20, Grande rue de la Grange


Grande rue de la Grange n° 20 – IV 256 (Blondel), N 757 puis section 59 parcelle 30 (cadastre)

troisième étage, maître d’ouvrage Martin Arlen, 1848 – Démolie en 1912 lors de la Grande percée


Les numéros 14 (au premier plan) à 20 (à l’arrière) de la Grande rue de la Grange (AMS, 1 Fi 19 n° 24), vus de l’ouest
Même endroit, rue du Vingt-deux-novembre, vue de l’est (juillet 2011)

La maison à bâtiment avant et bâtiment arrière appartient à partir de 1617 à l’orfèvre Abraham Berner qui deviendra préposé au blé et devra à ce titre des sommes considérables à la ville. La maison est vendue en 1644 par voie judiciaire à la veuve de l’archiviste Laurent Clussrath qui la lègue au notaire Jean Louis Hippolitus et à sa femme. Après être passée aux mains du batteur d’or Mathias Kallhard et des sergents municipaux Jean Georges Windholtz et Jean Ulric Kuhn, elle appartient à nouveau à un notaire, Jean Frédéric Redwitz, de 1690 à 1720. L’aubergiste catholique Michel Provin qui tient déjà l’enseigne à l’Empereur rue du Faisan en est propriétaire pendant dix ans. Il la cède en 1730 au fabricant de chandelles Etienne Flachon. A sa mort en 1750, elle comprend deux poêles au rez-de-chaussée, chacun des deux étages est distribué en un appartement. Un bâtiment latéral à galerie mène au bâtiment arrière. L’estimation dressée en 1755 mentionne deux bâtiments latéraux. L’orfèvre Jean Michel Schrœder y fait sans doute des travaux puisqu’à sa mort en 1775 l’estimation atteint 1 800 livres, bien supérieure à celle de 1 000 livres en 1755. Licencié en droit et membre du Conseil de préfecture, Mathias Kleinmann achète la maison en 1800. Il la loue aussitôt à un limonadier sous l’enseigne de la Lune d’or puis en 1806 de la Demi lune. L’auberge aux Deux hallebardes (quai Finckwiller) l’achète en 1811 et la réunit en 1821 à la voisine sur la gauche, à l’enseigne de l’Eléphant.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 : élévation, plan, cours M et F’ (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (t-u) : porte cintrée, fenêtre puis porte, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucanes. La maison a la même hauteur que ses voisines. La cour M représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-7) au fond de la cour, le bâtiment latéral (6-7) à l’est, le bâtiment (1-2-3) à l’ouest, (4-5-6) étant un renfoncement de la cour entre le bâtiment avant et le bâtiment latéral. La cour (F’) montre en (2-3) l’arrière du bâtiment au fond de la cour, vers le fossé qui sépare la Grande rue de la Grange de la rue Sainte-Hélène.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20.

Le troisième étage est imposé pour ses fenêtres à partir de 1850. Martin Arlen a donc fait les travaux en 1848 ou en 1849.
La maison n° 20 reste un bâtiment annexe de l’auberge à l’Eléphant jusqu’à ce que Louis Arlen la vende au début des années 1880 en conservant le numéro 20. La Ville l’acquiert en 1909 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Dessins du Service d’architecture (1911, AMS 907 W 161) : élévation, coupe, plan

juillet 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Balthasar Held et (1595) Anne Brand, auparavant (1572) femme du maître des rentes Daniel Heus – luthériens
1617 v Abraham Berner, orfèvre, et (1609) Esther Spengler – luthériens
1644 adj Laurent Clussrath, archiviste, et (1587) Marie Fuchs puis (1608) Susanne Eckhard auparavant (1583) femme du marchand Jean Volckwein – luthériens
1646 h Jean Louis Hippolitus, notaire, et (1640) Anne Salomé Meyer – luthériens
1652 v Mathias Kallhard, batteur d’or, et (1632) Anne Marie Rütterer – luthériens
1657 v Jean Georges Windholtz, trompette puis sergent municipal, et (1646) Anne Elisabeth Schwab – luthériens
1664 h Jean Ulric Kuhn, sergent municipal, et (1664) Anne Elisabeth Schwab veuve de Jean Georges Windholtz – luthériens
1690 v Jean Frédéric Redwitz, notaire, et (1664) Eve Roll – luthériens
1720 v Michel Provin, aubergiste, et (1706) Marguerite Clad, auparavant (1690) femme du cantinier Léonard Cluzeau dit Lavigne puis (1743) Marie Catherine Kratzer auparavant (1711) femme de Jean Georges Kuntz – catholiques
1730 v Etienne Flachon, fabricant de chandelles, et Claudine Chanoine, (1721) Elisabeth Richard auparavant (1704) femme du fripier Joseph Brunier, (1731) Ursule Babé puis (1738) Marie Catherine Schlosser – catholiques
(indivis) Etiennette Flachon et (1736) Annette Launois, boulanger – catholiques
François Flachon, secrétaire, et (1750) Françoise Cunegonde Finance puis Thérèse Arnoult, remariée (1795) avec le lieutenant Jacques Lamarquer – catholiques
1754 adj Jean Daniel Gambs, marchand, et (1692) Elisabeth Wencker – luthériens
(puis) Marie Elisabeth Gambs, femme de Jean Ulric Metzger de Colmar
1760 v Jean Michel Schrœder, orfèvre, et (1755) Marie Madeleine Hitschler – luthériens
1798 v François Speiser, maçon puis employé à l’armée, et (1792) Madeleine Gabruckner – catholiques
1800 v Mathias Kleinmann, licencié en droit, membre du Conseil de préfecture, et (1772) Charlotte Bœhm puis (1780) Marguerite Dorothée Zollickoffer – luthériens
1811 v Jean Helck, brasseur, et (1807) Catherine Barbe Kœhler
1831 v Martin Arlen, boulanger, et (1804) Marie Offenburger
1860 h Louis Arlen, brasseur, et (1848) Emilie Wolff
1908* h (indivis) Louis Arlen, brasseur
Emilie Marie Arlen, femme du brasseur Adalbert Martin
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1707, 1 400 livres en 1731, 1 500 livres en 1718, 1 200 livres en 1750, 1 000 livres en 1755, 1 800 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IV 256, Jean Michel Schröder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schröder Wittib, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 757, Arlen, Charles, brasseur – maison, sol – 2,25 / puis Arlen Martin veuve boulanger

Locations

1694, Claude Camel, tapissier
1781, Anne Marie Hopf, figurante au théâtre français
1792, David Meyer, aubergiste juif
1792, Georges Pohl père et Georges Pohl fils, maîtres de danse
1800 (auberge à Lune d’or) Chrétien Siebecker, limonadier
1806, 1810 (auberge à la Demi lune) Jean Daniel Bischoff, brasseur

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, cuisines, sur la gauche un passage, un bâtiment arrière où se trouvent la chambre d’officier, un bûcher, une buanderie, cave voûtée, cour et puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche et à droite de l’entrée deux poêles, une chambre et une cuisine, le premier étage deux poêles, une chambre à cheminée à la française, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage est pareil au premier, le comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates renferme une chambre et des greniers dallés, il y a dans la cour un puits et une cave voûtée, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines dans le bâtiment latéral et dans le bâtiment arrière à couverture simple de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 livres
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière et deux passages latéraux, il y a plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles creuses, le cave est voûtée, il y a aussi un puits et une cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Helck
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 215 case 1

Arlen, Martin veuve boulanger, coin brûlé N° 28 à Strasbourg

N 757, maison, sol, grande rue de la Grange 5
Contenance : 2,25
Revenu total : 154,17 (153 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 7

N 757, maison
Revenu total : 179,17 (178 et 1,17)
Année d’entrée :1850
1850, Augmentations – Arlen Martin f° 215, N 757, Maison, revenu 25, Aug.en du 3° Etage

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 964 case 1

Arlen, Martin veuve
1862 Arlen, Louis brasseur
1908 (2980) Arlen Ludwig Bierbrauer in Monbeliard u. Martin, Jakob Paulin Adalbert Ehefrau Maria geb. Arlen
(ancien f° 712)

N 757, maison, sol, Rue de la mésange [sic] Gr. Stadelgasse
Contenance : 2,25
Revenu total : 179,17 (178 et 1,17)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 360 case 5

Parcelle, section 59, n° 30 (265/13, 236)– autrefois N 757
Canton : Große Stadelgasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 19,10
Revenu : 2700 – 3100
Remarques : 1913 ab S 362 F 5 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel

5
Prop. Schroeder, Frédéric Jacques, orfèvre – Echasses
(ajout) Loc. Schroeder, Marie Madeleine – id.
Loc. Jaeggy, François Joseph, farinier – Lanternes
Loc. Vogel, la veuve avec deux filles
Loc. Mlle Quarrier, tailleuse pour femmes – Tailleurs
Loc. Antoine, Jean Jacques, Boutonnier – Miroir
Loc. Desjardins – Privilégié
Loc. Wunderlich, Garçon Maçon – Manant
Loc. Chaudron Clevillé, veuve – Invalide
Loc. Kugler, Boutonnier, père – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Stadelgasse (Seite 168)

(Haus Nr.) 20
May, Schuhwarengesch. 03
Geschwindehammer, Kaufmann. 1
David, Kaufmann. 2
Klimantowsky, Kaufm. 2

Grille d’enquête (AMS cote 113 MW 999)

Fragebogen zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907 (Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907])

La maison y a une fiche restée vide


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Balthasar Held. Fils du consul Abraham Held, il épouse en 1595 Anne Brand, veuve du maître des rentes Daniel Heus avec lequel elle s’était mariée en 1572

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 76-v n° 38)
1595. Balthasar Helt, herr Abraham Helden alten Ammeisters seligen hinterlaßener Sohn, vnd fraw Anna Brandin, herr Daniel hiesen gewesenen Rentmeisters hinterlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag nach Trinitatis den 16. Junÿ (i 42)

Mariage, cathédrale (luth. p. 227)
1572. Sontag den 5. octob: Daniel Heuß, J. Anna, Sebastian Branden hinterlaßene dochter. Ist im gaden bei Jacob heussen dem stiffvat: Zuerf(-), eingesegnet den (10) oct. (i 116)

Les Quinze cherchent le 27 décembre 1609 un moyen pour que Balthasar Held paie un capital de 200 florins. Ils proposent que Frédéric Held parle à sa belle-sœur et d’ordonner que Daniel Heuss présente ses comptes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Ils estiment le 27 janvier 1610 que les tractations de Frédéric Held ne mèneront à rien parce que son frère qui mène une vie dissolue le fuit comme le diable la croix. Ils notent le 20 juin que le Petit Sénat traite une cession de biens au profit des créanciers. La femme de Balthasar Held les informe le 11 août que la procédure de cession de biens est suspendue et demande aux Quinze le droit de distraire les biens de son premier mari le maître des rentes Daniel Heus qui reste redevable à la Ville de sommes considérables. Les Quinze renvoient le premier point aux avocats et le deuxième aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Sébastien Heus rapporte le 18 août que sa mère s’est portée caution pour 200 florins et son beau père Balthasar Held pour autant. Les Quinze autorisent le 8 septembre à distraire les sommes dues de la succession Heus.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37) Balthasar Heldt. 202
(f° 202) Mittwoch den 27. Xbris
Ein vmbfrag gehalten, waß gegen Balthasar Helden für Zuenehmen, der 200 fl. Capital vnd ettlich Interesse dem Wexel schuldig, aber nicht Zahlen Kan.
Erkandt, Friderich Helden ansprechen, mitt seiner geschweÿ Zureden, das der Wexel eingezalt werden, oder man werd vff andere mittel bedacht seÿn. Man soll auch Daniel Heußen selbiger Rechnung halb beÿ den xxi anmahnen, das es möcht außgemacht werden. XV. Mr

1610, Protocole des Quinze (2 R 38) Balthasar Heldt. 10. 121. 148. 156. 163.
(f° 10-v) Sambstag den 27. Januarÿ – Balthasar Heldt
desgleichen das Friderich Helden Zugemuthet, mitt seiner Geschweÿen Balthasar Helden haußfrawen, Zureden, das der Wexel möcht Zalt werden d der wöll gleich wol mitt Ihr reden, besorg aber, es werd nichts verfahen, sein bruder halte vngebürlich hauß, fliehe Ihn Wie der Teüffel daß creütz.

(f° 121) Mittwoch den 20. Junÿ – Balthasar Heldt
Ist Zu notiren bevohlen, daß gleichwol von wegen Balthasar Heldten Ca. seine Creditores Cessio bonorum beÿ dem Cleinen Rhat begert worden, seÿ aber eingestellt, Inmittels werd. alles verthan vnd letzlich nichts mehr vorhanden seÿn. Soll man Künfftig daruon reden.

(f° 148-v) Sambstag den XI. Augusti. Balthasar Heldt, Sebastian Heuß – Daniel Heuß Rentmeister
Balthasar Heldten Haußfrauwen vnd Vogt Hannß Friderich Gulden erscheint wegen Sebastian Heüßen, Stallschreibers vnd In namen Johann Seÿpels alß Obervogts gedachter haußfrawen p. Lt. Bittling. übergibt er ein Supplicaôn so verlesen, Inhalts, Nachdem sie die Vögt Wegen Ihrer vogtsfrawen per cessione bonorum beÿ dem Cleinen Rath ansuchen laßen vnd In selben puncto submittirt und Zubescheidt gesetzt, aber Meiner gn.. herren in hoc puncto cessionis von Wegen deß Interessirenden Wexels beÿ Wohlgedachtem Cleinen Rhat bitz uff fernere verordnung inhibirt, so bitten sÿ gnedig Zuverfügen, daß entweders beÿ dem Cleinen Rhat er ingleichen Zu seinen Rechten die submission In angeregtem puncto möge erlediget werden, oder im Widerig. fall Ihnen der Vögten ex officio gnediglich Zugestatten, daß die Nahrung angegrif. divendirt vnd alles Zu geltt gemacht werde, Seÿen Sÿ alß dann deß erpietens, von solch. erloßten geltt, Wer darzu berechtiget vnd Künfftige prælation erhalten Würdt, ohne Verlengerung vnd vffzug zubefridigen vnd abzufertig. E. Inn der vmbfrag würdt gemeldet das deß Held. haußfrauwen voriger Mann seliger Daniel Heuß alß gewesener Rentmeister gemeiner Statt noch ein warhafftiges schuldig, da man sich an Ihro Zuerholen, darzu beÿ den xxxi sonderbare hern geordnet, das pleib aber stecken Were gutt das es befürdert Würde.
Erkandt, Waß das erst anlangt, Soll man bedencken mitt den Aduocaten, das andere bitz Montag hienein pring. für sie xxi das die Herren denn es bevolhen möcht. gemacht werden.

(f° 156-v) Sambstag den 18. Augusti. – Sebastian Heuß, Balthasar Heldt
Würdt angemahnt wegen Sebastian Heußen schuldt Inn Wexel, da sein Muter für 200 Verbürgt vnd d. Stieffvater Balthasar Heldt auch vmb 200 fl. obligirt, wie newlich ein Supplicaôn einkommen, daß mans befürdern möcht.

(f° 163-v) Sambstag den 8. Septembr. – Balthasar Heldt, Sebastian und Daniel Heüß
L. Bittlinger Wegen Daniel Heüßen Wittwe Jetzo Balthasar Helden hausfrawen mahnt an vmb bescheidt, vff eingebene Spl.on Weg. deß Cessionstreitts, oder Zugestatten, das die versperrte nahrung möchte angegriffen Werden, damitt der Wexel vnd die Müntz mög. Zalt Werden, da dann die Fraw Ihres gutts vff 2000 fl. muß Zusetzen. Wann es aber soll lang anstehen, vnd die Zinß Zuuor fort laufen, seÿ es Ihre beschwerlich, dann sÿ beger das der Wexel möcht Zalt werden, bitt alßo vmb befürderung bescheidts. Ist der Receß vom 11. Augusti Jüngst verlesen.
Erkandt man soll die nahrung vnd den haußrhat ergreiffen vnd Verkauffen, die schuldt Im Wexel an die Müntz deponiren, Jedem Zu seinen Rechten. XV. Mr.

Nicolas Gerbelius demande le 15 août 1612 au nom de son pupille enfant de Sébastien Schach le remboursement de sa créance en conformité à la décision du 8 septembre 1610. Les Quinze lui demandent de formuler sa requête par écrit après avoir pris connaissance de longues pièces annexes.
1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
Niclaus Gerbelius, Sebastian Schachen S. kindts vogt Ca. Balthasar Helden Haußfraw. 192.
(f° 192-v) Sambstag den 15. Augusti – Niclaus Gerbelius erscheint, vnd proponirt selbsten, Es herren mein Herren in Anno 1610. den 8. Septembris Balthasar Helden Haußfrawen, vff Ir vbergebene Supplication gnedig erlaubt, ermelten Ires Haußwürths nahrung anzugreiffen, vnd den wechsell wie auch die Müntz darvon Zubezahlen, Welches aber verpleiben, sondern sie andere Creditoren befridigt, Ja doch seiner Pupillen vatter seeliger Sebastian Schach, vmb 900 lib. d in der Müntz verbürgt, vnnd Ime deßwegen etlich geld, so daselbst deponirt, vnnd er erheben, vonn den dreÿen allda nicht gevolgt werden wollen, dieweÿl dann albereit vor dißem beÿ meinen herren ein erkandtnus ergangen, So vbergebe er derselben vnnd eines bescheÿdts bei einem Ers. Kleinen Rhat außgesprochen, Copeÿ, mit bitt, es darbeÿ nochmahlen verpleiben Zulassen vnd solche bescheÿdt handzuhaben, die beede Copeÿen seind abgeleßen, dieweÿl aber der fürtrag etwaß lang gewesen vnd mann waruff er eigentlich berührt nicht wohl vernehmen Können, Ist Erkant Mann soll Ime beede beÿlagen wider Zustellen, vnd darbeÿ anzeigen, das er sein begehren in schrifften übergebe. Jr. Wormser vnd H. Lamp.

Le notaire Jean Frédéric Gulden vend au nom d’Anne Brand, femme de Balthasar Held, la maison à Abraham Berner

1617 (xiiij. Julÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 184-v
Erschÿnen herr hanns Friderich Gulden offener Kayserlicher Immatriculirter Notarius vnd verordneter am Stattgericht als geschworner vogt Fr Annen Brandin Balthazar helden burgers alhie haußfr. hatt vogtlich wÿs mit beÿstand v bewilligung der Ehrengeachten fürnemen herrn Thobie Stedelin vnd Conrad Dÿlger beÿder beÿsitzer der herren des Cleynen Raths (verkaufft)
herrn Abraham Brenner
Zweÿ heüsser ein Vorders hinders mit Iren hoffstetten, hoff v. gartt mit all Ir geb. geleg. Inn der S S Inn groß. Stadel gaßen einseyt H Friderich Helden fünffzehner anderseyt neben herrn Christophel Stedlern Altameyster stoßend hinden vff herrn Johann Ludwig Hauwen reütter der Medicin doctoren Zum theyl vnd. Zum theÿl der Samblung Zur dritt Regel genant, davon gend 6 goldguld. gelts vff sanct Gertruden tag fallend So bitzher Järlich für Zehen Goldguld. XV ß gezinst wird, Stand Inn hauptgutt 150 guldin Inn gelt abzulöß. Einer Ersammen gesellschafft der Schnÿder Zunfft stuben (…) Mehr vij lb x ß vff Johannis Baptistæ wider Kheuffig mit 150 pfund pfenning herrb Johann von dendt*, Item * vij lb x ß glt auch vff Johannis Baptiste herr Emanuel Obrechts selig Witwe loßig m j C x lb d, Wÿther iij lb xv ß vff den fünfften Februarÿ loßig mit Lxxv lb herr Daniel heuß (…) Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber diße beschwerd. Zugangen vmb 452 pfund

L’orfèvre Abraham Berner épouse en 1609 Esther Spengler, fille du receveur de la Toussaint : contrat de mariage, célébration
1609 (8.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwüschen dem Ehrenhafften herrn Abraham Berner goldtarbeÿtern vnnd burgers Alhie Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehrenn: vnd tugendreichen Jungfrauwen Ester Spenglerin, deß Ehrenuesten fürnehmen herrn Nicolai Spenglers schaffners Zu Allenheilig. alhie Zu Straßburg vnd burgers daselbstenn eheleiblichn dochter
Beschehen vnd Verhandelt Inn deß heiligen reichs freÿen statt Straßburg Mittwoch d. 8. Martÿ Anno 1609.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 215, n° 28)
1609. Domi. Paschalis 16. Aprilis H. Abraham Berner der goldtarbeiter, Isaac Berner des goltatbeiters hind. laß. sohn, J. Ester H. Nicolai Spenglers schafners zu allen heilig. eheliche tochter. Eingesegnet Zinst. 25. Aprilis (i 112)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 278-v n° 766) 1609. Sonntag den 16. Aprilis. Abraham Berner d. goldt Arbeiter, v. Esther Niclauß Spengler des Schafners Zu Allen heiligen tocht. Eingesegnet Zum Junge St. Peter 25. Aprilis (i 286)

Abraham Berner est nommé préposé à la vente de l’argent au lieu de Jean Erard Herlin
1622, Conseillers et XXI (1 R 104)
Abraham Berner Zum Silberkauff geordnet. 83.
(f° 82-v) Mittwoch den 17. Martÿ – Glasser XV. schreiber kombt herein vnd Zeugt an Nachdem beim Müntzwerck allerhandt verbesserung fürgang und d. Silberkauff etwas starcker gehen würdt, So ist von notten d. H Hanß Erhardt Herlin von seiner R*stell um abzuhalten, d. ein andere an sein statt geordnet würde, Zu welchem end die Hhn 4 in außschuß gebracht, Hannß Bastian Zeisseolff, David Geiger, Abraham Bernert und Isaac Herbst. Erk. Abraham Berners so ein goldschmid gewesen und wolbeguttet, uiravit sein ord:

Les Quinze nomment Thierry Planck adjoint d’Abraham Berner, souffrant, dans ses fonctions de préposé au blé
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 248-v) Sambstags den 7. Octobris – Korn Meisters Adjunctus Dieterich Planckh
H. Schoner referirt, weilen Abraham Berner der Korn Meister Kranckh, der haber Kauff aber befürdert sein muß, allß hab man Ihme Dieterich Planckhen vff Ratification M. H. adjungirt. Erkandt hab sein verpleibens.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un acceptent la démission d’Abraham Berner qui promet de rendre compte de ses fonctions de préposé au blé
1626, Conseillers et XXI (1 R 108)
Abraham Berner resignirt Kornmeister dienst. 240.
(f° 240) Sambstags 23. Xbris – Wegen Abraham Berners ersch. Ruprecht Reichart,p. Supplication darin Berner sich bedanckt das MHh. Ihme d. Kornmeister dienst anvertraut, Werde aber getrung. wegen beharlich. leibs blödigkeit denselben Zu resigniren vnd vmb erlassung zupitten, erpeüt sich Rechn. vnd liferung Zuthun. Erk. wierdt deß diensts erlaßen, Vnd Zugleich den Ratth. befohlen auff den Zünfften anzuzeÿg sich darumb geschriben Zugeben. H. Schoner vnd Heisch

Le compte que rend Abraham Berner montre qu’il doit à la Ville 839 livres. Abraham Berner déclare n’en pas comprendre la raison et qu’il n’a pas trouvé d’erreur dans les cent-dix rubriques, il demande aux Quinze de lui remettre cette somme ou du moins d’en réduire le montant. L’assesseur Zorn recommande le 26 mai la clémence en transmettant l’affaire aux préposés généraux au blé. Les préposés déclarent le 11 août qu’il ne voient pas de raison de modifier le montant de l’arriéré dû par Abraham Berner. Abraham Berner le fils déclare le 3 novembre au nom de son père qu’une nouvelle vérification montre que le compte s’élève à 1 082 livres et non à 839, les sommes encore dues à 571 livres ; il demande un délai de paiement. Il propose le 8 décembre de régler 400 livres par un capital de 500 livres à la Tour aux deniers et de régler comptant 108 livres.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Abraham Berner. 123. 191. 268. 309.
(f° 123) Sambstag 26. Maÿ – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters wegen Erschienen deßelben Sohn vberreicht per Tromern Vnderthänig Supplication, pit abhör undt willfahr, wardt v.lesen, geht dahin, weilen Er wegen schwerer Leibs blödigkeit, daß getragene Korn Meister Ampt resignirt, vndt dahero dan H. dreÿern deß Pfenningthurns Ein gantze Jahr, dem Jetzigen Kornmeister aber Ein endtliche Stuck Rechnung verfertigen laßen, Zu welcher sich befunden, daß Er gemeiner Statt noch 839 lb 19 ß 7 ½ d per rest schuldig verpleib, wann Er aber nit wüßen Kan, wie unschuldig Er In solche grose Summ gerath, sich auch der Irthum noch Zur Zeit nit fünden will, Zu dem solcher rest In sein handt oder Nutz niemahlen kommen auch die Rechnung gahr Zu weitlüffig vnd in 110 Rubricen verfaßt, vndt wegen deß stetigen vberlaufs leicht geschehen kann, daß eines oder daß Andere vfzuschreiben v.geßen worden, & Alls pit Er vß gehörten Vrsachen vndt weÿlen gewiß gemeine Statt dießes gellt nit mangle, vß gnaden vndt hertzlichem Mittleiden die restirende Summ wo nit gahr nach Zulaßen jedoch zu moderiren, daß Er nit Zuhoch oder vber v.mögen beschwert werde,
Oberkornherren gehört, bericht sonderlich, Jr Zorn, daß gleichwohl Berner in schwere Kranckheit vßgestand. betheür daß Ihme an seiner Nahrung die Zeit über Nichts Zugangen, darumb nit Zueÿlen, sondern die Rechnungen Zu durchgeben vndt dieselbe, wo müglich künfftig vf Ein Anderen Fueß Zusetzen, H. Schoner sagt Allß berner kranck gelegen, hab sich die Fr. deß geschäffts nit beladen wollen, seÿ deß gelt ohnverwart in der Schreibstub gelegen, haben Præceptor undt Kinder vß vnd Zugehen, können die Rechnung vndt sich schwerlich Anderen laßen, stells Zu M Hh. Erkandt, Oberkorn Hh. H. XV. Meister vndt H Jngoldt sollens bedencken.

(f° 191) Sambstag 11. Augusti – Oberkornherren referiren, Abraham Berner der gewesene Korn Meister, hab den 26. Maÿ Jüngsthin eu Supplication produciren laßen, darin Er vmb Nachlaaß, der Jenig. 839 lb 19 ß 7 ½ d So er In seiner Rech. gemeiner Statt v.pleibt, piten thutt, So Ihnen damahlen Zubedencken befohlen word. Nun können Sie an Ihren ortt nit fünden, warumb Ihme wenig oder Vil nachzulaßen were, ob Zwar ein ein gutte Zeit Kranck gewesen, solten die seinige Zu den Caßen, vndt Schreibstub, desto bessere vfsicht getragen haben, dahingegen daß wider Spiel ervolget ist, dann bericht worden, daß werender seiner Kranckheit, Sein Gesindt Præceptor vnd Kinder, vber daß gellt vndt Schreibstub haben kommen können, vndt allso Gruntlich* vber Zugang. Stellen Allso den bedacht dahin, daß Ihme vfzulegen gedachten Rest, hinzureichen künfftig Michaelis vf den Pfenningthurn abzuegen mit der bescheidenheit, wo Er vber kurtz oder lang würdt darthun können, daß Sich v.stoßen, Ihme Allß dann nach Rechnungs wandell satisfaction beschehen solle &
Erkandt, der Herren bedencken gevolgt, Soll der bescheidt Ihme Bernern weÿlen Er noch nit beÿ völliger gesundheit, Nicht sondern Ruprecht Reicharden der Sich der Sachen bißhero angenommen, angezeigt w.den, v.richten beede Mr.
[in margine :] Mont. en 13. diß p. H. XV. Meistern vnndt H Glasern Ruprecht Reichard notificirt, auch vf den Pfenningthurn vndt Korn Meistern schrifflich gegeben worden.

(f° 268) Freÿtag 3. 9.bris – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters Sohn Abraham genant, producirt wegen Ermelten sein Vatters, per Trom: vnderthänig Supplication Inhalts, weÿlen Ihme Jüngst vferlegt word. der bewußten gelt receß, so Er wegen der Speicher v.waltung schuldig verpliben, richtig Zumachen, Jedoch Ihme dabeÿ Rechnungs wandell Zugelaßen, Nun seÿ der receß nit nur 839 lb 19 ß 7 ½ d wie In lester Supplicat. ex errore gesetzt, Sondern 1082. lb 19 ß 7 ½. d. Nun eräug. sich In Samuel Huperto Rechnung daß ein Fehler von 511. lb, 16 ß 8 ½ d darin, welcher Ime Supplicant. v.hoffentlich Zum besten kommen vnd von dem letzten receß Abzuschreiben sein, Er auch solchem nach mehr nit dann 571. lb 2 ß 11 d schuldig verpleiben würdt, Pitt derohalben die gn. verfügung Zuthun, daß gehöriger ortten darumb vfgeschlagen, Ihme auch weg. der 571 lb 2 ß 11 d länger termin gegeben werde. Erkandt, wegen der 511. lb, 16 ß 8 ½ d soll vfgeschlagen, die 571. lb 2 ß 11 d aber durch Supplicanten hiezwischen weÿhnachten richtig gemach w.den. Mr.
[in margine :] Montag 19.t diß vf den Pfenningthurn schrifftlich bericht.

(f° 309-v) Sambstag 8. Xbris – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters wegen deßen Sohn Abraham erschienen, vbergibt per Dr. Knaf. unterthänig Erbieten vnd begeren So v.lesen gehet, dahin, daß Er vf der Statt Pfenningthurn 500. lb d stehen hab, welche Jahrs den 8. Aprilis mit 4 per Ct° Zinßt w.den seÿ urbietig solch hauptguth dem Zinß nach vmb 400. lb ane Zahlung Zu cediren, den rest der 108. lb 12 ß 11 d In barem gellt Zuerlegen, pits solcher gestalt anzunemmen. Erkandt, Zu bedacht gezogen, Ober Kornh. geschäfft befürdern. Mr.

Même affaire dans les registres des préposés au bâtiment et des Trois de la Tour aux deniers. Les préposés acceptent la proposition d’Abraham Berner de régler les sommes dues en cédant un capital et en réglant comptant le surplus.
1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
105-106 Abraham Berners Speicher oder Kornmeister Schuld, 126 Abloßung Abraham Berner
(f° 105) Zinstag den 12. Augusti – Demnach Auch Abraham Bernerß schuld sich an sein getragenen Kornmeister Ampth herrührend, vnd vermög sonderbarer Vnserer H. d. XV. Erkantnuß de dato 3. Noumeb. 1627. 1082 lb 9 ß 7 ½ d besagend, fürgenommen, In beÿsein Seiner beÿstander Ruprecht Recihardts Schaffnerß Zue Allenheÿligen vnd H. Georg Schonerß gewesenen oberschreiberß, der Ihme Berner sein Rechnung gestelt, vmb vß vorigen Kornmeisters Samuel Huberti sach gute wißenschafft gehabt, Vnd Zue Allentheil sonderlich wegen nachgehents gefertigter lüferungs, vnd particular Rechnungen, die der Jetzige Kornmeister Georg Röm Zur stell gebracht den best. bericht geben können, da man an diesen ort von solchen Stuck rechnung nichts gewust Vnd Zuuorderist Sein Abraham Bernerß bey Unserer H. den XV. d. 8. Decemb. a° 1627. abgehörte supplication, Abgeleß. darinn erbeuth er sich die Jn d. Erkantnuß für liquidrt gesetzt 571 lb 2 ß 11 d mit einem Pfenningthurns Capital 500 lb besagent*. So Er aber weg d. 4. p. ct° für 400 lb laß. will vnd daß vberig mit baarem gelt Zubezahlen, Demnach auch Irô den illiquidirt in d. Erkantnuß gesetzt 511. lb 16 ß 8 ½ d geredt, Vnd ob eß wohl deß anseh. gehabt, Alß wann Berner Huberto ddieselbe bezahlt hatt vnd Ihme von obig. 1082. lb. abzuzieh. weren dieweil Hubertus In der lüferungß Rechnung Ihme Bernern dieselbe abgezog. vnd nachgehendts Alß Bernern dieselbe abgezog. vnd nachgehendts, Alß [f° 105-v] Uns. H. die XV. Ihme Vermög sonderbarer Erkantnuß beÿ seiner letztern Vergleichungs Rechnung de a° 1625. neb. d. Abrechnung, Zuefind. davon nun 364 lb 10 ß alß liquidirt Paßiren laß. die Zuuil empfangene147 lb 6 ß 8 ½ d Auß hieroben widerumb guthgethan, So hatt doch H. Georg Schoner Auß Huberti Vergleichungs Rechnung de A° 1625. demonstrirt, daß Er Hubertus Ihme Bernern ahne Speicher Schuld nicht nur die Jn erstangezogener Vergleichungs Rechnung fol. 4. fac 2.da gesetzten vnd ppter formam g.suetam sein Bernerß Vergleichungs Rechnung de a° 1626. fol. 1. fac. I.a widerumb d. Einnahm gebrachte 13.905 lb 18 ß 11 d. Sondern der Zu end der* Huberti Vergleichungs Rechnung fol. 19. fac. 1.a befindtliche 14.417. lb 15 ß 7 ½ d also 511. lb 16 ß 8 ½ d mehr gelüfert welche summ der 14.417 lb 15 ß 7 ½ d Berner In seiner Vergleichungs Rechnung de a° 1626. In Einnahm ent*erß also *tir. It. 14.417 lb 15 ß 7 ½ d oder di**im It. 13.905. lb 18 ß 11 d It. 511 lb 16 ß 8 ½ d welche widerumb 14.417 lb 15 ß 7 ½ d machen, setzen vnd hernach die 511 lb 16 ß 8 ½ d fol. 2. fac 2.da wie geschehen, wiederumb In Außgeb bring. sollen dieweil vß aber nur J. Außgab gebracht, so seÿ erst noch anderwerts In Einnahm Zuebring., vnd hernach mit eb. den, vnd Huberto vnder d. 14.417 lb 15 ß 7 ½ d Zu viel gelüfert. schuld 511 lb 16 ß 8 ½ d sich belauffendt Zuebezahl. schuldig geweß. Welcheß In seiner den newen* Kornmeister H. Berner* Newen* gethanen Particular Rechnung beschehen, und sich darüber befund. daß sich Er Berner [f° 106] gemeiner Statt sie In der Erkantnuß gesetzte 1082 lb 19 ß 7 ½ d schuldig seÿe vnd* für voll ohn einig. Abzug Zuebezahlen habe. Vff welche remonstration vnd bericht, nach genugsam ergangenen sach, auch In betrachtung daß gleich wohl Berner In seiner kranckheit etwaß nachstand vnd Schad ahn seiner nahrung erlütt. haben muß, haben MHh. v 3. Erkant vnd Zuuorderst die in fernerß Supplication anerbottene 500 lb Capital für voll, Item 135. lb d Ahne Urfelden* vnd lauth sonderbarer Verzeichnuß Ihme Bernern schuldig. Pfenningthurns Zinß, Ahne bezahung angenommen, Ferner Ihme daß vngerade* ahne denen In der Erkantniß begriffenen 571 lb 2 ß 11 d vnd 511 lb 16 ß 8 ½ d nemlich 71 lb 2 ß 11 s v: 11 lb 16 ß 8 ½ d so zusammen thut 82 lb 19 ß 7 ½ d nachgelaß. Soll Er die vberig. 365. lb welche mit den negst 2. bezahlungs vnd d. einen nachlast* widerumb 1082 lb 19 ß 7 ½ d mach. Ehist auch richtig mach. Berner acceptirte bedanckt sichs vnd Verspricht besteürung Bitt gleichwohl nachmahlen vnd noch fernern mittleidig. nachlaß Woh müglich. Ist Ihme angezeigt daß man ahn den ort nicht weitter geh. darff soll sich damit g.tentiren v. allegirte beÿlag sub N° 139. 140 & 141 v[ide] inf. fol. 126. weg. gelüferte Brieff über 500 lb d
[in margine :] N° 139. 140 & 141. vide diese Beÿlag. Inn Vor.* gewölb In der lad. intitulier, Beÿlag. d. Schulbücher de a° 1628 & 1629.
Ingezeichnet daß Extrahirt Schuldbuch f 169.

(f° 126-v) Freÿtags den 3. Octob. 1628. – Abloßung
H Abraham Bernern Abgelöst, hatt Er vnß sup: fol: 105 & 106 ahne bezahlung seiner Speicher Schuld geb. so anfangs a° 1587.p. Salario Falcken Tuchman Zu hagenaw angelegt vnd Jährlich vff den 8. Aprilis Zinßbuch fol. 271. mit 4 p.t° oder 20 lb Verzinßt word. 500 lb. s.
Ist die haupt verschreibung gelüfert Cassirt vnd Im Zinßbuch dol. 271 Außgethan, Extrahirt S. B. fol. 169.

Abraham Berner engage sa maison au profit de Georges Boch en garantie d’un redressement d’une somme remboursée lors de la dévaluation

1629 (13. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 504
Erschienen Herr Abraham Berner burg. Zu St. An einem,
So dann herr Georg Boch Alter kleinen Rhats verwanter am andern theil,
Zeigten An, demnach er H Boch, vermög der den 7. 9.bris 1618. beÿ H Jacobo Küglern alß g.tractuum Not° vfgerichten v.schreibung einen Zinß brieff in Capital 1000. fl. Jahrß vff den 8. Aprilis mit 40. fl. vff der St. t. Pfenningthurn Zuuer Zinsen besagendt, an sich erkaufft aber weÿ: Augustin Falcken gewesenen Außschutz Daniel Brand der Nots solches Capital wid. vf eines Ers. Kleinen rhats bescheidt in A° 1622. in dem damahl hoh gangbar gewesenen gelt an sich erlösst, welchen Brieff er Herr Berner nachgehendts An sich gebracht, dahero er Boch ihne H Berner weg. deß Nachtrags ersucht, Alß heten sie sich mit einander güetlichen dahin verglich. daß Er H Berner ihme H Bochen (…) schuldig sein auch gelten solle und wolle 330 gld
dafür Vnderpfand hauß hoffstat, hoff, Gärtlin vnd hinderhauß, mit allen anden deren gebäwen, alhie in der groß. Stadelgaß. neben H Tobias Städel Zinßmeister ein und 2.seit neben Bernhard Wachman hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung, welche Zuuor v.hafftet vmb 150. goldgld. der Schneid. Zunfft Jarß mit 4. p. c° Zuuerzinßen, So ist d. hauß auch v.hafftet gewesen vmb 300. fl. Johann Knafelio eheuögtlich. weiß, It. vmb 300. fl. H Johann von Türckheim

Jean de Türckheim vend au receveur Paul Heidel un capital assis sur la maison d’Abraham Berner par un titre daté du 18 mars 1582

1631 (13. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 419-v
Erschienen herr Johann von Türckheim der handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herren Paul Heÿdels Schaffners zu St. Marx auch burgers alhie (verkaufft)
150. fl. hauptgut a 15 bz. so Abraham Berner der elter vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs Insigel den 18. Martÿ Anno 1582. durch Notm. Meÿg. vfgerucht. brieffs, und der Zu ruck solchen briefs verzeichneter Vergleichung, Järlich vff Michaelis mit 3. lb. 15. ß d von, auff vnd abe seiner alhie in der Stadelgaßen neben herren Tobias Städel XV.er gelegener behausung Zuuerzinsen schuldig, – für vnd vmb Lxxv. lb

Abraham Berner le vieux hypothèque la maison au profit de Simon Roth, pasteur à Sainte-Aurélie

1631 (ut spâ. [16. 9.bris]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 572-v
Erschienen Herr Abraham Berner der Elter burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdigen wohlgelehrten herrn M. Simon Rohters Pfarrers Zue S. Aurelien alhie – schuldig seÿe 100 Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ein Vord. vnd hinderhauß sampt ihrem hoff, hoffstat, vnd allen andern gebäwen gelegen alhie in der großen Stadelgaßen neben herrn Tobias Städel xv.er ein: vnd anderseit neben H Johann Wencker, hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 330. fl. a 15. bz. H Georg Bochen, Item vmb 150. goldtgulden der Schneider Zunfft, So dann vmb 150. fl. H. Paul heÿdel Schaffner zu S. Marx alhie

Préposé au suif, Abraham Berner hypothèque la maison au profit de Jean Michel Stemmler. En marge, sa femme Ester Spengler prolonge le terme du remboursement

1633 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 345
Erschienen Abraham Berner Vnschlittverwalter, burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Michel Stemblers Auch burgers alhie – schuldig seÿen 250 pfund
zu vnderpfand verlegt Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoff, vnd hoffstat mit allen and. ihren gebäwen & gelegen, alhie in der großen Stadelgassen, anderseit neben H Tobias Städel, XV.er andseit neben H hanß Jacob Kasten, hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung genannt stoßend, so zuvor noch verhafftet seind vmb 150. goldgld. der Schneider Zunfft, Item vmb 124. fl. H. Joachim Brackenhofer XV. J. vmb 150. fl. H Paul Heÿdel, So dan vmb 300.R. Georg Bochen & sonst eÿg.
[in margine :] Erschienen Fraw Ester Spenglerin hierin gedachts herren Abraham Berners eheliche fraw mit beÿstand herrn Johann Friderich Friden Cantzleÿ Commissarÿ und herrn Heinrich Israel Fleischbeins Kauffhauß Verwanthen alß Ihrer hierzu Insonderheit erbetener nechster Verwanthen (…) terminum solutionis noch vff Zweÿ Jahr prolongirt, Act. den 28. Junÿ A° 1637.

Abraham Berner et Esther Spengler hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Meichsner, préposé à la halle

1641 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 627-v
Erschienen H Abraham Berner burger Zu Straßburg und Fraw Ester Spenglerin sein eheliche haußfraw und Sie Fr. Ester mit beÿstand H Gabriel Hasen deß Goltarbeiters, und H Hannß Friderich Meichßners Kauffhauß Verwanthens, beeder alß ihrer hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanth.
haben in gegensein H Michael Senckeisen deß Metzgers alhie – schuldig seÿen 61 guld. Zur 15 batzen albereit am 13. Julÿ a° 1641. Ihnen bahr gelühenen geldt
Vnderpfand in specie haiß, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie in großer Stadelgaßen, neben H Tobiæ Städel alten Ammeister ein und anderseit H Johann Wenckhern treÿ Zehenern hind. vff die Samblung in St. Barbeln Gaß stoßend gelegen, Welche behaußung Zuvor verhafftet ist umb 75. lib H Dr. Knafelio ehevögtlich Weise Mehr umb 75. lib Weÿl. H Paul Heÿdelß seel. Wittib Item umb 165. lib. H. Capitain Hasen, Item umb 150. golt fl. der Schneid. Zunfft, Item umb 250. lib H. Ammeister Stembler, sonst ledig eig. Und dann ein par silbere saltzfäßlein

La tribu des tailleurs, le docteur en droit Jean Knafelius au nom de ses enfants issus de Susanne von Auenheim et les ayants-droit de Paul Heydel (voir les hypothèques garanties sur la maison à l’acte prédécent) vendent la maison à Susanne Eckhart veuve de l’archiviste Laurent Clussrath. En marge, quittance remise en 1644 à l’acquéreuse assistée de son tuteur Conrad Meyer, de son gendre par alliance David Meyer et de Jean Louis Hippoliti, gendre dudit Conrad Meyer

1644 (12. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 502
(Prot. fol. 245 & seqq.) Erschienen Israel Dieffenbecher Fünffzehener alß Ober: H Balthasar Wildermör, ietziger Rhatherr wie auch H Josias Rihel E. E. Statt Gerichts Actuarius & Referendarius, und H Johann Georg Kürschner der Notarius und alter Statt Gerichts Beÿsitzer beede alß Schöffen, beÿ E. E. Zunfft der Schneider alle vier in nahmen gemeldt und von wegen der übrigen Herren Schöffen derselben Zunfft von denen Sie Vier vollkommenen Gewalt empfang haben sagt., Mehr gemeldter H Notarius Kürschner alß geschworner Vogt, H Johannis Knafelÿ dero Recht. Doctoris und E. E. groß. Rhats Advocati & procuratoris mit weÿl. Frawen Susanna von Awenheim nunmehr seel. ehelich erziehlter treÿ Kind. mit beÿstand erstgedachts ihres eheleiblich Vatters, alß deroselb. Mütterlich. Erbß Vsufructuarÿ, Ferners H hannß Riel alter groß. Rhats Verwanther, alß Vogt Frawen Annæ von Fridelßheim, weÿl. H Paul Heÿdelß geweßenen Schaffners zu St Marx nunmehr seel. hinderlaßene Wittib wie auch Paulus und hannß Jacob die Heÿdel Gebrüdere die Heÿdelische Söhne, Michael Kamm der Metzger alß Ehevogt Annæ, vnd H Ersamus Schad Schaffner der elend. Herberg alß Vogt Jungfr. Margarethæ Heÿdelin d. Heÿdelisch. döchter
haben in gegensein Frawen Susannæ Eckhardtin weÿl. H Laurentÿ Glußrhats Cancelleÿ Registratoris seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand H Conrad Meÿers Apteÿ Schaffners Zu St Stephan ihres Vogts, wie auch H David Meÿers ihres Stieff Dochtermanns und H M. Johann Ludwig Hÿpolÿti deß Notarÿ vorgemeldts H Conrad Meÿers dochter Manns
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten, Bronnen, Stallung und allen andern deren Gebäwen, & alhie in der groß. Stadelgaß. neben H Tobiæ Städel, alt. Ammaÿstern ein: und anderseit neben H Johann Wenckhern ietzt regirend. Ammaÿstern hind. vff die Samblung Zur tritten Regul Zum theil, theilß vff H Daniel Rückhern Superintendant. Zu Breÿsach und theilß vff H Dr Albertum Sebitzium stoßend gelegen – umb 450 pfund
[in margine :] Erschienen H Erasmus Gebhardt alß E. E. Zunfft der Schneider ietzig Zunfft Meÿster, mit beÿstand H. Notarÿ Johann Georg Kürschners hierinn gemeldt, Mehr h. Dr. Johannes Knafelius mit beÿstand erstgemeldts H. Not. Kürschners seiner Kind. Vogts, H. Johann Jacob Heÿdel in nahmen und von wegen der gesampten Heÿdelisch. Wittibin und Erben vnd dann H. Michael Pastorius Diaconus Zum iung. St. Peter alß Vogt Frawen Susannæ weÿl. H. M. Clementis Prechten geweßenen Diaconi Zu St. Clauß nunmehr seel. hind.blibene Wittibin, haben in gegensein H. Conrad Meÿers der Keüfferin vogts, mit beÿstand H. David Meÿers ihres Stieff dochter Manns und H. M. Joh: Ludwig Hÿpoliti deß Notarÿ seines dochter Manns (…) Act. d. 13. Augusti A° 1644.

Originaire de Trèves, Laurent Clussrath épouse en 1587 Marie Fuchs puis en 1608 Susanne Eckhard, fille d’un greffier de Lahr et veuve du marchand Jean Volckwein avec lequel elle s’est mariée en 1583.
Mariage, cathédrale (luth. p. 136)
1587. Dominica XVIII. post Trinitatis 15. Octobris. Laurentius Klußrhot von Trier vnd Maria hans Blasÿ Fuchsen dreizehners nachgel. tochter (i 71)

Laurent « Schlussrath » de Trèves acquiert de droit de bourgeoisie par sa femme et s’inscrit à la tribu des Drapiers
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 593
Laurentius Schlußradt von Trier, der Notarius, Hat das Burgerrecht empfangen, von Maria, Weÿlandt des Fürsichtigen Herrn Blasÿ Fuchsen Dreÿzeheners säligen Hinderlaßenen Dochter, seÿner Ehelichen Haußfrauwen, vnd ill zu den Thuchern dienen, den 25.t Martÿ. 88.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 264 n° 714)
1608. Sontag den 24. Aprilis. Laurentius Glussradt d. Alhieig. Cantzleÿ Registrator vnd Susanna Johann Volckwein des handelsmanns Nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Zu Eckboltzheim. 9. Maÿ (i 270)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 142-v, n° 19)
1583. den 22. Julÿ sind Ehelich eingesegnet worden Johan Volckquin Von Cöln am Rein vnd Jungfr. Susanna Eckhartin, weÿland herrn Elias Eckhardt selig. gewesnen Nassawisch. Landschreibers Zu Laër hinderlaßene tochter (i 159)

L’inventaire après décès de Susanne Eckart est dressé en 1646. Elle a institué pour héritiers le receveur David Meyer, sa femme Salomé Meyer, leur fille Anne Salomé Meyer et le notaire Jean Louis Hippolitus, mari de cette dernière. L’actif de la succession s’élève à 2343 livres, le passif à 49 livres. La maison revient à Anne Salomé Meyer, David Meyer et sa femme Jeanne Clusrath ont la jouissance du bâtiment avant pendant six ans, la servante la jouissance viagère de la maisonnette arrière. L’acte cite une sentence du Petit Sénat sur l’écoulement de l’évier et le droit de feu (sans date)

1646 (6.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 15) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Haab nahrung vndt Güetter, Ligendt vndt Vahrender, so weÿl. die Ehren: vndt viel tugendtsame Fraw Susanna Eckhardin, weÿl. deß Ehrenuesten vndt xohl fürgeachten Herrn Laurentÿ Clußradts, deß Elttern, geweßenen Cancelleÿ Registratoris burgers alhie Zu Straßburg hind.laßene Fraw wittib, nunmehr beede seelige, nach Ihrem aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten vnd Fürgeachten herrn Conradt Meÿers Stifft Schaffners Zu St. Stephan, burgers alhie Zu Straßburg, ane einem, wie auch der Ehren: vnd tugendreichen frawen Salomeen Meÿerin, deßelben ehelich geliebter haußfrawen am andern theil, ferners deß Ehrenvesten vnd wohlgelehrten herrn H. Johann Ludwig Hippoliti Notarÿ Publici auch burgers alhie, als der ehren: vnd viel tugendsammen Fraw Annæ Salomeen Meÿerin, obehrenernandts herrn Conrad Meÿers eheleiblicher dochter, mit beÿstand deßelben, Alle Vier der ietz abgeleibten frawen seeligen per Testamentum nominirt vndt Instituirter Erben, durch Mariam Schierin von Lohr Ihr der ietz verstorbenenn fraw seel. in die 26 Jahr geweßener dienerin, wie aucch Sie die Erben selbsten geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen vndt angefangen auff Freÿtag den 6.ten Februarÿ A° 1646.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in d. Großen Stadelgaßen gelegenen: vnd in dieße nahrung gehöriger Behaußung hernach beschrieben, Ist befunden worden wie folgt
Auff dem Obern Kasten, In d. Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstuben, Inn d. Stub Cammer, Im Haußöhren, Inn d. Kuchen, Unden im Sommerhauß, Inm vordern Stübl. vnd. d. gang, Im hind. Stockh, Im Keller
Eigenthumb einer behaußung. Item 2. heüßer, Ein vords. vnd j. hinds. mit Ihren hoffstätten, hoff vnd gärthlein, auch allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithe,, Rechten vndt Zugehörd, gelegen in d. St. Straßb. in d. Großen Stadelgaßen, j.s neb. H. Tobiæ Städeln alten Amstrn v. 13.nern hind. vff die Sammlung zur 3.ten Reguln genandt stoßend, so freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen wie sie erst würcklich erkaufft word. für vndt vmb 450. libb. d. Darüber v.hand. j. teutscher P. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel welcher gestalt die fr. seel. solche behaußung von E. Ehr. Zunfft d. Sneider H Dr Johann Knafelio vnd deßen Kind. Vogt, wie auch H. Paul Heÿdels geweßenen Schaffners zu St. Marx alhie seel. w. v. Erben v. deren Vögten, So dann frn Susannæ auch weÿl. H. M. Clemens Prechten geweßenen Diaconi Zu St. Claus alhie nunmehr seel. hind.laßener w. Vogt, allen als in vorgeschriebener ordnung vff solchem hauß versicherten Collocirten vndt eingesetzten Hÿpothecarÿs erkaufft habe. Dabeÿ auch ein Kleiner Raths beschÿedt deß waßersteins nachs vndt feürrechtens halber, auch sonsten allerhandt schrifftlicher bericht.
Sa. haußraths 180, Sa. Früchten auff dem Kasten 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Guldenen Ring vndt Geschmeids 36, Sa. Baarschafft 731, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 936, Sa. Gülten 397, Sa. anschlags der Behaußung 450, Sa. der Schulden 150, Summa summarum 2945 lb – Schulden 74, Nach deren Abzug 2869 lb
Sa. Legaten 1471, Nach dießem Abzug 1398
Daran gebürth H. Cunradt Meÿern 349 – Frawen Salomeen Meÿerin erst ernandts herrn Conradt Meÿers haußfrn 445, Frn Annæ Salomeen Meÿerin H. M. Johann Ludwig Hippoliti Notÿ Publ. haußfrn 349, darzu den Ihro und Ihrer Schwester Mariæ Magdalenæ prælegirten hausrath 211
So dann Ist beed. Ehegemächdten auch die Behaußung eigenthümlich., H. David Meÿern aber vndt Frau Johannæ Clußradin daß vord. Hauß 6. Jahr lang, vndt Mariæ Schierin d. Magd d. hind. heüßlein, so lang sie Im ledig. standt v.pleibt, zugenießen, legirt Ist angeschlagen pro 450 lb
Jungfraun Mariæ Magdalenæ Meÿerin 349 – Conclusio finalis Inventarÿ 2869
Publicatio undt Resolutio vff daß vorgeschriebene Testamentum Nachdisposition v. Testaments Zedul
Copia Nachgebrachten Testaments Zeduls

Le receveur David Meyer et sa femme Jeanne Clussarth cèdent au notaire Jean Louis Hippolitus et à sa femme Anne Salomé Meyer l’usufruit que leur a accordé Susanne Eckhart sur la maison Grande rue la Grange

1646 (23. april.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 189
Erschienen H David Meÿer, Schaffner Vnd burger alhie Vnd fraw Johanna Glußrhatin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein H. M. Joh: Ludwig Hÿpolitÿ deß Notarÿ Vnd burgers alhie Vnd fraw Annæ Salomeen Meÿerin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St. Stephan ihres resp. Schwähers Vnd Vatters bekannt
demnach fraw Susanna Eckhardin weÿl. H Laurentÿ Glußrhats geweßenen Cancelleÿ Registratoris seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. in ihrem Vor H Jeremiæ Ursino den Notario, Vffgerichteten Testamento Vnd nach disposition obgedachten beÿden Eheleuth H Dauid Meÿer, und Fr. Johannæ Glußrhatin, ihre alhie in der großen Stadelgaßen Zwischen H Tobia Städeln Vnd H Johann Wenckhern, beeden alten Ammaÿstern gelegene Behaußung Vff Sechß Jahr lang Zu nutz. Vndt Zu nießen Verordnet hette, vnd aber Ihnen beÿden Eheleuth. dieselbe zu beziehen nicht gelegen were, Alß wolten Sie ihme H. Hÿpolito Vnd seiner haußfrawen, Ihro vff gemelter Behaußung in crafft oballegirter Disposition habende 6. Jährige Nutzung allerdingß cedirt vnd Vbergeben für und Vmb 144 Gulden

Fils de cordonnier, Jean Louis Hippolitus épouse en 1640 Anne Salomé Meyer, fille du receveur de Saint-Etienne Conrad Meyer : contrat de mariage, célébration
1640 (2.6.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten vnd wohlgelehrten M. Johann Ludwig Hippolÿto, Notario publico, Weÿland H. Hannß Hippolyti geweßenen Schuhmachers vnnd burgers alhie Zu Straßburg sehl: hinderlaßenem ehelichem Sohn,
So dann der Ehren: Tugendreichen Jungfrawen Annæ Salome Meÿerin, des Ehrenvesten vndt Vorgeachten H. Conradt Meÿers des Stiffts St: Stephan Inn bemelter Statt Straßburg Wohlbestellten Schaffners ehelicher Tochter anderntheils
So beschehen In Straßb. dinstags den 2. Junÿ A° 1640.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 151)
1640. Dominica VII. Trinitatis. H. M. Johann Ludwig Hippoltius der Notarius Alhier, weÿlandt H. Hannsen Hippoliti deß Schuemachers vndt burgers Allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfraw Anna Salome, H. Conradt Meÿers deß Stüfftschaffners Zue St Stephan vndt auch burgers alhie eheliche Tochter. Copulirt Zue St. Willhelm Montags den 3. Aug. (i 321)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 438) 1640. Dom. 7. Trinitatis. Herr Johann Ludwig Hippolitus der Notarius, Johannis Hippoliti gewesenen Schuhmachers Vnd Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfraw Anna Salome H. Conrad Meÿers Schaffners zu St Stephan eheliche tochter. Eingesegnet zu St. Willhelm Mont. den 27. Julÿ. (i 224)

Jean Louis Hippolitus demande le 8 mars 1643 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de lui attribuer les actes du notaire Hilaire Meyer qu’il a aidé dans ses vieux jours et qui les lui a promis. Il est promu rédacteur d’inventaires le 16 mars 1646.

Jean Louis Hippolitus et Anne Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit de Jean Raoul Schott

1648 (1. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 209-v
Erschienen H. M. Johann Ludwig Hypolitus der Notarius und Anna Salome Meÿerin sein eheliche haußfraw, und Sie Fr. Anna Salome mit beÿstand H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St Stephan ihres Vatters, wie auch H Hannß Jacob Ansorgs und H Hieronÿmi Baumeisters beed: alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein H Hannß Carl Grießbachß wohlgedachts Rhats Beÿsitzers alß Vogts Hannß Rudolph Schotten – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit dero Hoffstätten, hoff, und allen deren Gebäwen alhie in der groß. Stadelgaß. neb. Weÿl. H. Ammaÿster Tobiæ Städelß seel. Wittibin, ein: und anderseit neben H. Ammaÿster Johann Wenckhern, hind. vff die Samlung Zur tritten Regul stoßend geleg. so Zuvor verhafftet seind umb 100. lib Weÿl. Martin Nillers deß Würthß zum Spanbeth seel. nachgelaßenen Kindern

Jean Louis Hippolitus demande que les intérêts d’un capital placé à la Tour aux deniers lui soient versés en nature (vin et blé)
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Johann Ludwig Hipolitus Not. 137.
(p. 137) Johann Ludwig Hipolitus Not. bitt vff 27. lb. ruckstehende d.thurns Zinß etwaß ane Wein. Erkandt, würdt für Obere bawherren gewieß. die haben 6. ohmen wein v. 6. fl. frucht v.willigt.

La femme de Jean Louis Hippolitus demande le remboursement de 40 florins sur un capital de 292 florins placé à la Tour aux deniers
1650, Protocole des Quinze (2 R 69)
Joh: Ludwig Hipolitÿ Fraw. 115.
(f° 115) Sambst. den 18. Maÿ – Johann Ludwig Hipoliti deß Not: Fraw per Bullian dt. Supplication vnd bitt vmb Ablößung 40. fl. von Einem habenden Pfenningthurns Capital von 292. fl. 5 ß. Erkandt, Für Obere Bawherren gewieß. Die haben Willfarth. hat Schein empfang.

Receveur à Saint-Etienne, Conrad Meyer vend au nom de feu Jean Louis Hippolitus et d’Anne Salomé Meyer la maison au batteur d’or Mathias Kallhard

1652 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 412-v
Erschienen H. Conrad Meÿer Stifft Schaffner Zu St. Stephan, alß Von Weÿl. H M. Joh: Ludwig Hÿppolito dem Notario seinem dochtermann sel. und Fr. Anna Salomeen seiner dochter, crafft der von besagt. beÿden Eheleuthen sub dato 28. Xbr. a° 1651. und 21. Jan: a° 1652. wie auch Ihr Fr. Annæ Salomeen absonderlich am 23. Junÿ iüngsthien ahne Ihne H Meÿern abgelaßener missiven, hierzu gevollmächtigt, mit beÿstand H hannß Carl Spieß. deß huetstaffierers seines dochtermanns
in gegensein H Mathiæ Kallhardts deß Goltschlagers
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit ihren hoffstätten hoff und Gärtlin auch allen andern ihren Gebäwen alhie in der groß. Stadelgaßen, einseit neben weÿl. H Tobiæ Städelß dißer Statt geweßenen Ammeÿsters seel. Fr. wittibin, anderseit neben neben H Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammeÿstern, hind. vff die Samlung Zur tritten Regul stoßend gelegen, welche Behaußung verhafftet ist umb 100. lib. Capital und 13. lib. 15 ß davon verfallene Zinnß und Marzahl weÿl. Martin Millers geweßenen Würthß Zum Spanbeth sel. Erb. deren Vogt Mathiß Klingler d. Barbierer den nechst. Kauffbrieff Und.pfandtsweiß in hand. hatt, So dann umb 100. lib hauptgut und 15. lib 8 ß davon erschinnener Zinnß und Marzahl hannß Rudolph Schotten dem Schuhknecht – umb 450. lib, Nach Abzug aber der vorgemelt. Beschwärdt. (…) geschehen umb 220 lib
(…) nicht ferners alß Wann seit der Zeit daß Fr. Susanna die Glußrhatische wittib diße Behaußung erkaufft hat hatt biß vff gegenwärtige Stund etwaß mehrers alß obangegeben word. ist vff solche Behaußung kommen und dißelbe geg. Jemand verhafftet word. war.

Fils de batteur d’or, Mathias Kallhard épouse en 1632 Anne Marie, fille de l’orfèvre Isaac Rütterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 141)
1632. Dom. 28. April. Matthis Kalhard, der Goldschlager, Bartel Kalhard des Goldschlagers v. burgers alhie ehelicher Sohn vnd H. Anna Maria H. Isaac Rütterers Goldarbeiters v. burgers alhiie eheliche Tochter. Cop. 7. Maÿ zu J. St Peter (i 72)

Mathias Kallhard se plaint aux Quinze que le marchand Jean Adam Hünerer vende de l’or venu de Bâle sans qu’il puisse lui-même en vendre à Bâle. Il demande que le Magistrat prenne un décret qui interdise un tel commerce. Les Quinze répondent qu’ils ne sauraient prendre une telle décision et lui suggèrent de s’entendre avec le marchand pour proposer des prix équivalents pour une même qualité.
1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Mathis Kallard Ca. Hanß Adam Hünerern. 2. 8. 12. 20. 30. 35. 43.
(f° 2) Sambst. den 11. Januarÿ – Mathis Kallard per Dr. Knaf. Contra Hanß Adam Hünerer, erholt seine Jüngst einkommene Supplication bitt darauf erklärung M. Eggen nôe citati nach ad proximam erhalten.
(f° 8) Sambst. den 18. Januarÿ – Hanß Adam Hünerer per M. Eggen prod. Ca. Mathis Kallard Vnderth. bericht, Bullian deßen copeÿ vff Zeit der Ordnung erh.
(f° 12) Sambst. den 25. Januarÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, prod. beschlußschrifft p. M. Eggen Copeÿ vnd Zeit 14. tag erh.
(f° 20-v) Sambst. den 8. Februarÿ – Hanß Adam Hünerer per M. Eggen producirt Gegenbeschluß Ca. Mathis Kallardten, Bullian noê Citati copias ad prod: erh.
(f° 30) Sambst. den 22. Februarÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, sagt wider geg. letztere handlung generalia Vnndt concludirt E. ad proximam, erh.
(f° 35) Sambst. den 1. Martÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, erholt seinen Jüngst beschluß, M. Eggen nôe Citati, concludirt gleicher gestalt, Erkandt, Würdt die Sach für beschloßen angenohmen, bedencken solche H. Würtz H. Reißeißen.

(f° 43) Mont. den 10. Martÿ – Mathis Kallard Ca. Hanß Adam Hünerer
H. Würtz vnd H. Reißeißen laßen per me referiren, daß Sie die Acta in Sachen Mathis Kallard deß Goldschlagers allhie, Contra Hanß Adam Hünerern den Handelßmann höhren verleßen, beruhe d. Streitt in genere darin, daß Cläger nit leiden will, daß beclagter geschlagen goldt von Baßel allhero bringen laße vnd alhie verkauffe, in ansehung seine arbeit droben auch nicht verkaufft werd. darff & beclagter aber dargegen sich vff den Spiegler Articull, der Ihme vergonnet allerhand Wahr Zuverhandlen, beruffet & Weilen nun in ermelten Actis allerhand fundamenta vnd rationes pro et contra begriff. Als hetten Sie Herren Deputirte beede parthen bescheidte vnd vff allerseits Zusprechen Sie dahin disponirt, daß beclagter Clägern sein noch habendes geschlagen gelt, so sich vff 60 od. 70. fl. belauffen möchte in den preiß wie es ihne Costet überlaßen, Cläger solches auch annehmen vnd sich dem ietzig. Gerichts Costen, mit Ihme abfind. wolte, Weilen Er aber In sorgen stehet, daß Künfftig Ein ander Kaufmann auch dergleich tentiren möchte, als bitte Er dißorts vmb künfftige Inhibition vnnd Ihme deßwegen Ein gn. Decret Zuertheil. Erkandt, Cläger anzeigen daß man Ihme Kein Decret deßweg. geben könne, Er solte sich aber für dißmahl mit beclagtem oberzählter maßen vergleich. vndt wann Er Künfftig seine Arbeit in der bonitet vndt preiß Wie frembder verfertigten vnd verkauffen würdt, wolte Ihme Mhh. auch die hand bieten und so Viel möglich verhütten, daß ihm dißorts von den Kauffleüth kein fernerer eintrag beschehe.
[in margine :] Mittw. d. 12. dito beede Parthen per H. Reißeiß. bescheid angezeigt.

Mathias Kallhard et d’autres demandent à être exemptés de payer le transport de vins qu’ils apportent en même temps que les vins de la dîme. Les Quinze opposent un refus.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 263) Sambst. den 12.ten Decembr. – Mathis Kalhard et Consorten p. Reüßnern produciren Unterthäniges Anlangen umb exemption der convoygelter Von den weinen So Sie Von Barr mit den Zehentweinen herführen laßen. Erkandt würd das begehren abgeschlagen.

Mathias Kallhard vend la maison au sergent de la Tour aux deniers Jean Georges Windholtz

1657 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 302
(Protocoll. fol. 47.) Erschienen H Mathis Kallhardt d. Goldschlager
in gegensein hannß Georg Windholtz Treÿer Knechts vff der Statt Pfenningthurn
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit ihren hoffstätten, hoff und Gärtlin auch allen andern ihren Gebäwen & alhie in der Groß. Stadelgaß., einseit neben H Johann Jacob Kipß Treÿ Zehnern anderseit neben h. Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammaÿstern, hind. uff die Samblung Zur tritten Regul stoßend geleg., welche Behaußung umb 100. lib. H Adam Sporen dem handelßmann, und umb 100 lib. Hannß Rudolph Schotten dem Schuknecht verhafftet (übernohmen) – umb 200 Pfund

Le trompette Jean Georges Windholtz épouse en 1646 Anne Elisabeth Schwab, fille d’un officier seigneurial de Reitburg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74)
1646. Fest: Pentecost: 17. Maÿ. H. Johann Jörg Windtholtz Statt Trompeter alhier, J. Anna Elisabetha H. Valentini Schwaben fürstlich Marggrävischer Keller Zu Riedtburg hinderlaßener tochter. Zinst. 26. Maÿ in Ruprechtsaw (i 75)

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Hanß Georg Windtholtz. 296.
(f° 296) Freÿtag den 31. Xbris. Hanß Georg Windtholtz deß Trompeters welcher mit MHh. Abgesandten nacher Regenspurg verreÿßt, vndt allhero gebracht, Reÿß Costen Zetteln besagend 62. fl. 7 ß Ward abgeleßen v. Erkandt, daß Er p. H. Rentmeistern Zahlt w. solle. Ist den 4. Jan: 1653. ihm überschrib. worden.

Les Quinze remboursent Jean Georges Windholtz de ses frais de voyage à Ratisbonne
1653, Protocole des Quinze (2 R 71)
Hanß Georg Windholtz. 141.
(f° 151) Freÿtag den 29. Julÿ – Hanß Georg Windholtz deß Trompeters Reÿß Costen Zettel von d. Regenspurgischen Reÿß ward auch vorgelegt, besagend 49 fl. 4 ß vnd Erkandt, Soll alß passirlich Vnderschrieben werd.

Originaire de Tübingen, Jean Georges Windholtz acquiert le droit de bourgeoisie avec sa femme Anne Elisabeth Schwab et son fils Georges Christophe
1654, 3° Livre de bourgeoisie, p. 948
Johann Geörg Windholtz Von Tübingen empfangt d. burgerrecht, für sich sein haußfr. Anna Elisabetha Schwäbin vnd sein Kind Geörg Christoph, so noch kein eigen guths auß Gnaden würd Zu d. Weinstichern dienen. Jur den 28. Jan: 1655

Les Préposés au bâtiment nomment Geoffroi Rœderer pour remplacer feu Jean Georges Windholtz dans sa fonction de sergent à la Tour aux deniers
1660, Préposés au bâtiment (VII 1356)
(f° 148) Mittwochs den 30. Maÿ – Dreÿerknecht
Außschutz gemacht Zur Wahl eines dreÿerknechts ahne statt hannß geörg Windholtz so verstorben, deß wegen von H. Frantzen, die nahmen deren so sich darumb geschrieben gegeben vnd in der Zahl 63. gewesen, abgeleßen, die Persohnen vnd deren qualiteten examinirt, vnd vß solche die fünff Nachgemelte in Außschuß Erkandt word. Alß Christoph Rederer der Rhatsbott, Samuel Ruop der Ammeisterknecht, Christoff Goldbach der Wachtmeister, Clade Wilhelm vnd Julius Friderich Sturmkorb der Einspennig. Welcher außschutz beÿ den Herren XV. Confirmirt vnd darauff den 2. Junÿ beÿ H. Rhät vnd 21. Christmann Röderer p. majora erwöhklt worden.

(f° 153) Sambstags den 16. Junÿ – Röderer Dreÿerknecht
Gottfried Röderer der dreÿerknechts producirt vnderschribene Ordnung vnd bestellung, darauf er geschworen. Ist Zu deß Pfenningthurns Ordnung registrirt worden.

Les Quinze soumettent la succession de Jean Georges Windholtz à un redressement fiscal de 30 livres, ensuite ramené à 15 livres
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Stall Ca. Johann Georg Windholtz. 159. 168.
(f° 159-v) Freÿtag den 31. Aug. 1660 – Stall Ca. Johann Georg Windholtz
Obere Stallherren Laßen per H. Francken referiren, demnach die Herren Dreÿer deß Stalls Johann Georg Windholtz des geweßenen Trompeters vndt um vf 5. Jahr dreÿerknechts seel. Inventarium hinauf gelüffert, hetten Sie befund., daß es in der Substantz guth, vnd die conclusio finalis 1700. fl. seÿe, d. verstorbene aber allein 1000 fl verstallet habe, davon mann dem Stall für Stallgelt Nachtrag vndt gebottgelt schuldig 15. lb 7 ß 6 d die Straff wegen Zu wenig verfallens, vermeinen die Herren Deputirte were den Erben vff 30. lb. d. Zubestimmen stellens. Erkhandt, würdt placidirt
[in margine:] Straaff 30. lb, vid: fol: 168.)

(f° 168-v) Sambstag den 8. 7.bris – Georg Windtholtz vmb Straff moderation
Georg Christoph Windtholtz dt. Supplicat: so Verleß. bitt vf erkandnuß supra fol: 159. vmb gn. moderat. der 30. lb angesetzter Stallstraff. Erkandt, Würdt vff die helffte gemildert, haben den 12. huius die helffte nemlich 15. lb erlegt die hatt Balthasar Fischer der Rhatsbott alsbald auff den Pfenningthurn gelüffert.

Anne Elisabeth Schwab se remarie en 1664 avec Jean Ulric Kuhn

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 131-v, n° XV)
1664. Dom: 3. Trin den 1 Maji. H. Johann Ulrich Kuhn, Jacob Kuhnen Canceleÿ botten sohn v. Anna Elisabetha Joh: Jörg Windholtz dreÿer Knechts Wittib. (i 133)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 47 n° XIII) 1664. Dom: Jubilate den 2 Maji. Zum 2. mahl Hr Hanß Ulrich Kuhn, Jacob Kuhn Cantzleÿ-Knecht u. Burgers alhier ehel. Sohn undt Fr. Anna Elisabetha Weiland Hans Georg Windholtz gewesener dreier-Knechts in hiesigem Pfenningthurn hinderl: Wittib. Donnerstag den 12.ten Maji Alt. St. Peter (i 49)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent le 14 mars 1663 Jean Ulric Kuhn qui a suivi pendant six ans des études de droit à la fonction de procureur au tribunal. Il prête serment le 28 novembre en même temps que Jean Balthasar Haug
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Johann Ulrich Kuhn, Johann Balthaßar Haug die Procuratur beÿm Stattgericht
Joh: Ulrich Kuhn. 39. 193.
(f° 39) Sambstags den 14. Mart. – Joh: Ulrich Kuhn umb substitut. stell beÿm Stadtgericht
Joh: Ulrich Kuhn supplicirt p. Bitsch vnd bittet ihn an des jüngern Ösingers stell Zum substituto Procuratorum am Stadtgericht anzunehmen. Hab nach 6 jährigen studio juris auch in praxi etwas ergriffen. Erk. an die Obere Cantzleÿ Hh. gewiesen.

(f° 193) Sambstags den 28.ten Novembr. – Johann Ulrich Kuhn, Johann Balthaßar Haug die Procuratur beÿm Stattgericht
Die Obere Cantzleÿ herren laßen referiren d. daß Sie Johann Ulrich Kuhnen, vnd Johann Balthaßar Haugen die Vice Procuratur stellen beÿ E. Ers. Stattgericht conferirt hetten, dieweilen Sie dann ietzmahls von der thür auffwendten alß stellen Sie es dahin, ob mann Sie auff die Ordnung wolte schwehren laßen. Hierauff Seind Sie alsobalden eingelaßen worden,vnd haben das Juramentum abgelegt.

Jean Ulric Kuhn, vice-procureur au tribunal, et Anne Elisabeth Schwab hypothèquent la maison composée de deux bâtiments au profit de l’avocat Marc Otto. En marge, quittances remises en 1690 au notaire Jean Frédéric Redwitz puis en 1720 à l’aubergiste Michel Provin

1667 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 564-v
Erschienen H Johann Ulrich Kuohn E.E. Statt Gerichts Vice Procurator, und Fr. Anna Elisabetha sein eheliche haußfrau, Vnd Zwar dieselbe mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen herrn Johann Adam Voltz. und H Mathæi Schmid. beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten H Marx Otten V.I.D. & Reipubl. Consiliarÿ & Advocati senioris – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein solle, Zweÿ häußern ein vorders und ein hinders mit ihren hoffstätten hoff und Gärtlin auch allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der großen Stadelgaßen, einseit neben H Johann Jacob Kipß. Treÿzehnern, anderseit neben H Andreæ Brackhenhoffern alten ammaÿstern Treÿ Zehenern und Scholarch. hind. vff H Hannß Samuel Nageln statt Kupffern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Friderich Redwitzen Notar. Publ. alß ietzmahlig. possessoris der hierin hypothecirt. behaußung (quittung) Act. d. 10.t. Jan. 1690
[in margine :] (…) in gegensein Michel Prouin würths Zuem Kaÿßer alß nunmahligen besitzers hierinn stehenden unterpfandts (quittung) Actum. den 11. Junÿ 1720.

Le vice-procureur Jean Ulric Kuhn sollicite auprès des Quinze la place vacante de procureur
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Johann Ulrich Kuhn. 40.
(f° 40-v) Mont. d. 15. Februarÿ 1675. – Johann Ulrich Kuhn vice Procurator beÿ E. E. Stattgericht übergibt undth. Memoriale, vmb die vacirende Procuratur daselbsten. Erk. soll sich geschrieben gegeben
H. Braun, H. Metzger

Les Conseillers et les Vingt-et-Un relèvent Jean Ulric Kuhn de sa fonction d’échevin.
1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Hannß Ulrich Kuhn. wegen d. schuldigen Extraord. Extantzen. 269.
1684 Conseillers et XXI (1 R 167)
Johann Ullrich Kuhn wird seines Schöffen Ampt entsetzt. 216.
Ullrich Kuhnen Und Joh: Georg Stecher 2. andere Schöffen erwehlen. 22.

Le vice-procureur Jean Ulric Kuhn et sa femme Anne Elisabeth hypothèquent leur maison au profit de Marguerite Otto née Saladin (veuve de Marc Otto, voir plus haut)

1677 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 658-v
Johann Ulrich Kuohn E. E. Stattgerichts Vice Procurator und Anna Elisabetha sein eheliche Haußfrau und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Johann Michael Gilgen und herrn Jonæ Stöhren beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
daß Sie beÿde Eheleuth der Edel- Viel- Ehr und tugendsamen frawen Margarethæ Ottin gebohrner Saladinin, schuldig seÿen 125. lb
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und Ein hindern, mit allen ihren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Stadelgaß, einseit neben Herrn Johann Gumbrecht den Jüngern dreÿern des Umbgeldts, anderseit neben herren Johann Michael Brackenhoffern Amptmann der Pflegt Illkirch hinden uff Johann Samuel Nagel den Statt Kieffer stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen S. T. Herr Joh: Reinbold Friderici, alter Ammeister XIII. und Scholarcha alß pfleger, und Hr. Jacob Wencker U. J. Ddus und Reg: Archivi alß schafner der Ottoinanisch. Stiftung dero hierinn stehendes Capital ihrer außag nach gehöre, haben gegensein Michel Provin würts Zuem Kaÿßer alß nunmahligen besitzers hierinn stehend. haußes (quittung) Actum den 11. Junÿ 1720.

Les héritiers collatéraux d’Anne Elisabeth Schwab vendent la maison au notaire Jean Frédéric Redwitz

1690 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 45-v
Georg Friderich Schwab d. Musicant und hans Martin Schwab, der Krämer beede alß weÿl. Mariæ Elisabethæ gebohrner Schwäbin, Johann Ulrich Kuhnen gewesener haußfrauen heredes ab intestato, So dann H. Johann Jacob Hirschel, E.E. Kl. Raths beÿsitzer, und auß deßen Mittel anstatt Magdalenæ gebohrner Schwabin, Jacob Wund. deß würths zu Westhoven haußfrau, auch Ursulæ und Annæ Mariæ Schwabin, ihrer beed. ledig. Schwestern und übriger fremdber Erben hierzu insond.heit Deputirter
in gegensein H, Johann Friderich Redwitzen, Notarÿ Publ.
Hauß, Hoff, hind. hauß, und deren hoffstätte, sambt allen deren Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier in der großen Stadelgaß, einseit neben H. Johann Michael Brackenhoffern, Ambtmann der Pflegt Illkirch, and. seit neben H. Georg Friderich Camehlen alten dreÿern deß Pfenningthurns, hind. auff die Schneid. Knecht herberg stoßend gelegen, von welcher behaußung 75 lb Capital (So dann umb 125 lb Capital verhafftet), geschehen umb 225 pfund

Jean Frédéric Redwitz et Eve Roll hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Frédéric Theurer et du substitut à la Chancellerie Jean Frédéric Rebhan. En marge, quittance remise en 1720 à Michel Provin

1693 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 687-v
H. Joh: Friderich Redwitz, Notarius Publ. und Fr. Eva gebohrne Rollin, deßen ehelich haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. hans Jacob Hammerers deß Sattlers, und H. Christoph Andres Redwitzen, commis auff der Post, Ihres respect. tochtermanns und leiblich. Sohns
in gegensein Hn Johann Friderich Theurers, Schaffners der Fabric deß Münsters, und Hn Johann Friderich Rebhans Cancellariæ Contractuum substituti – angezeigt und bekandt, daß Sie beede Eheleuthe, welche Kein ohnveränd. sondern krafft Ihrer Eheberedung ein gemein theilbar guth haben, schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hind.hauß, und deren hofstätte, sambt allen den. Gebaüen, recht. und zugehördten, allhier in der großen Stadelgaß, einseit neben Hn Johann Sebastian Gambßen XV.er anderseit neben Hn Georg Friderich Camehlen, alten dreÿer deß Pfenningthurns, hinten auff die Schneid. knecht Herberg stoßend gelegen,
[in margine :] (…) in gegensein H. Michael Provin deß würths zum Kaÿßer alß jetzmahligen possessoris hierinn stehenden haußes (Quittung) den 1. Julÿ 1720

Christophe André Redwitz loue au nom de son père Jean Frédéric Redwitz la maison au tapissier Claude Camel

1694 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 566
Christoffle André Redwitz, au nom du Sr. Jean Frederic Redwitz Notaire son pere
bail au Sr Claude Camel, tapissier
une maison, avec tous ses appartements et commodité sans en rien reserver ny excepter tout ainsy comme il en a jouy desja depuis quelques temps, Ce présent bail fait pour deux années consécutives à commencer à la St Michel de l’année courrante, moyennant la somme de 210 livres tournois

Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1707 après la mort d’Eve Roll et 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1718 après la mort de Jean Frédéric Redwitz.

Les enfants de Jean Frédéric Redwitz hypothèquent la maison au profit d’Anne Barbe Lers née Kürsner

1718 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 303-v
Eva geb. Redwitzin Joh: Jacob Hammerers sattlers geschiedene hausfr: beÿständlich H. Joh: Heinrich Lang sen: Not. publ: weilen unbevögtigt, Item Anna Maria geb. Redwitzin beÿständlich H. Christoph Michael Hoffmann Not. publ. ihres mariti wie auch H. Leonhardt Hirschel fischhändlers und H. Joh. Heinrich Schattenmanns specierers
in gegensein Fraun Annæ Barb. Lerßin wittib geb. Kürßnerin beÿständlich H. Andres Keiflin jurium practici ihres Curatoris – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der großen Stadelgass, einseit neben Grillet anderseit neben H. Dd Faber hinten auff (-)

Les enfants de Jean Frédéric Redwitz vendent la maison moyennant 1675 livres à Michel Provin, aubergiste à l’Empereur (rue du Faisan)

1720 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 173
(1675) Frau Eva geb. Redwitzin beÿständlich Joh: Stephan Des Georges glaßhändlers weilen unbevögtigt, Item Fr. Anna Maria geb. Redwitzin beÿständlich H. Christoph Michel Hoffmanns ihres Ehevogts (Christoph Michael hoffmann Nots. uxorio nomine)
in gegensein Michel Provin würths zuem Kaÿßer
hauß hoff hinterhauß und deren hofstätten sambt allen gebäuden, rechten und zugehörden in der Großen stadelgaß, einseit neben H. faber U.J.LDdo anderseit neben Grillet, hinten auff Hintzling stoßendt – um 75, 125, 250, 250 und 100 Capitalien verhafftet, geschehen um 875 pfund

Originaire de Gonesse, le valet de chambre chez le commandant du Fort de Pierre Michel Provin épouse en 1706 Marguerite Clad, veuve du cantinier Léonard Lavigne : contrat de mariage, célébration
1706 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 756
Eheberedung – Michel Prouin Cammerdiener beÿ hrn. Comendanten au fort de la port de Pierre alß hochzeiter ane einem
So dann Margaretha geb. Cladÿ weÿl. lienhard la Vigne gewesenen Cantinen Würths auff hievorbemelter Festung hinterlassen Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Friedrich Clad Chors geisten zum alten St Peter Ihres leiblichen bruders alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 81)
Anno domini 1706 Die vero 25 Mensis Octobris à me solemniter inthoniozati et copulati sunt (…) Michael Provin de Gonesse ex una et Margaritha Claudina relicta vidua dicti Lavigne ex altera partibus cuius testes fuerunt (signé) michel prouin, +, steffan Cladt burger mester in forluigi (i 43)

Veuf originaire du Limousin, Léonard Cluzeau dit Lavigne épouse en 1690 Marguerite Clad originaire de Sarrebourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 57)
die 7.ma May an. 1690 honestus Leonardus Cluseau dictus la Vigne viduus parochiæ de la haute Marche Diœcesis du Limousin et honesta et virtuosa Margaretha Gladin Sarburgensis præmissâ trinâ proclamatione rite ac decenter Matrimonio Juncti sunt (signé) Leonard Cluseau, + Margaretha Cladin

Cantinier au fort de Pierre, Léonard Lavigne meurt en mars 1706
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 62)
Anno domini 1706 Leonardus Lavigne caupo in fortalitis viæ Lapideæ, maritus Margarithæ Cladin ultimum vitæ diem clausit die 22. Martÿ 1706 circiter quintâ matutinam, febri pedechiali enecatus, omnibus sacramentis præmunitus, postridie ad S. Petrum seniorem solemniter intumulatus requiescit in pace (i 34)

Malade, Marguerite Clad fait son testament dans la cantine du Fort de Pierre. Elle fait des legs à sa fille Anne Lavigne et à ses frères et sœurs à Fort-Louis et à Strasbourg
1713 (25 .7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – fut presente Dle Marguerite Clade femme du Sr Michel Provin, Cantinier au fort de Pierres en cette ville, gissante au Lit malade de Corps dans La Cantine dudit fort, dans un des appartemens d’enbas a La gauche en entrant dans Ladite Maison ou Cantine, toutes fois parfaitement Saine d’esprit, d’entendement et ayant La parole Libre
(…) Plus donne & Legue a Christine Schlesinger sa Niepce natiue de fort Louis aagée d’environ 18 ans la somme de 1000 Liures (…) six chemises et des bonnets a La française qui seront donnés a Anne La vigne fille du premier Mary d’elle Testatrice (…)
Plus donne & Legue a Claudine Schlesinger son autre Niepce, soeure de lad° Christine (…)
Au Nommé Jacques Clade Bourgeois aud. fort Louis Son Nepveux (…) à Jean Clade aussy son Nepveux, (…) a sa filleule Margueritte Cladine fille de Jacque Clade son Nepveux aud. fort Louis, Plus aux enfans de feu frederich Clade son frere viuant sacrisatin a St Pierre Le vieux de cette ville (…)
Et Comme elle veut nommer un héritier universel du reste de ses biens elle veut et odronne que son Cher Espoux Michel Provin soit jnstitué
[in margine :] Annulé le 29° aoust 1714 (…) d’autant qu’elle auoit actuellement dotté une de ses Niepces Nommée Christine Henin

L’aubergiste Michel Provin originaire de Gonesse devient bourgeois par sa femme Marguerite Clad en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 813
Michel Provin der würth Von Gonese, Nicolas Provin becken daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Margaretha Cladi gratis, wird beÿ den Freÿburgern dienen. Juravit d. 19. Ejusd. 1715.

Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Die Herren Zunfftmeistere De Annis Seq. 1741, Hr Michel Provin, C.R, vide fol° 123.b

Marguerite Clade meurt en octobre 1741 en délaissant des héritiers collatéraux institués par testament. La masse propre au veuf est de 489 livres, celle des héritiers de 840 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 300 livres, le passif à 1 335 livres. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Empereur rue du Faisan.
1741 (4.12.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 16) n° 243
Inventarium über Weÿl. Fraun Margarethæ gebohrner Clade, S.T: Herrn Michel Provin des würths undt Gastgebers zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths Alten Beÿsitzers, wie auch Burgers Zu Straßburg geweßener ehelichen Haußfrauen seel. Verlaßsenschafft auffgerichtet Anno 1741 – welche Montags den 30. des Monaths Octobris 1741 Jahres dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, hinter Ihro sich Zeitlich verlaßen, welche Verheurathet mit sowohlen auff das, von dem hinterbliebenen H. Wittiber vorgedacht, alß auch dem Ehrengeachten H. Laurentii Dubuisson den bedienten in allhießigen Kauffhauß und burger hieselbstensein des H. Wittibers Nechsten allhier seinen* Anverwanthen und Zwar auß Ursachen weilen man auß der Abgeleibten frauen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi paragr. 25.to noch zur zeit nicht wißen Kan wer deroselben nach sein des hinterlassenen Wittibers alß dießorts wÿdumbß: Niesers Erfolgtes tödlichen von hinnenscheiden Erben seÿn werden (…) durch den Wittiber wie auch Anna Mariam Bälberin von Ruffach und dann Mariam Magdalenam Ottoin von Straßburg gebürtig beede dienst Mägdte im Hauß (geäugt und gezeigt) So beschehen und Angefangen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Monntag den 4. des Monats Dec. A° Dni 1741.

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der so genandten Faßahnen gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft alß gehörigen, dahero hernacher beschriebenen zum Kaÿßer genandten würths und Gast behaußung alß volget befunden hat
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Oben Auff der Obersten Bühne, Inn der Officiers; Stuben, Inn deß officiers: Knechts C., Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor der Cammer C, Inn der Cammer D, Vor der Cammer Lit. D, Inn der Mägdt Cammer, Inn der Cammer E, Inn der obern Stub Cammer, Inn der Obern Gast Stuben, Vor der obern Gast stuben, Inn der Obern Camin Cammer, Inn der untern Gast stuben, Inn der unteren Küchen, Inn dem Keller
(f° 22) Eÿgenthum ahne einer Würths behaußung zum Kaÿßer genandt so T. Nemblichen eine behaußung das würths und Gasthauß zum Kaÿßer genandt (…)
(f° 28) Copia der dem 19. oct. 1706 in allhies. C.C. Stuben verwahrten Heuraths Verschreibung – Persönlich erschienen Michel Provin Cammerdiener beÿ H. Commandanten au fort dela port de Pierre alß hochzeiterer, So dann Margaretha gebohrene Cladjin weÿlandt Lienhard Lavigne, geweßenen Cantinier Würths auff hie vorbemelder Festung, hinterlassene wittib, so ohnbevögtiget, mit beÿstandt Johann Friedrich Clad Cohr: Sigristen zum Alten St Peter Ihres leiblichen bruders als Hochzeiterin am Andern theil
(f° 29) Copia des Testamenti nuncupativi sub dato 21. Aprilis 1731, le sieur Michel Provin Cabaretier à L’Empereur et Damoiselle Marguerite née Clade son Epouse, bourgeois de laditte ville de Strasbourg, sains de Corps, d’Esprit et d’entendement (…) 5. le testateur legue à Dlle Anne Dubuisson née Prouin épouse du Sr Rodhé Dubuisson Grenatier et bourgeois a Paris sa sœur, 6. à Jeanne Dubuisson fille de ladite Anne Dubuisson née Prouin, 7. à Laurent Dubuisson employé dans la Kauffhouse et bourgeois de la ville de Strasbourg, 8. à Dlle Marie Anne Dubouchet née Dubuisson épouse du Sr Pierre Dubouchet marchand et bourgeois de la ville de Strasbourg, 9. la testatrice lègue au Sr Jean Clade Cabaretier et bourgeois à Fort Louis, 10. à Marguerite Clade femme du Sr Georges Stolzer cordonnier audit Fort Louis, 11. Christine née Hennin épouse du Sr Joseph Chevry marchand et bourgeois de Strasbourg, 12. Marguerite fille de lad. Dlle Chevry sa filleule, 14. Dlle Rosine Schoulz née Clade épouse du Sr Jean Schoulz bourgeois et tailleur de pierres de la ville de Strasbourg, 15. Dlle Jacobée Lagarde née Clade femme du Sr Louis Lagarde Chirurgien en cette ville, 16. le Sr Leopold Clade marguillier et bourgeois de la ville de Strasbourg et au Sr Godefroi Clade Curé à Haslach et au Sr Frédéric Clade maître d’ecole a Hittenheim freres, 18. à Madeleine Kandin native de Strasbourg ci devant sa servante (…) fait rue des faisans paroisse St Etienne dans la maison ou pend pour enseigne l’Empereur aux testateurs appartenant en propre dans un poële dont les fenêtres donnent dans la Cour de la maison, Ph. Jac. Marbach Not.
Copia der Codicillarische Disposition vom 20. Augusti 1736, Not. Ph. Jacob Marbach
(f° 41) Ergäntzung des H. Wittibers in den Ehestand vor ohnverändert gebrachten stehender Ehe aber agegangenen Vermögens, Nach Anleitung deß über Ihr den Ehe Persohnen (…) in den Ehestandt einander Zugebrachter Nahrungen vor herrn Johann Cast E.E. Kleinen Raths Actuario
(f° 43) Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten Nahrung de dato 20. oct. in A° 1706. auffgerichtet hieoben allschon angezogenen Inventarÿ
(f° 50) Norma hujus inventarji. Der H. Wrs ohnverändertes Vermögen, Sa. Hausraths 2, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Schulden 150 lb, Sa. Ergäntzung 333 lb, Summa summarum 489 lb
Solchemnach wirdt auch der Erben ohnv: Nahr. inventirt, Sa. Hausraths 40 lb, Sa. lähren Faß 2 lb, Sa. Silbergeschmeids 14 lb, Sa. goldener Ring 7 lb, Sa. Ergäntzung 914 lb, Summa summarum 990 lb – Schulden 150 lb, Compensando 840 lb,
Endlichen volget auch die Beschreibung des Gemein verändert und Theilbahren Guths, Sa. Hausraths 289 lb, Sa. Mehls 5 lb, Sa. Wein und lährer Faß 815 lb, Sa. heu habern und Stroh 13 lb, Sa. brenn: holtzes 14 lb, Sa. Silberschmeids 52 lb, Sa. Gold. Ring 7 lb, Sa. baarschafft 558 lb, Sa. Eÿgenth. ahne I. behaußung 1750 lb, Sa. Pfenning Zß hauptgüter 750 lb, Sa. Schulden 42 lb, Summa summarum 5300 lb – Schulden 1335 lb, Restirende Theilb. Verlt. 3985 lb, Legata 1307 lb, Schluß summ 5294 lb
(Documenta) Pièces par les héritiers Jean Gaspard Geyer

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 137
Freÿburger F., N. 8552 – Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Cladi H. Michel Provin Gastgebers Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 287., 5294 lb 9 ß 7 d die machen 10.600 fl. Verstallte 12.000 fl.
Ext. Stallgelt 1742. 19 lb 7 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 6 lb 7 ß 6 d, summa 25 lb 16 ß 6 s
dt. 18. Junÿ 1742
Abzug. die samtliche dem Abzug underworffene Legatarÿ haben Von Gn. Herren den XV. moderirter maßen Zu erlegen 22 lb 5 ß 10 d
dt. 27. Junÿ 1742.

Les héritiers non bourgeois qui habitent Strasbourg, à savoir Alexis Léopold Clade, sacristain à Saint-Pierre-le-Vieux, Jacqueline Clad femme du chirurgien Louis Joseph La Garde et Anne Richmann, veuve âgée de 76 ans demandent à être exemptés du droit de détraction. Les Quinze suivent l’avis du préteur royal en réduisant au quart les sommes à régler.
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Abzug weÿl. Margaretha Cladin H Michel Provin. 381, 389, N 165
(p. 381) Sambstag d. 16. Junÿ 1742. [Mo]ß nôe. Alexius Leopoldi Clade des sigristen beÿ dem Alt. St. Peter alhier prod. Vnderth. Mem. pt° Abzugs. Erk. Ober Stallherren. (idem notes p. 164)

(p. 389) Sambstag d. 23. Junÿ 1742. – Alexius Leopold Clade, Jacobe Cladin und Anna Richmännin pt° Abzugs
Obere Stall Herren laßen per me reassumiren was den 2. hujus wegen einigen durch weÿl. Margaretha Clade H Michael Provin E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Verstorbener Ehefrauwen durch deren Testament Verschaffte Legaten beÿ MGHh Vorgekommen und darauff berichten, daß deß Provin gebohren Clade auch deren Bruder Alexis Leopoldi Clade dem Sigristen Zum Alten S. Peter 200 fl. Jacobe Cladin an Louis Joseph La Garde Chirurg den allhießigen Schirmern Verheurathet 250 fl. undt Anna Richmännin 100. fl. Legats weis, durch gemelt dero Testaments Verschafft, und weilen all dieße dreÿ nicht in dem hiesigen burgerrecht stehen, so seÿe denenselben der Abzug auß der Statt stall mit 55. fl. angesetzet word. dieße 3. hatten aber den 16. huj. ein Underth. Mem. producirt und gebetten Mghh. gnädig geruhen wolten Sie Von sothanen Abzug gnädig zu befreÿen, in ansehung Sie alle dreÿ gebohren Königl. Underth. und all desjenigen, insonderheit gedacht Richmännin so eine arme 76. Jährige wittib, des Ihrigen bedürffig seÿen, Auff geschehene Weißung habe ged. Alexius Leopold Clade beÿgesetzt, er seÿe Sigrist Zum Alten S. Peter, und also unter der protection Ihro Eminenz des herrn Cardinals, und weil die bischoffliche freÿ, alß Vermeine er ein gleiches Zu genießen. Nahmens der 2. Imploranten seÿe erschienen ged. dero Maritus, welcher gemeldt er seÿe schon 40. Jahr hier in dem Schirm und habe Zuvor in denen Gendarmes gedienet, die dritte Supplicantin habe beÿgesetzt sie seÿe hochst bedürffig und schon 6 Jahr ein wittib, Sie seÿe mit der Verstorbenen Testirerin ge[sch]wistrig Kind gewesen welche Ihr dießes Legat aus mittleÿden Verschafft Sie aus derer bettel Zu erretten. Man habe hievon das Hrn Prætoris Regÿ Excellenz nachricht gegeben, welcher der Meinung dahien de(clarirte daß) dieße 3. supplicanten mit allem favor Zu traitiren, undt dießer Abzug etwa auff die quart Zu moderiren. Es stehe also Zu Mghh. was sie erkennen wollen. Erkant, wird dießer Abzug auff die quart moderirt.

Michel Provin se remarie en 1743 avec Marie Catherine Kratzer veuve de Jean Georges Kuntz
1743 (28. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung So Zwischen T : Herrn Michel Provin, dem vormahligen würth und Gastgeber Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths der Zeit wohlverordneten beÿsitzern auch burgern Zu Straßburg, alß dem Herrn Bräutigamb ahne Einem
So dann Frauen Mariæ Catharinæ Kuentzin gebohrner Kratzerin weÿl. Hn Joh: Georg Kuentzen geweßenen burgers alhier seel. hinterbliebenen Wittib beÿständlich H. Peter Gombault deß bildthauers auch burgers Zu Straßburg Ihres ane Vogt statt erbettenen Assistenten, alß der Fr: Hochzeiterin ahne dem Andern Theil
Zum Fünfften thut Sie die Frau Brauth Ihrem werth geehrten Hern Bräutigamb hiengegen im Fall Sie Gottlichem Rathschluß nach, vor demselben dieße Zeitlichkeit gesegnen müßte, An einem Lebtägigen auch rückfälligen wÿdumbs: Genuß Ihre ahne der allhiesigen Fassahnen gaß 1. seith neben Hn secret. Willmanns Erben, 2.s. neben H. Lung dem Schloßer gelegener hinten auff erst: Gedachten Willmännischen Erben stoßende Behaußung Für Freÿ leedig und Eÿgen
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen statt Straßburg Freÿtags den 28. des Monaths Junÿ A° Dni 1743. (signé) michel prouin comme fiance, Maria Catharina Kuntzin wittib alß hochzeitterin

Michel Provin meurt en 1743 en délaissant pour héritiers les enfants de Laurent Dubuisson et d’Anne Marie Morel après avoir fait un legs à sa sœur Anne Provin veuve de Roch Dubuisson à Paris. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Empereur. La masse propre à la veuve est de 586 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 5 916 livres, le passif à 1 057 livres.
1743 (27.8.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 17) n° 258 (acte en partie endommagé par l’humidité en haut à droite)
Inventarium über Weÿl. H. Michel Provin des gew. Würths und Gastgebers auch E. E. Kl. Raths beÿsitzers vndt burgers Zu Straßb. seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in Anno 1743 – welcher Montags den 12. Augusti fürwährenden 1743.ten Jahrs dieses Zeitleiche mit dem Ewigen Verwechßelt, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auff deas sowohlen von der hernacher gemelten hinterbliebenen wittib, alß auch deß seel. Verstorbenen, vermög deß hernach copeÿlich Eingetragenen Testam: Nuncupativi instituirten (…) Erben geordnet und geschworenen Vogten (…) durch die viel Ehren undt Tugendbegabte frau Mariam Catharinam Provin gebohrene Kratzerin, die dießorths hinterlaßene Wittib, mit assistentz deß Ehrenachtbahren Hn Peter Gombault, bildt: hauers undt burgers Zu Straßburg, alß deroselben auß Mangel eines geschwornen Vogten hierzu erbettenen beÿstandts, wie auch H. Frantz Jos: Böhmen den Herren Knecht und die Tugendreiche fr: Annam Mariam gebohrnene Morellin deßen Ehefrau, so dann Annam Mariam Bergerin gebürtig von Ober Ehnh. die dienst: Magdt im hauß (geäugt und gezeigt) – So Geschehen undt Angefangen Allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg (…) Dienstags den 27. deß Monaths Augustj A° 1743.
Denominatio haeredum. Der seel: Verstorbene herr Michel Provin Eingangs gedacht hat Krafft deß hernacher Copeÿlich Eingetragenen d. 13. Marii A° 1743 auffgerichteten Testamenti nuncupativi §° 13. zu Erben instituirt und verlaßen wie volget, Nahmentlichen und 1. Jungfr: Mariam Margaretham Sophiam Dubuisson so in circa 17 Jahr alt, 2. Mariam Margaretham welche 12 undt Ein halb Jahr alt vndt dann 3. Mariam Elisabetham die Dubuissonin welche letztere 3 ½ Jahr alt, samtliche vorhergememte 3. geschwüsterdte aber weÿl. H. Laurent Dubuisson deß geweßenen bedienten in dem Kauffhauß und burgers zu Straßburg mit fr. Anna Maria geb. Morellin so nunmehro ahne den wohl Ehrengeachten und gelehrten H. Frantz Joseph Böhm den Ammeister Knecht verheurathet ehelich erzeugte Kindter, alß deß seelig verstorbenen per Testamentum instituirte Erben (…) ferner persönlich zugegen gewesen der auch Ehrengeachte H. Johannes Schultz der Schneider alß derenselben (…) geordnet undt geschworener vogt
Wobeÿ noch ferner zugegen geweßen Fr. Anna Dubuisson geb. Provin, weÿl. H. Roché Dubuisson gew. burgers zu Paris seel. fr: Wittib alß deß abgeleibten Schwester (als Legatarin)

Bericht so die Fr. wittib Erstattet und resp. vergl. so zwischen Ihro d. Fr. Wittib. und dero Vogten heut dato getroffen word.. Zu wißen seÿe hiemit, demnach die dießorths hinterbliebene fr. wittib beÿ vorgenommenen gegenwärtigen Inventur und ableßung der zwischen Ihro undt dero verstorbenen, Ehemann seel. ahne zeit Ihrer verheurathung (…) gepflogenen Heuraths: Verschreibung die Nachricht Erstattet wie daß Ihre in d. Ehestand gebrachte Nahrung werden inventirt und æstimirt, hiengegenn aber die Haußhaltung die wenige Zeit Ihres mit einander geführten Ehestand es lieber, auß deß abgeleibten Guth in den Ehest. gebrachten Mitteln geführt, mithin alle außlaagen und uncösten bestreitten worden (…) in maßen Sie solche theils angegeben, theils auch nach Annleitung deß über weÿl. fr. Margaretha Provin geb. Clade deß Abgeleibten seel. erstern Ehefrauen Verlaßenschafft Inventarii sich hervorgethan habe (…) Actum beÿ d. Inventat: Geschäfft Dienstags den 23.ten Aug. A° 1743.
Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der bruder: hoff gaß gelegen weÿl. H. Johann Jacob Gerbers gew. Inspectoris in allhiesigen Umbg. hauß u. b. Au Straßb. seel. Nachgelaßene Erben eÿgenth. Zuständigen von dem seel. Verst. Zum theil in Lehnung gehabte behaußung, befunden worden, wie volget.
Ane Höltzen und Schreinwerck, Inn der Sterbbehausung Oben Inn der Camin Cammer, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Kuchen, Inn der Wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben
(f° 23 v) Eigenthum ahne j. würths behaußung so der fr. Wb. ohnv: W. (…)
(f° 25) Copia der den 28. junÿ 1743 vor unterschriebenen Notario auffgerichteten Heuraths: Verschreibung zwischen dem wohl Ehren: vesten und groß achtbahren herrn Michael Provin dem wittiber E.s E.n Kleinen Raths der zeit wohlverordnetem beÿsitzer und vormaligen Gastgeber zum Kaÿßer, So dann der Viel Ehr und tugendbegabten Fraun Maria Catharina Kuentzin geb. Kratzerin weÿl. H Joh: Georg Kuentzen auch burgers allhier wittib, 5 Thut sie die frau Braut Ihrem H. Bräutigam zu einem lebtägigen auch rückhfälligen wÿdumbs: genuß Ihro ane der Faßanen gaß 1.s neben H. Secretarÿ Willmanns seel. Erben 2.s neben H. Lung dem Schlosser gelegen hinten auf erst gedachten Willmänischen Erben stoßende behaußung für freÿ ledig und eÿgen [Joint exempalire du contrat de mariage sous papier dominoté]
(f° 27) Copia deß Verstorbenen H. Provin sub dato 13. mart. 1743 auffgerichteten Testamentum – zu sich in Einen hinter der Kirch Sti Nicolai gelegen weÿl. Mr Matthiæ Arnoldts gewesenen Kieffers Wittib Erben gehörigen behaußung, in erstgemelder behaußung von Ihme bewohnend: in dem hoff befindlichen obern Stuben mit denen Fenstern dahin aussehend (…) 5. Frauen Annæ Dubuisson geb. Provin weÿl. H. Roche Dubuisson gew. burgers zu Paris Wittib alß seiner Schwester, 7. fr. Jeanne Dubuisson vorgedachter Frauen Annæ Dubuisson alß seiner Schwester tochter so ahne einem Charcutier zu Paris verheurathet, 8. fr. Maria Anna Dubouchet geb. Dubuisson weÿl. Pierre Dubouchet gewes. burger und handelsmann zu Straßburg Wittib alß seiner zu Paris dermalhlen sich auffhaltenden zweÿter Schwester Tochter, 13. zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben weÿl. H. Laurentii Dubuisson des bedienten in allhies. Kaufhauß seines Vetters nachgelaßene 2 Kindern nahmentlich (…)
(f° 32) Norma hujus inventarii. Der Fr: Wittib ohnverändertes und eÿgenthümbliches Vermögen, Sa. hausraths 19 lb, Sa. Silbers 17 ß, Sa. der Goldenen Ring 4 lb, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behaußung 275 lb, Sa. Schulden 500 lb, Summa summarum 799 lb – Schulden 212 lb, (Nach deren Abzug) 586 lb
Solchemnach Volget auch die Beschreibung der überigen Verlt. welche zufolg deß berichts und Vergleichs:/ denen Erben ohne unterschied alß ohnv: u. Eÿgen zu zuscheiben, Sa. Hausraths 114 lb, Sa. Weins 134 lb, Sa. Silbers 77 lb, Sa. Gold. Ringe 7 lb, Sa. Baarschafft 2013 lb, Sa. Eÿgenthumb ahne einer Behaußung 175 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Activ: Schulden 1070 lb, Summa summarum 5916 lb – Schulden 1057 lb, (Nach deren abzug) 4859 lb – Legata 1015 lb, Compensando 3344 lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Schluß oder Verstallungs Sa hujus Inventarji 5745 lb
Wÿdumb, So die hinterbliebene Fr. Wittib lebtägich zu genießen hat, zufolg eines über weÿl. H Joh: Georg Kuntzen des ges. burgers allhier Ihres vorogen ehem. seel. Verl. gezogenen ohnviegr. Calc.
Wÿdumb, Welche, der Verstorbene H. seel. auß deßen vorigen hausfrau zu genießen und haben gehabt, Nach Anleitung weÿl. Fr. Marg. Provin geb. Claude deß in gott ruhens H. Ersteren Ehefrau seel. vor mit den 20. Aug. in A° 1736. auffgerichteten Codicillar. Verordnung
(Documenta) – 9. sept. 1743, comparue Dame Anne dubuisson née Provin femme de feu le Sieur Rocher Dubuisson bourgeois de Paris assistée du Sr Louis Armand Sance maître d’hotel de Son Excellence Le preteur et bourgeois de Strasbourg
– le 12. 8.br 1748 Not. Ph. Jac. Marbach, Etienne Pingard bourgeois chandelier tuteur des enfants mineurs de Pierre Dubouché bourgeois de cette ville nommé Marie Agathe et Nicolas Maurice (Quittance)
Designatio Alles dasjenich so Fr Maria Marg: [-] Montflambert geb. Dubuisson H. Johann Nicolaj Montflambert des Perruquier und burgers zu Straßburg Ehefrauen alß der seine weÿl. herrn Michel Provin gew. Gastgeber zum Kaÿser (…) p. Testamentum instituirte Erbin (…) assigniret
Summarische berechnung, 14. mart. 1746

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 200 florins (1 100 livres) sur un total de 11 000 florins et que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 246-v
Freÿburger N 9025 – Weÿl. H. Michel Provin geweßenen Gastgeber und E E Kleinen Raths beÿsitzers Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach
Concl. Fin. Inv. ist fol. 198.b, 5745. 14. 10.
gehet ab wegen 750. lb Zu Vier pro cento angelegtem Capital 150. lb Und außständige nicht genoßene activa 66. 17. 7. Summa abgangs ist 216. 17. 1. restirt 528. 17. 3., die machen 11.000 fl. Verstallte nur 8300. fl. Zu wenig 2200. fl.
Weilen aber 1742. mit 12.000 fl. Verstallt worden alß wird der Nachtrag allein gerechnet auff zweÿ Jahr in duplo à 8 lb 2 ß – 16. lb 4 ß
Und Zweÿ Jahr in simplo – 8. lb 2 ß
Extat das Stallgeltt 1744. – 18 lb 12 ß
Marzahl – 4 ß 6 d
die frau Zu Zuschreiben – 2 ß 6 d
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 6 lb 2 ß 6 d, Summa 49 lb 10 ß
Auf übergebenes Memoriale nachgelaß – 5 lb 2 ß, restirt 41 lb 8 ß
Abzug. Fr Anna gebohrne Provin weÿl. H. Roche Dubuisson burgers Zu Paris wittib hat Von 500 lb legat den Abzug Zu erlegen mit 50. ln d So den 9. Sept. 1743. erlegt und Verechnet worden, vide Rechnung fol. 22.b
Fr. Anna Dubuisson so an einen Charcutier Zu Paris Verheÿrathet Von 100. lb legat Abzug 10. lb
Michel Gaignier der Ledige bildschnitzler Von 10 lb d legat 1. lb (summa) 52. lb 8 ß
dt. 12° Februarÿ 1744

Michel Provin et Marguerite Clad vendent la maison au fabricant de chandelles Etienne Flachon

1730 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 394
Michel Provin der Gastgeber zum Kaÿßer ([in fine :] Margaretha Provin geb. Cladin in diesen verkauf consentirt)
in gegensein Estienne Flachon des Liechtermachers mit beÿstand Estienne Bonvallot Schloßers
Eine Behausung bestehend in vorder: in hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, denen liergerligen im Keller und allen mobilien so sich in denen zur einquartirung bestimbten officiers und knechts kammern befinden, welches hauß ahne der großen Stadelgaß, einseit neben H. Grillet dem ajusteur in der Königl. Müntz allhier, anderseit neben S.T. H. Frantz Joseph Geiger alten ammeisters und dreÿzehner hinten auff die gastbehausung zum weißen schwanen H. Johann Bernhard Henenberg Fünffzehen Secretario gehörig, dazwischen ein dohlen stoßend – um 2250 pfund

Etienne Flachon épouse en premières noces Claudine Chanoine (voir le contrat de mariage de 1731). Il se remarie en 1721 avec Elisabeth Richard, fille de Richard Richard et veuve de Joseph Brunier.

Le savoyard Joseph Brunier (originaire de Saint-Béron, variante de Saint-Bénigne, en Savoie d’après le registre de bourgeoisie) épouse en 1704 Elisabeth Richard.
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 134) 15. die Aprilis 1704 sacro matrimonii juncti fuerunt honestus juvenis Josephus Brunier Sabaudus et pudica virgo Elizabetha Richard argentinensis + signum sponsi, + (signum sponsæ (i 69)

Ancien habitant de Kehl établi à l’Esplanade, Joseph Brunier sollicite auprès des Quinze le droit d’exercer le métier de fripier. Le droit lui est accordé à condition qu’il devienne bourgeois.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
(f° 255-v) Sambstags den 5. Septembr. 1705 – Joseph Brunet Ca. E. E. Zunfft zur Möhrin
G. jun. noîe Joseph Brunet des Schirmers Ca. E. E. Zunfft zur Möhrin, prod. unterthäniges Memoriale, vndt bitten, umb erlaubnus das Altgewänder wesen Zu treiben. K. Citatus præs. weilen Implorant weder Schirmer noch burger, also keines weegs dießes recht Zu prætendiren hat, als bittet demselben gleich ipse Limine abzuweißen Ref. exp. G. weilen Pplis bißhero Zu Kayl wohnhaft geweßen anietzo aber herein vndt auff die Esplanade Zu Ziehen undt sich in den Schirm zu begeben willens als bittet wie vor. K. priora.
Erkant Wann Implorant daß Er in d. burger Recht auff genommen worden bescheinen wirdt, soll alß dem ferners ergehen was recht ist.

Joseph Brunier originaire de Saint-Benin en Savoie et Elisabeth Richard originaire de Strasbourg acquièrent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu la Mauresse.
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1257
Joseph Brunnier V. St. Benin en Savoye der frippier Vnd sein Fr. Elisabetha Bichard V. hier erkauffen d. burgerrecht p. 2. gold fl. mit ihrem Kind ist es bey ordnung gebliben V. Wird beÿ EE Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 26. Dito [9.bris] 1705.

Testament de Richard Richard et accord entre la veuve et les trois enfants dont Barbe femme de Joseph Brunier
1712 (8 avril), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – Cejourd’hui 8° du mois d’auril 1712 (…) fut present de Richard Richard Mareschal et Manant de cette ville demeurant pres La Gerbe d’or estant au Lit Malade de Corps Mais paroissant sain d’esprot, d’entendement, de Memoire et jugement (…)
Item Veut et ordonne Ledit Testateur que ses enfant et heritiers cy apres denommés executent de point et point Le Contrat de mariage passé entre Luy et sa femme moderne et Luy donnent encore au pardessus dudit contrat La somme de 200 livres argent d’alsace, Vne fois payée, si mieux jls n’ayment Luy donner La jouissance d’une Chambre de La Maison qu’il delaisse vis à vis La Rocher d’honneur qui luy appartient en propre pour par elle y habiter sa Vie durante sans payer Loyer ny en pouvoir estre destituée qu’au moyen du payement desdites 200 livres.
Et a l’egard de tous ses autres biens meubles et immeubles qu’jl delaissera au jour de son deceds Il ordonne que ses trois enfants François, Barbe et Marie Richard en seront hertiers universels pour les partager entre eux par Egales portions (…)

15 avril 1712 – Accomodement entre les Enfants de Richart – furent presens Marie Lyone veuve de feu Le Sr Richart Richard Viuant Maerschal et Manant de cette ville d’une part
Le Sr François Richart horlogeur de S. A. Royale de Lorraine étably à Luneville, Joseph Brunniet Marchand fripier audit Strasbourg pour et au nom de Barbe Richard son Espouse et encore Marie Richard soeure et belle soeure respectiue desd. Comparants d’eux authorisés a L’effect des presentes d’autre part
(les enfants donnent à Marie Lyone 400 livres)
(signé) Richart, marie richart, + marque de Marie Loyonne, + marque de Joseph Bruniet

Originaire de Givors, Etienne Flachon se remarie avec Elisabeth Richard veuve du fabricant de chandelles Joseph Brunier : contrat de mariage, célébration. L’inventaire après décès de Joseph Brunier est dressé par le receveur de Saint-Marc (voir l’inventaire ci-dessous, 1725)
1721 (22. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 169
(Mariage) furent comparus le sieur Estienne Flachon faiseur de Chandelles de la paroisse de Chivor dans le lionnoy assistée du Sr Estienne bonvalau Serrurier et Manans de Strasbourg d’une part
Et la Damoiselle Elizabet Brun née Richard veuve du sieur Joseph Brunier en son vivant faiseur de Chandelles et bourgeois de Strasbourg assistée du sieur Michel la londrois Cavaretier bourgeois de lad° ville en qualité de Tuteur de l’autre part
Strasbourg le 22. 7.bre 1721. (signé) Estienne flachon + le signe de l’espouse

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)
Hodie Anno 1721 die vero 30 Mensis 7.bris duabus proclamationibus in hac Eclesia et totidem in Eclesia parochiali ad stum Laurentium intra argentinam (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie eclesiæ conjuncti fuerunt Stephanus flachon viduus conditionis suæ ein lichtmacher tutelarius et commorans in Parochia ad stum Laurentium et vidua Elisabetha Richard Barochiana nostra (signé) Estienne flachon, + signum sponsæa

Fils du marchand Pierre Flachon de Givors, Etienne Flachon acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 875
Estienne Flanchon der liechtermacher Von givort geb. weÿl. pierre flanchon handelsmanns alda hinterlaßener sohn erhalt das burger recht Von seiner ehefr. Elisabetha weÿl. Joseph Brunier burgers und liechtermachers hinderlaßener Wtt. umb die tertz des alt. burger schillings, will beÿ E.E. Zunfft Zur Möhrin dienen Jur: den 2. ten May 1722

Elisabeth Richard meurt en 1725 en délaissant une fille de son premier mari et un fils issu du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison Schlegel Grande rue de la Grange. L’actif de la succession s’élève à 476 livres, le passif à 1 064 livres.
1725 (20. 9.br), Not. Rith (6 E 41, 944) n° 17
Inventarium über Weÿl. frawen Elisabethæ gebohrner Richarde Herren Stephan Flachon des burgers und Liechtermachers allhier Zue Straßburg ehelich gewester Haußfrawen seel. hindterlaßene Vermögenschaft auffgerichtet im Jahr 1725
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung undt güetter wie auch schuldten undt gegenschuldten nichts davon außgenommen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. die Viel ehr undt tugendsambe fraw Elisabetha gebohrne Richard H. Stephan Flachons des burgers und Liechtermachers allhier ehelich geweste Haußfraw seel. nach ihrem Vor ungeuor 6. wochen aus dießer welt genommenen tödl. hientritt hier Zeitlichen Verlaßen, welches alles auf freundliches ahnsuchen erfordtern undt begehren Herrn Johann Peter Cronen des burgers undt schneidters wie auch H. Carol Heintzen des weißbeckers hierselbst beÿdter Von löbl. Vogteÿ gerichts hierzu denominirter Vögten Marianæ der verstorbenen seel. in erster ehe mit auch weÿl. Joseph Brunier ihrem erstgewesten ehemann seel. in erster ehe ehelich erziehlt. töchterleins wie auch Stephan Frantzen so die Verstorbene seel. in 2.ter ehe mit H. Flachon dem jetzmahlig. hinterbliebenen witiber ehelich erzihlt, beÿdter der Verstorbenen seel. rechtsmäßiger undt ab jntestato hinterlaßener erben – Actum Straßburg den 20.ten 9.bris 1725.

Hausraths So in einer allhier zue Straßburg in der großen Stadel gaß gelegener in die schläglerische Verlaßenschafft gehöriger behaußung befundten wordten
Sa. hausraths so den Erben ohnverändert 24, so theilbar 14, des wittibers unverändert Nichts – Sa. Faß, Erben 19, theilbar 437 – Sa. activorum so theilbar 20 lb
Ergäntzung der Erben ermangeldnen ohnverändert gutts, Nach besag Inventarÿ über weÿl. Joseph Brunier des Verstorbenen seel. gewesten erstern ehemanns so in A° 1721 durch H. Spielmann den Schaffner zu St Marx auffgerichtet aber nachgehends auff gemeiner Statt Stall abgehandelt wordten ist hiehero zu ergäntzen wie folget (…) Summa summarum der Erben Vermögen 50 lb
Summa des H. witibers stante matrimonio eigenthüml. Vermögens wo alleinig in ergäntzungs rubric bestehet 150 lb
Sa. samtlicher theilbar nahrung 476 lb
Schulden, Item solle mann Annæ Mariæ schläglerin für dreÿ monat haußzinß 12 lb, Sa. passivorum 1064 lb – Theilbar passiv onus 588 lb – Conclusio finalis 50 lb
Copia der Eheberedung (…) beschehen Straßburg den 22.ten 7.bris 1721, Johann Jacob Öhlinger

Etienne Flachon se remarie avec Ursule Babé, fille d’un boucher de Porrentruy en lui assurant l’habitation viagère dans sa maison : contrat de mariage, célébration
1731 (21.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Mariage du 21 avril 1731 – furent presents sieur Etienne Flachon, Bourgeois Mr Chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass prés le petit Paris Natif de Givor en Lionnois fils de Deffunt Sr Pierre Flachon Marchand dud. Givor et de Demoiselle Marie Cogniat ses pere et mere Veuf en premières nopces de feue Demoiselle Claudine Chanoine et en secondes nopces de feue Demoiselle Elisabethe Richard agissant et stipulant pour Luy et en son nom, d’une part
et Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de defunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere natifve de Porrentruy demeurant en cette ville de Strasbourg assistée à L’effet des présentes du siuer Pierre Le Noir Bourgeois Tapissier de cette ville de Strasbourg y demeurant stipulante et agissante pour Elle et en son nom d’autre part
Pour estre uns et communs en Tous biens Meubles et conquests jmmeubles qu’jls Gagneront et acquerront constant leur mariage par minute et portions Egales nonobstant la coutume de Strasbourg à laquelle jls derogent a Cet Egard seulement, prenant au surplus la Coutume de Strasbourg pour le Regle de leurs affaires
(…) En outre Le futur époux donne à la future épouse La jouissance et Habitation pendant La viduité d’Elle seulement de L’appartement Entier Scitué à retz chaussée vis à vis le puis en Entrant dans la Cours de sa maison à main gauche, Lad. maison scize rue Gros stadelgass en cette ville prés la maison dite Le petit Paris, Lequel appartement Consiste en une Cuisine, un poesle et un petite chambre Le tout de plain pied Et aura en outre La future épouse La jouissance du puys, Latrines et autres commodités essntielles et necessaires
Fait, Lu et passé à Strasbourg L’an 1731 Le 21 avril (signé) Estienne flachon, ursule Babé

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 416)
Hodie 3 mensis Maii anni 1735 tribus proclamationibus Eclesiâ nostra factis totidem in Eclesia parochiali ad Stum Petrum seniorem (…) conjuncti sunt in facie eclesiæ Stephanus flachon civis argentinensis candelarum opifex viduus et Ursula Babé filia Henrici Babé lanionis civitatis Bruntrutanæ et annæ margarithæ Simon (signé) Estienne flachon, ursule Babé

Ursule Babé devient bourgeoise par son mari
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 972
Ursula Babe Von Soigne geb. Estienne flachon Liechtermachers ehefr. erhalt d. b. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d: Möhren dienen Prom eodem [11.ten Aug. 1731]

Etienne Flachon fait dresser l’inventaire de ses apports auquel est joint le billet d’estimation de la maison, évaluée à la somme de 1 400 livres strasbourgeoises. Ursule Babé fait dresser un autre inventaire. Les apports du mari s’élèvent à 960 livres, ceux de la femme à 272 livres.

1731 (5.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Inventaire du 5 Auril 1731 – à la requête du Sr Etienne Flachon Bourgeois M° chandelier de la ville de Strasbourg y demeurant rue Stadel gass prés le petit Paris natif de Giuors en Lionnois fils de Deffunts Pierre Flachon marchand dud. Giuors et de Dem. Cognat ses père et mère veuve en premiere nôces de feu Claudine Chanoine et en seconde nôces de feu Dem. Elisabeth Richard
a été fait par moy Notaire Royal à Strasbourg soussigné fait en sa presence inuentaire et description de ses meubles et effets par lui augmenté depuis l’inventaire qui en a été fait depuis le deces de sa deffunte femme suivant l’estimation faite par le Sr Pierre le Noir et sa femme estimateurs ainsi qu’il ensuit
Premierement Une maison située rüe Stadelgass, d’un côté l’amestre Geyger d’autre maison dite le petit Paris, derrière le Sr Etel et par devant lad. rue Suiuant le procès verbal et estimation ci joints (…), à estimée 3600 livres
Effets marchandises, argent, total 4081 livres, passif 240 livres, reste 3842 livres
– Abschatzung dem 4 Aprill 1731. Auff begehren deß Herrn Etien flachon dem Liechter macher ist eine behausung und der Statt Strasbourg in der großen Stattell gaßen gelegen ein seits Neben H. Ameister Geiger ander seits Neben Klein Paris hinden auff H. Etel dem Glocken Gießer welche behausung Stuben Cammern Cammin Cammer Kuchen hauß Ehren Lincker hant einen gang hinter hauß worinen daß Officier Cimmer und Camer holtzhauß Pauch Kuchen gewölbter Keller hoff und Brunnen sambt aller gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werck Meister in der besichtigung ist befunden worden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Zweÿ Tausent und Acht hundert Gulten, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher werckmeister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer den Meyster deß zimmerhofs Johann Peter Pflug werckmeister deß Mauerh.

Inventaire du 9 Auril 1731 – à la requête des Sieurs Etienne Flachon Bourgeois M° chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass pres le petit Paris Natif de Giuor en Lionnois fils de Deffunts Pierre Flachon marchand dud. Giuor et de Dem. Cognat ses père et mère veuve en premiere nôces de feu Claudine Chanoine et en seconde nôces de feu Dem. Elisabeth Richard, Et de Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de Deffunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere Native de Porrentruy demeurante en Cetted. Ville de Strasbourg futurs époux
a Esté fait par moy Notaire Royal à Strasbourg soussigné fait en Leurs presence Inuentaire et Description des meubles et Effets de ladite Demoiselle Babé et de l’Estimation faite par le Sr Pierre le Noir et sa femme estimateurs ainsi qu’il ensuit
Somme totale 1191 livres

Le fripier Nicolas Boueton met son frère aussi nommé Nicolas Boueton en apprentissage chez Etienne Flachon
1732 (15. 9.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Apprentissage du 15. 9.bre 1732 – fut present Sieur Nicolas Boueton marchand fripier Bourgeois de cette ville y demeurant rüe de la Madeleine parroisse de St Laurent, Lequel pour faire le profit et avantage du Sieur Nicolas Boueton son frere et fieul agé de 25 ans qu’jl declare fidel, L’a mis En apprentissage
chez le St Etienne Flachon marchand Chandellier et Bourgeois de Cette ville pour deux années consécutives finies et accomplies qui Commenceront au 17 du present mois finiront à pareil jour de L’année 1734 (…) moyennant le prix et somme de 160 livres (signé) E flachon, + +

Etienne Flachon met son fils Etienne François en apprentissage chez le graveur François Delatour
1733 (8.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 988)
Apprentissage du 8 avril 1733 – fut present Sieur Etienne Flachon Maître Chandellier Bourgeois de cette Ville de Strasbourg y demeurant rüe ditte grosstadelgass paroisse St pierre le Vieux, lequel a reconnu et confessé par ces presentes avoir mis en apprentissage pour une année consécutive a commencer de cejourd’hui et qui finira au huit avril de l’année prochaine 1734 Etienne François Flachon son fils agé de neuf ans et trois mois qu’il declare fidele
chez le sieur François Delatour Maître graveur de paris demeurant en cette Ville de Strasbourg rüe et parroisses susdites (…) moyennant le prix et somme de 150 livres
(signé) E flachon, François flachon, delatour

1735, Not. Humbourg (6 E 41, 53)
7 avril Testament – Ursula Babet femme du Sieur Etienne Flachon

Inventaire sans intitulé dressé après la mort d’Ursule Babé qui a institué son mari légataire universel. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent comme il n’y a eu aucune amélioration. L’actif de la succession s’élève à 1 696 livres, le passif à 911 livres.

1739 (s.d.), Not. Papelier (41 Not 5) n° [4]
[Inventaire sans la page d’intitulé – Inventarium über Ursula Babé Etienne Flachon haußfrau]
Copie du contrat de mariage – furent presents sieur Etienne Flachon, Bourgeois Mr Chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass prés le petit Paris Natif de Givor en Lionnois fils de Deffunt Sr Pierre Flachon Marchand dud. Givor et de Demoiselle Marie Cogniat ses pere et mere Veuf en premières nopces de feue Demoiselle Claudine Chanoine et en secondes nopces de feue Demoiselle Elisabethe Richard agissant et stipulant pour Luy et en son nom, d’une part
et Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de defunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere natifve de Porrentruy demeurant en cette ville de Strasbourg assistée à L’effet des présentes du siuer Pierre Le Noir Bourgeois Tapissier de cette ville de Strasbourg y demeurant stipulante et agissante pour Elle et en son nom d’autre part – Fait, Lu et passé à Strasbourg L’an 1731 Le 21 avril, Lhanneur, Notaire Royal
Bericht In gegenwärtiges Inventarium gehörig. Demnach die verstorbene seel. in vorherbeschriebenen vor Herrn Humbourg dem Königl. Notario errichteten testamento ihren hinterbliebenen wittiber so nunmehro wieder an eingangs gedachte Frau Mariam Catharinam gebohrne Schloßerin verheürathet §° 4.to Zum universal Erben alle ihrer nach todt verlaßender haab und nahrung (…)
In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verl. eigenthümlich gehörign behaußung folgender maßen gefunden worden.
Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden begriffen weiten zugehördten Rechten und gerechtigkeiten allhier ane der großen Stadelgaß einseit neben H. Grillet dem ajusteur in d. Königl. müntz allhier. 2.s S. T. Herrn Ammeister Geÿer Gelegen und hinten auff die gastherberg Zum Schwanen H. XV. Secretario Hennenberg gehörig dazwischen ein dohlen stoßend, so außer den hieunten passivé eingetragenen 750. lb so H. Provin der Kaÿser würth allhier annoch als ein Kauffschillings Rest Zu erfordern, (und J zu deren *ung auch) verhafftet leedig und eigen, dieße behaußung durch löbl. Statt Straßburg geschworne werckmeistere lauth Abschatzung vom 11. Aprilis 1731. æstimirt und angeschlagen worden pro 1400 lb. widerum mittler weil an dem hauß im geringsten nicht meliorirt sondern daßelbe vielmehr deteriorirt worden, alß ist solche absque præjudicio wieder beliebter maßen mit obigem anschlaf außzuwerffen so tht. 1400. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben unterm 5. 7.bris 1735. verfertigter Kauffbrieff mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrte mit N° 1 notirt
Sa. Haußraths 81, Sa. materialien und Werckzeugs zum liechtermacher gehörig 147, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 25, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1400, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1696 lb – Schulden 911 lb, Nach deren Abzug 784 lb, Compensando verbleibt 709 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 784 lb

Etienne Flachon se remarie avec Marie Catherine Schlosser, fille du secrétaire à la chambre des logements : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa femme le logement dans sa maison, célébration
1738 (27. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 60)
(Mariage) fuent presens Le Sieur Etienne Flachon Bourgeois marchand Chandelier de cette ville y demeurant, fils de feu Le Sr Pierre Flachon en son vivant Marchand Bourgeois à Givorre dans la Province de Lionnois, et de defunte Marie Cognatte sa femme, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et demoiselle Marie Catherine Schlosser fille majeure d’ans usante et jouissante de ses droits de feu le Sieur Pierre Schlosser en son vivant Greffier du Poële des Logemens de cette ville, et de De Marie Madeleine Lindau à present sa veuve faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom, du consentement de Ladite dam.le sa mere
art. 7. la future épouse survivante aura l’usufruit et jouissance de l’apartement rez terre en entrant dans la maison du futur Epoux à La gauche ou au premier Etage sur la ruë appelée Gross stadelgass au choix de ladite future Epouse, Ensemble d’une portion de Cave et L’usage du Grénier et ce pendant le temps seulement qu’elle restera en veuvage
fait lû et passé audit Strasbourg le 27 septembre 1738, En presence (du côté de la future épouse ) des sieurs François Joseph Schlosser Greffier de La Chambre du Logement et Nicolas Schlosser m° Peruquier Bourgeois les deux derniers ses freres

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 54)
Hodie die 12 Mensis octobris anni 1738 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti sunt honestus Stephanus flachon civis ac candelarum opificis viduus defunctæ mariæ ursulæ babé et pudica virgo Maria Catharina Schlosserin filia legitima defuncti domini petri Schlosser greffié de la chambre des logemens huius urbis et Mariæ Magdalenæ lindau (signé) Estienne flachon, maria catharina schloßern

Etienne Flachon meurt le 28 juin 1750 en délaissant les représentants de sa fille Etiennette issue de son premier mariage et son fils praticien issu de son deuxième mariage. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 552 livres. La masse propre aux héritiers de 103 livres. L’actif de la communauté s’élève à 439 livres, le passif à 286 livres.

1750 (10.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 485) n° 448
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Etienne Flachon, geweßenen Liechtermachers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. – nach seinem den 28. Juni dieses lauffenden 1750. Jahrs beschehenen absterben hie zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft (…) durch die Ehren und Tugendbegabte frau Mariam Catharinam gebohrne Schloßerin die hinterbliebene Wittib beÿständl. des Ehren Vesten v. wohlvorgeachten Herrn Johann Niclaus Schloßers, Perruckenmachers und burgers allhier dero bruders und hierzu erbettenen Assistenten – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff freÿtag d. 10. des Monaths Julii Anno 1750.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen als folgt. 1° Weÿl. Frauen Stephana Launois gebohrene Flachon, mit auch weÿl. Annette Launois dem gewesenen frantzös: beck und burger allh. beede nun seel: als des Verstorbenen seel. Tochter Erster Ehe erzeugt und nach Tod verlaßene 2. Kinder Nahmentl. Frantz Bartholme, so ohngefehr 10. Jahr alt und Catharina Magdalena so ohngefegt 7. Jahr alt, In dero Nahmen Herr Frantz Anthoni Huter der frantzösische Beck und burger allh. dero geordnet v. geschwornne Vogt beneben S: T: H. Johann Carl Ficke, dem Notario Publico et Practico als hierzu erbettenen assistenten beÿ dem Geschäfft erschienen war In den ersten Stammtheil
2. H. François Flachon den Practicum, so majorennis, welchen der Verstorbene seel. in 2.ter ehe mit weÿl. frauen Elisabetha gebohrner Richard seel. ehel. erzeugt, In den Zweÿten Stammtheil Welcher auch beÿständlich S.T. H: Johann Ruprecht Christmann J:U: Lti v. E: E: Großen raths alten beÿsitzers und jetzmahligen proc: et adv: ordin: beÿ gedachtem E. Rath v. burgers allhier

In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, in d. obern Cammer, In d: Schwartz Getuch Cammer, Auff dem Gang, In der Stub in den Hoff sehend, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d : Kuchen
Eigenthum ane einer Behaußung (E.) Eine behaußung bestehend in Vorder v. Hinter Hauß, Hoff, Bronnen v. Hoffstatt m: allen derselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten Rechten v. Gerechtigkeiten allhier ane d: großen Stadelgaß i.s neben H. Grillet dem Adjusteur in d. Königl. Müntz allh. 2.s neben J: G: Fr v. Berckheim gelegen hinten auff die Gastherberg Zum Duc de Chartre H. XV. Secret. Hennenberg gehör: /:dazwischen ein dohlen:/ stoßend so außer den hernach unter denen Passivis befindl. Capital so weÿl. H. Du Buisson geweßenen Kauffhauß Knechts allhier nachgelassenen Erben gehörig 750. lb d. außmachend leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) Zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung d.d. 9. Julii 1750. hiehero angeschlagen worden 2400 fl. od. 1200 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allh: Cantzl. Contr. Stub gefertiget m: d. anhangenden Insiegel verwahret dat: d. 5. 7.bris 1730, ferner ein daselbst gef. Kauffbr. d.d. 6. apr. 1720. So dann noch ein daselbst gefert. Kauffbr. dd. d. 23. Jan. 1690. welcher letztere mit N° 2 not.
– Abschatzung Vom 9. Julÿ 1750. Auff begehren Weÿland herrn Stephan flachon deß geweßenen lichtermachers seel. hinterlaßene fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der großen stadel gaß, einseit neben fraw Von Berckheim, anderseit neben Mons. grilliot au petit Paris und hinten auff herrn rathherrn Rouffier stoßend gelegen solche behaußung hat in der Einfarth linck und rechter hand Zwo Stuben Ein Kammer und ein Küchen auff dem Ersten stock seind zwo Stuben ein frantzösische Camin Kammer, eine Kuchen und hauß öhen, der Zweÿte stock ist dem Erstern gantz gleich, darüber ist der tachstuhl so mit hohl und breit ziegeln gedeckt, Worunter eine Kammer und ein besetzte bühne, Im hoff ist eine bronnen und gewölbter Keller, ferner befindet sich im nebens und hinter gebäw, so mit breit ziegeln einfach gedeckt, worunter etliche Stuben, Kammern und Kuchen. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorher beschehener besichtigung befunden mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und Umb Zweÿ Taußend und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Eheberedung (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Laut Inventarii über weÿl. Frauen Ursulæ gebohrner Babet des verstorbenen sel. dritter Ehefrau seel. Verl. durch weÿl. Herrn Johann Daniel Papelier gewesenen Not. publ. et practicum seel. Anno 1739. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib eigenthümliches Vermögen, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schuld 300, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 552 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. hausraths 57, Sa. lährer Faß 1, Sa. Werckzeugs zum Lichtermacher handwerck gehörig 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1200, Sa. Ergäntzung (308, abgang 138, Nach deren Abzug) 170, Summa summarum 1432 lb – Sa. Schulden 1328 lb, Nach deren Abzug 103 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändet v. theilbar Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 75, Sa. Weins und faß 9, Sa. Schwein 1, Sa. Werckzeug zum Lichtermacher handwerck gehörig 60, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Rings 2, Sa. baarschafft 260, Sa. Schulden 12, Summa summarum 439 lb – Schulden 286 lb, In Vergleichung verbleibe 152 lb – Beschluß v. Verstallungs summa 837 lb
Copia der Eheberedung

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 266)
Anno 1750 die 28 junii Mortuus est Stephanus Flachon ætatis suo octoginta annorum sacramentis Pœnitentiæ, Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et sequenti die (…) sepultus est in cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo. Præsentibus testibus Francisco flachon filio defuncti et Dominus Franciscus Josepho Schloßer (i 140)

Le tuteur des enfants du boulanger Annette Launois et d’Etiennette Flachon hypothèque la moitié de la maison au profit d’Elisabeth Wencker veuve du marchand Jean Daniel Gambs

1750 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 624 n° 538
Frantz Antoni Huder der beck als vogt weÿl. Anette Launois des becken zweÿer kinder Frantz und Catharina der Launois
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambß des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres Sohns H. Daniel Andreas Gambß auch handelsmanns – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung samt deren zugehörden und rechten ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Griller dem Billard meister, anderseit neben der Tousotischen (wittib), hinten auff ein gemeinschaftlichen dohlen

Marie Catherine Schlosser meurt en 1780 en délaissant pour sa légataire universelle sa sœur Jeanne Schlosser. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. La défunte a renoncé au droit d’habitation que lui avait assuré son mari. L’actif de la succession s’élève à 46 livres, le passif à 32 livres.
1780 (29.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 773) n° 754
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Mariæ Catharinæ Flachon, gebohrner Schloßerin, längst weil. H. Etienne Flachon, des gewesenen Lichtermachers und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Fraun Wittib, nunmehro auch seel. Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1780. – nach ihrem Dienstags den 22.ten Augusti dieses 1780.t Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödl. hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft, heutigem Zu End gesetztem dato, auf Veranstalten und begehren Jungfr. Mariæ Johannæ Schloßerin ihr der Fraun defunctæ leibl. Schwester und durch Errichtung ihres letzten Willens ernannter universal legatariæ und zwar in Ansehung ihrer schwächlichen Gesundheits Umständen unter dem Mandatariat und Verbeistandung H. Peter Ludwig Schloßer des Peruckenmachers und burgers alhier, ihres Neveu, der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden, Wobeÿ dann allforderist Jungfrau Maria Catharina Magdalena Lannot die hierortige Stief Eckel und gewesene haushalterin (geäugt und gezeigt), So beschehen Straßburg auf dii& den 29. Augusti Anno 1780.

In einer alhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegener behausung hierorts lehnungsweiß inhabenden Wohnung hat sich befuden
Series rubricarum hujus Invent. Sa. haußraths 41, Sa. Schulden 4, Summa summarum 46 lb – Schulden 32, Nach deren Abzug 14 lb
Widem Welchen die verstorbene Frau seelige aus weil. H. Etienne Flachon des gewesenen Liechtermachers und burg. alh. ihres Ehemanns seel. Vermögens Nachlaßenschafft lebtägig genoßen hat. Solcher ist nach ursprüngl. Vermähl. nur in einer natural Wohnung in sein des H. Widems stifters eigenthümlich an der Großen Stadelgaß gelegenen behausung bestanden, Nach dem aber sein des H. Flachon seel: Kindern und Erben solche behausung mit der Bedingnus des auszuhaltenden Widem Genußes der beschriebenen Natural Wohnung an H. Joh: Michael Schrötter den nun schon längst verstorbenen Goldarbeiter und burger alhier verkaufft und bald darauf zwischen disem H. Schrötter und der Widembs genoßenen Frau Flachin seel. Große Streit und Uneinigkeit bis Zur richterl. Klage entstanden, So ist endl: durch hochrichterl. Vermittlung zu beederseit. Auskunft der Vergleich getroffen worden, daß Sie Frau Flachon auf den Natural genuß der Wohnung renucirt und an statt deßen einen jährl. Zins von 25. lb d angenommen hat, der Ihro auch richtig gereicht worden und zu Capital gerechnet antrift 500. lb
Copia Codicilli (…) beschehen alhier zu Straßburg in der Fraun Codicillantin Wohnbehausung an der großen Stadelgaß, deren eine Steeg hoch befindlicher Wohnstube, mit den Fenstern auf die Gaß aussehend (…) auf Mittwoch den 10. Februarii 1779 – Johann Carl Ficken Notarius

L’autre moitié de la maison appartient au secrétaire François Flachon qui épouse en 1750 Françoise Cunegonde Finance : contrat de mariage, célébration

1750 (14. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 84)
Mariage – ont comparu le Sieur François Flachon fils majeur de feu Etienne Flachon bourgeois de Me Chandelier de cette ville et de défunte Elisabeth Richard
Sr Dominique Finance Employé pour le Roy stipulant pour Demoiselle Françoise Cunegonde Finance sa fille de défunte Demoiselle Marie Barbe Weiss son épouse

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 154)
Hodie 21 mensis Septembris anni 1750 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Stephanus Franciscus flachon civis et scriba huiatis filius defunctorum Stephani Flachon civis dum viveret et Elisabethæ richard conjugum filius legitimus et Francisca Cunigunda finance filia Domini finance in servitiiis regiis in parochia ad St ludovicum commorans et Barbaræ Weissin (signé) Flachon, Franciscs Köbig gunda financain (i 80)

Originaire de Rosheim, Françoise Cunegonde Finance devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu la Mauresse.
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 465
Frau Francisca Cunigunda geb. Finance Von Roßheim geb. Verheurathet an H. Franciscum Flachon erhalt des burgerrecht à marito umb den a.b. sch. will beÿ E:E: Zunfft Zur Mörin dienen, prom: 4. 7.bris 1751.

François Flachon hypothèque la moitié de la maison au profit de la même Elisabeth Wencker veuve du marchand Jean Daniel Gambs

1752 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 106-v
François Flachon Jurium practicus
in gegensein H. Daniel Andreas Gambs der handelsmann innamen seiner mutter Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambs des handelsmann wittib – schuldig seÿe 150 lb
unterpfand, die unvertheilte helffte einer behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem ajusteur in der königl. müntz, anderseit neben der Toussotischen wittib, hinten auff einen gemeinschafftlichen dohlen

Françoise Cunegonde Finance meurt en 1759 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison de Philippe Meybaum. L’actif de la succession s’élève à 13 livres, le passif à 34 livres.
1759 (6.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 127
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr und tugendbegabten Fraun Franciscæ Cunigundæ Finance Sieur François Flachon des Employé pour le Roy und burgers alhier gewesener ehel. Haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft – nach ihrem den 15. Martÿ 1759. aus dießer Jammervollen Leben genommenen tödl. Hintritt jie zeitl. verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S.T. Herrn Frantz Bartholme Schloßers J.V. Licentiatj und einer Löbl. Cantzleÿ alhier wohlmeritirten adjuncti als geschwornen vogts Antonÿ und Georgii der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wber. ehelich erzeugter hinterlassener Kinder fleißig ersucht

In einer alhier ane dem Alten Wein Marckt gelegener Herrn Philipp Meÿbaum dem Groß Uhrenmacher und burger alhier eigenthümlich zuständigen dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden
Sa. Hausraths welcher auch die gantze verlassenschafft in sich begreifft 13 lb, Schulden aus der Verlassenschafft zubezahlend 34 lb, Passiv onus 21 lb
Verlohrene Schuld, Nach Außweißung §. tertÿ hat hr Finance der defunctæ Vatter deroselben 2000 Livres Zum heurath Guth oder ehesteur in die ehe mit zugeben versprochen, in dem aber solche biß dato noch nicht eingelieffert Viel weniger im stand selbige dermahlen zu lieffern, 500 lb

Maître d’école à Sélestat, François Flachon y meurt en 1793 quelques jours après sa fille native de Rouffach en délaissant sa veuve Thérèse Arnoult
Décès, Sélestat (n° 162)
L’an 2 de la République française 1793 le 9 Aoust a Schlestatt est décédé François Flachon a six heures du soir agé de 70 ans né à Strasbourg demeurant en cette ville fils d’Etienne flachon et Epoux de Thérèse Arnoult conjoints demeurant en cette ville suivant la déclaration de sa dite femme V° agée de 45 ans, fait a Schlestatt le 24 septembre 1793 (signé) deresia arnouls (i 29)

Décès, Sélestat (n° 127)
L’an 2 de la République française 1793 le 5 juillet a Schlestatt est décédé Barbe Flachon Cidevant Maître decol et fille dudit François frachon et de therese arnoux Conjoints demeurant en cette ville, suivant déclaration dudit pere agé de 70 ans, la décédé est agée de 18 ans née à roufack département du haut Rhin (i 24)

Native de Neuf-Brisach, Thérèse Arnoult se remarie en 1795 avec le lieutenant invalide Jacques Lamarque. elle meurt en 1824
Mariage, Sélestat (n° 64)
L’an trois de la République française le 30* floreal (…) Jacques Lamarque Lieutenant Invalide demeurant en cette commune né à Pirmasents comté de hanau agé de 45 ans fils de Jean Lamarque et Julienne Hotzl conjoints audit Pirmasentz d’avec Therese Arnaud née à neufbrisac agée de 44 ans demeurant en cette commune veuve de feu françois flachon vivant maître d’ecole française en Cette commune (signé) Jacob Lamarque, maria deresia arnouls 3 (i 107)

Décès, Sélestat (n° 60)
Déclaration de décès, le 22 mars 1824, Marie Thérèse Arnaud âgé de 83 ans, née à Neuf Brisack, veuve de Jacques Lamarck, pensionnaire domiciliée à Schlestatt morte en cette mairie ce jourd’hui 21 du mois de mars à huit heures du soir dans la maison située N° 213 (signé) Lamarck (i 17)

La maison est vendue par enchère judiciaire le 25 avril 1754 (voir l’inventaire ci-dessous) à la créancière Elisabeth Wencker.

Fille du rapporteur municipal Jean Jacques Gambs, le marchand Jean Daniel Gambs épouse en 1692 Elisabeth Wencker, fille de l’ancien consul Daniel Wencker
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 21)
1692. Auff heuth Mittwoch den 12. Martÿ (…) copulirt worden Herr Johann Daniel Gambß der Burger und ledige Handelßmann alhier Hr. Johann Jacob Gambßen J.V. Doctorandi, Und wohllöblichen Stadtgerichts alhier geweßenen Referendarÿ ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Elisabetha deß weÿland Hoch Edlen, Hochweißen und hochgelehrten Herrn Danielis Wenckers, altes Ammeisters, Dreÿzehners und beÿ der Kirchen Zum Jungen St. Peter alhier Hochmeritirter Ober Kirchen Pflegers nachgelaßene eheliche Tochter

Elisabeth Wencker meurt en 1755 en délaissant un fils et une petite-fille. L’inventaire est dressé dans la maison de son fils Grand rue. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 11 472 livres, le passif à 655 livres.

1755 (26.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 65) n° 1577
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Wohl Edle, Viel Ehren und Wohl tugendbegabte frau Elisabetha Gambßin gebohrne Wenckerin, auch Weÿl. S.T. herrn Johann Daniel Gambß geweßenen Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg hinterlassene frau Wittib, nach ihrem den 22.ten Junÿ dießes fortlauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S:T: Herrn Daniel Andreas Gambß, Vornehmen Handelßmanns und burgers dahier und S:T: Fraun Mariä Magdalenam Metzgerin gebohrner Gambßin S:T: Herrn Johann Ulrich Metzgers breühmten Med: Dris und vornehmen burgers zu Collmar frau Eheliebstin, beÿständlich deßelben, deß. respectivé Herrn sohns und frauen Enckelin, sowohlen per Testamentum als ab intestato zu zweÿen gleichen portionen und antheilern verlaßene rechtsmäßigen Herrn Erben, fleißig inventirt und ersucht, durch der herrn und Frau Erben selbsten, wie auch Mariam Elisabetham Hütschlerin der abgeleibten seeligen dienstmagd (…) geäugt und Gezeigt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwarth Tt Herrn Andreas Stahl E:E: kleinen Raths jetzmalhlig. wohlansehnlichen beÿsitzers und auß deßen Mittel, wegen der ohnverburgerten frau Erbin hier in specie deputirt, donnerstags den 26.ten junÿ 1755

Copia Testamenti – Copia Codicilli
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ, Demnach schon eine lange zeit Keine hoffnung mehr zu machen war, daß eingangs gemelte frau Gambßin seel. von Ihrer Kranckheit mehr geneßen würde, haben die Erben mit dero Constat, weilen Sie ahne deme den haußrath zu verstallen nicht schuldig war, schon vor einiger Zeit den größten theil deßelben, biß auf hernach beschriebenen und inventirten Unter sich vertheilt, In ansehung deßen auch so wenig haußrath diesem Inventario einverleibet wird, Zum bericht.
In einer allhier au Straßburg ane der Langenstraß gelegenen und eingangs gemeltem Herrn Sohn eigenthümlich zuständigen behaußung befunden wie folgt.
(f° 15) Eigenthum ahne einer behaußung. Nemblich ein vorder und hinterhauß, höflein und hoffstatt, sampt allen deren ubrigen gebäuden, begriffen, weiten, rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Grossen Stadelgaß, einseit neben frau Lagrene anderseit neben H. Grillier dem aubergisten zum Kleinen Paris, hinten auff Hn Rathh. Ruffier, stoßend gelegen, so Uber des hernach fol. unter denen passivis befindliche Capital der 500 lb freÿ, Leedig und eigen, und ist dieselbe den 23. Junÿ 1755 vermög einer zu dem concept gelieferten schrifftlichen Abschatzung durch (die Werckmeistere) æstimirt worden pro 1000 lb, Hierüber ist vorhanden ein Pergamentener ane seithen E.E. Kleinen Raths gefertigten Ganthbrieff datirt den 25. aprilis 1754. Nach anleitung einer in allhießiger Cancelleÿ contract stub den 28. 7.bris 1750. passirten respe. Cession und obligation hatte deu frau Gambßin seel ane Capital zu fordern 750. lb davon H. François flachon Jur. practicus als Eigenthums herr der vorbeschriebenen behaußung dero Debitor worden, In mangel der nicht erfolgten Zahlung aber, hat Sie frau Gambßin Inhalt allegierten brieffs in der Ganth als Steigerinnin auch meist und letztbietende solches hauß ane sich gebracht, doch hat weÿl. Estienne flachon hinterlaßene wittib zufolg E.E. Kl. Raths bescheids datirt d. 16. febr. 1754. noch eine wohnung darinnen zum wÿdembs sitz zu prætendiren
– Abschatzung Vom 23 Junÿ 1755. auf Begehren H: Daniel Gamsen des Handelsmanns ist eine behausung allhier in der Stadt Straßburg in der großen Stadel: Gaaß gelegen, stoßet einseits Madamme La grene anderseits an Mons: Grillier au petit Paris, und hinten auf H: Rath Ruffier, solche behausung bestehet in einem Vorder und hinter Gebäu samt 2. nebens Gängen worinn etliche Stuben Kammern und Küchen, darüber ist der dachstuhl mit hohlzieglen belegt hat auch einen gewolbten Keller und bronnen wie auch einen Hof, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorherig beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigem Werth nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb, Zweÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 100, Sa. Weins und leeren Vaß 9, Sa. silber geschirr und geschmeids 278, Sa. der goldenen Ketten, Ring und geschmeidt 311, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9386, Sa. liegende güthern 103, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 282, Summa summarum 11.472 lb – Schulden 655 lb, Nach deren Abzug 10.817 lb
Summa der præ und Legaten 726 lb, Detrahendo verbleibt 10.091 lb – Verlassenschaffts rese der Stall tax nach 9773 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 10.400 lb – Zweiffelhaffte Schulden 1064 lb
Copia Testamenti, die Edle, viel Ehren und wohl Tugendbegabte Frau Elisabetha Gambßin gebohrne Wenckerin weÿl. S.T. Herrn Johann Daniel Gambß geweßenen Vornehmen handelsmann und burgers allhier hinterlaßene Wittib – daß sie sich in Ihrem ohngefehr den 30.ten Junÿ 1752. gestiffteten geschriebenen Verschloßenen Testament die ände: Minder: und Mehrung auch gäntzliche Cassation und wiederruffung Vorbehalten habe – in einer allhier ane dem brandein end gelegenen Fraun Mariä Elisabethä Wachenheimerin gebohrner Mittmännin eigenthümlich gehörigen behaußung, dero unten auf dem boden sich befindenden Stuben mit denen fenstern auf dem Gerber graben außsehend, den 9. Maÿ anno 1754 – Johann Jacob Oelinger avec paraphe Notarius juratus

Le marchand André Gambs cède sa part de maison à Marie Elisabeth Gambs, femme de Jean Ulric Metzger de Colmar

1755, (22. Aug.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 65), Joint au n° 1577 du 26 juin 1755
Abhandlung und respectivé Cessio der inventirten behaußung – Erschienen S:T: Herr Daniel Andreas Gambß Vornehmer Handelßmann und burger allhier und eine mit Erb, zeigte
in gegenwart S:T: Fraun Mariæ Elisabethæ Metzgerin gebohrner Gambßin S:T: Herrn Johann Ulrich Metzgers berühmten Med: Dris und vornehmen burgers zu Collmar frau Eheliebste
nemblichen die helffte, davon Ihro der übrige halbe theil schon zuvor zuständig, Von und ane einer in die respective Mütter und Großmütterliche Verlassenschafft gehöriger und ohnvertheilter Vorderen und hinteren behaußung sambt einem hoff und hoffstatt, auch all ubrigen deßen begriffen, weiten, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß, 1.s neben fraun Lagrene 2.s: neben H: Grillie dem Obergisten zum Kleinen Paris und hinten auff Herrn Rathh. Ruffier, stoßend gelegen – beschehen ane 3000 L. vor und um 1500 Gulden, jedoch unter dießer condition, daß Sie die fr. Cessionaria sich mit dem Wÿdumb Sitz so Madame Flachon darinnen würcklich genießet zu des Cedenten halben Theil Chargiret und Ihne derenthalben looß zählet – Actum Straßburg den 22. Augusti 1755

Marie Elisabeth Gambs vend la maison 1 750 livres à l’orfèvre Jean Michel Schrœder et à sa femme Marie Madeleine Hitschler

1760 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 634 n° 160-v
H. Johann Jacob Roth Med. Doc. und practicus als mandatarius Fr. Maria Elisabetha Metzgerin geb. Gambßin
in gegensein H. Johann Michael Schröder des goldarbeiters und Mariæ Magdalenæ geb. Hitschlerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem grosen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem müntzbeamten, anderseit neben den Toussottischen erben – so annoch Fr. Flageon mit lebtägigen wÿdumssitz so sie auf dem ersten stock inne hat verfangen – als ein von ihrer großmutter ererbtes guth – um 1750 pfund

Jean Michel Schrœder qui a commencé son apprentissage en 1746 chez son père le continue chez son frère Frédéric Daniel Schrœder les deux dernières années (1749-1750)
1749, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 63-v) Freÿtags den 28. Februarÿ 1749. Eingeschriebener Lehrjung
Hr Friderich Daniel Schröder Goldarbeiter prod. Schein von denen hochverordneten Obern Handwercks Hh. Vom 19.ten Apr. 1749. und nimbt Zum Lehrjungen an einen Bruder Joh: Michael Schröder der welcher würcklichen beÿ seinem Vatter seel. seith Ludovici 1746. in der Lehr gestanden um beÿ Ihme solche Lehrzeit so sich auf Ludovici A° 1750 wieder endiget Vollendts außzuhalten, undt weilen Er Ihn gratis lehr, so solle der Jung obligirt seÿn nach Vollbrachter Lehr annoch ein Jahr beÿ dem Lehrherrn gegen Reichung einen Thaler Lohns Vor jeede woch Zu Verbleiben, der Jung leidet alle Uncösten. Erkandt gratis Willfahrt.

(f° 83-v) Freÿtags den 28.ten Augusti 1750 – Außgethaner Lehrjung
Herr Friderich Daniel Schröder der Goldarbeiter stehet vor und bittet Ihme seinen bruder Johann Michael Schröder Weÿland H. Johann Michael Schröder gewesenen Goldarbeiters und burgers allhier seeligen nachgelaßenen Sohn Aus der Lehr Auszuthun die Zeit hat sich geendet Auf ludovici 1750. seind bede theil mit einander Content und Zufrieden vide die Einschreibung vom 4.ten Junÿ 1749.
Erkannt Willfahrt, dt. 12. ß 6 d Vor das halbe Kauff Gericht und 18 ß Außthuungs Gebühr.

Jean Michel Schrœder devient tributaire à l’Echasse le 30 janvier 1755
(f° 154) Donnerstag den 30.ten Januarÿ 1755 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Herr Johann Michael Schröder der Goldarbeiter Weÿl. Joh: Michael Schröder gewesenen Goldt Arbeiers und burgers allhier ehel. Sohn prod. Stallschein Vom 3. Februarÿ 1755 bittet Ihme Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkannt Willfahrt dt. 25 ß vor das Kauff Gericht und 15 ß Vor das Zunfft Recht, Was aber die 16 fl. vor den Gold und Silberhandel, so solle solches biß Zu Außtrag des processus den man mit allhießiger Müntz führet, in suspenso gelaßen Werden, auch behalt sich E E Zunfft bevor Ihre Remonstrationes Wegen sein des petenten erhaltenen Dispensation der muht Völlig überstandenen Gesellen Zeit beÿ dem Conseil d’Etat einzulegen, jur: eod:

Jean Michel Schrœder épouse en 1755 Marie Madeleine Hitschler, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1755 (28.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 96
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorgeacht: auch Kunsterfahren Hr. Joh: Michael Schröder dem leedigen Gold Arbeiter weÿl. hn Joh: Michael Schröders des geweßenen Gold Arbeiters und burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelich erziehltem Sohn, las dem Hn Bräutigam, ane einem
So dann der Ehren und tugend gezierten Jgfr. Mariä Magdalenæ Hitschlerin weÿl. Hn Joh: Nicolaj Hitschlers, des geweßenen Handels Manns und burgers allhier seel. nachgelaßener Tochter, als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
auf Montag d. 18.ten Julÿ A° 1655 [unterzeichnet] Johann Michael Schrötter als hochzeiter, Maria Magdalena Hitschlerin hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 335, n° 24)
1755. Mittwoch d. 27. Aug seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Michael Schröder der ledige Goldarbeiter weÿl. H. Johann Michael Schröders Goldarbeiters u. b. allhier ehl. Sohn undt Jfr Maria Magdalena weÿl. H. Nicolaus Hitschlers Handelsm. u. b. allh. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Schröter als hochzeiter, maria magdalena hitschlerin als hochzeiterin
Procl., Saint-Guillaume (luth. f° 199 n° 12), A° 1755 d. 27.t. aug. Seind in der Neuen Kirche (…) ehelig copulirt und eingesegnet worden, H. Johann Michael Schröder, Lediger Goldarbeiter u. b. allhier, weÿl. H. Johann Michael Schröders geweßten Goldarbeiters u. b. allhier u. Catharina Fleckin nachgelaßener ehl. Sohn, Jungfrau Maria Magdalena, weÿl. H. Nicolai Hitschlers geweßten Handelsmanns u. burgers allhie u. Mariæ Magdalenæ Ringlerin ehel. Tochter

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue face à la rue du Bouclier. Ceux du mari s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 750 livres.
1756 (12.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 203
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Michael Schröder Goldarbeiters und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Magdalenæ Schröderin geb. Hitschlerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1756. – da nun beede Erstgedachte Eheleuth Vermög der Vor mir unterschriebenen Notario den 28.sten Julÿ 1756.sten Jahrs errichteten Heuraths Verschreibung Ihre Zubringende und wehrender ehe ererbende Nahrungen, sich Vor unverändert vorbehalten (…) Sao beschehen in Straßburg auf Montag den 12.ten Aprilis anno 1756.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gegen der Schilt gaß über gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Hßraths 68, Sa. Werckzeugs und Wahren zur Goldarbeiter profession gehörig 78, Summa summarum 146 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 96, Darzu gelegt deßelben gebührige helffte ane der haußteuren 26, (Summa) 123 lb
Dießemnach wird nun der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 278, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 42, Sa. baarschafft 90, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Schuld 30, Summa summarum 723 – Darzu gelegt dero gebührige helffte ane der haußteuren 26, (Summa) 750 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 874 lb

Jean Michel Schrœder et Marie Madeleine Hitschler hypothèquent la maison au profit de Jean Evrard Silberrad, receveur de l’Université

1767 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 520-v
H. Johann Michel Schröder der goldabeiter und Maria Magdalena geb. Hitschlerin mit beÿstand H. Johann Friedrich Hitschler und H. Johann Daniel Marbach des knopfmachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Rathh. Jeremias Eberhard Silberrad des schaffners der Hohen Schul – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Großen Stadelgaß, einseit neben H. Grillet dem Müntzebeamten, anderseit neben den Toussotischen erben, hind. auff N. Mainglet dem caffésieder

Jean Michel Schrœder et Marie Madeleine Hitschler hypothèquent la maison au profit d’Antoine Christophe Lepicq

1771 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 353-v
H. Johann Michael Schröder der goldarbeiter und Maria Magdalena geb. Hitschlerin mit assistentz Johann Jacob Hitschler des wexel courtiers
in gegensein H. Antoine Christophe Lepicq – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem müntzbeamten, anderseit neben denen Toussotischen erben, hinten auff weÿl. H. Ruffier erben – so mit einem lebtägigen wÿdum sitz Fr. Flageon verfangen – als ein von Fr. Maria Elisabeth Metzgerin geb. Gambßin d. 15. maÿ 1760 erkaufftes guth

Jean Michel Schrœder meurt en 1775 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 800 livres. La masse propre à la veuve est de 556 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 470 livres, le passif à 2 448 livres

1775 (6. 7.bris), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 734) n° 945
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten und Kunsterfahrnen Hn. Johann Michael Schrötters geweßenen Gold Arbeiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1775 – als derselbe Samstags den 8.ten Julÿ dießes lauffenden 1775.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer Welth genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehren Vest: und Wohl Vorachtbahren H. Johann Jacob Ulrich Schiffmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Hn Joh: Michael Schrötters Phil. Stud: so bereits 18. Jahr alt, Friderich Jacobs so bald 16 Jahr alt und die Gold Arbeiter profession ergreifft, Joh: Nicolai so 12 Jahr alt, Mariä Salome so 9 ½ Jahr alt und Joh: Daniel so in Künfftigem Monath Octobris das 4.te Jahr zu rucklegt, alle 5. des Verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, (…) durch die Ehren und tugendsahme frau Mariam Magdalenam Schroetterin geb. Hitschlerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehrenvest und Wohlachtbahren Hn Joh: Jacob Hitschler des hießig geschwornen Wechßel courtier und burgers Ihres gel. Hn bruders (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 6. 7.bris et seq: Anno 1775.

In einer alhier zu Strasburg an der grosen Stadelgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. (T.) Nemlich eine Behausung, Hof und Hofstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß, einseit neben H. N. Griller, dem beamten in der allhies. Königl. Müntz, anders. neben S.T. H. Kratz, Med. Dri und hinten auf H. N. Pick, dem Silberarbeiter stosend, so auser denen darauf haftenden und hernach passivé einverleibten Capitalien, wie auch dem hernachgemelter Fr. Flachon auf dem ersten stock gehörigen lebtägigem Widums sitz, frei ledig und eigen. Welche behausung durch (die Werckmeistere) vermög deroselben bei dem Concept dieses Inventarii befindl. schriftlichen Abschatzung de dato 21. 7.bris angeschlagen worden, Vor 1800 fl. Hievon abgezogen den Fr. Annä Catharinä geb. Schloßerin Weil. Etienne Flachon des gewes. Lichtermachers Wittib zufolg der in alhies. C. C. Stub d. 26. Junii 1762. passirter lehnung, so d. 15. Septembr: 1762 angefangen u. A° 1780 sich endiget, jährl. von bemeltem ersten Stock zu liefern habenden Widums zins der 50 fl. so in Capital à 5. pC° gerechnet antrifft 1000 fl, Detrahendo verbleiben an obigem Haus: Anschlag hier auszuwerfen übrig 800 fl. oder 400 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhies. C.C. Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Isiegel versehen datirt d.17. Maji 1761.
Ergäntzung der Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unverändert Guths, Zufolg Inventarÿ (…) A° 1756 durch mich unterschriebenen Notm. aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia Heuraths Verschreibung, Copia des in A° 1756 aufgerichteten Codicillj
Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 7, Sa. Goldengeschmeids 5, Sa. baarschafft 8, Sa. Schuld 90, Erg. Rest 418, Summa summarum 556 lb
Diesemnach Wird nun der Kinder und Erben unverändert und theilbahre Vermögen unter einem titul beschrieben, maßen die Wittib declarirt, daß Sie auf die theilbahre Nahrung renunciere und solche denen Erben tam active quam passive allein überlaße, Sa. hausraths 43, Sa. Werckzeug und Wahr zur Goldarbeiter profession gehörig 12, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings und Geschmeids 11, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 400, Summa summarum 470 lb – Sa. Schulden 2448 lb, Compensando erhället daß die Schulden (…) solche beede Activ Nahrungen dem Stalltax nach übertreffen um 1978 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 1421 lb

Figurante au théâtre français, Anne Marie Hopf de Berne meurt dans la maison de la veuve Schrœder

1781 (20.8.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 585) n° 437
Designatio Anna Maria Hopfin von Bern in der Schweitz gebürtig der leedigen geweßenen Figurantin in allhießiger frantzösischen Comoedie in ihrer Wohnung beÿ weÿland Johann Michael Schröder, des geweßenen burgers und Goldarbeiters allhier hinterbliebener Wittib ane der großen Stadelgaß zurück gelaßen, so in gefolg Erkantnus Ihr Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters vom 18.ten hujus auff gedachter Schröderischer Wittib nach vorher durch der hiesigen Statt Ausrufer geschehener ordnungsmäßiger Publication an ihr der Requirenten Wohnhauß

Marie Madeleine Hitschler passe un accord avec son locataire David Meyer, aubergiste juif

1792 (19.4.), Strasbourg 9 (30 nouv. cote), Not. Bossenius N° 5
persönlich erschienen Frau Maria Magdalena geborene Hitschler weiland Hn. Joh: Michael Schroeter, gewesenen Goldarbeiters und Burgers allhier Wittib, beiständlich ihres Sohns hn Friedrich Jakob Schroeter, des hiesigen Goldarbeiters an einem
Und David Meÿer, der hiesige Israelitten Wirt, am andern theil
beeder seits anzeigende, wie daß sie wegen der in hiesiger grosen Stadelgaß N° 5 befindlichen von David Meÿer dermalen Lehnungs Weise inhabenden Wohnung in der ihro Fraun Schroeterin Zuständigen Behaußung, nachfolgenden Accord wißend: und wolbedächtlich mit einander geschloßen hätten
Erstlich, solle jedem theil freistehen, dem anderen solche Wonung aufzusagen (…), Zweÿtens ist der vierteljährige Zins jederzeit und auf künftg Johannis Baptistæ laufenden Jahrs Zum ersten mal in baarem klingenden Geld und ohne den geringsten Aufschub zu entrichten (…) Drittens, wird hiemit ihme David Meÿer erlaubet seine gegenwärtige habende Wohnung auf seine eigene Kösten dergestalt einzurichten, daß ihro Fr. verlehnerin dadurch kein Schaden entstehe (…)
acp 10 f° 56 21.4.

Marie Madeleine Hitschler loue un logement aux maîtres de danse Georges Pohl père et Georges Pohl fils

1792 (15.11.), Strasbourg 9 (30 nouv. cote), Not. Bossenius n° 6
persönlich erschienen Frau Maria Magdalena geborene Hitschler, weiland Johann Michael Schröter, gewesenen Goldarbeiters und Burgers allhier Wittib, beiständlich ihres Sohns des Bürgers Friedrich Jakob Schröder, Goldarbeiters dah. an einem
und Georg Pohl, Vater, wie auch deßen Sohn Georg Pohl, der hiesige tanz Meister, bede hiesige bürgere am andern theil
Erstlich verlehnet Schröterische Wittib für sich und ihre Erben an die Bürger Pohl, Vater und Sohn, die im zweÿten Stock in der hiesigen grosen Stadelgaß N° 5 befindliche, auf die Gaß aussehende Wonung samt zugehörden, welche Lehnung auf Weihnachten dieses Jahres ihren Anfang nehmen solle, Zweÿtens ist der vierteljährige Zins (…) mit 65 livres frantzösischer Währung ohne den gerungsten Aufschub Zu entrichten
acp 12 f° 169 du 17.11.

Vente de meubles qui ont appartenu à feue Marie Madeleine Hitschler. Le prix est partagé entre ses quatre enfants.
1795 (13 prairial 3), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 220
Verkauff und Erlös-Register. Derjenigen Mobilien und Effecten so Weiland Frau Maria Magdalena gebohrne Hitschler, auch weiland des burgers Johann Michael Schröter geweßten Goldarbeiters alhier zu Straßburg hinterbliebene Wittib, nach ihrem den 25.ten floreal Jüngst beschehenen absterben, hie zeitlichen verlaßen und datu auf begehren dero samtlich hinterlaßener Kinder und Erben ihres beßeren Nutzens halben, allhier ane der Grosen Stadelgaß N° 5 den 13.ten Prairial im dritten Jahr der Francken Republick ordnungsmäßig Verkauft und Versteigert worden
Summa ausgab 283 li. Deducendo verbleibt ane obiger Looßung annoch per rest übrig 7841 Livres, darunter Ane Extanzen auf denen Erben ausständig als
Auf Friderich Jacob Schröter 368
auf Johann Daniel Schröter, 773
auf Johann Niclaus Schröter, 428
und Maria Salome Zchiederich 805
und ane eingetragener Looßung 5465

Les héritiers vendent la maison à François Speiser, employé à l’armée, et à Madeleine Gabruckner moyennant 16 000 livres

1798 (12 nivose 6), Strasbourg 6 (18), Not. Laquiante n° 1 du 1 janvier 1798
Procès verbal d’enchère definitive, le Cit. Frédéric Jacques Schroetter orphevre, la Cit. Marie Salomé Schroetter épouse du cit. Chrétien Zschiderich tisserand, le cit. Jean Daniel Schroetter homme de Lettres ,en qualité d’enfants Seuls et uniques héritiers de feu le cit. Jean Michel Schroetter vivant orphevre et de le Marie Madeleine Hitschler leurs père et mère
au Cit. François Speiser employé à l’embulance de L’Armée d’Allemagne et Madeleine Gabruckner
quatrième et dernière enchere volontaire d’une maison de devant maison de derrière a deux Etages puits cour Ecurie appartenances et dépendances sise en cette commune rue appellée grande rue de la Grange où Grosstadelgasz N° 5, tenant d’un côté au Caffé du petit Paris appartenant au C. Gremmeissen, d’autre le Cen. Ulrich tonnelier, derrière le Cen. Pick orphevre devant lad. rue, laquelle maison provient de leurs successions paternelle et maternelle – pour 16.000 liures – (Affiche)
Enregistrement de Strasbourg, acp 57 F° 6-v du 13 niv. 6

Originaire de Geispolsheim, le maçon François Speiser épouse en 1791 Madeleine Gabruckner, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration
1791 (31.12.), Not. Faller (6 E 41, 976) N° 25
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrbare Herr Frantz Speißer, der leedige Maurer gebürtig von Geispotzheim, Weÿl. Hn. Lorentz Speißer des geweßenen drehers, mit Weÿl. Fraun Margaretha gebohrner Heitz allsa ehelich erzeugter Sohn unter assistentz Hn Johann Michael Schaal, des ackersmanns zu gedachtem Geispoltzheim und Hn Michael Antz des Krempen allhier, als hochzeiterer ane einem
Sodann die Ehr- und tugendsame Jfrau Magdalena Gabruckner, Herrn Joh. Michael Gabruckner des burgers und schreiners allhier mit Fraun Maria gebohrner Anthony, ehelich erzeugte Tochter und Zwar unter beÿstand ihres Hn Vatters und Frauen Mutter als Hochzeiterin am andern theil
Actum Straßburg den 31. Decembris Anno 1791 [unterzeichnet] Frantz speÿser hochzeiterer, Magdalena Gabrickhnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 1-v)
Hodie 10 Januarii anni 1792 tribus proclamationibus tam in Ecclesia nostra Parochiali quam in Ecclesia Parochiali in Geispolsheim (…) sacro matrimonÿ vinculo juncti fuerunt Franciscus Joseph Speiser cæmentarius filius majorennis Laurentii Speiser Civis et tornatoris et Margarithæ Heitz conjugum in Geispolsheim commonrantium unâ et Maria Magdalena Gabruchner filia Minorennis joannis Michaelis Gabruchner fabri lignarii et annæ Mariæ Antoin conjugum Parochiana ad St. Petrum seniorem ex altera partibus (signé) frantz speÿser, Magdalehna Gabruckhnerin, Michael gubruckhner

François Speiser et Madeleine Gabruckner vendent la maison 15 000 francs à Mathias Kleinmann, membre du Conseil de préfecture

1800 (15 germinal 8), Strasbourg 6 (22), Not. Laquiante n° 712
cit. François Speiser demeurant à Strasbourg et cit. Madeleine Gabruckner
au cit. Mathias Kleinmann membre du Conseil de la Prefecture du Bas Rhin
une maison de devant maison de derrière a deux étages puit cour ecurie appartenances et dépendances située en cette commune rue appelée Grand rue de la Grange ou Gros stadel Gass numéro 5, d’un côté au caffé du Petit Paris appartenant au C. Grimeisen, d’autre le cit. Ulrich tonnelier, par derrière le Cit. Pick orphevre Pardevant ladite rue, de laquelle maison les vendeurs se sont rendus adjudicataires suivant acte reçu par le soussigné notaire le 11 nivose 6, fait à la requête des Cit. Frédéric Jacques Schroetter orphevre de la cit Marie Salomé Schroetter épouse du C. Chrétien Zschiderich tisserand, du cit. Jean Daniel Schroetter homme de Lettre propriétaires de ladite maison provenant de leurs successions paternelle et maternelle – pour 15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 65 du 15 germ. 8

Originaire de Barr, Matthias Kleinmann acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit eu égard à ses études en déclarant s’inscrire à la tribu de l’Ancre : registre des inscriptions et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 37-v
H. Lt. Matthias Kleinmann von Barr gebürtig erhalt des burgerrecht ob favorem studiorum gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft Zur Encker. Jur. den 1. Julÿ 1771.

(VI 286 bis, f° 251) Encker. d. 26. Jun. 1771 – No. 1
H. Mathias Kleinmann Juris Utriusque Licentiatus, Gebürtig Von Barr, Erweist durch Vorgelegte scheine seine ehliche Geburt Evang. Relig., daß er auf Allhiesiger Universitæt den Gradum Licentiati in Utroque Jure angenommen, die erforderliche Stall Caution geleistet, und des Zunfft Recht beÿ E. E. Zunfft Zum Encker Vertröstet worden.
1200 fl. hat derselbe baar Vorgewiesen, darüber den eid des eigenthumbs abgelegt auch 100 fl. beÿm burger protocollo deponirt. Implorant bittet in Ew. Gn. Burger Recht ob favorem Studiorum gratis auffgenommen zu Werden vnd Verspricht 12. fl. in Allhiesiges Armen hauß Zu geben
Receptus d. 1. Jun. 1771, Gratis, Ins Armen hauß 12. fl.

Matthias Kleinmann s’inscrit en fait à la tribu de la Lanterne le 23 septembre 1771
1771, Protocole de la tribu de la Lanterne 1762-1783 (XI 212)
(f° 96-v) Montags den 23.ten Septembris 1771 – Hr Matthias Kleinmann, J. V. Ltus von Barr gebürtig prod. Cantzleÿ und Statt Stall Schein vom ersten Julii jüngst, vermög deßen er burger worden, bittet ihne diesorts zünftig Zu recipiren. erkannt ob favorem Studiorum gratis, willfahrt

Matthias Kleinmann épouse en 1772 Charlotte Bœhm : contrat de mariage, célébration
1772 (20.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Hoch Edlen und Hoch Gelehrten Herrn Mathias Kleinmann, J. V. Licentiato und Vornehmen burger alhier Zu Straßburg Weiland des Wohl Ehren: Vesten und Gros: Achtbaren Herrn Matthias Kleinmann gewesenen Burgers Zu Barr mit auch Weiland der Viel: Ehren und Tugendsamen Frauen Anna Ursula gebohrner Dietschin bede längst seelig, ehelich erzeugtem und hinterlaßenem Sohn, als dem Herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl: Edlen: Viel: Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Charlottæ Böhmin, des Hoch Edel gebohrnen und Hoch : Gelehrten Herrn Johann Michael Böhm, Hocherfahrnen Medicinæ Doctoris und Hochberühmten Practici, Hoch: Fürstlich: Fürstenbergischen Hof: Raths und Leib: Medici, auch Eines Ehrsamen Gris: und Kleinen Raths hiesiger Löblicher Stadt Straßburg alten Hochmeritirten beÿsitzers und Vornehmen burgers dahier, mit der Hoch Edeln, Hoch: Ehr: und tugendreichen Frauen Maria Salome gebohrner Ehrmännin ehelich erzeugten tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und verhandelt seind siese ding alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 20. Martÿ Anno 1772 [unterzeichnet] Mathias Kleinmann JVU als bräutigam, Charlotta Boehmin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 221)
Im Jahr Christi 1772 Mittwochs den 25. Mertz sind (…) copulirt und eingesegnet worden Herr Mathias Kleinmann Juris utriusq. Licentiatus von Barr gebürtig weÿland Herren Mathias Kleinmanns geweßenen Rothgerbers und burgers in Barr und weÿland Frauen Annä Ursulä gebohrne Dietschin ehelicher Sohn, und Jungfrau Charlotta Böhmin, Herrn Johann Michael Böhmen Medicinæ doctoris berühmten Practici und E.E. großen Raths allhier alten beÿsitzers und Frauen Mariä Salome gebohrner Ehemännin eheliche Tochter [unterzeichnet] Mathias Kleinmann JCLt als hochzeiter, Charlotta Boehmin als braut, David ortlieb als stieffvatter, Johann Michael Boehm als Vater

Matthias Kleinmann passe en novembre 1772 de la tribu de la Lanterne à celle des Charpentiers
1772, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 112) Donnerstags den 19. Novembris 1772. – Neuzünfftiger E.R.
Erschienen H. Mathias Kleinmann J. V. Ltus producirt Schein von Er. En. Zunft Zur Lucern de dato 18.den Novembris 1772. vermittelst deßen Er sein bishero daselbst gehabtes Zunftrecht gebührend aufgesagt, und die schuldig gewesene Gebühren entrichtet, auch Stallschein vom heutigen dato und bittet in Kraft deßelben beÿ diese Ehrs: Zunft als ein Zünftiger aufgenommen Zu werden, sub oblato præstanda Zu præstiren und die Gebühr zu erlegen.
Erkannt, Gegen erlag der Gebühr willfahrt, Juravit.

Charlotte Bœhm meurt en 1773 en délaissant pour seuls héritiers ses parents. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient au père de la défunte rue du Dôme. Le veuf délivre les apports à son beau père, ses biens s’élèvent à 5 041 livres
1775 (24.4.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 863) n° 149
Inventarium über Weil. der Wohl Edlen wie auch Viel Ehr: und Tugendbegabten Fraun Charlottæ Kleinmännin, gebohrner Böhmin, S.T. Hn. Mathias Kleinmann, J.V. Lti und Es. En. großen Raths alhier alten Wohlverdienten beÿsitzers, gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1775 – nach ihrem Freÿtag den 12.ten Novembris im Jahr 1773. aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Münster Gaß gelegener Hn Böhm Med. Ddi eigenthümlich zuständiger behausung, auf Montag den 24.ten Aprilis Anno 1775.
Benennung der Erben. Die verstorbene Frau seel. hat ab intestato Zu ihren rechtsmäßigen Erben hinterlaßen ihre leibliche Eltern mit Namen 1° S. H. H. Johann Michael Böhm, Med. Doctorem und burgern alhier, Zur einen und 2° die wohl Edle wie auch Viel Ehr und Tugendbegabte Frau Mariam Salome gebohrne Ehrmännin, davon ob Ehrengemelter Hr Dr Böhm diesem Geschäft Zu Anfang beÿgewohnt, anchgehends aberaus Ursachen wie in achstehendem Bericht ersichtlich, als fernerhin hiebeÿ ohnnöthig sich davon absentirt.

Bericht zu gegenwärtigem Inventario. (…) hat derselbe [Wittiber] in Antwort ertheilet, wie daß Er die Inserirung des Ehe Contracts in gegenwärtiges Inventarium der Ursachen für ohnnöthig und überflüßig erachte, angesehen Er die von seiner verstorbenen Ehegattin seel. ihme Zugebrachte Illata welche nur allein in hausräthlichen Mobilien bestanden, gleich nach dem absterben dero Hn Vater und Erben in natura von Stück Zu Stück wieder ausgeliefert (…)
Eigenthum a,ne einer Behausung Zu Barr (…) die Gast Herrberg Zur Linde genannt
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 165, Sa. Weins und leeren Faß 268, Sa. Silbers 61, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 46, Sa. baarschafft 150, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1000, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 666, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2325, Sa. Schudlen 358, Summa summarum 5041 lb
Widems Verfangenschaft davon das Eigenthum dem Hn Wittib zuständig. Es hat nämlich Weil. Frau Anna Ursula Ortliebin gebohrne Dietschin, S. T. H. David Ortlieb des ehemalen in Schweitzerischen diensten gestandnen lieutenant und Chevalier des Königl. frantzösischen Verdients-Ordens gewesene Frau Eheliebstin, des Hn Wittibers leibl. Frau Mutter ob Ehrengemaltem ihrem Zweÿten Eheherrn und hinterlaßenen Wittiber in ihrem in dasiger Amtschrebereÿ am 15. Septembris 1761. auffgerichteten Codicillo nuncupativi

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 5 900 florins (2950 livres) sur un total de 10 100 florins
1777, Livres de la Taille (VII 1180) f° 211-v
Zimmerleuth N. 3995 – Weÿl. Fr. Charlottæ geb. Bohmin H Mathiæ Kleinmann J. V. Lt und Exsenat. gew. Ehegattin Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Schäff.
Concl. Final. jnvent. Ist fol. 48.b, 5041 lb 17 ß 4 ½ die machen 10.100 fl. Verstallte 1200 fl. Zu wenig 8900 fl.
Wovon nachtrag 5. Jahr in duplo als lang derselbe burger, thut a 26. lb 14 ß – 133 lb 10 ß
und 3 Jahr in simplo à 13 lb 7 ß – 40 lb 1 ß
Ext. Stallgeldt pro 1772. bis 1776. incl. 15 lb 15
Geb. – 2 ß
Abhandlung 7 ß 15 d (Summa) 197 ln 4 ß
Vermög Erlandtnus vom 30. Xbris 1776 haben die oberen Stall herren den nachtrag auff 150 lb 15 moderirt, restiret 174 lb 7 ß
dt. 1. Februarÿ 1777.

Fonctions qu’occupe Matthias Kleinmann d’après les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1772, Conseillers et XXI (1 R 255) – H. Lt. Mathias Kleinmann schwört als schöff beÿ E. E. Zunft der Zimmerleuth. 416.
1775, Conseillers et XXI (1 R 258) – H. Lt. Mathiß Kleinmann Exsenator schwört als löbl. Vogteÿgerichts Assessor. 183.
1782, Conseillers et XXI (1 R 265) – H. Exsen. Kleinmann wird Kirchenpfleger Zu St. Niclaus. 19.
1785, Conseillers et XXI (1 R 268) – H Rth. Mathias Kleinmann Wird zu einem XXI. erwehlt. 39. Wird Oberherr Zur Lucern. 39. Wird Obercanzleÿ herr und Obercassa Herr. 40. Kommt zu andern deputation und geschäften. 40.
1786, Conseillers et XXI (1 R 269) – Kleinmann. H. XV. Kleinmann wird beÿsitzer im Polizeigericht, wird Ober Cassenherr, Ober Cantzleÿherr. 201.
Kleinmann. H. XXI. Kleinmann wird zu einem Fünfzehner gekosen. 195.
1786, XV (2 R 196) – 343 H XI Mathias Kleinmann introducirit
1789, XV (2 R 200) – Ober Bronnenherr H. XV. Kleinmann resignirt 22. H. XV. Sommervogel wird erwehlt 22.

Matthias Kleinmann se remarie en 1780 avec Marguerite Dorothée Zollickoffer, fille de banquier : contrat de mariage, célébration
1780 (11.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 571
Eheberedung – persönlich erschienen der hoch Edelgebohrne und hochgelehrte auch hochweiße Herr Matthias Kleinmann, J. V. Ltus und E: E: Großen Raths allhier alter hochansehnlicher beÿsitzer, Wittiber, als bräutigamb ane einem
So dann die hoch Edle und hoch tugendgezierte Jungfrau Margaretha Dorothea Zollickofferin, des hoch Edelgebohrnen und hochachtbahren herrn Simon Zollickoffer, des ältern, Vornehmen Bancquier und burgers allhier, mit Weÿland der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Dorothea gebohrner Obermüllerin seiner geweßenen Erstern Frauen Eheliebstin ehelich erziehlte Jungfr tochter, als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg den 11. Augusti Anno 1780 [unterzeichnet] Mathias Kleinmann als bräutigam, Margaretha Dorothea Zollikofferin als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 31)
1781 Dienstag den 22. Augusti sind (…) eingesegnet worden H. Matthias Kleinmann J.U. Licentiatus und E.E. Großen Raths alten beÿsitzer, Weil. Fr. Charlotta gebohrnee böhmin nachgelaßener wittiber und Jungfrau Margaretha Dorothea Zollickofferin H. Simon Zollickoffer des ältern vornehmen Banquier und burgers allhier mit weil Fr. Maria Dorothea gebohrner Obermüllerin ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Mathias Kleinmann als hochzeiter, Margaretha Dorothea Zollickofferin als braut, David ortlieb cheuellie du Merite Millider als Zeig, Simon Zollickoffer älter als Vatter von der braut

Mathias Kleinmann loue la maison à l’enseigne de la Lune d’or quelques mois près l’avoir achetée au limonadier Chrétien Siebecker

1800 (2 fructidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 643
bürger Matias Kleinmann Mitglied der Praefectur: Raths des Nieder Rheinischen départements und
an bürger Christian Siebecker ehemaliger Limonadier als entlehner am andern theil /:bürger Johann Friedrich Siebecker Moral lehrer zu tränheim als bürg
Lehnung auf 6 nacheinander folgenden jahren welche am 1. vend. 9 jahrs ihren Anfang nehmen, die dem Verlehner eigenthümlich zuständige allhier an der grosen Stadelgaße gelegene mit N° 5 bezeichnete zum goldenen Mond genannte Bier: Behausung mit allen dazu gehörigen Gebäuden ohne Ausnahl wie auch samtlichen Schiff und Geschirr zur bierbrauerei gehörig denen im keller befindlichen Stück fäßern in denen Zimmern befindliche Oefen – um 2592 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 40 du 11 fruct. 8

Etat du mobilier qui garnit la maison que loue Matthias Kleinmann au brasseur Chrétien Siebecker

1801 (21 prairial 9), Strasbourg 9 (anc. cote 27), Not. Bossenius n° 772
den 21. Wiesenmonat 9.t jahr – Verzeichnus desjenigen so Bürger Matthias Kleinmann Mitglied des Präfektur Raths des Nieder Rheinischen departements allhier an bürger Christian Siebecker dermaligen Bierbrauer dahier als entlehner der ihme bürger Kleinmann eigenthümlich zuständig behausung in der grosen Stadelgaße allhier mit N° 5 bezeichnet zum gebrauch währender Lehnungs Zeit überlassen hat, welches alles in Gefolg der zwischen beden theilen vor unterschriebenen Notario am 3. fructidor 8 Jahr passirte 6.jährige Lehnung
Im Brau-haus, Auf der Maltz bühne im ersten Stockwerk des Brau-hauses, Im zweÿten Stockwerk allda, Im Hof, In der Bauch Küche, Im Bronnen, In der Bier Stube, hin und wieder im haus, Im hof, Im Keller, In der Stube des ersten Stockwerk in den hof aussehend, Im Zimmer daneben

Mathias Kleinmann loue la maison à l’enseigne de la Demi lune au brasseur Jean Daniel Bischoff

1806 (13.9.), Strasbourg 10 (47), Not. Zimmer n° 2044, 2868
Bail – Mathias Kleinmann Membre de Conseil de Préfecture
à Jean Daniel Bischoff garçon brasseur majeur /:caution, Marie Madeleine Boesinger veuve de Philippe Bischoff brasseur mère dudit preneur
Bail de 4 années qui commencent au 29 septembre prochain. La Maison Brasserie et dépendances ayant pour enseigne la Demie Lune scise à Strasbourg grand rue de la Grange n° 5, entre le Sr Grimmeissen Caffetier et le Sr Ulrich marchand de vin, pour un loyer annuel de 1200 francs – avec les outils et ustensiles servant à l’exploitation de ladite brasserie
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 159-v du 13.9.

Marguerite Dorothée Zollikoffer veuve de Mathias Kleinmann passe un nouveau bail avec Jean Daniel Bischoff

1810 (22.3.), Strasbourg 10 (51), Not. Zimmer n° 2872, 4364
Bail – Marguerite Dorothée Zollikoffer veuve de Mathias Kleinmann Conseiller de Prefecture audit Département
à Jean Daniel Bischoff brasseur /:caution Michel Ostermann brasseur
Bail de 3 années qui commencent le 29 septembre prochain – la maison-brasserie et dépendances ayant pour enseigne la Demi lune scise à Strasbourg grande rue de la Grange n° 5, entre le Sr Grimmeisen Caffetier et le Sr Ulrich marchand de vin avec les objets mobiliers suivants – pour 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 85 du 24.3.

Marguerite Dorothée Zollikoffer et ses trois enfants vendent la maison et la brasserie à Jean Helck brasseur aux Deux hallebardes (quai Finckwiller). L’acquéreur achètere en 1821 la maison voisine (ensuite n° 22) à l’enseigne de l’Eléphant

1811 (12.12.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3297, 5234
Marguerite Dorothée Zollickoffer veuve de Mathias Kleinman conseiller de préfecture assitée de M André Charles Auguste Mathias Sandherr, négociant son gendre et conseil, 1. en qualité de commune en biens avec son époux, 2. en qualité d’héritière pour un quart de Simon Henri Kleinmann son fils mineur, 3. pour et au nom de Marguerite Louise Kleinmann épouse de Marie Jean Georges Bernard Lorentz sous Inspecteur des Eaux et Forets demeurant à Ribeauvillé et Charles Louis* Kleinmann avocat près la cour d’appel à Colmar, héritiers pour un quart de leur père
à Jean Helck brasseur aux deux hallebardes
une maison-brasserie avec Bâtiments de devant et de derrière, petite cour, écurie, appartenances, dépendances sise à Strasbourg grand rue de la Grange n° 5, d’un côté la maison du Sr Grimmeisen ci devant caffetier, d’autre celle du Sr Jean Frédéric Ulrich marchand de vin derrière propriété de M Pick ci devant orfèvre – ladite brasserie louée pour 3 ans expirant le 29 sept. 1813 à Jean Daniel Bischoff brasseur pour 1500 francs, souss. le 22 mars 1810, acquise de François Speiser et Madeleine Gabrucker par acte reçu Me Laquiante le 15 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 3 n° 162, pour 31.500 francs – Remis 1. Adjudication définitive à la requête des héritiers de Jean Michel Schroetter orfèvre et Marie Madeleine Hitschler au profit des conjoints Speiser devant Me Laquiante le 12 nivose 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 122-v du 13.12.

Fils de brasseur, Jean Helck épouse en 1807 Catherine Barbe Kœhler, originaire de Ribeauvillé
Mariage, Strasbourg (n° 378)
L’an 1807, le troisième jour du mois de décembre (…) Jean Helck, agé de 24 ans, brasseur, né en cette ville le 2 octobre 1783, y domicilié, mineur, fils de feu Jean Helck, brasseur et de Marie Salomé Petsch, assisté de sa mère seulement, son père étant décédé en cette ville le 15 frimaire an VIII, et Catherine Barbe Koehler, agée de 24 ans, née à Ribeauvillé Département du Haut Rhin le 27 juin 1783, y domiciliée majeure fille de Paul Frédéric Koehler, cultivateur audit lieu et de Catherine Beyser ci présente et consentante (signé) Jean Helck, Catherine Barbe Koehler (i 18)

Registre domiciliaire 600 MW 52 f° 626 Grande rue de la Grange N° 5
Helck, Jean, 1783, Brasseur, Strasbourg, (auparavant) Quai finckwiller 7, Entré 1813 de la même rue 4
id. née Koehler, Catherine, 1783, Ep. Ribeauvillé
id. Jean Auguste, 1808, Strasbourg
id. Cath: Guillaumette, 1809, id

Jean Helck résilie le bail passé avec Jean Daniel Bischoff
1812 (4.1.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3319, 5270
Résiliation – 1. Jean Helck brasseur aux deux Hallebardes en qualité d’acquéreur de la maison brasserie et dépendances ayant pour enseigne la demi lune sise en cette ville grand rue de la Grange n° 5 qui lui a été vendue par les veuve et héritiers Kleinmann souss. le 12 décembre dernier
2. Jean Daniel Bischoff brasseur en qualité de preneur de la brasserie et dépendances par bail ledit not. le 22 mars 1810 expirant le 29 septembre 1813

Jean Helck et Catherine Barbe Kœhler qui habitent à Ribeauvillé vendent les maisons numérotées 4 et 5 au boulanger Martin Arlen et à Marie Offenburger moyennant 62 000 francs

1831 (3.7.), Strasbourg 3 (83), Me Schreider n° 4987
Jean Helck, ci devant brasseur propriétaire à Strasbourg demeurant à Ribeauvillé, en son nom et mandataire de Catherine Koehler son épouse
à Martin Arlen, boulanger, et Marie Offenburger
une maison-brasserie avec tous ses droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grande rue de la Grange n° 4 et 5 ayant pour enseigne l’Eléphant, d’un côté le Sr Ulrich marchand de vins, d’autre le Sr Birckele cordonnier, derrière le Sr Edel fondeur de cloches & les héritiers Pick, avec les objets mobiliers servant à la brasserie décrits dans un bail fait par le Sr Helck à Jean Jacques Schuster autrefois brasseur à Westhoffen aujourd’hui à Strasbourg devant Me Schreider le 30 septembre 1829, plus tous les fourneaux (…)
Etablissement de la propriété, l’immeuble présentement vendu formait autrefois deux maisons distinctes l’une marquée du n° 5 et l’autre du n° 4. La maison n° 5 a été acquise par le Sr Helck de la veuve et héritiers de Mathias Kleinmann, conseiller de préfecture, Me Zimmer le 12 décembre 1811, le Sr Kleinmann l’a acquis de François Speisser et Madeleine Gabruckner devant Me Laquiante 15 germinal 8, transcrit vol. 3 n° 162, la maison n° 4 acquise des enfants héritiers de Jean Daniel Grimmeissen, cafetier, et Marie Michel par acte reçu Me Roessel le 20 janvier 1821 transcrit vol. 136 n° 113, Grimmeissen de Marie Marguerite Wolff veuve de Jacques Michel Me Roessel le 24 juil. 1815 dans lequel il est dit que la venderesse a acquis la maison de la masse Bay en faillite le 23 février 1786. Réserve temporaire d’un logement jusqu’à la St Jean 1832, la jouissance gratuite d’une chambre avec alcove au second étage de la maison n° 4 donnant sur cour occupée en ce moment par le Sr Strasburger pour un loyer annuel de 20 francs – pour 62.000 francs Enregistrement de Strasbourg, acp 204 (3 Q 29 919) f° 137-v du 4.7.

Originaire de Hœrdt, le boulanger Martin Arlen épouse en 1804 Marie Offenburger, fille de boulanger
1804 (21 germinal 12), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber N° 1081 (5581)
Eheberedung – erschienen der burger Martin Ahrlen, lediger beck so großjährigen Alters, b. Andreas Arlen ackersmanns zu hört mit Fraun Catharina gebohrnee Stoll erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation deßen Vaters
und burgerin Maria Offenburger die ledige großjährige, burgers Andreas Offenburger beckers alhier mit Fraun Catharina gebohrner Seÿler erzeugte Tochter als braut unter autorisation ihres Vatters
Straßburg den 21. Germinal im 12. Jahr Vormittags in meiner Schreibstub [unterzeichnet] Martin arlen als hochzeiter, Maria Offenburger braud
Enregistrement de Strasbourg, acp 91 F° 46 du 1 flo. 12

L’inventaire après décès de Martin Arlen est dressé en 1834. Les deux maisons voisines Grande rue de la Grange sont décrites en un seut article.

1834 (19.9.), Strasbourg 7 (88), Me Stoeber n° 15.548
Inventaire de la succession de Martin Arlen, boulanger – à la requête de I. Marie Offenburger le veuve mère et tutrice légale de 1. Martin Auguste Arlen né le 7 janvier 1817, Théodore né le 13 août 1819, Louis né le 26 juillet 1822, II. Charles Arlen fils, brasseur – Contrat de mariage reçu Me Stoeber le 22 germinal 12
dans la maison mortuaire rue du Coin Brûlé n° 28
communauté, immeubles I. Ban de Hoerdt, Oberhausbergen, Strasbourg, Berstett, Fürdenheim, Scharrachbergheim, Marlenheim
X. maison à Strasbourg, 1. une maison avec boulangerie, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 28 faisant coin de la petite rue de la Grange, d’un côté le Sr Gantzer cordonnier, d’autre le Sr Molitor passementier, derrière la propriété de la femme Carnari. Cette maison est occupée par la veuve, évaluée à 9000 francs – acquis pendant le mariage de Jean Kraeuter, marchand de grains, veuf de Marie Catherine Kieffer en son nom et se portant fort de ses deux enfants mineurs Marie Elisabeth et Jean Daniel, encore Marie Madeleine Kraeuter épouse de M. Zinck, employé de l’administration des hospices de Strasbourg par acte reçu Me Zimmer le 13 juillet 1811, le Sr Kraeuter adjudicataire par adjudication suite à l’expropriation forcée poursuivie contre André Obrecht, aubergiste, le 21 pluviose 12, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 16 n° 65
2. une maison brasserie avec tous ses droits, appartenances sise à Strasbourg Grand rue de la Grange n° 4 et 5 ayant pour enseigne l’Eléphant, d’un côté la veuve Eberlé, d’autre le Sr Bircklé cordonner, derrière la propriété du Sr Edel fondeur de cloches et celle des héritiers Pick – occupée par le fils Arlen requérant occupée par le fils majeur du défunt, évaluée 48.000 francs – acquise de Jean Helck, brasseur demeurant actuellement à Ribeauvillé, et de Catherine Koehler, par acte reçu Schreider le 3 juillet1831 transcrit au bureau des hypothèques volume 211 n° 46. Le susdit immeuble formait autrefois deux maisons distinctes l’une marquée n° 5 l’autre n° 4. La maison n° 5 a été acquise par le Sr Helck des veuve et héritiers Mathias Kleinmann, conseiller de Préfecture, Me Zimmer le 12 décembre 1811, feu Kleinmann l’avait acquise de François Speiser et Madeleine Gebruckner par vente passée devant Me Laquiante le 15 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques le 16 ventose 9. La maison n° 4 acquise des héritiers Jean Daniel Grimmeisen, cafetier, et Marie Madeleine Michel, par acte reçu Me Roessel le 20 janvier 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 136 n° 113, les conjoints Grimmeisen l’ont acquis de Marie Marguerite Wolf veuve de Jacques Michel, boulanger, Me Roessel le 24 juillet 1795 dans lequel il est dit que la venderesse avait acquis de la masse de la faillite Bay le 23 février 1786
Immeubles appartenant aux héritiers du chef de leur père qui les a hérités de ses père et mère André Arlen, laboureur, et Catherine Stoll de Hoerdt
communauté actif 123.300 fr, passif 52.470 fr, biens paternels 38.285 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 96 du 29.9.

Inventaire dressé après la mort du fils aîné Martin Auguste Arlen

1838 (26.10.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.772
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de Martin Auguste Arlen
à la requête de 1. Marie Offenburger veuve de Martin Arlen, héritière pour ¼, mère et tutrice légale de Théodore et Louis Arlen, 2. Sophie Rieder veuve de Charles Arlen mère et tutrice légale de Charles Ferdinand et Marie Sophie, seuls et uniques héritiers de Marie Auguste Arlen, garçon brasseur à Strasbourg décédé le 12 mai dernier, en présence de Georges Arlen, boulanger & aubergiste hors la porte d’Austerlitz, subrogé tuteur des enfants mineurs de la veuve Arlen née Offenburger et de ceux de la veuve Arlen née Rieder
1/8 indivis dans une maison avec boulagerie, petite cour, appartenances, dépendances sise rue du Coin Brulé n° 28 faisant le coin de la Petite rue de la Grange, évaluée à 9000 fr
une maison brasserie ayant pour enseigne l’Eléphant avec appartenances, dépendances sise Grande rue de la Grange n° 4 évaluée à 48.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 263 f° 34 du 30.10.

Lors de la liquidation, les maisons 20 et 22 (anciens 4 et 5) reviennent à Louis Arlen

1860 (22.5.), Me Noetinger
Liquidation et partage I. de la communauté de biens qui a existé entre Martin Arlen vivant boulanger à Strasbourg et Marie Offenburger sa veuve
II. de la succession dudit Sr Arlen décédé le 26 avril 1834
III. de la succession délaissée par Martin Auguste Arlen fils décédé le 13 mai 1838
IV. Théodore Arlen vivant boulanger à Strasbourg décédé le 12 juillet 1859
Entre 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Stoeber le 12 avril 1804, 2° comme héritière pour un quart de Martin Auguste et et Théodore Arlen ses deux fils, 2) Louis Arlen brasseur à Strasbourg 3) Charles Ferdinand Arlen négociant à Strasbourg et Marie Sophie Arlen Epouse de Jean Guillaume Beilstein, employé stationnaire des lignes télégraphiques à Strasbourg, les deux par représentation de Charles Arlen leur père vivant brasseur à Strasbourg, décédé le 11 mai 1838

acp 488 (3 Q 30 203) f° 82 du 30.5. (succession déclarée le 23 décembre 1859 n° 270) Liquidation de la communauté Arlen Offenburger père et mère, mobilier 6852, créances 37.527, prix de vente d’immeubles 51.526, 45 ares 68 terre ban de Hoerdt 1129, 1 ha 97 a 80 ca terres ban d’Oberhausbergen 11.512, 14 ares 35 terre ban de Strasbourg 717, 74 ares 25 terres ban de Berstet 3315
Une maison brasserie Grande rue de la Grange estilée 90.000 – Total 202,581
Masse passive, remplois du défunt 10.830, dettes 60.000 – Total 70.830, Reste 131.751
moitié 65.875, Total 202.851, Remplois du défunt 10.830, Reste brut 191.751, moitié 95.875
Succession, 1 ha 45 a 84 terres ban de Hoerdt 3132, moitié de 39 ares 85 terres à Minversheim 605, bénéfice de la communauté 65.875, Reprises 10.830, rapports (de Charles Arlen 6400, il a touché depuis le décès 6000) 10.600
Vente de terre à Hoerdt 177, Total 91.220, à déduire le don matutinal 200, Reste 91.020
III. Liquidation de la succession de Martin Auguste Arlen, Masse active, part dans la succession dudit père 22.755, un quart 5688
IV. Liquidation de la succession de Théodore Arlen. Masse active, 33 ares 70 terres ban de Hoerdt 1199, 28 ares 17 pré ban de Weyersheim 813, 1 ha 54 ares 23 terres ban de Minversheim 2905, sa part dans la succession de son frère 5688, mobilier 840, créances 1025, Revenus des immeubles 312, Total 34.634
Masse passive 4281, Reste 30.353, quart à la mère 7588, Reste 22.764, moitié 11.382
Abandonnements (…)
(f° 83-v) Partage entre les enfant. Attributions, Mr Louis Arlen a droit à ci 95.012.
Pour le remplir on lui abandonne 1) La brasserie estimée ci 90.000

Le brasseur Louis Arlen épouse en 1848 Emilie Wolff
1848 (21. Xbr), Strasbourg 12 (175), Not. Noetinger n° 20.622
Mariage – Ont comparu 1° Monsieur Louis Arlen, brasseur demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Martin Arlen en son vivant boulanger & de Dame Marie Offenburger sa veuve demeurant en cette ville, Stipulant pour lui & en son nom sous l’assistance de la dame sa mère ici présente, d’une part
2° Mademoiselle Emilie Wolff fille mineure de M. Jean Daniel Wolff, décédé négociant & de Dame Suzanne Madeleine Offenburger son épouse aujourd’hui sa veuve tous demeurant à Strasbourg, Cette Dlle agissant également pour elle & en son nom personnel, sous l’assistance de sa mère
3° Mademoiselle Frédérique Offenburger rentière demeurant à Strasbourg, tante maternelle de M. Arlen fils et de Melle Wolff, agissant à cause de la donation qu’elle fera ci après à ces derniers
acp 378 (3 Q 30 093) f° 17 du 27.12. – Les apports du futur consistent en une valeur de 14.804 francs, ceux de la future consistent en une somme de 4000
Donation par Frédérique Offenburger aux futurs époux conjointement de créances montant à 8000 desquelles elle se réserve cependant l’usufruit viager
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession

Le testament olographe de Marie Offenburger est déposé chez le notaire en octobre 1861
1861 (1.10.), Me Noetinger
Dépôt de son testament olographe par Marie Offenburger veuve de Martin Arlen à Schiltigheim, en date du premier juillet dernier
acp 502 (3 Q 30 217) f° 80 du 3.10.

Julie Emilie Wolff meurt en 1874 en délaissant deux enfants
1874 (30.7.), Me Metz
Inventar der Gemeinschaft welche zwischen Ludwig Arlen, Bierbrauer, und Julia Emilie Wolff seiner Ehefraun existiret hat und von dem Nachlass dieser letztern errichtet 1) durch den Witwer als Theilnehmer derselben Gemeinschafft vemög Ehevertrag vor Notar Noetinger, 2) Martin Ludwig Arlen, Bierbrauer zu Basel, 3) Emilie Marie Arlen Ehefrau von Adalbert Martin Bierbrauer Zu Neußburg
acp 630 (3 Q 30 345) f° 81 du 8.8. (Nachlaß erklärt den 11/9 1874) Gemeinschafft, Mobilien 1555 – Nachlass, Kleidung 238
acp 631 (3 Q 30 346) f° 31 du 5.9. Fortsetzung 1. September – Gemeinschafft 30 Ar 99 Feld Bann von Schiltigheim, section C N° 604 Gewand Schlittweg 7000, Werth der Immonilien zu 20.000 – Passiven 8000
Nachlass, Hälfte der Gemeinschafft – Ersalz Forderung 8000



6, rue Salzmann


Rue Salzmann n° 6 – VII 20 (Blondel), P 1019 puis section 7 parcelle 32 (cadastre)


Porte cochère, porte d’entrée et bâtiment en aile sous lequel se trouve une porte de garage depuis 1932
Bâtiment principal vu depuis la porte d’entrée (avril 2017)
Bâtiment principal vu depuis la cour (sans date, B.N.U. image NIM 12095)

Le chapitre Saint-Thomas aliène en 1668 une maison affectée au logement d’un vicaire, entre la maison de recette de l’Eglise Rouge donnant dans la Grand rue et l’école de la paroisse Saint-Thomas. Le mur qui sépare le jardin de la maison vendue de celui de l’école sera entretenu à frais communs. L’acquéreur est le docteur en médecine Jean Raoul Dinckel. Sa veuve vend en 1687 la maison à Balthasar Frédéric Saltzmann, docteur en théologie et diacre du Temple-Neuf. Le montant auquel les experts estiment la maison en 1725 suggère que les bâtiments ont été rénovés peu de temps auparavant (voir le plan-relief). Selon la description de 1751, le bâtiment principal au nord-ouest comprend un étage sur rez-de-chaussée, le bâtiment accessoire au sud-ouest un logement outre une buanderie et un bûcher. Le notaire Jean Frédéric Zimmer acquiert en 1764 la maison où se trouve son étude qu’il transporte ensuite dans les bâtiments de Saint-Thomas sur les quais. L’aspect du bâtiment principal dénote une mise au goût du jour au XVIII° siècle ou au début du siècle suivant. Les bâtiments annexes adossés aux limites est et sud ont été édifiés entre 1765 (date du plan Blondel) et les années 1820 (plan levé pour le plan-relief).


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 174

L’Atlas des alignements (années 1820) se limite à mentionner le mur de clôture. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), le bâtiment principal se trouve à droite du repère (m), suivi du mur de clôture dans lequel s’ouvre une porte cochère et du bâtiment accessoire. La cour H représente le bâtiment principal (2-3-4-5) et l’aile (1-2) vers la rue. Les nouveaux bâtiments 5 à 8 s’adossent à la limite nord (5-6) est (6-7) et sud (7-8). Le bâtiment accessoire (8-9-10) occupe l’angle sud-ouest du terrain.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 6.


Cour H

Les installateurs sanitaires Schann et Scheer, locataires, font construire une annexe à leurs ateliers dans l’angle sud-est de la cour en 1924. Jean Sorg aménage en 1932 un garage dans la partie en avant de l’alignement légal et rouvre une porte sur la cour. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage les bâtiments avant et détruit le bâtiment arrière. Jean Sorg fait reconstruire le bâtiment nord en 1948.


Elévations sur rue, 1932, porte de garage
Plan des différents bâtiments lors de la reconstruction (1949, dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1627 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Chapitre de la fondation Saint-Thomas
1668 v Jean Raoul Dinckel, docteur en médecine, et (1662) Agnès Junth, veuve de Marc Harnister, employé à la Chancellerie – luthériens
1687 v Balthasar Frédéric Saltzmann, docteur en théologie et diacre, et (1673) Catherine Schmidt – luthériens
(indivis entre) Jean Saltzmann, docteur en médecine, et (1707) Marguerite Salomé Zeyssolff veuve de Philippe Jacques Gambs
Salomé Saltzmann, femme (1716) du boutonnier Philippe Jacques Flechtner
1764 v Jean Frédéric Zimmer, notaire, et (1761) Marguerite Madeleine Lung – luthériens
1807 v René Leroux, chef de comptabilité puis négociant, et (1800) Françoise Louise Zollickoffer
1822 v Jean Windesheim, négociant, et (1807) Louise Frédérique Grün
1832 v François Schmitt et Louis Germain Schmitt, fabricant de papier peint, et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet
1832 v Charles Friedel, négociant, et (1829) Caroline Louise Virginie Duvernoy
1884* v Henri Lœb, ferblantier
1932 v Jean Sorg, architecte, et Hélène Mattis

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1703, 1 600 livres en 1725, 800 livres en 1751

(1765, Liste Blondel) VII 20, Jean Fréderic Zimmer Notaire
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1019, Friedel, Charles, négociant – maison, sol, cour – 5,7 are

Description de la maison

  • 1703 (billet d’estimation traduit) La maison, jardin, bâtiment accessoire et puits est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, chambres, cuisines, trois vestibules dans l’un desquels se trouvent un fourneau et un évier, buanderie, deux bûchers, cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 200 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, un cabinet, une cuisine et un vestibule, au premier étage deux poêles, deux chambres et vestibule, le comble a une double couverture de tuiles plates, la cave est solivée, il y a un puits , le bâtiment accessoire renferme un poêle, une chambre, un vestibule où se trouvent un fourneau et un évier, une buanderie et un bûcher, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue Saltzmann

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
porte de derrière du N° 15 grand’rue
Mur de clôture
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 281 case 1

Friedel, Charles, négociant

P 1019, maison, sol,
Contenance : 5,70
Revenu total : 249,96 (247 et 2,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 463 case 1

Friedel, Charles, Négociant
1884-85 Loeb Heinrich Klempner

P 1019, maison, sol, Rue Saltzmann 6
Contenance : 5,70
Revenu total : 249,96 (247 et 2,96)
Folio de provenance : (281)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 56
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 85 case 6

Parcelle, section 7, n° 32 – autrefois P 1019
Canton : Salzmannsgasse Hs N° 6 – Rue Salzmann
Désignation : Hf, W hs u. Wst – maison et bât. acc.
Contenance : 6,07
Revenu : 1900 – 3400
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 777
Loeb Heinrich
rayé 1932

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 5468
Sorg Jean, architecte et son épouse Hélène née Mattis en com. de biens

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 235 Rue Saltzmann (p. 382)

2
loc. Bauer, Jean – Moresse
[ajouts] loc. de Fucker
loc. Staufenberg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Salzmanngasse (Seite 142)

(Haus Nr.) 6
Löb, Installat.-Geschäft. E

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 821 W 76)

Rue Salzmann 6 (1864-1993)

Les installateurs sanitaires Schann et Scheer, locataires, font construire une annexe à leurs ateliers dans l’angle sud-est de la cour en 1924. Propriétaire de la maison, l’architecte Jean Sorg aménage en 1932 un garage en rouvrant une porte sur la cour dans la partie en avant de l’alignement légal.
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le grand bâtiment d’habitation, l’aile gauche et le petit bâtiment ; l’aile avant est moins touchée, le bâtiment arrière est entièrement détruit. Jean Sorg fait reconstruire le bâtiment nord en 1948. La maison appartient en 1957 au docteur en médecine Maurice Herrmann de Courcelles qui fait ravaler la façade. Christine Baly fait rénover en 1993 tant l’intérieur que l’extérieur de la maison désormais située dans le secteur sauvegardé.

Sommaire
  • 1864 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Friedel que le plombier Belicam soit autorisé à faire une prise pour environ quatre becs, au 6, rue Saltzmann
  • 1894 (avril) – Le maire notifie H. Loeb de faire ravaler la maison 6, rue Salzmann
    1894 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Hug répare sans autorisation le crépi du mur qui donne sur la rue et écrit au propriétaire, le ferblantier Loeb – H. Loeb (papier à lettres Bau-Klempnerei aller Art, Gas- u. Wasserleitungs- Einrichtungen H. Loeb, Salzmannsgasse 6, Strassburg i. E. – Ferblanterie de toute sorte, Installation de conduites d’eau et de gaz – H. Loeb) demande l’autorisation – Autorisation, juillet 1894 – Travaux terminés, septembre
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire de se conformer au nouveau règlement et de supprimer les 5 volets qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, octobre
  • 1902 – Le maire notifie Henri Loeb de faire ravaler la maison 6, rue Salzmann – Travaux terminés, octobre 1902
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, les logements sont en bon état
    1908, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que le vendeur de brosses Ch. Bergemer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Il la retire après notification.
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise d’installations sanitaires Schann et Scheer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande accompagnée d’un croquis. La Police du Bâtiment constate que la pose n’est pas réglementaire (hauteur, saillie). L’entrepreneur a modifié l’enseigne, septembre
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant de timbres en caoutchouc Jacques Kwiatkowski a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Autorisation – La Police du Bâtiment constate que la pose n’est pas réglementaire (saillie). L’entrepreneur a modifié l’enseigne, août
  • 1924 – Rapport des pompiers sur un feu de cheminée – Affaire classée, mars 1925
  • 1924 – L’architecte Edmond Picart (10. rue du Maréchal Foch) demande au nom des entrepreneurs Schann et Scheer l’autorisation d’agrandir leurs ateliers dans la propriété de Mme Henri Lœb – Autorisation, juin 1924 – Plan de situation, l’annexe se trouve dans l’angle sud-est de la cour. Dessin du bâtiment à simple rez-de-chaussée (2,40 sur 3,50 mètres)
    Dossier classé, février 1926 (L’annexe en question est construite depuis longtemps)
  • 1927 – Ch. Schann demande l’autorisation de suspendre une antenne de T.S.F. au-dessus de la voie publique entre les 6 et 7 rue Salzmann – Croquis – Autorisation – Il la retire peu après parce qu’elle ne fonctionne pas
  • 1932 – L’architecte Jean Sorg (domicilié 20, rue du Vingt-deux-novembre), propriétaire de l’immeuble, s’engage à ne pas faire état de plus-value pour les modifications apportées au-delà de l’alignement légal : aménagement d’une porte de garage, réouverture d’une porte sur cour – Demande de permis de construire, entrepreneur Barthelmebs frères et Feltz à Benfeld et à la Meinau – Autorisation – Dessins (façade, plan de situation)
    Les travaux sont en cours, mars – Remarques suite à la réception finale (l’encadrement de la porte de communication entre le garage et l’escalier doit être revêtu de tôle) – Les modifications sont terminées, le permis d’utilisation est délivré, mai 1933
  • 1944 – Certificat de sinistré délivré à Jean Sorg après le bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1944 – L’entrepreneur Motz (11, rue de Lucerne) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le crépi
  • 1948 – Jean Sorg dépose une demande de permis de construire. Architecte, Andres, 309, route de Colmar au Neudorf – Dessins – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme donne son accord au projet, juin 1947 – Le maire délivre le permis de construire une aile au bâtiment sur cour dans l’immeuble sinistré 6, rue Salzmann
    Suivi des travaux. Le gros œuvre du bâtiment nord est terminé, les travaux intérieurs sont commencés, mars 1948. Les murs du bâtiment 3 atteignent le haut du rez-de-chaussée, les travaux intérieurs du bâtiment d’habitation sont presque terminés, août. Les travaux sont terminés, octobre
    1953 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le certificat de conformité pour l’aile du bâtiment sur cour (2 et 3). Le maire délivre le certificat de conformité en juin 1955
  • 1957 – Le maire autorise le docteur en médecine Herrmann de Courcelles à occuper la voie publique pour recrépir les murs. Dossier classé, octobre 1957
  • 1979 – Le maire notifie le docteur en médecine Maurice Herrmann de Courcelles de faire ravaler la façade. Le propriétaire fournit le devis de l’entreprise Jules Barth (rue de la Redoute à Gerstheim) pour obtenir une subvention – Le maire accorde une autorisation spéciale pour des travaux dans le secteur sauvegardé (ravalement et échafaudage) – Le maire accorde la subvention, mars 1980
  • 1991 – Alex Osterloff (55 allée de la Robertsau) demande des renseignements d’urbanisme sur la parcelle 32 de la section 7 qui appartient à Maurice Herrmann – Plan du secteur sauvegardé, plan cadastral de situation. Les bâtiments doivent être conservés, seuls les bâtiments annexes peuvent être modifiés, l’espace boisé est classé (architecte des Bâtiments de France)
  • 1993 – La société AR ingénierie (impasse du Vieux Verger à Eschau) demande l’autorisation de ravaler la façade. Propriétaire, Christine Baly, domiciliée sur place. Description des travaux, rénovation intérieure et extérieure. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 mw 2056)

La maison comprend un grand bâtiment d’habitation à aile latérale vers l’avant et sur la gauche, un petit bâtiment comportant une autre aile latérale et un bâtiment arrière. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le grand bâtiment d’habitation, l’aile gauche et le petit bâtiment, l’aile avant est moins touchée, le bâtiment arrière est entièrement détruit. Les deux logements sont inhabitables, l’atelier inutilisable.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Salzmanngasse Nr 6
Register Nr.
Fliegerschaden vom 25. 9. 44

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Salzmanngasse Nr. 6
Eigentümer : Sorg Johann z Zt. Bläsheim Hauptstr. 83
1. Gebäudebeschrieb : Grosses Wohnhaus mit vord. u. linkem Seitenflügel, Kleines Wohnhaus mit weiterem Seitenflügel, Hintergebäude
2. Beschädigte Gebäudeteile : Grosses Wohnhaus mit linkem Seitenflügel und Kleines Wohnhaus schwer beschädigt, der vordere Seitenflügel leichterer Schaden. Hintergebäude total zerstört
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? (Brand: oder Sprengbomben, Flak) Sprengbomben
4. Art der Schäden : Die Arbeiten samtlicher Handwerkzweige sind mehr oder weniger beschädigt bzw. zerstört
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 2, unbwohnbar 2
Geschäfte (-)
Werkstätten , unbenutzbar 1
Lageräume
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : schwer beschädigt bzw. total zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 30. Oktober 1944
Unterschrift : Johann Sorg
[in margine :] T. K. Kieffer


Relevé d’actes

Le chapitre de la fondation Saint-Thomas, autorisée par décret rendu le 22 août 1646 par les Conseillers et les Vingt-et-Un, vend 880 livres la maison au docteur en médecine Jean Raoul Dinckel.

1668 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 532
(Prot. fol. 32. fac. 2.) Erschienen die hoch Ehrwürdig- Edel- hochgelehrte Herren, Balthasar Scheid SS. Theol. Doct. & Lingg. orientalium Professor, und Gottfried Stößer Junior, V.L.D. v. Pandect. Professor, beede alß aus E. Ehrw. Capituli der Stifft St. Thoman mittel hierzu insonderheit Deputirte, mit zu Ziehung H Johann Jacob Moseders alß deßelben stiffts Schaffners
in gegensein deß Ehrwürdig, hochgelehrten H Johann Rudolph Dinckhels, Med. Doct. & Practici – Zwar vff unserer gnädig. Herren Rhät und Ein und Zwantzig am 22. Augusti a° 1646. g. ertheiltes Decretum alien. alberaÿt am 27. Julÿ dißes Jahrs, nach reifflich gehabter Deliberation, und darauff beschehenen Capitular schluß ihme H Dinckhel (verkaufft)
hauß, hoffstatt, Zween höff, ein Gärtlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie an St. Thomans Plan, in der also genannten H Dr. Saltzmanns Gaßen, einseit neben der Roth. Kirch. Schaffneÿ Behaußung, anderseit neben der Kirch. St. Thoman Schulhauß, hind. Zum theil vff eben diß Schulhauß, und theilß vff die Flachische Behaußung stoßend gelegen, welche Behaußung bißhero ein Stifft Vicariat hauß gewesenen, freÿ ledig eig: Und dabeÿ insonderheit bedingt seÿe, daß daß Jenige Mäurlin, so Zwischen dißer ietzt dinckhelisch. Behaußung Gärtlin, Und deß gemelten Schulhaußes Gärtlin stehet, solchen beÿden häußern und allen deren künfftig. Possessoren für und für gemein sein und bleiben, auch anietzo in gemeinen Cost. reparirt, und hernach in gemeinen Costen beständigen, conservirt werd. solle. – umb 880 Gulden

Jean Raoul Dinckel se marie en 1662 avec Agnès Junth, veuve de Marc Harnister, employé à la Chancellerie, qu’elle avait épousé en 1652
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47-v)
1662. Dncâ Jubilate d. 20. Aprilis. H. Johann Rudolph Dinckel Medicinæ Doctor, weiland H Danjelis Dinckel, Medicinæ Doctoris allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn v. Fr. Agnes, Weiland H. Marci Harnister Cancelleÿ Verwanthen Und Burgers allhie hinderlaßene Wittib. Copuliert Dienst. d. 29. Aprilis Zu St. Thoman.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 12-v)
1652. Dn. Trinit. d. 13. Junii. H. Marcus Harnister Cancelleÿ Verwanther H. Daniel Harnisters burgers alhie hinderlassener Ehelicher Sohn, J. Agnes H. Nicolai Juntæ Stattschreibers allhier Ehel. T. Copulat. d. 22. Ejusd. Zu St. Thoman (i 14)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. 545-v, n° 14) 1652. Eodem [d. 13. Junÿ] H. Marcus Harnister Cancellei verwanther allhier, weilandt H Daniel Harnister des burgers alhier hinderlaßene Ehelicher Sohn Unndt J. Agnes Herrn Nicolai Junthen wohlverordneten stattschreibers alhie, Eheliche dochter. Dienst. 22. Junÿ, St. Thomann, freÿburgerstub.

Registre de vente mobilière de Marc Harnister, à la demande du tuteur de ses deux enfants Nicolas Jacques et Marie Elisabeth.
1656, Me Oesinger (David, 37 Not 13)
Verkhauff Register Über Weÿlandt deß Ehrenvesten und Wohlvorgeachten H. Marx Harnisters gewesenen burgers vnd wohlbestelten dißer Statt Straßburg Cantzleÿ Verwanthen selig. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1656. – welcher gestalt der Ehrenvest Vorgeachte vnd Kunstreiche H. Daniel Harnister burger vnd Goldschmidt alhier Zu Straßburg alß geschworner Vogt Niclauß Jacobs vnd Mariæ Elisabethæ beeder Geschwistrig. vnd Weÿlandt des Ehrenvesten vnd Wolvorgeachten H. Marx Harnisters gewesenen burgers vnd wohlbestelten dißer Statt Straßburg Cantzleÿ Verwanth. dießer Statt Straßb. mit der Ehren vnd Tugendreichen Frawen Agnes Junthin ehelich erzeügter und nachgelaßener Kind. auch rechtsmäßigener ab intestato (…) Erben ehrgemelter seiner Vogts Kinder – Donnerstag den Ersten Maÿ A° 1656.
– Außweisung Fr. Agnes Junthin weÿlandt herrn Marx Harnisters gewesenen Cancelleÿ Verwanthen alhie Zue Straßburg seligen nachgelaßene Wittibin
Actum In beÿsein der Edlen vnd hochgelehrten Ehrenvesten vnd vorgeachten H. Nicolai Junthen wohlbestellten Stattschreibers alhie der fraw hochgelehrten vnd Geliebten H. Vatters, H. Johann Philipps Kasten J. V. D. und E. E. Kleinen rhats alhie Wohlverordneten Advocati und Procuratoris deroselben geschwornen Curatoris, wie auch H. Daniel Harnister des Goldschmidts der beeder Kinder geordneten Vogts, Zinstags den 23. 7.bris A° 1656
Außweisung wegen der Fr. Wittiben Wÿdembs (…)

Les Quinze autorisent de remettre à la veuve de Jean Raoul Dinckel un demi foudre de vin au lieu des intérêts d’un capital
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 205) Sambstag den 26. Aprilis – Weÿl. H Dr Johann Rudolph Dinckels wittib, Umb Wein auff abschlag der d.thurn Zinnß
Frau Agnes Weÿl. Herrn Dr. Johann Rudolph Dinckels hinterlaßene Frau Wittib, per Saltzmann, bittet Undth. ihro auff abschlag etwas ane wein jnn genad. Zu Kommen Zu laßen. Erk. Vor Obere Bauherren gewießen
(f° 206) Freÿtag den 2.ten Maÿ – Weÿl. H Dr Dinckels wittib bekompt ½ Fuder Wein
Obere Bauheren laßen per Herrn Secret. Schragen referiren, daß, Nachdeme Frau Agnes Weÿl. Herrn Dr Johann Rudolph Dinckels wittib Umb reichung etwas weins auff abschlag außständiger pfenningthurn Zinnß angesucht, Sie ohnmaßgeblich dafür gehalten, daß Ihro, jnn ansehung großer dürfftigkeit, so daß sie nicht einen tropffen wein im haußhalt, ex compassione ein halb Fuder den ohm zu 1 ½ thaler gerechnet abgefolgt werden Könte, Insofern Mggh. Willen darinn geben wollten. Beliebt.

Agnès Junth meurt en 1704 en délaissant une fille issue de son mariage avec Marc Harnister et quatre fils issus de son deuxième mariage. L’inventaire est dressé place de la Cathédrale dans la maison du marchand Jean Philippe Bernhard. La succession s’élève à 2 732 livres.
1704 (29.3.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 64) n° 587
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿlandt die Wohl Edel, Viel Ehren und Tugendbegabte, Fraw Agnes Dinckelin, gebohrne Juntin, weÿlandt des Wohl Edel Vest und hochgelehrten, Herrn Johann Rudolph Dinckels gewesenen wohlerfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practicj auch vornehmen burgers allhier seeligen, hinterbliebene Fraw wittib nunmehr auch seelige, nach ihrem dienstags den 22.ten Januarÿ dießes jetzt lauffenden Jahres aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 29. Martÿ Anno 1704.
Die Abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu ihren Erben verlaßen wie volgt. 1. S.T. Fraw Mariam Elisabetham Örtelin gebohrne Harnisterin, S.T. Herrn Johann Örtels berühmten Medicinæ Doctoris und Practici, auch nunmahligen wohlbestellt und verordneten Statt Medici Zu Haÿlbronn, Fr. Eheliebstin, der Verstorbenen Frawen seelig in erster Ehe mit weÿl. S.T. Herrn Marco Harnistern, gewesenen wohlmeritirtem Cancelleÿ Verwanthen und burgern allhier erzeigte Fraw tochter, welche und dero Herr Eheliebste dißmahlen nicht hier waren,
2. S.T. Herrn Balthasarem Fridericum Dinckeln, jetzmahlig. wohlbestellten hoch Fürstl. Würtembergischen Fechtmesitern Zu Tübingen, beschehehen bericht so noch allhier verburgert, absens war, vor sich selbsten, 3. S.T. Herrn Johann Daniel Dinckeln, Seidenhändlern und burgern allhier, so in person hierbeÿ erschienen, 4. S.T. Herrn Johann Georg Dinckeln, bierbrauer und burgern allhier welcher ebenmäßig dem Geschäfft selbsten beÿwohnte, 5. S.T. Herr Johann Christoph Dinckeln, den ledigen Knöpffmachern welcher nunmehro Zu Lauffen beÿ Nürnberg sich auffhaltend, und allhier noch verburgert, so abwesend war, deß. erbettener vogt vorgedacht. H. Johann Daniel Dinckel, deß brud. und 6. S.T. Frau Agnes Büchelin gebohrne Dinckelin, S.T. Herrn Philipp Jacob Büchels vornehmen handelsmann und burgers allhier Fraw Eheliebstin welche mit und beneben dero herrn Ehevogt zugegen war, vorstehenden 5. Letztere d. abgeleibt. fr. seelig in letzter Ehe mit eingangs wohledel angezogenen herrn Dre Johann Rudolph Dinckeln ehelich erziehlte Hh. Söhn und Fr Tochter. (…) Alle sechs der in Gott ruhend. Frawen Drin seelig. in d. Zwoen Ehen ehelich erziehlte Herren Sohn und Fran Tochter auch ab intestato Zu gleichen antheilen verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg, vor dem Münster gelegenen herrn Johann Philipp Bernharden, dem handelsmann und alten dreÿern der Statt Stalls allhier Zugehörig. behaußung ist befund. word. wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf d. obern Vord. bühn, In d. obern Vord. Cammer, In d. Wohnstub, Vor d. Wohnstuben
Wÿdemb Welchen die in Gott ruhende Fr. Drin seel. wegen Ihres herrn Söhn undt fr. töchter Letzterer Ehe Von Weÿl. Jgfr. Maria Magdalena Jundin dero Eheleiblich. Schwester seel. ererbt. Nahrung Zeit lebens Wÿdembs weiße genoßen, (…) in dero von H. Stephan Cornelio Saltzmann Not. publico et Academico den 15.ten 7.bris anno 1696. auffgerichteten Testament
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 243, Sa. Frücht. 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 216, Sa. Guldener Ring 61, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 612, Sa. Gülth von liegenden güthern 87, Sa. Schulden 1490, Summa summarum et Conclusio finalis Inventarÿ 2732 lb – Stall Summ 2505. lb

Agnès Junth veuve de Jean Raoul Dinckel vend la maison à Balthasar Frédéric Saltzmann, docteur en théologie et prédicateur

1687 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 720-v
Fr. Agnes gebohrne Jundtin, weÿl. H. Johann Rudolph Dünckels, gewesenen Medicinæ Doctoris & Practici nunmehr sel. hinderlaßene wittib mit beÿstand hn Christoph Melchior Sachsen, J.U. Doctoris & Practici Ihres Vogt
hat in gegensein H. Balthasar Friderich Saltzmanns der heÿl. Schrifft Doctoris und Freÿpredigers allhier (verkaufft)
hauß, hoffstatt, Zween höff, ein Gärttlein mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier an St. Thomans Plan in der alßo genandt. Roß: oder D. Saltzmanns gaßen einseit neben der Rothen Kirch alt. Schaffneÿ behaußung, anderseit neben der Kirchen zu St. Thomæ Schulhauß hind. Zum theil auff ged. Schulhauß und theilß auff H. Fumeron, Secretaire de l’Intendance en Alsace stoßend geleg., so gantz freÿ, ledig und Ihro der Fr. Verkäufferin beÿ obged. Ihres Ehevogts sel. Verlaßenschafft eÿgenthümblich überlaßen werd. seÿe – geschehen umb 725 Pfund

Fils du pasteur de la Cathédrale du même nom, Balthasar Frédéric Saltzmann épouse en 1673 Catherine Schmidt, fille de diacre à Saint-Pierre-le-Vieux : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia auffgerichteter Heüraths Verschreibung – zwischen dem hoch Ehrwürdigen und hochgelehrtem herrn Balthasar Friderich Saltzmann, Juniori S. Stæ Theologiæ Doctore, Und Wohlverordneten Freÿ Prediger, des hoch Ehrwürdigen vnd hochgelehrten herrn Balthasar Friderich Saltzmanns Senioris der H. Schrifft Licentiati und hochmeritirten Pfarrherrens des Münsters allhier Zu Straßburg, eheleiblichem Sohn, als dem herrn Brautigamb an einem, So dann der Viel Ehren Und Tugendreichen Jungfrauen Catharina Schmidin, Weÿland deß Wohl Ehrwürdigen Vnd wohlgelehrten herrn M. Johannes Schmiden wohlverordneten Diaconi beÿ der Pfarr Kirchen Zum alten St Peter Zu besagtem Straßburg seeligen hinderlaßenen Tochter als der Jungfrauw hochzeiterin ane dem andern Theil – So geschehen und Verhandelt in des heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 21. Monathstag Augusti Anno 1773 – Johann Georg Redtslob, Notarius requisitus

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 39, n° 268)
1673. Dom. 13. et 14. Trin. den 24. v 31. Aug. H. Balthasar Friderich Saltzmann der H. Schrifft Doctor v. Freÿprediger allhier H. Balthasar Friderich Saltzmans der H. schrifft Licentiati und pfarrers im Münster ehelich. Sohn, Jfr. Catharina, weÿl. H. M. Joh. Schmidts geweß. Diaconi Zum alt. St. Peter hinderlaßene eheliche tochter. Eingesegnet Zu St. Thomæ den 4.Sept.
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 169-v) 1673. Dom: XIII. post Trinit. XII. Zum 2. mahl Balthasar Friderich Saltzmann der H. Schrift Doctor und Freÿprediger alhie, Balthasar Friderich Saltzmans der H. Schrifft Licentiati und Pfarrers beÿ der Münster Kirche ehel: Sohn, Jfr. Catharina, Weiland Hr M. Johann Schmidt gewesenen Diaconi der Kirchen des A. St. Peter nachgelaßene ehel: T. Donnerstags den 4.ten 7.bris St. Thoman (i 172)

Les Quinze autorisent Balthasar Frédéric Saltzmann qui a acquis la maison de la veuve Dinckel à défalquer les droits de mutation des capitaux placés à la Tour aux Deniers
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
Weÿl. H Dr Dinckels Fr. Wb pt° Pfundzolls
(f° 10) Sambst. den 24. Jan: – Herr Secretarius Schrag proponirt, es habe Weÿl. Herren Dr Dinckels hinterlaßene Frau Wittib Herren Dr Balthasar Friderich Saltzmann, dem Freÿprediger, ihr hauß Umb 725. lb. Verkaufft, deßwegen Er Ane Pfundzoll Zur helffte 6. lb. 10. ß d Zu erlegen, Weilen Er aber gebetten, d. selbiger seinen Pfenningthurn Zinnßen abgeschrieben werden Möchten, so fündte Zu Mghh. Ob Sie Ihme Willfahren wollen ? Erk. Willfahrt.

Balthasar Frédéric Saltzmann, diacre au Temple Neuf, meurt en 1703 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé rue de la Râpe dans une maison qui appartient au Grand chœur de la cathédrale (Gürtlerhoff). Les héritiers conviennent de décrire les biens en une seule masse, notamment parce que les biens hérités pendant la communauté s’élèvent à une somme importante. L’actif qui comprend trois maisons se monte à de 2 828 livres, le passif à 364 livres

1703 (6. 9.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 411
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender vnd Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, so Weÿland der hoch ehrwürdig und Hochgelehrte Herr Balthasar Friderich Saltzmann, der heÿligen Schrifft Doctor vnd hochverdiente Diaconus in der Evangelischen Hauptkirchen Zu den Predigern auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach Seinem den 17.ten Septembris instehenden Zu endt lauffenden 1703.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Wohl Edel Vest vndt Hochgelehrten herrn Johann Rudolph Saltzmann J. U. Ddi Vnd E. E. Großen Raths wie auch sonst verschiedener hoher Gerichtsstellen Procuratoris et Advocati burgers allhier Zu ermeltem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts S. Tit. Herrn Johannis Medicinæ Doctorandi, Herrn Philippi Jacobi Philosophiæ Magistri, herrn Balthasar Friderichs Philsophiæ Studiosi vnd dann Jungfrawen Salome aller Vier des nun in Gott seelig ruhenden herrns, und hernachgemelter seiner hinderbliebenen fraw Wittib ehelich erzeugter Kinder vnd Zu gleichen theilen ab intestato nachgelaßener Erben, fleißig inventirt und ersucht, durch die Wohl Edle, Viel Ehren: und hoch tugendbegabte fraw Catharinam gebohrne Schmidin, die hinderbliebene fraw Wittib beÿständlich des Wohl Edel, Vest Vnd hochgelehrten herrn Johann Schmidten vornehmen burgers und beÿ hochlöbl. Schirm Gericht allhier Wohlverordneten Actuarÿ deroselben geehrten herrn bruders vnd geordneten Curatoris – So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. dienstags den 6. 9.bris A° 1703.

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Ribeisen gelegenen: den Stifft Girttlerhoff allhier eigenthümlich Zuständigen behaußung, sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Bibliothec Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern. It. Eine behaußung, hoffstatt, Zween höfen Vnd Gärtlein, mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten vnd Gerechtigkeiten, allhier ane St. Thomans plan, in der also genanten Roß: oder Saltzmanns gaß, einseith neben der Rothen Kirch alten Schaffneÿ behausung, anderseit neben der Kirch Zu St. Thomæ Schulhauß, hinden Zum theil auff Bidier Dutil Notaire Royal stoßend gelegen, so gegen männiglichen gantz freÿ leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschwornen Werckmeister vermög deren beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato den 15. 9.bris A° 1703. angeschlagen word. pro 750. Darüber besagt 1. teutscher perg. Kbr. in der St. St. C. C. stuben anhangendem Insigel Verwahrt, datirt den 18. Xbris A° 1687. mit N° 2 notirt. Darbeÿ noch 2. alte perg. Kbr. mit N° 6 v. N° 4 signirt.
It. eine behaußung, sampt hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen in der St. St. ohnfern der Newen brucken Im Häckergäßlein, i.s. neben Frantz von hipßen dem huthmacher, 2. s. neb. H. Joh. Diemer dem Weißbecken, hinden auff ein allmendgäßlein stoßend, so freÿ ledig vnd eigen, æstimirt pro 137. lb 10 ß. Davon ist hiehero 1/7.ter theil gehörig, thut 19. 12. 10. 2/7. Innhalt perg. ganth Kaufbrieffs datirt den 2. Jan: 1656., Ferner ein Contract verschreib. datirt den 5. 8.bris 1648. Auch ein perg. a. Kbr. vnd andere schrifftlicher bericht Zu befinden, alles mit N° 38. notirt
It. Hauß, hoffstatt, höfflein jenseits des Stadens oberhalb der Newenbrucken beÿ der Fischer Zunfftstuben, in einem nicht durchgehenden gäßlein (…)
(f° 24) Copia auffgerichteter Heüraths Verschreibung (…) Donnerstags den 21. Monathstag Augusti Anno 1773 – Johann Georg Redtslob, Notarius requisitus
(f° 27) Copia des Zwischen Eingangs gemelten beeden Ehepersohnen auffgerichteten Codilli Reciproci – Im Jahr 1691 (…) den 7. Monathstag Januarÿ (…) in einer in der sogenanten Saltzmanns gaßen gelegenen beden hernach gemelten Codocillirenden Eheleuthen Eigenthümlich gehörigen Wohn behaußung, des herrn Doctoris Studierstuben mit den Fenstern theils in gemelte Gaß theils in den hoff außsehend, (…) persönlich erschienen herr Balthasar Friderich Saltzmann S. S. Theol. Doctor und Wohlverordneter Freÿ Prediger allhier und beneben Ihme die Wohl Edle, Viel Ehren und Tugendreichen Fraw Catharina Saltzmännin gebohrne Schmidin beede Eheleuthe und burgere allhier Zue Straßburg – Stephan Cornelmius Saltzmann Not. Reg. publ. et Academ.
Bericht und Respectivé Vergleich vber gegenwärtige Verlaßenschafft. Zuwißen, Nach deme mann mit beschreibung der Naturalposten gegenwärtiger Verlaßenschafft völlig fertig und nun an dem war, daß beederseiths Ergäntzungen solten ersucht vnd eingetragen werden, hat sich sobalden hervorgethan, daß sothanes vndernehmen nicht nur allein sehr mühesam vnd weitlauffig, in deme wehrender Ehe so wohl auff des Abgeleibten H. Dris seeligen: als auch vnd Zwahr sonderlich der fraw Wittib seithen vnderschiedene starcke Erbs fälle beschehen, sondern Wohl gar umbsonst vnd vergebens sein werde, angesehen die vorhandene Nahrung nach gezogenem Summarischen Calculo nicht Zulänglich, daßjenige darauß Zu Ziehen was in berührte Ergäntzungen bevorab der Fraw Wittib gehörig, dannenhero haben sich allerseiths Interessenten Zu bevorkummung solcher ohnnöthig Zumahlen Kostbahren weitläuffigkeit hiengegen establier; vnd fortsetzung guter einig: Vnd Reichtigkeit, nachvolgender massen gütlich vnd freündlich mit einand. Verglichen, daß Erstlichen die gesambte vorhandene Nahrung Activé et Passivé vberall nichts davon außgeschloßen der fraw Wittib vnd mutter ane statt deßen was sie Zuerfordern hatte, eigenthümlichen gehörig (…) So beschehen den 16. 9.bris A° 1703.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 340, Sa. Bibliothec 150, Sa. der früchten 18, Sa. Wein vnd leerer vaß 278, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 230, Sa. Guldener Ketten, Ring v. gdl. geschmeid 133, Sa. baarschafft 197, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1693, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 787, Summa summarum 2828 lb – Schulden 364 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3464 lb
Abschatzung den 15. 9.bris aô 1703. Weÿlandt des Hoch und Wohlweisen herrn Balthasar Friderich Saltzmann gewesenen Pfarrers seel. hinderlaßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in die Saltzmanns gaßen gelegen, einseits neben der roden Kirchen, anderseits neben dem Schulhauß Zu St. Thoma, hinden auff Mr Titul Königlichen Notario stoßendt Welche behausung hoff garten Nebens gebäu und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen Wird Vor und Umb. Ein tausendt und Fünff hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleüth, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Catherine Schmidt meurt en 1725 en délaissant quatre enfants dont deux séjournent hors de la ville. L’inventaire est dressé dans la maison rue Saltzmann. L’actif de la succession s’élève à 3 128 livres, le passif à 848 livres

1725 (15.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 57) n° 1876
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güttere, liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Edle, Hoch Ehren und tugendbegabte Frau Catharina Saltzmännin gebohrne Schmidtin weÿland des Ehrwürdig und hochgelehrten Herrn Balthasar Friderich Saltzmann der H. Schrifft geweßten hocherfahrenen Doctoris und ältisten Diaconi in der Prediger Kirchen vornehmen burgers allhier seel. Verlaßene frau wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem den 1.ten Januarÿ innstehenden 1725.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlt. ableiben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft
So beschehen allhier in der Königl. fr. Statt Straßburg Donnerstags den 15.ten Februarÿ Anno 1725.
Die in Gott seelig ruhende Fr: Doctorin Hat durch Ihre selbst eÿgenhändig aufgesetzte Testamentliche Letzt willens verordnung Zu Erben instituirt und verlaßen wie volgt. 1. S. T. H. M. Philipp Jacob Saltzmann Theol: Stud:, 2. S. T. Hn Balthasar Friderich Saltzmann, J. U. Lt, So sich dermahlen in der frembde aufhalten, und Zuvohr beede nur allhier in legitimam, in dero Nahmen S. T. Herr Johann Friderich Ösinger J. Ctus E. E. Großen Raths alter beÿsitzer und beÿ E. E. Kleinen Rath jetzmahls wohlmeritirte Referendarius, vornehme burger allhier, als erbettener herr Anwald beÿ dem Geschäfft erschienen.
In den überrest aber alle dero Verlaßenden Vermögens 3. S. T. H, Johannem Saltzmann, Hocherfahrenen Med. D. et P. P. und beÿ dem allhießigen Collegiat Stifft Zu St. Thomæ hochansehnlichen Canonicum vornehmen burgern allhier, welcher auch vor seine Personn dem Geschäfft von Anfang biß Zu ende beÿgewohnt, So dann 4. S. T. Frau Salomeam Flechnerin gebohrne Saltzmännin, S. T. Herrn Philipp Jacob Felchtner, Knöpffmacher Seidenhändler und burgers allhier Fr. Ehegattin so mit assistentz deßelben dabeÿ erschienen
Copia Letzten Willens Verordnung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Saltzmannsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Höltzen: und Schreinwerck. Wohn Stub, In der Stub Cammer, Im untern Haußöhren, In der Kuchen, Bad Stübel Im obern Haußöhren, Keller, Im Kleinen Stübel, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Schwartzthuch Cammer
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Benantl. eine behaußung, hoffstatt, Zwen Höff und Gärthlein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane St. Thomans Plahn in der sogenandten Rooß: oder Saltzmanngaß, 1. s. neben der Rothen Kirch alten Schaffneÿ behaußung, 2. s. neben der Kirchen Zu St. Thomæ Schuhlhauß, hinden Zum theil auff H. Gautier den würth stoßendt gelegen, so gegen männiglichen freÿ, leedig und eÿgen und ist solche behaußung durch die allhießig geschworene Werckmeister vermög deren beÿ mein Notarÿ concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 9.ten Februarÿ Anno 1725. angeschlagen pro 1600. Darüber besagt 1. teutsch pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben anhangendem Inns. verwahrt, datirt den 18.ten Decembris Anno 1687. mit altem N° 2 notirt. Dabeÿ noch zweÿ alte pergamente Kauffbrieff N° 6 und N° 4 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. 1) haußrath 341, 2) Wein und Leere Vaß 42, 3) Silber geschirr und Geschmeid 129, 4) Goldene Ringe und Geschmeid 105, 5) baarschafft 27, 6) Pfenningzinß haupt Güter 875, 7) Eigenthumb ane einer behaußung 600, 8) Activ Schuld 6, Summa summarum 3128 lb – Schulden 848 lb, Nach deren Abzug 2280 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2537 lb
– Abschatzung d. 9.ten Februarÿ aô 1725. Auff begehren Weÿland der Ehr und Tugendsamen Fraw Catharina Saltzmännin Seel. hinterlaßene Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Langenstraß in der Saltzmans Gaß gelegen, Einseit neben der roden Kirchen, anderseit neben dem Schuhlhauß Zu St. Thoma gehörig hinden auf H. Gattig Wirth, stoßend, welche behausung Nebens gebäw, Stuben, Cammern, Kuche, dreÿ hauß Ehren, Worin in Einem ein Herd und Waßerstein, bauch Küche, Zweÿ holtz Cammern, Ein Keller Zum theil gewölbt und gebälckt, hoff und Cammer sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befinden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wird Vor und Umb Dreÿ Tausend und Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les deux fils qui n’habitent pas sur place cèdent leurs droits sur la maison à leur frère Jean Saltzmann, docteur en médecine, et à leur sœur Salomé, femme du boutonnier Philippe Jacques Flechtner

1725 (5.4.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 57) n° 1877
Abtheÿlungs Concept Über Weÿland der Edlen Hoch Ehr und tugendbegabten Frauen Catharinä Saltzmännin gebohrner Schmidtin auch weÿland des Hoch Ehrwürdig und hochgelehrten Herrn Balthasar Friderich Saltzmann, der Heÿl. Schrifft geweßten Hocherfahrenen Doctoris und ältisten Diaconi in der Prediger Kirchen vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Frau wittib seel. Verlaßenschafft, angefangen den 19.ten Februarÿ et seqq. diebus Anno 1625.
(f° 12) Abhandlung der behaußung. Die in dem Inventario fol. 73. et sq. umbständlich beschriebene: ane der Saltzmanns gaß gelegene Mütterliche Sterb behaußung cum appertinentiis hat S. T. herr Dr. Johann Friderich Ösinger Nahmen der beeden in der frembde sich befindenden Herren Söhne als herren M. Philipp Jacob Saltzmann als dero schrifftlich constituirter Herr Mandatarius,
deroselben beeden Geschwüstrigen benandl. S. T. Herrn Doctorj Johann Saltzmann und frauen Salome Flechnerin gebohrner Saltzmännin und Zwahr dießer mit assistentz Ihres mariti eÿgenthümblichen cedirt und überlaßen, gegen einschuß in das gemein Mütterliche Erb 3600 Guldten – Actum Straßburg den 5.ten Aprilis Anno 1725.

Originaire de Lichtenau en Bade, Philippe Jacques Flechtner s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de faire son chef d’œuvre bien quil n’ait fait que deux ans trois quarts d’années d’épreuve au lieu de trois. Il ajoute à sa requête qu’il est fils de bourgeois, a appris le métier à Stuttgart pendant quatre ans, a voyagé pendant sept ans avant de commencer ses années d’épreuve à Strasbourg. Les Quinze accordent la dispense puisque le corps de métier n’y voit pas d’objection et que les trois mois représentent peu de chose par rapport à la durée totale.
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Philipp Jacob Flechtner Ca. E.E. Meisterschafft der Knöpffmacher pt° admiss. Zum Mstrstück
(f° 170-v) Sambstags den 11. Junÿ 1713 – Philipp Jacob Flechtner Ca. E.E. Meisterschafft der Knöpffmacher
S. nôe Philipp Jacob Flechtner des Ledigen Knöpffmacher Von Liechtenaw Ca. E. E. Meisterschafft der Knöpffmacher Obermr. Niclaus Hartmann weilen Principalis die Jahr nicht völlig verarbeitet, alß bittet unterthänig ihme das Meisterst. auffzunehmen dispensando gnd. Zu erlauben. K. Citatus pdts bittet Zu mehrerm bericht deputationem. S. Setzts. Erk. gebettene Deputaôn willfahrt. Obere Handwerck hhh.

(f° 187) Sambstags den 1. Julÿ 171[3] – Philipp Jacob Blechner Ca. E.E. Meisterschafft der Knöpffmacher pt° admiss. Zum Mstrstück
Iidem laß. durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Philipp Jacob Blechner der Knöpffmacher wider E. E. Meisterschafft der Knöpffmacher geklagt, daß Sie ihne Zu Verfertigung deß Meisterstücks nicht admittiren wolten mit vnderth. bitt gn. Zuerkennen, daß Er dafür gelaß. werden möchte, deme Er beÿ der Deputation beÿgefügt, daß Er eines burgers Kind were, Zu Stugardt 4 jahr lang gelernet, 7 jähr gewandert, vnd allhier ahne statt der 3. Muthjahr 2 ¾ jahr geschafft hette,
Warauff noîe der Meisterschafft Johann Niclauß Hartmann vnd Johann Jacob Weber geantwortet, daß Sie beÿ gegner, wegen der lehr: vnd wander Zeit nichts ein zu wenden hetten, vnd ihme* dem* were, daß von der Zeithen daß Er sich Zu dem Meisterstück einschreiben laß. ihme mehr nicht alß ¼ jahr fehlet, weilen aber solches wider Articul were, Sie hierinn nicht dispensiren, sondern es Mggh. überlaß. wollen mit vndth. bitt allen falls der laden eingedenck Zu sein
die herrn Deputirten haben hierauff derwegen* gehalten, daß weilen die Meisterschafft es nicht erschweren* auch es eine kurtze Zeit antrifft, ihme in seinem behegren gegen erlag 3. lb. d halb der Statt halb dem handwerck Willfahrt werden könte.

Philippe Jacques Flechtner devient bourgeois le 15 novembre 1713 et devient tributaire au Miroir le même jour
1713, 3° Livre de bourgeoisie p. 1289
Philipp Jacob Flechter, der Knöpffmacher Von Liechtenau weÿl. H. Peter Flechter gew. Amptschreibers daselbst hint. sohn, erkaufft das burgerrecht 6. GoldR. 16. ß. Wird Zum Spiegel dienen. Jur. d. 15. Dito. [9.br. 1713]

1718 – Livre de la Taille (VII 1211) f° 42 Spiegel
Philipp Jacob Flechner, Jur: 15. 9.br. 1713

Philippe Jacques Flechtner épouse Salomé Saltzmann en 1716 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Philipp Jacob Flechtner Seidenhändler und Knöpffmacher auch burger allhier Zu Straßburg, weÿland deß Wohl Ehren Vesten Großachtbahr und Rechtsgelehren herrn Peter Flechtner Geweßenen wohlmeritirten Statt Schreibers Zu Rechtenaw Hochgräfflich Hanaw Liechtenbergischer herrschafft mit auch weÿland der Viel Ehr und Tugendreichen frawen Anna Dorothea gebohrnen Riedererin, beede nunmehr seelig Ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn brautigamb ane Einem, So dann der Viel Ehr: und Tugendbegabten Jungfrau Salome Saltzmännin, weÿland deß Hoch Ehrwürdig und hochgelehrten herrn Balthasar Friderich Saltzmann der Heÿligen Schrifft geweßenen Doctoris und hochverdienten Diaconi in der Evangelischen Haupt Kirchen Zu den Predigern, auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen, mit der wohl Edlen Viel Ehr und tugendbegabten frawen Catharina gebohrner Schmidtin Ehelich erzeugten Tochter als der Jungfraw hochzeiterin andern theils – Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 12.ten Monaths Tag Februarÿ Anno 1716. [unterzeichnet] Philipp Jacob Flechtner als Hochzeitern Salome Saltzmännin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 284 n° 1216)
1716. Mitwoch den 26.ten febr. Seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. Copulirt worden, H. Philipp Jacob Flechner der ledige Knöpffmacher, weÿ: herrn Peter Flechners geweßenen Ampt Schreibers Zu Liechtenau hinterl. ehl. Sohn, vnd f. Salome weÿ: H Balthasar Friderich Saltzmann S. S. Theol. D. und Diaconi beÿ dieser Kirchen, Hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Flechtner als hochzeiter, Salome Saltzmännin als Hochzeiterin (i 283)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue Saltzmann dans la maison des parents de l’épouse. Les biens du mari ont une valeur de 660 livres, ceux de la femme de 613 livres.
1716 (30.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 38) n° 1310
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren und Wohl Vorgeachte Herr Philipp Jacob Flechtner Seidenhändler und Knöpffmacher und die Viel Ehren: undt tugendreiche fraw Salome gebohrene Saltzmännin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 30. Martÿ Anno 1716.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Saltzmanns gaß gelegenen der Ehefrawen ge Ehrten fraw Mutter Eÿgenthümlich Zuständigen und Von beeden Eheleuthen zum theil lehnungs weiß bewohnenden behaußung sich Volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betr. Sa. haußraths 44, Sa. Wahren und Werckzeug Zum Seidenhandel und Knöpffmacher handwerck gehörig 44, Sa. der Wein 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 18, Sa. Goldener Ring 23, Sa. der Activ Schulden 138, Summa summarum 1079 lb – Schulden 419 lb, Nach deren Abzug 660 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 104, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 60, Sa. Goldenen Ring 73, Sa. baarschafft 375, Summa summarum 613 lb

Philippe Jacques Flechtner meurt en 1753 en délaissant pour seule héritière sa sœur. Les experts estiment la maison 800 livres. La masse propre à la veuve est de 1 332 livres, celle de l’héritière de 662 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 992 livres, le passif à 1 178 livres.

1753 (22.10.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 49) n° 1029
Inventarium über Weÿl. Herrn Philipp Jacob Flechtner, gewesenen Knöpffmacher und Seidenhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1753. – nach seinem den 16. Junÿ dießes Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen Frauen Annæ Dorotheæ Kreßin gebohrner Flechnerin, herrn Johann Friderich Kreß, Sattler und burgers allhier Ehegattin als des herrn seel. Schwester und ab intestato nachgelaßener einiger Erbin, beÿständlich ihres Eheliebsten fleißig inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Salome Flechnerin gebohrne Saltzmännin die hinterbliebene Frau wittib mit assistentz S. T. herrn Johann Carol Spielmann, J. U. Lti und E. E. grosen Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers (…) geäugt und gezeigt – So geschehen in Straßburg auf Montag den 22. Octobris A° 1753.

Höltzen und Schreinwerck. In der schwartz gethüch Cammer, Vor dieser Cammer, In dem obern hauß Ehren, In der obern Stub, In denen beeden Cammern darneben, In der obern hintern Cammer, In dem untern hauß Ehren, In der Kuchen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Kammer, Im Keller, In ein hintern Stübel, Im Badstübel
Waaren Zum Seidenhandel gehörig
Eigenthumlich Antheil ane einer behaußung (W.) Nemlich die helffte an einer behaußung hoff hoffstatt und allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt ane dem Saltzmanns gaß, ein Seith neben einem dem Collegiat Stifft St. Thomæ gehörigen hauß ander Seith neben einem Zur rothen Kirch genannten und dem teutschen Spithal gehörigen hauß gelegen, hinden Zum theil auf ein dem Stifft St Thomä gehörige hauß Zum theil auff das Gasthauß à la ville de haguenau genannt und herrn Jacques Decary dem Pastetenbeck gehörig, stoßend, welche behaußung freÿ ledig und eigen, und durch die allhiesige geschworne herren Werckmeister Vermög deren außgestellten beÿ weÿl. Frauen Margarethæ Salome Saltzmännin gebohrner Zeÿßolffin seel. Verlaßenschafft Inventarÿ concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 9. Augusti A° 1751 æstimirt worden Vor 800. lb. daran die hiehero gehörige helffte antrifft 400. lb. welche helffte haußes der Frau wittib in A° 1725. beÿ mütterlicher Verlaßenschafft Abtheilung erblich Zugekommen. Über dieses hauß besagt ein teutscher perg. Kaufbrief mit der Statt straßb. C. C. Stub anhang. Insiegel Verwahrt datirt den 18. Decembris A° 1687. mit N° 2. signirt. dabeÿ noch Zweÿ alte perg. Kauffbrieff mit a. N° 6. et 4. notirt, davon der eine datirt den 10. Octobris 1668.
Ergäntzung der Frau wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weÿl. Herrn Joh: Daniel Rohr Notarium seel. in Anno 1716. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fraw wittib Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 85, Sa. lärer Faß 9, Sa. Silbers und Geschmeids 59, Sa. goldener Ring und geschmeids 87, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 72, Sa. eigenthümlichen Antheil ane einer behaußung 400, Sa. der Schulden in der Fraw wittib unveränderte Nahrung Zugeltend 100. Sa. restirender Ergäntzung 517. Summa summarum 1332 lb
Solchemnach wird auch die der Fraw Erbin erblich anfallende unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa. Werckzeugs Zu dem Knöpffmacher handwerck gehörig 3, Sa. Silbers 9, Sa. restirender Ergäntzung 661, Summa summarum 762 lb – Schuld 100 lb, Nach deren Abzug 662 lb
Endlichen folget auch die gemeine und theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 141, Sa. Waaren Zum Seidenhandel gehörig 1249, Sa. Wein und lärer Faß 46, Sa. Silbers 24, Sa. goldenen Ring und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 300, Sa. der Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 3227, Summa summarum 4992 lb – Schulden 1178 lb, detrahendo Verbleiben 3814. lb
Schluß Summ 5808 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung 250 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Mittwochs den 12.ten Monaths Tag Februarÿ Anno 1716.
Copia des in Anno 1732. vor mir Notario auffgerichteten Codicilli reciproci

Lors de la liquidation des successions de Philippe Jacques Flechtner et de Salomé Saltzmann, la maison qui est un bien propre de la femme est attribuée à ses neveux et héritiers.

1757 (2.5.), Me Schumacher (6 E 41, 1383) n° 2
Abtheil: Erörter: und Ausweisungs register über Weÿl. Hn Philipp Jacob Flechtner gewesenen Knopffmachers und Seidenhändlers und auch weÿl. Frauen Salome Flechtnerin geb. Saltzmännin beeder gewesener Ehepersonen und burger zu Straßburg seel. Verlassenschafften
erstl. sein des H. Flechtner seel. hinterlaßenen Völligen ohnverändertes Guth durch weÿl. H. Not. Johann Philipp Lichtenberger A° 1753 aufgerichteten Inventarium
– Abtheil: Erörter: und Ausweisungs register über Weÿl. Hn Philipp Jacob Flechtner gewesenen Knopffmachers und Seidenhändlers
– zu Weÿl. Fr. Salome Flechtnerin geb. Saltzmännin Wittib Verlassenschafft Abtheilungs Concepto gehörig fünff vor H. Not. Saltzmann als besitzern H. Not. Johann Philipp Lichtenberger sel. Schreibstube verfertigten vidimirten Copien von etlichen beÿ gedachten H. Flechtner seel. Verl. Invÿ Concept de A° 1753 liegeden original Etats, gedachter Frauen Flechterin Testamenti Nuncupativi vom 3. mart. 1744, deroselben nachdisposition de 4. mart. 1744 beede vor weÿl. H. Not. Joh. Philipp Lichtenberger aufgerichtet, Nachdisposition vom 9. mart. 1756 [Copie des testaments papier dominoté, Augs, Simon Haeichele]
(f° 53) Eigenthümlicher Antheil ane einer behaußung belangend so der Fr. Flechtnerin seel. für ohnverändert gehörig ware und zwischen deroselben hinterlassenen 3 Erben gemeinschaftlich auszusetzen beliebet worden, Nämlichen die helfte für ohnvertheilt von und ane einer behaußung hof hoffstatt und Gartlein mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Roßen oder Saltzmanns Gaß einseit neben der Kirch zu St Thomæ Schulhaus anderseit neben einer zur Rothen kirch genannten und dem hiesigen mehrern Hospithal zuständigen behaußung hinten auf die hiebevorige Gastherberg zur Stadt Hagenau stosend gelegen, die gantz behausung zu 1500 lb, 750, Über die völlige behaußung sind vorhanden (…) C.C. Stub Kaufbrieff de datis 18. Xb. 1687 und 10. 8.br 1668

Propriétaire de la moitié de la maison, le docteur en médecine Jean Salzmann meurt en 1738. Les experts estiment la maison 800 livres lors de son inventaire après décès .
Devenus seuls propriétaires après la mort de Salomé Saltzmann, ses trois enfants vendent la maison 2 500 livres au notaire Jean Frédéric Zimmer.

1764 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 17
Fr. Margaretha Salome geb. Saltzmännin H. Johann Carl Spielmann E. E. großen raths beÿsitzers eheliebstin, dießer zugleich als mandatarius H. Johann Gottfried Saltzmann Medicinæ doctor und practicus, H. Johann Heinrich Saltzmann der handelsmann
in gegensein H. Not. Johann Friedrich Zimmer
eine behausung, hoff, garten und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Saltzmannsgaß, einseit neben einer dem stifft St Thomä, anderseit neben einer dem mehrern Hospital gehörigen behausung, hinten auff H. Ziegenhagen den chirurgum – um 2500 pfund

La veuve et les enfants de Jean Frédéric Zimmer vendent la maison au négociant René Leroux

1807 (31.12.), Strasbourg 12 (17), Me Wengler n° 2924
Marguerite Madeleine Lung veuve de Jean Frédéric Zimmer père ancien notaire, Marguerite Madeleine Zimmer et Marie Elisabeth Zimmer les deux majeures cette dernière tant en son nom et que mandatrice de Guillaume Louis Zimmer son frère capitaine au 7° régiment a pied du corps Impérial de l’artillerie et de Christine Dorothée Zimmer sa sœur épouse de Jean Hoffmann, juge de paix du canton de Pimasens arrondissement de Deux Ponts département du Mont Tonnere, seuls et uniques héritiers de Jean Frédéric Zimmer père attendu que leur frère Georges Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg a renoncé à sa part et portion dans la succession paternelle déclaration au greffe du tribunal civil le 30 octobre dernier
à René Leroux négociant demeurant grande rue n° 15
une maison faisant partie de la communauté qui a existé entre Zimmer père et sa veuve avec tous ses bâtiments deux cours écurie jardin appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue Saltzmann n° 2, entre la propriété du Sr Leroux acquéreur et la maison affectée a l’école de l’Eglise protestante de St Thomas, devant ladite rue, derrière maison du Sr Davelouis ci devant Ziegenhagen – moyennant 20 740 francs, faisant 21 000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 102 du 4.1.

Chef de comptabilité du payeur général de l’armée du Rhin, René Leroux épouse en 1800 Françoise Louise Zollickoffer
1800 (15 vend. 9), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer n° 208
Contrat de mariage – sont comparus le Citoyen René Leroux, Chef de comptabilité du Payeur général de l’Armée du Rhin demeurant à Strasbourg fils légitime du Cit. Louis Leroux et de la Citoyenne Jeanne née Monnier Conjoints demeurant rue Vasselot à Rennes Dept. d’Isle et Vilaine, agé d’environ 20 ans futur époux (…) d’une part
Et la Citoyenne Françoise Louise Zollickoffer fille légitime du Cit. Simon Zollickoffer Banquier et de la Cit. Marie Elisabeth Spielmann Conjoints demeurant à Strasbourg stipulant sous l’autorité et assistance de son père future épouse d’autre part
Fait lû et passé à Strasbourg (…) le 15 vendémiaire an Neuf de la Républ. franç.
(signé) Leroux, Françoise Louise Zollicoffre
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 154 du 15 vend. 9

René Leroux et Françoise Louise Zollickoffer qui habitent Paris vendent la maison par enchère au négociant Jean Windesheim

1822 (23.10.), Strasbourg 12 (87), Me Wengler n° 12 890
Adjudication définitive – cahier des charges n° 12 818 du 26 septembre – Charles Louis Ziegenhagen, commissionnaire de roulages, mandataire de René Leroux propriétaire et de Françoise Louise Zollicoffer demeurant à Paris rue Chanteraine n° 19
à Jean Windesheim, négociant
Désignation des deux maisons. 1. une grande maison batie en pierres à trois étages, rez de chaussée et caves consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, pompe, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 15, d’un côté M. Kern conseiller de préfecture, d’autre formant le coin de la rue Saltzmann, devant la Grand rue, derrière la maison ci après
une maison consistant en plusieurs corps de bâtiment, deux cours, écurie, remises, appartenances, droits et dépendances rue Saltzmann n° 2, d’un côté la maison ci dessus désignée, d’autre la maison affectée à l’école protestante de St Thomas, devant la susdite du rue, derrière la propriété de M. Ubersaal
Etablissement de la propriété. la première acquise de Jean Georges Treuttel, marchand libraire à Paris, par acte reçu Me Zimmer le 28 germinal 12, ledit Treuttel avait acquis ladite maison des veuve et héritiers Jean Baptiste Choisy sellier à la Chambre des Contrats le 28 juillet1788
la maison rue Saltzmann acquise de Marguerite Madeleine Lung veuve de Jean Frédéric Zimmer père notaire, Marguerite Madeleine Zimmer et Marie Elisabeth Zimmer majeures, Guillaume Louis Zimmer capitaine à l’ex 7° régiment d’artillerie et Christine Dorothée Zimmer épouse de Jean Hoffmann, juge de paix à Pirmasens suivant acte reçu Me Wengler souss. le 31 décembre 1807
Mise à prix la première maison 50 000 francs et la deuxième 15 000 francs
le 12 septembre adjudication préparatoire n° 12 850
Adjudication définitive, la maison grand rue, aucun amateur, la maison rue Saltzmann 17 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 171 du 26 octobre

Originaire de Barr, Jean Windesheim épouse en 1807 Louise Frédérique Grün, fille d’aubergiste
1807 (25.3.), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 524, 3665
Contrat de mariage – Sr Jean Windesheim, Négociant en cette ville, fils de feu le Sr Jacques Windesheim boulanger à Barr avec feue Susanne Hess
Dlle Louise Frédérique Grün fille du Sr Jean Frédéric Grün, ancien aubergiste et propriétaire, avec De Catherine Salomée Zisich
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 65-v du 26.3.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1807 (10.9.), Strasbourg 3 (31,1), Me Übersaal, n° 1030, 3910
Inventaire des apports de Jean Windesheim Négociant et de Louise Frédérique Grün, mariés le 18 avril courant, Contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 25 mars dernier
le mari : meubles 4145 fr, présents de noces 351 fr, total 4496 fr
la femme : meubles 3043 fr, argenterie 414 fr, bijoux 1014 fr, numéraire 12 743 fr, total 17 214 fr, présents de noces 351 fr, total 17 565 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 129 du 11.9.

Jean Windesheim et Louise Frédérique Grün vendent la maison et des objets mobiliers aux fabricants de papier peint François Schmitt et Louis Germain Schmitt

1832 (14.2.), Strasbourg 12 (124), Me Noetinger n° 3757
Jean Windesheim, ancien négociant, et Louise Frédérique Grün
à François Schmitt, Louis Germain Schmitt, fabricants de papier peint, et Anne Marguerite Catherine Singuerlet épouse de Louis Germain Schmitt, dans les proportions suivantes savoir un quart à François Schmitt, un quart à Louis Germain Schmitt et la communauté existante entre lui et son épouse, et à son épouse pour moitié à titre de remploi de ses propres
Désignation, 1. une maison consistant en plusieurs corps de bâtiment, deux cours, écurie, remises, appartenances sise à Strasbourg rue Saltzmann n° 2, d’un côté M Kammerer libraire, devant ladite rue, derrière M Ubersaal médecin
2. les objets mobiliers ci après décrits savoir. Au comptoir un fourneau jaune en fayence avec tuyaux et pierre (…), dans la chambre à côté (…), la gloriette dans la cour, un poele en fayence dans la petite maison au premier étage. Au rez de chaussée de la grande maison (…) Au salon au premier, Salle à manger, Cuisine – Etablissement de la propriété, M Windesheim a acquis ledit immeuble de Réné Leroux, propriétaire, et Françoise Louise Zollicoffer de Paris, par acte reçu Me Wengler le 14 octobre 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 154 n° 29. Réné Leroux a acquis ledit immeuble de Marguerite Madeleine Lung veuve de Jean Frédéric Zimmer père, notaire, et Marguerite Madeleine Zimmer, Marie Elisabeth Zimmer les deux majeures et Guillaume Louis Zimmer, capitaine à l’ex 7° régiment d’artillerie, Christine Dorothée Zimmer épouse de Jean Hoffmann, juge de paix à Pirmasens par acte reçu Me Wengler le 31 décembre 1807 – pour 27 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 208 f° 107 du 18.2.

Les acquéreurs échangent deux jours plus tard la maison de Charles Friedel sise rue de l’Epine.

Charles Friedel épouse Caroline Louise Virginie Duvernoy en 1829

1829 (31.12.), Strasbourg 12 (113), Me Noetinger n° 1751
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Friedel, négociant, fils de Jean Jacques Friedel, propriétaire, et de feu Marie Philippine Roemich
Caroline Louise Virginie Duvernoy fille majeure de Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine professeur à la faculté des sciences, et de feu Anne Caroline Berdot – Enregistrement de Strasbourg, acp 197 f° 169 du 6.1.

Charles Friedel comme gérant de la maison de commerce J. J. Friedel cadet, Louis Frédéric Ehrmann et Gustave François Herrenschmidt passent un contrat de crédit réciproque pour faire face à la crise financière. Charles Friedel engage divers immeubles dont la maison rue Saltzmann

1848 (27.3.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7035
Ouverture de crédit réciproque – ont comparu 1. Mr Charles Friedel, négociant, & Dame Louise Caroline Virginie Duvernoy son épouse qu’il autorise, M. Friedel agissant comme seul domiciliée à Strasbourg (…)
2. Mr Louis Frédéric Ehrmann, négociant, et Dame Marie Elisabeth Adélaïde Klimrath son épouse qu’il autorise,
3. M Gustave François Herrenschmidt, négociant & Dame Sophie Caroline Schwartz son épouse qu’il autorise, M. Herrenschmidt agissant comme chef ayant la signature de la maison de commerce établie à Strasbourg sous la raison Gustave François Herrenschmidt (…) tous les comparans demeurant & domiciliés à Strasbourg. Lesquels comparans préalablement aux conventions qu’ils vont former ont exposé ce qui suit. La crise financière du moment qui pèse en France oblige chaque négociant à user de toutes les ressources que sa fortune lui présente et attendu que chacun des comparans possède des valeurs immobilières qui jusqu’à ce jour lui ont été commercialement improductives, les comparans s’ouvent réciproquement le crédit suivant. 1. Chacun des comparans aura le droit de réaliser à partir de ce jour pour 70 000 francs d’effets de commerce (…) Hypothèque
Mr et Mme Friedel
1. Une maison auberge et fabrique avec cour (…) située à Graffenstaden (…)
2. 137 ares 75 centiares de terre, pré, bosquets, jardin anglais, forêts et broussailles situés à la suite de l’immeuble décrit (…)
4. Un jardin de la contenance d’environ 25 ares hors la porte d’Austerlitz (…)
5. Un corps de biens situé au ban de Düttlenheim (…)
6. Une maison consistant en plusieurs corps de bâtiments deux cours, écuries, remises, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue Saltzmann N° 2, d’un côté une maison appartenant à la fondation de St Thomas, de l’autre M. Boeckel libraire, devant donnant sur la rue Saltzmann & par derrière sur Mr Uebersaal medecin
M. et Mme Ehrmann. Une maison connue sous la dénomination d’hôtel d’Andlau rue des écrivains N° 3 (…)
M. et Mme Herrenschmidt. Une propriété sise au ban de Strasbourg au lieu dit Wacken (…)

Les mêmes modifient le contrat ci-dessus

1848 (8.5.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7103
Ouverture de crédit réciproque – ont comparu 1. Mr Charles Friedel, négociant, & Dame Louise Caroline Virginie Duvernoy son épouse qu’il autorise, M. Friedel agissant comme seul gérant de la maison de commerce J. J. Friedel cadet, domiciliéé à Strasbourg (…)
2. Mr Louis Frédéric Ehrmann, négociant, et Dame Marie Elisabeth Adélaïde Klimrath son épouse qu’il autorise,
3. M Gustave François Herrenschmidt, négociant & Dame Sophie Caroline Schwartz son épouse qu’il autorise, M. Herrenschmidt agissant comme chef ayant la signature de la maison de commerce établie à Strasbourg sous la raison Gustave François Herrenschmidt (…) tous les comparans demeurant & domiciliés à Strasbourg. Lesquels Sr Friedel, Ehrmann & Herrenschmidt ont dit que par acte passé devant Me Zimmer soussigné le 27 mars dernier ils se sont réciproquement ouvert un crédit de 70 000 francs, qu’en continuation et augmentation dudit crédit ils conviennent ce qui suit (…) Hypothèque
Mr et Mme Friedel
1. Une maison auberge et fabrique avec cour (…) située à Graffenstaden (…)
2. 137 ares 75 centiares de terre, pré, bosquets, jardin anglais, forêts et broussailles situés à la suite de l’immeuble décrit (…)
4. Un jardin de la contenance d’environ 25 ares hors la porte d’Austerlitz (…)
5. Un corps de biens situé au ban de Düttlenheim (…)
6. Une maison consistant en plusieurs corps de bâtiments deux cours, écuries, remises, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue Saltzmann N° 2, d’un côté une maison appartenant à la fondation de St Thomas, de l’autre M. Boeckel libraire, devant donnant sur la rue Saltzmann & par derrière sur Mr Uebersaal medecin
M. et Mme Ehrmann. Une maison connue sous la dénomination d’hôtel d’Andlau rue des écrivains N° 3 (…)
M. et Mme Herrenschmidt. Une propriété sise au ban de Strasbourg au lieu dit Wacken (…)



Mathias Blanck, remueur de grains, et (1709) Catherine Salomé Klein puis (1717) Anne Marie Bühler – luthériens


Fabricant de papier doré (papier dominoté) 1724-1728

Originaire de Dombach près d’Ansbach en Franconie, le remueur de grains Mathias Blanck épouse en 1709 Catherine Salomé Klein, fille de remueur de grains, et devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne. Il passe à la fin de l’année à la tribu des Boulangers où il jouit successivement d’un droit de farinier et de fournier. De nouveau remueur de grains, il retourne à la Lanterne en 1712. Sa femme meurt en 1714 en délaissant une fille. Mathias Blanck se remarie en 1717 avec Anne Marie Bühler, fille de boulanger. Il sollicite en 1724 auprès des Quinze le privilège de fabriquer des papiers dorés (1), ce qui lui est accordé à certaines conditions. Mathias Blanck meurt en 1728, sa veuve en 1765.
Mathias Blanck semble avoir été à l’origine de la vogue des papiers dominotés à Strasbourg. On conserve un certain nombre de ses productions qui ont servi de couverture à des grosses d’actes notariés.
Il n’a jamais été propriétaire d’une maison. En 1716, il loge rue du Foulon.

Lichtenberger 30 not 15 n° 324 (Inv. M. Salomé Spielmann née Braun, 16-6-1734) (c).resized
Papier signé MATHIAS BLANCK – IN STRASBVRG
Couverture d’une grosse jointe à l’inventaire après décès de Marie Salomé Spielmann en 1734 (AMS, cote 30 not 15, acte 324)

Enfants

  • Catherine, issue du premier mariage, épouse en 1737 un tonnelier veuf, Jean Schæffer
    Contrat de mariage – 1737 (1.4.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 374
    (Eheberedung) entzwischen dem Ehrengeachten Meister Johannes Schäffer, dem Kübler, Wittiber und burger allhier Zu Straßburg als dem bräutigamn ane einem
    So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Catharina Blanckin, weÿland des Ehren und vorgeachten Matthis Blancken des geweßenen Meelmanns und burgers alhier nunmehr seeligen nachgelaßene tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil – so beschehen in Straßburg auf Montag den I.ten Aprilis Anno 1737. [unterzeichnet] Johannes Schäffer als hochzeitter, Anna Catharina Planckin als hoch zeitterin
  • Anne Marie, issue du deuxième mariage, épouse en 1752 Valentin Bæuerlé, charpentier originaire de Lampertheim. Le contrat de mariage indique que Mathias Blanck était farinier et imprimeur de papiers dorés
    Contrat de mariage – 1752 (6.6.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 61
    (Eheberedung) ent zwischen dem Ehrengeachten Hn Valentin Bäuerle dem Leedigen Schuhmacher, weÿl. Mr Valentin Beÿerle des geweßenen Zimmermanns und burgers Zu Lampertheim seel. nachgelaßenem ehel. erziehltem Sohn, alß dem Hn Bräutigam ane einem, und der tugendsamen Jgfr. Annä Mariä Blanckin weÿl. Hn Mathiä Blancken geweßenen Melhändlers, Goldpapier druckers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener ehelich erziehlter tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg (…) auf Dienstag den 6.ten Junÿ A° 1752. [unterzeichnet] Valentin bäuerlin Hochzeiter, Annæ Mariæ blanckin als hochzeiterin

Originaire de Dombach près d’Ansbach, le remueur de grains Mathias Blanck épouse en 1709 Catherine Salomé Klein, fille de remueur de grains

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 200-v, n° 890)
1709. Eod. [Mittwoch de, 13.t febr.] Seind nach 2. mähl. Proclamation ehl. copulirt worden, Mathiß blanck von Danbach auß dem Anspachischen Lediger weißbeck, Georg blancken b. und becken daselbst ehl. Soh, und J. Catharina Salome, Johann Georg Kleinen b. und Kornwerffers ehl. tochter bezeugt solches [unterzeichnet] Mathias blanck als hochzeiter, Catharina sallomme Kleinin (i 200)

Mathias Blanck dévient bourgeois quelques jours plus tard, il est tributaire à la Lanterne

1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 773
Mathis Blanck der Kornwerffer Von Dannbach Georg Blancken dem becken daselbst Sohn, empfangs das burgerrecht Von seiner Fr: Catharina Kleinin p. 2. goldR. 16 ß Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 25. Dito [Februarÿ] 1709.

Inscrit à la tribu de la Lanterne, Mathias Blanck est admis en juin 1709 à cotiser chez les Boulangers pour obtenir le droit de farinier

1709, Protocole des Boulangers (XI 9)
Dienstags, den 11. Junÿ
(f° 66) Neuzünfftig Mehlmann – Matthiß Blanck so beÿ E. E. Zunfft der Lucern Leibzünfftig bittet als Zudiener umb das Meelrecht. Erkant soll E. E. Zunfft 3. lb 6 ß und 12 ß d Nebens Gebühr erlegen und Ihme willfahrt seÿn.

Mathias Blanck passe de la tribu de la Lanterne à celle des Boulangers pour exercer le métier de fournier

1709, Protocole des Boulangers (XI 9)
Mittwochs, den 9. Octobris
(f° 67-v) Neuzünfftig. – Matthiß Blanck der bißherige Zur Lucern Leib: und dißorts als Zudiener Zünfftig geweßene Meelmann, producirte Stallschein und bittet umb das Zunfftrecht wills Haußfeurer treiben, Erkant soll E. E. Zunfft 2 lb 16 ß und 12 ß d. Nebens Gebühr erlegen, als dann Willfahrt

Mathias Blanck demande en août 1711 à convertir son droit de fournier en droit de farinier

1711, Protocole des Boulangers (XI 9)
Dienstags, den 18. Augusti
(f° 108) Handwercks Veränderung – Matthias Blanck der Haußfeurer steht Vor und bittet umb gerichtliche Erlaubnus sein Handwerck auff Mehlwerck Zu mutiren. Erkannt, gegen Erlag 1 lb 6 ß, Vor alle Gebühr willfahrt.

Mathias Blanck demande en décembre 1711 à convertir son droit de farinier en droit de fournier

1711, Protocole des Boulangers (XI 9)
Mittwochs, den 23. Decembris
(f° 115-v) Handwercks Veränderung – Matthias Blanck der geweßene Meelmann bittet Ihme gerichtlichen Zuerlauben das Meelrecht auffs Haußfeür Zue Verändern. Erkannt, nach dem Articul daß Er solches Jahr und Tag treiben solle, gegen der Gebühr, so 1 lb 6 ß, Vor alles, willfahrt.

Mathias Blanck quitte la tribu des Boulangers pour retourner à celle de la Lanterne

1712, Protocole des Boulangers (XI 9)
Montags, d. 11. Aprilis
(f° 127) Resignirt – Matthias Blanck, des Weißbeck steht Vor und bittet, Ihne dies Orths der Zunfft Zu entlaßen, weilen Er resoluiret, Künftighien zu E: E: Zunfft Zur Lucernen Zuedienen. Erkannt, Willfahrt.

Catherine Salomé Klein meurt en 1714 en délaissant deux enfants dont l’un meurt aussitôt après elle. Sa succession comprend une part de maison au Jardin aux Roses (actuelle rue du Marché). L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Foulon. L’actif de la communauté s’élève à 26 livres, le passif à 4 livres

1716 (22.2.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 41) n° 5
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahme frawen Catharinæ Salome Blanckin gebohrner Kleinin, deß Ehrsamen Matthis Blancken, Kornwerffers v. burgers zu Straßburg geweßener Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1716. – nach ihrem den 30.ten Octobris A° 1714. genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen. Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehrengeachten Johann Michael Schwentzers, Schneiders und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Blanckin der Verstorbenen mit obgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzeugten döchterleins, So dann sein Wittiber selbsten als welcher das nach der frawen seel. Verstorbenes Söhnlein Hannß Michael genant, legitimo modo geerbt, beeder der Verstorbenen, fr. seel. Erben und Erbens Erben Jedes Zu einem halben theil berührend – Actum Straßb. Sambstags den 22. febr. 1716.

In einer alhier zu Straßburg ane dem Stampf gäßel gelegener: und in dieße Verlassenschafft nicht gehöriger behaußung befunden wirden Wie Volgt
In der Wohnstub
Copia der Eheberedung, pge. in Prot. C. fol: 1031. et seqq.
Der Erben unverändert Gutt, Und Zwarn, Eÿgenthumb an einer behaußung. Solches bestehet in einem noch Zur Zeit ohnübergebenem Sechsten theil an einer behaußung alhier Zu Straßburg Am Thoman Loch im Rooß gartten gelegen und in der Jetzt abgeleibten Mütterlichen Inventario umbstädlich beschrieben, so daselbst angeschlagen per 750. lb. thut der daran hiehero gehörige Sechste theil 125. lb. Alldieweilen aber die fraw seel. solch Ihrem Sechsten theil mit Vorbehaltener proprietät deß Haußes Von Ihrem Vatter Joh: Georg Kleinen dem Kornwerffer, Crafft einer durch Notm. Philipp Conrad Rauchen den 2. Martÿ A° 1709. Verfertigten Außweiß: und Abrechnung stehend Ehe empfangen, v. gegen wid. einschießung solcher 125. lb d das Eigenthumb reservirt, so hat man dieß hauß antheil allein berichtsweiß hiehero eintrag. wollen.
Dießem nach wird die Gemein undt theilbare Verlassenschafft beschrieben. Sa. haußraths 20, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. Baarschafft 5, Summa summarum 26 lb – Schulden 4 lb – Conclusio 22 lb

Mathias Blanck se remarie avec Anne Marie Bühler, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration

1717 (2.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 32
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen H. Matthis Blancken, dem Kornwerffer als dem bräutigamb ane Einem beÿständlich H Johann Michel Schwentzer schneiders,
So dann dier Viel Ehr und Tugendsahmen Jgfr. Annæ Mariæ Büchlerin weÿl. H Johann Baltasar Büchler geweßenen Schwartzbecken nunmehr seel. Ehelich nachgelaßene tochter, mit beÿstand H Johann Balthasar Bühler Schneiders Ihres bruders am andern theil. – Act. Straßb. d. 2. Junÿ 1717. [unterzeichnet] Mathias blanck alls hochzeider, Anna Maria bihlerin alß hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 296-v, n° 1267)
1717. Mittwoch den 16.ten Junÿ Seind nach 2. mahl. Proclamation ehelich copulirt worden Mathiß blanck der burger Kornwerffer und wittwer alhier und J. Anna Maria weÿl. Johann Balthasar biler, gew. b. und Schwartzb. hinterl. ehl. Tochter, bezeugt solches [unterzeichnet] Mathias blanck als hochzeiter, Anna Maria bihlerin Allß hochzeiterin (i 296)

Le remueur de grains sollicite auprès des Quinze le privilège de fabriquer des papiers dorés. La commission donne un avis favorable, le Préteur royal propose d’accorder le privilège en l’assortissant de certaines conditions

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Mathis Blanck pt° permission Goldt: undt dergleich. Papier allein hermachen zu dörffen
(f° 405) Freÿtag d. 17. 9.bris 1724. Mathis Blanck pt° permission Goldt: und dergleich. Papier allein hermachen zu dörffen – Obern Handwerck herrn laßen durch herrn Secret. Klienclaus referiren daß Mathis Blanck der burger und kornwerffer allhier umb gnädige permission angehalten Goldt: undt dergleich. Papier allein machen zu dörffen. Auff geschehener Remission habe er beÿgesetzt, Er habe dieße Kunst Zu Augsburg erlernet, und werde sothanes papier nirgend anders wo alß Zu Augspurg undt Zu Fürth beÿ Nürenberg gemacht, mit demüthiger bitt, Ihme sothanes privilegium wie die Zu Augspurg auch eines hätten, gnädig gedeÿen Zu laßen, Undt wann Mhg. es Ihme erlauben würden, wolte er auch ein Königlich. Privilegium auszuwürckhen suchen, damit nicht andere die Ihme etwa diese Kunst absehen, und sich Zu Colmar, Schlettstatt oder an andern umliegenden orthen sich etabliren möchten, Ihme Keinen Abbruch thun Könten.
Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man deß weilen dergleichen papier noch niemahlen hier gemacht worden, und es echt eine guthe sach wäre wann deßen fabricirung hier eingeführt würde, daß dem Imploranten auff einige Jahr, nach Mgh. belieben degleichen papier allhier allein Zu machen ein privilegium Zu erthailen, jedoch also daß deßen freÿer Einkauf den so dergleichen biß dato anhero haben kommen laßen, nicht Zu Verwehren, undt dießelbe deßfalls ohngebundene hande haben sollen. die genehmhaltung Zu Mghh. stellend.
Herr Prætor Regius meldet hierauff die angeregte motion seÿen so erheblich daß er auch dem Bedacht wolle gefolgt haben dergestalt daß dem Imploranten das angesonnenen privilegum auff zehen oder zwölff Jahr nach der herrn Deputirten ermäßigung, jedoch under nachfolgenden restriction Zu wollfahren. 1° daß die Concession dießes privilegÿ geschehe in so Weith Mgh. authorisirt solches Zu ertheilen und weiters nicht. 2.do daß der Implorant das publicum mit gerechter und Guther waahr Versehe, wo nicht daß eo ipso er dieser Concession frustrirt sein solle. 3.tio daß derselbe niemand in dem preiß übernehme, und solches wohlfeÿler Gebe als das Jenige in dem preiß Zu stehen Kombt, so man von Augspurg anhero beschreibt und 4.to daß jedermann freÿ stehen solle nach belieben dergleichen, Gold oder andere papier, wie biß dato aus teutschland anhero zu beschreiben, undt der Kauffmann oder wer der auch sonst wäre dißfalls ohngebundene hand haben solle. Erkandt herrn Prætori Regio gefolgt.

(traduction) Vendredi 17 novembre 1724. Mathias Blanck, permission de fabriquer du papier doré et d’autres sortes de papier – Les préposés généraux des métiers ont chargé le secrétaire Kleinclaus de rapporter que Mathias Blanck, bourgeois et remueur de grains, souhaite obtenir une permission officielle de fabriquer en exclusivité du papier doré et d’autres sortes de papier. Après renvoi de l’affaire, il a ajouté qu’il a appris cet art à Augsbourg, que ces sortes de papier ne se font qu’à Augsbourg et à Fürth près de Nuremberg, il demande humblement qu’on lui accorde un privilège comme il est d’usage à Augsbourg. Si le Magistrat le lui accordait, il solliciterait aussi un privilège royal pour éviter que d’autres ne lui fassent tort en pratiquant eux aussi cet art à Colmar, à Sélestat ou dans d’autres localités proches.
La commission, considérant que personne n’a jamais fabriqué ici de tels papiers et que ce serait une bonne chose que d’en établir la fabrication dans la ville, est d’avis d’accorder au pétitionnaire un tel privilège pour un certain nombre d’années que déterminera le Magistrat, à condition de ne pas interdire à ceux qui s’en sont déjà procuré de se fournir selon leur bon vouloir en leur laissant toute liberté à cet égard. Soumis à l’approbation du Magistrat.
Le Préteur royal déclare que l’affaire est si importante qu’il souhaite que la proposition soit adoptée de manière à accorder au pétitionnaire le privilège qu’il demande pour dix ou douze ans comme le jugera la commission, aux conditions suivantes. 1) Le Magistrat concèdera ce privilège dans les limites de sa compétence et non au-delà. 2) Le pétitionnaire sera tenu de fournir à ses clients une bonne et loyale marchandise sans quoi la concession sera révoquée ipso facto. 3) Il ne devra faire de concurrence déloyale à qui ce ce soit en vendant à un prix inférieur à celui d’un papier provenant d’Augsbourg. 4) Chacun pourra faire venir d’Allemagne comme jusqu’à présent à sa convenance, qu’il soit commerçant ou non, du papier doré et d’autres sortes de papier. Décision, l’avis du Préteur royal est adopté.

Mathias Blanck est cité à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir établi un certificat d’hébergement non conforme. Comme il a logé un parent de sa femme, on lui inflige une amende modérée en lui demandant de mieux observer le règlement à l’avenir

1727 (16. Xbr), Protocole des Fribourgeois (XI 165)
(9.te Gericht 1727) Dienstags den 16.ten Dec: A° 1727
(f° 56) Mathias Blanckh, der Kornwerffer ist citirt worden, daß er den 7.t Dec: 1727. Jemanden logirt aber weder der Persohn Nahmen noch woher Selbe seÿe, gemeldet.
Citatus sagt, die Persohn so beÿ Ihme logirt seÿe seiner frauen Leiblicher bruder, welcher al&ß er in der Abend Predigt ware, hier angekommen und hätte seine frau den Nacht Zedul geschrieben Komme also nichts darvon, bittet um absolutionem.
Erkannt, Citatus auff sein inständig. bitten auß bewegeden Ursachen 7 ß 6 d dermahlen Zur Straffe Zu erlegen ins fürkünfftige aber Entweder Niemand mehr zu logiren, oder die Nacht Zedul nach ordnung, beÿ vermeidung ane Pfundlicher Straff Zu verfertigen schuldig seÿn. Extat.

Mathias Blanck meurt en 1728. L’inventaire dressé par le notaire Lobstein n’est pas conservé.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1718-1731, f°147-v, n° 21)
1728. Sonnt. d. 16. Maÿ Mittags Zwischen 1 v 2 Uhr ist Mathias Blanck der b. v. Kornwerffer am hitzigen fieber gestorben v. Zinst. darauff beÿ gehaltener Leich Pr. auff dem Gottes Acker S. Helenen begraben worden. seines alters 45 Jahr v. 2. Monath weniger 1 tag [unterzeichnet] Johann Balthasar Bühler schwager (i 153)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins

1728, VII 1176 – Livres de la Taille f° 223
Lucern F. N° 4538 – Weÿl. Matthiæ Blancken gewesenen Kornwerffers und burgers alhie Verlassenschafft inventirt Not. Lobstein.
Concl. fin. Inv: ist fol. 81.b, 192 lb 1 ß 5 d die machen beÿ 400. R. wurde hiengegen Verstallet 300 R.alßo zu wenig 100. R.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf Sechs Jahr in duplo, macht à 6 ß, 1 lb 16 ß
Und auf Vier Jahr in simplo à 3 ß, 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß
Abhandlung 7 ß 6 d, Summa 2 lb 17 ß 6 d
dt. 9. Aug. 1728

Compte que rend le tuteur de l’administration des biens de Catherine Blanck, issue du premier mariage de Mathias Blanck

1730 (Mich.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 29) n° 653
Rechnung Mein Johann Michael Schwenters, Schneiders und burgers allhier als geordnet und geschworenen vogts Jungfrauen Catharinæ Blanckin Weÿl. Mr Mathiæ Blancken des geweßenen Kornwerffers nunmehr seel. in Erster Ehe mit auch Weÿl. Frauen Catharina Salome geb. Kleinin seel. erziehlter tochter inhaltend alles dasjenige Was Ich vom 17. Februarÿ Anno 1716 als da Ich zu dießer Vogteÿ gekommen biß Michaelis Anno 1730 berührter meiner Curandin halben Eingenommen und hingegen wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher Weiße verrichtet und verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Anne Marie Bühler meurt en 1765 dans une maison de location rue du Savon. Sourde les quatorze dernières années de sa vie, elle a été entretenue par sa fille et unique héritière, Anne Marie Blanck femme de Jean Valentin Bæurlé. L’actif de la succession est de 161 livres, le passif de 21 livres.

1766 (24.5.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 724) n° 589
Inventarium über Weiland Frauen Annä Mariä Blanckin gebohrner Bühlerin, Längst Weiland Herrn Matthias Blanck des geweßenen Kornwerffers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen, nun auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1766. – als dieselne Montag d. 16. Aug. des zurück gelegten 1765.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hienscheiden hie zeitlichen Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen, seeligen mit vorgedachtem Ihrem schon längst Verstorbenem Ehemann seel. ehelich erziehlter eiiger Tochter Nahmentliche, Frau Annä Mariä Bäuerlin gebohrner Blanckin, Herrn Johann Valentin Bäuerle des hießigen burgers Ehefrauen als ab intestato Verlaßener einiher Erbin – So geschehen in Straßburg auf Sambstag den 24.ten Maÿ A° 1766.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Seiffen Gäßel gelegener und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden Wie folgt
Nota. Weilen die Verstorbene seel. bereits vor 14. Jahren Ihre Haußhaltung wegen Ihrem sehr üblen Gehör aufgegeben und von Eingangs gedachter Frauen Bäuerlein Ihrer tochter erhalten worden, so hat dieselbe dero übrige gehabte Mobilien und Kleidung th: Ihrer tochter gegeben undt theils Verkaufft, zu Bericht
Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend. It. beÿ E.E. Zunfft der Lucern solle man die pro 1766. Verfallene Königliche Kopffsteuer portion mit 18 ß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 5, Sa. Silber geschmeids und goldenen ringleins 19 ß, Sa. Schulden, Summa summarum 161 lb – Schulden 29 lb, Nach solchem abzug, Stall Summ 131 lb


Bibliographie

Christiane et Marc Kopylov, De la farine aux papiers dorés, ou comment Mathias Blanck introduisit en 1724 la fabrication des Buntpapiere et des papiers dominotés à Strasbourg, dans Le Livre, la photographie, l’image & la lettre, aux Editions des Cendres, Paris, 2015, pp. 166-179.



20, rue de l’Ail


Rue de l’Ail n° 20 – VII 353 (Blondel), P 1091 (cadastre) puis section 14 n° 6

Démolie en 1934 lors de la Grande Percée

Ail n° 22-20 (v. 1920)Ail 20 (nov. 2013)
Image de gauche – Au premier plan à gauche, le n° 22. Le n° 20 est la maison suivante, après l’entrée de la ruelle du Bateau
(photographie des années 1920, coll. particulière)
Image de droite, même endroit, novembre 2013 – Au premier plan à gauche, le n° 22.

La maison forme l’angle occidental de la rue de l’Ail et de la ruelle du Bateau, ses anciennes dénominations Zum Strahleck ou ancien poêle des tonneliers (die alte Küfferstub) sont encore citées à l’acte de vente de 1693. Elle comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral. La façade sur la rue de l’Ail a un encorbellement modifié en 1742. Elle appartient sous l’Ancien Régime à des marchands. Le propriétaire est autorisé à poser sur le communal devant sa maison une marche qui subsistera pendant tout le XVIII° siècle. D’après l’enquête de 1907, le bâtiment daterait du XV° siècle et aurait été transformé au cours des siècles suivants. La date de 1698 se trouve entre les deux ouvertures en arcade, comme le signale aussi Adolphe Seyboth qui relève aussi les initiales L. G. (celles de Laurent Græthel qui vient d’acheter la maison). L’escalier dans la cour porte une date un peu plus tardive, 1714.

154 Elévations h-k
154 Cour H
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 154, élévations, cour (H)

La maison se trouve de part et d’autre du repère (j) sur les élévations qui ont servi au plan-relief de 1830. La partie qui donne dans la ruelle du Bateau se trouve à gauche du repère : pignon, porche d’entrée dans la cour (H) et bâtiment accessoire. La maison juste à droite du repère (h) fait partie de la propriété voisine. La partie qui donne dans la rue de l’Ail se trouve à droite du repère (j) : deux ouvertures en arcade suivies de deux fenêtres au rez-de-chaussée, six fenêtres au premier. Les combles comprennent deux niveaux de grenier. La photographie prise dans les années 1920 montre la maison dans le même état, l’encorbellement n’étant pas représenté sur les dessins de 1830. Le mur dans lequel s’ouvre une porte fait partie de la propriété voisine. La cour (H) s’ouvre sur la ruelle du Bateau entre les repères (4) et (1), la moitié orientale de l’arrière du bâtiment qui donne sur la rue de l’Ail se trouve entre (4) et (3), la partie en aile du même bâtiment entre (3) et (4) et le bâtiment accessoire à un étage qui borde le sud de la cour entre (2) et (1) ; les lignes horizontales marquent les encorbellements.
Les combles sont transformés en pièce d’habitation en 1892, ce que le cadastre signale par un agrandissement. La Ville acquiert la maison au début du XX° siècle et la fera démolir en 1934 lors de la Grande percée pour faire place à la rue des Francs-Bourgeois (actuelle rue de la Division Leclerc).

octobre 2009

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952  les propriétaires antérieurs sont cités dans l’inventaire de 1696. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1591 v Pierre Kau
1607 v Nicolas Thomann
1624 v Pierre Bex, marchand, et (1609) Cléophée Braun – luthériens
1674 h Jean Giroth, marchand, et (1674) Anne Marie Ayerer – luthériens
1698 v Laurent Græthel, marchand, et (1694) Marie Marguerite Lang puis (1715) Marie Susanne Graff veuve de Jean Arnaud Ruhland – luthériens
1730 h Jean Daniel Græthel, marchand, et (1725) Marguerite Madeleine Buck – luthériens
1793 h Jean Henri Œrtel, orfèvre (marié en premières noces en 1749 avec Salomé Schaumann), et (1752) Susanne Marguerite Græthel – luthériens
puis leurs deux enfants et héritiers Jean Henri Œrtel, orfèvre, et Marguerite Salomé Œrtel femme de Jean Frédéric Boden, orfèvre
1830 v Georges Fix, menuisier, et (1823) Marguerite Pfrimmer, puis (1863) la veuve
1868* h Edouard Fix
1908* v Ville de Strasbourg

(1765, Liste Blondel) VII 353, Jean Daniel Krettler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Trettler Wittib, 16 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Cadastre) P 1091, Fix, Jean Georges, menuisier – maison, sol, cour – 2,55 ares

Locations
1789-1807, Madeleine Hammerer veuve de Chrétien Louis Nicolai, l’un des Treize

Localisation sur le plan Blondel (1765) : la maison 353 se trouve près de la pliure centrale et de la rue de l’Ail (parallèle à celle de la Douane qui est la plus proche de l’Ill).

Livre des communaux

Livre de 1587, cote VII 1450 f° 237-v
Knoblauchs gaßen widerumb Die Andere seÿtten Hienauff

Peter Kog hatt an seinem hauß so ein Eckhauß oben an Schiffgassen Ist, Daran ein Vsstoß Lv schu lang, Vnd iiij schu herauß, Darauff ein Staucher auch also lang Vnd xv zoll herauß, Mehr vor der haußthüeren ein besezten Tritt x schu lang, xxij Zoll herauß, Bessert für das Niessen, j lb d.

(Traduction) Rue de l’Ail, de nouveau l’autre côté en remontant
Pierre Kog a une maison qui fait l’angle de la ruelle du Bateau, elle a un encorbellement long de 55 pieds en saillie de 4 pieds, par-dessus une poutre (
Staucher) de même longueur en saillie de 15 pouces, en outre devant la porte d’entrée une marche dallée de 10 pieds de long en saillie de 22 pouces, il doit pour la jouissance 1 livre

Livre des communaux et Préposés au bâtiment

1700, Préposés au bâtiment, VII 1379 f° 46-v
Les Directeurs du bâtiment autorisent en 1700 Laurent Grætel à poser une marche sur le communal devant sa maison rue de l’Ail et rue du Bateau moyennant une rente communale qui est inscrite au Livre des loyers communaux. Les marches sont supprimées après l’exercice 1792.

(f° 47-v) Dienstags den 17. Ejusdem [Augusti].Herr Lorentz Gräthel pt° Verzinnßung seiner stafflen – Lorentz Grätheln dem Handelßmann, welcher Vor seiner in der Knoblauchs gaßen gelegener behausung eine Staffel so 16. schuhe und 4. Zoll lang und 2. schuhe breit und eine in dem Schiffgäßel, so 6. schuhe 4. zoll lang und 1. schuhe breit, hatt machen laßen, ist angezeigt worden, d. Er selbige jährlichen auff Joh: Baptistæ und A° 1701. Zum ersten mahl mit 7 ß. 6. s Verzinnßen müßte, auff gebettene moderation ist der Zinnß auff 5 ß gesetzt werden

(Traduction) Comme le marchand Laurent Græthel a fait faire devant sa maison rue de l’Ail une marche de 16 pieds 4 pouces de long et rue du Bateau une autre marche de 4 pieds 4 pouces de long et 1 pied de large, il devra payer chaque année à la saint Jean Baptiste 4 sols 6 deniers, pour la première fois en 1701, après sa demande de réduction, le cens a été fixé à 5 sols.

Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 530-v

Herr Lorentz Gräthell, der handelsmann, Soll von Zwo Steinern Stafflen vor Seiner in der Knoblochgaß gelegenen behaußung davon die eine 16. Schuh 4. Zoll lang und 2. schuh breit, die andere in dem Schiffgäßel aber 6. schuh 4. Zoll lang, und i. sch. breit ist, jahrs vf Joh: Baptæ und A° 1701. I.mo l. Prot: de 1700. fol: 46, 5 ß
Jetzt Anthoni ([corrigé en] Daniel) Gräthel

1702-1741
Neuzb fol 565-b

Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 565-b

alzb. 530-b
Antoni ([corrigé en] Johann Daniel) Gräthel solle von 2. steinern stafflen vor seiner in der Knoblochgaßen gelegenen behaußung da von die eine 16. sch. lang und 4. Zoll und 2. sch. breit, die andere in dem schiffgäßel aber 6. sch. 4. Zoll lang und i. sch. breit ist, Jahrs auf Joh: Bap. (id est 24. Junii), 5 ß
[in margine, biffé :] vid. 544.b

1740-1792
die Stafflen ist weg gemacht worden

1742, Préposés au bâtiment, VII 1400
Jean Daniel Græthel est autorisé à supprimer l’encorbellement de 13 pieds et à ouvrir d’autres fenêtres dans son encorbellement

(f° 17-v) Montags de, 9. ejusdem [Aprilis]. H. Joh: Daniel Grätel – An Hn Johann Daniel Gräthels des Handelsmanns Eckhauß an der Knoblauchs: und Schiffgaß, an welchem er einen außstoß Von 13. Zoll in dem ersten Stock an seinem Überhang gegen der Knoblauchsgaß Hinweeg zuthun, und andere fenster in den Überhang machen Zulaßen willens, und deßwegen umb erlaubnus gebotten. Erkannt willfahrt

(Traduction) Le marchand Jean Daniel Græthel, propriétaire de la maison à l’angle de la rue de l’Ail et de la rue du Bateau, demande l’autorisation de supprimer l’encorbellement de 13 pouces au premier étage vers la rue de l’Ail et de faire faire d’autres fenêtres dans l’encorbellement. Décision, accord.

Description de la maison

  • 1696 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, écurie, fabrique de vinaigre, cave solivée, cour, puits, estimée avec toutes ses aisances et appartenances à la somme de 2800 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend des poêles, une chambre d’officier, cuisine, vestibule, magasin, boutique, petite cour et puits, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (daté de 1829)

(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ail (f° 30)
nouveau N° / ancien N° : 9 / 4
Graedel
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie et avance

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bâteau (f° 30-v)
nouveau N° / ancien N° : 2 / 5
porte de derrière du N° 4 rue de l’ail
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 390 case 4

Fix Jean George menuisier

P 1091 – Rue de l’Ail 4 puis 9
maison, cour, sol – 2,55 ares – revenu, maison 135, maison et sol 136,33
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 37 puis 38
fenêtres du 3° et du-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 391 case 1

Fix Jean Georges menuisier
1863 Fix Jean Georges veuve née Pfrimmer
1868 Fix Edouard, menuisier

P 1091 – Rue de l’ail 20
sol, maison – 2,55 ares – revenu, maison 135, maison et sol 136,33
folio de provenance : (390)
folio de destination : Vergr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 95/96
portes et fenêtres ordinaires : 38 puis 31
fenêtres du 3° et du-dessus :

sol, maison – 2,55 ares – revenu, maison 219, maison et sol 220,33
folio de provenance : Vergr.
folio de destination : Gb
Année d’entrée : 95/96
Année de sortie :
portes et fenêtres ordinaires : 38 puis 20
fenêtres du 3° et du-dessus : 4 puis 7

Jahrgang 1895/96
(Zugang) Fix Eduard f° 391, P 1091, Maison, Reinertrag 219, Vergrößerung, vollendet 1892, steuerbar 1894, besteuert 1895/96
(Abgang) Fix Eduard f° 391, P 1091, Maison, Reinertrag 135, Cf. Zugang

Cadastre allemand, registre 29, folio 159 case 6
La parcelle, ainsi que les parcelles 5 (18 rue de l’Ail), 8, 9 et 10 (7, 8 et 9 quai Saint-Thomas) est réunie en 1934 à la parcelle 7 (3 rue du Bateau) pour former une nouvelle parcelle lors du percement de la rue des Francs-Bourgeois (actuellement rue de la Division-Leclerc).

Parcelle, section 14, n° 6 – autrefois P 1091 / 1678
Canton : Knoblochgasse Hs. N° 20 u. Schiffsgäßchen N° 7 – Rue de l’Ail 20 et Rue du Bateau 7
Désignation : Hf u. Whs
Contenance : 2,56
Revenu : 1700 – 2100
Remarque : 1934 d c. 7 – dim. c. 7

(Propriétaires) compte 383
Fix Eduard, Ww.
gelöscht 1908

(Propriétaires) compte 34 à partir de l’exercice 1908
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 245 Rue de l’Ail (p. 397)
(maison n°) 4

Pr. – Graethel M. Salomé – Moresse
loc. – Graethel M. Elisabeth – Moresse
loc. – Graethel M. Dorothée – Moresse
loc. – Nicolay M. Madel. [ajout]
loc. – Graethel M. Barbe – Moresse
loc. – Kammerer Phil. Jacq. fils Cordier – Moresse
loc. – Schmutz, Etud. en Theolog.

Seyboth p. 115

  • 1838 : n° 20 – 1785 : n° 4 – 1845 : n° 9
  • Zu Stralnecke 1311. Zum Straleck 1559. Der Küfer Trinkstube 1341, 1466, 1508, etwann der Küffer Trinkstube 1559. Alte Küferstube 1565. Hans von Bers, Altammeister 1558. Die Ingolt 1559. Herr Lorentz Graethel, Handelsmann, 1760. Zwischen zwei Fensterbogen K. G. und Datum 1698. Graethel, 1795

Relevé de 1907

(Transcription provisoire, certains passages signalés d’un astérisque restent à compéler)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907

[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Knoblochgasse N° 20 [Maison : 20 rue de l’Ail]

a) Geschichtliches : Zu Stralnecke 1311. Zum Straleck 1559 Der Küfer Trinkstube 1341, 1466, 1508 etwann der Küffer Trinkstube 1559. Alte küferstube 1565. Hans von Bors Altammeister 1558. Die Ingold 1559. Herr Lorentz Graethel Handelsmann 1700. Zwischen Zwei Fensterbogen L. G. und Datum 1698. Graethel 1795
[ajout] Erdg. soll später Schreinerwerkstätte gewesen sein. vgl. den mit eiserner Tür verschlossenen Trockenschrank in der Ecke.
[Historique] (repris d’Adolphe Seyboth) – [ajout] Le rez-de-chaussée doit avoir ultérieurement servi d’atelier de menuiserie, voir l’armoire de séchage à porte de fer situés dans und es angles

b) Zeitbestimmung : Älterer Bau mit starken Eichenstutzen im Erdgeschoss c. 15. Jh. im 16. u. 17. Jh. verändert. Erdgeschossumbau an Knoblochgasse 17 Jh. Ende, Holztreppe im Hof als Stocktreppe mit sehr reichen Treppenpfosten, datirt 1714 mit (Zeichen), dasselbe Zeichen etwa zwischen den Strassenbogenfenster v. J. 1698.
[Epoque] Bâtiment ancien à gros supports en chêne au rez-de-chaussée, sans doute du XV° siècle, modifié aux XVI° et XVII° siècles. Les transformations au rez-de-chaussée vers la rue de l’Ail datent de la fin du XVII° siècle. L’escalier en bois dans la cour qui sert à monter aux étages daté de 1714 porte la même marque (dessin) que la date de 1698 qui figure entre les deux fenêtres en arcades vers la rue

c) Zeicheriche Aufnahmen : erforderlich
[Relevés sous forme de dessin] à faire

d) Photographische Aufnahmen : erforderlich von der Strassen-, inneren Keller- und Hoferscheinung
[Relevé photographique] à faire, vue de la rue, intérieur de la cave, cliché de la cour

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Ursprunglich Holzfachwerkbau mit grosser Halle im Erdgeßoss und Ueberhang in d. Obergeschossen. Jetzt im Erdg. massiv Oestl. Hofflügel von späterer *
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Construction à pans de bois d’origine, grande salle au rez-de-chaussée et encorbellement aux étages. Une aile massive à l’est de la cour a été construite ultérieurement
  • 5. Dachstuhl – alter gut erhaltener *balkendachstuhl. Interessanter Balkenverstuckung [Zeichnung] S. Dan-
    Deckenbalken im Oberstock (0,82 m breit)
    [Comble] Ancienne charpente de combles bien conservée. Liaison intéressante des poutres entre elles – Poutres au plafond de l’étage (0,82 m de large)
  • 6. Dachdeckung – Biberschwanze
    [Couverture] Tuiles plates
  • 8. Form des Dachgiebels – Gotisch. Schlicht
    [Forme du pignon] Gothique, simple
  • 11. Türeinfassungen – Steinbarocktor mit ornamentirter Konsolen an d. Schiffsgasse
    Holztor reich c. v. a. 1850
    [Encadrement de porte] Portail baroque en pierre à consoles ornées vers la ruelle du Bateau – Riche portail en bois, vers 1850
  • 12. Fenstereinfassungen – 1 Giebelfenster mit rechteckiger Bleiverglasung im Verbande [Zeichnung]
    Rundbogenfenster mit Profil a. d. Knoblochg. Erdg.
    [Encadrement de fenêtre] une fenêtre de pignon à vitres rectangulaires maintenes par du plomb (croquis) – Fenêtres profilées en arcades vers la rue de l’Ail
  • 13 Konsolen – 2. Verschiedene H*eiss-Kragsteine des weiten Ueberhanges an der Knoblochgasse.
    [Corbeaux] Plusieurs corbeaux qui soutiennent un fort encorbellement vers la rue de l’Ail
  • 14. Schlusssteine – vgl. ad 11.
    [Clés de voûte] voir 11)
  • 17. Hauszeichen – vgl. ad 19.
    [Marque sculptée] voir 19)
  • 19. Inschriften – an Fenster d. Knoblochgasse mit Hauszeichen G u Steinmetzzeichen [Zeichnung]
    [Inscriptions] Marque G à la fenêtre vers la rue de l’Ail et marques de tailleur de pierres (dessin)

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 1. Grundrissanlage – Ursprung. Grosse Halle im Erdg. An der Knoblochgasse späterer Einbau d. 16. Jh. Jetzt Diele mit Tür an d. Schiffsgasse und Einbau des 18. od. 19. Jh. auf der Ostseite d. Diele. Im Hintergrund der Diele Querbau mit reicher Barocktreppe und dunklen Hinterzimmern.
    [Disposition générale] Grande salle d’origine au rez-de-chaussée. Un vestibule a été ajouté vers la rue de l’Ail au XVI° siècle. Actuellement vestibule dont la porte donne dans la ruelle du Bateau, construction au XVIII° ou au XIX° siècle du côté est du vestibule. A l’arrière du vestibule, bâtiment transversal comportant un remarquable escalier baroque et des pièces obscures à l’arrière.
  • 4. Hof – vgl. ad 1.
    [Cour] voir 1)
  • 5. Galerie auf dem Hofe – Ursprung. im Oberstock vor* auf * profilirten Balkon
    [Galerie sur cour] – Etat originel à l’étage supérieur – Balcon sculpté d’origine à l’étage supérieur
  • 6. Brunnenanlage – in der Diele Schlicht mit Gussbecken, vasenförmig, d. 19. Jh. Broncegriff und Bronceauslauf (*)
    [Puits] – Dans le vestibule, simple, à bassin en fonte, en forme de vase, du XIX°, poignée et bec en bronze
  • 7. Treppenhaus – Reich barock v. J. 1714 (vgl. 6) mit im Oberstock geschweiften Barockdecken. Reicher d* (a. 1714) Anfangspfosten
    [Cage d’escalier] – Baroque, remarquable, datée 1714 (voir 6), à plafond baroque chantourné à l’étage supérieur. Remarquable pilier daté de 1714
  • 13. Holzdecken – reiche Holzdecke d. 16. Jh. mit Profil Holzbalken im Erdg. Saal
    [Plafonds en bois] – Remarquable plafond du XVI° à poutres sculptées dans la salle du rez-de-chaussée
  • 25. Türbeschläge – mehrfach in Messingbronze an Türen d. Obergeschosse
    [Ferrures de porte] plusieurs, en bronze et laiton aux portes du rez-de-chaussée

Bemerkungen :

Im Treppenvorplatz I. Obg. ein Holzmodell (+), tempietto, mit reicher Korinth. Säulen, das Ganze c. 1,0 m Durchmesser. Angeblich ein für Festzug der Schreiner i. J. 1840 hergestellt.
3 gleiche Türenfratze Empire im I. Stock Zimmer hinten, reiches Ornament
auf Terrasse i I. Obg. n. Schiffsgässchen zwei reiche ornamentirte gerundete Steinpfosten der Brüstung
Im Alkove d. vord. Zimmer I. Obg. reiche Rosette in Holz (?)
Türen mit gutem Barockrahmenprofil I. Obg.
Im Grossen Zimmer I. Obg. nach Strasse zwei Wandschränke mit orig. Beschläg inner
Fensterrahmenbeschläge i. Kleiner Wohng. n. Strasse in schönen Formen.

Wann möglich, sollte der Saal im Erdgeschoss an andere Stelle Zu einer Halle erhalten werden. Etwa für ein Weinrestaurant mit dem Titel : Zur alten Küfetrinkstube.
[Remarques] Sur le palier du premier étage, maquette en bois d’un petit temple, à riches colonnes corinthiennes, d’un diamètre total de 1,0 mètre. Réputée avoir été réalisée pour un cortège de menuisiers en 1840.
3 figures grotesques (identiques), style Empire, aux portes de la chambre arrière au premier étage, richement ornées.
Sur la terrasse au premier étage vers la ruelle du Bateau, riche rosace en bois (?)
Portes à huisserie baroque en bon état au premier étage.
Dans la grande pièce du premier étage vers la rue, deux placards à ferrures d’origine à l’intérieur.
Ferrures aux huisseries des fenêtres dans le petit appartement vers la rue, forme remarquable.

Dossier de la Police du Bâtiment (AMS, cote 230 MW 81)

Les combles sont transformés en pièce d’habitation en 1892. Le relieur Seelig installe des machines électriques dans son atelier en 1903 et la même année un miroir (réflecteur) à l’angle de la rue. Une société de bois et charbons pose une enseigne ruelle du Bateau en 1913. Les autres pièces ont trait aux ravalements et aux commissions des logements.

Sommaire
  • 1878 – Prise de gaz : demande (I)
  • 1887 – Ravalement de la façade : notification (II)
  • 1889 – Ravalement de la façade : notification (III)
  • 1892 – Transformation de combles en pièce d’habitation : demande, autorisation (IV)
  • 1895 – Ouverture des volets vers l’extérieur : demande de modification, notification, 1898, 1900, 1901 (V)
  • 1896 – Prise de gaz : demande, autorisation (VI)
  • 1900 – Ravalement de la façade : demande, autorisation, notification (VII)
  • 1900 – Commission des logements insalubres : procès verbal de visite, demande de modifications (VIII)
  • 1903 – Incendie de cheminée (IX)
  • 1903 – Pose de miroirs au coin de la rue : demande, autorisation (X)
  • 1903 – Installation de machines dans l’atelier de reliure : demande, autorisation – Installation de machines électriques : avis, dossier, autorisation (1904) (XI)
  • 1905 – Pose d’une enseigne, demande, autorisation (XII)
  • 1913 – Enseigne (XIII)
  • 1916 – Commission militaire : rapport de visite (XIV)
  • 1927 – Chute de crépi : rapport (XV)

Relevé d’actes

La maison appartient aux héritiers de Pierre Bex, originaire de Cologne. Il a épousé Cléophée Braun en 1609 et acheté en 1624 la maison, appelée fabrique de vinaigre Bex, comme l’indique l’inventaire de faillite de 1696.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 3) 1609. den 31. Jan. seind ehelich eingesegnet worden Herr Peter Bex der handelsmann Von Cöln, Weÿland Herrn Peter Bexen des Goldtarbeiters v. Burgers sel. daselbs nachgelaßener Sohn, vnd Jungfr. Cleophe Braunin, Herrn Theobaldt Braunen Handelsmanns alhie dochter (i 88)

Les héritiers d’Ambroise Richshoffer vendent 70 livres un sixième de la maison au marchand Jean Giroth

1674 (12 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 26-v
Herr Jacob Christoph Mader U.I. Ddus und E.E. Kleinen Rhats Advocatus et Procurator alß Vogt Margarethæ Schachin, ferners herr Christoph Diebolt Cancelleÿ Verwanther und Policeÿ Gerichts Schreiber alß Ehevogt frawen Margarethæ Reichshofferin, Mehr Herr Johann Philipp Kob der handelßmann alß Ehevogt frawen Salomeen Reichshofferin und alß Curator Mariæ Reichshofferin, alle Vier herrn Ambrosÿ Reichshoffers alten großen Rhaths Verwanthens resp. Enckhel und Kinder erster Ehe
in gegensein herrn Johann Girots deß Handelsmanns
Einen Sechsten theil den Reichshofferischen Kindern und Enckhel für ohnvertheilt gebührend ahne dem so genannten Bexischen Esig hauß alhier in der Knoblochß Gaß einseit ist Ein Eckh, anderseit neben Herrn Johann Leonhard Fröreißen Fünff Zehnern hinden auch uff denselben stoßend gelegen – umb 70. lb

Jean Giroth, marchand de vins fils de bourgeois de Strasbourg, a épousé en 1674 Anne Marie Aygerer fille de l’aubergiste à la Couchette devant les Halles (Ancienne douane) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de faillite de 1696, célébration
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Herrn Johann Gÿrot, handelßmann undt burger alhier Zu Straßburg, Weÿland des auch Ehrenvesten Herrn Abraham Gÿrots, geweßenen handelßmanns und burgers alhier nachgelaßenem ehelichen Sohn, alß bräutigam ane einem, So dann der VielEhren und tugendreichen Jungfrawen Annæ Mariæ Weÿland des Ehrenvesten herrn Daniel Eÿerers, geweßenen Gastgebers Zum Spanbett hinterbliebenen ehelichen dochter, alß der hochzeitterin andern theils – Actum Inn des heÿligen reichß freÿen Statt Straßburg, Montags den 29. tag Decembris 1673. – Christoph Schübler, Notarius publicus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 292-v, n° 1)
1674 Domin: 2. Epiphan. Seu 18. Jan: Herr Johan: Giroht der Weinhändler und Burg. alhie weÿl. Herrn Abraham Girohts deß gewesenen handelsmanns und Burgers allhie hind.laßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria, weÿl. Hern Danielis Aeÿgerers deß gewesenen Gastgeber zum Spahnbett alhie hinderlaßene Leibliche tochter, copul. zu St: Nic. 29. Jan: (i 312)

Les enfants du marchand Jacques Spielmann et de Marguerite Bex vendent un sixième de la maison, appelée la fabrique de vinaigre Bex (Bexisches Essig haus) au marchand Jean Girot. La vente qui a eu lieu à la Saint Jean Baptiste 1673 est enregistrée en février 1675

1675 (17. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 544, f° 85-v
Herr Hannß Ludwig Zeißolff der handelsmann alß Vogt Jacobs und Johannæ Salomeen, herrn Jacob Spielmanns deß handelsmanns und E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers mit Margarethæ Bexin nunmehr seel. ehelich erziehlter Kinder
in gegensein herrn Johann Girots deß handelßmanns – ihme Girot, allbereit uff Joh. Bapt: a° 1673 (verkaufft und Zu kauffen gegeben)
Einen sechsten theil, Ihnen den Spielmännischen Kindern für ohnvertheilt gebührend ahne dem so genannten Bexischen Eßig hauß allhier in der Knoblochß Gaßen einseit ist ein Eckh, anderseit neben herrn Johann Leonhardt Fröreißen Fünffzehnern, hinden auch uff denselben stoßend gelegen, welche gantze behaußung annoch umb 600. fl. der Fabric deß Münsters verhafftet – umb 100 Pfund pfenning

Le marchand Jean Daniel Franck l’aîné cède l’usufruit qui lui revient de différents immeubles à sa fille Marie Barbe Franck femme du marchand Samuel Reuther

1687 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 17
H. Johann Daniel Franck der ältere handelßmann an einem,
So dann Fr. Maria Barbara gebohrne Franckin deßen leibliche Tochter mit beÿstand Hn Samuel Reuthers deß handelßmanns ihres ehevogts am andern theÿl
haben angezeigt und bekandt, demnach in dem durch H. Notarium Johann Reinhard Langen in A° 1684. geführten und außgefertigten Calculo und berechnung alles deßen, so Er H. Franck seinen noch lebenden beeden Kindern erster Ehe, wegen dero ererbten Mütterlichen Guths, zu entrichten und Guth zu thun hat, fol. 36. sich befinde, daß derselbe gedachten seinen beeden Kindern an gem. Mütterlicher Nahrung noch per rest 1917 pfund (…) alßo Ihro deßen tochter zur helffte 958 pfund schuldig verbleibe, welche Zwar derselbe krafft Mütterlicher disposition und darüber in A° 1669. auffgerichteten Kindervertrag Zeit lebens widembs weiß zugenüßen hätte, So hätten dieselbe gleichwol sich darüber folgender maßen mit einander Verglichen respect. außgekaufft und deß. widembs begeben,
Nemblich und Zum ersten, so renunciert und begibt sich Er der Vatter hier durch zum kräfftigsten der erstangezeigten Ihme gebührenden widembs gerechtigkeit (…) Und damit fürs andere, Sie deßen Tochter für erstwiderholte Summ völlig und würcklich außgewiesen und contentirt werden, so will er derselben hier durch in solutum und eÿgenthümblich cediret und resepct. käufflich vbergeben,
erstlich hauß hoff (…) unden in der Schiltsgaßen (…)
Ferner hauß (…) im Lindenfelßer Gäßlein (…)
Mehr einen haußplatz und Gärttlein außerhalb der statt Zwischen dem Schießerrein und Fischer thor (…)
Item einen Viedten theÿl an einem Sechsten theÿl an Hauß, hoffstatt und höfflein, mit allend eren Gebäuen, begriffen, rechten und Zugehördten allhier in der Knoblochsgaßen Zum Strohleck genandt, so einseits ein Eck am Schiffgäßlein, anderseit neben Hn Johann Leonhard Fröreÿsen alten Ammeister und XIII.rs hind. auff denselben stoßend gelegen /:daran die übrige antheÿler weÿl. frauen Cleophe Bexin gebohrner Braunin sel. hinderlaßenen Erben und Erbens Erben für unvertheÿlt gehörig:/ umb 300 pfund Straßburger wehrung der fabric deß Münsters verhafftet (…) angeschlagen umb 20 pfund,
Item hauß, hoffstatt, Hoff, sambt allen deren Gebäuen weiten Rechten und zugehördten auch darzu gehörige Güthern im dorff und bann Korck Gräffl. Hanauischer Herrschafft über Rhein (…) angeschlagen umb 185 pfund

Les héritiers Bex vendent 600 livres la moitié de la maison, appelée zum Strahl Eck ou l’ancien poêle des Tonneliers (alte Küfferstub), au marchand Jean Giroth déjà propriétaire de l’autre moitié

1693 (24. 8.br.) Chambre des Contrats, vol. 565 f° 405
H. Johann Michael Hahn der Handelßmann und E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Ursulæ Alßfalckin wie auch alß seiner an Zeig nach mündlich constituirter befehlhaber Fr. Mariæ Barbaræ geb. Franckin weil. Hn. Samuel Reuthers deß handelsmanns seel. nachgelaßene wittib, Und H. Johann Georg Aßfalck d. handelsmann für sich selbsten, alle für einen Stamm theil, Ferner H. Tobias Städel, der handelßmann, für einen Stamm theil Und dan obfergen. H. Hahn auch alß vermög eines hierbeÿ producirt und bona fide recognoscirt am 1. 8.br jüngst datirt. eÿgenhändig geschrieb. und und.schrieben Gewalds constituirter mandatarius H. Johannes Bexen, deß Handelßmanns, auch für ein. Stamm theil
in gegensein Hn Johannis Girots deß Handelßmanns [unterzeichnet] Johann Giroth
dreÿ Sechste theil od. die Helffte ane den so genandt. Bexischen Eßig hauß bestehend in Haus, Hoff und dero Hoffstätt auch allen übrigen den gebaüen recht und Zugehördt zum Strahl Eck od. die alte Küfferstub genandt allhier in d. Knoblochsgaß. geg. den Hauß zum Eßig Krug über, einseit ist ein Eck am sogenandt. Straußen oder Schiffsgäßlein anderseit wie auch hind. auff die Schiffmännich: oder Fröreißenisch. behaußung anietzo löbl. Universität gehörig stoßend, geleg. – zumahl die übrige helffte od. dreÿ sechste Theil dem Kaüffer zuvorhin zuständig – darunder auch die in dem hauß befindliche, wie auch eines auff den Muhr hoff liegende Faß, mit begriffen seÿn solle – über die darauff stehende oben angeg. respect. übernanden beschwerde für und umb 600, das ist ied. Stammtheil 200 pfund
[in margine :] (…) in gegensein H. Lorentz Gräthels deß handelßmannß alß ietzmahligen besitzers der hierin verschriebenen Behaußung (Quittung), den 10. Junÿ 1698

Inventaire des biens de Jean Giroth et d’Anne Marie Eyrer, établi à la requête des créanciers. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse du mari et de la communauté présente un actif de 1 467 livres et un passif de 1 933 livres

1696 (9. 8.br), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 11) n° 19
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und gütter so Herr Johann Gÿrot der Weinhändler und frau Anna Maria gebohrne Aÿerein beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg anietzo sowohl activé als passive aus haab und Nahrung besitzen, so auff erfordern und begehren vorgedachter fraw Gÿortin Zu wegen vieler excergirender theilbarer Passiv Schulden Zu Salvation Ihrer Weiblicher Rechten und Zu genießung auß in Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung enthaltener Puncten Inventirt – Actum Straßburg in fernerer gegenwarth deß Edem Vest und hochgelehrten Herrn Johann Jacob Brechten J:U: Lti und burgers alhier Zu Straßburg als der frawen anietzo Constituirt: und geschwornen Vogts auff dienstags d. 9. Octobris Anno 1696.

In einer in der Stadt Straßburg in der Knoblochgaß gelegener und in dieß. Nahrung gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt.
Ane Holtz: oder Schreinerwerck, Auff d. oberst. bühn, Auff der Underst bühn, In der obersten stuben, Vor dießer Stuben, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Cammer darneben, Im obern haußöhren, In der Kuchen, In d. Cammer A, (perge fol. 14)
(d. 23. 8.bris 1696) Eÿgenthumb ane einer behaußung. It eine behaußung, hoff und hoffstatt undt allen überigen deren gebäwen, begriffen, Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg in der Knoblochsgaßen gegen dem hauß Zum Eßig Krug uber Zum Strahleck oder die alt Kieffer Stub genandt, einseit ist ein Eck ane so genandt Straußen oder Schiffgäßlein anderseit wie auch hinden auff die Schiffmännisch: oder fröreißische behaußung, anietzo löbl. Universität gehörig stoßend, davon gehen Jahrs auff Johannis Baptistæ 12. lb Zinnß der fabric deß Münsters allhier, in hauptguett wider lößig mit 300. lb. Ferner 8 lb d herrn Johann Michel Hahnen dem handelßmann und alt Großen Raths verwanthen allhier, als Ehevogten Ursulæ Aßfalckin und Mariæ Barbaræ Franckin, weÿl. H Samuel Reütters deß geweßenen handelßmanns allhier Seel. Wittib, so nunmehr an Herrn N Fridten den handelßmann und burger allhier alle dreÿ zu dreÿ gleichen theilen Jahrs auff weÿhenachten in hauptgutt wider lößig mit 200. lb. Weiter 8 lb d Zinß herrn Tobiæ Städeln Seniori dem handelsmann, vndt E.E. Groß. Raths Altem beÿsitzer allhier Jährl. auf vorbestimt. Termin in hauptgutt widerlößig mit 200 lb. So dann 8. lb weÿl. H Johann Bexen deß geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Seel. hinterlassenen Erben Zwar modo Herrn Johann Philipp Zeißolffen dem handelsmann allhier ahne auff berührten Termin in hauptgutt widerlößig mit 200. lb, Sonst. freÿ ledig und eÿgen. Und ist dieße behaußung beÿ gegenwertiger Nahrung Inventation von der Statt Straßburg geschwornenn Werckmeister, Krafft vberschickten æstimationis Zedels sub dato den 10.ten Octobris Anno 1696. angeschlagen worden pro 1400. lb. Darvon daber abgezogen die summ der darauff stehender beschwerden so thut 900 lb. Nach solchem abzug verbleibt ane Solchem Anschlag per rest vbrig 500. Darüber ist vorhanden ein Perg. Kauffbrieff mit der St. St. anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt sub dato den 24. Octobris A° 1693. auß welchem erhellet welcher gestalt der herr in wehrender Ehe dreÿ sechste theil hievor ihre benambsten dreÿer herren Creditoren und Consorten sampt allen damalen in den Keller befundenen Vaßen mit auch Einem Vaß so auff dem Muhrhoff, per 900 lb d aberkaufft, Lit. A. signirt,
Ferner noch ein Perg. Kauffbrieff mit vorgemelter anhangendem Insigel de dato den 8. Aprilis Anno 1675. in welchem befindlich wie der hier einen sechsten theil von solcher behaußung Weÿl. H Jacob Spielmann deß geweßenen Banquiers und 13.ers Seel. Kindern erster Ehe vber deren antheil ahne d. 300. lb.d. auff der fabric im Münster zuständigem Capital per 100 lb d aber Kaufft, mit altem N° 2 ietzt newem Lit. A. notirt.
Weiter i. Perg. Kauffbrieff mit vorberührtem anhangendem Insigel corroborirt, de dato d. 12. Januarÿ 1674. in welchem Zu ersehen, welcher gestalt den herr auch einen sechst. theil solcher behaußung von Weÿl. H. Ambrosÿ Reichshoffers Seel. verlaßenen Kindern erster Ehe p .70. lb käufflich ane sich gebracht, auch mit alt. N° 2 ietzt newen Lit. A. notirt (perge fol. 22),
(f° 22) Mehr ein alt. Perg. brieff mit vorerwehntem anhangendem Insigel, sub dato den 13. Junÿ Anno 1624 In sich haltendt welcher gestalt Weÿl. H Peter Bex der geweßener handelßmann allhier diß herrn Mutter bruder Seel. solche behaußung weÿl. herrn Clauß Thoman dem geweßenen handelßmann allhier vber vff ernandte 300 lb beschwerdt auff der fabric im Münster her, 1250 lb d käufflich ane sich erhandelt. Undt eß a tergo deßelben befündlich wie gemelter herr Bex den Adelichen Botzheimischen Gebrüdere vor die in solcher behaußung obbesagten Adelichen Botzheimischen Gebrüdern verpfändt geweßene Vaß pro 110 Reichsthaler in specie baar bezalt mit altem N° 31 ietzt newem Lit. A: notirt.
It. noch j. Perg. Kauffbrieff mit berührtem Insigel außweißend welchergestalt Vor allegirter Herr Claus Thoman solche behaußung sub dato d 26. Novembris 1607. weÿl. Peter Kohen deß Kieffers allhier hinderlaßenen Kindern et consorten vber 350. lb d darauff gestandene beschwerdt Käufflichen ane sich erhandelt p 375 lb mit altem N° 31 ietzt newen Lit: A signirt.
So dann noch ein alt. Perg. Kauffbrieff mit mehrerwehntem anhangendem Insigel vrerwahrt sub dato den 12. Augusti Anno 1591. aus welchen Zu ersehen, welcher gestalt Weÿl. Peter Kaw der geweßene burger allhier d. Stupertischen Erben vber mehrberührten 300. lb pro 400. lb d aberkaufft, mit ltem N° 31 ietzt newem Lit: A notirt.
– Abschatzung Mitwochs d. 10.ten 8.bris. 1696. Auff begehren deß Wohl Edlen, Vnd hoch Gelährten herrn Dockhternd Johann Jacob Becht alls geordneter Vogt herrn Johanns Gerodt deß Kieffers Vnd Weinhändlers Ehliche hauß fraw, ist die behaußung alhier in der Statt straßburg in der Knoblochs gaßen, Ein Eckh ane dem schiffgeßlein, Ein Vnd anderseitzs Neben herrn Am Maister freÿ Reißen der, an Jetzo der löblichen ohnerversitet alhier Zu Stendig, welche behaußung Sampt Neben und hinder Gebeÿ Stalungn Eßig hauß getremten Keller hoff und Bronnen auch übrigen begriff recht Und gerechtigkeit, wie solches durch die geordneten Werckhleithe in der besichtigung befunden und den Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Zweÿ Taußent Acht hundert Gulden. Bezeigend der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager alter Werck Maister deß Münsters, Johann Faÿlotter WerckMeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs.
(f° 19) Ergäntzung der Frawen Unveränderten Gütter, Vermög einer durch weÿl. herrn Johann Jacob Schneidern geweßenen XV. alljier zu Straßburg als der frawen in dero ledigen Standts Vogten seel. gethaner andern Vogteÿ Rechnung
(f° 26) Abzug dießes Inventarium. Der frawen unverändert Guett, Sa. haußraths 132, Sa. Silbergeschirrrs und Geschmeids 36, Sa. guldener Ring 25, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 40, Sa. Eÿgenthumbs ane liegende güttten 6, Sa. Gülth von liegenden güttern 13, Sa. Ergäntzung 1033, Sa. Schuld 75 – Summa summarum 1364. lb
Vbrige Nahrung. Sa. haußraths 366, Sa. Vaß, Werckzeug, Schiff und geschirrs zum Weinhandel und Kieffer handwerck gehörig 131, Sa. Silbergeschirrs und geschmeidts 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 384, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend 80, Summa summarum 1467 – Sa. der Schulden 1933, Schulden zu bezahlen übertreff. dann Actib Nahrung vmb 465. lb
Eheberedung – (…) Montags den 29. tag Decembris 1673. – Christoph Schübler, Notarius publicus

Anne Marie Ayerer, femme séparée quant aux biens de Jean Giroth, meurt en 1700 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Jeu de Paume à la Krutenau. La succession s’élève à 572 livres.
1700 (19.3.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2) n° 52
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahr. und Güthere so weÿl. die Ehren und tugendbegabte fr. Anna Maria gebohrne Aÿererin herr Johann Gÿroths burgers alhier separirte haußfrau seel. nach ihrem Montag den 8. febr: dießes Während. 1700.Jahrs genommenen tödlich. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen arfordern und begehren deß wohl Ehrenvesten und rechtsgelehrten Hrn Johann Ludwig Scheerers Notarÿ iuati publ. und burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Jfr. Mariæ Salome, Annæ Mariæ und Johannes aller dreÿ gebohrner Gyrothen, der verstorbenen mit obgedachten ihrem separirten hinderbliebenen wittibern ehelich erzeügten Jfr. dochter und Söhnl. deren ab intestato hinderlaßene Erben, inventirt – Actum in der königl. freÿen Statt Straßb. in beÿsein deß wohl Ehrenvesten und vorgeachten Hn Johann Eberhard Eüden vornehmen handelsmanns und burgers alhier vorangeregten Erben Hrn Schwagers und dißorts erbettenen assistenten. Sambstags d. 19. Martÿ A° 1700.

Inn einer alhier in der Statt Straßb. Vorstatt Krauttenaw ohnfern dem so genannten Ballhauß gelegenen und Hn Hannß Kleinen Metzger und burgern alhier Eÿgenthümblich Zuständigen Nebens behaußung ist befunden worden als volgt.
vf dem Kasten, Il Hauß öhrin, In der Wohn stuben, In der Stub Cammer
Norma hujus inventarÿ, Sa. hausraths 44, Sa. früchten 4, Sa. Silbers 2, Sa. Pf. Zinß und deren h.güter 499, Sa. Eigenthums ane liegende güther 6, Sa. Gülth von liegenden gütern 9, Sa. Schuld 5, Summa summarum 572 lb
Conclusio finalis Inventarÿ, 140 lb – Zweiffelhaffte Pf: Zinß 12 lb

Compte de tutelle des enfants Giroth
1702 (Mich.), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 1)
Rechnung Mein Johann Ludwig Scherers, Not. publ. und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Mariæ Salome, Jungfr: Annæ Mariæ und Johannes der Girothen aller dreÿer weÿl. frawen Annæ Mariæ Aÿererin mit herrn Johannes Giroths Geweßenen Weinhändlers und burgern alhier Ihrem ehelichen haußwirth erziehlter Kinder, besagend was jch Vom 19. Martÿ ao. 1700 alß dem atritt dießer Vogteÿ biß Michaelis ao. 1702 sowohl eingenommen alß auch wiederumb außgegeb. und sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet habe. Erste Rechnung dißer Vogteÿ

La femme de Jean Giroth à qui a été attribuée la maison après la faillite de son mari vend la maison au marchand Laurent Græthel

1698 (10.1.) Chambre des Contrats, vol. 570 f° 23
H. Johann Jacob Becht J. U. Ltus und E.E. Großen Raths Procurator et Advocatus vicarius, alß Curator Fr. Annæ Mariæ gebohrner Aÿererin, Johannis Gÿroths deß handelsmanns haußfrauen
in gegensein Hn Lorentz Grädelß deß handelßmanns [unterzeichnet] Lorentz Gräthel
Hauß, Hoff und dero Hoffstätte auch sambt allen deren Gebaüen, Recht und Zugehördt, Zum Strehl Eck oder die alte Küffer Stub genandt allhier in der Knoblochs gaßen, geg. dem Hauß zum Eßig Krug über, einseit ist Ein Eck am sogenandten Straußen oder Schiffsgäßlein anderseit wie auch hind. auff die Schiffmännich oder Fröreÿßische behaußung anietzo löbl. Universität gehörig stoßend, gelegen, welche behaußung umb 300 lb Capital (so dann umb 600 lb, 200 lb, 200 lb und 200 lb verhafftet), Zumahlen Ihro Gÿrothischer haußfrauen beÿ Außweißung obged. Ihres Manns falliment an außweißung ihrer Ergäntzung eÿgenthümlich über Geb. word., Ist demnach solcher Verkauff und Kauff, darunder auch zehen im Eßighauß liegend Faß samt darzu gehörig. Liegerlingen mitgebriffen sein sollen – umb 125 pfund

Laurent Græthel, marchand, a épousé en 1694 Marguerite Lang, fille de marchand
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 44-b, n° 275) 1694 – Eodem [Dominica Reminisc.]) seÿd Zum ersten außgeruffen worden Herr Lorentz Gräthel der ledige handelßmann weil. Anthonii Gräthelß geweßenen Nadlers und burgers und burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn, Jgf. Margaretha herrn Ludwig Langen handelßmanns und burgers allhier eheliche tochter, seÿnd copulirt worden 17. Martÿ [unterzeichnet] Lorentz Gräthel alß hochzeiter, Maria Margareta Langin als Hochzeiterin (i 45)

Laurent Grætel hypothèque la maison au profit de Anne Véronique Winter, veuve du batelier Jean Jacques Hetzel

1703 (20. Xbris) Chambre des Contrats , vol. 576 f° 541
Hr. Lorentz Grätel Handelsmann
in gegensein Annæ Veronicæ geb. Winterin weÿl. H. Joh: Jacob Hetzels schiffmanns wittib mit beÿstand u. Consens Hn Joh: Christoph Straußen materialisten ihres Curatoris – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier zuem Strahl eck genant in der Knoblochsgaßen gegen dem Hauß Zuem eßig krug über gelegen Cum appertinentiis

Laurent Græthel, marchand, hypothèque la maison au profit de Paul Flach, greffier en chef de l’Hôpital bourgeois

1713 (21.2.) Chambre des Contrats, vol. 586 f° 109-v
Lorentz Gräthel handelsmann
in gegensein H. Paul Flach oberschreibers im Spithal – schuldig seÿe, 400 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier zuem Strahleck genant in der Knoblauchsgass gegen dem hauß zuem Essig krug genant, einseit neben dem fröreÿßischen hauß anderseit ist ein eck hinten auf besagtes hauß stoßend

Inventaire après le décès de Marie Marguerite Lang femme de Laurent Grætel. L’original n’est pas conservé, les actes Kolb manquent pour l’année en question. On dispose de l’examen de la succession par les préposés à la Taille. La somme taillable s’élève à 3 281 livres. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 800 florins (1 400 livres). L’examen fait exceptionnellement l’objet d’une rectification en 1721.

1715, Livres de la Taille (VII 1174), f° 151-v
(Spiegel, F. N° 1600) Weÿl. Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Langin Hn XV. Lorentz Grätels Handelßmanns und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 130, 3281. lb, die machen 6500. R, verstallte 3700. fl., zu Wenig 2800 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 8 lb, 67 lb 4 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 4 lb 4 ß th., 25 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
angesetzte Straff 5 lb
Gebott 4 ß 4 d
abhandlung 4 lb 2 ß 6 d, Summa 101. lb 14 ß 10 d
Straff. Weilen nun über die tertz der Nahrung nicht Verstallet worden, pp [alß wird das Geschäfft an Unsere Gnädige Herren die Fünff Zehen verwiesen]
Vermög Erkantnus G. Herren d. XV. Vom 21° Mart. 1716. ist es ohne fernerer straff beÿ vorstehendem Nachtrag gelaßen worden.

[feuille jointe] ad. N° 1600. Demnach in dem durch Hn Not. Johann Heinrich Langen sen. den [-] octobris 1721. gezogenen Summarischen Calculo so den 27°. 8.br 1722 beÿ Löbl. Vogteÿ Gericht für genehm angenommen seind darauffhin der Kinder Vertrag regulirt und auffgerichtet worden, sich hervor gethan, daß under denen für guht eingebrachten Activis 704. lb. 11. ß 4. d enthalten welche Zweiffelhafft ja meistend gar Verlohren seind, alß haben G. Herrn die Obere Stall Herren den 30° Septembr. 1722. erkannt, daß solche auff der Statt Stall auch darvor passirt und der Nachtrag darauf hien eingerichtet werden solle, gehet alßo ane dem angesetzten Nachtrag die helffte wiederumb ab mit 46. lb, restirt 55. lb.
darzu komt Stallgeltt 1722 incl. per rest 15. lb.
und für die jetzige frau pro 1722. 4. lb
Gebott 14. ß
Straff ane statt 20. lb moderirter maßen 5. lb
Summa 81. lb
[v°] Auff ferneres supplicirten Hn Gräthels und in consideration daß Er die für Zweiffelhafft passirte 1400. fl. seit anno 1716. an der seiner Verstallung gehabt und die onera darvon gelegen, haben die Herren dreÿ die Völlige anforderung reducirt auff 70. lb
den 21° Xbr. 1722. erscheint H. Gräthel und bittet umb fernerer Genad.
Erkannt soll beÿ Vorigem bescheid Verbleiben
dt. eodem 67. lb. 10. ß
den rest haben die herren dreÿ auff inständiges bitten nachgelaßen
Nota, darunter ist begriffen, Stallgeltt für den Mann 1722. incl. 15. lb und für die Frau pro 1722. 4. lb, Gebott 19. ß, Abhandlung 4. ln (zusammen) 24. lb
der rest ist alß Nachtrag zu verrechnen mit 42. lb (zusammen) 67. lb.

Laurent Græthel, veuf de Marie Marguerite Lang, épouse en secondes noces Marie Susanne Graff, native de Colmar et veuve de Jean Arnaud Ruhland, marchand et bourgeois de Strasbourg. Ils font dresser un inventaire de leurs apports. La femme apporte une part de maison à Colmar et sa part de la maison qui lui revient de son premier mari rue de l’Ecurie

1721 (29.7.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 50) n° 23
Inventarium über diejenige Haab und Nahrung so H. Lorentz Grätel, der handelßmann, und Fr. Maria Susanna gebohrne Graffin beede Eheleuth u. burgere allhier zu Straßb. einander für unverändert in den Ehestand zugebracht – Actum Straßburg In fernerer præsenz Hn Joh: Sebastian Otten Rothgerbers u. lederbereiters alß deß Eheherr Kinder Erster Ehe u. H. Joh: Philipp Andre handelßmanns als der Ehefr. Kinder Erster Ehe geschwornen Vögte, dienstags d. 29.ten Julÿ A° 1721.
Nota. Die zwischen Eingangs gemeldten beÿden Eheleuthen auffgerichtete ehebered. ist den 25. 8.br. A° 1715 Vor Hn Joh: Peter Kolben Notario Verschrieben zubefinden, so alhier Zum bericht Vermeldet wird.

In einer allhier zu Straßburg ane der Knobloch gaß gelegenen u. in dieße Nahrung gehöriger behaußung befund. worden wie volgt.
Eÿgenthumb ane Häußern. (F.) Item ein fünffter theil an Zween dritten theilen von und ane einem Neündten theil so dann ein fünffter theil an vier Neünten theilen für unvertheilt ane dem Rieggerischen Hauß Zu Collmar hinder der Wachtstub (…)
(F.) Item ein dritter theil für ungetheilt von v. ane einem Vorder: v. hinderhauß, hoffstatt, höfflein, Gerechtigkeit am Gemeinen bronnen (…) ane der Stallgaß (…)
(M.) Item eine behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein, mit einem Gebälckten Keller v. bronnen, sampt all. anderen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehördten v. Gerechtigkeiten, Gelegen allhier zu Straßburg Ane der Knobloch Gaß, Oben am Schiffgäßlein, einseith ists ein Eck an solchem Gäßlein, anderseith neben H. Johann Caspar Petzel dem handelßmann, hinden auf gedachten H. Petzel stoßend gelegen, Welche behaußung annoch verhafftet umb 300. lb. d. Capital dem Frauen Hauß alhier so Jahrs auff den 10. Junÿ mot 12. lb 10. ß verzinnßt werden, So dann umb 400 lb. haubtgut H. Johann Paul Flachen, Oberschreiber deß allhießigen Mehrern Hospitals so Jahrs mit 12.lb verzinnßlich sonst Gegen männiglichen Ledig. Darüber sagt i. perg. Kbr. in alhießiger Contract Stub sub dato 10.ten Jan: 1698.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Eheherrn unverändert Gutt, Sa. haußraths 516, Sa. der Wahren Zur handlung gehörig 3151, Sa. Pferdts 60, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 149, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 46, Sa. Baarschafft 398, Eÿgenthumb an einer behaußung 463, Sa. Schulden 1538, Summa summarum 6325 lb – Schulden 4475 lb, Nach solchem abzug 1849 lb
Der Ehefrawen unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 662, Sa. leerer Vaß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 112, Sa. Guldenen Ring und Geschmucks 139, Sa. baarschafft 10, Eÿgenthumb ane häußern -, Eÿgenthumb ane liegende güthern -, Sa. Schulden 760, Summa summarum 1691 lb – davon abzuziehen, Schulden auß der Ehefrawen unveränderter Nahrung zu bezahlen 60 lb, der Ehefrawen restirend außgeworffen unverändert gutt 1630. lb

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 150-v, n° 469)
Anno 1715 den 6 Novembr. seind (…) ehelichen eingesegnet worden, H. Lorentz Gräthel der burger und handelsmann alhie, und fr. Maria Susanna weÿl. H. Johann Arnold Ruhland deß geweßenen burgers und handelsmanns allhier hinderlaßen wittib gebohrne Gräffin von Colmar [unterzeichnet] Lorentz Gräthel alß hochzeiter, Maria Susana Rulandin alß hochzeiterin (i 153)

Inventaire après le décès de Laurent Græthel. Ses héritiers sont ses deux fils et sa fille issus du premier mariage avec Marguerite Lang. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Ail que le défunt a légué à son fils aîné Jean Daniel. La somme taillable s’élève à 5244 livres.

1732 (11. 9.br), Me Lobstein (Jean, 31 Not 35) n° 772
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts ausgenommen so Weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Lorentz Gräthel der geweßene handelsmann und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 12.ten Septembris dieses zu end eilenden 1732.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des in Gott seelig entschlaffenen Herrn in Erster Ehe mit auch Weÿl. Frauen Maria Margaretha geb. Langin seel. ehelich erzielhter Herren Söhne und Frau tochter, als deßelben sowohl per Testamentum als auch ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben, auch respectivé dero gerren Ehr: und geschwornen, Theil Vogts (…) ersucht und inventirt durch die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Mariam Susannam Gräthelin gebohrne Gräffin die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Philipp Jacob Hubers des handelsmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Herrn Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 11.ten Novembris et seqq. Anno 1732.
Der Abgeleibte Herr seeliger hat zu seinen Erben sowohl per Testamentum als auch ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt, 1. Herrn Johann Daniel Gräthel, den handelsmann und burgern allhier, 2. Frau Mariam Elisabetham Stuberin, gebohrne Gräthelin, Herrn Johann Jacob Stubers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch burgers allhier frau Eheliebste, So dann 3. Herrn Johann Heinrich Gräthel, Ledigen Handerlsdiener deßen geschworner Vogt vorbesagter Herr Johann Daniel Gräthel der Handelsmann und burger allhier, sein geliebter bruder, welcher aber vor sich selbsten interessirt, derowegen in seinem nahmen zu einem geschwornen Theil Vogten erbetten worden, Herr Johann Christmann Röderer, der Rothgerber und Lederbereiter, auch burger allhier

Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor diesem Gemach, In der Cammer B, Vor diesem Gemach, Im undern haußöhren, In des Officiers Cammer, Im haußöhren, In der Magd Cammer, In der Kuchen, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Neben Stub, Im Contor, Im Laden
Eigenthum ane Häußern. ([in margine :] H. Joh: Daniel Gräthel ist die gantze behaußung über den bodenzinß, sambt bet. Mobilien præelgirt umb 2500. lb d.) Erstl. Zween drittetheil Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein, sambt einem gebälckten Keller und bronnen mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Knoblochgaß oben am Schiffgäßel, einseit ist ein Eck ane gedachtem Schiffgäßel, anderseit neben einer behaußung dem Stifft St: Thomæ zuständig hinden wieder auf gedachte dem Stifft St: Thomæ gehörige behaußung stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehen Jährl. (auf Joh. Bapt: 5 ß bodenzinß gemeiner Statt Straßburg Pfenningthurn wegen einer Staffel im Schiffgäßel, ferner reicht mann Jährl.) 12. lb 12. ß d. Zinnß dem Stifft Frauenhauß termino Joh. Bapt: redimibel in Capital in Straßburger Wehrung mit 900. fl. machen allhier außzuwerffen 315. lb, so dann 16. lb d à 4 pro Cento gerechneten Zinnßes frauen Susannæ Magdalenä Städel geb. Wiegerin Hn Tobiæ Städels des Handelsmanns und burgers alhier Ehefrauen Jahrs auf den 21. februarÿ ablößig in Haubtguth mit 400 lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über Vostehende Beschwährde durch (die Werckleuthe) vermög Abschatzungs Zeduls vom 21.ten Novembris 1732 angeschlagen pro 1025. lb Machen daran die hiehero gehörige zween dritte theil 683. lb. 6. ß 8. d. Und ist die übrige eine Tertz des Verstorbenen Hn seel. dreÿen Kindern Von Erster Ehe, Vor Mütterl. Guth eigenthüml. gebührig, woran der Herr seel. des jüngsten Sohns seinen antheil neben deßen übrigem Mütterl. guth gegen gebührender Education und alimentation biß an sein seel. Ende genoßen. Über die gantze behaußung sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alllhießiger Cancelleÿ contract Stub aufgerichtett und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 10.ten Januarÿ Anno 1698.
It. ein Neuentertheil Vor ohnvertheilt von und ane der hiervorenen fol. – fac. – et seqq. specificirten behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein cum appertinentys ane der Knoblochgaß oben am Schiffgäßel gelegen, welche gantze behaußung annoch der Statt Straßburg Pfenningthurn umb 5 ß. d. Jährl. bodenzinßes, ferner dem Stifft Frauenhauß umb 315. lb, und dann Frauen Susannæ Magdalenä Städel geb. Wiegerin umb 400 lb, beede ane Capital Verhafftet, sonsten aber gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und hievornen fol: fac: über Vorstehende beschwährde, durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister, æstimirt vor 1025 lb, Trifft die hiehero gehörige neuntetheil 113 lb
It. einen drittertheil für ohnvertheilt einer behaußung ane der Stallgaß (…)
(T.) It. zweÿ häußlein im Thomans loch im vierten so genanten Schlupff oder Jungen bronnnengäßlein (…)
– Abschatzung d. 21.t 9ber ao. 1732. Auf begehren Weÿl. des Ehren Vesten und Vorachtbahren Herren Lorentz Grätel, gewesener handels Mann seel. hinterlassene Frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Knoblauchs gaßen gelegen, ein Eckh hauß am Schiffsgäßel gelegen, einseits Neben einem Stiffthauß Zu St: Thomæ gehörig, anderseith im gäßel auch auf gedachtes Stiffthauß stossendt, Welche behaußung Stuben, Officier Zimmern Kammern, Kuchen, hauß Ehren, Laden Contor, höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wirdt Vor und Um dreÿ Taussent Fünff hundert Gulten
Der 2.te Begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Stall gaßen gelegen (…), Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Minsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs.

Wÿdemb Welchen der Abgeleibte Herr seeliger von auch Weÿland frauen Maria Magdalena Gräthelin geb. Langin seiner Ersten frauen Eheliebstin seel. biß an sein tödlichen Ableiben genoßen hat (den 27.ten Aug. 1722 auffgerichteten Kinder Vertrag – in einem den 11. Martÿ 1694 aufgerichteten Codicillo Reciproco ante Nuptias
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ (illatorum) in Anno 1721. durch Weÿl. Hn Joh: Heinrich Langens eniroem aufgerichtet
Abzug gegenwärtig. Inventarium gehörig. Der Frau wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 147, Sa. Lährer Vaß 2, Sa. silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Goldener Ring 64, Sa. baarschafft 14, Sa. antheils ane einer behaußung 716, Sa. Eigenthumbs ane einem liegenden guth 2, Sa. der Ergäntzung 812, Summa summarum 1818 lb – Schulden 23 lb, Nach solchem abzug 1794 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 195, Sa. Lährer Vaß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Goldener Ring und geschmeids 25, Sa. baarschafft 3, Sa. Antheils ane einer behaußung 683, Sa. Schuld 18, Sa. der Ergäntzung 1920, Summa summarum 2902 lb – Schulden 1894 lb, Detrahendo verbleibt 1007 lb
Theilbahre Verlassenschafft, Sa. haußraths 100, Sa. Schiff und geschirr zum Tabackfabriciren gehörig 13, Sa. Gewerbs Wahren 2316, Sa. Wein und Lährer Vaß 47, Sa. Silbergeschmeids 41, Sa. baarschafft 184, Sa. Eigenthums ane zweÿen häußlein 225, Sa. Schulden 940, Summa summarum 3868 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5244 lb
Copia der Heuraths verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten und Großachtbaren Herren Lorentz Grätheln Vornehmen handelsmann und burger alhier dem herrn hochzeitern ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten fr: Maria Susanna gebohrer Gräffin weÿl. deß S.T. Herrn Johann Arnold Rulandt auch gewesenen Handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. hinterbliebener F. Wittib der fraw hochzeiterin am andern theil – so beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtag de, 25. Octobris Anno 1715, Johann Peter Kolb, Notarius juratus Regius publ.

Légataire de la maison, le marchand Jean Daniel Græthel, épouse en 1725 Marguerite Madeleine Buck, fille de libraire. Ils font dresser l’inventaire de leurs apports (au total 2 159 livres) dans une maison en location rue de la Lie

1725 (27.12.), Me Mader (6 E 41, 684) n° 532
Inventarium über deß Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Daniel Gräthel Handelsmanns und der Viel Ehr: und Tugendreichen frauen Margarethä Magdalenä Gräthelin gebohrner Buckin, beeder Eheleüthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht und vermög der mit einander auffgerichteten Heÿraths Verschreibung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in fernerm Gegensein deß Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Lorentz Gräthels Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier deß Eheherrn Leiblichen Herrn Vatters, so dann auff der Ehefrauen Seithen deß Wohlvorgeachten Herrn Johann Philipp Bucken Schreiners und burgers allhier dero noch ohnentledigten Curatoris, auff Donnerstag den 27.ten Decembris 1725.

In einer in der Statt Straßburg ane den Trußen Gäßel gelegenen in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Herrn in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 183, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Goldener Ring 6, Sa. der Baarschafft 568, Summa summarum 805 lb, Haussteuren 104 lb, Deß Herrn gantze Nahrung 909 lb
der Frauen in die ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 444, Sa. Silbergeschirr und Geschmeid 49, Sa. Goldener Ketten, Ring und Perlein 122, Sa. der Baarschafft 28, Sa. was Ihrer in abrechnung zu kommen 500, Summa summarum 1144 lb, Haussteuren 104 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen 1249 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2159 lb

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 193-v, n° 1099)
Anno 1725 den 1 Augusti seind (…) ehelichen eingesegnet worden, H. Johann Daniel Gräthel der ledige handelsmann alhie H. Lorentz Gräthen deß burgers und handelsmanns alhie ehel. Sohn und Jungfr. Margaretha Magdalena weÿl. H. Johann Heinrich Buck deß gewesenen burgers und buchhändler alhie hinderlaßen ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Gräthel alß hochzeitter, Margaretha Magdalena buckin alß hochzeiterin (i 198)

Jean Daniel Grædel hypothèque la maison au profit de François Rodolphe Mosseder

1767 (14.3.) Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 152
H. Johann Daniel Grädel der handelsmann [unterzeichnet] Gräthel
in gegensein H. Johann Fettich des courtier innahmen H. M. Franz Rudolph Moßeder – schuldig seÿe 600 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Schiffgäßel, ein, anderseits und hinten auff d. Stifft St. Thomä gehörigen haus

Inventaire après décès de Jean Daniel Græthel, marchand. Le défunt laisse cinq enfants et possède deux maisons et un magasin au Finckwiller. La somme taillable s’élève à 1 010 livres

1767 (16.11.) Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 409) n° 1144
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Johann Daniel Gräthels geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier nunmehr seeligen Verlassenschafft, nachdeme derselbe Freÿtags den 4. septembris dießes Lauffenden 1767. Jahrs aus dießer welt durch einen seeligen Tod von dießer welt abgefordert worden, nach solch seinem seeligen absterben zeitlichen hinter sich verlaßen – auf Ansuchen Frauen Margarethä Magdalenä Gräthelin geb. Buckin der hinterbliebenen Frau Wittib mit assistentz Herrn Heinrich Wilhelm Wunschold, Vornehmen Handelsmanns Ihres erbettenen Herrn beÿstand
Der in Gott seelig entschlaffene Herr Gräthel hat zu seinen erben ab intestato Verlaßen wie folgt 1. Frau Susannam Margaretham Oertelin geb. Gräthelin Herrn Johann Heinrich Oertels des Silberarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebste, 2. Jungfer Mariam Salome Gräthelin, 3. Jungfer Catharinam Elisabetham Gräthelin, 4. Jungfer Mariam Dorotheam Gräthelin, So dann 5. Jungfer Catharinam Barbaram Gräthelin, So alle Vier Majorennes und ohnbevögtigt dahero mit assistentz Herrn Johann Christoph Gloxin Vornehmen Handelsmanns ihres erbettenen Herrn Beÿstands, alle Fünff des Verstorbenen mit der Frauen Wittib erziehlte Frau und Jungfrauen töchtere

In einer allhier ane der Knoblochsgaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
Eigenthumb ane Häußern und einer Scheur – (W.) Erstl. das halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung allhier ane dem Trußengäßlein (…)
(E.) It. I. Behaußung, Hoff, Hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Knoblochsgaß oben am Schiffgäßlein 1. seit ist ein Eck ane gedachtem Schiffgäßlein 2.s neben I.r behaußung dem Stifft St. Thomæ zuständig hinten wider auf gedachte dem Stifft St. Thomæ gehörig. behaußung stoßend, davon gibt man Jährl. auf Joh. Bapt: der St. Strßb. Pfthrn. 5 ß d bodenzinnß wegen 1.r Staffel im Schiffgäßl. sonsten ist dießelbe vor freÿ ledig und eigen (laut) Abschatzungs zeduls vom 28. 9.bris 1767 æstimirt pro 990, Darüber besagt I. teutscher pergam. in allhieß. C.C. Stub gefertigte Kffbr. de dato 10. Januarÿ A. 1698, Dabeÿ I. alter auch allda aufgerichteter Kffbr. de dato 24. 8.bris 1693
It. eine Scheur oder Magasin im Finckweiler (…)
– Abschatzung Vom 28.te 9.ber 1767 – Auff Begehren Weil. Joh: Daniel Gredell Sel. hiender Lasener Frau witib und erben ist eine behausung alhier in Der Statt Straßburg in der Stall Gaß gelegen Einseits Neben einer behausung zur Hohe Schuhl geherig ander seits Neben dem Schiff geslein und hienden auff die Gastherberg zum gëist stosent gelegen solch behausung besteht in Einem Laden und Laden Stuben Ferner in einer Kichen Ettliche Stuben und Kammern Dar jber ist Der Dach Stuhl mit breitziglein hat auch einen getrembten Keller Hoff und brunen Vor und Umb 2000 gulden,
Der Zweite Begriff (…), Der drÿte Begriff (…), Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzig wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb 100 gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber

Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ über (die) in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch Weÿland Herrn Notarium Philipp Jacob Mader in Anno 1725 aufgerichtet – Nach besag Inventarÿ über Weÿland Frauen Mariä Magdalenä Buckin geb. Reicheltin geweßenen buchhändlers Frau Wittib der Frau Wittib eheleiblicher Frau Mutter seeligen Verlassenschafft durch mich Notarium in Anno 1762 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Frau Wittib ohnverändert, Sa. Silbers 21, Sa. Goldener Ring 50, Sa. Antheils ane einer behausung 375, Sa. Gülth von Liegenden gütheren 15 lb, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 1563, Summa summarum 2125 lb, Sa. Schuld 481, Nach deren Abzug 1643 lb
der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung, in ansehung die Frau Wittib auf das theilbahre Guth tam active quam passive renunciret hat, unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 290, Sa. Schiff und geschirr zur handlung und Tabackfabriciren gehörig 29, Sa. Gewerbswahren 469, Sa. Chaise und Fuhrgeschirrs 24, Sa. Wein und Lährer Faß 42, Sa. Silbergeschmeids 26, Sa. Goldener Kett und dergleichen Geschmeids 48, Sa. baarschafft 88, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung und einer scheur 1040, Sa. Gülth von liegenden güthern 15, Sa. Schulden 431, Summa summarum 2506 lb, Sa. Schulden 3140 lb, In Vergleichung, Passiv-onus dem Stall pretio nach 633 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1643, Stall Summ 1010 lb
Eheberedung [papier dominoté], zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johanni Daniel Gräthel Leedigen Handelßmann und burgern allhier Herrn Lorentz Gräthels Handelsmanns und burgers allhier mit Weiland Frauen Maria Margaretha geb. Langen erzeugten Sohn, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfer Margarethä Magdalenä Buckin Weÿland Herrn Johann Heinrich Bucken gewesenen buchhändlers und burgers allhier mit Frauen Maria Magdalena geb. Reicheltin erzeugten Jungfer Tochter – den 11. junÿ 1725

Inventaire après décès de Marguerite Madeleine Buck veuve de Jean Daniel Græthel. La somme taillable s’élève à 2 286 livres.

1784 (21.5.) Me Greis (Jean Fréd. 6 E 41, 884) n° 225
Inventarium über Weiland der WohlEdlen und tugendbegabten fraun Margarethä Magdalenä Gräthelin gebohrner Buckin auch weiland herrn Johann Daniel Gräthel gewesenen handelsmanns Fr. Wittib Verlassenschafft, nach ihrem den 1. dec. 1783 erfolgten absterben hinterlassen hat
der Verstorbenen Fraun Gräthelin ab intestato Verlaßene Erben sind 1. Frau Susanna Margaretha geb. Gräthelin Herrn Johann Heinrich Oertels des silberarbeiters wie auch E.s E.n Kleinen Raths dermaligen beÿsitzers Ehegattin, 2. Jungfr. Maria Salome Gräthelin, 3. Jgfr: Catharina Elisabetha Gräthelin, 4. Jgfr: Maria Dorothea Gräthelin so dann 5. Jgfr: Catharina Barbara Gräthelin diese 4 Jgfr: Gräthelin sind alle majorenes und ohnbevögtigt unter assistentz herrn Johann Friedrich Müllers des handelsmanns

in der hernach inventirter an der Knoblauchs Gaß gelegenen behaußung
Eigenthum an einer behaußung. Nemlich eine behaußung Hof hoffstatt und bronnen allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten an der Knoblauchs Gaß oben am Schifgäßl. einseit ist ein Eck an gedachtem Schiffgäßl., anderseit neben einer behaußung dem Stift St. Thomä zuständig hinden wieder auf gedachte dem Stift St Thomä gehörigen behaußung stoßend, davon gibt man jährlich auf Joh. Bapt: der Stadt Straßburg Pfenningthurn 5 schilling bodenzinß wegen einer Staffel im Schiffgäßlein, (laut) Abschatzung vom 9. julÿ 1784 gewürdiget vor 1000 lb, Werden aber abgezogen obige 8 ß darauf haftenden bodenzinßes so zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 10, So bleibt auszuwerfen 990, Hierüber besagt C.C. Stub Kaufbrieff de dato 10. jan. 1698 dabei ein alter Kaufbrieff vom 24. oct. 1693
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 193 lb, leerer Faß 4 lb, silbers 14 lb, goldene ringe 29 lb, behaußung 990 lb, schulden 1515 lb, Summa summarum 2747 lb – Schulden 146 lb, Nach solchem abzug 2601 lb – Beschluß summ 2601 lb, Stall summ 2286 lb

La maison revient à la fille des précédents Susanne Marguerite Græthel, deuxième femme de l’orfèvre Jean Henri Œrtel natif de Berlin

Jean Henri Œrtel, orfèvre natif de Berlin, épouse en 1749 Marie Salomé Schaumann et devient bourgeois. Les conjoints font dresser un contrat de mariage et un inventaire de leurs apports
1749 (14.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 22
(Eheberedung) zwischen Ehrenvest Vorachtbahr und Kunsterfahren Herrn Joh: Heinrich Örtel, dem leedigen Silberarbeiter Von Berlin gebürtig, Weÿland S.T. Herrn Joh: Georg Örtel geweßenen Vornehme Silberarbeiters und burgers zu gedachtem Berlin seeligen nachgelaßenem Herrn Sohn als dem Herrn Brautigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Salome Schaumännin S.T. Herrn Johann Heinrich Schaumanns Vornehmen Jubelierers, Goldarbeiters und E:E: kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier ehelich erziehlten Jgfr. tochter als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil – Geschehen und Verhandelt in der Königlichen statt Straßburg Freÿtags den 14.den Martÿ A° 1749. [unterzeichnet] Johann Heinrich Örtel als hochzeiter, Maria Salomea Schaumännin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth.)
1749 – d. 25. Juni seind nach ordentlicher proclamation copulirt und eingesegnet worden H. Johann Heinrich Örtel der ledige Silberarbeiter Weÿl. H. Johann Georg Örtel des Silberarbeiters zu berlin ehl. Sohn undt Jgfr. Maria Salome H. Joh: Heinrich Schauman des Goldarbeiters und E E Kleinen Raths alten beisitzers ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Örtel als hochzeitter, Maria Salomea Schaumanin alß hochzeiterin (i 275)

Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 386
H. Johann Heinrich örtel der Silberschmidt Von Berlin gebürthig erhalt das burgerrecht Von seiner Eheliebstin fr. Maria Salome H. Joh. Heinrich Schaumanns burgers und goldtarbeiters ehel. tochter umb den alten burgerschilling will beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen. jurav. eodem [11. aug. 1749]

L’inventaire des apports est dressé dans la maison paternelle de l’épouse, rue des Orfèvres
1749 (14. 8.bris), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 44
Inventarium über des Ehrenvest Vorachtbahr und Kunsterfahrenen Hn Joh: Heinrich Örtels Silberarbeiters und der Viel Ehren und tugendgezierten frauen Mariä Salome Örtelin geb. Schaumännin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßb. einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – und sich vermög der zwischen Ihnen Ehrengedachten beeden Eheleuthn Vor mir unterschriebenem Not° aufgerichteten Heuraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerm Gegenseÿn des Wohl ehrenvest Großachtbahren und Kunsterfahren Hn Johann Heinrich Schaumanns Vornehmen Jubelierers, Goldarbeiters auch E:E: kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier der Ehefrauen eheleiblichen Hn Vatters auf Dienstag d. 14.ten 8.bris A° 1749.
In einer allhier zu Straßburg ane der Goldschmid Gaß gelegenen der Ehefraun Hn Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt

Marie Salomé Schaumann meurt l’année suivante sans descendance en laissant son mari pour seul et unique héritier.
1750 (1. Xbris), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 67
Inventarium über Weÿland der viel Ehren und Tugendgezierten Frauen Mariä Salome Örtelin geb. Schaumännin des Ehrenvest Vorachtbahr und Kunsterfahrenen Hn Johann Heinrich Örtels Silberarbeiters und burgers allhier zu Straßburg Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlassenschafft – als dießelbe Montags den 26.ten Januarÿ dießes lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitlichen mit den Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen ableiben hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Herrn Wittibers als deme die Verstorbene Frau seelig Vermög hernach eingetragener Heuraths Verschreibung Ihre sambtliche Verlassenschafft Zu einem Wahren und ohnwiederrufflichen Eigenthumb verschrieben und zugesagt, ersucht und inventirt – So beschehen in Straßburg auf dienstags den 1.ten Xbris Anno 1750.

In einer allhier zu Straßburg ane der Goldschmid Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Bericht in gegenwärtig verlassenschafft Inventarium gehörig. (…) zu Erspahrung aller Weitläuffigkeit die gantze Verlassenschafft unter einer Massa beschrieben
Sa. hausraths 50, Sa. Werckzeug Zur Silberarbeiter Profession gehörig 39, Sa. Silbers 132, Sa. Goldener Ring 44, Sa. Schulden 206, Summa summarum 473 lb
Copia der Eheberedung – den 14. Martÿ Anno 1749, Johann Daniel Langheinrich, Notarius publicus juratus

Jean Henri Œrtel se remarie deux ans plus tard avec Susanne Marguerite Græthel, les nouveaux mariés font dresser un inventaire de leurs apports
1752 (8.1.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 60
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest Vorachtbahr: und Kunsterfahren Herrn Johann Heinrich Örtel dem Silber Arbeiter Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg als dem Hn bräutigam ane einem,
So dann die Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Margaretha Gräthelin des Wohl Ehrenvest: und Großachtbahren Herrn Johann Daniel Gräthels Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier ehel. erziehlten Jgfr. tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der königlichen Statt Straßburg auf Sambstag d. 8. Jan: A° 1752. [unterzeichnet] Johann Heinrich Örtel als hochzeither, Susanna Margaretha Gräthelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79-v, n° 460)
1752, Mitwoch den 26. Januarÿ seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und ausruffung in der Neuen Kirch und zu St. Thomæ zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Heinrich Oetel der Wittiber Silberarbeiter und burger allhier und Jungfr. Susanna Margaretha Gräthelin Hen Johann Daniel Gräthel Handelsmanns und burgers alhier ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Örttel als hochzeiter, Susanna Margaretha Gräthelin als Hochzeiterin (i 81)

Inventaire des apports dressé dans une maison rue des Orfèvres
1752 (9.11.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 708) n° 121
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorgeacht: auch Kunsterfahrenen Herrn Johann Heinrich Örtels vornehmen Silberarbeiters, und der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Susannä Margarethä Örtelin gebohrner Gräthelin beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – und sich vermög der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen Vor mir unterschriebenem Notario auffgerichteten Heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerem Gegenseÿn S.T. Herrn Johann Daniel Gräthels Vornehmen Handels Manns und burgers allhier der Ehefrauen Geliebten Herrn Vatters auf Donnerstag den 9. Novembris A° 1752.

In einer allhier zu Straßburg ane der Goldschmidts gaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 164, Sa. Werckzeugs und Silbers zur Silber Arbeither Profession gehörig 1140, Sa. Wein 3, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeid 34, Sa. der baarschafft 44, Summa summarum 1415 lb – Sa. der Schuld 698 lb, Compensando verbleibt 717 lb, die helffte der haussteuren 58 lb, des Eheh. völlig in die Ehe gebracht Vermögen 775 lb
der Ehefrauen in die ehe gebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 119, Sa. Silbers 50, Sa. goldener ring Ketten Perlein und dergleich Geschmeidt 110, Sa. baarschafft 630, Summa summarum 911 lb, die helffte der haussteuren 58 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 969 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1744 lb

Jean Henri Œrtel pour lui les sœurs Grædel loue un logement à Marie Madeleine Hammerer veuve de Chrétien Louis Nicolai, l’un des Treize

1789 (26. 8.br), Me Lacombe (6 E 41, 216) n° 39
Bail de 9 années à commencer a la fete de Noël prochain – Jean Henri Oertel orfèvre tant pour lui qu’en qualité d’administrateur des biens de Susanne Marguerite Graedel sa femme ensemble pour et au nom des sœurs de sadite femme
à De Marie Madeleine née Hammerer veuve du Sr Chrétien Louis Nicolai vivant XIII au Magistrat assistée du Sr Jean Daniel Hammerer négociant son frère
un logement dans la maison appartenant au bailleur dans cette ville rue de l’aille n° — consistant dans tout le premier étage donnant sur ladite rue de l’Ecurie de ladite maison et une place au grenier pour mettre le bois une cave apart pour environ 100 mesure de vin, une chambre au grenier pour y mettre le linge sale et l’usage commun du puit, de la buanderie et de grenier pour la lecive, la comodité du premier étage devant seul etre a l’usage de la preneuse – pour un loyer annuel de 250 livres

Jean Henri Œrtel loue au nom des héritiers Græthel un logement à Marie Madeleine Hammerer veuve Nicolai

1797 (20 vend. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 1537 – Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 25 du 30 vend. 6
Bail de 9 années à commencer au 5 nivose 7 – le cit. Jean Henri Oertel orfèvre au nom des héritiers Graethel
à la cit. Marie Madeleine Hammerer veuve Nicolai au nom de laquelle le cit. Louis Henri Hecht apoticaire
un logement dans la maison appartenant aux bailleurs audit Strasbourg rue de l’Ail N° – consistant dans tout le premier étage donnant sur ladite rue l’écurie de ladite maison et une place au grenier pour y mettre du bois une cave à part pour environ 100 mesures de vin une chambre au grenier pour le linge sale et l’usage commun du puits, de la buanderie et des greniers pour la laissive, les commodités du premier etage devant etre seul à l’usage de lad cit. preneuse
ladite preneuse qui s’engage a payer le même loyer auxd. cit. bailleur pour le tems que durera encore le bail contracté entre les parties devant le Cit. Lacombe le 26. oct. 1789 – pour un loyer annuel de 300 francs

Inventaire après décès de Jean Henri Œrtel, marchand orfèvre, propriétaire par indivis de la maison

1813 (24.6.) Strasbourg 3 (36), Me Übersaal n° 1301, 6444 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 157 du 25.6.
Inventaire de la succession de Jean Henri Oertel marchand orfèvre décédé le 9. jan. 1813 – à la requête de Susanne Madeleine Buob la veuve tutrice naturelle des enfants – en présence de Jean Frédéric Boden marchand orfèvre subrogé tuteur. Le défunt a délaissé 1. Henriette Susanne 10 ans, 2. Jean Henri 7 ans, 3. Emilie Caroline 4 ans ; Contrat de mariage souss. 4 vent. 11 (23. fev. 1803)

propres de le veuve, meubles apportés 350 fr, dettes actives 1000 fr, total 1350 fr
propres des héritiers, meubles 28 133 fr, (dont liquidation du 21. juin 1813 de société, acte n° 1300) créances 296 fr
la moitié pour indivise dans une maison avec petite cour, appartenances et dépendances située en cette ville rue des Orfèvres n° 6 (…)
Et la moitié par indivis dans une maison avec petite cour, puits, appartenances et dépendances située en cette ville rue de l’ail n° 4 et rue du bateau n° 5 faisant le coin de ces deux rues, d’autre une maison appartenant à la fondation de St Thomas, estimée à 240 fr de revenu, en capital 4800 fr, la moitié 2400 fr – Propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 24. oct. 1793, l’autre moitié appartient à Marguerite Salomé Oertel sœur du défunt épouse de Jean Frédéric Boden marchand orfèvre
La maison rue des orfèvres n° 6 a été héritée par le Sr Oertel et sa sœur de leurs père et mère Jean Henri Oertel marchand orfèvre décédé le 3 vend. 5 (24. sept. 1796) et Susanne Marguerite Graethel décédée le 6. oct. 1790
total des immeubles 6400 fr, total général 34 830 fr, déduire don matutinal 1000 fr, reste 33 830 francs
communauté, meubles 1356 francs

Inventaire après décès de Jean Frédéric Boden, orfèvre, dont la femme Marguerite Salomé Œrtel est propriétaire par indivis de la maison

1827 (19.3.) Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3234 – Enregistrement de Strasbourg, acp 183 F° 13-v du 2.3.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Boden, orfèvre, décédée le 24. sept. 1826 ; à la requête de Marguerite Salomé Oertel la veuve et de 1. Jean Frédéric Boden, orfèvre, 2. François Guillaume Boden, orfèvre, 3. Julie Frédérique Boden, sans profession les trois majeurs seuls enfants – Contrat de mariage Me Übersaal 24 fructidor 3

communauté, une maison, petit jardin et dépendances située à la Robertsau au quartier dit in der neuen Zeil n° 113 d’un côté et d’un bout propriété Sr Wurmel, d’autre la route d’autre bout la route – n’est pas louée, estimée à 2500 fr, acquise par acte Me Roessel le 27 nivose 9
masse personnelle de la veuve – 1. une maison et dépendances située à Strasbourg dans la rue des Orfèvres n° 6 (…)
2. la moitié indivise d’une maison et dépendances située à Strasbourg dans la rue de l’Ail n° 4 et dans la rue du Bateau n° 5, d’un côté une maison appartenant à la Fondation St Thomas, l’autre moitié indivise appartient aux neveux et nièces de la veuve et enfants de feu Jean Henri Oertel. Cette maison appartient indivisément à la mère de la veuve et Catherine Elisabeth Graethel sa tante maternelle décédé
communauté, mobilier 1011 fr, marchandises 13 886 fr, ensemble 17 397 fr, passif 45 147 fr, garde robe 260 fr – totalité remploi actif 29 242 fr, remploi passif 25 242 francs

Les héritiers Œrtel vendent la maison à Georges Fix, menuisier, et Marguerite Pfrimmer pour 8 000 francs

1830 (2.7.) Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 4554 – Enregistrement de Strasbourg, acp 200 f° 43 du 9.7.
1. Jean Henri Oertel, commis négociant, 2. Susanne Henriette Oertel, 3. Emilie Caroline Oertel les deux filles majeures, 4. Marguerite Salomée Oertel veuve de Jean Frédéric Boden, orfèvre
à Georges Fix, menuisier demeurant rue du Sanglier n° 10, et Marguerite Pfrimmer
une maison avec petite cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 4 & rue du Bateau n° 5 faisant le coin de ces deux rues aboutissant sur une maison appartenant à la Fondation de St Thomas – Etablissement de la propriété, la moitié appartient aux Sr et Dlle Oertel par représentation de leur père Jean Henri Oertel, orfèvre, inventaire par Me Ubersaal le 24. juin 1813, le Sr Oertel a hérité de la moitié de maison de sa tante Susanne Marguerite Groetel décédée célibataire le 12. oct. 1812 et la moitié à De Boden l’ayant aussi héritée de sa tante Susanne Marguerite Groetel, la totalite acquise Chambre des Contrats le 24. oct. 1793 – pour 8000 francs

Jean Georges Fix a épousé Marguerite Pfrimmer en 1823
1823 (20.3.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt, n° 900 – Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 56 du 31.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Georges Fix, menuisier, fils majeur de Jean Georges Fix, journalier demeurant rue du Sanglier n° 10 et de Salomé née Schwing
Marguerite Pfrimmer fille mineure de Michel Pfrimmer, cordonnier, et de feu Barbe Voltz

Dossier de la Police du Bâtiment

(I)

1878, Prise de gaz : demande
Strasbourg le 28 Mai 1878, A Monsieur le Maire de la ville de Strasbourg
Monsieur le Maire, Le sieur Woringer plombier demande au nom de Monsieur Fix, Menuisier qu’une prise de gaz d’environ 3 mètres de longueur pour alimenter environ 5 becs soit faite devant la maison située rue de l’ail N° 20 dont il est Propriétaire.
Veuillez, Monsieur le Maire, m’autoriser à ouvrir une tranchée au point indiqué ci-dessus
Et agréer l’assurance de mon profond respect
Le Directeur de l’usine à Gaz, pour le Directeur

(II)

1887 – Renovation de la façade : mise de demeure
Aufforderungsschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. III-b 580
Name des aufzufordernden Eigenthümers : Eduard Fix, Knoblochgasse N° 20
Lage des in Betracht kommenden Hauses : Knoblochgasse N° 20 Seite gegen Schiffsgäßchen
Polizei-Revier III
[in margine :] S. III-b 1061

– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
In Anbetracht des Artikels 5 des Kaiserlichen Dekrets vom 26. Märtz 1852, welcher also lautet
 » Die Außenseite der Häuser ist beständig in einem sauberen Zustande zu erhalten. Dieselben müssen auf die von der Gemeindebehörde an den Eigenthümer zu erlassende Aufforderung mindestens einmal alle zehn Jahre abgerieben, angestrichen oder getüncht werden,
Die Zuwiderhandelnden sind zu Geldstrafe, welche 80 Mark nicht übersteigen darf, zu verurtheilten.  »
Nach Einsicht der Kaiserlichen Erlasses vom 22. Juni 1854, welcher vorbezeichnetes Dekret auf die Stadt Straßburg ausdehnt ;
Nach Einsicht des von der Kaiserlichen Polizei-Direktion aufgestellten Verzeichnisses derjenigen Häuser, welche sich in einem unsauberen Zustande befinden ;
Nach Einsicht der vom Herrn Bezirkspräsident erlassenen Polizeiverordnung vom 10. November 1887, betreffend die öffentliche Anbringung von Aufschriften und Ankündingungen ;
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Der Eigenthümer des Hauses an der Knoblochgasse N° 20
Herr Eduard Fix
wird hiermit aufgefordert, allen von der Straß aus sichtbaren Außenseiten insbesondere dem gegen dem Schiffsgäßchen vor dem 1. Oktober dieses Jahren auffrischen zu lassen, widrigenfalls gegen ihn das Strafverfahren eingeletet werden wird.
Artikel 2 – Vorstehende Aufforderung giebt dem Eigenthümer nur die Berechtigung zur Auffrischung der äußeren Hausflächen durch Abreiben, Anstrechen oder Tünchen derselben. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit, sei es nur ein theilweises Erneuern des Mörtelbewurfes, oder sei es die Benutzung von Straßengelände zum Aufstellen eines Gerüstes und dergleichen mehr, muß eine besondere Genehmigung bei der zuständigen Behörde eingeholt werden.
Artikel 3 – Sollten irgens welche Hindernisse gegen die Asuführung vorstehender Aufforderung bestehen, so sind diese vom eigenthümer vor dem 1. Juli dieses Jahres beim Bürgermeisteramte auf schriftlichem Wege geltend zu machen ; die Entscheidung hierüber bleibt dem Bürgermeisteramte vorbehalten.
Artikel 4 – Die ausschlißliche Auffrischung der Häuser durch Abreiben, Anstrichen oder Tünchen unterliegt der Erhebung von Baugebühren nicht.
Artikel 5 – Gegenwärtiger Beschluß wird dem Herrn Polizei-Kommissar des III. Reviers mit dem Ersuchen übersandt, den Beschluß dem Eigenthülmer gefälligt zuzustellen, sowie den Vollzug der darin enthaltenen Bestimmungen gefälligt zu veranlassen.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 10. Mai 1887
Der Bürgermeister, I. A.

[Réponse]
Straßburg am 21.ten Juni 1887, An das Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, Herr Bürgermeister
Unterzeichneter E. Fix, Eigenthümer des Haußes Knoblochgasse N° 20, hat die Ehre um Ausschub aus nächstes Jahr betreff’s Renovirung der Façaden oben bezeichnetem Eigenthum’s zu bitten, indem die totale Renovirung der inwendigen Façaden mir dermaßen Ausgaben verursacht haben, alß mir weitere Ausgaben in diesem Jahre unmöglich sind.
In Erwartung gütigster Genehmigung seines Gesuch’s
Zeichnet Hochachtungsvill, D. E.d. Fix
[in margine :] BÜRGMST.AMT STRASSBURG PR : 21.6.87, III 1061

[verso] III-b 1061
– Vrf. – 1. An herrn Ed. Fix, Knoblochgasse N° 20
p. C. des III. Polizei-Komissaramts demselben ist eine Frist bis zu 1. Oktober 1888 zu bewilligen
2. Wiedervorl. 1/4 88
Strass. den 23. Juni 1887, der brgmter I. A. 23/6
[in fine :] die Straßenfront ist noch nicht aufgefrischt
[in fine :] III-b 2214, 1) zum 1. Oktober ds. Js. zu erinnern
2) am 1/10 88, Strassb. den 14. April 1888, der Bgrmstr. 23/4
[in fine :] die Straßenfront ist aufgeführt den 10/10 88, Illinger
[in fine :] Z. d. A, den 10/10 88

1888 – Réfection du crépi : demande, permis
Straßburg am 3.ten August 88, An das Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg
Herr Bürgermeister, Unterzeichneter Emil Widmann Maurermeister, Ludwiggasse N° 1 hier, hat die Ehre im Namen des Herrn Fix Eigenthümer des Haußes Knoblochgasse N° 20 und Schiffgasse N° 7 um Erlaubniß zu bitten am Bestich der Façaden betreff’s Renovirung aus bessern zu dürfen
In Erwartung gütigster Genehmigung seines Gesuch’s, Zeichnet Hochachtungsvoll, E. Widmann
[in margine :] Bürgermeisteramt Straßburg Pr : 4-8-88 – III-b 3042

Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. III-b 3042
Name des Antragstellers, Herr Maurermeister Emil Widmann Ludwiggasse N° 1
des in Betracht kommenden Grundstückes, Knoblochgasse N° 20 – Ecke der Schiffgasse – Anzeige erstattet 9/888
gebühren im Betrage von – M. 80 bezahlt, 9/888
Für Herrn Illinger
zur gefälligen Kenntnißnahme vorzulegen 9/888, Kenntniß genommen 10.8.88 Illinger
[in margine :] der Verputz ist ausgebessert, der Anstrich erneuert den 12/9.88 Illinger
[in margine :] z. d. A.

– Beschluß.
Der Bürgermeister der Stadt Straßburg, Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 3. August 1888
betreffend die theilweise Ausbesserung des Verputzes an den Straßenfluchtwänden des dem Herrn Fix gehörigen Eckhauses an der Knoblochgasse N° 20 – Ecke der Schiffgasse
In Erwägung, daß die Straßenfluchtwände des vorbezeichneten Eckhauses im Erdgeschoß in der gesetzlichen Fluchtlinie stehen, daß indeß das Stockwerk längs der Knoblochgasse die gesetzliche Fluchtlinie überragt,
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des Herrn Maurermeisters Emil Widmann vom 3. dis. Mts.
wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter unter folgenden Bedingungen genehmigt
1) Antragsteller ist bei Vermeidung gerichtlicher Verfolgung verpflichtet, dem städtichen Baupolizei-Amte schriftliche oder mündliche Anzeige von dem Tage zu erstatten, an welchem die genehmigten Arbeiten in Angriff genommen werden.
2) Nach Maßgabe des Artikels 86 des Bürgermeister-beschlusses vom 6. Mai 1856 ist eine Auslassung des Verputzes an der Maßenfluchtwand des die gesetzliche Fluchtlinie überragenden Stockwercks nicht zulässig.
3) die Bestimmung- des Artikels 22 des Bauunfallversicherungssesetzes – Vorschrifts
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßigen Baugebühren im Betrage von Mark Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 7. August 1888
Der Bürgermeister, J. A. 4/8

(III)

1889 – Renovation de la façade : mise de demeure
Aufforderungsschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. III-b 1089
Name des aufzufordernden Eigenthümers Herr Fix, Knoblochgasse N° 20
Lage des in Betracht kommenden Hauses : Knoblochgasse N° 20
Polizei-Revier III
Herrn Illinger
zur gefälligen Kenntnißnahme vorzulegen 13/6.89, K. genom. 17/6
Wiedervorzulegen am 1/10 89
[in margine :] ist aufgefrischt 1/10, 12/10 89
[in margine :] Zu den Akten 12/10 89

– Beschluß.
Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
In Anbetracht des Artikels 5 des Kaiserlichen Dekrets vom 26. Märtz 1852, welcher also lautet
 » Die Außenseite der Häuser ist beständig in einem sauberen Zustande zu erhalten. Dieselben müssen auf die von der Gemeindebehörde an den Eigenthümer zu erlassende Aufforderung mindestens einmal alle zehn Jahre abgerieben, angestrichen oder getüncht werden,
Die Zuwiderhandelnden sind zu Geldstrafe, welche 80 Mark nicht übersteigen darf, zu verurtheilten.  »
Nach Einsicht der Kaiserlichen Erlasses vom 22. Juni 1854, welcher vorbezeichnetes Dekret auf die Stadt Straßburg ausdehnt ;
Nach Einsicht des von der Kaiserlichen Polizei-Direktion aufgestellten Verzeichnisses derjenigen Häuser, welche sich in einem unsauberen Zustande befinden ;
Nach Einsicht der vom Herrn Bezirkspräsident erlassenen Polizeiverordnung vom 10. November 1887, betreffend die öffentliche Anbringung von Aufschriften und Ankündingungen ;
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Der Eigenthümer des Hauses an der Knoblochgasse N° 20,
Herr Fix wird hiermit aufgefordert, alle von der Straße aus sichtbaren Außenseiten vorbezeichneten Hauses vor dem 1. Oktober dieses Jahren auffrischen zu lassen, widrigenfalls gegen ihn das Strafverfahren eingeletet werden wird.
Falls an dem Hause Inschriften vorhanden sind, müssen dieselben beseitigt oder nach Massgabe der Polizeiverordnung vom 10. November 1887 erneuert werden.
Artikel 2 – Vorstehende Aufforderung giebt dem Eigenthümer nur die Berechtigung zur Auffrischung der äußeren Hausflächen durch Abreiben, Anstrechen oder Tünchen derselben. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit, sei es nur ein theilweises Erneuern des Mörtelbewurfes, oder sei es die Benutzung von Straßengelände zum Aufstellen eines Gerüstes und dergleichen mehr, muß eine besondere Genehmigung bei der zuständigen Behörde eingeholt werden.
Artikel 3 – Sollten irgend welche Hindernisse gegen die Ausführung vorstehender Aufforderung bestehen, so sind diese vom Eigenthümer vor dem 1. Juli dieses Jahres beim Bürgermeisteramte auf schriftlichem Wege geltend zu machen ; die Entscheidung hierüber bleibt dem Bürgermeisteramte vorbehalten.
Artikel 4 – Die ausschlißliche Auffrischung der Häuser durch Abreiben, Anstrichen oder Tünchen unterliegt der Erhebung von Baugebühren nicht.
Artikel 5 – Gegenwärtiger Beschluß wird dem Herrn Polizei-Kommissar des Reviers mit dem Ersuchen übersandt, den Beschluß dem Eigenthümer gefälligst zuzustellen, sowie den Vollzug der darin enthaltenen Bestimmungen gefälligst zu veranlassen.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 11. Juni 1889
Der Bürgermeister I. A., 7/6

(IV)

1892 – Transformation de combles en pièce d’habitation : demande, autorisation
Straßburg den 7. Mai 92, An das Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, Herr Bürgermeister
Unterzeichneter Emil Widmann Maurermeister, Ludwiggasse N° 1 hier, hat die Ehre im Namen der Frau Wittwe Fix, Eigenthümerin des Haußes Knoblochgasse, um Erlaubniß zu bitten auf dem Speicher ebengenannten Eigenthum’s eine Wohnung für ihre benützung einrichten zu dürfen und bittet ergebenst um Genehmigung des Gesuch’s, Hochachtungsvoll, E. Widmann
[in margine :] Bürgermeisteramt Straßburg Pr : 10 5 92 – bd. 1028
[in fine :] Roederer 11/5, In dem betreffenden
zu Wohnzwecken geeignete
bereits vorhanden, 17/5
[in fine :] Baugebühren, Einrichtung einer dachwohnung 0.80, Genehm. beschl. beigef. 17/5

Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. B. A. b 1028
Name des Antragstellers : herr Maurermeister E. Widmann Ludwiggasse N° 1
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Knoblochgasse N° 20
Baugebühren im Betrage von – M. 80 bezahlt am 24/5 92
Mittheilung an die Abtheilung II-a abgegeben,
Herrn Adis
zur gefälligen Kenntnißnahme 24/5 92
[in margine :] Kennt. gnm. 24/5 92

– Beschluß.
Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei ;
Nach Einsicht des Gesuches vom 7.ten Mai 1892
betreffend die Herstellung einer dachwohnung in dem Fr. Wittwe Fix gehörigen Hause an der Knoblochgase 20
In Erwägung, daß die es sich um die Einrichtung einer dachwohnung in einem bereits bestehendenSpeicherraum handelt,
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des hn E. Widmann vom 7.ten Mai ds. Jhrs
wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter nach den anbei zurückfolgenden, geprüften Zeichnungen unter den Bedingungen der Bauverordnung vom 30. November 1891 genehmigt
Es fand sich zu bemerken :
* 1) Alles Holtzwerk muß von den Innerflächen der Schornssteine mindestens 22 Centimeter entfernt bleiben
* 2) die Wände sind bis zur dachfläche aufzuführen, welche übe r del Treppenraum mit Gyps zu verputzen oder feuersicher abzudecken ist.
([in margine :] H. Adis 24/6 92, die Arbeiten sind in Angriff genommen, dachfenster Ausbauten u. Zwischenwände bereits hergestellt, Gÿpses u. Schreinerarbeiten z. Z. in Ausführung
die Höhe der Zimmer ist nicht wie im Plane angegeben 2.50 m, sondern nur 2.25-2.3. m durchweg, 8/7 92, It.
[in margine :] H. Illinger 8/8 92
[in margine :] die Schreinerarbeiten sind in Ausführung, nichts zu erinnern gefunden 11/10 92
[in margine :] die Arbeiten sind in allen Theilen fertig, nichts zu erinnern gefunden, 15/9 92,
[in margine :] Zu den Akten 15/9 92)
3) Nach Maßgabe der Bestimmungen des Artikels 22 des Bauunfallversicherungssesetzes vom 11. Juli 1887 muß über die Bauarbeiten irgend welcher art, welche in Selbstunternehmung ausgeführt werden, dem Bürgermeisteramte für den Fall, daß zur Ausführung der Arbeit – einzeln genommen – mehr als sechs Arbeitstage verwendet worden sind, binnen drei Tagen nach Ablauf eines Monats bei Vermeidung der dort vorgsehenen Strafe eine Nachweisung nach dem vorgeschriebenen Formblatt, welches in der Buchdruckerei von R. Schultz u. Comp. dahier käuflich zu haben ist, eingereicht werden.
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßige Baugebühren im Betrage von – Mark 80 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 18. Mai 1892
Der Bürgermeister, 17/5

[Beilage, Plan, 7000] Eigenthum von Frau Wittwe Fix, Projektirte Wohnung auf dem Speicher, 1 zu 100, Grundriss, Querschnitt, den 7. Mai 92

(V)

1895 – Ouverture des volets vers l’extérieur : demande de modification, ordonnance, 1898, 1900, 1901
Ab. 995, Straßburg den 25. Febr. 1895
1) Frau Ww. Vix, Knoblochgasse 20
Bei Besichtigung des Wohngebäudes auf dem Grundstück an der Knoblochgasse 20 ist festgestellt worden, daß die Läden am Erdgeschoß nach der Straße zu aufschlagen, Bezugnehmend auf die Bestimmungen des Art. 3 B 1 der Bauordnung vom 30. November 1891, wonach die Läden aller Fenster, welche weniger als 2,20 m über dem Bürgersteig liegen, nicht nach der Straße zu aufschlagen dürfen, ersuche ich Sie ergebenst, längstens innerhalb 3 Monaten nach Empfang dieses Schreibens die betreffende Fensterläden so abändern lassen zu wollen, daß sie beim Oeffnen nicht mehr nach Außen vortreten
2) Zustellungsurkunde (gesch. 28/2 95
3, Nach 3 Monaten (nb. 28/2 95
der Bgmstr. J. A. 21/2
[in fine :] Herrn Voelckel 28.5.95
[in fine :] Noch nichts geändert 14/6 95
[in fine :] Wie vor 30/12 96, Schreib. beigefgt. 26.11.97

– [Ordonnance]
V-a 4024, Straßburg den 11.7.1898
Verfg. – Mit Zustellungsurkunde 1) An Frau Ww. Vix, Knoblochgasse 20
Auf Grund der bestimmung des Art. 3 B 1 der Bauordnung vom 30. November 1891, wonach die Läden aller Oeffnungen, welche weniger als 2,20 m über dem Bürgersteig liegen, nicht nach der Straße zu aufschlagen dürfen, wurden Sie unterm 25.ten februar 1895 aufgefordert, die Verschlüsse derjenigen Oeffnungen an Ihrem Hause an der Knoblochgasse N° 20 welche vorstehenden bestimmungen nicht entsprechen, binnen einer gestellten frist vorschriftsmäßig abändern zu lassen.
Da Sie dieser Aufforderung bis jetzt nicht nachgekommen sind, ersuche ich sie hierdurch nochmals ergebenst, die den oben angeführten Verschriften nicht entsprechen den Erdgeschoß- fensterläden an genanntem Hause so abändern zu lassen, daß dieselben nicht mehr nach der Straßen zu aufschlagen.
Sollten Die dieser Aufforderung nicht spätestens bis zum 1. Oktober 1898 nachgekommen sein, so würde ich mich zu meinem Bedauern genöthigt sehen weitere Schritte zwecks Herbeiführung eines den Vorschriften der Bauordnung entsprechenden Zustands gegen Sie zu thun.
2. Am 2. Oktober 1898, der Bürgermstr., J. A., 28/5
[in fine :] Herrn Bauführer Voelckel zum gefälligen bericht welche Gegenstände beseitigt bezw. abgändert werden sind, Str. den 2.10.98
2 Läden sind gerichtsmäßig abgeändert worden, 6 befinden sich noch im alten Zustand, 10/1 99
Es sind noch 4 Erdgeschoßfensterläden abzuändern, 20/5 99 W. K.
Es sind die Länden von 2 Erdgeschoßfenster abgeändert, bleiben noch 2 abzuändern 21/11 98
Schreib. beigefgt. 14/3 1900

– [Ordonnance, 1900]
1726, Strassburg den 15. März 1900
Verfg., 1, An frau Wwe. Vix, Hier, Knoblochgasse 20
Nach Art. 3 B 1 der der Bauordnung vom 30. November 1891 dürfen Thüren der Erd: und Keller geschosse nicht nach der Straße aufschlagen, dasselbe gilt der Läden welche weniger als 2,20 m über der Straßenoberfläche liegen.
Es ist festgestellt worden, daß Sie trotz meiner widerholten Aufforderungen die Läden im Erdgeschoß Ihres Hauses an der Knoblochgasse 20 noch nicht verschriftsmäßig abgeändert haben.
Ich fordere Sie nunmehr zum letzten Mal auf, die nothwendihe Arbeiten bis zum 1. Juli ds. Js. ausführen zu lassen, Nach Ablauf dieser letzten Frist mußte ich zwangsweise vorgehen.
2) Zustellungsurkunde beizufügen
3) Am 1. Juli vorzulegen
der Bgmstr. J. A. 14/3
[in fine :] Noch nicht geändert 6/10

– [Ordonnance, 1901]
Strassburg den – April 1901 – 1828
Verf., 1, An frau Wwe. Vix, Hier, Knoblochgasse 20
Unter bezugnahme auf meine Verfügung vom 15. Mätz 1900 V-a 1726 fordere ich Sie nochmals auf, die nothwendige Arbeiten an den vorschriftwidrigen Läden im Erdgeschoß Ihres Hauses an der Knoblochgasse N° 20 bis zum 1. August ds. Jr. ausfertigen zu lassen. Nach Ablauf dieser letzten Frist mußte ich zwangsweise vorgehen.
2) Zustellungsurkunde beizufügen
3) Am 1. August 1901
der Bürgermeister J. A. 18/4

– [Ordonnance, 1901]
Straßburg den 15. Mai 1901
An das Stadtbauamt
Bezug nehmend auf die mir zugekommene Mahnung die Umgestaltung der Läden meines Hauses betreffend, habe ich die Ehr Sie zu benachrichtigen, daß solches bereits vorgenommen war ehe letzteres neu gestrichen wurde. Es bestehen 14 Läden welche vorschriftsmäßig umgeändert worden sind, bis auf drei, an welchen dieses laut Ausspruch des Architekten unmöglich war.
Mit vorzüglicher Hochachtung, zeich. Wittwe Ed. Fix, Eigenthümerin des Hauses Knoblochgasse 20
[in margine :] Bürgermeisteramt STRASSBURG i. Els. Eing : 14 MAI 1901 – V-a 2588
Nyssen 13/5
[in margine :] Läden welche noch nicht abgeändert sind, müsen zum aushängen eingerichtet werden, Köhler 24/6 – 24/6 N
Schrb. umseit*) 27/6 W. K.

[verso]
V-a 2588 Strassb. 28. Juni 1901
Verfg. 1, An frau Wwe. Vix, Hier, Knoblochgasse 20
Auf das Schreiben vom 15. vor. Mts erwidere wir ergebenst, daß sich die drei unvorschriftsmäßigen Erdgeschoß-Fensterläden ihres Hauses abändern lassen, da dieselben zum Ausheben eingerichtet werden können. Die Abänderung wollen Sie gefälligst bis zu der gegebenen Frist, 1. August d. J. bewerken lassen.
2) Am 1. August 1901,
das Stadtbest. N 27/6
H. Nyssen 1/8
die Läden sind abgeändert. Erledigt
Zu den Akten 8/8/1901 – 8/8 N

(VI)

1896 – Prise de gaz : demande, autorisation]
B.A. b. 4381 – Straßburg den 11 Sept. 1896
An den Herrn Bürgermeister der Stadt Strassburg
Hierdurch beehre ich mich mitzutheilen, dass für Herrn Heinrich eine Gasabzweigung vor dem Hause gelegen Knoblauchgasse dessen Eigenth. er ist, für circa 10 Flammen hergestellt werden soll. Die Breite der Strasse beträgt 6.0 m
In dem ich um gütige Genehmigung zur Aufgrabung des Bodens an vorbezeichneter Stelle ersuche, zeichen, mit aller Hochachtung
Der Direktor der Gas-Anstalt, I. Vt. H Kientz
0,80, 2,40 M, 14.9.

– Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B. A. b. 4381
Name des Antragstellers : Herr Weill-Goetz, Hier
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Knoblochgasse
gebühren im Betrage von 2 M. 40 bezahlt am 21.9.96
[in margine :] Ausgeführt am 10. Sept. 96, Str. d. 6. Nov. 96
Z. d. Akten, Str. 6/11 96
– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg, Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 4. Sept. 96
betreffend dieHerstellung einer Gasabzweigung vor dem Grundstücke des Herrn Heinrich an der Knoblochgasse
In Erwägung, daß in vorbenannter Straß sich iene Gashauptleitung befindet ;
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des Herrn Weill-Goetz vom 11. sept. d. J.
wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter unter folgenden Bedingungen genehmigt
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßige Baugebühren im Betrage von zwe Mark 40 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 16. Sept. 1896
Der Bürgermeister, J. A.

(VII)

1900 – Rénovation de façade : demande, autorisation, mise de demeure
Straßburg den 14 Juni 1900, An das Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, Herr Bürgermeister
Unterzeichneter Emil Widmann, Ludwiggasse N° 1 hier beehrt sich ergebenst im Auftrag der Frau Wittwe Fix, Knoblochgasse N° 20, zu bitten leichte Reparaturen des Façadenputzes behufs Renovirung derselben vornehmen zu dürfen
die Kosten dieser Reparaturen werden 20 Mark nicht übersteigen, Hochachtungsvoll, E. Widmann
[in margine :] Bürgermeisteramt Straßburg i. Els. Eing. 16 JUN 1900 – V. A 3531
[in fine :] Köhler 16/6
[in fine :] bausch. begef. 20/6 W. K.

– Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. V a 3531 Werth bis zu 20 Mark
Name des Antragstellers E. Widmann, Bauunternehmer Ludwiggasse 1
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Knoblochgasse 20
gebühren im Betrage von – M. 80 bezahlt
Mittheilung an die Abtheilung II abgegeben,
Herrn Bauführer Adis
Straßburg den 29. Juni 1900, Der Bauinspektor
[in margine :] Kenntnis genommen Vorputzausbesserungen sammt Neuanstrich fertig gestellt, 30/6 00
[in margine :] Zu den Akten 30/6

– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg, Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 14. Juni 1900
betreffend die Ausbesserung des Verputzes an der Straßenfluchtwand des Hauses Knoblochgasse 20 Frau Wwe. Fix gehörig
In Erwägung, daß es sich nur um kleinen Verputzbesserungen handelt
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des Hern E. Widmann vom 14. Juni 1900
wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter unter den in der Bauordnung vom 30. November 1891 enthaltenen Bestimmungen genehmigt.
Insbesondere ist zu bemerken
1) Antragsteller ist im Hinblicke auf die Vorschriften des Artikels 44 der Bauordnung vom 30. November 1891 verpflichtet, dem Bürgermeisteramte den Beginn der Bauarbeiten anzuzeigen
2) die auf Hängegerüsten beschäftigten Arbeiter sind je an einem Seite so zu befestigen, daß sie bei etwaige Zusammenbruch des Gerüstes Keinen Schaden nehmen können.
3) Nach Maßgabe der Bestimmungen des Artikels 22 des Bauufallversicherungsgesetzes vom 11. Juli 1887 muß über Bauarbeiten irgend welcher Art, welche in Selbstunternehmung ausgeführt werden, dem Bürgermeisteramte für den Fall, daß zur Ausführung der Arbeit – einzeln genommen – mehr als sechs Arbeitstage verwendet worden sind, binnen drei Tagen nach Ablauf eines Monats bei Vermeidung der dort vorgsehenen Strafe eine Nachweisung nach dem vorgeschriebenen Formblatt eingereicht werden.
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßige Baugebühren im Betrage von 80 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 23. Juni 1900
Der Bürgermeister, I. A., 20/6

– [Renovation de la façade : mise de demeure, 1900]
Aufforderungsschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. V-a 2813
Name des aufzufordernden Eigenthümers : Wwe Fix, Knoblochgasse 20
Lage des in Betracht kommenden Hauses : Knoblochgasse 20
Polizei-Revier 3
Herrn – zur gefälligen Kenntnißnahme vorzulegen 13/6.89, K. genom. 17/6
Wiedervorzulegen am 1/10
[in margine :] Neuanstrich z. Z. in Ausführung, fertig bis Erdgeschoss, 20/10 00
ab 12/5 00
[in margine :] Neuanstrich fertig gestellt 5/12 00
[in margine :] Zu den Akten Str. 5/12 1900

– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
In Anbetracht des Artikels 5 des Kaiserlichen Dekrets vom 26. Märtz 1852, welcher also lautet
 » Die Außenseite der Häuser ist beständig in einem sauberen Zustande zu erhalten. Dieselben müssen auf die von der Gemeindebehörde an den Eigenthümer zu erlassende Aufforderung mindestens einmal alle zehn Jahre abgerieben, angestrichen oder getüncht werden,
Die Zuwiderhandelnden sind zu Geldstrafe, welche 80 Mark nicht übersteigen darf, zu verurtheilten.  »
Nach Einsicht der Kaiserlichen Erlasses vom 22. Juni 1854, welcher vorbezeichnetes Dekret auf die Stadt Straßburg ausdehnt ;
Nach Einsicht des von der Kaiserlichen Polizei-Direktion aufgestellten Verzeichnisses derjenigen Häuser, welche sich in einem unsauberen Zustande befinden ;
Nach Einsicht der vom Herrn Bezirkspräsident erlassenen Polizeiverordnung vom 10. November 1887, betreffend die öffentliche Anbringung von Aufschriften und Ankündingungen ;
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Die Eigenthümerin des Hauses an der Knoblochgasse N° 20
Frau Wwe. Fix
wird hiermit aufgefordert, allen von der Straß aus sichtbaren Außenseiten vorbezeichneten Hauses vor dem 1. Oktober dieses Jahren auffrischen zu lassen, widrigenfalls gegen ihn das Strafverfahren eingeletet werden wird.
Falls an dem Hause Inschriften vorhanden sind, müssen dieselben beseitigt oder nach Massgabe der Polizeiverordnung vom 10. November 1887 erneuert werden.
Artikel 2 – Vorstehende Aufforderung giebt dem Eigenthümer nur die Berechtigung zur Auffrischung der äußeren Hausflächen durch Abreiben, Anstrechen oder Tünchen derselben. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit, sei es nur ein theilweises Erneuern des Mörtelbewurfes, oder sei es die Benutzung von Straßengelände zum Aufstellen eines Gerüstes und dergleichen mehr, muß eine besondere Genehmigung bei der zuständigen Behörde eingeholt werden.
Artikel 3 – Sollten irgens welche Hindernisse gegen die Asuführung vorstehender Aufforderung bestehen, so sind diese vom eigenthümer vor dem 1. Juli dieses Jahres beim Bürgermeisteramte auf schriftlichem Wege geltend zu machen ; die Entscheidung hierüber bleibt dem Bürgermeisteramte vorbehalten.
Artikel 4 – Die ausschlißliche Auffrischung der Häuser durch Abreiben, Anstrichen oder Tünchen unterliegt der Erhebung von Baugebühren nicht.
Artikel 5 – Gegenwärtiger Beschluß wird dem Herrn Polizei-Kommissar des Reviers mit dem Ersuchen übersandt, den Beschluß dem Eigenthülmer gefälligt zuzustellen, sowie den Vollzug der darin enthaltenen Bestimmungen gefälligt zu veranlassen.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 9. Mai 1900
Der Bürgermeister, J. A.

(VIII)

1900 – Commission des logements insalubres : procès verbal de visite, demande de modifications
Kommission gegen die ungesunden Wohnungen, Knoblochgasse 20
[in margine :] Bürgermeisteramt STRASSBURG i. Els. Eing : 20. JAN 1900 – III 499
Haus : Knoblochgasse 20
1. Name, Beruf und Wohnung des Eigenthümers : Wwe. Vix i. G.
10. Besondere Bemerkungen : Aborte finster. Aenderung ohne großem Umbau nicht möglich
Beschluß des Unterauschusses :
Das Haus ist bei echter Gelegenheit an die Kanalisation anzuschließen und zugleich, wann möglich die Aborte so zu vorlegen, daß sie Licht und Luft unmittelbar von außen erhalten.
Das durch die Küche geleitete Abortabfallrohr ist zu ummauern
der im Erdgeschoß gelegene Abort für die Schreinergesellen darf nicht mit offenem Licht betreten werden
III. U. A

– [Demande de modifications après la visite de la Commission des logements insalubres, 1900]
Strassburg 10. III. 1900, 1) A, Frau Witwe Vix, Knoblochgasse 20
Die Kommission gegen die ungesunden Wohnungen hat in Ihrem Knoblochgasse 20 belegenem Wohnhause verschiedene Uebelstände festgestellt und wegen Abstellung derselben folgenden beschluß gefaßt. das Haus ist l. ur. v. beschluß v. Amt-A.*
Etwaige Einwendungen gegen diesen beschluß dem bürgermeisteramt I. Stok Zimmer 6, Nachmittags zwischen 5 und 6 Uhr zu Protokoll zu geben werden,
Herrn Schulz zur ev. Aufnahm des Protokolles
Wiedervorlage
nach 4 Wochen wegen bericht an den Gemeinderath
der bgstr I. A.

[verso] GB. – die Küche, durch welche der Abortabfallrohr geleitet ist und nicht mehr als solche benutzt die Eigenthümerin bewohnt die betr. Wohnung selbst.
bezl. der Aborte läßt sich besserung nur durch Anchluß an die Kanalisation erzielen.
Eine Verlegung der Aborte ist mit Rücksicht auf die ungünstigen örtlichen Verhältnisse sehr schwierig, 13. XII 00
[in margine :] Str. den 13. XII 00 Wst am 1. X 1901, d. bgrmstr. J. A.

– [suite]
Strassburg, den 4. November 1901 – III 9119
V. nebst Anlagen der Abtheilung V, Hier
mit dem Ersuchen erg. übersandt die Eigenthümer zur Verbesserung der Abortverhältnisse zum Anschluß ihres Hauses an der Kanalisation veranlassen zu wollen. Ich bitte um Mittheilung über Erledigung
Str. term. 4 Wochen, prs. 21/11 01 Abtheilung II, V 3456

Strassburg den 23. XI. 01
1. die Knoblochgasse ist noch nicht neu kanalisirt
2. G. K. dem Stadtbauamt zur gefl. Kenntnis und Aeusserung bis wann die Kanalisierung der Knoblochgasse zu erwarten steht
Str. 26/10 01, der Bürgermeister
Stadtbauamt STRASSBURG Pr : 25-NOV.-1901
[in margine :] Erledigt durch Bt II 1907, Stadtbauamt
[verso] Strassburg 29/XI 01 V 3456
Wiedervorlage 1.V.1902
Gef. wiedervorgegt d. brgstr. Reg. V 2/5
[in margine :] wahrscheinlich Herbst, 15/5

V 3456, Str. 29. Mai 1902
Ursch. der Abtheilung III
mit dem Bemerken ergebenst zurückgesandt, daß die Neukanalisation der Knoblochgasse voraussichtlich im Herbst dieses Jahres hergestellt wird. die Eigenthümerin wird* zum Unpflicht der Aborte aufgefordert
der bürgermeister J. A.
III 2776, 1. XI. 02

[Feuille suivante] GB – Aborte noch im alten Zustand Kanal in dem bet.* Theil der Gasse noch ncht ausgeführt. Angelegenheit wird übrigens vobn der Abthlg. V weiter verfolgt
30/1013
G. L. Wie vor 29.V.03
[in margine :] 25.9.03 1) Noch nicht angeschlossen, 2) Im Verz. not. 3) W. V. 1.V.04
[in margine :] 2.5.04, 1) Im Kat. als noch nicht angeschl. bezeichnet, 2) W. V. 1. 10. 05

– [Lettre jointe]
Bürgermeister-Amt der Stadt Strassburg i. Els., III N° 499
Strassburg i. Els. den 10. März 1901
Erscheint und bittet um Prüfung
Die Kommission gegen den ungesunden Wohnungen hat in Ihrem Knoblochgasse 20 begegenen Wohnhause verschiedene Uebelstände festgetellt und wegen Abstellung derselben folgende beschluß gefaßt :
das Haus ist bei erster Gelegenheit an die Kanalisation anzuschließen und zugleich wann möglich die Aborte so zu verlegen, daß sie licht und luft unmittelbar von außen erhalten.
das durch die Küche geleitete Abortabfallrohr ist zu ummauern.
der im Erdgeschoß gelegene Abort für die Schreinergesellen darf nicht mit offenem Licht betreten werden.
Etwaige Einwandungen gegen diesen Beschluß können innerhalb 4 wochen von Tage der Zustellung dieses Schreibens an gerechnet, auf dem bürgermeisteramt I. Stock, Zimmer 6 Nachmittags zwischen 5 und 6 Uhr zu Protokoll gegeben werden,
der bürger meister J. A.
An Frau Wittwe Vix Hier Knoblochgasse 20

(IX)

1903 – Incendie de cheminée
V-a 247, pr. 17/1 03
Städtische Feuerwehr Strassburg
Mittheilung an Abth. V-a infolge der Verfügung des Herrn Bürgermeisters vom 4. Maÿ 1895 N° 1642
Mittwoch, den 14.ten dieses Monats, abends um 8 ½ Uhr, hat ein Kaminbrand im Eigenthum Fix, Knoblochgasse N° 20 stattgefunden
Strassburg, den 15. Januar 1903, Der Branddirector
[in margine :] Nach den starken Wind ist ein Funke den Ruß (im) Kaminhut entzündet.
H. Nyssen 17/1
durch den Kaminbrand ist nichts beschädigt worden. Erledigt 26/1
Zu den Akten Str. den 26.1.03, der Brgmstr. J. A.

(X)

1903 – Pose de miroirs au coin de la rue : demande, autorisation
An das Hochlöbliche Bauamt
Bitte das Hochlöbliche Bauamt um gütige Genehmigung für die Anbringung zweier Lichtspiegel an der Straßenseite Schiffsgäßchen
Hochachtungsvoll, G. Seelig (Sohn), buchbinder, Straßburg den 6. August 1903
[Plan : Schffsgässchen, Knoblochgasse, Buchbinder Werckstätte, Laden]

[in margine :] Bürgermeisteramt STRASSBURG i. Els. Eing : 6 AUG 031 – V-a 3857
[in margine :] H. Adis 7/8 1903
[in margine :] von den beiden anvertragten Lichtspiegel ist bereits einer angebracht & zwar 2.20 m bezw. 2.80 hoch mit 40 c Vorsprung oben, in harien* zum jederzeitigen Einziehen mittels Ketten eingerichtet so, daß er dann in der Fensternische hinter der Flucht steht, & nicht hinderlich erscheint. Trottoir 35 c brt. Straße 3.15 m breit Kostenwerth über 20 M, 10/303 It.
[in margine :] Klein 10/8
bausch. beig. 14/8. 03 Kl

– Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. V-a 3857
Name des Antragstellers : Hr. G. Selig Knoblochgasse 20
Durch die Kaiserliche Polizei-Direcktion
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Knoblochgasse 20
gebühren im Betrage von 0 M. 80 bezahlt
am 26/8 03 Mittheilung an die Abtheilung II abgegeben,
Herrn Bauführer Adis zum gefälligen Kenntinßnahme
Straßburg den 27. August 190., Der Bauinspektor
[in margine :] Kenntnis genommen Beide Lichtspiegel sind bewegl. angebracht, 7/9 03 It.
[in margine :] Zu den Akten 30/Str. 7.9.03, Der Brgmstr. J. A.

– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg, Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 6. August 1903
betreffend die Anbringung von zwei Lichtspiegeln an der Straßenfluchtwand des Hauses an der Knoblochgasse N° 20
In Erwägung, daß es sich um die Anbringung eines beweglichen Vorsprungs handelt
In Erwägung, daß es der Bürgersteig vor deù betreffenden Hause 0,35 Meter breit ist
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des Hrn. Selig vom 6. August 1903 wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter unter den in der Bauordnung vom 30. November 1891 enthaltenen Bestimmungen genehmigt.
Insbesondere ist zu bemerken :
1) Antragsteller ist im Hinblicke auf die Vorschriften des Artikels 44 der Bauordnung vom 30. November 1891 verpflichtet, dem Bürgermeisteramte schriftliche oder mündliche Anzeige von dem Tage zu erstatten, an welchem die genehmigten Arbeiten in Angriff genommen werden sollen.
2) die Genehmigung zur Anbringung der Lichtspiegel in einer Höhe von 2,20 bzw. 2,80 Meter über der Straße u. mit einem Vorsprung von 40 cm erfolgt auf jederzeitgen Widerruf und unter der Bedingung, daß dieselben Abends eingezogen werden. Etwaige durch dieselbe entstehende Unzuträglichkeiten fallen jedoch dem Eigenthümer der Lichtspiegel zur Last.
3) Für die Anbringung der Lichtspiegel ist eine Gebühr von je achtzig Pfeinnigen jährlich an die Stadtkasse zu zahlen.
4) Die Einrichtung dieser Gebühr muß ohne jedem Einspruch erfolgen, wenn nicht vor dem 15. April jedes Jahres die Beseitigung der Lichtspiegel dem städtischen Baupolizeiamte schriftlich oder mündlich angezeigt ist.
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßige Baugebühren im Betrage von eine Mark 60 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, durch einjährigen Nichtgebrauch vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 17. August 1903
Der Bürgermeister, I. A., 14/8 ([in margine :] Geschr. 20/8 03 Z.

(XI)

1903 – Installation de machines : demande, autorisation – Installation de machines électriques : avis, dossier, autorisaton (1904)
An das Hochlöbliche Bauamt
Meldung, Einliegender Plan (Dublikat) dem Hochlöblichen Bauamt, laut Gewerbeordnung zur gefälligen Einsicht
Hochachtungsvoll, G. Seelig (Sohn), buchbinder, Knoblochgasse 20, Straßburg den 13. Juli 1903
[in margine :] Bürgermeisteramt STRASSBURG i. Els. Eing : 13 JUL 1903
[in margine :] Bürgermeisteramt STRASSBURG i. Els. Eing : 14 JUL 1903- V-a 3489
[in margine :] Revisions Bericht, Knoblochgasse N° 20 (Ecke Schiffsgäschen)
Beschäftigt 5-6 Arbeiter, 2 Lehrjungen, 1 Ausläufer, 4-5 Mädchen, zus. 14
im Antrieb : 4 Schneidermaschinen, 3 Heftmaschinen, 3 Handgassen
ohne Motor, alles durch Handbetrieb mit 13 Gasflammen, Seit 3 Jahren im Antrieb. Altes Bi*ckel ohne Neu- oder Umbau
Wurde durch Polizei Wachtmeister bei dessen nötl* Revision aufgefordert, 21/7. 08 It
Köhler 15/7
[in margine :] 1) Mit 2 kl. Skizzen an das Kaiserl. Gewerbeaufsichtsamt weiterzugeben
2) dem Antragsteller Mittlg. machen
3) Nach 3 Wochen – 21/7, K. 21/7
[verso] [in margine :] Orth Anfrage bei dem Aufsichtsamt, 15/9 03
[in margine :] das Gesuch liegt z. Zt. dem betr. Polizei-Revier vor und wird wohl in den nächsten Tagen an das bürgermeisteramt gelangen, Jung 16.9.03
Siehe V-a 4522
[in margine :] betr. Genehmigung des Kais. Gewerbe-Aufsichtsbeamten vom 31/8 03 J. N. 861/03 bzw. der Kais. Poliz. direkt. v. 12/9.03 II. 15433, K 22/9
[in margine :] Hn. Köhler Kl. 23/9
[in margine :] Bausch. beigef. 28.9.
– [Installation de machines, autorisation 1903]

Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. V-a 4522
Name des Antragstellers : G. Selig Sohn, hier Knoblochgasse 20
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Knoblochgasse 20
Herrn Bauführer Voelckel zum gefälligen Kenntinßnahme
Straßburg den 20. 10. 1903, Der Bauinspektor
[in margine :] 1. Zu mahnen 2. Nach 14 Tagen, Strassburg den 12/10. 03

– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg, Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 13. Juli 1903
betreffend Aufstellung den Maschinen im Hause des buchdruckermeister Herrn G. Selig Sohn, Knoblochgasse N° 20
Nach Einsicht des Schreibens des Kaiserlichen Herrn Gewerbeaufsichtsbeamten für Unter-Elsaß Nr. 861/03 vom 31. august 1903
In Erwägung, daß bauliche Unänderungen ncht vorgenommen werden sollen
[in margine :] die Maschinen sind aufgestellt und in betrieb – Erledigt 31/10
[in margine :] Zu den Akten Str. 31/10 1903, d. bgstr. J. A.
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des Herrn G Selig Sohn vom 13. Juli 1903 wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter nach den anbei zurückfolgenden Zeichnungen unter den in der Bauordnung vom 30. November 1891 enthaltenen Bestimmungen genehmigt.
Insbesondere ist zu bemerken :
1) die in der Anlage enthaltene seitens des Kaiserlichen Polizei direktion in gewerbepolizeilicher Hinsicht geforderten bedingungen sind zu erfüllen
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßige Baugebühren im Betrage von 80 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Beschluß verliert seine Gültigkeit, durch einjährigen Nichtgebrauch vom Tage der Aushändigung an gerechnet.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 24. September 1903
Der Bürgermeister, I. A., Kl. 29/9
[Plan] Länge auf dieser Seite 14 Meter, straßenseite Knoblochgasse
Fenster 1,20 breit – Fenster 1,20 breit – Fenster 3 Meter breit – Thür – Fenster 1,20
Werkstatt – Was punktirt umwandet ist, ist 4,50 hoch alles andere 2,80 m, Werkstatt – Flur – Laden noch provisorisch kann später noch zur Werkstatt kommen – Fenster 1,20 breit – Fenster 1,20
Lager – Abort – Pissoir – Thür in den Hof – Hof, Fenster 4,50 breit

– [Installation de machines électriques, Avis 1903]
Strassburg den 15/12 1903, An das bürgermeisteramt Baufach
Ich erlaube mir, dem bürgermeisteramt ergebenst mitzuteilen, daß ich drei meiner Maschnen mit electrischem betrieb eingerichtet habe,
Hochachtungsvoll, G. Seelig (Sohn), buchbinder, Knoblochgasse 20,
[in margine :] Bürgermeisteramt STRASSBURG i. Els. Eing : 16 DEC 03 – V-a 6135
Strassburg den 21 dezember 1903, Mit Blatt Zeichnungen K. K. g. g. R. Dem Kaiserlichen Herrn Gewerbeaufsichtsbeamten für Unter-Elsass, Hiebselbst zur gefälligen gutachtlichen Aeusserung ergebenstr überandt, Der Bürgermeister, J. A. – 1639/03

– [Installation de machines électriques, Dossier 1903]
N° V.a 6135, pr. d. 17/11 03, Bürgermeisteramt Strassburg, Baupolizei: Amt
Umschlag zu dem Schreiben des h. G. Selig, Sohn, vom 15.ten Dezember 1903 N° – betreffend : Gesuch um Einrichtung dreier Maschinen mit elektrischem Betrieb in seiner Werkstätt Knoblochgasse 20
Strassburg den 21. dezember 1903
1. Gesuch an das K. Gewerbeaufsichtsamt abzugeben
2. d. p. Selig it Mitteilung zu machen
3. Nach 3 Wochen
Siehe V.a 212
betr. Genehmig. des Aufsichts amts vom 19/12 03 I. N. 1639
bezw. Genehmig. der Kais. Poliz. direk. vom 4/1. 04, II. 18 632 – d. 6/1 04.

– [Installation de machines électriques, Permis 1904]
Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. V-a 212
Name des Antragstellers : G. Selig Sohn, buchbinder hier Knoblochgasse 20
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Knoblochgasse 20
Baugebühr im Betrage von 0 M 80 Pfg. bezahlt am 8/2 04
I) Herrn Bauführer Klein zum gefälligen Kenntinßnahme
Straßburg den 9. 2. 1904, Der Bauinspektor
[in margine :] 1. Zu mahnen 2. Nach 14 Tagen, Straßburg den 1/2. 04 – gem. 4. II. 04
– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg, Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 15. Dez. 1903
betreffend die Einrichtung von elektrischem betrieb in der buchbinderwerkstätte der Herrn G. Selig Sohn an der Knoblochgasse N° 20
Nach Einsicht des Schreibens des Kaiserlichen Herrn Gewerbeaufsichtsbeamten für Unter-Elsaß Nr. 1639 vom 29. Dezember 1903
In Erwägung, daß die Einrichtung bereits ohne Genehmigung erfolgt ist,
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. – Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßige Baugebühren im Betrage von 80 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 12. Jan. 1904
Der Bürgermeister, I. A., Kl. 29/9
[in margine :] der Elektromotor und die Maschinen snd aufgestellt und in betriebn Erl. 18/2. 04. Kl.
[in margine :] Zu den Akten Str. 18/2. 1904, d. bgstr. J. A.

(XII)

1905 – Pose d’une enseigne, demande, autorisation
Straßburg den 13. Oktober 1905, An das Kaiserliche Stadtbauamt
Unterzeichnete bietet hierdurch anzufragen, ob mir die Erlaubniss gestattet würde, ein Link-Schild am Hause Spiessgasse N° 30 anbringen zu dürfen, Indem ich mein Stellenbuerau von Gerbergraben N 16 hiehr erlegt habe. Um geneigten Zuspruch bitet
Frau Kiehl Spießgasse N 30, II.te Stok
[in margine :] Bürgermeisteramt STRASSBURG i. Els. Eing : 16 OKT 1905 – V-a J. Nr. 5934
[in margine :] der Querschild ist noch ncht angebracht.trottoir 175 m. breit. Kostenwert unter 20 M, Schaffer 24/10
[in margine :] Bausch. ausg. 3.11.05

– [Pose d’une enseigne, autorisation]
Bauschein
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. V-a 5934
Name des Antragstellers : Frau Kiehl, Spießgasse 30
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Spießgasse 30 [corrigé en] Knoblochgasse 20
Baugebühr im Betrage von 0 M 80 Pfg. bezahlt am 24/4 06
I) Herrn Bauführer Adis, Der Bauinspektor
[in fine :] Ist das Schild schon angebracht ? Adis 24/2 06
Kenntnis genommen & eingetragen. das beantragte Querschild ist anstatt Spießgasse 30 nunmehr Knoblochgasse 20 gut angebracht 19/5
[in margine :] Zu den Akten Str. 18/2. 1904, d. bgstr. J. A.

– Beschluß. Der Bürgermeister der Stadt Straßburg, Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei,
Nach Einsicht des Gesuches vom 13. Okt. 1905
betreffend die Anbringung eines Querschilds am Hause Spießgasse 30
In Erwägung, daß es sich um die Anbringung eines beweglichen Vorsprungs handelt
In Erwägung, daß es der Bürgersteig vor deù betreffenden Hause 1,75 Meter breit ist
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch der Frau Kiehl vom 13. Okt. 1905 wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter unter den in der Bauordnung vom 30. November 1891 enthaltenen Bestimmungen genehmigt.
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten bezehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßige Baugebühren im Betrage von – Mark 80 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, durch einjährigen Nichtgebrauch, vom Tage der Aushändigung an gerechnet,
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 6. Nov. 1905
Der Bürgermeister, I. A., 4/11

(XIII)

1913 – Enseigne
V 4886 Strassburg den 5. Februar 1913
1) Dem Braunkohlen-Brikett-Verkaufverein G.m.b.H. in Rheinau -Baden- ist durch Bauschein V 4886 vom 28. Januar 1913 die Genehmigung zur Anbringung bezw. Belassung von 1. Flachschild  » Union Brikett  » am Hause Schiffsgäßchen Nr 7 erteilt worden.
Die überzähligen Schilder müssen wieder beseitigt werden (Beding unter Ziffer 2 des Bbaucheins V 4886 vom 28. Januar 1913)
2. Herrn Meÿ z. K.
Der Stadtbaurat, 5/2
[in fine :] Nichts mehr zu erinnern
[in fine :] Zu den Akten Str. 21.6.1913, Der Brgmstr. I. A.

(XIV)

1916 – Commission militaire : rapport de visite
Schiffsgässchen 7, Knoblochgasse 20, Eigent. Stadt Straßburg, A 706
Anw. der Militär-Wohnungskommission
1. der ehem. brunnenschacht im Hof ist mit Zement abzudecken
2. Im Frauenabort ist füt Lüftung zu sorgen
3. der Fußboden der Buchbinderei ist intand zu setzen, die decke ist zu gipsen
4. die Aborte im I. Stock ind aufzufrischen
5. der Küchenboden bei Müller II. Stock ist auszubessern
6. die decke im Wohnzimmer ist aufzufrischen
7. Sämtliche Läden der Wohng. sind nachzusehen u. evt. zu repariren
8. die fenster im zweitlezten Zimmer sind zu verkitten
9. die Wasserzapfstelle im Korridor d. II. Stockes ist zu beseitigen oder es ist ein Abflußbecken anzubringen
10. die ganze Wohnung Dockter, III. Stock, ist aufzufrischen, des Schalfzimmer ist zu desinfeziren
11. die ganze Wohnung Teufel ist aufzufrischen, die fußböden sind nachzusehen
17/3/16 für U. A. III
[in margine :] 1. Auff, term. 3 Monate, Wv. 15.6.16
[verso] Haus : Knoblochgasse 20, Schiffsgässchen 7, Eig. Stadt Straßburg A 706
der Herr Militplzmstr. übersednet Einspruch der Stadt gegen die Punkte 2 u. 3 die ürbigen Arbeiten sollen ausgeführt werden.
Von Punkt 2 kann, da die Herstellung einer besseren Lüftung nur mit ganz erheblichen Kösten bewerkstellet werden könte nur die Abort an d. Kanalangechlossen ist Abstand genommen werden, drgl. von Punkt 3, da der Zustand nicht derartig ist, daß sich die durch Befolgung der Auflage entstehenden großen Kösten mit Rücksicht auf den baldigen Abbruch des Hauses noch rechtfertigen laßen und feuers gefaht nicht in frage Kommt, 24/4 16
[in fine :] 1. Auf Einspruch ist zu setzen, K. G. dem Hr. Militärpolizeimeister hier,
ergebenst zurückgesandt. In berücksichtigung der Einsprung Gründe, die der Hpt. A. als berechtlich anerkannt wird Abstandnahme von den Auflagen unter Punkt 2 u. 3 empfohlen
2) den U. A. III. z. K.
3) Wv. 15.6.16, der Hpt. A.
[in fine :] Oberstabarzt d. R., Kenntn. gen. für A. A. III

(XV)

1927 – Chute de crépi : rapport
V, 35/27, Strasbourg le 2.9.1927
An de Abtl. I
Die Baupolizei wurde heute früh 11. h. durch einen angestellten der Imprimerie alsacienne, 19 rue Thomann von folgendem Sorfall in Kennnis gesetzt :
Das Waren-Auto obiger Firma hat am Haus Knoblochgasse N° 20 Papiermaterial abgeladen, Plötzlich löste sich ein Stück Gipsputz von ca. 1,20 m Länge und etwa 25 cm Breite vom Überhang des Hauses und fiel zur Erde. Ein grösseres Stück Gips durchschlug die Decke des Autos, ein anderes beschädigte die aussenwand desselben. Es ist als Glücksfall zu bezeichnen, daß bei dieser Gelegenheit keine Person zu schaden kamen.
Das Haus N° 20 der Knoblochgasse gehört der Stadt. Es ist dringend erforderlich, daß der noch schadhafte Gipsputz entfernt wird und die alsdann freigelegten Teile des Überhanges neu mit Mörtelputz verputzet werden. Verstärkerungen in Konstrucktion Hinsicht sind nicht erforderlich.
[in fine :] Mitteilung an Abt. I.
V. 35/27 Strasbourg le 7 septembre 27
1. A la Division I
La division soussignée a été informée le 2 crt. par un employé de l’Imprimerie Alsacienne 19. rue Thomann, de l’accident suivant survenu le jour même.
Les employés de la firme ci-dessus étaient en train de décharger du papier d’une camionnette automobile devant l’immeuble municipal rue de l’Ail N° 20. Au cours des travaux un morceau de plâtre d’une longueur de 1,20 m et d’une largeur de 25 cm environ s’étant détaché de la partie de cet immeuble surplombant la rue et venu s’écraser par terre en endommageant la camionnette stationnée devant la maison.
Afin d’éviter d’autres accidents, vous voudrez bien faire examiner d’urgence la partie du bâtiment qui est en encorbellement sur la façade et d’executer de suite les travaux reconnus nécessaires. Des renforcements au point de vue constructif ne semblent pas être nécessaires.
2. A classer



Articles


La ville forme un réseau traversé par des rues parmi lesquelles se repèrent les habitants en leur attribuant des noms. L’urbanisme qui apparaît à Strasbourg notamment par les travaux de l’architecte Blondel (1765) s’occupe bientôt d’inscrire le noms des rues aux maisons puis de numéroter les maisons.
Les auberges sont des bâtiments au rôle particulier puisque les habitants s’y réunissent aussi bien pour leur compte privé que pour les affaires publiques comme des adjudications.
Par sa situation aux frontières linguistiques et par volonté politique, notamment celle de Louis XIV, Strasbourg est devenue une ville où se croisent les langues, ce qui apparaît dans les traductions, que ce soient celles des rues ou des prénoms.


Documents remarquables

Certains actes sont joints en copie à d’autres comme les contrats de mariage ou les testaments aux inventaires après décès. Ces copies sont parfois reliées dans un papier qui peut être plus ou moins luxueux. Les plus simples sont des papiers colorés, des papiers marbrés, d’autres sont gaufrés et peints, les plus remarquables sont signés. Beaucoup sont fabriqués à Augsbourg comme les deux suivants.

Fleurs et fruits en motif décoratif, signés par Georges Christophe Stoy (Me Lichtenberger, AMS, cote 30 not 10, acte n° 229, Inventaire après décès de Jules Roser 16 juillet 1732).
Légende entière : AUGSBURG . BEY . GEORG CHRISTOP STOY . C[um]. P[rivilegium]. S[acræ]. C[æsareæ]. M[ajestatis], soit : A Augsbourg chez Georges Christophe Stoy, avec privilège de Sa Majesté Sacrée l’Empereur.

Lichtenberger 30 not 10, n° 229, Inv. de Jules Roser, 16 juil. 1732

Scène de chasse signée par Simon Heichelé (Me Dinckel, ADBR cote 6 E 41-396, acte n° 840, Inventaire après décès de Jean Frédéric von Zabern, 12 avril 1760)
Légende entière : N° 14 CUM PRIV[ilegium] SAC[ræ] CÆS[areæ] MAI[estatis] SIMON HEICHELE , soit : [modèle] n° 14 avec privilège de Sa Majesté Sacrée l’Empereur, [chez] Simon Heichelé.

Dinckel 396 n° 840, Inv. de Jean Frédéric von Zabern, 12 avril 1760

Le petit séparateur ci-dessous apparaît sur les pages qui présentent les maisons de la vieille ville ; c’est un détail de papier dominoté, annexé à l’inventaire après décès de Marie Cléophée Boch née Langroethiger par-devant Me Jean Lobstein le 8 juillet 1725 (acte n° 356, cote AMS : 31 not 16).



Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.