Ihrer Gerechdig Keidt dem Jetzichen werdt nach æstimirt und angeschlagen wordten Vor und um Siebenhundert und Fünftzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Joint à l’inventaire, le compte que rend le brasseur Philippe Schæcker de la gestion des biens des mineurs énumère les locataires de la maison

Rechnung über dasjenige, so Ich Philipp Schäcker, bierbrauer und burger allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworner Vogt, Weiland Meister Johann Jacob Frick, gewesenen Seilers und burgers allhier in Zweÿter Ehemit Frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin, deßen hinterlaßener Wittib nunmehro David Heinrich Mohr des Seilers und burgers alhier Ehefrauen ehelich erzeugter Zweÿer Kinder und eines Posthumi Namens Johann Daniel, Susannæ Elisabethæ und Johann Jacobs, seit dem 29.t, Martii 1755. als dem Schluß meiner Zweÿten Rechnung biß den 31. Xbris 1762. sowol für besagte meine Vogts: Kinder als Ihro halb Geschwistrigen, nemlichen Ihres Vaters seligen in Erster Ehe mit weiland Frauen Anna, gebohrner Riehlin erziehlter dreÿ Kinder mit Nahmen Annæ, Johann Jacobs und Johannis ins gesamt gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe.
solshe bestehet einig und allein in denen aus der meinen Curanden und dero halb geschwistrigen gemeinschaftlich zuständigen alhier ane dem Linsenfelser Gäßlein gelegenen behaußung von 1755. biß und mit 1762. verfallenen größten theils eingegangenen Zinsen als
Anno 1755. Erstlichen erhiete von auswendig gedachter meiner Curaden eibliche Mutter und dero nunmahligem Ehemann von der Obern Wohnung vor dießes 1755 Jahr, angesehen der Zinß in der vorgehender Rechnung nur biß Weÿhenachten 1754. verrechnet worden 14. lb
Item bezahlte Peter Zubers Wittib von der Mittleren Wittib pro Annunciationis Mariæ et Johannis Baptistæ 1765 als auf welche Zeit dieselbe ausgezogen 5 lb
Item Peter Müller der Taglöhner so diese Mittlere Wohnung sogleich bezogen, pro Michaelis et Weÿhenachten 1755, 5 lb
Item erstgedachter Peter Müller entrichtete von der untern Wohnung, so Er innen hatte pro Annunciationis Mariæ et Johannis Baptistæ 1755, 4 b 5 ß
Item Peter Schwäbel, der Tabackbereiter so die untere Wohnung à 8 lb des Jahrs bezog, Zahlte pro Michaelis et Weÿhenachten 1755, 4 lb
Anno 1756. Item entricht David Heinrich Mohr meiner Curandten Stief: Vater von der Obern Wohnung vor dieses Jahr den Zinß mit 14. lb
Item deßgleichen Peter Müller der Taglöhner von der mittler, Wohnung 10 lb
Item Peter Schwäbel der Tabackbereiter von der untern Wohnung den dißjährighen Zinß mit 8 lb
Anno 1757. Item Zahlte David Heinrich Mohr (…) Item weil sich derselbe beÿ mit und meiner Curanden Halb Geschwisterigen Vogt beschwehrte, daß der hauß Zinß allzuhoch, so wurde der jährliche Zinß auf 13 lb gesetzet
Item entrichtete Peter Müller der Taglöhner von der Mittlen Wohnung (…) auf gedachten 25. Januarÿ 1757. zoge dießer Peter Müller aus, & bliebe die Wohnung ohnverlehnet und ler bis auf Johannis Baptistæ
Item behändigte mir Zacharias Langwolf der Schneider als welcher auf Johannis Baptistæ die Mittlere Wohnung bezogen (…)
Item Zahlte Peter Schwäbel der tabackbereiter von der Mittleren Wohnung den dißjährigen Zinß mit 8. lb
Anno 1758. (idem)
Nota auf Weÿhenachten 178. Zoge diser Zacharias Langwolf aus und bliebe diese Wohnung biß Johannis Baptistæ 1759. ohnverlehnt
Anno 1759. (David Heinrich Mohr, idem)
Item erlegte Johann Georg Gering der Zimmergesell welcher auf Johannis Baptistæ scolehe, 1759. Jahrs die Mittlere wohnung bezog
Item (Peter Schwäbel auszog as Annunciationis Mariæ)
Item Catharina Gräfin Wittib welche auf erstgedachtes quartal die untere Wohnung bezoh
Anno 1760 (David Heinrich Mohr, Johann Georg Gering, Catharina Gräfin Wittib)
Anno 1761 (David Heinrich Mohr, Johann Georg Gering, Catharina Gräfin Wittib)
Anno 1762 (David Heinrich Mohr, Catharina Gräfin Wittib)
Item erhielte Christian Hüttner dem Schumacher welvher in februario die Mittelre Wohnung bezohg
(Rechnung, seith dem 15. Martÿ A° 1753 biß den 29. Martÿ 1755)
(Rechnung, seith dem 15. Maÿ A° 1751 biß den 15. Martÿ 1753)

A la demande de la Chambre des tutelles, le conseil de la Mauresse propose des tuteurs pour les enfants de Jean Jacques Frick après la mort du précédent tuteur André Reibel
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
Bevögtigung weÿland Johann Jacob Frick Kinder
(p. 142) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Ausschuß zu einer Vogteÿ
Ein Löbliches Vogteÿ Gericht, begehrt Vermög überschickten Scheins Vom 3.ten hujus Mensis et Anni Zu wieder Bevögtigung weÿland Johann Jacob Frick, geweßenen Seilers und burgers allhier hinterlaßener dreÿ Kinder, einen Außschuß von dreÿ tüchtigen Subjectis Augspurgischer Confession, angesehen der bißherige Vogt, weÿland Andreas Reibel, der geweßene Tabackbereiter und Burger allhier neulich verstorben und Keine Anverwandte vorhanden.
Erkandt, seÿen Einem löblichen Vogteÿ Gericht Zu deßen fernerer Election hernach benahmbste dreÿ dißorts Leibzünfftige Seÿler Ausgpurgiße onfession geschrieben zu geben als Jacob Weiß der älter, Christoph Saum der jüngere und Johann Georg Ruhff.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable pour admettre le cadet des enfants Frick à l’orphelinat
1755 Conseillers et XXI (1 R 238)
weÿl. Joh: Jacob Fricken des gewesten seiler hinterl. söhnlein wird in das Waÿßenhauß auffgenommen. 83.
(p. 83) Montag den 28. Aprilis 1755. – Christmann nôe Johann Jacob Fricken des gewesten und burgers seiler hinterlaßenen Jüngeren Kindts nahmens Johannes Vogten Abraham Ottino des burgers und Gartner unterwagners alhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 biß 5 inclusiué pt° auffnahm deßen Curandi in das Weÿßenhauß. Erkandt, wird der Implorirende Vogt noê seine Curanden ane die hochansehnliche Hh. Pflegere des Weÿßenhaußes umb allda auffgenommen und verpflegt Zu werden Verwießen.
Depp. Rathh. Käßhammer, H. Rathh. Von Fridolßheim

La veuve Marguerite Barbe Baldner se remarie en 1752 avec le cordier David Henri Mohr, fils de menuisier : contrat de mariage, célébration

1752 (3.8), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 306
Eheberedung – persönlich erschienen David Heinrich Mohr, Leediger Seÿler, Meister Israel Mohr Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿland Frauen Magdalena Gebohrner Baumgarthnerin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen herrn Christoph Saum des ältern Seÿlers und burgers allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Margaretha Barbara Frickin, gebohrene Baldnerin, Weÿland Meister Johann Jacob Frick, geweßenen Seÿlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit assistentz herrn Philipp Schäcker bierbrauer und Mr Adam Hummel Schuhmachers ihres vettern, beeder burgere allhier, als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 3. Aug. Anno 1752. [unterzeichnet] David Heinrich Mohr als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 207 n° 20)
1752. Mittw. den 29. 9.bris sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden David Heinrich Mohr der ledige burger v. Seiler weil. Israel Mohr burgers vnd Schreiners allhier nachgelaßener Ehel. Sohn v. fr. Margaretha Barbara geb. Baldnerin weil. Jacob Frick burgers v. Hänffers nachgelaßenee Wittib [unterzeichnet] David Heinrich Mohr als hoch Zeiter, x der hochzeiterin handzeichen (i 212) Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 203-v)

Dernier compte rendu par André Reibel de la tutelle des enfants Frick
1754 (21.10.), Comptes, (6 E 41, 447) [Lichtenberger]
Rechnung innhaltend Alles dasjenige was wegen weÿland Meister Johann Jacob Frick des geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland Frauen Annæ gebohrner Riehlin, deßen ersterer Ehefrauen erzeugt und nach tod verlasserner dreÿ Kinder, Nahmens Annæ, Johann Jacobs und Johann, derer Fricken deren geordnet und geschworener Vogt weÿland Andreas Reÿbel, gewesener Tabackbereiter und burger allhier und nach seinem Absterben dessen hinterlaßener Wittib und Erben vom 15. Martÿ A° 1753 als dem beschluß der erstern Rechnung biß den 21. Octobris Anno 1754 eingenommen und hingegen wieder außgegeben haben – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ

Fils du menuisier Israël Mohr, le cordier David Henri Mohr est admis à la Mauresse en qualité de cordier et de revendeur à condition de se limiter au fromage et à d’autres marchandises qui ne relèvent pas des salaisons et des aliments gras
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 107) Donnerstags den 15.ten Februarÿ Anno 1753 – Neuer Leibzünfftiger Seÿler E. R.
Meister David Heinrich Mohr, der Seÿler, weÿland Israel Mohr gewesenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 28.ten Decembris 1752. und bittet um das Zunfft Seÿler und Grempen Recht.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr seÿe dem Imploranten in seinem begehren, jedoch was das Grempen Recht betrifft, mit der Restriction zu willfahren, daß Er daßelbige nicht Völlig, sondern nur davon den Handel mit Käß en détail auch übrigen Kleinigkeiten so nicht unter der gesaltzenen und fetten Waar begriffen, nach Außweiß des zwischen denen Ehrsamen Meisterschafften der Seÿler und Fastenspeishändler vor Gnädigen Herren den Fünffzehen den 17. Junÿ 1752. ergangenen bescheids Zu treiben befugt seÿn solle.
Zahlte vor dem Pfenningthurn 13 ß 4 d, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Seÿler Recht 1 lb 5 ß, vor das Krempen recht 1 lb 10 ß, vor der Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 3 lb 18 ß 5 ß Und vor das Findlinhghauß 1 ß

Les contrôleurs ont fait saisir un fil de chanvre mêlé non-conforme au règlement. David Henri Mohr déclare qu’il a acheté le fil mêlé et promet de faire plus attention à l’avenir. Il est condamné à cinq livres d’amende
(f° 253-v) Donnerstags den 17.ten Aprilis Anno 1755 – Seiler-Rieger Ca. David Heinrich Mohr
Johann Friderich Ros und Johann Georg Spicks, beede Seiler und Seiler Rieger, Klagen wieder David Heinrich Mohr, den Seilern und burgers allhiern daß er Hanff und Bärthel unter einander gemengt Zu Haßen Garn verarbeitet habe, wie die dann zu deßen Überzeugung ihme den 5.ten hujus einen Haspel mit dergleichen Arbeit hinweg genommen, und auf die Zunfft Stub geleitet, bitten weilen solches wieder articul Abstraffung.
Beklagter zugegen ist der Anklag geständig, schützet aber zu seiner Verantwortung vorn daß Er quæstionirten Bärtel auch Vor Hanf gelauffet, mithin adaruch von seinem Verkäufer betrogen worden, es finde sich jedoch solcher Bärtel nicht, in allen docken, sondern nur hin und wieder, verhoffe also man werde ihn nun so ehender von der Straff absolviren, als er noch niemalen hierinnen betretten worden, er auch künfftig sich fleißig darvor hüten werde.
Erkandt, solle Beklagter den Articul mit 5 lb d beßern, dedit 2 lb.

Même affaire contre David Henri Mohr et Daniel Walter qui déclarent que le travail non réglementaire a été fait pour le compte du cordier Daniel Saum l’aîné. Les contrevenants sont condamnés à une amende et aux dépens
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 526) Montags den 15. Aprilis 1765 – Seiler-Rieger Contra David Heinrich Mohr und Daniel Walter die beede Seiler Meister
Johann Philipp Fries, Johanne Eiskircher und Lorentz Weis, die dreÿ geschworne Seiler: Rüger, klagen wider David Heinrich Mohr und Daniel Walter, die beede Seiler Meister und burgere alhier, daß sie beklagte wider Articul grob Haasen Garn aus Hanf und Bärtel Verarbeitet hätten.
Über welcher Arbeit sie die klagende Rüger, die beede beklagten den 28. Martÿ 1765. erstenmal und da sie hartnackiger und höchststrafbarer weis damit continuirten, den 1. Aprilis dicti Anni Zum zweitenmal angetroffen und jedesmal beede dem Haspel samt dem Garn, wie auch den Hanf und Bärtel Hinweg genommen und auf die disortige Zunft Stub gelieret hätten.
Baten also die Klägere vor gemelte gerügte Waarn angesehen solche kein Kaufmanns: Guth ist, Zu confisciren, anbeÿ jeden in die Straf des Articuls und Unkosten Zu condemniren.
Beide beklagte Zugegen seind solcher wider sie angebrachten Klag geständig, schützen aber Zu ihrer Verantwortung vor, daß sie diese Waar nicht in ihrem eigenen sondern im Namen: und auf begehren Meister Christoph Saum, des ältern Seilers und burgers alhier verfertiget hätten, welcher ihnen beÿ Übergebung dieser Arbeit, auf sogleich Von ihnen beschehener Einwendung, daß ja sothane Waar zu machen Verbotten seÿe, beditten, sie solten auf seinen Gefahr solche nur verfertigen, er seÿe Mann dafür, er stehe dafür.
Baten demnach die Beklagte sie Von dieser Klag refusis expensis gäntzlich zu befreÿen und allenfalls obgemelten Meister Saum, derentwegen Zu belangen der sich schon Zu defendiren wißen wird.
Nach angehörter Klag und Verantwortung wurde Erkandt, seÿe de Kraft Articuls von Gnädigen Herren den XV. sub dato 27. Aprilis 1754. Verbottene: und gerügte Waar hiemit Zu confisciren und jeder Zufolg eben dießes Articuls in Fünf Pfund Pfenning Straf und Vier Schilling Gerichts: Unkosten Zu condemniren, jedoch wird ihnen derentwegen der Regress wider obgedachtem Meister Saum welcher ihrem Vorgeben nach dafür stehen wolle, wofern sie einen an deselben Zu haben vermeinen, Vorbehalten.

David Henri Mohr est soupçonné de vendre illégalement du vin en même temps que le tailleur Zacharie Langolff. Les dépositions des témoins ont seulement trait à ce dernier
1758, Protocole des Quinze (2 R 170, Rapiaria)
(Enquête) Ca. Zacharias Lancolff den Schneider und David Heinrich Mohr den Seÿler pto. Verbottenen Weinschancks
(f° 1) Donnerstags d. 16. febr. Lect. Procès verbal von Kamm, dem Umbgets bott und Moisy dem Garde Ca. Zacharias Lancolff, den Schneider, und David Heinrich Mohr den Seÿlern pt° verbottenen weinschancks.
Zacharias Lancolff, der Schneider Zugegen, sagt es seÿe nicht dem alßo, und habe er Kleinen Wein verkaufft, es seÿe Verlogene leüth.
David Heinrich Mohr der Seiler und burger auch Zugegen sagt, er konne nicht sagen, daß er jemahlen ein tropffen wein umbs gelt Verkaufft habe.
(Zeugen relation)
Nach angehörten Partheÿen ist Erkandt, daß Jener die beklagten Vor dißmahl der Straff zu entlaßen, der beÿ Mohr dem Seÿler saisirte Wein aber Zu Profit der Kläger Zu Confisciren, wobeÿ dem Mohr vor die helffte seine action wieder Lanloff den Schneider Vorzubehalten, beede aber in solidum in die unkosten Zu condemniren seÿen.

Les héritiers cèdent à la veuve remariée à David Henri Mohr la maison qui a besoin de réparations mais n’a pas trouvé preneur

1764 (4.4.), J. Fréd. Lichtenberger, annexé à Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 928)
Extractus aus dem, über weiland Meister Johann Jacob Frick, des gewesenen Seilers und burgers allhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschaft, durch mich unterschriebenen Notarium den 30. Martÿ Anno 1751. errichteten Liefer und respectivé Verkauf und Erlös: Register auch Erörterung Concepto.
Cession und Übernahm der in die disortige vätterliche nahrung gehörigen und bisher ohnvertheilt ausgesetzt gebliebenen behausung.
Auf heut zu End gemeltes datum erschienen beÿ diesem Concepto Frau Anna Pfeifferin, gebohrne Frickin, beiständlich Meister Johann Georg Pfeiffer, des Seilers und burgers alhier, ihres Ehevogts, Johann Jacob Frick der ledige Seiler: Meister mit beistand Abraham Ottino des Gartners Unterwagner seines ehemaligen Vogts, Salvo titulo herr Johann Friedrich Heüpel, als wohlverordneter Schaffner des alhiesigen Waÿßenhauses, wegen Johannes Frick des in erstbesagtem Waÿßenhauses sich befindlichen jüngern Sohns erster Ehe
Und herr Philipp Schäcker der bierbrauer und burger alhier als beeidigter Vogt des Defuncti in zweiter Ehe mit Frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin ehelich erzielter dermalen noch lebender Zweier Kinder Namens Johann Daniel und Susanna Elisabetha beeder Frickin, So dann erstgemelte Frau Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin des defuncti hinterbliebene Wittib und dermalen Meister David Heinrich Mohr des Seilers und burgers alhier Ehefraun unter beÿstand desselben und Salvo titulo herrn Johann Heinrich Faust J: V: Lti Eines Ehrsamen Kleinen Raths alhier und anderer höherer Gerichts: stellen wohlverordneter Advocati et Procuratoris ordinari als Erben, weiland Johann Jacob Frick ihres Söhnleins, welcher erst nach seines Vaters absterben den 22.ten Septembris 1751. auf der Welt gekommen und den 14.ten Maÿ 1753. verstorben ist, dei zeigten an (…) die vätterliche Behaußung alhier ane dem Linsenfelser Gäßel gelegen annoch gemeinschaftlich zuständig, deren Verwaltung besagter Herr Philipp Schäcker biß dato auf sich gehabt, wie solches aus seinen abgelegten Vogteÿ Rechnungen erhellet. Aldieweilen nun sothane Behausung mit 549 pfund Passiv Schulden beschweret, die davon abfallende Haußzinße aber Zu Abrichtung des Capital Zinßen der obrigkeitlichen Beschwerden und anderer ohnumgänglicher Abgaben nicht hinlänglich auch über dis in sothaner Behaußung anjetzo gar vieles unumgänglich reparirt werden müße dergestalten daß man keinen fremden Käufer ausfindig machen können, der sothane behausung um einen solchen Preiß annehmen wollen, daß die Theilbaren ohne grosen Verlust hätten davon kommen können (…) beschloßen daß sie (…)
sothane ane dem Linsenfelser Gäßel gelegene behaußung mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, wie soclhe in dem Vätterlich Verlaßenschafft Inventario umständlich beschrieben,
ihro der Mit Comparentin Frauen Margaretha Barbara Mohrin gebohrner Baldnerin als nunmahliger Mit Erbin (…) Welche dreÿ Articul ausmachen 549 lb (…) Hingegen solle Sie Frau Cessionaria benebst überreichung vorgedachter dreier Capital Posten, welche aber nunmehro moderirtermassen nur 525 Pfund pfenning ausmachen (bezahlen)
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 4. Aprilis Anno 1764 – Joh: Friderich Lichtenberger mit Handzug, Notarius. Fideliter extrahirt, Straßburg den 9.ten Aprilis Anno 1764. Joh: Friderich Lichtenberger Notarius antedictus

David Henri Mohr hypothèque la maison au profit de la fille mineure du messager David Baumann

1773 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 62
David Heinrich Mohr der seiler
in gegensein Johann Friedrich Moritzhäußer des kieffers als vogt weÿl. David Baumann gewesten einspännigers und deßen auch verstorbenen ehelich hinterlassenen tochter nahmentlich Maria – schuldig seÿe 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Linsenfeltzergäßlein, einseit neben Johann Börst dem bronnenschöpffer, anderseit neben N. Reith hinten auff David Klein den huffschmitt

David Henri Mohr meurt en novembre 1783 en délaissant un fils qui n’a plus donné de ses nouvelles depuis plusieurs années et qu’on pense parti pour les Indes orientales. Le défunt a institué pour héritiers de substitution ses beaux-enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 136 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 88 livres, le passif à 477 livres.

1783 (22.12.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 928) n° 108
Inventarium über Weiland Meister David Heinrich Mohr im Leben gewesenen Seilers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1783.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab, Nahrung und güthere keinerlei davon ausgenommen so weil. Mstr David Heinrich Mohr, der Seiler und Burger alhier nach seinem den 29.sten Novembris jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen disortiger Wittib Margarethæ Barbaræ geb. Baldnerin und im Nahmen des abwesenden Leibl. Sohns und instituirten einigen Erben des deputati H. Hechlers, sodann der substitutions Erben alle samt hernach gemelt inventirt und ersucht – So geschehen alher Zu Straßburg und einer daselbst ane dem Linsenfelser Gäßl. gelegen. hernach beschriebenen behaußung in fernerer Gegewart H. Schaffner Jacob Christoph Schwing des hiesigen burgers als der Wittib hierzu erbettenen beistands auf Montag den 22. Decembris A° 1783.
Der Verstorbene Mstr Mohr hat per testamentum Zum Erben hinterlaßen mit Eingangs ged. hinterbl. Wittib ehel. erzeugten und hinterl. einigen Sohn namentl. Johann David Mohr, den längstens majorennen Studiosum, welcher schon verschiednenen Jahr abweßend und seinen lezten Brief aus franckfurt am Maÿn unterem 29. Augusti 1775. an seinen Vater erlaßen hat, dermalen aber vermutlich in Ostindien sich befindet, also wie gesagt nach dem dritten Puncten des lezten Willens Zu universal Erben mit vorbehalt der Wittib, deducta legitima verschriebenen lebtägigen Genußes. Würde aber nach dem vierten Testament Articul dießen des Testierers und heutiges Tags Erblaßers leibl. Sohn vor ihme dem Vatter oder auch nach demselben ledigen Standts und ohne Verlaßung ehelicher Kinder der Kindts versterben oder respê verstorben seÿn, so sollen ihm in dieser Erbsch. jedoch mit Vorbehalt des seines als dann etwan noch lebenden Mutter gebührigen Pflicht Theil bestens substuituirt und untersetzt seÿn, sein des Testirer Stief Kinder als seines Sohns halbbändige Geschwistrige neml. hr. Johann Daniel Frick, Schreibmstr. und burger alh. und Fr. Susanna Elisabetha geb. Frickin Mstr. Bernhard Meÿers des Seilers und hießigen Burgers Ehegattin Zu Zwei gleichen Antheilen mit noch weiteren Untersetzung auf ein oder des an denen subsituirten Erben Absterben ihrer hinterlaßenden Kindern.

Eigenthum ane einer behaußung (W.) Neml. eine Behaußung, Höffl. Gemeinsch. eines brunnens, Hinderstock und Hofstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Recht. Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg im Linßenfelsergäßel, einseit neben Johann Borst dem brunnenschöpfer, 2.seit neben Daniel Reith dem Seifens, hinten auf David Klein den Hufschmid stosend, beneben der Servitute dominante fluminis, durch gedachten Reithen Hauß, so außer hernach passivé eingetragen darauff haftender Capitalien, frei, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben ad conceptum huj. Invent. geliefferter schriftl. Abschatzung vom 9. Januarÿ Anno 1784. æstimirt und angeschlag. worden pro 250. lb. Diese behaußung hat disseitige Wb. von ihres erstern Ehemann längst Wei. Mstr. Joh: Jac. Frick des gewes. Seilers u. burgers alhier hinterl. Kinder u. Erben theils cessions weis übernommen theils von seinem verstorbenen, Söhnl. erbsweise erhalten wie es vor H. Not° Joh: Fried. Lichtenberger hierüber unterem 4. Aprilis 1764. errichteten Cessions actus das mehrere aus weiße, übrigens besagt über die gantze behausung 1. teutscher pergamenter in allhies. Cantzleÿ Contract stub gefertigter Kaufbrief de dato 17.ten Martÿ 1736.
(f° 8) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach besag des oben im bericht allegirten Invent. über weil. Mstr. Joh: Jacob Frick der Wittib erstern Ehemanns Verl. errichtet
Series rubricarum hujus Invent. Vorbericht.Nach den vierten Puncten vorher in copia einverleibten Eheb. haben beede nun Zertrennte Mohrische Eheleuth ein ohnv. Guth und Ergäntzung des abgehenden stipuliret, die Inventur ihrer Illatorum aber unterlaßen, wie die Wittib hiebeÿ berichtet (…)
der Wittib ohnveränderte Nahrungs Vermögenschaft, Sa. Eigent. a. I. bhßg 250, Sa. activ schuld 75, Sa. Erg. Rest 311, Summa summarum 636 lb – Schulden 500, detrahendo 136 lb
Dießemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft sub una Massa et titulo als des Benef. Erben ohnv. u. theilb. beschrieben, Sa. haußraths 35, Sa. Waar u. Werckzeugs 13, Sa. Silbers 3, Sa. gold. rg. 3., Sa. baarschaft 11, Sa. Activ Schulden 17, Summa summarum 85 lb – Schulden 477 lb, Passiv onus 392 lb
Endliches passiv onus den werth nach loco der Stall summa 255 lb
Abschatzung Vom 9.ten jenner 1787. Auf begeren Weÿland Herr David Heinrich Mohr dem geweßenen seÿler Meister ist Eine behausung alhier in der statt Straßburg im Lintzerfeltzer gäßell gelegen, ein seÿts neben Martin Reith dem seifensiedrer, anderer seÿts neben meister Bersch dem brunnen schöpfer und hinten auff Meister glein stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitziegel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und gemeinschaftlichen brunnen. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen baujnspector und Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr. Götz Wmstr.
Copia der Eheberedung (…) den 3. Augusti Anno 1752, Joh: Friderich Lichtenberger Notarius
Copia Testamenti – Meister David Heinrich Mohr, Seiler und Burger allhier mich unterschriebenen offenbahr geschwornen Notarium zu sich in unter erwehnte deßen Wohnbehaußung berufen und kommen laßen, den wir gesund gehend und stehenden Leibes auch guten richtiger Sinnen, Vernunft und Verstands (…) auf Donnerstag den 17. Januraii Abends zwischen 6, 7 und 8 Uhren bei Zwei brennenden Lichtern im Jahr 1782.

Marguerite Barbe Baldner vend la maison au fabricant de savon et marchand de fruits et légumes Jean Daniel Reith et à sa femme Marie Dorothée Müller, déjà propriétaires de la maison voisine vers le sud

1784 (21.12.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 468-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Baldnerin weÿl. David Heinrich Mohr des seilers wittib beÿständlich ihres leiblichen sohns H. Johann Daniel Fried des schmidt meisters
in gegensein H. M. Andreas Raith so nahmens seines leiblichen vatters Johann Daniel Raith des älteren seiffensieders und fastenspeishändlers und Mariæ Dorotheæ geb. Müllerin unter assistentz Johann Heckmann des fastenspeishändlers und Johannes Bruder des lederhändlers
eine behausung, höfflein, hoffstatt, gemeinschafft des bronnens mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Linßenfelßergäßlein ane der obern straß, einseit neben dem käuffer selbst, anderseit neben H. Lt. Osterreith, hinten auff N. Schmidt dem geflügelhändler – um 1600 gulden

Fille de cordier, Marie Dorothée Müller a épousé en premières noces en 1745 le cordier Jean Jacques Mægelin, fils de boucher : contrat de mariage, célébration

1745 (2. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 191
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Jacob Mägelin, der leedige Seÿler, Weÿland Johann Michael Mägelin, geweßenen Metzgers und burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Susanna gebohrner Müllerin ehelich erzielter Sohn, mit beÿstand Meister Daniel Müller des ältern, auch Seÿlers und burgers allhier, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Dorothea Müllerin, Meister Johann Jacob Müllers, des ältern Seÿlers und burgers allhier mit weÿland Frauen Maria Magdalena gebohrner Reichardin, ehelich erzielte Tochter, beÿständlich erstgedachten ihres Vatters und Mstr Johann Michael Freÿtag Küblers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts als Hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2.ten Septembris Anno 1745. [unterzeichnet] Johann Jacob Mægele Als hochzeiter, Maria dorothea Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179, n° 24)
1745. Mittw. d. 24. 9.bris seind nach 2.mahl. ordentl. Ausruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Mägele lediger seiler u. burger allhier, weÿl. Joh: Michael Mägelin gew. Metzgers u. b. h. l. hinterlaßener ehel Sohn und Jgfr. Maria Dorothea Joh: Jacob Müller, seiler u. b h l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Mägele als hochzeiter, Maria Dorothea Müllerin als hochzeiterin (i 183

Originaire de Holzhausen dans le bailliage de Kork en Bade, Jean Daniel Reith apprend pendant un an le métier de marchand de fruits et légumes auprès de Jean Daniel Gross
1751, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 8-v) Sambstags den 20.ten Februarÿ Anno 1751 – Eingeschriebener Lehrjung zu dem Fastenspeishändler und Gesaltzen Waar handl.
Johann Daniel Groß, der Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar händler auch burger allhier, præsentirt einen neu angenommenen Lehrjungen Nahmens Johann Daniel Reith, Leedigen Kutscher von Holtzhausen in dem Amt Korck gebürtig, so Majorennis mithin Keines beÿstandts benöthiget, Und verspricht demselben die Profession Ein Jahr lang vom 17.ten Februarÿ anno 1751. biß gedachte Zeit 1752. getreulich und wie es einem rechtschaffenen Meister Zukommet, Zu Lehren, hingegen verspricht der Lehrjung ihme dem Lehrmeister 20 gulden Lehr geld Zu geben, wovon die helffte alsobalden beÿ der Einschreibung und die andere helffte Zu end der Lehrzeit entrichtet werden solle, anbeneben verspricht auch der Lehrjung alle Uncösten des Ein: und Außschreibens Zu Leiden, alles vermög producirten Obern handwercks herren Scheins de dato 19.ten Februarÿ 1751. bittet Gerichtlich ihr Einschreibung.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dedit 10. ß
dedit vor das Findlinghauß 2 ß

Le cocher Jean Daniel Reith devient tributaire en 17 juin 1751
(f° 22) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1751 – Neuer Leibzünfftiger ER
Johannes Daniel Reith, der Kutscher Von Freÿstadt über Rhein gebürtig, producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn: und Stall Schein davon die Zween erstere den 7.ten Junÿ Anno 1751. der Letztere aber den 9.t dito datirt, bittet um ertheilung des Zunfft Rechts.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr, Jedoch mit dem Anhang Willfahrt, daß wann er als ein dermahlig eingeschriebener Lehrjung nach vollendeter Lehrzeit das fastenspeishändler recht empfangen wird, er dißfalls als ein frembder angesehen werden solle.
Zahlt vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, und Einschreib Geld 2 ß, Zusammen 1 lb 10 ß 4 s – dt. vor das Findlings hauß 1 ß 6 d

Jean Daniel Reith termine son apprentissage d’un an. Il acquiert le même jour le droit de vendre au détail des fruits et légumes ainsi que des salaisons
(f° 61-v) Mittwochs den 23.ten Februarÿ Anno 1752 – Außgethaner Lehrjung
Johann Daniel Groß, der Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar händler auch burger allhier, præsentirt seinen bißherigen Lehrjungen Nahmens Johann Daniel Reith, und berichteten daß derselbe den 17.ten Februarÿ 1751. Zu ihme auf eub Jahr in die Lehr eingeschrieben worden seÿen weilen nun besagte Lehrzeit ihre Endschafft erreichet, Alß bittet Er Gerichtliche Loßsprechung.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dt. 10. ß.

(f° 62) Neuer Fastenspeis und gesaltzen Waar händler en detail so Zuvor das Zunfft Recht gehabt
Ille Johann Daniel Reith der dißorths Leibzünfftige Burger bittet um Ertheilung des Fastenspeis und gesaltzen Waar handel Rechts.
Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt, Zahlte vor das Fastenspeis und gesaltzen Waar handel Recht die alte Gebühr 1 lb 10 ß, die Neüe Gebühr, weilen er die Mägerlinische Wittib geheürathet 8 lb 6 ß 8 d, Protocoll geld 1 ß, und Gebott geld 1 ß, also in allem 9 lb 18 ß 8 s, dt. Vor das Findling hauß 9 d

Jean Daniel Reith épouse en 1751 Marie Dorothée Müller veuve du cordier Jean Jacques Mægelin : contrat de mariage célébration
1751 (9.2), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 295
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Daniel Reit, der Leedige Kutscher, weÿl. Johann Carl Reit, geweßenen Schuhl Meisters zu Holtzhaußen in dem Amt Korck hochfürstl. Heßen Hanauischer Herrschafft mit Frauen Catharina Barbara gebohrner Riwerin ehelich erzeugter Sohn beÿständlichen herrn Jacob Zisich, des Sattlers und burgers allhier Zu Straßburg, Als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Maria Dorothea Mägerlinin, gebohrene Müllerin, Weÿland Johann Jacob Mägerlin, gewesenen Seÿlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, mit assistentz Michael Freÿtag des Küblers und burgers allhier ihres geschwornenn Vogts, Als hochzeiteron am andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 9. Februarÿ anno 1751. [unterzeichnet] Johann Daniel Reÿth alß hochzeder, Maria dorothea Mägelin geborne Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199-v, n° 9)
1751. Sonnt. Pasch. et Sonnt. Seq. sind proclamirt und Mittw. d. 21. Aprilis copulirt worden Joh: Daniel Reith lediger Kutscher und b. h. l. weÿl. Joh: Carl Reith gew. Schuhlmeister zu Bischen zum hohen steg hinderl. ehel. sohn. u. Fr. Maria Dorothea geb. Müllerin weÿl. Joh: Jacob Mägel gew. seilers v. b. wittwe [unterzeichnet] Johann Daniel Reith alß hochzeiter, Maria Dorothe Mäglerin als hochzeiterin (i 204)

Jean Daniel Reith devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 456
Joh. Daniel Reith der Kutscher Von Freÿstatt über Rhein gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Doroth. weÿl. Joh: Jacob Mägerlin geweßten burgers und Seÿlers hinterl. W. umb den A. b. ß u. will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, jur. eod. [9. junÿ 1751]

Jean Daniel Reith sollicite auprès des Quinze d’acheter à tarif préférentiel le sel nécessaire pour fabriquer le savon. Les Quinze refusent en estimant que les inconvénients seraient trop importants.
1784, Protocole des Quinze (2 R 194)
Johann Daniel Reith Seifensieder
(p. 298) Sambstags den 18. Septembris 1784. Obere Saltzh. lassen per Eundem referiren es habe Johann Daniel Reith der Burger und Seifensieder allhier Ihnen per memoriale Zu erkennen gegeben, wie daß er in ansehung seines zu fabricirung der seiff benöthigten saltz Quanti Eben die vergünstigung welche die übrige fabricanten Genießen Zu verdienen verhoffe, und deßwegen denselben im preis gleich gehalten zu werden Wünsche. Da aber dieses begehren denen Hh. Deputirten um so bedencklicher geschienend als solche ermäßigung an deren saltz benöthigten fabricanten Zum præjudicio dienen könte, als haben sie sie entschuldigung MGHh anheimstelllen wollen. Erkandt, daß Implorant mit seinem begehren abzuweißen.

Nouvelle demande pour bénéficier du même tarif que les fabricants de tabac
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
(p. 325) Sambstags den 24.sten Septembris 1785 – Wilhelm nomine Johann Daniel Reith des hiesigen Burgers und Seifen fabricants, producirt unterthäniges memoriale und bitten um gnädig überlaßung des Saltzes aus hiesigem Magazin gleich den Taback faricanten, bitt unterthänig um Deputation. Erkandt, Obern Saltzh.

Etat de la fortune du teinturier Jean Balthasar Plœcklé, fiancé à Anne Catherine Eck, pour accéder à la manance. Le pétitionnaire habite la maison de Jean Daniel Reith

1784 (20.2.), Not. Übersaal (6 E 41, 655) n° 77
Designatio desjenigen Vermoegens, so Johann Balthasar Plöckle, der ledige Schwartz und Schönfärber Gesell von Zoltingen in dem fürstenthum Oettingen gebürtig, weiland Johann Baltasar Plöckle, des gewesenen Hochfürstl. Oettingischen baders zu Opperzhoffen, mit Anna Catharina gebohrner Buckebachin ehelich erzeugter Sohn, welcher mit Jgfr Anna Eckin, weil. Jakob Eck, des gewesenen Tagners und Schirmers alhier hinterlaßener ehelicher tochter, ehelich verlobet zu seÿn declariret, dermalen eigenthümlich besitzet (…) um der Ursachen willen, weilen Er bei alhiesiger Gnädiger Obrigkeit um das Schirm: Recht unterthänig anzuhalten gesinnet
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Linsenfelser Gäßlein gelegenen H. Joh. Daniel Reith dem Fastenspeishändler und hieisigen burger zuständigen behausung auf Freÿtag den 20. Hornung im Jahr 1784. [unterzeichnet] +
hausrath 97 lb, silber 5 lb, currentem geld 36 lb, summa summarum 139 lb

Marie Dorothée Müller meurt en 1786 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre issus du veuf. Les experts estiment la maison 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 737 livres, le passif à 1 000 livres. Le veuf meurt quelques mois plus tard, les héritiers déclarent que la succession est toujours dans le même état

1786 (26.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608) n° 549
Inventarium über Weiland Frauen Maria Dorothea Reÿthin geb. Müllerin, des H. Joh. Daniel Reÿth ältern Seifensieders u. b. alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, Vermögens Nachlaßenschafft, aufgerichtet in A° 1786 – nach ihrem den letztverflossenen 14. Maj aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Straß und Müllergäßlein gelegenen Sterbbehausung auf dienstag den 26. Herbstmonats Vormittag in dem Jahr 1786.
Benennung der Erben. Der verstorbenen ohne testament zu gleichen Teilen zurückgelassene Erben sind ihre in Zwoen Ehen gebohrenen Kinder mit Nahmen, 1. H. Joh. Jacob Mägelin, der Seifensieder, Lichtermacher u. b. in Hamburg, deßen Nutzen sein (…) Gewalthaber Hr. Philipp Jacob Dürr, vormaliger Kaffesieder und E. E. großen Raths alhier alter beisitzer hiebei besorget hat. Wegen welchen hier unverburgerten Sohn Zugleich Hr Joh: Daniel Weiler der ältere, Metzger u. E.E. grosen Rahts alhier alter, aber dermahlen E. E. Kleinen Raths diesjähriger Brisitzer, Nahmens H. Exsenatoris Johann Kamm des Gastgebers Zur blum und E. E. Kleinen Raths dahier disjährigen Beisizers als aus edelgedachten Raths Mittel Zufolg dasiger Erkanntnus Vin letztabgewichenen 26. Augstmonats hierzu abgeordneten Herrn, diesem Geschäfft beiwohnte.
2. H. Joh. Daniel Reÿth der jüngere, Fastenspeishdl. Seifensieder u. b. dahier, anwesend, 3. H. Magister Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistlichen Seminarii, gegenwärtig, 4. Frau Maria Barbara geb. Reÿthin mit beihilfe ihres Ehevogts H. Peter Friedrich Schott, des ebenmäs. Fastenspeishdl. Seifensieders u. b. hieselbst hiebei Zugegen, So dann 5. Frau. Maria Dorotea geb. Reÿthin, welche beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des hies. b. u. Liechtermachers, persönlich da war, Vorgedachter älteste Sohn, der abgelebten in erster Ehe mit längst weiland Meister Joh. Jacob Mägelin, dem gew. Seiler u. b. alhier, die Vier übrigen Kinder hingegen in zwoter und letzter Ehe mit eingangs berührtem hinterbliebenen Witwer erziehlt

Eigentum an Häusern, so teilbar. (T.) 7 C. N° 425, 20° 17 16, logt. 12 16 – Nämlich 1. beh. u. hoffstatt m. allen deren mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt an der obern langen straß (…)
7 C. N° 326, 20° 15 128, logt 12 16 It – 1. beh. Hoffstatt, höfl. u. bronn m. allen deren übrig. Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigkeiten, geleg. in hies. Stadt bei der Obern langen Straß an dem Linsenfelsergäßlein 1. S. H. Lt. Joh. Michael Osterieth Proc. bei E. E. grosen Raht, 2. S. neben nachbeschr. Haus, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend, so frei u. eigen, Laut 2. perg. teutsch. un hies. C. St. anh. Ins. bekräft. Kbr. v. 27. Märtz 1736 u. 21. Xbr 1784.
7 C N° 327, 20° 15 18 8 logt 12 16 – So dann 1. beh. Hoffstatt u. Höflein m. allen deren begriffen, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen an vorgemeltem Linsenfelsergäßlein 1. S. neben vorbezeichnetem Haus, 2. S. u. hinten auf. löbl. Stift alten Sanct Peter gehörigen Häuser stosend, so ebenfalls frei und eigen, dabei von mehrgemelten beuverständigen in deren Zedel geschätzt worden vor 750 lb,. Inh. 3. in d. C.C. St. 2. anhg. u. 1. fgedr. Ins. verw. perg. teutsch. Kbr. v. 25. Julius 1690, 28. Aprill 1704 und 8. 9.br 1770.
– Abschatzung Vom 26.t jullÿ 1776. Auf begeren Herr Johann Danjel Reÿth dem seÿfenseider ist Eine Behausung alhier in der statt strasburg in der langen straß gelegen, Ein seÿts neben Peter Friedrich schott dem fastenspeishändler, anderer seÿts neben dem Müllergäßlein und hinten auf frau Günterin Wittib stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem Ladten und Ladten stube ferner in Zweÿ stuben, Zweÿ Küchen und Etlichen Kammer darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller, Vor und um Neun Hundert gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg im Lintzenfeltzer gäßell gelegen Ein seÿts neben Einem stiffthauß Zum alten St Peter gehörig, anderer seÿts neben Herr Procurator ostritt und Hinten auf Meister schmitt dem hünerkremp stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Sechs stuben, fünff Küchen und Etliche Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch zweÿ gewölbte Keller, Hoff und brunen, Von uns unterschriebenen er statt straßburg geschwornen Baujnspectir und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtiging mit allen jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner, Klotz – thut nichts auf Löbl. Stadt Pfeningthurn, Ferber
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Vermoegens Nachlaßenschafft der Kürze halben nur unter einer einzigen Maß, die denen Erben vor unverändert, Sa. hausrats 280 lb, Sa. Unschlitts 385 lb, Sa. heu 3 lb, Sa. Pferds 41 lb, Sa. Fäßer und Weins 56 lb, Sa. Silbers 46 lb, Sa. goldene Uhr 19 lb, Sa. baarschaft 26 lb, Sa. Eigentums an Häusern 1179 lb, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 500 lb, Sa. gute Activ schulden 199 lb, Summa summarum 2737 lb – Schulden 1000 lb, Nach deren abzug 1737 lb
Schlußsumm 1343 lb – Stallsumm 1144 lb
– Abschrift der den 9. feb. 1751 vor H. Not. J. Frd. Lichtenberger errichteten Eheberedung (…)
(f° 17) Erklärung. Montags den 7. Maj in dem Jahr 1787 erschienen vor dem unterschriebenenn der Stadt Straßburg geschwornen Notario 1. Herr Joh. Daniel Reÿth der jüngere, Fastenspeishändler und Seifensieder, 2. H. Mag. Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistlichen Seminari, 3. Frau Maria Barbara geb. Reÿthin mit beihilfe ihres Ehevogts H. Peter Friedrich Schott, des ebenmäsigen Fastenspeishändlers und Seifens. 4. Frau. Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, Alle burger alhier, dieselbe, zeigten als Intestaterben ihres den 2. laufenden Monats plötzlich verstorbenen Vaters Weiland H. Joh: Daniel Reÿth des ältern gewesenen hiesigen burgers und Seifensieders nach der mir Notario des getrauen äugens und Zeigens halben gegebenen Handtreu offentlich an, daß dessen hinterlaßenes Vermoegen sich in dem nämlichen Zustand befinde, in welchen es Zur Zeit seiner den 14. Maj 1786 abgelebter Ehegattin weiland Fraun Maria Dorothea gebohrner Müllerin den letzt verfloßenen 26. Septembris durch mich Notarius vorgenommenen Nachlaßenschaft Inventur war

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 2 200 florins
1786 (15. Nov.), Livres de la Taille (VII 1181) f° 37
Mörin N° 878 – Weÿl. Fr. Mariä Dorotheä gebohrner Müllerin, Johann Daniel Reÿth senioris des Seÿfensieders und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschafft invent. H. Not. Saltzmann.
Concl. fin. Invent. ist fol. 94.b 1144 lb 1 ½ d diese machen 2200. fl. verstallte 1900 fl. also Zuwenig 300 fl.
Wovon Nachtag als von errungenem Gut, Sechs Jahr in duplo à 18 ß, 5 lb 8 ß
und Vier Jahr in simplo à 9 ß, 1 lb 16 ß
Ext: kein Stallgeld,
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 2 lb 16 ß 6 d, Summa 10 lb 3 ß
Aus triftigen Ursachen ist der gantze Nachtrag nachgelaßen worden mit 7 lb 4 ß, Verbleibt 2 lb 19 ß
dt. 15. Nov: 1786
[in margine :] NB. Puncto Joh: Jacob Mägelin in Hamburg des Sohns erster Ehe Abzug vid. fol. 46.

Nouvelle inscription parce que Jean Jacques Mægelin établi à Hambourg doit régler le droit de détraction.
1787 (13. Maji), Livres de la Taille (VII 1181) f ° 45-v
Mörin N° 878 – Weÿl. Fr. Mariä Dorotheä gebohrner Müllerin, Johann Daniel Reÿth sen: des Seÿfensieders und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschafft invent. H. Not. Saltzmann.
Abzug. Johann Jacob Mägelin der Seÿfensider und Liechtermacher in Hamburg, soll laut summarischen Calculi von angefallenem Müterlichen Gut der 256 lb 6 ß 6 2/5 d ane Abzug 25 lb 12 ß 7 d
dt. 12. Maji 1787.

Jean Jacques Mægelin cède à ses cohéritiers sa part dans les différentes maisons

1787 (7.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608), Joint au 549 du 26 septembre 1786
(f° 16) Ueberlassung der 3. häuser. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notarius, als Zu Erörterung weiland Frauen Maria Dorotea Reÿthin gebohrner Müllerin, des nun auch weiland H. Joh: Daniel Reÿth ältern, gewesenen hiesigen burgers und Seifensieders, verstorbener Ehegattin Vermögens-Nachlaßenschaft berufenem Inventir schreiber, Herr Philipp Jacob Dürr, vormaliger Kaffesieder und E. E. grosen Rahts alhier alter wolverdienter beisitzer derselbe hat, als (…) bestellter Anwald H. Joh. Jacob Mägelin, des Seifensieders, Lichtermachers und burgers in Hamburg
deßen vier einbändigen Geschwistern namentlich Herrn Johann Daniel Reÿth dem jüngeren, Fastenspeishändler und Seifensieder, H. M. Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistl. Seminarii, Fraun Maria Barbara geb. Reÿthin, des H. Peter Friedrich Schott, auch Fastenspeishändlers und Seifensieders Ehegattin, mit beihilfe desselben, so dann Fraun Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, allen Burgern allhier (überlaßen habe)
einen fünften teil an der unvertheilten Hälfte, das ist einen Zehnten Theil von nachgemelten häusern,
deren eines samt hofstatt gelegen in hiesiger Stadt an der obern langen Straß, ein Seit ist ein Eck an dem Müllergäßlein, ander Seit neben obigem H. Schott hinten auf ebendenselben stosend, so auser einem Kappaun und zween Schilling sechs Pfenning in Geld jährlich auf Weÿhenachten Löbl. Stift St. Thomä alhier, in gleichem dann 7 Schilling 6 Pfenning des Jahrs auf Martini zu liefern habender ewiger Zinse frei und eigen,
das Zweÿte Haus, Hofstatt, Höflein und bronn mit deßen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in hiesiger Statt an der Obern langen Straß an dem Linsenfelsergäßlein ein Seit neben H. Lt. Johann Michael Osterrieth Procuratore bei E. E. grosen Raht ander Seit neben nachbeschriebenem Haus, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend, vor frei und eigen,
Und dann die dritte Behausung, Hofstatt und Höflein mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten auch an dem Linsenfelsergäßlein neben vorbezeichnetem Haus gelegen, ander Seit und hinten auf die löbl. Stift Alten St Peter gehörigen Häuser stosend, ebenfals vor frei und eigen. – um 440 Gulden Straßburger Währung
Abgelesen und unterschriebenen in Straßburg den 7. Maj anno 1787

Les héritiers Reith cèdent leurs droits sur les deux maisons contiguës sises rue des Lentilles à leur frère Jean Daniel Reith qui en devient ainsi seul propriétaire

1787 (2.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608), Joint au 549 du 26 septembre 1786
(f° 24) Ueberlassung der 2. Häuser. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notarius, als Zu Erörterung weiland H. Joh: Daniel Reÿth des ältern, Seifensieders und auch weil. Frauen Maria Dorotea gebohrner Müllerin, beder Verstorbener Eheleut und burgere alhier Vermögens-Nachlaßenschaft berufenem Inventir schreiber, H. Magister Andreas Reÿth, evangelischer Pfarrer Zu Schmieheim Reichs-ritterschaftl. Ortenauischen Bezirks, Ferner Frau Maria Barbara geb. Reÿthin, mit beihilfe ihres Ehemanns H. Peter Friedrich Schott, des Fastenspeishändlers und Seifensieders, Sodann Frau Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehegatten H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, alle Burger allhier dieselbe haben
in Gegenwart ihres Vollbändigen ältern bruders H. Johann Daniel Reÿth des jüngern auch Fastenspeishändlers Seifensieders und hiesigen burgers (überlaßen)
drei Quart an zweien in hiesiger Stadt an der obern langen Straße in dem Linsenfelsergäßlein neben einander gelegenen Häusern, deren oberes samt Hofstatt, Höflein und bronn mit deßen übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten neben H. Lt. Johann Michael Osterrieth, dem Procuratore bei E. E. grosen Raht, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend,
das untere aber nebst Hofstatt, Höflein, übrigen Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten neben und hinten auf die dem löbl. Stift alten Sanct Peter gehörige häuser stosend – um 2250 Gulden Straßburger Währung – der übrige vierte Teil ist dem Cessionario selbst Erbsweise gebührig
Abgelesen und unterschriebenen in Straßburg den 2. Julius in dem Jahr 1787

Jean Daniel Reith vend les deux maisons contiguës au cordonnier Philippe Hamm et à sa femme Salomé Lienhard

1809 (5.8.), Strasbourg 12 (26), Not. Wengler n° 4186
Jean Daniel Reyth fabricant de savon demeurant vieux marché aux vins n° 57
à Philippe Hamm cordonnier domicilié rue de Linsenfels n° 3 et Salomé Lienhard
deux maisons contigues et reunies en une seule a deux étages petite cour, puits avec autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de Linsenfels n° 7 et 7 bis, d’un côté la succession du Sr Osterrieth homme de loix, d’autre le Sr Hochrith commissionnaire à la douane, derrière le Sr Meyer negociant – cédées au vendeur par ses frères et sœurs suivant liquidation de la succession de Jean Daniel Reyth, fabricant de savon, et Marie Dorothée Müller ses père et mère – pour 4740 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 21-v du 10 août

Originaire de Strasbourg, Jacques Philippe Hamm épouse Salomé Lienhard, originaire de Lingolsheim.
Mariage, Strasbourg (n° 199)
Cejourd’hui 21° Nivôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) d’une part Philippe Jacques Hamm, âgé de 28 ans, cordonnier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Michel Hamm, Journalier, et de Catherine Huss, de l’autre part Salomée Lienhardt, âgée de 30 ans, née et domiciliée à Lingolsheim, Département du Bas Rhin fille de feû Jacques Lienhard, Laboureur audit lieu et de Marie Meyer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le premier May 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 2 août 1764 (signé) Philipp ham, Salome lienhadtin (i 106)

Jacques Philippe Hamm meurt en 1826 en délaissant des héritiers collatéraux

1826 (16.11.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4472
Inventaire de la succession de Jacques Philippe Hamm, cordonnier décédé le 18 octobre dernier – à la requête de 1. la veuve Salomé Lienhard, mariés sous le régime du statut municipal de la ville de Strasbourg
à la requête de ses neveux et nièces 2. Salomé Hamm femme de Jean Pauli, tisserand à Strasbourg, 3. Jean Hamm, fabricant de peignes demeurant à Paris rue Royale n° 15 représenté par Martin Ennes tailleur d’habits demeurant Petites boutiques n° 43

en une maison rue des Lentilles n° 7
Testament, Me Weigel le 23 août 1823 enreg. 8 octobre 1826 F° 175 – § 3 je lègue à Anne Lienhard la nièce de ma femme 1. ma maison avec toutes ses appartenances & dépendances et tous les effets mobiliers, cette maison est située en cette ville rue des Lentilles n° 7, d’un côté le Sr Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gemberling, 2. le jardin & toutes ses dépendances hors la porte Blanche
immeubles, 1. une maison avec cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Lentilles n° 7 d’un côté le Sr Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gemberling – Cette maison est occupée par les conjoints Schmutz et la veuve, estimée 1500 fr. Les titres de propriété n’ont point été trouvés
2. un jardin et toutes ses dépendances occupant une superficie de 9 ares hors la porte Blanche en deçà de la Montagne verte, d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Klein, aboutissant par le bas sur le Sr Schwing, acquis de la communauté de Samuel Volck, pêcheur, et de Catherine Reuffler suivant acte reçu Me Knobloch le 1 avril 1818, évalué à 600 fr. Ces deux immeubles sont ceux qui ont été légués à la De Schmutz
3. une autre maison située à Strasbourg rue des Lentilles n° 3, d’un côté le Sr Scherlet, d’autre le Sr Brosse, derrière le Sr Stahl, les titres de propriété n’ont point été trouvés, occupée par différents locataires, estimée à un revenu de 800 francs par an
garde robe 41 fr, communauté mobilier 48 fr ; terres à Lingolsheim 120 fr, total 3068 fr, passif 703 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 64-v du 20.11.

Décès, Strasbourg (n° 1825)
Déclaration de décès le 17 octobre 1826. Philippe Jacques Hamm âgé de 59 ans 5 mois 16 jours né à Strasbourg, cordonnier, époux de Salomé Lienhard, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 17 courant à deux heures du matin dans la maison située n° 7, rue des Lentilles, fils de feu Michel Hamm, journalier, et de feu Catherine Huss (Squirre à l’estomac, i 65)

Philippe Hamm et sa femme habitent au 3 rue des Lentilles avant d’acquérir le numéro 7
Registre de population 600 MW 69 Rue des Lentilles 7 (p 296 i 161)
Hamm, Philippe, 44, Cordonnier (auparavant) R. des Lentilles 3, Ch. 23 9.bre 1809
Hamm née Lienhard, 40, épouse
Bain née Bauer, Marthe, 48. Jre (auparavant) R. des Lentilles 3, Ch. id. Del. Pont Couvert 41
Registre de population 600 MW 71 Rue des Lentilles 3 (p 231 i 246)
Hamm, Philippe, 36, Cordonnier, de Strasbourg, Dél. R. des Lentilles 7
Hamm née Lienhard, 34, sa femme, de Lingolsheim

Salomé Lienhard meurt en 1832 en délaissant des héritiers collatéraux

1832 (19.12.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7860
Inventaire de la succession de Salomé Lienhard veuve de Jacques Philippe Hamm, cordonnier décédée le 16 juillet 1832 – à la requête de Marie Anne Lienhard femme de Jacques Schmutz, batelier, légataire universelle suivant testament reçu Me Weigel le 12 juillet 1832 enreg. le 18 dudit
dans la maison où elle est décédée rue des Lentilles n° 7
biens immeubles, 1. la moitié par indivis dans une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Lentilles n° 7 d’un côté le S Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gamberling, évaluée 750 fr. Cette maison appartenait originairement communauté de Salomé Lienhard et Jacques Philippe Hamm, le premier l’ayant légué à la De Schultz suivant acte reçu Me Weigel le 23 août 1823 enreg. 18 octobre 1826
2. la moitié d’un jardin avec toutes dépendances d’une superficie d’environ 9 ares hors la porte Blanche en deçà de la Montagne Verte d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Klein, devant un aboutissant, derrière le Sr Schwing – dépendait également de la communauté et légué par Testament susallégué, acquis de Samuel Volck et Catherine Renffler suivant contrat reçu Me Knobloch le 1 avril 1818, évaluée 300 fr
3. la moitié par indivis d’une autre maison rue des Lentilles n° 3 d’un côté le Sr Schertel, d’autre le Sr Buser, derrière le Sr Stahl, évaluée 400 francs
totalité des immeubles 1510 fr
garde robe 14 fr, mobilier 37 fr – actif 1561 fr – passif 1248 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 214 F° 121 du 24.12

La maison revient par testament à Jean Jacques Schmutz et à sa femme Anne Lienhard originaire de Lingolsheim

1823 (23.8.), Strasbourg 2 (54), Me Weigel n° 2537
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Schmutz, compagnon batelier âgé de 23 ans, fils de Jean Daniel Schmutz, batelier, et de Marie Madeleine Fischer
Anne Lienhard âgée de 21 ans révolus, fille majeure de Jacques Lienhard, cultivateur, à Lingolsheim, et d’Anne Treiter
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 98-v du 28.8.

Jean Jacques Schmutz et Anne Lienhard hypothèquent la maison au profit du limonadier Gustave Adolphe Baur

1845 (14.3.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 564
Obligation – Ont comparu le sieur Jean Jacques Schmutz, batelier, & Dame Anne Lienhard conjoints demeurant et domiciliés hors la porte nationale de Strasbourg près la montagne verte, la femme de son mari dûment assistée & autorisés. Lequels reconnaissent devoir
à Monsieur Gustave Adolphe Baur limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 600 francs
(hypothèque) 1° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3, donnant d’un côté au sieur Brost, de l’autre au Sr Schirtel, par derrière au sieur Stoll boulanger
2° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, tenant d’un côté aux sieurs Hiell maçon et Stoll boulanger, de l’autre à la maison ci après désignée par derrière le sieur Mathieu serrurier
3° Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, tenant d’un côté au sieur Klinck maçon, de l’autre à la maison prédésignée, par derrière au sieur Jacques Weber
4° Une maison avec jardin appartenances et dépendances sise hors la porte Nationale en deça de la montagne verte d’un côté M. Klein, de l’autre la veuve Vogt, par devant la route qui conduit à la montagne verte par derrière la blanchisserie de la veuve Schwing
5° Onze ares 45 centiares de terre et broussailles sis au ban de Lingolsheim (…)

Autre hypothèque conclue quelques mois plus tard entre les mêmes parties

1845 (24.7.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 686
Obligation – Ont comparu le sieur Jean Jacques Schmutz, batelier, & Dame Anne Lienhard conjoints demeurant et domiciliés hors la porte nationale de Strasbourg près la montagne verte, la femme de son mari dûment assistée & autorisés. Lequels reconnaissent devoir
à Monsieur Gustave Adolphe Baur limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 1400 francs
Désignation des biens hypothéqués. Art. 1. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3, donnant d’un côté au sieur Brost, de l’autre au Sr Schoertel, par derrière au sieur Stoll boulanger
Art. 2. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, tenant d’un côté aux sieurs Hüll maçon et au Sr Stoll boulanger, de l’autre à la maison ci après désignée par derrière le sieur Mathieun serrurier
Art. 3. Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, tenant d’un côté au sieur Klinck maçon, de l’autre à la maison prédésignée, par derrière au Sr Jacques Weber
Art. 4. Une maison avec jardin appartenances et dépendances sise hors la porte Nationale de Strasbourg en deça de la montagne verte d’un côté M. Klein, de l’autre la veuve Vogt, par devant la route qui conduit à la montagne verte par derrière la blanchisserie de la veuve Schwing
Au ban de Lingolsheim (…)

Les mêmes immeubles sont engagés en faveur de Henri May qui remplace au service militaire le fils des propriétaires, Jean Frédéric Guillaume Schmutz

1849 (26.1.), Strasbourg 2 (95), Not. Roessel n° 2189
Affectation hypothécaire – Ont comparu le Sr Henri May, serrurier de profession, aujourd’hui soldat au 15° régiment d’artillerie (pontonniers) quatrième compagnie, en garnison à Strasbourg, originaire de Soultz sous forêts, domicilié en dernier lieu à Hochfelden d’une part
Et Jean Frédéric Guillaume Schmutz garçon batelier, M. Jean Jacques Schmutz, batelier, et Anne Lienhard sa femme, qu’il autorise pour ce qui suit, tous demeurant à Strasbourg d’autre part

lesquels ont par les présentes déclaré que suivant acte fait double sous seing privé à Strasbourg le 22 octobre 1848 (…) le Sr May s’est obligé de remplacer au service militaire come de fait cela a eu lieu, ledit Sr Jean Frédéric Guillaume Schmutz (…) pour le prix de 800 francs
les époux Schmutz affectent en hypothèque spéciale en faveur dudit Sr May
1) une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3 entre Brost et Schoertel, par derrière au Sr Stoll boulanger
2) une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, entre Stoll et Hull d’un côté et la maison ci après de l’autre côté
3) Une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, entre Klinck et la maison prédésignée, par derrière Jacques Weber
4) Une maison avec jardin et dépendances sise hors la porte Nationale de Strasbourg en deça de la montagne verte ban de Strasbourg entre Klein et la veuve Vogt, devant la route par derrière la veuve Schwing
Au ban de Lingolsheim (…)

Jacques Schmutz meurt en 1865 dans sa maison rue du Renard prêchant
1865 (27.12.), Strasbourg 3 (107), Not. Weiss (Emile)
Inventaire de la succession délaissée par M. Jacques Schmutz en son vivant pêcheur à Strasbourg où il est décédé le 21 octobre 1865.
L’an 1865 le 29 novembre à deux heures de relevée au domicile mortuaire Impasse du canard, à la requête I. de Dame Marguerite Schmutz veuve de M. Louis Auguste Leicht, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg faubourg de Saverne N° 7, II. de M. Théodore Schmutz, pêcheur demeurant et domicilié à Strasbourg route du Rhin N° 8, agissant tant en son nom que comme mandataire de M. Frédéric Martin Schartner ancien brasseur et Dame Salomé Schmutz son épouse demeurant ensemble à St Denis rue de Paris autrefois, actuellement au Havre, III. de M. Adolphe Beyer chef de comptabilité des hospices de Strasbourgoù il demeure, agissant comme mandataire de de M. Charles Aubry, doyen de la faculté de Strasbourg, officer de l’ordre impérial de la Légion d’honneur, vice-président de la commission administrative des dits hospices civils (…) tuteur de Salomé Frédérique Schmutz née à Strasbourg le 24 octobre 1851 du mariage de feu les conjoints Jean Jacques Schmutz vivant pêcheur et de Jeanne Jacqueline Agathe Zimmer décédés les deux à Strasbourg (…) Lesdits Des Schartner, veuve Leicht, Théodore Schmutz et Dame Madeleine Salomé Schmutz habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers du Sr Jacques Schmutz leur père et grand père (…) chacun pour un quart

Immeuble de la communauté. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, à la Krutenau, rue du renard prêchant aux canards N° 4 ancien et 2 nouveau (…)
acp 548 (3 Q 30 263) f° 51-v du 4.12. (suc. déclarée le 19. Xbre 1865)
Il dépend desdites successions la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue du renard prêchant N° 2
créances 3267, mobilier 447
id. f° 95 du 18.12. Weiss 15.12. suite
argent 200, créances 1200

Les maisons qui appartiennent à Jean Jacques Schmutz et à Anne Lienhard sont vendues par les créanciers au tribunal civil. Le notaire Chrétien Charles Rœssel s’en rend adjudicataire.

1853 (4 juin), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 566 (2224) n° 93
le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas-rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le Jugement suivant. Cahier des charges, Me Jean Frédéric Roser licencié en droit, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg y demeurant rue du Vieux Marché aux Vins numéro 100 constitué pour dame Marie Dorothée Wolff veuve de feu le sieur Philippe Jacques Krafft, Commissaire priseur à Strasbourg ou elle est domiciliée déclare qu’elle est créancière du sieur Jean Jacques Schmutz batelier et de dame Anne Marie Lienhart conjoints domiciliés à Strasbourg solidaires 1° en vertu d’une obligation passée devant Me Roessel notaire a Strasbourg le 16 mai 1846 (…) d’une somme principale de 2000 francs, 2° en vertu d’une obligation passée devant le même notaire le 15 juin 1846 (…) d’une somme principale de 1200 francs (…), la veuve Krafft a (…) fait pratiquer sur les conjoints Schmutz une saisie immobilière, laquelle leur a été dénoncée par exploit du 21 même mois [d’aout 1850]

Désignation de l’immeuble saisi. 1° une maison suse à Strasbourg rue des Lentilles N° 3 tenant d’un côté a la propriété du sieur Bras, de l’autre celle du sieur Schoertell, contenance imposable 41 centiares revenu 27 francs 21 centimes, première classe section P numéro 892
2° une maison sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6 tenant d’un côté aux propriétés des sieurs Trill et Stahl, des autres a la maison n° 7 contenance imposée 34 centiares revenu 41 francs 18 centimes, première classe section P numéro 895
3° une maison sise à Strasbourg rue des lentilles numéro 7 tenant d’un côté au sieur Klenck de l’autre a la maison numéro 6, contenance imposable 1 are 80 centiares revenu 94 francs 94 centimes, première classe section P numéro 896
4° une maison et un Jardin situés hors la porte nationale (…)
Les trois premiers articles sont situés dans le canton sud de la Ville de Strasbourg, le quatrième article dans le canton ouest de la Ville de Strasbourg et les trois derniers dans le canton de Geisposheim, le tout dans l’arrondissement de Strasbourg. Origine de la propriété. la femme Schmutz est propriétaire des articles un, cinq et six et sept, savoir de la moitié de chacun d’eux comme s’étant rendu cessionnaire du droit héréditaire de dame Salomé Hamm femme de Jean Pauly tisserand à Strasbourg par contrat passé devant Me Weigel notaire en la dite ville le 30 septembre 1828 et du sieur Hamm ouvrier fabricant de piques a Strasbourg par acte passé devant ledit notaire le 5 octobre 1832, les cedans étoient les seuls héritiers du sieur Jacques Philippe Hamm cordonnier a Strasbourg décédé le 18 octobre 1826 et de l’autre moitié de chacun des susidts articles comme etant légitimes universelles de dame Salomé Lienhard sa tante veuve dudit sieur Jacques Philippe Hamm décédée à Strasbourg le 16 juillet 1832 par son testament fait devant ledit Me Weigel le 12 même mois.
La femme Schmutz est propriétaire des articles trois et quatre savoir de la moitié de chacun d’eux comme ayant été instituée légataire dudit sieur Jean Philippe Hamm par son testament fait devant ledit Me Weigel le 23 août 1823, et de l’autre moitié comme ayant été instituée légataire universelle de ladite veuve Hamm par son testament sus allégué du 16 juillet 1832, quant à l’article [4] il n’était a cette époque qu’en nature de terrain et ce sont les conjoints Schmutz qui ont fait construite les bâtiments qui s’y trouvent aujourd’hui. Conditions de la vente (…)i
mise à prix. la poursuivante enchérit les immeubles pour servir de première mise savoir, le premier lot à la somme de 100 francs, le 2° lot à la somme de 100 francs, le 3° lot à la somme de 100 francs, le 4° lot à la somme de 100 francs, le 5° lot à la somme de 10 francs, le 6° lot à la somme de 10 francs, le 7° lot à la somme de 5 francs. Strasbourg le 6 septembre 1850
Adjudication. L’an 1853 le 29 avril (…) Me Lederlin avoué constitué pour le sieur Sébastien Clotilde Burguburu propriétaire domicilié à Strasbourg agissant comme étant subrogé aux droits de Marie Dorothée Wolff veuve de Philippe Jacques Krafft commissaire priseur à Strasbourg (…)
Les 2 et 3° lots criés à 200 francs enchéris pendant plusieurs bougies et enfin par Me Roser avoué à la somme de 4200 francs (…)
et à l’instant Me Lederlin avoué poursuivant a declaré que voulant user de la faculté que lui a donné l’article 22 du Cahier des charges il voulût a ce qu’il plaise au tribunal ordonner que les sept lots ci-dessus désignés seroient reunis en un bloc et mis ainsi en adjudication sur la mise à prix formée des sept prix reunis. Le tribunal faisant droit sur les conclusions de Me Lederlin ordonne que les sept lots cidessus adjugés seroient réunis en un seul bloc sur la mise à prix formée des sept prix reunis, en conséquence faisant crier le bloc à 7905 francs (…) adjugés en bloc audit Me Roser avoué pour la somme de 8600 francs
Déclaration d’adjudication. L’an 1853 le 2 mai est comparu Me Roser avoué et a dit qu’a l’audience des criées du 29 avril dernier il s’est rendu adjudicatiaire pour le prix de 8600 francs du bloc des immeubles saisis sur le sieur Jean Jacques Schmutz batelier et dame Anne Lienhard conjoints (…) des quatre premiers lots pour le prix de 7900 francs au profit du sieur Chrétien Charles Auguste Roessel ainé, notaire domicilié à Strasbourg

Célibataire, le notaire Chrétien Charles Auguste Rœssel habite au 39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (actuel n° 46)
1856, Recensement de 1856 (7 M 741) p. 164 (i 185)
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins 39 (n° 1) Roessel, Chrétien Charles Auguste, Notaire, garçon, 42 ans
(fils de Jean Georges Rœssel, notaire, et de Marguerite Salomé Doldé)



20, rue de la Nuée Bleue


Rue de la Nuée Bleue n° 20 – III 186 (Blondel), N 490 puis section 69 parcelle 34 (cadastre)


Façade en novembre 2018 – Elévation en 1899 et en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison à simple bâtiment est localisée au XVII° siècle d’après l’auberge au Petit cheval blanc (zum weissen Rössel) située en face. Elle appartient successivement à plusieurs serruriers, Jacques Eckmann, Gall Reutter, son fils Georges Reutter puis (1707) au serrurier catholique Blaise Sultzer. Elle a un rez-de-chaussée et trois étages sur le plan-relief de 1727 comme sur celui de 1830. La maison appartient ensuite au tailleur Jean Baptiste Dutilleul puis au perruquier Marc Antoine Drouin qui est autorisé en 1761 à avancer sa maison en bâtissant à l’aplomb de son encorbellement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 68 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (i) : trois étroites ouvertures en arcade au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun et deux niveaux de lucarnes, appelés mansardes sur le plan de 1823.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 20.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Le bâtiment dépasse légèrement des alignements définis au XIX° siècle (entre 21 et 27 centimètres). Gustave Schladitz fait poser en 1899 une devanture pour que le local commercial ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé. Le marchand de légumes Albert Reeb fait communiquer le rez-de-chaussée et le premier étage par un escalier en 1929. Albert Quirin remplace la devanture en 1956. L’antiquaire Bernard Pfirsch fait aménager les combles en 1978. Le rez-de-chaussée est occupé par un marchand de légumes de 1909 à 1963 puis par un antiquaire.


Devanture en bois (1899), ancienne et nouvelle devanture
(dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Eckmann, serrurier, et (1628) Elisabeth Schurer – luthériens
1634 v Jean Salinus, culottier, et (1602) Anne Wettischweiler – luthériens
1635 v Gall Reuter, serrurier, et (1635) Anne Marie Reichshoffer puis (1637) Anne Marie Frommeyer remariée au serrurier Conrad Steiner – luthériens
1670* h Jean Georges Reuter, serrurier, et (1676) Marie Elisabeth Senff puis (1703) Anne Catherine Hess, veuve du tisserand Jean Jacques Wolff – luthériens
1707 v Blaise Sultzer, serrurier, et (1701) Elisabeth Probst puis (1706) Marie Rosine Riethammer, remariée au serrurier Jean Michel Kreutzer – catholiques
1730 v Jean Baptiste Dutilleul, tailleur, et (1706) Marie Anne Muffat – catholiques
1757 v Marc Antoine Drouin, perruquier, et (1745) Marie Ursule Wahr – catholiques
1806 v André Geissenhoffer, tailleur, et (1801) Anne Marie Legoy – catholiques
1809 v Marie Claire With, femme (1785) de Sébastien Hyacinthe Louis puis (1792) du négociant Augustin Hugard – catholiques
1822 h Jean Georges Louis, commis libraire puis receveur des contributions directes, épouse et (1813) Marie Pauline Baudrié
1862 v Aloïse Lechner, bottier, et (1841) Marguerite Claudine Jouvelet
1863 v Charles Eissen, négociant
1889* v Robert Seyfert, bijoutier
1895* v Gustave Schladitz et Mathilde Seyfert
1923* v Société protectrice des animaux, association inscrite, usufruitière veuve Schladitz

Valeur de la maison au XVIII° siècle selon le prix de vente : 575 livres en 1707, 650 livres en 1730, 1 500 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) III 186, Marc Antoine Drouen perruquier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Drouin, 2 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 490, Louis, Jean Georges – maison, sol – 0,23 are

Locations

1842, Antoine Lentz, coiffeur, et Mélanie Boymond

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Joseph Lebrun et son voisin Marc Antoine Drouin demandent en 1761 l’autorisation de bâtir sous leur encorbellement d’après l’alignement défini en 1753 jusqu’à ce qu’ils aient les moyens de surélever leur maison. La décision est renvoyée à huitaine. Seul Marc Antoine Drouin réitère sa demande et obtient l’autorisation.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Nuée bleue

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Hugard
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 3 Toute en pierre en bon état, 3 étages et mansarde
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 3, Louis Georges 3 E P S (Maison à trois étages, constructions en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 139 case 3

Louis, Jean Georges à Strasbourg

N 490, maison, sol, Rue Nuée bleue 2
Contenance : 0.23
Revenu total : 90,12 (90 et 0,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 627 case 2

Louis, Jean Georges
1864, Lechner Aloïse veuve, rue des orfèvres 4
1865 Eisen, Charles, négociant
1889/90 Seÿfert Robert, Juvelier
1895/96 Schladitz Gustav Ehefrau Mathilde geb. Seÿfert
(ancien f° 375)

N 490, maison, sol, Rue de la nuée bleue 20
Contenance : 0.23
Revenu total : 90,12 (90 et 0,12)
Folio de provenance : (139)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 581 case 5

Parcelle, section 69, n° 34 – autrefois N 490
Canton : Blauwolkengasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N. G. – sol, maison
Contenance : 0,24
Revenu : 1500 – 1900 – 1500
Remarques : 1912 Berufung

(Propriétaire), compte 3328
Schladitz Gustav Ehefr.
1923 Société protectrice des animaux société inscrite
1944 Tierschutzverein Els. u. Umgebung eingetragener Verein in Strassburg
1947 Société protectrice des animaux de Strasbourg, association inscrite, usufruitière Mme Vv Schladitz
(501)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton III, (72) Rue de la Nuée bleue

(maison n°) 3
P. M. Drouin, Marc Antoine, Me berruckier – Vignerons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 72 de la Nuée bleue (p. 117)

3
Pr. Drouin, Ant., Perruquier – Vignerons

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blauwolkengasse (Seite 15)

(Haus Nr.) 20
Moser, Delikatessen- u. Wurstenwarenhdlg. 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 866 W 294)

Nuée Bleue 20 (1888-1891)

Le bijoutier Seifert fait faire divers travaux dans la maison en 1888 (cheminée, cabinets d’aisance, soupiraux). Gustave Schladitz fait poser en 1899 une devanture pour que le local ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé. L’architecte impérial Wagner déclare que le caisson en bois fixé à la façade qui dépasse légèrement l’alignement légal (entre 21 et 27 centimètres) ne doit pas être considéré comme une saillie fixe. Le marchand de légumes Henri Weber transporte en 1909 son commerce du 15, quai des Pêcheurs au 20, rue de la Nuée Bleue. Son successeur Albert Reeb (Kohler-Reeb) modifie en 1929 l’escalier qui mène au premier étage sous la direction de l’architecte Jean Sarg. L’enseigne Kohler-Reeb est ensuite reprise par Albert Quirin qui fait remplacer la devanture en 1956. L’antiquaire Bernard Pfirsch s’installe au rez-de-chaussée en 1963. Il fait aménager les combles et une salle de bains en 1978 sous la direction de l’architecte Antoine Pfirsch.

Sommaire
  • 1888 (juillet) – Les services municipaux constatent que le bijoutier Seifert (demeurant rue de la Lanterne) fait construire sans autorisation une nouvelle cheminée – Demande – L’entrepreneur J. J. Nuss (44, route de Cronenbourg, aujourd’hui Faubourg de Saverne) est autorisé à démolir deux cheminées et à les remplacer par une nouvelle et à installer trois sièges de cabinets d’aisance. Croquis en marge, le tuyau d’aération des cabinets d’aisance va jusqu’au toit. Le contrôle constate que les parties en bois sont trop proches de la cheminée et que la fosse d’aisance est trop petite – Les défauts sont corrigés, octobre 1888
    1888 (octobre) – Les services municipaux constatent que le bijoutier R. Seifert fait construire sans autorisation deux soupiraux – Courrier au commissaire de police – Les droits sont réglés
    1888 (octobre) – Le propriétaire Seifert demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations municipales ( Autorisation – Dessin
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Hauer l’autorisation de faire une prise pour environ 4 becs – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie J. Hauert de faire ravaler la façade – Hauert déclare être seulement locataire principal, le propriétaire étant le bijoutier Schladitz, domicilié rue de la Lanterne
    1896 – Nouvelle injonction, adressée au propriétaire
    1896 – Dossier – J. J. Nuss demande l’autorisation de réparer le crépi – Le maire transmet la demande au commissaire de police – Les droits sont réglés
  • 1899 (juillet) – Le propriétaire Schladitz demande l’autorisation de supprimer deux piliers dans la façade au rez-de-chaussée et de les remplacer par une structure en bois pour que le local ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé – Autorisation – Dessins du caisson en haut de la devanture – Travaux terminés, novembre
    1899 (août) – Le propriétaire auquel on a interdit de faire les travaux en arguant que le bâtiment dépasse l’alignement déclare être dans une situation difficile puisqu’il a déjà loué le local. Le maire écrit à l’architecte impérial du fait que le caisson de la devanture dépasse l’alignement. L’architecte impérial Wagner déclare que le caisson en bois ne peut pas être considéré comme une saillie fixe.
    1899 (septembre) – Le propriétaire demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour étayer les étages pendant les transformations – Autorisation
  • 1903 – Le maire notifie Gustave Schladitz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1907 – Le maire notifie Gustave Schladitz (demeurant 1, rue du Saumon) de faire ravaler la façade – Le propriétaire obtient un an de délai – Travaux terminés, juillet 1908
  • 1908 – Rapport d’un incendie qui s’est déclaré dans une chambre du premier étage. La Police du Bâtiment constate que le plancher devant le fourneau n’avait pas le revêtement réglementaire – Lors du contrôle en janvier 1909, la maison n’est pas habitée. Le fourneau et les tuyaux ont été supprimés en juillet 1909.
  • 1909 – Le marchand de légumes Henri Weber transporte son commerce du 15, quai des Pêcheurs au 20, rue de la Nuée Bleue. Il demande l’autorisation de poser une planche de 25 centimètres de large le long de la devanture et trois paniers métalliques pour y poser ses marchandises – Autorisation
  • 1921 – Le maire notifie Gustave Schladitz (demeurant chez Hausknecht, 3, rue de Wissembourg) de faire ravaler la façade – L’affaire est entre les mains du liquidateur Bourdeaux
    1922 – Le peintre en bâtiment Emile Mathieu (111, route de Schirmeck) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Le commissaire de police et le maire donnent leur accord
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de fruits Albert Reeb a posé sans autorisation un volet roulant. Demande par le serrurier Unselt (9, place Saint-Etienne) – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1899, propriétaire Ruff, demeurant 8, rue du Dôme, locataire principal, Hauert, marchand de blanc. Bon état général, sauf les cabinets d’aisance – La maison est habitée par une seule famille. Les cabinets du premier étage ont été supprimés et ceux du troisième pourvus d’une aération. Dossier classé.
    Commission des logements militaire, 1916. Rien à signaler
  • 1929 – Albert Reeb (Kohler-Reeb) et l’architecte Jean Sarg (rue du Vingt-deux-novembre) demandent l’autorisation de modifier l’escalier menant du rez-de-chaussée au premier étage – La Division VI note que le bâtiment dépasse entre 21 et 27 centimètres de l’alignement légal, un mètre carré tombe dans la route nationale n° 63 – Autorisation – Plan de situation, plan avant et après transformation – Travaux terminés, mai 1930
  • 1934 – Le maire notifie Gustave Schladitz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, août 1935
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Quirin a posé sans autorisation une inscription (Maison Kohler-Reeb, fruits et primeurs de choix) – Demande – Autorisation
  • 1954 – L’entreprise de crépissage Bastian (rue Kobler à Dingsheim) est autorise à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1955 – Albert Quirin autorise son architecte Georges Haudenschild (9, place des Etudiants) à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    1956 – Il est autorisé à occuper la voie publique devant le bâtiment pour remplacer la devanture. Il dépose une demande de permis de construire (parcelle 34 de la section 69. Calcul statique – Devis et description, dessins – Le maire consulte l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui donne son accord – Autorisation, droits acquittés pour transporter une devanture et deux trumeaux – Travaux terminés, août 1956
    1956 (septembre) – Albert Quirin demande l’autorisation de poser deux enseignes
  • 1963 – La brasserie Météor de Hochfelden est autorisée à poser des panneaux publicitaires devant l’épicerie Quirin – Les panneaux sont posés
  • 1964 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire Bernard Pfirsch a posé sans autorisation une enseigne – Demande (libellé Antiquités) – Autorisation
  • 1963 – Le maire notifie Albert Quirin (demeurant 22, rue de Colmar à Schiltigheim) de faire ravaler la façade – Rappels en 1964 puis en 1968. D’après une note, Albert Quirin a vendu l’immeuble en 1963 à l’architecte Pfirsch (11, rue Goethe)
    1968 – Bernard Pfirsch est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, septembre 1968
  • 1979 – Le maire notifie Bernard Pfirsch de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1979
    1979 – L’entreprise Beck (2, rue du Héron à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1978 – L’antiquaire Bernard Pfirsch (demeurant rue de Stockholm) demande l’autorisation d’aménager les combles et d’installer une salle de bains sous la direction de l’architecte Antoine Pfirsch (11, rue Goethe) – Description
    Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’architecte des Bâtiments de France qui émet aussi un avis favorable ainsi que le directeur départemental de l’équipement – Le préfet accorde le permis de construire (août 1979).
    Les travaux sont en cours, la lucarne supplémentaire est posée ainsi que les deux vasistas. Les travaux sont terminés, la réception finale ne donne lieu à aucune observation, septembre 1980. Le certificat de conformité est accordé en mars 1981.

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1616 au serrurier Jacques Eckmann.
Jacques Eckmann se remarie en 1628 avec Elisabeth Schurer, originaire de Lahr. Il leur naît un fils Jean Jacques en 1630 (Saint-Pierre-le-Jeune, i 150)

1628 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 320
(Eheberedung) Erschienen Jacob Eckman d. schloßer burg. Zu St. alß hochzeiter An einem mit beÿstand Martin Bomelens deß schreiners auch Burgers alhie
So dann Philipps Scheür burger Zu Lahr innamen seiner tochter Elisabetha mit beÿstand herrn Johann Georg Wolckensteins deß Notÿ auch burgers alhie, alß nechsten V.wanth 2. theils

Jacques Eckmann hypothèque en 1633 la maison sise au petit marché aux chevaux au profit du marchand Jacques Spielmann. En marge, quittance accordée en 1642 au propriétaire Gall Reuter

1633 (19. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 441
Erschienen Jacob Eckman d. schloßer burger Zu St.
hatt in gegensein H Jacob Spüelmanns deß handelßmanns Auch burgers Alhie – schuldig XI. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie vffm Kleinen Roßmarckt, neben H Johann Friderich Bentzen præceptori classico & neben Mathiß Fesel dem schneid. hind. vf Peter Klopfers deß gürtlers see. wittib, so zuuor v.hafft. vmb 100. lb d Becker Zunfft, So dann vmb 75. lb. d sein deß Bekenners Kindern für Müeterlich gut, So gehen auch Jarß dauon 2. fl. Bod. Zinß dem Stifft Zum Jungen S. Peter alhie
[in margine :] Erschienen herr Jacob Spielmann der Creditor, hatt in gegensein Gall Reuters deß Schloßers alß Jetzig. Inhabers deß Und.pfands (…) Act. d. 23. Junÿ Anno 1642.

Jacques Eckmann et Elisabeth Schurer vendent au culottier Jean Salinus la maison face à l’auberge au petit cheval blanc

1634 (4. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 749-v
Erschienen Jacob Eckmann d. Schloßer und Elisabeth Schurerin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein hanß Salinus deß Hoßenstrickers, auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstat mit allen And.en Iren gebäwen & gelegen alhie vff dem Roßmarckht gegen dem weißen Rößlein vber, neben H M. Johann Friderich Bentzen & Mathiß Fesel dem Schneider hinden vff weÿland Peter Klopfers deß gürtlers see. Erben stoßend dauon gehet Jarß vf Weÿhenachten j. lb. d bod. Zinß dem Stifft Zum Jungen S. Peter alhie So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d Capital vnd 15. lb d davon verfallenen Zinß E. E. Zunfft der Becken, Jährlich vf den 12. feb. J. vmb 50. lb. d hanß Engelbrecher dem Schloßer deß v.keuffers dochtermann vf Johannis Bpstæ, J. umb 25. lb. d hanß Jacob Schaller dem Büchsenmacher auch vf. Johs. Zuuerzinßen, So dan vmb XI. lb H Jacob Spielman dem handelßmann, vff beg.en Zuerlegen sonst ledig eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 74. lb
(Vide in Regist: 1635. fol. 366 Wie Gall Reuter der Schloßer diße Behaußung erkaufft und etliche beschwerd. abgelößt und bezahlt)

Le tricoteur de chausses Jean Salinus épouse en 1602 Anne, fille du préposé aux ventes Georges Wettischweiler. Ils font baptiser un enfant à la cathédrale en 1603.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 63-v, n° 15)
1602. vf den h. ostertag Joannes Salinus ein hoßen stricker, weilandt Gladi Salinus des hoßen strickers seligen Son alhie, vnd J. Anna meister Görg Wettischweiler des Käuflers tochter alhie. Confirmatione facta die lunæ 12. Aprilis (i 183)

Jean Salinus revend la maison huit mois plus tard au serrurier Gall Reuter

1635 (VI. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 53
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen vnser Burger Hanß Salinus der hosenstricker (verkaufft)
auch vnserm Burger Gall Reütter dem Schloßer
hauß vnd hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vffm Roßmarckht gegen dem Weissen Rößlin vber, einseit neben Johann Friderich Bentzen anderseit neben Mathiß Fesel dem Schneider hinden vf Peter Klopfers deß gürtlers se. Erben stoßend, dauon gehet Jährlich auf weÿhenachten Ein pfundt d. bod. Zinß dem Stifft zum Jungen S. Peter alhie, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 100. pfundt d. hauptgut (…) E. E. Zunfft der Becken, Item vmb 52. pfundt d. hanß Engelbrecher dem Schloßer, Item vmb 26. pfund d hanß Jacob Schaller dem Büchsenmacher, Mehr vmb Eÿlff pfund Jacob Spielman dem handelsmann, So dan vmb 49. pfund Jacob Eckman dem Schloßer – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 20 Pfundt

Originaire de Nœrdlingen en Wurtemberg, Gall Reuter épouse en 1635 Anne Marie, fille du tonnelier Philippe Reichshoffer. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
Mariage, cathédrale (luth. p. 368)
1635 Gall Reuter von Nördingen der Schloßer, Michel A. Sohn vnd J. Anna Maria Philips Reichshoffer, deß küeffers tochter, eigesegnet Dienst.17. 9.bris) i 189

1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 154
Gall Reütter der Schloßer Von Nördingen außem würtenberger Landt empfohet daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Margretha, Philip Reißhoffer burgers vnd Küeffers allhie eheliche tochter vnd ist beÿ den schmiden Zünfftig Jur. den. 28. 9.bris 1635.

Anne Marie Reichshoffer meurt en 1637 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après elle, de sorte que le veuf est seul héritier. L’actif de la succession qui comprend la maison s’élève à 323 livres, le passif à 38 livres.

1637 (17.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 18) n° (404)
Inventarium Vnndt beschreibung aller haab undt Nahrung, so weÿland die tugendsame fraw Anna Margaretha Richßhofferin deß Ersamen gall Reüters schloßers und burgers Zu Straßburg haußfrauw nunmehr seelig, nach Ihrem auser dießer Welt tödtlichen hinscheiden hind. Ihro Verlaßen, Vnd obwohl die verstorbene frauw seelige ein eintziges Söhnlein nahmens Michael, so sie mit vorgedacht gall Reüter Ihrem haußwürth ehelich erzeugt nach Ihrem ableiben hinderlaß. so ist doch deßelbige garbaldt nach deß. mutter tödlich hinscheid auch todts verfahren durch den Wittiber alß Vatter geerbt word, (…), Actum vnd Angefang. In Straßburg Donnerstagß den 17.t Augustj Anno 1637.

Inn einer hernach gemeldter In diße Erbschafft gehöriger Vnd Inn der statt Straßburg gegen Einer E*hauß Zum weißen Rößlein genandt gelegener behaußung befund. word.
Ane haußrath, Vff der Oberst. büenen, In d. Cammer mit lit: A Vff den hind. bod. In, Cammer lit. D, Vor dieße Cammer, Un d. Wohnstuben, In dem Küchlein, In dem Keller
Eÿgenthumb Ane Einer Behaußung. Item hauß hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten geleg. Vff der Statt Straßburg ane dem Roßmarckh gegen dem Weißen Rößlein, anderseith neben H. Johann Friderich Bantzen anderseit neben Mathÿß fäsell dem schneid. hind. auff Andreß schneidern den Weißbeckhen Stoßend, dauon gehendt Jährlich ein Pfund bodenzinß dem Stifft Zum Jung. St. Peter alhie Zu Straßburg, So fünff Pfundt Pfenning Jährlichen auff den 25.ten Februarÿ Eine Ersam Zunfft der Beckhen Zu Straßburg stehend Inn hauptgut 100 lb So dann Ist diße behaußung noch verhafftet herrn Jacob Spielmann dem handelßmann burgern alhie für 11. lb Vndt dann Jacob Eckman dem schloßer 49 Pfund Pfenning, sonst ledig vnd eÿgen vnd hiehero Vber die darauff Stehende beschwerd. Angeschlagen p. 98. lb. Vndt weißt darüber ein Pergamin Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg Contract Innsigell versigelt deßen datum den 6.ten Augusti 1635. signirt
Abzug In dißes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 27, Sa. eÿßen neuw vnndt alt gemachter vnd ohngemachter arbeit Wie auch Werckzeug Zum schloßer handwerck gehörig Ist 16, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. guldiner Ring 2, Sa. Baarschafft 3, Sa. Eÿgenthumbß ane einer Behaußung 98, Sa. schuld Ins Erbe 174, Summa summarum 323 lb – Schulden 38, (Nach deren Abzug) Conclusio finalis Inventarÿ 285 lb

Gall Reuter se remarie en 1637 avec Anne Marie Frommeyer, fille de charpentier : contrat de mariage, célébration à la Robertsau, portée dans les registres de la cathédrale
1637 (22.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 477
(Eheberedung) 22. Octobris 1637 – zwüschen dem Ersamen Meister Gall Reütern dem schloßer burgern Zue Straßburg ane Einem,
So dann die Züchtige vnd tugendsame Jungfrau Annen Marien Frombmeÿerin, Weÿland deß Ehrengeachten Christoffell Frombmeÿers gewesenen Zimmermanns und burgers Zue Straßburg seelig. hinderlaßene ehelich. dochter am Andern theÿll
Actum Inn Straßburg Sonntagß den 22.ten Octobris A° 1637. [unterzeichnet] Ich gall reuter als hohzeiter beken Wie obstet, Ich Christoff Hogel Alls vogt beken wie obsteth

Mariage, cathédrale (luth. p. 403)
1637. Dominica XVI. 29. 8.bris. Gall Reüter der Schloßer, Vndt J. Anna Maria Christoph From Meÿer des Zimmer Mans e. tochter eingesegnet in Ruperti Aw, Mont. 6 .9.bris (i 206)

Gall Reuter et sa femme Anne Marie s’engagent à entretenir Salomé, mère de l’épouse, et son mari Michel Bender, maître du pont du Rhin

1652 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 403
Erschienen Salome, Weÿl. Michael Benders deß Bruckhmaÿsters vff der Rheinbruckhen nunmehr sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Lorentz Breußen Umbgeldts Beamptens ihres Vogts, wie auch Johann Bölers deß Kantengießers ihres dochtermanns und Jacob Binders deß Küeffers alß Vogts Michael Benders ihres Sohns an einem,
So dann Gall Reütter der Schloßer und Anna Maria sein eheliche haußfrau, ihr Salomeen dochtermann und dochter am andern, und beÿde theil mit beÿstand d. Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H Mathæi Hellbeckh genannt Behem beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, daß Sie Salome die Muter eins: So dann Gall Reuter und Anna Maria d. dochtermann und dochter andern theils durch Vermittlung ehrengedachter Rhathherrn, sich mit einand. dahien verglich. hetten, daß Sie beÿde Eheleuth deroselb. resp. Muter und Schwig. die übrige Zeit ihres lebens underhalt. (…)

Leur fille Anne Marie épouse le relieur Ernest Frédéric Klenck
1672 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 444-v
(Prot. fol. 53.) Ernst Friderich Klenckh der buchbinder alß hochzeiter, mit beÿstand Michael Klenckhen des Buchbinders seines eheleiblichen Vatters und Abraham Ohlingers deß buchbinders seines Vogts, an einem
So dann Jgfr. Anna Maria, weÿl. Gall Reuters des Schloßers nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz Hannß Jacob Engelbrechers deß Schloßers ihres Curatoris und hannß Conrad Steiners auch Schloßers ihres Stieff Vatters /:alle Burgere Zu Straßburg:/ am andern theil

Anne Marie (Frommeyer) remariée au serrurier Conrad Steiner, et le tuteur de ses quatre enfants mineurs issus de son premier mari Gall Reuter empruntent de l’argent au professeur Gérard von Stœcken pour rembourser un capital

1675 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 448-v
Anna Maria, hannß Conrad Steiners deß Schloßers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und hannß Jacob Engelbrecher der Schloßer alß Vogt Ihr Annæ Mariæ mit weÿl. Gall Reutern dem Schuemachern ihrem Vorig. Ehemann nunmehr seel. ehelich erziehlter und noch lebender 4. Kinder
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöcken U.I.D. et Pandect. Profess. publ. – schuldig seÿen 50. lb Ihnen Zu dem Ende bahr gelühenen Geldt,
daß Er dieselbe damit E.E. Zunfft der beckhen, die Jenige 50. lb so Sie Anna Maria und deren Kinder obgedacht aus der am 25. febr: a° 1613. durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿern alß Kaÿserl. Not. nun längst seel: darüber uffgerichteter Verschreibung und nach anlaÿtung des am 6. Mart. a° 1615. Verfertigten Ganth Kauffbrieffs Von uff und ab ihrer alhier am Roßmarckh Zwischen weÿl. Mathis Fäßels deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßener Erben und Herrn Friderich Deckhern U.I. Ddo und E.E. Kleinen Rhats Advocat. et Procurat. gelegener behaußung Zuverzinnßen schuldig seind, ablößen

La maison revient au fils serrurier Jean Georges Reuter qui épouse en 1676 Marie Elisabeth Senff, fille d’un censier de Plobsheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 118)
Dominic. Jubilate et Cantate den 16 und 23 Aprilis) 1676. Hanß Geörg Reüter d. ledige Schloßer, Gall Reütter gewesenen Burgers vndt Schloßers
nachgel. ehel. Sohn, Jungfr. Maria Elisabetha Hanß Senff gewesenen Burgers vndt Meÿers Zu Plopßheim nachgel. ehel. Tochter.. S. Wilhelm (i 78)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 264-v, n° 32) 1676. Eâd. Dom.câ [Jubilate 16. Aprilis] Hanß Geörg Reüttern der Schloßer, Weÿl. Gall Reütter des Schloßers Vnd Burgers allhie nachgelas. ehl. Sohn Vnd Jfr. Maria Elisabetha Weÿl. Hanß Senfften gewes. Adelich: Bernoldischen Meÿers Zu Blopßheim nachgelas. eheliche Tochter. Eingeseget eod. Die ad S. Wilhelmj (i 278)

Jean Georges Reutter et sa femme Marie Elisabeth hypothèquent la maison au profit du professeur Gérard von Stœcken

1678 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 82-v
Hannß Georg Reuter der Schloßer und Maria Elisabetha, beÿde Eheleuth, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Georg Senffen deß Zieglers und hannß Lienhardt Otten deß Leinenwebers, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers, im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöckhen U.I.D. et Pandectarum Profess: Publ. beÿ hießiger wohllöb. Universität – schuldig seÿen 150. lb, daß Sie damit ihre resp. Schwäger und brüder umb dero hienach beschriebener behaußung gehabte antheiler außweißen und befriedigen können
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Roßmarckh gegen dem Weißen Rösel, einseit neben herrn Friderich Deckher U.I. Ddo und E.E. Kleinen Rhats Advocato et Procuratori anderseit neben Mathis Fäsel dem Schneider, hinden uff Hannß Michael Bruckhmann den büchßenmacher stoßend gelegen, davon gehend iährlichenen 1. lb Zinnß dem Stifft Jungen St. Peter

Anne Catherine Reuter épouse le serrurier Jean Ernest Saltz originaire du Brandebourg
1680 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 157-v
(Eheberedung) Hannß Ernst Saltz der ledige Schloßer aus Brandenburg und deßen Churfürstenthumb gebürtig alß bodenzinß, mit beÿstand Andres Kermanns deß Statt schloßers an einem
So dann Jungfr. Anna Catharina, weÿl. Gall Reuters deß Schloßers nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz Hannß Jacob Engelbrechers deß Schloßers ihres Vogts, wie auch Hannß Georg Reuters des Schloßers ihres eheleiblichen bruders am andern theil

Jean Georges Reuter se remarie à Illkirch avec Anne Catherine Hess, fille du patricien Jean Hess et veuve du tisserand Jean Jacques Wolff
Mariage, Illkirch (luth. f° 114-v)
1703. d. 22. April sind auß Bewilligung Ihrer Gnaden Regirend. H. Ammeister in Straßburg, laut beiliegend. Scheins Zum erst. Vnd andernmal alhier in Illkirch außgeruffen Vnd d. 25. Ejusd. copulirt Vnd eingesegnet worden H. Johann Geörg Reuter, Gall Reuter gew. burgers v. Schloßers in Straßb. Vnd Anna Maria Frommejerin, hind. ehl. Sohn jetzig. Zeit burg. Vnd schloßer in Straßburg, bißherig. Witwer, Vnd Fr. Anna Catharina Wolffin gebohrne Heßin H. Johann Heß Connestablen in Straßb. Vnd Anna Maria Storckin hind. ehel. Tochter jetzig. Zeit Hanß Jacob Wolffen gew. Leinenwebers hind. Wittib [unterzeichnet] Hanß Georg Ritter als hohzeitern, Katharina Heßin alß hochzeiterin, georg oberdorffer Alß schwager, Johannes specht als der Kindter Vogt (i 125)

La nouvelle épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 77 livres dans la maison qui appartient à son mari.
1703 (28. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 63) n° 571
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so die Ehren und tugendsahme Frau Anna Catharina Reuterin gebohrne Heßin, des Ehren geachten Hrn Georg Reuters Schloßers und burgers alhier zu Str. eheliche haußfrau, Zu Ihme ihrem Ehemann in die Ehe gebracht, welcher der ursachen allweilen in ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung hiebeÿ berichteter maßen austrucklichen versehen, daß einem jeden Ehegemächd seine in die Ehe bringende Nahrung unverändert sein werden wird (…) So beschehen in Straßburg den 28.ten Novembris ao: 1703.

In einer in der Statt Straßburg in der blau Wolcken gaß gelegenen und von beeden Eheleuthen bewohneten behausung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Guldener Ring 8, Sa. der baarschafft 3, Summa summarum 77 lb, der Frauen samtliche in die Ehe gebrachte Nahrung 77 lb

Jean Georges Reuter hypothèque la maison qui appartient à ses enfants en premières noces et dont il a la jouissance viagère

1704 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 162-v
Joh: Georg Reütter schlosser [unterzeichnet] hanß Georg Reitter schloser
in gegensein Joh: Spechten meelmanns alß Vogts sein Reütters 3 KK.
Demnach Er, Reütter, erwehnter seinen KK. mütterlich guth Kraft Codicills lebtägig zu genießen berechtiget, alß wolle Er, Parens, Sie die KK, deßwegen in specie versichern auf seine behaußung Cum appertinentiis allhier in der blauen wolckengass einseit neben Hn Joh: Peter Randenrath Senat: anderseit neben andres Gundelwein dem Kiefer hinten auf hanß Adam Acker Kachlern stoßend gelegen

Jean Georges Reuter meurt en 1706 à l’âge de 61 ans en délaissant trois enfants issus de son premier mariage avec Elisabeth Sumpff. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 29 livres, celle des héritiers à 60 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 livres, le passif à 54 livres.

1706 (19.4.) Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 7)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, liegend. vnd Vahrender, verändert und ohn verändert, so weÿland der Ehrsahme Meister Hanß Georg Reutter, geweßener Schloßer und burger allhier zu Straßburg, nunmehro seeliger, nach seinem den 10.ten Aprilis dießes lauffenden 1706.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johannis Spechten, deß meelmanns vnd burgers Zu gedachtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp Reutters, Ledigen Schloßer gesellens so vff d. wanderschafft sich vffhaltend, ferner Johann Friderich Reuters, auch Schloßer gesellens und Jungfr. Maria Elisabetha Reuterin, dießer dreÿer des seeligen verstorbenen mit weÿland der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Elisabetha gebohrner Sumpffin, seiner erstern haußfrauen, ehelich erzeugte und hinterlaßener Kinder und ab intestato Erben (…) durch die viel Ehren und tugendsahme fraw Annam Catharinam gebohrner Heßin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand S.T. herr Christmann Dautels Notarÿ publici et Juris practici burgers zu gedachtem Straßburg, deroselben geschwornen herrn Curatoris (…) – Actum Straßburg, den 19.ten Aprilis 1706.

In einer in der Statt Straßburg ane der blohwolcken gaß gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden.
Höltzen und Schreinwerck, In d. Soldaten Cammern In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, Vor dießer Stuben, In d. werckstatt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) It. hauß und hoffestatt m. allen andern ihren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßb. an d. blawen wolckengaß nahe dem Roßmarck gegen dem weißen Rößel über gelegen einseith neben Georg Andreß Gundelwein Küffer anderseith neben herrn Johann Freÿen dem glaser, hinten vff herrn Joh: Adam Acker dem häffner stoßend, davon gehet Jährlich auff weÿhenachten ein pfund pfenning bodenzinß dem Stifft Zum Jungen St. Peter allhier, welche behausung umb 280. lb d den Stöckischen Erben hypothecirt, vnd anno 29. Martÿ 1703. durch d. Statt Straßb. geschwornen Werckmeistere æstimirt umb 350. lb, abgezogen obige beschweret restirt annoch hier auß Zuwerffen 70. lb. hierüber besagt j. t.. p. hlbr. m. d. St. Wt. anh. Ins. verw. sub dato 6. Aug. 1635. mit altem N° 1 notirt und darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden ohnveränderten guts. Nach Innhalt deß über deroselben in die Ehe Gebrachtes Gut vffgerichtet durch herrn Johann Reinhard Langen Notarium außgefertigten Inventarÿ de aô 1703.
Abzug dießes Inventarÿ. Der wittib ohnverändert, haußrath 10, gold. Ring 4, Ergäntzung 4, Activi 10, Summa summarum 29.
der Erben ohnverändert, haußrath 32, Werckzeug 14, Silber 2, guld. ring 1, behaußung 70, Ergäntzung 24, Summa summarum 145 – Passiva 206, In collatione 60 lb
Theilbar, haußrath 15, Silber 1, Gold. Ring 1, Summa summarum 17 lb – Passiva 54 lb, In collatione 36 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 118 lb
Wÿdemb so die wittib von dem seelig. verstorbenenn ad dies vitæ geneußt. Eß hat Zwar der abgeleibte Mann der hinderlaßenen wittib einen lebtägigen wÿdemb in der mit Ihro auffgerichteten Eheberedung verschrieben, entweder dem sitz in dem Sterbhauß oder aber 5. lb. Jährlichen Zinßes, alldieweilen aber beÿ solcher bewandnuß, da, dem gemachten* anschlag nach, die Passiva die Activ Na& umb ein mercklches übertreffen (…)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1701-1716, f° 47-v)
1706. Sambstag d. 10. Aprilis morgens umb halb 7 Uhr starb und ward Montag d. 12.ten Aprilis hor. 2. pom. nach gehaltener Leich Predigt Zum Jungen St Peter Zu St. Gall begraben, Johann Georg Reuter gewesener Schloßer und Burger allhier weÿl. Gall Reuter gew. Schloßers und Burgers alhier und Mariæ Fronmeÿerin Ehel. Sohn, So erstlich Verheÿrathet gewesen an Jfr Mariam Elisabetham gebohrne Senferin und nach dero absterben mit Anna Catharina Wolfin mit welcher er geleget biß an sein ende. Æt. 61. jar weniger 6. tagen [unterzeichnet] friht Reutter sohne (i 50)

Le tuteur des enfants de Jean Georges Reuter vend la maison 575 livres au serrurier Blaise Sultzer

1707 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 383-v
(575) Joh: Specht meelmann alß vogt weÿl. hanß Georg Reütters schlossers 3 KK
in gegensein Blasii Sultzers schlossers
eine behaußung u. hoffstatt mit allen begriffen, weithen & alhier in der blauwolckengass, einseit neben andres Gundelwein Kieffer anderseit neben Joh: freÿ glaßern hinten auf H. Joh: Adam Ackern den Stattkachler stoßend, darvon gehen jährlich 1 lb bodenzinß dem Stift jungen St Peter – endlichen ist hierbeÿ erschienen Anna Catharina geb. Reüterin wittib geb. Hessin beÿständlich H. Christmann Dautels Not. publ. u. juratum practici ihres vogts, die hat bekannt 24 empfangen zu haben – um 575 pfund

La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1714 après la mort de Blaise Sultzer. Sa veuve Marie Rosine Riethammer se remarie en 1715 avec le serrurier Jean Michel Kreutzer
Jean Adam Sultzer, unique héritier de son père, et sa mère vendent la maison 650 livres au tailleur Jean Baptiste Dutilleul et à sa femme Anne Marie Muffat.

1730 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 423
Johann Adam Sultzer lediger Schloßer so über 25 jahr und ohnbevögtigt zu sein versicherte und deßen Stieff Mutter Fr. Maria Rosina geb. Ritthammerin H. Johann Michael Kreutzer des Schloßers Ehefrau
in gegensein Johannis Baptistæ Dutillol des Schneiders und Mariæ Annæ geb. Muffat [unterzeichnet] thutilleul, +
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der blauen: wolcken: gaß, einseit neben Nicolas Kohler dem glaßer ehevögtl. weiß anderseit neben Johann Martin Bahn dem Kieffer auch ux: noe. hinten auff H. Rathh. Johann Adam Acker Stattkachler – davon gibt man dem stifft Jungen St Peter 1 lb ane bodenzinß – ihro Kreutzerischer Ehefrau als welche ihres verstorbenen ersten Ehemanns weÿl. H. Blasÿ Sultzer, Schloßers und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, sowohl sie ohnveränderte als theilbare Verlaßenschafft krafft vor allhies. Löbl. Vogteÿ gerichts am 17. Xbr 1714 auffgerichteten Vertrags tam active quam passive übernommen hat – um 650 pfund

Jean Baptiste Dutilleul naît en 1683 à Strasbourg, fils naturel d’un capitaine de dragons et d’une Savernoise. Il se marie en 1706 avec Marie Anne Muffat, fille d’Antoine Muffat de Sélestat.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 53)
22° 9.bris 83, Joannes, illeg: N. Cheuallier du dilleu Capitaneus des dragons dans le Regiment de la Royne et Marg. drömmall Tabernensis, Patrini Joannes Rouland Capitaneus Regimenti du Moele et Maria sibilla Pirottin (i 31)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 91-v)
Hodie 13 Septembris anni 1706 (…) nuptias celebrerunt in facie ecclesiæ Joannes De Dilleu argentinensis sartor filius Joannis Du Dilleu ducis in legione dicta de la reine a sexdecim annis mortui et maria anna mufae Scelestadiensis fiia defucti antonii mufae Scelestadiensis (signé) Johaneß tutter, marianne mufac (i 94)

Jean Baptiste Dutilleul est reçu maître après avoir présenté son chef d’œuvre en février 1711
1711, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 17) Dienstags den 2.to febr. 1711 – Erscheint unter seinem Herrn Informatori Herrn Ulrici, Jean Dutilier bittet Ihme die gewohnliche Riß Zu seinem bevorstehenden Meisterstück auffzuerlegen
N° 3. Ein trompeter Rock
N° 5. Ein Suadane
N° 6. Ein Pantalon
N° 2. Ein Manns Kleÿd
N° 13. Ein Raths Botten Rock.
Hat obige Riß wohl Verfertiget, derohalben als Mit meister auff: und angenommen worden.

Jean Baptiste Dutilleul et Marie Anne Muffat deviennent bourgeois en 1711. Leur enfant suit la coutume, c’est-à-dire qu’il ne devient pas bourgeois avec ses parents.
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1282
Jean Dutille der schneider V. hier V. sein Fr : Mariana Muffa erkauffen d. burgerrecht p. 6. gold fl. 15 s. mit ihrem Kind ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ den Schneiders dienen, jur. d. 7. dito [9.bris] 1711.

Le commissaire d’artillerie Renaudeau demande que des experts inspectent le costume que lui a fait Jean Baptiste Dutilleul. Le conseil des tailleurs condamne Jean Baptiste Dutilleul à reprendre le travail à ses frais
1726, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 142) Mittwoch den 16. Decembris 1726 – Herr Renaudeau Commissaire d’artillerie Klagt Entgegen und Wider Jean Dutille burger und Schneider alhier, wie daß er Kläger sambtstags vor ungefehr 14 Tagen dem beklagten 4 ¼ staab braun Holländisches durch umb Ein Completer Kleÿdt ihme Kläger daraus Zue verfertigen gelüffert, es hätte aber beklagter solches Kleÿdt, ob schon noch nicht außgefertiget, der maßen Zustückhert daß es nicht passiren könne, bittet abordnung einiger Expertorum umb das Kleÿdt Zubesichtigen und außzumeßen et facta relatione den beklagten in alle verursachte Kösten, Schaden und Interesse Zue condemniren.
Beklagter Zuegegen Excipiret er habe an den H. Kläger, so eine große Persohn ist, 4 ½ staab duch gefordert. H. Kläger ist deßen nicht geständig, beruffet sich auff H. Le Blanc den handelsmann in deßen Laden daß durch außgenommen Worden.
H. Pierre Le Blanc hierzu beruffen und Zuegegen, sagt daß beklagter nicht mehr alß 4 ¼. staab durch gefordert habe, und übriges der parten vor und anbringen, ist auff der Hh. Expertorum abgelegte Relation, daß Zwar daß durch alles vorhanden seÿe, es wäre aber solches nicht managiert, sondern über auß getheilt und ohnnöthiger weiß Zerstückhet Worden.
Erkant Wird beklagter Condemnirt daß quæestionirte Kleÿdt auff seine Kosten in einen Wohl Conditionen standt Zuestellen, und sovil durch von dem Nemblichen stück dar zue zuekauffen, alß Zue deßen perfestion nöthig sein werde.

Ouvrier à la fonderie royale François Duché se plaint que Jean Baptiste Dutilleul traite mal son fils apprenti chez lui. Jean Baptiste Dutilleul expose qu’il a obtenu gratuitement le congé de l’apprenti qui s’était engagé et qui n’a guère d’ardeur au travail. Le conseil permet à l’apprenti de changer de maître
1733, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 446) Dienstags den 17.ten Novembris 1733 – François Duché der arbeiter in der Königl. fonterie alhier nôe. filÿ des schneider Lehrjungen klagt wider Jean Dutillieu daß er Meister, daß beklagter Lehrjung so übel beÿ ihm gehalten werde, habe nicht Zue Eßen genueg, und werde Vilmehr alß eine Dienstmagd alß Lehrjung gebraucht, bittet selbigem Zu Erlauben seine lehr zeit beÿ Einem andern meister auß Zuehalten und dem beklagten Zu Condemniren, daß er Von dem bereits völlig Empfangenen lehrgeldt für j. jahr Zurückzugeben müße.
Beklagter Zuegegen Erwidert, der Junge seÿe Zum dritten mahl weggeloffen, und hätte sich engagiren laßen, wovon er meister den durch gute freund gratis Zue wegen begrachten Congé in händen hat, seÿe übrigens sehr faul, vnd arbeite mit verdruß dahero er befugt geweßen selbigen abzustraffen, und von dem außlauffen abzuehalten, übrigens mangle ihn an der nahrung nichts, und consculiere er Meister daß wann Kläger also nicht Zuefriden, sein Kind anders wohin Zu thun.
Erkant, seÿe beklagter schuldig den Jungen Zue Entlaßen, dem Kläger Erlaubt sein H. und Zue einem andern Meister Zuethun, vnd auß seinen Mittel außlehren Zue laßen.

Jean Baptiste Dutilleul et Marie Anne Muffat hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Frédéric Færber

1741 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 231-v
Jean Baptiste Dutilleul der schneider und Marie Anne geb. Muffat beÿständlich Johann Leopold Deißers des handelsmanns und Nicolaus Kohlers des glaßers ihres geschwistrig kinder [unterzeichnet] marie maffad, deisser
in gegensein H. Daniel Friedrich Färbers des handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der blau Wolckengaß einseit neben obgesagten Kohler, anderseit neben Johann Martin Bahn dem kieffer, hinten auff H. Rathh. Acker – davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter 1 lb ane bodenzinß

Leur fille Marie Anne Chrétienne se marie en 1746 avec Guillaume Rondouin, entrepreneur des Ponts et Chaussées
1746 (30. 9.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 76)
Contrat de mariage – Sr Guillaume Rondoüin, Entrepreneur des Ponts et Chaussées de cette Province d’Alsace, fils majeur du Sr Urbain Rondoüin aussi Entrepreneur desdits Ponts et Chaussées et Damle Marguerite Assenet
Sr Jean Baptiste Dutilleul dit Chevalier maître tailleur d’habits et Dlle Marie Anne Mouffat stipulant pour Demoiselle Marie Anne Christine Dutilleul leur fille

Marie Anne Chrétienne Dutilleul se remarie en 1753 avec François Ignace Lex, receveur du chapitre de Neuwiller en apportant la maison en mariage

1753 (1,.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 90)
Contrat de mariage – Sr François Ignace Lex, Recev. General du Chap.re de Neuviller demeurant en cette ville, fils majeur du Sr François Lex, ancien Prevot et Recev. des domaines du Roy a Marmoutier et de défunte Marie Anne Dieta
De Marie Anne Christine Dutilleul, veuve en premières noces du Sr Guillaume Rondouin Entrepreneur des Ponts et Chaussées de cette province, Majeure d’ans fills du Sr Jean Baptiste Dutilleul dit Chevalier et de défunte Anne Marie Mouffat
Etat des apports de la future épouse – Maison, Il appartient à lad. Dame Lex une maison Sise en cette ville ruë de la nuée bleue, le Sr Bourger tonnelier d’une part, le Sr Kohler vitrier d’autre, derrière Sr Dupont caffetier derrière la rue – du 29. 8bre 1753

L’ancien tailleur Jean Baptiste Dutilleul et sa fille Marie Anne Chrétienne épouse de François Ignace Lex vendent la maison 1 500 livres au perruquier Marc Antoine Drouin

1757 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 217-v
H. Johannes Baptista Dutilleul ehemaliger schneider und deßen tochter Maria Anna Christina geb. Dutilleul H. Frantz Ignatii Lex des oberschaffners löblichen stiffts Neuwiller
in gegensein H. Marc Antoine Drouin perruckenmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der Blauwolcken gaß, d’un côté Nicolaus Arbogast Kohler dem glaßer, d’autre Johann Friedrich Burger dem kieffer, derrière N. Dupont dem caffetier – dem stifft Jungen St Peter 1 lb. ane bodenzinß – als ein d. 25. 7.br. 1730 erkaufft und ihro Fr. Lexin als ein mütterliches erbguth – 1500 pfund

Originaire de Franche-Comté, Marc Antoine Drouin demande au Corps des perruquiers un certificat pour pouvoir devenir bourgeois et acquérir le fonds de François Tassin qui cesse d’être peruquier pour devenir huissier royal. Le corps de métier refuse d’accéder à sa demande contraire au règlement et le renvoie aux Quinze.
1744, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 184) Montags den 21.ten Xbris 1744 – Marc Antoine Drouin der Perruckenmacher Gesell aus franche Comté gebürtig bittet Ihme Schein Zu ertheilen daß man Ihm nach erlangtem burgerrecht in Ein löbl. Corps des Perruquiers auffnehmen wolle, weilen Hr François Tassin jetzmahliger Huissier Royal die Perruckenmacher Profession quittiren und Ihme als seinem anverwanthen eine Boutique und Pratique cediren will, mithien dadurch Keine neue Boutique auffgerichtet wird, er der Comparent auch bereits 8. Jahr hier als Perruckenmacher Gesell gedienet und sich bekannter maßen wohl außgeführet hat.
Erkand, weilen sein begehren dem 15. Art: d: d: 19.ten 7.bris 1716. Zuwider Vermög deßen er sich nicht in die Muthjahr einschreiben laßen, als wird derselbe allhier ab: und an gnädige Herren die XV. Verwießen.

Marc Antoine Drouin porte le 2 janvier 1745 l’affaire devant les Quinze. Il déclare avoir servi comme compagnon huit ans et demi à Strasbourg. Il n’ouvrira pas de nouvelle boutique puisqu’il reprendra celle de François Tassin. Il demande en outre un certificat pour pouvoir devenir bourgeois. Le Corps des perruquiers n’a pas d’objection à ce que les Quinze lui accordent une dispense. Sur proposition de la commission, les Quinze décident que le pétitionnaire s’inscrira aux années d’épreuve qu’il terminera le même jour moyennant les droits habituels et une taxe de dispense. Les Quinze délivrent aussitôt une expédition de leur jugement.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154) et 1745, XV (2 R 155)
Marc Antoine Drouin Ca. die peruquiers
François Tassin der bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal
1744, XV (2 R 154)
(p. 707) Sambstag d. 2. Januarÿ 1745. Moss. nôe Marc Antoine Drouain ledigen peruquiers aus der franche Comté gebürtig, prod. Vnderth. Mem. und befragen Sub N. 1. biß 5. umb gn. dispensation des François Tassin boutique und pratique continuiren Zu dörffen, undt umb gn. Erkantnuß daß Ihme ein Zunfft Schein Zum Burger Recht ertheilt Werden möge, beÿ welchen der peruquiers Ober Meister erscheinen solle. Erk. solle dem Ober Meister der peruquiers Zu diesem begehren Verkündet Werden.

1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 5) Sambstag d. 9. Januarÿ 1745.
Moss. nôe Marc Antoine Drouhin C. der Peruquenmacher Ober M. erhalt petitum vom 2. jûs, bitt Deput. Römer bitt auch Deput. Erk. Oberhandwerck Hh.

(p. 37) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745. – Marc Antoine Drouin Ca. die peruquiers
Iidem [Obere handwerck Hh] laßen ferner per Eundem [secretarium] referiren, daß Marc Antoine Drouin der Ledige Peruquenmacher aus der franche Comté gebürtig den 2. Jan. huius contra E. Löbl. Corps derer peruquiers ein Vnderthäniges Memoriale sambt beylagen sub N. 1. 2. 3. 3. et 5. producirt darinnen gehorsamst Vortragend Mgh. würden aus dem Extract sub N° 1 ersehen, wie daß François Tassin der bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal, da er seine vorige profession quittiren wolle, Ihme, alß seinem anverwanden, deßen boutique und pratique Zu cediren Vorhabens seÿe, wann es mit Mgh. permission geschehen Könne, jndeme Er, Implorant, sich noch nicht Zu denen Muthjahren haben einschreiben laßen. Da nun Keine newe Boutique hierdurch auffgerichtet Werde, vnd Er, Implorant, nach außweis der beyligenden 4. attestaten sub N. 2. 3. 4 et 5. allbereit acht und ein halb Jahr in allhiesiger Statt alß peruquenmacher Gesell gedienet, vnd gearbeitet, er auch allbereit beÿ E. E. Großen Rath umb das Burgerrecht Vnderthänig anhalte, Alß gelange an Mghh. deßen Vndertheniges bitten, Sie gnädig geruhen wollen, Zu dispensiren, daß Er, supplicant, das Vorgenante François Tassin boutique und pratique continuiren dörffe, anbeÿ auch in hohen gnad Zu erlauben daß Ihme ein Zunfft schein Zu dem burger recht, umb solchen beÿ E. E. Großen Rath Vorlegen Zu können, mitgeteilt werden möge. Auff solches ged. corps umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant sich auff der contenta seines memorials bezog.
Nahmens derer peruquiers seyen Vorgestanden Johann Jacob Ullmar, Barnabé Paulet, Johann Michael Porner und Niclaus Copin, Welche geantwortet, weilen der Gegener sich acht Jahr lang wohl auffgeführt, und Keine Newe Weckstatt auffrichte, alß wolten Sie wieder Ihme nichts einwenden sondern die Willfahr Mghh. anheim gestellt haben.
Beÿ dießen Umbständen Vermeinten, die Hh. Deputirten der Implorant seÿe dahier anzuweisen, sich Vordersambst Zu denen Muthjahren einschreiben Zu laßen solle aber gleich Zur stund wieder außgethan, und Zum Meister Recht, gegen erlag der unkosten, und 3 lb d pro dispensatione admittirt, auch Ihme ein Schein zu erhaltung des burger rechts ertheilet Werden. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkant, Bedacht gefolgt.

(p. 41) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745
Bescheid. – Sambstag den 30. Januarÿ 1745. In Sachen Marc Antoine Drouin Lediger peruquiers Imploranten, ane einem, entgegen vnd wider E. Löbl. Corps der peruquiers, Imploraten, am andern theil. Auff producirtes Vnderthnges. Memoriale sambt beÿlagen sub Nis. 1. biß 5. jnclusiven und beÿgesetztem Bitten, wir geruhen wolten gnädig Zu dispensiren, daß Er, Implorant, in ansehung François Tassin bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal, seine vorige profession quittirt, und Ihme, alß seinem Anverwanthen, deßen Boutique und pratique Zu cediren Vorhabens seÿe, er Zwahr Zu denen Muthjahren sich noch nicht einschreiben laßen, dannoch aber in allhiesiger statt 8 ½ Jahr alß peruquenmacher Gesell gedienet, vnd gearbeitet habe, des Vorgedachten François Tassin boutique und pratique continuiren möge, anbeÿ auch Zu erlauben daß Ihme ein Zunfft schein zu dem Burgerrecht, umb solchen beÿ E. E. Großen Rath vorlegen Zu können, gegeben werde. Den Imploranten beÿ gebettener, bewilligter und beseßener &Dpt& darüber angehörte Verantwortung, Ist, der Herren Deputirten abgelegten Relation nach, Erkand, Wird der Implorant dahien angewiesen, daß er sich Vordersambst Zu denen Muthjahren einschreiben laße, gleich aber Zur stund, wieder außgethan, und 3 pfund s pro dispensatione admittirt, und Ihme ein Schein Zu erhaltung des burger rechts ertheilet Werden solle.

Marc Antoine Drouin s’inscrit aux années d’épreuve dont il est aussitôt libéré.
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 185-v) Montags den 1. Februarÿ 1745
Erschiene Herr Marc Antoine Trouin der Perruckenmacher Gesell aus der franche Comté gebürtig, bittet, Ihme Zufolg prod. Erkantnus der gnädigen Herren XV. vom 30. Januarii jüngst in die Muthjahr einzuschreiben, und so gleich wider davon zu befreÿen gegen Erlag 12 lb pro dispensatione.
Erkand, seÿe Zufolg solcher Erkanntnus einzuschreiben und wider davon Zubefreÿen gegen Erlag 12. lb pro dispens.

Originaire de Frotey-lès-Vesoul, Marc Antoine Drouin devient bourgeois au nouveau tarif le 11 février 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 198
Marc Antoine Drouin Von Frotey les vessouls en franche comté erhalt das burgerrecht umb den neuen burger schilling Ein lediger Peruckenmacher, will dienen beÿ .E E. Zunfft der Weinsticher, juravit eodem [11. Februarÿ 1745]

Marc Antoine Drouin est reçu maître le 23 mars 1745 après avoir présenté son certificat d’apprentissage
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 186-v) Dienstags den 23. Martii – Maître
Herr Marc Antoine Trouin der Perruquier und burger allhier prod. Lehrbrieff de dato 19. Octobris 1744. und Zunfft Schein de dato 16. februarii 1745 bittet ihme das Meisterrecht zu accordiren.
Erkand, wird gegen Erlag 60. lb und 12 lb pro dispens. angenommen.

Marc Antoine Drouin épouse Marie Ursule Wahr, native d’Arlesheim en suisse près de Bâle : contrat de mariage, célébration
1745 (10.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 996)
Contrat de mariage, communauté partageable selon la coutume de Strasbourg – Sr Marc Antoine droüin, maître perruquier bourgeois de cette ville, fils du Sr Leonard droüin et de dlle Reine guilleman, assitée du Sr Pierre Guilleman intéressé dans les affaires du roy son oncle maternel
dlle Marie Ursule Warr fille mineure de Nicolas Warr, marchand bourgeois de harlesheim en suisse, et de Marie Madeleine feur
promettent de se prendre devant l’église catholique (signé) guillemain

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 267)
Hodie 11 Mensis Maji anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Marcus antonius Drouhin ex Parochiâ dictâ froteÿ les vesoul diœcesis bisuntinæ oriundus filius Leonhardi Drouhin et Reginæ guillemin conjugum et nunc intra hanc civitatem civis, et Maria Ursula Francisca Wahr arleshemensis, filia Nicolai wahr et Mariæ Magdalenæ feurhammerin conjugum, adfuerunt testes Petruis guillemin interessé dans les affaires du Roy et entrepreneur des fortifications de Haguenau, Franciscus Paul Tassin Huissier Roÿal au Conseil souverain d’Alsace, Nicolaus Wahr pater sponsæ, Franciscus guillemand Huissier Roÿal a wasslenheim (signé) drouin (i 137)

Marie Ursule Wahr devient bourgeoise par son mari à l’ancien tarif le 12 juin 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 221
fr. Maria Ursula Wahrin Von Arlesheim erhalt das burgerrecht Von ihrem Marc Antoine Drouin burger und Peruquenmacher um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher, promisit eod. [12. Junÿ]

Les enfants et héritiers Drouin vendent la maison 3950 francs au tailleur André Geissenhoffer et à sa femme Anne Marie Legoy

1806 (21.1.), Strasbourg 12 (9), Not. Wengler n° 1642
Marie Madeleine Drouin, Marie Anne Drouin et Ursule Drouin les trois filles majeures, Ignace Drouin Perruquier les quatre frères et sœurs demeurant à Strasbourg
au Sr André Geissenhoffer Tailleur d’habits et Anne Marie Lequoi
Une Maison a trois étages et deux mansardes trefond avec ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la nuée bleue n° 3, d’un côté le Sr François Kohler Vitrier, d’autre le Sr Burger Conseiller de la Préfecture du Bas Rhin, devant la rue, derrière en partie Sr Clause patissier en partie Sr Baldner boulanger – échue de la succession de Marc Antoine Drouin Perruquier leur père, acquise de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul sa fille à la Chambre des contrats le 9 août 1757 – grévée d’une rente foncière 4 francs à la ci devant collégiale de St Pierre le jeune aux droits de laquelle se trouve aujourd’hui l’état – moyennant 3950 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 105-v du 25.1.

Originaire d’Alzey en Palatinat (alors département du Mont-Tonnerre), André Geissenhoffer épouse en 1801 Anne Marie Legoy qui a dix ans de plus que lui
Mariage, Strasbourg (n° 62)
Du 5° jour du mois de Brumaire l’an X de la République française. Acte de mariage d’André Geisenhoefer, âgé de 19 ans, tailleur domicilié en cette ville depuis deux ans 10 mois né à Alzey département du Mont tonère le 26 décembre 1781, fils légitime mineur de feu Michel Geisenhoefer, tailleur au dit lieu et de Jeane Jünger,dûment autorisé à cet effet par ladite Jeanne Jünger, sa mère absente et d’Anne Legoy, âgée de 29 ans, née en cette ville le 10 décembre 1771, y domiciliée, fille légitime de feu Jérôme Legoy, dégraisseur, et de Susanne Hirschfogler (signé) André Geisenhöffer,Ana lequa (i 35)

Inventaire après décès de Charles Legoy chez son neveu André Geissenhoffer
1809 (5.4.), Strasbourg 11 (7), Not. Thurmann n° 311
Inventaire de la succession de Charles Legoy garçon limonadier décédé le 27 mars dernier – à la requête d’Anne Marie Legoy épouse d’André Geissenhoffer tailleur d’habits héritière universelle instituée par testament de son oncle en date du 18 mars 1809 à charge de payer à mon autre sœur Françoise Legoy (…) Me Meyer
en la demeure du Sr Geissenhoffer rue de la nuée bleue
meubles 224 fr, numéraire 144 fr, dettes actives 1736 fr, passif 725 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 f° 48-v du 15.4.

André Geissenhoffer et Anne Marie Legoy revendent trois ans plus tard la maison à Marie Claire With, épouse séparée du négociant Augustin Hugard

1809 (21.12.), Strasbourg 11 (7), Not. Thurmann n° 540
André Geissenhoffer tailleur d’habits et Anne Legoy
à Marie Claire née With épouse séparée quant aux biens du Sr Augustin Hugard négociant
La maison qu’ils occupent en ce moment en cette ville rue de la nuée bleue n° 3 avec appartenances droits circonstances et dépendances d’un côté le Sr Burger conseiller de préfecture, d’autre celle du vitrier Kohler, derrière la propriété du Sr Glooss – chargée d’une rente foncière de 4 fr provenant du ci devant chapitre de St Pierre le Jeune payable a la caisse de recette de l’enregistrement – acquise des héritiers Drouin par acte reçu Me Wengler le 21 janvier 1806, Ledit Drouin l’acquis de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 août 1757 – moyennant 5925 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 170 du 22.12.

Fille d’un teinturier de Sélestat, Marie Claire Widt épouse Sébastien Hyacinthe Louis, libraire originaire de Lunéville : contrat de mariage, célébration
1786 (31.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 203) n° 77
Dépôt de Contrat de mariage – entre Sébastien Hyacinthe Louis bourgeois libraire de la ville de Strasbourg
Marie Claire With femme dudit Sr Louis assitée de François Joseph With bourgeois de maître teinturier de Selestatt et Marie Catherine Bucher ses père et mère
à Strasbourg le 29. juil. 1786

Mariage, Sélestat (cath. p. 33) Hodie 31 Januarii anni 1785, una proclamatione in Ecclesiâ hâc parochiali Eâdemque in Parochiali Ecclesiâ ad Stum Petrum Juniorem intra argentinam publice factâ (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Sunt Dnus Sebastianus Louis oriundus Ex Lunéville, Librorum mercator argentinæ Commorans defunctorum Ludovici Louis, Civis, dum Viveret et Pistoris in dicto Luneville, et Vrsulæ Joannæ Gerard Conjugum un vivis filius Majoriennis superstes et Maria Clara Witt filia Francisci Josephi Witt, Civis Tinctoris et Mariæ Catharinæ Brucker, Conjugum hic commorantium (signé) Sesbastien Louis, Maria Claire withe (i 19)

Tous deux deviennent bourgeois en février 1785
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 67-v
Sebastian hyacinth Louis der buchhändler Von Luneville gebürtig weÿl. Joh: Ludwig Louis geweßenen burgers Vnd Beckers daselbst hinderlaßenen ehl. Sohn, Verheurathet mit Marja Clara Wittin von schlettstatt gebürtig, Frantz Joseph witt des burgers vnd färbers allda ehl. tochter, erhalt das burgerrecht vnd zwar Maritus vmb den Neuen deßen ehefrau aber Vmb den alter burger schilling, wollen dienen Zur Steltz, juravit et promisit den 5.ten feb. 1785.

Sébastien Hyacinthe Louis est reçu à la tribu de l’Echasse
1785, Protocole de la tribu des Echasse (XI 112)
(p 582) Anno 1785. Sambstags d. 12. Martÿ 1785. ist ein Kauf Gericht gehalten. – Catholischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Sebastian Hiacinth Louis der buchhändler Von Luneville gebürtig stehet Vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein Vom 5.ten Februarÿ 1785. bittet ihn disorts für einen Leibzünfftigen auf: und anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt, dt 4 fl. 5. ß für as Kaufgericht, 12 fl. für des Zunfftrecht, 3 fl. Zu Unterhaltung der Feuerspritz, 2 fl. für den Pfenningthurn und 5 ß für das Findlinghauß, jur. eod.

Sébastien Hyacinthe Louis meurt en 1791 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison Broistedt aux Grandes Arcades. L’actif s’élève à 4634 florins, le passif à 8553 florins
1791 (17.8.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) f° 317
Inventarium über weil. H. Sebastian Hiacinth Louis gewesten buchhändler Verlaßenschafft, nach seinem d. 21. Februarÿ jüngst erfolgten absterben hinterlassen hat – auf ansuchen der Wittib Fr. Maria Clara geb. With beiständlich H. Heinrich David Broistett des seiden-knopffmachers
der verstorbene hat mit seiner Fr. wittib zu erben hinterlassen, 1. Ludwig Sebastian, 5 ½ Jahr alt, 2. Josepham 4 jahr alt, 3. Johann Georg 3 jahr alt, 4. Maria Anna so 1 jahr alt, denenselben geschworne vogt ist H. Frantz Etienne der Citoyen alhier

in einer ane dem grosen Gewerbslauben gelegenen vorgedachten H. Broistett zuständigen behausung
der Frau wittib unverändertes vermoegen
der kinder und erben unverändertes guth : kleidung 42 fl, summa summarum 1042 fl
gemein verändertes hausrath 152 fl, bücher 4354 fl, silber 16 fl, schulden 110 fl, summa summarum 4634 fl – Schulden 8553 fl, passiv onus 3919 fl
Contrat de mariage (…) le 31. juillet 1786, Lacombe, notaire royal

Marie Claire With se remarie en 1792 avec le négociant Augustin Hugard, originaire de Nancy-sur-Cluse en Savoie : contrat de mariage, célébration
1792 (7.6.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer n° 308 (7)
(Contrat de mariage) furent presens Le Sieur Augustin Hugard Negociant de cette ville, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses Droits, de feû le Sr Joseph Hugard negociant à Nancÿ sur Cluse en Savoir, et de feûe De Perronne née Hugard ses pere et mere, faisant, stipulant et agissant pour Lui et en son nom d’une part
Et Delle Marie Claire With, veuve de feu Sr Sébastien Hyacinthe Louis en son vivant Marchand Libraire en cette dite ville faisante, agissante et stipulante pour Elle et en son nom de l’autre
(signé) Augustin Hugard, Marie Claire V° Louis, néé with

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 60-v)
Anno Domini 1792 die 12 Junii (…) sacro matrimonii vinculo Conjuncti sunt Augustinus Hugard ex nancy sur Cluses ditionis geneviensis filius Josephi Hugard et peronæ hugard conjugum defunctorum, negotiator et Civis argentoratensis et maria Clara Witt vidua Sebastiani Louis olim bibliopolæ et civis argentinensis, in hac parochia Commorantes (signé) Augustin hugard, Marie Claire With V° Louis (i 66)

Augustin Hugard et sa femme Marie Claire Widt font dresser un inventaire de leur biens. La masse propre à la femme est de 39 666 francs, celle du mari de 18 420 francs. L’actif de la communauté s’élève à 20 437 francs, le passif à 62 250 francs
1799 (11 prairial 7), Strasbourg 2 (4), Not. Meyer n° 641
Inventarium über Augustin Hugard des burgers und handelsmanns zu Straßburg und Maria Clara With dermalen besitzendes activ- und passiv- Vermögen, angefangen in hernach inventirter behaußung den 8 germinal VI

Hausrath so der Ehefrau ohnverändert, Im Speicher, Im vierten Stock N° 1, Im vierten Stock N° 2, Im dritten stock N° 6, Im Vorzimmer, Im dritten stock N° 5, Im Kamin ZImmer N° 1, Im Zweÿten stock N° 7, Im Kaminzimmer N° 8, Im ersten stock, Im Nebens Zimmer, In der Kuchen, Im Laden, Im Keller
(f° 10) Eigenthum an einer behaußung so dem Ehemann ohnverändert. Nemlich eine behaußung samt Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am Krämergässel 1.s neben burger Gloxin dem handelsmann mit N° 11, 2.s macht Ein Eck vom Schneider Graben aus mit N° 17 bezeichnet hinten auf gedachtemn Gloxin stosend gelegen, von solcher behaußung zahlt man jährlich ane bodenzinß 12 francken und an Ewigen zinß 2 Francken, ist gedachte behaußung schon verschiedene malen zur offentkichen Versteigerung vor Not. Laquiante ausgesetzt und zu dem ende zu 18.000 Francken abgeschätzt, dahero hier in auswurff ebenfalls pro 18.000 fr, Über ebenbeschriebene behaußung besagt ein Kaufbrieff sub dato 15. 8.br 1754 in der ehemaligen Canzleÿ Contract Stube dahier verfertiget, 18.000 fr
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrau ohnverändert vermögen, hausrath 924 fr, silbers 25 fr, bücher 8717 fr, Ergäntzung 30.000 fr, summa summarum 39.666 fr
des Ehemanns ohnverändert, hausrath 371 fr, silbers 49 fr, behaußung 18.000 fr, summa summarum 18.420 fr
theilbare Nahrung, hausrath 153 fr, bächer und waaren zur handlung gehörig 1864 fr, summa 2017 fr, summa summarum des gantzen vermögen 20.437 fr, schulden 62.250 fr, passiv onus 41.812 fr, Activ Schulden so seit der Revolution verlohren gegangen 20.168 fr
Copia der Eheberedung (…)
Bericht gegenwärtiges Inventarium, kein Inventarium
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 120 du 12 prai. 7

Récolement d’inventaire en présence d’Augustin Hugard et de ses créanciers place de la Cathédrale
1801 (18 therm. 9), Strasbourg 13 (13), Not. Bremsinger n° 310
Récolement en la demeure du Cit. Augustin Hugard libraire en cette ville dans la maison située place de la Cathedrale N° 14 afin de procéder contradictoirement avec ledit c. Hugard et ses créanciers au récolement des objets compris dans l’inventaire de Séparation de la Cit. Marie Claire née With le 8. Germinal 7
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 99 du 25 ther. 9

Marie Claire With qui a acquis en l’an XII la rente annuelle assise sur la maison la cède à la banque Pierre François Tiberghien et Compagnie

1818 (4.12.), Strasbourg 14 (60), Not. Lex n°309
Titre nouvel – Marie Claire née With épouse séparée quant aux biens d’Augustin Hugart débitant de tabac
à Pierre François Tilberghien & Cie ci devant banquiers à Paris présentement demeurant à Bruxelles au nom desquels stipule Joseph Bernard Schaller homme de loi à Haguenau
une rente foncière annuelle de 4 fr an assise sur une maison avec dépendances sise en cette ville rue de la Nuée Bleue n° 3 entre propriété de M Burger conseiller de préfecture et celle du Sr Kohler vitrier, devant la rue, derrière le Sr Gloss, payable annuellement au 11 novembre ou St Martin – la venderesse en est devenue propriétaire en vertu du transfert qui en a été passé à leur profit par M le directeur des Domaines du Bas Rhin au nom de l’Etat le 18 ventose 12 approuvé par le préfet le 21 ventose suivant. La De Hugart née Wirth est débitrice de cette rente en lieu et place d’André Geissenhoffer et Anne Legoy par vente de la maison devant Me Thurmann le 21 décembre 1809, les conjoints Geissenhoffer devaient cette rente comme étant aux droits des héritiers de Marc Antoine Drouin décédé par vente de la maison devant Me Wengler le 21 janvier 1806, le Sr Drouin était subrogé aux droits de Jean Baptiste Dutilleul & Anne Marie Christine Dutilleul par vente passée à la Chambre des Contrats le 9 août 1757
Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 27 du 4.12.

Marie Claire With cède la maison à (son fils) Jean Georges Louis, receveur des contributions directes

1822 (24.1.), Strasbourg 12 (85), Me Wengler n° 12.557
Marie Claire With femme séparée quant aux biens d’Augustin Hugard, négociant rue de la Nuée Bleue n° 3
à Jean Georges Louis, receveur des contributions directes à Pfaffenhoffen
une maison avec toutes ses appartenances, circonstances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Nuée Bleue n° 3, d’un côté Jean Frédéric Burger ancien conseiller de préfecture du département du Bas Rhin, d’autre le Sr Kohler vitrier, devant la rue, derrière le Sr Clause patissier, grevée envers le gouvernernement comme étant aux droits du ci devant Chapitre de St Pierre le Jeune d’une rente foncière de 4 francs par an – acquis d’André Geissenhoffer tailleur d’habits et Anne Legoy apr actue reçu Me Thurmann le 21 décembre 1819. Le Sr Geissenhoffer l’a acquis par acte reçu Me Wengler le 21 janvier 1806 des héritiers Drouin, l’auteur des héritiers Drouin l’a acquis acquis de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul par acte passé à la Chambre des contrats le 9 avril 1757 – moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 190 du 30.1.

Le commis libraire Jean Georges Louis épouse en 1813 Marie Pauline Baudrié
1813 (26.7.), Strasbourg 2 (38), Not. Knobloch n° 6317
Contrat de mariage – Georges Louis, commis libraire, fils de feu Sébastien Louis, libraire, et de Claire Marie With présentement épouse d’Auguste Hugard débitant de tabac
Marie Pauline Baudrié fille mineure de feu Marie Joseph Baudrié, receveur de la loterie, et de Marie Pauline Brobeque
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 19 du 27.7.

Débitante de tabac, Marie Claire With meurt en 1838 en délaissant trois enfants de son premier mari
1838 (19.5.), Strasbourg 1 (79), Me Rencker n° 13.473
Inventaire dressé dans une maison rue de la Nuée Bleue n° [blanc] de la succession de Marie Claire With, débitante de tabac, veuve en premières noces de Hyacinthe Sébastien Louis et en deuxièmes noces d’Augustin Hugard, décédée le 5 avril dernier
A la requête de 1. Louis Sébastien Louis, propriétaire à Strasbourg, 2. Georges Louis, percepteur domicilié à Mutzig, 3. Jean Louis Koehler, teneur de livres chez M. de Bussierres domicilié à Strasbourg, mandataire de Georgette Hostein épouse de Thomas Fenwick Annett commissionnaire à Lyon rue Royale n° 1, 4. Georges Louis, mandataire d’Hypolite Hostein, journaliste à Paris rue de Clery n° 36, 5. Antoine Ritleng, notaire pour représenter Rose Hostein, majeure à Paris – Louis Sébastien Louis pour 1/3, Georges Louis pour 1/3, Georgette Hostein épouse Annett, Hypolite Hostein, Rose Hostein par représentation de Louise Louis femme d’Augustin Hostein, chirurgien à Paris pour 1/3 héritiers leur mère
nregistrement de Strasbourg, acp 259 f° 73-v du 21.5.

Domicilié à Mutzig, Jean Georges Louis loue la maison au coiffeur Antoine Lentz et à sa femme Mélanie Boymond

1842 (22. Xbr), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.751
Bail de 6 ans – a comparu Mr Jean Georges Louis, propriétaire demeurant à Mutzig
au Sieur Antoine Lentz, coiffeur, et à Dame Mélanie Boymond sa femme de lui autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg, preneurs solidaires
Une maison sise à Strasbourg Rue de la nuée bleue sous le numéro 3, consistant en un rez de chaussée en boutique ayant une porte d’entrée à côté de la boutique, composés de trois étages, mansardes et grenier avec caves
Dans la maison se trouvent 1. Un fourneau en fayence avec ses tuyaux placés dans la boutique
2. Une cloison séparative dans la boutique à vitrage et porte vitrée, tous les carreaux entiers
3. Une devanture vitrée avec volets fermant avec une barre en fer et cadenas, tous les carreaux entiers
4. Une porte de la boutique donnant sur l’entrée de la cave, avec une double porte recouverte en toile peinte,
5. Au premier étage une glace placée entre les deux croisées en parfait état
6. Un fourneau en fayence avec dessus de marbre et trois armoires fixées entre les murs
7. Quatre tringles pour petits et grands rideaux, la pièce tapissée
8. Dans la cuisine, un grand buffet à quatre portières, un petit buffet à une portière, la cuisine close avec un vitrage dont les carreaux sont tous entiers, sans porte
9. Au second étage, un fourneau en fayence avec ses tuyaux & dessus de marbre, une armoire peinte en gris perle, neuf tringles, la pièce tapissée
10. Au troisième étage divisé en deux pièces tapissées, Un fourneau en fonte de forme ovale avec ses tuyaux,
11. Au quatrième étage dit Mansardes divisé en deux pièces avec leurs portes, une grande armoire en bois de chêne peinte en gris de perle avec une serrure fermant avec verroux, à côté de cette armoire un autre plus petite en bois de sapin peinte également en gris de perle
12. Dans la cave, deux poutres dites chantiers, une grande armoire à une portière recouverte en canevas et un petit buffet suspendu avec deux portières recouvertes avec du fil d’archal
(…) le loyer annuel est fixé à la somme de 550 francs
acp 305 (3 Q 30 020) f° 44-v

Jean Georges Louis et Pauline Baudrié vendent la maison qu’ils possèdent à Mutzig au notaire Damase Lestage et à sa femme Marie Agathe Thirion
1864 (4.7.), Me Noetinger
Jean Georges Louis, percepteur et Pauline Baudrié sa femme à Strasbourg
à Damase Lestage, notaire à Mutzig et Marie Agathe Thirion sa femme
une maison sise à Mutzig rue de l’Eglise N° 171, moyennant 10.000 francs
Origine, adjudication reçue Simonnaire notaire à Mutzig le 27 avril 1834
acp 534 (3 Q 30 249) f° 57-v du 13.7.

Acte de notoriété dressé en 1867 après la mort de Jean Georges Louis
1867 (17.10.), Strasbourg 15 (119), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.275
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu M. Jean Georges Louis, ancien percepteur des Contributions directes, domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que M. Jean Georges Louis susqualifié est décédé à Strasbourg le 8 octobre courant ab intestat, 2° qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3° qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants issus de son mariage avec sa veuve survivante ci après dénomée & qui sont a) M. Joseph Bernard Jules Louis, propriétaire domicilié à Levallois (Seine), b) Mr Charles Eugène Louis, propriétaire domicilié à Strasbourg
4° que de la communauté de biens légale qui, à défaut de contrat anténuprial a existé entre feu M. Georges Louis susqualifié & De Charlotte Pauline Baudrié sa veuve survivante domiciliée à Strasbourg il dépendait une inscription départementale portée au Grand livre de la dette publique (…)
acp 565 (3 Q 30 280) f° 87-v du 18.10.

Jean Georges Louis et Charlotte Pauline Baudrié vendent la maison à Marguerite Clotilde Jouvelet, veuve du bottier Aloïse Lechner

1862 (8. 8.br), Strasbourg 9 (123), Not. Becker, n° 9547
Ont comparu Monsieur Jean Georges Louis, propriétaire, et Dame Charlotte Pauline Baudrié, son épouse, qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à Madame Marguerite Clotilde Jouvelet, propriétaire, veuve de Monsieur Aloïse Lechner, en son vivant bottier à Strasbourg où elle demeure
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg, rue de la Nuée bleue n° 20, autrefois n° 3, consistant en un rez de chaussée en boutique, cave au dessous, trois étages, mansardes et greniers, tenant d’un côté à M. Diemer, de l’autre à M. Wagner, derrière à mondit sieur Wagner et devant à ladite rue
Sont comrpis dans cette vente les objets mobiliers suivants
Au rez de chaussée. Un fourneau en fayence avec ses tuyaux,
Une cloison séparative à vitrage et porte vitrée dans la boutique,
Une devanture vitrée avec volets, fermant avec une barre en fer et cadenas,
Une porte de la boutique donnant sur l’entrée de la cave, avec une double porte recouverte en toile peinte,
Au premier étage, Une glace placée entre les deux croisées, un fourneau en faïence avec dessus de marbre et trois armoires fixées entre les murs,
Dans la cuisine un buffet à quatre battants un petit buffet à un battant,
Au second étage, un fourneau en faïence avec tuyaux et dessus de marbre, une armoire peinte,
Au troisième étage, un fourneau en fonte de forme ovale avec ses tuyaux,
Dans les mansardes, une grande armoire en bois de chêne et une petite armoire un en sapin peinte
Dans la cave une armoire à un battant et un petit buffet suspendu à deux portières recouvertes avec du fil de fer
Etablissement de la propriété. Au sujet de lorigine de la propriété de ladite maison, les vendeurs ont fait les déclarations suivantes. L’acquisition en a été faite pendant leur mariage par M. Louis de Mad. Marie Claire With, épouse séparée quant aux biens de M. Augustin Hugard, négociant, demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Wengler Notaire à Strasbourg le 24 janvier 1822 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 février suivant volume 147 n° 79 (…) La maison dont il s’agit était en outre grevée d’une rente foncière de 4 francs par an, envers le Gouvernement comme se trouvant aux droits du chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg mais cette rente a été rachetée le 17 juillet 1845. Au sujet de la propriété antérieure du dit immeuble, le contrat de vente ci-dessis relaté contient les renseignements suivants. Mad. Hugard l’avait acquis du Sr Antoine Geitschenhoffer tailleur d’habits et Dame Anne Legoy, conjointss à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Thurmann, notaire en la cette ville le 21 décembre 1809. Les époux Geitschenhoffer en avaient fait l’acquisition des héritiers Drouin aux termes d’un contrat passé devant ledit Me Wengler le 21, janvier 1806. Et l’auteur des héritiers Drouin en était devenu propriétaire aux termes d’un contrat passé à la ci devant Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 9 août 1757.
Bail. La maison et les objets mobiliers ci-dessis désignés sont loués au sieur Antoine Lentz coiffeur et à Dame Ménalie Boymond sa femme mais par bail verbal seulement qui peut être dénoncé à volonté en observant les délais d’usage. Les locataires ont fait différents changements de disposition dans ladite maison, notamment en ce qui concerne la porte d’entrée et la cloison séparative du rez-de-chaussée mais ils sont tenus de rétablir les lieux loués dans leur état primitif – Prix, 15.000 francs
acp 514 (3 Q 30 229) f° 93 du 10. 8.br

Natif de Hüttendorf, Aloïse Lechner épouse en 1841 Marguerite Claudine Jouvelet, fille de douanier
Mariage, Strasbourg (n° 485) Du 25° jour du mois de novembre 1841, acte de mariage d’Aloyse Lechner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 mars 1812 à Hüttendorf (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de Joseph Lechner, cordonnier, et de Anne Marie Laugel conjoints domiciliés à Hüttendorf, ci présents et consentants, et de Marguerite Claudine Jouvelet, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 janvier 1817 à Lebetain (Haut-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de François Jouvelet, préposé des douanes, domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Marguerite Strohm décédée en cette ville le 27 octobre 1840 (signé) Aloisius Lechner, M C Jouvelet -i 25)

Aloïse Lechner meurt en 1857 en délaissant une fille.
1857 (2.4.), Strasbourg 15 (96), Not. Momy (Hippolyte) n° 3850
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Aloyse Lechner, vivant cordonnier et Marguerite Claudine Jouvelet
L’an 1857 le jeudi deux avril en la maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16 où est décédé M Aloyse Lechner en son vivant cordonnier demeurant et domicilié audit Strasbourg. A la requête et en présence de Dame Marguerite Claudine Jouvelet veuve du Sr Aloyse Lechner, en son vivant cordonnier à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, agissant 1° à cause de la communauté e biens qui a existé entre elle et M. Aloyse Lechner son défunt mari avec lequel elle s’est mariée sans avoir fait précéder son union d’un contrat de mariage, 2° Pour raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer tant contre ladite communauté que contre la succession de sondit mari, 3° Et encore en qualité de mère et tutrice légale de Marie Caroline agée de 13 ans en demi son Enfant mineur né d’elle et de son défunt mari, 4° Et enfin comme ayant la jouissance légale des biens de son enfant aux termes de la loi et aux charges de droit. Et en présence de Monsieur Antoine Lechner, cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure (…) habile à de dire et porter seulzz et unique héritière dudit Sieur Aloyse Lechner son père décédé à Strasbourg le 17 février dernier
acp 459 (3 Q 30 174) f° 2-v du 4.4. (succession déclarée le 23 juillet 1857)
Il dépend de la communauté un mobilier estimé 351, Marchandises 8459, Créance 134
succession, garde robe 64

Marguerite Clotilde Jouvelet constitue une rente annuelle viagère au profit de Sophie Caroline Pfender
1867 (7.10.), Not. Becker (Geoffroi), actes en déficit
Constitution par Marguerite Clotilde Jouvelet veuve d’Aloyse Lechner vivant fabricant de chaussures à Strasbourg
au profit et sur la tête de Sophie Caroline Pfender célibataire à Fouday
d’une rente annuelle et viagère de 437 francs payable par quarts. Cette constitution de rente faite moyennant 5000 francs payés
Intervention de Marie Catherine Pauline Momy veuve d’Alexandre Frédéric Drieu général de brigade en cadre de réserve à Strasbourg agissant comme légataire de son mari suivant contrat de mariage reçu Zaepffel notaire à Ostwald le 13 avril 1823 laquelle reconnaît avoir reçu de la De Lechner la somme de 5000 francs e déduction de celle de 10.000. francs due à feu son mari suivant acte reçu Zeyssolff le 27 juin 1857
acp 566 (3 Q 30 281) f° 93-v du 9.10.

Marguerite Clotilde Jouvelet vend la maison au négociant Charles Eissen

1863 (2.12.), Me Noetinger
Marguerite Clotilde Jouvelet veuve d’Aloïse Lechner bottier à Strasbourg
à Charles Eissen, négociant à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue N° 20 moyennant 14.500 francs
Origine, vente reçue Becker le 8 8.br 1862
acp 527 (3 Q 30 242) f° 96-v du 9.12.

Charles Eissen et Emile Eissen s’associent pour faire commerce de sellerie, quincaillerie et commission en articles de Paris
1865 (31.12.), Strasbourg 4 (123), Not. Lauth n° 11.650
Société – Ont comparu M. Charles Eissen, fils, commis négociant demeurant à Strasbourg d’une part
Et M. Emile Eissen, aussi commis négociant demeurant en la même ville, précédemment à Paris, d’autre part
Lesquels ont arrêté comme il suit les bases de la société en nom collectif qu’ils vont former entre eux
1. M.M.Eissen s’associent pour faire le commerce de la sellerie, de la quincaillerie et la commission en articles de Paris et autres
2. Cette société est contractée pour 15 années consécutives qui commenceront à partir du premier janvier prochain et finiront à pareil jour de l’année 1881
3. Le siège de la maison de commerce est fixé à Strasbourg Grand’rue N° 143 et el bail des lieux sera au nom des deux associés
4. La raison de commerce sera sous le nom de Emile et Charles Eissen (…)
acp 549 (3 Q 30 264) f° 49 du 2.1.1866
Le capital social est fixé à la somme de 100.000 francs.Les autres stipulations sont purement réglementaires

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