16, place Saint-Etienne


Place Saint-Etienne n° 16 – VI 120 (Blondel), O 429 puis section 24 parcelle 5 (cadastre)


La maison est celle à pans de bois au milieu de l’image
Façade dont les ouvertures datent de 1899, l’image montre en outre l’avance des étages (avril 2012)

La maison à rez-de-chaussée et deux étages en pans de bois jouxte l’ancienne maison du Directoire de la Noblesse immédiate de la Basse-Alsace (actuel FEC, Foyer de l’Etudiant Catholique). La parcelle est avec sa voisine l’une des plus étendues de l’îlot. Elle comprenait jusqu’en 1710 une maison arrière qui en a été détachée, la parcelle VI 125 qui donne dans la ruelle Saint-Médard. Le grand terrain à l’arrière de la maison (cour, jardin et bâtiments accessoires sur le plan de 1765) est détaché au début du XX° siècle de la parcelle qui passe alors de 7,79 ares à 1,62 are. La description que donne le billet d’estimation de 1736 est particulièrement précise et mentionne les trois niveaux de greniers qu’on voit encore aujourd’hui, celui du bas a un sol en dalles alors que les deux du haut ont un sol en planches. Le sous-sol comprend deux caves voûtées de même largeur mais de longueur inégale.
La maison est successivement occupée par des artisans et des administrateurs (le receveur Hau, l’assesseur des Quinze Güntzer). Au XIX° siècle, elle appartient à un boulanger, à un menuisier puis (1859) à une congrégation religieuse avant de revenir à un particulier (1900).


La maison est celle au milieu de l’image, en partie cachée par le premier toit
(Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)



Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 206 – Cour C

La maison se trouve à gauche du repère (v) sur les dessins établis pour le plan-relief de 1830. Elle a deux portes et une fenêtre au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. Un premier niveau de greniers comprend quatre lucarnes, les deux niveaux supérieurs ont respectivement trois et deux petites lucarnes.
La grande cour C à l’arrière de la maison appartient en totalité à la propriété. On peut voir entre (6) et (7) l’arrière de la façade sur rue : une porte au rez-de-chaussée et deux fenêtres à chaque étage, le tout couvert d’une toiture à tuiles plates. Deux bâtiments latéraux successifs bordent la cour vers l’est entre (7) et (8) : le premier a une façade de la même hauteur que le bâtiment principal, le suivant a un seul étage. L’angle sud-est de la cour est occupé par un petit bâtiment : façade entre (8) et (9), mur latéral entre (9) et (10). Les autres bâtiments qui donnent sur le côté méridional de la cour (10 à 14) dépendent de maisons de la rue des Veaux. Un autre bâtiment accessoire s’ouvre à l’angle sud-ouest de la cour entre (14) et (1). Les murs (1)-(2) séparent vers l’ouest la cour des bâtiments qui donnent sur la rue de la Croix. Les murs (2)-(5) forment l’arrière de l’ancien Directoire de la Noblesse qui s’ouvre sur la place Saint-Etienne. On voit ensuite entre (5) et (6) un dernier bâtiment bas adossé contre le mur du Directoire. Comme le montre le plan, un enclos occupe le coin nord-ouest de la cour. Le plan Blondel permet de conclure qu’il contient un jardin. On constate aussi que le deuxième bâtiment latéral vers l’est n’existait pas encore en 1765.
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 9.

206 Plan (c)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 206, plan
Bâtiment arrière, projet non réalisé (1901, dossier de la Police du Bâtiment)

Propriétaire de l’immeuble, le peintre Charles Schmitt demande en 1899 l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Il charge l’entrepreneur Otto Back d’installer une devanture puis fait poser une enseigne plate sur l’encorbellement. Les aménagements intérieurs sont terminés en mars 1900. Il n’est pas autorisé à transformer le bâtiment arrière qui dépasse de trois mètres l’alignement légal vers la ruelle Saint-Médard. Il fait aménager en 1907 le rez-de-chaussée pour le transformer en débit de boissons. Le rez-de-chaussée sert ensuite de restaurant et le premier étage de bar. Propriétaire du bar, Ferdinand Vasseur fait aménager les combles en 1946 et transférer en 1960 une indemnité de guerre pour construire un hôtel restaurant à la Chapelle-sous-Rougemont (Territoire de Belfort). Le Foyer de l’Etudiant Catholique (F.E.C.) fait ravaler la façade en 1948.


Elévation avant et après transformation en 1899
Plan du rez-de-chaussée après transformation (dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2012

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1672 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Paul Reichard, secrétaire à la Monnaie, et (1621) Cléophée Harnister puis (1637) Jeanne Heuss, veuve de Daniel Richshoffer – luthériens

Marie Madeleine Jund et Agnès Jundt femme (1652) de Marc Harnister, greffier à la Chancellerie, puis (1662) de Raoul Dinckel, docteur en médecine – luthériens

1691 v

Balthasar Hau, receveur, et Marie Catherine Kurtz – luthérien converti

1704 v

Antoine Quinsard, marchand et banquier, et (1690) Anne Marie Gerner – catholique et luthérienne convertie

1707 v

Pierre Violet, traiteur, et (1701) Marguerite Boujon – catholiques

1711 v

Jean Christophe Güntzer, lieutenant d’armée puis assesseur des Quinze, co-seigneur de Plobsheim, et (1698) Marie Dorothée Gretzinger – luthériens convertis, puis (1739) Marie Sibille Wahl

1742 sq. h

Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp, capitaine d’infanterie, directeur des Ponts et Chaussées d’Alsace, et (1743) Louise de Güntzer puis (1777) Anne Catherine Schmitt – catholiques

1787 v

François Frédéric d’Oberkirch, capitaine, et Marie Thérèse Françoise Guillaumette de Xavier – catholiques, pour le compte de
Marie Victoire Pauline d’Arenberg, épouse (1735) Auguste Georges margrave de Bade-Bade – catholiques

1795 v

Joseph Huther, boulanger et (1795) Marguerite Knott

1836 v

Henri Jacques Leinberger, menuisier, et (1800) Marie Madeleine Schweighæuser

1859* v

Congrégation des Filles du divin Rédempteur

1900* v

Charles Schmidt

1921* v

Max Dick, rentier, et Georgette Moulé*

1939* v

Société immobilière Place Saint-Etienne

1943* v

Augustine Louise Rudloff

1949* v

Association catholique d’Enseignement à Ehl Benfeld

(1765, Liste Blondel) VI 120, M. de Clinchamp
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Klinjean, 5 toises, 1 pied et 17 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Leinberger, Jean Jacques, menuisier place St Etienne 16 – maison, sol – 7,95 ares

Locations

1690, Evrard Pierrot, maître de langue française
1700, Garnier, employé à l’accise

Livres des communaux

1562 (Registre D, Zinßbuch D, VII 1446) f° 94-v

Le propriétaire de la maison doit pour le droit d’occuper un terrain dans la partie de la ruelle Saint-Médard appelée Ohlgæsslein un loyer qui figure au registre D puis dans tous les registres ultérieurs. S’y rajoute en 1704 (voir les Préposés au bâtiment) le loyer précaire qui figure au Livre des loyers communaux de 1587.

124 – Item j ß von einem Allmend Inn Ölegäßlin, geben Jacob Rothvelder des Müntzschreÿbers Erben, so an seÿnem huß verbuwen worden.
Jetzo d. Atth von Landersloth
(rub.) Jetz derselb. Jetz 2. ß gesetzt d 8. Febr. 27.
hatt sich lorentz Werner die Zinß so lang angestand. richtig Zuemach. – erbett.
Neü 280.

(traduction) 124 – Item 1 schilling d’un communal dans la ruelle dite Oelegæsslein, dû par les héritiers de Jacques Rothfelder, greffier à la Monnaie pour un terrain surbâti à côté de sa maison
maintenant Atth (?) von Landersloth
le même doit désormais 2 sols, le 8 février 1627
Laurent Werner a promis de régler le loyer resté dû depuis longtemps
nouveau registre f° 280

1587 (Livre des communaux, VII 1450) f° 85

Beÿ Sanct Steffan und vff dem Plan
Adam Mechler der Notarius hatt vor seinem Hauß 35 ½ schu lang, oben ein Vsstoß 3 ½ schu herauß, Vnden ein lehenete Kellerthüer 7 schu lang Vnd 1 schu 9 Zoll herausser, Mehr ein Kellerthüer 2 schu breit undt 1 ½ schu herauß, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Nießen ix ß viii d
[in margine :] Diß Hauß ist Jacob Rottfelders gewesen

(traduction) Sur la place près Saint-Etienne
Adam Mechler, notaire – Sa maison a un encorbellement de 35 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds ½, au rez-de-chaussée une porte de cave inclinée de 7 pieds de long en saillie de 1 pied 9 pouces, encore une porte de cave de 2 pieds de large en saillie de 1 pied ½, fait partie du communal et doit le rester, doit pour la jouissance 9 schilling 8 deniers
[in margine :] Cette maison appartenait autrefois à Jacques Rottfelder

1652-1672 (Registre des communaux, cote VII 1461) f° 280-v

Jetzt H. Paulus Reichardt
H. Hanß Peter Büntels seel. Wittib, Soll gemeiner Statt, Von eingezeüntem Almendt im Ohlgäßel, Jahrs Vf Martini 2 ß d
Altt. d. f. 94
New fol. 240

1654 Von Herren Paul Reichardten empfangen
1657 vom Ihme empf.
1661 V. H. Reicharten für 4 Jahr empf.
1668, 1671

(traduction) Maintenant le Sr Paul Reichard
la veuve de feu le Sr Jean Pierre Büntel doit à la Ville pour un communal dans la ruelle dite Ohlgæssel chaque année à la saint Martin 2 sols
ancien registre D, f° 94
nouveau registre f° 240

1673-1741 (Registre des loyers communaux, cote VII 1465) f° 240-v

H. Paul Reichard, Soll vom eingezogenen Allmend im Ohlgäßel vff Martini 2 ß
St. Zinßb. p. 280
jetzt Herrn Dr. Rudolph Dinckels W. und Jgfr: Maria Magdalena Junthin
jetzt herr Balthasar Haw
jetzt herr Anthonius Guisar
Jetzt Pierre Violet
Jetzt Herr XV. Johann Christoph Güntzer

1674-1703
Er soll ferner von einem Überhang so 35 ½ schuhe lang und 3 ½ sch vom hauß heraus breit, und von zwoen lehnenden Kellerthüren deren einer 7. schuhe 3. zoll lang und i. schuh 9. zoll heraus, die andere aber 6. schuhe 6. zoll lang und i. schuhe 6. zoll heraus, jahrs uff Martini, 9 ß 8 d

1704-1741
Neuzb fol 335
[Plans correspondants, VII 27, N° b. 68, H. XV. H. Johann Christoph Güntzer]

(traduction) le sieur Paul Reichard doit pour un communal dans la ruelle dite Ohlgæssel à la saint Martin 2 sols
Registre de Storck p. 280
maintenant la veuve du Dr Raoul Dinckel et Dlle Marie Madeleine Junth
maintenant le Sr Balthasar Hau
maintenant le Sr Antoine Guisar (Quinsard)
maintenant Pierre Violet
maintenant le Quinze Jean Christophe Güntzer

(traduction) (quittances) 1674-1703
Il doit en outre pour un encorbellement de 35 pieds ½ de long et 3 pieds ½ de large en saillie et pour deux portes de cave inclinées, l’une de 7 pieds 3 pouces de long en saillie de 1 pied 9 pouces, l’autre de 6 pieds 6 pouces de large en saillie de 1 pied 6 pouces, chaque année à la saint Martin 9 sols 8 deniers
(quittances) 1704-1741
nouveau registre f° 335

1741-1802 (Registre des loyers communaux, cote VII 1471) f° 335

alzb. 240-v
H. XV. Joh: Christoph Güntzer soll ferner vom eingezogenem Allmend im Ohlgäßel auf Martini (id est 11. Nov) 2 ß
Ferner von einem Überhang so 35 ½ schuhe lang und 3 ½ schuh vom hauß herauß breit und von 2. Lehnenden Kellerthüren deren eine 7. schuhe 3. Zoll lang und 1. schuh 9. Zoll herauß, die andere aber 6. schuhe 6. Zoll lang und 1. schuhe 6. Zoll herauß, Jhrs auf Martini (id est 11. Nov), 9 ß 8 d

(1741-an 10)
C. 187

jetzt M. de Climchamp Insp. des Ponts et Chaussées
La Margrave Douairiere de Baden
Joseph Huther

Préposés au bâtiment

1704, Préposés au bâtiment (VII 1381)

(f° 48) Dienstags den 3 Junÿ 1704. Monsr. Anthoine Guinsar pt° eines allmendt Zinnßes – Monsieur Anthoine Guinsar, dem handelßmann undt burger alhier, welcher herrn Johann Balthasar Hawen E.E. Großen Rahts gewesenen Beÿsitzers hinterlaßener Wittiben Ihre auff dem Stephans plan gelegene behausung jüngstens abgekaufft, ist angezeigt worden, daß Er über den in das Pfenningthurns Zinnß: buch fol: 240. beschriebenen bodenzinß der 2. ß d. Vermög Allmend: Zinnßbuchs de Anno 1587. fol: 85. Von dem daran befindlichen Überhang und Zwoen Kellerthüren jährlichen 9. ß d, ferner Zuentrichten schuldig seÿe. Welcher Mghh. beditten, daß Ihme dieser Zinnß beÿ dem getroffenen hauß Kauff nicht angezeigt worden wäre, befände sich auch nicht in dem Kauffbrieff, Verspricht jedannoch solchen Zinnß jährlichen Zuentrichten, solchen seinem Kauffbrieff inseriren Zulaßen und seinen regress deßwegen an seiner Verkäufferin Zusuchen.

Mardi 3 juin 1704. Mons. Antoine Guinsar au sujet d’un cens communal – Monsieur Anthoine Guinsar, marchand et bourgeois d’ici, a récemment acheté de la veuve de Jean Balthasar Hau, assesseur au Grand Sénat, la maison sise place Saint-Etienne, on lui a dit qu’il devait non seulement 2 sols de rente foncière inscrite au folio 240 du registre de la Tour aux Deniers mais aussi 9 sols pour un encorbellement et deux portes de cave inscrites au Livre des loyers communaux de 1587. Il fait remarquer à Messieurs du Magistrat qu’il n’a pas été question de ce loyer lors de l’achat de la maison et qu’il ne figure pas non plus à l’acte d’achat, il promet cependant de régler chaque année le loyer si on le porte sur son acte d’achat et qu’on demande les arriérés à la venderesse.

(f° 74) Dienstags den 20. Julÿ 1706. Herr M. Johannes Hermann Diaconus zu St Wilhelm Ca. Herrn Anthonium Guinssar pt° bawens – Ego proponire, Es seÿe Herr M. Johannes Hermann, der Diaconus beÿ der Kirchen zu St Wilhelm heüt frühe umb sechs uhren Zu mir gekommen und angezeigt, welcher gestalten der jenige Tresorier welche in Herrn Anthonÿ Guinssars, des handelsmanns, auff dem Stephans plan, neben dem Ritterhauß liegenden behaußung wohnet, in dem neben der Diaconat behausung sich befindlichen Garten eine Stallung und eine hew: bühne darauff bawen liesse und Würcklicher in deßen auffschlagung begriffen seÿe, aldieweilen um dieses gebäw dieser Gemeiner Statt gehörigen Diaconat behausung sehr schädlich und gefährlich wäre, sintemahlen solches seines Studier: Stuben den tag benehme, auch, wann durch unvorsichtigkeit der Knechte ein fewer darinnen entstünde, nicht allein die Diaconat behausung sondern auch der frawen haußen in diesem engen gäßlein Habende von holtz erbawte häußer in Höchster gefahr stehen, Zumahlen sein gantze Wohnung von dem gestanck des unrahts Von den pferdten angefüllet würde, alß hab Er solches Mghh. hinterbringen wollen. Erk. Soll durch der Statt Lohner und Werckmeister besichtiget und da sich solches also befinden solte, herrn Guinssar dieses gebäw dahin Zu setzen inhibirt werden.

Mardi 20 juillet 1706. Le sieur Jean Hermann diacre de Saint-Guillaume contre le sieur Antoine Guinssar au sujet d’une construction – Je rapporte que le sieur Jean Hermann diacre à l’église Saint-Guillaume est venu me trouver ce matin vers six heures et m’a dit que le trésorier qui habite la maison du sieur Antoine Guinssar place Saint-Etienne à côté du directoire de la noblesse est en train de faire construire dans le jardin à côté de la maison diaconale une écurie surmontée d’un fenil, que ce bâtiment représente un grand préjudice et un grand danger pour la maison diaconale qui appartient à la Ville du fait qu’il intercepte le jour de son bureau et que si le feu prenait à cause de l’imprudence d’un valet non seulement la maison diaconale courrait le plus grand danger mais aussi les maisons de l’Œuvre Notre Dame bâties en bois dans la ruelle étroite, de plus tout son logement sera envahi par la puanteur des déjections des chevaux, c’est pourquoi il a tenu à en infomer Messieurs du magistrat. Décision, le directeur des travaux et les maîtres de chantier devront visiter les lieux et on devra le cas échéant interdire au sieur Guinssar de continuer le bâtiment.

(f° 78) Dienstags den 27. Julÿ 1706. Mr Anthonius Guinssar – Der Statt Lohner und Werckmeister des Zimmerhoffs referiren, daß Sie Mghh. am 20. huius empfangenen befelch Zufolg, sich mit Herrn Anthonio Guinssar, dem handelsmann und burger alhier, in seine auff dem Stephans plan gelegene behaußung, welche Er einem Königl. Tresorier Verlehnt, Verfügt und die Stallung, welche gedachter Tresorier darinnen bawen laßet, darüber Herr Diaconus Hermann sich beschwähret, besichtiget, und nicht finden können, daß dieses gebäw der Diaconat behausung umb gar Viel den tag benehmen, Vielweniger, daß daßelbe dieser Diaconat behausung und anderen in dem Ohl oder Boleÿ gäßlein gelegenen häusern wegen Vorgeschützter fewers: gefahr schädich seÿe, in deme ein Allmend gäßlein sich dar Zwischen befände. Erk. Soll herrn Guinssar durch herrn Lohnern angezeigt werden, daß mann Zwar solche Stallung außzubawen mit der Condition erlauben wolte daß, wann diselbe schädlich oder gefährlich sein würde, Er solche wider Hinweg Zu brechen schuldig sein solle.

Mardi 27 juillet 1706. Sr Antoine Guinssar – Le directeur des travaux et le maître du chantier des charpentiers rapportent que, sur ordre de Messieurs du magistrat en date du 20 courant, ils se sont rendus place Saint-Etienne dans la maison du marchand Antoine Guinssar, bourgeois de cette ville, qui la loue à un trésorier royal, ils ont visité l’écurie que ledit trésorier y fait bâtir et dont se plaint le diacre Herrmann. Il n’ont pas trouvé que ce bâtiment occulterait beaucoup le jour de la maison diaconale, encore moins qu’elle pourrait représenter un danger d’incendie pour cette maison diaconale ni pour d’autres maisons sises dans la ruelle dite Ohlgæsslein ou Boleÿgæsslein puisqu’elles en sont séparées par une ruelle communale. Décision, le directeur des travaux doit informer le sieur Guinssar qu’il est autorisé à terminer cette écurie à condition qu’il la détruise si elle portait préjudice ou représentait un danger.

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)

(f° 198) Freÿtags den 16. Octobris 1711. Herr XV.r Joh: Christoph Güntzer p° Allmendt – Augenschein eingenommen an Herrn XV.r Johann Christoph Güntzers in dem Ohl gäßlein gelegenen Hinderhauß, davon Er die Mawr in eine gerade Linie setzen zu laßen gesinnet ist, dadurch Er dann ein stücklein Von dem Allmend einzäunen Hingegen an dem Eck dieses Gäßleins Von seinem aigenthumb Verliehren würde. Erk. Soll abgemeßen werden.

Vendredi 16 octobre 1711. Le Quinze Jean Christophe Güntzer au sujet du communal – On s’est rendu dans la maison arrière qui donne dans la ruelle dite Ohlgæsslein et qui appartient au Quinze Jean Christophe Güntzer, lequel a l’intention de rectifier son mur pour qu’il soit rectiligne. Il devra pour cela enclore une partie du communal mais par contre céder une partie de son terrain à l’angle de la ruelle. Décision, on devra mesurer le terrain.

1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)

(f° 10) Donnerstags den 4. Februarÿ 1712. Herr XV.r Johann Christoph Güntzer p° allmendts – Wegen den am 16. 8.bris 1711. in dem Ohl Gäßlein an herrn XV.r Johann Christoph Güntzers Garthen Mawr eingenommenen augenscheins, referiren der Statt Werckmeistere, daß Sie die Maur abgemeßen und befunden hätten, daß Wann Herr XV.er Güntzer seinem Vorhaben nach, die an seinem Garthen befindliche in dem Ohlgäßlein stehende Maur abbrechen und in einer gerade Linie setzen laßen würde, Er auff der einen seithen 14. Zoll Vom allmend einziehen, Hingegen auff der andern seithen 14. Zoll Von seinem eigenthumb Verliehren würde, Welches dem gäßlein so in dem eingang sehr eng ist zu guth kommen thäte. Erk. Willfahrt.

Jeudi 4 février 1712. Le Quinze Jean Christophe Güntzer au sujet du communal – Suite à l’inspection du mur du jardin qui donne dans la ruelle dite Ohlgæsslein et qui appartient au Quinze Jean Christophe Güntzer en date du 16 octobre 1711, les chefs de chantier rapportent qu’ils ont mesuré le mur et ont établi que si le Quinze Güntzer réalise son projet en détruisant le mur de son jardin qui donne dans la ruelle et en le reconstruisant en ligne droite, il enclora d’un côté 14 pouces du communal mais perdra de l’autre côté 14 pouces de son terrain, ce qui est avantageux pour la ruelle dont l’entrée est très étroite. Décision, accord.

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)

(f° 206-v°) Montags den 19. Julÿ 1717. Herr XV. Joh: Christoph Güntzer pt° Allmendt Zinnses – Augenschein eingenommen in dem Ohlgäßlein alwo Herr XV.r Johann Christoph Güntzer das an seinem alda ligende Hinterhauß eingezäunte allmend, Welches Vermög Statt Zinnßbuch fol. 240. jährlichen mit 2. ß d verzinsset werden solle, Herrn Mader Greffier beÿ der Marechaussée, deme Er ein theil seines Hinterhaußes Verkaufft hatt, Zu Bezahlen auffbürden wollen, es hatt sich aber ergeben, daß Herrn Maders Hauß in St Medards und nicht in dem Ohlgäßel lige und daß der eingezäunte allmend an Herr XV.r Güntzers hinder Hauß im Ohlgäßel sich befände. Erk. Soll dieser Allmend Zinnß Herrn XV.n Güntzeren zugeschrieben werden.
Ohlgäßlein – Augenschein eingenommen an dem Eckhauß des Ohlgäßleins auff seithen des Clostergäßleins, allwo Peter Fürst der Zimmermann Mghh. einen ligender und einen auffrechten balck in gedachtem Überhang die gantz faul seindt, gewiesen und umb erlaubnus angehalten newe balcken an statt der faulen ein Zu Ziehen. Erk. Bedacht

Lundi 19 juillet 1717. Le Quinze Jean Christophe Güntzer au sujet du cens communal – On s’est rendu dans la ruelle dite Ohlgæsslein où le Quinze Jean Christophe Güntzer a vendu au sieur Mader, greffier de la Maréchaussée une partie de sa maison arrière construite sur un communal enclos qui est chargée de 2 sols de cens d’après le folio 240 du Livre des communaux et prétend lui transmettre le cens, on a cependant constaté que la maison du sieur Mader se trouve dans la ruelle Saint-Médard et non dans celle dite Ohlgæsslein et que le communal enclos pour la maison arrière du Quinze Güntzer se trouve dans la ruelle dite Ohlgæsslein. Décision, ce cens communal doit être inscrit au nom du Quinze Güntzer.
Ohlgæsslein – On a inspecté la maison d’angle de la ruelle dite Ohlgæsslein du côté de la ruelle du Cloître, le charpentier Pierre Fürst a informé Messieurs du magistrat qu’une poutre horizontale et une poutre verticale de son encorbellement étaient entièrement pourries et leur a demandé l’autorisation de les remplacer par des poutres neuves. Décision, délai de réflexion.

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)

(f° 70-v) Dienstags den 2. Maÿ 1769. H. Clinchamp – H. Rathh Müller dem Mmr. noe. H. Clinchamp wird erlaubt einen Kleinen winckel im Kopffgäßel nach der im beÿliegenden plan mit a b gezeichneten flucht zu seinem hauß einzuziehen
(Plan Joint) Kalbsgaß – Kopfgäßel – Oleingäßel – Klostergaßel)

Mardi 2 mai 1769. Le conseiller et maître maçon Müller est autorisé au nom du sieur Clinchamp à ajouter à sa maison un petit terrain triangulaire suivant a-b sur le plan joint
(Plan Joint) Kalbsgaß, rue des Veaux – Kopfgäßel, ruelle Saint-Médard, partie vers la rue des Veaux – Oleingäßel, ruelle Saint-Médard, partie vers la rue Saint-Etienne – Klostergaßel, rue du Cloître ou rue Saint-Etienne)

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)

(f° 69) Dienstags den 16. Junii 1772. Mr Clinchamp Inspecteur des Ponts & Chaussées – Hr. Rathh. Müller der Maurer nôe. Mr Clinchamp Inspecteur des Ponts et Chaussées bittet zu erlauben die Vergremsung eines Creutzstocks an deßen auf dem Stephans Plan gelegener behausung weg zu machen. Erkannt, Willfahrt.

Mardi 16 juin 1772. Le conseiller et maître maçon Müller demande au nom du sieur Clinchamp, inspecteur des Ponts et Chaussées, l’autorisation de grillager une croisée à sa maison place Saint-Etienne. Décision, accord.

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Place St. Etienne

nouveau N° / ancien N° : 8 / 16
Huter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Description de la maison

  • 1703 (billet d’estimation traduit) maison, cour, bâtiment accessoire, jardin, puits et toutes ses dépendances
  • 1735 (billet d’estimation traduit) la maison comprend deux caves voûtées dont l’une a 10 pieds ½ de large et l’autre 19, les deux ont 33 pieds de long, au-dessus se trouve l’entrée et un grand vestibule, à l’arrière la cour et le bûcher ainsi que l’issue dans la ruelle du Cloître, à côté une pièce à poêle, à l’arrière l’écurie et une chambre pour le valet, à droite le petit jardin, la cour, le puits et la buanderie, au premier étage sur la rue une chambre à cheminée, cuisine et vestibule, sur la cour une galerie couverte de dalles en pierre, dans le bâtiment latéral à main gauche un petit vestibule et un poêle à alcôve, au deuxième étage de nouveau un poêle, une chambre à cheminée, cuisine, vestibule, à l’arrière à main gauche dans le bâtiment latéral un petit vestibule, poêle et chambre, par-dessus trois greniers dont l’un dallé où se trouve une chambre à cloison en planches, les deux greniers supérieurs non dallés, le toit est couvert partie de tuiles creuses partie de tuiles plates, le bâtiment latéral arrière a un demi-toit couvert de tuiles plates simples, les greniers ont un sol plancheyé et non dallé, avec toutes les dépendances
  • 1786 (billet d’estimation traduit) la maison comprend dans le bâtiment avant deux caves voûtées, au rez-de-chaussée deux pièces, vers la cour un bureau, une grande cour, bûcher et écurie, au premier étage de la maison avant deux pièces, au deuxième étage du bâtiment avant deux pièces, place pour une cuisine vers la cour aussi deux chambres et au grenier cinq chambres, avec toutes les dépendances

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 153 case 2

Leinberger Jean Jacques menuisier place St Etienne 16

O 429, place St Etienne 16, maison, sol
Contenance : 7,95 ares
Revenu total : 364,14
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 65
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 113 case 2

Leinberger Jean Jacques menuisier
1859 Filles du Divin Redempteur (La congrégation des)
1900 Schmidt, Karl, Maler

O 429, place St Etienne 16, maison, sol
Contenance : 7,95 ares
Revenu total : 364,14
Folio de provenance : (153)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 65
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre allemand, registre 30 p. 13 case 5

Parcelle, section, 24 n° 5 – autrefois O 429
Canton : St Stephansplan N° 16
Désignation : Hf, 2 Whs u NG
Hf, Whs (c.n.a.b)
Contenance : 7,79 / 1,62
Revenu : 4100 – 5700 – 5160
Remarques : Abg. 319
Sp 3, 4
1913 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1943), compte 1085
Schmidt Kart Friderich
1921 Dick Max, rentier et son épouse Georgette née Moulé*
1939 Société immobilière de la Place Saint Etienne
1942 Immobiliengesellschaft Stephansplan
(466)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 1358
Wolff Theobald d. Erben und We.
1930 Rudloff Augustine Louise sans profession / Augustine Luise ohne Gewerbe
(3473)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1949), compte 6436
Association catholique d’Education et d’Enseignement à Ehl Benfeld
(83)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 194 Place St Etienne (p. 286)
(maison n°) 16

Pro: d’Oberkirch, de Molsheim – Noblesse
Loc: S: A: S: Mde la Douairiere, Margrave de Baden – Noblesse

Registres de population

(1795) 7° section, Place Etienne N° 16 (registre 600 MW 7) – légende

Joseph Huther, 28, fournisseur de grains, Fort Vauban, 1784
Marguerite Knott, 21, Sa femme, Strasb
Elisabeth Detter, 20, Servante, id.
Nestor Prieur, 24, commissaire des guerres, Paris, 1792
Mimi Wimpff, 25, Epouse, Stattgard, 1792
Marie Anne Müller, 34, servante, Massevaux, 1793
Jacob Gross, 24, Hautlepied, Bläesenheim, 1793
Nicolas Souvestre, 26, Commissaire des guerres, Belfort, 1791
M. Anne Knott, 30, Epouse, Strasb.
M. Anne Bauer, 28, Servante, Rumersheim, 1786
Georges Bürckel, 33, NEgociant, Fribourg, 1783

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 18)

Place St. Etienne 16 (1869-1990)

L’agent voyer note en 1869 que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné mais que les étages sont en encorbellement. Propriétaire de l’immeuble, le peintre Charles Schmitt demande en 1899 l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Il charge l’entrepreneur Otto Back d’installer une devanture puis fait poser une enseigne plate sur l’encorbellement en saillie de 80 centimètres. Les aménagements intérieurs sont terminés en mars 1900. Il n’est pas autorisé à transformer le bâtiment arrière qui dépasse de trois mètres l’alignement légal vers la ruelle Saint-Médard. Il fait construire en 1907 des toilettes dans la cour et aménager le rez-de-chaussée pour le transformer en débit de boissons. La société Beck et Schmidt est autorisée en 1909 à entreposer de la térébenthine dans la cour. Le rez-de-chaussée sert de restaurant et le premier étage de bar. Propriétaire du bar, Ferdinand Vasseur fait aménager les combles en 1946 et transférer en 1960 une indemnité de guerre pour construire un hôtel restaurant à la Chapelle-sous-Rougemont (Territoire de Belfort). Le Foyer de l’Etudiant Catholique (F.E.C.) fait ravaler la façade en 1948 puis installer un monte-charge en 1955.
Le débit de boissons est exploité par Annie Kœnig (1908), Rose Hammermeier (1909), Mathilde Waag (1909), Frédéric Gartner (1914), Rose Kieffer (1919), Victorine Leuner née Becker (1921, Monaco Dancing), Emilie Kaendler (1922, Monaco Bar), Albert Schnorr (1922), Roger Lemoine (1925, Monaco Bar), Armand Reitz (1927, Monaco Bar), Charles Habermehl (fin en 1938, Monaco), brasserie Perle (1938, Brasserie Saint-Etienne), Ferdinand Vasseur (1938, La Renaissance, bar amériain au premier, puis Monaco Bar), Victorine Koukal née Treib (1944, restaurant au rez-de-chaussée), Julie Catteeuw (1946, Monaco Bar).

Sommaire
    1869 – Les entrepreneurs Petiti et Klotz demandent au nom des Sœurs de Niederbronn l’autorisation de réparer la façade. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné mais que les étages sont en encorbellement.
  • 1895 (avril) – Le maire notifie la supérieure Kienen des Sœurs de la Charité de faire ravaler la façade – La maison est repeinte à l’huile, décembre 1895.
  • 1895 – Le maire notifie la supérieure des Sœurs du Divin rédempteur de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant un volet qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Rappel – Travaux terminés, novembre 1895.
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des Sœurs du Divin rédempteur l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation – Travaux terminés, avril 1896.
  • 1899 – Dossier. Le peintre Schmitt demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 16, place Saint-Etienne.
    1899 (novembre) – L’entrepreneur Otto Back (5, quai Finkmatt) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une devanture – Autorisation – Travaux terminés, novembre
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Beck et Schmidt ont posé sans autorisation une enseigne. Demande de poser une enseigne plate à l’entrée de la ruelle Saint-Médard (sans saillie, exempte de droit) et une autre place Saint-Etienne faisant saillie (soumise à un droit annuel) – Autorisation de poser une enseigne plate sur l’encorbellement en saillie de 80 centimètres.
    1899 (juillet) – Le propriétaire Schmitt expose les transformations qu’il entend faire au rez-de-chaussée – C. Schmidt (demeurant 39, rue de Zurich) est autorisé à faire des transformations intérieures au rez-de-chaussée qui est aligné. Les travaux commencent en septembre, le gros œuvre est terminé en décembre, les transformations sont presque terminées en février 1900. Les peintres et les tapissiers ont fini leur travail. Les transformations ne donnent lieu à aucune objection, mars 1900. Droits versés pour 6 piliers, 2 baies de devanture, 3 portes et 2 stores. – Dessins (façade avant et après travaux, coupe du bâtiment, plans du rez-de-chaussée et des étages avant et après travaux)
    1900 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le débit de boissons satisfait aux prescriptions ministérielles mais que les toilettes ne sont pas encore installées.
  • 1901 – C. Schmidt demande l’autorisation de transformer le bâtiment arrière. Le maire objecte que le bâtiment dépasse de trois mètres l’alignement légal vers la ruelle Saint-Médard – Dossier classé, janvier 1902 – Plan de l’immeuble, dessins
  • 1903 – Les entrepreneurs Beck et Schmidt demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour laver la façade. Le commissaire transmet au maire – Autorisation, travaux terminés, mai
  • 1905 – Xavier Frey demande l’autorisation de poser une enseigne sur l’encorbellement (libellé, Central Schuhsohlerei, Ressemelage du Centre) – Autorisation
  • 1907 (septembre) – C. Schmidt demande l’autorisation de construire des toilettes dans la cour – Le maire demande des pièces supplémentaires – Autorisation – Plan, dessin – Travaux terminés, octobre. La réception finale est ajournée parce que le propriétaire a fait sans autorisation des transformations au rez-de-chaussée
    1907 (novembre) – C. Schmidt demande l’autorisation de faire des travaux intérieurs pour transformer le local en débit de boissons. Il présente ses excuses en alléguant qu’il ne pensait pas devoir solliciter d’autorisation pour supprimer un mur non porteur. Ce n’est que pendant les travaux qu’il est apparu nécessaire de supprimer un mur porteur. – Autorisation – Calcul statique par les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges)
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que la restauratrice Annie Kœnig a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande de poser une lampe au débit Au Couvent Saint-Etienne (Klause zu St Stephan) – Autorisation
  • 1908 – Rapport sur le dépôt de térébenthine, de vernis gras, d’huile de lin et de vernis à l’alcool de Charles Schmidt qui ne satisfait pas aux prescriptions d’après un courrier du commissaire de police. Les marchandises pourront être entreposées sous certaines conditions.
    1909 – Dossier. La société Beck et Schmidt demande l’autorisation d’entreposer 200 litres de térébenthine dans la cour. Les locaux correspondent aux prescriptions impériales de juin 1893. Courrier du commissaire de police d’après lequel fumer est interdit dans le dépôt.
  • 1908 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1909 (mai) – Dossier. Rose Hammermeier demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. La cuisine au deuxième étage a seulement une hauteur de 2,45 au lieu de 2,80 mètres.
    1909 (septembre) – Dossier. Mathilde Waag demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment renvoie à son rapport précédent.
    1909 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que la tenancière a posé sans autorisation une lampe électrique – Mathilde Waag demande l’autorisation (croquis joint). Le locataire principal est Nicolas Weber (66, avenue des Vosges) – Une deuxième lampe est posée – Le maire autorise la veuve Waag à poser une lampe
    1910 (février) – Edgar Waag demande l’autorisation de poser une lampe. La Police du Bâtiment constate qu’une troisième lampe a été posée – Autorisation – Edgar Waag (20, rue des Veaux) paie les droits avec retard
  • 1909 – Le maire notifie C. Schmidt de faire ravaler la façade vers la ruelle Saint-Médard.
  • 1910 – Les peintres Beck et Schmidt (entrepreneurs de Sa Majesté) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage. Le commissaire transmet au maire. – Autorisation
  • 1912 – Rapport sur un incendie dans une pièce. La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire
  • 1913 (novembre) – La société Schmidt et Comment (entrepreneurs de Sa Majesté) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Nouvelle demande en décembre, les travaux ayant pris du retard. Le commissaire transmet au maire. – Accord – Dossier classé en janvier 1914.
  • Commission des logements militaires. 1915. Propriétaire, Schmidt, décorateur. Rien à signaler
  • 1914 – Dossier. Frédéric Gartner demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. La cuisine au deuxième étage a seulement une hauteur de 2,45 au lieu de 2,80 mètres.
    1919 – Dossier. Rose Kieffer demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Même rapport
    1919 – Le sieur Hegenhausser signale que le plancher de la cuisine est endommagé. La Police du Bâtiment constate les faits. Travaux terminés, août 1920.
    1921 – Dossier. Victorine Leuner née Becker demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Même rapport, remarques. La restauratrice demande un délai. Travaux terminés en octobre – Rapport sur les enseignes (enseigne lumineuse perpendiculaire, enseigne sur calicot). Réponse de Willy Leuner (Monaco Dancing) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse, novembre 1921
    1922 (juillet) – Dossier. Emilie Kaendler demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons (Monaco Bar). Pas d’objection
    1922 (septembre) – Albert Schnorr (vins fins et liqueurs en gros, 24, avenue de la Marseillaise) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Monaco Dancing. La Police du Bâtiment n’approuve pas le projet – Dessin (l’enseigne recouvre une grande partie des fenêtres du premier étage)
    1922 (octobre) – Dossier. Albert Schnorr demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Pas d’objection
    1925 – Dossier. Roger Lemoine demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Monaco Bar. Pas d’objection
    Il demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – Maquette
    1927 – Dossier. Armand Reitz (demeurant 6, rue Schwendi) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Monaco Bar. Rapport. Le plancher de la cuisine devra être recouvert de tôle
  • 1930 – La cave est humide. L’enquête n’en détermine pas la cause.
    1932 – Nouvelle plainte sur l’humidité su sous-sol. Les canalisations ne fuient pas. L’humidité se répand plus encore.
  • 1938 – Fiche concernant les inscriptions sur l’encorbellement: Fr. Comment et Ch. Habermehl
    La Police du Bâtiment constate que le peintre en bâtiment F. Comment a posé une inscription sans autorisation. Le propriétaire supprime l’inscription en faisant remarquer qu’elle existait depuis plus de 40 ans.
    Courrier à Charles Habermehl (restaurant Monaco, Brasserie de Sarrebourg). Le destinataire du courrier a quitté les lieux sans rien laisser derrière lui. Les enseignes sont enlevées. Le commissaire de police informe le maire que Charles Habermehl exploite désormais le restaurant Au blaireau (30, quai des Bateliers)
    1938 (décembre) – Charles Kleinknecht (Brasserie et malterie de la Perle) demande l’autorisation de poser une enseigne (Brasserie St Etienne, Perle-Bock) – Autorisation de poser une enseigne sur l’encorbellement.
    1938 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que La Renaissance, american bar, a posé une enseigne plate sans autorisation. J. Vasseur demande l’autorisation de poser une inscription (La Renaissance, Bar amériain, Grill room au 1°) pour six mois au plus – Autorisation de poser une enseigne sur l’encorbellement.
    Plan de situation (1939), plan du rez-de-chaussée et élévation
  • 1941 (décembre) – Ferdinand Eugène Vasseur demande l’autorisation de rouvrir le restaurant sis 16, place Saint-Etienne à partir du 3 janvier 1942. Rapport sur les locaux (la salle de débit a 63,25 mètres carrés, la salle accessoire 31,00 mètres carrés) – Visas jusqu’en avril 1944
    1944 – Victorine Koukal née Treib (demeurant 77-79 rue des Grandes-Arcades) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons – Rapport sur les locaux
  • 1946 – Ferdinand Vasseur demande l’autorisation de poser une enseigne sur l’encorbellement – Dessin (Monaco Bar au 1° étage – Brasserie St. Etienne, Restaurant, Perle-Bock) du Service d’architecture, maquette du maître peintre H. Lang (8, rue du Dragon) – Le peintre dépose une demande – L’enseigne est posée, mai 1946
    Victorine Koukal, locataire, se plaint que Mme Vasseur ne la laisse pas étendre son linge au grenier et que l’écoulement des eaux provenant de la cuisine est défectueux – Louise Rudloff certifie que Victorine Koukal a l’usage par moitié du grenier au-dessus de la buanderie – Dans un deuxième courrier, Victorine Koukal expose qu’elle exploite depuis mars 1944 le restaurant à l’enseigne de la Place Saint-Etienne et Mme Vasseur un bar au premier étage. Des fragments de plafond tombent au rez-de-chaussée
  • 1946 (février) – La Police du Bâtiment constate que Mme Vasseur fait aménager les combles sans autorisation préalable
    Ferdinand Vasseur demande l’autorisation d’aménager le greniers en trois mansardes destinées à l’habitation pour remédier à la crise du logement – Plan – Autorisation
    Coupure de presse qui présente l’initiative personnelle comme un remède à la crise du logement malgré l’administration tâtillonne. Commentaire en marge, le propriétaire du bar américain a fait aménager les combles pour y loger ses entraîneuses.
  • 1946 – Julie Catteeuw (demeurant 15, Chemin Martin au Neudorf) demande l’autorisation d’exploiter le Monaco Bar. Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. Les locaux comprennent une salle de dégustation (2,85 de hauteur au lieu des 3,50 mètres réglementaires), une cuisine et des toilettes.
  • 1948 – Le Cercle catholique (14, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le numéro 16.
    Le Frère Médard, directeur du Foyer de l’Etudiant Catholique, demande l’autorisation de ravaler la façade après avoir consulté la direction des Monuments historiques – Travaux terminés, mai 1948
  • 1955 – Le Frère Médard, directeur du F.E.C. demande l’autorisation d’installer un monte-charge – Dessin et plan – Autorisation – Le monte-fûts est terminé et inscrit au fichier
    1957 – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1960 – Ferdinand Vasseur, demeurant à Arches (Vosges) demande de transférer l’indemnité de sinistre (exploitation d’un bar-restaurant) de la copropriété Vasseur-Freyburger 16, place Saint-Etienne pour construire un hôtel restaurant à la Chapelle-sous-Rougemont (Territoire de Belfort), transfert n° 9938, référence DGA 7.
  • 1978 – Le F.E.C. (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant les numéros 16 et 17. – Le frère Médard directeur sollicite une subvention. Devis par les Artisans du FEC – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La première tranche de travaux est terminée en avril 1980 – Facture, la Ville verse la subvention
    1989 – Nouvelle demande de ravalement – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Stephansplan (I. Rev., K. 8.)

N° 16
Konsumgesch. Volkmann. 0
Beck & Schmidt, Hof-Dek.– u. Baumalermstr. E 1
Bosslern Gen-Agent. 1
Croissant, Gen-Agent. 1
Feuerversicherung Colonia u. Gothaer Lebensversicherungsbank. 1
Fuchs, Agent. 2


Relevé d’actes

Marie Madeleine Jund et sa sœur Agnès Jund femme Dinckel louent la maison au maître de langue française Evrard Pierrot

1690 (5.10.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 673
H. Friderich Wieger VJ Dd und Contractuum Actuarius alß Curator Jgfr. Mariæ Magdalenæ Jundtin und H. Christoph Melchior Sachß J. V. D. alß vogt Fr: Agneß Dünckelin gebohrner Jundtin
in gegensein H. Eberhard Pierrot, deß frantzösischen Sprachmeisters (signe. Everard Pierrot)
entlehnt, Eine behaußung und Gartten allhier ahne St. Stephans Plan einseit neben der Ritterständischen Syndicat behaußung anderseit neben einer behausung uff des frawen hauß gehörig, gelegen vff Sechs Jahr lang Von nächst kommend Weÿnachten angehend – umb einen Jährlich zinß benhandlich 25 Pfund d Straßb.
darbeÿ ferner Verglich. daß H. Entlehner das hauß, weder mit frücht. noch andern sachen in keinen weeg beschweren wiedrig. falls die Verleÿerin dieße Lehenung Zuhalten nicht gebunden sein sollen

Agnès Junt a épousé en premières noces Marc Harnister et en secondes Jean Raoul Dinckel, docteur en médecine. Elle meurt place de la Cathédrale dans la maison du marchand Jean Philippe Bernhard en délaissant six enfants de ses deux mariages. La somme taillable s’élève à 2 505 livres
1704 (29.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 64) n° 587
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿlandt die Wohl Edel, Viel Ehren und Tugendbegabte, Fraw Agnes Dinckelin, gebohrne Juntin, weÿlandt des Wohl Edel Vest und hochgelehrten, Herrn Johann Rudolph Dinckels gewesenen wohlerfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practicj auch vornehmen burgers allhier seeligen, hinterbliebene Fraw wittib nunmehr auch seelige, nach ihrem dienstags den 22.ten Januarÿ dießes jetzt lauffenden Jahres aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 29. Martÿ Anno 1704.
Die Abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu ihren Erben verlaßen wie volgt. 1. S.T. Fraw Mariam Elisabetham Örtelin gebohrne Harnisterin, S.T. Herrn Johann Örtels berühmten Medicinæ Doctoris und Practici, auch nunmahligen wohlbestallt und verordneten Statt Medici Zu Haÿlbronn, Fr. Eheliebstin, der Verstorbenen Frawen seelig in erster Ehe mit weÿl. S.T. Herrn Marco Harnistern, gewesenen wohlmeritirtem Cancelleÿ Verwanthen und burgern allhier erzeigte Fraw tochter, welche und dero Herr Eheliebste dißmahlen nicht hier waren,
2. S.T. Herrn Balthasarem Fridericum Dinckeln, jetzmahlig. wohlbestellten hoch Fürstl. Würtembergischen Fechtmesitern Zu Tübingen, beschehehen bericht so noch allhier verburgert, absens war, vor sich selsbten, 3. S.T. Herrn Johann Daniel Dinckeln, Seidenhändlern und burgern allhier, so in person hierbeÿ erschienen, 4. S.T. Herrn Johann Georg Dinckeln, bierbrauer und burgern allhier welcher ebenmäßig dem Geschäfft selbsten beÿwohnte, 5. S.T. Herr Johann Christoph Dinckeln, den ledigen Knöpffmachern welcher nunmehro Zu Lauffen beÿ Nürnberg sich auffhaltend, und allhier noch verburgert, so abwesend war, deß. erbettener vogt vorgedacht. H. Johann Daniel Dinckel, deß brud. und 6. S.T. Frau Agnes Büchelin gebohrne Dinckelin, S.T. Herrn Philipp Jacob Büchels vornehmen handelsmann und burgers allhier Fraw Eheliebstin welche mit und beneben dero herrn Ehevogt zugegen war, vorstehenden 5. Letztere d. abgeleibt. fr. seelig in letzter Ehe mit eingangs wohledel angezogenen herrn Dre Johann Rudolph Dinckeln ehelich erziehlte Hh. Söhn und Fr Tochter. (…) Alle sechs der in Gott ruhend. Frawen Drin seelig. in d. Zwoen Ehen ehelich erziehlte Herren Sohn und Fran Tochter auch ab intestato Zu gleichen antheilen verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg, vor dem Münster gelegenen herrn Johann Philipp Bernharden, dem handelsmann und alten dreÿern der Statt Stalls allhier Zugehörig. behaußung ist befund. word. wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf d. obern Vord. bühn, In d. obern Vord. Cammer, In d. Wohnstub, Vor d. Wohnstuben
Wÿdemb Welchen die in Gott ruhende Fr. Drin seel. wegen Ihres herrn Söhn undt fr. töchter Letzterer Ehe Von Weÿl. Jgfr. Maria Magdalena Jundin dero Eheleiblich. Schwester seel. ererbt. Nahrung Zeit lebens Wÿdembs weiße genoßen, (…) in dero von H. Stephan Cornelio Saltzmann Not. publico et Academico den 15.ten 7.bris anno 1696. auffgerichteten Testament
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 243, Sa. Frücht. 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 216, Sa. Guldener Ring 61, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 612, Sa. Gülth von liegenden güthern 87, Sa. Schulden 1490, Summa summarum et Conclusio finalis Inventarÿ 2732 lb – Stall Summ 2505. lb

Marie Madeleine Jund et sa sœur Agnès Jund veuve Dinckel vendent pour 1 050 livres la maison à Balthasar Hau et à Marie Catherine Kurtz

1691 (14.7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 726
Jgf. Maria Magdalena Jundtin mit beÿstand H. Friderich Wiegers V.J. Ddj und Contractuum Actuatÿ Ihres Curatoris und fr. Agnes Dünckelin gebohrne Jundin wittib mit beÿstand H. Christoph Melchior Sachßen V.J. D. Ihres Vogts
in gegensein H. Balthasar Haw Beed. Rechten Licentiaten und E.E. großen Rhats Allhier beÿsitzers und fr. Mariæ Catharinæ gebohrner Kurtzin (si lat. Balthasar Hau – unterzeichnet, Maria Catharina hawen)
Eine Vorder und Hinderhauß, Hoff, Hoffstatt, Gartten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier an St. Stephans plan, einseit neben dem Ritterständischen Syndicat hauß, zum theil und Zum theil neben Johann Knobloch dem Kiefer, and.seit zum theil neben einer behaußung der fabric deß Münsters gehörig Zum theil einem Allmend Gäßlein, hind. mit dem Gardten Zum theil auff Weÿl. Hannß Durchdenbach deß Kachlers Seel. wittib und zum theil auff Weÿl. Sebastian Goldbach Adel. Schaffers seel. Erben stoßend gelegen, auff welche auch das hinder häußel, nebens Zustoßet, hinden aber einen Außgang in den schlupff in die Kalbß Gaß hat, für gantz ledig und eÿgen außer 2. ß so mann der Statt Straßburg Pfenningthurn Zu reichen schuldig – geschehen umb 1050 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Herrn Johann Christoph Güntzers fünffzeheners, alß nun mahligen proprietarÿ hie Vorbem. an St. Stephans Plan ligend. Haußes (quittung), den 28. junÿ 1714

Jean Balthasar Hau, natif de Kempten en Allgäu, devient bourgeois. Il figure sur la liste des convertis de 1700 transmise par le marquis d’Huxelles.
1690, 3° Livre de bourgeoisie f° 1056
H: Balthasar Haw Lic: Jur: Von Kempten in dem Algeÿ gelegen gebürtig, weÿl. H: Joh: Hawen geweßenen geheimen Raths V. Statt Rechners daselbst hinterl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich p. 2. goldR. 16 ß. so er bereits erlegt wird Zu E.E. Zunfft der Gerber dienen Jur: d. 14. Aug: 1690

Balthasar Hau et Marie Catherine Kurtz hypothèquent la maison au profit de Jules Reichelt, professeur de mathématiques à l’Université

1699 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 405-v
Herr Balthasar Hau, E.E. großen Raths alter beÿsitzer Und Fr. Maria Catharina geb. Kurtzin ([unterzeichnet] Balthaßar Haw)
in gegensein Herrn Julÿ Reichelts, Mathem. Professoris, schuldig seÿen, 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung, hoff, Gartten, hind. hauß, sambt allen deren Gebaüen, Recht. Und Zugehördt. allhier an St Stephans plan, es. neben der Ritterschafftlichen Cancelleÿ hauß, anderseit einer behaußung der fabric deß Münsters gehörig, hind. einen außgang in d. Schlupff geg. der Kalbsgaß habend, geleg., darvon gehend jährlich 2 ß allmend zinß gemeiner Statt Pfenningth.

Balthasar Hau loue un appartement dans sa maison au Sieur Garnier, préposé de l’umgelt

1700 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 305
le Sieur Balthasar Hau Licencié és Droit et Adsesseur du grand Senat de la ville
Bail au Sr du Plessy Faisant pour le Sieur Garnier à l’Umbgeldt et Manant de cette ville
dans la Maison de sa demeure, Scize à la place de St. Estienne joignante la Maison de la Noblesse de la basse Alsace, les Appartements et Commodités Suiuantes, Sçavoir le premier Etage entier, composé de vestibule, cuisine, poële et chambre, et un poële sur L’aile qui donne sur la cour, excepté la chambre qui est contigüe au poële sur laditte aile, laquelle ledit Sr Hau se reserve pour y serrer ses meubles et qui communiquera par un Escalier de la Chambre du Rez de chaussée sans estre obligé de passer par le poële cy dessus. Plus le second Estage entier, à la reserve du petit poële, qu’occupe à présent le Sr de L’au, Item un grenier au dessus dudit second Estage, une partie de la cave separée qui donne sur la rüe, et l’entrée en bas au dessus de la cave pour remiser ou pour y mettre du bois, avec l’Ecurie en cas que Messieurs de ville n’y logeront point, Ce présent bail fait pour trois années consécutives à commencer à la St. Jean de l’année courrante pour 250 livres tournois faisant 62 livres 10 schillings de Strasbourg – Les parties sont tombés d’accord 1) que ledit Sr Bailleur s’oblige de faire construire une cheminée double pour la chambre du premier et celle du second Estage à la françoise, plus de faire planchayer les dittes deux Chambres et faire plâtrer celle du premier Estage, tout à ses frais, à condition pourtant qe ledt. Sr du Plessy en fera les advances necessaires qui seront deduittes sur les Loyers

Inventaire après le décès de l’avocat et greffier de l’accise Balthasar Hau, mort sans enfant. La veuve prétend déroger aux statuts matrimoniaux de Strasbourg parce qu’elle s’est mariée avec le défunt à Wangen près de Lindau. L’actif se monte à 432 livres, après déduction du passif à 139 livres

1703 (7. 7.bre), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 392
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der wohl Ehren Veste, Rechtsgelehrte, fürsichtig und weiße Herr Balthasar Haw, J.U.L. E.E. großen Rhats alter beisitzer auch burger und geweßener allhiesiger Accis schreiber nunmehr seel. nach seinem den 16. Julÿ obstehenden 1703. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Ehrengeachten, fürsichtig und weisen herren Joh: Georg Langenbach Rothgerber v. Lederbereiter auch E.E. Kleinen Rhats jetzmahligen biersieders, als im Nahmen des abgeleibten Herrn seel. nachgelaßener 4. Geschwistrigen und allhier ohnverburgerten frembden Erben, aus wohlermeltem Rhats mittel hierzu Insonderheit deputirten herrens fleißig inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren v. tugendreiche Fr. Mariam Catharinam gebohrne Kurtzin die hinterbliebene wittib beÿständlich des Wohl Ehren Vesten hochwohl gelehrten, fürsichtig und weißen Herrn Niclaus Adams J.U.Lt. v. E.E. großen Rhats allhier jetzmahlig. wohlverdienten Assessoris als dero geordnet und geschworenen Vogts – so beschreibung in der Königlichen freÿen St. St. freÿtags den 7. 7.br A° 1703.

Pro Nota. Es berichtete die fr. Wittib daß der Verstorbene Herr seel. annoch Zween brüder und Zwo Schwestern in seiner heummath lebens hinterlaßen haben welche, weilen Sie beede Kleine Kinder mit einander erzeügt, nach hiesigem recht, deßen nechste erben wären, weßhalben auch Eingangs ermelter Herr Deputatus von E.E. Kleinen Rhats in dero Nahmen abgeordnet worden, Alldieweilen aber die meist Vorhandenen Nahrung, sonderlich auch das jenige so beÿ erkauff: und reparirung hernach beschriebener behaußung angewendet worden, Sie in die Ee gebracht, und deßhalben Ihro eÿgenthümblich gehörig seÿe, Wie Sie solches schrifftlichen Zuerweißen gedencket, auch über daß Zu Wangen beÿ Lindaw allwo Sie beede einander geheürathet und eine Zeitlang häußlichen gewohnet, der gebrauch v. rechtens daß das letztlebende Eegatt, des zu erstlebenden sambtlich verlaßendes Vermögen in Erbs weiß eÿgenthümblich behält, als prætendire Sie dahero von gegenwärtiger Verlassenschafft die eintzige rechtsmäßige respective Erbin und besitzerin Zusein, will auch falls obangeregte des Verstorbenen Geschwistrige sich hienkünfftig entweder selbsten od. durch Ihren H. Depuatum dießes Erbs anmaßen wolten, all darwieder gedewliche Rechts v. hilffs mittel sich bestens reservirt v. vorbehalten haben. Welches hier zu annectiren von Ihro und Ihrem H. Vogt befohlen worden.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Stephans plan gelegenen in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen deßhalben hernach beschriebenen behaußung, sich volgendermaßen befunden
In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der obern Cammer, In der Kuchen, In der officiers stub, Im Keller, Im undern Haußöhren
(f° 8) Eÿgenthumb ane Einer behaußung. Eine vorder und hinderbehaußung hoff, hoffstatt, Gartten mit allen deren vbrigen gebauen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ane Sr Stephans plahn einseit neben dem Ritterständigen Syndicat hauß zum theil und theils neben Johann Knobloch dem Kieffer anderseith Zum theil neben einer behaußung der fabric des Münsters gehörig, Und theils einem Allmendt gäßlein, hinden mit dem Garthen Zum theil auff hannß durchdenbach des Kachhlers seel. wittib und zum theil auff weÿland herren Sebastian Goldbach adelichen Schaffners seel. Erben stoßend gelegen, auff welche auch des hinderhauslein nebens Zu Ziehet, hinden aber einen außgang in den Schlupff in due Kalbsgaß hat, davon gibt mann Erstlich Jährlichen 2. ß d Allmend Zinnß der Statt Straßburg Pfenningthurn, It. 12. lb 10 ß d Zinnß à 6 pC° gerechnet, E.E. Zunfft Zum Spiegel allhier, Jahrs auff Michaelis lößig in hauptguth mit 250. lb, It. 15. lb Zinnß auch à 5 p.Ct° frawen Einbetha Jundin welcher Zinnß quartaliter bezalt wurd, stehet in Cap. widerkunfftig mit 300. lb, ferner 12. lb 10. ß Zinnß ebenfalls zu 5 pC° gerechnet frawen Agnethæ Dinckelin gebohrner Jundin welcher Zinnß auch Viertel Jahrs weiß abgeführt werden muß, in Haubtguth ablößig mit 250. lb, So dann 7. lb 10. ß d à 5. pC° gerechneten Zinnßes herrn Julio Reichelten Math. Prof. Publ. v. vornehme burgern allhier Jahrs auff den 3. Augusti ist in Cap. ablößig mit 150. lb. Sonsten gegen männiglich freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch die allhiesig geschworne Werckmeistere, vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher schrifftlichen abschatzung de dato den 10. 7.bris A° 170. æstimirt worden pro 1200. lb. Wann nun vorstehende darauff hafftende passiv Capitalia davon abgezogen werden, so alhne dem Allmend Zinnß gemeiner Statt gehörig, sammenthafft ertragen 950. lb, So verbleibt an nechst befindlichem anschlag allhier allein annoch auß zu werffen vbrig nemblich 250. lb. Uber angeregte behausung besagt neben einem gantzen fascicul alten perg. Kauff. wehr v. tauschbrieffen, auch lahr andere schrifftlichen bericht, insonderheit i. teutscher perg. Kauffbrieff in allhiesiger C.C. Stuben under dero anhangenden Kleinen Insiegel gefertiget de dato 14. 7.be A° 1691. weiset welcher gestalten der abgeleibte seel. slcohe behaußung eÿgenthümblichen ane sich erhandelt.
– Abschatzung den 10. tag 7.bris: ao: 1703 / Weÿlandt des Ehrhafften undt bescheidenen herrn Rathh. Baltasar hau Seel. hinderlaßen Fr. Wittib ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem Thomas blahn gelegen, einseits Neben einer behausung Zum frauen hauß gehörig, anderseits Neben dem Ritterhauß, hinden auff hannß Jacob Hägele Schloßer stoßendt Welche behausung, hoff, Nebens gebau, garten und bronnen sambt aller gerechtig keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werkhleüthe sich in der besichtigung befunden und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Zweÿtausendt undt vier Hundert Gulden. bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohrene Werckhleüte [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Johann Jacob osterrieth Werck Meister des Zimmer hoffs
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 98, Sa. Silbers 39, Sa. Guldener Ring 20, Sa. baarschafft 24, Sa. Eÿg. ane i. behaußung 250, Summa summarum 432 lb – Schulden 293 lb Nach deren Abzug 139 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 92. lb

La veuve de Balthasar Hau vend pour 1 650 livres la maison au marchand Antoine Quinsard

1704 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 166-v
(1650) Dame Marie Catherine Kurtz veufe de Feu Sr Balthasar Hau L.tié ès droits et senateur de cette ville assistée de Mr Nicolas Adam Assesseur du College de Mrs les vingt un Magistrat de cette ville son Curateur (signe) Maria Catharina Hawin
au Sr Antoine Quinssard marchand
une maison composée de deux corps de logis l’un sur le deuant l’autre sur le derriere auec sa cour place jardin au milieu toutes ses dependances et appartenances sçize icy sur sa place St Etienne tenant d’un côté à la maison ou loge Le Syndic de la Noblesse en partie et en partie a Jean Knobloch tonnelier de l’autre côté à une maison appartenante à la maison notre Dame d’icy en partie et en partie aux héritiers de feu Sebastien Goldbach Notaire abou. par derrière aux dts. heritiers ayant une sortie dans la ruë nommée Kalbgass, laquelle maison et chargée d’une rente de deux schillings enuers le Pfenningthurn d’icy par an – chargée de 550, 250, 150 liures en capital, pour 700 liures pfening

Antoine Quinsard vend pour 2250 livres la maison au traiteur Pierre Violet qui quitte sa maison rue du Dôme

1707 (24. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 785-v
(2250) Antoine Quinsard marchand
à Pierre Violet traitteur
une maison Composée de deux Corps de Logis l’un sur le deuant et l’autre sur le derriere auec sa Cour plaçe jardin au milieu toutes ses dependançes et appartenances scize icy sur la place St Etienne, d’un côté à La maison ou loge Le Syndic de La Noblesse en partie et en partie à Jean Knobloch tonnelier, d’autre à une maison appartenante à La Fabrique Notre Dame et en partie aux héritiers de feu Sébastien Goldbach Not: par derrière aux dts. héritiers ayant une sortie dans la rue nommée Kalbsgass, laquelle est chargée d’une rente d’onze schillings 8 pfennings enuers Le Pfenningthurn – chargée de 550, 250, 150 en capital, pour 1350 liures pfenning

Le traiteur parisien Pierre Violet devient bourgeois en 1700. Il épouse l’année suivante Marguerite Boujon de Kehl qui devient à son tour bourgeoise.
1700, 3° Livre de bourgeoisie f° 1227
Pierre Violet der Traitteur Von Paris Weÿl. Claude Violet gew. Rotisseur hinterl. sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden Vnd wird beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. d. 2. Xbris 1700.

1701, 4° Livre de bourgeoisie f° 734
Margaretha Bouchon Von Kehl, Weÿl. Lorentz Bouchon Von Kehl hint. tochter empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann Pierre Violet p. 2. goldR. V. 16. ß. beÿ der Cantzleÿ erlegt, wird beÿ EE Zunfft der Freÿburg. dien. Prom 17. dito [Xbr:] 1701.

Contrat de mariage
1701 (5.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Pierre Violet marchand traitteur en lad. ville fils feu Anselme Violet en son uiuant maistre roticeur a Paris et Claudine Dinan sa femme ses pere et mere majeur d’aage d’une part
Et Margueritte Colatine veufue de feu Laurants Poujon dit Lagneau en son uiuant marchand de vin au fort de Keell stipulante pour Margueritte poujon Fille dud. deffunt Poujon et de lad. Colatine (signé) Pierre violet, marg colatine bougont

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 127)
Die 16 Mensis augusti Anni 1701. (…) in facie s.tæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt Ingenus adolescens Petrus Violet hospitis filius Anselmi Violet et Claudiæ Dinant ex Diœcesis Parisiensi oriundus et Margarethæ Bouion filia Laurentÿ Bouion et Margarethæ Colatin ex prochia Kielensi (signé) p. violet, Marguerite bougont (i 88)

La femme de Pierre Violet fait dresser un inventaire de biens à cause des dettes dont son mari est chargé

1710 (26.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Petro Violet dem Geweßenen frantzösischen Traitteur und frauen Margarethæ Poujon beeden Eheleüthen und burgern, alhier zuständig, Welche auf freundliches Ansuch. erfordern, und begehren Ihro der Ehefrawen die sich vmb des Ehemanns gemachter Schuld. willen, deß wegen täglichen Executiones sich ein find. bevögtigen laßen, umb gehöriger orthen Ihr leiblichen beneficium zuergreiffen, mit beÿstand herrn Johann Frantz Klingenfußen Schuemachers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers ihres Geschwornen Curatoris ad Lites inventirt – Actum Straßburg in fernerer Gegenwarth des wohl Ehrenvesten Großachtbahren und Weißen herrn Johann Kirweilers E:E: kleinen Raths Wohlverdienten beÿsitzers und auß deßen mittel Wegen des Ehemanns bezeügter wid.spenstigkeit hierzu Insonderheit abgeordneten Herrn Deputati, dienstags den 26. Aug: 1710

In einer alhie Zu Straßburg In der Kalbsgaßen Im Creützgäßel gelegene und in dieße nahrung gehörige behausung Ist befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer behausung. Item ein Vorder: und i. hinderhauß
Item ein vorder: und i. hinderhauß mit allen ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehördt. und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg auff dem Stephans Plan, einseit neben dem Ritterhaus Zum theil, und Zum theil neben Johann Knobloch dem Küffer anderseit neben einer behaußung der Fabric des frawen wercks Zuständig Zum theil, und Zum theil neben weÿl. herrn Sebastian Goldbachs Notarÿ Erben, hinden auffbesagte Goldbachische Erben stoßend, aber es auch einen auß gang inn die Kalbs gaß hat. Davon Gehen Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 11 ß 8. d. Zinß, Ferner 15. lb Weÿl. Herrn Johann Junden Geweßenen handelßmanns seel. Erben ablößig in Capital mit 300. lb, Item 12. lb 10. ß H. Johann Daniel Dinckel, dem Paßmentirer in Capital ablößig mit 250. lb, Item 12. lb 10. ß E.E. Zunfft der Spiegel In Capital ablößig mit 250. lb, Item 7. lb 10. ß gelts Herrn Julio Reichelt Professori Math: allhier ablößig in Capital mit 150. lb. Item 32. lb 10. ß geltd Messr. Claude Gouchon et Louis le Blanc marchands associés alhier Zu Straßburg, in Capital ablößig mit 650. lb, Sonsten freÿ ledig und eig., über obige beschwerd. annoch angeschlag. wie solche den 24° 10.bris 1707. erkaufft worden pro 650. lb. Über hievor geschriebene behaußung besagt ein frantzösisch geschriebene Perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg Anhang. Cancelleÿ Contractstuben Insigel Verwahrt und datirt den 24.ten Xbris 1707.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen Unverändert Guth, Sa. der Schuld 125, Sa. der Ergäntzung 187, Summa summarum 312 lb
Die Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 308, Sa. Wein und Vaß 363, Sa. Silbers 31, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 650, Summa summarum1355 lb – Sa. der Schulden 3142 lb – Mehr Schulden als Nahrung 1786 lb
Eheberedungs Copeÿ, auß dem frantzösisch. Ins teütsche getrewlich übersetzt – erschienen Peter Violet der Gastgeber, weÿl. Anshelm Violets Geweßenen Gratkochs Zu Paris in Franckreich ehelicher Sohn Ane einem So dann Jungfraw Margareth Poujon, weÿland H. Lorentz Poujons sonst. Agneau genandt, gewesenen weinhändlers in der Vestung Keel nachgelaßene dochter mit beÿstand H. Lucæ Hacqueville Schaffners zur Roth. Kirch. andern theils – so beschehen Zu Straßburg, den 5.ten augusti Anno: 1701, Bidier Dutil, Notarius [jointe une expédition en français]

Inventaire des biens de Pierre Violet emprisonné pour mauvaise conduite. L’inventaire est dressé dans la maison Fajard rue du Dôme (parcelle V 91)

1711 (22. 7.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 28)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Peter Violet dem geweßenen frantzösisch. Traitteur der nunmehre schlechten conduite halben im Gefängnuß alhier sich befindet, und frawen Margarethæ Goujon deßen Eheweib eigenthümlich zuständig, Welche auß Ursachen Sie die Ehefrau Vor Vngefehr einen Jahr befürchtenden starcken Schuldenlasts halben sich bevögtigen, und beÿ E.E. Kleinen rath umb das beneficium Cessionis Vel abstentionis Anruffen, selbiges aber nicht erhalten, sondern ad solutionem Debitorum pro rato condemnirt worden, In ansehung aber daß damahls auffgerichtete Inventarium durch des Ehemanns falsches aügen und zeigen vnrichtig, undt dahero vor E.E Großen Rath vor Null Erkandt, mithin ein anderes und beßeres Zuverfertig. befohlen, umb soviel mehr weilen die Ehefraw des Manns, mit ihro geführten üblen lebens halben, und daß er Von Gn: Obrigkeit relegirt word. Separationem bonorum zu begehren umb sich in ihrem elenden Krancken Zustand Zu soulagiren höchstens necessität, auff begehren der Ehefrawen mit beÿstand H. Johann Frantz Klingelfußen E.E. großen Raths alten beÿsitzers ihres Vogts consesnu hochgedachts EE : Großen Raths – Actum Straßburg den 22.ten 7.bris 1711

In einer Kammer in einer behaußung in der Münstergaßen, so Mr Fajard dem goldschmidt zuständig ist befund. worden, wie Volgt
Series Hujus Inventarÿ, der Ehefrauen Unverändert Guth, Sa. der Schulden 125, Sa. der Ergäntzung 187, Summa summarum 312 lb
Das Theilbahre Vermögen, Sa. haußraths 275, Sa. Silbers 42, Sa. Schulden 634, Summa summarum 952 lb – Sa. der Schulden 1291 lb – Vbertreffen also die Passiva die gantze Theilbahre Activ Nahrung, vmb 360 lb

Peu de temps auparavant, Pierre Violet a vendu sa maison en deux parties : la maison arrière qui donne dans la ruelle Saint-Médard au notaire royal Jean Joseph humbourg (parcelle VI 135) et la grande maison avec son jardin pour 1 875 livres à Jean Christophe Güntzer

1711 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 377
(1875) Pierre Violet tailleur assisté du Sr Jean Beck ancien senateur
à Mr Jean Christophe Guntzer assesseur du college de Mess. les Quinze
sa maison avec sa place cour jardin tous ses droits appartenances et dépendances scitée icy sur la place St. Etienne, d’un côté à la maison destinée pour l’assemblée de la Noblesse d’icy autre une maison appartenant à la Fabrique Notre Dame parderrière au Sr Humbourg Not. Royal, de laquelle maison ensemble celle de derrière on paye annuellement une rente foncière de 11 ß 8 d – chargée de 1200, 1000, 1000, 600, 1500 livres tournois en capital, moyennant 2200 livres tournois

Inventaire après le décès de Marie Dorothée Gretzinger femme du Quinze Jean Christophe Güntzer. Elle délaisse cinq enfants. L’actif de la succession s’élève à 2 156 livres, les dettes à 11 807 livres, de sorte que l’excédent du passif est de 9 651 livres – Autres actes Jean Christophe Güntzer

1736 (6.7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die hoch Edle undt hoch tugendbegabte Fraw Maria Dorothea Güntzerin gebohrne Gretzingerin, des Hoch Edel Vest Fromb Fürsichtig und Hochweißen Herrn Johann Christoph Güntzers Hochmeritirten XV.ers des beständig. Regiments alhier geweßene fraw Eheliebste, nach ihrem den 17. Julÿ des längst verstrichenen 1724.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen welche auff erford. des hoch Edlen, Vesten und hochgelehrten Herrn Renati Pauli Josephi Pins, löbl. Statt Straßburg wohlverordneten Cancelleÿ Verwanthen, Zuvorderst in qualität als Mandatarius Herrn Johann Christoph und Herrn Joh: Claudÿ Güntzer beed. officiers in Königl. frantzösischen diensten, So dann alß geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Johannæ Franciscæ, Jungfrauen Mariæ Eleonoræ und Jungfrauen Mariæ Ludovicæ Theresiæ Güntzerin der Abgeleibten frauen seel. mit vor hochedel ernandten Ihrem hinterbliebenen wittwer ehelich erzeugter Herrn Söhne und Jungfrauen döchter und ab intestato verlaßener Erben – So beschehen Mitwochs den 6.ten Septembris Anno 1734.
Eheberedungs Copeÿ

(f° 2) Bericht wegen des Herrn wittwers unveränderter Nahrung. (…) Es hat aber iederzeit vorgeschützet, daß die Documenta darüber verlegt oder gar verlohren und wären die meisten bevorab das dorff Plobsheim cum appertinentÿs noch in Process begriffen, benebens andern eingeordneten Ursachen welche dann die beschreibung oberwehnter Nahrung verhindert, endlichen aber und zwar dem 24.sten octobris nechsthin, hat derselbe schrifftlich die erklärung gethan, daß Waß vordrist das dorff Plobsheim (…) so gebühren demselben daran Zweÿ Neündte theil (…), Ferner ein dritter theil vor ungetheilt von und ane der so genandten Carthauß Mühl außerhalb der statt Straßburg, doch ohnfern derselben gleichfalls mit allen rechten zugehörd. und Gerechtigkeit selbst aber ebener maßen nich angeschlagen laßen, Und dann dreÿ Vierdte theil ane dem Güntzerischen lehen (…)
(f° 3) In einer alhie zu Straßburg auff dem Stephans Plan gelegener und in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung Ist befunden word. wie folgt
Hültzenwerck. Vff der bühnen, In der Cammer A (…)
Eigenthumb ane einer behaußung. (T.) Item eine behaußung, hoff, Hoffstatt und bronnen, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg auff dem Stephans Plan einseit neben dem hochadel. Ritterhauß, and.s. einer behaußung zum Frauen Werck alhier gehörig, hinden uff Herrn Lic: Dautel Policeÿ Actuarium stoßend. Davon gehen Jährlichen 25. lb. d. Zinß à 5. p. Cto dem closter Zu der Reweren alhier ablößig in Capital mit 500. lb. Item 12. lb 10. ß E.E. Zunfft Zum Spiegel Ist in Hauptguth abzulößen mit 250. lb, Und dann 12. lb. 10. ß fraun Doctorin Silberradin, gebohrner Binderin, Wittib, ablößig in Capital mit 250. lb. Thun vorstehende beschwerden Zusammen 1000 lb. Dargegen ist obangeregte behausung durch die Geschwornen Werckmeister alhier, vermög dero außgestellten Scheins vom 5. Septembris 1735. æstimirt und Angeschlagen worden pro 2500. lb. Conferendo Verbleibt ane dießem anschlag noch Per rest alhier außzuwerffen 1500. lb. Dieße behaußung ist in Anno 1711. von Sr Pierre Violet erhandelt und in allhißiger Cancelleÿ Contractstuben den 4. Julÿ dicti Anni, verschrieben Zubefinden, der Außgefertigte Kauffbrieff aber hat sich beÿ gegenwärtiger Inventur nicht befund. sondern entwed. verlegt oder verlohren worden.
– Abschatzung dem 5 Septem: 1735. Auff begehren deß Großachtbahren und Wohlweißen herr XV. Johann Christoff gintzer, ist eine behaußung allhier in der statt straßburg auf dem Stëffanns blann gelegen, einseits neben dem hoch Adëlichen ritter hauß, anderseits neben Einem stiffts hauß, so Zum frauen hauß gehörig, hinten auff H. Licentiat Doté stoßent, welche behaußung Zweÿ gewölte Këller, der eine 10 ½ sch: breit der andere aber 19 schu, und seind beÿte Këller in der länge 33 sch. oben darüber befindet sich die einfahrt, sambt einem großen haußehren hinten daran der hoff und holtz schopff, worunter die außfahrt in daß Closter gäßlein gehet, neben daran ein Cimmer mit einem Offen, hinten dran der stall, und Kammer, Vor dem Knëcht, rechter hand daß gärtlein, der hoff bronnen und büch Küchen, oben darüber im Ersten stock gegen der gaßen, ein stuben Kamin Kammer, küchen und haußehren gegen dem hoff ein altonen mit steineren blatten belegt, im seiten gebäu lincker hand ein klein haußehren und stuben mit einem allkoff, im 2.ten stock wiedrum ein stuben, Kamin Kammer, Küchen, haußehren, hinten daran lincker hand im seiten gebäu ein Klein haußehren, stuben und Kammer, ober darüber treÿ biennen, die eine besetzt worinnen eine Kammer mit dielen zugeschlagen, die obere Zweÿ aber un besetzt, daß tach Zum theil mit holl und breid Zieglen belegt, daß hintere seiten gebaü mit einem halben tach mit einfachen breid Zieglen belegt die bienen aber mit dielen und nicht besetzt, sambt aller gerëchtigkeit, wie solches durch der statt straßburg geschwornen Wërckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vünff Tausend Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Maurhoffs.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des H Wittwers unverändert Guth, vide hievormen fol. 2.
der Erben unveränderte Vermögen, Sa. Haußraths 195, Sa. der wahren 41, Sa. des Silbers 33, Sa. der guldenen ring 283, Sa. der Schuld 450, Summarische Ergäntzung 1901, Summa summarum 2904 lb
Die Theilbare Verlassenschafft betreffend Sa. haußraths 498, Sa. Viehes 52, Sa. lähren Vaß 23, Sa. Silbers 75, Sa. Guldenen ring 16, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1500, Summa summarum 2156 lb – Schulden 11 807 lb, Übertreffen also die Theilbar Passiva die theilbare vorher Inventirte Activ-Nahrung umb 9651 lb

La maison appartient par indivis aux enfants Güntzer dont le seul qui se mariera, Louise qui épouse en 1743 Abraham Frot de Clinchamp

1743 (15.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 995)
Contrat de mariage – Monsieur Abraham Frot de Clinchamp Premier sous lieutenant des cadets gentilhommes de Perpignann ancien Capitaine au régiment de Bretagne infanterie, Ingénieur du Roy de La Province et frontierre de Champagne, fils de feus Jean Baptiste Frot de Clinchamp et Jeanne Oger ses Pere et mere natif de St Pierre de Monfort dioceze du mans
Et Demoiselle Louise de Güntzer fille majeure de Monsieur Jean Christophe De Güntzer L’un des assesseurs de La Chambre des Quinze du Magistrat de Strasbourg et Seigneur de Blobsheim et et de feue Dame Marie Dorothée de Gretzingerine ses pere et mere (…) de la part de Lad. Demoiselle de Güntzer De Monsieur son Pere et de Monsieur Jean de Güntzer Seigneur de Blobsheim et Conseiller d’Estat de Son Altesse Serenissime Monseigneur le Prince de Dourlach son Oncle
(promettent de se prendre devant l’église catholique – communauté partageable par moitié) Passé audit Strasbourg le Quinzieme janvier 1743.

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 186)
Hodie 21. die mensus Januarii Anni 1743 (…) publice factâ futuri matrimonii inter dnum Joannem Baptistam Abraham frot de Clinchamp, primum sub locum Tenentem Cohortis prænobilis Juventutis Perpiniani degentis, vulgo premier sou lieutant de la compagnie des cadtes getilshommes de Perpignan, ex centurionem Legionis pedestris dictæ de Bretagne et Machianium militarum, vulgo Ingenieur du Roy de la Province et frontiere de Champagne, filium legitimum defunctorum dni Joannis Baptistam frot de Clinchamp et Dnæ Joannæ Oger, oriundum ex parochia Sancti Petri du Monsort Cenomansensis Dioecesis, sex ab hic mensibus in supra dicta Parochiâ ad sanctum hilarium urbis Senonensis commorantium et modo in memoratâ Parochia as sanctum Margaritam cathalaunensem commorantium, ex una, et Domicellam Mariam Ludovicam de güntzer, quindecim viri dni Joannis Christophori de güntzer quidecim viri supremi Magistratûs argentinensis et defunctæ Dnæ Mariæ Dorotheæ de gratzerin filiam legitimam, Parochianam nostram, ex altera partibus (…) in sacella prædicti ordinin Sancti Antonii (signé) Jean Abraham de Clinchamp, Marie Louise de güntzer

Inventaire après le décès de Louise de Güntzer femme de Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp qui délaisse deux fils officiers

1768 (30.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1027)
Inventaire de la succession de épouse Dme Louise de Güntzer – à la requête de Mre Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp ancien capitaine au Régiment de Bretagne Infanterie et ancien Ingénieur du Roy de la Province et frontiere de Champagne et actuellement directeur général des Ponts et Chaussées d’Alsace le veuf, à la requête de Jacques François Rondouin entrepreneur des travaux du Roy en Alsace tuteur établi par la justice aux deux fils mineurs – Feu la De a laissé pour ses uniques héritiers Jacques Antoine et Augustin Jean Baptiste tous deux présentement officiers au Régiment de Royal Baviere

dans la maison qu’occupe par indivis mond. Sr de Clinchamp scise Place de St Etienne
biens fonds à Plobsheim – Catalogue des livres
Contrat de mariage (copié) 15. jan. 1743 Not. Laquiante

Jean Christophe de Güntzer donne à ses enfants du premier mariage quittance du prix de la maison à eux cédée en 1742

1743 (15.1.), Not. Laquiante (copie à l’inventaire de 1748, Not. Dinckel 6 E 41, 369)
Monsieur Jean Christophe De Güntzer, Seigneur de Blobsheim et l’un des assesseurs De la Chambre des Quinze de cette ville, lequel pour témoigner à Demoiselle Françoise de Güntzer Cy presente et aux Sieurs Jean Claude et Jean Christophe de Güntzer, Capitaines au Regiment de Royal Bavierre ses fils absens La mesme tendresse paternelle et La mesme Generosité qu’à Demoiselle Louise De Güntzer Epouse De M. de Clinchamp ancien Capitaine au Regiment de Bretagne et jngenieur Du Roy en la province et frontiere de Champagne
a confessé et declaré Les avoir quitté et Dechargé comme jl a fait cette Dernière par Contrat de mariage De cejourd’huy Passé par devant Led. Notaire de leurs quarts dans la Somme de 2097 Livres 17 sols 6 Deniers qu’ils Luy redevoient tous sur Le prix de La maison Scize Sur le place de St Estienne et dont jls s’estoient obligé De Luy tenir compte par L’accomodement fait entre Eux Le 25 juillet de l’année dernier au Bas de L’Jnventaire des Biens et effets de feüe La Dame Leur Mere
Et a L’instant La Demoiselle Françoise De Güntzer assistée de Monsieur Nicolas Schwendt sindic de la Noblesse et Subdelegué de l’Jntendance d’alsace, a Declaré que pour donner aussy de Son Costé des marques de gratitude et de reconnaissance envers mond. Sieur Son pere, elle renonçoit comme par ces presentes elle renonce à tous ses droits et pretentions qui pourroient encore luy compester dans La succession maternelle, en ce qui concerne mond. Sieur de Güntzer pere, La Dame son Epouse et Les enfants du second Lit, et non Les Estrangers pour raison desquels seulement elle se reserve ses Droits du chef de Leur mere et ce à L’jnstar de lad. Demoiselle Louise de Güntzer sa sœur qui à ce aussy présente et du consentement de mondit Sieur de Clinchamp a reiteré d’abondant et en tant que Besoin est à cet gard La renonciation qu’elle a deja faitte par son Contract de mariage de cejourd’hui, Promettant au reste mesd. Sieurs De Clianchamp et Schwendt D’employer Leurs jnstances et mediations autant qu’ils Le pourront pres de Messieurs de Güntzer freres propre en conséquence de La decharge faitte aussy en Leurs faueur Les porter à renoncer de mesme à Leurs Droits et pretentions Dans la Succession maternelle, sans laquelle renonciation Le present pour ce qui Les concerne demeurera sans aucun effet et comme non avenû.
(suivi de ratification, Extrait d’une Lettre missive de Me De Güntzer L’ainé Cap.ne au Regiment de Royal Bavierre, dattée de Willernsdorff Le 6. avril – Extrait, Le 22° juin 1743, Laquiante avec paraphe

Jeanne Françoise de Güntzer vend son quart de maison à son beau frère Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp

1769 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 221-v, Not. royal Laquiante, 21. mars 1769
auf Ansuchen H. Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp directeur général des Ponts et Chaussées d’Alsace, nachstehende Erbscession
Mr. François Antoine Materne Humbourg, avocat au Conseil Souverain d’alsace demeurant à Strasbourg, mandataire de Dlle Jeanne Françoise de Güntzer, majeure, en conséquence de la sentence rendue du Grand Sénat de cette ville le 16 janv. dernier entre ladite Dlle et M. de Clinchamp tant comme père et tuteur naturel de ses enfants que comme mandataire de M. de Güntzer son beau frère héritiers testamentaires universels de feu M. son frère et Sr. Roundouin tuteur desdits mineurs, demandeurs
Sr Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp, ancien capitaine d’infanterie au Régiment de Bretagne et directeur général des Ponts et Chaussées d’Alsace
le quart qui forme sa part et portion compétant à ladite Dlle de Güntzer par indivis dans la maison située Place St. Etienne à, côté de l’Hôtel de la Noblesse, appartenances, dépendances – remis les clefs de l’appartement qu’elle occupait dans cette maison – pour 2402 lt.

Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp épouse en secondes noces Anne Catherine Schmitt qui légitiment un enfant né à Kehl sous un nom d’emprunt.
1777 (20.6.), Not. Laquiante (6 E 41, 1063) n° 31
Dépot de Contrat de mariage du 20. juin 1777 – M Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp ancien capitaine d’Infanterie et Directeur general des Ponts et Chaussées d’alsace ayant résidence ordinaire a Strasbourg veuf De Louise de Güntzer
Dlle Anne Catherine Schmitt fille majeure native de phalsbourg demeurant à Strasbourg

art. 2. les futurs époux ont reconnu que l’enfant né à Kehl le 15. oct. 1772 et baptisé le lendemain 16 sous les noms de Augustine Marie Thérèse Doger fille d’Alexandre Jean Baptiste Doger natif de poutroix en Alsace et de Marie Salomé Serf de Reiningen est véritablement un enfant procréé de leurs corps et de leurs œuvres
Etat des apports de la future épouse, 6188 livres

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 148-v)
Hodie 11. Julii Anni 1777, nulla factâ proclamatione (…) in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nobilis Dnus Abrahamus Joannes Baptista Frot de clinchamps ex centurio pedestris, pontium et viarum publicarum hac in provincia director generalis, viduus defunctæ prænobiis Dnæ Mariæ Ludovicæ De güntzer,et anna catharina Schmitt in pfalsbourg hujus diœcesis nata filia defunctorum Joannis georgii Schmitt civis in dictâ ciuitate et Salomeæ zer conjugum in hac parochiâ commorantes (signé) de Clinchamp, anne catharina Schmid – et mox præfati sponsus et sponsa coram subscriptus et supra laudatis testibus nobis declaraverunt se pro sua infante à se ipsis progenitâ agnoscere augustinam Mariam theresiam 15. Octobris anni 1772 in Kehl hujus diœcesis natam, diaque sequenti ibidem in ecclesiâ parochiali ad Stum Joannen Nepomucenum sub nominibus alexandri Joannis Baptistæ Doger patris et Mariæ Salomeæ Servy matris Baptizatam quam declarationem huic protocollo ad calcem actûs matrimonialis in Scribi petierunt (i 158)

Inventaire après le décès de Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp qui délaisse ses deux fils du premier mariage et sa fille du deuxième. Les biens de la communauté s’élèvent à environ 10 000 livres strasbourgeoises.

1786 (21. 9.bris), Not. Laquiante (6 E 41, 1125) n° 47 bis
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamps – à la requête de De Anne Catherine Schmid veuve commune de feu M Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamps Directeur général des ponts et chaussées d’Alsace Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis, ancien capitaine au Régiment de Bretagne demeurant a Strasbourg y décédé le 14 courant, la Dame assistée de M Fabien Sebastien Dournay avocat audit Conseil et adjoint au greffe de la [Cita]delle de cette ville y demeurant, à la requête de M Jacob Antoine Frot de Clinchamps et de M Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamps tous deux Capitaines Commandant au Régiment de hessen darmstad en garnison à Strasbourg fils du Deffunt de son premier mariage et finalement À la requête de Mr Reinhard Xavier Guerin avocat en parlement et adjoint au greffe de a police de cette ville y D.t Tuteur établi par la justice a Dlle Augustine Marie Thereze Frot de Clinchamps fille mineure dudit Défunt procréé de son second mariage
Le défunt a laissé pour représentans et héritiers les personnes cy après 1. La De Anne Catherine Schmid veuve commune, 2. Mons. Jacob Antoine Frot de Clinchamps son fils ainé de son premier lit, 3. mond. Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamps son second fils et héritier du premier lit, 4. Mlle Augustine Marie Thereze sa fille et héritière du second lit

dans sa maison mortuaire a Strasbourg et Dans L’appartement qu’il s’etoit reservé à Plobsheim
S’ensuit copie 1. du partage de la succession de la première épouse du défunt née de Guntzer, 2. du Contrat de mariage avec la veuve, 3. du codicil
Au Retz de chaussée Dans la chambre des domestiques, Dans le bureau, Dans le Cabinet du bureau, Dans le cabinet qui a lantre de la maison a gauche du vestibule, Dans le vestibule, Dans le cabinet a la Droite du vestibule, Au premier étage Dans le vestibule, Dans la chambre a coucher attenant, Dans l’antichambre attenant a la Cuisine, Dans le poele a manger donnant sur la cour, Dans la chambre a coucher attenant, Dans la chambre de Dlle de Clinchamp, Dans la chambre a coucher du deffunt, Dans la garde Robe attenant, Au second étage Dans l’antichambre, Dans la chambre de M Le Chevalier de Clinchamp, Dans la chambre a coucher attenant, Dans le poel du devant donnant sur la place, Dans la chambre de la bibliotheque, Dans la cuisine, Au grenier et au garde meubles, Dans la cour, Dans la cave
Immeubles (N° 5) une maison Scituée a Strasbourg sur la place St Etienne abou. d’un côté a L’hotel de la noblesse d’autre M de Weitersheim, estimée par le Sr Muller Mason et Sondheim suivant procès verbal du 10. Xbr 1786 a 18 000 livres tournois
argenterie 1697 li, numéraire 11 085 li, 1400 livres
N° 5, Anno 1786 den 10. X.bre haben wir Unterschriebenen in weÿlandt hern Clenchampt behaußung Auf dem Stefans Plan einer seit neben dem hoch adlichen Ritterhauß ander seits neben H. Baron von weitersheim gelegen hinden an S:T: herrn ammeister Enellman und an Meister tretzell den schreber Stoßent um solche behaußung dem wahren wert nach abzusetzen bestet im forter hauß 2 Gewelbte Keller auf dem Rez Caussé 2 zimer in den hof ein schreib stub, ein großer hof holtz schöfft und stallung auf dem Ersten Stock im forter hauß 2 zimmer auf dem zweÿten Stock im vorter hauß 2 zimmer blatz vor ein Kuchen in den hof auch 2 Zimmer und auf der bühn 5 Kammer mit alle Recht und gerechtigkeiten vor die Sum von 1800 Livres, Müller Maurer Mr, Sundheim zimmer Meister
N° 3 Catalogue des estampes (Catalogue imprimé de livres 169 pages)
N° 8, Compte entre M le Chevalier de Clinchamp de la succession de son propre
Partage, 1. prix de la maison 20 300 li, prix de la première vente mobiliaire 10 840 li, seconde vente mobiliaire 2804 li, somme payée 1400 li, partie argenterie compte 9432 li, prix de la troisième vente mobiliaire 13 220 li, somme 57 998 li, frais 19 721 li, reste 38 276 li, (après ajouts) 85 118 li, déduire 18 186 li, reste 66 932 li, remplacement à la veuve 1562 li, reste 65 370 li, apport que le défunt a apporté de son premier mariage 15 850 li, communauté, 49 520 livres

Inventaire après le décès d’Anne Catherine Schmidt veuve de M Abraham Jean Baptiste Frot de Clinchamp qui délaisse pour héritiers ses frères et sœurs. La succession s’élève à environ 14 000 francs. L’acte est dressé dans une maison rue des Juifs.
1817 (5.5.), Strasbourg 13 (33), M° Bremsinger n° 129 (vacation du 22.5. (acp 134 F° 79-v du 28.5.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 134 F° 39v du 16.5.
Inventaire de la succession d’Anne Catherine Schmidt veuve de M Abraham Jean Baptiste Frot de Clinchamp ancien directeur général des Ponts et Chaussées en Alsace décédée le 28. avril dernier – à la requête de Salomé Beck veuve de Jean Hermann préposé des douanes de Marmoutier comme nièce et seule héritiere ab intestat par le prédécès de sa mère Claudine Schmitt sœur de la défunte – sur la représentation par Anne Marie Bachmann et Marie Unternacher filles majeures toutes deux servantes de la defunte

dans la maison mortuaire rue des Juifs n° – en un appartement au premier étage du bâtiment de derrière ayant vue sur la cour
mobilier dans une chambre au premier étage à côté de la cuisine éclairée sur la cour, dans la cuisine, dans une chambre aux mansardes, dans une chambre en suite au linge sale, sur le grenier, dans le corridor au premier étage 374 fr, linge 193 fr, garde robe 193 fr, numéraire 160 fr, total 900 fr, créances 13 740 fr, total 14 460 fr, passif 619 fr
Testament M° Meyer 11 février 1815 – Titres et papiers, Contrat de mariage M° Laquiante le 22 juillet 1777, Liquidation de la succession de l’époux M° Laquiante 17 nov. 1787

Les héritiers de Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp vendent pour 5 050 livres strasbourgeoises la maison à François Frédéric baron d’Oberkirch qui exerce le droit de retrait sur l’acquéreuse Marie Victoire Pauline margrave de Bade-Bade

1787 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 285-v
Mr François André Claus avocat procureur au Grand sénat de la ville de Strasbourg mandataire de De Anne Catherine née Schmitt veuve de feu Mre Jean Baptiste Frot de Clinchamp directeur général des Ponts et Chaussées d’Alsace chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis ancien capitaine au régiment de Bretagne, Mre Jacques Antoine Frot de Clinchamp, Mre Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp capitaine commandant au régiment de Hesse Darmstatt fils du défunt nés de son premier mariage, Mre Reinhard Xavier Guerin adjoint au greffe de police tuteur établi par la justice à Dlle Augustine Marie Thérèse de Clinchamp fille mineure procréé du second mariage
à Mre François Frédéric baron d’Oberkirch chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis et conseiller noble au magistrat de cette ville qui exerce le droit de retrait par acte du 18 juin vis à vis son Altesse Mde Marie Victoire Pauline margrave de Bade Bade douairière née Princesse d’Arenberg à laquelle la maison a été adjugée en la personne du Sr Benoit Henry Marbach receveur de l’hôpital des Orphelins
scavoir une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances scize en cette ville place St Etienne, d’un côté l’hôtel du Directoire de la noblesse immédiate de Basse Alsace, d’autre M. le baron de Weitersheim en partie en partie ruelle St Médard, devant en partie maison de Mre Knott menuisier et héritiers de M. l’ammeistre Engelmann en partie celle de M. Tretzel le menusier – chargée de 2 livres 8 s à la St Martin à la tour aux Phennings – moyennant 20 300 livres tournois

Déclaration de François Frédéric baron d’Oberkirch qui laisse la jouissance de la maison à Marie Victoire Pauline margrave de Bade-Bade (qui l’occupera effectivement comme le montre l’Etat des habitants de 1789)

1787 (19.6.), M° Laquiante (6 E 41, 1105) n° 38, Dépot
Je soussigné François Frédéric baron d’Oberkirch, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis et conseiller noble au magistrat de la ville de Strasbourg déclare par les présentes que quoique forcé par les circonstances d’exercer le droit de retrait vis à vis Son Altesse Mde Marie Victoire Pauline margrave de Bade Bade douairière née Pcesse d’Arenberg sur la maison de feu Msre Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp vendu conformément au décret du Magistrat de cette ville du 28 mars passé et adjugée à Sadite Altesse définitivement le 13 du courant. Il n’entend pourtant point l’exercer a telle rigueur que Son Altesse Mde la Margrave soit privée tout à fait de tous les droits que par l’adjudication elle s’etoit acquise qu’au contraire il luy offre par les présentes la jouissance de ladite maison appartenances et dépendances sa vie durante, à condition cependant de Son Altesse avancera et déboursera tous les frais c’est à dire (…) le 18 juin 1787

Marie Victoire Pauline d’Arenberg, née le 26 Octobre 1714 à Bruxelles, fille de Léopold Philippe d’Arenberg et de Marie Françoise Pignatelli, épouse le 7 décembre 1735 Neuhaus (Bohême) Auguste Georges margrave de Bade-Bade, né le 14 Janvier 1706 à Rastatt, fils de Louis-Guillaume Bade-Bade et de Sibylle Auguste de Saxe-Lauenbourg, mort le 21 Octobre 1771 à Rastatt (Wikipedia)
Elle meurt dans sa maison à Strasbourg le 13 avril 1793

Décès, Strasbourg (n° 549)
Cejourd’hui 13 avril 1793, L’an second de la République française (…) que Marie Victoire Arenberg, Douairière de feu Auguste Georges marggrave de Bade Bade, âgée de 78 ans 7 mois est morte ce matin à quatre heures, dans la maison située place St Etienne N° 16 (i 73)

Inventaire des biens d’un locataire, Leopold Louis de Gonzague Apprederis

1795 (1 nivose 4), Strasbourg 10 (3), M° Heus n° 245 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 128-v du 7 ni 4
Inventaire des biens meubles et effets appartenant au Cit. Leopold Louis de Consaque Apprederis négociant a Strasbourg le 1. nivose

dans son domicile place Etienne N° 16 en presence de la Cit. Anne Madeleine Lantillac
communauté, meubles et effets 1053 li, numéraire 8346 li, total 9400 li, passif 22 415 li, excedent l’actif de 13 105 livres
(Joint) Contrat de mariage – Le C. Leopold Louis de Consaque Apprederis Homme de Loix demeurant a Strasbourg fils majeur de feu le C. Philippe Apprederiss vivant Greffier des terres du Cidevant grand Chapitre et de la Cit. Catherine Hermann Et la Cit. Anne Madeleine Lantilhac fille majeure du C. François Lantilhac cidevant domicilié au lieu de Bethû paroisse de chenalier et de la C. Marie Claire Staal Caÿro, art 4, payement après le deces de la Cit. Beatrix Reinach veuve de feu le C. Pierre Staal demeurant à Belfort grand mere maternelle de le future épouse, M° Laquiante le 2. sept. 1793

Le tuteur des enfants de François Frédéric d’Oberkirch vend la maison au boulanger Joseph Huther

1795 (24 frimaire 4), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), M° Dinckel n° 969 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 96v du 27 fri 4
b. Johann Gottfried Augst handelsmann dahier als vogt weÿl. des b. Frantz Friedrich Oberkirch von Molsheim nachgelaßener 5 minderjähriger Kinder
an b. Joseph Huther des hiesigen becken
auf vorherigen laut des vor b. Chardoillet erstern besitzers des Friedensgerichs der Gemeinde Molsheim (…) processus verbalis, die darauf d. 9 dieses erfolgten offentliche Versteigerung, sothane Steigerung beÿ mir Notario den 16. hujus deponirt, auch dieses Kauf von den Civil gericht des Niederrheinischen departement den 21. dieses verordnete Homologation mit Einwilligung der hiebeÿ gegenwärtigen b. Carl Sigfrid Oberkirch, Alexander Thiree und Paul Jule Delort
eine behaußung hoff bronnen Garten und hoffstatt q. (q. mit all deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten) allhier zu Straßburg ane dem Stephans plan N° 16 einseit neben dem ehemali. Ritterhaus anderseit neben b. antoni Schmidt Caffetier zum theil und zum theil neben dem Medardus gäßlein hinten auf die b. Engemann Tretzel und Knott gelegen – davon gibt mann der hiesigen Gemeinde jährlich 2 livres 6 sols 8 deniers ane bodenzinß – um 356 Mark fein silber
(N° 958, Dépôt de Procès verbal, 16 frimaire 4)

L’acquéreur a épousé l’année précédente Marguerite Knott
1795 (29 mess. 3), Strasbourg 1 (9), M° Lacombe n° 56 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 48 du 6 the.r 3
(Contrat de mariage) C.en Joseph Hutter Boulanger en cette commune fils Majeur du C. Joseph Hutter Boulanger et de Marie Anne Bind
Cit. Marguerite Knodt fille du C. Jean Pierre Knott Menuissier de la susd. Commune et Marie fohr
(enregistrement, revenu industriel 300 livres)

Inventaire après le décès d’une locataire, Anne Marie Gosser veuve de Thomas Streitinger, précepteur

1805 (17 nivose 13), Strasbourg 14 (26), M° Lex n° 4586 – Enregistrement de Strasbourg, acp 95 F° 111 du 27 ni. 13
Inventaire de la succession d’Anne Marie Gosser veuve de Thomas Streitinger précepteur a Strasbourg décédée à Landau le 13 fructidor dernier – à la requête d’Agathe Gosser majeure demeurant à Schaffhausen en Suisse en son nom et au nom de Catherine Gosser sa sœur fille majeure en condition a Friedingen sur l’Ach en Souabe seules héritières de la défunte

au grenier du Sr Joseph Huder propriétaire à Strasbourg place St Etienne n° 16
mobilier 66 fr, passif 35 fr
(Extrait de la Justice de paix en date du 16 vend. 13)
Contrat de mariage ssp. du 24 fructidor 3 entre Jean Thomas Streitinger alors instituteur a la Wantzenau enregistré le 4 cpl. déposé M° Bossenius le 3 vend., que la défunte étoit née a Radolphtzell près du lac de Constance en Empire)

Inventaire après le décès de Pierre de la Martinière, colonel en retraite, gendre des propriétaires qui habite la maison

1835 (4.8.), Strasbourg 15 (58), M° Lacombe n° 249 – Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 39-v du 5.8.
Inventaire dans une maison Place St Etienne n° 16 de la succession de Pierre de la Martinière, colonel en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur, à la requête de Marie Marguerite Louise Huder, veuve mère et tutrice légale de Nicolas Joseph Eugène né le 2 avril 1818 seul et unique héritier – Edouard Huder, notaire à la résidence de Fegersheim, subrogé tuteur – décédé le 27 juin dernier
Contrat de mariage M° Lex le 22 août 1814, Testament olographe du 3 mai 1835, déposé M° Lacombe 7 juillet dernier

Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports
1814 (22.8.) Strasbourg 14 (53), M° Lex n° 200 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 61-v du 23.8.
Etienne de la Martinière natif de Thouars département des Deux Sèvres membre de la Légion d’Honneur décoré du Lis, colonel commandant d’armes au service de France fils majeur de feu Louis de la Martinière avocat au Conseil Supérieur de Poitiers et du siège de Thouars et de Silvie Penin
Marie Marguerite Huder fille de Nicolas Joseph Huder, propriétaire, et de Marguerite Knott
donation par les père et mère de la future épouse 12 000 fr et trousseau 5894 fr

Les enfants et héritiers Huder vendent pour 25 050 francs la maison au menuisier Henri Jacques Leinberger

1836 (12.3.), Strasbourg 15 (59), M° Lacombe n° 534 – Enregistrement de Strasbourg, acp 239 F° 15-v du 16.3.
1. Edouard Huder, notaire à la résidence de Fegersheim tant en son nom et que mandataire de son frère Nestor Huder, substitut du procureur du Roi à Thionville, mandataire de Nicolas Joseph Huder, négociant à Paris, 2. Marie Marguerite Louise Huder veuve d’Etienne De la Martinière, colonel en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur à Strasbourg, 3. Marie Louise Eugénie Clarisse Huder, épouse de Henry Auguste Marie Zens, capitaine à la 3° compagnie du second bataillon du 16° régiment d’infanterie légère en garnison à Strasbourg
à Henri Jacques Leinberger, ancien menuisier propriétaire
Désignation des immeubles à vendre, une maison sise à Strasbourg rue St Etienne n° 16 ayant rez de chaussée & deux étages, porte cochère sur la place St Etienne & issue par porte cochère sur la rue St Médard avec pompe, cour, petit jardin, écurie & remises, appartenances, droits & dépendances, d’un côté en partie la propriété de Mde veuve Engelmann & partie celle d’Alexandre Biel, docteur en médecine, d’autre les héritiers du Sr Fabian, le Sr Koelsch et autres, devant la place St Etienne derrière les héritiers du Sr Schmitt, le Sr Leinberger et la rue St Médard – Etablissement de la propriété, de la succession de Marguerite Knott décédée épouse de Nicolas Joseph Huder, receveur de la lorterie royale de France à Strasbourg, après le décès de leur mère a eu lieu celui de leur frère communun Alexis Huder, officier d’Etat major décédé en Afrique, les père et mère ont acquis la maison des héritiers et enfants mineurs de François Frédéric Oberkirch de Molsheim représentés par Jean Godefroi Augst, négociant leur tuteur, M° Dinckel le 24 frimaire 4 – pour 25 050 francs

Jacques Leinberger, menuisier natif de Rumersheim, épouse en l’an VIII Marie Madeleine Schweighæuser
1799 (21 brumaire 8), Strasbourg 2 (13), M° Knobloch n° 269 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 82 du 21 bru. 8
(Eheberedung) br. Jacob Leinberger der ledige Schreiner weÿl. bs Stephan Leinberger Webers zu Rumelsheim in dem département des donnerbergs mit auch weÿl. Robertin deßen Ehefrau ehelich erzeugter sohn
so dann Jungfrau Maria Magdalena Schweigheusser weÿl. bs Antoni Schweighäußer Schreiners mit frauen Anna Maria Wohlleber erzeugte tochter

Inventaire des apports
1800 (5 brumaire 9), Strasbourg 2 (14), M° Knobloch n° 527 – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 194 du 6 bru 9
Inventarium über Bernard Jacob Leinberger Schreiners und Maria Magdalena Schweighäuser für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen

In einer ane der brandgaß gelegene behausung N° – und in der darinn befindlich von obgedachten Eheleuthen lehnungsweiße Inhabenden Wohnung befinden
des Ehemanns in die ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 410 fr, silber und Goldgeschmeidt 63 fr, handwerckgezeug 700 fr, baarschafft 216 fr, summa summarum 1389 fr, passiva 144 fr, Nach deren Abzug 1245 fr.
der Frauen zugebrachten Vermögen, hausrath 326 fr Silber und Goldgeschmeid 41 fr, baarschafft 294 fr, activ schulden 1100 fr, summa summarum 1761 fr.

Inventaire après le décès de Henri Jacques Leinberger qui délaisse cinq enfants et deux maisons. La masse de la communauté s’élève à 88 222 francs et après déduction du passif à 27 136 francs

1841 (27. 8.br), Strasbourg 12 (155), M° Noetinger n° 13 897
Inventaire de la succession de feu M. Henri Jacques Leinberger vivant ancien menuisier à Strasbourg où il est décédé le 28 Août 1841. À la requête et en présence 1° de dame Marie Madeleine Schweighaeuser veuve de M. Henri Jacques Leinberger menuisier à Strasbourg agissante 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et sondit mari en vertu de leur contrat de mariage ci après relaté 2° en qualité de donataire en usufruit viager en vertu du même contrat de la moitié de la succession de sondit mari, 2° de dame Marie Madeleine Thérèse Leinberger épouse de M Jean Michel Huck batelier son mari, 3° de dame Marie Louise Thérèse Leinberger épouse de M. Jean Hourlet capitaine au 6° régiment d’artillerie en cantonnement à Lure, 40 de M Joseph Leinberger maître menuisier demeurant à Strasbourg, 5° de Mlle Marie Joséphine Leinberger majeure, (…) seuls héritiers chacun pour un quart dudit défunt leur père

dans le logement que les époux Leinberger occupaient dans une maison sise à Strasbourg place St Etienne N° 16
expédition du contrat de mariage passé devant M Knobloch en date du 21 Brumaire an 8
Immeubles acquis. Une maison sise à Strasbourg place St. Etienne N° 16 avec pompe cour, petit jardin, écuries, remises et dépendances d’un côté les héritiers du Sr Fabian, le Sr Knobloch et autres de l’autre les héritiers du Sr Schmitt, le Sr Leinberger et la rue St Medard, acquise des héritiers de M. Nicolas Joseph Huder receveur de la loterie à Strasbourg et de Marguerite Knott son épouse suivant adjudication définitive dressée par M. Lacombe le 12 mars 1836. (…) Cette maison est en partie louée et en partie occupée par la succession. Le revenu total annuel est évalué à 1200 francs représentant un capital de 24 000 francs.
Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue N° 140 tenant d’un côté au Sr Bucherer de l’autre au sieur Dannenberger par derrière à M Sieb, acquise des veuve et héritiers de Philippe Stahm boulanger à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur licitation du tribunal civil de Strasbourg en date du 23 août 1820, (…) cette maison est évaluée à un revenu annuel de 1300 francs et à un capital de 26.000 francs
Total de ma masse active 83 932 francs – Passif de la communauté
Reprises de la veuve d’après l’inventaire des apports, En outre il lui est échu pendant le mariage 1° dans la succession de M. François Antoine Schweighaeuser curé à Lipsheim suivant partage reçu par M° Ritleng le 29 août 1729
Rapports dus par les héritiers, Suivant donation reçue par M° Noetinger le 23. juin 1834
Récapitulation de la communauté, mobilier 4290, créance et immeubles 83.932, ensemble 88.222 francs, (après déductions) 27.136 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.